INTRODUCTION
En Côte d'Ivoire, le secteur agricole occupe une place
majeure dans l'économie. C'est pourquoi, depuis son indépendance,
elle a initié plusieurs plans de développement agricole
s'appuyant sur tous les types de spéculation (cultures vivrières
et cultures prennes). C'est ainsi qu'en 1963, le Groupe SODEPALM a
été créé. Il comprenait quatre structures :
· SODEPALM s'occupant de la création et de la
gestions des plantations industrielles ainsi que de l'encadrement des
plantations villageoises;
· PALMINDUSTRIE qui était chargé de la
transformation des régimes en huile de palme brute ;
· PALMIVOIRE qui commercialisait les produits finis
et ;
· l'Institut de Technologie Tropicale (I2T) pour les
aspects de Recherche (améliorations variétales).
Cependant à la dissolution du groupe, dans le domaine
du palmier, seule a subsisté PALMINDUSTRIE qui s'est vu confier les
activités de la société SODEPALM, en plus des siennes. La
commercialisation est devenue l'affaire de la CAISTAB (Caisse de Soutien et de
Stabilisation du Prix des Produits Agricoles- CSSPPA) tandis que la Recherche
était dévolue à l'Institut de Recherche sur les Huiles et
Oléagineux (IRHO).
La décennie 90 des privatisations des
sociétés d'Etat a consacré la scission de PALMINDUSTRIE et
l'émergence de trois sociétés d'exploitation des
plantations industrielles et des huileries afférentes : PALMCI,
SIPEFCI et PALMAFRIQUE.
Aujourd'hui en côte d'ivoire avec des milliers de tonnes
de production annuelle émanant d'une part, des plantations villageoises
et, d'autre part des plantations industrielles, le palmier, à travers
ses différentes structures agro-industrielle, suscite un grand
intérêt dans les zones rurales.
Cependant malgré le développement de cette
filière, la production reste encore faible pour les raisons
suivantes :
· le vieillissement des vergers
· la mauvaise application des itinéraires techniques
en plantation villageoise
· la faiblesse des superficies cultivées et des
rendements.
Si les superficies ne peuvent être augmentées
à l'infini, force est de reconnaître que les rendements, par
contre, peuvent être améliorés par l'apport de fumure
organique et minérale. Cependant, pour que le palmier profite pleinement
de ces apports minéraux et même hydriques, il faut réduire
la concurrence qui lui est faite par les adventices. Ainsi se pose la
problématique de l'entretien des plantations : comment assurer une
propreté quasi permanente des plantations tout en restant dans des
coûts de revient acceptables ? C'est dans ce cadre que nous avons
effectué un stage dont le thème est : « LE
DESSOUCHAGE EN PLANTATION INDUSTRIELLE : cas de la palmci
neka ».
Pour cerner le thème de notre stage, nous
présenterons d'abord la structure d'accueil ; ensuite nous
rappellerons l'itinéraire technique de la culture du palmier et enfin,
nous ferons une analyse complète de l'activité de dessouchage en
plantation industrielle.
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