CONCLUSION
Au terme de notre réflexion sur la contribution des
élections démocratiques dans la résolution de la crise
sociale en RDC, surtout à Kinshasa, nous pouvons dire que la crise
sociale en RDC n'épargne personne. Elle a touché toutes les
couches sociales de la République, suite à la mauvaise conduite
et l'ingérence de ceux qui ont reçu mission de diriger la
population, qui ne font que remplir leurs poches au détriment des
autres. Elle reste un problème qui fait couler beaucoup d'encre. La
crise persiste et s'aggrave de plus en plus, malgré toutes les solutions
partielles qui sont jusqu'ici prises. Elle s'étale sur tous les
plans : sur le plan politique -immaturité et incapacité des
dirigeants-, sur le plan économique -cause de la misère et de la
disette-, sur le plan d'autorité, sur le plan culturel et
éducationnel, sur le plan juridictionnel et judiciaire, etc.
Cette crise a provoqué le désir, pour le peuple
congolais, de passer aux élections démocratiques et transparentes
afin de se choisir des dirigeants qui puissent répondre à leurs
préoccupations multiples ; lesquelles attentes constituent ses
droits : droit au pain, droit à la paix, droit à la
santé, droit à l'éducation, droit à l'eau potable
et à l'électricité, droit à un salaire consistant
et la création des emplois.
Commencée par une période de transition
dirigée par un gouvernement de forme 1+4, la préparation desdites
élections se fit par la CEI (Commission électorale
indépendante) sous la conduite de l'abbé A. Malu-Malu.
Déterminés à bâtir un Congo plus beau qu'avant, les
congolais se présenteront à deux tours aux urnes. Aujourd'hui six
mois se sont déjà écoulés depuis que le Congo a un
nouveau gouvernement élu selon les normes et la constitution de la
République, malgré, quelques imperfections.
La contribution des ces élections dans la
résolution des problèmes sociaux de la RD Congo, en
général et Kinshasa, en particulier, repose sur le fait qu'une
unité politique et le partage du pouvoir se sont faits remarquer, le
mépris qui a caractérisé la période
préélectorale a cédé à l'acceptation de
l'autre sans tenir compte de son parti ni de son origine. Mais il reste encore
des solutions matérielles qui puissent répondre aux besoins
immédiats. Les congolais espèrent encore voir un Congo
prospère, uni, organisé et pacifique, où la
démocratie tient la tête de tout. Cela ne s'accomplira qu'avec
l'effort de tous...
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