I.3. La Crise d'autorité
La dérision, la grossièreté sont des
maladies mortelles d'un Etat. Ces deux vices ont favorisé
l'hyper-politisation de la population, dans le sens négatif s'entend.
Les autres secteurs du pays sont négligés au profit des
animations politiques, du clientélisme et de la
délation, instituant ainsi le mensonge, le gain facile et la
terreur. Ca n'étonne personne que dans ces conditions, l'on assiste
à l' émergence d'une classe politique médiocre, brillant
plus dans l'amateurisme, la boulimie du pouvoir que dans
l'excellence. Une révolution surannée face aux effets de la
mondialisation subséquente à la fin de la guerre froide.
D'où des guerres d'agression aux enjeux économiques
imposées à la RDC. La formule 1+ 4 imposée
à la RDC pour la faire sortir du tunnel résultait justement de
cet imbroglio politique entretenu par une classe politique médiocre qui
doit son accession aux affaires à l'opportunisme. C'est sur
cette note triste de médiocrité politique de l'autorité
congolaise, sur fond de crise politique permanente, que le Congo marche,
malgré les élections. Les peuples congolais a besoin des
dirigeants compétents qui puissent réinstaller ou rétablir
l'autorité politique et administrative, etc.
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