UNIVERSITÉ DE BOUAKÉ
UFR : COMMUNICATION, MILIEU ET
SOCIÉTÉ
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DÉPARTEMENT D'ANTHROPOLOGIE ET DE SOCIOLOGIE
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ANNÉE ACADÉMIQUE 2007-2008
Cours : Sociologie de
l'Environnement
LE RÉCHAUFFEMENT PLANÉTAIRE
THÈME
NIVEAU : LICENCE
PRÉSENTE PAR
LE :
GROUPE I
ENSEIGNANT :
Dr AMARA
Groupe de Travaux Dirigés
I
Noms et prénoms
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N° cartes étudiants
|
N° inscriptions pédagogiques
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BODOUA Kouadio Koffi Oscar
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2005001366
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KOUASSI Aya Angeline
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2005001796
|
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KOUASSY Odette
|
2005003380
|
|
KPRIE Kouadio
Henri Berman
|
2006003497
|
|
N'DJA Abhè Serge Rodolph
|
2005004356
|
|
OUARAHOUM Brice
|
2005000487
|
|
TRO Gbommy Fredy
|
2005002371
|
|
YAO Martine
|
2005003663
|
|
YAPI Achy Nobel
|
2005002514
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YORO Kela Éric Blanchard
|
2005001739
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Introduction
I) Qu'est que le réchauffement planétaire
A) Approche définitionnelle
B) Les indicateurs du réchauffement planétaire
II) Les causes du réchauffement planétaire
A) Les causes naturelles
B) Les causes humaines
III) Les conséquences du réchauffement
planétaire
A) Conséquences environnementales
B) Conséquences sur l'Homme
IV) Quelques solutions contre le réchauffement
planétaire
A) Au plan économique
B) Au plan politique et stratégique
C) Solutions technologiques
Conclusion
Bibliographie et Webographie
Introduction
Les problèmes liés à l'environnement
constituent aujourd'hui une préoccupation fondamentale et
nécessaire pour assurer la survie des espèces et permettre des
conditions de vie décente pour les générations
présentes et futures.
C'est dans cette optique que la 9è
conférence des Nations Unis pour la protection de la nature, qui s'est
tenue en Mai 2008 en Allemagne, portait sur la protection et la gestion des
espèces et de la biodiversité. Elle visait dans une logique
politico financière à maîtriser les défis urgents du
XXIè siècle en matière de durabilité. Ce
sont entre autre l'inégale répartition de l'eau et les
changements climatiques qui demeurent des questions déterminantes pour
la protection de toute vie sur notre planète.
Ce dernier point relatif au réchauffement
planétaire constitue le centre d'intérêt de notre travail
du fait de sa position privilégié dans la politique
internationale de l'environnement
Ainsi nous nous pencherons sur le problème qu'est le
réchauffement planétaire afin d'appréhender les causes
réelles de ce phénomène puis d'évaluer les
conséquences sur l'environnements mais aussi sur l'Homme et enfin
trouver des solutions idoines et urgentes en vue d'éviter la catastrophe
planétaire.
I) Qu'est que le réchauffement
planétaire
A) Approche
définitionnelle
Selon le dictionnaire Larousse édition 1993, le
réchauffement est l'action de chauffer à nouveau, le fait de
rendre plus chaud ce qui s'est refroidi. La planète elle, est un
système composé d'éléments variés intimement
reliés entre eux et fonctionnant comme un tout complexe. Et
planétaire ce qui dépasse les frontières.
Partant de là, nous pourrons définir le
réchauffement planétaire comme étant une action de donner
la chaleur ou de rendre plus chaud les éléments composants la
planète.
Selon le GIEC (Groupement Intergouvernemental sur
l'Évolution du Climat ou IPCC en anglais) le réchauffement
planétaire ou le réchauffement climatique ou encore global, se
définit comme étant l'augmentation de la température
moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle
mondiale et sur plusieurs années.
Le réchauffement planétaire est un
phénomène d'augmentation de la température moyenne des
océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale et
sur plusieurs années. Pour sens commun, ce terme désigne le
changement climatique observé sur le globe terrestre depuis environs
vingt-cinq ans, c'est-à-dire depuis la fin du XXè
siècle.
En effet la température moyenne varie avec le temps,
comme le prouve l'analyse des couches géologiques. Depuis la fin du
XIXè siècle, en un siècle presque, la
température du globe a augmenté de 0,6°C.
B) Les indicateurs du réchauffement
planétaire
Plusieurs changements ont été observés
dans le monde qui semble cohérent avec l'existence d'un
réchauffement planétaire. Ce sont entre autres les modifications
du climat et la fonte des glaces.
En ce qui concerne la modification du climat, les
précipitations sont devenues de plus en plus importantes dans
l'hémisphère Nord, et moins importantes dans
l'hémisphère Sud ce qui n'était pas le cas des
années auparavant. L'on observe la diminution du glacier de Groenland et
de l'étendu de l'arctique. L'on ne rencontre presque plus ses grands
icebergs de la nature de ceux qui ont fait couler plusieurs navires tel le
Titanic.
II) Les causes du réchauffement
planétaire
Le réchauffement climatique en lui-même est un
phénomène naturel. Car bien avant la révolution
industrielle « les sociétés ont du faire face à
des changements graduels ou abrupts du climat durant des
millénaires ». Les variations de températures de
l'atmosphère sont généralement liées à
différents facteurs comme les fluctuations de l'activité du
soleil ou la vitesse de la terre. Mais la majorité des scientifiques
pensent que la cause majeure du réchauffement actuel de la
planète un phénomène, appelé « effet de
serre ». L'« effet de serre » est un
phénomène naturel de la basse atmosphère
(troposphère), qui contribue à retenir une partie de la chaleur
solaire à la surface de la Terre, par le biais du pouvoir absorbant de
certains gaz.
Ces gaz sont : l'Azote (N2), l'Oxygène
(O2), l'eau sous forme de vapeur (H2O), le Dioxyde de
Carbone (CO2), le Méthane (CH4) , l'Ozone
Troposphérique (O3) , l'Oxyde Nitreux (N2O) ,
ainsi que le Chlorofluorocarbure (CFC).
A) Les causes naturelles
L'effet de serre est un effet naturel de la basse
atmosphère, qui contribue à retenir une partie de la chaleur
solaire à la surface de la terre, par le biais du pouvoir absorbant de
certains gaz.
En effet le rayonnement solaire, émis sous forme de
courtes longueurs d'ondes, dont 30% sont faiblement réfléchies
par l'atmosphère et 70% parviennent à la surface de la terre, ce
qui provoque un réchauffement de cette dernière.
En réponse à cette absorption de chaleur, la
surface terrestre émet un rayonnement de grandes longueurs d'onde
(infrarouge) en direction de l'espace par certains gaz de l'atmosphère
dits « gaz a effet de serre » qui renvoient une partie de
ce rayonnement vers la terre. Ces gaz empêchent ainsi le refroidissement
de la terre mais permettent sont réchauffement
L'effet de serre en lui-même est très utile pour
la régulation de la température de la terre et il est
régulé par divers facteurs environnementaux. Des
réservoirs de carbones dits « puits de carbones »
permettent de fixer le carbone, ce qui est le rôle des océans et
du sol, et de le transformer, ce qui est le rôle de la biosphère.
Les éruptions volcaniques influent également sur
l'atmosphère en émettant de grandes quantités de
poussières et de composants soufrés qui participent activement
à l'effet de serre.
Par exemple l'éruption du volcan Il Chichon au Mexique
en 1982 permit une baisse de la température mondiale de -0,35°C.
On pourrait dire que ces composants naturels tels les volcans,
les océans, les arbres etc... permettent une très bonne
régulation de la température mondiale, des saisons, et des
écosystèmes.
Selon cette illustration ci-dessous, nous comprenons mieux le
phénomène de l'effet de serre.
Cependant, il est d'autant plus important de souligner que les
influences naturelles ne permettent pas d'expliquer la hausse rapide des
températures à la surface du globe. La cause la plus probable de
l'accélération de l'effet de serre et du réchauffement
planétaire depuis la fin du XIXè siècle est
l'impact de l'Homme sur l'environnement.
B) Les causes humaines
Selon la grande majorité des scientifiques le
réchauffement climatique est largement attribué à un effet
de serre additionnel dû aux rejets de gaz à effet de serre et
principalement des émissions de CO2, à cause des
activités humaines. Sa concentration atteint les 350 ppm à la fin
du siècle dernier alors que pendant plus de cent mille ans
(100 000) elle a varié entre 200 et 280 ppm. Cette augmentation est
certainement due à la combustion des énergies fossiles telles que
le charbon, le gaz naturel, le pétrole, des rejets polluants issus des
industries et des transports ainsi que de la destruction des grandes
forêts équatoriales.
Au nombre des prétextes économiques, nous
voulons évoquer d'abord l'exploitation abusive des ressources naturelles
renouvelables par les activités des industries et de l'agriculture.
Cette façon délibérée d'épuiser ces
ressources du sol et du sous sol favorisent l'émission des gaz à
effet de serre, la déforestation et l'avancée du désert.
Sur ce dernier point, un spécialiste du domaine économique et
environnemental Franz Broswimmer dit que « les déserts se sont
agrandis dans le monde de 2000 hectares ». Aussi poursuit-il dans le
même élan en disant que « l'économie mondiale a
consommé aujourd'hui l'équivalent de 28 millions de tonnes de
pétrole et, par conséquent, nous aurons durant ces mêmes 24
heures, collectivement relâchés dans l'atmosphère 100
millions de tonnes de gaz à effet de serre de plus ».
Ensuite, les opportunités de marchés qu'offrent
les problèmes mondiales notamment les épidémies, les
famines, les cyclones, ... stimulent les pays industrialisés dans leur
effort à répondre aux besoins urgents.
De ce fait, les industries ne respectent pas rigoureusement
les normes quand au taux d'émissions tolérable de gaz polluants.
Le trio de tête des pays pollueurs incriminés sont : les USA,
la Chine, et la Russie.
Les autres gaz (méthane, hydrocarbures, ozone) sont
responsables à part égale de l'effet de serre additionnel (15%).
Le taux de méthane évoluant entre 0,4 et 0,8 ppm, a atteint une
concentration de 1,6 ppm à la fin du XXè
siècle. L'augmentation anormale de la concentration est liée au
processus de fermentation résultant de certaines cultures
(rizière) et de l'élevage des ruminants (fermentation de leur
panse).
Quand au CFC purement artificiel, il provient des
aérosols ainsi que des circuits de réfrigération.
Voici quelque chiffres qui décrivent bien ces
augmentations, chiffres extraits du 3è rapport
d'évaluation du GIEC en 2001 qui conclut « qu'il y a des
évidences nouvelles et plus forts que le gros du réchauffement
des derniers 50 ans attribuable aux activités humaines ».
La teneur atmosphérique en CO2 a
augmenté de 31% depuis 1750. La teneur actuelle n'a jamais
été dépassée durant les derniers 420 000 ans,
ni même vraisemblablement durant les derniers 20 millions
d'années. De plus, le taux d'augmentation de la teneur en CO2
atmosphérique a été en moyenne de 1,5 ppm (0,4%) par
année (variation de 0,9 à 2,8 ppm).
Principaux gaz polluants de
l'atmosphère
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Particules en suspension
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Gaz d'échappement; industries; incinération des
déchets; production de chaleur et d'électricité;
réactions des gaz polluants dans l'atmosphère
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Doses admissibles : 75 mg/m3 sur un an; 260
mg/m3 en 24 h (composés de carbone, nitrates, sulfates, le
plomb, le cuivre, le fer et le zinc)
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Plomb (Pb)
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Gaz d'échappement; fonderies
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Doses admissibles : 1,5 mg/m3 sur 3 mois
|
Oxydes d'azote (NO, NO2)
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Gaz d'échappement; production de chaleur et
d'électricité; acide nitrique; explosifs; usines d'engrais
|
Doses admissibles : 100 mg/m3 (0,05 ppm) sur un an.
|
Oxydants photochimiques (principalement ozone - O3 -
et également nitrate de péroxyacétyle et
aldéhydes)
|
Formés dans l'atmosphère par réaction des
oxydes d'azote, des hydrocarbures et de la lumière
|
Doses admissibles : 235 mg/m3 (0,12 ppm) en 1 h
|
Hydrocarbures autres que le méthane (éthane,
éthylène, propane, butanes, pentanes, acétylène)
|
Gaz d'échappement; évaporation des solvants;
procédés industriels; élimination des déchets
solides
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Réagit avec les oxydes d'azote et la lumière pour
former des oxydants photochimiques
|
Gaz carbonique, ou dioxyde de carbone (CO2)
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Toute forme de combustion
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Nocif pour la santé à des concentrations de plus de
5 000 ppm pendant plus de 2 h; le taux atmosphérique est passé
d'environ 280 ppm il y a un siècle à plus de 350 ppm aujourd'hui;
cette tendance pourrait contribuer à l'augmentation de l'effet de
serre
|
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1993-2006
Les causes du réchauffement naturel sont nombreuses, on
distingue aussi bien les causes naturelles que humaines, mais quelle est la
cause principale de l'accélération du
réchauffement ?
Les graphiques ci-dessous tentent de séparer les causes
naturelles des causes anthropiques en les comparant à la courbe des
températures mesurées.
Le profil en A ne tient compte que des causes naturelles
(variations solaires, activités volcaniques), celui en B, que des causes
anthropiques (émissions de gaz à effet de serre, aérosols
sulfatés) et celui en C, de la somme des causes naturelles et
anthropiques.
En se basant sur ces différents graphiques, on voit
bien que les causes naturelles seules ne peuvent expliquer l'augmentation des
températures des dernières décennies (graphique A): en
rouge on a les températures mesurés alors qu'en gris on a les
températures simulées par des ordinateurs (profil du
modèle), et là il y a peu de correspondance entre le profil du
modèle qui ne tient compte que des causes naturelles et la courbe des
températures mesurées. Le profil qui tient compte plutôt
des causes anthropiques (graphique B) colle un peu mieux à la courbe des
températures mesurées, mais c'est vraiment celui qui additionne
les deux types de causes (graphique C) qui colle le plus à la
réalité. En clair, ces résultats démontrent deux
choses: la première est que les paramètres utilisés pour
la modélisation sont valables, ce qui n'exclut pas la possibilité
qu'il y en ait d'autres; la deuxième est que le réchauffement
planétaire que nous vivons est en majeure partie causé par des
activités anthropiques.
Le réchauffement planétaire qu'il soit naturel
ou encore provoqué par les activités humaines, demeure un
phénomène dangereux avec des conséquences néfastes
sur l'environnement, sur l'Homme, et sur la biodiversité à
l'allure ou elle avance.
III) Les conséquences du réchauffement
planétaire
Les conséquences du réchauffement
planétaire sont nombreuses et variées. Le réchauffement de
la planète à des répercussions tant négative que
positive.
Au chapitre des répercussions positives, l'on assiste
à une augmentation des ressources en eau dans certaines régions
du globe telles les régions tropicales et subtropicales, de plus
à une hausse de rendement agricoles dans les régions de latitude
moyenne, et enfin la diminution des glaciers polaires qui donne un champ
nouveau de navigation pour les flottes Nord Européenne et Nord
Américaine et aussi pour les navires commerciaux. Cette fonte des
glaciers donnera aussi aux grandes compagnies pétrolières de
pouvoir mieux exploiter les différents gisements pétroliers
présents dans la région.
Bref, les répercussions positives de ce
réchauffement sur l'humanité touche plus le domaine
économique et une franche partie de la population mondiale.
Bien que ce phénomène pourrait présenter
des avantages, il est n'en demeure pas moins qu'il se caractérise par
des inconvénients sur la planète.
Comme nous l'avons souligné plus haut, les avantages du
réchauffement planétaire sont les conséquences positives
dont bénéficient une partie de la population mondiale et une
petite partie de la planète bleue. Mais la plus grande partie de la
planète souffre de ses conséquences négatives.
Pour mieux présenter ses inconvénients nous
allons les scinder en deux grands points : les conséquences
environnementales et les conséquences sur l'Homme et la
biosphère.
A) Conséquences
environnementales
A cause des effets potentiels sur la santé publique et
sur l'économie, le réchauffement planétaire provoque
l'inquiétude. Des changements environnementaux importants ont pu
être reliés au phénomène du réchauffement
planétaire. Ce sont entre autres :
1. Fréquence de désastres
naturels : depuis quelques décennies, l'on a
commencé à vivre dans toutes les régions de la terre des
désastres naturels comme les ouragans, les éruptions volcaniques,
les inondations, le tremblements de terre, les changements climatiques brutaux.
L'origine climatique de ces désastres particulièrement dramatique
est certifiée par de nombreuses études. Et certains
préviennent même que dans les vingt prochaines années, le
changement climatique pourrait entraîner d'avantage de grandes
catastrophes pouvant causer la perte de millions d'espèces vivants.
2. Perturbation du climat à l'échelle
planétaire : l'on observe de plus en plus que les
zones tropicales se refroidissent. En effet de nombreuses mesures des
températures de l'air au voisinage du sol et aussi de la couche
superficielle des océans effectuées par les académies des
sciences sur la question climatique pour le sommet du G8 en Juillet 2005 ont
attesté que le réchauffement planétaire est à
l'origine de la variation complexe du climat dans le monde. Aussi un large
panel de scientifiques, d'hommes politiques et d'économiste ont-ils
révélés dans un rapport intitulé "Meeting the
Climate Change" que d'ici 10 ans, la température moyenne globale
atteindrait un point de non retour ou désastreux pour la vie sur la
terre.
3. La disparition de la
biodiversité : plus de la moitié des plantes de
la planète seraient menacées de disparition à cause du
réchauffement global à l'horizon de 2080 selon des chercheurs
environnementalistes. De nombreux animaux arctiques , dont les ours polaires et
certains types de phoques pourraient disparaître d'ici 20 ans du fait du
réchauffement climatique, selon le World Wild Fund (WWF) en 2015.
Dans le domaine agraire lors du réchauffement
climatique le mécanisme de fixation du carbone diffère selon les
plantes, ce processus qui fait que durant la photosynthèse le
CO2 est convertie en carbone organique. Ce qui implique que dans un
scénario d'augmentation du CO2 atmosphérique,
certaines cultures seront défavorisées par rapport à
d'autres.
Dans le domaine marin, un réchauffement des eaux de
tranche de surface peut affecter la vie benthique (aquatique). Les coraux en
sont un bon exemple. On évalue aujourd'hui une destruction de 20% des
récifs coralliens t 40% en dangers par divers causes dont le
réchauffement des eaux superficielles.
Aussi les changements de température provoquent un
déplacement des limites entre les zones et conséquemment la
migration des espèces dont la répartition géographique est
contrôlée par la température. De fait, on pourrait assister
à la migration d'insectes nuisibles aux cultures ou tout simplement aux
humains des zones chaudes vers les zones tempérées et vis
versa.
4. La montée du niveau des mers et le
problème de manque d'eau : lors de la fonte des glaces
et de la dilatation thermique des eaux dû aux réchauffement, on
assiste à une montée du niveau des mers , avec ses effets
néfastes sur les terres basses côtières (inondation,
vulnérabilité aux tempêtes). Les chercheurs ont
évalués que le niveau marin s'est élevé de 12 cm
depuis 1880 dont 5 cm seraient dus aux dilatations thermiques et les 7 cm
autres à la montée des eaux depuis 1880. Mais si rien n'est fait
dans un proche avenir, l'on peut s'attendre à ce que la fonte des
glaciers de montagne continue toujours de montée. Pour le siècle
à venir le GIEC prévoit que :
· la couverture neigeuse et le couvert de glaces
océanes de l'hémisphère Nord vont encore diminuer.
· les glaciers de montagne et les calottes
glacières vont continuer de fondre.
· Par contre le volume de la calotte du Groenland devrait
diminuer à cause d'une augmentation de la fonte et du ruissellement
dépassant le volume des précipitations,
l'hémisphère Nord demeurant plus chaud que
l'hémisphère Sud.
· Conséquemment, le niveau marin devrait
connaître une élévation se situant entre 9 et 88 cm, selon
le scénario impliqué, à cause de la dilatation thermique
de l'océan supérieur et de la fonte des glaces. Il s'agit
là d'une élévation moindre que celle qu'avait
prévue le 2è rapport d'évaluation, qui a
minimiser la contribution de la fonte des glaces.
L'eau est une ressource vitale, précieuse et rare, mais
encore très inégalement répartie dans les
différentes régions du globe. Le magazine allemand "Deutschland"
(Avril-Mai 2008) annonce que « le tiers de la population mondiale vit
sans suffisamment d'eau ». Mais avec le changement climatique qui va
à un rythme alarmant, la planète verrait davantage la
pénurie d'eau potable.
5 La dégradation de la qualité de
l'air : le réchauffement climatique du globe
entraîne la dégradation des sols. Or de nombreuses études
ont montré que le sol de la terre contient environ 300 fois de gaz
à effet de serre (notamment le carbone) que nous n'en émettons
chaque année en brûlant des combustibles fossiles. Ce carbone
« stocké » est libéré avec la
dégradation du sol dû au réchauffement. L'accumulation de
ces gaz dans l'atmosphère pollue l'air pour les espèces qui les
consomment. Ce phénomène de dégradation de
l'atmosphère pourrait se poursuivre et s'accélérer de plus
en plus.
B) Conséquences sur
l'Homme
1- Les conséquences
économiques
Les conséquences économiques sont
essentiellement liées aux incidences de la crise climatique sur la vie
économique. En effet, avec le réchauffement planétaire,
vont à un rythme très accéléré la
désertification, la déforestation, la dégradation de la
diversité biologique, l'appauvrissement des sols. Or l'ensemble des
matières premières qui alimentent les industries constitue ce
patrimoine que le réchauffement décime à sa suite. Et le
manque de ces ressources naturelles renouvelables entraînerait des
difficultés dans les activités économiques. Aussi les
investissements consacrés aux travaux liés à la lutte
contre ce défi planétaire s'avèrent-ils fort coûteux
mais insuffisants pour leur succès.
2- Les conséquences politiques
Le réchauffement climatique au delà des yeux
scientifiques portées sur lui a atteint ceux des politiques. Ce
phénomène a suscité la création de plusieurs
groupes d'études sur la question du réchauffement et cela en vue
de prendre des mesures adéquates.
L'irresponsabilité de certains politiques, le manque de
rigueur dans les prises de décisions et dans l'application de ces
décisions a crée des dissensions des classes sociaux politiques
à l'échelle mondiale. Ce qui a engendré l'émergence
des groupes et organisations gouvernementaux ou non gouvernementaux
internationaux engagés dans les questions environnementales (GIEC, WWF,
Anti-mondialiste, etc...). Avec la prolifération de ces mouvements, le
monde assiste à des marches pacifiques en vue de conscientiser l'opinion
publique internationale sur la question du réchauffement climatique.
Mais dans certains pays ces mouvements mènent des actions encore plus
draconiennes telles que la destruction des installations de certaines
usines.
3- La crise alimentaire
La crise alimentaire et la flambée des prix sur le
marché mondial sont pour une grande part liées à la perte
de la biodiversité et le changement climatique. En effet, les sols se
dégradent et s'appauvrissent. Aussi les espèces
végétales indispensables au développement de l'agriculture
biologique deviennent rares t de mauvaises qualités du fait de
l'excès du CO2 émis dans l'atmosphère. Tous ce
facteurs engendrent le manque de ressources alimentaires sur le marché
international.
4- Les activités industrielles
Les régions industrielles du globe émettent
environ 90% de gaz anthropiques où a effet de serre selon une
étude du GIEC en Février 2007. La force économique de ces
pays étant ainsi critiquée, il s'impose à eux le recours
à de nouvelles sources d'énergie, lesquelles ne sont pas
suffisamment disponibles et accessibles à tous les opérateurs
industriels. Ce qui entraînerait inévitablement la baisse de leur
productivité, donc de la production mondiale.
5- Les conséquences
démographiques
Selon des experts environnementalistes, de nombreux mouvements
des populations des zones à risque ou encore les plus touchées,
vers des espaces plus accueillants et hospitalières sont et seront
observés. Mais avec la graduelle montée des eaux sur le globe et
les changements climatiques, les mouvements migratoires se multiplieront encore
plus, entraînant quelque fois des conflits fonciers, des guerres, de la
xénophobie et bien d'autres maux existent dans les relations humaines.
Ce fût le cas des populations étrangères et surtout
zimbabwéennes victime de xénophobie en Afrique du Sud et tous
ceci à cause des difficultés liées à la faim,
à la sécheresse bref au réchauffement climatique. C'est
aussi le cas de la guerre interne existant dans le Darfour. Aussi, les famines
engendrées par le réchauffement et le manque de ressources
renouvelables peuvent entraîner des problèmes sur la santé
publique, la destruction massive de vies humaines.
6- Les questions sanitaires
Le réchauffement entraînant le manque d'eau et la
dégradation du cadre de vie sur la planète, draine aussi de
nombreux problèmes de santé publique. En clair l'on observe
l'apparition fréquente de maladies dangereuses telles que la
tuberculeuse, le choléra, et bien d'autres maladies liées
à l'eau. D'où des milliards de dollars us investi en
matière de santé dans des régions telles que l'Afrique et
l'Asie du Sud Est. Ces maladies infectieuses iraient en multipliant du fait de
l'allure alarmante du réchauffement de la planète.
7- Les conséquences
socioculturelles
Le changement climatique entraîne aussi des changements
socioculturels. Le climat des régions varie, les précipitations
et les saisons changent leur cycle. Ce qui contraint les sociétés
humaines à changer aussi leur mode de vie. En effet, elles
développeront des comportements adaptés aux nouvelles
réalités, des activités économiques nouvelles.
Aussi par rapport au changement du cycle des saisons pluvieuses ou
sèches, les hommes vont changer également le cycle des cultures.
Encore faut-il ajouter que même si les coutumes et traditions subissent
difficilement des modifications, les conduites, les pratiques socio culturels
seront déterminées en bonne part par le nouveaux milieu physiques
que vont habiter les populations migrantes.
À la vue de toutes ces conséquences, des
propositions et éventuellement des solutions ont été
émises par des groupes internationaux.
IV) Quelques solutions contre le réchauffement
planétaire
Alertés par la communauté scientifique les
décideurs politiques s'engagent à stabiliser les émissions
des gaz à effets serres. C'est en ce sens que plusieurs décisions
ont été prises au cours de diverses conférences
internationales et à la suite de plusieurs études sur la question
du réchauffement planétaire. En s'appuyant sur ces
dernières et en ce qui concerne notre travail nous nous disposerons
à présenter un chapelet de solutions face à la
gravité de la question climatique et l'ampleur difficilement
maîtrisable du phénomène du réchauffement et cela en
vue d'aider au développement durable de la planète.
A) Au plan économique et
juridiques
Certes, des efforts sont entrepris pour faire face au
défi du changement réchauffement planétaire. Cependant,
ces efforts sont restés insatisfaits.
Pour réussir à ralentir ce réchauffement
et maîtriser les problèmes inhérents, il faut que les
ressources biologiques profitent raisonnablement aux pays d'où elles
proviennent. Aussi la protection de la biodiversité ne dispose pas de
ressources financières et juridiques suffisantes ou encore puissantes.
Il faut que les États consacrent suffisamment de moyens financiers aux
travaux de recherche sur les questions liées au réchauffement
climatique. Et cela peut passer concrètement par le
prélèvement de fonds sur l'utilisation de biens environnementaux.
Aussi les nations industrialisées doivent favoriser l'accès des
pays en développement aux nouvelles sources d'énergies
avérées non polluantes d'où énergie renouvelable.
Aussi les États doivent au niveau juridique écrire des lois en
vue de protéger la planète, lois qui devraient consister à
faire payer les entreprises pollueurs, à empêcher les hommes
d'utiliser n'importe comment les réserves naturelles (forêt, lac,
fleuve, pétrole, gaz naturel, etc...) et à avoir des reformes
agraires véritables, bref un pouvoir juridique véritable
vis-à-vis de problèmes liées au réchauffement
climatique.
B) Au plan politique et
stratégique
L'urgence des questions liées à la crise
climatique demeure au centre de la politique internationale aujourd'hui. La
9è conférence pour l'environnement à Bonn en
Pour atteindre cet objectif les gouvernants doivent favoriser
d'avantage l'émergence des organismes spécialisés dans les
problèmes climatiques, impliquer les populations dans la gestion de leur
cadre de vie. Ils doivent favoriser la création d'espaces
protégés et en confier la gestion aux localités. Aussi le
projet d'un réseau mondial pour la gestion rationnelle de
l'environnement et du climat doit être une réalité. Enfin
tous les États du monde doivent ratifier les accords pris collectivement
et sensé devoir freiner l'allure du phénomène et
même amener leurs citoyens à s'y engager. Enfin , pour que ces
décisions soient réalistes , il faut que
l'hégémonie politique des États industrialisés et
économiquement puissants soit mise de coté et que la
coopération entre chercheurs des diverses régions soit
favorisée et financée.
Nous pourrons si cela est possible morcelé la
planète terre et cela dans chaque État où il aura des
zones réservés uniquement aux industries, d'autres à
l'agriculture, etc...
C) Solutions technologiques
En termes de techniques et de technologies de l'environnement,
nos propositions se résument en ces propos du Professeur Frank
BEHRENDT : « aujourd'hui, il faut réfléchir
au stockage de l'énergie ». En termes clairs, la production
d'énergies renouvelables et non polluantes doit être
développée. Par exemple les énergies géothermiques
produits à partir de la chaleur contenue dans les profondeurs de la
terre, la technologie des capteurs solaires cylindro-parabolique qui utilisent
l'énergie solaire pour produire de l'énergie directement
utilisables. Les énergies éoliennes produites à partir du
vent sont dites énergies propres et sans émission de gaz
polluants. La production en quantité suffisante et l'utilisation de ces
types d'énergies dites non polluantes à l'échelle mondiale
s'avère fort contribuable dans les efforts entrepris contre le
réchauffement climatique et les maux qu'ils drainent.
De plus l'on pourrait encourager les recherches vers la
création de véhiculent n'utilisant non pas le pétrole mais
des produits biologiques jouant le rôle de carburant ce qui
s'avèrent possible et réalisable.
Conclusion
Le réchauffement climatique étant en
lui-même un phénomène naturel, s'est
accéléré avec l'action de l'homme sur son environnement. A
ce réchauffement accéléré des problèmes sont
constatés tant au niveau environnemental que humain. Cependant
après une analyse consciencieuse de la situation, le GIEC (Groupe
Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) a mis en place des
solutions qui sont restées jusque là insatisfait.
Le réchauffement étant un
phénomène planétaire, concerne tous les
gouvernements ; il s'agira donc pour ceux-ci de conjuguer leurs efforts
afin de mettre en place des solutions pour ralentir ce
phénomène.
Bibliographie et Webographie
1- www.wikipédia.org
2- www.grida.no/climate
3- www.wwf.be:80
4- Dictionnaire Larousse de Sociologie éd 1993
5- Dictionnaire Larousse éd 1999
6- Microsoft ® Encarta ® 2008.
7- Lexique d'économie 6è édition 1999
Dalloz
8- Dictionnaire universel
9- Magazine Deuschland 2008
10- www.effet-de-serre.gouv.fr
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