WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

implémentation d'une nouvelle méthode d'estimation de la matrice variance covariance basée sur le modèle GARCH multivarié, simulation par backtesting de stratégies d'investissement.

( Télécharger le fichier original )
par Khaled Layaida
USTHB - Ingénieur d'état 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II- Analyse analytique

Application du test de Dickey- Fuller Augmenté (DFA)

On procède à l'estimation par la méthode des moindres carrés des trois modèles [1], [2] et [3] de Dickey-Fuller sur la série IEV.

Remarque

On choisit le retard (d=1) qui minimise les critères d'informations d'Akaike et Schwarz.

s Modèle [3]

d

A = + + + A + .

IEV IEV ? c fi t Çb IE V e

t 1 j t j t

?

j

?

1

Avec et est un processus stationnaire.

On commence par tester la significativité de la tendance en se référant aux tables de DickeyFuller. Le résultat du test de la série IEV est donné dans la table suivante:

On compare la t-statistique du coefficient de la tendance (@trend) avec la valeur donnée par la table de Dickey-Fuller. La tendance est significativement différente de zéro puisque sa t - statistique (3,609) est supérieure à la valeur critique (2,78), au seuil statistique 5%. De plus la statistique de Student t?à = -3,6026 est inférieure a la valeur critique -3,415 (donnée par la

table de Dickey- Fuller) pour le seuil 5%. D'où la série ne possède pas une racine unitaire (on rejette l'hypothèse nulle «q$ = 0«).

Donc la série IEV est non stationnaire de type TS, pour la stationnariser on a eu recours à un ajustement linéaire, car le R2 associé est égal à 0.953.

Dépendent

MTH

RSQ

D.F

F

SIGF

b0

b1

b2

b3

IEV

LIN

0,953

758

15247,1

0

65,81

0,0724

 
 

IEV

LOG

0,639

758

1341,57

0

13,2503

 
 
 

IEV

INV

0,143

758

34,16

0

-74,217

 
 
 

IEV

QUA

0,962

757

9513,65

0

0,045

3,60E-05

 
 

IEV

CUB

0,972

756

8801,92

0

73,7256

-0,0247

0,0003

-2, E-07

IEV

COM

0,961

758

18657,8

0

1,0008

 
 
 

IEV

POW

0,674

758

1569,13

0

0,1454

 
 
 

Remarque

On note la série ajustée par AJIEV elle est donnée par la formule suivante :

AJIEV = IEV - y(t)

y(t) est l'équation de la tendance.

Estimation de la tendance

L`estimation de l'équation d'ajustement y(t) qui est donnée par l`équation suivante :

y(t)=b0+b1 t

Les coefficients bo, b1 sont données par le tableau ci-dessus : D'où l`équation de la

tendance est la suivante :

y(t)=65,81+0,0724 t

Graphe de l'ajustement linéaire de la série IEV

Diagramme séquentiel de la série ajustée AJIEV

-12

12

-4

-8

4

8

0

1 76 151 226 301 376 451 526 601 676 751

AJ IEV

D'après le graphe on constate que la série AJIEV semble stationnaire. Pour confirmer cette affirmation on va appliquer les tests statistiques appropriés.

Test de Dickey- Fuller Augmenté sur la série AJIEV

On procède à l'estimation par la méthode des moindres carrés des trois modèles [1], [2] et [3] de Dickey-Fuller sur la série AJIEV.

Corrélogramme de la série AJIEV

On remarque que la fonction d`autocorrélation de la série AJIEV décroît rapidement vers zéro et la première autocorrélation partielle est hautement significative. Cette structure est peut être celle d`une série stationnaire.

On va confirmer cette affirmation a l`aide du test de Dickey-Fuller et du test de Fisher.

Test de Dickey- Fuller Augmenté sur la série AJIEV

On procède à l'estimation par la méthode des moindres carrés des trois modèles [4], [5] et [6] de Dickey-Fuller sur la série AJIEV.

Modèle [6]

d

.

? = + + â + A +

AJIEV çb AJIE V ? c t çb AJIEV e

t t 1 j t j t

?

j

?

1

Avec et est un processus stationnaire.

On vérifie alors l'absence d'une tendance dans le processus en testant la nullité du coefficient de la tendance â. Le résultat du test pour la série AJIEV est donnée par la table suivante :

On remarque que la t- statistique de la tendance (= 0,43 79) est inférieure aux valeurs critiques 3,48; 2,78 et 2,38 (données par la table de Dickey- Fuller) pour les seuils 1%, 5% et10%, on le confirme par la probabilité = 0,6616 supérieure à 0,05.

Donc la tendance n'est pas significativement différente de zéro.

Modèle [5]

d

A = + + ? A +

AJIEV A JIE V ? AJIE V E

C .

t t j t j t

1 ?

?

1

j

Après rejet du modèle [6], on procède au test d'absence de la constante, dont le résultat est donné par la table suivante :

On remarque que la t-statistique de la constante (= -0.2859) est inférieure aux valeurs critiques 3,72; 3,08 et 2,72 (données par la table de Dickey- Fuller) pour les seuils 1%, 5% et 10%, on le confirme par la probabilité 0,775 supérieure à 0,05.

Donc la constante n'est pas significativement différente de zéro.

Modèle [4]

d

A = ? ? A ?

A J IE V q$ A J IE V q$ A J IE V ?

t t j t j t .

-1 -

j=1

On teste la présence d'une racine unitaire dans le processus en testant la nullité du paramètre q$ à l'aide d'une statistique de Student, où q$à désigne l'estimateur des moindres carrés

ordinaires (MCO).

Le résultat du test pour la série AJIEV est donné dans le tableau suivant :

La statistique de Student (t?à = -3,650) est inférieure aux valeurs critiques -2,5680; -1,9412

et -1,6164 pour les seuils 1%, 5% et 10% , d'où la série ne possède pas de racine unitaire (on rejette l'hypothèse nulle «q$ = 0«).

Test de FISHER pour la série AJIEV Table de l'ANOVA

SDV

SDC

DDL

Moyenne des carrés

F

Probabilité

Valeur critique pour F

Lignes

8945,18746

151

59,2396521

61,524

1,942E-289

1,226

Colonnes

2,05511717

4

0,51377929

0,534

0,71110566

2,386

Erreur

58 1,573868

604

0,96287064

 
 
 

Total

9528,81645

759

 
 
 
 

Test d'influence de facteur colonne, la période (jours : H0 = pas d'influence)

Fs tat = 0,534 <Ftheo = 2,386 donc on accepte l'hypothèse nulle ; la série n'est pas saisonnière. Test de l'influence du facteur ligne, la tendance (H0 =pas d'influence du facteur

semaine)

F?c = 61,524 > tabF? = 1,226 donc (on rejette l'hypothèse nulle) la série est peut être affectée d'une tendance.

En conclusion la série AJIEV est donc stationnaire, c'est à dire intégrée d'ordre 0. Estimation des paramètres de modèle

Il convient à présent d'estimer le modèle susceptible de représenter la série. En observant les corrélogrammes simple et partiel de la série stationnaire AJIEV, nous remarquons que la fonction d'auto corrélation simple (AC) possède des valeurs importantes aux retards q=1, 2, 3, 4, 5... ; et la fonction d'auto corrélation partielle (PAC) possède des valeurs importantes aux retards p=1,2 et 4 .

Par conséquent nous avons plusieurs modèles candidats parmi lesquels nous avons sélectionné deux modèles :

Modèles

AIC

BIC

ARMA (1, 1)

2,77

2,78

ARMA (4, 2)

2,77

2,79

On a choisi le modèle parcimonieux qui minimise les deux critères AIC et BIC qui est le modèle ARMA (1, 1).

Estimation du processus ARMA (1,1)

Test de validation des paramètres

On remarque que tous les paramètres du modèle sont significativement différents de zéro. En effet les statistiques de Student associées sont en valeur absolue supérieurs à 1,96, ce qui est confirmé par les probabilités de nullité des coefficients qui sont toutes inférieures à 0,05.

Graphique des inverses des racines

D'après la représentation graphique des inverses des racines des polynômes de retards moyenne mobile et autorégressif nous constatons qu'ils sont tous les deux supérieurs à 1 en module (leurs inverses sont en module, inférieures à 1).

Graphique des séries résiduelles réelles et estimées

La représentation graphique des séries résiduelles réelles et estimées fait ressortir que le modèle estimé ajuste convenablement la série AJIEV.

Il convient maintenant d'analyser les résidus à partir de leur fonction d'autocorrélation et d'appliquer une série de tests.

Tests sur les résidus du modèle optimal

s Test de Box - Ljung

Les valeurs de la statistique de Box-Ljung ont de fortes probabilités. Ce qui nous entraîne à dire que les résidus forment un bruit blanc.

Corrélogramme simple et partiel des résidus

La probabilité de la statistique de Box-Ljung est supérieure à 0,05 pour tous les retards et la valeur de la statistique de Box-Ljung quand k = 99, p = 1, q = 1, P = 0 et Q = 0 égale à 83,488 est inférieure à 2

?0., 95 (97) = 120,99 ; on conclut alors que les erreurs ne sont pas corrélées.

Conclusion

Les résultats du test de Box - Ljung sont identiques à ce que nous avons remarqué de visu sur les corrélogrammes simple et partiel.

s Test des points de retournements

n -- 2

Le nombre des points de retournements égal à P = ?

Xi = 520

i ? 1

On a : n = 759 donc 2

E P n et VAR P --

16 29 n

( ) ( 2) 504,66 ( ) 134, 61

? -- = = =

3 90

VAR ( P ) = 11,56 , ( ) 2,01.

P E P

--

S ? = Donc :

Var P

( )

S = 1,32< S (tabulée) = 1,96

Alors, on accepte l'hypothèse H0 : « les résidus sont aléatoires ».

12 ?

fi1

s Test de nullité de la moyenne des résidus

D'après le Tableau ci-dessus on a :

t = 0,156 qui est inférieure à 1,96 ; Donc on accepte

l'hypothèse H0 : « la moyenne des résidus est nulle ».

s Tests de normalité sur les résidus du modèle optimal

s Test de Skewness (asymétrie) et de Kurtosis (aplatissement) Après calculs nous avons obtenu :

6
N

71

 
 
 
 
 

72

fi

?

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

?

24

Test de Skewness:

Test de Kurtosis :

0= 7,87 > 1, 96.

3 = 19,56 > 1,96.

N

Alors : les résidus ne sont pas gaussiens. Ce qui est confirmé par le test de Jarque et Bera.

· Test de Jarque et Bera

D'après le tableau la statistique de Jarque et Bera (notée S) est égale à 464,095; elle est supérieure à (2)

? = 5,99. On conclue que les résidus forment un bruit blanc non gaussien.

2

· Test QQ-Plot (méthode graphique)

On remarque que le nuage de point n'est pas rectiligne sur la droite, donc l'hypothèse nulle est rejetée c'est-à-dire les résidus ne suivent pas une loi normale.

Test d'homoscédasticité

· Test d'effet ARCH

Une première observation du graphe des résidus ci-dessous montre que la moyenne de cette série est constante alors que sa variance change au cours du temps. De plus le processus étant non gaussien, on suspecte la présence d'un effet ARCH.

Corrélogrammes simple et partiel des résidus carré

A partir du corrélogramme on remarque plusieurs termes significativement différents de zéro cela veut dire qu'il ya certainement un effet ARCH. Pour cela on est passé au test d'effet ARCH dont les résultats sont sur le tableau ci-dessous :

On a la statistique du multiplicateur de Lagrange n*R2 (= 15,31) qui est supérieure à z2 (1) = 3,84, on rejette l'hypothèse nulle d'homoscédasticité en faveur de l'hypothèse alternative d'hétéroscedasticité conditionnelle.

Identification du modèle de type ARCH

On a eu plusieurs modèles avec des ordres p assez grands. Par conséquent on opte pour le modèle GARCH (1,1).

Les résultats obtenus dans la table ci-dessus montrent que les paramètres de l'équation de la variance conditionnelle sont significativement différents de zéro.

Le modèle retenu avec erreur GARCH (1, 1) s'écrit sous la forme suivante :

(1 0, 97 ) (1 0, 09 )

+ = --

B Ajiev B

t

g

= h :

IID

t t t ? 1 t

= + +

0, 009 0, 066 0, 928

g 2

h h

t t t

? ?

1 1

?
? ?

? ?

 

t

 

( )

0, 1

Prévision :

Pour faire des prévisions, on remplace t par t+h dans l'expression ci-dessous du modèle générateur de la série.

On obtient par la suite

Observation

Prévision

Valeur réelle

Borne Inf

Borne Sup

761

120,51

116,80

116,88

124,16

762

120,60

116,10

115,77

125,44

763

120,68

117,05

114,95

126,42

764

120,77

118,29

114,30

127,23

765

120,85

117,99

113,77

127,93

 

Graphe de la série réelle et la série prévue

Modélisation de la série QQQQ

Notation

La série QQQQ est l'actif qui correspond à la valeur des actions des cents plus grandes compagnies innovantes, autres que financières, américaines et internationales cotées au NASDAQ. Les cents plus grandes compagnies sont déterminées par leur capitalisation sur le marché américain NASDAQ.

Identification

Les données de la série QQQQ s'étalent sur une période de trois ans, les observations sont journalières ; du 03 janvier 2005 au 30 novembre 2007 soit 760 observations. L'unité de mesure est le dollar américain.

I- Analyse graphique

Graphe de la moyenne et la variance de la série brute QQQQ

D'après les deux graphes ci-dessous on peut remarquer que la moyenne et la variance varient au cours du temps, on peut donc appréhender la non stationnarité de cette série.

Pour vérifier ceci, on va appliquer des tests statistiques juste après la présentation des corrélogrammes simple et partiel de la série brute.

21,75

21,25

20,75

20,25

21,5

20,5

22

21

20

1 2 3 4 5

QQQQ

VARIANCE

QQQQ

42

41,95

41,9

41,85

41,8

41,75

41,7

1 2 3 4 5

MOYENNE

Diagramme séquentiel de la série brute QQQQ

On voit clairement sur le graphe de la série brute que ce processus est non stationnaire et cela provient tout naturellement de la présence d'une tendance haussière.

60

55

50

45

40

35

30

1 71 141 211 281 351 421 491 561 631 701

GRAPHE DE LA SERIE BRUTE QQQQ

TEMPS (JOURS)

QQQQ

Examen du corrélogramme de la série QQQQ

On constate que la fonction d'autocorrélation simple (colonne AC) décroît très lentement, cela est typique d'une série non stationnaire. En revanche, la fonction d'autocorrélation partielle (colonne PAC) a seulement son premier terme significativement différent de 0 (l'intervalle de confiance est stylisé par les pointillés)

II -Analyse analytique

Application du test de Dickey- Fuller Augmenté à la série QQQQ

On procède à l'estimation par la méthode des moindres carrés des trois modèles (1), (2) et (3) de Dickey-Fuller sur la série QQQQ.

Remarque

On choisit le retard (d=1) qui minimise les critères d'informations d'Akaike et Schwarz.

s Modèle [3]

d

.

A = + + â + >JJ A +

Q Q Q Q q$ Q Q Q Q c t Q Q Q Q

q$ e

t -1 j t j t

-

j

?

1

Avec et est un processus stationnaire.

On vérifie la présence d'une tendance dans le processus en testant la nullité du coefficient de la tendance â. Le résultat pour la série QQQQ est donné dans la table suivante :

On voit que la probabilité 0.0088 < 0.05, l`hypothèse nulle est rejetée : la tendance est significativement différente de zéro, de plus la statistique de Student t?à = -2.46

est supérieure a la valeur critique -3.4157 (donnée par la table de Dickey- Fuller) pour le seuil 5%. D'où la série possède une racine unitaire (on accepte l'hypothèse nulle «q$ = 0«).

Donc la série QQQQ est non stationnaire de type TS et DS en même temps, pour la stationnariser on a eu recours à une différentiation d'ordre 1.

Notation : On note la série différenciée par DQQQQ, elle est donnée par la formule suivante :

DQQQQ t = QQQQ t -QQQQ t-1 .

Diagramme séquentiel de la série différenciée DQQQQ

D'après le graphe on constate que la série DQQQQ semble stationnaire. Pour confirmer cette affirmation on va appliquer les tests statistiques appropriés.

Corrélogramme de la série DQQQQ

On voit que toutes les autocorrélations sont non significativement différentes de 0 ( toutes les p-values sont supérieures à 0,05), ce qui mène à dire que le processus DQQQQ forme un bruit blanc.

On va confirmer cette affirmation a l`aide du test de Dickey-Fuller et du test de Fisher.

Test de Dickey- Fuller Augmenté sur la série DQQQQ

On procède à l'estimation par la méthode des moindres carrés des trois modèles [4] [5] et [6] de Dickey-Fuller sur la série DQQQQ.

Modèle [6]

d

t .

A ? ? ? â ? ? ? .

DQQQQ ? DQQQQ c t DQQQQ

t t ? ? e

1 j t j

-

j

? 1

 

Avec et est un processus stationnaire.

On vérifie l'absence de la tendance dans le processus en testant la nullité du coefficient de la tendance â. Le résultat du test pour la série DQQQQ est donné par la table suivante :

A = + ? A +

DQQQQ I DQQQQ ? I DQQQQ E

t t j t j

1 ?

j

.

t

? 1

On remarque que la probabilité de la tendance (= 0,3314) est supérieure à 0,05 ; donc la tendance n'est pas significativement différente de zéro.

Modèle [5]

d

A = + + A +

.

DQQQQ I DQQQQ c I DQQQQ E

t t j t j t

-1 -

j

?

1

Après rejet du modèle [6], on procède au test d'absence de la constante, dont le résultat est donné par la table suivante :

On remarque que la probabilité de la constante (= 0,2 167) est supérieure à 0,05 ; Donc la constante n'est pas significativement différente de zéro.

Modèle [4]

d

On teste alors la présence d'une racine unitaire dans le processus en vérifiant la nullité du paramètre q$ à l'aide d'une statistique de Student, où q$à désigne l'estimateur des moindres

carrés ordinaires (MCO).

Le résultat du test pour la série DQQQQ est donné dans le tableau suivant :

La statistique de Student (t?à = -21,13193) est inférieure aux valeurs critiques -2,5680; -

1,9412 et -1,6164 pour les seuils 1%, 5% et 10%, d'où la série ne possède pas de racine unitaire (on rejette l'hypothèse nulle «q$ = 0«).

Test de FISHER pour la série DQQQQ TABLE de l'ANOVA

SDV

SDC

DDL

Moyenne des carrés

Fc

Probabilité

Valeur critique pour F

Lignes

26,1151955

150

0,174101303

0,942

0,66708202

1,226

Colonnes

1,27794251

4

0,3194855629

1,729

0,14191837

2,386

Erreur

110,864057

600

0,184773429

 
 
 

Total

138,257195

754

 
 
 
 
 

Test d'influence de facteur colonne, la période (jours : H0 = pas d'influence)

Fc = 1,729 <Ftheo = 2,386 donc on accepte l'hypothèse nulle ; la série n'est pas saisonnière.

Test de l'influence du facteur ligne, la tendance (H0 =pas d'influence du facteur

semaine)

statF? = 0,942 < theoF? = 1,226 donc (on rejette l'hypothèse nulle) la série n'est pas affectée d'une tendance.

Conclusion

La série DQQQQ est donc stationnaire et se comporte comme un bruit blanc, passons aux tests pour le confirmer.

s Test de Box - Ljung

Les valeurs de la statistique de Box-Ljung ont de fortes probabilités. Ce qui nous entraîne à dire que les résidus forment un bruit blanc.

Corrélogramme simple et partiel des résidus

La probabilité de la statistique de Box-Ljung est supérieure à 0,05 pour tous les retards et la valeur de la statistique de Box-Ljung quand k = 99, p = 0, q = 0, P = 0 et Q =0 égale à 62,97 est inférieure à 2

?0., 95 (99) = 123,23; On conclue alors que les erreurs ne sont pas corrélées.

Conclusion

Les résultats du test de Box - Ljung sont identiques à ce que nous avons remarqué de visu sur les corrélogrammes simple et partiel.

s Test de la nullité de la moyenne des résidus

Si t < tn_1 à 5% (=1,96), on accepte l'hypothèse de nullité de la moyenne des résidus.

D'après le Tableau ci-dessus on a : t = 1,009 qui est inférieure à 1,96 ; Donc on accepte

12 ?

fi1

l'hypothèse H0 : « la moyenne des résidus est nulle ».

s Tests de normalité sur les résidus du modèle optimal

s Test de Skewness (asymétrie) et de Kurtosis (aplatissement)

71

6
N

 
 
 
 
 

72

fi

?

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

?
24

Test de Skewness:

Test de Kurtosis :

0= 1,6 < 1, 96.

3 = 10,85> 1,96.

N

Alors, les résidus ne sont pas gaussiens. Ce qui est confirmé par le test de Jarque et Bera

· Test de Jarque et Bera :

D'après le tableau la statistique de Jarque et Bera notée (S) est égale à 121,2207 ; elle est supérieure à (2)

? = 5,99. On conclue que les résidus forment un bruit blanc non gaussien.

2

· Test QQ-Plot (méthode graphique) :

Donc l'hypothèse nulle est rejetée, les résidus ne sont pas gaussiens.

Test d'effet ARCH

Une première observation du graphe des résidus ci-dessous montre que la moyenne de cette série est constante alors que sa variance change au cours du temps. De plus le processus étant non gaussien, on suspecte un effet ARCH.

Corrélogrammes simple et partiel des résidus au carré

A partir du corrélogramme on remarque plusieurs termes significativement différents de zéro cela veut dire qu'il y a certainement un effet ARCH. Pour cela on est passé au dont les résultats sont sur le tableau suivant :

H

Pvalue

T-Stat

Critical value

1

0

59,1448

3,8415

1

0

77,9396

5,9915

1

0

84,8244

7,8147

D'après le test H=1, les P-value sont nulles et les T-Stat sont supérieures aux valeurs critiques, donc on rejette l'hypothèse nulle, c'est-à-dire qu'il existe un effet ARCH.

Identification du modèle de type ARCH

Les résultats obtenus dans la table ci-dessus montrent que les paramètres de l'équation de la variance conditionnelle sont significatifs de zéro.

Le modèle retenu est ARIMA(0, 1, 0) avec erreur ARCH (1) s'écrit sous la forme suivante :

E 17 17

t t t

? h IID

t :

( )

0, 1

L

?

? ?

? ?

( )

1 -- B

2

= +

0,14340,2335 E ?

t t

1

h

GLD

t t

? E

Prévision

Pour faire la prévision, on remplace t par t+h dans l'expression ci-dessous du modèle générateur de la série.

On a par la suite

Observation

Prévision

Valeur réelle

Borne Inf

Borne Sup

761

51,04

50,79

50,506

52,082

762

51,7

50,58

50,489

52,155

763

52,43

51,49

50,479

52,168

764

52,44

52,22

50,474

52,168

765

52,65

52,23

50,474

52,169

Graphe de la série réelle et la série prévue

85,00

80,00

75,00

70,00

65,00

60,00

55,00

50,00

45,00

40,00

35,00

1 56 111 166 221 276 331 386 441 496 551 606 661 716

GRAPHE DE LA SERIE BRUTE GLD

TEMPS (JOURS)

Modélisation de la série GLD

Notation

La série GLD est l'actif qui correspond à la valeur de l'OR sur les marchés internationaux. Identification

Les données de la série GLD s'étalent sur une période de trois ans, les observations sont journalières ; du 03 janvier 2005 au 30 novembre 2007 soit 760 observations. L'unité de mesure est le dollar américain.

I- Etude de la stationnarité

Graphe de la moyenne et de la variance de la série brute GLD

114

113

112

111

110

109

1 2 3 4 5

GLD

VARIANCE

GLD

57,66

57,55

57,44

57,33

57,22

57,11

57

1 2 3 4 5

MOYENNE

D'après les deux graphes, on remarque que la moyenne et la variance varient au cours du temps. On peut donc dire que cette série semble non stationnaire.

Pour vérifier ceci, on va appliquer des tests statistiques justes après la présentation des corrélogrammes simple et partiel de la série brute.

Diagramme séquentiel de la série brute GLD

D`après le graphe la série a une tendance haussière, elle n`est donc pas stationnaire. Elle a aussi un corrélogramme qui a une structure particulière.

La représentation graphique fait ressortir une tendance qu'il faut confirmer ou infirmer à l'aide du test de l'analyse de variance et de Dickey-Fuller respectivement.

Examen du corrélogramme de la série GLD

Nous constatons que la fonction d'autocorrélation simple (colonne AC) décroît très lentement, cela est typique d'une série non stationnaire. En revanche, la fonction d'autocorrélation partielle (colonne PAC) a seul son premier terme significativement différent de 0 (l'intervalle de confiance est stylisé par les pointillés).

-Corrélogramme de la série GLD-

II- Application du test de Dickey- Fuller Augmenté a la série GLD

On procède à l'estimation par la méthode des moindres carrés des trois modèles [1], [2] et [3] de Dickey-Fuller sur la série GLD.

Remarque :

On choisit le retard (d=1) qui minimise les critères d'informations d'Akaike et Schwarz. Modèle [3]

.

d

A = 1 + + + ? A +

GLD GLD c â t GLD

çb ? çb ?

t j t j t

?

j ? 1

Avec e t est un processus stationnaire.

On teste alors la présence d'une tendance dans le processus en testant la nullité du coefficient de la tendance â. Le résultat de l'affichage pour la série GLD est donné dans la table

suivante :

On compare la t-statistique du coefficient de la tendance (@trend) avec la valeur donnée par la table de Dickey-Fuller. On voit que la probabilité 0.0 10 < 0.05, l`hypothèse nulle est rejetée : la tendance est significativement différente de zéro, de plus la statistique de Student t?à = -2.539 est supérieure a la valeur critique -3.4157 (donnée par la table de Dickey-

Fuller) pour le seuil 5%. D'où la série possède une racine unitaire (on accepte l'hypothèse nulle «q$ = 0«).

Donc la série GLD est non stationnaire de type TS et DS en même temps, pour la stationnariser on a eu recours à une différentiation d'ordre 1.

Notation : On note la série différenciée par DGLD, elle est donnée par la formule suivante :

DGLD t = GLD t -GLD t-1.

Diagramme séquentiel de la série ajustée DGLD

D'après le graphe on constate que la série DGLD semble stationnaire. Pour confirmer cette affirmation on va appliquer les tests statistiques appropriés.

Corrélogramme de la série DGLD

On remarque que la première autocorrélation simple et partielle de la série DGLD est significativement différente de 0, pour cela on applique le test de Dickey-Fuller sur cette série différenciée.

Test de Dickey- Fuller Augmenté sur la série DGLD

On procède à l'estimation par la méthode des moindres carrés des trois modèles [4], [5] et [6] de Dickey-Fuller sur la série DGLD.

Modèle [6]

.

d

A = + + â + J A +

DGLD Çb DGLD ? c t Çb DGLD e

t t 1 j t j t

j=1

?

Avec et est un processus stationnaire.

Nous testons alors la présence d'une tendance dans le processus en testant la nullité du coefficient de la tendance â. Le résultat de l'affichage pour la série DGLD est donné par la

table suivante :

On remarque que la probabilité de la tendance (= 0,587) est supérieure à 0,05 ; donc la tendance n'est pas significativement différente de zéro.

Modèle [5]

d

.

A = + + A +

D G L D D G L D C D G L D

? Çb ?

t t 1 j t j t

?

j ? 1

On teste alors la présence d'une constante dans le processus en testant la nullité du coefficient de la constante C. Le résultat de l'affichage pour la série DGLD est donné par la table suivante :

On remarque que la probabilité de la constante (= 0,055) est supérieure à 0,05 ; Donc la constante n'est pas significativement différente de zéro.

Modèle [4]

d

? ? ? ? ? ?

D G L D q$ D G L D ? q$ D G L D ?

t j t j t .

t 1 ?

j ? 1

On teste alors la présence d'une racine unitaire dans le processus en testant la nullité du paramètre q$ à l'aide d'une statistique de Student, où q$à désigne l'estimateur des moindres

carrés ordinaires (MCO).

Le résultat de l'affichage pour la série DGLD est donné dans le tableau suivant :

La statistique de Student t?à = -30,2196 est inférieure aux valeurs critiques,-2,5680; -1,9412

et -1,6164 pour les seuils, 1%, 5% et 10%, d'où la série ne possède pas de racine unitaire (on rejette l'hypothèse nulle «q$ = 0«).

Test de FISHER pour la série DGLD Table de l'ANOVA

SDV

SDC

DDL

Moyenne des carrés

F

Probabilité

Valeur critique pour F

Lignes

77,223075

150

0,5148205

0,98

0,53130603

1,227

Colonnes

4,6413637

4

1,16034093

2,22

0,06512035

2,386

Erreur

313,09244

600

0,52182073

 
 
 

Total

394,95687

754

 
 
 
 

Test d'influence de facteur colonne (jours)

Fs tat = 2,22 <Ftheo = 2,386 donc on accepte l'hypothèse nulle ; la série n'est pas saisonnière.

Test d'influence de facteur ligne (semaines)

statF? = 0,98 < theoF? =1,227 donc (on rejette l'hypothèse nulle) la série n'est pas affectée d'une

tendance.

En conclusion La série DGLD est donc stationnaire.

Il convient à présent d'estimer le modèle susceptible de la représenter. En observant les corrélogrammes simple et partiel de la série stationnaire DGLD, on remarque que la fonction

d'auto corrélation simple (AC) possède des valeurs importantes aux retards q= 1, 3, 5, 6; et la fonction d'auto corrélation partielle (PAC) possède des valeurs importantes aux retards p= 1, 3, 5, 6.

Par conséquent on a eu plusieurs modèles candidats parmi lesquels on a sélectionné les deux modèles :

Modèles

AIC

BIC

ARIMA (4, 1, 4)

2,16

2,19

ARIMA (7, 1, 7)

2.16

2.22

On a choisi le modèle qui minimise les deux critères AIC et BIC on retient le modèle ARIMA (4, 1, 4).

Estimation des paramètres de modèle

Test de validation des paramètres

Nous remarquons que tous les paramètres du modèle sont significativement différents de zéro. En effet les rapports des coefficients du modèle sont en valeur absolue supérieurs à 1.96, ce qui est confirmé par la probabilité de la nullité des coefficients qui sont toutes inférieures à 0.05.

Représentation graphique des inverses des racines

De la représentation graphique des inverses des racines des polynômes de retards moyenne

mobile et autorégressif nous déduisons que les racines sont toutes supérieurs à 1 en module

(leurs inverses sont en module, inférieures à 1). Représentation graphique des séries résiduelles réelles et estimées

A partir de la représentation graphique des séries résiduelles réelles et estimées on constate que le modèle estimé ajuste bien la série DJGLD.

Il convient maintenant d'analyser les résidus à partir de leur fonction d'autocorrélation et d'appliquer une série de tests.

Tests sur les résidus du modèle optimal

s Test de Box - Ljung

Les valeurs de la statistique de Box-Ljung ont de fortes probabilités. Ce qui nous entraîne à dire que les résidus forment un bruit blanc.

Corrélogramme simple et partiel des résidus

La probabilité de la statistique de Box-Ljung est supérieure à 0,05 pour tous les retards et la valeur de la statistique de Box-Ljung quand k = 99, p = 1, q = 0, P = 0 et Q =0 égale à 84,9 est inférieure à 2

?0., 95 (98) = 122,11 ; on conclut alors que les erreurs ne sont pas corrélées.

Conclusion

Les résultats du test de Box - Ljung sont identiques à ce que nous avons remarqué de visu sur les corrélogrammes simple et partiel.

s Test des points de retournements

n - 2

Le nombre des points de retournements égal à P = ?

Xi = 503

i = 1

Nous avons : n = 759 donc 2

E P n et VAR P -

16 29 n

( ) ( 2) 504,66 ( ) 134,61

= - = = =

3 90

VAR ( P ) = 11,602 , ( ) 0,14

P E P

-

S = 0,14 < S (tabulée) = 1,96

S = = - . Donc :

Var P

( )

Alors, nous acceptons l'hypothèse H0 : « les résidus sont aléatoires » s Test de la nullité de la moyenne des résidus

D'après le Tableau ci-dessus on a : t = 1,658 qui est inférieure à 1,96 ; Donc on accepte

l'hypothèse H0 : « la moyenne des résidus est nulle ».

s Tests de normalité sur les résidus du modèle optimal

s Test de Skewness (asymétrie) et de Kurtosis (aplatissement) :

12 ?

fi1

Après calculs on a obtenu :

71

Test de Skewness:

0 = 7,81>1,96.

6
N

24

 
 
 
 
 

72

 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Test de Kurtosis :

3 = 20,34 > 1,96.

N

Test QQ-Plot (méthode graphique) :

Ainsi on rejette l'hypothèse de normalité, Ce qui est confirmé par la statistique de Jarque et Bera notée (S) est égale à 472,4083 qui est supérieure à (2)

? = 5,99. On conclut que les

2

résidus forment un bruit blanc non gaussien.

Test d'effet ARCH

Une première observation du graphe des résidus ci-dessous montre que la moyenne de cette série est constante (nulle) alors que sa variance change au cours du temps. De plus le processus étant non gaussien, on suspecte un effet ARCH

Corrélogramme simple et partiel des résidus au carré

A partir du corrélogramme on remarque plusieurs termes significativement différents de zéro cela veut dire qu'il y a certainement un effet ARCH. Pour cela on est passé au test dont les résultats sont dans le tableau ci-dessous :

On a la statistique du multiplicateur de Lagrange n*R2 = 18,62 qui est supérieure à

z2 (2) = 5,99 alors on rejette l'hypothèse nulle d'homoscédasticité en faveur de l'hypothèse

alternative d'hétéroscédasticité conditionnelle.

Identification du modèle de type ARCH

On a eu plusieurs modèles candidats dont celui qui minimise les critères AIC et BIC est le modèle ARCH (2).

Les résultats obtenus dans la table ci-dessus montrent que les paramètres de l'équation de la variance conditionnelle sont significativement différents de zéro.

Le modèle retenu avec erreur ARCH (2) s'écrit sous la forme suivante :

h t

0,386 0,118 0,123

+ +

& ? & ?

2 2

t t

1 1

& t

h 1l :

IID

t t t

? (

=

t

? ?

??

? & ll

1 0,9 0,41 1 (1 0,83 0,2 0 ,51 )

+ + -- = + + +

B B B GLD B B B

4 3 4

)( ) t

( )

0, 1

Prévision

Pour faire la prévision, on remplace t par t+h dans l'expression ci-dessous du modèle générateur de la série.

Observation

Prévision

Valeur réelle

Born Inf

Borne Sup

761

76,95

78,28

75,29

78,63

762

76,98

79,4

75,49

78,48

763

76,63

78,63

75,13

78,13

764

76,89

79,37

75,42

78,37

765

76,8

78,6

75,34

78,27

Graphe de la série réelle et la série prévue

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus