REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSTAIRE
UNIVERSITE CATHOLIQUE DU CEPROMAD
« UNIC »
BP 768 KINSHASA XI
FACULTE DE MANAGEMENT ET SCIENCES
ECONOMIQUES
APPROCHE MANAGERIALE CLE DE SUCCES POUR LA PROMOTION
DES ORGANISATIONS DU DOMAINE DOUANIER
CAS DE GETMA TRANSPORT MULTIMODAL
Par
Alfred KAFUSA
KATENDE
Mémoire Présenté et Défendu
en vu de l'obtention du grade de Licencié en Management et Sciences
Economiques
Directeur : Professeur Evariste TSHISHIMBI
Codirecteur : Chef de travaux Médard MAMBA
NDJILA PANDA
Août
2008
i
DEDICACE
A l'Eternel Dieu qui agit en nous avec
puissance. Et quand nous lui demandons quelque chose, il fait beaucoup
plus ! Oui, sa puissance dépasse tout ce qu'on peut imaginer !
Pour son soutien permanent dans la réalisation de notre destin ! A
lui la gloire, dans l'Eglise et par le Christ Jésus, dans tout les temps
et pour toujours ! Amen ;
A toi notre regretté père Luc
KAFUSA qui nous a quitté avant que mûrissent les fruits pour
lesquels tu avais enduré tant de peines et souffrances, promoteur de
carrière et de conscience, symbole de
persévérance ;
A toi notre mère Elizabeth TSHIMUNA,
berceau de vie et d'amour, c'est grâce à ta tendresse, tes
sacrifices et tes sages conseils que nous avons pu atteindre ce
niveau ;
A toi notre chère épouse
Espérance MWELA MABANZA pour tes sacrifices et à nos filles Anne
MASES', Adassa TSHIMUNA, Abigaïl KAT et Anael ZANGO pour avoir
accepté de sacrifier vos besoins et désirs voici l'exemple que
vous aurez à suivre ;
A toi notre Nièce Sandrine KAPENDA pour
le temps que tu avais consacré à t'occuper de nous à
l'absence de ta mère ;
A vous notre frère Robert MUHONGO NAWEJI
et notre aîné et collègue Paul KAZADI BUSAMBO pour vos
encouragements, votre soutien moral et financier ;
A vous nos frères et soeurs Abel
KABANGA, Noémie NAPASA, Rebecca MAKEKA, Cecil KAJI, Alice MAHALU, Cove
KABEYA et Emilienne KASHALA pour votre amour fraternel ;
ii
A vous nos cousines et cousins, nièces
et neveux pour votre affection sans cesse ;
A vous nos oncles Gilbert MAHUNGU et Michel
KADIATA ;
A vous Monsieur Alex MUKOLE et Mme
Thérèse NZATI de GTM Matadi, NARRI LUFUNGULA, Pasteur Vital TOKO,
KAMS KAMWIMBA, Ambroise ILUNGA, Dieudonné KASENIA, Patrice MUHUNGA, pour
toutes vos contributions pour l'accomplissement de ce travail.
A vous biens aimés Isidore
MABIALA, Gisèle NZUZI, Mado SIDIKI NARRI, pour votre soutien
spirituel ;
A vous tous nous présentons ce
travail.
iii
REMERCIEMENTS
Ce travail ne constitue qu'une étape
sur le long chemin que nous avons emprunté depuis quelques années
aussi bien dans l'acquisition des connaissances scientifiques que dans la
recherche de la vérité.
Nous devons beaucoup au professeur ordinaire
NSAMAN - O - LUTU, initiateur et recteur de l'université du CEPROMAD,
qui avec le concours de ses collaborateurs vient de faire de nous, ce que nous
sommes aujourd'hui.
Nos remerciements sincères au Professeur
Evariste
TSHISHIMBI et le Révérend Médard
MAMBA NDJILA - PANDA pour avoir accepté de diriger ce travail.
Votre intérêt bien veillant, votre savoir et vos nombreuses et
utiles suggestions nous ont été d'une importance capitale.
Notre gratitude s'adresses également
à tout le corps professoral de l'université du CEPROMAD qui s'est
dévoué corps et âme afin d'assurer notre formation de
qualité en management.
Qu'il nous soit permis d'exprimer notre
très grande et profonde reconnaissance
A nos amis de lutte, avec lesquels nous avons
passé les moments de bonheur et de malheur jean - pierre TSIMBA, Jean -
marie MBETEZUM, Edouard LUBANZADIO, Fifi UMBA, Thérèse KATANDA,
Sophie RAMAZANI, Espérance LELO, Tania NGOMBO, Léon MUTAMBA, Jean
- Marie MUKADI, Ambroise ILUNGA, Caddy KADIMA, Zéphyrin NSEKA, Lazare
KASHEMWA, Paul MAMPASI, Jules MANDJIENDA, Thierry MATONSI, Salva
iv
TAMBWE, Joseph MABEKI, Edgar BAKAMBANA, Yves KILUMUNDA,
Jean-baptiste BATEKELA, Paul LODI, Jerry GEREKUSA, Dieudonné MAKWAYA,
Roger KABEMBA, Crispin TUMBWE ; nous n'oublions pas
Sébastien LENDA qui nous a quitté avant que le fruit à
maturité ne puisse mûrir.
Nous sommes très reconnaissant à
l'endroit de la société GTM en général et au
personnel de l'agence Matadi en particulier pour toutes vos contributions pour
l'accomplissement de ce travail.
Que ceux dont les noms ne sont pas cités,
trouvent à travers ce travail, l'expression de notre profonde
gratitude.
Alfred KAFUSA KATENDE
vi
ABREVIATIONS ET
SIGLES
GAP : Groupe Agro - pastoral et Industriel
GETMA : Groupement des entreprises de transport maritime
et aérien.
TTM : Transits et Transport Mixtes
GTM : Getma Transport Multimodal
AMAF : Agence Maritime Africaine
QNQ : Quantity and Quality Control Service
OUA : Organisation de l'Unité Africain
GBE : le Groupe Blattner Elwyn
PAM : Programme Alimentaire Mondial
COMPAS: Commodity Movement Processing and Analysis System
OFIDA : Office des Douanes et Accises
ONATRA : Office National de Transport
OCC : Office Congolais de Contrôle
OGEFREM : Office de Gestion de Fret Maritime
BL: Bill of Lading
Import: Importation
Export : Exportation
DGM : La Direction Générale de Migration
BIVAC : Bureau International de Valeur Commerciale
HR : Ressources Humaines
% : Pourcentage
# : Effectif numérique
RD Congo : République Démocratique du
Congo
INTRODUCTION GENERALE
Il est observé à travers le monde
plusieurs initiatives qui ont été prises pour répondre au
paiement de trafic des biens et personnes entre de différents pays.
Les tentatives d'amélioration ont
été préconisées et ont pour but ultime de rendre de
diverses opérations douanières profitables au pouvoir
organisateur qu'est l'Etat et ses différents
partenaires « la base ».
Les pays dits développés se sont
inscrits dans cet effort avec des variations fort négligeables. Il va de
soi que les pays en développement se recherchent en imitant ces
expériences du domaine douanier qui ont déjà fait preuve
ailleurs.
La République Démocratique du Congo n'est pas en
reste, il suit le même élan.
Etant donné l'importance que
revêtent les entreprises du domaine douanier, nous nous sommes
décidés de parler de l'approche managériale comme
clé pour leur succès et leur promotion et leur émergence
sous l'ancrage du management.
Vous trouverez outre l'introduction et la
conclusion, que ce travail pivote au tour de quatre chapitres ci -
dessous :
- le premier traite des considérations
générales,
- le deuxième parle des théories
scientifiques,
- le troisième s'intéresse au cas
expérimental,
- le quatrième enfin s'attarde sur les extrants qui ne
sont autres que les résultats des enquêtes.
1. Choix et Intérêt du sujet
Notre préoccupation incessante qui nous
a tant fasciné demeure le rôle joué par des organisations
socio-économiques dans la poursuite du bien être social des
populations.
Il va de soi que le management revêt une
importance capitale dans l'épanouissement des organisations
précitées pour les rendre viables et aptes à accomplir
leurs missions.
Ce travail de recherche matérialise le
mémoire devant sanctionner la fin de notre formation de deuxième
cycle en management. Il recèle en revanche des multiples
intérêts.
Cette étude pourrait stimuler les
leaders et les promoteurs des organisations à l'utilisation des
principes managériaux pour la promotion efficace des institutions et
l'émergence d'une gestion efficiente de ressources tant humaines,
financières que matérielles
Ce travail constituerait également un
point de référence pour des chercheurs désireux
d'approfondir leurs investigations dans le domaine de management des
organisations.
2. Problématique de recherche
Les gens ne se décident de mettre leurs
moyens en commun et de travailler ensemble que lorsqu'ils sont
confrontés à un problème qu'ils pensent résoudre
ensemble. Ils le font aussi lorsqu'ils ont identifié un besoin qu'ils
ne peuvent satisfaire qu'en combinant leurs efforts. Cela conduit à la
création des organisations dotées d'un double aspect que sont
l'association qui du reste est de nature sociale et l'entreprise qui demeure du
domaine économique.
En effet, quand nous parlons de la
problématique nous nous intéressons généralement
« à l'ensemble des éléments formant
problème, à la structure de l'informations dont la mise en
relation engendre chez un chercheur un écart se traduisant par un effet
de surprise ou de questionnement assez stimulant pour le motiver à faire
une recherche. »1(*)
Cela va de soi que la problématique de
recherche retrouve à son sein deux situations fondamentales à
savoir :
- Situation actuelle ;
- Situation souhaitée.
Nous aurons pour tâche de décrire
généralement les deux aspects susmentionnés.
L'environnement socio-économique
congolais regorge plusieurs organisations allant des entreprises industrielles
aux commerciales. Ces institutions socio - économiques relèvent
du domaine privé, Etatique ou paraétatique. Elles comprennent des
petites et moyennes industries privées mais aussi des associations
telles que des coopératives, des organisations non gouvernementales
(ONG), des mutuelles, etc. Mais nous constatons un phénomène
paradoxal relatif au taux de natalité et à celui de
mortalité de ces organisations.
Il est observé que plusieurs entreprises
naissent de tout temps, d'autres disparaissent vite comme la fumée de la
cigarette, d'autres encore persistent en traînant des pas et parviennent
à atteindre difficilement et partiellement les objectifs leurs
assignés.
Le rythme de perdition semble correspondre
à celui d'initiation des organisations.
Les causes de cet état des choses restent mal connues
car non étudiées de fond en comble. Le peu d'études qui y
sont allouées identifient de causes multiples et fort variées.
Nous tentons de présenter certaines :
- Mauvaise fixation des objectifs ;
- Absence ou inadéquation d'étude du
marché ;
- Mégestion de ressources ;
- Manque ou inadéquation de capitaux durables ;
- Faible connaissances ou application inefficace des
techniques (stratégies) managériales.
Nous allons nous attarder sur ce dernier aspect
de par sa nature d'englober les autres aspects précédents et
surtout qu'il a été souhaité par la grande proportion des
acteurs en étude.
Ces hommes de terrain nous ont
suggéré énergiquement l'application intense des
théories du management dans les entreprises afin de les rendre non
seulement viables, mais aussi efficaces et performantes dans la
réalisation des objectifs leurs assignés.
3. Hypothèse de recherche
RONGERE P., définie une hypothèse
comme étant « une
proposition des réponses aux questions que l'on se pose
à propos de l'objet de la recherche »2(*)
A la lecture approfondie de la
problématique traitée ci-dessus, l'hypothèse de recherche
se ramène à l'idée suivante : `l'application
intense et prompte de techniques managériales conduirait à
l'émancipation intégrée des entreprises, par
conséquent aurait de retombées sur la communauté en
général. Ces idées-forces stimulent amplement le
chercheur à mener des investigations. Il est donc question de les
vérifier tout au long de l'étude afin de les infirmer ou les
confirmer.
4. Délimitation du sujet
Les exigences scientifiques et les contraintes
matérielles, financières et temporelles veulent que le chercheur
puisse bien maîtriser le terrain de recherche, pour cela il serait mieux
de travailler sur un terrain réduit, facile à maîtriser et
où les enquêteurs auront un accès facile aux informations
recherchées.
Ces contraintes multiples nous conduisent à
délimiter les investigations sur l'espace et sur le temps.
4.1 la délimitation spatiale
L'Agence de Getma Transport Multimodal,
située à Matadi, au numéro 20, avenue Major Vangu, ville
basse, commune de Matadi, au Bas - Congo, constitue notre terrain
d'investigation.
Le choix de cet office ne demeure pas arbitraire, il
résulte du mécanisme de sélection qui a accordé un
score élevé de points à Getma Transport Multimodal Agence
de Matadi par rapport aux autres entreprises du secteur.
Les critères de sélection
étaient relatifs à l'essence, distance physique,
l'accessibilité facile et l'acceptation du chercheur etc.
4.2 Délimitation temporelle
La réalisation de l'étude a eu
pour échéance cinq ans, soit de 2003 à 2007. Cet
intervalle du temps s'est distingué par la richesse de la documentation
et des archives.
Mais toutes fois nous irons au-delà de cette
échéance de temps pour l'explication historico - sociale des
faits.
5. Méthodologie utilisée
Tout travail de recherche qui se veut objectif s'est
toujours
imposé une méthodologie appropriée.
Celle - ci est composée généralement de
deux parties essentielles à savoir :
- Méthodes ;
- Techniques.
Méthodes
Soutenons avec Roger PINTO et Madeleine GRAWITZ
que « la
méthode (au singulier) est constituée de
l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre, les vérifie ». (3(*))
En effet, une suite des méthodes a été
utilisée dont les principales sont :
- méthode historique ;
- méthode structuro - fonctionnelle.
5.1.1 Méthode historique
Reste la plus utilisée en ce sens qu'elle est
diachronique.
« Elle s'efforce de reconstituer les
événements jusqu'au fait générateur ou fait
initial. Elle rassemble, ordonne, hiérarchise autour d'un
phénomène singulier une pluraliste des faits afin de
déceler celui qui a exercé le plus d'influence sur le
phénomène étudié ». (4(*))
Cette voie objective ayant trois dimensions :
génétique, analytique
et comparative, nous a aidé à rassembler les
faits, les analyser afin de retracer l'évolution du
phénomène étudié.
5.1.2 Méthode structuro -
fonctionnelle
Cette démarche objective composée de deux
parties essentielles :
la structure et les fonctions, a été
utilisée intensément pour disséquer les différents
organes constitutifs et dégager leurs fonctions correspondantes.
Techniques
Ce travail de recherche a eu le mérite d'avoir mis
en application
les techniques de deux ordres :
- techniques d'échantillonnage ;
- Technique de collecte des données.
Techniques d'échantillonnage
Le sondage par questionnaire étant l'outil
choisi par rapport au
recensement, il fallait constituer les échantillons
d'études.
Ceux-ci ont été réalisés
grâce à l'emploi de technique d'échantillonnage
aléatoire simple et la technique d'échantillonnage accidentel.
La complémentarité de ces techniques ont rendu
négligeable la description de la procédure.
Techniques de collecte de données
La cueillette d'informations recherchées et
pertinentes n'était
rendue possible que par l'usage des techniques de collecte de
données telles que :
- la recherche documentaire ;
- l'observation par participation ;
- le questionnaire
5.2.2.1 Recherche documentaire
Cet exercice intellectuel a connu son utilisation
à travers
la lecture approfondie de matières couvertes dans les
cours, les rapports administratifs, les procès verbaux et les ouvrages
scientifiques relatifs à notre thème.
5.2.2.2 Observation par participation.
Un outil de quête d'informations à
double volets axé sur
l'observation systémique et la participation
éventuelle basée sur les différents rôles consentis
au sein de l'organisation.
Son aspect participatif était plus appliqué lors
de notre stage terrain coïncidant avec l'administration du questionnaire.
5.2.2.3 Questionnaire
Cet outil d'étude quantitative nous a permis
à quantifier de
différentes informations ayant trait aux comportements
et aux motivations vécues des acteurs.
Chapitre 1 CONSIDERATIONS GENERALES
1. 1. Le Management
1.1.1 Domaine des Définitions
L'origine du terme est incertaine ; le
management aurait des racines latines (manus = main) et serait
dérivé du français
« ménagère » ou de
l'italien « maneggiaire » (manier en transitant par le
verbe anglais, (to manage). 5(*)
Le management a fait son entrée dans le
vocabulaire français il y a peu de temps à tel point que nombreux
veulent savoir ce qu'il signifie. Il y a une abondante publication sur le
management. Cependant dans cette étude nous nous limitons à
quelques auteurs étant donné les faiblesses que nous impose le
cadre de ce travail.
De l'extérieur de nos
frontières Peter Drucker (1973), affirme que
« le but du management n'est pas seulement l'efficacité de la
gestion, mais aussi la production dans l'intérêt de l'homme, de
l'économie et de la société.
Le management est tout ce qui est nécessaire pour mener
bien une affaire, petite ou grande, indépendante ou non, c'est le savoir
faire indispensable à celui qui aspire à son poste de
direction »6(*).
ELTON. Mayo (1924) met l'accent
particulier sur le destin de l'employé et celui de sa famille hormis
la satisfaction portée sur les avantages matériels et les
conditions du travail.
Pour lui le management se caractérise par
l'investissement des travailleurs dans leur tâche qui n'est pas
liée à la rémunération, aux avantages
matériels et aux conditions de travail ; mais il relève
surtout de l'intérêt porte à leur sort par la direction et
du niveau de responsabilité qui leur est octroyé7(*).
Ainsi Frederik Taylor (1911) pense
que le management demeure « une science des décisions
stratégiques pour marquer l'art et la compétence de conduire le
changement au sein d'une organisation. Sa théorie repose sur une analyse
poussée des activités, des temps, des méthodes et des
pauses de manière à lutter contre les gaspillages et à
aboutir à une productivité maximale »8(*). Il met accent sur les
décisions stratégiques dues à l'art aussi bien qu'à
la science de la conduite des affaires.
Le sociologue Max Weber revient à
charge soutenant que le management reste un chantre de l'organisation
rationnelle bureautique qui est supposée éviter l'arbitraire et
l'incompétence. Ses idées sont essentiellement
caractérisées par le pouvoir qui est fondé sur la
compétence et non sur l'origine sociale, sur les responsabilités
et les pouvoirs inhérents à chaque poste, sur la sélection
du personnel qui s'opère sur la base de qualifications techniques et de
compétences, sur les promotions qui sont décidées au
prorata des mérites et de l'ancienneté, sur les activités
organisées selon des règles écrites explicites
appliquées de manière uniforme.
Et enfin Pour Henri Fayol (1916)
développe le management comme une théorie de l'organisation de
l'entreprise à travers les six fonctions qui sont les suivantes :
Technique, Commerciale, Financière, Sécurité,
Comptabilité et Administrative.9(*)
En République Démocratique du Congo
donnons des crédits à NSAMAN (1996) qui
décrit « Le management étant qu'un processus
expérimental qui exige un dosage entre le formalisme et l'informalisme,
entre la discipline et l'exercice de la direction, le respect de la
hiérarchie et la prise de l'initiative : la poursuite continue de
la rationalité et l'efficacité dans la
gestion »10(*).
KIDINDA SHANDUNGO (2005)11(*) argue que le Management va
donc au delà des aspects couverts par l'administration, la gestion et le
leadership. Il implique surtout la canalisation des efforts et leur orientation
vers les objectifs de l'organisation. En définitive il croit que le
Management peut être entendu comme une action de faire faire les choses
par le gens et avec les gens en canalisant leurs efforts et en utilisant
rationnellement les ressources à contribution en vue d'atteindre des
objectifs prédéterminés en tenant compte de la mission de
l'organisation. Cette approche justifie dans d'autres mesures « la
ruse » réputées au management.
MWAKA stipule que « le management
est à l'entreprise ce qu'est la médecine au corps humain et la
médecine vétérinaire au corps animal »12(*).
Les précédentes approches de
définition du management nous permettent de conclure qu'un manager n'est
donc pas uniquement un homme/femme chargé (e) de la gestion ou celui qui
porte ce nom mais toute personne consciente de ses objectifs et de ses
responsabilités. Il utilise ses talents et son expertise, son bon
jugement pour atteindre de la manière la plus efficiente possible,
compte tenu des incertitudes et d'autres contingences, les objectifs qu'il
s'est fixé.
L'esprit scientifique, un esprit alerte, expérimental,
préoccupé toujours par la rationalisation des méthodes et
des moyens pour atteindre les objectifs, l'accroissement des résultats
doit être pris en compte.
La réalisation du projet de manager implique la
contribution de plus d'une personne ; le dirigeant n'exécute pas
lui-même les tâches mais recourt à la participation des
autres, suivant une direction précise, la recherche d'efficacité
d'ensemble est une préoccupation de tout instant. Ainsi la formule du
management est collectiviste : nous sommes libres ensembles. Donc seul
l'ensemble est libre : grâce à cette liberté, ils
rivaliseront d'efforts pour faire tout ce qu'ils voyaient plaire à un
seul.
Enfin le management est à la fois
science, art et philosophie.
Le management est un art parce qu'il organise et utilise les
talents connus grâce à un système de motivation et
d'animation. Il favorise trois niveaux du développement et du
progrès des organisations :
· La créativité ;
· La participation ; et
· La concertation.
L'art du leader est l'aptitude à mobiliser les
énergies d'autres hommes vers la réalisation d'un objectif qui ne
va pas forcement dans les sens de leurs intérêts.
Ce qui revient à inciter les humains à vouloir
faire ce que lui-même le manager pense aller mieux dans le sens de leur
intérêt. La grande partie du travail consiste à
aider les collaborateurs en tant que responsables, à comprendre que
la sagesse exige qu'ils fassent leur travail proprement et efficacement,
à les aider à garder leurs motivations chez les autres pour les
inciter à suivre.
En considérant la performance de la
direction d'une organisation réalisée par certains responsables
à partir des leurs capacités innées, l'existence de l'art
est de mise.
Il va de soi que même ces personnes qui n'ont pas
étudié le management arrivent à réussir leur vie
c'est dire tout simplement à la sommation de l'art, des pratiques, la
mise en réalisation de plusieurs situations, du moins elles
procèdent par essai erreur.
En dehors de ces capacités qui ne sont
pas négligeables pour le Manager, il faut reconnaître le fait que
le Management comme science développe des principes, des méthodes
et des techniques qui peuvent être appris et contribuer ainsi à
faire acquérir ou à développer les compétences du
manager ; ces principes, méthodes et techniques font du management
une science à part entière.
L'approche scientifique du management a été
d'une grande importance dans le domaine de la production et de la
planification, mais actuellement exploitée dans le domaine de l'analyse
financière, de l'étude du marché et de la sélection
et gestion du personnel
Cette approche est caractérisée par une
concentration sur la résolution des problèmes, une orientation
rationnelle, une utilisation des modèles et techniques
mathématiques pour résoudre les problèmes et un recours
aux ordinateurs dans la prise de décision.13(*)
Le management est aussi
considéré comme une philosophie. Sa position dans l'entreprise
lui permet de prendre conscience non seulement des problèmes complexes
de l'entreprise mais aussi des devoirs qui s'imposent à lui et qui
confèrent une fonction morale.
En effet, le management est défini comme une
combinaison rationnelle des ressources, un processus spécifique
consistant a l'activité de planification, de l'organisation, du suivi et
de l'évaluation, un catalyseur qui couronne tout effort humain, un
carrefour des connaissances, et une science.
1.1.2. Historique du Management
Le Management est appliqué dans les
organisations humaines. Plusieurs auteurs s'accordent de son application depuis
les périodes primitives dans le but d'atteindre des objectifs comme la
chasse, la pêche et la sécurité. Sur le plan empirique, le
management a trouvé son application dans le réalisme
égyptien, hébreu, chinois, grec et chrétien pour sa
véritable émancipation.
Ci-dessous nous résumons l'apport de chacune de ces
périodes anciennes14(*).
a. Apport égyptien antique (4000
à 2000 avant Jésus-Christ)
Sans planification, organisation, motivation,
coordination, sélection et contrôle en temps que pratique
managériale les grands travaux de construction des pyramides n'auraient
pas eu lieu.
b. Apport hébreu
(15ème siècle avant Jésus-Christ)
Les principes hiérarchiques mettaient
déjà l'accent sur la motivation du chef, autrement dit la
délégation du pouvoir et la responsabilité pour le suivi
de l'entreprise. Il s'agit là de la démonstration d'une des
pratiques du management. (Ex 18 :13-27.)
c. Apport chinois (500 avant
Jésus-Christ)
Les chinois parlaient de la
personnalité et du rôle du chef. Sans planification, organisation,
communication et contrôle, les chinois ne pouvaient pas réussir
l'autosuffisance alimentaire vu le nombre d'habitants.
d. Apport grec (350 avant
Jésus-Christ)
Les grecs appliquaient la méthode de
participation et celle de concertation dans un système de prise de
décision.
e. Apport chrétien (la bible)
Le comportement véritable d'un manager dans la
parabole des
talents. Il ressort de ce passage que les deux premiers
collaborateurs ont démontré l'esprit managérial en
fructuant les talents qui leur été donnés par le roi
tandis que le troisième travailleur n'a gardé son talent afin
d'éviter la colère du chef. Son attitude est demeurée non
managériale et par conséquent punissable. (Matthieu 25 :
14-30).
Selon les périodes, les modes,
l'autorité de certains auteurs, le management a revêtu
différentes formes. Son origine remonte au début du
19ème siècle où des hommes tels que Taylor aux
États-Unis et Henri Fayol en France et Frederik ont crée des
courants de pensées et d'orientations différentes dont
l'influence se fait encore sentir de nos jours.
Dans ce contexte on trouve les quatre approches
suivantes :
1. Approche Systémique
La théorie systémique est
utilisée pour étudier les
organisations, elle se base sur le postulat selon lequel
chaque organisation est un système dont les différentes
composantes sont liées et fonctionnent de manière
interdépendante. Le changement d'une composante peut influencer toute
l'organisation.
Les éléments d'un système peuvent aussi
opérer de manière fermée ou en relation avec les autres ou
en dehors de leur propre système on peut parler de
« système fermé » ou de
« système ouvert »
2. Approche de la contingence
La théorie de la contingence part de la
théorie systémique
qui reconnaît le lien d'interdépendance entre les
éléments constitutifs d'une organisation, mais cherche en plus
à savoir quel élément est sujet à quel facteur ou
influence dans une organisation. La théorie de la contingence stipule
qu'il n'y a pas deux institutions (organisations) qui soient identiques,
chacune reste unique dans la façon de différencier et
d'intégrer les principes, les méthodes et les techniques
organisationnelles.
Cette théorie affirme par ailleurs qu'une organisation
n'est pas un système fermé, ainsi chacune est influencée
par l'environnement particulier dans lequel elle évolue et
opère.
3. Approche Japonaise
William G. Ouchi affirme que les
gestionnaires et autres
dirigeants des entreprises japonaises reçoivent une
formation en management au début de leur carrière et continuent
à suivre cette formation durant toute la carrière. Le
succès enregistré par les entreprises japonaises a poussé
beaucoup de chercheurs occidentaux des années 80 à en
connaître le secret. Les entreprises japonaises accordaient une grande
importance à la formation en management pour les dirigeant et aux autres
principes tels que travail garantie la vie, promotion lente.
4. Approche d'excellence 15(*)
Cette approche fut introduite dans le management
par
Thomas J. Peters et Robert Waterman Jr. par
la publication de leur livre, In search of Excellence (ou le prix de
l'excellence) en 1982, après avoir étudié les entreprises
qui réussissaient à enregistrer de meilleurs résultats
malgré la grande récession des années 70, Peter et
Waterman ont identifié les huit attributs suivants qui
caractérisent les meilleures entreprises innovatrices et qui de ce fait
constituent les caractéristiques de l'approche de l'excellence. Selon
cette approche de telles entreprises :
· ont le parti pris de l'action ;
· restent à l'écoute du client ;
· favorisent l'autonomie et l'esprit novateur ;
· assoient la productivité à la motivation
du personnel ;
· se mobilisent autour d'une valeur clé ;
· s'en tiennent à ce qu'elles savent
faire ;
· préservent une structure simple et
légère ;
· allient souplesse et rigueur.
En dehors des approches managériales que
nous venons de développer ci-dessus, certains courants du management
nous offrent en illustration des principes dont une synthèse que nous
présentons ci - bas selon les écoles.
1. Les grands principes de l'école
classique
o Unité de commandement et de direction :
un subordonné ne doit recevoir des ordres que d'un seul
chef ;
o Division du travail et spécialisation des
fonctions ;
o Formalisation de l'organisation (organigramme, règles
et procédures écrites) ;
o Centralisation de l'autorité ;
o Standardisation et unité de
procédure ;
o Eventail limité de subordination et de
contrôle :
le bon commandement d'un chef dépend du nombre
limité de subordonnés directs à commander .L'effectif
minimum serait conseillé car il entraîne peu des interactions
faciles à être maîtrisées par le dirigeant ;
o Ordre et discipline :
Une place pour chaque personne et chaque personne a sa
place ;
o Impersonnalité :
Les règles d'organisations, les fonctions et les
structures doivent être indépendantes des personnes ;
o Subordination des intérêts particuliers
à l'intérêt général :
L'intérêt de l'entreprise doit primer sur les
intérêts égoïstes, privés, personnels. Un agent
doit accorder plus de privilège au travail de l'entreprise que son
travail personnel au sein d'une entreprise ;
o Analyse rationnelle et scientifique du travail :
Décomposition des travaux en taches
élémentaires, mesure des temps, élaboration de standards,
etc. ;
o Equité et justice :
Refus du népotisme et du favoritisme : le
règlement de l'entreprise est opposable à tous.
2. Les grands principes de
l'école de relations humaines
o Valorisation du rôle d'animation du responsable
hiérarchique :
Chaque chef doit être l'animateur principal de son
unité administrative
o Recherche de la participation à tous les
niveaux ;
o Décentralisation des pouvoirs et des
responsabilités ;
o Développement de la responsabilisation et de
l'autocontrôle au détriment hiérarchique externe :
Lorsque les collaborateurs atteignent une certaine
maturité, il faut déléguer le pouvoir de contrôle,
c'est-à-dire qu'ils se contrôlent eux même ;
o Recherche de rapports fondés sur la confiance plus
que sur
l'autorité, sur le contrôle hiérarchique
externe, le chef obtient le résultat par ses collaborateurs, il doit
avoir confiance en l'homme, il doit exercer les contrôles
périodiques ;
o Développement du travail en groupe et de la notion
d'équipe de travail :
Si les conditions de travail du personnel sont
améliorées, cela va favoriser la motivation du
travailleur ;
o Développement de communication dans
l'entreprise :
Le chef d'entreprise étant le communicateur par
excellence, doit favoriser la communication professionnelle verticale et
horizontale et tenir compte de communications informelles des agents ;
o Recherche de l'amélioration de l'ambiance et du
climat de travail :
Améliorer les conditions du travail, c'est favoriser
la motivation du travailleur ;
o Recherche de la cohésion, de l'entête, du
consensus, l'entête des
collaborateurs est un facteur important du
développement de l'entreprise ;
o Concentration sur l'organisation informelle :
Le chef doit aussi prendre en compte les relations non
officielles, les mécanismes spontanés de la communication et de
la dynamique du groupe, ce sont des éléments qui influenceront
sur la vie de l'organisation : la structure formelle ne représente
donc rien, si le chef ne tient pas compte de la structure informelle ;
o Commandement centré sur les subordonnés et non
plus sur le chef ;
o attention prêtée à la personne des
subordonnés :
Le souci d'être à l'écoute, de
développer leurs motivations au travail, recherche de
l'authenticité dans les relations de travail ;
o Formation des responsables des relations humaines :
Ceci permet à ce que le personnel se tolère
mutuellement.
3. Les grands principes de
l'école systémique
o Approche systémique interne de
l'organisation :
L'entreprise est considérée comme un
système composé de plusieurs structures (sous-système)
qu'il faut articuler en un tout cohérent en tenant compte de la
dynamique du dedans ;
o Approche systémique externe de l'organisation :
Si avec l'approche systémique interne l'entreprise est
soumise à la dynamique du dedans, pour ce qui concerne cette approche,
l'entreprise qui est un système ouvert est soumise à la dynamique
du dehors, elle doit de lors s'adapter à son environnement ;
o Direction par objectifs :
La logique des objectifs (le pouvoir faire) doit primer sur la
logique des taches (le quoi ou le comment faire), les structures doivent
être un noyau pour réaliser les stratégies ;
o Planification stratégique :
C'est la planification à long terme, et
présentée en termes globaux par le sommet;
o Principe de la variété requise et
théorie de la contingence :
L'environnement dans lequel est installée
(évolue) l'entreprise étant incertain et évolutif,
l'entreprise devra être plus décentralisée et
flexible ;
o Recherche de l'amélioration des conditions de travail
et
de la qualité de vie au travail :
Ici le manager doit mettre en place et appliquer les normes
ergonomiques c'est-à-dire un bon équipement de travail, des
conditions améliorée de travail et une bonne prise en charge du
personnel ;
o Approche sociotechnique et socio-économique de
problèmes d'organisation :
La réussite d'une action de changement dépendra
largement de la part active qu'y prendront de différents acteurs
concernés. Ces derniers doivent être formés aux
méthodes de l'action, s'adapter aux nouvelles technologies... ;
o Priorité à la dimension méthodologique
et stratégique dans
l'action d'organisation :
L'organisateur est moins un expert ou un homme de
communication qu'un stratège. Un négociateur est quelqu'un qui
facilite la résolution d'un certain nombre des problèmes dans le
cadre de la mission qui lui est confiée.
1.1.3 FONCTIONS MANAGERIALES16(*)
Par tâche nous voulons désigner
l'activité précise représentant
une des différentes facettes d'un travail. La Fonction
se définit comme un ensemble des tâches confiées à
un individu dans le cadre de son mandat au sein d'une organisation.
En référence aux activités du manager,
les fonctions managériales commencent par l'identification du
problème jusqu'à l'obtention des résultats tout en menant
les activités dans un cadre organisationnelles en place à cet
effet. Il existe plusieurs modèles de présentation des fonctions
managériales nous retiendront les suivantes : Modèle
classique, Modèle à quatre fonctions, Modèle à
trois E, Modèle de McKenzie et la synthèse.
1. Modèle classique
C'est le modèle à cinq fonctions
définit par Fayol dans son
ouvrage intitulé « Administration
générale et industrielle » ces cinq fonctions sont : La
planification, L'organisation, Le commandement, La coordination et le
Contrôle.
2. Modèle à quatre fonctions
Beaucoup d'auteurs ont présenté le
modèle à quatre fonctions,
celui de James Higgins présente un avantage didactique
certain, du fait qu'il présente deux types de fonctions
managériales : les fonctions qui sont directement liées au
but poursuivi par l'organisation et la fonction centrale de résolution
de problème et de prise de décision.
Selon cet auteur la fonction centrale se
confond avec la fonction de résolution de problème, il
définit alors quatre autres fonctions qui sont directement liées
au but de l'organisation. Ces fonctions sont les suivantes : La
planification, L'organisation, La direction et Le Contrôle.
3. Modèle de trois
« E »
Ce modèle à trois
« E » est plus développé dans le livre de
l'OMS
intitulé « si vous êtes chargé
de.... », Dans ce livre les fonctions managériales sont
regroupées en trois fonction suivantes : élaboration,
exécution, L'évaluation du (des) plan (s)
4. Modèle de McKenzie
Ce type présente aussi les fonctions
managériales de manière cyclique. Il le présente sous
forme d'un diagramme repris par la figure n°1 à la page 19. Il
introduit des innovations qui clarifient davantage les fonctions
managériales :
§ Présentation du processus de management en trois
dimensions : les idées, les choses et le personnel,
§ Regroupement de toutes les fonctions
managériales en deux catégories distinctes :
Les fonctions séquentielles (qui ont un début et
une fin dans le processus managérial cyclique) et les fonctions
continues (sont celles qui interviennent à tout moment dans le processus
managérial).
Dans les fonctions séquentielles l'on
distingue : Etablir un plan, Organiser, Remplir les postes à
pourvoir, Diriger, Contrôler.
Les fonctions continues sont : Analyser et
résoudre les problèmes, Prendre les décisions et
Communiquer.
En considérant le concept de trois
dimensions au processus managérial, McKenzie regroupe les fonctions
séquentielles des manières suivantes :
La fonction de planification dans la dimension idées,
tandis que la fonction d'organisation est incluse dans la dimension
« chose » ou « considérations
matérielles ».
La dimension « personnel » comprend les
fonctions suivantes : remplir les postes, diriger et contrôler
En conclusion nous pouvons tirer de l'analyse
des quatre modèles ce qui suit :
§ Le management suit un processus cyclique ;
§ Le processus managérial comprend d'une part les
fonctions séquentielles et d'autre part les fonctions continues.
Figure 1.Synthèse du Diagramme de McKenzie
Elèments
Dimensions
|
Idées
|
Considérations matérielles
|
Personnel
|
TACHES
|
Conceptualisation de la pensée
|
Administration
|
Leadership
|
FONCTIONS CONTINUES
|
Analyser les problèmes, prendre des décisions,
communiquer
|
FONCTIONS SEQUENTIELLES
|
Etablir un plan
|
Organiser
|
Remplir les postes
|
Diriger
|
Contrôler
|
ACTIVITES
|
Etablir des prévisions. Etablir les objectifs. Mettre
au point les stratégies. Programmer. faire un budget. Etablir les
procédures. Mettre au point les politiques d'action
|
Etablir une structure d'organisation. préciser les
relations réciproques. Créer des descriptions de poste. Etablir
les qualifications exigées pour chaque poste
|
Sélectionner Orienter. Former .donner de
l'envergure
|
Déléguer. Motivation. Coordonner. Arbitrer les
conflits. Régir l'évolution
|
Etablir un système de rapport. Créer des
standards de mesure des performances .Mesurer les résultats. Prendre des
mesures correctives Récompenser.
|
Source : Principes généraux de Management
page 18
Si nous considérons la fonction de coordination et de
commandement de l'inspiration du Fayol comme appartenant à la fonction
séquentielle de direction, on peut dire que les quatre fonctions du
modèle de Higgins constituent un cadre indiqué pour
l'étude des principes de management. Le modèle de Higgins sera
enrichi par les fonctions continues de McKenzie pour être plus
complet.
5. Synthèse des modèles
Elle est matérialisée par la
figure n°2. Il comprend essentiellement la direction qui établit la
planification, la prise de décision et leur communication au reste de
l'entrepris, de son contrôle exerce sur toute l'entreprise grâce
à une bonne organisation qui permet une bonne coordination de tout.
Figure 2 : Diagramme des fonctions
Managériales :
Planification
Direction
Prise de décision communication
Organisation
Contrôle
1.1.4. Le Manager et le Leadership
Dans cette section nous voulons ressortir les
rôles que jouent le Manager en temps que Leader dans l'organisation
pour nous permettre de saisir la différence qui existe entre un leader
et un manager.
Soulignons que le manager reste un homme d'action qui
s'intéresse à l'état des lieux, situations
souhaitées et aux moyens à utiliser pour améliorer les
conditions d'existence de la population comme présenté dans la
figure n°3.
Figure n° 3 Préoccupations d'un Manager
Souci d'efficacité et d'efficience
Principes
de
Management
Utilisation Rationnelle des Ressources
ORGANISATION
(Mission)
Besoins
Problème
Ressources disponibles
Vision
But
Objectif
Source : Principes généraux de Management
page 9
La recherche des réponses à
toutes ces préoccupations implique d'une part une analyse de la
situation réelle ou vécue qui conduit à l'identification
de problème ou de besoins en se référant au constat
d'écart significatif par rapport à une situation idéale ou
souhaitée, et d'autre part la résolution d'un problème
identifié ou la satisfaction d'un besoin exige un cadre organisationnel.
Car c'est à travers l'organisation que les objectifs visés en vue
de satisfaire un besoin ou de parvenir à la situation idéale par
rapport à celle qui est considérée comme
problématique ou déficitaire peuvent être atteint
efficacement.17(*)
1. Les caractéristiques de base du travail d'un
Manager
Malgré plusieurs écrits consacrés au
travail du manager, les différents auteurs savent peu de choses sur ce
que font réellement les managers.
Tout ce qui a été sur eux tend à nous
faire croire qu'ils passent une grande partie de leur temps dans les bureaux
climatisés en lisant les rapports, tenir des réunions, recevoir
des hommes importants, résoudre des problèmes compliqués,
faire de multiples voyages en dehors du siège... Selon
les études, les grands chefs d'entreprise cessent rarement de penser
à leur travail, ils consacrent à leurs entreprises quatre
soirées sur cinq, dont ils passent une au bureau, une autre à
sortir avec les relations d'affaire. Les deux autres soirs, quand ils rentrent
chez eux, leur domicile n'est pas un endroit de repos ou de détente mais
une annexe du bureau où ils peuvent poursuivre leur tâche. Avec
cette allure les études ont prouvé qu'il n'est pas rare qu'un
chef d'entreprise ou un cadre supérieur travaille 60 heures ou davantage
par semaine. 18(*) Le
rôle du manager implique une activité continue et rapide .Il porte
sur les épaules la responsabilité du succès ou de
l'échec de l'entreprise, il est alors difficile de trouver de mots
justes pour dire que le travail du manager est terminé.
En ce qui concerne le travail de direction
Michel Truchan - Saporta (1992) dans le livre intitulé
Management de l'organisation énumèrent cinq
caractéristiques de base :
· Un labeur acharné dans l'exécution d'une
grande diversité de tâches :
De nombreux postes nécessitent une
spécialisation et de la concentration ;
· Les priorités données aux
activités non routinières :
Dans leur travail, les managers doit accorder une place
prépondérante à l'action et déléguer
à leur subalternes les tâches plus routinières, comme celle
de traiter le courrier ou d'examiner les longs rapports. Les dirigeants sont
sans cesse à la recherche de l'information nouvelle et brûlante,
glanée dans les réunions ou rencontres impromptues, les
conversations téléphoniques... qui constituent des sources
d'information importante pour le manager ;
· La communication verbale directe :
toutes les communications qui permettent au manager de
récolter les informations dont il a besoin pour la bonne marche de
l'entreprise, il peut obtenir ces information dans les réunions ou
rencontres impromptues, les conversations téléphoniques, les
courriers, les tours dans les ateliers... ;
· La prise en compte de tous les modes et réseaux
de
communication :
le manager doit mettre à profit tous les moyens
existant pour avoir les informations, il doit non seulement communiquer
(chercher les informations) auprès des subalternes mais également
avec leurs supérieurs ,ils ne doivent non plus passer tout leur temps
à communiquer avec d'autres cadres du même niveau qu'eux ou de
personnes étrangères à leur département ou à
l'organisation à laquelle ils appartiennent, ils doivent
également demeurer en contact constant avec les cadres des autres
départements pour tout ce qui touche à la vie de son
service .
· Un mélange de droits et de devoirs :
le manager doit savoir qu'en dehors de droits qu'il attend
des autres et de l'organisation, il a également des obligations
vis-à-vis de l'entreprise qu'il est appelé à diriger.
Peter F. Drucker le compare à un chef d'orchestre qui, par son effort,
son inspiration et sa direction, fait en sorte que les bruits émis
individuellement par chaque musicien se transforment en un tout musical vivant.
Si le chef d'orchestre dispose de la partition du compositeur, qui n'est un
exécutant, le manager est à la fois compositeur et chef
d'orchestre. Un manager efficace saisit toutes les occasions de prendre la
parole, pour plaider un dossier, régler des problèmes potentiels
ou faire cesser les bruits qui menacent de se transformer en rumeurs.
Disons qu'un manager n'est pas à confondre d'un simple
leader c'est à dire on peut être un Leader sans pour autant
être un manager, le travail d'un leader diffère de celui d'un
simple manager.
En effet, le manager a un rôle qui, tout
en incluant la fonction de direction, comprend aussi les fonctions telles que
la planification, l'organisation et le contrôle qui ne mettent pas
nécessairement l'accent sur l'action de conduire. A ce propos Higgins
affirme que les managers sont généralement rationnels dans leur
approche de résolution de problèmes tandis que les leaders sont
intuitifs et visionnaires.
Il continue en disant que les managers tirent leur pouvoir
d'en haut dans la hiérarchie, alors que les leaders le tirent d'en bas
grâce à la confiance qui s'établit entre eux et leur
subordonnés. 19(*)
2. Rôle du Manager
Pour bien comprendre les rôles que joue
un manager, il faut se placer dans le cadre concret des activités
exécutées par ce dernier pour accomplir sa mission dans une
entreprise (organisation).
Tout manager occupe un poste dans une structure d'un
système, ceux avec qui il travaille le regardent, attendent de lui un
ensemble organisé de comportements lié à son poste de
travail ou à sa position dans l'organisation.
Selon Henry A.Mintzberg (1992) le
manager joue dix rôles repartis en trois catégories
d'activités suivantes : Les rôles ayant trait aux relations
interpersonnelles, Les rôles relatifs à l'information et Les
rôles de décision.
La figure 4 ci-dessous représente les dix rôles
que joue un manager
Figure 4 rôles de Manager 20(*)
Autorité
et
Statut
Officiels
Rôles de décision
· Chef d'entreprise
· Pacificateur
· Répartiteur des ressources
· Négociateur
Rôles d'information
· Récepteur
· Transmetteur
· Porte-parole
Rôles Interpersonnels
· Symbole
· Dirigeant
· liaison
A. Les Rôles ayant trait
aux relations interpersonnelles
Sont des rôles qui concernent les
relations avec les autres et découlent directement de l'autorité
formelle du manager.
o Le Rôle de symbole :
Consiste à accomplir des tâches de
représentation et de cérémonie au sein du
département ou de l'organisation (tâches à nature
légale ou sociale).
o Le rôle de dirigeant (rôle de Leader) :
Implique la responsabilité de diriger et de coordonner
les tâches, définissant ses relations avec les subordonnés
afin que soient atteints les objectifs de l'organisation.
o Le rôle de liaison :
Concerne la mise en place de sources d'information, à
la fois à l'intérieur et à l'extérieur de
l'organisation. Il s'agit entre autres des relations avec les clients, les
hauts fonctionnaires, les membres des conseils d'administration, les
fournisseurs et bien d'autres encore. Il joue donc le rôle de trait
d'union entre l'organisation et l'extérieur.
B. Les Rôles relatifs à
l'information
Le manager érige un réseau de
contacts, ceux - ci mettent le manager à même de recevoir et de
transmettre de grandes quantités d'information .Ces informations
reçues et exploitées, amènent le manager à jouer
trois rôles d'information.
o Rôle de récepteur (rôle
d'Observateur) :
Le manager est comme les systèmes de radar ; qui
scrute l'environnement en quête d'une information susceptible d'affecter
le fonctionnement de l'organisation. Il devient en quelque sorte un centre de
l'information interne et externe de l'organisation
o Rôle transmetteur (Rôle d'informateur) :
Ici le manager possède la charge de partager ses
informations reçues comme radar avec les autres membres de
l'organisation et leur distribue. Il va alors au de là de l'organisation
percuteur des informations internes et externe de l'organisation
o Rôle de porte-parole :
Le manager fait les déclarations officielles
adressées aux personnes étrangères à l'entreprise,
par le moyen de discours, de rapports, d'interventions à la
télévision ou d'autres médias.
C. Les Rôles
décisionnels
Dans une organisation l'information a pour
finalité d'aider les intéressés à prendre des
décisions. Quelque soit le niveau hiérarchique, le manager engage
souvent l'organisation dans de nouvelles voies, son rôle en tant que
décideur peut être plus important que les autres rôles
joués par lui dans les relations interpersonnelles et de l'information,
parce que le manager engage en occurrence l'organisation elle-même, quant
à sa ligne de conduite.
Pour ce qui concerne la décision le manager peut jouer
quatre rôles différents ci- dessous repris.
o Rôle de chef d'entreprise (Rôle
d'entrepreneur) :
Le manager doit chercher à améliorer le
fonctionnement de l'organisation en prenant l'initiative de nouveaux projets ou
en définissant les changements nécessaires, il cherche et
identifie les opportunités qui s'offrent à l'organisation pour
son développement.
o Rôle de pacificateur (rôle de
régulateur) :
Le manager va résoudre des conflits au sein de
l'organisation et ou ceux qui opposent des organisations différentes.
Les conflits peuvent opposer ses subordonnés ou ses différents
départements, ou encore en cas de soulèvement de travailleurs
(les arrêts de travail, la grève ou la faillite d'un
fournisseur...) ; le manager en tant que régulateur doit
détecter des déviations dans le fonctionnement de l'organisation
et de le corriger au moment opportun.
o Rôle de répartiteur des ressources :
Le manager a la responsabilité de désigner la
répartition des ressources disponibles et le volume de chaque
allocation ; en tant que responsable de l'utilisateur rationnelle des
ressources de l'organisation, le manager doit veiller à une bonne
répartition des ressources de façon que chaque personne ait des
ressources qu'il faut pour un meilleur rendement.
o Rôle de négociateur :
Le manager représente un département ou une
société elle-même lors de marchandage avec les partenaires
extérieurs.
Soulignons qu'un manager qui n'assume pas
l'ensemble de ces dix rôles ne remplit probablement pas très bien
sa fonction. Toutes fois le manager peut se montrer plus habile ou plus
convaincant dans certains rôles que dans d'autres, cela dépend de
ses antécédents, de sa personnalité, de l'échelon
auquel il opère, de l'organisation où il travaille et de son
parcours professionnel.
Disons avec Ferdinand MUSHI MUGUMO(2006) qui a
cité Fayol, soutient que le Manager pour accomplir correctement son
rôle dans l'organisation doit exhiber de bonnes qualités :
physiques (bonne santé, vigoureux, habile) ; mentales
(intelligence, capable d'apprendre rapidement, à exercer un bon
jugement, résister aux tracasseries) ; morales( être
dynamique, ferme, un sens de responsabilité très poussé et
loyal) ; techniques (un expert dans le domaine de son action) ; et
les qualités éducationnelles ( être à la fois bien
cultivé et généraliste, familiarisé avec d'autres
domaines).21(*)
1.2 L'Organisation
- 1.2.1 Définition
- L'organisation est un ensemble ou un groupe de personnes
délibérément constitué pour oeuvrer ensemble de
manière ordonnée et structurée pour la poursuite d'un ou
de plusieurs buts spécifiques.22(*)
-
Philippe Bernoux
dans son livre «
La
sociologie des organisations «, considère une Organisation
comme une structure formelle ayant des rôles et des raisons d'être
précis. Entité composée de gens qui poursuivent ensemble
des objectifs communs. Les
sociétés
se composent d'ensembles au sein desquels les individus passent une grande
partie de leur vie. Il est donc essentiel d'analyser et de comprendre le
fonctionnement de ces groupements. D'autant plus que certains facteurs comme la
concentration industrielle, l'accroissement du salariat, le
développement des
administrations
publiques créent des
entités de plus
en plus vastes et de plus en plus nombreuses. Concrètement, le terme
organisation peut avoir
trois sens distincts 23(*) :
v Un regroupement d'humains qui coordonnent leurs
activités pour atteindre certains
buts. L'organisation est donc
envisagée comme une réponse au problème de l'
action
collective, de sa coordination et de sa stabilisation.
v Les diverses façons par lesquelles ces groupements
structurent les moyens dont ils disposent pour parvenir à leurs fins.
v L'action d'organiser, ou encore le processus qui engendre
les groupements ou les structures organisationnelles.
Malgré leurs différences, les
organisations ont des caractéristiques communes et ont à
résoudre des problèmes voisins. Il importe de comprendre la
logique qui se cache derrière cette diversité organisationnelle.
Forme des entités spécifiques
d'organisations que d'objectifs justifient l'action collective,
économique, sociale, politique, religieuse, écologique,
caritatives, etc. La diversité organisationnelle est aussi liée
au degré de
complexité et
à d'autres paramètres : taille, technologie, contexte... des
organisations.
- 1.2.2 Rôle, Fonction et organisation
Les entreprises sont extrêmement diverses par leur
taille, leur secteur d'activités, leur localisation et environnement,
leur stratégie. Par ailleurs, dans une économie très
évolutive leur modèle d'affaire (business model) ne peut pas
être statique. Il en résulte une extrême diversité de
solutions de fonctionnement et d'organisation.
1.2.2.1 grandes fonctions de l'organisation24(*)
· Direction générale et
stratégie,
· Recherche et développement technologique,
· Achats et Logistique (Supply Chain Management),
· Production et Ingénierie,
· Marketing,
· Vente,
· Ressources humaines,
· Gestion financière,
· Contrôle et comptabilité,
· Administratif, juridique, fiscal,
· Infrastructure et sécurité,
· Systèmes d'information
Ces fonctions doivent être
exercées pour toute entreprise. Elles le sont par des groupes de
personnes dans le cas des grandes entreprises, sous-traitées à
des entreprises extérieures ou, à l'extrême,
exercées par une personne travaillant seule. Il n'y a pas de relations
directes et automatiques entre les fonctions et les structures d'une
entreprise, de sorte que l'organisation réelle d'une entreprise ne se
calque pas forcément sur le découpage décrit ici et les
exemples donnés ci-après de certaines de ces fonctions. Les
divers services peuvent ne pas être aussi nettement séparés
et clairement apparents, comme si chacun assurait la totalité d'une
fonction et une seule. Il arrive qu'il n'y ait pas de service correspondant
à telle ou telle fonction, la fonction correspondante étant
assurée d'une autre façon. Par ailleurs l'organisation peut
être plus souple (interpénétration des tâches) et
constamment évolutive. À noter enfin que le partage des fonctions
à l'intérieur des entreprises perd de son sens dans le
système de plus en plus courant de l'entreprise étendue, dans
lequel chaque entreprise particulière se centre sur telle(s) ou telle(s)
fonction(s) spécifique(s) dans de multiples réseaux de
coopération économique.
Barney et Griffin regroupent les fonctions d'une organisation
en trois grandes suivantes comme étant essentielles pour toute
organisation : gérer la stratégie (déterminer les
objectifs), gérer la structure (mise en place d'un cadre
d'exécution des taches) et gérer le comportement
(adéquation du comportement du management et des travailleurs au sein de
l'organisation pour lui assurer une meilleure performance).25(*)
1.2.2.2 Organigramme
La façon dont les diverses unités de
l'entreprise répondant aux différentes fonctions sont
liées entre elles, de manière ou non hiérarchique se
résume dans l'organigramme de l'entreprise, complété
généralement par des définitions de fonctions et la
fixation d'objectifs pour chaque unité et chaque personne dans
l'entreprise.
Les organigrammes diffèrent d'une organisation à
l'autre, tout en se rapprochant de, ou en combinant, certains modèles
traditionnels :
· organigramme plat ou "en râteau". Utilisé
par exemple dans la grande distribution (siège + ensemble des
succursales chacune étant une dent du râteau + services de
support, celui des achats notamment)
· organigramme pyramidal, avec de nombreux étages
hiérarchiques (directions, départements, services, sections,
équipes etc.)
· organigramme matriciel / par projets / par segments de
clientèle / par gammes de produits,
1.2.2.3 La Structure d'une
Organisation26(*)
Les membres disposent de plusieurs options
lorsqu'ils choisissent une structure d'entreprise. D'une part le choix
approprié dépend de l'objet et des objectifs de l'organisation,
de l'autre part les éléments de base comme la
spécialisation du travail, la chaîne hiérarchique,
l'éventail de contrôle, le choix entre autorité et
responsabilité, l'option de centralisation opposé à celle
de décentralisation et enfin la départementalisation.
La structure fonctionnelle d'une organisation
peut être simple lorsque la spécialisation du travail est faible,
peu de règles régissant les opérations et une
autorité concentrée dans les mains d'une seule personne. Elle
correspond à une organisation « plate » ne comptant
pas plus de deux ou trois niveaux hiérarchiques et un groupe flou
d'employés disposant des pleins pouvoirs et centralisant toute
l'autorité de décision.
Lorsque par contre dans une organisation les
activités accroissent, la production augmente, les effectifs majorent
aussi, à ce stade la structure bureaucratique s'installe. Dans ce cas la
bureaucratie peut donner naissance aux structures fonctionnelles et
divisionnaires.
La structure
fonctionnelle :
Dans cette structure le management peut choisir de regrouper
des activités similaires et liées entre elles en fonction. Dans
cette structure chaque unité (fonction) isolée rend compte au
Manager et ne comprennent guère les activités mises en oeuvres
dans les autres fonctions.
La structure
divisionnaire :
- On désigne une organisation composée d'unités ou de
divisions indépendantes. Chaque division opère d'une façon
autonome avec un responsable à sa tête pour gérer les
performances et assurer les décisions stratégiques et
opérationnelles. Avec cette structure, il y a un siège central
pour offrir un soutien et se comporter comme un observateur externe,
coordonnant et contrôlant l'ensemble des visions
- 1.2.3 Viabilité et le Succès
organisationnel
La viabilité et le succès
exigent qu'on accorde de l'attention aux éléments suivants :
1. financement :
Avant de lancer un programme l'organisation doit avoir les
ressources en place pour pouvoir fonctionner. Le Manager de l'organisation doit
franchir certaines étapes entre autres :
§ Évaluer les ressources qui existent à
l'interne ;
§ Évaluer les possibilités d'accès
à des ressources externes ;
§ Chercher, dans la mesure du possible, des partisans en
mesure de consentir un soutien à long terme échelonné sur
plusieurs années ;
§ Établir des buts clairs et mesurables, ainsi que
des prévisions réalistes, et même prudentes.
§ Assigner des responsabilités pour
l'accomplissement des tâches spécifiques inhérentes
à la réalisation des buts établis.
§ Fixer des échéances.
§ Créez des processus et des systèmes pour
évaluer vos progrès et réviser votre plan de
développement des ressources financières, au besoin. Cela
signifie simplement veiller à ce que l'information clé soit
vérifiée régulièrement, et à ce que du temps
soit prévu pour utiliser cette information afin d'évaluer les
progrès réalisés.
§ Assurez-vous que toutes les activités de
développement des ressources rehaussent l'image publique du programme et
sont conformes aux politiques de votre organisation, aux normes nationales et
aux normes d'éthique en vigueur.
§ Ayez un plan de rechange, ou bien deux, ou bien
trois.
2. ressources humaines :
les employés doivent être adéquatement
qualifiés, filtrés, formés et gérés de
manière à assurer un solide programme ainsi que des
expériences sécuritaires et positives pour tous les participants
au programme ; s'assurer que tous leurs employés se
présentent au travail avec les connaissances, l'expérience et les
compétences nécessaires. Mettre en place des politiques pour
assurer que toutes ses ressources humaines :
§ sont recrutées de façon juste et
systématique ;
§ sont filtrées de façon
appropriée ;
§ reçoivent des descriptions de tâches et
une liste d'attentes vis-à-vis leur travail ;
§ reçoivent une formation et une orientation
continues et appropriées ;
§ bénéficient d'une supervision ou d'un
soutien appropriés ;
§ font l'objet d'évaluations du rendement
significatives et régulières (au moins une fois l'an) ;
§ ont accès à des procédures de
règlement des griefs équitables ;
§ sont disciplinées de façon
appropriée au besoin ;
§ reçoivent des copies écrites des
politiques qui les touchent et les orientent ;
§ reflètent la diversité des membres de
votre organisation ;
§ sont traitées conformément aux droits de
la personne, aux droits provinciaux, aux normes d'emploi, à la
liberté de l'information et à la politique de protection de la
vie privée en vigueur à l'échelle provinciale, de
même qu'à toute autre législation pertinente.
3. marketing :
Pour lancer et maintenir avec succès votre programme,
vous devrez élaborer un plan de marketing et de communication comportant
de multiples facettes. Ce plan devrait aborder les façons dont vous :
· informerez la communauté du besoin de ce nouveau
programme, de sa raison d'être et ses objectifs ;
· comptez attirer les familles, les enfants, les jeunes,
les bénévoles et les donateurs.
Le plan de marketing et de communication devrait aborder
plusieurs questions importantes.
·
Les objectifs de marketing
· Les marchés cibles
· Le message :
· Les méthodes pour livrer le message :
Répétez vos messages de marketing et de communication
fréquemment en combinant les méthodes suivantes et d'autres aussi
créatives :
o des annonces à la télévision, à
la radio, sur des affiches et dans les médias écrits ;
o des brochures distribuées à vaste
échelle ;
o des messages d'être public;
o des événements promotionnels;
o de bons reportages diffusés par les médias
locaux ;
o un site web;
o la publication de votre propre bulletin ;
o la distribution de bulletins dans la
communauté ;
o les centres de bénévolat locaux ;
o des contacts personnalisés tels que des
présentations individuelles à des groupes ciblés qui
transmettent de l'information détaillée et spécifique; par
exemple, pour les bénévoles, étudiez la possibilité
d'approcher des groupes de retraités, des étudiants, des
associations professionnelles, des associations communautaires et fraternelles,
des syndicats, des entreprises et de grandes sociétés, des clubs
sociaux et de bienfaisance, des organismes religieux et ethniques, ainsi que
des universités et des collèges;
o des démarches individuelles ou en petits groupes
auprès de groupes cibles difficiles à rejoindre ;
o Le bouche - à - Oreille.
· Les points de contact
· Le maintien de l'intérêt
· Les ressources
· Les échéances :
· L'évaluation :
4. normes et les pratiques exemplaires :
L'organisation et les employés doivent respecter les
normes et procédures de l'organisation pour promouvoir le succès
et la viabilité.
5. risques potentiels :
Le manager et son équipe ont la responsabilité
d'évaluer et de contrôler les risques relies à ses
activités. Un risque est essentiellement tout événement
futur qui pourrait entraver la capacité de votre organisme d'accomplir
sa mission. Pour une bonne gestion de risque le manager doit poser plusieurs
questions :
o Qu'est-ce qui pourrait ne pas fonctionner ? Quels sont
les risques?
o Que pouvons-nous faire pour empêcher ce risque de se
concrétiser ?
o Que ferons-nous si ce risque se concrétise ?
Comment gérerons-nous les répercussions ?
o Si un risque se concrétise, comment allons-nous faire
pour payer ? Sommes - nous assurés?
6. évaluation du programme et l'apprentissage
continu :
Le succès et la viabilité d'une organisation
sont aussi fonction de la qualité des évaluations, ces
évaluations ne doivent pas seulement être faites à la fin
de l'exercice ou d'un programme mais plutôt tout au long de
l'année (évaluation à mi- parcourt)
7. liens de collaboration :
Pour connaître du succès, l'organisation doit
trouver des moyens efficaces de travailler de concert avec d'autres entreprises
(organisations).
Il existe de nombreuses façons dont une organisation
peut travailler en collaboration afin d'accomplir sa raison d'être tout
en favorisant les buts de ses collaborateurs. À mesure que votre
programme établira ces types de partenariats plus officiels, il sera
nécessaire d'avoir des ententes de partenariat écrites ou des
protocoles d'entente qui guideront le travail devant être accompli
ensemble.
Ces ententes :
· définiront clairement la nature et
l'étendue du travail devant être accompli ensemble ;
· préciseront les attentes, les rôles et les
responsabilités de chaque partenaire ;
· identifieront les principales personnes ressources de
chaque organisme partenaire, de même qu'un porte-parole pour le
partenariat ;
· établiront comment la communication se fera dans
le cadre du processus continu ;
· définiront comment l'adhésion à
l'entente sera assurée ;
· décriront un processus de résolution de
différends ;
· détermineront comment elles peuvent être
modifiées ou résiliées.
Ce sont là les éléments
sur lesquels on mettra l'accent lorsque l'on veut rendre une organisation
viable.
- 1.2.4 Stratégies de viabilité et succès d'une
organisation
Au moins six stratégies
différentes ont vu le jour au cours de la dernière
décennie après que divers organismes sans but lucratif
situés dans différentes régions et communautés
locales eurent relevé le défi d'assurer leur viabilité
organisationnelle. Ces stratégies ne sont pas mutuellement
exclusives.
1. Renforcer les
capacités internes
Cette stratégie fondamentale met
l'accent sur l'accroissement des compétences et capacités
internes de l'organisme, de ses dirigeants, ses gestionnaires, ses
employés et ses bénévoles par le biais de la
planification, de l'apprentissage, de l'innovation et du changement.
Une attention continue doit être
accordée aux quatre quadrants de la santé, l'excellence et la
viabilité de l'organisme :
· recruter et retenir des dirigeants, des gestionnaires,
et des employés expérimentés, compétents,
diversifiés et créatifs, et créer des équipes et
des liens internes efficaces et synergiques ;
· envisager et créer, en vue de l'avenir, des
plans concrets et réalistes qui toucheront le développement de la
mission, le développement de la programmation, le développement
des gens, le développement des finances et le développement des
immobilisations ;
· concevoir des systèmes, des politiques et des
procédures qui serviront de filets de sécurité de base
dans des domaines tels que les finances, les ressources humaines, les
immeubles, les clients, les programmes, les risques et les revenus;
· établir des liens avec la communauté, les
bailleurs de fonds, les partisans et d'autres organismes afin d'accroître
la visibilité, le soutien, l'influence, la crédibilité, de
même que créer de nouveaux marchés et de nouvelles
possibilités.
La plupart des membres du Conseil
d'administration et des gestionnaires connaissent et comprennent cette
stratégie. Elle consiste à porter attention à la base.
Cependant, un important pourcentage d'organismes sans but lucratif n'accorde
pas suffisamment d'attention aux questions internes relatives à la
santé, l'excellence et la viabilité organisationnelles. Ils
mettent davantage l'accent sur les programmes et les services, et sur les
besoins de leurs clients et leurs communautés.
2. Diversifier les programmes
et les revenus
Cette stratégie met l'accent sur la
diversification de l'organisme, de ses programmes, de ses gens et de ses
revenus, de même que sur l'instauration d'un esprit d'entrepreneuriat. Le
but visé est de renforcer la résilience et la résistance
de l'organisme.
La croyance et l'expérience sous-jacentes veulent que
des organismes sans but lucratif diversifiés soient :
· moins vulnérables aux priorités
changeantes des bailleurs de fonds, des donateurs et des
bénévoles ;
· davantage capables de fournir aux clients et aux
communautés un accès plus facile aux programmes et ressources
qu'ils nécessitent et désirent, et de répondre aux
changements et aux nouvelles possibilités émergeant dans la
communauté.
Cette stratégie comporte ses propres
défis. L'énigme à résoudre est : «
Demeurons-nous de petite taille et concentrés sur ce que nous faisons
(la niche organisationnelle) ou rehaussons-nous notre taille et notre
diversité ? ». Le plus grand défi est peut-être
qu'il n'y a pas de juste milieu. Ces organismes qui ont essayé
l'approche « un peu de diversification et un peu d'expansion » ont
trouvé la vie très difficile. L'accroissement de la
diversité (au même titre que la croissance, la prochaine
stratégie) soulève des questions de gouvernance et de gestion qui
sont plus complexes et qui exigent davantage de temps. Bon nombre de gens
résistent à l'idée de travailler avec d'autres gens qui
sont très différents de nous. « Pourquoi devrions-nous
changer ? », se demandent-ils constamment.
3. Prendre de
l'expansion
Cette stratégie met l'accent sur le
développement des compétences et des capacités, de
même que sur la diversification des organismes par le biais de la
croissance. Le but visé est d'assurer que l'organisme peut
acquérir les techniques et compétences nécessaires pour
gérer les ressources de ses programmes et les milieux en
évolution.
La croyance et l'expérience
sous-jacentes veulent que les organismes sans but lucratif de plus grande
taille soient davantage capables :
· d'influencer positivement leurs communautés et
leurs bailleurs de fonds ;
· de recruter des personnes avisées et
qualifiées pour leur Conseil d'administration, et d'acquérir et
de se permettre une équipe de haute direction diversifiée ;
· d'offrir un soutien à vaste échelle, des
occasions d'apprentissage et des possibilités de développement de
carrière à leurs bénévoles et leur
employés ;
· de réaliser des économies
d'échelle.
4. Collaborer et
établir des partenariats
Cette stratégie met l'accent sur
l'établissement de liens positifs et synergiques avec d'autres
organismes similaires tant à l'échelle locale que
régionale. Le but visé est d'élargir les programmes et les
ressources pour les clients et les communautés, et de renforcer chaque
organisme en tirant profit de la banque commune d'aptitudes, d'idées, de
compétences, de connaissances, de relations et de réputations des
partenaires.
La croyance et l'expérience
sous-jacentes veulent que les organismes sans but lucratif qui
établissent des partenariats soient capables :
· d'offrir des programmes et ressources élargis,
de meilleure qualité et plus intégrés à leurs
clients et leurs communautés ;
· d'acquérir plus de ressources ensemble ;
· de présenter un front commun aux bailleurs de
fonds et aux autres partisans potentiels.
5. Intégrer des
systèmes
Cette stratégie élargit
l'idée d'établir des partenariats au moyen d'une perspective
axée sur des systèmes
6. Créer des
entreprises sociales
Cette stratégie met l'accent sur deux
orientations à la fois. D'une part, elle met l'accent sur la
création de programmes qui fonctionnent comme une entreprise, où
des usagers (maintenant appelés clients) paient pour avoir des services,
et où il est possible de générer des profits. D'autre
part, elle met l'accent sur l'accroissement de l'avoir de l'organisme de sorte
que celui-ci ait des fonds à investir dans des initiatives futures ayant
trait à la mission, à la représentation, à
l'innovation et au développement de nouveaux programmes et produits.
Chapitre 2 THEORISATION MANAGERIALE
Ce chapitre axé sur le fondement
objectif du management, pivote autour des certaines théories
scientifiques qui ont fait marque dans le domaine managérial.
2.1 LEADERSHIP
Le leader qu'est le manager au sein de la
structure organisationnelle des entreprises doit en principe acquérir
des informations relatives au leadership et leurs pratiques dans l'exercice de
ses fonctions.
2.1.1 Théorie de Leader
Idéal
Les tenants de cette école soutiennent
que « les caractéristiques des leaders étant
innées, il est tout à fait inutile de tenter de développer
les habilités des êtres humains à diriger ou conduire les
autres. »(27(*))
D'ailleurs l'histoire seule dira long,
observons simplement de grandes personnalités telles que
Napoléon, Hitler, Degaulle, Kenedy etc. nous serons convaincu que
quelque soit l'époque, l'ère, le pays, les personnes
célèbres seraient en n'importe quelles circonstances devenues des
leaders.
Scientifiquement parlant cette argumentation est loin
d'être prouvée.
2.1.2 Traits caractéristiques du
Leader
Cette approche faite suite à la
théorie de « leader idéal » et demeure une
nouvelle école née entre les deux guerres.
Disons que l'essentiel de cette approche
consiste à établir une liste des traits physiques ou
intellectuels particuliers aux leaders.
Quelques traits de personnalité du leader sont
regroupés dans la figure n°5
Figure n° 5 Traits de Personnalité du leader
· Besoin de succès
· Désir de statut
· Vivacité
· Intelligence
· Initiative
· Confiance en soi
· Enthousiasme
· Maturité sociale
· Ambition
· Adaptabilité
· Popularité
· Santé physique
· Honnêteté
· Sympathie
· Force
Nous pouvons dire que ces traits retenus furent
« d'une utilité fort douteuse, car il arrivait souvent qu'on
les retrouve également chez les leaders et les non leaders »
(28(*))
2.1.3 Théorie de Comportement (29(*))
Nous allons nous attarder sur quelques
théories comportementales élaborées par des
différentes universités des Etats du Nord de USA.
Il est bien connu qu'il n'est pas aisé
d'expliquer le concept de leadership par le seul trait de personnalité
et caractéristique de leader.
2.1.3.1 Recherche de l'Université de
l'IOWA
Cette étude entreprise par Ronald LIPPIT
et Ralph WHIT sous la direction de Kurt LEWIN, avait pour mission l'analyse des
effets que produiraient trois styles de leadership ; Il s'agit
de :
· Style démocratique
· Style autocratique
· Style laissez - faire
Ces trois styles étaient appliqués comme outils
de gestion en alternance à chacun de groupe.
1° style démocratique
v Le leader
Il a un comportement tel que
· La prise de décision est partagée entre
le leader et son groupe,
· La prise de décision doit être
expliquée par le leader au groupe,
· Les critiques et les évaluations son
objectives.
v les membres :
· Les nouvelles idées sont bienvenues,
· Ils ont les sentiments de responsabilité et de
réussite partagés par le groupe.
2° style autocratique
v Le leader :
· Il est conscient de sa position et a peu de confiance
dans les membres,
· Il croit que le salaire est la seule récompense
pour le travail et la seule qui motive les employés,
· Il dicte les ordres pour l'exécution sans
explication.
v Les membres
· Ils n'ont aucune responsabilité,
· quand au rendement ils appliquent le minimum,
· la production est à la hausse en
présence du leader et en baisse pendant son absence.
3° style de laissez - faire
Ce style est appelé aussi non
interventionniste.
v Le leader
· N'a aucune confiance en lui - même par rapport
à ses habilités de leadership,
· Il n'établit pas les objectifs pour le
groupe.
v Les membres
· Ils s'y hasardent à prendre des
décisions,
· La productivité y est faible,
· La qualité de travail est médiocre,
· Le moral et l'esprit d'équipe très
bas.
Conclusion
La quintessence de ces résultats
démontre que les styles démocratique est le plus
préféré que les autres. En revanche, le style autocratique
et laissez - faire demeurent les sources des hostilités, des agitations
et des mécontentements.
2.1.3.2 Recherche de l'Université de
l'OHIO
Ces études qui ont lieu vers la fin des
années 1940 sont d'un apport très grand.
Elles cherchaient à dégager des
différentes tâches de leader ; deux types de comportements
furent identifiés :
1° Organisation de la structure (initiating
structure) :
Ce comportement s'adonne à
définir les agissements et les interrelations du groupe en
établissant les objectifs du groupe, en attribuant les tâches en
évaluant le rendement et en appliquant des mesures
disciplinaires ;
2° considération :
Associer aux relations humaines ce comportement
implique le rôle de conseiller en relations humaines
étudiées aux précédents chapitres du management.
Ces recherches de l'université d'OHIO,
nous renseignent que le leader pour être efficace doit orienter son
action vers la tâche d'une part et vers les relations humaines d'autre
part.
2.1.3.3 Recherche de l'université de
MICHIGAN
Ces études s'étaient
assignées une mission d'identifier l'impact de style de leadership sur
la productivité d'un coté et la satisfaction de l'employé
de l'autre.
L'expérience a eu lieu dans une
société de New jersey. Les études concernaient l'analyse
des styles de leadership utilisés dans les unités administratives
à haut rendement comparées aux styles employés dans les
unités administratives à bas rendement.
Soulignons que trois observations furent
retenues :
1. dans les unités à rendement
élevé, le style de leadership le plus constamment
préconisé était orienté vers des besoins des
employés par opposition dans des unités à rendement bas,
les leaders ont orienté plutôt leurs actions vers la
tâche ;
2. dans les unités à haut rendement, le
gestionnaire entretenait des contacts directs avec ses collaborateurs ;
3. dans les unités à haut rendement les leaders
étaient plus préoccupés à aider les employés
à planifier leur travail, à définir les objectifs en leur
laissant une certaine autonomie dans la réalisation quotidienne de la
tâche.
Remarque
Le gestionnaire qui oriente sa politique vers la satisfaction
du besoin des employés semble plus efficace mais la
réalité est tout autre car ceci ne se vérifie pas dans
toutes les situations (circonstances).
Les théories de comportement nous apprennent :
Ø Les recherches de l'université de l'IOWA nous
ont donné le style démocratique comme le plus
préféré par rapport aux autres (laissez - faire et
autocratique) ;
Ø Les études menées à
l'université de l'OHIO ont accordé une importance à la
structuration et la considération de relations humaines ;
Ø Les conclusions des recherches de l'université
de MICHIGAN ont privilégié l'orientation de leader vers les
relations humaines qui aboutissent à une productivité
élevée.
Mais en réalité nombreux sont des
leaders qui soutiennent que des leaders autocratiques qui ont
bénéficié le respect de leur groupe peuvent atteindre un
haut niveau d'efficacité et de productivité.
2.1.4 Approches unidimensionnelles
Nous retiendrons deux grands auteurs :
Douglas MAc GREGOR et LIKERT qui, chacun de son coté a milité
pour une approche privilégiant l'aspect humain de l'organisation.
2.1.4.1 Théorie X et Y de Douglas MAC
GREGOR30(*)
En 1960, Douglas Mc Gregor présente des
vues impressionnantes sur le comportement des employés au sein des
organisations. Ces vues sont désignées sous les noms de
théorie X et théorie Y.
Les caractéristiques de base des deux théories
sont résumées dans le tableau n°1 ci-dessous :
Tableau n° 1, Théorie X et Y de Douglas MC Gregor
TREORIE X
|
THEORIE Y
|
La personne typique déteste travailler et
évitera de le faire si cela lui est possible
- La personne typique manque du sens des
responsabilités, a peu d'ambition et cherche la nature ;
Sécurité avant tout.
- La plupart des personnes doivent être contraintes
Surveillées et menacées d'une punition pour Obtenir qu'elles se
mettent au travail.
Compte tenu de ces suppositions, le rôle directorial
consiste à contraindre et surveiller les Employés.
|
travailler est une chose aussi naturelle que jouer ou se
reposer.
- les individus ne sont pas paresseux ; Ils le deviennent
par suite de ce qu'ils ont vécu.
- les individus veulent se diriger et se surveiller
eux-mêmes pour atteindre des objectifs au choix desquels ils ont pris
part ;
- les individus sont pleins de ressources potentielles
placées dans des conditions appropriées, ils apprennent à
accepter et rechercher la responsabilité. ils ont de l'imagination, de
l'ingéniosité et de la créativité et ils peuvent
s'en servir dans leur travail.
compte tenu de ces suppositions, le rôle directorial
consiste à révéler le potentiel des employés et
à les aider à utiliser ce potentiel en vue de réaliser des
objectifs collectifs.
|
Source: McGregor D., the Human Side of the Enterprise.
Copyright 1960 by McGraw-Hill, inc. Reproduit avec l'autorisation de
McGraw-Hill Book
Mc Gregor a soutenu que le management a
jusqu'ici adopté une série de présomptions
périmées à propos du personnel. Selon lui, si le
management continue d'adhérer aux hypothèses contenues dans la
théorie X, les faits prouvent que le comportement des individus se
rapproche davantage aux postulats de la théorie Y. Les managers n'ont
pas été capables de reconnaître que la plupart des
employés possèdent au mois une partie du potentiel
nécessaire pour progresser conformément à la
théorie Y. en conséquence, leur politique et les méthodes
qu'ils appliquent omettent de prendre en compte ce potentiel. Il en
résulte que maintes personnes n'envisagent pas le travail comme une
occasion de progresser et de s'épanouir.
Mc Gregor insiste donc sur la nécessité dans
laquelle se trouve le management d'adopter une nouvelle théorie, la
théorie Y, pour travailler avec des individus.
2.1.4.2 Théorie de Likert
Son alter-ego LIKERT s'est inspiré des
recherches de l'université de MICHIGAN qui ont manifesté
l'intérêt aux deux dimensions mais celles-ci étaient
ramenées à une seule dimension par d'autres auteurs d'où
l'appellation de la théorie unidimensionnelle c'est à dire
orienter vers les relations humaines. Les systèmes de LIKERT sont
représentés par le tableau n° 2
Tableau No 2 : La théorie de Likert
système
caractéristi-
que
|
Autoritarisme
Exploiteur
|
Autoritarisme
Bienveillant
|
Consultant
|
participatif
|
Support aux employés
|
Nul
|
Esprit de paternalisme
|
Soutien très fréquent
|
Soutien très grand
|
Rapports supérieurs -subordon-
nés
|
Rapports fondés sur l'absence totale de confiance
|
Assez - distants
|
Très bons rapports
|
· Rapports ouverts et chaleureux
· Confiance absolue
|
Participa-tion
|
La prise de décision appartient au supérieur
|
Un certain degré de communication vers le
haut :
susuggestion
Opinion
|
Un certain degré de participation dans la prise de
décision : consultation très grande
|
· Sollicitation continuelle des idées
· Communication dans les deux sens
|
Système de motivation
|
· Crainte
· Sanction et récompenses occasionnelles
|
· Système de récompenses
· Un peu peur et sanction
|
· Récompenses
· Sanctions occasionnelles
|
Récompenses fondées sur la participation
|
Esprit d'équipe
|
Inexistant
|
Faible
|
Assez fort
|
Très fort
|
Source :
L'essentiel de système de LIKERT
consiste à analyser à l'aide d'un questionnaire
détaillé les attitudes répandues dans une organisation
dont les résultats seront transmis aux cadres supérieurs pour la
prise de mesures correctives relatives à l'administration des ressources
humaines.
2.1.5 Grille Managériale
Outre McGregor et Likert, Robert BLACK et Jane
Mouton offrent une représentation tridimensionnelle qui s'articule
autour de deux aspects : Intérêt pour les relations humaines,
et Intérêt pour la production
Cette grille managériale est
représentée par la figure n° 6
Figure 6 Grille de BLACK et Mouton
Nous avons ciblé 5 styles de gestion parmi
les 81 représentés par la grille.
1° style de gestion anémique (1.1)
Le leader laissez - faire
Ce style est caractérisé par un
laissez - faire, le leader porte un minimum d'intérêt aux
relations humaines et un minimum d'intérêt à la
production.
2° style de gestion « club
social » (1.9)
Le leader social
Il porte un minimum d'intérêt
à la production et un minimum aux relations humaines à qui il
veut satisfaire leurs besoins.
3° style de gestion autocratique (9.1)
Leader autocratique
Ce style de gestion est axé sur la
tâche avec un maximum d'intérêt attaché à la
production.
4° style de gestion intermédiaire (5.1)
Leader de compromis
L'équilibre entre les impératifs
de production et de relations humaines peut aboutir à des performances
correctes.
5° style de gestion par le travail en
équipe (9.9)
Leader intégrateur
Ce style de gestion est centré sur le maximum de
rendement et celui de relations humaines.
2.1.6 Reservoir de Leadership
C'est une théorie managériale
qui était développée par Drotter, Noël et Charan. Ces
scientifiques pensent que le recrutement d'un directeur de l'extérieur
peut être la seule option disponible à court terme. Toutefois ils
objectent que sur le long terme, la direction devrait construire,
développer et préserver une réserve de leaders
compétents et préparés au sein de la
société. Leur modèle du Réservoir de Leadership
aide à créer un tel entonnoir de la future compétence de
management en expliquant ce qui change en y appliquant le facteur temps, les
qualifications et les valeurs de travail sont essentielles pour faire la
transition d'une étape de leadership à la suivante. En outre leur
modèle aide à comprendre les différentes demandes de
divers niveaux du management.
Pour Construire, développer et sauvegarder de leaders
compétents et préparés au sein de l'entreprise Le
modèle du réservoir de leadership prévoit
généralement six étapes de préparation de la
relève que nous détaillons ci - après :
1. De se gérer soi-même à gérer les
autres.
Les personnes atteignent cette étape
quand elles démontrent qu'elles sont des contributeurs compétents
et ont la capacité à collaborer avec les autres.
o Changement d'application de temps :
Ces personnes doivent apprendre comment réaffecter leur
temps de sorte
que non seulement leur propre travail soit accompli, mais
également qu'elles aident les autres à travailler plus
efficacement.
o Changement de Compétence :
Passer de la situation de faire le travail à obtenir
pour celui effectué par les autres.
o Changement des valeurs de travail :
D'évaluer leur travail individuel à
évaluer leur travail de gestionnaire.
2. De gérer les autres à diriger des cadres.
o Changement d'application de temps :
Dans cette phase, les dirigeants doivent uniquement diriger.
Ils doivent se priver des tâches individuelles.
o Changement de Compétence :
Les qualifications principales qu'elles doivent
maîtriser pendant cette transition incluent choisir les personnes pour
prendre le passage 1, lui affecter un travail de gestion et
o de leadership, mesurer leur progression en tant que
dirigeant, et les coacher.
o Changement des valeurs de travail :
Apprendre à responsabiliser les principaux dirigeants
dans leur travail de gestionnaire plutôt que leur travail technique
3. De diriger des cadres à directeur fonctionnel.
o Changement d'application de temps :
Participer aux réunions d'équipe business et
travailler avec d'autres directeurs fonctionnels. Créant une
stratégie fonctionnelle qui leur permet de faire quelque chose, mieux
que la concurrence. Développez un
Avantage
Concurrentiel pérenne dans sa fonction.
o Changement de Compétence :
Développez de nouvelles
Compétences en
communication tout en étant capable de
gérer certains domaines peu familiers. Apprendre à
considérer les besoins et préoccupations des autres fonctions.
Travailler en équipe avec les autres dirigeants fonctionnels et
être en concurrence pour les ressources, basées sur les besoins
des activités.
o Changement des valeurs de travail :
Adoptez une large perspective à long terme.
4. Du dirigeant fonctionnel au directeur
d'activité.
o Changement d'application de temps :
Consacrer du temps à réfléchir est une
exigence importante à ce niveau : Les dirigeants doivent cesser de faire
quelque chose à chaque seconde du jour et doivent aussi se
réserver du temps pour réfléchir et analyser.
o Changement de Compétence :
Les directeurs d'activités sont responsables du
résultat. Plutôt que considérez la faisabilité d'une
activité, un directeur doit l'examiner d'une perspective de
rentabilité à court et à long terme.
o Changement des valeurs de travail :
Estimez le succès de leur propre activité.
5. Du directeur d'activité au dirigeant de groupe.
o Changement d'application de temps :
De courir leur propre activité à la
réussite indirectement en gérant et en développant
plusieurs entreprises et directeurs.
o Changement de Compétence : Être capable :
§ Évaluez la stratégie afin d'affecter et
déployer les capitaux.
§ Développer les directeurs.
§ Développer et mettre en oeuvre une
Stratégie de
portefeuille.
§ Évaluer si les entreprises ont les bonnes
aptitudes de coeur de métier pour gagner.
o Changement des valeurs de travail :
Dévier la satisfaction du succès des personnes
des autres activités. Prendre goût à gérer un
portefeuille d'activité.
6. Du dirigeant de groupe au dirigeant d'Entreprise.
o Changement d'application de temps :
Fixez les objectifs et développez les mécanismes
opérationnels pour connaître et conduire trimestre après
trimestre la performance en alignement avec la stratégie à plus
long terme. Un glissement subtil du stratégique à la
pensée visionnaire, et d'une perspective opérationnelle à
une perspective globale. Laissez tomber les détails, et concentrez-vous
sur ce qui est
essentiel.
Regroupez une équipe à fort potentiel de réalisation,
rapports directs ambitieux, sachant que certains d'entre eux veulent la place.
o Changement de Compétence :
Capacité à gérer une longue liste de
considérations externes de manière proactive.
o Changement des valeurs de travail :
Apprenez à valoriser le
compromis,
Prenez goût à la gestion d'une entité.
2.2 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
2.2.1 Définition31(*)
La gestion des ressources humaines (GRH) est
un ensemble de fonctions et de pratiques ayant pour objectif de mobiliser et
développer les ressources du personnel pour une plus grande
efficacité et efficience, en soutien de la stratégie d'une
organisation (
association,
entreprise,
administration
publique, etc.). C'est une activité fonctionnelle de l'entreprise,
de nature transversale (horizontale) par opposition à une
activité hiérarchique (verticale). La gestion du personnel n'est
que l'administration du dit personnel, sous ensemble de la gestion des
ressources humaines du fait que ceux qui administrent sont utilisés.
En simplifiant, elle se divise en deux grandes
branches, d'un côté l'Administration des ressources humaines
(paye, juridique, contrat etc...) qui est une activité plus verticale et
de l'autre la Gestion des ressources humaines (gestion des personnes,
carrière, formation etc...) qui est transversale par nature.
Service de l'entreprise dirigé par le
Directeur des Ressources Humaines (ou parfois par le Directeur
Général ou le Directeur Administratif et Financier dans les
petites structures), et qui a pour responsabilités l'administration du
personnel (paye, déclarations sociales, contrats, règlement
intérieur, procédures de licenciement, ...), la formation, les
relations sociales et syndicales,le
recrutement, la
gestion des
carrières et des
compétences,
la communication interne et/ou externe, les
systèmes
d'information de gestion des ressources humaines (SIRH).
2.2.2
Domaines de la gestion des ressources humaines
La gestion des ressources humaines couvre de
nombreux domaines, intervenant à tous les stades de la
« vie » du travailleur dans l'organisation : le
recrutement, la
gestion des
carrières, la
formation,
l'évaluation des performances, la gestion des conflits, la concertation
sociale, la motivation et l'implication du personnel, la communication, la
satisfaction au travail, les
conditions de
travail.
Les enquêtes réalisées en
1988 par L'agence Nationale du
Développement des Carrières du Personnel sur la "fonction
personnel et l'administration des Ressources Humaines" sont multiples (
recrutement, formation,
communication, information, conditions de travail, négociation,
rémunération, ...etc.). Les principaux domaines de la Gestion des
Ressources Humaines sont entre autres :
1) L'administration du personnel.
C'est sous cet aspect que la fonction commence
à exister et à être perçue dans
l'entreprise :
· L'enregistrement, le suivi et le contrôle des
données individuelles, et collectives du personnel de l'entreprise.
· l'application des dispositions légales et
réglementaires dans l'entreprise.
· la préparation des commissions et des
réunions.
· le maintien de l'ordre et du contrôle et les
travaux de pointage
2) La Gestion au sens large.
Cette expression recouvre trois
domaines :
· l'acquisition des Ressources Humaines :
par la gestion de l'emploi, programmes de recrutement, plans
de
carrières,
mutations
et promotion, analyse des postes et l'évaluation des personnes.
· La gestion des rémunérations :
par l'analyse et l'évolution des postes, grille de
salaires, politique de rémunération, intéressement et
participation
· La gestion de la formation :
par la détection des besoins, l'élaboration des
plans de formation, la mise en oeuvre des actions de formation et
l'évaluation des résultats.
3) La communication, I'information
et les conditions de travail :
· La communication et I'information :
Les tâches de la Direction des Ressources Humaines en
cette matière sont :
o La définition des publications publiques et la
conception des messages.
o La gestion des moyens de communication :
journal d'entreprise, affichage, audio-visuel, réunions
systématiques.
Elle nécessite la mobilisation de
connaissances variées : sciences humaines, économie,
comptabilité, droit...
· L'amélioration des conditions de travail. En
cette matière les principaux thèmes sont :
o L'hygiène et la sécurité ;
o L'aménagement du temps de travail ;
o La gestion des activités sociales (restaurant,
centre de vacances, loisirs.....).
2.2.3 Rôles des ressources humaines dans l'administration
générale
Au niveau de l'
administration
générale, on cherche à optimiser l'apport des ressources
humaines à partir des éléments par lesquels on agit
habituellement sur celles-ci :
compétence,
motivation,
information,
organisation, gestion
des groupes. On agit sur ces éléments :
· Par le
recrutement :
En évaluant les compétences et la motivation
lors du recrutement, on s'assure d'avoir un personnel adéquat en nombre
et en qualification.
· Par la
formation et le
coaching :
Afin d'améliorer le niveau de compétence des
collaborateurs, mais aussi pour améliorer leur motivation (une
formation peut constituer une récompense et, il est souvent plus
motivant d'effectuer un travail que l'on sait faire).
· Par la motivation positive (
récompense :
félicitation,
prime,
promotion,
formation...) et
négative (
sanction :
réprimandes, réduction ou suppression d'une prime,
rétrogradation, voire
licenciement). Ces
incitations visent à faire comprendre au collaborateur que son
intérêt est d'effectuer son travail du mieux possible.
La motivation positive et la motivation
négative ont chacune leur efficacité. La sanction peut être
démotivante pour l'intéressé. Mais, il faut relativiser
cette crainte, car elle fait appel au principe de responsabilité et
d'exemplarité. Elle renvoie aussi l'individu au groupe. Ce dernier peut
mal vivre des comportements non sanctionnés quand ils sont hors jeu. Ce
peut être un facteur de démotivation quand une absence de sanction
traduit de fait un déséquilibre entre celui qui se dévoue
et celui qui ne fait rien. Le souci d'équité doit guider
l'administrateur. De ce point de vue, la gestion des ressources humaines doit
intégrer aussi dans sa pratique administrative, la notion de groupe ou
d'équipe.
· Par la
communication et la
transparence :
Il est essentiel que le collaborateur ait les informations
nécessaires à l'accomplissement de sa tâche, et ait une
idée précise de l'évolution des objectifs de l'entreprise
elle-même, et de son environnement. De nos jours, l'abondance
d'information a rendu nécessaire la mise en place de systèmes de
gestion de l'information, comme les systèmes de
knowledge
management.
· Par la
planification et le
contrôle de l'avancement des tâches :
L'optimisation de l'organisation, c'est-à-dire
l'ordonnancement des tâches et leur affectation aux personnes les plus
compétentes disponibles, permet d'améliorer l'efficacité
d'exécution.
· Par l'
administration
du personnel :
Il est de coutume de dire qu'une bonne gestion des
ressources humaines se traduit en premier lieu par une administration fiable du
personnel. En l'occurrence, il s'agit de sécuriser son effectif en
assurant un paiement rigoureux des
salaires et des primes, en
suivant la gestion des présences et des absences, des
heures
supplémentaires, en planifiant les
congés annuels, en
organisant les remplacements, etc. Ce point est essentiel, car il
caractérise une part des obligations contractuelles (statutaires pour un
fonctionnaire) d'une entreprise (d'un service public) envers son
salarié.
2.2.4 motivation dans le travail32(*),33(*)
Nous ne pouvons pas parler de la
gestion des ressources humaines en se passant de la notion de la motivation qui
demeure incontournable pour la productivité d'un personnel.
La motivation est un terme qui désigne
« les forces qui agissent sur une personne ou en elle - même,
pour la pousser à se conduire d'une manière spécifique,
orientée vers un objectif. » 34(*)Le manager dans ses fonctions doit canaliser
efficacement la motivation des ressources humaines sous sa gestion vers la
réalisation des objectifs de l'organisation. Il doit également
s'efforcer de comprendre plus clairement ce qui motive les employés.
Généralement la définition de la motivation comme une
pulsion, ou des incitations instinctives ou comme une réponse apprise
pour stimuler l'activité.
En effet, Yves Michaud et René Piotte
définissent la motivation comme une force interne ou un ensemble de
forces qui poussent l'homme à agir en vue d'atteindre un but et de
satisfaire un besoin.35(*)
Les psychologues ajoutent pour qu'une
organisation soit efficace, elle doit prendre en compte la motivation du
personnel c'est-à-dire susciter chez ce dernier le désir
d'appartenir à l'organisation et d'y être productif. L'un des
principes de base du management s'appuie sur l'idée que le rendement
d'une personne est fonction de son niveau de compétence et de sa
motivation36(*).
Efficacité d'un salarié = f (Compétence x
Motivation)
Plusieurs théories ont été
développées en rapport avec la motivation nous pouvons
citer37(*) :
o les théories de la motivation par la satisfaction
o les théories de processus de la motivation
1. les théories de la motivation par la
satisfaction
Ces théories s'attachent aux facteurs qui
motivent le personnel comme avoir un salaire satisfaisant, des bonnes
conditions ergonomiques, des bonnes relations avec les collègues
(collègues amicaux), le besoin de la nourriture ou la recherche d'un
emploi stable, sont généralement des motifs qui mobilisent le
personnel et les amènent souvent à se fixer des buts comme gagner
assez d'argent pour acheter de quoi se nourrir ou travailler dans un secteur
industriel financièrement stable. La motivation par la satisfaction
s'éclate en quatre théories :
· La théorie de la hiérarchisation des
besoins
Les besoins correspondent à des «
manques » ressentis par une personne à un moment particulier. Selon
Abraham Maslow, les besoins de l'homme sont hiérarchisés en 5
catégories de besoins : ce n'est que lorsqu'une catégorie de
besoins est satisfaite, que la catégorie suivante fait son apparition.
Le besoin non encore satisfait constitue une source de motivation pour
l'individu, et cesse de l'être, une fois satisfait.
· La théorie SRP (3 catégories de
besoin selon Clay Alderfer)
· La théorie par l'accomplissement (3 besoins
secondaires enracinés dans la culture selon David Mc Clelland)
· La théorie de la motivation et de
l'hygiène de vie (Frederick Herzberg)
2. les théories de processus de la
motivation
Ici nous les théories tentent de
décrire, d'analyser comment les facteurs personnels (internes à
l'individu) interagissent les uns sur les autres et s'influencent mutuellement
pour donner lieu à certaines sortes de conduites. L'homme a tendance
à fournir beaucoup d'effort pour ce qui lui récompensera plus
afin de satisfaire les besoins importants que pour obtenir des
récompenses dont il n'attend la satisfaction d'aucun besoin.
Dans cette série des théories nous
avons :
· la théorie des attentes :
La personne est motivée en fonction de
la satisfaction de ses attentes dans l'organisation, plus ses attentes trouvent
satisfaction plus il s'investi et fourni beaucoup d'effort.
· La théorie de l'équité :
Cette théorie est axée sur les
sentiments qu'éprouve le personnel quant à la manière dont
il se sent traité, en rapport avec les autres. La théorie de
l'équité est fondée sur la comparaison de deux variables
les apports et les résultats ; elle se manifeste quand les
résultats obtenus par une personne en fonction de ses apports sont
proportionnels aux résultats obtenus par d'autres personnes en rapport
de leurs apports. Disons qu'un agent peut se sentir bien
rémunéré au regard de ce qu'il apporte dans un emploi, par
comparaison avec ce que un autre travailleur obtient en échange de ses
apports. Quand les coefficients des résultats obtenus en fonction des
apports ne sont pas égaux pour tous, cela dénote de l'injustice.
L'injustice a une grande conséquence sur la motivation et la production
dans une entreprise, le personnel peut alors diminuer ses apports par exemple
en réduisant le volume de sa production, en écourtant les heures
de travail, en s'absentant plus fréquemment etc.
2.2.5 Techniques de motivation38(*)
Le manager dispose de plusieurs
éléments pour motiver ses subordonnés, nous pouvons citer
notamment :
o la communication,
o la formation,
o le style de management,
o la délégation de pouvoir....
2.2.4.1 La communication :
La communication revêt deux
aspects dans l'entreprise (ou dans l'organisation) : la communication
interne et la communication externe.
La communication interne permet l'information du personnel, son
intégration et sa motivation. Les moyens utilisés peuvent
être : - le journal d'entreprise, -
les réunions, - les affiches, - la
note de service... La communication externe
transmet l'image de l'organisation à tout l'environnement et à
ses partenaires (exemple : Etat, clients, Organismes d'appui.....). Les moyens
utilisés peuvent être : - les réunions,
-les contacts commerciaux, - la
publicité....
2.2.4.2 La formation :
Elle permet de motiver les salariés et
d'améliorer leur performance, la formation renforce des capacités
du travailleur. Elle le rend à l'aise, capable de s'adapter à
toutes situations nouvelles. Tel est le cas d'acquisition d'un nouvel outil de
travail.
2.2.4.3 Le style de management :
Le style de management traduit le comportement
du dirigeant (le Big Manager) vis à vis de ses subordonnés,
notamment dans les prises de décisions.
Le choix d'un style de management dépend de plusieurs facteurs :
· Des facteurs liés au
supérieur lui-même : la confiance qu'il a en ses
subordonnés ; son penchant naturel pour un style donné...
· Des facteurs liés aux
subordonnés : est-ce qu'ils aiment l'indépendance ?
Ont-ils des initiatives ? Ont-ils les compétences
nécessaires pour résoudre le problème?...
· Des facteurs liés à la
situation et à l'entreprise : la nature du problème à
résoudre ; les pratiques habituelles dans l'entreprise (ou dans
l'organisation)....
Le meilleur dirigeant est celui
qui sait adapter son style à
ses subordonnés et à la situation. Admettons que
La performance d'un groupe a baissé durant les derniers mois, les
membres de l'équipe semblent ne plus se soucier d'atteindre les
objectifs. Il vous a fallu continuellement leur rappeler de tenir les
délais. Dans le passé, la redéfinition des rôles a
permis d'améliorer la situation. Le manager doit adopter le comportement
suivant :
· Laisser le groupe définir sa propre
orientation,
· Tenir compte des recommandations du groupe, mais
faire que les objectifs soient atteints,
· Redéfinir les objectifs et contrôler
soigneusement,
Permettre au groupe de participer à la définition
des objectifs, mais ne pas exercer de pression.
2.2.4.4 La délégation de
pouvoir :
La délégation consiste pour un responsable (le
délégant) :
· à confier à un subordonné
(le délégataire), la réalisation d'objectifs
élaborés en commun,
· à lui laisser une autonomie réelle
quant aux moyens et aux méthodes, à l'intérieur d'un cadre
défini,
· à l'assister dans les difficultés
rencontrées,
· à faire le point sur les résultats,
suivant des modalités de contrôle définies à
l'avance.
La délégation suppose la confiance placée
en l'homme ; le droit à l'erreur.
Il existe bien d'autres techniques de
motivation des salariés qui ne sont pas développées. Il
s'agit entre autres : la rémunération, la stimulation, la
détermination de but, la reconnaissance et l'approbation, la
sécurité de l'emploi, la valorisation de l'emploi...
Chapitre 3 CAS EXPERIMENTAL : GETMA TRANSPORT
MULTIMODAL
AGENCE DE MATADI
3.1 Aperçu historique et
évolution
3.1.1 GETMA
International 39(*):
La société GETMA (Groupement d'Entreprises de
Transport Maritimes et Aériennes) a vu le jour en 1978 en Guinée
à l'initiative du groupe DAHER. Sa mission était de gérer
1e contrat attribué à DAHER dans le cadre du sommet de l'OUA de
1979. Depuis ce temps GETMA est devenu le partenaire privilégié
des autorités portuaires de Conakry et a donc largement participé
au développement du port autonome de Conakry.
Au début de la décennie 90, un bureau commercial
et d'exploitation fut créé à Paris après que GETMA
Guinée fut repris par l'homme d'affaires Richard TALBOT. Ce dernier a eu
pour ambition de fonder un réseau d'agences de consignation et de
transit afin d'offrir aux armateurs, opérateurs de navires et
entreprises de négoce un choix alternatif face aux multinationales
françaises installées le long de la côte ouest africaine.
GETMA prit ainsi son envole en s'installant:
- en 1993 : au Cameroun, au Gabon et en RD Congo
- en 1994 : au Bénin, au Libéria et au Togo
- en 1995 : en Angola et en Côte d'Ivoire
- en 1998 : au Sénégal et au Congo
(Brazza)
Actuellement, GETMA dispose en Afrique 11 agences
créées sur autofinancement ; Il est présent en
Afrique dans plus de 17 pays.
Les filiales africaines et le bureau de coordination sont
regroupés sous la société GETMA Overseas au capital
privé de 7.623.000 euros.
Avec un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros
déjà en 1999, GETMA a su se hisser comme le premier réseau
d'agences totalement indépendant sur la côte ouest africaine
grâce au savoir faire des 700 personnes qu'elle emploie. Ce savoir-faire
technique, sa structure financière solide et son expérience font
qu'aujourd'hui, GETMA se présente comme un véritable
professionnel du transport international. GETMA s'est surtout
spécialisé dans la consignation (agent maritime), la manutention
et la commission de transport.
3.1.2 GTM - RD Congo40(*)
Comme nous venons de le décrire,
l'actuel GTM est le fruit de plusieurs restructurations.
En 1993 le GETMA international
s'était installé au Zaïre actuel République
Démocratique du Congo ; cette agence est restée
opérationnelle tout au long des troubles traversés par le pays,
et travaillait dans les ports de Matadi, Muanda, Boma, Banana, ainsi qu'au port
Fluvial de Kinshasa.
En 1998, Getma a fusionné avec
Transits et Transport Mixtes « TTM » en sigle,
spécialiste de l'aérien, et porte désormais le nom de
Getma Transport Multimodal.
En 2005 GTM a décidé
d'ouvrir son capital aux investisseurs locaux privés, le Groupe Blattner
Elwyn (GBE) s'est consacré pour investir dans l'extension du
réseau régional plus loin et le doter d'une infrastructure
conséquente. GETMA group et GBE sont donc les seuls actionnaires de la
Compagnie.
En 2006, Getma transport Multimodal
fusionne avec l'Agence Maritime Africaine « AMAF » et garde
la dénomination de GTM soit Getma transport Multimodal.
Le quartier général de GTM
est Situé au n° 22A, boulevard du 30 juin Kinshasa Gombe, dans
l'Immeuble IMMOAF.
3.2 Socle juridique
Le GTM est une Société
Privée à Responsabilité Limitée(SPRL),
enregistrée dans le nouveau registre du commerce sous NRC n° 23.011, et
avec comme numéro d'Identification Nationale UN 487 - 82Z. Le GTM est
inscrit comme une des compagnies des expéditeurs du Fret principal qui
opère dans la République Démocratique du Congo, il a ses
bureaux, ses membres et son personnel correspondant aux principaux emplacements
stratégiques partout à travers le pays.
3.3 Structure GTM RD Congo
La structuration fonctionnelle de Getma Transport Multimodal
en
République Démocratique du Congo est
présentée de la manière suivante :
A. L'Assemblée
Générale
C'est l'organe suprême de la
société qui a pour mission l'orientation générale
de la société. Elle entend le rapport de la gérance et
elle délibère en statuant sur le bilan et le compte de profits et
pertes, elle procède à l'affectation des bénéfices,
elle se prononce également par un vote spécial sur la
décharge du ou des gérants responsables et du ou des
commissaires.
L'assemblée générale se tient d'ordinaire
une fois l'an et réunie tous les associés
B. Le Comité de direction
Le comité de Direction est composé du
Secrétaire Gérant et des
directeurs des départements, le Secrétaire
Gérant dirige la société et rend compte de toutes les
activités à l'assemblée générale. Ce rapport
doit commenter le bilan et le compte de profits te pertes et faire des
propositions sur l'affectation des bénéfices éventuels. Le
secrétaire Gérant est donc l'administrateur - surveillant
principal de la société nommé par l'assemblée, il
agit au nom et pour le compte de la société
C. Départements
Le GTM organise cinq départements qui exécutent
les activités
de la société sur le terrain à travers
toute la république. Chaque département est dirigé par un
Directeur de département et rendent tous compte au Secrétaire
Gérant.
D. Stations (Agences)
Les stations ou Agence sont des structures locales qui
représentent la société dans les
provinces. À nos jours, les stations sont au nombre de Cinq plus la
ville de Kinshasa (port de Kinshasa),
Il s'agit de
Matadi,
Boma,
Muanda,
Lubumbashi,
Goma.
Chaque station est sous la supervision d'un chef
d'agence, qui est le représentant et le surveillant de la
société au niveau local, nommé par le comité de
Direction, il agit au nom et pour le compte de la société.
Le chef d'agence est assisté par un staff
composé des chefs de services, dont le nombre dépend des
activités organisées dans le milieu.
3.4 Structure et Fonctionnement de GTM Agence de
Matadi
3.4.1 Structure
La structuration fonctionnelle de Getma Transport Multimodal
Agence de Matadi est représentée par la figure n° 7.
Figure n° 7 Organigramme de Getma Transport Multimodal
Agence de Matadi
Responsable Station
Chef des Opérations
Chef Déclarant
Cellule Tracking & Adm. Import
Cellule Douane (Déclarants)
Cellule Onatra
Cellule OCC
Cellule Expédition
Responsible Export
OCC et Embarquement
Onatra
Douane (Déclarant)
Chef Sce Shipping
Comptable
Secrétaire
Collecte Just.
Chauffeurs
Sentinelle
Planto
Chef Sce Adm & Fin.
A. Le Chef d'Agence
C'est le représentant et le surveillant de la
société au port de Matadi nommé par le comité de
Direction, il agit au nom et pour le compte de la société.
B. Services
Le GTM Agence de Matadi organise quatre services qui
exécutent les activités de la
société sur le terrain. Chaque service est dirigé par un
chef de service et rendent tous compte au chef d'Agence et aux Directeurs des
départements à la Directions Générale.
Ces services sont : L'import, l'export, le Shipping et
l'Administration et finance.
En dehors du chef de service, chaque service est
composé des agents de terrain généralement les
déclarants et des administratifs.
3.4.2 Fonctionnement
Pour mener à bien ces différentes
activités, la Société GTM dispose de plusieurs services. A
priori, on distingue trois grands ensembles le Shipping, le Transit et le
service Commercial. Le service Administratif et Financier accompagne les trois
principaux dans l'accomplissement de la mission de la compagnie.
Dans le cas de l'Agence de Matadi comme
nous l'avons souligné au point précédent, nous ne
parlerons que de l'Import, l'export, le shipping et l'administration et
finances.
Dans les lignes suivantes nous présentons quelques
détails sur la mission des différents services :
a) le Service de Shipping
Le shipping est sous la responsabilité de Monsieur
Dominique MAKUZAYA comme chef de service, appuyé par un service
administratif.
Le shipping désigne ici la mission
d'agent maritime qui est confiée à la société par
les armateurs qui font appel à ses services. L'agent maritime peut
être entrepreneur manutention, consignataire ou commissionnaire de
transport. La responsabilité envers le donneur d'ordres dépend de
la qualité juridique en laquelle il a exercé ses fonctions.
La société GTM- RDC en sa qualité d'agent
maritime agit principalement, sinon uniquement en tant que consignataire. Tout
d'abord, il est important de relever qu'il existe deux types de
consignataires :
- le consignataire de la cargaison :
La mission principale est de prendre livraison de la
marchandise pour le compte de layant droit. A ce titre, il doit en cas de
nécessité, prendre des réserves contre le bord en cas de
dommages ou de pertes.
- le consignataire du navire :
Mandataire salarié de l'armateur, choisi par ce dernier
dans les ports où la compagnie n'a pas de succursale, il effectue pour
les besoins et le compte du navire et de l'expédition les
opérations que le capitaine n'accomplissent pas lui-même.
La mission du shipping commence par des
formalités administratives relatives à l'arrivée du navire
dont GTM a en charge la consignation. Elle se poursuit avec les
opérations de quai consistant dans le chargement et/ou
déchargement des marchandises. Et dans le cadre de ces
opérations, le service Shipping de GTM fait appel à l'expertise
de Q&Q (Quantity and Quality control Service) pour assurer le pointage ou
contrôle quantitatif des marchandises. C'est le cas notamment lors de
l'embarquement des cargaisons des grumes en conventionnel. Q&Q joue
également un rôle d'inspecteur au déchargement des produits
pétroliers pour en vérifier aussi bien la quantité que la
qualité.
Cette mission s'achève avec le départ du
navire.
b) le service de Transit
b.1 Transit Import
Sous la supervision de Mme
Thérèse NZATI VAVA comme chef de service, assistée par un
Chef Déclarant, cette branche du service transit s'occupe de toutes les
opérations de dédouanement des marchandises à
l'importation. Pour bien accomplir cette mission, les agents de ce service sont
constitués en trois cellules :
- Cellule douane : ici les agents, tous
déclarants, suivent les dossiers dans le circuit Ofida.
- Cellule Onatra : les agents suivent les dossiers dans
le circuit Onatra.
- Cellule Occ : ici les agents traitent les dossiers dans
le circuit Occ.
Les trois cellules travaillent en parfaite symbiose pour
atteindre le but final commun qui est le dédouanement et
l'enlèvement de la marchandise. Elles sont appuyées par le
service administratif.
Ici la mission consiste surtout à
l'accomplissement des formalités douanières, au paiement des
taxes de port et Route et à la livraison de la marchandise au
propriétaire.
Les opérations de transit commencent dès
réception des documents relatifs à la marchandise (BL
endossé, identité du client, connaissement - factures d'achat -
Certificat d'évaluation douanière - Certificat d'assurances...)
suivi expressément d'un ordre de transit. L'ordre de transit se
présente comme le contrat entre GTM et son client, document dans lequel
ce dernier définit exactement la mission qu'elle entend confier à
GMT.
Une fois l'ordre de transit reçu avec les documents y
afférant, GTM est garant de la marchandise pour ce qui concerne
l'enlèvement jusqu'à la livraison au client. Dans le circuit
douanier le transitaire est tenu simultanément à contacter
l'armateur pour Obtenir le laissez suivre qui lui permettra d'entrer en contact
avec la marchandise, le service de Guichet unique OFIDA pour saisir le
manifeste, ensuite poursuivre le circuit à l 'ONATRA pour obtenir le bon
d'enlèvement, payer les différentes factures pour les
diffférents services rendus par les services portuaires (ONATRA, OFIDA,
OCC). Le transitaire engage donc les opérations de transit en
procédant d'abord à l'échange documentaire, puis à
la saisie des déclarations douanières. La saisie de la
déclaration douanière est une opération très
délicate puisque l'agent de transit a ici la responsabilité de
déclarer à la douane toutes les spécifications concernant
la marchandise et inscrite sur le connaissement à savoir le poids, le
nombre de colis, la description de la marchandise. C'est en fonction de ces
informations que le logiciel de déclaration automatique de la douane
indique le montant des taxes à payer. Après le paiement des
droits de douane, l'agent de transit doit exécuter le paiement des
autres frais et taxes (entreposage - dépotage, taxe portuaire) avant de
procéder à l'enlèvement des marchandises. Une seule
omission est mise à la charge du transitaire parce qu'il est
considéré comme un professionnel du métier.
b.2 Transit Export
Il est tenu par Monsieur Mavungu Matoko,
Responsable Export, sous la supervision directe du Chef d'Agence
lui-même. Ce sous - service comporte également trois cellules
à l'instar du service transit Import, notamment les cellules Douane, Occ
et Onatra. Il a pour mission d'accomplir toutes les formalités requises
pour aboutir à l'embarquement sur des navires des marchandises à
l'exportation. Les documents exigés sont entre autres la licence
d'exportation avec tous ces volets, la liste de colisage, la facture, les
preuves de paiement Occ, le rapport de lots prêts à l'exportation,
le certificat de vérification à l'exportation, le bordereau
d'empotage (cas de containers).
c) le Service Administratif et
Financier
C'est le service qui s'occupe d'autres services non moins
importants :
· l'Informatique qui gère la plate forme
informatique et la communication de l'agence ;
· La gestion du personnel ;
· La comptabilité ;
· Le patrimoine.
Le service administratif et finance est
coordonné par Monsieur Félicien PASI, assisté par un
comptable, un chargé de collecte des justificatifs, d'un
secrétaire, de deux chauffeurs et d'une sentinelle et d'un planton.
C'est ce service qui fait office de la gestion des ressources
humaines et du patrimoine de l'Agence.
En dehors des activités de routine que
nous venons de décrire ci - haut, le GTM en partenariat avec le
Programme Alimentaire Mondial « PAM » RD Congo fait
fonctionner à Matadi un programme spécial de la Logistique qui
s'occupe de l'Encodage des mouvements des vivres au déchargement des
navires dans le Port de Matadi et le transfert vers les entrepôts du PAM
à Kinshasa appelé COMPAS (Commodity Movement Processing and
Analysis System).et de l'établissement des documents de transport ( Way
bill) . Ce dernier est chapeauté par Mr. Alfred KAFUSA KATENDE
comme Assistant Logistique Data Clerk Compas.
3.5 Activités ou Services rendu par le
GTM
Comme nous venons de le souligner ci - haut,
le GTM est une entreprise de service, elle organise un amalgame
d'activités regroupées en principaux domaines suivants
§ Le dédouanement (Fret Maritime et
Aérien) ;
§ Le magasinage (Entreposage) ;
§ Le transport ;
L'Agence de Matadi qui est une station GTM RDC a comme
principales activités le Transit et le Shipping (Consignation).
A. Shipping (Consignation)
Dans le cadre des opérations de Consignation, GTM se
présente comme le représentant de l'armateur NECOSHIP. Ce dernier
en effet est un service de ligne qui s'occupe de l'acheminement de marchandises
(Bois sciés et Grumes) de la RD Congo vers l'Europe (France, Italie).
C'est un acteur important de commerce (l'exportation) RD Congo - Europe il
achemine plus de 9 500 m3 de bois par voyage.
Mais en dehors de cette activité de consignation
émanant du partenariat NECOSHIP - GTM, GTM assure aussi la consignation
des navires des Affréteurs des produits pétroliers (Mogas, Jet,
G.O, Fuel Oil) et le chargement de pétrole brut vers l'Afrique de
l'Ouest, Asie et USA comme TRAFIGORAF, ADDAX, GLENCORE, SHEL, CHEVRON, PERENCO,
GAC, PETROMARINE, ELF TOTAL FINA, SONANGOL, COHYDRO,
X - OIL CONGOTRAFIGURA, GLENCORE, COQUILLE.
Et aussi les Affréteurs des huiles de Palme comme
MARSAVCO ; ce dernier n'assurent pas de lignes régulières.
B. Transit
De l'autre côté, GTM
exécute des missions de transitaire pour divers clients dont les
principaux sont Celtet, Marsavco, Premium, BAT Congo, NOVA product, OASIS,
Programme Alimentaire Mondial, Cobra, CobeGa, MSF, SAVCOKI, CFAO MOTORS, MONUC,
SEP Congo, SURESTREAM,SCAM,REGIDESO,OLAM Congo,SOCO EXP
A ce titre, en partenariat avec les Armateurs
comme MAERSK Congo, AGETRAF/Congo Conteneur, COMEXAS et CMDC, elle organise des
groupages en conteneur qu'elle achemine au Port international de Matadi.
En dehors du partenariat avec les Armateurs
pour le transport Maritime, le GTM entretien également un partenariat
avec certaines sociétés de transport Terrestre comme NRJ,
COTRACO, SOTRACO et GETRAGRI, TRANSMAC, AFRITRANS et le transport Aérien
est assuré en partenariat avec Filair, et Kin Avia.
Notons qu'en ce qui concerne le transport, le
GTM a aussi son propre charroi qui facilite le transport de petit tonnage
à travers la ville et à l'intérieur de la province.
Les opérations de transit concernent tant bien
le domaine
maritime que celui de l'aérien, l'importation et
l'exportation.
Tableau ci dessous reprend les différents partenaires
de GTM selon les services rendus.
Tableau 3 Synthèses partenaires GTM selon les services
rendus
Service
|
Partenaire
|
Domaine (service)
|
Période
|
Importation
|
PAM
MONUC
CELTEL
BAT
OASIS (TIGO)
SEP CONGO
ECULINE
SOCIR
CFAO
PREMIUM
COBRA
COBGEGA
OLAM Congo
SCAM
SURESTREAM
SOCO EXP
NOVA PRODUCT
MARSAVCO
REGIDESO
|
vivres
matériels divers
matériels de communication
matériels exploitation
matériels de communication
matériels d'exploitation
containers groupage
matériels exploitation
véhicules + pdr
vivres
matériels exploitation
matériels exploitation
matériels exploitation
matériels divers
matériels exploitation
matériels exploitation
matériels exploitation
matières premières
matériels exploitation
|
2002 et 2007 a ce jour
2004 A CE JOUR
2008
2006
2005 A CE JR
2006 A CE JR
1990 A CE JOUR
1990 A CE JOUR
2008
1990 A CE JOUR
2007 A CE JOUR
2008
2008
2007 A CE JOUR
2007 A CE JOUR
|
Exportation
|
Safbois
PARQUETS EXOTIQUES
BUSIRA LOMAMI BINGA
|
grumes / bois scies
grumes / bois scies
caoutchouc
|
|
Transport
|
TRANSMAC
GETRAGRI
COTRACO
SOTRACO
NRJ
|
Evacuation marchandises
|
|
Courrier
|
AMEF
KIN AVIA
DELTA EXPRESS
FILAIR
|
Expedition courier
|
2002 - 2006
2008
2006 à ce jour
2005
|
Source : Notre recherche, Matadi, 2008
Chapitre 4. EXTRANTS PERTINENTS
Ce dernier chapitre gravite autour de deux
grands axes à savoir :
- le sondage ;
- l'apport managérial
4.1 SONDAGE
Il importe de souligner que le sondage par
questionnaire a été le modèle de l'outil de collecte
d'information qui s'est révélé fiable et valide par
rapport au recensement qui exige plus de ressources de toute nature.
4.1.1 Questionnaire
La réalisation de ce travail a
été facilitée par l'emploi d'un questionnaire portant plus
particulièrement sur les aspects repris ci - dessous :
- Identification du répondant
- opinions
· entreprise
· management
- réalisations
- suggestions.
4.1.2 Population cible
Le questionnaire était destiné
à une population d'enquête constituée
généralement de :
- personnel
- clients
- personnes ressources
4.1.3 Echantillon
L'option étant levée pour
l'emploi de sondage par questionnaire, il fallait déterminer la taille
de l'échantillon.
Soutenons que vingt personnes ont
constitué l'échantillon.
4.1.4 Description de l'échantillon
Dans cette rubrique nous allons nous appesantir
sur quelques variables déterminantes qui ont stimulé la
recherche. Il s'agit notamment de variables démographiques que
voici :
- Sexe
- Age
- Niveau d'étude
- Etat civil ....
4.1.4.1 Sexe
La répartition de la variable sexe au
sein de l'échantillon est indiquée par le tableau n° 4.
Tableau n° 4 Répartition de répondants
selon leurs sexes
N°
|
LIBELLE
|
#
|
%
|
1
2
|
Hommes
Femmes
|
15
5
|
75
25
|
|
Total
|
20
|
100
|
Légende :
# : Effectif numérique
% : Effectif en pourcentage
Le tableau révèle une
supériorité numérique des personnes de sexe masculin (75%)
sur celles de sexe féminin démontre à suffisance la
considération accordée au service rendu par des hommes.
Toutefois, cette situation tend vers le changement. Cela est dû à
la parité et l'émancipation féminine qui prône
l'équité d'emploi entre les deux sexes.
Près de 60% des répondants soutiennent sans
ambages que le travail de femmes est de moindre importance, car la
législation sociale le positionne à coté de celui des
enfants et appelées à exercer les travaux salubres tandis que 30
% des répondants se sont révélés coopérants
et croient que dans un avenir plus proche, les femmes envahiront le
marché d'emploi et cela au nom de la parité et de
l'émancipation féminine. Plus de 70% soutiennent que le
management est d'application dans les organisations à faible dose.
4.1.4.2 Age
Il importe de se pencher sur la distribution de
l'âge indiquée par le tableau n°5 ci - dessous
présenté.
Tableau n°5 La distribution de répondants selon
leurs Ages
N°
|
DESIGNATION
|
#
|
%
|
1
2
3
|
18 - 35 ans
36 - 55 ans
56 ans et Plus
|
6
12
2
|
30
60
10
|
|
Total
|
20
|
100
|
Il ressort de l'analyse de tableau que la
strate d'âges de 18 à 35 ans regorge moins de la moitié de
répondants (6) bien que dans la population générale elle
constitue l'une des plus larges strates d'âges. Cela s'expliquerait
peut-être par leur expérience limitée, la promotion
professionnelle étant sujette à l'ancienneté en plus
d'autres critères. La strate de 36 à 55 ans dépasse les
deux autres strates mises ensemble (12), un signe positif énonciateur
qui confirme la suprématie des bras valides capables de contribuer
à la promotion de l'entreprise. La strate de plus de 55 ans
reflète la proportion observée dans la population
générale.
4.1.4.3 Niveau d'études
Le tableau no 6 ci-après indique la constellation de
niveau d'instruction
Tableau n° 6 Répartition de répondants
selon leurs Niveaux d'études
N°
|
CATÉGORISATION
|
#
|
%
|
1
2
3
|
Niveau primaire
Niveau secondaire
Niveau supérieur et universitaire
|
3
12
5
|
15
60
25
|
|
Total
|
20
|
100
|
Sont classés dans la catégorie de niveau
primaire, les détenteurs de certificat du cycle primaire et tous ceux
n'ayant pas fini leur cycle secondaire. Les détenteurs des
diplômes de cycle secondaire et ceux ayant fréquenté les
instituts supérieurs ou l'université mais n'ayant pas
décroché les diplômes sont classés dans la
catégorie du niveau secondaire. Seuls ceux ayant obtenu leurs
diplômes sont classés la catégorie niveau supérieur
et universitaire.
Les détenteurs de niveaux primaire et secondaire
représentent trois quart, soit 15(75%) de répondants. Le niveau
secondaire à lui seul détient 12 répondants. Vu le
curriculum scolaire congolais, il y a de quoi s'inquiéter quant à
la capacité de ces gérants à bien mener leurs entreprises.
Soulignons que le management au Congo n'est enseigné qu'au niveau
supérieur et universitaire. Cette dernière catégorie est
représentée par un quart de nos répondants (25%).
Toutefois considérant le contexte historique social du pays, cela montre
l'allure prometteuse de l'introduction de l'expertise dans les organisations.
Cette amélioration mérite d'être soutenu afin d'assurer
l'efficacité, la performance de nos entreprises.
4.1.4.4 Etat - civil
La configuration de caractère
état - civil au sein de la population d'enquête s'identifie comme
dans le tableau n° 7 qui suit.
Tableau n° 7 Répartition de répondants
selon leurs états - maritaux
N°
|
DESIGNATION
|
#
|
%
|
1
2
3
4
5
|
Célibataire
Marié(e)
Divorcé(e)
Veuf (ve)
Autres
|
4
12
1
2
1
|
20
60
5
10
5
|
|
Total
|
20
|
100
|
Plusieurs répondants proviennent de
deux catégories : célibataire et marié(e). Les
mariés constituent 60% (12) des effectifs et les célibataires 20%
(4). Mentionnons que la catégorie Célibataire inclus des
mariés potentiels. Ensemble ces deux catégories
présentent de 80% (16) de répondants.
4.2 APPORT MANAGERIAL
Notons en passant que cette rubrique concerne
d'une part certaines opinions émises qui se sont
révélées pertinentes, et d'autre, les résultats
réputés saillants.
4.2.1 Opinions
Près de 60% des répondants
soutiennent sans ambages que le travail de femmes est de moindre importance,
car la législation sociale le positionne à coté de celui
des enfants et appelle travaux salubres.
Tandis que 30 % des informateurs se sont
revèlés coopérants et croient que dans un avenir plus
proche, les femmes envahiront le marché d'emploi et cela au nom de la
parité et de l'émancipation féminine.
Plus de 70% soutiennent que le management est
d'application dans les organisations à faible dose.
Un management puisé sur le tas à
tel enseigne que beaucoup des organisations qui se veulent performantes, voire
les groupes musicaux, ont chacun un « Manager ». Cependant
le management scientifique reste l'apanage des intellectuels et certains hommes
d'affaires qui ont foi dans cette science brûlante qui répond au
style de la mondialisation.
4.2.2 Résultats de l'enquête
Cette rubrique concerne les stratégies
à mettre en oeuvre au vue des menaces et contraintes relatives aux
organisations du domaine douanier et les opportunités qui se
présentent à mettre en profit afin de stimuler les dites
organisations au succès.
Getma Transport Multimodal comme tant d'autres
organisations du domaine douanier, exige tant d'exercices afin d'atteindre les
objectifs leur assignés. En tant que manager, nous devons tabler sur
deux aspects importants :
- Menaces ;
- Opportunités.
4.2.2.1 Les Menaces
Manager que nous sommes, nous avons un
rôle primordial, celui d'identifier les menaces et les contraintes
relatives à l'organisation d'études. Les menaces une fois
identifiées poussent le manager à les minimiser sensiblement afin
d'émerger les opportunités qui sont les chances à
maximiser. Pour les menaces nous retiendrons quelques aspects à
savoir :
- la concurrence ;
- l'insuffisance de marketing,
- le BIVAC (Bureau International de Valeur Commerciale)
- la logistique.
Ø Concurrence :
La concurrence vue sous une autre optique
contribue à l'amélioration de la qualité du produit -
marché. Elle devient un outil incitatif et motivateur pour les
entreprises cohabitants sur un même marché. Mais le cas que nous
allons cerner tout à l'heure, concerne la concurrence relativement
incontrôlée si pas déloyale. Autrement dit les champs
d'investigation regorgent plusieurs entreprises dont certaines sont des
propriétés individuelles. C'est cette catégorie
d'entrepreneurs qui commettent souvent des gaffes en réduisant le prix
non estimé. N'ayant pas de charges de gestion ou de fonctionnement, ces
entrepreneurs mettent les entreprises organisées du domaine douanier en
difficulté, puisque leur fonctionnement entraîne des charges.
Ø Insuffisance de
marketing
Le marketing est global et il se veut un outil
efficace qu'on retrouve depuis la conception du produit, sa production, sa
distribution et sa consommation. C'est vouloir dire que le marketing doit se
trouver sur toutes les étapes de la vie du produit. Par produit, ici,
nous voulons parler des services que doit rendre l'organisation du domaine
douanier. Mais il est observé sur le terrain un grand nombre d'aspects
à être identifiés car le marketing demeure encore insaisi.
Les noms des entreprises du domaine douanier ne sont pas vulgarisés,
d'autres encore qui ont des petites pancartes ne sont pas illuminées, ce
qui dénote une certaine négligence un aspect, pourtant
très important. Cela va de soit que les quatre P (Produit, Prix, Place
et Promotion) du mix - marketing ne sont pas d'application intense. Le
produit n'est pas soigneusement traité de manière
à différencier les Entreprises ni à devenir une marque
référencée pour celle - ci.
Il en est de même pour le prix qui est
déterminé d'une manière ou d'une autre selon l'humeur du
jour sur base d'arrangement personnel entre individus, bien que certains
tableaux de tarification (de fixation des taux) existent. Bref, il n'existe
dans ce secteur aucune application planifiée de politique marketing
fondé sur la variable « Prix »
La distribution (place) n'est pas au bon
fixe, le réseau est négligé.
La planification communicationnelle qui
regorge la promotion sous ses différentes formes, la publicité,
les relations publiques et la force de vente, est presque ignorée par la
plupart des organisations du domaine douanier.
Ø BIVAC (Bureau International de Valeur
Commerciale)
C'est un bureau international de valeur
commerciale. Sa mission est d'inspecter la valeur commerciale par le
contrôle des marchandises avant l'expédition, la
vérification de prix et la codification. Il constitue à la fois
une menace pour les uns et une opportunité pour les autres. BIVAC se
trouve en amont et en aval de l'acheminement des produits. Il est perçu
par certaines entreprises pionnières comme une menace, car il
bénéficie de la confiance de l'Etat.
Ø Logistique
Une bonne logistique du domaine douanier doit
contenir entre autres les engins pour le chargement, le déchargement des
marchandises diversifiées. Cela comprend : un charroi automobile
pour le déplacement du personnel et le transport de la marchandise. La
plupart des organisations du domaine douanier sont affrontées à
une inadéquation de la logistique. Le charroi est insuffisant et
inadapté à l'exploitation. Cette inadéquation occasionne
de dépenses énormes souvent imprévues et un manque
à gagner en ressource temporelle. Par conséquent,
entraînent des pénalités douanières qui
réduisent le chiffre d'affaires de l'entreprise.
4.2.2.2 Opportunités
Les opportunités demeurent des possibilités
et les chances capables de servir le soubassement à l'émergement
des entreprises douanières. Ces possibilités sont énormes
et pittoresques, nous retiendrons entre autres : les ports, les
aéroports et les gares. A chaque fois qu'il y a une production de masse,
celle - ci doit être orientée vers le marché pour son
écoulement. Les ports, aéroports et gares constituent pour autant
les points de départ et d'arrivé des marchandises. Du passage de
barrières économiques au point d'arrivée exige l'expertise
des entreprises douanières. C'est un travail à la fois commercial
et marketing. Pour cela, il faudrait repenser à des politiques, à
des stratégies qui puissent améliorer le rendement des
entreprises et satisfaire les besoins des consommateurs.
4.2.2.3 Stratégies proprement dites
Dans sa forme la plus simple (théorie des
jeux ...) une stratégie est une action possible permettant d'arriver
à la résolution d'un problème. ((*)2) De ce qui
précède, la stratégie est la combinaison de moyens dans
l'espace et dans le temps, effectuée en fonction d'une analyse de
l'environnement et des ressources de l'entreprise, afin d'atteindre les
objectifs correspondant à sa vocation. Clausewitz affirme que " la
stratégie choisit le terrain de combat, le moment et les forces à
mettre en oeuvre pour l'emporter. Se situant avant le combat, elle en
détermine l'issue plus largement que la tactique, qui se limite à
la conduite du combat lui-même " 3(*)
Les
organisations du domaine douanier agissent généralement sur le
marché. Ce marchée comprend d'une part des importateurs et des
exportateurs, et d'autre part des transporteurs. A cela il faut ajouter les
ressources humaines qui constituent un trait d'union entre ces deux groupes.
Dès lors, les stratégies à prendre dépendent d'un
lieu à un autre, d'une entreprise à une autre, d'un client
à un autre, d'un marché à un autre.
Sans respecter l'ordre chronologique nous
évoquons ci-dessous quelques stratégies :
- segmentation du marché ;
- ciblage ;
- positionnement ;
- push et pull ;
- turbo marketing.
a) Segmentation
L'entreprise du domaine douanier doit non
seulement étudier le marché mais arriver à regrouper les
consommateurs sous différents segments afin de leur accorder un
traitement spécifique c'est-à-dire approprié. Cette
segmentation devra être opérée sur fond des
caractéristiques communes aux clients, lesquels critères peuvent
être l'ancienneté des relations avec l'organisation, l'importance
des transactions effectuées, la perspective de partenariat, etc.
b) Ciblage
Après avoir segmenté le
marché, l'entreprise s'intéresse alors au segment le plus
rentable possible en vue de ne pas éparpiller des forces et favoriser la
concentration de l'énergie. Cette stratégie parait de moindre
importance au vu de l'acuité de la concurrence dans l'environnement
actuelle et la réduction du volume des transactions moyenne des
organisations.
c) Positionnement
De tous les produits que l'entreprise dispose,
elle se positionne selon les produits les plus offrant. C'est ce que font les
entreprises de production qui malgré leur gamme diversifiée de
produits réussissent à se positionner en tenant compte de produit
le plus profitable.
d) Push et pull
La stratégie « Pull » consiste
à communiquer à l'attention du consommateur final (ou du
prescripteur) en utilisant notamment la publicité, pour l'attirer vers
le produit. Alors que la stratégie « Push » vise à
pousser le produit vers le consommateur, à l'aide notamment de la force
de vente, de la promotion et/ou en stimulant les intermédiaires de la
distribution. Nous proposons aux organisations du domaine douanier de pousser
leurs services vers les consommateurs, afin d'augmenter la clientèle en
augmentant des visites auprès des clients.
e) Turbo marketing
La stratégie la plus courante est celle
de faire connaître ses produits par une publicité à travers
les différents médias notamment radio, télévision,
presse écrite. Cela consiste à utiliser le mix
communicationnel.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Ce travail qui arrive à terme reste
collectif. Nous ne prétendons pas qu'il est une panacée.
Cependant il a le mérite d'avoir ouvert les horizons et retracer les
pistes de solutions. Nous jetons la fondation, sur laquelle les
éminents chercheurs pourraient se baser pour approfondir d'avantage les
études subséquentes.
Les résultats de nos enquêtes
soutiennent l'hypothèse émise. Le management, une science
d'actualité, science positive et de terrain, une fois appliqué
rationnellement au sein d'une organisation, il devient la sève qui
alimente un développement intégré et harmonieux de
l'entreprise.
Le résultat le plus frappant touche au
management des ressources humaines, qui a pour objectif de mobiliser, de
développer les ressources humaines pour une plus grande
efficacité et efficience avec l'appui des organisations.
La chaîne constituant le processus de
dotation en ressources humaines comme celui d'embauche a été mise
en vedette.
Les concepts tels que formation et coaching,
motivation positive et négative, transparence de la communication se
sont révélés avec une grande intensité.
Le rôle du manager est de s'assurer que
les outils managériaux sont utilisés de manière à
promouvoir l'efficacité et l'efficience de l'entreprise. Comme tout
autre instrument le management utilisé à mauvais escient peut
nuire au lieu de servir. Sommes toutes le management a encore du chemin
à parcourir au sein des entreprises congolaises. De surcroît la
femme congolaise doit s'impliquer d'avantage dans ce domaine encore
dominé par les hommes. Le passage du jeune au majeur permet la passation
du flambeau.
Que les uns et les autres trouvent ici notre
haute considération.
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX
1. LES LISTES DES FIGURES
N°
Page
1. Synthèse du Diagramme de MCKenzie
20
2. Diagramme des fonctions Managériales
21
3. Préoccupations d'un Manager
22
4. rôles de Manager
25
5. Traits de Personnalité du leader
41
6. Grille de BLACK et Mouton
49
7. Organigramme de Getma Transport Multimodal Agence de Matadi
67
2. LISTES DES TABLEAUX
1. Théorie X et Y de Douglas MC Gregor
46
2. La théorie de Likert
48
3. Synthèses partenaires GTM selon les services rendus
74
4. Répartition de répondants selon leurs sexes
76
5. La distribution de répondants selon leurs Ages
77
6. Répartition de répondants selon leurs Niveaux
d'études 78
7. Répartition de répondants selon leurs
états - maritaux 79
LES ANNEXES
1. Questionnaire de Recherche
2. Lettre demande de consentement pour participer à
l'enquête
BIBLIOGRAPHIE SELECTIONNEE
I. OUVRAGES
ACKOFF, R., L., Méthodes de planification dans
l'entreprise, Tendances actuelles, Paris, 1973.
ALFRED, D., et CHANDLER, Jr., la main invisible des managers,
une analyse historique, Nouveaux Horizons, Economica, Paris, 1988.
BERETTA, V., Politique et Stratégies de
l'entreprise, les éditions d'organisation, Paris, 1975.
BERJERON, J., L, et autres, Les aspects humains de
l'organisation, Gaétan Marin éditeur, Québec, 1986.
Bernard TURGEON, La pratique du management,
2ème édition, Mc GRAW-Hill, Editeurs Montréal, 1989.
BIENAYME, La croissance des entreprises, tome II,
Bordas, Paris, 1974.
BIJON, C., Principes des Stratégies
d'entreprises, Hommes et Techniques, Paris, 1974
BLAISE, A., « Le sondage »in
recherche sociale (sous la direction de Benoît GAUTTIER), presse
de l'université de Québec, Sillery, 1984.
CADIN Loïc -
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La
gestion des ressources humaines, Edition Les topos, 2° Ed., paris,
2003
DRUCKER, P., Bien connaître une affaire et
réussir, les éditions d'organisation, Paris, 1968.
Franck, Goble, l'Excellence dans le leadership,
Editions un monde différent, Québec, 1982
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organisations, ed. Nouveaux Horizons, Paris 2005.
Isabelle Huault, Le Management International,
éd. La découverte, Paris 1998.
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de la problématique »in Recherche sociale (sous la direction
de Benoît Gauthier), presse de l'université de Québec,
Sillery, 1984.
JARDILLIER, P., Organisation humaine des entreprises,
collection travail humain, P.U.F., Paris, 1965.
LAROUCHE, V., « Inventaire de satisfactions
au travail » in Ecoles de relations industrielles,
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LAROUCHE, V., DELORME, F., et LEVESQUE, A., dans
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industrielles, Université de Montréal, 1971.
MICHAUD, Y. et R.PIOTTE, la Direction du
personnel, Agence d'ARC, Québec, 1978, p.193
MULUBATI, NGASHA, Introduction à la science
politique, édition africa, Kinshasa Lubumbashi, 1977.
MUSHI MUGUMO ,ferdinand ,Les
organisations : théorie,stratégies et
leadership ,Mediaspaul,Kinshasa,2006
Philippe Bernoux,
La
sociologie des organisations, Seuil, paris, 1990.
PINTO, R., GRAWITZ, M., Méthodes de sciences
sociales, 4ème éd .Dalloz, paris, 1971.
PORTER, M., E., « sur les relations entre
concurrence et stratégie » dans choix stratégique et
concurrence, Economica, 1982.
PRAS, B., La firme multinationale face aux risques,
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Management, les éditions d'organisation, Paris, 1973.
RITZMAN, L., et autres, Management des opérations,
principes et applications, PEASON Education France, Paris, 2003.
ROBBINS, S., Delenzo, D., Management, l'essentiel des
concepts et des pratiques, 4 è édition, Nouveaux Horizons,
Paris, 2006.
RONGERE, P., Méthodes des sciences
sociales, 4ème éd.Dalloz, Paris, 1971.
SCHROEDER, R., G., Operations management, McCRAW-HILL,
Canada, 1981.
SMITH, P., C., KENDALL, L., M., and all «The
measurement of satisfaction» in Work and retirement, CHICAGO, Rand Mc
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Stephan Robbins, David, D., L'essentiel des concepts et
des pratiques, 4é éd., Ed.nouveau Horizon, Paris, 2006
TERRY, G., et Franklin, S., les principes du
management ,8è édition, Tendances actuelles, Economica,
Paris, 1985.
TURGEON, B., La pratique du management, McGraw-Hill
Editeurs, Montreal, 1989.
II. JOURNAUX ET REVUES SCIENTIFIQUES
HELLRIEGEL,et SLOCUM,J.,W., « Organizational
Climante,measuresResearch and contigences » in Academy of
management Journal, 1973.
PORTER, L., V., et STEERS, R.,
M., « Organisational work and personal facturs in employee
twinover and absenteism » psychological Bulletin, 1973.
Diata BAILOU, Module de formation sur la gestion
des ressources humaines, Paris, 2000
III. COURS
MAMBA N., P., Audit efficace, (cours inédit) 1ere
licence Management Université du CEPROMAD, Kinshasa, 2000.
MAMBA, NDJILA PANDA, cours inédit Elaboration et
Gestion des projets de développement, Université du CEPROMAD,
Kinshasa, 2007-2008
MAMBA, NDJILA PANDA, Leadership (inédit),
Université du CEPROMAD, Kinshasa, 2007
MAMBA NDJILA-PANDA, cours inédit Management
Approfondie,
L1, Management, Université du CEPROMAD, Kinshasa,
2006-2007.
MUTOMBO MUSAU, cours des questions spéciales de
Management (inédit), CEPROMAD 2006-2007.
MWAKA, Cours d'Audit d'entreprise, CEPROMAD, 2005
NSAMAN -O- LUTU, Cours de Management, (inédit),
CEPROMAD KINSHASA 1996
IV. TRAVAIL DE RECHERCHE
MAMBA N., P., Sondage socio-économique pour la
performance des Organisations, 2000.
NGOY, M., Diagnostic des ressources Humaines, Lubumbashi,
1976.
SEGOUN, Paul Vincent, la libéralisation du transport
maritime en Europe, Mémoire Master en droit des transports, Cotonou,
Bénin, 2005
TABLE DE MATIERES
Dédicace i
Remerciement ii
Abréviations et sigles iii
Introduction générale 01
1. Choix et intérêt du sujet 02
2. Problématique de recherche 02
3. Hypothèse de recherche 04
4. Délimitation du sujet 04
5. Méthodologie utilisée 05
5.1. Méthodes 05
5.2. Techniques 06
Chapitre 1 CONSIDERATIONS GENERALES
08
1.1 Management 08
1.1.1 Domaine des définitions 08
1.1.2 Historique du Management 12
1.1.3 Fonctions Managériales 17
1.1.4 Le Management et le Leadership 21
1.2 Organisation 28
1.2.1 Définition 28
1.2.2 Rôle, Fonction et Organisation 29
1.2.2.1 Grandes fonctions de l'organisation 29
1.2.2.2 Organigramme 30
1.2.2.3 Structure d'une organisation 31
1.2.3 Viabilité et succès organisationnel 32
1.2.4 Stratégies de viabilité et succès
d'une organisation 36
Chapitre 2 THEORISATION MANAGERIALE
40
2.1 Leadership 40
2.1.1 Théorie de leader idéal 40
2.1.2 Traits caractéristiques du leader 40
2.1.3 Théorie de comportement 41
2.1.3.1 recherches de l'université de l'IOWA 41
2.1.3.2 recherches de l'université de l'OHIO 43
2.1.3.3 recherches de l'université de Michigan 44
2.1.4 Approches unidimensionnelles 45
2.1.4.1 Théorie X et Y de Douglas MacGREGOR 45
2.1.4.2 Théorie de Likert 47
2.1.5 Grille Managériale 49
2.1.6 Réservoir de leadership 50
2.2 Gestion des ressources humaines 53
2.2.1 Définition 53
2.2.2 Domaines de la gestion des ressources humaines 54
2.2.3 Rôles des ressources humaines dans
l'administration générale 55
2.2.4 Motivation dans le travail 57
2.2.5 Techniques de motivation 60
Chapitre 3 CAS EXPERIMENTAL Getma Transport
Multimodal 63
3.1 Aperçu historique et évolution 63
A GETMA International 63
B. GETMA RD Congo 64
3.2 Socle Juridique
64
3.3 Structure GTM RD CONGO
65
3.4 Structure et fonctionnement GTM Agence de Matadi 66
3.2.1 Structure 66
3.2.2 Fonctionnement 68
3.3 Activités ou Services rendu par le GTM 72
Chapitre 4 EXTRANS PERTINENTS 75
4.1 Sondage 75
4.1.1 Questionnaire 75
4.1.2 Population cible 75
4.1.3 Echantillon 75
4.1.4 Description de l'échantillon 76
4.2 Apport Managérial 79
4.2.1 Opinions 79
4.2.2 Résultat de l'enquête 80
Conclusion Générale 85
Listes des figures et des tableaux
86
Annexe 87
Bibliographie 88
Table de matière 91
* 1 Jacques
Chevrier, « La spécification de la
problématique »in Recherche sociale (sous la direction de
Benoît Gauthier), presse de l'université de Québec,
Sillery, 1984, pg56.
* 2 RONGERE,
P., Méthodes des sciences sociales, 4ème
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