PLAN DE RAPPORT N°1
La tenue de
comptabilité
INTRODUCTION :
I. Chapitre 1 : la fonction comptable
1. définition et rôle de
comptabilité
2. les obligations légales en matière
comptable ;
3. les principes comptables.
II .Chapitre 2 : présentation de
plan comptable national
1. les objectifs du plan comptable national
2. analyse du plan comptable national
III. Chapitre 3 :
les travaux comptables
1. analyse comptable
2. saisie et traduction comptable
3. le Bilan et Tableau des Comptes de Résultat
(TCR).
IV. Chapitre 4 : les systèmes
comptables
1. le système classique
2. le système centralisateur
3. comptabilité décalque
4. comptabilité informatisée
V. Chapitre 5 : cas pratique
Conclusion
Bibliographique
INTRODUCTION
La comptabilité est un système d'organisation de
l'information financière permettre de saisir, classer, évaluer,
enregistrer des donnés de base chiffrée et
présentée des états reflétant une image
fidèle de patrimoine de la situation financière et du
résultat de l'entité à la date de
clôture1.
Longtemps considérée uniquement comme une
technique auxiliaire de l'économie ou du droit, la comptabilité
fait l'objet depuis trois décennies de réflexions critiques et de
recherches théoriques ou épistémologiques qui posent le
problème de son statut en tant que discipline scientifique.
Néanmoins, elle demeure encore souvent définie par
référence à son rôle ou son utilité sociale.
Aussi la première étape d'une présentation de la
comptabilité consiste d'abord à tenter de définir ce
qu'elle est ensuite à en préciser les finalités.
Compromis entre les exigences diverses, la comptabilité
met en jeu de nombreux acteurs aux intérêts parfois
contradictoires.
Dans ce chapitre préliminaire, nous allons tenter de
donner dans une présentation de la comptabilité
générale. Ce qui importe d'abord est de la définir et
ensuite d'en préciser la nature, ses finalités ainsi que les
différents acteurs qu'elle met en jeu dans la première section,
et enfin la deuxième section est consacrée aux principes
comptables.
CHAPITRE 1
LA FONCTION COMPTABLE
DEFINITION ET ROLE DE COMPTABILITE
Les présentes dispositions de l'économie
algérienne et l'internalisation des entreprises et des marchés
financiers, a rendu nécessaire une certaine connaissance et assimilation
des méthodes d'établissement et de présentation des
comptes, au normes du plan mondial.
Ces normes constituent une indication obligée pour
l'ouverture du marché national vers l'élargissement du
partenariat étrangère notamment l'adhésion dans
organisation mondiale du commerce, et renforcer la libre circulation des
capitaux au sein du marché national et international.
L'Algérie est un des pays qui s'est vu adopter cette
démarche pour le développement et l'organisation de son
économie.
Dans ce contexte, on peut s'attendre à ce que le
nouveau plan comptable qui est en voie d'achèvement vase final soit
bientôt mis en application.
Ces normes ne sont malheureusement pas en application, nous
avons jugé nécessaire de démontrer en
référence le Plan comptable Actuelle "PCN".
Définition de comptabilité :
la comptabilité est la science des comptes, qui a pour
but d'organiser les écritures par le choix judicieux des livres et des
comptes
nécessaires afin d'en suivre facilement les opérations et d'en
présenter les résultats En tant que
technique elle fournit un certain nombre de renseignements chiffrés
d'ordre juridique et économique exprimé dans des états
appelés comptes.
Conformément au code de commerce toute
personne physique ou morale exerçant l'activité commerciale
.industriel ,etc....doit tenir une comptabilité .
La comptabilité est une technique
quantitative de gestion normalisé qui consiste à saisie et
mesurer des mouvements affectant l'exploitation ou la structure d'une
entreprise et résultant ,soit de sont activité interne , soit des
ses relations avec l'extérieur.
Dans la pratique le processus consiste
à collecter , analyser ,évaluer ,enregistrer, calculer
,présenter et interpréter ces mouvements exprimés en
termes monétaires.
Rôle de comptabilité :
Le rôle de comptabilité se situé
généralement a quatre niveaux :
1. pour l'entreprise
§ Elle est un outil de connaissance du résultat
d'exploitation exprimé successivement en marge brute ,valeur
ajoutée , résultat d'exploitation ,résultat hors
l'exploitation et résultat de l'exercice .
§ Elle permet de connaître l'évolution de la
situation patrimoniale .
§ Elle fournit des informations a la comptabilité
analytique .
§ Elle est la base de l'analyse financière.
2. pour les tiers
§ Elle est une outil d'information des tiers avec les
quels l'entreprise ets en relation , clients, fournisseurs ,banques
,actionnaires, public....
3. Pour la nation
§ Elle fournit à la comptabilité nationale
les informations qui permettre l'évaluation du revenu national .
4. pour l'administration fiscale :
§ Elle est un outil de sémination du l'assiette et
résultat fiscale imposable.
LES OBLIGATIONS LEGALES EN MATIERE
COMPTABLE
Ces obligations découlent principalement du
code commerce et à commerce et des dispositions fiscales .
L'ordonnance 75-59 du 26 septembre 1975 portant
(article 9 à 12 ) le code de commerce oblige les commerçants
à tenir :
· Un
journal général : coté parafé par un juge de
tribunal , l'article 9 code de commerce fait obligation à toute personne
physique ou morale ayant la qualité de commerçant de tenir un
journal général , il est destiné à :
1. l'enregistrement au jour le jour de toutes les
opérations de l'entreprise ou en récapitulant au moins
mensuellement le résultat de ces opération à la condition
de conserver dans ce cas tout les documents permettant de vérifier les
opération de chaque journée .
2. la tenue de livre générale ne doit
présenter aucune altération d'aucune sorte et doit être
revu d'une manière chronologique
· le livre
d'inventaire : coté parafé par un juge de tribunal ,
l'article 10 de code commerce fait également obligation au
commerçant de faire un inventaire des élément d'actifs et
passifs de l'entreprise en vu d'établir son bilan et le tableau de
comptes de résultat , ces document , bilan et TCR copier sur un livre
dit « livre d'inventaire » une fois par an.
Autre obligations
·
Registres obligatoire en matière social : ils sont preuves par le
décret du 06 mars 1996 à savoir :
1. le livre de paie coté parafé par le tribunal
2. le registre des entrées et sorties du personnel ,
coté parafé par l'inspecteur du travail .
3. le registre de mise en demeure ,coté parafé
par le tribunal , il doit être mis à la disposition de
l'inspecteur de travail et à sa demande .
4. le registre de congé payé coté et
parafé par l'inspecteur de travail
LES PRINCIPES COMPTABLES
I. Généralités
La comptabilité est un système d'information
entre les différents agents économiques. La présentation
des informations se fonde sur des conventions dénommés
« principes comptables généralement admis » dont le
respect est un des éléments de la sincérité des
comptes et des états financiers.
Ces principes comptables sont codifiés dans certains
pays. Dans des autres, à l'instar des pays anglo-américains, leur
système n'est pas codifié légalement. Il repose sur
« les principes généralement acceptés
» se référant aux traditions et aux accords
professionnelles .
Parmi les principes généralement admis, les
plus importants sont :
1 - Principe de continuité
d'exploitation
Le principe de continuité requiert des entreprises
qu'elles présentent des états financiers établis en
admettant qu'elles n'ont ni l'intention, ni l'obligation de se mettre en
liquidation où de réduire sensiblement leurs activités.
L'entreprises agit comme si l'activité devait durer au-delà de la
période considérée.
2 - Principe d'autonomie des
exercices
Comme l'activité est continue et la vie de
l'entreprise est divisée en périodes légales, il est
nécessaire de rattacher les flux qui peuvent intervenir sur plusieurs
périodes à la période qui les a vus naître. Aussi
chaque période pourra être comparée aux autres puisque
chaque période contiendra uniquement les flux qui trouvent leurs
origines dans cette période. Les charges non encore supportées
à la clôture d'un exercice mais qui trouvent leur origine dans les
opérations réalisées au cours de cet exercice doivent lui
être rattachées. Il en est de même pour les produits.
3 - Principe de prudence :
Il ne faut pas risquer de présenter une situation
surévaluée de l'entreprise. Souvent, il faut faire preuve de
prudence pour enregistrer un fait comptable, qui peut se trouver infirmé
par la suite. Il résulte qu'un produit ne doit être
comptabilisé que s'il est réalisé, une charge doit
être prise en compte dès lors que sa réalisation est
seulement probable. Les opérations comptables sont enregistrées
au coût historique.
4 - Principe de la périodicité des
résultats :
Comme l'activité de l'entreprise se poursuit dans le
temps, il est nécessaire de connaître à intervalle
régulier les résultats de son exploitation. La vie de
l'entreprise a donc été découpée en intervalle
égaux ou périodes. Ils peuvent être de durer variable.
Toutefois sur la base des dispositions actuelles de l'administration fiscale,
les entreprises doivent établir une situation tous les 12 mois.
L'année où période de 12 mois constitue l'exercice social.
Dans la plupart des sociétés, l'exercice correspond à
l'année civile. C'est-à-dire commence le 1 janvier et se termine
le31décembre.
5 - principe de la mixité des
méthodes :
Comme l'activité de l'entreprise se poursuit dans le
temps et afin de comparer les résultats de périodes entre eux, il
est indispensable d'utiliser les mêmes méthodes
d'évaluation. Le comptable doit toujours utiliser les mêmes
méthodes de comptabilisation et d'établissement des documents de
synthèse d'un exercice à un autre.
6 - Principe de l'évaluation
monétaire :
Devant la diversité des flux qui traversent une
entreprise, il a été utiliser l'étalon monétaire.
La comptabilité enregistre donc les flux en monnaie nationale , Le
dinar algérien.
7 - Principe de l'évidence de
faits :
Pour que l'utilisateurs de la comptabilité aient
confiance dans les informations contenues dans les documents comptables, les
faits doivent être enregistrés sur la base des documents externes
ou internes. Chaque écriture comptable doit être appuyée
par une pièce justificative, datée et comportant la signature ou
la griffe du responsable de l'opération.
8 - Principe de non-
compensation :
Les opérations comptables doit enregistrées
sans compensation entre elles dans des comptes dont l'intitulé
correspond à leur nature. Aucune compensation ne doit être
opérées entre les postes d'actifs et de passifs du bilan ou entre
les postes de charges et de produits de comptes de résultats.
9 - Principe de stabilité de l'unité
monétaire :
Les dépenses ( charges ou investissements ) et les
recettes occasionnées par les relations de l'entreprise avec les tiers
sont enregistrées suivant leur valeur historique en monnaie.
Toutefois, afin de réduire les valeurs réels de
certains biens comme les bâtiments qui peuvent prendre de la valeur dans
le temps, certains éléments de patrimoine de l'entreprise peuvent
être réévalués.1(*)
CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DU PLAN
COMPTABLE NATIONAL
Compte tenu du système économique adopté
par l'Algérie, il était normal que l'Algérie se dote d'un
nouveau plan comptable dans la mesure ou le P.C.G français ne pouvait
plus répondre au nouvelles exigences engendrées par le
développement du pays.
A cet effet dés le mois de mai 1972, le Ministre des
finances, installe une commission chargée de la réparation d'un
plan comptable adopté au nouvelles exigences en l'Algérie.
A cette occasion, le Ministre des finances avait
prononcé un discours où un certain nombre d'objectifs
présentés et analysés au niveau de la revue
financière sur la base du rapport de présentation du P.C.N.
1- LES OBJECTIFS DU PLAN COMPTABLE
NATIONAL :
Nous nous contenterons de reproduire un large extrait du
discours prononcé par le ministre des finances, discours où
apparaissent clairement les objectifs assignés au P.C.N :
« Monsieur,
C'est avec un grand plaisir que je procède aujourd'hui
à l'installation officielle du conseil supérieur de la
comptabilité dont la composition et les attributions ont
été fixées par une ordonnance du 29 décembre 1971.
Dernier-né des organismes consultatif crées auprès du
ministère des finances, le conseil supérieur de la
comptabilité est appelé à parfaire,dans le domaine de la
comptabilité, l'oeuvre de restructuration et de réforme que les
instances supérieures du pays entendent mener dans tous les secteurs
d'activités.
Le développement accéléré et
planifié de notre économie met à jour comme vous le savez
les inadaptations de certains instruments d'action et de certaines techniques
de gestion hérités de la période coloniale, qui
s'avèrent inadaptés dans le contexte nouveau d'une
économie indépendante et socialiste en cours
d'édification.
C'est dans cette optique de rénovation des instruments
économiques et financiers, qu'il convient de situer la mission
confiée par la loi au conseil supérieur de la
comptabilité, qui consiste dans la révision systématique
des techniques et de l'organisation comptable afin de doter notre pays des
outils de gestion les plus perfectionnés et plus adaptés au
processus de la planification économique et financière ...
Ce premier travail terminé, probablement avant la fin
de l'année vous serez appelé à délibérer sur
un dossier très important, je vous parle de l'élaboration d'un
nouveau plan comptable type qui remplacera la plan comptable français
encore en vigueur dans la plupart des entreprises.
Il y a en outre qu'il s'agit là d'un travail en
profondeur, non limité d'un simple problème technique comptable,
qui ne peut valablement être résolu sans prendre appui dur
l'économie nouvelle en cours d'édification.
Ainsi, on ne saurai valablement orienter les travaux à
venir, sans tenir compte des demandes et des suggestions en provenance des
différents utilisateurs des comptabilités des entreprises. A
titre d'exemple, on doit prendre en considération des besoins des
organismes bancaires auxquels un rôle stratégique a
été dévolu depuis l'an dernier dans le financement et le
contrôle des entreprises ainsi que les besoins spécifiques de
l'organisme central de planification.
Nous touchons ici à une problématique beaucoup
plus générale, qui celle de l'information économique. Dans
un monde aux rouages complexes, caractérisé par de nombreuses
difficultés tenant à la transmission, à la circulation et
à la compréhension des données chiffrées par les
différents agents économique concernés.
Si, comme le pensons la comptabilité est facteur
d'amélioration des informations économiques, tant à
l'intérieur de l'entreprise, qu'au sein de l'économie nationale,
vous allez avoir à résoudre des problèmes de
communication, en simplifiant et en fixant le vocabulaire comptable
utilisé ainsi qu'en déterminant des normes nouvelles pour la
production de document aisément exploitables.
Pour ce faire, vous devez élaborer un nouveau plan
comptable général qui devait un outil particulièrement
adapté aux nécessités de la planification
algérienne ainsi qu'au besoin de la gestion des entreprises socialistes.
Il s'agit pour tout dire de se doter d'un instrument facilitant la
prévision et la prise de décision.
Du point de vue de la planification, l'ancien plan comptable
de 1957 constitue, en général, un instrument inadapté. Il
avait été conçu pour permettre, annuellement, la
détermination de certaines grandeurs ayant une signification
économique importante, telle que la valeur ajoutée, la formation
brute du capital fixe, l'épargne nette et surtout l'investissement
productif. Ce sont ces indications économiques que nous entendons
retrouver dans le nouveau plan comptable type.
Par ailleurs, il faut aussi faire en sorte que la
comptabilité nationale puisse disposer à des fins statistiques et
prévisionnelles des renseignements susceptibles d'être facilement
agrégés et ayant une signification claire, ceci sans avoir
à opérer des reclassements et calculs savants.
En second lieu, le nouveau plan comptable doit constitue un
outil de gestion particulièrement efficace pour les responsables des
entreprises.
Dans l'économie moderne, ce rôle s'affirme avec
force et permet de dépasser la simple connaissance de la situation de
l'entreprise à un moment donné, résultant de
l'étude combinée du bilan et des comptes de gestion en cours
d'une période donnée.
Comptabilisation des flux économiques dans
l'entreprise ( flux de gestion et flux patrimoniaux ) doit en effet permettre
la maîtrise et la perception des liaisons actives entre gestion
patrimoine, ainsi que l'orientation de l'activité en agissant sur les
causes et non sur les effets.
Vue sur cet angle, la comptabilité, bien que
n'enregistrant toujours que des faits passés devient un traitement et un
enregistrement de valeur ayant une utilité économique.
Dans le but d'améliorer l'efficacité de nos
entreprises et partant de l'économie tout entière, la
connaissance rapide des coûts et prix de revient, le niveau des stocks,
le contrôle interne, doivent se généraliser compte tenu des
possibilités nouvelles qu'offre l'informatique dans ce secteur, pour
permettre également la confrontation des résultats
d'exploitations entre les entreprises, et même entre les branches, des
points de comparaison restent également à définir.
En définitive, il s'agit d'élaborer un
instrument dynamique de gestion, permettant la prise de décision et de
contrôle de leur application afin de pouvoir rectifier à temps
l'orientation prise par l'entreprise et d'assurer ainsi la base de nouvelles
prévisions.
Pour me résumer, je dirai que le constat d'inadaptation
du plan comptable dont nous disposons aujourd'hui, aussi bien en ce qui
concerne son utilisation pour la planification que comme instrument de
rationalisation dans la gestion des entreprises, m'amène à vous
demander d'entreprendre des recherches en faisant preuve d'esprit novateur tout
en étant animés de réalisme.
Bien sûr, vos travaux seront guidés par la prise
en considération des objectifs que j'ai mentionnés, mais je tiens
à vous mettre dés aujourd'hui en garde, contre une certaine
tentation qui ferait inconsidérablement table rase des
expériences passées.
Vous devez, en effets, garder toujours présent à
l'éprit les limites aux changements que nous impose l'actuelle
pénurie en cadres comptables qualifiés dont souffre nous
pays ; ceux-ci ont tous été formés selon les
principes du plan comptable général 1957, comme tous ceux
nombreux qui reçoivent actuellement un enregistrement dans ce domaine.
Aussi, convient-il de procéder progressivement à la
réforme du cadre comptable afin d'être assuré d'une
application effective par les entreprises de la réforme
envisagée.
J'estime donc que vous pourriez proposer dans première
phase un projet de plan comptable plus approprier mais révisable
à moyen terme, en vous référant à certaines
expériences des pays à économie planifiée.
D'autre part, vous pourriez avant même qu'un nouveau
plan comptable soit définitivement adopté, commencer à
proposer des retouches au système actuel et faire un ensemble de
propositions pour trouver une solution à un certain nombre
d'opérations nouvelles résultant de l'intervention les
dernières lois de finances et des textes relatifs à la gestion
des entreprises socialistes........ »1(*)
2- PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE
NATIONAL :
C'est avant tout un essai de normalisation comptable en
Algérie. Par normalisation, on entend généralement tous
les principes servant de règle de saisie, de classement,
d'enregistrement et d'agrégation d'informations chiffrées qui
renseignent sur l'activité de l'entreprise :
A cet effet, le P.C.N. propose :
- Une codification des comptes (système décimal)
établie d'après un classement des faits fondé sur des
notions économiques et juridiques.
- Une terminologie explicative pour chaque compte ou classe de
comptes au moins.
- Des précisions concernant les mouvements des
valeurs.
- Des modalités de bilan, des comptes de gestion et de
résultats, de tableaux des mouvements patrimoniaux ...
Les entreprises doivent fournir obligatoirement et ce,
à la fin de chaque exercice un certain nombre de documents financiers de
synthèse ou annexes.1(*)
a. Structure de P.C.N :
Le plan comptable national ( P.C.N ) comprend huit (08)
classes de comptes numérotées de 1 à 8
Classe 1 : Comptes de Fonds Propres.
Classe 2 : Comptes d'Investissements.
Classe 3 : Comptes de Stock.
Classe 4 : Comptes des Créance.
Classe 5 : Comptes de Dettes.
Classe 6 : Comptes de Charges.
Classe 7 : Comptes de Produits.
Classe 8 : Comptes de Résultats.
Le P.C.N. regroupe l'ensemble des comptes nécessaires
pour l'enregistrement des flux économiques en comptabilité. On
peut classer ces comptes en trois ( 03 ) catégories :
COMPTE DE BILAN
|
Classe 1 : Comptes de Fonds Propres
Classe 2 : Comptes d'Investissements
Classe 3 : Comptes de Stock
Classe 4 : Comptes de Créance
Classe 5 : Comptes de dettes
|
COMPTES DE GESTION
|
Classe 6 : Comptes de Charges
Classe 7 : Comptes de Produits
|
COMPTE DE RESULTATS
|
Classe 8 : Comptes de résultats
|
b. La codification du P.C.N :
Le plan comptable utilise une codification décimale
des comptes. Chaque classe comporte des comptes principaux à deux
chiffres. Et chaque compte principal est divisé en comptes
divisionnaires à trois chiffres. Chaque compte divisionnaire est
divisé en sous-comptes à quatre chiffres et plus. sachant que
l'usage des comptes divisionnaires et sous-comptes permet de détailler
au maximum la nature des enregistrements.
c. Le plan comptable de
l'entreprise :
Les entreprise élaborent à partir du plan
comptable national leur propre plan comptable( plan comptable
particulier ) afin d'adapter la comptabilité à leur
besoin car les entreprises n'ont pas la même activité ni la
même importance.
Le plan comptable national adapté à un ensemble
d'entreprises ayant une même activité principale constitue un
plan comptable sectoriel.
3- LES APPORTS ET INSUFFISANCES DU PLAN COMPTABLE
NATIONAL :
Il faudrait noter, au préalable, que peut d'encre a
coulé à propos du P.C.N. et nous proposons de présenter
ici, les différents points de vue qui se sont manifestés
jusqu'à présent.
aLes apports du plan comptable
national :
L'essentiel du ces derniers est décrit dans l'ouvrage
de A.BOUKHEZAR1(*) ,
bien que ce dernier utilise le terme d'innovation. Ces apports sont
classés en deux catégories distinctes :
- Apports concernant le fond du problème,
- Apports concernant la forme de ce dernier.
a.1 Apports concernant le fond de la
question :
Nous avons pu relever à ce niveau 4 points
essentiels :
- Le P.C.N. comble les lacunes de P.C.G.F. de 1957 en
homogénéisant le contenue des classes, en utilisant une
terminologie plus appropriée ( précision ), et surtout en
introduisant des mécanismes cohérents de fonctionnement des
différents comptes ( permanence de l(inventaire des stocks).
- La nouvelle nomenclature de l'inventaire permanente du
stocks.
- Introduction d'un certain nombre de documents annexes
permettant de compléter les documents synthétiques
traditionnels.
a.2 Apports concernant la forme de la
question :
Nous avons relevé à ce niveau quatre points ou
« idée forces » :
- Le classement des amortissements et provisions est plus
significatif.
- Le classement de la classe 4 et 5 ( créances et
dettes ) est synthétique.
- Conformité de la nomenclature des comptes de
l'entreprise à la nomenclature des activités et produits( N.A.P
).
- Classification méthodique des données
permettant ainsi une meilleure utilisation.
b. les insuffisances du plan comptable
national :
L'essentiel des insuffisances du P.C.N. est consigné
dans un cours diffusé au niveau de l'institut de planification( ex -
I.T.P.E.A ). Ces insuffisances sont relevées à deux
niveaux :
- Les exigences de planification économique,
- Les exigences en matières de gestion des entreprises
publiques.
b.1 Les insuffisances du P.C.N pour répondre
aux besoins de la planification économique :
puisque la planification économique consiste à
adapter, consciemment, la production aux besoins des individus, ceci implique,
naturellement, la détermination QUANTITATIVE
des différents besoins et, ceci à deux niveaux :
- Détermination dans une première étape
des besoins de consommation exprimé en quantités physiques( en
rapport avec la distribution des revenus).
- Détermination quantitative des besoins de la
production : l'organisation de production implique la détermination
des quantités des main-d'oeuvre et des moyens matériels
nécessaires, ceci nécessite l'utilisation de coefficients
techniques qui ne sont autres que les standards ou normes fournis par la
comptabilité analytique d'exploitation. Ce sont ces normes qui serviront
de la base à l'établissement des plans technico-financiers. Ces
normes permettront, à titre d'exemple, de faire le lien entre la
productivité et les revenus distribuées aux salariés (
conformément au Statut Général du Travailleur ).
La comptabilité doit fournir dans un système
planifié, les éléments suivants :
- La production globale de l'entreprise,
- Le montant des ventes,
- Le prix de revient réel des produits,
- Le bénéfice financier (
résultat+impôts )qui permet de mesurer l'ampleur de l'accumulation
durant la période étudiée.
Limitée à la normalisation de la
comptabilité financière ( générale ), la forme
actuelle du P.C.N. ne permet que la saisie des informations financiers
nécessaires, certes, mais insuffisantes pour une direction
planifiée de l'économie nationale.
b.2 les insuffisances du P.C.N. pour
répondre aux exigences de la gestion des entreprises
publiques :
Les problèmes de la gestion de l'entreprise publique
algérienne se posent, à l'heure actuelle, en termes :
- D'augmentation de la production et la
productivité,
- D'augmentation de la quantité des produits, et,
- De maîtrise des coûts de revients des produits
et activités ;
L'absence d'un cadre analytique à P.C.N. rend difficile
le contrôle de gestion de l'entreprise publique algérienne. Cette
insuffisance, dans la mesure où certains postes de la
comptabilité générale sont évaluées
grâce à la comptabilité analytique( stocks et
investissements crées par l'entreprise à son propre usage ),
pourrait favoriser l'hétérogénéité des
procédures et méthodes d'évaluation des patrimoines de
l'entreprise.
CHAPITRE 2
LES TRAVAUX COMPTABLES
Chapitre 02
Les travaux comptables comportent trois phases
Ø analyse comptable
Ø saisie et traduction comptable
Ø bilant comptable et TCR
I. ANALYSE COMPTABLE
La première opération nécessaire est de
dresser une liste de renseignement qui répond aux fins de l'utilisateur
dans le bon moment, cette liste doit prendre en considération
l'activité et l'organisation de l'entreprise et même les principes
généraux relatifs à la comptabilité
générale. La mise en place d'une des comptes ne suffit pas, mais
aussi organiser leurs relations, c'est qu'on appel plan comptable sectoriel
inspiré du plan comptable national.
Ø classement des documents comptable :
Classement et regroupe des pièces comptables, par
nature (achats, ventes, ...etc), et par ordre croisant des dates de
déroulement de ces opérations.l'enregistrement de toute
opération s'effectué à partir d'un document de base ;
ce dernier peut être :
v document interne par exemples
§ fiches de paies
§ factures de ventes
§ bons de consommation
§ bons de cession
v document externe par exemples
§ factures d'achats
§ contrats
§ conventions
Vérification de ces documents : cette étape
est nécessaire pour éviter les doubles enregistrement de la
même pièce comptable ou l'enregistrement d'une pièce
étrangère à l'entreprise.
L'imputation comptable
Cette opération permet de ventiler les montants de
la pièce comptable par compte ; c'est à dire
déterminer dans quel compte on doit porter cette somme et de quel
coté doit être inscrite, au débit ou au crédit.
La fiche d'imputation et la pièce comptable
consistent le support comptable, ils sont classés soigneusement dans un
ordre chronologique après avoir être comptabilisé au
journal.
La fiche d'imputation sert à préparer la
comptabilisation des faits comptables au journal en permettant de :
v Choisir les comptes à débiter ou à
créditer ;
v décortiquer la facture qui contient plusieurs
rubriques selon leurs comptes
SAISIE ET TRADUCTION COMPTABLE
Dans la comptabilité, l'inscription des
opérations s'enregistre journellement, suivant un ordre chronologique,
dans un registre appelé : journal des opérations
comptable
1. Journal des opérations
comptable
C'est un livre comptable
légale qui permet `enregistrer les opérations journellement,
suivant un ordre chronologique, sur la base de documents justificatifs
appelés pièces comptables, c'est un livre de
base de la comptabilité.
§ Le journal mentionne pour chaque opération le
compte débité a coté du compte
crédité ; les sommes sont reportées ensuite, dans le
débit ou le crédit du compte intéressé, ce qui
diminue les risque d'erreurs dues à l'oubli d'un débit ou d'un
crédit ;
§ LES inscriptions dans le journal permettent de
reconstituer rigoureusement l'ordre chronologique des
opérations ;
§ L'inscription des faits dans l'ordre chronologique ne
permet pas à l'employé contrevenir.
v Forme de journal
· Coté (numéroté) ;
· Paraphé (signé) par un juge de
tribunal ;
· toutes les pages ont un tracé identique,
c'est-à-dire cinq colonnes :
1-la
colonne des numéros de comptes débités ;
2-la colonne des numéros de comptes
crédités ;
3-la colonne des intitulés de comptes et les
libellés
des opérations;
4-la colonne des sommes débités ;
5-la colonne des sommes crédités.
v .TRACE
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
C5
|
TOTAUX
|
******
|
******
|
SCH 1
Le libellé : consiste à
donner de plus ample renseignements qu'en donne l'indication du compte par son
nom.c'est une mention compendieuse de l'opération.le libellé
devant être succinct, on à souvent recours aux
abréviations.
v l'article
L'opération s'enregistre dans un article
ex: je prends livraison de 5 000.00 da de
marchandises qui m'en voie mon fournisseur « x » .bon
de livraison N° 16 du 30.06..2005
30 stock de marchandises
5.000,00
380 achats de marchandises
5.000,00
Bon de livraison N°16 du 30.06.2005
SCH 2
Un article qui a un débit et un crédit est
un article unique.
Ce pendant, il est possible de condenser en seul article
plusieurs écritures similaires.de tels articles sont dits
ARTICLE COMPOSES.
Ex ; je règle par la banque,
payement d'une déclaration G50 en 18.06.2005
170.00 DA TVA 20.00 DA TAP 10.00 DA VF 12.00 DA IRG
salaires
Quittance n°12450 CH BNA N°2346844
5470 TVA à payé 17%
170.00
5640 VF
20. 00
5641 TAP
10.00
5430 IRG salaires
12.00
4852 BNA banque N° 811
212.00
CH N° 2346844
Quittance N°12450 du 18.06.2005
SCH 3
v Totaux
Le journal est totalisé chaque fin de page. Ces totaux
sont inscrits de nouveau au début de la page suivante.on les fait alors
précéder de la mention
« REPORT ».
v La rectification des erreurs au
journal :
Nous venions de voir que le registre journal était
un livre important en comptabilité, de ce fait doit être tenu sans
aucune altération (très propre et sain).
Cependant, nul n'est infaillible. Il arrive à ce
que des erreurs se glissent sans faire attention dans le journal.des erreurs
d'imputation, d'inversement de chiffre ...ect.
Le moyen permis avec lequel on annule une
écriture est un procédé comptable de rectification.le PCN
retient celui du COMPLEMENT à ZERO.
Le complément à zéro est une
méthode comptable légale de rectification qui permet l'annulation
d'un article erroné du journal
Effacer une somme c'est :
- Rechercher le complément à zéro de la
somme erronée ;
- Et le même article avec pour sommes le
complément à zéro trouver.
2 LES JOURNAUX AUXILIAIRES
v Généralité
Chaque entreprise procède au choix des journaux
auxiliaires.en fonction de ses propres besoins
Le choix d'un journal auxiliaire repose sur le fait que des
opérations de même nature seront assez nombreuses pour qu'une
récapitulation soit estimée nécessaire.
Un journal des achats
Un journal de caisse
Un journal de banque
Un journal des opérations diverses
Le document de base naisse ou arrive dans chaque service
intéressé.les opérations qu'ils traduisent sont
enregistrées au jour le jour, dans les journaux auxiliaires
concernés.
v Forme du tracé :
Aucune forme particulière n'est imposée pour
les journaux auxiliaires et les tracés varient selon les entreprises
Le tracé type d'un journal auxiliaire est le
suivant :
Journal auxiliaire de ...........
Comptes à débiter comptes
à créditer
N°
Dates de libellé
Doc
Divers
Divers
Sommes comptes sommes comptes
Totales
SCH 4
v AVANTAGES DE L'EMPLOI DES JOURNAUX
AUXILIAIRES :
1. Le bénéfice de la division du travail est
obtenu.
2. Le classement des opérations par natures dés
leur origine est un facteur de clarté. Cet avantage est encore accru,
lorsqu'on utilise des journaux à colonnes de répartition.
3. La centralisation au journal générale est
rapidement effectuée.
4. Les journaux auxiliaires permettent d'obtenir
renseignements constamment à jour sur de nombreux comptes.
5. LE GRANDE LIVRE
Nous avons vu le registre « journal des
opérations »dans lequel toutes les opérations
comptables doivent être enregistrées sainement et proprement sur
la base de pièces justificatives.
Chaque opération inscrite au journal est
régulièrement reportée au compte
intéressé. L'ensemble des comptes ainsi construit est ce
qu'on appelle : LE GRAND LIVRE.
v LE COMPTE :
Un compte est un tableau
divisé en deux parties.le coté gauche s'appelle DEBIT et le
coté droit CREDIT.
v Tracé se compte
Compte :
xxxxxxxxx SCH 5
Date pièce libellé
débit crédit
Totale générale
**** ****
Solde
« débiteur » ou
« créditeur » débiteur
créditeur
v Le Tracé schématique
SCH 6
DEBIT DESIGNATION ET N°__
DU COMPTE CREDITT
Sommes débitées
Sommes créditées
v ROLE DU
GRANDE LIVRE :
Le grande livre sert à collationner les mouvements de
chaque compte nécessaire en vue de :
q cerner les opérations effectuées de part leur
nature et leur classe ;
q déterminer le solde à tout moment ;
q Etablir facilement la synthèse de l'ensemble des
comptes dans le tableau de contrôle de partie double : la
balance
v LA DIVISION
DU GRANDE LIVRE
Le grand livre générale, représente
les principaux comptes exemple : le compte collectif 530
« fournisseurs «,le compte collectif 470
« client »..... Etc.ce sont des comptes qui fournissent
l'état global des dettes et des créances.cependant, il est
nécessaire de connaître surtout la situation des tiers
individuellement.ceci est possible en structurant les comptes principaux en
sous-comptes et même en sous-comptes subdivisionnaires.
Ex :
470 client
4701 client « x »
4702 client « y »
L'ensemble de ces comptes divisionnaires s'appelle :
LE GRANDE LIVRE
AUXILIAIRE
4. LA BALANCE
Une balance est un tableau qui récapitule tous les
comptes tenus par l'entreprise de la classe1 à 7. Ces coptes sont
classés rationnellement par sommes et par soldes .la balance comporte
six colonnes :
1- colonne pour les numéros des comptes ;
2- colonne pour les noms des comptes ;
3- colonne pour les sommes des comptes
débités ;
4- colonne pour les sommes des comtes
créditée ;
5- colonne pour les soldes des comptes
débitées ;
6- colonne pour les soldes des comptes
crédités.
v Tracé :
Balance du ..................
N° de
Comptes
|
NOMS DE COMPTES
|
SOMMES
|
SOLDES
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBITEUR
|
CREDITEUR
|
|
|
|
|
|
|
TOTAUX
|
|
|
|
|
SCH 7
v Balance avant
inventaire
Elle est la résultante de toutes les
écritures des écritures des exercices éléments de
base du bilan. Il est donc de la plus haute importance qu'elle soit
rigoureusement juste. Dans cette balance, on doit trouver tous les comptes
d'actif et de passif du bilan, ainsi que les comptes de gestion (charges et
produits) tenus dans les livres de l'entreprise. Elle rassemble les sommes de
tous les mois précédents et est dits cumulée.
5. INVENTAIRS
L'inventaires est l'état
détaillé de tout ce que possédé une entreprise
(ACTIF) et de tout ce qu'elle doit (PASSIF). L'article 10 du code de commerce
prescrit à toute personne physique ou morale, ayant la qualité de
commerçant, de faire, tous les ans un inventaire des
éléments actifs et passifs de son entreprise et arrêter
tous les comptes, en vue d'établir son bilan.
L'inventaire a pour objet essentiel,
l'établissement du bilan et la détermination du résultat
de l'exercice, en fonction, d'une part, des écritures comptables,
d'autre par, des constatations matérielles résultant dudit
inventaire.
6. BALANCE APRE INVENTAIRE
Dans cette balance, le totale des soldes débiteurs
et celui des soldes créditeurs des comptes de bilan donne le
résultat qui doit être égale à celui qui ressort du
compte « 88 résultat de l'exercice ». C'est
là le principe même de la partie double.
Les soldes débiteurs des comptes de bilan indiquent que
l'entreprise dispose (actif) et les soldes créditeurs, ce quelle doit au
propriétaire individuel ou aux associé ou aux tiers (passif). Le
résultat par sa position, doit réaliser légalité du
bilan
ACTIF = PASSIF +
PROFIT
OU
ACTIF + PERTE = PASSIF
D'autre part, l'actif fait connaître l'emploi qui a
été fait des ressources de l'entreprise dont le passif indique
l'origine.
Schématiquement, la balance après
inventaire ce présente ainsi :
SCH 8
Cas de
bénéfice Cas de perte
S.D
S.C S.D S.C
Classe 1
Classe2
Classe3
Classe 4
Classe 5
|
Comptes de l'actif
|
Comptes du passif
|
|
Comptes de l'actif
|
Comptes du passif
|
Classe 6
Soldé
Classe 7
|
|
|
|
|
|
Classe 8
|
|
profit
|
|
Perte
|
|
BILAN ET TCR
LE BILAN :
C'est un document comptable qui reflète la situation de
l'entreprise, à une date précise. il se présente sous
fourme d'un tableau composé de deux parties :
La partie de gauche, appelée
« Actif »
La partie de droite, appelée
« passif »
v L'actif du bilan : il comprend
l'ensemble des biens matériels et immatériels nécessaires
à l'exploitation de l'entreprise (bâtiments, fond de commerce,
matériels etc....).Chacun de ces éléments constitue un
poste du bilan.
A l'actif du bilan, on distingue trois catégories de
biens, classés dans ordre d'exigibilité croissante :
Ø Les investissements : ils comprennent l'ensemble
des biens durables, qui sont destinés à rester sou la même
forme dans l'entreprise, pendant plusieurs années, tel que les
constructions, les terrains, le matériel, etc........
Ø Les stocks : il s'agit des biens acquis ou
créés par l'entreprise et destinés à être
vendus ou à être consommés pour les besoins de la
production ou de l'exploitation (marchandises, matières, ...etc. .).
Ø Les créances : elles comprennent les
droits acquis par l'entreprise, à la suite de ses relations avec les
tiers, tels que les clients par exemple
v Le passif de bilan : il
représente l'origine des biens de l'entreprise.
On distingue :
Ø Les fonds Propres : il s'agit des moyens de
financement laissés à la disposition de l'entreprise de
façon durable, par le propriétaire ou les propriétaires de
celle-ci.
Ø Le passif exigible : c'est l'ensemble des
obligations contractées par l'entreprise, par suite de ses relations
avec les tiers (dettes, de stocks emprunts etc. )
TABLEAU DEC COMPTRS DES RESULTATS
« TCR » :
Ce tableau regroupe toutes les charges. Produits et
résultat de la période. Les résultats sont
déterminés par stade de réalisation et représentant
même temps des soldes caractéristiques de gestion : marge
brute ( ou commerciale), valeur ajoutée, résultat d'exploitation,
résultat brute de l'exercice et résultat de l'exercice.
« Voir chapitre 4 cas pratique tableau
N°02 »
CHAPITRE 3
LES SYSTEMES COMPTABLES
CHAPITRE 03 : Les systèmes
comptables
I - LE SYSTEME CLASSIQUE
Le code de commerce oblige le commerçant de tenir un
livre de journal sur lequel sont inscrites le jour au jour les écritures
comptables relatives à toutes les opérations de son commerce. Les
opérations sont ensuite reportées du journal dans les comptes
dont l'ensemble constitue le grand-livre. Enfin, le relevé
périodique de tous les comptes (sommes et soldes) constitue la balance
qui fait connaître la situation de l'entreprise.
Schématisation du système classique
Pièce comptables
Journal
Grand-livre
Des comptes
Balance
Le système comptable classique que nous avons
étudié jusqu'à présent n'est utilisé que
dans les petites entreprises en raison de la faible importance des
opérations effectuées. Ce système présente donc un
inconvénient, il ne pas permet la division du travail face à la
masse des opérations à enregistrer.
Pour cette raison, on est conduit à installer dans les
entreprises effectuant de nombreuse opérations, des systèmes
comptables perfectionnés. Le système qui améliore
l'organisation et la division du travail est appelé :
système centralisateur.
II - LE SYSTEME CENTRALISATEUR
Ce système est fondé sur le fractionnement du
livre journal unique en plusieurs livres. Ces livres sont appelés dans
ce système « journaux auxiliaires ».les journaux
auxiliaires (J.A) sont généralement conçus selon le
tracé suivant :
JOURNAL AUXILIAIRE ...............
Date
|
Doc.
|
Libellé
|
Comptes à débiter
|
Comptes à créditer
|
|
|
|
Divers
|
|
|
|
Divers
|
Som.
|
Cpte
|
Som.
|
Cpte
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En pratique, chaque journal auxiliaire (J.A) doit
posséder son tracé propre adapté aux opérations qui
s'y trouvent inscrites.
SCHEMATISATION DU SYSTEME CENTRALISATEUR
PIECES COMPTABLES : Factures, Quittances,
Chèques, Pièces...
J.A
Caisse
J.A
Banque
J.A
CCP
J.A
O.D
J.A
Ventes
J.A
Effets à payer
J.A
Achats
J.A
Effets à recouvrer
COMPTES INDIVIDUELS CLIENTS
RELEVE NOMINATIFS DES FOURNISSEURS
RELEVE NOMINATIFS DES CLIENTS
COMPTES INDIVIDUEL FOURNISSEURS
JOURNAL GENERAL
BALANCE GENERAL
Comptes collectifs FRS
Compte collectif client
Autres comptes
Centralisation mensuelle
GRAND-LIVRE GENERAL
Vérification mensuelle de la concordance entre les
relevés nominatifs et les comptes collectifs
III -LA COMPTABILITE A DECALQUE
Le principe essentiel de la comptabilité à
décalque réside dans un enregistrement simultané des
opérations au journal et au grand-livre. A cet effet, il est
interposé entre les deux documents une feuille de papier carbone qui
permet le décalque automatique. Les avantages de ce procède
résident dans le fait qu'il n'y a plus de report où plus
exactement, les reports sont effectués par le décalque.
IV -LA COMPTABILITE INFORMATISEE
Les traitements automatisés, sont effectués par
les ordinateurs ou les micro-ordinateurs. Les notions et procédures qui
s'applique à la tenue de la système comptable manuel sont les
mêmes que celle d'un système informatisé : des
journaux, grand-livre et balances sont produits.
L'avantage de l'ordinateur est l'exécution très
rapide du travail de traitement de l'information, la mise à jour
continue des soldes des comptes et la tenue des stocks en inventaire
permanent.
En plus de gain de temps à l'exécution, le
contrôle est facilité ainsi que la sécurité de
l'enregistrement. Enfin, ce système permet l'édition en fin
d'exercice de la liasse fiscale.
CHAPITRE 4
CAS PRATIQUE
Entreprise X qu'exerce l'activité de
construction des bâtiments.
Opération de mois de mai
§ 01/05/05 soldes BNA banque 811 = 85933145.25
§ 01/05/05 :Facture n°15/05 papeterie ELIKHLAS
10 Bureaux 1.20 bois montant TTc = 43000
réglé par CHN°4333348 du 01/05/05
§ 02/05/05retrait pour alimentation de caisse
CHN°4333362 4000000 DA
§ 03/05/05 alimentation de caisse CHN°4333362
4000000
§ fourniture d'énergie électrique pour le
chantier fac N°110308000002 du 16/05 montant ht 277046.48 TVA 17%
payé par caisse le 17/05/05
§ achats ciment ERCE HADJAR ESSOUD BL FAC N°193926
du 03/05/05
montant HT 1725196.83 TVA HT 17% payé par CHN°
4333363 du 04/05/05
§ 17/05/05 ETB BOUKHAROUBA Hocine plus value de terrain
moyen dure
Montant HT 1000000 TVA 7% CHN 4333355 même date
§ 18/05/05 sablière HAOU ELAYACHI 18/05 Fourniture
de sable montant HT 34000 frais de transport 4000 HT TVA 17% par caisse
§ 19/05/05 ETS ROUBEL CHENNOUF fourniture de gravier
montant HT 420451.00 TVA 17% CHN° 4333349 du 20/05/05
§ ENAB ANNABA fourniture de bois fac 000438 du 20 /05/05
montant HT 2264408.00 TVA 17% a terme
§ 21/05/05/ payement frais de téléphone ALG
TELECOM Fac N°501c-049856 montant HT26301 TVA 17% payé par caisse
23/05/05
§ 22/05/05 PAPETERIE NASSER achats des consommables
bureautique fac 03/05/2005 du 23/05/06 payé par caisse montant HT
1382.92 TVA 17% timbre 16.00 DA
§ 23/05/05 payement des charges CACOBAT PH mois avril
2005 montant 35903.63 CHN° 4333442
§ 23/05/05/ payement déclaration CNAS mois d'avril
charges patronal 265721.50 ; cotisations ouvrières 91980.52
CH°4333443
§ CTC est note honoraires B4.001444 du 25/05/2005
payé par CHN°4333340 du 26/05/2005 montant HT 42513.85 TVA17%
§ Divers achats des consommables payé par caisse
montant TTC 42000.00
§ Etat récapitulatif des salaires de mois 05/05 du
25/05/05 « voir l'état »
§ 30/05/05 Payement des salaires nets mois de mai par la
caisse.
On va faire une tenue comptable avec le système
centralisateur « voir schéma 10 » .
CONCLUSION
La réalisation de cette étude nous à
permes de bien comprendre les principes de la comptabilité et les
rôles tenus par les entreprises et qui s'explique par les effets
suivants :
v la comptabilité est un outil d'enregistrement des
opérations effectuées par l'entreprise.
v La comptabilité est une méthode de
valorisation du patrimoine possédé par l'entreprise.
v La comptabilité joue le rôle de
l'intermédiaire dans l'élaboration des documents de
synthèses en fin d'exercice.
Pour bien pouvoir établire définir la fonction
comptable, l »entreprise doit choisir le système et
l'organisation de direction de la comptabilité qui lui convient, afin
que cette dernière soit adaptée à l'activité et
l'objectif de l'entreprise
BIBLIOGRAPHIQUE
Ø ABDALLAH BOUGHABA : comptabilité
générale approfondie 1998 BERTI édition
Ø YOUNES BENAISSA : technique comptable
algérienne 1985 ENAL Alger
Ø KHAFRABI MED ZINE : techniques comptables
volume1 2002 5ème Edition BERTI EDITION.
Ø DAHDOUH SACI EXPERT COMPTABLE séminaire
présentation du projet de système comptabilité des
entreprises UNPCA CCA ANNABA le 22/12/20004
Ø Ahmed
Sadou : « Comptabilité
Générale »BERTI Editions, Alger, 2002
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