TABLE DE
MATIERES
TABLE DE MATIERES I
DEDICACE III
REMERCIEMENTS IV
AVANT-PROPOS V
LISTE DES ABREVIATIONS VI
INTRODUCTION GENERALE
8
1ÈRE PARTIE : PRESENTATION
GENERALE DE LA SOCADA
9
CHAP I. HISTORIQUE, MISSIONS, REGIMES JURIDIQUE ET
FISCAL DE LA SOCADA
10
I.1. HISTORIQUE
10
I.2. ACTIVITE DE LA SOCADA
11
I.3. MISSIONS
11
I.4. REGIME JURIDIQUE & FISCALE
11
I.4.1 Régime Juridique
11
I.4.2 Régime Fiscal
12
I.5. SITUATION GEOGRAPHIQU
12
CHAP. II ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT
13
II.1. ORGANISATION
13
II.1.1 Organigramme de la structure.
13
II.1.2 Attributions
13
Direction
13
.Service de secrétariat
14
II.2 FONCTIONNEMENT
17
II.2.1 Moyens humains
17
II.2.2 Moyens matériels
17
CONCLUSION
18
2E. PARTIE : SYSTEME ADMINISTRATIF
COMPTABLE A LA SOCADA-YAOUNDE
19
CHAP III. : ETUDE DES PRINCIPAUX ASPECTS DU
SYSTEME ADMINISTRATIF COMPTABLE
20
III.1. ORGANISATION DU TRAVAIL SYSTEME ADMINISTRATIF
COMPTABLE
20
III.1.1 Procédure administrative comptable
21
III.1.2 Le plan comptable de la SOCADA
21
III.1.3 Le découpage du journal en journal
auxiliaire
22
III.2. L'ENREGISTREMENT DES OPERATIONS COURANTES
23
III.2.1. Vérification et classement des documents
commerciaux de base.
23
IIII.2.2. Codification
23
a)- Codification sur pièce
23
b)- Codification sur ticket comptable
23
III. 3 . Enregistrement proprement dit
24
a)- Saisie direct au service comptable
24
III.4. Contrôle des enregistrements
25
a)- Contrôle à partir de l'ordinateur
25
b)- Contrôle à partir du brouillard
25
III..5. Fonctionnement de la trésorerie
25
a)- La caisse
25
b)- Banque et état de rapprochement bancaire
26
III.6 Archivage
28
OPÉRATION PÉRIODIQUE
29
III.3. TRAVAUX MENSUELS.
31
III.3.1. La paie
31
a).Salaire de base
31
b) Heure supplémentaire.
31
c).Accessoires du Salaire
32
d).Avantages en nature.
32
e) Au sens de la CNPS.
32
f).Retenus sur Salaires.
33
III.3.2 Retenues fiscales salariales
33
a) Retenue de cotisation
34
b) Avances et acomptes
34
c) Opposition
35
I.3.3 Charges Patronales
35
a).Documents relatifs à la paie
35
III.3.4 Enregistrement Comptable :
35
III.3.5 Paiements
35
III3.6 Déclaration fiscale et sociale
36
III.3.7 Arrêt du mois
36
CHAP. IV ETUDE DE CAS
38
IV.1 ENONCES DES CAS.
38
IV.1.1 Dossier 1 : Traitement administratif comptable
d'un marché public.
38
IV.1.2 Dossier 2 : Rapprochement bancaire
38
IV.1.3 Dossier 3 La paie
39
IV.2 SOLUTION DES CAS
43
IV.2.1 Elaboration des différentes étapes
relative au marché
43
CONCLUSION
53
3E PARTIE : ANALYSE
& SUGGESTION
54
CHAP V ANALYSES
55
V.1 ANALYSES RELATIVES A LA STRUCTURE DE LA SOCADA EN
GENERAL
55
V.1.1.Du point de vu organisationnel
55
a) Force
55
b) Faiblesse
55
V.1.2 Du point de vu moyens humains
56
a) Force
56
b) Faiblesse.
56
V.1.3 Du point de vu moyens matériels
56
a) Force
56
b) Faiblesse
57
V.2 ANALYSES RELATIVES AU CYCLE D'EXPLOITATION DE LA SOCADA
Yaoundé
57
a) Forces
63
b) Faiblesses
63
V.3 ANALYSES RELATIVES AU SYSTEME ADMINISTRATIF COMPTABLE
64
a) Forces
64
b) Faiblesse
64
CHAP VI : SUGGESTIONS
65
VI.1 SUGGESTIONS RELATIVES A LA STRUCTURE
65
VI.1.1.Exploitation des forces
65
VI.1.2. Réduction des faiblesses
65
VI.2 SUGGESTIONS RELATIVES AU CYCLE D'EXPLOITATION
66
VI.2.1 Exploitation des forces
66
VI.2.2. Réduction des faiblesses
66
VI.3 SUGGESTIONS RELATIVES AU SYSTEME ADMINISTRATIF
COMPTABLE
67
VI.3.1. Exploitations des forces
67
VI.3.2. Réduction des faiblesses
67
CONCLUSION
68
CONCLUSION GENERALE
69
BIBLIOGRAPHIE
70
ANNEXE
71
DEDICACE
Je dédie ce rapport à ma Maman
Chérie BOUOPDA Monique.
REMERCIEMENTS
Comme reviennent à nos esprits,les moments forts que
nous avons passé ensemble durant toute notre formation . Ce rapport est
le couronnement d'un dur labeur . Sous encouragement nous tenons à
remercier Dieu le père tout puissant et ceux qui de près ou de
loin ont contribué à notre formation et à la
réalisation de ce document.
En l'occurrence nous remercions.
ü Tous les dirigeants et les professeurs de
l'INTEC de Paris .
ü Tout le personnel et l'équipe dirigeante La
SOCADA qui m'a accordé ce temps de stage de formation
professionnelle.
ü Nous voudrons aussi adresser nos marques de sympathie,
de fraternité et d'amitié à tous ceux qui nous ont
aidés que ce soit financièrement, physiquement ou
moralement
Je remercie très sincèrement mon grand
frère M LAGUEU Guy Martial qui m'a toujours apporté le
réconfort moral et un soutient financier.
AVANT-PROPOS
Dans le cadre de la reforme du cursus de l'expertise
comptable qui voudrait d'une part, l'adaptation aux évolutions du
métier qui exige plus de compétences tant en management qu'
en systèmes d'information ; et d'autre part l'harmonisation avec
le système LMD (Licence, Master et Doctorat) désormais en vigueur
dans les universités. C'est alors qu'il a été
institué en vertu du Décret n°2006-1706 du 22
décembre 2006 relatif au diplôme de comptabilité et en
de gestion et au diplôme supérieur de comptabilité et
de gestion que les étudiants en cycle Licence =DCG sont
appelés à effectuer un stage de formation professionnelle
obligatoire, qui devra faire l'objet d'un compte rendu de stage indispensable
à l'obtention du diplôme. Cette période d'une durée
d'au moins huit semaines permettra de rapprocher
« université - entreprise » afin de concilier la
théorie et la pratique.
C'est dans cette perspective que j'ai passé un certain
nombre de temps à la SOCADA. Celle-ci a été choisie, d'une
part pour le désir ardent de connaître l'activité et le
fonctionnement d'une firme concessionnaire de véhicule et d'autre part
de maîtriser de manière concrète l'organisation, les
procédures et les règles de traitement comptable et financier
dans une société bien formalisé et à la pointe de
la technologie de système d'information. Ce qui m'a motivé
à choisir le thème « système administratif comptable
à la SOCADA Yaoundé » afin d'approfondir mes
connaissances en matière de pratique d'administration comptable.
Nous en appelons à l'indulgence des lecteurs qui
viendront à découvrir quelques imperfections dans ce document,
car l'honnêteté intellectuelle nous oblige à
reconnaître que ce travail n'est pas exempt de critique. Toutes les
suggestions en vue de son amélioration seront les bienvenues.
LISTE DES ABREVIATIONS
AIR : Acompte d'Impôt sur le
Revenu
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
CA : Chiffre d'Affaire
CFAO : Compagnie Française de
l'Afrique Occidentale
DIPE : Document d'Information sur le
Personnel Employé
HT : Hors Taxe
IRPP : Impôt sur le Revenu des
Personne Physique
IRS : Impôt sur le Revenu
Salarial
IS : Impôt sur les
Société
MIFOPRA : Ministère de la
Fonction Publique et de la Reforme Administrative
OCAM : Organisme Communautaire Africaine
et Malgache
OHADA : Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
PV : Prix de Vente
SOCADA : Société
Camerounaise de Développement d'Automobile
TTC : Toutes Taxes Comprises
TVA : Taxes sur la Valeur Ajoutée
INTRODUCTION GENERALE
Les évolutions et le changement observés de nos
jours dans l'environnement socio-économique devenu de plus en plus
complexe et diversifié, ont amené les spécialistes du
management et de la finance à trouver les voies et moyens pour mieux
comprendre et contrôler l'un des maillons du système
économique qu'est l'entreprise. Ceci étant toute organisation
moderne qui se respecte ne peut prétendre à un bon fonctionnement
sans mettre sur pied un système d'information conçu à son
activité, sa taille et son âge qui permettra d'avoir une vue
détaillée et globale de ses multiples départements et
services. C'est la raison pour laquelle la comptabilité qui vu sous un
autre angle comme le centre rayonnant du système d'information est l'un
des instruments qui permet de prendre le pool de l'activité d'une
structure. C'est ainsi que le système administratif comptable de
la SOCADA-YAOUNDE intéresse notre attention
tout au long de ce rapport. En d'autres termes la comptabilité qui peu
aussi se définir au sein d'une entreprise comme un système
d'organisation de l'information financière suivant un ensemble de
principes et de méthodes en vu d'éclairer la prise de
décision de ses dirigeants. Pour ce faire, la procédure et les
démarches suivies par elle laisse constater que la comptabilité
est un service essentiellement administratif. Il s'agit en effet de d'observer
et comprendre les services, le processus de traitement ainsi que les moyens
mis en oeuvre par le service administratif et financier de la SOCADA
Yaoundé pour atteindre de façon efficace et efficient les
objectifs et les finalités qui lui sont assignés par la Direction
Générale. Pour rendre notre travail lucide, nous l'avons
articulé autour de trois axes essentiels à savoir :
La présentation générale de la
société
Le système administratif comptable à la
SOCADA Yaoundé
Ce qui doit nous conduire aux analyses et
suggestions.
1ère PARTIE :
PRESENTATION GENERALE DE LA SOCADA
Afin de connaître et comprendre une entreprise, il est
toujours souhaitable de donner un aperçu global de cette
dernière. Ainsi l'entreprise qui peut aussi se définir selon
Philippe de WOOT comme par excellence un agent de croissance et de
progrès ; sa vitalité et son dynamisme déterminent la
prospérité générale ; sa
créativité engendre le progrès technique et toutes ses
promesses. A cet effet situer la SOCADA dans le temps et dans l'espace nous
permettra d'éclairer pourquoi ? (Objets et activités de
l'entreprise) comment ? (Organisation et fonctionnement) et par qui ?
(Personnels de l'entreprise) fait marcher la SOCADA.
CHAP I. HISTORIQUE, MISSIONS,
REGIMES JURIDIQUE ET FISCAL DE LA SOCADA
Situer l'entreprise dans l'espace et le temps permet de voir
les différentes phases de mise en place de celle-ci, son
évolution afin de mieux la comprendre.
I.1. HISTORIQUE
La société Camerounaise pour le
développement d'Automobile (SOCADA) est l'entreprise dont le parcours a
connu les phases très marquantes dans son histoire.
En effet, c'est avant l'indépendance du Cameroun que la
Société Commerciale Ouest Afrique (SCOA) est
implémentée dans notre pays et devient aussitôt un grand
groupe comptant dans son sein plusieurs départements autonomes parmi
lesquels la SCOA-Auto. C'est le département SCOA-Auto qui prend en
octobre 1975 la dénomination SOCADA (société Camerounaise
pour le développement d'Automobile). La société
connaît une restructuration en juillet 1985 et se compose alors des
exploitations SOCADA, HAMELLE, SCOA-EQUIP, SCORE, TECHNOLOGIE ET SYSTEME. De
nos jours, il n'en reste plus que SOCADA et HAMELLE. Par contre en juillet 1994
le groupe SCOA cède ses actions au groupe CFAO (Compagnie FRANCAISE DE
L'AFRIQUE Occidentale) qui devient le principal actionnaire. Ainsi la SOCADA
apparaît maintenant comme une filiale 100% du groupe CFAO qui se compose
de plusieurs autres au Cameroun à savoir :
§ CAMI TOYOTA
§ LIFTEL
§ LABOREX
§ ICRAFON
§ ETC
En fin la SOCADA se trouve présente dans les quatre
coins du pays :
- DOUALA, où est basé la Direction
Générale au niveau du Boulevard du Général
Leclerc
- YAOUNDE : agence située sur la route de
l'aéroport qui est l'objet de notre travail dont le plan de localisation
susmentionné (cf. annexe I)
- BAFOUSSAM
- GAROUA
I.2.
ACTIVITE DE LA SOCADA
La SOCADA à pour activité principale la vente
d'automobiles des pièces de rechanges et des prestations d'atelier
(service après vente). Elle a aussi comme activité secondaire la
vente du matériel industriel et agricole assurée par le
département TECMAT, la location automobile assurée par le service
de location franchise HERTZ et un service de transit temporaire. Sa politique
de commercialisation des produits automobile et d'assurer un service
après vente pour les matériels distribués par son
réseau, l'érige au premier plan dans la distribution d'automobile
depuis au moins 35 ans, sa capacité à se maintenir à ce
rang entraîne une évolution. Son chiffre d'affaire ces quatre
dernières années à un taux d'environ 15% (voir annexe
II).
I.3.
MISSIONS
Au delà de ses activités principales, la SOCADA
peut être considérée comme un ensemble de moyens
animés par une direction en vue de remplir certaines missions. C'est
alors qu'au Cameroun comme partout ailleurs l'utilité du véhicule
n'est plus démontrée. Bien que le véhicule soit un
« goût de lux » à notre ère, il demeure
toujours l'un des moyens propices pour le déplacement des personnes et
des biens.
I.4. REGIME JURIDIQUE &
FISCALE
I.4.1 Régime Juridique
La SOCADA est une société anonyme Camerounaise
dont le siège social est à Douala ; boulevard Leclerc B.P
4080 aux capitaux de 2,6 milliards de francs CFA. Elle est une filiale à
100% du groupe CFAO dont la vocation est le développement des
activités automobiles au Cameroun. A ce titre elle apparaît comme
une personne morale de droit Camerounais et immatriculé au RCCM de
Douala N° 4723 N° statistique 11039/R
I.4.2 Régime Fiscal
Au Cameroun toute Société anonyme sauf
disposition contraire qui exerce ses activités sur le territoire
Camerounais est soumise au régime du réel et entant que telle
doit être imposé à l'impôt sur les
société (I S) au taux de 38,5% selon la nature de ses
activités et sa personnalité juridique et également option
en matière de la TVA au taux de 18,7%. A ce titre la SOCADA est soumise
au régime du réel ; à cet effet, à la fin de
chaque mois le siège sociale de la SOCADA de Douala procède
à la déclaration globale de la TVA ainsi que les 1,1% du chiffre
d'affaire qui constitue l'acompte sur l'IS sur l'ensemble des opérations
effectuées au courant du mois. Et à la fin de chaque année
fait de même pour la déclaration statistique et fiscal au titre de
l'exercice écoulé
I.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Pour toute entreprise d'automobile, sa situation
géographique est prépondérante dans sa
stratégie ; ceci s'explique par le fait que se situer au centre
ville peut parfois être un handicap dans la mesure où le parking
modeste, la vitrine trop petite, ne permettent pas une extension, peu de
publicité. Raison pour la quelle, l'agence SOCADA Yaoundé n'a pas
hésité à s'installer dans la périphérie de
ville de Yaoundé vers rond point Coron route aéroport (voir
annexe I).
Les produits vendus par la
SOCADA à l'instar des véhicules neufs, des pièces de
rechange d'origine, la location, entretien et réparation de
véhicules sont en pleine concurrence ; les créateurs de la
SOCADA n'ont pas hésité à remplir toutes les
formalités en vigueur au Cameroun pour la survie de la
société et aussi d'assurer une bonne organisation et le
fonctionnement interne ; ce qui les classe au rang des
sociétés anonymes et sous le régime fiscal du
réel.
CHAP. II ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT
Pour qu'une entreprise ou un organisme puisse mener à
bien sa mission, il doit mettre sur pied une organisation permettant une
répartition meilleure en son sein de ses multiples travaux eu
égard aux moyens mis en oeuvre pour assurer son fonctionnement.
II.1. ORGANISATION
Organiser revient à allouer à chaque personne
les tâches et les opérations qui cadrent avec le profil du poste
occupé ; ceci de façon hiérarchisée
d'où la structure qui se définie comme un agencement et une
combinaison des différents services à l'intérieur d'une
entreprise.
II.1.1 Organigramme de la structure.
La SOCADA est une entreprise classique qui dispose d'une
structure hiérarchique c'est à dire que l'unité de
commandement est respectée, chaque personnel ne reçoit les ordres
que de son supérieur hiérarchique et lui rend compte. Elle est
repartie d'abord globalement sur l'ensemble de la société :
Siége social de Douala et l'agence de Yaoundé
(cf. annexe 1).
II.1.2 Attributions
Pour ce qui est de l'agence de Yaoundé, il est
attribué aux différents services qui la constituent, un certain
nombre de tâches.
La SOCADA est un système ouvert poursuivant des
objectifs généraux. A cet effet, elle doit constituer en son sein
un ensemble de sous-système qui à leur niveau fixe des objectifs
particuliers, ainsi il est nécessaire de définir les
frontières en attribuant à chaque sous-système les
éléments de sa fonction et les liaisons entre eux.
Direction
Elle est occupée par un directeur et une assistante de
direction. Le directeur organise, coordonne, commande, contrôle et prend
les décisions de gestion au niveau de l'agence ; dans ce sens, il
travaille en collaboration avec les chefs services de chaque division de la
société, ils rendent compte au directeur de la situation de leur
département. Le directeur à son tour rend compte au directeur
général de Douala.
Il s'agit d'une hiérarchie clairement définie
d'où la centralisation de l'autorité.
L'assistant de direction s'occupe de la coordination des
relations entre la direction générale et l'agence ; par
exemple les fax pour les multiples transactions d'information entre
siège et agence, émet et reçoit les courriers du directeur
que ce soit par la poste ou par courrier électronique donc elle dispose
d'un micro-ordinateur câblé sur Internet, gère les
audiences du directeur avec les employés et des personnes externes. La
direction assure ses fonctions tout en restant dans le cadre de la politique
stratégique de la SOCADA « Qu'une seule volonté :
mieux vous servir ».
.Service de secrétariat
Ce service est occupé par trois employés
repartis ainsi qu'il suit :
Secrétaire
général : qui s'occupe du traitement de texte sur
micro ordinateur de tous les dossiers provenant des différents services
de la société ; par exemple la saisie, le traitement et
l'édition des factures proforma avant la conclusion du marché.
Par ailleurs il gère les appels téléphoniques internes ou
externes à partir d'un standard ; ainsi que des courriers de la
société. Alors les services tels que le service commercial, le
service Peugeot, Rapide, Atelier , service TECMAT témoignant une
rotation très étroite entre ces services et le secrétaire
général puisque ce dernier se trouve au coeur de toutes les
opérations sur papier.
Secrétariat des appels d'offres :
Il s'occupe de la rédaction et traitement des réponses d'appel
d'offres de l'administration publique et d'autres sociétés
lorsqu'elles ont un véhicule à travers les médias
(Cameroon Tribune, TV, Radio). Le secrétariat prend connaissance de
l'appel prépare la réponse en ressortant l'identité de la
SOCADA ; les caractéristiques du véhicule et les prix
proposés par la SOCADA et l'adresse à la structure
émettant, travail en étroite collaboration avec le chef de vente
pour la fourniture de tous les infos nécessaire et avec celui qui
s'occupe de la confection et de la photocopie du document. Ce service doit
travailler de manière efficace puisque le marché d'appel d'offre
qui couvre une grande partie du chiffre d'affaire à SOCADA
Yaoundé.
Service TECMAT (Matériel
Technique) : Département qui s'occupe de la vente des
équipements de travaux public agricole et industriel. Pour ce faire le
système propose toutes les gammes de produits dans chaque domaine
ci-dessus cité, à travers les prospects, procède au
conseil et assiste des clients qui ont besoin d'un matériel. Ce service
est lié directement à la direction générale. Ces
opérations comptables sont effectués sur un ordre
câblé sur réseau permettant ainsi de constater à
tous les niveaux les facturations, les enregistrements et les
éditions.
Service HERTZ : Ce service s'occupe de
la location des véhicules neufs franchise par HERTZ qui est une
société de louage international des voitures. C'est un moyen de
promotion de véhicule vendu par la SOCADA. Ce service est en liaison
direct avec le directeur d'agence.
Service Magasin Pièces de Rechange
(MPR) : Assure la vente des pièces de rechange aux clients (sous
forme de transfert ou d'achat sur place) ainsi ce service gère un
magasin qui suit les mouvements de stock dont il reçoit à partir
de la Direction de Douala où il passe la commande des produits non
existants ou non référencier. Il dispose d'un comptoir de vente
des pièces détachées d'origines des véhicules vendu
par la société suivant un système de
référentiel pour identifier la pièce demandée.
Service Atelier : Assure le service
après vente des véhicules et autre produits vendus
(matériels industriels). A cet effet ce service a été
divisé en deux :
.Le garage qui s'occupe de l'entretien et le
réparation des voitures grâce à une cellule de peinture
auto, de mécanique auto, de station et huilerie auto et de la
tôlerie. Ces cellules sont coordonnées par un département
d'administration des ateliers dirigé par chef d'atelier, un comptable
informaticien, un représentant du magasin et un agent de
réception. Ce département est en liaison avec le service
administration et comptabilité où il fourni les documents et
pièces relatifs aux opérations effectuées à ce
niveau.
.Le service Peugeot rapide qui est un produit récente
de la SOCADA, il assure l'entretien du freinage, de la batterie,
d'échappement, de la pneumatique et le vidange des véhicules de
façon dynamique et efficace. Il travaille en collaboration avec la
comptabilité pour la validation des bons de commande des clients en
comptes ou pour des paiement au comptant.
-Service Administration et
Comptabilité : C'est le lieu de tous les opérations
sur papier effectuées au niveau des autres services de l'entreprise et
les documents de nature financière provenant de l'extérieur sont
centralisés pour y suivre des multiples traitements. Pour ce faire, ce
service est reparti en cellules interdépendantes :
.Cellule de recouvrement des créances administratives
et de visa des factures adressées aux clients. Il entreprend l'ensemble
des procédures de liquidation et de recouvrement des créances
relatives aux ventes ou aux services réalisés avec l'Etat. Entre
autre, elle s'occupe du visa et de la signature des factures à adresser
aux clients pour les services d'atelier et les ventes des pièces de
rechange et archive les souches. Il ouvre un dossier pour chaque marché
gagné avec l'administration, collecte toutes les pièces et
informations y affèrent établie une facture conforme au
marché, d'un bon d'engagement et d'un titre créance qu'on adresse
au ministère des finances pour paiement et envoie ensuite le dossier
à la facturation comptable.
.Cellule de facturation : Celle-ci s'occupe de calcul du
prix de revient et de vente des véhicules neuf en tenant compte des
frais accessoires (droit de douane, cartes grise immatriculation et autres) et
la marge bénéficiaire fixée par la
société ; ainsi que les taxes et impôts. En plus de
cela, elle suit les dossiers d'établissement des cartes grises, de la
vignette et de l'immatriculation au ministère des transports. Et enfin
procède à une pré comptabilisation dans un compte
individuel sur le logiciel.
.Cellule de comptabilité générale :
A partir d'un ordinateur connecté aux autres services, il
régularise et apure les saisies et les enregistrements
réalisées aux différents niveaux de la
société où se trouve un poste d'ordinateur, d'effectuer
à tour des imputations des saisies pour les pièces directement
adressées à la comptabilité qu'elle édite sur les
brouillards pour des éventuels modifications.
II.2
FONCTIONNEMENT
Afin de mieux réaliser la politique de sa
stratégie, la SOCADA a réunion en son sein un ensemble de moyens
humains et matériels.
II.2.1 Moyens humains
Tout entreprise doit d'un effectif compétant adapte
à sa stratégie. Ainsi la SOCADA-Yaoundé regorge un
effectif 66 personnels regroupés de manière
hétérogène (agents de maîtrise et cadre) chacun
spécialisé dans le domaine qui est le tient, travaille en
collaboration avec ses collègues dans un climat social approprié
les stimulant à donner le meilleur d'eux-mêmes à se sentir
concerner par les activités de la société.
II.2.2 Moyens matériels
Le progrès technique et l'évolution de la
technologie sont appréhendées avec beaucoup d'attention à
la SOCADA vu la qualité de ses produits qui s'avèrent être
au coeur de la technologie de pointe. La SOCADA adapte ses ateliers et sa
gestion au fur et à mesure qu'ils évoluent. C'est ainsi que les
ateliers sont dotés des appareils sophistiqués pour l'entretien
des véhicules. Un système d'informatique sur réseau local
et connecté sur satellite avec un logiciel développé
conformément au système de gestion de la société
uniforme au groupe CFAO pour une supervision et une harmonie au sein du groupe
nécessitant une formation et recyclage adéquat de son personnel
afin de rester toujours compétitive dans son domaine.
L'étude détaillée de l'organisation et du
fonctionnement nous amène à comprendre de façon claire et
cohérente la structure de la société ce qui permet ainsi
de mieux visualiser les tâches attribuées à chaque
service ; afin d'établir l'utilité de chacun de ce dernier
au sein de la société d'où la SOCADA est un tout
indissociable.
CONCLUSION
Au terme de cette partie qui consistait à
présenter d'une manière globale la création,
l'activité, l'évolution et ceux qui animent la
SOCADA-Yaoundé. Conduit à constater que la SOCADA comme toutes
les entreprises classiques s'est réalisée suivant tout un
processus économique, juridique et social lui permettant ainsi de se
hisser au premier plan de son secteur ces dernière années
permettant de dire que la vigueur et la santé de la SOCADA constituent
de toute évidence un objectif majeur des société.
2e. Partie : SYSTEME
ADMINISTRATIF COMPTABLE A LA SOCADA-YAOUNDE
Les informations de nature administratives et
financière proviennent de l'extérieur et de l'intérieur
de l'entreprise pour le service administratif et comptable de la
SOCADA-Yaoundé.
Pour effectuer les multiples traitements qui lui sont
destinés, ce service s'est organisé suivant un système
regroupant des moyens humains et techniques afin de fournir de manière
cohérente et précise des informations sous forme chiffrée
reflétant les opérations réalisées par
l'entreprise. L'analyse des principaux aspects de ce système ainsi que
leurs modalités de traitement permettra d'appréhender les
objectifs et finalités particuliers du service administration et
comptabilité. Ce qui conduira à la mise en exergue dans un cas
pratique.
Chap III. : ETUDE DES
PRINCIPAUX ASPECTS DU SYSTEME ADMINISTRATIF COMPTABLE
Le système administratif comptable de la
SOCADA-Yaoundé se défini comme la mise en oeuvre d'un ensemble de
méthodes et de
Procédures pour le traitement et l'élaboration
des documents comptables et financiers, afin de fournir un ensemble
d'informations conformes aux besoins des divers utilisateurs
intéressés (Actionnaires, gestionnaire, tiers et l'Etat).
III.1. ORGANISATION DU TRAVAIL
SYSTEME ADMINISTRATIF COMPTABLE
Afin d'atteindre ses objectifs ce service est organisé
en un certain nombre de cellules agencées et intégrées
pour réaliser ses multiples tâches. C'est ainsi qu'on distingue
donc les fonctions suivantes :
· Cellule de facturation.
· Cellule de recouvrement des créances
administratives.
· Cellule de la caisse.
· Cellule administrative et comptable des ateliers.
· Cellule comptabilité générale.
Ces cellules sont sous la coordination du chef comptable et
informatique qui les contrôle à partir d'un poste d'ordinateur
connecté sur réseau client / serveur (traitement
centralisé à partir d'un poste dédié).
Ainsi, on assiste à un acheminement des tâches
reposant sur un système informatisé conçu
spécifiquement pour les besoins de la société
connecté en réseau local (réseau Ethernet) et Internet
permettant un contrôle général à partir du
siège social à Douala. On distingue :
· Le logiciel DEFI uniquement réservé au
groupe CFAO et comportant une base de données pour la gestion des
clients, fournisseurs, factures et stocks.
· Le logiciel ANAEL 21 sous logiciel de DEFI qui s'occupe
de la comptabilité, comportant à son tour une base de
données comptable dans lequel sont enregistrés les lignes
d'écritures comptables élémentaires.
III.1.1 Procédure
administrative- comptable
Il s'agit des méthodes et les moyens mis en oeuvre par
le service pour obtenir les états récapitulatifs (journal, grand
livres, comptes etc....) des opérations faites par l'entreprise suivant
les différentes phases de traitement au niveau de ce service.
Cette procédure peut être illustrée de la
manière suivante par exemple la réalisation d'un marché
publique qui est d'ailleurs le plus gros dossier couramment traité. Une
fois le marché conclu, un procès verbal est ouvert à ce
titre par la cellule recouvrement des créances qui fournit tous les
informations nécessaires afférent à la cellule facturation
qui s'occupe du calcul prix de vente net toutes taxes comprises compte tenu des
éléments accessoires, les marges établies par la politique
stratégique de l'entreprise qui l'adresse à la cellule
comptabilité générale pour la saisie comptable dans le
compte client et ensuite le chef comptable contrôle et apure le
compte ; et enfin le dossier retourne à la cellule de recouvrement
des créances administratives qui engage la procédure de
recouvrement auprès de l'administration de l'Etat.
III.1.2 Le plan comptable de la
SOCADA
C'est un document qui récapitule et présente
l'ensemble des comptes dont l'entreprise utilise pour effectuer les
enregistrements comptables. Celui utilisé par la SOCADA a
été conçu suivant les normes du groupe CFAO tout en
respectant les normes et les principes du système comptable OHADA. Ce
document permet de ressortir de manière détaillée
l'ensemble des modifications apportées par le système comptable
correspondance (voir un extrait annexeV ) OHADA par rapport au système
précédent (OCAM) en mettant en exergue de
spécificités propres à l'activité de la
société.
Ce document se présente ainsi qu'il suit :
- Plan OHADA
- Table de correspondance plan OCAM - plan OHADA avec les
détails des comptes avec une codification allant à 8 chiffres
suivis de 3 chiffres et une lettre pour une analyse plus profonde de
l'opération ou de l'activité.
Ce nouveau plan comptable CFAO - Cameroun permet ainsi
de :
- Garantir l'uniformité des traitements comptables au
sein des entreprises et entre les entreprises du groupe.
- Exploiter rationnellement le système analytique du
groupe.
- Etoffer le plan modèle.
Ceci ne saurait être possible sans le respect de la
terminologie de la structure OHADA (obligatoire) et aussi de la symétrie
dans les comptes.
Exemple : 41111814535
III.1.3 Le découpage du
journal en journal auxiliaire
Le système centralisateur qui est indispensable pour la
tenue de la comptabilité sur logiciel, semble être au coeur de
l'organisation comptable au sein de la SOCADA. Il se caractérise par le
découpage du journal unique (classique) en plusieurs journaux
divisionnaires, un journal divisionnaire ou auxiliaire est un journal
spécialisé dans l'enregistrement d'une certaine catégorie
d'opération. Ainsi, vu le poids et le degré d'opérations
effectuée à l'agence de Yaoundé. On distingue 3 types de
journaux auxiliaires :
- Journal Auxiliaire des opérations de
trésorerie qui enregistre toutes les opérations effectuées
par la caisse, il s'agit par exemple du règlement au comptant des
factures, du retrait des fonds pour la banque.
- Journal Auxiliaire Achat sur place, enregistre les
opérations relatives à la cession interne de l'entreprise ou
achat des matières consommables dans la ville de Yaoundé, par
exemple nous pouvons parler de l'achat d'une pièce de rechange par le
service des ateliers au service du magasin pièces de rechange.
- Journal des opérations diverses enregistres les
autres opérations éventuelles non prévues.
En ce qui concerne les fournisseurs, ils sont traités
par le siège social de Douala où il est ouvert des comptes
à cet effet. Les clients sont enregistrés dans le grand livre
auxiliaire.
III.2. L'ENREGISTREMENT DES
OPERATIONS COURANTES
L'enregistrement est le centre de tout traitement comptable,
il peut se définir comme la constatation sous forme d'écritures
comptables des opérations réalisées provenant tant de
l'intérieur que de l'extérieur de l'entreprise. C'est alors qu'il
nécessite un certain ordre et une rigueur d'organisation.
III.2.1. Vérification et
classement des documents commerciaux de base.
Une fois qu'un document arrive au service comptable suivant
son origine et sa nature, on procède à la vérification de
sa conformité, ensuite on l'attribue un numéro qu'on classe avant
de procéder à la codification.
IIII.2.2. Codification
Il s'agit d'imputation sur les documents de base ou sur ticket
comptable qui consiste à passer une écriture comptable sur le
document en utilisant uniquement les numéros de comptes concernés
par l'opération : c'est la pré comptabilisation.
a)- Codification sur
pièce
Le comptable appose une marque sur le document reçu
permettant de distinguer la zone débit de la zone crédit
où il passe directement l'écriture avec les comptes
appropriés.
b)- Codification sur ticket
comptable
Ici l'écriture est passée sur ticket
conçu à cet effet distinguant une zone des comptes à
débiter, des comptes à créditer et une zone des
montants.
III.2.3 Bordereau de saisie
C'est une fiche comptable qui permet d'effectuer les
codifications (pré comptabilisation) avant de procéder à
la saisie sur ordinateur. Il se présente comme suit :
BORDEREAU D'IMPUTATION
Code journal : /_/_/
Folio bordereau :
/_/_/_/_/_/_/
Date : /_/_/ /_/_/ /_/_/
Jour mois année
|
Code libellé
|
Code doc.
|
N° compte
|
N° c/partie (3 chiffres)
|
Montant à débiter
|
Montant à créditer
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
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/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/
|
/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
/_/_/_/_/_/_/_/_/_/
|
III. 3 . Enregistrement proprement dit
Il est question ici de distinguer les différentes
étapes de l'enregistrement comptable des opérations. Les
données peuvent êtres saisies directement au service de la
comptabilité ou arrivée par l'intermédiaire de
réseau local.
a)- Saisie direct au service
comptable
Une fois effectuée sur document commercial ou de base
ou encore sur pièce comptable les données sont saisies une seules
fois au clavier dans le logiciel de comptabilité ANAEL 123 où il
a été mémorisé les lignes d'écriture
comptables élémentaires. Ainsi on distingue trois méthodes
de saisie selon le cas qui se présente :
- La saisie d'après le document de base sur lequel
l'imputation a été préalablement notée.
- La saisie d'après une pièce sur laquelle les
données du document de base ont été reportée
(ticket comptable).
- La saisie d'après un bordereau de saisie, les
données d'un ensemble de documents de base sont reportées sur la
base de données à raison d'une ligne par document de base.
b)- Saisie à partie d'autres services via
réseau
Certains services de la société sont
dotés d'un ordinateur connecté au service comptable ; ainsi,
lorsque la saisie a été effectué au niveau de ces
services dans les comptes « tampon » , qui une fois
arrivée au service comptabilité générale le
comptable procède à l'apurement de ces comptes
« tampon » par des écritures approprié
dans les comptes correspondants.
III.4. Contrôle des
enregistrements
Il peut être effectué à partir du
micro-ordinateur ou bien après édition du journal ou grand livre
sur brouillard.
a)- Contrôle à partir
de l'ordinateur
On vérifie si les opérations sont bien
enregistrées dans les comptes concernées et si leur montant sont
juste, dans le cas contraire on procède à l'annulation
d'écriture en inscrivant dans ce comptes le même montant avec
valeur négative.
b)- Contrôle à partir
du brouillard
On procède par pointage des montants et des comptes qui
semble ambigus nécessitant une régulation sérieuse, par
exemple un compte fournisseur réglé par le siège non
encore constaté ou un compte à apurer.
III..5. Fonctionnement de la
trésorerie
a)- La caisse
Si l'objectif principal de l'entreprise est la
réalisation du bénéfice, il ne pourra être atteint
qu'à condition que sa trésorerie soit
« saine ». C'est alors qu'il a été mis sur
pied à la SOCADA - Yaoundé un système de surveillance des
disponibilités, le contrôle des transactions avec les
préoccupations de gestionnaire de la structure, compte tenu du fait que
la majorité des opérations sont axées sur la caisse. A ce
niveau se trouve un caissier qui s'occupe des mouvements d'entrée et de
sortie d'espèce donc il constate sur des documents de caisse de la
manière suivante :
Ø Un carnet de reçu : Mentionnant
l'ensemble des versement de toute nature que ce soit sur lequel est
porté le montant, le motif de règlement, la partie versante, la
destination de cet encaissement ; il est délivré en 3
exemplaire
· . Un exemplaire (original) à la partie
versante
· . Un exemplaire pour la comptabilité et les
imputations
· . Un exemplaire restant en souche pour les
éventuels contrôles.
Ø Un carnet des pièce de caisse pour les
décaissement : Mentionnant toutes les sorties d'espèces
effectuées, qui doit toujours être autorisée par le
directeur de l'agence. Sur cette pièce de caisse est portée tous
les détails concernant l'opération, une zone est
réservée pour l'imputation (compte à débiter) elle
est délivrée aussi en 3 exemplaire.
Ø Le livre de caisse : A la fin de chaque
journée il y est dressé un état récapitulatif de
tous les mouvements de la caisse (encaissement et décaissement)
distinguant d'une part les reports précédent et d'autres part les
transactions de la journée le total et la solde.
Ø Etat de contrôle hebdomadaire : A la fin
de chaque semaine le chef comptable procède au rapprochement de
l'existant en caisse et la comptabilité au terme duquel il dresse un
document donnant la situation de la caisse avec les éventuels
écarts. Exemple d'illustration du fonctionnement de la caisse
donnée en annexe.
b)- Banque et état de
rapprochement bancaire
Pour ce qui est des opérations de banque on
distingue : Des virements de fonds, lorsqu'il s'agit d'un versement
d'espèce ou d'un retrait d'espèce à la banque ; des
versements effectuer par un client en règlement de leurs créances
ou par dépôt d'un cheque ; le paiement des factures
fournisseurs s'effectue par la direction financière de Douala. Il arrive
parfois que la créance d'un client soit différente et
n'intervient qu'après un certain délai, dans ce cas la dette du
débiteur peut être matérialisée par un effet de
commerce. On distingue
· La lettre de change lorsque le document est
établi par l'entreprise.
· Le billet à ordre lorsque le document est
établi par le client
Deux fois par mois, il est effectué un contrôle
entre le compte « banque » et le relevé de compte
envoyé par l'établissement financier c'est ce qu'on appelle
état de rapprochement. La banque SGBC et la SOCADA ont des
comptabilités réciproques. Toutefois une opération
inscrite au débit du compte « banque » de la SOCADA
doit donc se trouver au crédit sur le relevé envoyé par la
banque et réciproquement.
Mécanisme de traitement
L'on doit retrouver les mêmes éléments
dans les deux comptabilités. Il faut procéder de la
manière suivante : On édite d'abord l'état du grand
livre des comptes généraux compte 521420 banque mentionnant
toutes les opérations réalisées avec la banque durant
cette période.
§ Vérifier le solde initial des comptes
réciproques
§ Reporter dans l'état de rapprochement le solde
final des comptes réciproques.
§ Effectuer la comparaison entre tous les montants du
compte banque tenu par la SOCADA et le compte SOCADA tenu par la banque.
§ Pointer et inscrire au compte banque tenu par la SOCADA
les opérations non comptabilisées dans l'entreprise, mais
enregistrées sur le relevé banque.
§ Pointer et inscrire au compte SOCADA à la banque
les opérations comptabilisées dans le compte de la SOCADA, mais
pas sur le relevé de compte.
§ Les soldes initiaux et les sommes cochées
à la première étape ne sont pas inscrites dans le compte
« banque » ni dans le relevé bancaire puisque la
régularisation à lieu à l'état de rapprochement
(document titré « pointage, justification »).
Le schéma suivant permet de visualiser ces
différentes saisies.
Chèque N°....
Fournisseur
Doit : SOCADA
Facture :......
Facture N°....
Facture N°....
Facture N°....
Client X
Ticket Comptable N°
Bordereau de saisie
Dates
|
Documents
|
N°cpte
|
somme
|
D/C
|
|
nature
|
N°
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ecriture comptable (provisoire)
Micro-ordinateur
Base de données
III.6 Archivage
Une fois les enregistrement et le contrôle
terminés au fur et à mesure que ces opérations sont
réalisées on les classes suivant un ordre chronologique qui sont
ensuite perforée et rangées dans les chronos conservées
suivant les prescriptions du droit commercial (toutes pièces
commerciales ou comptables doivent être conservées pendant au
moins 10 ans dans l'entreprise).
Schéma d'illustration des différentes
étapes du traitement comptable des données.
1. Les opérations quotidiennes
a)- Les saisies des données comptables (voir
ci-dessus).
b)- Edition du brouillard et correction des erreurs
d'écriture.
c)-
Affichage à l'écran pour correction
Imprimé pour correction
Base de données
Brouillard
Ecriture comptable (provisoire)
les écritures provisoires sont affichées
à l'écran ou imprimées, les erreurs de saisie sont
corrigées
Consultation ponctuelle d'un compte.
les écritures concernant un compte sont
sélectionnées dans la base de donnée comptable et
affichée à l'écran.
Opération
périodique
Il s'agit de la conservation des écritures provisoires
en écritures définitives
Ecriture comptable (provisoire)
Ecriture comptable (définitive)
Ecriture comptable (définitive)
Sélection des écritures d'un compte
Traitements
Edition du journal
Le logiciel fait avoir les écritures triées par
date, cette vue est imprimée pour donner le journal
Ecriture comptable (définitive)
Vue des écritures triées par dates
Journal
III.3. TRAVAUX MENSUELS.
Au cours de la vie de l'entreprise, il y a des
opérations qui se produisent quotidiennement et d'autres qui se
réalisent périodiquement. C'est alors que la comptabilité
s'organise en travaux courants (voir 2 ci-dessous) et en travaux intermittents.
Il est question ici, de s'intéresser de ces travaux effectués
à la fin de chaque mois compte tenu de la restriction des travaux
comptables réalisés à l'agence SOCADA de
Yaoundé.
III.3.1. La paie
La rémunération du travail constitue l'une des
charges les plus importantes. En effet, connaître et appliquer la
législation du travail, les modalités de retenus fiscale et
sociale ainsi que les principes de comptabilisation des charges du personnel et
la paie permettent de comprendre le traitement de la paie à la
SOCADA.
a).Salaire de base
L'évaluation du salaire de base aux heures normales et
aux heures supplémentaires est fondée sur :
Le critère de la rétribution aux heures normales
effectives
· La rétribution au mois pour les cadres et
employés
La durée hebdomadaire est de 40 heures, dans ce cas la
durée mensuelle du travail est de 173h 1/3.
· La rétribution à l'heure pour les
ouvriers
Bien que le salarié perçoive son salaire en fin
de mois, il est exprimé en francs par heure. La suivie et le
contrôle de l'effectivité des heures de travail par les
salariés sont réalisés par le service
comptabilité.
b) Heure supplémentaire.
Ce sont des heures effectuées au-delà de la
durée légale hebdomadaire (40) elles sont payées à
un tarif supérieur au salaire horaire normale dont la législation
a fixé leur compte comme suit :
· De la 41e à la 48e heures
20%
· De la 49e à la 56e heures
30%
· De la 57e à la 60e heures
40%
Les heures supplémentaires sont majorées de 40%
pour les heures du dimanche et de 50% pour les accomplies la nuit, en cas
d'urgence ou de force majeur
Ces heurs ainsi accomplies ne peut porter la durée
total à plus de 60h par semaine et à plus de 10h par jour.
c).Accessoires du Salaire
Il s'agit :
· Des primes : complément des salaires (prime
d'ancienneté, de technicité.....)
· Salaire exceptionnel (gratification, 13e
mois.)
· Indemnité en argent représentative
d'avantage en nature.
· Allocutions familiales
d).Avantages en nature.
Ce sont des concessions gratuites aux salariés d'un
service ou d'un bien dont l'entreprise est propriétaire ou locataire
Ils peuvent être évalués selon deux
sens :
Au sens de la direction des
impôts :
La valeur imposable ici est une fraction du salaire brut
courant imposable avant avantage en nature de la manière
suivante :
· Logement 15%
· Electricité 4%
· Eau 2%
· Par domestique 5%
· Par véhicule 10%
· Nourriture 10%
e) Au sens de la CNPS.
Ici on considère 5 jours par semaine de travail soit 20
jours pour 1 mois. Il est également possible de considérer quatre
dimanches par mois (soit 30-4 = 26) jours ouvrables
Logement (montant réel)
Electricité (montant réel)
Domestique (montant réel)
Eau (montant réel)
Véhicule (montant réel)
Nourriture (Salaire de l'échelon et catégorie *
2,5 *20/173 1/3)
f).Retenus sur Salaires.
Il s'agit des sommes prélevées Sur le salaire
retenu à la source par l'employeur au profit du fisc, et de la
cotisation sociale et éventuellement les avances et acompte et le
oppositions
III.3.2 Retenues fiscales
salariales
La reforme fiscale Camerounaise à instituer depuis le
1er janvier 2004 le nouvel impôt sur le revenu des personnes.
Cet impôt concerne tous les salariés des secteurs Public et
privé en dehors de ceux dont les salaires mensuels sont
inférieurs ou égal à 52000 (exonère à
l'IRPP). Il n'annule pas les retenus sur salaires au profit des organismes
publics CRTV, (RAV), Crédit Foncier du Cameroun (CFC) Fonds National de
l'Emploi (FNE), FEICOM (CAC) et les communes (TC) cette reforme de l'IRPP
consiste à remplacer le système mixte d'imposition (Taxe
proportionnelle et surtaxe progressive) par un impôt unique .l'IRPP est
déterminé suivant un barème de retenue mensuelle
décliné du barème annuel figurant dans la loi n°
2002/O14 du 30 Décembre 2002 portant loi des finances de la
République du Cameroun. Ce barème fait ressortir le salaire brut
mensuel comme base taxable. Outre ce dernier le barème fait ressortir le
montant de l'impôt en principal correspondant et à titre indicatif
les retenus à la source au titre des CAC, de la CCF, et de la CRTV.
Le salaire net auquel s'applique le taux d'imposition est
déterminé en déduisant du salaire brut les frais
professionnels calculés forfaitairement au taux de 20% ainsi que les
cotisations sociales versées à la CNPS au titre de la retraite
obligatoire
La formule de calcul permettant d'obtenir l'impôt
principal est définit suivant un
Algorithme ayant servi à la détermination du
barème est donné ci-après:
Salaire Brut Mensuel
|
Taux
|
IRPP
|
52 000 à 266 340
|
10%
|
[(sbm-50550)*80%-sbm*80%2,8%]*10%
|
266 340 à 300 000
|
15%
|
16667+ [(sbm-266340)*80%-sbm-266340)*80%*2,8%]*15%
|
300 000 à 360 000
|
15%
|
20593+ [(sbm-300000)*80%]*15%
|
360 000 à 571 350
|
25%
|
28153+ [(sbm-360000)*80%]*25%
|
Plus de 571350
|
35%
|
69829+ [(sbm-571380)*80%)]*35%
|
· Au titre des taxes parafiscales
On distingue
· La taxe communale : barème
arrêté par tranche de salaire
· Contribution au CFC 1% salaire courant imposableouou
· Redevance audio visuelle (CRTV) suivant barème
· FNE 1% salaire courant imposable
a) Retenue de cotisation
On distingue :
v Les cotisations sociales pour la CNPS 2,8% du montant du
salaire cotisable plafonné à 300 000 fcfa.
v Les cotisations syndicales pour les employés
adhérents à un syndicat 1% du salaire de base
L'ensemble de ces retenus est opéré à la
source par l'entreprise et reversé à l'administration fiscale
pour ce qui est de l'impôt dû sur le revenu et celle
effectuée au titre des taxes parafiscales (CAC, CRTV, CCF, FNE) et
à la CNPS pour ce qui est des cotisations syndicales
b) Avances et acomptes
Partie du salaire versée avant la date de calcul de la
paie.
c) Opposition
Somme retenue par l'entreprise sur la paie du salaire
à la suite d'une décision justice
I.3.3 Charges Patronales
Elles sont à la fois charge exclusive de l'entreprise
mais la base de calcul est le montant du salaire du personnel employés
on distingue :
· La charge patronale fiscale :
o Contribution au CCF : 15%
o Fond national de l'emploi (FNE) 1%
· Les charges sociales
o Cotisation patronale à la Prévoyance
sociale
o La taxe d'apprentissage
a).Documents relatifs à la
paie
Il s'agit
des documents obligatoires qui donne le détail des calculs et permet aux
salariés de vérifier le montant de la rémunération
ainsi que les différents retenus on distingue :
Le bulletin de paie
Le livre de paie c'est la copie des bulletins de paie
Le document d'information sur le personnel employé
(DIPE) sert d'Etat de liquidation de l'IRPP
III.3.4 Enregistrement
Comptable :
Toutes les données concernant la
rémunération de chaque salarié sont traitées
à partie du logiciel de comptabilité qui enregistre
automatiquement chaque élément dans le compte concerné
paramétré à cet effet et imprime le bulletin de chaque
salarié
III.3.5 Paiements
Les salariés sont payés dans les 5 jours qui
suivent la fin de chaque mois par la caisse auquel est délivré un
bulletin de paie dont le salarié signe.
III3.6 Déclaration fiscale
et sociale
A la fin de chaque mois, on procède à la
préparation de la liasse fiscale et sociale mensuelle pour remplir
certaines obligations qui incombe à la SOCADA. Compte tenu de son
régime du réel d'imposition, elle est soumise de plein droit
à l'impôt sur la société (IS) et emporte
également option en matière de TVA facturée cette
préparation se passe de la manière suivante :
· Un imprimé de déclaration de la TVA est
rempli mentionnant :
Ø Le montant du chiffre d'affaire HT
réalisé au cours du mois
Ø Le montant de la TVA collectée calculé
au taux de 18,7% du chiffre d'affaire du mois
Ø Le montant de la TVA déductible compte tenu
des éventuels report du crédit antérieur
Ø Le montant des régularisations de la TVA
provenant des retenues à la source vu le poids des opérations
effectuées avec l'Etat
Ø Et enfin le montant de la TVA à payer ou
crédit à reporter suivant le cas
· Un imprimé de déclaration d'acompte
d'impôt sur le revenu mentionnant le chiffre d'affaire HT sur lequel il
est calculé 1,1% à titre de minimum de perception, pour le
montant réalisé au cours du mois et éventuellement il est
retenu à la source pour les opérations sur le budget de l'Etat ou
des collectivités locales décentralisées. Et enfin le
montant net à payer au titre de ces acomptes
Un imprimé de déclaration des cotisations
sociale à la CNPS est rempli mentionnant le montant des retenues
effectué sur salaire à ce titre et celui effectué a titre
patronal
· Ces déclarations sont acquittées avant le
15 de chaque mois
Auprès de la direction des impôts et de la
CNPS.
III.3.7 Arrêt du mois
A la fin de chaque mois, à la SOCADA on procède
à un bref inventaire en vu de la centralisation de la situation
mensuelle à la direction Administrative et financier du siège
social (Douala) pour contrôle et modification de certains
procédés non utiles
Cette opération se passe de la manière suivante
rectification de l'ensemble des enregistrements effectués au courant de
la période d'Edition du grand livre général et la balance
des comptes qu'on classe avec les copies des pièces justificatives qui
sont ensuite amenées sur Douala par le chef de service
comptabilité pour justification de certains éléments
relevés exceptionnellement dans le mois
L'étude des principaux aspects du système
administratif comptable nous a permis de comprendre le traitement et le
mécanisme des travaux comptables permettant l'élaboration des
différents documents et état financier de l'Entreprise cependant,
au niveau de l'agence SOCADA Yaoundé les travaux comptables sont
partiels ou l'organisation du système et compte tenu des
activités réalisées à ce niveau.
CHAP. IV ETUDE DE
CAS
Afin de pouvoir mettre en pratique le système
administratif comptable élaboré ci-dessus on s'est
intéressé à la réalisation d'un marché
public avec l'administration de l'Etat sous un angle administratif et comptable
de l'état de rapprochement bancaire et enfin une illustration pour
traiter la paie. Nous allons énoncer chaque cas (par dossier) avant de
procéder à leur traitement.
IV.1 ENONCES DES CAS.
IV.1.1 Dossier 1 : Traitement
administratif comptable d'un marché public.
Le 21 Mai 2003 le ministre de la fonction publique et de la
reforme administrative lance un appel d'offre N°
001/AONO/CPN/MINFOPRA/2003
Apparu dans le journal officiel « Cameroun
Tribune » de la semaine courante désirant acheter deux
véhicules. La SOCADA prend connaissance du marché et adresse au
ministre une réponse d'appel d'offre mentionnant toutes les
caractéristiques des véhicules demandés, une facture
proformat ainsi que d'autres informations sur la SOCADA requise dans le cadre
des marchés publics.
Le 06 Août le marché est conclu avec la SOCADA
sur ces véhicules proposés
Travail à faire
A Partir des documents en annexe VI , VII, VIII, IX , X,
XI
1- Elaborer les différents traitements relatifs
à ce marché
2- Enregistrer les écritures comptables
3- Le 13 Octobre 2003 le chef comptable constate qu'il y avait
eu erreur de montant lors de la saisie provisoire des écritures
comptables par le comptable qui oublie un zéro sur la facture du
véhicule SUZIKI VITARA 5P HDI (2 005 548 Frs au lieu de
20 050 548 voir facture en annexe).
Procéder à la vérification
IV.1.2 Dossier 2 :
Rapprochement bancaire
Le 14 Octobre la société générale
de banque au Cameroun (SGBC) adresse à la SOCADA Yaoundé un
relevé de compte bancaire pour la période du 1er au 13
Octobre pour effectuer la concordance des montants avec ceux figurant au compte
banque de la SOCADA
Travail à faire
A partir de l'annexe XII, XIII, XIV procéder à
l'état de rapprochement
IV.1.3 Dossier 3 La paie
En l'absence des données réelles y
afférentes nous allons illustrer un cas pour mettre en exergue les
nouvelles reformes en matière de salaire
Mr MINKOA chef comptable de l'agence SOCADA Yaoundé
à droit à un salaire de base de 450 000 Frs, il est
logé par la Société pour un loyer mensuel de 55 000
Frs. Mr MINKOA est éclairé au frais de la Société
et à ce titre, la Société a réglé sa
consommation du mois d'Octobre 2003 s'élevant à 23 000 Frs,
le carburant et l'amortissement du véhicule à
60 000/mois.
Il a à sa disposition un véhicule.
Entre autre se greffe au salaire de base de Mr MINKOA
· Prime d'ancienneté = 30 000 par mois
· Prime de fonction = 31 300
· Allocation familiale = 13 000
· Indemnité de déplacement = 35 000
· Allocation d'accident = 12 000
Il a perçu une avance sur salaire d'un montant de
30 000 Frs Mr MINKOA adhère au syndicat
Travail à faire
Préciser
a) Le montant du salaire net perçu par Mr MINKOA
b) Le montant des retenus sur salaire de Mr MINKOA
c) Les écritures comptables au 31/10/2003
d) Le total des impôts dû au fixe pour ce salaire
et avantage
Les documents suivants :
Bulletin de paie de Mr MINKOA
Feuillet de DIPE (document d'information sur le personnel
employé)
Feuillet du crédit foncier
Taxe Communale
Il s'agit de la taxe d'eau, d'éclairage publique
d'enlèvement d'ordures ménagère, de fonctionnement
d'ambulance.
Barème d'après décret du
15/01/00
Salaire de base compris
|
Total des prélèvements
|
Entre
|
Et
|
Annuels
|
Mensuels
|
0
|
15000
|
690
|
57 et 63
|
15001
|
25000
|
990
|
82 et 88
|
25001
|
50000
|
2040
|
170
|
50001
|
75000
|
3240
|
270
|
75001
|
100000
|
6240
|
520
|
100001
|
125000
|
9240
|
720
|
125001
|
150000
|
12240
|
1020
|
150001
|
200000
|
15240
|
1270
|
200001
|
250000
|
18240
|
1520
|
250001
|
300000
|
24240
|
2020
|
300001
|
500000
|
27240
|
2270
|
500001
|
|
30240
|
2520
|
Le barème redevance audio visuel (RAV)
mensuel
Franches de Salaires Taxables
|
Montant
|
0-50000
50000-100000
100001-200000
200001-300000
300001-400000
400001-500000
500001-600000
600001-700000
700001-800000
800001-900000
900001-100000
+ de 1000000
|
0
750
1950
3250
4550
5850
7150
8450
9750
11050
12350
13000
|
Récapitulatif des Taux de Cotisation
|
% TOTAL
|
COTISATION
|
PATRONALE
|
OUVRIERE
|
CNPS
Pension vieillesse
Allocation Familiale
Accident
Syndicats : OSTC
TRESOR
Impôt / revenu
Salarial (IRS)
CFC
FNE
TC
CRTV
|
7%
|
%
|
Base calcul
|
%
|
Base calcul
|
4,2 %
|
Salaire plafonné CNPS
|
2,8%
|
Salaire plafonné CNPS
|
7 %
|
7%
|
Salaire plafonné CNPS
|
|
NON
|
Défini suivant la branche professionnel
|
|
Salaire CNPS non plafonné
|
|
NON
|
1 %
|
|
NON
|
1 %
|
Salaire de base
|
1 %
|
|
NON
|
|
Appliquer barème base > 52000
|
2,5 %
|
1,5 %
|
Salaire taxable
|
1 %
|
Salaire taxable si S > 25000
|
1 %
|
1 %
|
Salaire taxable
|
|
NON
|
|
|
NON
|
|
Application barème
|
|
|
|
|
Salaire taxable supérieur à 50000
|
Accident de travail et risques professionnels
· Risque faible 1,75 %
· Risque moyen 3,50 %
· Risque élevé 5 %
- Allocation familiale
· Régime général 7 %
· Régime agricole 5,65 %
· Régime des enseignants 3,70 %
IV.2 SOLUTION DES CAS
Dossier 1 Traitement administratif comptable d'un
marché public
IV.2.1 Elaboration des
différentes étapes relative au marché
Etape 1
Réponse d'appel d'offre adressée au MINFOPRA
mentionnant toutes les caractéristique du véhicule et des
renseignements complémentaires de la SOCADA sous recommandation de
l'administration de l'Etat accompagnée d'une facture pro format (en
annexe VI)
Etape 2
Le 06 Août le marché est gagné par la
SOCADA, une attestation est signée par l'administration et la SOCADA
pour accord. A cet effet, l'administration envoie un bon d'engagement pour la
mise en règlement par le ministère des finances et du budget qui
a son tour établi un titre de confirmation de la créance pour
confirmer que des crédits ont été réservé au
compte de la SOCADA après exécution de la commande.
En retour la SOCADA fourni à l'administration des
pièces constitutives marché public attestation de non
redevance.
Etape 3
Une fois le marché conclu, l'agence passe la commande
au siège à Douala (puisqu'il n'existe aucun véhicule en
stock sauf les échantillons en exposition), pour ce faire il passe un
certain nombre de transaction
On expédie les véhicules depuis Douala
après contrôle technique
La SOCADA Douala engage des frais (transport, mission du
chauffeur) à la charge de la SOCADA Yaoundé à ce niveau
ces frais viennent en ajout sur le coût de revient des véhicules
vendus
Etape 4
Détermination et enregistrement des frais de timbre et
droits d'enregistrement des marchés conclus avec l'administration. Il
s'effectue selon l'origine du financement :
Lorsqu'il s'agit d'un financement par le budget de l'Etat,
l'enregistrement s'effectue au taux réduit c'est-à-dire 2 % du
prix de vente hors taxe.
Lorsqu'il s'agit d'un financement par un bailleur de fond
étranger (organismes internationaux), enregistrement s'effectue au droit
fixe de 50000.
Dans le cas présent il s'agit d'un financement par
budget de l'Etat à cet effet calcul sera effectué comme
suite :
- Droit d'enregistrement : 2 % PVHT : 4
42 123000*2 % = 842460
Frs
- Timbre dégressif : 500*3*7(1)= 10500 Frs
Total = 52960 Frs
- pénalités net : (2)
852960 Frs
(1) En matière d'enregistrement des marchés publics
le fisc prévoit pur les timbres de : multiplier par le nombre de
feuilles et pour 7 exemplaires
(2) Il s'agit du retard dans le délai contractuel
calculé suivant les conditions se trouvant à l'article 10 de
l'annexe relatif au marché public.
Etape 5 La facturation :
Ici on distingue 2 modes de facturations (annexe VII)
· facturation conforme à la lettre de commande
enregistrée sur le marché
· facture conforme à la lettre de commande
enregistrée sur le marché
Désignation
|
Qté
|
P.U. HTVA
|
PT. HTVA
|
PT TTC.
|
Véhicule SUZUKI GRAND VITARA
|
01
|
20 050 548
|
20 050 548
|
|
véhicule ISUZU TROOPER
|
01
|
22 072 452
|
22 072 452
|
|
Montant PV HTVA
|
|
|
42 123 000
|
|
TVA 18.7 % PVHTVA
|
|
|
7 877 001
|
|
Acompte sur IR 1,1 % PVHTVA
|
|
|
463 353
|
|
Montant net à payer
|
|
(1)
|
41 659 647
|
|
Montant total TTC
|
|
|
|
50 000 001
|
(1) Montant net à payer est différent du montant
total TTC, cela résulte du fait qu'au Cameroun lorsqu'une
opération taxable est réalisée avec l'administration et
ses démembrement il est à noter que ce dernier effectuera
directement une retenue à la source. Ainsi nous avons ici :
NAP = MTTC - [MTTC x 0,011 +
MTTC x 0,187]
1,187 1,187
=MTTC - [0,198
MTTC]
1,187
NAP = MTTC - [1 -
0,198]
1,187
Application NAP = 50000001 [1 - 0,198]
1,187
NAP = 4'659647
Facturation pour la comptabilité
A ce niveau nous facturons sans tenir compte de la retenue
à la source d'une manière systématique a partir du
logiciel comptabilité en imputant le frais relatif à l'envoie du
véhicule. On constatera ensuite la sortie de stock de chaque
véhicule dans sa fiche de mouvement et une facture de cession afin de
distinguer le siège et l'agence pour un besoin de gestion interne ,
cette facture est établie sans tenir compte de la marge
bénéficiaire (confère annexe). Il est à noter que
l'agence SOCADA Yaoundé ne stocke pas les véhicules sur place.
Une fois ces opérations effectuées les factures sont directement
éditées (et par ricochet la vente est constatée par saisie
dans le fichier « journal » auxiliaire de vente
Ecriture comptable :
La saisie s'effectue de la façon suivante
· Ouverture fichier client : choix du client taxable
compte tenu que l'administration est client ordinaire et règle toujours
· La saisie dans le compte concerné
· En même temps on saisie les charges
afférentes dans les comptes concernés
· Et enfin on édite les journaux.
Nous pouvons l'illustrer de la manière
suivante20/08/2003
.
|
|
|
|
|
411401
|
|
Client Adm VN/NP Ydé
|
50 000 001
|
|
|
701140
|
Vente Adm
|
|
42123000
|
|
443120
|
TVA Facturée/VN
|
|
787001
|
d°
N° y737075/09/03
|
|
|
|
|
445800
|
|
TVA retenue à la source
|
7877001
|
|
447119
|
|
IR retenue à la source
|
463353
|
|
|
411401
|
Client Adm VN/VP Ydé
|
|
8340384
|
d°
Suivant retenue à la source sur facture N°
y737 075/09/03
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
646100
|
|
Droit mut/VN/VO et marché
|
842460
|
|
646200
|
|
Droit de timbre
|
10500
|
|
647800
|
|
Autres pénalités
|
852960
|
|
|
521420
|
Banque SGBC
|
|
1705920
|
|
|
Suivant enregistrement du marché N° S
9/42/MINFOPRA/SG/DAG/SBM/2003
|
|
|
|
|
|
|
Etape 6
Une fois la facture établie on passe le dossier
à la cellule de recouvrement des créances administratives qui
doit suivre la créance jusqu'à son paiement
généralement par virement bancaire
Rectification de l'erreur effectuée sur le
véhicule de marque SUZIKI VITARA HDI
La correction est effectuée directement dans le compte
client concerné
- on annule le premier enregistrement en faisant appel à
l'ancienne écriture
- Ensuite on établi une nouvelle facture avec les montants
rectifiés
- Et enfin on édite les factures :
Facture d'avoir pour annulation et la nouvelle facture
définitive pour le montant juste. (Confère annexe IX)
Illustration de la correction
14/10/03
|
|
|
|
|
41140
|
|
Client Adm VN/VP
|
23800000
|
|
|
701140
|
Vte Adm
|
|
20030548
|
|
443120
|
TVA Facturée/VN
|
|
3749452
|
|
|
Suivant facture
N°6500256
|
|
|
Dossier 2 : Solution Rapprochement bancaire
A Partir de l'Etat de rapprochement du 30/09/200/
- Du relevé bancaire SGBC
- ET l'extrait du grand livre des comptes généraux
compte de trésorerie
« 521420 banque SGBC Ydé
Figurant en annexe......................... Nous procédons
au rapprochement
Dates
|
Numéro et libellé des pièces
comptables
|
|
Débit
|
Crédit
|
13/10/03
|
Solde SGBC chez SOCADA
Ecriture à passer par SOCADA
Solde au 15/10/2003
Solde SOCADA chez SGBC
Ecriture à passer par SGBC
RCHF 2415020
CHQE 07882 O/CSTC
VEMI TRANSF FDS SOCDLA
RCHE 0077222
|
|
153788
|
|
|
Néant
|
|
|
|
|
|
153788
|
|
|
|
|
|
|
153788
|
153788
|
|
|
|
51888625
|
|
|
|
274090
|
06/10/03
|
|
|
|
08/10/03
|
|
30572
|
|
10/10/03
|
|
70000000
|
|
15/10/03
|
|
|
17972000
|
15/10/03
|
RCHE 2515629
|
|
|
49645
|
|
|
|
70030572
|
70184360
|
|
Solde rapprochée au 15/10/03
|
|
153788
|
|
|
|
70184360
|
70184360
|
|
|
Il n'y a aucune écriture de régularisation
à passer chez SOCADA puisque sa comptabilité s'arrange à
passer toutes ses écritures relatives aux opérations avec la
Banque
Dossier 3 : La paie
Montant du salaire net perçu
Détermination des bases cotisables et
taxables
|
Salaire Total
|
Salaire Brut
|
Salaire Taxable
|
Salaire Cotisable
|
Plafonné
|
Base patronale cotisable
304000
75000
12000
(1) 35000
(4) 65000
(6) 23000
(8) 60000
574000
|
Salaire de base
|
304000
|
304000
|
304000
|
304000
|
300000
|
Prime d'ancienneté
|
30000
|
30000
|
30000
|
30000
|
_
|
Prime de fonction
|
37500
|
37500
|
37500
|
37500
|
_
|
Allocation familiale
|
15000
|
_
|
_
|
_
|
_
|
Allocation accident
|
12000
|
_
|
_
|
_
|
_
|
Indemnité déplacement
|
35000
|
35000
|
(1) 35000
|
(1) 35000
|
_
|
Avantage en nature
|
|
|
|
|
|
Logement
|
65000
|
|
(2) 60975
|
(3)4930
|
_
|
Electricité
|
23000
|
|
(5)16260
|
(6) 23000
|
_
|
Véhicule
|
60000
|
|
(7) 40650
|
(8) 60000
|
_
|
Totaux
|
433500
|
406500
|
524385
|
494480
|
300000
|
Détails de
calculs
(1) L'indemnité de déplacement faisant double
emploi avec l'action par la société d'un véhicule à
Mr MINKOA , il convient d'inclure cette indemnité dans les bases
taxables et cotisables (il s'agit pour le fisc d'un salaire)
(2) Avantage logement 15% du salaire de base (au sens du fisc)
15% (304000 + 30000 + 37500 + 35000) = 60975
(3)
Evaluation logement au sens de la CNPS : une fois le taux honoraire au
salaire de la première catégorie 1er échelon de
la zone et du secteur considérés soit 32865 / 173,33
x 26 = 6531,87= 4930
(4) Le
logement ici est évalué au réel soit 65000
(5)
Electricité évaluée au forfaire (fisc)
4% * 406500 = 16260
(6) Electricité évaluée au
réel : 23000
(7) Véhicule évalué au forfaire
10% * 406500 = 40650
(8) Véhicule évalué au réel 60000
Montant des retenues
Retenu fiscale
|
Base de calcul
|
Montant
|
IRS
|
|
|
Principal (1) 3622325
|
524385
|
36223
|
CAC 10% (2) 3623
|
36222,25
|
3623
|
Taxe communale
|
barème
|
2520
|
CFC 1 % base taxable
|
524385
|
5244
|
CRTV
|
Barème
|
7150
|
Total
|
|
54760
|
Retenue Sociale
|
|
|
PVIP 2,8% Salaire cotisable (plafonné)
|
304000
|
3040
|
Syndicat 1% de base
|
304000
|
3040
|
Autres retenues
|
|
11440
|
Avance
|
|
30000
|
Total des retenues
|
|
96200
|
Détails calculs
(1) Suivant la forme de calcul par algorithme
Smb = 524385 compris entre 363000<Sbmx571380
IRS = 28153 + [Sbm - 363000) * 80% *25%
= 28153 + [524385 - 363000]*80%*25%
= 36222,25
(2) Centime additionnel communal (CAC) est obtenu en appliquant
10% du principal
CAC = 10% * 36222,25
= 3623
Détermination des charges patronales
Charges patronales fiscales
|
|
CFC : 574000 * 1 ,5 = 8610
|
|
FNE : 574000*1% = 5740
|
|
Charges patronales Sociale
|
42281
|
PVID 300000 * 4,2% = 12600
|
|
Allocation familiale 300000 * 7% = 21000
|
|
Accident de travail 496032*1,75% = 868156
|
|
TOTAL
|
56631
|
Bulletin de paie N°
430
|
|
Raison Social :
SOCADA
|
|
Paie du 1er au
31/10/2003
|
|
CNPS N° 1386
A
|
|
Nom et Prénom de
l'employé : MINKOA
|
|
Situation de famille :
marié 4 enfants
|
Taux ou BarèmeBase
Rémunération Mensuelle304000Journée
àHeure àHeures supplémentairesPrimes :
Ancienneté
Fonction30000
37500Indemnité de déplacement35000Allocation
familiale15000Allocation accident12000Rémunération
Brute433500RetenuesFiscalesIRSBarème52438536223CAC 10%
IRS10%362233623CFC1%5243855244TCBarème5243852520RAV
(CRTV)Barème5243857150TOTAL IMPÔTS54760SocialesPension
vieillesse2,8%3000008400Syndicats1%304000304011440Autres retenues30000Total
retenues96200Net à payer337300Signature employée
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Livre de paie
NOM
Eléments
|
MINKOA
|
Salaire de base
|
304 000
|
Prime d'ancienneté
|
30 000
|
Prime de fonction
|
37 500
|
Indemnité de déplacement
|
35 000
|
Salaire brut
|
406 500
|
Allocation familiale
|
15 000
|
Allocation accident
|
12 000
|
Salaire total
|
434 500
|
Retenue fiscale
|
|
IRS
|
36 223
|
CAC
|
3 623
|
TC
|
2 520
|
CFC
|
5 244
|
CRTV
|
7 150
|
Retenue Sociale
|
|
PVID
|
8 400
|
Syndicat
|
3 040
|
Avance
|
30 000
|
Ne à payer
|
33 7300
|
31/10/03
|
|
|
|
|
661100
|
|
Appointement PL
|
35 000
|
|
61400
|
|
Transport et déplacement
|
398 500
|
|
|
422000
|
Persl rémunération dus
|
|
433 500
|
d°
Suivant livre de paie
|
|
|
|
|
42200
|
|
Persl rémunération dus
|
96 200
|
|
|
447110
|
Etat impôt sur salaire IRS et TC
|
|
42 366
|
|
447111
|
Etat impôt sur salaire CFC
|
|
5 244
|
|
447112
|
Etat impôt sur salaire CRTV
|
|
7 150
|
|
4313
|
CNPS caisse et retraite obligatoire
|
|
8 400
|
|
421100
|
Personnel avances
|
|
30 000
|
d°
Cotisation syndicale
|
|
3 040
|
|
|
|
|
|
|
|
6413
|
|
Taxe sur appointe et surtaxe
|
14 350
|
|
664120
|
|
Cotisation CNPS p1
|
42 281
|
|
|
44211
|
Taxe patronale sur Salaire
|
|
14 350
|
|
4311
|
CNPS
|
|
42 281
|
d°
Suivant charge patronale
|
|
|
|
|
4312
|
|
CNPS allocation familiale A.A.
|
27 000
|
|
|
661
|
Charge persl
|
|
27 000
|
|
|
Créance de la société sur la CNPS
relativement aux AF et AA avancée sur salaire
|
|
|
422000
|
|
Persl rémunération dus
|
337 300
|
|
|
521420
|
Banque
|
|
|
|
|
Paiement sur salaire
|
|
|
Nous avons mis en pratique les différents aspects du
système administratif comptable ce qui nous a permis de passer en revue
les diverses parties étudiées au CHAP 3
CONCLUSION
Tout au long de cette partie nous avons étudié
les aspects principaux du système administratif comptable en les
analysant suivant les différentes phases opération courantes et
opérations périodiques Ce qui nous conduit à
l'étude des cas afin de cerner e de comprendre le mécanisme de la
comptabilité
3e PARTIE : ANALYSE &
SUGGESTION
L'observation de la structure et de l'activité de la
SOCADA Yaoundé lors de notre période de stage académique
nous a emmené à relever certains nombre de remarques tant bien
même au niveau de son fonctionnement général que sur le
système comptable et financier en particulier, ce qui nous conduira
à effectuer quelques analyses en vue de faire des suggestions
CHAP V ANALYSES
Décomposer les différents
éléments constitutifs de la SOCADA Yaoundé permettant
d'étudier sa structure organisationnelle son cycle d'exploitation ainsi
que son système administratif comptable en essayant de ressortir les
forces et la faiblesse du système en place
V.1 ANALYSES RELATIVES A LA
STRUCTURE DE LA SOCADA EN GENERAL
Elles porteront sur le point organisationnel, et sur les
moyens humains, sur les moyens matériels
V.1.1.Du point de vu
organisationnel
a) Force
Aucun organisme ne peut bien atteindre ses objectifs s `il n'a
pas été organisé au préalable suivant une structure
bien défini. C'est ainsi que la SOCADA est organisée sur la base
d'une structure hiérarchique, qui se caractérise par le principe
de l'unité de commandement, permettant d'assurer la coordination des
différents services de l'Entreprise afin d'éviter les conflits
entre les différents intervenants. En effet, les communications passent
par les lignes verticales suivant le niveau hiérarchique du service
concerné. L'autorité et la responsabilité définies
avec précision ce qui explique qu'en cas de défaillance on
connaît à qui s'adresser c'est alors qu'on remarque une
clarté et une simplicité dans la division des tâches chacun
sachant à qui s'adresser selon le problème à
résoudre cette organisation a développé entre les
différents responsables un esprit de collaboration et coopération
pour besoin de service. Ainsi que les liaisons et des relation informelles
b) Faiblesse
Bien que ce système organisationnel a longtemps
porté des fruits à l'objectif de la SOCADA ; il n'en
demeure pas autant sans défaillance dont nous allons déceler
quelques unes
La centralisation excessive du pouvoir des décisions
entraîne un manque de souplesse, de motivation et de dynamisme du
personnel.
La longueur des circuits de communications risque de
déformer les informations à cause du nombre élevé
d'échelon dans la hiérarchie
Entre autre, on constate la cumulation de plusieurs fonctions
dans un même service pour un seul employé ; en l'occurrence
du service assistance de direction qui s'occupe en même temps des travaux
d'assistance de direction et de la location des véhicules à
l'étranger.
V.1.2 Du point de vu moyens
humains
Il n'est plus à démontrer la place de l'homme
dans toute action ; cela explique par le fait que ce dernier dispose des
ressources nécessaire à cette action c'est alors que la SOCADA
met un accent important sur son personnel
a) Force
Les effectifs permanents du réseau est composés
de 170 personnels dont :
41 OUVRIERS
62 EMPLOYES
47 AGENT DE MAITRISE
11 CADRES NATIONAUX
9 CADRES EXPATRIES
La qualification et la compétence de chaque
employé dans son domaine ont permis à l'entreprise d'atteigne
positivement ses objectifs compte tenu de leur expérience et de leur
recyclage permanent afin que l'entreprise reste toujours plus
compétitive.
b) Faiblesse.
L'observation du nombre d'années de service peut
être d'une moyenne de 27 ans ce qui explique une vieillesse du personnel
pouvant entraîner la lenteur dans l'exécution du travail et des
effets néfastes de la routine.
V.1.3 Du point de vu moyens
matériels
a) Force
L'informatisation totale de ses structures et sa connexion
à un réseau interne privé et permanent ont permis de
réaliser des belles performances en matière de gestion globale et
de la gestion du stock des pièces de recharge et des véhicules
neufs par liaison au siège à Douala
L'utilisation des équipements spécifique
remplissant les critères de technologie de pointe dans ses ateliers a
placé l'entreprise au 1er rang en domaine d'entretien de
véhicule
b) Faiblesse
Bien que la SOCADA est au coeur des nouvelles technologies il
découle de cela un certain nombre de problèmes pouvant entraver
sa gestion, il s'agit notamment de la centralisation excessive du réseau
informatique au niveau de la Direction Générale de Douala
où les décisions sont souvent prises, le stock théorique
du magasin pièces de rechanges est suivis à partir de Douala.
Notre analyse portera sur la structure du cycle d'exploitation
et sur les principaux aspects du système administratif comptable
V.2 ANALYSES RELATIVES AU CYCLE
D'EXPLOITATION DE LA SOCADA Yaoundé
Il est question d'observer les mouvements de valeur traduisant
ainsi les flux de différentes natures caractérisant
l'activité de l'entreprise.
Afin de mieux illustrer notre analyse du cycle d'exploitation
de l'agence SOCADA, à l'absence des données réelles, nous
allons simuler un certain nombre de données vraisemblable du processus
d'exploitation. Nous disposons ainsi
L'évolution du chiffre d'affaire HT en million de FCA
pour les 4 dernières années tirée du chiffre d'affaires de
la société (voir annexe II)
Années
|
C.A.H.T en millions
FCFA
|
2000
|
7721,55
|
2001
|
7750
|
2002
|
8762,25
|
2003
|
9937,5
|
De quelques données provenant des documents de gestion et
du bas du bilan de l'année 2003
Durée
· Stocks 30 jours
· Crédit client (à déterminer)
· Crédit fournisseurs (à
déterminer)
Echéances de règlements
· TVA le 15 du mois
· Personnel le 5 du mois
· Cotisation le 15 du mois
· Autres charges externes
Exploitation annuelle
Postes
|
Montant FCFA
|
Emplois
|
|
Achat..........vendus
|
4.968.750.000
|
Crédits clients
|
4.456.195.833
|
TVA récupérable
|
929.156.250
|
Disponibilités
|
1.381.312.500
|
Ressources
|
|
Crédits fournisseurs
|
1.146.815.104
|
Personnel
|
490.625.000
|
Ch. Sociales
|
626.062.800
|
Traitement des données
Représentation graphique de l'évolution du CAHT
En joignant le nuage des points il nous suggères la forme
parabolique nous pouvons ajuster la tendance du CAHT par la méthode des
moindres carrés afin d'obtenir une fonction d'estimation qui nous aidera
à estimer le CAHT des 2 années avenir (2004 et 2005). D'où
on aura = y = ax² + b- soit xi = année et y=CAHT et
posons xi² = xi
Xi
|
Xi²
|
Yi
|
Xi²
|
Xiyi
|
1
|
1
|
7721,25
|
1
|
7721,25
|
2
|
4
|
7750
|
16
|
31000
|
3
|
9
|
8762,25
|
81
|
78860,25
|
4
|
16
|
9937,5
|
256
|
159000
|
|
|
|
|
|
= /n = 30/4 = 7, 5
= /n = 34171/4 = 8542, 75
a = xiyi - n / - n2
a = (2765815 - 25628,5) / (3541 - 4(7,5)2 = 157,357
b = - a
b =8542,75-157,375*7,5
b =7362,4375
y = 157,375X+7362,4375 or x² = x
y =157,357x²+7362,4375
Prévision du CAHT 2004 et 2005
Année
|
Chiffre d'affaire HT prévu
|
2004
|
11296362500
|
2005
|
13027289500
|
Y2004 =157,357(5)²+7362,4375
Y2004 =11296,3625
Y2005 =157,357(6)²+7362,4375
=13027,2895
Notre démarche par la suite consistera à
rapprocher le besoin en fond de déroulement (normatif.) au chiffre de la
SOCADA.
Le besoin en fonds de roulement normatif (BFRNOR) est le solde
entre les emplois circulant et les crédits induits par la structure du
cycle d'exportation représentant le montant de « l'argent
gelé » à un montant donné. Il sera
exprimé en jour de CAHT, en valeur et en pourcentage.
Tableau de détermination du temps
d'écoulement (TE) du coefficient de structure de structure (CS) par les
flux
Eléments
|
Temps d'écoulement
|
Calculs
|
Résultats
|
Cs=dénominateur durée / CAHT
|
Calcul
|
Résultats
|
Stocks
|
|
|
30j
|
Cs1=coût d'achat stock / CAHT
|
4968,75 / 9937,5
|
0,5
|
Crédits clients
|
(Clients & cptes rattachés) x 360 / CATTC
|
(445,6 x 193833) x 360 / 11795,8125
|
136j
|
Cs2=CATTC / CAHT
|
11795,8125 / 9937,5
|
1,187
|
TVA récupérables sur achat
|
|
|
60j
|
Cs3 =18,7% x achat / CAHT
|
(4968,75 x 18,7%) / 9937,5
|
0,0935
|
Crédits fournisseurs
|
(fournisseur & cptes rattachés )x 360 / CATTC
|
1146,815104 x 360 / 5897,906250
|
70j
|
Cs3 = achat TTC / CAHT
|
5897,90625 / 9937,5
|
0,5935
|
Salaires personnels
|
|
|
20j
|
Cs4= (Rémunération pers ) / CAHT
|
1490,625 / 9937,5
|
0,15
|
Charges sociales
|
|
|
30j
|
Cs5 = cotisation / CAHT
|
626,0628 / 9937,5
|
0,063
|
TVA facturée
|
|
|
30j
|
Cs6 = 18,7% CAHT / HT
|
(9937,5 x 18,7%) / 9937,5
|
0,187
|
Tableau de détermination du BFR, en jour de
CATH.
Composantes
|
Temps d'écoulement (TE)
|
Coéf structure CS
|
Durée en jour de CAHT
|
|
Besoin (+)
|
Ressources(-)
|
Emplois
|
|
|
|
|
Stocks
|
30 j
|
0,5
|
15
|
|
Crédits clients
|
136 j
|
1,187
|
161,035
|
|
TVA récupérable
|
60 j
|
0,0935
|
5,61
|
|
Ressources
|
|
|
|
|
Fournisseurs
|
70 j
|
0,5935
|
|
41,543
|
Salaires
|
20 j
|
0,15
|
|
3
|
Charges Sociale
|
30 j
|
0,063
|
|
1,89
|
TVA factures
|
30 j
|
0,187
|
|
5,61
|
TOTAUX
|
|
|
181,645
|
52,045
|
BFR en jour de CAHT
|
129,6 j
|
Détermination du BFR en valeur
Soit x = BFR en valeur.
CAHT annuel (360jrs). CAHT 360 j.
BFR en jours x
BFR en jour de CAHT
X= CAHT* BFR en jour de CAHT. /360 j
CAHT annuel = 9937500000
BFR en
valeur = 3577500*129,6 / 360
BFR en jour CAHT = 129,6 j
BFR en
valeur = 3577500000
BFR en %
BFR en % = BFR en
valeur/CAHT*100 :3577500000/993750000=0,36
BFR en % = 36
Calcul du FR.
BFR
|
3577500000
|
+ T
|
1381312500
|
FR net
|
4958812500
|
Prévision du BFR de l'année 2004 et 2005 au cas
où on ne modifie pas la structure du cycle d'exploitation partant des
CAHT estimée ci-dessus.
Année
|
CAHT
|
Calculs BFR
|
Montant
|
BFR en jours de CAHT
|
2004
|
11296362500
|
11296362500*36%
|
4066690500
|
129,6
|
2005
|
13027289500
|
13027289500*36%
|
4689824220
|
129,6
|
Analyses
a) Forces
Les chiffres d'affaires des quatre années
précédentes montrent une nette augmentation de ces derniers dans
le temps ce qui explique l'efficacité de la politique
générale de la SOCADA et de l'équipe dirigeante qui a sue
exploiter des opportunités du développement offertes par le
marché (croissance économique en général) par le
potentiel des ressources disponibles de la Société. Ceci traduit
une hausse de la compétitivité de l'entreprise par rapport
à ses concurrents. L'observation de la structure du cycle d'exploitation
de l'année 2003 caractérisée par ce chiffre d'affaire
à partir du quel nous avons pu déterminer le BFR afin de
connaître les fonds dont l'entreprise doit disposer lui servant à
payer ce qui est dû a ses fournisseurs l'Etat son personnel compte tenu
des sommes immobilisé en stocks et créances clients. Le BFR de la
SOCADA Yaoundé est de 36 % de son CAHT de l'exercice 2003 ça
signifie tout simplement du chiffre d'affaires non vendu et/ou non
encaissé. Il s'agit effectivement d'un important montant des
créances avec l'administration qui devenus excessives depuis plusieurs
années. Toutefois ; bien que cela soit ainsi, la SOCADA a pu
maintenir son équilibre financier ce qui signifie que la SOCADA dispose
d'une bonne autonomie financière d'où sa capacité de
résistance a cet aléas conjoncturelles (créances
administrative) susceptible d'affecter sa rentabilité et marque ainsi le
poids financier de la SOCADA
b) Faiblesses
Bien que le chiffre d'affaire de la SOCADA augmente ces
dernières années ceci ne traduit pas nécessairement la
croissance de l'entreprise parce que l'unité monétaire peut
perdre son pouvoir d'achat par suite de l'inflation. En même temps si la
créance administrative persiste cela peut conduire l'entreprise à
un déséquilibre financier puisque le délai de
règlement des crédits client a été augmenté
exagérément. L'entreprise peut aussi se retrouver en cessation
de paiement (impasse de trésorerie)
V.3 ANALYSES RELATIVES AU SYSTEME
ADMINISTRATIF COMPTABLE
a) Forces
Le système administratif comptable de la SOCADA
pratique une comptabilité intégrée c'est-à-dire une
seule comptabilité est tenue au siège ce qui permet :
ü De connaître et d'analyser les opérations
permettant de déterminer le résultat de gestion de chaque agence.
A cet effet il existe une tenue de comptabilité analytique
particulière à chacune d'elles
Une subdivision des comptes de gestion de toute l'entreprise,
des sous-comptes étant ouverts pour chaque agence
ü De faciliter les comparaisons et les analyses
financières, les comptes de bilan autres que les comptes de capitaux
propres sont aussi détaillés par agence.
Ainsi, les objectifs du service administratif et comptable
sont atteints de manière viable ceci grâce tout de même
d'une liaison Internet privé et permanent permettant à la
direction administrative et financière d'organiser de coordonner et
contrôler le système à partir du siège de Douala.
b) Faiblesse
Certes, l'organisation administrative comptable de la SOCADA
est bien viable cependant il est à noter une dépendance excessive
des agences Yaoundé vis-à-vis du siège social à
leur niveau la comptabilité est limitée uniquement à
l'enregistrement des opération courantes dont il doit rendre compte
chaque mois au siège de toutes les opérations enregistrées
dans la comptabilité tenus au niveau de l'agence ce qui emmène le
chef comptable de se rendre chaque fin du mois au siège pour justifier
certaines écritures inhabituelles passées dans sa
comptabilités. Hors les opérations de l'agence de Yaoundé
sont très considérables au point où il est difficile de le
faire chaque mois.
Il était question ici pour nous de diagnostiquer
l'entreprise afin de ressortir les points forts et les points faibles tant au
niveau de son organisation en générale qu'au niveau du
système administratif comptable ce qui permettra partant de ces analyses
d' apporter quelques solutions aux multiples péripéties
CHAP VI : SUGGESTIONS
Notre action consiste à ce niveau, au regard du
chapitre précèdent, d'apporter quelques idées qui
permettront à l'entreprise d'assurer le maintien et la continuation de
ses opportunité et de supprimer ou réduire au maximum les limites
qui pourront entraver sa bonne marche.
VI.1 SUGGESTIONS RELATIVES A LA
STRUCTURE
VI.1.1.Exploitation des
forces
La bonne maîtrise de l'organisation de l'entreprise par
ses participants (personnels) a permis de mieux profiter des
opportunités offertes par la structure hiérarchique. C'est ainsi
par exemple que les commandes et ordres données par l'unités de
décision suivant un canal faible arrivent à temps à tous
les niveaux hiérarchique compte tenu de l'existence d'un bon circuit
d'informations et de communication de l'entreprise ;
caractérisé par un réseau informatique ; ce qui
assure une fiabilité des communications tant descendante (ordres,
règlements) que ascendantes (compte rendus, transmissions des
documents).
VI.1.2. Réduction des faiblesses
Apparaît indispensable pour l'entreprise de limiter les
effets néfastes liés à sa structure existante.
L'entreprise peut par la délégation de certains
pouvoirs aux différents responsables hiérarchique des services
afin de mieux décentraliser l'organisation. Elle doit permettre les
relations des conseils d'un spécialiste vis-à-vis d'un
responsable de la ligne hiérarchique auprès duquel il est
placé, ce qui fera ainsi bénéficier les responsables
hiérarchiques de la compétence des spécialistes tout en
évitant de diluer leur autorité. C'est ce qu'on appelle la
liaison fonctionnelle au sens de FAYOL. En bref l'entreprise peut adopter la
structure hiérarchico-fonctionnelle caractérisés par la le
respect du principe de l'unité de commandement, l'introduction de la
spécialisation ce qui marque l'existence de ceux qui agissent (chefs
opérationnels) et ceux qui conseillent (chefs fonctionnels)cette
structure est mieux indiquée aux grandes entreprises.
En définitif, vu le poids et l'importances des
activités de la SOCADA Yaoundé,il semble être utile de
procéder à la décentralisation générale de
sa gestion vis-à-vis du siège de douala. Dans le même ordre
d'idée nous avons conçu et élaboré un modèle
d'organigramme de structure de la SOCADA Yaoundé séparé de
celui global dont trouver en annexe.
VI.2 SUGGESTIONS RELATIVES AU CYCLE D'EXPLOITATION
VI.2.1 Exploitation des
forces
Afin de conserver l'évolution du chiffre d'affaire dans
la même tendance l'entreprise doit bien
insister sur sa politique générale et sur la rigueur de
l'équipe dirigeante en encourageant son personnel, s'adapter à la
situation offerte par l'environnement de son marché. Le BFR de
l'entreprise qui d'après les calculs est de 36% du CAHT de l'exercice
2003 nous montre que bien qu'il existe une bonne proportion du montant du
chiffre d'affaire qui reste immobilisée dans les stocks et les
créances.
L'entreprise arrive à assurer son équilibre
financier ce qui signifie qu'elle dispose des ressources stables permettant de
couvrir les besoins générés par son cycle
d'exploitation
Ceci pourra permettre compte tenu de cette bonne surface
financière de bénéficier des emprunts sans crainte
auprès des tiers. Puisque sa faillite est difficile
VI.2.2. Réduction des
faiblesses
L'augmentation du chiffre d'affaire de l'entreprise tend
à accroître par ricochet le BFR, celle-ci constitue un BFR
supplémentaire dont tout plan de développement doit tenir compte.
Dans le cadre d'une politique de développement, l'augmentation du BFR
constitue donc un véritable emploi de fonds, au même titre que les
programmes d'investissement ; à ce titre il doit être
analysé et prévu avec la plus grande précision.
En effet, l'entreprise doit prendre des mesures rigoureuses
pour réduire le poids du BFR dans son cycle d'exploitation qui est
traduit ici par le gonflement du compte créance client administratif sur
l'Etat dans le cadre des marchés public restant non recouvré
depuis une longue date. Elle doit chercher à recouvrer au maximum cette
créance, diminuer ses relations commerciales avec l'Etat bien qu'il
réalise une grande part de son chiffre d'affaire avec
l'administration ; il serait mieux de lier une croissance plu faible de
leur chiffre d'affaire à une gestion très stricte du BFR.
Toutefois un besoin trop élevé posera en effet tôt ou tard
des problèmes financiers graves à l'entreprise et remettre en
cause son indépendance financière.
VI.3 SUGGESTIONS RELATIVES AU
SYSTEME ADMINISTRATIF COMPTABLE
VI.3.1. Exploitations des
forces
L'organisation administrative comptable dont la coordination
d'ensemble est assuré par le siège ; c'est-à-dire
l'agence ne dispose d'aucune autonomie comptable a permis à l'entreprise
d'être continuellement au courant de toutes les opérations
enregistrées tant au niveau du siège que de l'agence ceci
grâce à une comptabilité intégrée
connecté sur le réseau Internet privé permanent. Ainsi,
à partir du siège l'Entreprise peut contrôler la situation
de tous les comptes de la société, elle peut aussi apporter des
améliorations aux différents problèmes éventuels
intervenus dans la comptabilité sans toutefois attendre la fin d'une
période avant de procéder à la régularisation
VI.3.2. Réduction des
faiblesses
Afin de limiter la complexité de certaines tâches
comptables bien qu'elles soient informatisées ; il serait opportun
de tenir compte du poids des opérations de l'agence de Yaoundé
afin de mettre sur pied une comptabilité autonome, c'est une
comptabilité complète qui doit être tenue à ce
niveau (agence) séparée de celle du siège social de
Douala : ces comptabilités fonctionnent en parallèle et ce
n'est qu'en fin d'exercice qu'une synthèse est faite au niveau du
siège pour l'ensemble de l'entreprise. Ainsi au cours de l'exercice
elles sont rattachées l'une à l'autre par des comptes de liaison,
ces comptes fonctionnent comme des comptes courants réciproques. Et
à chaque fin d'exercice un inventaire comptable est fait au niveau de
l'agence permettant d'établir son bilan et de déterminer son
résultat avant de les grouper avec celui du siège.
CONCLUSION
Nous avons d'une manière ou d'une autre par nos
observations apportées des opinions qui permettront à
l'entreprise de tirer des avantages offerts par sa situation actuelle et de
voir dans quelle mesure réduire les inconvénients liés
à cette situation.
Ainsi cette partie dont le but était d'observer la SOCADA
Yaoundé et comprendre son organisation et son fonctionnement tout en
relevant les points fort et les points faibles , afin de pouvoir
apprécier celle-ci ; nous emmène à contribuer
modestement à édifier l'entreprise en assurant sa
pérennité et sa croissance
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail, dont l'objectif est de relater sous
forme écrite le temps passé en entreprise dans le cadre d'un
stage d'observation et d'insertion. Ceci étant nous avons d'une part,
défini et évoqué les différents
éléments qui caractérisent le fonctionnement de la SOCADA
Yaoundé d'autre part nous avons exposé sur les aspects principaux
de son système administratif comptable.
Ce stage à la SOCADA nous a rapproché davantage
de notre champ d'application dans le monde professionnel, en permettant de
réduire la dichotomie entre l'aspect théorique et l'aspect
pratique de notre formation professionnelle. Toutefois, l'observation et
l'analyse de l'entreprise nous a conduit à développer une
réflexion sur elle en essayant de mieux connaître les
opportunités et les limites de la société afin de pouvoir
apporter quelques opinions à cet effet ; c'est alors que nous
pouvons dire qu'un stage avec rapport semble être l'un des moyens les
plus fiables de mettre l'étudiant en formation de l'enseignement
supérieur en face de la réalité du terrain
BIBLIOGRAPHIE
Picano 1 Méthodologie du rapport de
stage
Edition Marketing (c) Copyright 1990
Mouilleseaux C. Gestion
économique : piloter-Economie d'entreprises collection
« gérer l'entreprise en Afrique » (c) Edition
Foucher, Paris 1997
Olivet J- et Rossignol A. Gestion
comptable : enregistrer Initiation comptable. Collection
« gérer l'entreprise en Afrique » (c) Edition
Foucher, Paris 1997
TCHOKO F. Comptabilité
générale Bancaire des affaires à la commission,
informatisée, analytique et contrôle de gestion collection
comptabilité et gestion pour tous.
. Analyse comptable et
financière
Collection et gestion pour tous 1ère Edition
Yaoundé septembre 2003
NZAKOU A. Difficultés comptables et
fiscales tomes I Analyse des comptes Système comptable OHADA par
exemple 5e édition Août 2001
VERNIMMEN P. Finance d'entreprise
4ème édition
Par Pascal QUIRY et Franck Ceddaha Edition DALLOZ 2000
GONTHIER M. La vie des société
gestion et comptabilité
Tome 2 Les éditions ROUCHER 128,rue des RIVOLI-75001
Paris
CAMEROUN TRIBUNE La tribune du
contribuable
N° 8001 /4290 du mardi 30 Décembre 2003.
Journal officiel OHADA Acte uniforme OHADA
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE
(Groupement d'intérêt économique
A. COMBES et M. SAADA Probabilité et
Statistique
Paris Librairie VUIBERT Boulevard SAINT-GERMAIN, 63
TCHOKOMAKOUA V. et KENFACK P. F. Droit du
travail camerounais. Notion essentielles.
Edition Presses Universitaire d'Afrique Yaoundé
2000 ISBN 2-912036 21-3
ANNEXE
ANNEXE I : Plan de localisation
ANNEXE II : Capacité technique de la SOCADA
ANNEXE III : Organigramme générale de la
SOCADA - Cameroun
ANNEXE IV : Organigramme agence SOCADA - Yaoundé
ANNEXE V : Un extrait plan comptable de la SOCADA
ANNEXE VI : Document relatif au marché public
MINFOPRA de annexe VI.a à annexe VI.e
ANNEXE VII : Facture conforme à la lettre de commande
enregistrée sur marché.
ANNEXE VIII : Facture pour la comptabilité
générale Annexe VIII.a et Annexe VIII.b
ANNEXE IX : Facture comptable erronée.
ANNEXE X : Bon d'engagement
ANNEXE XI : Titre de confirmation de créance
ANNEXE XII : Solde rapproché de banque du mois
passé.
ANNEXE XIII : Relevé banque Annexe XIII.a et Annexe
XIII.b
ANNEXE XIV : Extrait grand livre du compte banque.
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