VI. Recommandations
Autant nous avons remarqué que la JSE est un mastodonte
pour les bourses africaines, autant nous pouvons étaler des
recommandations pour améliorer et/ ou évoluer le bon marche de
l'entreprise.
ü La première repose sur l'élément
qui fait roulé le monde des affaires qui ne peut être que
l'élément juridique. Toute institution qui souhaite garder et
sauvegarder son environnement doit se prémunir des bases juridiques
assez correct pour mettre en confiance les intervenants. Que ça soit au
niveau des sanctions au niveau du règlement entre les intervenants sur
le marché. La base juridique des affaires faites fis dans presque la
majorité des places financières qui admettent des
prérogatives limitées par rapport au marché. Jacques
ATTALI1 nous dit « certes le marché fait
tourner le monde, mais c'est l'Etat qui crée le marché, il y'a
pas de marché sans respect du droit ».
ü Il y'a aussi la politique pour augmenter les titres
financiers, les décideurs devraient mettre en place des mesures
permettant d'accroître le nombre de compagnies qui choisissent de
s'inscrire à la bourse. Ces mesures sont de deux ordres : favoriser
le développement d'entreprises locales viable et rendre attrayantes les
conditions d'inscriptions de ces entreprises à la cote officielle.
ü En tant que leader des marchés africains, la JSE
doit montrer un exemple en commençant à travailler
étroitement avec les autres bourses africaines pou les booster à
un niveau international. Elle doit jouer le rôle de fer de lance en tant
que première économie africaine, pour illustrer que la solution
de se financer et refinancer demeure sur le marché boursier. Cela ne
doit pas être vu comme une mythe ou seulement réservé
à la culture occidentale.
ü Toutefois, tous ces efforts resteraient vains si la
pauvreté extrême des populations, le bas niveau de revenu et le
faible taux d'épargne persistent. Les efforts de promotions devraient
donc s'accompagner de ceux de la résolution des problèmes
liés au sous-développement du secteur privé pour
créer et maintenir des emplois afin d'atténuer en partie le
problème de la pauvreté.
1. ancien ministre de l'économie sous
François Mitterrand et président du Groupe PlaNet
finance
Conclusion
La JSE est au chevet de son économie, depuis sa
création elle n'a cesser de se performer même avec la haute
technologie. Elle n'a pas connu et ne connaît pas des perturbations
d'oscillation en dent de scie sur son marché grâce à la
cotation massive des industries minières en particulières les
mines d'or.
Si son rendement à diminuer un peu de 2002 à
2006 (38.4 à 24.27) sa capitalisation boursière a triplé
dans la même période milliard à $ 711.23 milliards) et
l'échange aussi poursuit la même lancée en triplant la
somme jusqu'à atterrir à $312296 million.
Ceci montre que la bourse est animée et qu'elle attire
des masses de capitalisations.
Néanmoins, respectons pragmatique car la bourse de JSE
ne favorise que les grosses entreprises sud africaines, une forme de lobby
qu'exercent les magnats des affaires pour s'enrichir.
Parallèlement, des efforts doivent aussi être
faits pour poursuivre la voie de l'intégration ou la
régionalisation des bourses, un moyen efficace d'éliminer, entre
autre, les contraintes de taille et de liquidité des bourses africaines.
Il appartient aux décideurs politiques de le vouloir et de s'y
atteler.
Nous savons constater les limites du système
capitalisme le mois septembre 2008 par la crise financière qui a
frappée la quasi-totalité du monde sur les marchés.
Ainsi, il est temps de se prévenir des gardes fous et
des systèmes qui vont au delà de la logique des marchés
financiers pour sauvegarder nos économies.
L'Afrique a besoin d'un moteur comme l'Afrique du sud, elle a
besoin des marchés comme la JSE pour se financer et étendre son
système financier.
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