République Algérienne Démocratique et
Populaire
Ministère de L'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Université SAAD DAHLEB - BLIDA - Faculté
des Sciences de L'Ingénieur
Département de Génie Civil
En vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur
d'Etat en Génie Civil
Option : géotechnique
Présenté par :
Encadré par:
Mr. DJEBROUN Belkacem Mr. GRINE Khaled
Mr. SAIDI Mohamed Amine
Promotion 2007/2008
XEliEQCLliENTS
Notre reconnaissance éternelle et nos vi~s
remerciements à notre grand
créateur, « ALLA5( », qui nous a
donné la santé et la volonté a~in d'accomplir ce
PeFE.
Nous tenons à remercier vivement notre promoteur
lir. ÇXLNE 75(ALED pour sa disponibilité, son aide et ses
conseils qui nous ont servis de ré~érence, ainsi que pour sa
patience et sa contribution précieuse dans l' 'élaboration de
ce travail.
Nous adressons nos remerciements à lir.
BENKOLAÏ SliAIL l'ingénieur géotechnicien de la
société XELLEXTondations Spéciales-agence
d'Algérie, qui nous a permis d'e~~ectuer un stage pratique au sein de
la société et pour toute son aide et ses
précieuses conseils.
Enfin, on tient à remercier l'ensemble des
enseignants du département de génie civil qui ont
participés à notre formation d'ingénieur et tous ceux
qui ont contribués de prés ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Djebroun et Saïdi
Je dédie et ouvre ce modeste travail A ma
mère et à mon père qui ont éclairé ma
route par leurs compréhension, leurs sacrifices et leurs affection
ainsi que leur soutien moral et matériel A mes chères
soeurs À mes chers frères et à leurs
épouses Sans oublier mes chers neveux et nièces A tout LA
famille DJEBROUN A tous mes amis, surtout Ali, Nabil,
Ismail, Kamel, et mon binôme Amine qui a fait un effort
pour réalisé ce modeste travail.
Belkacem
Je dédié ce modeste travail:
A mes chers parents, qui ont éclairé ma route
par leurs
compréhension, leurs sacrifices et leurs affection
ainsi
que leur soutien moral et matériel
A mon cherfrère : Oussama
A mes chères soeurs : Zahida, Taiza, Sarah, Zeineb
et
Soummeiya.
Sans oublier mon très cher neveu Ayoub et mes
très
chères nièces :Mariah et %hadidja.
A mes cousins : .7-fabib et Tarid.
A toute la famille SAIDI et la famille C.7-fEBAB.
A tous mes amis, en particulier Mustapha,
Ahmed~
Et surtout à mon binôme Belkacem qui a fait
un
effort pour réalisé ce modeste
travail.
A tous ceux que j'aime et qui m'aiment
MohamedAmine
TcbL c s vvtc~~~- s
I. Introduction générale 1
II. Etude bibliographique 3
II.1. Eléments fondation . 3
II.1.1 .Facteurs de choix du type de fondation ... 3
II.1.2.Les types des fondations 3
II.1.2.1. Fondations superficielles 3
1. Les semelles . 3
· Semelles isolées 3
· Semelles continu ou filantes 4
· Semelles en gradins .. 5
2. Les radiers 5
II.1.2.2. Fondations profondes 6
· Les pieux 6
1. Le mode de fonctionnement des pieux .. 6
2. Types de pieux 6
2.1. Pieux battus 6
2.2. Pieux forés 9
II.1.3. Ruptures des fondations 13
II.1 .4.Conclusion .. 13
II.2. Techniques de traitement du sol 14
II.2.1.Colonnes ballastées . 14
II.2.1.1 .Domaine d'application 14
II.2.1.2.Techniques de mise en oeuvre . 14
II.2.1.3.Mode opératoire . 16
II.2.1.4.Avantage du vibreur à sas 17
II.2.1.5 .Limite du domaine d'application 17
Autre types des colonnes ..18
1. Colonnes à module contrôlé (CMC) .18
2. Colonnes à module mixte (CMM) 20
3. Plots ballastés 21
II.2.2.Renforcement des sols par vibroflotation 23
II.2.2.1 .Domaine d'application 23
II.2.2.2.Principe de l'amélioration de sol par
vibrocompactage . 23
II.2.2.3.Objectifs de traitement par vibrocompactage . 24
II.2.2.6.Mode opératoire . 25
II.2.2.7.Limite d'utilisation .. 28
II.2.3. Compactage dynamique 28
II.2.4.Renforcement par jet grouting 29
II.2.4.1 .Soilcrete-Histoire 29
II.2.4.2.Le procédé de jet grouting soilcrete ...
30
II.2.4.3 .Domaine d'application des différentes techniques
d'injection 30
II.2.4.4.Applications 30
II.2.4.5.Les propriétés du soilcrete 31
II.2.4.6.Développement de la résistance du
soilcrete .. 31
II.2.4.7.Les différents procédés 31
II.2.4.8.Séquences de mise en oeuvre 33
II.2.5 Autres techniques 34
1. Préchargement ..34
1.1.Principe . 34
1 .2.Domaine d'application et technique de mise en oeuvre 34
II.3. Liquéfaction . 36
II.3.1 .Notion de dilatance/contractance . 36
II.3.2.Description de phénomène de
liquéfaction . 37
II.3.3.Explication physique du phénomène 37
II.3 .4.Identification des sites liquéfiables . 38
II.3.5 .Etude des paramètres qui affectent la
résistance à la liquéfaction . 39
II.3.6.Comportement des sables en cisaillement monotone . 40
II.3.7.Cisaillement drainé et non drainé d'un sable
à l'appareil triaxial . 40
II.3.8.Constatation sur les ouvrages 41
II.3.9.Evaluation du potentiel de liquéfaction 43
II.3.9.1.Evaluation du potentiel de liquéfaction à
partir de l'essai SPT
(Méthode de Seed & Idriss, 1971) 44
II.3.9.2.Evaluation du potentiel de liquéfaction à
partir de l'essai SPT
(Méthode de l'Eurocode 8) . 44
II.3.9.3.Evaluation du potentiel de liquéfaction à
partir de l'essai CPT
(Méthode de Seed & Idriss, 1982) 44
II.3 .9.4.Evaluation du potentiel de liquéfaction à
partir de la célérité Vs
(Méthode de l'institut NIST, 1999) . 44
II.3.10.5.Evaluation du potentiel de liquéfaction à
partir des essais cycliques
de laboratoire (Méthode d'Ishihara, 1976) . 45
II.3.9.6.Evaluation du potentiel de liquéfaction avec les
colonnes ballastées
(Méthode empirique de priebe) 45
II.4. Conclusion 45
III. Synthèse et interprétation des
données géotechniques ..46
III.1. Présentation du projet . 46
III.1.1.Situation du projet et morphologie du terrain 46
III.1 .2.Aperçu géologique de la région .
46
III.1.3.Sismicité da la région 46
III.2. Synthèse géotechnique .
47
III.2.1 .Introduction 47
III.2.2.Coupe lithologique des sondages carottés 47
III.3. Interprétation des données
géotechniques . 48
III.3.1 .Caractéristiques physiques et mécaniques
du sol 48
III.3.2.Essais de laboratoire 48
III.3.2.1 .Identification physique 48
III.3 .2.2.Caractéristiques mécaniques 51
III.3.2.3.Analyse chimique du sol ..51
III.3.2.3 .Récapitulation des résultats 52
III.4.Résultats des essais in-situ .
57
III.4.1.Essais au pénétromètre standard
(SPT) ... ...58
III.4.2.Essais pressiométriques (PMT) 59
III.3.4.Compagne géophysique 63
I. Méthode Down-Hole 63
I.1.Objectif de l'étude 63
I.2.Principe 63
I.3.Mise en oeuvre 63
I.4.Résultats des mesures . 64
II. Méthode sismique réfraction 68
1. Principe de l'essai 68
2. Réalisation des essais de reconnaissance . 68
3. Résultats obtenus . 69
III. Méthode électrique . 75
1. Principe 75
2. Réalisation des essais de reconnaissance 75
IV. Méthode des ondes de surface M.A.S.W 80
III.4. Interprétation des résultats
. 85
IV. Calcul des fondations
|
.87
|
IV.1 .Introduction
|
.87
|
IV.2.Calcul de la capacité portante des fondations
superficielles
|
87
|
IV.2. 1 .Cas des semelles isolées
|
.87
|
IV.2.2.Cas du radier
|
. ...102
|
IV.3. Dimensionnement des fondations profondes
|
105
|
IV.4. Calcul du tassement
|
113
|
IV.4. 1. Tassement du radier
|
113
|
IV.4.2. Tassement des fondations profondes à partir de
l'essai SPT
|
..121
|
|
IV.5. Etude du risque de Liquéfaction
|
.122
|
IV.5.1.Vérification des conditions de
prédisposition de la liquéfaction
|
.122
|
IV.5.2.Calcul du potentiel de liquéfaction à
partir des essais au pénétromètre Standard (SPT)
|
122
|
IV.6. Conclusion générale
|
. 131
|
|
V. Dimensionnement des colonnes ballastées
|
.132
|
V.1.Introduction
|
.132
|
V.2.Concept
|
.132
|
V.2. 1 .Définition des paramètres
caractéristiques
|
.132
|
V.2.2.Modèles de ruptures
|
133
|
V.3. Dimensionnement des colonnes ballastées
|
135
|
V. 3.1. Mailles de référence
|
135
|
V.3.2. Justification des contraintes pour le sondage PR01
|
136
|
V.3.3. Justification des contraintes pour le sondage PR02
|
138
|
V.4. Justification en terme de tassements
|
.140
|
|
Conclusion
|
142
|
V.5.Essai de chargement
|
142
|
Références bibliographiques
Annexes
|
.151
|
A. Méthodes d'évaluation du risque de
liquéfaction
|
153
|
B. Abaques de dimensionnement de Priebe (1995)
|
. 174
|
C. Coupes verticales des sondages carottés
|
.177
|
D. Courbes des essais de laboratoire
|
183
|
E. Résultats de calcul par le programme StoneC
|
.195
|
F. Résultats de l'essai de chargement
|
..200
|
G. Réalisation des colonnes ballastées
|
.201
|
|
Introduction générale
Le sol est généralement un matériau
hétérogène avec des caractéristiques très
variables. Les principaux problèmes liés aux sols de façon
générale se manifestent par une capacité portante faible,
des déformations (tassement absolu ou différentiel) importants
sous charges statiques, ou dynamiques (séisme) surtout pour les sols
sableux lâches et saturés.
Le développement de la mécanique des sols et les
recherches dans le domaine de la géotechnique ont permis la mise au
point d'une large gamme de techniques permettant l'amélioration du sol
présentant de faibles propriétés géotechniques et
présente l'aptitude a se déforme de façon
considérable sous l'action d'un chargement. Parmi ces sols compressibles
on note les sols fin (argiles, limons vases, tourbe) et les sols
pulvérulent tel que, les alluvions récents, les remblais
d'origine anthropique.
Actuellement, la construction d'ouvrages sur de tel sol fait
souvent appel a ce genre de techniques qui sont relativement récent pour
le traitement de ces sols afin d'améliorer leur caractéristiques
géotechniques. Ces techniques sont nombreux et peuvent être
classé comme suit (ASEP-GI, 2004) :
> Technique d'amélioration du sol en masse
(densification des sols grenues,
compactage dynamique, explosif, vibro flottation, compactage
statique en profondeur, consolidation et pré-chargement des sols fins et
des sols organiques, pré-chargement par vide,
électro-consolidation) ;
> Injection des sols grenus et sols fins ;
> Amélioration des sols par inclusion verticale
(colonnes ballastées, inclusions rigides, colonnes de mortier sol-ciment
réaliser par jet (jet grouting), colonnes de sol traité à
la chaux et/ou au ciment) ;
La démarche d'application de chaque technique
d'amélioration des sols comporte quatre étapes (Dhouib et al.
2004) :
Définition des critères du projet : emprise,
sollicitations, tassements tolérés ; Identification des sols :
nature granulométrie, présence d'eau ;
Choix de la solution d'amélioration des sols ;
Optimisation de la solution d'amélioration des sols la
mieux adaptée ;
Le cas d'étude faisant partie de notre projet de fin
d'étude consiste a la réalisation d'une central électrique
à gaz, qui situe au niveau du port d'Alger, à coté de
l'ancienne centrale électrique, le terrain présente une
morphologie plate, et s'étale sur une superficie de 5500 m2,
soit un rectangle de 110 x 50m.
Les études géotechniques établis
révèlent l'existence de couches superficielles présentent
des caractéristiques peuvent affecter la stabilité de l'ouvrage
projeté.
Le but de ce projet consiste à faire une étude
détaillé des différents caractéristiques
géotechnique des sols constituant le site afin d'opter pour le choix de
type de fondation le plus adéquat (fondation superficielle,
semi-profonde, profonde) ou opter pour la techniques d'amélioration la
plus favorable qui peut proférer au sol une portance suffisante capable
de reprendre les charges transmis par l'ouvrage sans risque de rupture.
Pour ce faire, ce présent travaille est subdivisé
principalement en cinq grand chapitres : Chapitre I :
introduction générale.
Chapitre II : synthèse
bibliographique.
Chapitre III: synthèse et
l'interprétation des données géotechniques.
Chapitre IV : calcul des fondations.
Chapitre V : dimensionnement des colonnes
ballastées
Et enfin, on terminera par une conclusion
générale.
II.1.Eléments fondations :
Les fondations agissent comme interface entre la structure et le
sol naturel. Elles ont comme fonction de distribuer l'ensemble des charges de
l'ouvrage dans le sol. Si leur dimensionnement est convenable, les contraintes
générées dans le sol suit au chargement ne vont pas
entraîner la rupture du sol.
II.1.1.Facteurs contrôlant le choix du type de
fondation :
Les facteurs qui contrôlent le choix de type de fondations
peuvent se résumés comme suit:
· La nature de l'ouvrage à fonder;
· La nature du terrain;
· Le coût.
II.1.2.Les types des fondations:
On peut citer trois grands types de fondations, fondations
superficielles, semi-profondes et profondes.
II.1.2.1 .fondations superficielles :
1. Les semelles :
Ils sont utilisés lorsque la capacité portante
du sol est suffisante. Ils ont l'avantage d'être rapide à
exécuté, et d'avoir un coffrage simple. Elles sont largement
utilisées dans la réalisation d'ouvrages qui produisent des
faibles charges.
· semelles isolées :
Cette catégorie inclut aussi bien les semelles de forme
carrées (B/L = 1) et circulaires de diamètre B, un exemple de
semelle est représenté dans la figure « 1
».
a*b
A*B
Fig.1. Semelle isolée
. Semelles continu ou filantes
:
Ces semelles est caractérisées par une longueur
L>>B. Elles sont représentées dans les figures
« 2.a » et « 2.b ».
L
B
Fig.2.a. Semelle continue sous mur
L
B
Fig.2.b. Semelle continue sous poteaux
. Semelles en gradins :
Ce type des semelles et utilisé lorsque les fondations
sont installées sur un terrain en pente en rabaissant la fondation
successivement par paliers horizontaux, elles sont représentées
dans la figure « 3 ».
TN
Fig.3. Semelle en gradins
2. les radiers:
Un radier est considéré comme une dalle unique qui
transmet uniformément l'ensemble du chargement au sol.
Il existe quatre types de radiers :
1. Le radier dalle plate (le plus courant)
2. Le radier nervuré
3. Le radier champignon sous poteaux
4. Le radier voûte
La structure d'un radier général est
représentée dans la figure « 4 ».
Fig.4. Fondation superficielle de type
radier
II.1.2.2.fondations profondes : ·
Les pieux :
Un pieu est une fondation élancée
qui reporte les charges de la structure sur des couches de terrain de
caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la
rupture du sol, et limiter les déplacements, à des valeurs
très faibles. Le mot pieu désigne aussi bien les pieux, les puits
et les barrettes (pieu foré de section allongée ou composite).
1. Le mode de fonctionnement des pieux : Selon
leur fonctionnement on peut distinguer principalement trois modes :
- En frottement : si la langueur de pieu est
importante ce frottement peut être suffisant pour dissiper la charge et
maîtriser le tassement. Dans ce cas, n'est pas nécessaire
d'enfoncer les pieux jusqu'au substratum. Ce type des pieux est dit pieux a
friction.
- En pointe : on dit qu'un pieu travail en
pointe s'il s'appui sur le roc ou sur une couche de sol très dense. Ce
mode de fonctionnement est très coûteux quand le roc est
très profond
- Mixtes : rassemble les deux modes
cités précédents (en frottement, en pointe) ce mode est
largement adopté lors de la réalisation des pieux.
2. Types de pieux
2.1. Pieux battus :
Les principaux types de pieux actuels entrant dans ce groupe sont
les suivants. Pieu battu préfabriqué :
Ces pieux, préfabriqués en béton armé
ou précontraint, sont fichés dans le sol par battage ou
vibro-fonçage.
Pieu en métal battu :
Ces pieux, entièrement métalliques,
constitués d'acier E 24-2 ou similaire avec addition éventuelle
de cuivre (0,2 à 0,5 %), sont fichés dans le sol par battage.
Leur section est en forme de H, anneau (tube) et de formes quelconques obtenues
par soudage de palplanches par exemple (pal-pieux) :
Pieux en béton foncé :
Ces pieux sont constitués d'éléments
cylindriques en béton armé, préfabriqués ou en
métal de 0,50 à 2,50 m de longueur et de 30 à 60 cm de
diamètre. Ces pieux sont foncés dans le sol à l'aide d'un
vérin qui prend appui sous un massif de réaction.
Pieu battu pilonné :
Ce sont des pieux en béton, réalisées par
battage. La mise en uvre de ces pieux est représentée dans la
figure « 5 ».
Base élargie
Fut
TN
Bouchon de béton ferme
Figure 5. Procédure : réalisation
des pieux en béton à base élargie
Pieu tubulaire précontraint :
Ces pieux sont constitué d'éléments
tubulaires en béton légèrement armé,
assemblés par précontrainte, antérieurement au battage.
Les éléments ont généralement 1,5 à 3 m de
longueur et 0,70 à 0,90 m de diamètre intérieur. Leur
épaisseur est voisine de 0,15 m. Des passages longitudinaux de 2
à 4 cm de diamètre sont ménagés pour permettre
l'enfilage des câbles de précontrainte. La mise en uvre est
normalement faite par battage avec base ouverte. Le lançage et le havage
(benne, émulseur) peuvent être utilisés pour la
traversée des terrains supérieurs, ce type est
représenté dans la figure « 6 ».
TN
Pieu préfabriqué (BA ou BP)
Sections courantes
Sabot de battage optionnel
Figure 6. Pieu préfabriqué
Pieu vissé moulé :
Ce procédé, qui ne s'applique pas aux sols sableux
sans cohésion situés sous la nappe en raison des
éboulements importants qu'il risquerait de provoquer, consiste à
faire pénétrer dans le sol, par rotation et fonçage, un
outil en forme de double vis surmonté d'une colonne cannelée. Cet
outil est percé dans l'axe de la colonne cannelée et muni d'un
bouchon. Au sommet de la colonne est disposé un récipient rempli
de béton. L'extraction de l'outil est obtenue en le tournant dans le
sens inverse de celui de la pénétration.
2.2. Pieux forés : Pieu foré simple
:
Mis en uvre à partir d'un forage exécuté
dans le sol par des moyens mécaniques tels que (tarière, benne).
Ce procédé, qui n'utilise pas le soutènement de parois, ne
s'applique que dans les sols suffisamment cohérents et situés
au-dessus des nappes phréatiques.
Pieu foré à la boue et barrette
:
Mis en uvre à partir d'un forage exécuté
dans le sol par des moyens mécaniques tels que (tarière, benne).
Sous protection d'une boue de forage. Le forage est rempli de béton de
grande ouvrabilité sous la boue en utilisant une colonne de
bétonnage.
Pieu foré tubé :
Mis en uvre à partir d'un forage exécuté
dans le sol par des moyens mécaniques tels que (tarière benne).
Sous protection d'un tubage dont la base est toujours située au-dessous
du fond de forage. Le tubage peut être enfoncé jusqu'à la
profondeur finale par vibration, ou foncé avec louvoiement au fur et
à mesure de l'avancement du forage. Le forage est rempli partiellement
ou totalement d'un béton de grande ouvrabilité, puis le tubage
est extrait sans que le pied du tubage puisse se trouver à moins de 1 m
sous le niveau du béton, sauf au niveau de la cote d'arase, ce type de
pieux représenté dans la figure « 7
».
Chapitre II Etude bibliographique
Fonçage du caisson et excavation du
sol
TN
Armature et bétonnage
TN
TN
Extraction du caisson
Figure 7. Procédure : réalisation
d'un pieu foré
Les caractéristiques générales des pieux
sont représentés dans le tableau suivant
Tableau -1- Caractéristiques
générales des pieux :
Type des pieux
|
Modes
de fonctionnement habituel
|
Charge de service
|
Longueurs Dimensions
courantes
|
Type de sols
|
Bois
|
Surtout a friction
|
100 a 500 KN
|
6 a 15 m
|
20 a 400 mm de diamètre
|
Sable, silt, argile
|
Préfabriqué
|
|
Jusqu'à
|
Sans raccord
|
|
Tous sols
|
béton armé
|
A friction et en
|
700KN
|
15 m
|
200a 600 mm
|
(ce type doit
|
ou béton précontraint
|
pointe
|
Jusqu'à
|
|
de diamètre
|
être muni d'un sabot)
|
|
|
100KN
|
40m
|
|
|
Profils en H
|
A friction et en
|
|
12 a 21 m
|
200a 350 mm
|
|
acier
|
pointe
|
350 a 1800 KN
|
Sans soudage
|
de largeur
|
Tous sols (ce type doit être muni d'un
sabot dans les sols denses)
|
Tubulaire
|
A friction et en
|
|
|
|
|
en acier
|
pointe, a
|
Jusqu'à
|
variable
|
Jusqu'à
|
Tous sols
|
|
emboîture
|
1800 KN
|
|
600 mm de diamètre
|
(ce type doit être muni d'un sabot dans les
sols
denses et dans le roc)
|
Béton
|
En pointe
|
500 a
|
|
|
Sol
|
pilonné a base élargie
|
|
1600 KN
|
3 a 18 m
|
300a 600 mm de diamètre
|
pulvérulents (<15% de fines,
sables lâches
|
|
En pointe, a
|
Jusqu'à 18000 KN
|
|
|
Argiles raides, roc
|
Foré
|
emboîture
|
(45000
|
Jusqu'à
|
Jusqu'à 3 m
|
et sols
|
|
|
selon le supplément du CNB)
|
100m
|
de diamètre
|
denses
|
-Etapes de conceptions des fondations superficielles
:
La conception des fondations superficielles est
représentée dans l'organigramme qui suit:
Exigences structurales et fonctionnelles
Données topographiques, géologiques et
climatiques
Etude préliminaire de configuration et de coûts
Reconnaissance géotechnique in situ
Essai en laboratoire
Choix de type, de profondeur et de la disposition des
fondations
Vérifier si la capacité portante a la rupture
offre un Fs=3
Choix des dimensions des semelles
Construction Inspection de comportement du sol et de
substratum
Choix des méthodes de construction (pompage,
drainage)
Vérifier la stabilité aux forces horizontale
et le soulèvement
OK
Conception conforme aux prévisions
Calcul des charges appliquées
Vérifier si le tassement total et différentiel
est excessif (Sol cohérent FS=2)
Sol instable
Oui Non
n o n
Non
Modification de la conception
Oui
Fin des travaux 12
II.1.3. Ruptures des fondations :
Les ruptures des fondations sont souvent liées à un
choix non adapté aux conditions du site.
Pour les fondations superficielles, 85% des ruptures sont dus
à la méconnaissance des caractéristiques des sols. De
plus, la venue d'eau, tassement excessive, le non respect des profondeurs et
l'effet d'ouvrages voisins peuvent être les facteurs majeur peuvent
entraîné la rupture des fondations.
D'autre part, pour les fondations profondes on peut citer la
reconnaissance incomplète qui cause 40% de ruptures, la mauvaise
interprétation des résultats avec un taux de 35%,
et finalement l'agressivité de sol traversé par la
fondation.
II.1.4. Conclusion :
Le choix de type de fondations dépend de la charge
apportée par l'ouvrage et la capacité portante du sol, il faut
donc dimensionner les fondations de manière qu'elles puissent
résister sans rupture aux charges transmises par l'ouvrage, tout en
limitant les risques de déformation ou de tassement.
II.2. Techniques de traitement du sol :
Les techniques développées pour
l'amélioration des sols présentant de la faible
caractéristique géotechnique, sont largement utilisées
à travers le monde.
Ces techniques peuvent être devisé en trois
catégories, en fonction de la manière avec laquelle
l'amélioration est obtenue.
· La première catégorie regroupe celles qui
conduisent à la densification du sol par réduction des vides tel
que le pilonnage, le vibrocompactage, les colonnes ballastées, le
préchargement et le compactage dynamique.
· La deuxième catégorie regroupe celle qu
conduise a l'amélioration du sol par injection des coulis en suspension
ou en solution.
· la troisième catégorie regroupe celles
faisons intervenir l'inclusion dans le sol d'élément tel que les
géosynthétiques.
Dans ce qui suit les techniques rentrant dans la premier et la
deuxième catégorie seront présenté avec plus de
détail.
II.2.1.Colonnes ballastées :
Les colonnes ballastées consistent en une incorporation
par compactage de matériau granulaire, dans un terrain présentant
des faibles caractéristiques géotechniques. De façon
générale elles améliorent les caractéristiques
mécaniques des sols par augmentation de leurs capacités portantes
et réduction de leurs tassements sous les charges appliquées. Les
colonnes ballastées peuvent aussi jouer le rôle d'un drain et
réduire les risques de liquéfaction dans les zones sismiques.
II.2.1.1.Domaine d'application :
Les colonnes ballastées sont généralement
utilisées avec sables limoneux, limons, limons argileux, argiles,
remblais hétérogènes.
II.2.1.2. Techniques de mise en oeuvre :
Deux procéder de mises en uvre :
· par voie humide.
· par voie sèche.
Colonnes exécutées par voie
humide
La mise en uvre en colonne ballastées par voie humide,
dite aussi par vibro-substitution consiste à :
· réalise un forage par auto-fonçage et
lançage à l'eau jusqu'à la profondeur
désignée ;
· remonter le vibreur, avec parfois des ramonages
successif, et laisser tomber gravitaire ment le ballast dans le forage
préalable ;
· Compacter le ballast par passes successives
jusqu'à la finition de la colonne.
Réalisation des colonnes ballastées en voie
humide sur la plateforme d'assise du futur remblai (SNTF - Liaison
ferroviaire Oran / Hassi bounif /Tronçon Sebkha)
Colonnes exécutées par voie sèche
:
La réalisation des colonnes ballastées par voie
sèche, dite encore par vibro-refoulement consiste à :
· auto foncer le vibreur directement dans le sol par
renflement jusqu'à la profondeur désignée ;
· remonter progressivement le vibreur tout en laissant
descendre par gravité et par pression d'air, le ballast approvisionner
par chargeur dans une benne coulissant le long du mât ;
· compacter le ballast par passes successives de l'ordre de
0,5 m jusqu'à finition de la colonne.
L'atelier de colonnes ballastées voie
sèche (Construction d'une Fromagerie BEL à Kolea)
Colonnes ballastées pilonnées («
pieux de gravier Franki ») :
La réalisation des colonnes ballastées
pilonnées nécessite les étapes suivantes :
· confection du bouchon de battage « Franki »
à l'aide du gravier ;
· battage au fond du tube avec dameur intérieur ;
· expulsion du bouchon de gravier ;
· réalisation de la colonne par damage de charges de
gravier et extraction du tube ;
· finition de la colonne.
La technique des colonnes ballastées pilonnées
du procédé « Franki » garantit la réalisation
d'une colonne compactée énergiquement et dont le diamètre
varie en fonction de la qualité du gravier apporté.
II.2.1.3. Mode opératoire :
Figure 08: les différentes étapes
de réalisation des colonnes ballastées pilonnées.
1- Préparation :
La machine est mise en station au-dessus du point de
fonçage, et stabilisée sur ses vérins. Un chargeur
à godet assure l'approvisionnement en agrégats.
2- Remplissage :
Le contenu de la benne est vidé dans le sas. Après
sa fermeture, l'air comprimé permet de maintenir un flux continu de
matériau jusqu'à l'orifice de sortie.
3- Fonçage :
Le vibreur descend, en profondeur latéralement le sol,
jusqu'à la profondeur prévue, grâce à l'insufflation
d'air comprimé et à la poussée sur l'outil.
4- Compactage :
Lorsque la profondeur finale est atteinte, le vibreur est
légèrement est légèrement remonté et le
matériau d'apport se mis en place dans l'espace ainsi formé. Puit
le vibreur est redescendu pour expanser le matériau latéralement
dans le sol et le compacter.
5- Finition :
La colonne est exécutée ainsi, par passe
successives, jusqu'au niveau prévu. Les semelles de fondation sont alors
réalisées de manière traditionnelle.
II.2.1.4. Avantage du vibreur à sas :
- Le matériau d'apport arrive directement
à l'orifice de sortie, ce qui assure la continuité de la
colonne
- Le compactage se fait en une seule passe
- Il n'y a pas de risque d'éboulement du
forage dans les sols instables
- Les vibreurs guidés montés sur
porteurs garantissent la parfaite verticalité des colonnes
II.2.1.5. Limite du domaine d'application : -Sols
concernés :
Les colonnes ballastées sont réalisées
dans les sols mous non organique (argile , limon) , dans les sables fins
argileux et / ou limoneux décomprimés et dans les remblais
anthropiques inertes ( non « poubelliens » ) et qu'elles sont
proscrites dans les sols organiques (tourbe , vase organique) et les
matériau de décharge en raison de leur comportement
évolutive dans les temps .La stabilité de la colonne est assurer
par le confinement qu'exerce latéralement le sol qui doit
présenté une étreinte latérale suffisante .
Le tableau II-1 détaille les sols concernés par
l'amélioration des sols par colonne ballastée et les
résistances latérales (étreinte latérale) que peut
offrir le sol pour la stabilité de la colonne. Ces données sont
recoupées avec les informations recueillies auprès des
entreprises françaises spécialisées et celles disponibles
dans la littérature.
Sols
|
Faisabilité
|
Etreinte latérale
|
Remarque
|
PL
(kPa)
|
qc (MPa)
|
Nspt
(coups)
|
Cu (kPa)
|
Argile
|
Oui
|
150-400
|
0,6-1,2
|
4-6
|
25-50
|
-
|
Liment
|
Oui
|
150-400
|
0,6-1,2
|
4-6
|
25-50
|
-
|
Sable fin
lâche
|
Oui
|
150-400
|
0,6-1,2
|
4-6
|
-
|
-
|
Tourbe
|
Non
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Matériau évolutif
|
Autres sols organiques
|
Non
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Matériau évolutif
|
Remblai inerte
|
Oui
|
200-500
|
0,6-1,6
|
-
|
-
|
|
Décharge
|
Non
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Matériau évolutif
|
Tableau 02 : champ d'application des colonnes
ballastées : nature et résistance des sols Autre types
des colonnes :
1. Colonnes à module contrôlé
(CMC):
Il est courant de renforcer des sols de fondation
compressibles par des inclusions granulaires du type colonnes
ballastées; cette technique atteint toutefois ses limites, soit lorsque
le sol encaissant est trop mou ou organique et n'offre donc pas
d'étreinte latérale suffisante, soit lorsque le facteur de
réduction des tassements est trop faible en raison de charges
très élevées.
C'est pourquoi une nouvelle technique a été
récemment développée dite «colonnes à module
contrôlé », consistant à renforcer le sol par des
inclusions semi-rigides cimentées. Ces colonnes sont mises en oeuvre par
une tarière particulière, motorisée par de puissants
équipements, qui refoule le sol latéralement pratiquement sans
remontée de terre ni vibrations. Durant la remontée de l'outil,
un mortier spécialement formulé est injecté, dont le
module de déformation se situe entre celui du ballast compacté et
celui du béton de pieu classique.
La colonne à module contrôlé
:
Les inclusions verticales répondent au souci de
réduire les tassements sous les fondations et de les
homogénéiser à l'échelle du massif
traité.
Cette méthode de fondation trouve son prolongement
actuel de façon économique et sophistiquée dans la
technique des colonnes à module contrôlé (CMC), qui sont
des inclusions semi-rigides.
Présentation des Colonnes à module
contrôlé :
Les CMC sont des inclusions semi-rigides dont le module de
déformation à long terme se situe entre le module du béton
de pieux et le module des colonnes ballastées. Selon les formulations,
ce module varie de 500 à 10 000 MPa.
La solution des CMC ne vise pas à réaliser des
pieux devant supporter chacun directement la charge de l'ouvrage, mais à
réduire la déformabilité globale du sol à l'aide
d'éléments semi- rigides régulièrement
répartis et en densité suffisante.
Le dimensionnement des CMC se base sur la recherche d'une
répartition des efforts entre les colonnes et le sol encaissant en
fonction du tassement admissible pour le projet.
Les CMC présentent les caractéristiques suivantes
:
· Procédé de réalisation :
Matériau cimenté mis en place à la tarière
creuse
· Module de déformation : de 100 à 2 000 fois
celui du sol
· Méthode de traversée du sol : à la
vis refoulante, sans déblais
· Effet sur le sol : Amélioration des terrains entre
les colonnes si elles sont assez rapprochées
· Diamètre des colonnes : diamètre de l'outil
de forage
· Fabrication du matériau : en centrale
Les CMC permettent en particulier de fonder les ouvrages dans
les cas qui ne pouvaient être traités par les inclusions souples
et notamment :
· Sol trop lâche ou trop mou (manque
d'étreinte latérale pour les inclusions souples)
· Sol tourbeux ou organique ou remblais divers
(évolution incontrôlée de l'étreinte
latérale)
· Charges très élevées
· Tassements admissibles très limités.
Tout comme les inclusions souples, les colonnes à
module contrôlé permettent de réaliser des dallages sur
terre-plein grâce à la mise en place d'une couche de
répartition en tête des inclusions.
Elles permettent également de reprendre les semelles de
fondation ou des radiers à l'exclusion des efforts horizontaux et de
soulèvement.
D'autre part, les CMC présentent l'avantage de ne pas
générer de vibrations ce qui permet de travailler en toute
sécurité le long d'ouvrages mitoyens.
Méthode de réalisation des colonnes
à module contrôlé :
Les colonnes à module contrôlé sont
réalisées par refoulement du sol et sans déblais à
l'aide d'un outil creux permettant l'alimentation des colonnes par la pointe.
Il s'agit en général d'une vis refoulante.
Les engins employés sont spécialement
conçus pour développer conjointement une poussée sur
l'outil particulièrement élevée, ainsi qu'un fort couple,
de façon à refouler les sols latéralement au cours de la
pénétration de la vis.
Celle-ci est vissée dans le sol jusqu'à la
profondeur désirée puis lentement remontée sans
déblais. Un mortier fluide est libéré au cours de la
remontée dans la cavité de sol par l'âme de la vis
spéciale, de façon à constituer une colonne de 40 à
50 cm de diamètre (figure 9).
Figure 9. Schéma de réalisation
des CMC
Ces colonnes sont réalisées après mise
en place d'une plateforme de travail de 30 cm en bons matériaux. Le
dispositif opératoire proposé à sec et sans extraction de
terre, n'entraîne pas de pollution significative de la plate-forme.
Les colonnes sont contrôlées par enregistrement des
paramètres d'injection ainsi que la prise d'échantillons pour
essais d'écrasement.
Les paramètres enregistrés et imprimés sur
les fiches de contrôle comprennent :
· Les vitesses d'avancement et de rotation en descente
· Le couple de rotation en descente
· La pression et le volume de mortier injecté
Le profil des colonnes est dérivé de ces
paramètres.
2. Colonne à module mixte (CMM):
Une CMM se décompose en deux parties:
· En partie supérieure : une colonne
ballastée de l'ordre de 1,50 m de hauteur,
· En partie inférieure : une inclusion rigide
exécutée par refoulement.
Le procédé a pour objet d'améliorer les
performances du sol de fondation d'ouvrages fondés superficiellement en
répondant aux spécifications suivantes :
· Réduction des tassements.
· Reprise des efforts horizontaux et des moments sans
réaliser de matelas intercalaire sous les semelles.
· Augmentation de la capacité portante du sol.
· Suppression du phénomène de point dur.
De plus, le procédé a pour avantage de
s'affranchir des risques de rupture inhérents aux inclusions rigides
arasées au niveau ou légèrement en dessous de la
plateforme de travail dans les cas suivants :
· Circulation des engins de chantier lors du nivellement et
compactage des plateformes.
· Terrassement et remblaiement des réseaux dans
l'emprise du traitement.
· Terrassement des fouilles de semelles.
Colonne ballastée Zone de recouvrement
Inclusion rigide
|
|
Figure 10 : Coupe d'une Colonne à Module
Mixte CMM 3. Plots ballastés :
Le principe de la substitution dynamique est le renforcement
du sol par la création de colonnes de 2 à 3 mètres de
diamètre, en matériaux granulaires très compactés.
Les colonnes ainsi formées sont appelées plots ballastés
pilonnés. La mise en oeuvre s'effectue à l'aide d'engins
spécialisés, proches de ceux utilisés pour le compactage
dynamique. Les deux techniques sont fréquemment employées de
manière complémentaire sur les mêmes chantiers.
Figure 11. Engin réalisateur des plots
ballastés
Les plots ballastés vont pénétrer dans le
sol par pilonnage, à l'aide d'une masse de 15 à 30 tonnes, en
chute libre de 10 à 30 mètres. L'emplacement du plot est
préparé par une pré- excavation qui va être
partiellement remplie d'un bouchon de matériaux que le pilonnage fera
descendre à la profondeur voulue. Le plot est ensuite rechargé
puis compacté par phases successives.
Figure 12. Plot ballasté avant
remblaiement
Figure 13. Plots ballastés - Exemple de
coupe type
Charges appliquées et tolérances
imposées :
Les colonnes ballastées sont utilisées pour des
fondations sous remblais (d'accès et de surélévation), des
radies et dallages (station d'épuration et bâtiments industriels)
et des fondations superficielles de bâtiments essentiellement de
logistique et parfois d'habitation.
Les remblais, les radiers et les dallages apportent
généralement des charges réparties sur de grandes surfaces
; mais des efforts plus concentrés (appuis des systèmes de
stockage, par exemple) peuvent entraîner des charges localisées
qui, en particulier sous les radiers souples et les dallages,
nécessitent un examen détaillé des tassements
différentiels pour s'assurer de la stabilité de la structure.
Pour les fondation superficielles (isolées ou filantes), les descentes
de charges apportées par les poteaux sont ponctuelles et concentrent les
contraintes sous la base de la semelle. Là aussi, l'examen
détaillé des tassements différentiels entre semelles
s'impose.
II.2.2. Vibroflottation :
Le procédé de vibrocompactage consiste à
compacter dans la masse les sols grenus sous ou hors nappe à des
profondeurs variables par le biais des vibrations émises à l'aide
de vibreurs radiaux spécifiques à basses fréquences.
Les outils sont suspendus à des grues, mais peuvent aussi,
pour des faibles profondeurs, être montés sur porteur.
Figure 14: Chantier de vibrocompactage (barrage
sur l'oued -Harka- Tunisie)
L'action de ces vibrations va provoquer un réarrangement
des grains du sol grenu, réduisant ainsi l'indice des vides et
augmentant la densité relative et la compacité du sol
traité.
II.2.2.1 .Domaine d'application :
Le vibrocompactage est un procédé
d'amélioration des sols bien adapté dans les sols
pulvérulents non cohésifs (sable, gravier, cailloux, certains
remblais, ...) de compacité faible à moyenne.
II.2.2.2.Principe de l'amélioration de sol par
vibrocompactage :
Le procédé consiste à compacter dans la
masse les sols grenus sous ou hors nappe à des profondeurs variables par
le biais des vibrations émises à l'aide des vibreurs radiaux
spécifiques KELLER à basses fréquences. Le vibreur est
suspendu à un atelier approprié (grue par exemple) permettant la
pénétration de l'outil, facilitée, dans certains cas de
compactage, par un fluide de lançage qui est généralement
de l'eau sous pression.
Les opérations de vibrocompactage se font par passes
successives en remontant l'outil selon des critères géotechniques
déterminés au préalable par des essais appropriés
et pour des mailles fixées en fonction du degré de
compacité des sols à traiter et des objectifs à
atteindre.
Figure 15: Domaine d'application du
vibrocompactage (Document de Keller)
II.2.2.3. Objectifs de traitement par vibrocompactage :
Le procédé de vibrocompactage permet de :
> Diminuer, par un réarrangement optimal des grains su
sol grenu, l'indice des vides > Augmenter, par conséquent, la
densité relative du sol traité ;
> Améliorer la compacité du sol et, par
conséquent, augmenter sa capacité portante ; > Diminuer
considérablement les tassements totaux et différentiels sous
l'ouvrage ; > Réduire le coefficient de perméabilité
des matériaux, ce qui permet de diminuer les
débits d'exhaure lors de rabattement de nappe et
d'infiltration dans le sol de fondation
de digue et `ouvrage divers.
II.2.2.4. Technique de mise en oeuvre :
La pénétration de l'outil, ainsi que dans
certains cas le compactage, sont facilités par un fluide de
lançage, généralement de l'eau sous pression. Le
compactage se fait par passe en remontant l'outil, selon des critères
déterminés par des essais préalables.
La résistance du sol après traitement dépend
de la granulométrie du terrain et de l'adéquation du type de
vibreur.
Figure 16 : procédure de traitement par
vibrocompactage. II.2.2.5. Objectifs à atteindre :
Le traitement des sols par vibrocompactage consiste à
améliorer la compacité naturelle des sables, afin de garantir en
tout point des sols de fondation sableux des valeurs SPT (Standard Penetration
Test) ou CPT (Cone Penetration Test) définies après la planche
d'essai.
Ceci aura pour effet notamment :
- D'augmenter la compacité des alluvions sous l'ouvrage
pour obtenir une contrainte réglementaire (qELS) proche de la
contrainte apportée par l'ouvrage;
- De réduire les tassements;
- De diminuer le coefficient de perméabilité des
sables sous le tapis et le noyau d'argile.
II.2.2.6. Mode opératoire :
1
2
3
4
Figure 17: Phasage des travaux de
vibrocompactage.
1. Fonçage :
L'outil, dont la puissance et les caractéristiques
sont variables en fonction du terrain, est foncé jusqu'à la
profondeur finale à atteindre. Sa descente s'opère grâce
à l'effet conjugué de son poids, de la vibration et de l'eau de
lançage. Le débit d'eau est alors diminué.
2. Compactage :
Le vibrocompactage est alors réalisé par passes
successives de bas en haut. Le volume compacté est un cylindre d'un
diamètre pouvant atteindre 5m. L'augmentation progressive de
l'intensité consommée par le vibreur permet la croissance de la
compacité du sol.
3. Apport de matériaux :
Autour du vibreur apparaît un cône d'affaissement
(voir la figure II-3-3), que l'on comble au fur à mesure soit par des
matériaux d'apport (A), soit en décapant progressivement les
matériaux du site (B) (voir la figure II-3-4).
En fonction de l'état initial, on peut atteindre une
quantité de 10% de matériaux ajoutés par rapport au volume
traité.
4. Finition : Après traitement, la
plate-forme est réglée et recompactée à l'aide d'un
rouleau vibrant.
Figure 18 : Le cône d'affaissement autour
de vibreur (barrage -Harka- TUNISIE).
Figure 19 : Remplissage de l'affaissement
conique par un matériau d'apport (Barrage -Harka- TUNISIE).
Figure 20 : Composantes du vibreur et principe
de fonctionnement de l'excentrique (Document de Keller)
II.2.2.7.Limite d'utilisation :
La présence ou non de fines (silt, limons, argiles) ou de
matière organique est très important dans l'efficacité du
vibrocompactage puisque ces éléments atténuent, voire
annulent le caractère non cohésif du sol, et donc
la capacité intrinsèque du vibrocompactage à
améliorer la compacité des tranches de sols concernées.
S'agissant de la présence de fines, il est
communément admis les conclusions suivantes :
- Lorsque le sol présente un pourcentage de fines
(passant à 80 microns)
inférieur à 5 %, l'efficacité du
vibrocompactage reste optimale. Il n'y a donc
pas d'incidence sur l'interprétation des
résultats.
- Lorsque le sol présente un pourcentage de fines
compris globalement entre 5% et 10 %, l'efficacité du vibrocompactage
peut être altérée. Le compactage de masse conservera en
général un résultat global satisfaisant, mais il se peut
qu'un sondage localisé de type SPT n'apporte de résultats
clairement probants. Il convient alors de relativiser la lecture directe de la
valeur mesurée avec l'amélioration globale apportée par le
vibrocompactage dans la zone traitée.
- Si le pourcentage de fines dépasse les 10 %, nous nous
plaçons alors dans un
sol limoneux ou silteux, voire argileux, la proportion de fines
devient trop
importante pour pouvoir constater une efficacité du
vibrocompactage.
Ces couches de sols doivent être exclus de l'analyse.
Prendre à proximité dans des zones d'emprunts définies par
l'entreprise générale et livrés sur la plateforme de
travail. II.2.3. Compactage dynamique :
Cette technique est particulièrement applicable aux sols
granulaires lâches a placée près de la surface au sol.
Il s'agit d'un procédé qui consiste à
pilonner le sol en surface avec une masse. L'énergie transmise par
chaque impact pénètre dans le sol et produit une
déstructuration. Au bout de quelques jours (ou semaines), une
restructuration s'opère qui aboutit à des caractéristiques
de portance améliorées.
Le matériel est constitué d'un pilon de 8 à
50 t (coque d'acier cubique ou cylindrique pleine de béton armé)
manipulé par un engin de levage (jusqu'à 40 m de hauteur de
chute).
L'énergie unitaire nécessaire augmente
linéairement avec le carré de la hauteur de couches à
compacter (de 200tm à 2 000tm). La hauteur courante est de 10/15m, elle
peut atteindre 25/30m.
Souvent, plusieurs opérations de compactage sont
nécessaires, séparées par un laps de temps de quelques
semaines (2 à 6).
Le procédé s'applique aux sols sablo-graveleux,
et aux matériaux argilo-limoneux saturés à condition
qu'il y ait présence d'air occlus (1 à 4%) (Cas des tourbes ou
des remblais récents
avec matières organiques). Son emploi peut être
intéressant pour consolider des couches sous l'eau.
Cette méthode permet de traiter en profondeur par des
actions de surface des terrains industriels et commerciaux à viabiliser.
La consolidation dynamique permet de compacter les sols granulaires de 5
à 10 m de profondeur tandis que la réalisation de plots
ballastés permet d'étendre cette technique à des terrains
plus cohérents.
Figure21: Atelier de compactage dynamique
Figure 22 : compactage des sols à l'aide
d'une masse en chute libre
II.2.4. Renforcement par jet grouting : II.2.4.1.
Soilcrete - Histoire :
Avec l'acquisition d'une licence pour le procédé
de jet grouting en 1979 et son introduction en Europe sous le nom commercial de
«Soilcrete», Keller a ouvert de nouvelles possibilités pour
répondre à des problèmes de stabilisation des ouvrages.
La technique du jet grouting se limitait au début
à de petits travaux de reprise en sous- uvre. Pour en arriver à
la technologie de pointe d'aujourd'hui, de nombreux développements
furent nécessaires :
· Le procédé fut modifié pour
s'adapter aux différents types de sols ;
· L'application fut développée étape
par étape pour fournir des solutions à une variété
de problèmes ;
· Le matériel a été
développé et amélioré ;
· Un cahier des charges pour le Soilcrete a
été délivré par l'Institut des Techniques de
Construction en Allemagne en 1986.
Cette brochure fait le point sur la technique Soilcrete
aujourd'hui.
II.2.4.2. Le procédé de jet grouting
Soilcrete :
Le nom «Soilcrete» vient de la
rencontre des notions de «soil» (sol) et
«concrete» (béton en anglais).Du sol avec une
consistance de béton, une description qui caractérise ce type de
stabilisation de sol.
Le procédé de jet grouting «Soilcrete»
se définit comme une stabilisation de sol à l'aide de ciment. Le
sol est découpé grâce à des jets sous haute pression
d'eau ou de coulis de ciment (éventuellement enrobés d'air),
présentant des vitesses supérieures ou égales à
100m/sec en sortie de buse.
II.2.4.3. Domaine d'application des différentes
techniques d'injection :
Le sol découpé autour du forage est
mélangé au coulis de ciment. Ce mélange sol/coulis est en
partie refoulé jusqu'en haut du forage par l'espace annulaire entre les
tiges et la paroi du forage. Différentes configurations
géométriques d'éléments de Soilcrete peuvent
être réalisées.
Le rayon de découpage du jet, qui peut atteindre 2,50m,
varie en fonction du type de sol à traiter, du type de
procédé Soilcrete et de la nature du fluide à haute
énergie.
II.2.4.4. Applications :
Contrairement aux méthodes de stabilisation de terrain
conventionnelles, le Soilcrete peut être utilisé pour stabiliser
et étancher tout type de sols (des alluvions lâches aux
argiles).
Ceci s'applique également aux sols
hétérogènes et aux couches à
caractéristiques changeantes, y compris les matériaux
organiques.
Les roches tendres comme le grès ont aussi
été traitées par Keller.
II.2.4.5.Les propriétés du Soilcrete :
En fonction du but à atteindre, le Soilcrete est
utilisé soit comme un moyen de stabilisation, soit comme un
élément étanche. Une combinaison de ces deux
propriétés est nécessaire de plus en plus
fréquemment.
La résistance en compression du Soilcrete varie de 2
à 25 MPa et dépend de la quantité de ciment utilisé
et de la proportion de sol restant dans la masse de Soilcrete.
L'effet d'étanchéité du Soilcrete contre les
infiltrations d'eau est obtenu en sélectionnant la composition
adéquate du coulis à utiliser, avec si nécessaire l'ajout
de bentonite.
Le type et la quantité de coulis injecté, ainsi que
la nature et le volume de sol restant dans la masse de Soilcrete,
déterminent ses propriétés vis-à-vis de
l'étanchéité.
1) Résistance à la compression du Soilcrete
:
II.2.4.6. Développement de la résistance du
Soilcrete :
En fonction de la nature des sols, un écran de Soilcrete
permet de réduire considérablement le coefficient de
perméabilité.
Une grande rigueur dans la production est nécessaire
pour atteindre la haute qualité requise pour obtenir le degré
d'étanchéité recherché. Les caractéristiques
de renforcement et d'étanchéité des colonnes de Soilcrete
sont utilisées pour de nombreuses applications. Le type de coulis doit
être adapté en conséquence.
II.2.4.7. Les différents procédés
:
Le Soilcrete peut être réalisé de trois
façons différentes. La méthode à utiliser est
déterminée par le type de terrain prédominant, la forme
géométrique, ainsi que la qualité recherchée des
éléments de Soilcrete.
1.
Procédé direct Simple :(Soilcrete-
S)
S'effectue avec un jet de coulis pour découper et
mélanger le sol simultanément sans enrobage d'air. La vitesse du
jet en sortie de buse est supérieure à 100 m/sec.
Le procédé Soilcrete S
(figure13.a) est utilisé pour des petites à
moyennes colonnes de jet grouting.
2. Procédé direct Double :
(Soilcrete- D)
S'effectue avec un jet de coulis pour découper et
mélanger le sol simultanément. Pour augmenter la capacité
d'érosion et le rayon d'action efficaces du jet de coulis, le jet est
enrobé d'air au moyen d'une buse annulaire.
Le procédé Soilcrete D
(figure13.b) est principalement utilisé pour des
blindages de fouilles, reprises en sous-oeuvre et bouchons étanches.
(Figure 13.a) (Figure 13.b)
3. Procédé Triple : (Soilcrete-
T)
Découpe le sol avec un jet d'eau enrobé d'air.
Le coulis est injecté simultanément par une buse
supplémentaire située sous la buse d'eau. La pression du coulis
est supérieure à 15 bars. Une alternative à ce
procédé consiste à utiliser le jet d'eau sans enrobage
d'air, notamment pour des colonnes subhorizontales. Présenté dans
(Figure 13.c)
Le procédé Triple est utilisé pour les
projets de reprise en sous-oeuvre, voiles étanches et bouchons
étanches.
(Figure 13.c)
II.2.4.8 Séquences de mise en oeuvre :
L'installation de chantier pour le Soilcrete comprend des
containers de stockage, des silos et une unité compacte de malaxage et
d'injection. Des flexibles relient l'unité de pompage à la
foreuse en station. La hauteur du mât varie de 2,40 m dans les
soubassements à plus de 35 m dans les espaces ouverts.
Les points de forages sont normalement situés dans des
petites tranchées équipées de pompes. De là, les
poils, mélange eau/ciment/sol, sont pompés vers des bacs de
décantation ou des réservoirs.
1 Forage :
Des tiges de forage équipées avec un porte-
buses de jet et un taillant sont utilisés pour forer le trou
jusqu'à la profondeur requise. En général, le coulis est
utilisé comme fluide de forage pour stabiliser le forage pendant la
phase de forage.
Pour traverser la maçonnerie ou le béton, on
utilise des taillants spéciaux.
2. Jet :
La déstructuration de la structure granulaire avec un
puissant jet de fluide commence en partie basse de l'élément de
Soilcrete. L'excédent du mélange eau/ sol/ciment est
évacué à la surface par le vide annulaire entre la tige de
forage et la paroi du forage. Les paramètres de production
prédéterminés sont enregistrés en continu.
3. Injection :
Pour tous les types de Soilcrete, un coulis de ciment est
injecté sous pression simultanément à l'érosion du
sol. Les turbulences créées par la technique du Jet
résultent en un mélange uniforme du coulis avec le sol dans la
zone de traitement. Jusqu'à ce que l'élément de Soilcrete
commence à faire prise, la pression hydrostatique dans le forage est
maintenue par l'ajout de coulis dans le forage.
4. Remontée :
Les éléments de Soilcrete de toutes formes peuvent
être réalisés aussi bien en continu qu'avec des reprises,
et combinés et connectés de toutes les manières.
La séquence de travail respecte les exigences techniques
et les conditions de la structure à traiter.
II.2.5. Autres techniques :
1. Préchargement
Cette méthode est utilisée sur des terrains dont le
tassement évolue durant plusieurs années.
1.1.Principe
Cette technique consiste à placer sur le terrain une
charge égale à la charge définitive Pf augmentée
éventuellement d'une surcharge P qui assure tout ou une partie des
effets suivants(figure.22):
- produire un développement rapide des tassements de
consolidation primaire et accélérer l'apparition et le
développement des tassements de consolidation secondaire; on peut rendre
ainsi le sol traité plus rapidement constructible, sans redouter
à moyen ou à long terme des tassements absolu sou
différentiels importants;
- augmenter la résistance au cisaillement et la
capacité portante du massif de sol.
Figure.22.Principe de préchargement pour
le contrôle des tassements
1.2. Domaine d'application et techniques de mise en
oeuvre
On applique généralement ces méthodes sur
des mauvais terrains composés principalement de sols fins (faible
perméabilité). Pratiquement, deux techniques sont
utilisées pour appliquer au sol la contrainte de
préchargement:
Surcharge en terre :
La méthode la plus courante
(figure.23.a) consiste à édifier sur le site un
remblai (une solution alternative est de remplir des réservoirs d'eau,
utiliser des containers de stockage ou encore l'aménagement d'une route
provisoire pour faire circuler des engins qui représentent des
surcharges mobiles). On augmente ainsi la contrainte totale appliquée
à la surface de la couche compressible et en fin de consolidation, quand
les surpressions interstitielles créées par la charge sont
dissipées, la charge apportée par le remblai est supportée
par le squelette du sol, qui se déforme sur toute son épaisseur.
De plus, la lenteur des phénomènes permet le
déchargement du terrain pendant la construction sans
risque de gonflement et de retour à l'état Initial du terrain
(phénomènes élastiques). Lors de la mise en place de ce
procédé, une couche de sable est préalablement
installée pour épouser les déformations du sol sous jacent
et contribue a l'évacuation de l'eau qui peut arriver à la
surface. Sur des sols très peu perméables, on peut associé
le pré chargement a un réseau de drains verticaux afin de
faciliter l'évacuation de l'eau. Avec un repère
préalablement fixé, on mesure régulièrement le
tassement du sol et, lorsqu'il a atteint une valeur considérée
acceptable, on peut décharger et exécuter la construction des
fondations superficielles.
En général, si la hauteur du mauvais terrain
dépasse 5 mètres, on prévoit après le
chargement un système de fondation en radier car il reste des risques de
tassements différentiels.
Figure.23.a
s La consolidation atmosphérique :
Cette méthode est de type isotrope. Elle permet une
amélioration des caractéristiques du sol, la rupture et le fluage
latéral sont impossibles. Cette méthode consiste à
utiliser la pression atmosphérique, en appliquant un vide partiel sous
une membrane étanche posée à la surface du sol
(figure 23.b); on diminue dans ce cas la distribution
d'équilibre des pressions interstitielles dans le massif de sol,
à contraintes totales constantes. Ce système est toujours
couplé à un réseau de drainage vertical et parfois
horizontal. L'utilisation de cette technique a été limitée
pendant longtemps par la mauvaise qualité des membranes disponibles; cet
obstacle est désormais levé et le recours à l'application
du vide devrait se développer.
Pour tous les travaux de chargement dont la durée est
mensuelle, il faut prendre des précautions avec le mouvement annuel des
nappes. La qualité du tassement sera différente en fonction de la
hauteur du niveau piezométrique.
On peut aussi diminuer les pressions interstitielles, et donc
précharger le sol, en rabattant la nappe dans la zone à
consolider (figure 23.c). Les effets de cet abaissement de la
nappe sur le voisinage doivent être soigneusement étudiés
dans ce cas.
II.4.Liquéfaction :
Le phénomène de liquéfaction des sols
meubles lors d'un séisme peut provoquer des dégâts
considérable pouvons être dans certains cas dévastateur. Le
drame du village japonais Niigata entièrement enseveli dans la boue
sableuse lors d'un séisme en 1964 reste certainement gravé dans
la mémoire collective de l'humanité.
La mise en évidence de la prédisposition d'un site
à la liquéfaction et le dimensionnement des ouvrages
vis-à-vis de ce risque a été l'ennui de plusieurs
générations de chercheurs.
A l'heur actuel, il existe des approches d'origine empirique
résultant de la compilation des observations sur des sites
liquéfiés par séisme tel que
- l'utilisation des essais en laboratoire sur des
échantillons « intacts »
- l'utilisation des relations empirique basées sur la
corrélation des comportements des cas de terrain observés avec
divers essais in situ
II.4.1.Notion de dilatance / contractance :
t t
t t
- Sol pulvérulent lâche :
La diminution du volume implique l'augmentation de la
densité ce qu'on appel contractance
- Sol pulvérulent dense :
L'augmentation du volume implique la diminution de la
densité ce qu'on appel dilatance
1. Contractance :
La contractance est la composante irréversible de la
diminution de volume du sol soumis au cisaillement, et correspond à un
mécanisme de densification de l'empilement granulaire résultant
des glissements et roulements entre grains occasionnés par la
sollicitation appliquée.
2. Dilatance :
La dilatance est la composante irréversible de
l'augmentation de volume du sol soumis au cisaillement, et correspond à
un mécanisme de désenchevêtrement et de foisonnement de
l'empilement granulaire.
Le caractère contractant ou dilatant du comportement
volumique d'un sable est directement lié à l'état initial
du matériau, exprimé principalement en terme d'indice des vides
(à relire à l'indice de densité ID = ((emax- e) / (emax -
emin)) et d'état de contrainte initial appliqué (état de
consolidation.
II.4.2.Description de phénomène de
liquéfaction :
La littérature géotechnique décrit de
très nombreux exemple de sinistre associés à des ruptures
de sol particulières et souvent spectaculaires, dans lesquelles celui-ci
semble perdre soudainement une grande partie de sa résistance aux
cisaillement et s'écoule de manière semblable à un fluide
visqueux, d'où le terme de liquéfaction.
Ce type de comportement est généralement
observé dans le cas de matériaux sableux saturé( mais
aussi les argiles sensible), soumis à des sollicitations rapides,
monotones ou cycliques, telles que séisme, raz-de marée, vidange
rapide, chocs, explosions, etc.
Lorsque de telles ruptures se produisent, les bâtiments ou
les structures de génie civil fondées sur le sol en rupture vont
être entraînés (enfoncement et basculement de
bâtiments, déplacements latéraux d'ouvrages, rupture de
barrages).
II.4.3.Explication physique du phénomène
:
Pour comprendre le phénomène de la
liquéfaction, il est nécessaire de déterminer les
conditions physiques et géométriques qui existent dans un
dépôt de sol avant un séisme. Un dépôt de sol
se compose d'un assemblage de différentes particules. Si nous regardons
avec précision ces particules, nous observons que chaque particule est
en contact avec un certain nombre de particules voisines. Le poids des
particules sus-jacentes de sol produisent des forces de contact entre les
particules, et donnent au sol capacité portante (Figure
24a et Figure 24b).
La liquéfaction se produit quand la structure d'un
sable lâche et saturé se décompose à cause de la
sollicitation rapidement appliquée. Pendant que la structure de sable se
décompose, les différentes particules de sol lâche essayent
de se restructurer d'une manière plus dense. Cependant, durant un
séisme, il n'y a pas assez de temps pour que l'eau dans les pores du sol
peut être drainée. Au lieu de cela, l'eau est emprisonnée
et empêche les particules de sol de se déplacer ensemble. Ceci est
accompagné d'une augmentation de la pression de l'eau qui réduit
les forces de contact entre les différentes particules de sol,
affaiblissant de ce fait la capacité portante du dépôt de
sol (Figure 24.c).
Si la pression interstitielle augmente de telle sorte qu'elle
est deviennent si forte que plusieurs particules de sol peuvent perdre le
contact entres-elles, alors le sol perd sa résistance portante, et le
sol se comporte soudainement plutôt comme un liquide qu'un solide, on dit
à ce moment que le sol se liquéfie.
Figure 24.a Grain de sol dans un
dépôt de sol. La taille de la colonne représente le niveau
de la pression interstitielle dans le sol.
Figure 24.b La longueur des flèches
représente l'amplitude des forces du contact entre différents
grains de sol.
Figure 24.c Réduction des forces de
contact et augmentation de la pression interstitielle.
II.4.4.Identification des sites liquéfiables :
Règlement Français parasismique PS -
92
-Sols pulvérulents susceptibles d'être
liquéfiables (sables, sables vasard, limons, ...) :
1- présence d'une nappe (Sr 100 %) ;
2- Granulométrie uniforme Cu < 15 ;
3- 0,05 mm $ D50 $ 1 ,5 mm ;
4- Soumis à des contraintes effectives finales cv ' <
(200 à 300 KPa).
- Sols argileux caractérisés par :
1 - D15> 5 im;
2 - WL < 35 %;
3 - W > 0, 9 WL;
4 - point (WL, Ip) au dessus de la ligne A du
diagramme de plasticité de CASAGRANDE.
II.4.5.Etude des paramètres qui affectent la
résistance à la liquéfaction :
La magnitude du séisme est inversement proportionnelle
à la résistance à la liquéfaction. Cette
dernière dépend principalement des trois paramètres qui
sont les suivantes :
- L'état de contrainte initial ;
- L'histoire des contraintes et des
déformations ; - Le degré de saturation.
1. Influence de l'état de contrainte actuel
:
L'état de contrainte initial d'un élément de
sol au repos à une profondeur H set défini par la contrainte
effective av ' et ah ' régnant à cette profondeur.
Surface de sol
Ko : coefficient des terres au repos
av ' : contrainte effective verticale
ah ' : contrainte effective horizontale
|
|
H
|
'
Ko. av ' = ah
|
|
D'après SEED et PECK, la résistance à la
liquéfaction augmente avec Ko.
Comme Ko croit avec la
compacité du sol et que celle-ci augmente avec la profondeur, ceci va
provoquer une amélioration de la résistance à la
liquéfaction pour les couches les profondes
Figure 25 : Influence de Ko sur la
résistance à la liquéfaction (d'après Seed &
Peck, 1976).
2. Influence de la structure du sol :
L'arrangement minimal est obtenu par diversement à
sec, sans vibration, et au contraire, l'arrangement maximal est obtenu par
vibration sous haute fréquence de l'échantillon
déjà humide.
Nous constatons que :
- La différence entre les
résistances à la liquéfaction est beaucoup plus
prononcée pour les contraintes de cisaillements
élevées.
- La liquéfaction instantanée
n'est observable que pour les échantillons dont les grains ont subi un
arrangement minimal.
3. Influence de la saturation :
La résistance à la liquéfaction d'un
échantillon non saturé est plus élevée que celle
d'un échantillon saturé.
Figure 26 : Influence de degré de
saturation sur la résistance à la
liquéfaction (D'après Peck, 1976).
II.4.6.Comportement des sables en cisaillement monotone
:
On s'intéresse au cas des sables (sols granulaires),
parfaitement saturés en eau, qui vont pouvoir se déformés
sous l'action des sollicitations appliquées.
Selon le postulat de Terzaghi, le tenseur des contraintes
s'écrit :
" = "'+ u
Ce sont les contraintes effectives et leur évolution (et
non les contraintes totales) qui contrôlent le comportement du
matériau, ses déformations et sa rupture éventuelle.
Comportement non drainé parfait correspond, au cas où l'eau
interstitielle reste bloquée au sein du matériau lors de
l'application de la sollicitation.
II.4.7.Cisaillement drainé et non drainé d'un
sable à l'appareil triaxial :
La figure 2 présente les comportements typiques
observés à l'appareil triaxial lors du cisaillement drainé
d'un sable dans un état initial lâche et dense (pour un même
niveau de consolidation isotrope appliqué).
Les résultats sont représentés dans les
plans (q, a) pour les courbes de
cisaillement, (AV/V et v, a) pour
les variations de volume des éprouvettes et (p, p et p') pour les
chemins des contraintes, 8a étant la déformation
axiale (égale à 81 pour la compression).
En terme de courbe de cisaillement, on observe une
réponse plus rigide pour le sable dense, mais avec stabilisation
progressive vers la même résistance ultime que celle du sable
lâche (état de plasticité parfaite, qualifié
d'état critique LCR). En terme de déformation
volumique, le sable lâche est uniquement contractant, alors que le sable
dense devient très rapidement dilatant, après une phase initiale
de contractance.
Figure 27 : Cisaillement drainé typique
d'un sable à l'appareil triaxial (schématique).
La figure 3 présente les comportements typiques
observés lors du cisaillement non drainé d'un matériau
sable.
Pour le sable dense, on constate, un comportement très
stable. Pour le sable lâche, par contre, on observe un comportement
apparemment très instable.
Figure 28 : Cisaillement non drainé
typique d'un sable à l'appareil triaxial
(schématique).
Les résultats typiques présentés sur les
figures 2 et 3 montrent que le seul type de comportement qui pourra être
à l'origine d'un écoulement déclanché par une
sollicitation monotone, qui nécessite une résistance
résiduelle très faible, est celui du sable lâche en
condition non drainées.
II.4.8.Constatation sur des ouvrages :
L'exemple le plus choquant de la liquéfaction des sols
est le cas du Niigata au Japon, en 1964 (figure 1). Suit à un
séisme de magnitude égale à 7,5, d'une durée de 40
secondes et d'une accélération sismique maximale de
0,18 fois celle de la gravité terrestre tout un village
a été noyer dans le sol qui a été formé
principalement par des sable lâche saturé.
On peut aussi citer le séisme de San Fernando
(Californie, 1971) au cours duquel le barrage en terre Lower San Fernando s'est
rompu par liquéfaction d'une partie même du corps de barrage
formé de matériau sableux mis en place par remblaiement
hydraulique.
Plus récemment, les séismes de Loma Pierta (San
Francisco, 1989), de Kobe (Japon, 1995) et d'Izmit (Turquie, 1999) ont
été, eux aussi, le siège de nombreux dégâts
attribués à la liquéfaction des sables.
Exemples des ébullitions de sable et des fissurations de
sol observer sur différents sites est présenté dans les
figures suivantes. (Figure de 01 a 05).
Figure (a): Bâtiments renversés
Figure (b): Ebullition de sable
à Niigata en 1964 Pendant le séisme de Niigata
(1964).
Figure (c): Ebullition de sable Pendant le
séisme de Loma Prieta aux Etats-Unis (1989).
Figure (d): Ebullition de sable Pendant le
séisme de Boumerdes (2003).
Figure(e) : Séisme de Kobe (Japon),
1995
Mise à part la sollicitation sismique, la
liquéfaction peut se produire sous l'effet d'action très
brève telles que :
> Le battage des pieux. Cambefort (1964) reporte qu'une
telle opération a causé le déclanchement d'une
coulée boueuse endommageant ainsi une partie de la ville Suisse Cham-
Zug.
> Le passage d'un véhicule. Le pont Turc St-
Stéphano bâti dans la vase a subi un grand tassement dans le sol
suite d'un passage d'un train.
> L'explosion. Il a été reporté que
pendant la 2ème guerre mondiale, la pile d'un pont de la
ville Italienne Adda a été engloutie dans le sol, suit à
l'explosion d'une bombe à 100 m de proximité.
Une enquête menée par le professeur Bolton Seed
en 1976 sur une trentaine de sites ayant subi un séisme a permis de
dégager les conclusions générales suivantes pour une
sollicitation sismique donnée (durée, magnitude,
accélération). Un site liquéfiable est en
général pulvérulent, saturé et de densité
faible à moyenne. Il possède une résistance au
cisaillement cyclique faible.
II.4.9.Evaluation du potentiel de liquéfaction :
La première étape dans l'évaluation du
risque de liquéfaction est d'identifier les sols potentiellement
liquéfiables selon les caractéristiques géologique,
hydrogéologiques du site et les caractéristiques du sol (teneur
en eau , contenu en fine .)
En suit, l'évaluation quantitative de la
probabilité du «déclenchement » ou le
déclenchement de la liquéfaction, Il y a
généralement deux types d'approches pour cela :
1. l'utilisation des essais en laboratoire sur des
échantillons « intacts »
2. l'utilisation des relations empirique basées sur la
corrélation des comportements des cas de terrain observés avec
divers essais in situ.
L'utilisation des essais en laboratoire est compliquée
à cause des difficultés liées à la perturbation de
l'échantillons pendent le prélèvement et la
reconsolidation. Il est également difficile et coûteux de
réaliser des essais de cisaillement cyclique simple de haute
qualité et à trois axes cycliques.
Les essais en place présentent l'avantage d'être
plus économiques ; ils permettent une reconnaissance continue des
profils de sol et de couvrir des zones des grande extension.
Quatre type d'essais in situ ont atteint maintenant un niveau
suffisant maturité et constituent des outils approprié pour
l'étude du potentiel de liquéfaction ; il s'agit de
1. l'essai de pénétration statique (SPT) ;
2. l'essai de cône de pénétration (CPT) ;
3. la mesure in situ de la vitesse de cisaillement (Vs) ;
4. l'essai de pénétration de Becker (BPT).
II.4.9.1/ Evaluation du potentiel de liquéfaction
à partir de l'essai SPT (Méthode de Seed-Idriss, 1971)
:
La méthode simplifiée de Seed-Idriss, est
limitée aux sollicitations sismiques modérées, induisant
des accélérations maximums en surface entre 0.2 à 0.5 fois
celle de la gravité terrestre. Pour les sollicitations sismiques fortes,
il est recommandé d'utiliser les méthodes d'analyse non
linéaire en contraintes effectives, disponibles en pratique sous forme
de logiciels.
La méthodologie d'évaluation de risque de
liquéfaction à partir de l'essai SPT (Méthode de
Seed-Idriss, 1971) est fournie en annexe A1.
II.4.9.2/ Evaluation du potentiel de liquéfaction
à partir de l'essai SPT (Méthode de l'Eurocode 8).
La nonne EN 1998-5 de l'Eurocode 8, partie 5, exige en cas de
prédisposition du site étudié à la
liquéfaction, une reconnaissance géotechnique comportant au
minimum la réalisation in situ d'essais de pénétration
standard (SPT) ou d'essais de pénétration au cône (CPT),
ainsi que la détermination des courbes granulométriques en
laboratoire.
Pour l'essai SPT, les valeurs mesurées du nombre de
coups Nspt, exprimé en coups/30 cm, doivent être
normalisées à une pression effective de référence
de 100 kPa, et à un rapport de l'énergie de battage à
l'énergie théorique de chute libre égal à 0,6. Pour
des profondeurs
inférieures à 3 m, il convient de réduire de
25% les valeurs Nspt mesurées (annexe
A2).
II.4.9.3/ Evaluation du potentiel de liquéfaction
à partir de l'essai CPT (Méthode de Seed et Idriss,
1982).
Les auteurs ont proposé un diagramme donnant
CRR7,5 en fonction de la résistance
pénétrométrique corrigée qc 1 dans les
sables propres. (Annexe A3)
II.4.9.4/ Evaluation du potentiel de liquéfaction
à partir de la célérité VS (Méthode de
l'institut NIST, 1999).
Cette méthode est développée au niveau de
l'institut NIST (en 1999), dont la méthodologie est fournie en annexe
A4.
II.4.9.5/ Evaluation du potentiel de liquéfaction
à partir des essais cycliques de laboratoire (Méthode d'Ishihara,
1976).
La méthode d'lshihara se base sur la relation
expérimentale entre le rapport de contraintes cycliques
appliquées au cours de l'essai et le nombre critique des cycles
(voir annexe A5).
II.4.10.6/ Evaluation du potentiel de liquéfaction
avec les colonnes ballastées (Méthode empirique de Priebe)
:
Il convient de rappeler que l'un des buts de traitement des sols
par colonnes ballastées est la réduction de risque de
liquéfaction du sol par l'effet drainant du ballast.
A ce jour, il n'existe pas de méthodes suffisamment
développées et bien connues pour étudier le comportement
des colonnes ballastées en zones sismiques. Mais certains auteurs ont
élaboré des approches pour étudier le comportement sous
séisme des sols traités par colonnes ballastées et
évaluer le risque de liquéfaction.
La méthode empirique de Priebe est jointe en annexe
A6.
Conclusion :
Nous avons exposé dans ce chapitre les divers techniques
utilisés en pratique pour l'amélioration des sols, certain de ces
technique ont connu un grand développement et sont largement
utilisés actuellement pour le traitement des sols.
Le choix de la technique est généralement
contrôler par la nature du sol a traité
III.1. Présentation du projet :
III.1.1. Situation du projet et morphologie du terrain
:
Ce projet de fin d'étude traite le projet d'une
centrale électrique à gaz, qui situe au niveau du port d'Alger,
à coté de l'ancienne centrale électrique, le terrain
présente une morphologie plate, et s'étale sur une superficie de
5500 m2, soit un rectangle de 11 0x50m.
III.1.2. Aperçu géologique de la
région :
La géologie de la région d'Alger est
constituée par un socle métamorphique qui correspond au massif
d'Alger lequel est entouré de dépôts sédimentaires
palio-quaternaire limités en leur partie par le bassin
Mio-Plio-Quaternaire de Mitidja.
Les principales formations affleurent dans la région
d'Alger sont les suivants : > Le Socle Métamorphique (le
massif d'Alger)
Il est constitué par des formations de nature
pélitique et carbonatée qui ont subi un métamorphisme, il
a été recoupé par des manifestations magmatiques
> Les lacunes stratigraphiques
La région d'Alger est marquée par les grandes
lacunes stratigraphiques du secondaire et de la base de tertiaire
(éocène et oligocène)
> Les formations quaternaires
Cette série est appelée marne cailloutée du
comblement de la Mitidja. Ces dépôts englobent une multitude de
faciès plus ou moins grossiers.
Le quaternaires est constitué dans la région
d'Alger par de nombreux termes lithologiques (sable, grés, dunaire,
alluvions, éboulis, limon, argiles vaseuses, et tourbes argileuses).
III.1.3. Sismicité de la région
:
Notre zone d'étude est située dans la Wilaya
d'Alger qui est connue par sa forte sismicité, elle se classe dans la
zone III (forte sismicité), selon les règles parasismiques
Algériennes RPA 99 version 2003.
III.2.Synthèse géotechnique :
III.2.1.Introduction :
Dans le cadre de la compagne de reconnaissance
géotechnique le laboratoire L.N.H.C a réalisé plusieurs
essais in situ cette compagne comprend :
> 06 sondages carottés SC01, SC02, SC03, SC04, SC05,
SC06 réalisés jusqu'à 20m de profondeur, les
échantillons prélevées a différent profondeur on
été utilisé dans les différents essais de
laboratoire pour la détermination des caractéristiques
mécaniques et physiques du sol.
>08 essais au pénétromètre standard SPT
noté SPT01, SPT02, SPT03, SPT04, SPT05, SPT06, SPT07, SPT08
réalisées jusqu'à un profondeur entre (9m a 12m).
>02 essais pressiométriques (PR1, PR2) ;
>Une compagne géophysique comprenant la
réalisation de:
- 01 essai Down Hall.
- 02 profiles sismiques de refraction.
- 05 sondages électriques verticaux SEV
méthode Wenner. - 01 profil d'onde de surface
(M.A.S.W).
III.2.2.Coupe lithologique :
Six (06) sondages carottés de 20 m de profondeur, ont
été exécutés sur le site, de manière
à connaître la nature lithologique des différentes
formations constituant les sous sols. Les six sondages réalisés
ont mis en évidence la succession des couches suivantes :
SC1 :
0.00 - 9.00 : Remblai hydraulique (sable de plage
grisâtre). 9.00 - 22.50 : Sable fin limoneux fossilisé
grisâtre.
22.50 - 25.00 : argile marneuse.
S :
0.0 - 0.60 : dalle en béton arme.
0.60 - 10.00 : sable fin grisâtre.
10.00 - 18.00 : sable fin limoneux fossilisé
grisâtre. 18.00 - 25.00 : marne grise.
SC3 :
0.0 - 7.50 : sable fin grisâtre
7.5 - 16.00 : sable fin limoneux grisâtre. 16.00 - 25.00 :
marne grise.
SC4, SC5, SC6 :
00.00 - 12.00 m : sable fin saturé gris.
12.00 - 16.00 m : sable peu argileux gris.
16.00 - 20.00 m : marne grise.
III.3.Interprétation des données
géotechniques : III.3.1.Caractéristiques physiques et
mécaniques du sol : III.3.2.Essais de laboratoire :
III.3.2. 1.Identification physique :
Les échantillons prélevés ont subi des
essais physiques et mécaniques au laboratoire. Les mesures des
paramètres physiques permettent d'identifier la nature du sol.
a) Paramètre physique d, h, Sr, W :
Les valeurs des densités expriment la densification des
grains de la matrice et caractérisent la compacité du
matériau. Les valeurs obtenues se situent entre 11.7 et 15.2
KN/m3.
- La teneur en eau naturel (W%) exprime le pourcentage d'eau dans
le sol étudié, les valeurs obtenues varient autour de 28 à
33%
- Le degré de saturation (Sr%) caractérise le
pourcentage des vides susceptible d'être occupé par l'eau, les
valeurs obtenues s'étalent de 96 à 99%
- Les valeurs obtenues par les essais physiques se
résument suivant le tableau ci-après :
Tableau .3 : Les valeurs obtenues par les essais
physiques
Sondages SC1
|
Profondeur(m)
3.00-4.00 10.00-12.00 15.00-18.00 19.00-20.00
|
(%)
31
|
d(KN/m3)
12.7 12.2 11.7 14.6
|
h(KN/m3)
|
Sr(%)
98
|
Sc2
|
4.00-6.00 9.00-11.00 15.00-17.00
|
|
12.3 11.8 11.8
|
|
|
Sc3
|
2.00-4.00 4.00-6.00 6.00-8.00
|
|
|
|
|
|
17.00-18.50
|
28.9
|
14.3
|
19.3
|
96
|
|
18.50-20.00
|
28.54
|
15.2
|
19.5
|
99
|
|
20.00-21.50
|
33.03
|
14.2
|
18.8
|
99
|
Sc4
|
1.5
|
|
12.0
|
|
|
|
3.0
|
|
12.0
|
|
|
|
4.5
|
|
11.9
|
|
|
|
6.0
|
|
12.1
|
|
|
|
7.5
|
|
12.2
|
|
|
|
9.0
|
|
11.5
|
|
|
|
10.5
|
|
11.6
|
|
|
|
12.0
|
|
11.4
|
|
|
|
13.0
|
|
11.3
|
|
|
|
16.0-17.0
|
27.5
|
15.3
|
19.6
|
97
|
Sc5
|
4.5
|
|
12.2
|
|
|
|
6.0
|
|
11.5
|
|
|
|
9.0
|
|
11.5
|
|
|
|
17.0-19.5
|
30.4
|
14.5
|
18.8
|
95
|
Sc6
|
3.0
|
|
12.2
|
|
|
|
4.0
|
|
11.8
|
|
|
|
9.0
|
|
11.6
|
|
|
|
18.0-19.0
|
31.1
|
14.6
|
19.1
|
98
|
b) la granulométrique
Les analyses granulométriques permettent de donner une
idée sur la distribution des particules selon la taille des grains
constituant le sol. Les courbes granulométriques montre que les
matériaux constituants de différente fraction avec dominance de
la fraction limoneuse dépassant les 40 à 50% dans certains
cas.
c) - Limites d'Atterberg Les limites
d'Atterberg permettent de donner un aperçu sur la consistance du sol.
> Limite de liquidité (WL%) > Limite de
plasticité (WP%) > Limite de retrait
Les résultats obtenus à partir des essais de
limites d'Atterberg peuvent se résumer dans le tableau ci-dessous
Tableau .4 : valeur des paramètres
L, P, IP
|
Sondages Profondeur(m) !L(%) !P(%) IP(%)
|
Sc 1
|
19.00-18.50
|
54
|
28
|
26
|
Sc3
|
17.00-18.50
|
56
|
28
|
28
|
|
18.50-20.00
|
50
|
27
|
23
|
|
20.00-21.50
|
41
|
20
|
21
|
En vu de ces résultats, on peut déduire que le sol
est formé d'une argile plastique d'après le diagramme de
Casagrande (WL = 50% et IP = 27%)
III.3.2.2.Caractéristiques mécaniques :
a) essais de cisaillement consolider drainer
«CD»
L'essai s'effectue sur un échantillon après
consolidation, on laisse l'eau s'évacuer a fin de dissiper les pressions
interstitielles, les résultats obtenu : angle de frottement p' et la
cohésion drainer C' comme l'indique le tableau suivant.
Sondages Profondeur(m) Cohésion (bar) Angle de
frottement
Sc 1
3.00-4.00
0
26.78
Tableau 5 : angle de frottement p'et la
cohésion C' d'après l'essai « CD »
b) Essai De Cisaillement a la boite :
Le principe consiste à faire déplacer le
compartiment de la cellule par l'application d'une force horizontale et d'une
charge verticale sur le compartiment supérieur.
Le mouvement horizontal et sollicitation verticale engendrent
un phénomène de frottement qui se caractérise par un angle
de frottement interne et une cohésion, résultante de toutes les
forces inter granulaires qui résistent au déplacement les
résultats obtenus sons joints dans le tableau suivant :
Tableau 6 : angle de frottement et la
cohésion d'après l'essai de cisaillement a la boite
Sondages Profondeur(m) Cohésion (bar) Angle de
frottement
|
Sc1
|
10.00-12.00
|
0.42
|
26.24
|
Sc3
|
17.00-18.50
|
0.35
|
22.83
|
|
18.50-20.00
|
0.37
|
23.01
|
Sc4
|
3.0
|
0
|
25.86
|
|
7.5
|
0
|
26.23
|
|
12.0
|
0
|
23.32
|
|
16.00-17.00
|
0.09
|
14.74
|
Sc5
|
17.00-19.50
|
0.06
|
12.13
|
Sc6
|
18.00-19.00
|
0.12
|
15.06
|
c) Essai de cisaillement de type « uu
»
L'essai consiste à cisailler l'échantillon dans un
état initial sans consolidation, ni aucun drainage préalable
Les résultats sont joints dans le tableau suivant :
Tableau 7 : angle de frottement Pu et
la cohésion Cu d'après l'essai «
uu»
sondages Profondeur(m) Cohésion (bar) Angle
de
frottement
Sc3 20.00-21.50 0.13 12.27
III.3.2.3.Analyse chimique du sol :
Les échantillons prélevés ont subi des
analyses chimiques au laboratoire, afin de déterminer leurs
agressivités, selon la norme FP 18011 du 06/92. « béton
classification des environnements agressifs », le sol analysé
présente une agressivité dans l'ensemble forte d'où il est
nécessaire de prendre quelques précautions pour la confection de
l'infrastructure
Tableau « 8 » -Caractéristiques
mesurées au laboratoire (Sondages SC 1 et S)
Sondage carotté
|
SC1
|
S
|
Z(m)
|
3-4
|
10-12
|
15-18
|
19-20
|
4-6
|
9-11
|
15-17
|
Zmoy(m)
|
3,5
|
11
|
16,5
|
19,5
|
5
|
10
|
16
|
Yd(KN/m3)
|
11,7
|
14,6
|
12,7
|
12,2
|
12,3
|
11,8
|
11,8
|
Yh(KN/m3)
|
17,31
|
19,35
|
17,99
|
17,82
|
17,82
|
17,48
|
17,48
|
Ys(KN/m3 )
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
(O(%)
|
47,95
|
32,53
|
41,65
|
46,07
|
44,87
|
48,14
|
48,14
|
Sr(%)
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
T(80im)
|
6
|
97
|
2
|
5
|
3
|
5
|
7
|
T(2mm)
|
99
|
100
|
96
|
99
|
99
|
100
|
100
|
D60
|
0,34
|
0,0 12
|
0,30
|
0,27
|
0,30
|
0,28
|
0,30
|
D10
|
0,12
|
0,0014
|
0,14
|
0,11
|
0,14
|
0,10
|
0,10
|
Cu=D60/D10
|
2,83
|
8,57
|
2,14
|
2,45
|
2,14
|
2,80
|
3,00
|
(OL(%)
|
-
|
54
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
(OP(%)
|
-
|
26
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
IP
|
-
|
28
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
IC
|
-
|
0,82
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Consistance
|
-
|
Très ferme
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Classe LCPC
|
Sm
|
Sm
|
-
|
SA
|
-
|
Sm
|
SA-Sm
|
Résultats Oedométriques
|
-
|
1,46
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0,1827
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0,062
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Cisaillement rectiligne ou triaxial
|
Type d'essai
|
CD
|
boite
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
C' (bar)
|
0
|
0,42
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
(p' (o)
|
26,78
|
26,24
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Tableau « 9 » -Caractéristiques
mesurées au laboratoire (sondage SC3)
Sondage carotté
|
SC3
|
Z(m)
|
2,0-4,0
|
4,0-6,0
|
6,0-8,0
|
17,0-18,50
|
18,50-20,00
|
20,00-21,50
|
Zmoy(m)
|
3,0
|
5,0
|
7,0
|
17,75
|
19,25
|
20,75
|
Yd(KN/m3)
|
12,20
|
12,20
|
12,20
|
14,90
|
15,20
|
14,20
|
Yh(KN/m3)
|
17,82
|
17,82
|
17,82
|
19,52
|
19,69
|
19,01
|
Ys(KN/m3)
|
27,00
|
27,00
|
27,00
|
27,00
|
27,00
|
27,00
|
(%)
|
46,07
|
46,07
|
46,07
|
31,00
|
29,53
|
33,87
|
Sr(%)
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
T(80pm)
|
3
|
2
|
4
|
92
|
89
|
82
|
T(2mm)
|
98
|
99
|
99
|
99
|
98
|
98
|
D60
|
0,3
|
0,3
|
0,3
|
0,008
|
0,007
|
0,02
|
D10
|
0,14
|
0,20
|
0,12
|
0,0014
|
0,0014
|
0,0014
|
Cu=D60/D10
|
2,14
|
1,50
|
2,50
|
5,71
|
5,0
|
14,29
|
L(%)
|
-
|
-
|
-
|
56
|
50
|
41
|
P(%)
|
-
|
-
|
-
|
28
|
23
|
21
|
IP
|
-
|
-
|
-
|
28
|
27
|
20
|
IC
|
-
|
-
|
-
|
0,97
|
0,79
|
0,40
|
Consistance
|
-
|
-
|
-
|
très ferme
|
très ferme
|
molle
|
Classe LCPC
|
Sm
|
Sm
|
Sm
|
At
|
At
|
Ap
|
Cisaillement rectiligne ou triaxial
|
Types d'essai
|
-
|
-
|
-
|
boite
|
boite
|
UU
|
C'(bar)
|
-
|
-
|
-
|
0,18
|
0,15
|
-
|
(p'(o)
|
-
|
-
|
-
|
21,89
|
21,99
|
-
|
Cu(bar)
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0,13
|
(Pu(O)
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
12,27
|
Tableau « 10 »
-Caractéristiques mesurées au laboratoire (Sondage
SC4)
Sondage carotté
|
SC4
|
Z(m)
|
1,5
|
3
|
4,5
|
6
|
7,5
|
9
|
10,5
|
12
|
13
|
16-17
|
Zmoy(m)
|
1,5
|
3
|
4,5
|
6
|
7,5
|
9
|
10,5
|
12
|
13
|
16,5
|
Yd(KN/m3)
|
12
|
12
|
11,9
|
12,1
|
12,2
|
11,5
|
11,6
|
11,4
|
11,3
|
15,3
|
Yh(KN/m3)
|
17,38
|
17,38
|
17,65
|
17,65
|
17,82
|
17,31
|
17,31
|
17,14
|
17,14
|
19,69
|
Ys(KN/m3)
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
(%)
|
44,83
|
44,83
|
48,31
|
45,86
|
46,07
|
50,52
|
49,22
|
50,35
|
51,68
|
28,69
|
Sr(%)
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
T(80pm)
|
-
|
20
|
26
|
|
-
|
29
|
-
|
-
|
-
|
-
|
T(2mm)
|
-
|
91
|
88
|
|
-
|
96
|
-
|
-
|
-
|
-
|
D60
|
-
|
0,3
|
0,3
|
0,27
|
-
|
0,27
|
-
|
-
|
-
|
-
|
D10
|
-
|
0,08
|
0,08
|
0,08
|
-
|
0,08
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Cu=D60/D10
|
-
|
3,75
|
3,75
|
3,75
|
-
|
3,75
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Classe LCPC
|
-
|
SA
|
SA
|
SA
|
-
|
SA
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Cisaillem- ent rectiligne ou triaxial
|
Types d'essai
|
-
|
Remanie boite
|
-
|
-
|
Remanie boite
|
-
|
-
|
Remanie boite
|
-
|
boite
|
C'(bar)
|
-
|
0
|
-
|
-
|
0
|
-
|
-
|
0
|
-
|
0,09
|
(p'(o)
|
-
|
25,86
|
-
|
-
|
26,23
|
-
|
-
|
23,32
|
-
|
14,74
|
Tableau « 11 » Caractéristiques
mesurées au laboratoire (Sondages SC5 et SC6)
Sondage carotté
|
SC5
|
SC6
|
Z (m)
|
4,5
|
6
|
9
|
17-19,5
|
3
|
4
|
9
|
18-19
|
Zmoy (m)
|
4,5
|
6
|
9
|
18,25
|
3
|
4
|
9
|
18,50
|
Yd(KN/m3)
|
12,2
|
11,5
|
11,5
|
14,5
|
12,2
|
11,8
|
11,6
|
14,6
|
Yh(KN/m3)
|
17,82
|
17,31
|
17,31
|
19,18
|
17,82
|
17,48
|
17,31
|
19,35
|
Ys(KN/m3)
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
27
|
(%)
|
46,07
|
50,52
|
50,52
|
32,28
|
46,07
|
48,14
|
49,22
|
32,53
|
Sr (%)
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Cisaillement rectiligne ou triaxial
|
Types d'essai
|
-
|
-
|
-
|
boite
|
-
|
-
|
-
|
boite
|
C'(bar)
|
-
|
-
|
-
|
0,06
|
-
|
-
|
-
|
0,12
|
(p'(o)
|
-
|
-
|
-
|
12,13
|
-
|
-
|
-
|
15,06
|
Légende :
Sm : Sable propre mal gradué ;
SA : Sable argileux ;
At : Argile très plastique ; Ap
: Argile peu plastique ;
-Photos de caisses des sondages
réalisés-
III.4. Résultats des essais in-situ :
III.3.4.1.Essais au pénétromètre
standard (SPT) :
L'essai S.P.T consiste à faire pénétrer
dans le sol par battage, un carottier de dimensions normalisées,
porté par un train de tiges et de compter le nombre de coups
nécessaire à l'enfoncement de 30 cm.
Les essais ont été réalisés à
l'intérieur des forages, chaque 1.50 m de profondeur dans les couches
sableuses.
Les résultats obtenus se résument dans les tableaux
ci-dessous :
N° Sondage
SPT 1
SPT2
SPT3
SPT4
SPT5
SPT6
SPT7
SPT8
Profondeur (m)
10.50
12.00
13.50
10.50
12.00
10.50
12.00
10.50
2.00
4.00
2.00
4.00
2.00
4.00
4.50
4.50
4.50
4.50
4.50
6.00
6.00
3.00
6.00
7.50
9.00
3.00
6.00
7.50
9.00
3.00
6.00
7.50
9.00
3.00
6.00
7.50
9.00
3.00
6.00
9.00
1.50
1.50
1.50
1.50
Nature lithologique
Sable fin saturé
Sable fin saturé
Sable fin saturé
Sable fin saturé
Sable fin gris
Sable
Sable
Sable
Nombre de coups SPT
Refus
25
57
72
34
55
42
24
24
24
28
32
21
28
28
28
26
23
26
31
27
30
25
30
32
35
35
20
28
36
34
40
47
67
15
10
12
15
10
13
19
19
8
9
Tableau 12 : résultat obtenu a partir des essais
SPT1,..., SPT8
Interprétation des résultats :
> En vu des résultats des trois premiers essais
(SPT1,..., SPT3), le sol montre une bonne
compactage où NSPT dépasse les 50 coups
(NSPT =50), et cela à partir de 4.00m de profondeur.
> En vu des résultats des cinq derniers essais
(SPT4,..., SPT8), on peut déduire que le sol de notre assiette
présente une compacité moyenne a élevé
III.3.4.2.Essais pressiométriques (PMT) :
Deux forages à la tarière D9000 ont
été réalisés sur le site, dans le but d'effectuer
des essais de chargement pour estimer les caractéristiques
pressiométriques du sol en place.
Les sondages pressiométriques PR1 et PR2 ont
été réalisés jusqu'à 13m de profondeur pour
PR1, et 11m de profondeur pour PR2 avec enregistrement des résultats
pour chaque mètre.
Cet essai permet de mesurer la pression limite notée PL et
le module pressiométrique noté Em. Les
résultats sont regroupés dans les tableaux ci-dessous:
Tableau « 13 » -Résultats de
l'essai pressiométrique PR1 :
Z(m) Em(kpa) PL(kpa) Em/PL Type de
sol
10
11
12
13
3
2
4
5
6
7
8
9
1
3285
2228
2075
2093
2949
2831
1478
1829
1412
1434
1402
223
749
P l(Kpa)
470
455
467
291
450
327
365
490
219
456
472
368
126
4.90
3.16
4.32
3.93
4.27
3.42
3.81
5.98
6.29
6.83
6.47
5.96
1.77
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
lâche
lâche
lâche
lâche
Em (Kpa)
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
a E(kpa)
9855
6684
4434
5487
9225
4236
4302
6279
2247
8847
8493
4206
669
Figure29 : profils de Pl et Em d'essai PR01
Tableau « 14 » -Résultats de
l'essai pressiométrique PR2 :
Z(m) Em(kpa) PL(kpa) Em/PL Type de sol a
E(kpa)
10
11
3
2
4
5
6
7
8
9
1
2767
3422
2343
2963
3237
1578
1638
1627
1519
446
757
P l(Kpa)
485
496
458
328
370
280
432
281
229
213
145
10.43
11.52
3.25
3.30
3.08
3.55
6.04
6.33
5.81
6.85
6.63
Normalement consolidé
Normalement consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
Sous- consolidé
EM(Kpa)
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
1/3
10266
4734
4914
8301
7029
4881
8889
9711
4557
2271
1338
Figure30 : profils de Pl et Em d'essai PR02
Avec :
PL : Pression limite ;
Em : Module pressiométrique (ou module de
Ménard) ;
OE : Coefficient de structure du sol, fonction du rapport Em/PL ;
E : Module d'élasticité du sol donné par :
E=Em/ct
Interprétation des résultats :
Selon le plan d'implantation des sondages, les essais
pressiométriques PR1 et PR2 sont réalisés à
proximité des sondages carottés SC1 et S respectivement. Dans les
trois premiers mètres on a enregistré des valeurs un peu proches
de la pression limite (PL) et des grandes
valeurs du module pressiométrique (Em). On
remarque que les valeurs de PL sont tous inférieures à 0.5 MPa
pour la couche de sable. Cette valeur permet de classer les couches de sol
(selon les classifications conventionnelles du sol) comme sable lâche. Il
est en même en
considérant les valeurs du rapport Em/PL qui
définissent des sables sous-consolidées (en
générale) et lâches.
III.4.3.Campagne géophysique :
La compagne géophysique a consister à la
réalisation de :
> 01 essai Down Hall de 25m
> 02 profils sismiques de réfractions
> 05 sondages électriques verticales SEV méthode
Wenner > 01 profil d'onde de surface (M.A.S.W)
I.Essai Down-Hole I.1.Objectif :
L'Objectif de l'essai est la détermination des
paramètres élastiques et les limites des couches pour une
tranche de terrain localisée au voisinage des sondages, et pour
une
|
|
direction verticale de propagation des ondes par la
méthode DOWN-HOLE.
I.2 Principe :
La méthode down-hole consiste à mesurer les
vitesses des ondes de compression (VP) et des
ondes de cisaillement (VS) d'une entité
géologique entre la surface du sol et la position du capteur dans le
sondage. Cette technique permet aussi la détermination des
caractéristiques géodynamiques du terrain, lesquelles sont
destinées le plus souvent à l'analyse dynamique des sols et
procéder à la classification du site.
I.3.Mise en oeuvre :
L'essai down-hole est réalisé dans le trou de
sondage carotté préalablement tubé en P.V.C de
diamètre intérieur est de 80mm et cimenté pour assurer un
bon couplage sol-tubage. L'émission du signal a eu lieu à la
surface à proximité du trou de sondage, et la réception se
fait à l'aide d'un capteur à trois composantes (une verticale et
deux horizontales) contenus
dans un packer, équipé avec un système
mécanique qui permet le blocage de l'outil en différente
profondeurs dans le trou de sondage.
A partir des temps des arrivées des ondes primaires et des
ondes secondaires (Sx et Sy) correspondant à différentes
profondeurs, un tracé des dromochroniques, dont les pentes sont
égales aux vitesses de propagation ? VP et ? VS. Ces vitesses sont
liées aux paramètres de la loi de comportement du milieu.
I.4. Résultats des mesures :
L'essai down-hole est réalisé dans les sondages
(CH1), jusqu'à la profondeur de 20 mètres, avec
un pas de mesure de 1 mètres. Les résultats obtenus sont
récapitulés ci-après, et comportent:
· Les hodochrones des profils sismiques.
· Un tableau des vitesses de compression, de cisaillement
et épaisseurs moyennes mesurés des couches.
· Classification du site
Tableau 15.vitesses Vp et Vs
SC1
|
Profondeur (m)
|
VP (m/s)
|
VS (m/s)
|
1
|
780
|
360
|
2
|
780
|
360
|
3
|
780
|
360
|
4
|
780
|
360
|
5
|
1560
|
640
|
6
|
1560
|
640
|
7
|
1560
|
640
|
8
|
1560
|
640
|
9
|
1560
|
640
|
10
|
1560
|
640
|
11
|
1560
|
640
|
12
|
1560
|
640
|
13
|
1560
|
640
|
14
|
1560
|
640
|
15
|
1560
|
640
|
16
|
1560
|
640
|
17
|
1560
|
640
|
18
|
2840
|
1180
|
19
|
2840
|
1180
|
20
|
2840
|
1180
|
12
|
2840
|
1180
|
22
|
2840
|
1180
|
23
|
2840
|
1180
|
-10
-15
-20
-25
-5
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
780m/s
360m/s
1560m/s
2840m/s Vp Vs
Vp et Vs en fct de P
640m/s
80m/s
Figure 31 : Variation des vitesses Vp et Vs en
fonction de la profondeur de (CH1)
Interprétation des résultats :
L'interprétation des résultats de l'essai Down-hole
a permis de mettre en évidence 3 terrains de vitesses
différentes:
> Vitesse de compression (VP):
La stratigraphie des couches reconnues se présente comme
suit :
- Le terrain superficiel est d'une épaisseur de 4
mètres, présente une vitesse des ondes de compression de l'ordre
de 780 m/s.
- le terrain sous-jacent, compris entre les profondeurs 4 m et 17
mètres, composée d'une formation sableuse présentant des
vitesses de l'ordre de 1560 m/s.
-Le troisième terrain composé de marne sableuse
compacte et qui présente des vitesses de compressions de l'ordre de 2840
m/s pour des profondeurs supérieures à 17 mètre.
> Vitesse de cisaillement (VS)
Les vitesses de cisaillement pour les3 couches de terrains
détectées sont :
- 360 m/s entre la profondeur 0.0 m et 4 mètres, qui
correspond à la couche de sable hydraulique
- 650 m/s entre les profondeurs 4 mètre et 17
mètres qui correspond au sable compact. - 1180 m/s pour les profondeurs
supérieures à 17 mètres, qui correspond à la couche
de marne.
Classification du site
Les vitesses des ondes de cisaillement peuvent être
utilisées pour la classification du site en utilisant l'expression
suivante :
n
? hi
Vs
s
j = 540 /
m
n
?
j
hi
Vsi
Où :
- Vsi : Vitesse d'onde de cisaillement à travers la couche
N°i.
- hi : L'épaisseur de la couche i
Le calcul précèdent nous a permis de classer le sol
selon les règles parasismiques Algérienne (RPA 1999 version 2003)
en catégorie S2 (sol Ferme).
Calcul des modules G, E, et K :
Ces modules sont liés à la vitesse Vs par les
relations suivantes :
>Le coefficient de poisson :
y = [V2p - 2V2s] / 2[V2p -
2V2s]
> Le module de compression ou de Young E :
E = 2d V2s (1+ v)
> Le module de cisaillement G :
G = d V2s
> Le module d'incompressibilité K :
K = d [V2p - 4/3V2s]
Tableau 16. Valeur des paramètres G, E,
et K dans le sondage (CH01)
Profondeur
(m)
|
Vp (m/s)
|
Vs (m/s)
|
p (g/cm3)
|
V
|
G (Mpa)
|
E (Mpa)
|
K (Mpa)
|
0--4
|
780
|
360
|
1.23
|
0.36466165
|
159.408
|
435.07597
|
535.788
|
5--17
|
1560
|
640
|
1.18
|
0.39881423
|
483.328
|
1352.17217
|
2227.21067
|
17--23
|
2840
|
1180
|
1.18
|
0.39567224
|
1643.032
|
4586.26831
|
7326.69867
|
II. Méthode sismique réfraction :
1.
Principe de l'essai :
La sismique réfraction consiste à provoquer un
ébranlement artificiel à l'aide d'un marteau,
l'ébranlement déforme le milieu traversé, ces
déformations se propagent sous forme d'ondes réfractées
sur les surfaces de discontinuité et enregistrées à l'aide
des géophones. Les temps de
propagation permettent de calculer les vitesses de propagation
des ondes dans le sous-sol et de déterminer la géométrie,
la structure et la configuration des couches géologiques
2. Réalisation des essais de reconnaissance : a.
Equipements de mise en oeuvre :
Le laboratoire national LNHC a réalisé les essais
de reconnaissance géophysique par sismique réfraction à
l'aide d'un équipement performant constitué des
éléments suivants :
· Un sismographe modèle TERRALOC MK6, à
canaux multiples avec un ordinateur interne compatible de PC , doté de
programmes informatiques de haute précision.
· 12 géophones verticaux connectés à
une tresse sismique modèle SM4 14 HZ.
· 12 géophones horizontaux connectés à
une tresse sismique modèle SM4 14 HZ.
· Une source d'énergie sismique.
b. Position des profils sismiques :
Deux (02) profils sismiques de longueur égale à 65
mètres avec un pas régulier de 5mètres, et cinq tirs (5)
Pour chaque profil on été exécuté:
1. Trois tirs avec connexion des
géophones verticaux ; pour générer les ondes de
compression :
· 1 tir direct (TD) à 5m du premier géophone
;
· 1 tir au centre (TC) entre le 6éme et
7éme géophones ;
· 1 tir reverse (TR) à 5m du dernier
géophone.
* Deux tirs avec connexion des géophones
horizontaux; pour enregistrer les ondes
de cisaillement :
- 1 tir direct (TD) à 5 m du premier géophone ; -
1 tir reverse (TR) à 5 m du dernier géophone.
3. Résultats obtenus :
Les résultats obtenus sont récapitulés
ci-après, et comportent pour chaque profil réalisé :
· Les hodochrones des profils sismiques.
· Un tableau des vitesses de compression, de cisaillement
et épaisseurs moyennes mesurés des couches.
· Classification du site.
Figure 32.Hodochrone du profil sismique
(Ps1) : vitesses des
Figure 33.Hodochrone du profil sismique (Ps1) :
vitesses des ondes S Tableau 17. Modèle de terrain de
chaque tir effectué pour le profil PS1
N° couche
|
VP (m/s) Moyenne
|
VS
(m/s)
|
h (m) Moyenne
|
|
|
|
1
|
410
|
260
|
5.8
|
2
|
640
|
380
|
0.9
|
3
|
1350
|
620
|
--
|
|
Vitesses de propagation des ondes de compression
|
Épaisseur
|
Vp1
(m/s)
|
Vp2
(m/s)
|
Vp3
(m/s)
|
h1 (m)
|
h2 (m)
|
Tir direct
|
360
|
650
|
1400
|
5.1
|
0.8
|
Tir centré direct
|
480
|
--
|
--
|
4.8
|
--
|
Tir centré inverse
|
470
|
--
|
--
|
4.9
|
--
|
Tir inverse
|
340
|
630
|
1300
|
8.2
|
1.0
|
Figure 34. Coupe géosismique du PS1
Figure 35. Hodochrone du profil sismique (Ps2) :
vitesses des ondes P
Figure 36. Hodochrone du profil sismique (Ps2) :
vitesses des ondes S
Tableau 18. Modèle de terrain de chaque
tir effectué pour le profil PS2
N° couche
|
VP (m/s) Moyenne
|
VS
(m/s)
|
h (m) Moyenne
|
|
|
|
1
|
410
|
250
|
3.1
|
2
|
760
|
450
|
--
|
|
|
|
|
|
Vitesses de propagation des ondes de compression
|
Épaisseur
|
Vp1
(m/s)
|
Vp2
(m/s)
|
Vp3
(m/s)
|
h1 (m)
|
h2 (m)
|
Tir direct
|
420
|
830
|
--
|
3.7
|
--
|
Tir centré direct
|
450
|
710
|
--
|
2.6
|
--
|
Tir centré inverse
|
310
|
760
|
--
|
2.3
|
--
|
Tir inverse
|
450
|
740
|
-
|
3.6
|
--
|
Figure 37. Coupe géosismique du PS2
§ Tableau 19. Vitesses de compression, de
cisaillement et épaisseurs moyennes mesurés des couches.
|
Couches
|
Épaisseur de la couche
|
VP (m/s)
|
VS (m/s)
|
PS1
|
1
|
5.8
|
410
|
260
|
2
|
0.9
|
640
|
380
|
3
|
--
|
1350
|
620
|
PS2
|
1
|
3.1
|
410
|
250
|
2
|
--
|
760
|
450
|
Classification du site
D'après le RPA 99 version 2003 on peut classer le sol dans
la catégorie S2 (Sol Ferme).
Synthèse des résultats de la sismique
réfraction :
La synthèse des travaux de géophysique
réalisés sur le site du Port d'Alger du projet «centrale
turbine» a permis de dresser des coupes géosismique
déterminant :
>La vitesse des zones altérées du site
prospecté.
>De définir la morphologie générale de
terrain prospecté.
>D'établir l'absence où la présence des
anomalies tel que (failles, accidents géologique).
L'interprétation des résultats
réalisés sur le site, a permis de mesurer les paramètres
suivants:
>Vitesse des ondes de compression « Vp »
>Vitesse des ondes de cisaillement « Vs »
Les résultats de ces essais ont identifié les
paramètres suivants :
1. Couche de recouvrement
Une couche de recouvrement superficielle d'épaisseur
moyenne qui varie de 3.1 m à 5.8 m, présentant des valeurs de
vitesses moyennes des ondes de compression de l'ordre de 410 m/s et des
vitesses des ondes de cisaillement de l'ordre de 250 m/s à260 m/s.
2. Second terrain:
La seconde couche d'épaisseur faible de 0.9 m
environs, révèle des vitesses moyennes de compression de l'ordre
de 640m/s à 760 m/s et des vitesses moyennes de cisaillement de l'ordre
de 380 m /s à 450 m/s.
3. troisième terrain :
La troisième couche présente des vitesses d'onde de
compression de l'ordre de 1350 m/s et des vitesses d'onde de cisaillement de
l'ordre de 620 m/s.
Conclusion :
L'ensemble de ces résultats montre que la sismique
réfraction a permis de classer le sol selon les règles
parasismiques Algérienne (RPA 1999 version 2003) en catégorie
S2 (sol Ferme).
III. Méthode électrique
Introduction
1- Principe :
Le principe de cette méthode consiste à mesurer les
résistivités apparentes des sols à partir de la surface au
moyen d'un dispositif appelé quadripôle. Ce quadripôle
comprend :
- Deux électrodes A et B d'émission de courant
continu dans le sous-sol.
- Deux électrodes M et N entre lesquelles est
mesurée la différence de potentiel crée par ce courant.
2. Réalisation des essais de reconnaissance
:
Le Laboratoire National de l'Habitat et de la
Construction " L.N.H.C " Unité d'Oued Smar a fait des
mesures des résistivités ohmiques, sur 3 profondeurs, dans les
stations définies.
La localisation des stations de mesure a été
réalisée conformément au plan d'implantation.
L'analyse des variations de pa en fonction de la
profondeur conduit à la réalisation de courbe géo
électrique des différentes couches en présence.
SONDAGE WENNER Dispositif de WENNER
O
A M N B
a
4 électrodes (A, B et M, N) sont enfonces dans le sol
suivant une rectiligne à égale distance (a) l'une de l'autre.
Après la circulation d'un courant d'intensité (I)
entre le couple extérieur AB, des mesures de la
résistivité pa entre les électrodes MN a
été mesuré, elle est donnée par l'équation
:
pa = k (Av / I)
K : facteur dépendant de la
géométrie du dispositif (k= 2 a)
Av : différence de potentiel entre les
électrodes MN
I : courant envoyé par les
électrodes AB
Ou a =1/3 AB : distance entre les électrodes en
mètre.
Le potentiel mesuré entre M et N est du à la
circulation du courant "I" venant de A et B,
La méthode donne une résistivité à
une profondeur de "a" environ, en changeant "a" on peut effectuer les mesures
dans différents volumes et atteindre différentes profondeurs.
Equipements de mise en oeuvre :
Les mesures de résistivité électrique ont
été effectuées avec l'équipement suivant: - Un
résistivimètre de type GEOTRADE-GTR2.
- Un convertisseur de courant modèle GEOTRADE GTE-6. -
Electrodes.
L'appareillage de mesures est relié aux différentes
électrodes à l'aide de câbles approprié.
Pour chaque point 3 mesures ont été
effectuées pour différents écartement "a".
5 points de mesure des résistivités ont
été réalisés sur le site, en 3 profondeurs
d'investigation, avec un dispositif WENNER, réparties sur le site,
conformément au plan d'implantation.
Les mesures ont été réalisées pour
différents espacements des électrodes. * a =3.00 mètres
MN = 3.00mètres, AB = 9.00mètre
* a =5.00 mètres MN = 5.00mètres, AB =
15.00mètres * a =7.00 mètres MN = 7.00mètres, AB =
21.00mètres
Tableau 20. Mesures de p prise
sur l'axe 1
station
|
AB
|
MN
|
p.
|
1
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.21
|
15
|
5
|
1.30
|
21
|
7
|
1.21
|
2
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.14
|
15
|
5
|
0.92
|
21
|
7
|
1.14
|
3
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.20
|
15
|
5
|
0.80
|
21
|
7
|
1.21
|
4
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.16
|
15
|
5
|
0.97
|
21
|
7
|
1.16
|
5
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.25
|
15
|
5
|
0.89
|
21
|
7
|
1.25
|
Tableau 21. Mesures de p prise
sur l'axe 2
station
|
AB
|
MN
|
p.
|
1
|
X= Y=
|
9
|
3
|
1.17
|
15
|
5
|
1.31
|
21
|
7
|
1.17
|
2
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.10
|
15
|
5
|
0.98
|
21
|
7
|
1.10
|
3
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.22
|
15
|
5
|
0.82
|
21
|
7
|
0.87
|
4
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.18
|
15
|
5
|
0.99
|
21
|
7
|
1.07
|
5
|
X=
Y=
|
9
|
3
|
1.20
|
15
|
5
|
0.87
|
21
|
7
|
0.97
|
AXE 1
résistivité pour a=3m, a=5m et
a=7m
0 1 2 3 4 5 6
stations
5
4.5
4
3.5
3
2.5
2
1.5
1
0.5
0
Série1 Série2 Série3
AXE2
Série1 Série2 Série3
résistivité pour a=3m, a=5m et
a=7m
4.5
3.5
2.5
0.5
1.5
5
4
3
2
0
1
0 1 2 3 4 5 6
stations
La "British Standart Institution", dans son
fascicule CP 1021, donne les indications suivantes relatives
à la corrosivité des sols vis-à-vis des conduites
enterrées constituées de matériau en fer ou en acier en
fonction de la résistivité de ces sols :
p < 10 Ù.m corrosivité sévère
à très sévère ;
10 <p <100
Ù.m corrosivité modérée
;
p > 100 Ù.m corrosivité faible à
très faible.
Il est rappelé que la résistivité ohmique
d'un conducteur est l'inverse de sa conductivité électrique ;
ceci veut dire qu'à une faible résistivité correspond une
grande conductivité.
Conclusion :
Le terrain prospecte est très corrosif et très
agressif, toutes les résistivités mesurées sont
très faibles et peu variables.
IV. Méthode des ondes de surface M.A.S.W
:
Cette nouvelle méthode utilisée, est l'exploitation
des ondes de surfaces (ondes de Rayleigh) en utilisant le même
matériel sismographe modèle TERRALOC MK6 avec 12 géophones
de 4.5HZ.
Position des profils sismiques :
Nous avons effectué (01) profil sismique; de longueur
égale à 24 mètres avec un
espacement entre géophones de 2 mètres, avec trois
tirs : - Un tir direct (TD) à 4 m du premier géophone.
- Un tir reverse (TR1) à 4 m du dernier
géophone.
- Un tir reverse (TR2) à 26 m du dernier
géophone.
Principe de la méthode :
Nous nous sommes basés sur un dispositif de type MASW,
donc multi capteurs, permettant d'extraire les caractéristiques de
vitesse de propagation en fonction de la fréquence à Partir d'une
transformation (x, t) -> (v, f).
Le traitement des données d'acquisition avec le
logiciel Surfseis 2.0 ; après inversion donne une
courbe de dispersion, et le choix approprié du nombre de couche nous
permet d'obtenir un graphe des vitesses de cisaillement en fonction des
épaisseurs de chaque couche.
Remarque :
La méthode des ondes de surface est plus précise
; elle permet de mesurer les vitesses d'onde de cisaillement avec leurs
profondeurs correspondantes et détecter les couches sous-jacentes qui
présentent des inversions de vitesse.
Les avantages significatifs de cette méthode, que l'on
dénomme Ondes de Surface MASW sont :
· Une grande simplicité de mise en oeuvre, en
particulier par rapport au cross-hole, ou downho le.
· La possibilité de travailler en environnement
bruité, donc en imposant très peu de contraintes liées
à la mesure, ce qui peut être d'une importance primordiale,
· La comparaison entre les modules de cisaillement G
obtenus à partir de méthodes in situ ou d'essais en
laboratoire.
.Résultats obtenus :
Les résultats obtenus sont récapitulés
ci-après, et comportent pour le profil réalisé :
>Une courbe de dispersion (pour le tir direct respectivement
tir revers).
>Un graphique donnant les vitesses d'onde de cisaillement et
épaisseurs pour chaque couche. >Tableaux des valeurs mesurées
et Classification du site
Profil 1 : Tir direct
Figure.38. Distribution d'énergie dans le plan
(f, Vapp)
Profil 2 : Tir revers
Figure.39. Distribution d'énergie dans le plan
(f, Vapp)
Tableau 22.résultats obtenus de l'essai
M.A.S.W Profil 1 :
(N° couche)
|
Vitesse Vs (m/s)
|
Epaisseur H (m)
|
Vitesse Vp (m/s)
|
1
|
190 à 400
|
0 à 10
|
450 à 510
|
2
|
580 à 660
|
10 à 18.2
|
960 à 700
|
3
|
910 à 970
|
> 18
|
2220 à 2400
|
|
Interprétation :
Les résultats montre qu'on est en présence d'un
terrain formé de trois couches
· La première couche d'épaisseur variant de
0.0 m à 10 m avec des vitesses d'onde de cisaillement variant entre 190
m/s à 400 m/s qui correspond au sable hydraulique.
· La deuxième couche correspond aux sables fins
limoneux compact entre la profondeur 10 m et 18 m et des vitesses de
cisaillement de 580 m/s à 660 m/s.
· La troisième couche correspond à la couche
marneuse plus compacte, avec des vitesses d'ondes de cisaillement de 910 m/s
à 970 m/s pour une profondeur supérieure à
18 mètres.
Conclusion :
L'ensemble de ces résultats montre que la sismique de
surface (méthode dite MASW) a permis de classer du sol
selon les règles parasismiques Algérienne (RPA 1999 version 2003)
en catégorie S3 (sol Meuble).
III.4. Interprétation des résultats :
L'examen des résultats obtenus à partir des
différents essais In Situ, et au laboratoire, nous a permis de
déduire que le sol de l'assiette, se caractérise essentiellement
par une formation sableuse, dont l'épaisseur pouvant atteindre les 1
8.00m.
0-10m : sable fin
10-18m : sable fin limoneux compact.
L'horizon marneux a été détecté
à partir de 18m de profondeur.
.Les essais SPT réalisés dans les sables fins
grisâtres (remblai hydraulique) dénotent un matériau de
bonne compacité à partir de 4.00m de profondeur à travers
les valeurs dépassant les 50 coups (SPT = 50).
les résultats des différentes Test
géophysique ont révélés la présence de trois
(03) terrains. >Le 1er terrain présente des vitesses de
cisaillement allant de 190 à 400 m/s qui correspond à la couche
de sable fin (remblai hydraulique).
>Le second terrain, présente des vitesses au
cisaillement de l'ordre 580 à 660 m/s.
>Le troisième terrain présente des vitesses de
cisaillement de l'ordre de 910 à 970 m/s, qui correspond à la
couche de marne.
En corrélation avec les coupes lithologiques, les
résultas de géophysique correspondent parfaitement à la
nature lithologique rencontrée.
Remarque :
Le niveau de la nappe a été
détecté à 0.5m de profondeur. Dans les calculs, on
considère que la nappe se trouve en surface et on travaille avec un
poids volumique saturé Ysat=17.98 KN/m3
pour le sable.
Conclusion :
Les résultats géotechniques et géophysique
obtenue au cours des essais précédentes sont congruents et
indique l'existence de trois couches sont les suivantes
1. sable fin saturée d'une profondeur moyenne de 12.0
m
2. sable peu argileux grise d'une profondeur entre 7.5 m et 22.0
m
3. une couche marneuse grise d'une profondeur entre 16.0 m et
25.0 m
Ce qui nous a aidé à faire un schéma
représentatif des principales couches constituantes le sol
étudier
Z=0 ,00m
T.N.I
hw=0.5m
Sable fin saturée d'eau
Z=1 2,0m
Sable argileux gris
Z=7,5÷22,5m
Marne grise
Z=1 6,0÷25,0m
Substratum
Figure.40.Schéma représentant
les principales couches qui forment le sol étudier
IV.1.Introduction :
Après avoir défini dans le chapitre
précédant les caractéristiques physiques et
mécaniques des principales couches du sol, on va procéder dans ce
qui suit au dimensionnement des fondations de l'ouvrage vis-à-vis de la
capacité portante et du tassement en se basant sur les résultats
des essais de laboratoire et in situ (essais de pénétration
standard et pressiométriques). Vu la présence de couches
sableuses qui peuvent donner naissance au phénomène de
liquéfaction, une évaluation du risque de liquéfaction
selon méthode de Seed & Idriss 1971 a été
établie.
Les charges à utiliser dans les calculs sont les suivantes
pour l'ELU (combinaison fondamentale) et l'ELS (combinaison rare) :
> Effort transmis par le poteau le plus sollicité au
sol à l'ELU : Nmax=2000 KN.
> Pression transmise du radier vers le sol : qELU =45.28 KPa
et qELS = 34.42 KPa. (y compris le poids du radier)
IV.2.Calcul de la capacité portante des fondations
superficielles : IV.2.1Cas des semelles isolées :
a. Dimensionnement à partir des essais de
laboratoire :
Les résultats des essais d'échantillon pris dans le
sondage SC 1 sont résumés dans le chapitre
précédent tableau 08.
Les caractéristiques obtenus par l'essai de cisaillement
à la boite sont : C'= 0 et '=26,78°. On calcul la capacité
portante des semelles isolées avec quatre cas différents :
1er cas : Pour une fondation superficielle
carrée B=L= 2m ; fichée à 1m.
L'expérience montre que dans le calcul de la
capacité portante des fondations superficielles dans les sols
pulvérulents, le comportement est drainé et le calcul
fait intervenir les caractéristiques drainées C'et
'. Dans le calcul on prend toujours le cas le plus défavorable (la nappe
en surface).
Ce qui concerne la profondeur de la couche de sable, on prend 18m
la moyenne de tous les sondages carottés.
L Semelle isolée et C '=0,
B
= 1 < 5 ?
Donc la contrainte admissible s'écrit : qa=y.D
+ [ (p. y. Ny + y. D. (Nq - 1)) / Fs ]
D'où :
Fs = 3
p=
B
L
B ö
÷
ø
ç æ +
2. è
1
L'efforf max transmis au sol est : Nmax=2000 KN. La contrainte
transmise au sol est donc N
égale à : D
q 2 5 .
= +
B L
.
Les valeurs de N7 et Nq sont les suivantes
N7 = 13,48 et Nq = 12,89
0,5 . 7 ,9 8 . 1 3 ,48 7 , ,9 8 .0,5 . 1 2,89 1
+ -
( ) 5 7 ,54 KPa
qa= 7 ,9 8 . 1 + =
qa=57,54KPa
3
2000
q=2 5 . 1 525 KPa
+ =
4
|
q=525 KPa
|
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée à partir des essais de laboratoire.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m). 2
p
( ) 0,5
=
2 . 1 1
+
0,5 .7 ,9 8 . 1 3,48 7 ,9 8 .2 . 1 2,89 1
+ -
( ) 97 ,1 4 KPa
qa= 7 ,9 8 .2 + = qa=
97,14KPa
3
2000
q=2 5 .2 550 KPa
+ =
4
|
q = 550KPa
|
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2 m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée à partir des essais de laboratoire.
b. Dimensionnement à partir des essais in situ
:
b.1. Essais de pénétration standard (SPT)
:
Sondage # SPT 1:
1er cas : On garde les mêmes dimensions de
la fondation précédente sauf la fiche D=1m, donc an a les valeurs
suivants (B=L=2m, D=1m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (20+36)/2=28
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.28.1,17.(1+0,3/2)2 = 346,60 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 173,30 KPa qa=173,30
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = 20
qa= 8.Nspt
e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.20.1,33.(1+0,3/2)2 = 281,43 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa/ 2 = 140,71 KPa qa=140,71
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
Sondage # SPT 2:
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m. La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc
ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (25+41)/2=33
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.33.1,17.(1+0,3/2)2 = 408,49 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 204,25 KPa qa=204,25
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = 25
qa= 8.Nspt
e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.25.1,33.(1+0,3/2)2 = 351,78 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 175,89 KPa qa=175,89
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
Sondage # SPT 3:
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m. La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc
ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (15+35)/2=25
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.25.1,17.(1+0,3/2)2 = 309,47 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa/ 2 = 154,73 KPa qa=154,73
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = 15
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.15.1,33.(1+0,3/2)2 = 211,07 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 105,54 KPa qa=105,54
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
Sondage # SPT 4 :
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m. La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc
ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (8+10+12)/3=10
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.10.1,17.(1+0,3/2)2 = 123,79 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa/ 2 = 61,98 KPa qa=61,98
KPa
q= N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = (8+10)/2 = 9
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.9.1,33.(1+0,3/2)2 = 126,64 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 63,32 KPa qa=63,32
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
Sondage # SPT 5 :
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m. La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc
ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (9+10+13)/3=11
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.11.1,17.(1+0,3/2)2 = 136,16 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa/ 2 = 68,08 KPa qa=68,08
KPa
q= N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = (9+10)/2 = 10
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.10.1,33.(1+0,3/2)2 = 140,71 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 70,36 KPa qa=70,36
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
Sondage # SPT 6 :
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m. La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc
ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (21+19+21)/3=21
qa= 8.Nspt
e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.21.1,17.(1+0,3/2)2 = 259,95 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2 qa/ 2 = 129,98
KPa qa=129,98 KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = (21+19)/2 = 20
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.20.1,33.(1+0,3/2)2 = 281,43 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2 qa/ 2 = 140,71
KPa qa=140,71 KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
Sondage # SPT 7:
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m. La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc
ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (24+25)/2=25
qa= 8.Nspt
e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.25.1,17.(1+0,3/2)2 = 309,47 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 154,73 KPa qa=154,73
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = 24
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.24.1,33.(1+0,3/2)2 = 337,71 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa/ 2 = 168,86 KPa qa=168,86
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
Sondage # SPT 8:
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m. La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc
ZU=[ 0 ; 5m ].
e
Nspt = (18+22+26)/3=22
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(1/2) = 1,17
qa= 8.22.1,17.(1+0,3/2)2 = 272,33 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2
qa / 2 = 136,16 KPa qa=136,16
KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.1 q =525
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m).
La zone utile est [D-B/2 ; D+B/2] , donc ZU=[ 1 ; 3m ].
e
Nspt = (18+22)/2 = 20
qa= 8.Nspt e.kd.(1+0,3/B)2
kd= 1+(1/3).(D/B) d'où (D/B) < 1
kd= 1+(1/3).(2/2) = 1,33
qa= 8.20.1,33.(1+0,3/2)2 = 281,43 KPa
En présence d'une nappe d'eau au niveau de la base de la
fondation, donc on divise qa sur 2 qa / 2 = 140,71
KPa qa=140,71 KPa
q = N/B2+25.D = 2000/4 + 25.2 q =550
KPa
q> qa donc la capacité portante
n'est pas vérifiée
Alors une fondation de 2m de côté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai de pénétration standard.
b.2.Essais pressiomètriques (PMT) :
On garde les mêmes dimensions que dans l'essai de
pénétration standard (SPT), la zone utile devient donc [D ;
D+3B/2].
qL = kp.ple*+ q0 avec :
ple * : Pression limite équivalente nette (calculée
à partir des valeurs pl * ) ;
*
pl = pl - p0 ;
kp : Coefficient de portance pressiométrique
qui dépend de la nature du sol, des dimensions de la fondation et de la
fiche D. Il est donné par : kp= kp1.B/L +
kp0.(1-B/L) ; kp1et kp0 sont donnés par des abaques.
q0=7,.D
Calcul de p0 :
Les sondages pressiométriques PR 1 et PR 2 sont
réalisés à coté des sondages carottés SC 1
et SC 2 respectivement ou on a trouvé une couche de sable sur toute la
hauteur de la zone utile.
,
Pour le sable : p0(z)= k0.&v0 . (z) avec :
&v0 ,(z)= y,.z
k0 : Coefficient de pression des terres au repos. Pour les
sables, k0=0,5
Sondage PR01
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m.
ZU=[1 ; 4m ].
kp= kp1=1,06
q0=7,.D =7,98.1 = 7,98 KPa p0(z)=3,99.z
Z(m)
1
2
3
4
470 3,99
455 7,98
PL(KPa) p0(KPa)
467 11,97
291 15,96
*
pl
(KPa)
466,01
447,02
455,03
275,04
pl * min= 275,04 --* 1,5. pl * min = 412,56 KPa
*
ple
|
3.412,56 27 5,04 =
+ 378,1 8KPa
4
|
*
ple
|
= 378,18 KPa
|
qL= 1,06.378,18 + 7,98 = 408,85 KPa - qL = 408,85
KPa
qcal =qL / 2= 204,43 KPa - qcal = 204,43 KPa
2000
q = 2 5 . 1 525 KPa
+ =
4
|
- q =525 KPa
|
q > qcal donc la capacité portante n'est pas
vérifiée.
Alors une fondation de 2m de coté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai pressiométrique.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m). ZU=[2 ; 5m
].
kp= kp1=1,22
q0=7,.D =7,98.2 = 15,96 KPa p0(z)=3,99.z
*
pl
PL(KPa) p0(KPa)
Z(m)
(KPa)
447,02
7,98
455
2
455,03
11,97
467
3
275,04
15,96
291
4
430,05
19,95
450
5
pl * min=275,04 ( 1,5. pl * min = 412,56
KPa
*
ple
|
3.412,56 27 5,04 =
+ 378,1 8KPa
4
|
*
ple
|
= 378,18 KPa
|
qL= 1,22.378,18 + 15,96 = 477,34 KPa - qL = 477,34
KPa
qcal = qL / 2 = 238,67 KPa - qcal = 238,67
KPa
2000
q =2 5 .2 550 KPa
+ =
4
|
- q = 550 KPa
|
q > qcal donc la capacité portante n'est pas
vérifiée.
Alors une fondation de 2m de coté et fichée
à 2 m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai pressiométrique.
Sondage PR02 :
1er cas : Pour une fondation isolée de 2m
de coté et d'une fiche D=1m.
ZU=[1 ; 4m ].
kp= kp1=1,06
q0=7,.D =7,98.1 = 7,98 KPa p0(z)=3,99.z
Z(m)
1
2
3
4
PL(KPa) p0(KPa)
485 3,99
496 7,98
458 11,97
328 15,96
pl*(KPa)
481,01
488,02
446,03
312,04
*
pl
*
min= 312,04 -* 1,5. pl min= 468,06 KPa
*
ple
|
2.468,06 446,03 3 1 2,04
+ + = 423,55KPa
4
|
*
ple
|
= 423,55 KPa
|
qL= 1,06.423,55 + 7,98 = 456,94 KPa qL = 456,94
KPa
qcal = qL / 2 = 228,47 KPa qcal = 228,47 KPa
q = 2000 + 25.1 = 525 KPa q =525 KPa
4
q > qcal donc la capacité portante n'est pas
vérifiée.
Alors une fondation de 2m de coté et fichée
à 1m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai pressiométrique.
2ième cas : (B=L=2m, D=2m). ZU=[2 ; 5m
].
kp= kp1=1,22
q0=7,.D =7,98.2 = 15,96 KPa p0(z)=3,99.z
Z(m)
3
2
4
PL(KPa) p0(KPa)
7,98
496
11,97
458
15,96
328
19,95
370
pl *
(KPa)
488,02
446,03
312,04
350,05
*
pl
*
min =3 12,04 -* 1,5. pl min = 468,06 KPa
*
ple
|
468,06 446 ,03 3 1 2,04 3 5 0,05
+ + + = 394,04KPa
4
|
*
ple
|
=394,04 KPa
|
qL= 1,22.394,04 + 15,96 = 496,69 KPa qL = 496,69
KPa
qcal = qL / 2 = 248,34 KPa qcal = 248,34 KPa
2000
q = 2 5 .2 550 KPa
+ =
4
|
q = 550 KPa
|
q > qcal donc la capacité portante n'est pas
vérifiée.
Alors une fondation de 2m de coté et fichée
à 2m ne vérifie pas la capacité portante du sol
calculée en utilisant l'essai pressiométrique.
Conclusion :
D'après les résultats obtenus par les essais de
laboratoire et les essais in situ (sondages de pénétration
statiques et pressiométriques), on conclut qu'une fondation
superficielle de type semelle isolée ne vérifie pas la
capacité portante du sol, donc on suggère de réaliser un
radier générale qu'on va le dimensionner dans ce qui suit.
IV.2.2 Cas du radier :
La forme de notre radier est rectangulaire, d'une largeur B = 4m
et d'une longueur
L = 21,2m, donc la surface équivalente Seq =
84,8m2. Le radier est fiché à 0,4m (on travaille avec
un ancrage minimum pour diminuer l'épaisseur du radier et gagner sur le
volume du béton).
La zone utile s'étale de
|
3.B
|
au dessous de la fondation donc dans l'intervalle [0,4 ;
6m].
|
2
|
a) Calcul à partir des sondages
pressiométriques (PMT) :
Sondage # PR 1 :
Le sondage pressiométriques PR 1 se situ à
côté du sondage carotté SC 1 ou on a trouvé une
couche de sable jusqu'à 9m de profondeur qui surmonte sur une
deuxième couche de sable épaisse de13, 5 m.
,
Pour le sable : p0(z)= k0.&v0 . (z) avec :
ov0, (z) = y,.z = 7,98.z
k0 : Coefficient de pression des terres au repos. Pour les
sables, k0=0,5 q0=7,.D =7,98.0,4 = 3,19 KPa
Résultats à partir de l'essai PR 1
Z(m)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
PL(KPa)
|
470
|
455
|
467
|
291
|
450
|
327
|
p0(KPa)
|
3,99
|
7,98
|
11,97
|
15,96
|
19,95
|
23,94
|
*
pl (KPa)
|
466,01
|
447,02
|
455,03
|
275,04
|
430,05
|
303,06
|
En suivant la même procédure que pour le cas des
semelles isolées, on obtient les résultats suivants :
pl * min= 275,04 --* 1,5. pl * min = 412,56 KPa
*
ple
|
4.412,56 27 5,04 3 03 ,06
+ + = 371,39KPa
6
|
*
ple
|
= 371,39 KPa
|
kp= kp1.B/L + kp0.(1-B/L)
4 4 ?
k p= 0,8 . ? =
+ 0,8 . 1
? -
? 0,8
21,2 ? 21,2?
qL= 0,8.371,39 + 3,19 = 300,30 KPa qL= 300,30
KPa
qcal = qL / 2 = 150,15 KPa qcal = 150,15 KPa
Sachant que q=45.28 KPa, on conclut que q < qcal alors
le radier vérifie la capacité portante du sol.
Sondage # PR 2 :
Le sondage pressiométriques PR 2 se situ à
côté du sondage carotté SC 2 ou on a trouvé une
couche de sable jusqu'à 10m de profondeur qui surmonte sur une
deuxième couche de sable èpaisse de 8m..
Résultats à partir de l'essai PR 2
Z(m)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
PL(KPa)
|
485
|
496
|
458
|
328
|
370
|
280
|
p0(KPa)
|
3,99
|
7,98
|
11,97
|
15,96
|
19,95
|
23,94
|
*
pl (KPa)
|
481,01
|
488,02
|
446,03
|
312,04
|
350,05
|
256,06
|
*
pl
*
min= 256,06 -* 1,5. pl min = 384,09 KPa
*
ple
|
3.384,09 3 1 2 ,04 3 50,05 25 6,06
+ + + = 345,07KPa
6
|
*
ple
|
= 345,07 KPa
|
kp= kp1.B/L + kp0.(1-B/L)
4
kp= 0,8 . 1 =
+ ( - ö
4
0,8 . 1
1 0,8
21,2 21,2)
qL= 0,8.345,07 + 3,19 = 300,30 KPa qL = 279,25
KPa
qcal = qL / 2 = 139,62 KPa qcal = 139,62 KPa
Sachant que q=45.28 KPa, on conclut que q < qcal alors
le radier vérifie la capacité portante du sol.
b) Calcul à partir des sondages de
pénétration standard (SPT) :
On ne peut pas dimensionner le radier à partir de cet
essai, la cause est sa zone utile qui
varie entre D-
|
B 2
|
et D+2B, il faut donc au minimum une fiche de 2m, donc on perd
plus de
|
volume de béton et en plus ça coûte
énormément cher (on travaille avec un ancrage minimum pour
diminuer l'épaisseur du radier et gagner sur le volume du
béton).
Conclusion :
Selon les résultats de calcul du radier de 4m de largeur
et de 2 1,2m de longueur, la pression transmis au sol est inférieur que
sa capacité portante calculée à partir des essais in-situ
(essais pressiométriques), donc le radier vérifie la
capacité portante du sol.
IV.3. Dimensionnement des fondations profondes
:
Supposons un pieux foré boue flottant
caractérisé par :
· Fiche D de 12 m
· Un diamètre B de 1 m
Sous le poteau le plus sollicité chargé de
2000KN
a. Essais pressiométriques (PMT): P l *
(z) = P l (z) - P 0 (z)
Avec :
Pour le sable : P 0 (z) = K0 .a ' v0 (z), K 0 =
0,5.
Sondage # PR 1 :
A partir des équations précédentes en rempli
le tableau suivant : Résultats à partir des essais
pressiométriques (Sondage PR 1)
Z (m)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
Pl (Kpa)
|
470
|
455
|
467
|
291
|
450
|
327
|
365
|
733
|
126
|
P0 (Kpa)
|
3.99
|
7.98
|
11.97
|
15.96
|
19.95
|
23.94
|
27.93
|
31.92
|
35.91
|
Pl*(Kpa)
|
466.01
|
447.02
|
455.03
|
275.04
|
430.05
|
303.06
|
337.04
|
458.08
|
90.09
|
qs (Kpa)
|
20.99
|
20.05
|
20.13
|
13.32
|
19.65
|
14.52
|
23.93
|
20.70
|
4.85
|
Z (m) 10 11 12 13
Pl (Kpa) 219 456 472 368
P0 (Kpa) 39.9 43.89 47.88 51.87
Pl*(Kpa) 179.1 412.02 424.12 396.13
qs (Kpa) 8.97 18.95 19.41
-
D/B = 12/1= 12 m notre calcul sera un calcul d'une fondation
profonde.
a = max (b/2, 0.5) donc a= 0.5 m b= min (a, h) h=0 donc b= m
La zone utile d'une fondation profond est z e [D-b, D+3a] donc
ZU= [12 - 13.5] m a partir du train naturel
(Pl*(z=13.5 m) = 340.14 (interpolation))
1. Calcul de la charge en pointe : 1
Ple* å A
Ple z
* .
b a
+ 3
r 424 . 1 2 3 96 . 1 3
+3 96 . 93 3 40 . 1 4
+ ù
Ple* » * 1 + * 0 . 5 Ple*=396.13 KPa
êL 2 2 ûú
Diamètre équivalent :
De = 1
Ple *
D
å A
pl z * .
1
1 [ 466 . 0 1 424 . 1 2
+ ù
De = . 1 477 . 02 42 1 . 1 9
+ + + De=9.67 m
3 96 . 1 3 ê 2 ûú
De>5 cas d'une fondation profond, méthode de
dimensionnement par PMT est justifier · d'après la classification
de LCPC
- les valeur de Pl*<0.5 MPa = cas d'un un sable lâche
catégorie « A »
- pieux foré boue = facteur de portance
pressiométrique Kp=1 .00
ql = Kp.Ple* => ql =
343.16Mpa Charge limite en pointe Qp :
Qp 396. 13.fl.(0. 5)2
Qp=3 11.1 2KN
2. calcul de la charge en friction :
Pieu foré boue + sol catégorie « A » Qs
sera déduite a partir de la courbe Q1 Ou bien a partir de la formule
suivante :
æ ö
ç ÷
pl * pl *
Qs i
= 0 . 04 . . i
ç2- ÷ Avec i=1(coure Q1)
i
1 + ç 1 + ÷
2 è 2 ø
D
Qs B qs
= H f
..
|
( )
z dz
|
0
Qs =fl..1i + + +
(20.99 1 9 .4 1
è 2 ø
+ ö
20 . 5 1 8 . 95 ÷
Qs=582.04 KN
Charge limite supporté par un pieu :
Ql=Qp+Qs
Ql=582.04+31 1.12=893.16KN
Ql=893.1 6KN
Sachant que Q tot = 2000KN, on calcul le nombre de pieux
nécessaires (N) dans la combinaison fondamentale :
2000
Qtot > 0,71.N. Ql N= = soit N min = 4 pieux
3,95
0,71.893,13
Pour supporter la charge venue du poteau le plus sollicité
il nous faut au moins 4 pieux.
Sondage # PR 2 :
Résultats à partir des essais
pressiométriques (Sondage PR 2)
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
485
|
496
|
458
|
428
|
370
|
280
|
430
|
281
|
229
|
3.99
|
7.98
|
11.97
|
15.96
|
19.95
|
23.94
|
27.93
|
31.92
|
35.91
|
481.01
|
488.02
|
446.03
|
312.04
|
350.05
|
256.06
|
404.07
|
249.08
|
193.09
|
21.54
|
21.79
|
20.25
|
314.9
|
16.81
|
12.48
|
18.65
|
12.17
|
9.83
|
Z (m) Pl (Kpa)
P0 (Kpa) Pl*(Kpa) qs (Kpa)
Z (m) 10 11 12 13
Pl (Kpa) 145 213 213 213
Rmue p es val e Pl a ofonde
P0 (Kpa) 39.9 43.89 47.88 51.87
odl d d
1 ue har
q s (Kpa) 5.4 8.51 8.32
-
1. Calcul de la charge en pointe : 1
Ple*= ? Ä
Ple z
* .
b a
+ 3
1 r 1 6 5 . 1 2 1 6 1 . 1 3
+1 6 1 . 1 3 1 5 9 . 1 4
+ ?
Ple* = . 1 + . 0,5 -* Ple*=162.13
KPa
1 . 5 ?L 2 2 ??
Diamètre équivalent :
De = 1
Ple *
D
? Ä
pl z * .
1
1 ? 48 1 . 0 1 1 6 5 . 1 2
+ ?
De = . 1 48 8 . 0 1 .... 1 69 . 1
+ + + De=20.33 m
1 62 . 1 3 ?? 2 ??
De>5 cas d'une fondation profonde, méthode de
dimensionnement par PMT est justifier · d'après la
classification de LCPC
- les valeurs de Pl*<0.5 MPa cas d'un un sable lâche
catégorie « A » - pieux foré boue facteur de portance
pressiométrique Kp=1 .00
ql = Kp.Ple* ql =
162.13Kpa
Charge limite en pointe Qp :
Qp
|
ql . Svase = 162,13 .H
|
. 0 . 5
( )2
|
Q p=127.23KN
2. calcul de la charge par friction :
*
= 0 . 04 . Plpl
? -
* ?
qs
? 2 ?
1 . 5
? 1.5 ?
D
Qs B qs
= H ?
..
|
( )
z dz
|
0
? 2 1 . 54 8 .3 2
+
Qs = H . . 1 . ? + + +
2 1 . 79 .... 8 . 5 1
? 2
|
? ? ?
|
Qs=489.21 KN
Charge limite supporté par un pieu Ql Ql=Qs+Qp
Ql=489.21+127.23
Ql=61 6.25Kn
Sachant que Q = 2000KN, on calcul le nombre de pieux
nécessaires (N) dans la combinaison fondamentale :
2000
Qtot < 0,71 .N. Ql N = N>4. 65
0,71.616,55
Soit N min=5 pieux
Pour supporter la charge venue du poteau le plus sollicité
il nous faut au moins 5 pieux
b. Essais de pénétration standard
(SPT):
Vérification du même ouvrage que dans les essais
pressiométriques avec un pieu de
1 m de diamètre et d'une fiche de 12 m
Résultat des essais SPT :
Sondages Profondeur Z (m)
|
NSPT
|
SPT04
NSPT (corr.)
|
NSPT
|
SPT05
NSPT (corr.)
|
NSPT
|
SPT06
NSPT (corr.)
|
1.5
|
8
|
8
|
9
|
9
|
26
|
21
|
3
|
10
|
10
|
10
|
10
|
23
|
19
|
4.5
|
12
|
12
|
13
|
13
|
26
|
21
|
6
|
15
|
15
|
19
|
17
|
31
|
23
|
7.5
|
24
|
20
|
21
|
18
|
27
|
21
|
9
|
24
|
20
|
28
|
22
|
30
|
23
|
10.5
|
24
|
20
|
28
|
22
|
25
|
20
|
12
|
28
|
22
|
28
|
22
|
30
|
23
|
13.5
|
32
|
24
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Sondage # SPT 4 :
L'évaluation de la capacité portante d'un pieu
foré, selon MEYERHOF (1976) par relation basée sur le nombre de
coups Nspt soit :
1. capacité en pointe :
Q p (KN) = m N A p
· m : est coefficient empirique égale a 400 pour les
pieux battus et 130 pour les pieux forés
· N : la valeur de Nspt a la base du pieu
· A p : la section du pieu a sa base
m=120 (pieux foré) N=22 base de pieu A p=0.785 m2
Q p=120 * 22 * 0.785
Qp=2072.4 KN
2. capacité en friction :
Qf (KN) = n N D As
· n : est un coefficient empirique égal à 2
pour pieux battus et 1 pour les pieux forés
· N : est la valeur moyenne de Nspt le long du pieu
· As : surface extérieur du pieu par mètre de
longueur (m2/ml)
· D : profondeur du pieu dans le sol
n = 1 pieu foré N= 16
As=3. 14m2/ml
Qf = 1 * 16 * 3.14 * 12=602.88
Qf=602.88 KN
3. Charge admissible : Un coefficient de
sécurité de 4 doit être appliqué à la charge
ultime
m N Ap + n N D As
Qadm (KN) =
Qadm
2072.4 + 602.88
4
Qadm=668.82 KN
4
Sondage # SPT 5 :
1. la charge en pointe Qp
Qp (KN) = m N A p
2072.4 + 640.56
=
4
Qadm
Qadm= 678.24 KN
m = 120
N=22
AP=0.785 m2
Qp = 120 x 22 x 0.785
Q p = 2072.4 KN
2. Charge en friction: Qf =
n.N.D.As
n = 1
N=1 7
As = 3.14 m2/ml
Q f= 1 x 17 x 12 x 3.14
Qf = 640.56 KN
3. Charge admissible
Sondage # SPT 6 :
1. la charge en pointe Q p
Q p (KN) = m N A p
N=23 coups
m = 120
As = 0.785 m2
Qp = 120 x 23 x 0.785
2. Charge en friction : Qf =
n.N.D.As
n = 1
N= 24
D=12 m
As = 3.14 m2/ml
Qf= 1 x 24 x 12 x 3.14
3. Charge admissible
Qp= 2166.6 KN
Qf= 904.32 KN
Qadm
|
=
|
2 166.6 + 904.32
|
4
|
Qadm = 767.73 KN
Remarque :
1. pour raison du manque des données (nombres des poteaux
et la charge totale de l'ouvrage) on ne peut pas calculer le nombre des pieux
nécessaire pour supporter l'ouvrage entier.
2. Ce qui concerne le calcul de la capacité portante
des fondations profondes avec les essais de pénétration standard,
les sondages suivants : SPT 1, SPT 2, SPT 3, SPT 7 et SPT 8 ne sont pas pris en
compte dans les calculs car leurs profondeurs n'ont pas atteint la fiche D des
pieux qui est égal à 12 m.
IV.4. Calcul du tassement :
IV.4.1. Tassement du radier :
a. Essais pressiométriques (PMT) :
Le calcul du tassement par le biais de l'essai
pressiométrique repose sur la méthode de Ménard
basée sur le module pressiométrique du sol. Selon Ménard,
le tassement globale est la
somme de deux composantes : un tassement sphérique
(Sc) et un autre déviatorique (Sd). Le tassement
sphérique correspond à une zone du sol sous la fondation
épaisse de B/2 , et fait
intervenir un module équivalent Ems. Le
tassement déviatorique correspond à une zone du sol ayant une
profondeur de l'ordre de 8.B et se calcule avec un module équivalent
Emd.
Le calcul du tassement nécessite de diviser en tranches
fictives le sol sous la fondation, chaque tranche étant épaisse
de B/2.
Dans notre cas, on veut calculer le tassement sous un radier
rectangulaire d'une largeur B=4m et d'une longueur L=21,2m avec une fiche de
0,4m.
> Le tassement sphérique est donné par :
sc = [q - &'v0(D)]Xs Ba /9 Ems
Avec :
q : pression transmise au sol ;
a : coefficient de structure du sol. Il est donné en
fonction de la nature du sol et du rapport
Em/PL ;
Xs : facteur de forme en fonction de L et B ;
> Le tassement déviatorique est donné
par :
sd = 2 [q - &'v0(D)] [ Xd.(B/B0)]a.B0/9
Emd
Avec :
B0 : dimension de référence = 0.6 m ;
Xd : facteur de forme ;
(q - &'v0) : contrainte verticale à la base de la
fondation à l'ELS (qui est égale à 34.42KPa). Donc on a le
tassement final qui est égal à la somme des deux tassements
sphérique et déviatorique : S = Sc+ Sd
q - !'v0(D)
Z=D
E1 1
E2 2
3
E3-5 4
5
6
E6-8 7
8B
8
9
E9-16
16
Figure.1. Décomposition du terrain pour
le calcul des modules équivalents
Le calcul des modules équivalent Emd
et Ems peut être mené conformément aux
recommandations de Ménard, comme suit :
· n n
1
Ems=E1= moyenne harmonique des n modules pressiométriques
dans l'hémisphère(zone 1)
=
E Ei
1 å= 1
i
· E2 = moyenne harmonique des n modules
pressiométriques dans l'hémisphère(zone 2)
· E3-5 = moyenne harmonique des n modules
pressiométriques dans l'hémisphère(zone 3 à 5)
Dans notre cas le module équivalent Emd est
donné par la formule suivante :
3 5
Emd E1 0,8 5 . 2
EE
Sondage PR01
Valeurs du module pressiométriques utilisées pour
le calcul du tassement (Sondage PR 1)
Z(m)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Em(KPa)
3285
2228
1478
1829
2075
1412
1434
2093
223
749
2949
2831
1402
E KPa
1 2655 ,1 7
=
1
1
=
.
1
+
=
1
2
ö
÷
ø
2228
3285
E
æ ç
è
1
Ems = E1 = 2655,17KPa
1 1
=
E 2 2
( +
11 ö
ç ÷
è 1478 1829 ø
= =
E KPa
2 1634 ,87
æ ç
è
1
1 1 1
+ + + +
1829 2075 1412
1
.
3
E
5
10
1
ö
÷
ø
1402
= -- =
E KPa
3 5 9 86 , 48
3,2 1
=
Emd 2655 ,1 7
1
+ +
0,85.1634,87
Emd KPa
= 1516 ,63
1
=
986,48
Tassement sphérique :
sc = [q &'v0(D)]Xs Ba /9 Ems
1
Sc ( ) cm
= - =
3 . 3 4 .42 7 ,9 8 . 0,4 . 1,4 .4 2 .44
9.2655,17
Tassement déviatorique :
2 -
. ( 3 4 .42 7 ,9 8 . 0,4) .(2,14. 4
)1/3.0,6= 6 . 64 cm
Sd =
9.1516,63 0,6
Donc on a: S= 2.44+6.64 -* S =9.08cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que S
> Sadm
Sondage PR02
Valeurs du module pressiométriques utilisées
pour le calcul du tassement (Sondage PR 2)
Z(m)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
Em(KPa)
|
1578
|
1638
|
2667
|
3422
|
2343
|
1627
|
2963
|
3237
|
1519
|
446
|
757
|
|
1
1
=
.
44KPa
1
+
=
,
2
1
ö
÷
ø
1578
1638
E
1 1607
=
E
æ ç
è
1
1 1
=
E 2 2
( +
11 ö
ç ÷
è 2767 3422 ø
= =
E KPa
2 3059 ,84
1
E 3 5
-
1 1 1
+ + + +
3422 2343 1627
= - =
E KPa
3 5 1290
.
8
1 æ
ç è
1
ö
÷
ø
757
Ems = E 1 = 1607 ,44 KPa
3,2 1
=
Emd 1607 ,44
1
+ +
0,85.3059,84
Emd KPa
= 1795 ,95
1
=
1290
Tassement sphérique :
1
Sc ( ) cm
= - =
3 . 3 4 .42 7 ,9 8 . 0,4 . 1,4 .4 4 . 02
9 . 1607 ,44
Tassement déviatorique :
2 -
. ( 3 4 .42 7 ,9 8 . 0,4) .(2,14. 4
)1/3.0,6= 5 . 6 1 cm
Sd =
9.1795,95 0,6
Donc on a : S= 4.02+5.61 -* S =9.63cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que S
> Sadm
Remarque:
Le tassement calculé à partir de l'essai
pressiométrique varie entre 5,4cm et 5,7cm est en dessus de la valeur
admissible qui est égale 5cm, on constate que le sol peut avoir un
tassement important sous la charge apportée par l'ouvrage. Dans ce cas
on ne tire aucune conclusion vis-à-vis de la présence ou non du
risque de tassement important de l'ouvrage avant de confirmer à l'aide
des essais de pénétration standard (SPT).
b. Essais de pénétration standard (SPT)
:
Le calcul du tassement par le biais de l'essai de
pénétration standard repose sur la méthode de
BURLAND-BURBRIDGE, Il s'agit d'une méthode
empirique.
Cette méthode est applicable aux sols
pulvérulents (Sable), Dans notre cas, on veut calculer le tassement sous
radier d'une largeur B=4m et d'une longueur L=21,2m avec une fiche de 0,4m.
Le tassement d'une fondation superficielle est calculé en
millimètre par l'expression suivante :
Si = Fs.Fl.Ft.Ic.[ q - (2/3).c'v0(D)
].B0,7
Fs : est un facteur de la forme donné par :
Fs = (5.L/4.B)2.[1 /
(L/B+0,25)2]
Fl: est un facteur dépendant de l'épaisseur H du
sol
Ic :est l'indice de compressibilité, Il est
donné par :
Ic=1 ,7 / ( N spt moy )1,4
Nspt moy: est la moyenne arithmétique des nombres N
mesuré au SPT sur la profondeur d'influence Zi dans [ D ; D+ Zi]
Zi = B3/4
Fl= 1 --* H > Zi
Ft = 1 --* pour un tassement instantané
Sondage # SPT 1:
Zi = 43/4= 2,83
ZU= [0,4 ; 3,23]
N spt moy = 20
Ic= 1,7 / 201,4= 0,80
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si = 1,42.1.1.0,80.[ 34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=9.64cm --* Si =9.64cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que Si
> Sadm
Sondage # SPT 2:
Zi = 43/4= 2,83
ZU= [0,4 ; 3,23]
N spt moy = 25
Ic= 1,7 / 251,4= 0,76
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si= 1,42.1.1.0, 76. [34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=9.16cm --* Si =9.16cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que Si
> Sadm
Sondage # SPT 3:
Zi = 43/4= 2,83 ZU= [0,4 ; 3,23] N spt moy = 15
Ic= 1,7 / 151,4= 0,86
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si= 1,42.1.1.0,86.[ 34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=10.3cm --* Si =10.3cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que
Si> Sadm
Sondage # SPT 4:
Zi = 43/4= 2,83 ZU= [0,4 ; 3,23]
8 10 =
Nspt moy = 9
+
2
Ic= 1,7 / 91,4= 0,98
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si= 1,42.1.1.0,98.[34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=11.8cm -* Si =11.8cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que Si
> Sadm
Sondage # SPT 5:
Zi = 43/4= 2,83 ZU= [0,4 ; 3,23]
9 10 = Nspt moy = 10
+
2
Ic= 1,7 / 101,4= 0,96
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si= 1,42.1.1.0,96.[ 34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=11.5cm -* Si =11.5cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que
Si> Sadm
Sondage # SPT 6:
Zi = 43/4= 2,83 ZU= [0,4 ; 3,23]
21 19 = Nspt moy = 20
+
2
Ic = 1,7 / 201,4= 0,80
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si= 1,42.1.1.0,80.[ 34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=9.6cm --* Si =9.6cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que Si
> Sadm
Sondage # SPT 7:
Zi = 43/4= 2,83 ZU= [0,4 ; 3,23] N spt moy = 24
Ic= 1,7 / 241,4= 0,77
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si= 1,42.1.1.0,77.[ 34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=9.2cm --* Si =9.2cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que
Si> Sadm
Sondage # SPT 8:
Zi = 43/4= ZU= [0,4 ;
Nspt moy =
|
2,83
3,23]
+
18 22
|
=
|
20
|
|
|
Ic = 1,7 / 201,4= 0,80
Fs== (5.21,2/4.4)2.[1 /
(21,2/4+0,25)2]=1,42
Si= 1,42.1.1.0,80.[ 34.42 - (2/3).7,98.0,4)
].40,7=9.6cm --* Si =9.6cm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que
Si> Sadm
Conclusion :
D'après les résultats des tassements obtenus
à partir des essais de pénétration standard, on constate
que le sol peut avoir un tassement important sous la charge apportée par
l'ouvrage (plus de 5cm) et en présence d'une fondation de type
radier.
Ce problème peut être résolu par les
fondations profondes qui peuvent traverser les couches faibles pour arriver au
bon sol.
IV.4.2. Tassement des fondations profondes à
partir de l'essai SPT :
Dans le cas d'un chargement normal sur un pieu (VESIC
1970-1977) a proposé la relation suivante :
S tassement du pieu en cm
D diamètre du pieu en cm
, déformation élastique du pieu en cm
Q charge appliqué en KN
A section du pieu en m2
Lp fiche du pieu en m
E module d'élasticité du matériau
constituant le pieu en Kpa (cas du béton E=2.58. 107Kpa)
On calcul du tassement du pieu, cas du sondage SPT
6 plus grande charge supportée
Q=767.73KN Lp= 12 m
2
.. B
A Ð
=
|
A = 0.785 m2
1 00 767 .73 1 2 x x
|
4
100
S=
|
+
|
|
|
5 8 .1 0 7
|
|
S = 10.45 mm
Pour un tassement admissible de 5cm, on conclu que S
< Sadm
Conclusion :
Le type des pieux calculé si dessus ne satisfait pas les
conditions de sécurité pour notre ouvrage au point de vue
liquéfaction (pieux flottants) et au point de vue tassement qui reste
important (calculé à partir d'essai SPT). Donc on doit
éviter cette solution.
IV.5.Etude du risque de liquéfaction :
IV.5.1.Vérification des conditions de
prédisposition de la liquéfaction :
Pour qu'un sol soit liquéfiable, il y'à un certain
nombre de conditions à vérifier (voir IV.4.5)
Puisque notre sol contient que des couches sableuses sur tous les sondages et
avec une profondeur très importante, donc les conditions de
prédisposition de liquéfaction sont présentées par
le tableau ci-dessous.
N0 Sondage
Condition
|
SC 1
|
SC 2
|
SC 3
|
SC 4
|
Sr = 100%
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Cu < 15
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
0.05mm $ D60 $ 1 .50mm
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
|
N.B : Ce qui concerne les deux sondages SC 5 et
SC 6 le laboratoire L.N.H.C n'a pas fait des analyses
granulométriques, donc on ne peut pas connaître leur
prédisposition de liquéfaction.
IV.5.2.Calcul du potentiel de liquéfaction
à partir des essais au pénétromètre standard
(SPT) :
La méthodologie de calcul du potentiel de
liquéfaction à partir des essais SPT est jointe en annexe
A1 (Méthode de Seed-Idriss, 1971).
Selon le RPA 1998 version
2003, l'ouvrage en question appartient à la
catégorie 1B : ouvrages de grade importance. Pour cette
catégorie et pour la région d'Alger (zone sismique
III), le coefficient d'accélération de zone,
noté « A » vaut 0,30.
A = amax/g =0,30 donc on prend dans les calculs amax=
0,30.g.
Pour la magnitude, on prend Mw = 7,5.
Les résultats de calcul sont présentés par
les tableaux ci-dessous :
Tab « a » -Résultats du
sondage SPT1
Z(m)
|
N5p,
|
'v0(KPa)
|
v(KPa)
|
(N1)60
|
FC (%)
|
(N1)60 f
|
rd
|
CSR
|
CRR 7.5
|
2.00
|
20
|
15.96
|
35.96
|
28.04
|
2
|
28.04
|
0.985
|
0.4439
|
0.3116
|
4.00
|
36
|
31.92
|
71.92
|
35.68
|
2
|
35.68
|
0.969
|
0.4367
|
0.3964
|
6.00
|
44
|
47.88
|
107.88
|
35.61
|
5
|
35.61
|
0.954
|
0.4299 0.3911
|
|
K
1
1
1
0.349
0.444
0.438
CRR
0.786
1.020
1.020
FL
-0.020
-0.020
0.214
F(Z)
F(Z) (10 - Z/2)
-0.160
-0.160
1.926
PL = 3.39 % (< 5%) => pas de risque de
liquéfaction. Tab « b » -Résultats du
sondage SPT3
Z(m)
|
N5p,
|
'v0(KPa)
|
v(KPa)
|
(N1)60
|
FC (%)
|
(N1)60 f
|
rd
|
CSR
|
CRR 7.5
|
2.00
|
15
|
15.96
|
35.96
|
21.03
|
3
|
21.03
|
0.985
|
0.4439
|
0.2337
|
4.00
|
35
|
3 1.92
|
71.92
|
34.69
|
2
|
34.69
|
0.969
|
0.4367
|
0.3854
|
6.00
|
29
|
47.88
|
107.88
|
23.47
|
2
|
23.47
|
0.954
|
0.4299 0.2608
|
|
K
1
1
1
0.2617
0.43 16
0.2920
CRR
0.590
0.990
0.679
FL
0.410
0.010
0.321
F(Z)
F(Z) (10 - Z/2)
3.690
2.247
0.080
FL < 1.33 : il y'à un risque de liquéfaction
locale sur tous les profondeurs. PL = 9.79 % (5% < PL <
15%) => Cas intermédiaire.
Tab « c » -Résultats du
sondage SPT4
Z(m)
|
Nspt
|
'v0(KPa)
|
v(KPa)
|
(N1)60
|
FC(%)
|
(N1)60 f
|
rd
|
CSR
|
CRR 7.5
|
1.50
|
8
|
11.97
|
26.97
|
12.95
|
2
|
12.95
|
0.989
|
0.4457
|
0.1439
|
3.00
|
10
|
23.94
|
53.94
|
11.44
|
2
|
11.44
|
0.977
|
0.4403
|
0.1271
|
4.50
|
12
|
35.91
|
80.91
|
11.21
|
5
|
11.21
|
0.967
|
0.4358
|
0.1246
|
6.00
|
15
|
47.88
|
107.88
|
12.14
|
5
|
12.14
|
0.954
|
0.4299
|
0.1349
|
7.50
|
20
|
59.85
|
134.85
|
14.48
|
5
|
14.48
|
0.943
|
0.4249
|
0.1609
|
9.00
|
20
|
71.82
|
161.82
|
13.22
|
5
|
13.22
|
0.931
|
0.4195
|
0.1469
|
10.50
|
20
|
83.79
|
188.79
|
12.24
|
5
|
12.24
|
0.894
|
0.4029
|
0.1360
|
12.00
|
22
|
95.76
|
215.76
|
12.59
|
6
|
12.68
|
0.854
|
0.3848
|
0.1409
|
13.50
|
24
|
107.73
|
242.73
|
13.04
|
6
|
13.04
|
0.814
|
0.3668 0.2665
|
|
K
|
CRR
|
FL
|
F(Z)
|
F(Z) (10 - Z/2)
|
1
|
0.16 12
|
0.362
|
0.638
|
5.902
|
1
|
0.1423
|
0.323
|
0.677
|
5.752
|
1
|
0.1395
|
0.320
|
0.680
|
5.270
|
1
|
0.15 11
|
0.351
|
0.649
|
5.543
|
1
|
0.1802
|
0.576
|
0.424
|
2.650
|
1
|
0.1645
|
0.584
|
0.416
|
2.288
|
1
|
0.1523
|
0.607
|
0.393
|
1.867
|
1
|
0.1579
|
0.410
|
0.200
|
2.360
|
0.983
|
0.2934
|
0.800
|
0.590
|
0.650
|
|
FL < 1.33 : il y'à un risque de liquéfaction
locale sur tous les profondeurs.
PL = 47.16 % (>15%), donc il y'à un
risque important de liquéfaction globale.
Tab « d » -Résultats du
sondage SPT5
Z(m)
|
Nspt
|
'v0(KPa)
|
v(KPa)
|
(N1)60
|
FC (%)
|
(N1)60 f
|
rd
|
CSR
|
CRR 7.5
|
1.50
|
9
|
11.97
|
26.97
|
14.56
|
3
|
14.56
|
0.989
|
0.4457
|
0.100
|
3.00
|
10
|
23.94
|
53.94
|
11.44
|
3
|
11.44
|
0.977
|
0.4403
|
0.1187
|
4.50
|
13
|
35.91
|
80.91
|
12.15
|
3
|
12.15
|
0.967
|
0.4358
|
0.1500
|
6.00
|
17
|
47.88
|
107.88
|
13.75
|
3
|
13.75
|
0.954
|
0.4299
|
0.2125
|
7.50
|
18
|
59.85
|
134.85
|
13.03
|
5
|
13.03
|
0.943
|
0.4249
|
0.2187
|
9.00
|
22
|
71.82
|
161.82
|
14.54
|
5
|
14.54
|
0.931
|
0.4195
|
0.1688
|
10.50
|
22
|
83.79
|
188.79
|
13.46
|
5
|
13.46
|
0.894
|
0.4029
|
0.1500
|
12.00
|
22
|
95.76
|
215.76
|
12.59
|
7
|
12.82
|
0.854
|
0.3848 0.1424
|
|
K
1
1
1
1
1
1
1
1
0.1120
0.1329
0.1680
0.2380
0.2449
0.1891
0.1680
0.1595
CRR
0.2513
0.3018
0.3855
0.5536
0.5763
0.6839
0.7120
0.7747
FL
0.7487
0.6982
0.6145
0.4464
0.4237
0.3 161
0.2880
0.2253
F(Z)
F(Z) (10 - Z/2)
4.762
3.125
2.648
6.925
5.935
0.901
1.739
1.368
FL < 1.33 : il y'à un risque de liquéfaction
locale sur tous les profondeurs.
PL = 40.43 % (>15%), donc il y'à un
risque important de liquéfaction globale.
Tab « e » -Résultats du
sondage SPT6
Z(m)
|
Nspt
|
'v0(KPa)
|
v(KPa)
|
(N1)60
|
FC (%)
|
(N1)60 f
|
rd
|
CSR
|
CRR 7.5
|
1.50
|
21
|
11.97
|
26.97
|
33.99
|
3
|
33.99
|
0.989
|
0.4457
|
0.3777
|
3.00
|
19
|
23.94
|
53.94
|
21.75
|
3
|
21.75
|
0.977
|
0.4403
|
0.2417
|
4.50
|
21
|
35.91
|
80.91
|
19.62
|
2
|
19.62
|
0.967
|
0.4358
|
0.2180
|
6.00
|
23
|
47.88
|
107.88
|
18.69
|
2
|
18.69
|
0.954
|
0.4299
|
0.2068
|
7.50
|
21
|
59.85
|
134.85
|
27.14
|
4
|
27.14
|
0.943
|
0.4249
|
0.3016
|
9.00
|
23
|
71.82
|
161.82
|
15.20
|
4
|
15.20
|
0.931
|
0.4195
|
0.1689
|
10.50
|
20
|
83.79
|
188.79
|
12.24
|
4
|
12.24
|
0.894
|
0.4029
|
0.1360
|
12.00
|
23
|
95.76
|
215.76
|
13.16
|
4
|
13.16
|
0.854
|
0.3848 0.1462
|
|
K
1
1
1
1
1
1
1
1
0.4230
0.2707
0.2442
0.23 16
0.3378
0.1892
0.1523
0.1637
CRR
0.368
0.615
0.547
0.538
0.795
0.441
0.378
0.416
FL
0.632
0.385
0.453
0.462
0.205
0.559
0.622
0.584
F(Z)
F(Z) (10 - Z/2)
3.273
3.511
3.234
3.075
2.955
2.336
5.846
1.281
FL < 1.33 : il y'à un risque de liquéfaction
locale sur tous les profondeurs.
PL = 36.54 % (>15%), donc il y'à un
risque important de liquéfaction globale.
Tab « f » -Résultats du
sondage SPT7
Z(m)
|
Nspt
|
'v0(KPa)
|
v(KPa)
|
(N1)60
|
FC (%)
|
(N1)60
f
|
rd
|
CSR
|
CRR 7.5
|
3.00
|
24
|
23.94
|
53.94
|
27.47
|
2
|
27.47
|
0.977
|
0.4403
|
0.3052
|
4.50
|
25
|
35.91
|
80.91
|
23.36
|
2
|
23.36
|
0.967
|
0.4358
|
0.2596
|
6.00
|
17
|
47.88
|
107.88
|
13.76
|
2
|
13.76
|
0.954
|
0.4299
|
0.1529
|
7.50
|
25
|
59.85
|
134.85
|
18.10
|
2
|
18.10
|
0.943
|
0.4249
|
0.2011
|
9.00
|
-
|
71.82
|
161.82
|
-
|
2
|
-
|
0.931
|
0.4195 -
|
|
K
1
1
1
1
1
0.3418
0.2908
0.17 12
0.2252
CRR
-
0.760
0.667
0.398
0.530
FL
-
0.240
0.333
0.602
0.470
F(Z)
-
F(Z) (10 - Z/2)
2.040
2.581
4.214
2.937
-
FL < 1.33 : il y'à un risque de liquéfaction
locale sur tous les profondeurs.
PL = 17.00 % (>15%), donc il y'à un
risque important de liquéfaction globale.
Tab « g » -Résultats du
sondage SPT8
Z(m)
|
Nspt
|
'v0(KPa)
|
v(KPa)
|
(N1)60
|
FC (%)
|
(N1)60 f
|
rd
|
CSR
|
CRR 7.5
|
1.50
|
18
|
11.97
|
26.97
|
29.13
|
3
|
29.13
|
0.989
|
0.4457
|
0.3148
|
3.00
|
22
|
23.94
|
53.94
|
25.18
|
3
|
25.18
|
0.977
|
0.4403
|
0.2798
|
4.50
|
26
|
35.91
|
80.91
|
24.30
|
2
|
24.30
|
0.967
|
0.4358
|
0.2648
|
6.00
|
25
|
47.88
|
107.88
|
20.23
|
2
|
20.23
|
0.954
|
0.4299
|
0.2203
|
9.00
|
28
|
71.82
|
161.82
|
18.50
|
4
|
18.50
|
0.931
|
0.4195
|
0.2014
|
10.50
|
31
|
83.79
|
188.79
|
18.97
|
4
|
18.97
|
0.894
|
0.4029 0.2108
|
|
K
1
1
1
1
1
1
0.3526
0.3133
0.2966
0.2467
0.2256
0.2361
CRR
0.791
0.695
0.681
0.574
0.539
0.586
FL
0.209
0.305
0.3 19
0.426
0.461
0.414
F(Z)
F(Z) (10 - Z/2)
2.593
2.472
2.982
2.536
1.933
1.967
FL < 1.33 : il y'à un risque de liquéfaction
locale sur tous les profondeurs.
PL = 24.39 % (>15%), donc il y'à un
risque important de liquéfaction globale.
Remarque :
> On ne peut pas évaluer le potentiel de
liquéfaction dans le sondage SPT2 car il donne des valeurs de PL
inférieur à zéro.
> Ce qui concerne le calcul du potentiel de
liquéfaction à partir des célérités
Vs n'est pas applicable vu les valeurs qui sont supérieures
à 200m/s.
Conclusion :
Le site étudié présente un risque de
liquéfaction locale dans les couches sableuses sur tous les profondeurs
et un potentiel de liquéfaction global important (>
15%) dans au moins cinq endroits différents (SPT 4,SPT
5,SPT 6,SPT7 et SPT 8) ce qui nécessite de prendre ce risque en
considération et chercher une solution avant de posé notre
ouvrage sur le sol (centrale électrique à gaz).
IV.6.Conclusion générale :
Suite au résultat qui on été obtenu aux
différents calculs établis pour l'estimation des portances. Le
sol qui doit supporter l'ouvrage projeté présente trois
problèmes :
>Capacité portante faible ;
>Tassement important (de l'ordre de 6,05cm comme moyenne) ;
>Risque de liquéfaction sous l'effet d'un séisme ;
D'après l'étude présentée dans ce
chapitre plusieurs solutions partielles ont été proposé
telle que :
· Fondations superficielles de type radier qui
vérifie la capacité portante du sol mais on risque toujours
d'avoir un tassement important et un risque de liquéfaction.
· Fondations profondes de type pieu foré boue qui
vérifie la capacité portante du sol, mais ces dernier ne joue pas
un rôle considérable dans la réduction du potentiel de la
liquéfaction
A cet effet, d'autres solutions alternatives peuvent être
analysées :
Enfin, l'amélioration de sol par colonnes
ballastées semble une solution a considérer pour ce projet vue le
faite quelle peut régler le problème de tassement et
liquéfaction.
Celle-ci va être vérifié dans le chapitre qui
suit.
V.1. Introduction:
Les colonnes ballastées constituant par
l'incorporation d'un ballaste granulaire vibrocompacté dans un sol
présente une étreinte latérale suffisante pour le
confiner, un bon procéder d'amélioration des sols donnant au sol
amélioré une certaine « souplesse ». la technique
s'adapte bien au ouvrages « souples » de grande dimensions, pour
lesquels les règles de justification son assez bien validées. Par
contre, sous les ouvrage de faibles dimension (donc rigide, comme les semelles
sous charges centré ou excentrée), il existe peu de règles
de justification permettant de valider le procéder, que ce soit sous des
charges monotones ou sous des charges sismiques.
V.2. Concept V.2.1 définition des
paramètres caractéristiques :
L'étude de comportement et dimensionnement des colonnes
ballastées conduit a introduire les paramètres
caractéristiques usuels suivants :
- Le taux d'incorporation, noté a
- Le rapport de concentration des contraintes, noté
n - Le facteur de réduction des tassements,
noté
-
a. Équations d'équilibre :
On considère un ouvrage de grandes dimensions
supportées par un massif traité par colonnes ballastées
(figure)
Charges Q= 0 A
fondation
Réseau des colonnes
Aire d'une colonne
Air du sol
Vue en plans du réseau
Colonnes isolée principes de la cellules unitaire (Ghionna
et jamiolkowski, 1981)
Figure : réseau de colonnes : notions,
colonnes isolé et principe de la cellule unitaire
On suppose que la colonne confinée, les
déformations radiales s'annulent a mis chemin entre deux colonnes.
Appliquant le principe de la cellules unitaire, la charge moyenne a la surface
total A a0 se répartie sur la colonnes et le sol en
fonction de leur aires Ac , As respectives comme suit :
A a0= Ac. ac + As. as
b. taux d'incorporation :
Le taux d'incorporation d'une colonne est le rapport entre
l'aire de la colonne Ac et l'aire totale d'influence A tel que :
Ce qui conduit a la relation suivante
a0= a ac+ (1-a) as
c. rapport de concentration des contraintes
:
Pour raison de différence entre le module des colonnes
qui est supérieur a ceux du sol un mécanisme de transfère
des charge se développe et conduit a la concentration des contrainte sur
la colonne et réduction de la charge sur sol et le rapport
s'écrit comme suit :
d. facteur de réduction du tassement
Le facteur de réduction du tassement est le rapport entre
le tassement du sol Si avant traitement et le tassement Sf du milieu composite
obtenu après traitement.
V.2.2 modèle de ruptures : expansion,
cisaillement, poinçonnement: V.2.2.1 rupture par expansion
latérale d'une colonne :
La contrainte verticale effective de rupture en tête d'une
colonne s'écrit comme suit :
? +
? '
óó
c lim = h lim
c
H ?
' ' 2
tan
? ?
? 4 2 ?
Tel que : ah lim : contrainte horizontale
effective maximale du sol. ?c : Angle de frottement du
ballaste.
'
' ó c lim
ó s
Zone de l'expansion latérale (Z=3 a 4 Dc) m
[Hughus et Withers, 1974]
'
ó h lim
Dc
Figure. Mécanisme de rupture d'une
colonne isolée par expansion latérale
(Greenwood, 1970)
V.2.2.2 rupture par cisaillement
généralisé d'une colonne
Ce mécanisme de rupture est réservé aux
colonnes courtes. La contrainte limite de cisaillement en tête d'une
colonne est donné par :
C K
? ? ?
' 2 [ ] pc
p c
u
ó ó
= ? + . 1 sin( 2 ) . 1
s ? . K (Brauns (1978a, 1978b et
1980).)
c s
lim L sin( 2 ) ?? + +
s tans ? ?
L
'
Avec : ?
K pc tng i coefficient du buté de ballaste.
2 c ?
= 4 2
? +
Ð
?
? ?
Cu : cohésion non drainée du sol
! : angle de la génératrice du cone avec
l'horizontale.
'
ó c lim
ó s
s
Dc
h Dc i
Ð c
= . tan( + )
4 2
'
Figure. Surface de rupture par cisaillement
généralisée (Branus 1978b)
V.2.2.3 rupture par poinçonnement du sol (colonne
flottant)
Cette rupture aura lieu lorsque la résistance du sol sous
la pointe ne peut pas équilibrer la
contrainte verticale av(z) qui
transmis dans la colonne. Appliquant la règle classique adopté
pour les pieux
ó ( ) ó lim ã
= + ? - C ?
u
z z 4 ?
v c c D
? (hughes et al, 1975, Branus 1980)
? c ?
Avec : Cu : cohésion non drainée, du sol
supposé constante le long du colonne
V.3. Dimensionnement des colonnes ballastées
:
V.3.1. Mailles de référence :
Selon la norme NFP 11-212 référence DTU 13.2 «
fondation profondes pour le bâtiment »
· La maille de référence minimale est de 2.4
m2
· La maille de référence maximale est de 9
m2
NB.
. Le taux de substitution élevé induit un risque de
soulèvement des plates de formes.
. Des mailles plus étroites, sans êtres
inférieur à 1.5 m2, sont possibles mais
nécessitent une étude spécifique.
> Les caractéristiques des colonnes
:
Dans notre cas (centrale électrique -port d'Alger) on a
aboutit a un maillage minimale de 4.84 m2avec un entre axe de 2.2
m
Diamètre des colonnes ö = 0.7m dont la
section ac=0.38 m2
Soit le nombre des colonnes n= 1700 colonnes Avec Profondeur
moyenne de 10 m
> Caractéristique du matériau
apporté :
Angle de frottement p = 40° Module de Young E= 1 00MPa
Poids volumique saturée Ysat = 21 KN/m3 Poids
volumique sec Yd = 19 KN/m3
V.3.2. Justification des contraintes pour le sondage PR01
Vérification des contraintes dans les colonnes :
Le calcul de la contrainte maximale admissible consiste
d'abord à déterminer la contrainte verticale de rupture
qr d'une colonne isolée a partir des caractéristiques
des colonnes et du sol après traitement et ce selon les trois cas de
rupture possible suivante :
- rupture par expansion latérale.
- rupture par cisaillement généralisé
(rupture rare, cas des colonnes courtes) - rupture par poinçonnement
(colonnes flottantes).
1. Rupture par expansion latérale :
(contrainte de dimensionnement qr)
La contrainte de rupture effective par expansion latérale
qre est donnée par la relation suivante :
qre = tan2.(ir/4 + pc/2). max GREENWOOD 1970
Avec
"c : Angle de frottement du ballaste
max = ple* (essai pressiométrique)
ple* = 10
466,01.447,02.455,03.275,04.430,05.303,06.337,07.458,08.90,09.1 79,1 = 311
KPa
% ple* = 311 KPa
qre = tan2.(ir/4 + 40/2). 311 = 1,43 MPa
- qre = 1,43 MPa
2. Rupture par cisaillement
généralisé :
La rupture par cisaillement généralisé se
produit lorsque la hauteur de la colonne est inférieure à 4xD.
Comme D égale à 0.7 m ce risque est donc écarté.
3. Rupture par poinçonnement :
Le bon sol (marne) est a une profondeur de 18 m n'est pas atteint
par le procédé de colonnes ballastées qui est
limité entre 10 m et 13 m.
En appliquant les règles.
La contrainte verticale régnant au sein de la colonne
est maximale en tête de la colonne et décroît en fonction
de la profondeur (SOYEZ, 1985). Dans un milieu
caractérisé par la
cohésion non drainée Cu, la contrainte verticale de
rupture vis-à-vis de poinçonnement est calculée selon la
formule suivante :
qrp
=9.Cu+Lc.[2.(Cu/Rc) -Yc]
Où :
Yc: Poids volumique du matériaux constituant la
colonne ; Rc : Diamètre de la colonne soit 0.7 m ;
Lc : Longueur de la colonne.
En pratique, on élimine le risque de poinçonnement
en donnant à la colonne une longueur supérieure à la
valeur qui équilibre la résistance du sol :
- Sous sollicitations à l'E.L.U : Lc ?
Rc. [(YELU.a0ELU / Cu) - 9]/2 - Sous sollicitations
à l'E.L.S : Lc? Rc. [(YELS.a0ELS / Cu) - 9]/2
Avec :
a0 : Contrainte verticale appliquée en tête de la
colonne acol = qre/2
Cu a déterminé à partir de
l'essai pressiométrique par la formule suivante
Cu=PL-P0/5.5
YELU =1.5 YELS =2
On fait 02 calculs pour les combinaisons suivants :
|
Cu max= 83.28 Kpa Cu min =16.38 KPa
|
|
|
Calcul à l'E.L.U :
|
* Lc ? 0,35.[(1,5.715/
|
16,38)
|
- 9]/2
|
= 9,88 m
|
|
* Lc ? 0,35.[(1,5.715/
|
83,28)
|
- 9]/2
|
= 0,68 m
|
Calcul à l'E.L.Sé&
|
|
|
|
|
*Lc ? 0,35.[(2.715/ 16,38) - 9]/2 =
9,70 m
* Lc ? 0,35.[(2.715/ 83,28) - 9]/2 = 1,43 m
Lc < 10 m (longueur pratique de la colonne)
La rupture par poinçonnement est toujours
vérifiée.
Donc, la contrainte la plus défavorable est celle due
à la rupture par expansion latérale, qre
Contrainte admissible dans les colonnes à
l'E.L.S :
La contrainte admissible dans les colonnes qa(ELS) est
obtenue par application d'un coefficient de sécurité de 2 sur la
contrainte qr de rupture.
qa= min (0.8 Mpa, qr/2) (valeur plafonné par la
norme NF P11 212, DTU 13.2)
qr= min (qre ,qrp) - qr=1 .43 Mpa
qa=1.43/2 = 0.715 Mpa - qa (ELS)=0.715
Mpa
Contrainte admissible dans les colonnes à l'E.L.U
:
La contrainte maximale de calcul qa(ELU) dans la
colonne est obtenue par l'application d'un coefficient de
sécurité de 1.5 sur la contrainte verticale de rupture
qr. Ce ci convient à effectuer un coefficient de 1.33 a la
contrainte admissible a l'ELS
qa(ELU) =1.33x qa (ELS)= 0.95 Mpa - qa(ELU) =0.95
Mpa
V' Vérifications :
a0ELS = 45.28 KPa et qaELS = 715 KPa = a0ELS < qaELS
a0ELU = 34.42 KPa et qaELU = 950 KPa = a0ELS < qaELS
Ces deux valeurs ne sont pas forcement les
valeurs permettant le dimensionnement du projet il est encore nécessaire
de définir le tassement qui en résultant
V.3.3. Justification des contraintes pour le sondage PR02
1. Rupture par expansion latérale :
La contrainte de rupture effective par expansion latérale
qre est donnée par la relation suivante :
qre = tan2.(ir/4 + pc/2).amax GREENWOOD 1970
Avec
pc : Angle de frottement du ballaste
max = p le* (essai pressiométrique)
ple* = 10
481,09.488,01.446,03.392,04.350,05.256,06.404,07.249,08.193,09. 105,9 =300,38
KPa
% ple* = 300,38 Kpa
qre= tan2.(ir/4 + 40/2).300,38= 1,38 MPa
- qre = 1,38 MPa
2. Rupture par cisaillement
généralisé :
Le risque de la rupture par cisaillement
généralisé écarté.
3. Rupture par poinçonnement :
On fait 02 calculs pour les combinaisons suivants :
|
Cu max= 88.72 Kpa Cu min =19.10 Kpa
|
|
Calcul à l'E.L.U :
|
* Lc ? 0,35.[(1,5.690/ 19,10) - 9]/2
|
= 7,90 m
|
|
* Lc ? 0,35.[(1,5.690/ 88,72) - 9]/2
|
= 0,47 m
|
Calcul à l'E.L.S :
|
* Lc ? 0,35.[(2.690/ 19,10) - 9]/2 =
|
11,10 m
|
|
* Lc ? 0,35.[(2.690/ 88,72) - 9]/2 =
|
1,14m
|
Lc < 10 m (longueur pratique de la colonne)
La rupture par poinçonnement est toujours
vérifiée.
Donc, la contrainte la plus défavorable est celle due
à la rupture par expansion latérale, qre
Contrainte admissible dans les colonnes à
l'E.L.S :
La contrainte admissible dans les colonnes qa(ELS) est
obtenue par application d'un coefficient de sécurité de 2 sur la
contrainte qr de rupture.
qa= min (0.8 Mpa, qr/2) (valeur plafonné par la
norme NF P11 212, DTU 13.2)
qr= min (qre ,qrp) __ qr = 1.38 Mpa
qa=1.38/2 = 0.690 Mpa qa (ELS) = 0.690
Mpa
Contrainte admissible dans les colonnes à l'E.L.U
:
La contrainte maximale de calcul qa(ELU) dans la
colonne est obtenue par l'application d'un coefficient de
sécurité de 1.5 sur la contrainte verticale de rupture
qr. Ce ci convient à effectuer un coefficient de 1.33 a la
contrainte admissible a l'ELS
qa(ELU) = 1.3 3x qa (ELS) = 0.918 Mpa --* qa(ELU)
=0.918 Mpa
V' Vérifications :
0ELS = 45.28 KPa et qaELS = 690 KPa = 0ELS < qaELS
0ELU = 34.42 KPa et qaELU = 918 KPa = 0ELS < qaELS
Ces deux valeurs ne sont pas forcement les
valeurs permettant le dimensionnement de notre ouvrage, il est encore
nécessaire de définir le tassement qui en résultant.
V.4. Justification des tassements :
Pour le calcul du tassement dans les colonnes on a utilisé
le programme StoneC v.3.3 développé par le groupe grec
Geologismiki. Touts les calculs sont faites selon la méthodologie
publiée par Heinz J.Priebe dans la revue « Ground Engineering
» en décembre 1995. StoneC a été testé par
« The Vibroflotation Group ».
Principales caractéristiques du programme StoneC
- Calcul du tassement du sol avant et après traitement est
fait selon la méthode de Priebe ou bien la théorie de
l'élasticité
- Les calculs sont faits pour deux types de mailles :
rectangulaire ou triangulaire - Travailler avec plusieurs couches
- Possibilité de varier le diamètre des colonnes
d'une couche à l'autre - La fondation peut être rectangulaire ou
circulaire
- Générer un rapport final des résultats
(fichier texte)
En plus du calcul du tassement du sol, StoneC permet de calculer
la capacité portante du sol selon la méthode décrite par
Priebe.
Caractéristiques du sol à utiliser dans
les calculs
Avant de lancer les calculs, le programme demande un certain
nombre de données : 1. Données relatives aux colonnes
On suppose que la nappe est au niveau Z = 0.00 avec 7col =
21KN/m3 et
Ecol = 100 MPa ;
,
"c = 40° (matériau concassé).
2. Propriétés de la fondation et le
choix de la maille
On travaille avec une maille rectangulaire avec un entre axes de
2,2m (dans les deux directions) ce qui donne un nombre de colonnes de 20 (en
considérant un radier général rectangulaire d'une largeur
B = 4m et d'une longueur L = 21,2m). On choisi de calculer le tassement par la
méthode de Priebe.
3. Données relatives au sol
On travaille avec des couches épaisses de 1 m dont les
caractéristiques sont données comme suite :
- Le module d'élasticité E est obtenu pour chaque
mètre à partir de l'essai pressiométrique ;
- On prend un poids volumique saturé moyen de 17,98
KN/m3 pour touts les couches ;
- Le coefficient de poisson vaut 0,33 ;
- La cohésion C ' vaut 0( couche de sable) ;
- On prend la valeur qu'on a utilisé dans les calculs,
qui est égale à 26,78° pour
lancer les calculs. Les résultats de calcul sont
donnés dans l'annexe E.
Les valeurs de tassements retrouvées après
traitement sont les suivants :
Tab.1. Résultats de tassements
donnés par le programme StoneC ver.3.3
StoneC ver.3.3 Essai PR 01 Essai PR 02
Valeurs de tassements avant 11.39 8.43
traitement (cm)
Valeurs de tassements après 4.47 4.31
traitement (cm)
Interprétation des résultats :
Les résultats obtenus après traitement du sol par
les deux versions sont au dessous du tassement admissible (5cm). Des calculs
ont été faits par le logiciel GRETA développé
par
Keller pour des colonnes de 10m de longueur et avec une maille
équivalente de 2,25m2 ont donnés des tassements entre
0,7 et 1,1 cm.
Conclusion :
Vis-à-vis des contraintes, les charges apportées
par l'ouvrage peuvent être supportées par le sol qui
présente une étreinte latérale suffisante pour
empêcher la rupture par expansion latérale.
Concernant les tassements, les résultats retrouvés
à l'aide du programme StoneC sont dans la limite de l'admissible et qui
doivent être confirmés par l'essai de chargement.
V.4. Essai de chargement après réalisation
des colonnes:
Cet essai nécessite la mise au point d'une semelle en
tête de la colonne préalablement arasée sous le matelas de
répartition. La surface de la semelle doit être à celle de
la tête de la colonne, ou légèrement supérieure.
a) Objectifs de l'essai
Le but de cet essai est de vérifier le comportement d'une
colonne ballastée en matière de déformation sous une
charge verticale donnée. C'est l'essai le plus fiable pour le
contrôle des colonnes ballastées car il permet de soumettre la
colonne à une charge égale à 1,5 fois la charge à
l'ELS et de mesurer leur tassement.
· la charge critique n'est pas atteinte ;
· le tassement en fin du palier de la charge de service QN
reste inférieur à celui compatible avec tolérances
imposées par l'ouvrage (5 cm dans notre cas)
Les courbes de tassements obtenues mettent en évidence le
mode de déformation élastoplastique classique des colonnes
ballastées sans atteindre de point de rupture.
b) Description de l'essai
La charge est appliquée par un vérin hydraulique
sur une plaque circulaire d'un diamètre proche de celui de la colonne
(environ 80 cm) et d'épaisseur 1 à 2 cm, en sollicitant le poids
propre d'un massif de réaction suffisamment lourd (une grue, par
exemple). Ce vérin qui est actionné par une pompe doit en
principe être muni d'une rotule pour assurer la verticalité des
efforts et éviter les pertes par frottement.
La plaque circulaire sera centrée sur la tête de
la colonne ballastée qui sera décapée au préalable.
Un lit de sable est mis en place entre la plaque et la tête de la colonne
afin de garantir une parfaite répartition des contraintes.
Chaque palier de chargement est contrôlé au moyen
d'un manomètre à pression d'huile. A l'aide d'une pompe
hydraulique reliée directement au manomètre, on assure une charge
constante pour chaque palier. Les tassements sont mesurés par quatre
indicateurs de précision
(au 100éme de millimètre), sur des
poutrelles métalliques de référence qui reposent sur le
sol par l'intermédiaire de cales à bonne distance de la colonne
chargée. Un schéma de l'instrumentation utilisé est
présenté ci-dessous :
1 : Poutrelles de référence
2 : Vérin hydraulique à poussée constante
3 : Plaque d'appui circulaire
4 : Colonne ballastée d'essai
5 : Matelas de répartition
6 : Comparamètres
Fig.V.13. Principe de l'essai de chargement
a : plaque métallique ;
b : pompe à pression d'huile ;
c , d : différents types de
manomètres ;
e : supports magnétiques des comparateurs
; f: différents types de comparateurs ;
g , h : niveau et poutrelles de
référence.
Fig.V.14. Matériels utilisés
dans l'essai de chargement
c) Choix des colonnes d'essai
Généralement, la colonne d'essai sera choisie
aléatoirement, de préférence dans une zone ou l'essai
présente un intérêt particulier (profil géotechnique
défavorable, charge plus importante,...).
d) Charge appliquée
Conformément aux prescriptions du D.T.U 13.2, cet essai
mesure les tassements jusqu'à 1,5 fois la charge de service,
notée QN. Soit une charge équivalente de 45 tonnes.
e) Palier de chargement
Le cycle et les paliers de chargement seront inspirés
de ceux de l'essai de contrôle de la norme AFNOR NF P 94 150-1 applicable
aux pieux. Cependant, pour répondre aux exigences du D.T.U.13.2
(chargement à 150% de la charge de service QN) et pour obtenir des
résultats significatifs et exploitables dans le cas d'un essai sur
colonnes ballastées, les paliers suivants seront respectés :
> préchargement de 0 à 0,25 Qs maintenu
pendant 15 minutes et déchargement rapide pour vérifier le bon
fonctionnement du système et pour supprimer les défauts de
contact entre la plaque et la tête de colonne.
> Chargement de 0 à 1,5 Qs par 6 paliers égaux
de 0,25 Qs,
> Chaque palier est maintenu constant pendant 60 minutes
(*),
> Pour chaque palier, les lectures des déformations
sont faites aux temps suivants :
· Toutes les minutes entre 1 et 5 minutes,
· Toutes les 5 minutes entre 5 et 30 minutes,
· Toutes les 15 minutes entre 30 et 60 minutes.
> Déchargement par paliers de 0,25 Qs, maintenus
pendant 5 minutes avec lectures toutes les minutes.
Tab.5. Lectures des déformations
Intervalle de temps par palier
|
Lecture
|
Nombre de lectures
|
Chargement
|
1 min à 5 min
|
1 / min
|
5
|
|
1 / 5 min
|
5
|
|
1 / 15 min
|
2
|
Déchargement
|
0 min à 5 min
|
1 / min
|
5
|
|
* : Les paliers de chargements peuvent être raccourcis
à 30 minutes voire moins si l'on obtient rapidement une
déformation stabilisée. La déformation est dite «
stabilisée » lorsque la vitesse d'enfoncement n'excède pas
0,02 mm/min.
Les mises en charge doivent être les plus rapides
possibles et le temps initial de chaque palier correspond à la fin de la
mise en charge.
f) Présentation des résultats
Le compte-rendu doit au minimum contenir :
· le programme de chargement/déchargement avec les
mesures des comparateurs en fonction du temps et de la charge ;
· Un graphique tassement à fin la fin de chaque
palier en fonction de la charge ;
· Un graphique de la pente de fluage en fonction de la
charge.
g) Exemple des résultats d'un essai de
chargement
Dans le projet de la centrale électrique d'Alger, il est
prévu de réaliser plusieurs essais de chargement dont on assister
à la réalisation du premier sur la colonne N° 517. Les
résultats sont présentés en annexe.
Tab.6. Résultats de tassement (essai de
chargement)
Palier de charge (%)
|
Charge appliquée (t)
|
Tassement (mm)
|
Chargement
|
0 %
|
0,00
|
0
|
25 %
|
6,25
|
0,12
|
50 %
|
12,50
|
1,21
|
75 %
|
18,75
|
1,81
|
100 %
|
25,00
|
2,24
|
125 %
|
31,25
|
3,13
|
150 %
|
37,50
|
6,73
|
Déchargement
|
125 %
|
31,25
|
6,67
|
100 %
|
25,00
|
6,31
|
75 %
|
18,75
|
5,76
|
50 %
|
12,50
|
5,52
|
25 %
|
6,25
|
5,30
|
0 %
|
0,00
|
4,61
|
4
2
8
6
0
0 50 100 150 200
courbe des tassements
paliers de chargement(%)
4
8
6
2
0
Interprétation des résultats :
- Les valeurs de tassement mesuré, sont en
adéquation avec les valeurs généralement mesurées
sous ce type de sollicitation (inférieur au centimètre à
150%).
- L'analyse de la courbe des tassements montre que les
déformations de la colonne restent dans les limites
élasto-plastique. Lors de la phase de déchargement, nous avons
pu mesurer un tassement résiduel qui atteste la non
rupture de la colonne sous 1,50 fois la charge de service.
- L'essai de chargement a montré que la rupture de la
colonne n'est pas atteinte sous
1 ,5xQs, par conséquent la charge de service de
dimensionnement calculée est validée. Conclusion
:
Le système des colonnes ballastées est un
procédé facile à mettre en oeuvre, relativement rapide et
surtout économique, les matériaux d'apport étant des
cailloux ou du gravier calibré. Ce procédé convient bien
pour le renforcement des sols médiocres du littoral.
L'action des colonnes ballastées en matière de
tassement est donc très significative.
Le maillage proposé permet de garantir des tassements
différentiels négligeables pour des radiers, grâce à
l'effet d'homogénéisation des couches traitées par les
colonnes ballastées.
Les tassements se produisent dés la première mise
en chargement grâce à l'effet drainant des colonnes qui permettent
d'accélérer le temps de consolidation.
La plus grande partie de ces tassements se fera en cours de la
mise en station de l'ouvrage (centrale électrique), les tassements
résiduels à long terme seront négligeables.
Conclusion générale
Cette étude traite en particulier le projet du port
d'Alger (centrale électrique), qui doit être bâti sur un sol
qui présente trois problèmes essentiels, à savoir :
- une faible capacité portante ; - un tassement important
;
- un risque de liquéfaction ;
Afin de pouvoir résoudre ces problèmes, on a
opté pour une technique qui est convenable vis-à-vis de la
sécurité et du coût, et qui n'est autre que le
procédé des colonnes ballastées.
La solution des colonnes ballastées a été
retenue vu les multiples avantages qu'elles offrent :
> Qualité : continuité et bon
compactage des colonnes garanties par les enregistrements de paramètres
en temps réel et des essais de réception dans l'axe des colonnes
;
> Economie : en comparent avec les fondations
profondes, les colonnes ballastées représente une solution moins
coûteuse ;
> Rapidité : possibilité de
réaliser des dizaines de colonnes par jours et possibilité de
mobiliser plusieurs ateliers en même temps ;
> Environnement : Pas de nuisances sonres ou
vibrations en comparant avec d'autres procédés
d'amélioration de sol ;
> Pollution : Introduction de
matériaux graveleux propres à l'exclusion de tous autres. >
Réduction des tassements absolus et
différentiels ;
> Participation dans la portance du sol en
plus du serrage du sol entre colonnes ;
> Elimination du risque de
liquéfaction à l'aide du caractère drainant qui permet de
dissiper les surpressions interstitielles.
En plus, le site répond aux conditions
générales de réalisation des colonnes ballastées
(Charges apportées par l'ouvrage acceptable et absence de sols
organiques).
|