II.2.1 .A. Condenseur a circulation d'air naturelle
. ·
Ils ne sont utilisés que pour les installations de
très faible puissance (armoires ménagères, ou appareils
similaires).
Primitivement exécutés en tubes à
ailettes, ils ne sont plus, maintenant réalisés sous cette forme,
car les tubes à ailettes s'empoussiéreraient très
rapidement étant donné le fait que la très faible vitesse
d'air favorise les dépôts de poussière sur les ailettes.
Ils sont actuellement réalisés par un tube forment serpentin
appliquer sur une feuille de tôle forment ailette unique et
perforée pour évité la résonance, ou mieux,
soudé sur un treillis de fils métalliques le condenseur
étant alors placé verticalement derrière l'armoire.
II.2.1 .B. Condenseur a circulation d'air forcée
. ·
Pour des puissances frigorifiques supérieures à
celles installées sur des armoires ou meubles ménagers, il est
indispensable d'utiliser soient d'un encombrement compatible avec des
puissances calorifiques à évacuer, on utilise donc un ou
plusieurs électro ventilateurs qui assurent la circulation de l'air sur
le faisceau ailetté.
Le sertissage des ailettes sur les tubes peuvent être
réalisé par d procédés (mécanique,
hydraulique). Deux types de dispositions sont utilisés à
savoir:
- Le faisceau vertical (Figure II.05)
- Le faisceau horizontal (Figure II.06)
II.2.1 .B. 1 Condenseurs à air à convection
forcée horizontaux :
Ils sont utilisés pour les petites et moyennes puissances,
la vapeur surchauffée entre par le collecteur supérieur et le
liquide sous-refroidi sort par le collecteur inférieur
Figure II.05 : Condenseur à air a
convection forcée horizontale
II.2.1 .B.2 Condenseurs à air à convection
forcée verticaux :
Ils sont utilisés pour des puissances
supérieures, les sections sont disposées en parallèle
permettant un meilleur équilibre thermique. La vitesse moyenne de l'air
est comprise entre 2 et 4 m/s pour limiter les pertes de charge et le niveau
sonore.
Figure II.06 : Condenseur à air a
convection forcée vertical
II.2.2. Les condenseurs à eau :
L'eau comme l'air absorbe le flux calorifique du fluide
frigorigène sous forme de chaleur sensible, ce qui se traduit par un
échauffement de l'eau servant à la condensation. Cet
échauffement conditionne le débit de l'eau à assurer au
condenseur, et comme le prix de revient du mètre cube d'eau est
relativement élevé, il peut sembler intéressant de
diminuer le débit d'eau nécessaire à la condensation en
acceptant un échauffement plus important de celle-ci affin de
réduire les frais de consommation. La contre partie de cette
économie de consommation sera une élévation de la
température de condensation du fluide frigorigène et une baisse
corrélative du rendement globale de l'installation. Il est donc
nécessaire d'adopter un compromis et, suivant le prix de revient du
mètre cube d'eau, cet échauffement est compris entre (7 et 12
°C) [55] ce problème de limitation de débit
ne se posait pas pour l'air puisque nous pouvons en disposer gratuitement.
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