République Algérienne Démocratique
et Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique Université Mentouri
Constantine
Faculté des Sciences de
l'Ingénieur
Département de Génie
Climatique
Mémoire
Présenté pour l'obtention du
diplôme de magister
En Génie Climatique
Option : Thermique du bâtiment et
réfrigération
Thème
ETUDE ET ANALYSE PARAMETRIQUE DES ECHANGEURS DE
CHALEUR DANS UNE MACHINE TRITHERME- CAS DU CONDENSEUR -
Présenté par :
Tourèche Sofiane
Devant le jury :
President : A.N. Kaabi Professeur à
l'université de Constantine.
Rapporteur : Y. Khetib Maître de conference
à l'université de Constantine.
Examinateur : M.S.Rouabah Maître de conference
à l'université de Constantine.
Examinateur : R. Gomri Maître de conference
à l'université de Constantine.
Dédicace
Je dédie ce travail à mon père
et ma mère qui m'ont toujours encouragé
et soutenu, à mes frères Mohamed, Hocine
et Omar, à ma soeur Soumia
A tous mes amis
A mes collègues du poste-graduation
Remerciement
Je remercie tout d'abord le bon Dieu qui m'a donné la
santé et la volonté pour terminer ce travail.
Je remercie vivement mon encadreur Monsieur Yacine
Khetib, Maître de conférences à
l'Université de Constantine, pour avoir dirigé ce travail, pour
ses conseils et ses encouragements qui m'ont énormément
aidé à mener ce travail.
Je tiens à exprimer ma respectueuse gratitude à
Monsieur Abdenacer Kaabi, Professeur à
l'Université de Constantine, qui m'a fait l'honneur de présider
le jury de soutenance.
Mes vifs remerciements s'adressent aussi, à Monsieur
Rouabeh Mohamed Saleh, Maître de
conférences à l'Université de Constantine, et Monsieur
Rabah Gomri, Maître de conférences
à l'Université de Constantine, qui ont bien voulu consacrer une
partie de leur temps pour rapporter sur ce modeste travail, et participer
à son jugement.
Je tien à remercie aussi touts mes enseignants de la
post-graduation, surtout Monsieur Azzedine Belhamri,
Professeur à l'Université de Constantine.
Nomenclature
Symboles
|
Définitions
|
Unités
|
F , QC
|
Puissance du condenseur
|
[W]
|
q
|
Quantité de chaleur
|
[W]
|
qcents
|
Densité de flux
|
[W/m2]
|
m&
|
Débit massique
|
[kg/s]
|
V&
|
Débit volumique
|
[m3/s]
|
m
|
Coefficient
|
[m-1]
|
h
|
Coefficient de transfert de chaleur par convection
|
[W/m2.K]
|
k
|
Coefficient de transfert de chaleur globale
|
[W/m2.K]
|
Rint
|
Resistance d'encrassement du fluide intérieur
|
[m2.K/W]
|
Rext
|
Resistance d'encrassement du fluide extérieur
|
[m2.K/W]
|
T
|
Température
|
[°C] ou [K]
|
Tsat , Tc
|
Température saturation, de condensation
|
[°C] ou [K]
|
Tae
|
Température de l'air a l'entée
|
[°C] ou [K]
|
Tas
|
Température de l'air a la sortie
|
[°C] ou [K]
|
Tee
|
Température de l'eau a l'entée
|
[°C] ou [K]
|
Tes
|
Température de l'eau a la sortie
|
[°C] ou [K]
|
tf
|
Température du fluide
|
[°C] ou [K]
|
Tm
|
Température moyenne
|
[°C] ou [K]
|
T p
|
Température de la paroi
|
[°C] ou [K]
|
DT
|
Différence de température
|
[°C] ou [K]
|
DT C
|
Différence des températures chaudes
|
[°C] ou [K]
|
DTf
|
Différence des températures froides
|
[°C] ou [K]
|
S
|
Surface
|
[m2]
|
Sech
|
Surface d'échange de chaleur
|
[m2]
|
Si
|
Surface intérieur par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Se
|
Surface extérieur par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Sail
|
Surface des ailettes par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Snet
|
Surface nette des tubes par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Stot
|
Surface totale par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Sétr
|
Surface étroite
|
[m2]
|
Sfr
|
Surface frontale
|
[m2]
|
SiR
|
Surface intérieur réelle
|
[m2]
|
di
|
Diamètre intérieur des tubes
|
[m]
|
de
|
Diamètre extérieur des tubes
|
[m]
|
Dr
|
Diamètre à la base de l'ailette
|
[m]
|
r1
|
Rayon à la base de l'ailette
|
[m]
|
r2
|
Rayon à l'extérieur des tubes
|
[m]
|
et
|
Epaisseur des tubes
|
[m]
|
a
|
Pas transversal des tubes
|
[m]
|
b
|
Pas longitudinal des tubes
|
[m]
|
C
|
Ecartement des ailettes
|
[m]
|
L,H
|
Longueur des tubes
|
[m]
|
Lcents
|
Longueur des rainures
|
[m]
|
Lp
|
Longueur d'un passage d'un tube
|
[m]
|
Lg
|
Longueur parcourue par le fluide frigorigène
|
[m]
|
Ltot
|
Longueur total des tubes
|
[m]
|
LR
|
Longueur réel des tubes
|
[m]
|
Z
|
Nombre de passage du fluide frigorigène
|
[Passes]
|
u,v,w
|
Vitesses
|
[m/s]
|
vétr
|
Vitesse étroite de l'air
|
[m/s]
|
vfr
|
Vitesse frontale de l'air
|
[m/s]
|
va
|
Vitesse de l'air
|
[m/s]
|
ve
|
Vitesse de l'eau
|
[m/s]
|
G
|
Vitesse massique
|
[kg.m/s]
|
Lv
|
Chaleur latente de condensation
|
[kJ /kg]
|
vLcents
|
Chaleur latente de condensation corrigée
|
[kJ / kg]
|
n
|
Nombre des ailettes
|
[ailettes]
|
n p
|
Nombre de passage de fluide
|
[passes]
|
Ntot
|
Nombre totale des tubes
|
[tubes]
|
NR
|
Nombre réel des tubes
|
[tubes]
|
B
|
Coefficient
|
-
|
S0
|
Entropie du milieu extérieur
|
[kJ/kg K]
|
S1
|
Entropie de la source de travail
|
[kJ/kg K]
|
L0- a
|
Travail produit par le fluide entre l'état 0 et a
|
[kJ/kg]
|
La - 1
|
Travail produit par le fluide entre l'état a et 1
|
[kJ/kg]
|
L0- 1
|
Travail produit par le fluide entre l'état 0 et 1
|
[kJ/kg]
|
Lu tile
|
Travail utile
|
[kJ/kg]
|
e
|
L'exergie
|
[kJ/kg]
|
DL
|
Perte de capacité de travail
|
[kJ/kg]
|
e1
|
L'exergie du fluide a l'entré du condenseur
|
[kJ/kg]
|
e2
|
L'exergie du fluide a la sortie du condenseur
|
[kJ/kg]
|
Symboles Grecs
|
Définitions
|
Unités
|
r
|
Masse volumique
|
[kg/m3]
|
m
|
Viscosité dynamique
|
[kg/m.s]
|
u
|
Viscosité cinématique
|
[m2/s]
|
Cp
|
Capacité thermique massique a pression constante
|
[J /kg.K]
|
l
|
Conductivité thermique
|
[W /m.K]
|
d
|
Epaisseur du film de condensat
|
[m]
|
e
|
L'efficacité du condenseur
|
-
|
h
|
Rendement des ailettes
|
-
|
hex
|
Rendement exérgétique
|
-
|
j
|
Coefficient
|
-
|
y
|
Coefficient
|
-
|
ztt
|
Paramètre de Lockhart et Martinelli
|
-
|
r
|
Contrainte tangentielle
|
[Pa]
|
r
|
Débit massique par unité de largeur
|
[kg/m.s]
|
Pa
|
Rapport des surfaces (ailettes/totale)
|
-
|
PG
|
Rapport des surfaces (nette/totale)
|
-
|
Indices
|
Définitions
|
e, ext
|
Entrée, extérieur
|
s
|
Sortie
|
ae
|
Air à l'entrée
|
as
|
Air à la sortie
|
ee
|
Eau à l'entrée
|
es
|
Eau à la sortie
|
l
|
Liquide
|
v
|
Vapeur
|
m
|
Moyenne
|
p
|
Paroi, passe
|
c
|
condensation
|
sat
|
Saturation
|
f
|
Fluide
|
|
Loin de la paroi
|
i, int
|
Intérieur
|
x
|
Valeur locale
|
t
|
Tube, Turbulent
|
lr
|
Liquide de refroidissement
|
ef
|
Entrée fluide
|
sf
|
Sortie fluide
|
ail
|
ailette
|
net
|
nette
|
tot
|
totale
|
R
|
Réel
|
fr
|
frontale
|
étr
|
étroite
|
app
|
Apparent
|
éch
|
échange
|
ex
|
Exérgie
|
Exposants
-
*
Moyenne
Symbole spéciale
Symbole spéciale
Definitions
Nombres adimensionnels
|
Définitions
|
Re
|
Nombre de Reynolds
|
Pr
|
Nombre de Prandtl
|
Nu
|
Nombre de Nusselt
|
Fr
|
Nombre de Froude
|
Ja
|
Nombre de Jakob
|
Gr
|
Nombre de Grachof
|
Abréviations
|
Définitions
|
DMLT
|
Différence Moyenne Logarithmique de
Température
|
NUT
|
Nombre D'Unité de Transfert
|
TEMA
|
Tabular Exchanger Manufacture Association
|
BWG
|
Birming-ham Wire Gaze
|
Liste des figures
Figure I.01 : Courbes de changement
d'états d'un corps pur 5
Figure I.02 : Courbes de changement de phase en
3 D 5
Figure I.03 : Condensation en gouttes 7
Figure I.04 : Condensation en film 8
Figure I.05 : Film du condensât sur une
paroi verticale 9
Figure I.06 : (a) régime à
gouttes, (b) régimes en colonnes, (c) régime en nappes 13
Figure I.07 : Condensation a l'intérieur
d'un tube horizontal 14
Figure I.08 : Les différents
écoulements dans une condensation à l'intérieur d'un
tube horizontal 15
Figure II.01 : L'influence des ondes sur la
surface du film 18
Figure II.02 : Configuration
géométrique du faisceau de tubes 22
Figure II.03 : Condensation
contrôlée par cisaillement 24
Figure II.04 : Evacuation de la chaleur d'un
condenseur 41
Figure II.05 : Condenseur à air a
convection forcée vertical 43
Figure II.06 : Condenseur à air a
convection forcée horizontale 43
Figure II.07 : Condenseur coaxiaux 45
Figure II.08 : Condenseur multitubulaire
horizontale 46
Figure II.09 Divers constituants d'un Condenseur
multitubulaire horizontale 47
Figure II.10 : Configuration des boîtes de
distribution 48
Figure II.11 : Pas des tubes 50
Figure II.12 : Condenseur multitubulaire en U
53
Figure II.13 : Condenseurs à tubes
verticaux 55
Figure II.14 : Différentes
géométries de plaques du condenseur à surface primaire
57
Figure II.15 : Condenseur à plaques et
joints 58
Figure II.16 : Schéma descriptif d'un
Condenseur à plaques et joints 58
Figure II.17 : Condenseur à spirale (doc.
Spirec) 60
Figure II.18 : Condenseur à plaques
brasées : assemblage de plaques (doc. Nordon) 61
Figure III.01 : Distribution des
températures dans un condenseur a contre courant 65
Figure III.02 : Coupes transversale et
longitudinale d'un condenseur a ailettes 68
Figure III.03 : Tubes ailettés du
condenseur à eau 69
Figure IV.01 : Les transformations subies a la
source du travail 96
Figure V.01 : Surface d'échange en
fonction de la température d'entrée de l'air 101
Figure V.02 : Surface d'échange en
fonction de la température d'entrée de l'eau 101
Figure V.03 : Coefficient d'échange
global en fonction de la température d'entrée de l'air 102
Figure V.04 : Coefficient d'échange
global en fonction de la température d'entrée de l'eau 102
Figure V.05 : Coefficient de condensation en
fonction de la température d'entrée de l'air 103
Figure V.06 : Coefficient de condensation en
fonction de la température d'entrée de l'eau 103
Figure V.07 : Surface d'échange en
fonction de l'échauffement de l'air 106
Figure V.08: Surface d'échange en
fonction de l'échauffement de l'eau 106
Figure V.09 : Coefficient d'échange
global en fonction de l'échauffement de l'air 107
Figure V.10 : Coefficient d'échange
global en fonction de l'échauffement de l'eau 107
Figure V.11: Coefficient d'échange par
condensation en fonction de l'échauffement de l'air 108
Figure V.12 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction de l'échauffement de l'eau 108
Figure V.13 : Surface d'échange du
condenseur à air en fonction du pincement 110
Figure V.14 : Surface d'échange du
condenseur à eau en fonction du pincement 110
Figure V.15 : Coefficient d'échange
global en fonction du pincement 111
Figure V.16 : Coefficient d'échange
global en fonction du pincement 111
Figure V.17 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction du pincement 112
Figure V.18 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction du pincement 112
Figure V.19: Surface d'échange en
fonction de la température de condensation 114
Figure V.20: Surface d'échange en
fonction de la température de condensation 114
Figure V.21 : Coefficient d'échange
global en fonction de Tc 115
Figure V.22 : Coefficient d'échange
global en fonction de Tc 115
Figure V.23: Coefficient d'échange par
condensation du R22 en fonction de Tc 116
Figure V.24 : Coefficient d'échange par
condensation du R22 en fonction de Tc 116
Figure V.25 : Coefficient d'échange par
convection en fonction de Tc 118
Figure V.26 : Coefficient d'échange par
convection en fonction de Tc 118
Figure V.27 : DTML en fonction de la
température de condensation 119
Figure V.28 : L'efficacité du condenseur
en fonction de Tc 119
Figure V.29 : Rendement
éxergétique du R22 en fonction de Tc 120
Figure V.30: Rendement éxergétique
en fonction de Tc 120
Figure V.31: Surface d'échange en
fonction de la vitesse de l'eau 123
Figure V.32 : Coefficient d'échange
global en fonction de la vitesse de l'eau 123
Liste des tableaux
Tableau I.01 : Quelques surface de contactes et
leurs angles moyen pour l'eau 07
Tableau II.01 : Corrélation donnant le
coefficient de transfert par convection 35
à l'intérieur des tubes pour le régime
laminaire
Tableau II.02 : Corrélation donnant le
coefficient de transfert par 37
convection à l'intérieur des tubes pour le
régime turbulent
Tableau II.03 : Corrélation donnant le
coefficient du transfert de chaleur 39
à l'extérieur des tubes
Tableau II.04 : Exemple de tubes courants 49
Tableau II.05 : Désignation des
Condenseurs TEMA 51
Tableau II.06 : Avantages et
inconvénients des condenseurs à air et à eau 62
Sommaire
Dédicaces Remerciements
Nomenclature i
Liste des figures v
Liste des tableaux vii
INTRODUCTION GENERALE 01
CHAPITRE I: ANALYSE DU TRANSFERT DE CHALEUR
03
I. Transfert de chaleur par conduction 03
II. Transfert de chaleur par convection 04
III. Transfert de chaleur lors de la condensation 05
III.1. Condensation en gouttes 06
III.2. Condensation en film 07
III.2.A. La condensation a l'extérieur des tubes
verticaux 08
III.2.B. La condensation a l'extérieur des tubes
horizontaux 12
III.2.C. La condensation a l'intérieur des tubes
verticaux 13
III.2.D. La condensation a l'intérieur des tubes
horizontaux 14
CHAPITRE II : ETUDE ET RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
17
I. Etat de L'art sur les phénomènes de condensation
17
I.1. Coté fluide frigorigène 17
I.1.1. Condensation a l'extérieur des tubes verticaux
17
I.1.2. Condensation a l'extérieur des tubes horizontaux
20
I.1.3. Condensation a l'intérieur des tubes verticaux
27
I.1.4. Condensation a l'intérieur des tubes horizontaux
31
I.2. Coté fluide de refroidissement 34
I.2.1. Transfert de chaleur a l'intérieur des tubes 34
I.2.1 .A. Pour l'écoulement laminaire 34
I.2.1 .B. Pour l'écoulement turbulent 36
I.2.2. Transfert de chaleur a l'extérieur des tubes 38
II. Les condenseurs 40
II.1. Principe générale d'un condenseur 40
II.2. Technologies des condenseurs 41
II.2.1. Les condenseurs à air 41
II.2.1 .A. Les condenseurs à circulation naturelle
42
II.2.1 .B. Les condenseurs à circulation
forcée 42
II.2.1 .B. 1. Les condenseurs à air à convection
forcée verticale 42
II.2.1 .B.2. Les condenseurs à air à convection
forcé horizontale 43
II.2.2. Les condenseur à eau 43
II.2.2.A. Les condenseurs à tubes 44
II.2.2.A. 1. Les condenseurs à immersion 44
II.2.2.A.2. Les condenseurs coaxiaux 45
II.2.2.A.3. Les condenseurs multitubulaires 46
II.2.2 .A. 3. a. Les condenseurs multitubulaire horizontaux
56
II.2.2 .A. 3 .b. Les condenseurs multitubulaire verticaux
53
II.2.2.B. Les condenseurs à plaques 55
II.2.2.B. 1. Les condenseurs à surface primaire 56
II.2.2.B. 1 .a. Les condenseurs à plaques et joints
57
II.2.2.B. 1 .b. Les condenseurs à plaques
soudées 59
II.2.2.B.2. Les condenseurs à surface secondaire 60
II.2.2.B.2.a. Les condenseurs à plaques serties
60
II.2.2.B.2.b. Les condenseurs à plaques
brasées 60
II.3. Avantages et inconvénients des condenseurs à
air et à eau 62 CHAPITRE III : SIMULATION DU
FONCTIONNEMENT DU CONDENSEUR 63
I. Introduction 63
II. Logique de la phase du dimensionnement 63
III. Méthodes de calcul 64
III.1. La méthode DMLT 64
III.2. La méthode NUT 66
IV. Choix de la méthode de dimensionnement 68
IV. 1. Hypothèses de calcul 69
IV.2. Déroulement de calcul du condenseur a air 70
IV.3. Déroulement de calcul du condenseur a eau 79
V. Présentation du programme 89
V. 1. Le programme principal 89
V.2. Les sous programmes 89
VI. Les organigrammes 90
VI. 1. L'organigramme du programme principal 90
VI.2. L'organigramme du sous programme «Condenseur à
air » 91
VI.3. L'organigramme du sous programme «Condenseur à
eau » 93
CHAPITRE IV : ANALYSE EXEGETIQUE DU CONDENSEUR
95
I. Introduction 95
II. Description de la méthode éxergétique
95
III. Exemple d'application au condenseur à air 98
CHAPITRE V : RESULTATS ET DISCUSSIONS 100
I. Introduction 100
II. courbes et discussions 101
CONCLUSION GENERALE 125
Références bibliographiques 127
ANNEXE -A- : LE PROGRAMME DE CALCUL EN FORTRAN
133
ANNEXE -B- : FACTEUR DE CORRECTION
F DE DTML 142
ANNEXE -C- : ABAQUES DE
NUT EN FONCTION DE L'EFFICACITE 145
ANNEXE -D- : LES PROPRIETES PHYSIQUES DES
FLUIDES 146
INTRODUCTION DENERALE
L'augmentation du prix de la consommation d'énergie
notamment l'énergie thermique est reliée à la demande
excessive sur l'énergie elle-même, et quelque soit sa nature
fossile ou renouvelable, produite ou recueillie, l'utilisation d'un
échangeur de chaleur est indispensable, d'où l'importance
d'économiser cette énergie par l'économie des
échangeurs de chaleur.
Les échangeurs de chaleur ont donc une large
utilisation dans le domaine de l'industrie pétrolière, chimique,
la distillation, réfrigération, chauffage, installation
frigorifique, centrale thermiques, ........etc.
La hausse de la demande des performances de ces
systèmes thermiques a toujours suscité un intérêt
considérable pour les techniques d'amélioration du transfert de
chaleur. L'incorporation de ces techniques peut augmenter substantiellement les
performances des échangeurs de chaleur conventionnels.
Le principe des échangeurs thermiques est simple, ce
sont des appareils destinés à transférer de la chaleur
entre deux fluides à des températures différentes donc
elle font appel essentiellement aux mécanismes de transfert
thermiques.
Leurs technologies, leurs conceptions et leurs
développements influent directement sur la performance d'une
installation frigorifique ou autre installation utilisant ces
échangeurs.
Dans certains appareils, l'échange de chaleur est
associé à un changement de phase de l'un des fluides, c'est le
cas des évaporateurs et des condenseurs.
Etant donné que ces échangeurs de chaleurs
(évaporateurs, condenseurs..., etc.) sont des éléments
très important dans une installation frigorifique, et le succès
final de cette installation dépond largement de la bonne étude,
conception et réalisation de ces échangeurs. En effet, il est
évident que le fait de disposer un échangeur de chaleur bien
adapté, bien dimensionné, bien réalisé et bien
utilisé donne un bon rendement et permet un gain d'énergie.
Pour cela on à intérêt de maximiser le taux
de transfert de chaleur par unité de surface en tenant compte des
facteurs économiques.
Après le remarquable développement de
l'informatique, les échangeurs de chaleur peuvent désormais
être simulés au moyen des ordinateurs.
L'informatique apporte donc la précision la
rapidité et l'efficacité à bon prix surtout lorsqu'il
s'agit de la conception.
Cette étude est consacrée aux condenseurs, dans
le but est d'essayer de donner un éclaircie sur les échanges de
chaleur avec changement de phase lors de la condensation, et d'élaborer
un programme en fortran pour la simulation de ces condenseurs.
Pour cela, on a étudié deux types de condenseurs
suivant la nature de fluide de refroidissement condenseur à air et
condenseur à eau.
Notre travail est constitué par les chapitres suivants
:
+ Une introduction générale.
+ Le premier chapitre comporte un rappel de quelques notions
importantes du transfert de chaleur et principalement le transfert de chaleur
lors la condensation.
+ Le deuxième chapitre est consacré à
l'étude bibliographique où on s'est basé sur les travaux
théoriques et expérimentaux fait pour le calcul des coefficients
de transfert de chaleur lors de la condensation (côté
frigorigène) et les coefficients de transfert de chaleur par convection
(côté fluide de refroidissement). Ainsi, ce chapitre comporte les
principales technologies des condenseurs à air et à eau.
+ Le troisième chapitre présente l'analyse des
méthodes de dimensionnement des condenseurs à air et à
eau, pour cela un code de calcul à été
élaboré avec des différents organigrammes pour
l'explication des étapes de calcul.
+ Le quatrième chapitre présente une étude
éxegétique du condenseur
+ Le cinquième chapitre comporte les résultats sous
forme de courbes ainsi que les discutions et analyses nécessaires.
On termine ce mémoire par une conclusion
générale
Ce mémoire est complété par des annexes
comportant :
> Le programme de calcul en langage Fortran.
> Les graphes de NUT, le facteur de correction F de
la DTML et les propriétés des FF.
Définition :
On appel « transfert de chaleur » le
déplacement de la chaleur d'une région à une autre suite
à une différence de température, ce déplacement
peut se produit entre deux corps en contacte (solide- solide, solide-fluide,
fluide-fluide) ou entre deux parties d'un même corps.
L'énergie interne du système change au cours du
déplacement de la chaleur ont produisant : - Le flux thermique
transmis.
- La répartition de la température a
l'intérieur du milieu considéré.
Avant d'arriver aux échangeurs de chaleurs «
Condenseurs » on doit d'abord parler des modes de transmission de la
chaleur qui s'effectuent dans le condenseur et qui sont : la conduction, la
convection et sans oublier le transfert de chaleur avec changement de phase
l'ors de la condensation qui est le phénomène le plus important
dans les condenseurs
I. Transfert de chaleur par conduction :
La conduction est le transfert de chaleur des parties chaudes
vers des parties plus froides, d'un même corps ou de deux corps en
contacte sans mouvement apparent de matière.
Ce mode peut avoir s'effectue dans les solides et les fluides. Ce
pendent, ces le seul mécanisme par le quel la chaleur peut se
déplacer dans les solides opaques.
La conduction est régie par la loi de Fourier :
Qx = -l. s . [
W]
dT(I.01) Cette
dx
formule donne la valeur du flux de chaleur en direction de x,
Avec :
Le signe(-) intervient puisque la chaleur s'écoule vers le
décroissement de la température.
l : La conductivité thermique du milieu
considéré [W m.K]. S : La surface
d'échange de chaleur[m2].
: Le gradient de température dans la direction de x[K
m].
dT
dx
Alors, si un corps à la température T
1 est raccordé à un corps à la
température T2 par l'intermédiaire d'un corps
thermique de section S et d'épaisseur e
Le flux de chaleur qui s'écoule entre les deux corps est
donné par la relation :
Q s
= l . .
[W] (I.02)
( )
T T
1 2
-
e
II. Transfert de chaleur par convection:
De façon générale, la convection est le
transport d'une grandeur physique d'un fluide d'un point à un autre par
mouvement de ces molécules.
Les différences de températures dans les fluides
entraîne des différences de densités et donc un mouvement
des particules du fluides ce mouvement à pour effet de véhiculer
la chaleur du fluide et d'égaliser les températures par
substitution réciproque des molécules froides à des
molécules chaudes.
Le phénomène de convection intervient à
chaque fois qu'un fluide se déplace par rapport à des
éléments fixes (murs, plaques, tubes,....etc.) à des
températures différentes de celle du fluide ou lorsque deux
fluides à des températures différentes sont mis en
contact.
On dit que la convection est naturelle si le mouvement des
masses fluides responsables du transfert de la chaleur, est provoqué par
des différences de densités provenant elles mêmes des
différences de températures à l'intérieur du
fluide.
Et on dit que la convection est forcée si le mouvement est
crée par une action extérieure (ventilateurs, pompes,... etc.)
La loi de Newton donne le flux échangé entre une
surface de valeur s et de température Ts et un fluide de
température Tf elle s'écrit :
Q = h.S(Ts - T
f ) [W] (I.03)
Avec :
h : Coefficient d'échange convectif[W
m2.K]. S : La surface
d'échange[m2] .
III. Transfert de chaleur lors de la condensation :
A une pression donnée la température d'un corps
reste constante aussi longtemps que dure le changement d'état. Les
changements de phase qui peuvent être rencontrés sont
présentés dans la
Figure I.01 et Figure I.02:
Pression
C
Liquide
2
Solide
Fusion
Solidification
T
1
Condensation
Vaporisation
3
Sublimation
Gaz
Température
Désublimation
Figure I.01 : Courbes de changement
d'états d'un corps pur
Figure I.02 : Courbes de changement de phase
en 3 D
Le changement de phase de l'état vapeur à
l'état liquide est désigné par condensation. Ce
phénomène est souvent rencontré dans les
procéssuces industriels et joue un rôle important, dans les
installations motrices à vapeur, les machines frigorifiques et les
pompes à chaleur. Dans les condenseurs industriels la vapeur à
condenser est séparée du fluide froid par une surface
intermédiaire. Lorsque une vapeur se trouve en contact avec une surface
dont la température est inférieure a la température de
saturation de la vapeur, il y a un changement de phase vapeur-liquide donnant
naissance à un transfert de chaleur important.
Or, la condensation de la vapeur sur une paroi refroidie donne
naissance à deux types de phénomènes qui se
caractérisent par l'aspect visuel du condensât formé.
Dans le premier cas le condensât recouvre la surface sous
la forme d'un film continu et on parle de « condensation en film
».
Dans le second cas les gouttelettes liquides se forment sur la
surface et on parle de « condensation en gouttes
».
L'échange thermique lors de la condensation en gouttes
est plus élevé que celui pour la condensation en film, mais la
condensation en gouttes est difficile à maintenir sur un long terme.
Elle résulte en effet de la non mouillabilité du solide par le
film condensât à cause de la présence des molécules
organiques sur la surface. Le dépôt d'une fine couche de
matière plastique (téflon) est parfois utilisé pour
développer la condensation en gouttes mais ceci introduit une
résistance thermique supplémentaire et l'amélioration de
l'échange n'est pas aussi spectaculaire qu'on le souhaitera.
Actuellement il n'y a pas de méthode d'analyse théorique fiable
pour traiter la condensation directe et seuls les résultats d'essais sur
des revêtements spécifiques sont utilisés pour
déterminer l'échange thermique.
III.1. Condensation en gouttes :
Lorsqu'une surface de condensation est contaminée par une
substance qui empêche le condensât de mouiller la surface, la
vapeur se condense en gouttes plutôt qu'un film continu.
Ceci est connu sous le nom de condensation en gouttes. Dans
ces conditions une grande partie de la surface n'est pas recouverte par un film
isolant, et les coefficients d'échange de chaleur sont quatre à
huit fois plus élevés que pour la condensation en film.
Jusqu'à présent ce genre de condensation n'a été
obtenu d'une façon sure que pour la vapeur d'eau, la condensation en
gouttes ne se présente que dans des conditions très
précises qui en pratique ne peuvent être toujours maintenues. La
condensation en gouttes de la vapeur d'eau peut, toutefois, être
utilisée dans des travaux expérimentaux lorsqu'on désire
amener la résistance thermique, sur un coté d'une surface,
à une valeur négligeable.
Figure I.03 : Condensation en gouttes
Lorsque l'angle de contact moyen entre la surface et la goutte
est supérieur à 50 o , on dit que la surface est
hydrophobe. Pour obtenir ce type de condensation, il faut soit
effectuer un traitement de surface (Tableau I.01 suivant),
soit ajouter au liquide promoteur de condensation en gouttes. Pour une
condensation sur des surfaces en cuivre, on utilise des composés
soufrés fluorés. Pour une condensation sur des surfaces en acier,
on utilise du silane fluoré
Tableau I.01 : Quelques surface de contactes et
leurs angles moyen pour l'eau [01]
Surface de contact
|
Angle moyen (pour l'eau)
|
Acier inoxydable 18/8 Cu-Ni (70/3 0) Nickel Or sur
Cu-Ni (70/3 0) Ag sur Cu-Ni (70/30) Téflon
|
0o 0o 5o 60 à 62o 68 à
74o 85o
|
III.2 Condensation en film :
Lors de la condensation, sur une paroi, un film liquide se
forme sur la surface refroidie. L'épaisseur du film liquide
résulte de l'interaction entre l'écoulement du liquide et celui
de la vapeur, en fonction de la géométrie de la surface solide.
Dans la pratique industrielle, les surfaces d'échanges utilisées
sont souvent très complexes et ne se prêtent pas facilement
à l'analyse théorique du phénomène de la
condensation. Les phénomènes tels que les vagues sur la surface
de film de condensât ou l'arrachement des gouttelettes et l'inondation
compliquent davantage l'analyse.
Figure I.04 : Condensation en film
+ La théorie du Nusselt :
Nusselt a établi en 1916 les relations
théoriques pour le calcul des coefficients d'échange de chaleur
dans le cas de la condensation en couche mince de vapeurs pures sur des tubes
ou des plaques. Sur la base des hypothèses suivantes :
· La vapeur est une vapeur pure, au repos, saturée
à la température de saturation Tsat correspondant à la
pression d'alimentation PC du (Condenseur).
· La température T p de la paroi froide
est constante sur toute sa surface, et le phénomène est permanent
(aucune grandeur ne dépond du temps).
· Le film liquide s'écoule vers le bas sous l'effet
de la pesanteur, et son épaisseur reste assez faible pour que le
régime d'écoulement dans le film soit laminaire.
· En se condensant, la vapeur libère sa chaleur
latente de vaporisation et le liquide formé est refroidi à une
température inférieure à Tsat. La chaleur ainsi
dégagée se transmet à la paroi par conduction à
travers le film.
III.2.A. Condensation en film à l'extérieur
des tubes verticaux : [02]
Considérons dans le film de condensât, un petit
élément de volume (L.dx.dy) en équilibre sous l'effet des
trois forces suivantes :
> le poids d'eau qu'il contient;
> la poussée d'Archimède de la vapeur
environnante;
> les contraintes tangentielles développées dans
l'écoulement laminaire du film.
Figure I.05 : Film du condensât sur une
paroi verticale
Cet équilibre se traduit, en projection sur l'axe vertical
(Ox), par la relation suivante :
é ù é
( r l r v ) m
m
dy - L dx du ù
- g L dx dy + L dx du
l l
ëê úû ëê
dy = 0
úû (I.04)
y+dy y
qui conduit à l'équation différentielle :
g
2
ml
d u l v
2 r r
-
= -
dy
(I.05)
équation dans laquelle u(y) est le profil de vitesse de
l'eau condensée dans le film laminaire, et les indices (l) et (v) se
réfèrent respectivement aux phases liquide et vapeur.
Une première intégration donne :
du dy
|
r r
l v
-
= - g y + C
ml
|
1
|
(I.06)
|
A la surface du film, soit pour : y = ex, la
contrainte tangentielle doit être nulle, d'où :
|
C1 =
|
r r
l v
-
|
g e
|
|
(I.07)
|
et par conséquent:
|
ml
|
x
|
r r
l v l v
- r r
-
= - g y +
ml ml
g e x (I.08)
du dy
Une seconde intégration conduit alors au profil de vitesse
parabolique :
y2 r r
l v
-
g + g e y + C
x 2
l m
2 l
u(y) = -
r r
l v
-
m
(I.09)
Pour y = 0, on doit avoir u (0) = 0, d'où la valeur de la
constante d'intégration : C2 = 0
et le profil de vitesse dans le film liquide :
é y 1 æ
ê èç ö
y
- ø÷
ëê e x x 2 e
r r
l v
- 2
u(y) = g ex
ml
Le débit massique d'eau condensée à
l'abscisse (x), pour une largeur unité de paroi, sera donc donné
par l'intégrale :
e 1 r r
x l v
-
&m(x) = u(y) dy =
l
ò r
0
3 m l
3
(I.11)
r
l x
g e
La masse de condensât dm(x) & formée sur la
tranche d'épaisseur (dx) entraîne donc un
accroissement (dex) de l'épaisseur du film, tel
que :
dm(x)& dx
|
=
|
r l
|
( )
r r
-
l v
|
g e 2 x
de
x dx
|
(I.12)
|
|
|
|
|
ml
|
La condensation de la masse dm(x) & produit un
dégagement de chaleur égal à :
dQ = L v & dm(x) (I.13)
Relation dans laquelle (Lv) est la chaleur latente de
condensation de la vapeur considérée.
En régime permanent, cette quantité de chaleur
(dQ) se transmet intégralement par conduction à la paroi à
travers une surface élémentaire (dS = 1. dx). Cette
densité de flux thermique conduit (dQ/dS) est, donnée par la
relation :
dQ dS
T - T dm(x)
&
sat p
l v
= L (I.14)
x
l e dx
En rapprochant de la relation établie
précédemment :
dm(x) ( )
& r r r
= -
l v
l
m l
g e 2 x
de
(I.15)
x dx
dx
on obtient en éliminant dm(x)& :
dx
(I.16)
g de
e 2 x
x dx
l r ( r r )
T - T -
l sat p l v
l
=
L e
v x
ml
T - T
sat p
( ) dx
r r
- g
l v
(I.17)
=
l l
m l
x
e de
3 x
rl
L v
qui est une équation différentielle à
variables séparées permettant, après réarrangement
des termes, de calculer l'épaisseur (ex) du film liquide :
qui s'intègre pour donner :
é 4 T - T x
m l ( ) ù
l l sat p
ê ú
ê r r l r
( )
- g L ú
l v v
ë û
e =
x
1
4
(I.18)
On peut définir un coefficient local d'échange (h)
en examinant l'expression suivante de la puissance thermique
échangée dans la tranche d'épaisseur (dx) :
dQ dS
T - T
sat p
l (I.19)
l e x
et en la rapprochant de la définition
générale d'un tel coefficient d'échange introduite par la
relation :
d2Q = h (T p - T )dS dt
(I.20)
On voit alors que le flux thermique transmis dans la tranche
d'épaisseur (dx) peut s'écrire :
dQ = h x (T sat - T p ) dS
(I.21) Relation dans laquelle (hx) est un
coefficient local d'échange (hx) qui aura pour expression
:
1
4
l r r r l
é 3
( ) ù
- g L
l ê l v v l
h =
x
(I.22)
l ú
e = ê
x 4 T - T x
m ( ) ú
l sat p
ë û
A partir de cette expression du coefficient local
d'échange (hx), on peut calculer un coefficient
d'échange moyen (h) pour une vapeur se condensant sur une paroi de
hauteur (H). Cette valeur moyenne se définit à l'aide de
l'intégrale :
1
é H
4
h 1
H
1
H r r l r l 3
( )
- g L ù - 1
l v v l
ò ( ) ú ò
ê ú x dx
(I.23)
4
0 x
h dx =
H 0
ë ê 4 T - T
m l sat p û
H
1 é
êêë
ù
4
1
r r l r l 3
( )
=
l v v l H
- g L 4 3 4 (I.24)
4 T - T
m ( ) úú 3
l sat p û
é êêë
4
=
3
ù úú û
4
1
r r l r l 3
( )
4
( )
T - T
sat p
H
l v v l
- g L(I.25)
m l
1
4
par sa valeur qui est 0,943, on obtient pour la valeur
4
æ èç ö
1
4 ø÷
3
En remplaçant l'expression littérale
du coefficient d'échange moyen h la formule suivante
[03] :
r r l r l 3
( )
l v v l
- g L(I.26)
( )
T - T H
sat p
ù úúû
m l
é êêë
h = 0,943
1
4
On constate que :
1. Plus le tube est haut, plus le transfert moyen diminue. La
raison est que la barrière thermique constituée par le film
liquide est d'autant plus épaisse que la hauteur (H) du tube est grande.
Tout dispositif telle que des ailettes, des rugosités artificielles,
susceptible de rompre le film liquide, améliore donc l'échange
d'une manière sensible.
2. Plus l'écart de température (Tsat -
Tp) est faible, meilleur est l'échange. Cette propriété
est exploitée dans les condenseurs de pompes à chaleur pour
améliorer leurs performances.
|