République Algérienne Démocratique
et Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique
Université Mentouri
Constantine
Faculté des Sciences de
l'Ingénieur
Département de Génie
Climatique
Mémoire
Présenté pour l'obtention du
diplôme de magister
En Génie Climatique
Option : Thermique du bâtiment et
réfrigération
Thème
ETUDE ET ANALYSE PARAMETRIQUE DES
ECHANGEURS DE
CHALEUR DANS UNE MACHINE
TRITHERME- CAS DU CONDENSEUR -
Présenté par :
Tourèche Sofiane
Devant le jury :
President : A.N. Kaabi Professeur à
l'université de Constantine.
Rapporteur : Y. Khetib Maître de conference
à l'université de Constantine.
Examinateur : M.S.Rouabah Maître de conference
à l'université de Constantine.
Examinateur : R. Gomri Maître de conference
à l'université de Constantine.
Dédicace
Je dédie ce travail à mon père
et ma mère qui m'ont toujours encouragé
et soutenu, à mes frères Mohamed, Hocine
et Omar, à ma soeur Soumia
A tous mes amis
A mes collègues du poste-graduation
Remerciement
Je remercie tout d'abord le bon Dieu qui m'a donné la
santé et la volonté pour terminer ce travail.
Je remercie vivement mon encadreur Monsieur Yacine
Khetib, Maître de conférences à
l'Université de Constantine, pour avoir dirigé ce travail, pour
ses conseils et ses encouragements qui m'ont énormément
aidé à mener ce travail.
Je tiens à exprimer ma respectueuse gratitude à
Monsieur Abdenacer Kaabi, Professeur à
l'Université de Constantine, qui m'a fait l'honneur de présider
le jury de soutenance.
Mes vifs remerciements s'adressent aussi, à Monsieur
Rouabeh Mohamed Saleh, Maître de
conférences à l'Université de Constantine, et Monsieur
Rabah Gomri, Maître de conférences
à l'Université de Constantine, qui ont bien voulu consacrer une
partie de leur temps pour rapporter sur ce modeste travail, et participer
à son jugement.
Je tien à remercie aussi touts mes enseignants de la
post-graduation, surtout Monsieur Azzedine Belhamri,
Professeur à l'Université de Constantine.
Nomenclature
Symboles
|
Définitions
|
Unités
|
F , QC
|
Puissance du condenseur
|
[W]
|
q
|
Quantité de chaleur
|
[W]
|
qcents
|
Densité de flux
|
[W/m2]
|
m&
|
Débit massique
|
[kg/s]
|
V&
|
Débit volumique
|
[m3/s]
|
m
|
Coefficient
|
[m-1]
|
h
|
Coefficient de transfert de chaleur par convection
|
[W/m2.K]
|
k
|
Coefficient de transfert de chaleur globale
|
[W/m2.K]
|
Rint
|
Resistance d'encrassement du fluide intérieur
|
[m2.K/W]
|
Rext
|
Resistance d'encrassement du fluide extérieur
|
[m2.K/W]
|
T
|
Température
|
[°C] ou [K]
|
Tsat , Tc
|
Température saturation, de condensation
|
[°C] ou [K]
|
Tae
|
Température de l'air a l'entée
|
[°C] ou [K]
|
Tas
|
Température de l'air a la sortie
|
[°C] ou [K]
|
Tee
|
Température de l'eau a l'entée
|
[°C] ou [K]
|
Tes
|
Température de l'eau a la sortie
|
[°C] ou [K]
|
tf
|
Température du fluide
|
[°C] ou [K]
|
Tm
|
Température moyenne
|
[°C] ou [K]
|
T p
|
Température de la paroi
|
[°C] ou [K]
|
DT
|
Différence de température
|
[°C] ou [K]
|
DT C
|
Différence des températures chaudes
|
[°C] ou [K]
|
DTf
|
Différence des températures froides
|
[°C] ou [K]
|
S
|
Surface
|
[m2]
|
Sech
|
Surface d'échange de chaleur
|
[m2]
|
Si
|
Surface intérieur par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Se
|
Surface extérieur par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Sail
|
Surface des ailettes par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Snet
|
Surface nette des tubes par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Stot
|
Surface totale par mètre de longueur
|
[m2/m]
|
Sétr
|
Surface étroite
|
[m2]
|
Sfr
|
Surface frontale
|
[m2]
|
SiR
|
Surface intérieur réelle
|
[m2]
|
di
|
Diamètre intérieur des tubes
|
[m]
|
de
|
Diamètre extérieur des tubes
|
[m]
|
Dr
|
Diamètre à la base de l'ailette
|
[m]
|
r1
|
Rayon à la base de l'ailette
|
[m]
|
r2
|
Rayon à l'extérieur des tubes
|
[m]
|
et
|
Epaisseur des tubes
|
[m]
|
a
|
Pas transversal des tubes
|
[m]
|
b
|
Pas longitudinal des tubes
|
[m]
|
C
|
Ecartement des ailettes
|
[m]
|
L,H
|
Longueur des tubes
|
[m]
|
Lcents
|
Longueur des rainures
|
[m]
|
Lp
|
Longueur d'un passage d'un tube
|
[m]
|
Lg
|
Longueur parcourue par le fluide frigorigène
|
[m]
|
Ltot
|
Longueur total des tubes
|
[m]
|
LR
|
Longueur réel des tubes
|
[m]
|
Z
|
Nombre de passage du fluide frigorigène
|
[Passes]
|
u,v,w
|
Vitesses
|
[m/s]
|
vétr
|
Vitesse étroite de l'air
|
[m/s]
|
vfr
|
Vitesse frontale de l'air
|
[m/s]
|
va
|
Vitesse de l'air
|
[m/s]
|
ve
|
Vitesse de l'eau
|
[m/s]
|
G
|
Vitesse massique
|
[kg.m/s]
|
Lv
|
Chaleur latente de condensation
|
[kJ /kg]
|
vLcents
|
Chaleur latente de condensation corrigée
|
[kJ / kg]
|
n
|
Nombre des ailettes
|
[ailettes]
|
n p
|
Nombre de passage de fluide
|
[passes]
|
Ntot
|
Nombre totale des tubes
|
[tubes]
|
NR
|
Nombre réel des tubes
|
[tubes]
|
B
|
Coefficient
|
-
|
S0
|
Entropie du milieu extérieur
|
[kJ/kg K]
|
S1
|
Entropie de la source de travail
|
[kJ/kg K]
|
L0- a
|
Travail produit par le fluide entre l'état 0 et a
|
[kJ/kg]
|
La - 1
|
Travail produit par le fluide entre l'état a et 1
|
[kJ/kg]
|
L0- 1
|
Travail produit par le fluide entre l'état 0 et 1
|
[kJ/kg]
|
Lu tile
|
Travail utile
|
[kJ/kg]
|
e
|
L'exergie
|
[kJ/kg]
|
DL
|
Perte de capacité de travail
|
[kJ/kg]
|
e1
|
L'exergie du fluide a l'entré du condenseur
|
[kJ/kg]
|
e2
|
L'exergie du fluide a la sortie du condenseur
|
[kJ/kg]
|
Symboles Grecs
|
Définitions
|
Unités
|
r
|
Masse volumique
|
[kg/m3]
|
m
|
Viscosité dynamique
|
[kg/m.s]
|
u
|
Viscosité cinématique
|
[m2/s]
|
Cp
|
Capacité thermique massique a pression constante
|
[J /kg.K]
|
l
|
Conductivité thermique
|
[W /m.K]
|
d
|
Epaisseur du film de condensat
|
[m]
|
e
|
L'efficacité du condenseur
|
-
|
h
|
Rendement des ailettes
|
-
|
hex
|
Rendement exérgétique
|
-
|
j
|
Coefficient
|
-
|
y
|
Coefficient
|
-
|
ztt
|
Paramètre de Lockhart et Martinelli
|
-
|
r
|
Contrainte tangentielle
|
[Pa]
|
r
|
Débit massique par unité de largeur
|
[kg/m.s]
|
Pa
|
Rapport des surfaces (ailettes/totale)
|
-
|
PG
|
Rapport des surfaces (nette/totale)
|
-
|
Indices
|
Définitions
|
e, ext
|
Entrée, extérieur
|
s
|
Sortie
|
ae
|
Air à l'entrée
|
as
|
Air à la sortie
|
ee
|
Eau à l'entrée
|
es
|
Eau à la sortie
|
l
|
Liquide
|
v
|
Vapeur
|
m
|
Moyenne
|
p
|
Paroi, passe
|
c
|
condensation
|
sat
|
Saturation
|
f
|
Fluide
|
|
Loin de la paroi
|
i, int
|
Intérieur
|
x
|
Valeur locale
|
t
|
Tube, Turbulent
|
lr
|
Liquide de refroidissement
|
ef
|
Entrée fluide
|
sf
|
Sortie fluide
|
ail
|
ailette
|
net
|
nette
|
tot
|
totale
|
R
|
Réel
|
fr
|
frontale
|
étr
|
étroite
|
app
|
Apparent
|
éch
|
échange
|
ex
|
Exérgie
|
Exposants
-
*
Moyenne
Symbole spéciale
Symbole spéciale
Definitions
Nombres
adimensionnels
|
Définitions
|
Re
|
Nombre de Reynolds
|
Pr
|
Nombre de Prandtl
|
Nu
|
Nombre de Nusselt
|
Fr
|
Nombre de Froude
|
Ja
|
Nombre de Jakob
|
Gr
|
Nombre de Grachof
|
Abréviations
|
Définitions
|
DMLT
|
Différence Moyenne Logarithmique de
Température
|
NUT
|
Nombre D'Unité de Transfert
|
TEMA
|
Tabular Exchanger Manufacture Association
|
BWG
|
Birming-ham Wire Gaze
|
Liste des figures
Figure I.01 : Courbes de changement
d'états d'un corps pur 5
Figure I.02 : Courbes de changement de phase en
3 D 5
Figure I.03 : Condensation en gouttes 7
Figure I.04 : Condensation en film 8
Figure I.05 : Film du condensât sur une
paroi verticale 9
Figure I.06 : (a) régime à
gouttes, (b) régimes en colonnes, (c) régime en nappes 13
Figure I.07 : Condensation a l'intérieur
d'un tube horizontal 14
Figure I.08 : Les différents
écoulements dans une condensation à l'intérieur d'un
tube horizontal 15
Figure II.01 : L'influence des ondes sur la
surface du film 18
Figure II.02 : Configuration
géométrique du faisceau de tubes 22
Figure II.03 : Condensation
contrôlée par cisaillement 24
Figure II.04 : Evacuation de la chaleur d'un
condenseur 41
Figure II.05 : Condenseur à air a
convection forcée vertical 43
Figure II.06 : Condenseur à air a
convection forcée horizontale 43
Figure II.07 : Condenseur coaxiaux 45
Figure II.08 : Condenseur multitubulaire
horizontale 46
Figure II.09 Divers constituants d'un Condenseur
multitubulaire horizontale 47
Figure II.10 : Configuration des boîtes de
distribution 48
Figure II.11 : Pas des tubes 50
Figure II.12 : Condenseur multitubulaire en U
53
Figure II.13 : Condenseurs à tubes
verticaux 55
Figure II.14 : Différentes
géométries de plaques du condenseur à surface primaire
57
Figure II.15 : Condenseur à plaques et
joints 58
Figure II.16 : Schéma descriptif d'un
Condenseur à plaques et joints 58
Figure II.17 : Condenseur à spirale (doc.
Spirec) 60
Figure II.18 : Condenseur à plaques
brasées : assemblage de plaques (doc. Nordon) 61
Figure III.01 : Distribution des
températures dans un condenseur a contre courant 65
Figure III.02 : Coupes transversale et
longitudinale d'un condenseur a ailettes 68
Figure III.03 : Tubes ailettés du
condenseur à eau 69
Figure IV.01 : Les transformations subies a la
source du travail 96
Figure V.01 : Surface d'échange en
fonction de la température d'entrée de l'air 101
Figure V.02 : Surface d'échange en
fonction de la température d'entrée de l'eau 101
Figure V.03 : Coefficient d'échange
global en fonction de la température d'entrée de l'air 102
Figure V.04 : Coefficient d'échange
global en fonction de la température d'entrée de l'eau 102
Figure V.05 : Coefficient de condensation en
fonction de la température d'entrée de l'air 103
Figure V.06 : Coefficient de condensation en
fonction de la température d'entrée de l'eau 103
Figure V.07 : Surface d'échange en
fonction de l'échauffement de l'air 106
Figure V.08: Surface d'échange en
fonction de l'échauffement de l'eau 106
Figure V.09 : Coefficient d'échange
global en fonction de l'échauffement de l'air 107
Figure V.10 : Coefficient d'échange
global en fonction de l'échauffement de l'eau 107
Figure V.11: Coefficient d'échange par
condensation en fonction de l'échauffement de l'air 108
Figure V.12 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction de l'échauffement de l'eau 108
Figure V.13 : Surface d'échange du
condenseur à air en fonction du pincement 110
Figure V.14 : Surface d'échange du
condenseur à eau en fonction du pincement 110
Figure V.15 : Coefficient d'échange
global en fonction du pincement 111
Figure V.16 : Coefficient d'échange
global en fonction du pincement 111
Figure V.17 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction du pincement 112
Figure V.18 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction du pincement 112
Figure V.19: Surface d'échange en
fonction de la température de condensation 114
Figure V.20: Surface d'échange en
fonction de la température de condensation 114
Figure V.21 : Coefficient d'échange
global en fonction de Tc 115
Figure V.22 : Coefficient d'échange
global en fonction de Tc 115
Figure V.23: Coefficient d'échange par
condensation du R22 en fonction de Tc 116
Figure V.24 : Coefficient d'échange par
condensation du R22 en fonction de Tc 116
Figure V.25 : Coefficient d'échange par
convection en fonction de Tc 118
Figure V.26 : Coefficient d'échange par
convection en fonction de Tc 118
Figure V.27 : DTML en fonction de la
température de condensation 119
Figure V.28 : L'efficacité du condenseur
en fonction de Tc 119
Figure V.29 : Rendement
éxergétique du R22 en fonction de Tc 120
Figure V.30: Rendement éxergétique
en fonction de Tc 120
Figure V.31: Surface d'échange en
fonction de la vitesse de l'eau 123
Figure V.32 : Coefficient d'échange
global en fonction de la vitesse de l'eau 123
Liste des tableaux
Tableau I.01 : Quelques surface de contactes et
leurs angles moyen pour l'eau 07
Tableau II.01 : Corrélation donnant le
coefficient de transfert par convection 35
à l'intérieur des tubes pour le régime
laminaire
Tableau II.02 : Corrélation donnant le
coefficient de transfert par 37
convection à l'intérieur des tubes pour le
régime turbulent
Tableau II.03 : Corrélation donnant le
coefficient du transfert de chaleur 39
à l'extérieur des tubes
Tableau II.04 : Exemple de tubes courants 49
Tableau II.05 : Désignation des
Condenseurs TEMA 51
Tableau II.06 : Avantages et
inconvénients des condenseurs à air et à eau 62
Sommaire
Dédicaces Remerciements
Nomenclature i
Liste des figures v
Liste des tableaux vii
INTRODUCTION GENERALE 01
CHAPITRE I: ANALYSE DU TRANSFERT DE CHALEUR
03
I. Transfert de chaleur par conduction 03
II. Transfert de chaleur par convection 04
III. Transfert de chaleur lors de la condensation 05
III.1. Condensation en gouttes 06
III.2. Condensation en film 07
III.2.A. La condensation a l'extérieur des tubes
verticaux 08
III.2.B. La condensation a l'extérieur des tubes
horizontaux 12
III.2.C. La condensation a l'intérieur des tubes
verticaux 13
III.2.D. La condensation a l'intérieur des tubes
horizontaux 14
CHAPITRE II : ETUDE ET RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
17
I. Etat de L'art sur les phénomènes de condensation
17
I.1. Coté fluide frigorigène 17
I.1.1. Condensation a l'extérieur des tubes verticaux
17
I.1.2. Condensation a l'extérieur des tubes horizontaux
20
I.1.3. Condensation a l'intérieur des tubes verticaux
27
I.1.4. Condensation a l'intérieur des tubes horizontaux
31
I.2. Coté fluide de refroidissement 34
I.2.1. Transfert de chaleur a l'intérieur des tubes 34
I.2.1 .A. Pour l'écoulement laminaire 34
I.2.1 .B. Pour l'écoulement turbulent 36
I.2.2. Transfert de chaleur a l'extérieur des tubes 38
II. Les condenseurs 40
II.1. Principe générale d'un condenseur 40
II.2. Technologies des condenseurs 41
II.2.1. Les condenseurs à air 41
II.2.1 .A. Les condenseurs à circulation naturelle
42
II.2.1 .B. Les condenseurs à circulation
forcée 42
II.2.1 .B. 1. Les condenseurs à air à convection
forcée verticale 42
II.2.1 .B.2. Les condenseurs à air à convection
forcé horizontale 43
II.2.2. Les condenseur à eau 43
II.2.2.A. Les condenseurs à tubes 44
II.2.2.A. 1. Les condenseurs à immersion 44
II.2.2.A.2. Les condenseurs coaxiaux 45
II.2.2.A.3. Les condenseurs multitubulaires 46
II.2.2 .A. 3. a. Les condenseurs multitubulaire horizontaux
56
II.2.2 .A. 3 .b. Les condenseurs multitubulaire verticaux
53
II.2.2.B. Les condenseurs à plaques 55
II.2.2.B. 1. Les condenseurs à surface primaire 56
II.2.2.B. 1 .a. Les condenseurs à plaques et joints
57
II.2.2.B. 1 .b. Les condenseurs à plaques
soudées 59
II.2.2.B.2. Les condenseurs à surface secondaire 60
II.2.2.B.2.a. Les condenseurs à plaques serties
60
II.2.2.B.2.b. Les condenseurs à plaques
brasées 60
II.3. Avantages et inconvénients des condenseurs à
air et à eau 62
CHAPITRE III : SIMULATION DU
FONCTIONNEMENT DU CONDENSEUR 63
I. Introduction 63
II. Logique de la phase du dimensionnement 63
III. Méthodes de calcul 64
III.1. La méthode DMLT 64
III.2. La méthode NUT 66
IV. Choix de la méthode de dimensionnement 68
IV. 1. Hypothèses de calcul 69
IV.2. Déroulement de calcul du condenseur a air 70
IV.3. Déroulement de calcul du condenseur a eau 79
V. Présentation du programme 89
V. 1. Le programme principal 89
V.2. Les sous programmes 89
VI. Les organigrammes 90
VI. 1. L'organigramme du programme principal 90
VI.2. L'organigramme du sous programme «Condenseur à
air » 91
VI.3. L'organigramme du sous programme «Condenseur à
eau » 93
CHAPITRE IV : ANALYSE EXEGETIQUE DU CONDENSEUR
95
I. Introduction 95
II. Description de la méthode éxergétique
95
III. Exemple d'application au condenseur à air 98
CHAPITRE V : RESULTATS ET DISCUSSIONS 100
I. Introduction 100
II. courbes et discussions 101
CONCLUSION GENERALE 125
Références bibliographiques 127
ANNEXE -A- : LE PROGRAMME DE CALCUL EN FORTRAN
133
ANNEXE -B- : FACTEUR DE CORRECTION
F DE DTML 142
ANNEXE -C- : ABAQUES DE
NUT EN FONCTION DE L'EFFICACITE 145
ANNEXE -D- : LES PROPRIETES PHYSIQUES DES
FLUIDES 146
INTRODUCTION DENERALE
L'augmentation du prix de la consommation d'énergie
notamment l'énergie thermique est reliée à la demande
excessive sur l'énergie elle-même, et quelque soit sa nature
fossile ou renouvelable, produite ou recueillie, l'utilisation d'un
échangeur de chaleur est indispensable, d'où l'importance
d'économiser cette énergie par l'économie des
échangeurs de chaleur.
Les échangeurs de chaleur ont donc une large
utilisation dans le domaine de l'industrie pétrolière, chimique,
la distillation, réfrigération, chauffage, installation
frigorifique, centrale thermiques, ........etc.
La hausse de la demande des performances de ces
systèmes thermiques a toujours suscité un intérêt
considérable pour les techniques d'amélioration du transfert de
chaleur. L'incorporation de ces techniques peut augmenter substantiellement les
performances des échangeurs de chaleur conventionnels.
Le principe des échangeurs thermiques est simple, ce
sont des appareils destinés à transférer de la chaleur
entre deux fluides à des températures différentes donc
elle font appel essentiellement aux mécanismes de transfert
thermiques.
Leurs technologies, leurs conceptions et leurs
développements influent directement sur la performance d'une
installation frigorifique ou autre installation utilisant ces
échangeurs.
Dans certains appareils, l'échange de chaleur est
associé à un changement de phase de l'un des fluides, c'est le
cas des évaporateurs et des condenseurs.
Etant donné que ces échangeurs de chaleurs
(évaporateurs, condenseurs..., etc.) sont des éléments
très important dans une installation frigorifique, et le succès
final de cette installation dépond largement de la bonne étude,
conception et réalisation de ces échangeurs. En effet, il est
évident que le fait de disposer un échangeur de chaleur bien
adapté, bien dimensionné, bien réalisé et bien
utilisé donne un bon rendement et permet un gain d'énergie.
Pour cela on à intérêt de maximiser le taux
de transfert de chaleur par unité de surface en tenant compte des
facteurs économiques.
Après le remarquable développement de
l'informatique, les échangeurs de chaleur peuvent désormais
être simulés au moyen des ordinateurs.
L'informatique apporte donc la précision la
rapidité et l'efficacité à bon prix surtout lorsqu'il
s'agit de la conception.
Cette étude est consacrée aux condenseurs, dans
le but est d'essayer de donner un éclaircie sur les échanges de
chaleur avec changement de phase lors de la condensation, et d'élaborer
un programme en fortran pour la simulation de ces condenseurs.
Pour cela, on a étudié deux types de condenseurs
suivant la nature de fluide de refroidissement condenseur à air et
condenseur à eau.
Notre travail est constitué par les chapitres suivants
:
+ Une introduction générale.
+ Le premier chapitre comporte un rappel de quelques notions
importantes du transfert de chaleur et principalement le transfert de chaleur
lors la condensation.
+ Le deuxième chapitre est consacré à
l'étude bibliographique où on s'est basé sur les travaux
théoriques et expérimentaux fait pour le calcul des coefficients
de transfert de chaleur lors de la condensation (côté
frigorigène) et les coefficients de transfert de chaleur par convection
(côté fluide de refroidissement). Ainsi, ce chapitre comporte les
principales technologies des condenseurs à air et à eau.
+ Le troisième chapitre présente l'analyse des
méthodes de dimensionnement des condenseurs à air et à
eau, pour cela un code de calcul à été
élaboré avec des différents organigrammes pour
l'explication des étapes de calcul.
+ Le quatrième chapitre présente une étude
éxegétique du condenseur
+ Le cinquième chapitre comporte les résultats sous
forme de courbes ainsi que les discutions et analyses nécessaires.
On termine ce mémoire par une conclusion
générale
Ce mémoire est complété par des annexes
comportant :
> Le programme de calcul en langage Fortran.
> Les graphes de NUT, le facteur de correction F de
la DTML et les propriétés des FF.
Définition :
On appel « transfert de chaleur » le
déplacement de la chaleur d'une région à une autre suite
à une différence de température, ce déplacement
peut se produit entre deux corps en contacte (solide- solide, solide-fluide,
fluide-fluide) ou entre deux parties d'un même corps.
L'énergie interne du système change au cours du
déplacement de la chaleur ont produisant : - Le flux thermique
transmis.
- La répartition de la température a
l'intérieur du milieu considéré.
Avant d'arriver aux échangeurs de chaleurs «
Condenseurs » on doit d'abord parler des modes de transmission de la
chaleur qui s'effectuent dans le condenseur et qui sont : la conduction, la
convection et sans oublier le transfert de chaleur avec changement de phase
l'ors de la condensation qui est le phénomène le plus important
dans les condenseurs
I. Transfert de chaleur par conduction :
La conduction est le transfert de chaleur des parties chaudes
vers des parties plus froides, d'un même corps ou de deux corps en
contacte sans mouvement apparent de matière.
Ce mode peut avoir s'effectue dans les solides et les fluides. Ce
pendent, ces le seul mécanisme par le quel la chaleur peut se
déplacer dans les solides opaques.
La conduction est régie par la loi de Fourier :
Qx = -l. s . [
W]
dT(I.01) Cette
dx
formule donne la valeur du flux de chaleur en direction de x,
Avec :
Le signe(-) intervient puisque la chaleur s'écoule vers le
décroissement de la température.
l : La conductivité thermique du milieu
considéré [W m.K]. S : La surface
d'échange de chaleur[m2].
: Le gradient de température dans la direction de x[K
m].
dT
dx
Alors, si un corps à la température T
1 est raccordé à un corps à la
température T2 par l'intermédiaire d'un corps
thermique de section S et d'épaisseur e
Le flux de chaleur qui s'écoule entre les deux corps est
donné par la relation :
Q s
= l . .
[W] (I.02)
( )
T T
1 2
-
e
II. Transfert de chaleur par convection:
De façon générale, la convection est le
transport d'une grandeur physique d'un fluide d'un point à un autre par
mouvement de ces molécules.
Les différences de températures dans les fluides
entraîne des différences de densités et donc un mouvement
des particules du fluides ce mouvement à pour effet de véhiculer
la chaleur du fluide et d'égaliser les températures par
substitution réciproque des molécules froides à des
molécules chaudes.
Le phénomène de convection intervient à
chaque fois qu'un fluide se déplace par rapport à des
éléments fixes (murs, plaques, tubes,....etc.) à des
températures différentes de celle du fluide ou lorsque deux
fluides à des températures différentes sont mis en
contact.
On dit que la convection est naturelle si le mouvement des
masses fluides responsables du transfert de la chaleur, est provoqué par
des différences de densités provenant elles mêmes des
différences de températures à l'intérieur du
fluide.
Et on dit que la convection est forcée si le mouvement est
crée par une action extérieure (ventilateurs, pompes,... etc.)
La loi de Newton donne le flux échangé entre une
surface de valeur s et de température Ts et un fluide de
température Tf elle s'écrit :
Q = h.S(Ts - T
f ) [W] (I.03)
Avec :
h : Coefficient d'échange convectif[W
m2.K]. S : La surface
d'échange[m2] .
III. Transfert de chaleur lors de la condensation :
A une pression donnée la température d'un corps
reste constante aussi longtemps que dure le
changement d'état. Les
changements de phase qui peuvent être rencontrés sont
présentés dans la
Figure I.01 et Figure I.02:
Pression
C
Liquide
2
Solide
Fusion
Solidification
T
1
Condensation
Vaporisation
3
Sublimation
Gaz
Température
Désublimation
Figure I.01 : Courbes de changement
d'états d'un corps pur
Figure I.02 : Courbes de changement de phase
en 3 D
Le changement de phase de l'état vapeur à
l'état liquide est désigné par condensation. Ce
phénomène est souvent rencontré dans les
procéssuces industriels et joue un rôle important, dans les
installations motrices à vapeur, les machines frigorifiques et les
pompes à chaleur. Dans les condenseurs industriels la vapeur à
condenser est séparée du fluide froid par une surface
intermédiaire. Lorsque une vapeur se trouve en contact avec une surface
dont la température est inférieure a la température de
saturation de la vapeur, il y a un changement de phase vapeur-liquide donnant
naissance à un transfert de chaleur important.
Or, la condensation de la vapeur sur une paroi refroidie donne
naissance à deux types de phénomènes qui se
caractérisent par l'aspect visuel du condensât formé.
Dans le premier cas le condensât recouvre la surface sous
la forme d'un film continu et on parle de « condensation en film
».
Dans le second cas les gouttelettes liquides se forment sur la
surface et on parle de « condensation en gouttes
».
L'échange thermique lors de la condensation en gouttes
est plus élevé que celui pour la condensation en film, mais la
condensation en gouttes est difficile à maintenir sur un long terme.
Elle résulte en effet de la non mouillabilité du solide par le
film condensât à cause de la présence des molécules
organiques sur la surface. Le dépôt d'une fine couche de
matière plastique (téflon) est parfois utilisé pour
développer la condensation en gouttes mais ceci introduit une
résistance thermique supplémentaire et l'amélioration de
l'échange n'est pas aussi spectaculaire qu'on le souhaitera.
Actuellement il n'y a pas de méthode d'analyse théorique fiable
pour traiter la condensation directe et seuls les résultats d'essais sur
des revêtements spécifiques sont utilisés pour
déterminer l'échange thermique.
III.1. Condensation en gouttes :
Lorsqu'une surface de condensation est contaminée par une
substance qui empêche le condensât de mouiller la surface, la
vapeur se condense en gouttes plutôt qu'un film continu.
Ceci est connu sous le nom de condensation en gouttes. Dans
ces conditions une grande partie de la surface n'est pas recouverte par un film
isolant, et les coefficients d'échange de chaleur sont quatre à
huit fois plus élevés que pour la condensation en film.
Jusqu'à présent ce genre de condensation n'a été
obtenu d'une façon sure que pour la vapeur d'eau, la condensation en
gouttes ne se présente que dans des conditions très
précises qui en pratique ne peuvent être toujours maintenues. La
condensation en gouttes de la vapeur d'eau peut, toutefois, être
utilisée dans des travaux expérimentaux lorsqu'on désire
amener la résistance thermique, sur un coté d'une surface,
à une valeur négligeable.
Figure I.03 : Condensation en gouttes
Lorsque l'angle de contact moyen entre la surface et la goutte
est supérieur à 50 o , on dit que la surface est
hydrophobe. Pour obtenir ce type de condensation, il faut soit
effectuer un traitement de surface (Tableau I.01 suivant),
soit ajouter au liquide promoteur de condensation en gouttes. Pour une
condensation sur des surfaces en cuivre, on utilise des composés
soufrés fluorés. Pour une condensation sur des surfaces en acier,
on utilise du silane fluoré
Tableau I.01 : Quelques surface de contactes et
leurs angles moyen pour l'eau [01]
Surface de contact
|
Angle moyen (pour l'eau)
|
Acier inoxydable 18/8 Cu-Ni (70/3 0) Nickel Or sur
Cu-Ni (70/3 0) Ag sur Cu-Ni (70/30) Téflon
|
0o 0o 5o 60 à 62o 68 à
74o 85o
|
III.2 Condensation en film :
Lors de la condensation, sur une paroi, un film liquide se
forme sur la surface refroidie. L'épaisseur du film liquide
résulte de l'interaction entre l'écoulement du liquide et celui
de la vapeur, en fonction de la géométrie de la surface solide.
Dans la pratique industrielle, les surfaces d'échanges utilisées
sont souvent très complexes et ne se prêtent pas facilement
à l'analyse théorique du phénomène de la
condensation. Les phénomènes tels que les vagues sur la surface
de film de condensât ou l'arrachement des gouttelettes et l'inondation
compliquent davantage l'analyse.
Figure I.04 : Condensation en film
+ La théorie du Nusselt :
Nusselt a établi en 1916 les relations
théoriques pour le calcul des coefficients d'échange de chaleur
dans le cas de la condensation en couche mince de vapeurs pures sur des tubes
ou des plaques. Sur la base des hypothèses suivantes :
· La vapeur est une vapeur pure, au repos, saturée
à la température de saturation Tsat correspondant à la
pression d'alimentation PC du (Condenseur).
· La température T p de la paroi froide
est constante sur toute sa surface, et le phénomène est permanent
(aucune grandeur ne dépond du temps).
· Le film liquide s'écoule vers le bas sous l'effet
de la pesanteur, et son épaisseur reste assez faible pour que le
régime d'écoulement dans le film soit laminaire.
· En se condensant, la vapeur libère sa chaleur
latente de vaporisation et le liquide formé est refroidi à une
température inférieure à Tsat. La chaleur ainsi
dégagée se transmet à la paroi par conduction à
travers le film.
III.2.A. Condensation en film à l'extérieur
des tubes verticaux : [02]
Considérons dans le film de condensât, un petit
élément de volume (L.dx.dy) en équilibre sous l'effet des
trois forces suivantes :
> le poids d'eau qu'il contient;
> la poussée d'Archimède de la vapeur
environnante;
> les contraintes tangentielles développées dans
l'écoulement laminaire du film.
Figure I.05 : Film du condensât sur une
paroi verticale
Cet équilibre se traduit, en projection sur l'axe vertical
(Ox), par la relation suivante :
é ù é
( r l r v ) m
m
dy - L dx du ù
- g L dx dy + L dx du
l l
ëê úû ëê
dy = 0
úû (I.04)
y+dy y
qui conduit à l'équation différentielle :
g
2
ml
d u l v
2 r r
-
= -
dy
(I.05)
équation dans laquelle u(y) est le profil de vitesse de
l'eau condensée dans le film laminaire, et les indices (l) et (v) se
réfèrent respectivement aux phases liquide et vapeur.
Une première intégration donne :
du dy
|
r r
l v
-
= - g y + C
ml
|
1
|
(I.06)
|
A la surface du film, soit pour : y = ex, la
contrainte tangentielle doit être nulle, d'où :
|
C1 =
|
r r
l v
-
|
g e
|
|
(I.07)
|
et par conséquent:
|
ml
|
x
|
r r
l v l v
- r r
-
= - g y +
ml ml
g e x (I.08)
du
dy
Une seconde intégration conduit alors au profil de vitesse
parabolique :
y2 r r
l v
-
g + g e y + C
x 2
l m
2 l
u(y) = -
r r
l v
-
m
(I.09)
Pour y = 0, on doit avoir u (0) = 0, d'où la valeur de la
constante d'intégration : C2 = 0
et le profil de vitesse dans le film liquide :
é y 1 æ
ê èç ö
y
- ø÷
ëê e x x 2 e
r r
l v
- 2
u(y) = g ex
ml
Le débit massique d'eau condensée à
l'abscisse (x), pour une largeur unité de paroi, sera donc donné
par l'intégrale :
e 1 r r
x l v
-
&m(x) = u(y) dy =
l
ò r
0
3 m l
3
(I.11)
r
l x
g e
La masse de condensât dm(x) & formée sur la
tranche d'épaisseur (dx) entraîne donc un
accroissement (dex) de l'épaisseur du film, tel
que :
dm(x)& dx
|
=
|
r l
|
( )
r r
-
l v
|
g e 2 x
de
x dx
|
(I.12)
|
|
|
|
|
ml
|
La condensation de la masse dm(x) & produit un
dégagement de chaleur égal à :
dQ = L v & dm(x) (I.13)
Relation dans laquelle (Lv) est la chaleur latente de
condensation de la vapeur considérée.
En régime permanent, cette quantité de chaleur
(dQ) se transmet intégralement par conduction à la paroi à
travers une surface élémentaire (dS = 1. dx). Cette
densité de flux thermique conduit (dQ/dS) est, donnée par la
relation :
dQ
dS
T - T dm(x)
&
sat p
l v
= L (I.14)
x
l e dx
En rapprochant de la relation établie
précédemment :
dm(x) ( )
& r r r
= -
l v
l
m l
g e 2 x
de
(I.15)
x dx
dx
on obtient en éliminant dm(x)& :
dx
(I.16)
g de
e 2 x
x dx
l r ( r r )
T - T -
l sat p l v
l
=
L e
v x
ml
T - T
sat p
( ) dx
r r
- g
l v
(I.17)
=
l l
m l
x
e de
3
x
rl
L v
qui est une équation différentielle à
variables séparées permettant, après réarrangement
des termes, de calculer l'épaisseur (ex) du film liquide :
qui s'intègre pour donner :
é 4 T - T x
m l ( ) ù
l l sat p
ê ú
ê r r l r
( )
- g L ú
l v v
ë û
e =
x
1
4
(I.18)
On peut définir un coefficient local d'échange (h)
en examinant l'expression suivante de la puissance thermique
échangée dans la tranche d'épaisseur (dx) :
dQ
dS
T - T
sat p
l (I.19)
l e x
et en la rapprochant de la définition
générale d'un tel coefficient d'échange introduite par la
relation :
d2Q = h (T p - T )dS dt
(I.20)
On voit alors que le flux thermique transmis dans la tranche
d'épaisseur (dx) peut s'écrire :
dQ = h x (T sat - T p ) dS
(I.21)
Relation dans laquelle (hx) est un
coefficient local d'échange (hx) qui aura pour expression
:
1
4
l r r r l
é 3
( ) ù
- g L
l ê l v v l
h =
x
(I.22)
l ú
e = ê
x 4 T - T x
m ( ) ú
l sat p
ë û
A partir de cette expression du coefficient local
d'échange (hx), on peut calculer un coefficient
d'échange moyen (h) pour une vapeur se condensant sur une paroi de
hauteur (H). Cette valeur moyenne se définit à l'aide de
l'intégrale :
1
é H
4
h 1
H
1
H r r l r l 3
( )
- g L ù - 1
l v v l
ò ( ) ú ò
ê ú x dx
(I.23)
4
0 x
h dx =
H 0
ë ê 4 T - T
m l sat p û
H
1 é
êêë
ù
4
1
r r l r l 3
( )
=
l v v l H
- g L 4 3 4 (I.24)
4 T - T
m ( ) úú 3
l sat p û
é
êêë
4
=
3
ù
úú û
4
1
r r l r l 3
( )
4
( )
T - T
sat p
H
l v v l
- g L(I.25)
m l
1
4
par sa valeur qui est 0,943, on obtient pour la valeur
4
æ èç ö
1
4 ø÷
3
En remplaçant l'expression littérale
du coefficient d'échange moyen h la formule suivante
[03] :
r r l r l 3
( )
l v v l
- g L(I.26)
( )
T - T H
sat p
ù
úúû
m l
é
êêë
h = 0,943
1
4
On constate que :
1. Plus le tube est haut, plus le transfert moyen diminue. La
raison est que la barrière thermique constituée par le film
liquide est d'autant plus épaisse que la hauteur (H) du tube est grande.
Tout dispositif telle que des ailettes, des rugosités artificielles,
susceptible de rompre le film liquide, améliore donc l'échange
d'une manière sensible.
2. Plus l'écart de température (Tsat -
Tp) est faible, meilleur est l'échange. Cette propriété
est exploitée dans les condenseurs de pompes à chaleur pour
améliorer leurs performances.
III.2.B. Condensation en film à l'extérieur
des tubes horizontaux :
A l'aide d'une approche similaire à celle
présentée pour une paroi verticale, NUSSELT
a obtenu la valeur du coefficient moyen d'échange de
chaleur pour un tube horizontal.
Le résultat obtenu s'écrit [03]
:
1
r r l r l (I.27)
( )
l v v l
- g L
( )
T - T D
sat p
ml
3 4
ù ú û ú
é
ê
ëê
h = 0,728
Le condenseur horizontal se constitue de plusieurs rideaux de n
tubes horizontaux superposés dans un même plan vertical.
Chaque rideau vertical de n tubes horizontaux constitue un
ensemble isolé d'ont l'analyse du fonctionnement doit prendre en compte
deux données nouvelles :
(1)- La surface d'échange n'est plus S
=p.D.L comme dans le cas d'un tube unique, mais
S=n.p.D.L
(2)- Le film de condensât va ruisseler d'un tube à
l'autre, ce qui va contribuer à augmenter la surface de condensation.
On tient compte du point (1) en remplacent (D)
par (n.D) dans la formule (I.27).
La valeur du coefficient moyen d'échange de chaleur pour
un rideau vertical de (n) tubes horizontaux est alors donnée par la
formule :
1
4
r r l r l 3
( )
l v v l
- g L(I.28)
( )
T - T
sat p
ml
nD
ù
ú
û ú
é
ê
ëê
h = 0,728
Quant au point (2), on tiendra compte de cette
augmentation de la surface de condensation en multipliant la valeur de (h
)ci-dessus par le coefficient (Ch) :
( ) [ ]
C T T
p l sat p
-
C n
= 1 + 0 . 2 - 1
( ) (I.29)
h L
v
Remarque :
Des condenseurs à faisceaux de tubes horizontaux sont
souvent utilisés dans l'industrie. Selon la disposition des tubes (en
quinconce ou alignés), le condensât formé sur les tubes
supérieurs tombe sur les tubes inférieurs sous forme de gouttes,
colonnes ou nappes
ü L'écoulement en gouttes est réalisé
avec des débits faibles (Figure I.06a).
ü L'écoulement en colonnes statiques est
réalisé lorsque en augmente le débit (Figure
I.06b).
ü L'écoulement en nappe liquide continue celle-ci
remplace les colonnes statiques, lorsque le débit augmente d'avantage
(Figure I.06c).
Figure I.06 : (a) régime à
gouttes, (b) régimes en colonnes, (c)
régime en nappes.
III.2.C. Condensation en film à l'intérieur
des tubes verticaux :
Lors de la condensation de vapeur à l'intérieur
d'un tube vertical le condensât se forme sur la paroi interne et la
vapeur s'écoule dans la parti centrale. Ainsi, on peut qualifier
l'écoulement comme un écoulement annulaire dans le quel le
débit vapeur diminue selon la longueur du tube et l'épaisseur du
film de condensât augmente.
On peut calculer le coefficient de transfert de chaleur lors de
la condensation dans les tubes verticaux ont appliquent la corrélation
de CARPENTER-COLBURN [04]:
h m 1 1
l 1 0 . 065 Pr Fr
2 2
= l
l l
rl
2
(I.30)
Avec :
Fr fGm 2r v
2
=
f : Coefficient de frottement de Fanning pour
l'écoulement à travers un tuyau évalué à la
vitesse massique moyenne de vapeur Gm .
f : Est évalué à ( )
Re v m
|
DG
i m
mv
|
|
|
|
G 1 G G G
2 2
+ +
1 2 2
3
[kg h.m2]
Gm=
G1 : Vitesse massique au sommet du tube.
[kg h.m2]
G2 : Vitesse massique a la sortie du tube.
[kg h.m2]
III.2.D. Condensation en film à l'intérieur
des tubes horizontaux :
Du fait du ruissellement du condensât sur la paroi
interne d'un tube horizontal, il peut y avoir une accumulation du
condensât dans la partie basse du tube comme le montre la figure suivante
:
Figure I.07 : Condensation a
l'intérieur d'un tube horizontal
De plus le débit vapeur introduit une contrainte
tangentielle à l'interface liquide-vapeur du condensât
accumulé. Il en résulte une interaction compliquée donnant
naissance à différents régimes d'écoulement
diphasique, notamment :
ü Ecoulement annulaire ;
ü Ecoulement à bouchon ;
ü Ecoulement avec ondes ;
ü Ecoulement avec bulles de vapeur (figure
I.08)
Figure I.08 : Les différents
écoulements de condensation à l'intérieur d'un tube
horizontal
On peut calculer le coefficient de transfert de chaleur lors de
la condensation dans les tubes horizontaux par la corrélation de
CHATO [05]:
1
é
ê
ëê
0.555
h
4
L ù
( ) ( )
3 v
g r r r l ú
l l v f
- (I.31)
m f sat p i
T T d
- û ú
Régimes d'écoulement diphasique
:
Plusieurs auteurs ont cherché à établir
les régimes d'écoulement diphasique lors de la condensation de
vapeur. Soliman et Azer [06] ont observé les
régimes suivants lors de la condensation de R12 et R134a :
· Ecoulement dispersé : dans lequel
il n'ya pas de film de condensat visible ; tout le liquide formé est
entrainé par la vapeur sous forme de petites gouttes ;
· Ecoulement annulaire : dans lequel un
film liquide annulaire se forme, la vapeur s'écoule dans la partie
centrale ;
· Ecoulement semi annulaire : qui
ressemble à l'écoulement annulaire, mais l'épaisseur du
film liquide varie sur la circonférence du tube et est maximale en bas
du tube.
· Ecoulement avec ondes : dans lequel
le liquide coule sur la partie base du tube tandis que la vapeur se trouve bien
séparé du liquide dans la partie supérieur. L'interface
liquide- vapeur pour le régime d'écoulement est ondulée
;
· Ecoulement formant des bouchons liquides :
dans ce régime l'onde sur la surface du liquide s'amplifie et
touche la partie supérieur du tube formant ainsi un bouchon pour le
passage de la vapeur ;
· Ecoulement a bouchons : dans lequel
la section du tube est remplie de liquide, mais il n'ya de longues bulles de
vapeur qui appauvrissent de temps à autre et qui semblent avoir la
même vitesse que le liquide ;
· Ecoulement semi annulaire avec ondes :
sur la surface du film liquide
· Ecoulement dispersé et annulaire
: dans ce régime le film liquide se forme d'une façon
intermittente et disparait ensuite à cause de l'arrachement du liquide
sous forme de gouttes par l'écoulement de vapeur ;
· Ecoulement annulaire avec ondes sur la surface
du film liquide : dans ce régime l'épaisseur du film
liquide est plus importante dans la partie basse du tube tandis que la partie
supérieur s'emble parfois sèche.
I. ETAT DE L'ART SUR LES PHENOMENES DE CONDENSATION :
Dans cette étude on se base sur les travaux
théoriques et expérimentaux relatifs aux calculs des coefficients
de transfert de chaleur lors de la condensation (coté fluide
frigorigène), et des coefficients de transfert de chaleur par convection
(coté fluide de refroidissement).
Puis on va voir le principe de fonctionnement des condenseurs et
leurs principales technologies.
I.1 Coté fluide frigorigène :
I.1.1. Condensation a l'extérieur des tubes
verticaux :
§ NUSSELT [3] a établi
en 1916, les relations théoriques pour le calcul des coefficients
d'échanges de chaleur, dans le cas de la condensation des vapeurs pures
en couche mince, sur des tubes ou sur des plaques. Et il a montré que la
conductance par unité de surface, décroît lorsque la
distance compté à partir du sommet de la plaque ou tube, et par
conséquent l'épaisseur du film augmente. Il à aussi
remarqué qu'une augmentation de la différence de
température ( T sat - T p )
entraîne une diminution de la conductance par unité
de surface.
Nusselt est le premier auteur qui a donné les
formules qui permet le calcul du coefficient d'échange moyen.
2
r l 3
g L
l v l (II.01)
ù ú û ú
4T - T L
m ( )
l sat p
é
ê
ëê
h
0,943
1
4
§ La théorie de Nusselt à
été modifier par ROHSENOW [07], afin de
tenir compte de la convection d'enthalpie. Son analyse conduit à
l'expression suivante pour le coefficient d'échange moyen lors de
condensation d'une vapeur stagnante sur une plaque isotherme de longueur L :
1
4
l r r r
3 g L
( )
- cents ù
l l l
ú(II.02)
ûú
é
ê
ëê
0.943
h
( )
T T L
- p
m l sat
Dans laquelle vLcents
[j/kg] : Représente la chaleur latente équivalente donnée
par :
é -
( )
T T ù
sat p
L L Cp
cents = +
êë 1 0 . 6 8 (II.03)
v v l L úû
v
NB : Les relations de Nusselt et
Rohsenow sont aussi valable pour la condensation à
l'intérieur des tubes verticaux.
§ KUTATELADZE et GOGONIN [08]
ont présenté les mesures des coefficients
d'échange thermique en présence des ondes, et ils proposent
l'expression suivante ont prenant compte des ondes lors de la condensation sur
une surface verticale de langueur L :
|
hondes
|
Re f 0 .04
|
(II.04)
|
Pour :5< Ref <100
|
hNusselt
|
q L
cents
Re = (II.05)
f L
m
Avec:
l v
q cents : Densité de flux
thermique [w/m2]
§ Les équations gouvernant l'écoulement du
film de condensât sur une plaque vertical ont été
résolues par MIYARA [09]. Les résultats
de ses calculs montrent que la valeur moyenne de l'épaisseur du film
liquide est légèrement plus faible que la solution donnée
par la théorie de Nusselt. Les nombres de Nusselt
calculés sont comparés aux valeurs obtenues l'aide des
expressions suivantes proposées par différents auteurs sur
la Figure II.01
Figure II.01 : L'influence des ondes sur la
surface du film
- Kutateladze: Nu * = 0.557Re
f *0 .22 (II.06)
- Chun-Seban: Nu =
f
* 0.606Re - 0.22 (II.07)
-Uehara-Kinoshita: * 0 .707 Re - 0
.25
Nu = f (II.08)
1
h v 2 3
æ ö
*
Avec : Nu l
= g
x ç ÷ (II.09)
l l è ø
et
q cents
Re
v
f L
m l
§ SHEKRILADZE et GOMELAURI [10]
admettent que l'aspiration de la couche limite vapeur par la
condensation rend l'écoulement de vapeur laminaire et font
l'hypothèse que la contrainte tangentielle à l'interface
liquide-vapeur est égale a la perte de quantité de mouvement de
la vapeur condensée cette hypothèse n'est valable que pour un
taux de condensation infini, mais possède l'avantage de rendre inutile
la résolution des équations de la phase vapeur pour assurer
légalité des contrainte tangentielles à l'interface et
simplifie considérablement l'analyse lorsqu'on néglige le
gradient de pression. Ainsi sans tenir en compte des termes d'inertie et de
convection d'enthalpie et en effectuent une analyser du type Nusselt,
Shekriladze et Gomelauri proposent la relation suivante :
Plaque plane verticale :
hm
16 gL ù ÷ ú
2 2 1
ç + é +
1 ç êë
úû ÷ ú
U H
2
l r
æ ö
è ø ú
l l
1
æ 2 ö ù
2 2
ç (II
U .10)
÷ 1 ú
L ø 1
æ 2 ö
ç 16 ù ÷
1 1
+ é + gL ç
êë U H
2 úû ÷
è ø û
Avec :
Ja = CpDT Lv
U : La vitesse du fluide
loin de la paroi [m/s]
§ FUJII et UEHARA [11] ont
utilisée la méthode de Polhausen pour résoudre
les équations intégrales pour étudier la condensation en
film laminaire sur une plaque verticale. Ils négligent les termes
d'inertie et de convection d'enthalpie dans le film liquide et adoptent une
équation de second degré pour définir le profile de
vitesse dans la phase vapeur. Les équations sont résolues par la
méthode numérique de Range Kutta et Gill. Les
résultats de leurs calculs sont représentés par
l'équation suivante :
Nu
1
3 4
é 4
2
= = æ + ö
1 ~ Gr
æ ö ù
h L
m ê Re 0 .790
0 . 65 6 1 . 20 ú (II.12)
m l çè
çè ø÷
ê RH ø÷ + H
û ú
l ë
Avec :
L g
3
, 2
Gr = (II.13)
vl
H
Ja
Prl
~
U L
=
Re
,
vl
æ r m ö
l l
, R r m
= ç ÷
è v v ø
1
2
Pour la condensation laminaire sur un cylindre les
résultats de Fujii et Coauteurs sont représentés
par l'expression :
1
0 .27 6 ~
ù 4 1
Num x 2
1 ú û
4 Re (II.14)
= é + x FrH
êë
Avec :
~
U 2
Fr
=
(II.15)
, ReD
gD
l
1
c 0 . 90 1 ,
= æ + RH ö
çè ø÷
r
l U D
m
I.1.2. Condensation à l'extérieur des
tubes horizontaux :
Nu
Nu
m l
Nu
m l
§ Le coefficient moyen d'échange thermique lors de
la condensation d'une vapeur stagnante sur un
cylindre lisse de
diamètre D suivant la théorie de NUSSEL T-R OHSENO
W est donné par :
é
ê
ëê
m l sat
( )
T T D
- p
l g r L cents
3 2
ù ú û ú
1
4
h 0.725
§ DHIR et LIENHARD [12]
proposent une modification de la théorie de Nusselt-Rohsenow
pour étudier la condensation sur un corps axisymétrique. Dans ce
cas, l'écoulement de condensât est soumis à une force de
pesanteur variable g(x) fonction de x
1
h x g L x 3 4
é
x eq l l v v
r r r
( )
- cents ù
= = ê ú (II.17)
x T T
l ê 4 m l ( )
-
l ë l l sat l û ú
Dhir et Lienhard ont ainsi proposé des formules
pour plusieurs cas : - Condensation sur un cylindre horizontale :
1
3 4
h D gD
é ù
= = A
m 0 . 729 úû
(II.18)
*
êë
l 0
- Condensation sur le semi-Cylindre supérieure :
1
3 4
h D gD
é ù
= = A
m 0 . 8 66 úû
(II.19)
*
êë
l 0
- Condensation sur le semi-Cylindre inférieure :
Nu
1
3 4
h D gD
é ù
= = A
m 0 . 592 úû
(II.20)
*
m l
êë
l 0
§ JAKOB [13] a étendu
l'analyse de Nusselt à un faisceau aligné en admettant
que le condensât tombe sur le tube placé plus bas comme une nappe
continue en écoulement laminaire. En admettant que la différence
de température (T sat - T p
)reste la même pour l'ensemble des tubes
en faisceaux il montre que le coefficient d'échange moyen
pour un faisceau de n tubes (h n )comparé à
celui pour le premier tube est :
h n = n 4
( )
h m 1
- 1
(II.21)
Et le coefficient d'échange de tube n :
( ) ( ) ( ) úû
3 ù
h m n h m 1 n n 1
= é - - 4
3
4 (II.22)
êë
§ KERN [14] propose pour
globaliser le coefficient d'échange de Nusselt à
l'échelle du faisceau circulaire de tubes, des modèles
empiriques de coefficient d'échange moyen définis à
l'échelle du faisceau. Ils sont exprimés en fonction du
coefficient d'échange de Nusselt pour un seul tube et des
paramètres géométriques que sont le pas entre les tubes,
le rayon de faisceau, du type d'arrangement des tubes (carré, triangle,
carré pivoté,...), et le type d'écoulement du film d'un
tube sur l'autre (continu, discontinu). Pour les condenseurs constitués
de faisceaux circulaires à pas carré pivoté. Les deux
corrélations retenues sont les suivantes :
ü Ecoulement continu du film d'un tube sur l'autre :
hfaisceau= - - - + -
( ) [ ( ) ( )
11
0 .972 1 1 0 . 25 1 0 .223 3
4 8 2 ]
R P R P R P(II.23)
h
ü Ecoulement discontinu du film d'un tube sur l'autre :
hfaisceau = - - - + -
( ) [ ( ) ( )
17
0 .97 5 1 1 0 .242 0 . 223 3
6 12 2 ]
R P R P R P(II.24)
h
Avec :
P: Distance l'entre axe des tubes [m]
R : Rayon du faisceau de tubes [m]
|
|
Figure II.02 : Configuration
géométrique du faisceau de tubes
§ KERN [15] observe que le
condensât coule en bas du tube en régime de gouttes ou de colonnes
ce qui perturbe la surface du film et diminue l'effet l'inondation, il propose
donc:
h - 1
n = n 6
(II.25)
( )
h m 1
et le coefficient d'échange du tube n :
( ) ( ) ( ) úû
5 ù
h m n h m 1 n n 1
= é - - 6
5
6 (II.26)
êë
§ L'analyse de CHEN [16]
utilise la méthode de perturbation donne l'expression suivante
pour une nappe verticale de n tubes placés l'un en dessous de l'autre
dans le domaine du nombre de Prandtl Prl > 1 ou
Prl < 0.05 et des
paramètres (n-1)
Ja
Ja
£ 2( = £
H 20)
Prl
1
( ) [
n n Ja
4 = + -
1 0 . 2( 1)
h m 00
1 0 . 68 0 . 02
] é + +
Ja H ù
êë 1 0 . 95 0 . 1 5
+ -
H JaH úû
( ) tube n
.
h m Chen
1
4
(II.27)
g ( )
r r
l v
-
mlCondenseur x
1
4
(II.28)
r l 3 L ù
l l v
( ) ú
T T
sat p
- û ú
é
ê
ëê
h B
=
L'indice 00 correspond à la solution de Nusselt
pour Ja = H =0 Ja : Nombre adimensionnel de
Jakob (CpDT Lv).
§ CHEN [17] a modifié le
modèle de Nusselt dans le but de calculer des coefficients
d'échange pour des configurations à faible vitesse de vapeur et
de généraliser cette étude à M colonnes de
N tubes, contrairement à Nusselt qui ne
considère qu'une seule colonne de N tubes
Le modèle adapté aux faibles vitesses du
modèle de Nusselt, garde globalement les mêmes
hypothèses. La nouvelle hypothèse impose donc une faible vitesse
de vapeur
Cette modification concerne l'intégration d'un facteur
de correction (B) du coefficient
d'échange qui prend en
compte l'accumulation et l'écoulement des condensats. Chen a
introduit
également une nouvelle variable (xcondenseur )
pour tenir compte de la complexité de l'écoulement des
condensats d'un tube sur l'autre et de l'interférence
entre deux rangées verticales proches. Cette variable est fonction du
nombre de tubes verticaux coexistant dans le faisceau. Les condenseurs
intègrent un faisceau de tubes à pas carré pivoté.
Le modèle modifié s'écrit alors :
é ( ) ( )úû
T T
- ù
sat p N
B = +
0 .725 1 0 .2 1
- (II.29)
tub .Vert
êë L v
xCondenseur = N tub . Vert . D ext
(II.30)
2 .
p R
N tubVert
.
2
P
(II.3 1)
§ BERMAN et
TUMANOV [18] ont fait des travaux basés sur
l'analyse expérimentale et la réalisation de modèles
empiriques de coefficient d'échange en condensation prenant en compte
l'effet de la vitesse de vapeur. Dans le cas d'une convection forcée,
l'écoulement du condensât est très perturbé par les
contraintes de cisaillement à l'interface vapeur - condensât.
D'après ces auteurs les phénomènes
à prendre en compte dans cette configuration pour traduire le
comportement du film de condensât (Figure II.03) sont
:
(i) Les contraintes de cisaillement
générées par la vapeur à la surface libre du
film,
(ii) Le décollement de la couche limite de la vapeur
à l'arrière du tube a un angle compris entre 80 et 180
degrés par rapport au point de stagnation de la vapeur.
Les expériences de Berman & Tumanov
ont été réalisées sur un tube
horizontal actif placé dans un faisceau de tubes non refroidis soumis
à un flux de vapeur d'eau descendant. Le dépouillement des
résultats et l'analyse à partir de nombre adimensionnels ont
conduit à la formulation de modèles empiriques
spécialisés par rapport aux domaines de variation des
paramètres opératoires.
Figure II.03 : Condensation contrôlée
par cisaillement
§ SPAROW et GREGG [19]
considèrent que l'angle du phénomène de la
conduction peut être abordée en utilisent les équations de
la couche limite de "Mécanique des fluides" et adoptent la
méthode de la transformation affine pour réduire
les équations différentielles au dérivées
partielles à des équations différentielles ordinaires.
En faisant l'hypothèse selon laquelle la contrainte
tangentielle à l'interface liquide-vapeur est nulle. Mais sans
négliger les termes d'inertie et de convection d'enthalpie, ils
résolvent (par une méthode numérique) les équations
gouvernant l'écoulement du film de condensât sur une plaque
verticale placée dans une vapeur stagnante. Pour de faibles nombres de
Jackob (Ja); ils obtiennent la relation suivante pour la condensation
dune vapeur stagnante sur un cylindre lisse :
Nu
l l
0.733
m m l
é
ê
ëê
g L D
r 2 3
( )
T T
sat p
-
l v (II.32)
ù ú û ú
1
4
Le coefficient 0.733 est peu différent
de 0.725 données par l'analyse de Nusselt,
mais les résultats de l'analyse numérique des équations de
la couche limite afin de traiter le problème de la condensation et
montrent une influence non négligeable du nombre de Prandtl du
condensât sur le coefficient d'échange.
§ SHEKRILADZE et GOMELAURI [10]
admettent que l'aspiration de la couche limite vapeur par la
condensation rend l'écoulement de vapeur laminaire et font
l'hypothèse que la contrainte tangentielle à l'interface
liquide-vapeur est égale a la perte de quantité de mouvement de
la vapeur condensée cette hypothèse n'est valable que pour un
taux de condensation infini, mais possède l'avantage de rendre inutile
la résolution des équations de la phase vapeur pour assurer
légalité des contrainte tangentielles à l'interface et
simplifie considérablement l'analyse lorsqu'on néglige le
gradient de pression. Ainsi sans tenir en compte des termes d'inertie et de
convection d'enthalpie et en effectuent une analyser du type Nusselt,
Shekriladze et Gomelauri proposent les relations suivantes :
- Plaque plane Horizontale :
1
2
(II.33)
(II.34)
r l
L U ù
l v l
ú
1 ú
( )
T T L
sat p
- û
Avec : H
Ja
Prl
Nu
x
1
3
1 . 50 8 ú
~ - 1 ê 1
Re 0 .43 6
2 =
x
ù
ú
G ú
T ú
ú
L û
æ D
l ö
l
ç 1 + ÷
è m l v ø
3
2
+
(II.35)
§ ROSE [20] propose pour la
condensation sur une plaque plane horizontale l'équation suivante :
1
2
æ r m ö
, R r m
l l
= ç ÷ (II.36)
è v v ø
G
=
JaR T
l D æ r m
ö
Pr ÷
l l l
= ç
l L
m l v è r m
v v ø
1
2
~
, Re x
x
r U
m l
§ Les équations couplées de la phase
liquide et de la phase vapeur pour la condensation laminaire sur un cylindre
sont résolues par ASBIK et AL [21] en
utilisant une méthode de différence finie implicite. Ces
résultats montrant que l'hypothèse de Shekiladze et
Gomelauri est acceptable pour un écoulement laminaire lorsque la
différence de température est importante le gradient de pression
dans leurs calculs pour un cylindre faisant partie d'une nappe est
calculé par la méthode de singularité en admettant un
écoulement potentiel.
§ Les équations couplées de la phase
liquide et de la phase vapeur sont résolues par HOMNESCU et
PANDA Y [22] en tenant compte de la turbulence dans les deux
phases. L'équation suivante est proposée par Homenscu et
Panday pour représenter les résultats numériques
concernant la condensation turbulente sur un cylindre :
é ù
1
ê 1
~ - 1 ( ) ú
1 ö 3 1 1 0 . 8
+ A 2
Nut Re 0 . 29 1 0 . 7 5 1
2 ê ø÷ + +
4
= æ + A ú
çè 0 . 25 (II.37)
1
ê G 4
ö ú
æ +
1
2
ê çè 0 . 25 1 .7 5
A A ø÷ ú
ë û
Avec :
Nu t
A=
hD
= Nombre de Nus selt pour la condensation Turbulente
:
l l
Pr l l v
m L Dg
= (II.38)
FrJa l
l
U T T
2 ( sat p )
-
( ) 2
1
Pr R T T l r l ö l sat p
l
- æ l l
G = = ç ÷
Ja L v v
m è r l
v v ø
(II.39)
§ MC NAUGHT [23] à
développé la corrélation de Nusselt pour un condensat
contrôlé par les forces de cisaillement dans le faisceau de tubes
:
h
= tt
hl
1 . 26 - 0 .78
X(II.40)
hl : Coefficient de transfert de chaleur de
la phase liquide [w/m2K]. Xtt : Paramètre de
Lockhart-Maritineii a travers le long du faisceau.
Xtt
0 .9 0 .5 0. 1
æ -
1 x ö æ r Avec x @
0 . 9
ö æ m ö
v l
ç è ø÷ ç
÷ ç ÷ (II.41)
x èrlø
èmvø
§ BEA TTY et KA TZ [24] ont
développée la corrélation de Nusselt pour la
condensation a l'extérieur des tubes ailettés horizontaux en
introduisant la notion du Diamètre équivalent, par la
corrélation suivantes :
1
3 4
l r r r
( )
l l l v v
- gL (II.42)
( )
m l
T T
sat p
-
D e
ù
ú
û ú
é ê ë ê
0 . 6 89
h
- 0 .25 1 . 3
0 - -
h 0.25 0.25
ail ail net r
S E S D
+
h p tot
(II.43)
1 Pr
* l
A Fr Ga
= =
3
0 P
1
w 2 æ g 3
ö
0 ç ÷
g v 2
r v
Prl
Pr v
(II.46)
Avec :
De : Diamètre équivalant [m]
hail : Rendement des ailettes.
hp : Rendement de la paroi.
Sail : Surface des ailettes par unité de longueur
[m2/m] Snet : Surface nette par unité de longueur
[m2/m]
Sto t : Surface totale par unité de longueur
[m2/m]
Dr : Diamètre racine des ailettes
[m]
E : Paramètre dans l'équation de
Beatty et Katz [m]
E = p r 2 - r
2r
( ) ( 2 )
2 2 (II.44)
1
r1 : Rayon des racines des ailettes r
1 = Dr 2 [m]
r2 : Rayon des ailettes [m]
I.1.3. Condensation à l'intérieur des
tubes verticaux :
§ BORISHANSKI et AL [25] ont
proposé la formule suivante pour le coefficient d'échange moyen (
hm ) lors de la condensation complète de la vapeur
d'eau à l'intérieur d'un tube verticale
:
h w 2
m = = +
0 Nu 0 . 1 7 A 0 . 2
A
*1 .7 *2 .8 (II.45)
0
l l g
Avec :
centsL
w0
4q
L D
vrl
(II.47)
qcents : La densité de flux
thermique moyen [w/m2].
w0 : Vitesse du condensât basée
sur la longueur L [m/s]
§ IVASHCHENKO et AL [26] proposent
d'utiliser un coefficient correcteur par rapport au nombre de Nusselt pour la
condensation de vapeur stagnante donnée par :
h D
Nu l
0 0 . 925 Re Ga
0 0 .28
-
l
(II.48)
= l =
1
3
Avec :
3
centsL
q gD
Re = , 2
Ga =
l L
v l
m vl
(II.49)
§ CA VALLINI et ZECCHIM [27]
analysent les résultats expérimentaux de différents
chercheurs et proposent la relation empirique suivante pour des vapeurs de
fluides frigorifique :
0. 8
1
é 2 ù
0 .05 Pr 0. 3 3 Re Re
m æ r ö
ê v l
Nu m l v (II.50)
l
= r
ç +
÷ ú
ê m ú
l è vø
ë ûm
m: Indice représentant la moyenne entre
l'entrée et la sortie du tube
§ SHEKRILADZE et MESTVIRISHVITI [28]
utilisent l'hypothèse selon laquelle la contrainte tangentielle
à l'interface liquide-vapeur est égale à la perte de
quantité de mouvement de la vapeur condensée pour un
écoulement turbulent du film liquide et pour une vitesse importante de
la vapeur ils obtiennent la relation :
h x x
= 0 .2 [
ll l
PrRe*
(II.51)
Pr ln 1 5 Pr
l ( l ) ]
+ +
Avec:
x
vl
x
q cents ( )
U v
L v
r l
Re *
ö ÷÷ ø
(II.52)
æ çç è
§ SHAH [29] adopte la
correction de Dittus-Boelter et considère que l'échange
thermique lors de a condensation s'effectue à travers
l'écoulement monophasique du film liquide l'analyse des résultats
expérimentaux de différents chercheurs lui permet de
déterminer correcteurs en fonction du titre vapeur et de la pression
réduite, ainsi il propose l'équation empirique suivante :
h l
é *0 .8 l
m l l
= êë 0 . 023 Re Pr
D
|
|
ù úû
|
æ ç
( ) ( ) ( )
0. 04 0 .76
ç * *
0. 8 3 . 8 1 x x
- m m
1 - +
x * ç
m 0. 3 8
ç æ P ö
ç ç ÷
è è P cr ø
|
ö ù ÷ ú ú ÷
÷ ú (II.53)
÷ ú ø ú ÷ û
|
Avec :
xm Titre moyen entre l'entrée et la
sortie [%]
* :
Pcr : Pression critique du fluide [bar] MD
& S p D 2
m l
l4
S
Re ,
* = = (II.54)
M& : Débit masse totale à
l'entrée du tube est du liquide [kg/s].
§ CHEN, TIEN et GERNER [30]
tiennent compte de la contrainte tangentielle à l'interface, de
l'influence des ondes ainsi que du transport turbulent et adoptent les
corrélations proposées par d'autres chercheurs afin de
développer une équation générale :
- Pour une condensation laminaire avec ondes sur la surface du
condensât, ils admettent la relation de Chen et
Seban :
1
3
( ) ( ) 0 .22
h v 2
æ ö
* = l x
x l
Nu l ç ÷ = 0 . 823 Re -
xLam g
l è ø
(II.55)
Avec :
t
* I
t =
I
rl
( ) 3
2
gv l
3
h v 2
æ ö 0 .65 * 1
x l 2
ç ÷ = 0 . 03 6 Pr l I
t
{ ( ) }
Nu * =
x Lam t
1
l g
l è ø
(II.57)
(II.58)
- Pour une condensation turbulente (Rel
)x > 3500 et en l'absence de contrainte inter faciale,
ils utilisent les résultats de BLANGTTI et SCHLUMDER
[31] :
1
h v 2 3
æ ö
( ) ( ) 0 .4 065
Nu =
x l 0 . 00402 Re l l Pr
l
= l ÷ (II.56)
x tur g
ç
l è ø
- Pour la condensation laminaire avec une contrainte tangentielle
importante, ils adoptent la relation de SOLIMAN et AL
[06]:
§ Ainsi, en utilisent la technique de Churchill et
Usagi, CHEN, TIEN et GERNER [30]
développent d'abord une expression pour la condensation de
vapeur stagnante dominées par la gravité en posent :
( ) [ ( ) ( ) ] 1
1
n 1 1
* * * n n
Nu x g = Nu Lam + Nu
(II.59)
turb
Une corrélation générale est ensuite
établie en combinaison l'expression précédente avec une
contrainte tangentielle importante ainsi ils écrivent :
[ ( ) ( ) ] 2
1
n 2 2
x = Nu g + Nu t
* * * n n
0 Lam
Nu
(II.60)
§ En se basent sur les résultats expérimentaux
de BLANGETTI et SCHUMDER [31], ils
obtiennent l'équation suivante avec n1=6 et n2=2
(II.61)
l x 14 I
l l
1 é 2 3
h v
æ ö = æ
* x
Nu =
x
l ê
ç ÷ çç
ê
è g ø ë è
1 1
1
2
( ) ( )
Re Pr
2 3 .9 3 ù
ö 3
1 .32 l x l l
Pr
- *
0 . 3 1 Re + ÷÷ + t ú
2 . 3 7 10 77 1 . 6 ú
ø û
En ce qui concerne l'estimation de *
t I CHEN et AL
[30] proposent d'utiliser l'équation
suivante basée sur les résultats de Dukler concernant la
perte de charge en régime annulaire concernant (dans le sens de
gravité) d'un écoulement diphasique isotherme :
t I = B Re l T - Re l x Re
l x
* * [ ( ) ( ) ] ( ) 0.4
1 4 (II.62)
Avec :
r r
0 .553 0. 78
l v
3
B
* 0 .252 m
D
2
g
2
1.177 0.156
l v
m
(II.63)
(Rel ) T : Le nombre de Reynolds du
film liquide de condensât pour une condensation totale.
§ La première modification de la théorie de
Nusselt pour la condensation à l'intérieur des tubes
verticaux est introduite par CARPENTER et COLBURN [32]
qui considèrent que la résistance thermique est due
seulement à une sous couche laminaire dans le film de condensât et
proposent l'équation d'échange suivante pour
déterminé le coefficient d'échange local :
1
2
l r
h x c
l l
= Pr l
ml
1
2
( ) 2
1
t I x
(II.64)
Avec : c = 0.043
I.1.4. Condensation à l'intérieur des tubes
horizontaux :
§ En appuyant sur les essais effectués avec du
méthanol et du R12 AKERS et ROSSON [33]
proposent les équations suivantes pour un débit massique
M& v :
1 & 2
2
M D
& ,
æ r ö M D
l
Re ÷
= ç Re = , S p
D
v l = (II.65)
v S v S
m l è r m 4
v ø l
- Pour Rel <5 000 :
1
6
(II.66)
1 æ L ö
Nu C Pr Re
3 v
= ç ÷ ( )n
v
l Cp T
è l D ø
Avec :
C = 13.8 n = 0.2 lorsque 1000 < Rev <20
000
C = 0.1 n = 2/3 lorsque 20 000 <Rev
<100 000 - Pour Rel > 5 000 et
Rev > 20 000 :
Nu = 0 . 026 Pr l 1 Re v +
Re l
3 [ ] 0 .8 (II.67)
§ RIFFERT [34] à
mesuré le coefficient d'échange local pour la condensation de la
vapeur d'eau dans un tube horizontale de 18 mm de diamètre ses
résultats pour le coefficient d'échange local, à une
distance x de l'entrée du tube sont représentés dans le
domaine :
1
0 . 8 6 Re f < C f Fr
< 7.36 3
3 Re f
par l'équation suivante :
1
1
h v 2 3
æ ö
x C Fr
* l 0. 5 0 .3 8 0 .26
~
x
Nu
= ç ÷ 1 . 5 -
= Re (II.68)
f f
l l è gø
Avec :
Re = , (
xq cents ~ r r -
r
v l v
Fr =
f L
v
( )
~ 2
1 0 .25
- b
0 ~
() 0.2
1 0 .25
+ b
q
, ÷
~ 2 (II.69)
æ cents ö
b 0 r
= - ç
C f L v v w v
è ø
)w 2 v
, Cf C f
=
ml
r l
2 ( ) 3
2
v g
l
wv : La vitesse axiale de la vapeur
[m/s]
qcents : La densité de flux de
chaleur [w/m2]
Cf 0: Le coefficient de frottement
d'un écoulement monophasique pour : Re = wv D
vv
§ Les résultats expérimentaux pour la
condensation de R22, R134a et R123 dans un tube de 8.4 mm de diamètre
intérieur ont conduit FUJII [35] à
proposer les corrélations suivantes :
- Ecoulement de convection forcée (indice f) :
|
|
|
|
æ çç è
|
|
|
|
( )
Nu
|
f
|
=
|
0.0125
|
Re
|
l
|
|
|
|
|
|
|
|
r 1 x
0 .9 0 . 1 0 .8
x * +
ö x *
r æ ö
l Pr 0. 83
* l
÷÷ -
ç ÷ (II.70)
v ø è ø
- Ecoulement de convection naturelle (indice N) : Avec :
1.
*
B
hD
l
Nu =
=
,
Re
l l
( )
- x D
*
1
G
ml
gD3 Ja -
Cp T T
Ga = , ( )
l sat p
, 2
=
vl
L v
*
0.47
1 0 .9
12 *
æ ö
l ÷
Ja x
æ ö
ç ÷ ç Re l *
è Pr 1 x
l ø è - ø
( ) 4
1 . 1
Ga Ja
Pr l
C
r
rv
5 5 1 1 . 6 . 1 0 / Pr
( ( ) )
11 5
+ Ja l
( )
r r
l v
/
1
Re / 1
( )ú ú
* *
-
l x x û
1
4
é
ê
ëê
( )
Ga Ja
Pr / 4 ù
l
(II.71)
(II.72)
(II.73)
Re ù
D * 4
= - -
é
40 exp 2 . 6 . 1 0 x l
(II.74)
*
êë 1 - úû
h D Pr l - 0 .33 * 1 . 04
0
m B 0 .3 Re l = 6 .4
8 Re - eq (II.75)
o
l l
§ En se basent sur leurs résultats
expérimentaux de condensation du R134a dans un tube de 2 mm de
diamètre et 100 mm de longueur YAN et LIN [36]
proposent l'équation suivante pour le coefficient
d'échange moyen :
m l
Avec :
Re 0 ,
* =
GD
l
G eq
Re = (II.76)
ml
eq D
Geq = G 1 - x m + x
m r l r v
[ ( ) ( ) ]
* * 0 .5, Bo = qcents (L
v G) (II.77)
§ TANDEN et AL [37],
proposent les relations suivantes pour le coefficient
d'échange moyen :
- Ecoulement contrôlé par les contraintes inter
faciales (régimes annulaires et semi
annulaires) :
DG v
v G
m l v
> 3 104 :
~
Pour Re
G l
( ) 0 .67
1 ~
Nu = l L v Cp l D T
v
0 . 0 84 Pr 1 Re
3 6(II.78)
Avec : D T = T sat - T
p [°C]
Gv : La vitesse massique de la vapeur
basée sur la section du tube [kg/m2s].
- Ecoulement contrôlé par gravité
(régimes ondulés) :
Nu = 23 . 1 Pr l L v
Cp l D T v
1 Re 1
( ) 8
1 ~
3 6 (II.79)
§ DOBSON et CHA TO [05] trouvent
que le nombre de Froude FrSo proposé par
Soliman
FrSo = 7 Représente bien la transition entre
le régime d'ondes et le régime annulaire ondulé. En basent
sur leurs essais, ils proposent la relation suivante pour le régime
annulaire symétrique (FrSo >20) dominé par
la contrainte inter faciale :
hd
0. 8 0 .4 2 . 22
é ù
= =
Nu 0 .023 Pr Pr 1 + (II.80)
l l 0. 89
êë úû
l c
l tt
Pour le régime à ondes dominé par la
gravité (FrSo<10), ils proposent les expressions
suivantes dans lesquelles ql est l'angle entre le haut du
tube et le niveau du liquide :
0.23Re 0. 1 æ Ga Pr
vo l
ç ÷ +
c 0. 58
1 1 . 1 1
+ tt
0.25
Nu =
è Jal
( l ) forcé
1 - q p Nu
(II.81)
Avec : Jal = Cpl (T
sat - T p ) L v
(II.82)
§ CHATO [05] a
développé aussi une corrélation qui permet de calculer le
coefficient de
transfert de chaleur lors la condensation à
l'intérieur des tubes horizontaux :
g L
r r r l 3 4
( )
l l v f v
-
(II.83)
( )
m f
ù ú û ú
1
T T
sat p
-
di
é
ê
ëê
0.555
h
I.2. Coté fluide refroidisseur :
Le coefficient d'échange est à identifier par
rapport aux paramètres opératoires (vitesse, pression,...), aux
paramètres géométriques (diamètre interne du tube,
état de surface,...), et aux propriétés physiques du
fluide (viscosité, densité, capacité calorifique,...).
I.2.1. Le transfert de chaleur a l'intérieur
des tubes (eau):
Généralement, dans les condenseurs le liquide de
refroidissement est de l'eau, arrivant d'un système extérieur
(tour de refroidissement, réservoir, échangeur, réseaux
commun d'eau,...), puis entre dans un collecteur à partir duquel
s'effectue sa distribution dans les tubes du faisceau.
I.2.1 .A. Pour l'écoulement laminaire:
Nous avons rassemblé les corrélations
définissants le transfert de chaleur par convection des fluides sans
changement de phase à l'intérieur des tubes pour
l'écoulement laminaire dans le tableau II.01
Tableau II.01 : Corrélation donnant le
coefficient de transfert par convection à l'intérieur des tubes
pour le régime laminaire
|
N
|
Auteurs
|
Equation
|
Condition d'utilisation
|
Remarque
|
Réf
|
(II.84)
|
HANSEN
|
0 . 1 4
ì ü æ
Gz
ïí 0 . 0668 m ö
Nu = + ïý
3 66
. çç ÷÷
|
Gz = Re Pr D / L Gz < 100
L D <
( ) 0 .03 Re
|
Valable pour région d'entré et
pour température de paroi constante
|
[38]
|
|
|
HUG
|
( ) 1 / 3
Nu = 1 . 62 Re . Pr . D LRégime
|
-
|
Pour des fluides à
propriétés constantes.
d'entrée
|
[39]
|
(II.86)
|
SEIDER-TATE
|
0. 1 4
æ ö
1 / 3 m
= 1 . 86 ÷÷
Nu Gz m
çç
è p ø
|
>
Gz100
( ) £ 10
m mp
L D <
( ) 0 .03 Re
|
Valable pour la température de la paroi constante
Tp= Cte
Régime d'entrée
|
[40]
|
(II.87)
|
LABUNETSOV
|
0.25
æ Pr ö
0 . .3 3 0 .43
= 1 5 Re Pr
Nu 0
. çç ÷÷
|
Gr <
. Pr 8 . 1 0 5
L D > 50
|
Régime visqueux
|
[41]
|
|
|
. Pr 8 . 1 0 5
Gr >
LD>50
|
Régime visco-gravitationnel
|
|
|
ALADIEV, MIKHYEV FEDYNSKY
|
Nu = [ 0 .74 e P e 0.2 + k ( b
. a ) 0.02 ] Ra 0 . 1
|
-
|
-
|
[40]
|
(II.89)
|
SIEDER-TATE
|
1 / 3 0. 1 4
æ d ö æ m
ö
int lr
= ç Pr ÷
Nu 1 8 6 Re
|
Re l r < 2100
|
Valable pour les tubes lisses
|
[42]
|
|
. . çç ÷÷
lr L
Condenseur è m p ø
è ø
|
(II.90)
|
SHUNDLER
|
0.3 3
int
= æ + d ö
Nu ç 3 663 1 6 1 3 Pr Re
÷
. .
|
Re l r < 900
|
Valable pour les tubes lisses
|
lr lr lr
è L Condenseur ø
|
I.2.1 .B. Pour l'écoulement turbulent:
Nous avons rassemblé les corrélations
définissants le transfert de chaleur par convection des fluides sans
changement de phase à l'intérieur des tubes pour
l'écoulement turbulent dans le tableau II.02
Tableau II.02 : Corrélation donnant le
coefficient de transfert par convection à l'intérieur des tubes
pour le régime turbulent
|
N°
|
Auteurs
|
Equation
|
Condition d'utilisation
|
Remarque
|
Réf
|
(II.91)
|
NUSSELT
|
0 .055
Nu 0 .03 6 Re 0. 8 Pr 0.3 3 æ D
ö
= L
|
çè ø÷pour
L
10 < D < 400
|
Valable seulement
la région
d'entrée
|
[38]
|
(II.92)
|
MC ADAMS
|
0. 7
D
= æ + L
Nu n
0 . 023 Re 0 .8 Pr 1 ø÷ ö
çè
|
-
|
Valable seulement pour la
région d'entrée
|
[43]
|
(II.93)
|
COLBURN
|
4 1
Nu=0.26Re 5Pr 3
|
2000< Re < 32000
|
Disposition des tubes en lignes
|
[38]
|
4 1
Nu=0.33Re 5Pr 3
|
2000< Re < 32000
|
Disposition des tubes on quinconces
|
(II.94)
|
SEIDER et TATE
|
0. 1 4
1 æ m ö
3
= çç
Nu m
0 . 027 Re 0 .8 Pr ÷÷
è p ø
|
< <
0.7 Pr 16700
>
Re 10000
L
> 60
D
|
Pour les liquides
|
[44]
|
(II.95)
|
SLEICHER et ROUSE
|
a b
Nu = 5 + 0 . 0 1 5 Re Pr
p
|
< <
0 . 1 Pr 10 5
4 6
< <
10 Re 10
|
-
|
[45]
|
|
Nu = 4 . 8 + 0 . 0156 Re 0. 85 Pr 0 .93
|
Pr < 0 . 1 Tp = cte
|
Nu = 6.3+0.0167Re0. 85 Pr0 .93
|
Pr< 0.1 ql = cte
|
(II.96)
|
LABUNETSOV
|
0 .25
æ Pr ö
0. 8 0.43
Nu = 0 1 Re Pr
.02 çç e
÷÷
|
L / D > 50
|
-
|
[38]
|
è Pr p ø
|
(II.97)
|
ILLINA
|
Nu = 0.0209Re0 .8 Pr0
.45 Nu = 0.0263 Re0 .8 Pr0 . .35
|
-
|
Pour l'échauffement
Pour le refroidissement
|
[46]
|
(II.98)
|
GNIELINSKI
|
2
3 æ ö
w -
Re 10 Pr
( ) é d 3 ù
i
Nu ê 1 ç ÷ ú
= +
|
< <
0.6 Pr 2000
< <
2300 Re 10 6
di 0 1
< <
L
|
régime transitoire et turbulent en tenons compte
de la longueur d'établissement de l'écoulement
|
[47]
|
8 æ w ö 2 ê è ø
ú
3 ö L
1 1 2 .7 ø÷ æ -
+ çè çè Pr 1
ø÷ ë û
8
|
(II.99)
|
WHUITHIER
|
0 .8
900 1 . 3 52 0 .02 T
( )
h - m
=
|
-
|
Valable seulement pour l'eau
|
[45]
|
di 0 .2
|
I.2.2. Le transfert de chaleur a l'extérieur
des tubes (l'air ou l'eau):
Nous avons rassemblé les corrélations
définissants le transfert de chaleur par convection du fluide sans
changement de phase à l'extérieur des tubes pour
l'écoulement turbulent dans le tableau II.03
Tableau II.03 : Corrélation donnant le
coefficient du transfert de chaleur à l'extérieur des tubes
|
N
|
Auteurs
|
Equation
|
Condition d'utilisation
|
Remarque
|
Réf
|
(II.100)
|
KUTAYELAZE
|
h = 8.98w0 .6 + 32.81w0
.61
|
-
|
-
|
[48]
|
(II.101)
|
MIKHEYEV
|
( 5. 1 5 0.3 2 ) 0.6 ( 1 8.8 3 1 . 1 8 ) 0.65
happ = h + w + h +
w-
|
|
-
|
[49]
|
(II.102)
|
VAMPOLA
|
Nu 0 . 1 83 Re 0 .63
=
( ) 0 .63
26 .04 1 . 82
happ = h + w
|
-
|
-
|
[50]
|
(II.103)
|
V.D.I
|
Nu = 0.21fa.Re0 .61 Pr0
.31
|
-
|
-
|
[51]
|
(II.104)
|
CONAN
|
Nu = 0.425 Re 0.5
|
Re <1500
|
Valable pour des tubes plats
|
[52]
|
Nu=0.100Re0 .7
|
Re > 1500
|
(II.105)
|
SCHMIDT
|
- 0 .3 75
Re 0 .625 Pr 0. 3 3 æ S ö
Nu ail
0 ç ÷
.45
|
< <
100 Re 40000
< <
10 50
d mm
e
< < 450
n ail
Ailettes / m2
|
Disposition des tubes on quinconces
|
[53]
|
= s
è ø120
|
- 0 .3 75
3 Re 0.625 Pr 0 .3 3 æ S ö
Nu ail
0 ç ÷
.
|
5.103Re 10 5
< <
10 50
d mm
e
ail
< <
5 12
|
< <Disposition
des tubes en lignes
|
= s
è øS
|
S
|
(II.106)
|
BONTEMPS
|
Nu=0.142Re0 .6
|
Re< 1500
|
Disposition des tubes en ligne.
Régime laminaire
|
[54]
|
Nu = 0.0.23Re0 .85
|
Re >1500
|
Disposition des tubes en ligne. Régime
Turbulent
|
II. LES CONDENSEURS :
II.1. Principe général d'un condenseur :
Le principe le plus général consiste à
faire circuler deux fluides à travers des conduits qui les mettent en
contact thermique. De manière générale, les deux fluides
sont mis en contact thermique à travers une paroi qui est le plus
souvent métallique ce qui favorise les échanges de chaleur. On a
un fluide chaud qui cède de la chaleur à un fluide froid. En
d'autres termes, le fluide chaud se refroidit au contact du fluide froid, et le
fluide froid se réchauffe au contact du fluide chaud. Les deux fluides
échangent de la chaleur à travers la paroi d'où le nom de
l'appareil.
On voit que le principe général est simple, mais il
donne lieu à un grand nombre de réalisations différentes
par la configuration géométrique.
Le principal problème consiste à définir
une surface d'échange suffisante entre les deux fluides pour
transférer la quantité de chaleur nécessaire dans une
configuration donnée. On vient de le dire, la quantité de chaleur
transférée dépend de la surface d'échange entre les
deux fluides mais aussi de nombreux autres paramètres ce qui rend une
étude précise de ces appareils assez complexe. Les flux de
chaleurs transférées vont aussi dépendre des
températures d'entrée et des caractéristiques thermiques
des fluides (chaleurs spécifiques, conductivité thermique,
viscosité,... etc.) ainsi que des coefficients d'échange par
convection.
Ce dernier paramètre dépend fortement de la
configuration des écoulements et une étude précise doit
faire appel à la mécanique des fluides.
L'évacuation de la chaleur dans un condenseur s'effectue
en trois étapes (voir la Figure II.04) :
1- La désurchauffe des vapeurs de fluide
frigorigène (évacuation par chaleur sensible -
tronçon
1-2)
2- La condensation des vapeurs (évacuation par chaleur
latente - étape principale - tronçon 2-3)
3- Le sous refroidissement du fluide frigorigène liquide
(évacuation par chaleur sensible - tronçon
3-4)
Figure II.04 : Evacuation de la chaleur d'un
condenseur
II.2. Technologies des condenseurs :
On distingue deux familles de condenseurs suivant le fluide de
refroidissement (refroidissement à air ou refroidissement à eau)
:
II.2.1. Les condenseurs à air :
L'emploi de l'air sec pour la condensation obtient de plus en
plus de succès. Les raisons de succès tiennent essentiellement au
fait que l'air est disponible, sans difficulté, gratuitement et de
quantité illimitée, en plus il ne présente aucun
problème d'évacuation, il s'emble donc que c'est lui le premier
facteur que l'on s'adressera pour assurer économiquement la condensation
des vapeurs du fluides frigorigène.
L'échauffement de l'air dans le condenseur est
généralement donné entre (5 et 6 °C)
[55].
Malheureusement, l'air à une très faible chaleur
massique d'une part et d'autre, le coefficient d'échange globale de
transmission thermique entre une vapeur condensente et un gaz (air) est
également faible.
Ces deux caractéristiques font que nous serons
amenés à véhiculer de grands volumes d'air, et que nous
devrons avoir une grande surface d'échange pour des quantités de
chaleur échangées relativement faibles, cela implique des
appareils très encombrants.
II.2.1 .A. Condenseur a circulation d'air naturelle
.
·
Ils ne sont utilisés que pour les installations de
très faible puissance (armoires ménagères, ou appareils
similaires).
Primitivement exécutés en tubes à
ailettes, ils ne sont plus, maintenant réalisés sous cette forme,
car les tubes à ailettes s'empoussiéreraient très
rapidement étant donné le fait que la très faible vitesse
d'air favorise les dépôts de poussière sur les ailettes.
Ils sont actuellement réalisés par un tube forment serpentin
appliquer sur une feuille de tôle forment ailette unique et
perforée pour évité la résonance, ou mieux,
soudé sur un treillis de fils métalliques le condenseur
étant alors placé verticalement derrière l'armoire.
II.2.1 .B. Condenseur a circulation d'air forcée
.
·
Pour des puissances frigorifiques supérieures à
celles installées sur des armoires ou meubles ménagers, il est
indispensable d'utiliser soient d'un encombrement compatible avec des
puissances calorifiques à évacuer, on utilise donc un ou
plusieurs électro ventilateurs qui assurent la circulation de l'air sur
le faisceau ailetté.
Le sertissage des ailettes sur les tubes peuvent être
réalisé par d procédés (mécanique,
hydraulique). Deux types de dispositions sont utilisés à
savoir:
- Le faisceau vertical (Figure II.05)
- Le faisceau horizontal (Figure II.06)
II.2.1 .B. 1 Condenseurs à air à convection
forcée horizontaux :
Ils sont utilisés pour les petites et moyennes puissances,
la vapeur surchauffée entre par le collecteur supérieur et le
liquide sous-refroidi sort par le collecteur inférieur
Figure II.05 : Condenseur à air a
convection forcée horizontale
II.2.1 .B.2 Condenseurs à air à convection
forcée verticaux :
Ils sont utilisés pour des puissances
supérieures, les sections sont disposées en parallèle
permettant un meilleur équilibre thermique. La vitesse moyenne de l'air
est comprise entre 2 et 4 m/s pour limiter les pertes de charge et le niveau
sonore.
Figure II.06 : Condenseur à air a
convection forcée vertical
II.2.2. Les condenseurs à eau :
L'eau comme l'air absorbe le flux calorifique du fluide
frigorigène sous forme de chaleur sensible, ce qui se traduit par un
échauffement de l'eau servant à la condensation. Cet
échauffement conditionne le débit de l'eau à assurer au
condenseur, et comme le prix de revient du mètre cube d'eau est
relativement élevé, il peut sembler intéressant de
diminuer le débit d'eau nécessaire à la condensation en
acceptant un échauffement plus important de celle-ci affin de
réduire les frais de consommation. La contre partie de cette
économie de consommation sera une élévation de la
température de condensation du fluide frigorigène et une baisse
corrélative du rendement globale de l'installation. Il est donc
nécessaire d'adopter un compromis et, suivant le prix de revient du
mètre cube d'eau, cet échauffement est compris entre (7 et 12
°C) [55] ce problème de limitation de débit
ne se posait pas pour l'air puisque nous pouvons en disposer gratuitement.
II.2.2.A. Les Condenseurs à tubes :
Il existe plusieurs types de condenseurs a tubes
énumérons :
II.2.2.A.1. Condenseurs à immersion :
Ce sont les plus anciens condenseurs à eau
réalisés. Ils étaient utilisés dés le
début de l'industrie frigorifique pour les machines à ammoniac,
anhydride sulfureux ou chlorure de méthyle sous forme de serpentin en
acier enroulés en spirales verticales et immergés dans une cuve
à eau cylindrique très encombrants nécessitant un espace
libre important au dessus de la cuve pour sortir les serpentins, ils ont
été abandonnés pour les machines industrielles au profit
des autre types .
Ils sont néanmoins toujours utilisés sous forme
permettant de combiner condenseur et réservoir de liquide. Ils peuvent
réaliser en version horizontale ou verticale.
Dans la version horizontale, le condenseur comporte une
bouteille en tôle d'acier enroulée et soudée, ou
constituée par un tube d'acier étiré sans soudure
fermée par deux fonds emboutis soudés. Le fluide se condense
à l'extérieur de serpentin de circulation d'eau, constitué
par un tube en cuivre lisse ou à ailettes extrudées
enroulé en spirale à axe horizontale. Le fluide condensé
est recueilli dans le bas de la bouteille.
A puissance calorifique égale, ils sont plus encombrants
que dans la version verticale. Aussi leur capacité de condensation ne
dépasse guère 8 000 w.
En version vertical ils assurent la continuité des
premiers en ayant une gamme de capacité de condensation de l'ordre de 12
000 à 70 000 w. Le principe de fonctionnement reste le même :
circulation d'eau à l'intérieur de tubes en cuivre a ailettes
extrudées, et condensation du fluide à l'extérieur du
faisceau de tubes enroulés en hélice à axe verticale. La
bouteille en acier sert également de réservoir de liquide. Dans
leurs forme verticale les circuits d'eau peuvent être vidangées
par gravité par contre leurs version horizontale cette vidange ne peut
être obtenue en totalité que sous pression d'air.
II.2.2.A.2. Condenseurs Coaxiaux et contre-courant :
Afin d'augmenter la vitesse de l'eau au contact de la paroi du
tube dans lequel circule le fluide, on a eu recours à une solution
simple consistant à placer concentriquement deux tubes. Le fluide
circulant dans l'espace annulaire et l'eau dans le tube intérieur. Il
est alors possible de faire circuler les deux fluides à contre-courant
qui donne un meilleur échange de chaleur.
Figure II.07 : Condenseur coaxiaux
Pour les machines industrielles, les tubes dans lesquels
circule le fluide sont réunis entre eux par des manchettes
soudées, ces tubes étant eux-mêmes soudés à
leurs extrémités sur les tubes de circulation d'eau. Les coudes
ou plaques tubulaires réunissant les tubes d'eau sont démontables
afin de permettre un nettoyage facile du circuit d'eau.
Dans leurs conceptions pour machine commerciales ces
condenseurs sont exécutés en tubes de cuivre d'une seule
longueur. Les deux tubes placés l'un dans l'autre sont ensuite
cintrés, ce qui évite tout coude rapporté. La surface de
ces condenseurs est évidemment limitée par la longueur droite des
tubes dont on dispose pour les fabriquer.
Quelque soit le modèle utilisé, ces condenseurs
nécessitent la présence sur le circuit d'une bouteille permet
d'accumuler une certaine quantité de liquide frigorigène, qui
sans la présence de celle-ci, engorgerait les dernières spires du
condenseur et diminuerais d'autant le surface libre pour la condensation du
fluide.
II.2.2.A.3 Condenseurs multitubulaires :
Ils sont l'aboutissement logique des condenseurs à
double tube et à contre courant. Afin d'évité de mettre en
parallèle de nombreux éléments de condenseur double tube,
ce qui à pour inconvénient de multiplier les joints, on a
groupé en parallèle à l'intérieur d'une virole de
grand diamètre tout les tubes de circulation d'eau. La condensation du
fluide se fait sur l'extérieur des tubes d'eau, et la partie
inférieure de la virole peut servir de réserve de liquide
condensé.
Nous pouvons les trouvées sous deux formes bien distinctes
:
Ø Condenseurs multitubulaires horizontaux ; Ø
Condenseurs multitubulaires verticaux ;
II.2.2 .A. 3. a. Condenseurs multitubulaires horizontaux :
v Les condenseurs horizontaux à tubes droite :
Cette configuration, illustrée dans la (Figure
II.08) est souvent utilisée avec la haute pression, ou avec les
vapeurs corrosives.
Ce condenseur est constitué d'un passe coté
calandre, et un passe coté tube.
Figure II.08 : Condenseur multitubulaire
horizontale
Divers constituants d'un Condenseur multitubulaire horizontale
sont représentés dans
La (Figure II.09)
Figure II.09 - Divers constituants d'un
Condenseur multitubulaire horizontale
Ø Boîte du condenseur :
C'est l'organe qui distribue ou recueille le fluide aux
extrémités des tubes. Sauf pour le tube en U, il y a une
boîte à chaque extrémité de l'échangeur.
La disposition des boîtes dépend non seulement du
type choisi, mais aussi du nombre de passes (Figure II.10). La
liaison cloison-plaque tubulaire est en général assurée
par un joint. Les boîtes sont le plus souvent réalisées
avec un matériau peu différent de celui des tubes.
47
Figure II.10 : Configuration des boîtes
de distribution
Ø Calandre (ou virole) .
·
C'est l'enveloppe métallique cylindrique entourant le
faisceau tubulaire. Son matériau doit être compatible avec le
fluide utilisé. Les matériaux les plus courants sont les aciers
ordinaires, les aciers inoxydables, le cuivre. Il semble que la limite
technologique des calandres se trouve aux alentours d'un diamètre de 2
m.
Certains très gros condenseurs sous vides sont
réalisés avec une calandre
parallélépipédique (solution d'ailleurs favorable pour
limiter les pertes de pression en entrée).
Ø Plaques tubulaires .
·
Ce sont des plaques percées supportant les tubes
à leurs extrémités. Leurs épaisseur (5 à 10
cm) est calculée en fonction de la différence de pression entre
le fluide dans la calandre et le fluide dans les boîtes d'une part, des
contraintes dues aux différences de dilatation entre les tubes et la
calandre d'autre part.
Les plaques tubulaires peuvent être en acier ordinaire, en
acier spécial massif. Un plaquage, en acier inoxydable par exemple, peut
se justifier dans le cas de plaques tubulaires déjà assez
épaisses.
Les tubes peuvent être fixés à la plaque
tubulaire par dudgeonnage ou par soudure, quelque fois aussi par dudgeonnage
allié à une soudure qui sert alors simplement à assurer
l'étanchéité.
Les plaques tubulaires sont les parties délicates
des Condenseurs. Les interstices entre tubes et plaques sont des lieux
privilégiés de corrosion (la concentration en produit agressif y
est parfois très supérieure à celle mesurée dans
les autres parties du condenseur, car il y a stagnation du fluide). Par
ailleurs, des dilatations différentielles excessives peuvent faire
céder les dudgeonnages ou les soudures.
Ø Tubes :
Ce sont généralement des tubes normalisés
dont le diamètre annoncé correspond exactement au diamètre
extérieur (à la différence des tubes utilisés en
tuyauterie).
Tableau II.04 : Exemple de tubes courants :
[56]
Épaisseur
|
Diamètre extérieur (mm)
|
Diamètre intérieur (mm)
|
Surface extérieure (m2
/m)
|
Norme BWG (1)
|
(mm)
|
BWG 14
|
2,11
|
19,05 (3/4 in)
|
14,83
|
0,0598
|
BWG 12
|
2,77
|
25,40 (1 in)
|
19,86
|
0,0798
|
(1) BWG : Birming-ham Wire
Gaze
|
Ces tubes sont généralement de longueur standard :
2,44 ; 3,05 ; 3,66 ; 4,88 ou 6,10 m.
Le démontage du faisceau de tubes est de plus en plus
difficile au fur et à mesure que sa longueur s'accroît
(problème de rigidité du faisceau). Pour tous les condenseurs
démontables, il convient de laisser un espace libre suffisant dans l'axe
du condenseur pour permettre la sortie du faisceau de tubes.
Les matériaux utilisés dépendent des fluides
choisis ; les plus courants sont les aciers ordinaires, les aciers inoxydables,
le cuivre, le laiton, les cupronickels.
Deux dispositions de tubes sont possibles : le pas triangulaire
et le pas carré (Figure II.11 ).
Figure II.11 : Pas des tubes
La disposition en pas carré offre une plus grande
facilité de nettoyage (toute la surface extérieure des tubes est
accessible par un jet d'eau sous pression ou par un instrument de nettoyage).
La disposition en pas triangulaire est plus compacte, donc plus
économique. Les pas standard les plus courants sont 0,024 ; 0,025 ;
0,030 ; 0,032 et 0,038 m (15/16 ; 1 ; 19/16 ; 5/4 et 3/2 in). Le rapport du pas
au diamètre extérieur des tubes sera au minimum de 1,25.
Ø Chicanes :
Elles ont pour rôle d'augmenter la vitesse du fluide
dans la calandre, et la rigidité du faisceau. Dans le cas de
condensation à l'intérieur des tubes, il est intéressant
d'augmenter la vitesse du fluide coté calandre pour améliorer le
coefficient d'échange. La vitesse est d'autant plus élevée
que les chicanes sont rapprochées pour l'écoulement transversal
au faisceau de tubes (entre deux chicanes) et qu'elles ont une ouverture faible
pour l'écoulement parallèle au faisceau de tubes (au passage de
la chicane).
Par ailleurs, les chicanes sont nécessaires pour augmenter
la rigidité du faisceau. Le code TEMA donne le
tableau suivant de longueur maximale non supportée :
Tableau II.05 : Désignation des
Condenseurs TEMA [56]
Diamètre extérieur du
tube (mm)
|
Longueur maximale non
supportée (m)
|
15,9
|
1,231
|
19,0
|
1,524
|
25,4
|
1,880
|
31,7
|
2,235
|
38,1
|
2,540
|
50,8
|
3,175
|
Une chicane ne couvrant pas la totalité des tubes (selon
le cas 60, 70, 80 % du faisceau), on voit
|
que, pour un tube de 19 mm de diamètre extérieur,
la distance maximale entre deux chicanes consécutives est de 1,524/2 =
0,762 m.
|
Dans le cas de l'extrémité d'un tube en U, la
longueur courbe est considérée comme équivalente à
la distance entre les axes des deux branches du U.
Pour la condensation d'une vapeur, la vitesse de circulation
à peu d'importance et l'espacement des chicanes est exclusivement
déterminée par ce critère de longueur maximale non
supportée.
Le jeu entre tubes et chicanes ainsi que le jeu entre chicanes et
virole sont réglementés par le code
TEMA.
On utilise parfois des chicanes pleines dites de
protection thermique destinées à protéger la plaque
tubulaire contre des différences de températures excessives
préjudiciables à sa tenue mécanique ; on les appelle aussi
contre-plaques tubulaires.
Une entaille de vidange, qui doit être assez
petite pour ne pas trop perturber l'écoulement,
est
généralement prévue à la partie
inférieure de la chicane afin de permettre la vidange du Condenseur.
Les chicanes sont de même matériau que la
calandre ; elles peuvent être de plusieurs types : chicanes
classiques, ou à barreaux (rod baffle dans la
littérature anglo-saxonne) dont le développement et l'utilisation
sont relativement récents. Dans ce dernier cas, les tubes sont tenus
dans la calandre par des grilles de barreaux, alternativement de
barreaux horizontaux puis verticaux.
Les chicanes à barreaux ont été
imaginées pour répondre à deux préoccupations
essentielles des constructeurs et utilisateurs des condenseurs à tubes
et calandre :
· supprimer ou tout au moins réduire les
problèmes de vibrations des tubes quelquefois induites par
l'écoulement du fluide dans la calandre ;
· améliorer les performances thermo hydrauliques
du fluide s'écoulant dans la calandre (augmenter le coefficient
d'échange thermique et réduire les pertes de pression), en
remplaçant l'écoulement transversal classique du fluide par
rapport aux tubes par un écoulement longitudinal.
Ø Tirants et entretoises .
·
Ce sont des dispositifs ou équivalents assurant la
liaison du système de chicanes, qui ont pour objet de maintenir les
chicanes et les plaques supports solidement en place. Les tirants et
entretoises doivent être du même matériau que la
calandre.
Ø Déflecteurs longitudinaux
.
·
Entre les tubes périphériques et la calandre
subsiste nécessairement un vide non négligeable. Une part
importante du fluide peut alors contourner le faisceau (phénomène
de by-pass) et ne pas participer à l'échange de chaleur, ce que
l'on atténue en utilisant des déflecteurs longitudinaux. Ceux-ci
peuvent aussi servir au guidage du faisceau lors du montage.
Ø Déflecteur d'entrée
.
·
Il sert à protéger, dans certains cas, le faisceau
contre l'impact du fluide entrant ; il est nécessaire pour :
· Les vapeurs saturées ;
· Les mélanges diphasiques ;
· Tout fluide homogène non corrosif, non abrasif
pour lequel le produit p v 2 dépasse
2 250 kg / (m · s2) (avec (p ) masse
volumique en kg/m3 et ( v) vitesse en m/s) ;
· Tout autre fluide tel que le produit p
v2 dépasse 750 kg / (m · s2). Ø
Évents, vidange .
·
Dans la conception d'un Condenseur, il faut s'assurer qu'aucune
poche de gaz ne peut stagner et ainsi diminuer la surface efficace. Il est donc
nécessaire de prévoir des piquages d'évents et de
vidange
v Les condenseurs horizontaux à tubes en U :
A fin de supprimer une plaque de fond, certaines condenseurs
à faisceaux en tube a ailettes extrudées sont
réalisés comme représenté (Figure
II.12)
Figure II.12 : Condenseur multitubulaire en U
Le faisceau de condensation est constitué de tubes
cintrés en épingle et formant chacun U, les deux
extrémités libres sont mandrinées dans la plaque de fond
sur laquelle est soudée la virole en acier obturée à
l'arrière du condenseur par un fond embouti également en acier.
Le fond cloisonné, comporte les tubulures d'entée et de sortie
d'eau assurant par sont cloisonnement à l'eau en circulation le nombre
de passes désirées sur le faisceau.
Dans cette disposition et pour les raisons exposées
ci-dessus nous obtenons un encombrement beaucoup plus faible à puissance
égale qu'avec un condenseur à faisceau droit à tubes
lisses.
L'entrée de fluide et la sortie du liquide condensé
sont alternées sur la virole. II.2.2 .A. 3 .b. Condenseurs
multitubulaires verticaux :
Ils sont pratiquement identiques dans leurs conceptions aux
condenseurs multitubulaires horizontaux à tubes lisses :
La calandre, les plaques de fond et les faisceaux tubulaires
mais les fonds chicanés ont disparu. L'eau descend verticalement dans
tous les tubes en parallèle. Si tous les tubes étaient pleins
d'eau il nous faudrait avoir un débit considérable pour obtenir
une vitesse d'eau comprise entre les limites que nous nous sommes fixées
et ce, afin d'avoir un coefficient de transmission comparable à celui
des condenseurs précédents.
Or, il se produit naturellement, lorsque l'on alimente un tube
vertical par une bâche d'eau contenant
qu'une faible hauteur d'eau. Un
phénomène tourbillonnaire appelé vortex, qui donne a l'eau
un
mouvement de giration très rapide, et qui lui fait
suivre la paroi interne du tube avec un mouvement hélicoïdale sans
remplir complètement celui-ci. Cette remarquable propriété
de la circulation des liquides est utilisée dans ce type de condenseur
afin d'avoir une vitesse élevé de circulation sous un faible
débit.
L'intérieur des tubes n'étant pas rempli d'eau,
ils pourront alors servir de cheminée la circulation d'air, le
condenseur étant toujours disposé à l'extérieur du
bâtiment. L'amorçage du mouvement de giration peut être
facilité par la mise en place à l'extrémité
supérieure des tubes d'eau de tôles roulées en
hélice ou de pièces en céramique. Le vortex ne pouvant
efficacement se produit que dans des tubes de diamètre assez grand. Ce
type de condenseur est surtout utilisé pour des machines à
ammoniac.
Au parti supérieur du faisceau tubulaire se trouve le
dispositif d'alimentation en eau, qui se compose d'une bâche
alimentée généralement par un robinet à
flotteur.
Figure II.13 : Condenseurs à tubes
verticaux
II.2.B. Les condenseurs à plaques :
On distingue suivant la géométrie de canal
utilisée : les condenseurs à surface primaire et les Condenseurs
à surface secondaire.
Parmi les Condenseurs à surface
primaire, le type le plus commun est le condenseur à
plaques et
joints, dont les applications sont limitées par la
pression maximale de service et par la pression
différentielle entre
les deux fluides. On peut réaliser industriellement aujourd'hui des
condenseurs
fonctionnant à des pressions de l'ordre de 15 à 20
bar ; la température maximale de service est limitée par la
nature des joints.
Les Condenseurs avec plaques soudées permettent
d'utiliser ces surfaces d'échanges primaires à des niveaux de
température et de pression plus élevés que les Condenseurs
à plaques et joints. Tous les fluides peuvent être
véhiculés dans ces Condenseurs, mais les fluides encrassant sont
à utiliser avec précaution.
Les Condenseurs à surface
secondaire utilisent des ailettes plissées ou
ondulées qui sont insérées entre les plaques. Pour des
applications cryogéniques ou aéronautiques, les matériaux
utilisés sont l'aluminium ou l'acier inoxydable, l'assemblage se faisant
au moyen d'une technique de brasage sous vide.
II.2.B. 1. Condenseurs à surface primaire :
Les Condenseurs à surface primaire sont
constitués de plaques corruguées, nervurées ou
picotées. Le dessin du profil des plaques peut être assez
varié mais il a toujours un double rôle d'intensification du
transfert de chaleur et de tenue à la pression par multiplication des
points de contact. Les différentes géométries de plaques
les plus couramment rencontrées sont présentées sur
la (Figure II.14).
Figure II.14: Différentes
géométries de plaques du condenseur à surface primaire
II.2.B. 1 .a. Condenseurs à plaques et joints
:
La surface d'échange est alors composée de
plaques métalliques, équipées de joints, serrées
les unes contre les autres à l'aide de tirants entre deux flasques, l'un
fixe, l'autre mobile (Figure II.16). Un rail fixé sur
le flasque fixe et sur un pied supporte l'ensemble des plaques et permet le
déplacement de celles-ci pour les manutentions (montage, nettoyage,
etc.). Les plaques définissent un ensemble de canaux dans lesquels
circulent respectivement chacun des fluides.
57
Figure II.15 : Condenseur à plaques et
joints
Figure II.16 : Schéma descriptif d'un
Condenseur à plaques et joints
Les différents composants d'un condenseur à plaques
et joints :
1. Bâti fixe ;
2. Pack de plaques ;
3. Bâti de compression mobile ;
4. Rail de guidage supérieur ;
5. Rail de guidage inférieur ;
6. Support ;
7. Tirants.
Le dessin des plaques et de leurs cannelures
varie d'un constructeur à l'autre ; il existe de par le monde une
soixantaine de dessins de plaques ; aussi est-il difficile de donner les
caractéristiques précises et spécifiques de chaque
plaque.
Les plaques sont obtenues par emboutissage. Les
matériaux utilisés sont en général l'acier
inoxydable, le titane ou tout autre matériau suffisamment ductile
(Hastelloy, Incaloy, Uranus B6, Monel, Cupronickel, etc.). Pour des
applications courantes, les plaques ont une épaisseur de l'ordre de 0,6
à 0,8 mm mais, dans certains cas, des épaisseurs
supérieures au millimètre peuvent être mises en oeuvre.
Les cannelures ont pour but essentiel d'augmenter les
turbulences pour accroître les coefficients d'échange thermique,
mais également d'assurer la rigidité mécanique par un
grand nombre de contacts métal-métal. Les deux
géométries de cannelures les plus fréquemment
utilisées sont les cannelures droites ou à chevrons :
II.2.B. 1 .b. Condenseurs à plaques soudées :
Ils existants différentes technologies de fabrication des
condenseurs plaques soudées ont présentent ici que le condenseur
à spirale.
Ø Condenseur à spirale (Figure
II.17)
Il est constitué de deux rubans de tôle
gaufrée, enroulés et maintenus parallèles. La distance
entre les surfaces d'échange des deux canaux est maintenue constante par
des taquets soudés sur les plaques. La circulation des fluides est du
type monocanal à courants parallèles ou croisés.
Cet échangeur peut fonctionner jusqu'à des
pressions de l'ordre de 25 bar.
Figure II.17 : Condenseur à spirale
(doc. Spirec)
II.2.B.2. Condenseurs à surface secondaire :
Ces Condenseurs sont réalisés en aluminium ou en
acier inoxydable ; ils sont constitués par un empilage de tôles
ondulées formant des ailettes séparées par des tôles
planes.
On distingue, suivant le mode de fabrication et les
matériaux utilisés : les Condenseurs à plaques serties et
les Condenseurs à plaques brasées.
II.2.B.2.a. Condenseurs à plaques serties :
Ces Condenseurs sont constitués de tôles planes
parallèles entre lesquelles sont disposées des ailettes ; ils
sont en général fabriqués en tôlerie
légère (acier galvanisé, acier inoxydable, aluminium,
etc.). Les fluides empruntent un canal sur deux et la circulation est soit
à contre-courant, soit à courants croisés. Les ailettes
sont de types très variés.
II.2.B.2.b. Condenseurs à plaques brasées :
Ces Condenseurs sont en aluminium brasé. Les fluides
circulent dans des passages définis par deux tôles planes
consécutives et fermés latéralement par des barres
(Figure II.18).
60
Figure II.18: Condenseur à plaques
brasées : assemblage de plaques (doc. Nordon)
Les tôles ondulées (ondes) sont
réalisées par emboutissage du feuillard sur des presses
spéciales ; elles peuvent avoir des hauteurs, des épaisseurs et
des espacements différents. Chaque type d'onde possède ses
propres caractéristiques hydrauliques et thermiques : les ondes droites
(perforées ou non) donnent des performances identiques à celles
que donneraient des tubes de diamètre hydraulique équivalent ;
les ondes décalées créent plus de turbulence et
améliorent donc le coefficient d'échange thermique, tout en
provoquant plus de pertes de pression.
Les ondes, grâce à leur configuration
particulière, peuvent procurer une surface secondaire allant
jusqu'à 90 % de la surface totale, ce qui permet de loger dans un volume
réduit une très grande surface d'échange : plus de 1 500
m2 /m3 . En outre, ces échangeurs souvent
réalisés en aluminium allient une légèreté
exceptionnelle (masse volumique de 900 kg/m3 à 1 200
kg/m3) à une excellente tenue mécanique ; ils sont
particulièrement utilisés dans le domaine de la cryogénie
où leur efficacité est élevée avec des niveaux de
température compris entre - 269 o C et + 65 o C et
des niveaux de pression pouvant atteindre 75 bar.
II.3 Avantages et inconvénients des condenseurs
à air et à eau :
Le tableau suivant donne les avantages et les
inconvénients de chacune des deux familles.
Tableau II.06 : Avantages et
inconvénients des condenseurs à air et à eau.
[57]
Type de condenseur
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Condenseurs à air
|
Air disponible en quantité illimitée Entretien
simple et réduit
|
Coefficients globaux d'échange
thermique relativement faibles
Plus imposants et plus lourds
Températures de condensation
élevées dans les pays chauds
|
Condenseurs à eau
|
Coefficients globaux d'échange
thermique plus élevés
Plus compacts et moins encombrants à puissance
égale
Températures de condensation stables et de bas niveau
Fonctionnement moins bruyant Possibilité de
récupération d'énergie
|
Gaspillage d'eau pour les
condenseurs à eau perdue
Nécessité de mise en place d'un système de
refroidissement de l'eau
|
CHAPITRE III SIMULATION DU FONCTIONNEMENT DU
CONDENSEUR
I. Introduction :
Le calcul thermique du condenseur est très
compliqué, et sa revient essentiellement à la grande
diversité des appareils (condenseurs tubulaires, condenseurs a plaques,
refroidis à air ou à eau . .etc. ), et a cette complexité
due a la technologie des appareils, s'ajoute la difficulté
d'écrire un programme basé sur une méthode de calcul dont
on doit parfaitement maitriser les hypothèses, et les paramètres
de fonctionnement.
II. Logique de la phase de dimensionnement :
On commençant tout d'abord par la sélection du
type du condenseur, puis vient la phase de dimensionnement thermique proprement
dite, elle est désignée à fixer par le calcul de la
surface d'échange nécessaire au transfert de puissance sur les
fluides considérés.
Cette phase de calcul permet d'approcher par des essais
successifs a la solution qui semble la meilleure du point de vue thermique, et
apparait comme une contrainte au problème d'optimisation thermique :
l'optimisation géométrique, qui conduirait à une
diminution de surface pour le même rendement thermique, le calcul de
dimensionnement du condenseur doit être capable de résoudre ce
problème.
La phase de dimensionnement thermique peut être manuelle
ou effectuée a l'aide d'un outil informatique, dans les deux cas
l'enchainement itératif conduisant à répéter le
calcul thermique après modification de certaines paramètres
géométriques ou et thermo physiques, cette phase de
dimensionnement thermique permet d'arriver au dessin final du condenseur.
On a recours a trois étapes pour faire le calcul thermique
du condenseur :
§ Les données nécessaires (données
géométrique, propriétés physique des fluides)
§ La phase thermique : comprenant des calculs
géométriques (section, diamètre, longueur,.. . .etc.) puis
les calculs de transfert de chaleur.
§ Les résultats, sous forme succincte (puissance
thermique échangée et surface échangée, etc.) ou
sous forme plus détaillée (valeur local des coefficients
d'échange, nombres a dimensionnels caractéristiques, . .
etc.).
Le calcul thermique du condenseur peut être aborde de
plusieurs façons algorithmique très différents (par
simulation, par vérification,. . etc.)
Par un mode de simulation connaissant la
géométrie complète de l'appareil, ainsi que les deux
fluides et leurs conditions d'entrée, on désire connaître
les résultats de sortie des fluides (T,x) d'où la puissance
thermique échangée.
III. Méthodes de calculs : [58]
Plusieurs critères sont à considérer pour
le dimensionnement d'un condenseur suivant son utilisation, la puissance
thermique est toujours la principale préoccupation, mais le choix
définitif de l'appareil peut dépendre d'autres paramètres
tels que (la surface d'échange, la température de la paroi a ne
pas dépasser, l'encombrement, les matériaux utilisés ...
etc).
Pour le calcul d'un condenseur on à des méthodes
analytiques et des méthodes numériques
Ø Les méthodes numériques : Elles
essaient d'améliorer la précision du calcul en décomposant
les phénomènes physiques mis en jeu, et en prenant en compte la
nature de l'écoulement, telles que la méthode des volumes
finis.
Ø Les méthodes analytiques globales:
telles que la méthode de l'écart moyen logarithmique DTML
ou la méthode de l'efficacité NUT, elles
présentent du fait de leurs hypothèses certaines limitations :
§ Elles supposent un coefficient d'échange constant
le long du condenseur pour permettre une intégration analytique des
équations.
§ Elles n'offrent pas la possibilité de
dégrader l'influence de paramètres géométrique,
car
les corrélations sont obtenues à partir des
résultats globaux sur des appareils standards.
§ Elles nécessitent une bonne connaissance pratique
de ces échangeurs dés que l'on s'éloigne
des dimensions standards.
III.1. La méthode DMLT:
DMLT : Différence Moyenne Logarithmique de
Température.
Cette méthode permet de déterminer la surface
d'échange (S), connaissant la puissance échangée et les
températures d'entrée et de sortie des deux fluides.
Considérons un Condenseur à un seul passage
à Contre courant, ou circulent deux fluides, l'un chaud (vapeur se
condense) et l'autre froid voir la (Figure III.01), pour le
calcul en admet que :
o Le régime est stationnaire.
o Le coefficient d'échange thermique global est
constant.
o Les chaleurs massiques des fluides restent constantes.
o Le condenseur est considéré adiabatique.
On pose :
Tec: Température d'entrée du fluide chaud
[°C].
Tsc : Température de sortie du fluide chaud [°C] .
tef : température d'entrée du fluide froid
[°C].
tsf : température de sortie du fluide froid [°C].
L'extrémité chaude : DT C = T c -
t sf [°C]
L'extrémité froide : DTf =
T c - tef [°C]
T(°C
Tc
(Tc-tf)
tsf
S (m2)
tef
dQ
ds
Figure III.01 : Distribution des
températures dans un condenseur a contre courant
En prenant un élément de la surface du Condenseur
(dS), (T) et (t) seraient respectivement : les températures du fluide
chaud et du fluide froid dans cet élément.
Le flux de chaleur échangé entre les fluides le
long de la surface (S )est :
Q = KS(DMLT) [W]
(III.01)
Et le flux de chaleur échangé dans
l'élément (dS) est :
dQ = KdS(T - t)
(III.02)
avec :
K : Le coefficient d'échange thermique global
exprimé en [W/m2 K] T-t : La pente de la droite
(?Tc, ?Tf)
Alors :
T t
-
|
d ( )
T t
-
dQ
|
|
dQ
|
d ( )
T t
-
T t
-
|
(III.03)
|
et aussi :
D C - D f
T T
T t
- = (III.04)
Q
de (III.02)( III.03) et
(III.04) on obtient :
dS
|
dQ Q d T t
( )
-
( ) ( )
=
K T t
- K T T
D - D
C f-
T t
|
(III.05)
|
et donc :
S D T c
Q
S dS
= =
ò ò
K T T
( )
D - D
0 C f T
D f
d ( )
T t
-
|
(III.06)
|
T t
-
|
|
Q
( ) ( ) C
D T
(III.07)
S = ln T t
- D T f
K T T
D - D
Q æ D T ö
S ln (III.08)
( ) ÷÷
C
= çç
K T T
D - D
C f T
è D f ø
C f
Q KS
( )
D - D
T T
(III.09)
C f
ln
æ D T ö
C
çç ÷÷
è DTf ø
(III.10)
de (III.01) et (III.09) on a
la différence moyenne logarithmique de la température :
( )
D - D
T T
C f
æ D T ö
C
çç ÷÷
è D T f ø
DMLT
ln
Remarque :
Pour d'autres types d'écoulement (croisé, mixte ou
autre) on utilise un facteur de correction (F)
inférieur à l'unité qu'on multiplie par le
DMLT calculé, ce facteur est généralement
donné par des graphes.(voir Annexe-B)
III.2. La méthode de NUT :
NUT : Nombre d'unité de
transfert
La méthode de calcul utilisant DMLT est
employée quand les températures des fluides aux
extrémités du condenseur sont connues, il existe pourtant de
nombreux exemples ou les températures des fluides quittent le condenseur
ne sont pas connues, dans ces cas il est préférable d'utiliser la
méthode de calcul du nombre d'unité de transfert NUT,
cette méthode introduit la notion de l'efficacité de
l'échangeur.
L'efficacité d'un échangeur de chaleur est
définie comme étant le rapport du flux de chaleur réel
d'un échangeur donné au flux maximum possible :
L'efficacité du condenseur :
|
e = (III.11)
Qréel Qmax
|
Q = Qréel =
e.Qmax (III.12)
Le flux échangé ou réel :
Qech = ( m & . Cp )
air ( T as -
Tae) (III.13)
Le flux maximal : Q( m Cp )
air T ( m Cp ) air (
T c T ae )
max = & . D max = & . - (III.14)
Q ech as ae
T T
-
e = = (III.15)
Q T T
C ae
max
-
Q ( m Cp ) ( T T ) K S
DMLT
= & . - = . (III.16)
ech air as ae ech
Le nombre d'unité de transfert est donné par :
NUT as ae
K S
. ech -
T T
= =
( ) DMLT
m Cp
& . air
|
(III.17)
|
La relation entre l'efficacité å et le
NUT :
( )
D - D
T T
C f
æ D T ö
C
çç ÷÷
è D T f ø
DMLT
ln
(III.18)
D'après la figure III.03 on a :
DTf = T c -T ae =
DTmax (III.19)
et on au aussi: c c as ( C ae ) ( ae as
)
D = - = - + -
T T T T T T T(III.20)
= DT max - e.DT
max (III.21)
DTc = DTmax (1-e)
(III.22)
En remplacent l'equation (III.18) dans
(III.17) :
( )
T T
- æ D T ö
NUT ln (III.23)
( ) ÷÷
as ae
= c
çç
D - D
T T è D T
c f f ø
En remplacent l'équation (III.19)
et (III.22) dans l'équation (III.23)
nous obtenons :
( )
T as T ae
-
|
|
ln
|
æ ç
è
|
D -
T ( )
1 e ö max ÷
D T max ø
|
(III.24)
|
( ( ) )
D - - D
T T
max max
1 e
|
e . D T e
max 1
æ D -
T ( ) ö
max
ln ç ÷ (III.25)
( ( ) )
D - - D
T T è D
max max
1 e T max ø
e . D T e
max 1
æ D -
T ( ) ö
max ln ç ÷
( ( ) )
D - -
T 1 1
e è D T
max max ø
|
(III.26)
|
Finalement la relation entre l'éfficacité et le NUT
donné par :
NUT = - ln ( 1 - e )
(III.27)
æ KS ö
ç
è Cmin ø
e = 1 - exp( - NUT )
(III.28)
Le NUT est le rapport ÷
NB :Des abaques fournissant l'efficacité
à partir de NUT et du rapport (Cmin / Cmax) ont
été dressés pour la plupart des configurations
d'écoulement (voir Annexe-C)
IV. Choix de la méthode de dimensionnement :
Les deux méthodes aboutissant aux mêmes
résultats, cependant la méthode DMLT est utilisée
pour le dimensionnement des installations frigorifiques ou les
températures d'entrée et de sortie des deux fluides sont connues,
c'est donc la méthode qu'on va utiliser dans notre travail.
On a choisi deux types de condenseur : le condenseur a air et le
condenseur a eau.
Le Condenseur à air se compose d'un système de
tubes à ailettes ou le fluide frigorigène circule dans les tubes
tandis que l'air, qui assure la condensation des vapeurs de fluide
frigorigène, circule à l'extérieur des tubes.
Les figures (III.02.a) et (III.02.b) donnent une
vue agrandie de face et de profil de la disposition des tubes et des ailettes
dans le condenseur a air.
Ailette
b
a C dail
tube
(a)- Coupe transversale (b)-
Coupe longitudinale
Figure III.02 : Coupes transversale et
longitudinale d'un condenseur a air
Le condenseur a eau est de type multitubulaire horizontale ou
l'eau de refroidissement circule à l'intérieur des tubes, et le
fluide frigorigène a l'extérieur des tubes ailettés voir
la figure
(III.03)
di : diamètre intérieur des tubes
[m] dr : diamètre à la base de l'ailette
[m] do : diamètre extérieur des tubes[m] H :
hauteur de l'ailette [m] Y : épaisseur moyenne de l'ailette [m] :
Épaisseur de la paroi de la section de l'ailette [m] Ax
|
Figure III.03 : Tubes ailettés du
condenseur à eau
IV. 1. Hypothèses de calcul :
Pour le calcul des condenseurs a air on a considéré
les hypothèses suivantes :
· Régime de fonctionnement stationnaire.
· Le coefficient global d'échange de chaleur est
constant.
· La température d'un fluide est constante dans une
section transversale.
· Les débits massiques des deux fluides sont
constants.
· Les chaleurs spécifiques des deux fluides sont
constantes.
· Les caractéristiques physiques des
matériaux sont constantes tout le long du condenseur.
· La perte de charge est négligée, Pression
constante dans le condenseur.
· Section de passage est constante.
· Les profils des vitesses sont invariables.
· Les vitesses d'écoulement sont faible (effets de
la compressibilité négligeables).
· La condensation est complète dans
l'échangeur.
· Le transfert de chaleur entre les deux fluides se fait
par :
Ø Convection fluide-paroi (externe) : Coefficient de
convection externe he[W /m2 K] .
Ø Conduction a travers la paroi : Conductivité
thermique ë [W /m K].
Ø Condensation fluide-paroi (interne) : Coefficient de
condensation interne hi[W /m2 K]
IV.2. Le déroulement de calcul du condenseur à
air : [ 59]
Données :
> Données géométriques
:
ü Diamètre intérieur des tubes : di [m]
ü Diamètre extérieur des tubes : de [m]
ü Pas transversal des tubes: a [m]
ü Pas longitudinal des tubes : b [m]
ü Ecartement des ailettes : C [m]
ü Epaisseur des ailettes : äail [m]
> Données thermo physiques :
ü Type du fluide frigorigène.
ü Puissance thermique du Condenseur :
QC [W]
ü Température d'entrée de l'aire : Tae
[°C]
ü Température de sortie de l'aire : Tas [°C]
ü Température de Condensation du fluide
frigorigène : Tc [°C]
ü Nature du matériau des tubes et des ailettes.
ü Conductivité thermique des tubes : at [W /m K]
ü Conductivité thermique des ailettes : ëail [W
/m K]
ü La résistance d'encrassement intérieur :
Rint [W / K]
ü La résistance d'encrassement extérieur :
Rext [W / K]
> Les propriétés physiques de
l'air
T +T
Elles sont évaluées à la température
moyenne de l'air Tm: T = ae asm2
ü Chaleur spécifique de l'air : Cp [J/kg K]
ü Viscosité dynamique de l'air : g [kg/m s]
V' Conductivité thermique de l'air : ëair [W/m K]
V' Masse volumique de l'air :ñ [kg/m3]
V' Nombre adimensionnel de Prandtl pour l'air : Pr
> Les propriétés physiques du fluide
frigorigène
Elles sont évaluées à la température
de Condensation du fluide frigorigène Tc :
T c = Tae + D
Tes + D Tp
V' Viscosité dynamique du fluide frigorigène
(liquide) : ìf [kg/m s]
V' Conductivité thermique du fluide frigorigène
(liquide) : ëf [W/m K] V' Chaleur latente de Condensation du fluide
frigorigène : Lv [J/kg] V' Masse volumique du fluide
frigorigène (liquide) : rl [kg/m3]
V' Masse volumique du fluide frigorigène (vapeur) :
rv [kg/m3]
+ Résultats à rechercher :
V' Surface d'échange : Sech [m2]
V' Coefficient global de transfert de chaleur : K
[W/m2 K] V' Différence moyen de température
logarithmique [°C ] V' Coefficient d'échange par condensation hi
[W/m2 K]
V' Coefficient d'échange par convection he
[W/m2 K] V' L'efficacité du condenseur e
V' Le nombre d'unité de
transfert NUT
+ Procédure de calcul du Condenseur a air :
> Débit massique de l'air : m
& [kg/s]
F C
m & = (III.29)
Cp T T
( ae as )
-
F C : Puissance thermique du condenseur [W]
Cp : Chaleur spécifique de l'air [J/kg K]
> Débit volumique de l'air
:V& [m3/s]
V & = (III.30)
Dm
r
r : Masse volumique de l'air [kg/m3] >
Section frontale : Sfr [m2]
Va: Vitesse de l'air entre 2,5 et 4 [m/s]
> Nombre d'ailettes par mètre de longueur :
n [ailettes/m]
C
+d
1(III.32)
n =
ail
C : Ecartement des ailettes [m]
dail : Epaisseur d'ailettes [m].
> Surface extérieure des tubes par mètre
de longueur : Se [m2/m]
S e = p.de
(III.33)
de: Diamètre
extérieur des tubes [m].
> Surface intérieure des tubes par mètre
de longueur : Si [m2/m]
Si =p. d i
(III.34)
di : Diamètre intérieur des
tubes [m].
> Surface nette des tubes par mètre de longueur
: Snet [m2/m]
S net = Se(1 - ndail)
(III.35)
n : Nombre d'ailettes [ailettes].
dail : Epaisseur d'ailettes [m].
Ø Surface d'ailettes par mètre de longueur
: Sail [m2/m]
S n ab p (III.36)
= æ - . 4 d 2 ö
e
2 ç ÷
ail
è ø
a : Pas transversal des tubes [m].
b : Pas longitudinal des tubes [m].
de : Diamètre extérieur des
tubes [m].
Ø Surface d'échange total des tubes par
mètre de longueur : Sto t [m2/m]
Stot = S net+ Sail
(III.37)
Ø Surface étroite entre les tubes et les
ailettes : Sétr [m2]
æ d æ d ö ö
e ail
ö e
æ - d
- ç ÷+ ç ÷ ç
÷ ú
ù
1 d 1
è a C
ø è + ø è a ø
ail
û
(III.38)
é ê ë
S S
étr fr
=
Sfr : Surface frontale [m2].
Ø Vitesse étroite :
Vétr [m/s]
V
(III.39)
V étr S
=
étr
V& : Débit
volumétrique de l'air [m3/s].
Sétr : Surface étroite
[m2].
Ø Rapport des surfaces : j
a et jG
S
j = (III.40)
ail
a S
tot
S
j = (III.41)
net
G S
tot
Sail : Surface des ailettes
[m2] Snet : Surface nette
[m2]
Sto t : Surface d'échange total
[m2]
Ø Coefficient de convection externe (coté
air) : [53] he [W/m2 K]
h .l
Nu air
= (III.42)
ed
e
lair : Conductivité thermique de
l'air [W/m K]
Nu : Nombre adimensionnel de Nusselt sa
formule dépond de la disposition des tubes :
· Disposition en quinconces des tubes :
-3.75
0 .45 Re 0.625 Pr
æ S ö
tot 1 / 3
Nu = ç ÷(III.43)
è Se ø
· Disposition en lignes des tubes :
-3.75
0 . 3 0 Re 0 .625 Pr
æ S ö
tot 1 / 3
Nu = ç ÷(III.44)
è S e ø
Avec :
Pr : Nombre adimensionnel de Prandtl de l'air.
Re : Nombre adimensionnel de Reynolds.
Re = (III.45)
Vétr d er
m
Vétr: Vitesse étroite de l'air [m/s]
de : Diamètre
extérieur des tubes [m]. r : Masse volumique
de l'air [kg/m3].
Les deux formules de (43.III) et
(44.III) sont valables dans les intervalles suivants :
2000< Re< 4000
0.5<Pr<500
Ø Coefficients : m [m-1],y
,j
=
m
(III.46)
2
he
l d
ailail
he : Coefficient de
convection externe (coté air) [W/m2 K] lail
: Conductivité thermique des ailettes [W/m K]
dail : Épaisseur des ailettes
[m]
æ a ö
ç ÷
è d e ø
a ö
çè b 0 . 2 ø÷
æ -
y 1.28
(III.47)
j = ( y - 1 )( 1 + 0 . 3 5 ln y )
(III.48)
a : Pas transversal des tubes [m]
b : Pas longitudinal des tubes [m]
Ø Rendement des ailettes : hail
tanh ( )
mL cents
h (III.49)
ail cents
=
mL
de
Lcents : Longueur des rainures [m],
avec : L cents = j (III.50)
2
Ø Coefficient apparent de transfert de chaleur
(coté air) : happ [W/m2 K]
h app = h e ( j
G + hj a ) (III.51)
Ø Coefficient de convection interne (coté
frigorigène) [05] : hi [W/m2
K]
h
é ê ë ê
ù ú û ú
1
g L
3 4
r r r l (III.52)
i T T d
m ( )
f sat p i
-
0 . 5 5 5
( )
l l v f v
-
g : Accélération de la pesanteur, on prend
g = 9 . 8 1 [ m / s 2] .
rl : Masse volumique du fluide
frigorigène liquide [kg/m3]. rv :
Masse volumique du fluide frigorigène vapeur
[kg/m3]. lf :
Conductivité thermique du fluide frigorigène [W/m K].
Lv : Chaleur latente de
condensation du fluide frigorigène [J/kg].
TC : Température de condensation du
fluide frigorigène [°C].
di : Diamètre
intérieur des tubes [m].
T +
T T
m C
= (III.53)
p 2
Ø Coefficient global de transfert de chaleur :
K [W/m2 K]
K=
h S
i i
S
t e e i
tot + + + +
tot R ext
S2 pl
i tube app
h
in
R S d d d 1
ln
1
( )
(III.54)
hi : Coefficient de
convection interne (coté frigorigène) [W/m2 K] Sto
t : Surface d'échange total par mètre de
longueur [m2]
Si : Surface
intérieure des tubes par mètre de longueur [m2]
Rint : Résistance d'encrassement a
l'intérieur des tubes (coté FF) [W/m2 K].
de : Diamètre extérieur des tubes [m]
di : Diamètre intérieur des
tubes [m2]
ltube : Conductivité thermique
des tubes [W/m K]
happ : Coefficient apparent de transfert de chaleur
(coté air) [W/m2 K].
Rext : Résistance d'encrassement a
l'extérieur des tubes (coté air) [W/m2 K]
d d
et : Épaisseur des
tubes [m], = (III.55)
e i
e -
t 2
Ø Différence moyenne logarithmique de
température : DMLT [°C]
DMLT
DT C - D T F
ln
æ D T ö
C
ç ÷
è D T F ø
(III.56)
DTC : Différance
de température chaude D T C = T C - T
as (°C) DTF :
Différance de température froide D T F = T
C - T ae (°C)
TC : Température de Condensation du
fluide frigorigène (°C) Tas :
Température d'air a l'entrée du condenseur (°C)
Tae : Température d'air a la
sortie du condenseur (°C)
Ø Surface d'échange total :
Sech [m2]
(III.57)
S C
F
=
. MLT
ech K D
F C : Puissance thermique du condenseur
[W]
Ø Surface interne :
Sint [m2]
S S
S int = (III.58)
ech i Stot
Sech : Surface d'échange totale
[m2]
Sto t : Surface d'échange total
des tubes par mètre de longueur [m2/m].
Si : Surface intérieure des tubes
par mètre de longueur [m2/m].
> Longueur total des tubes : Lto t
[m]
S
=
(III.59)
L . int
tot d
p i
di : Diamètre
intérieur des tubes [m] > Nombre total des tubes :
Nto t
L tot
N = (III.60)
tot L
p
Avec :
Z
L g
L
p =
(III.61)
Lg : Longueur parcourue par
le fluide frigorigène [m].
LP : Longueur d'un passage
d'un tube entre (1.5 et 4) [m]. Z : Nombre de passage
du fluide frigorigène [Passes].
> Nombre de tubes par passage :
np[Tubes/Passe]
Z
n tot
N
p =
(III.62)
Et n p Î N (on prend la partie
entière du résultat). > Nombre réel des tubes :
NR [Tubes]
NR = n p Z
(III.63)
> Longueur total réelle des tubes :
LR [m]
LR =
NRLp (III.64)
LP : Longueur d'un passage d'un tube entre
(1.5 et 4) [m].
> Surface intérieure totale réelle des
tubes : SiR [m2]
SiR = LRS i (III.65)
Si: Surface intérieure des tubes
par mètre de longueur [m2/m].
Si = p . d i
(III.66)
di : Diamètre
intérieur des tubes [m].
Ø Nombre d'unité de transfert de chaleur :
NUT
K
NUT
.Sech
( )eau
m Cp
& .
(III.67)
K : Coefficient de transfert de chaleur global
[W/m2°C]. m& : Débit
massique de l'eau [kg/s].
Ø L'éfficacité de
condenseur
e =1- exp(- NUT) (III.68)
NUT : Nombre
d'Unité de Transfert
V.3. Le déroulement de calcul du condenseur a eau
: [ 59]
+ Données :
> Données géométriques
:
V' Diamètre intérieur des tubes : di [m]
V' Diamètre extérieur des tubes : de
[m]
V' Diamètre à la base de l'ailette : Dr
[m]
V' Pas transversal des tubes: a [m]
V' Pas longitudinal des tubes : b [m]
V' Ecartement des ailettes : C [m]
V' Epaisseur des ailettes : äail [m]
> Données thermo physiques :
V' Type du fluide frigorigène.
V' Puissance thermique du Condenseur : FC
[W]
V' Température d'entrée de l'eau : Tee [°C]
V' Température de sortie de l'eau : Tes [°C]
V' Température de Condensation du fluide
frigorigène : Tc [°C] V' Nature du matériau des
tubes et des ailettes.
V' Conductivité thermique des tubes : ët [W/m K]
V' Conductivité thermique des ailettes : ëail [W/m
K]
V' La résistance d'encrassement intérieur : Rint
[W/ m2 K] V' La résistance d'encrassement extérieur :
Rext [W/m2 K]
> Les propriétés physiques de
l'eau
Elles sont évaluées à la température
moyenne de l'eau Tm: T +
m = T T
ee es
2
V' Chaleur spécifique de l'eau : Ç [J/kg K]
V' Viscosité dynamique de l'eau : ì [kg/m s]
V' Conductivité thermique de l'eau : ëeau [W/m K]
V' Masse volumique de l'eau :ñ [kg/m3]
V' Nombre adimensionnel de Prandtl pour l'eau : Pr
On prend aussi la viscosité dynamique de l'eau a la
température de la paroi Tp > Les propriétés
physiques du fluide frigorigène
Elles sont évaluées à la température
de condensation du fluide frigorigène Tc :
T c = Tee + D
Tes + D Tp
V' Viscosité dynamique du fluide frigorigène
(liquide) : ìf [kg/m s]
V' Conductivité thermique du fluide frigorigène
(liquide) : ëf [W/m K] V' Chaleur latente de Condensation du fluide
frigorigène : Lv [J/kg] V' Masse volumique du fluide
frigorigène (liquide) : rl [kg/m3]
V' Masse volumique du fluide frigorigène (vapeur) :
rv [kg/m3]
+ Résultats à rechercher :
V' Surface d'échange : Sech [m2]
V' Coefficient global de transfert de chaleur : K
[W/m2 K] V' Différence moyen de température
logarithmique [°C ] V' Coefficient d'échange par condensation
he [W/m2 K]
V' Coefficient d'échange par convection hi
[W/m2 K] V' L'efficacité du condenseur e
V' Le nombre d'unité de
transfert NUT
+ Procédure de calcul du Condenseur a eau :
> Débit massique de l'eau :
Dm [kg/s]
D
m Cp T T
( ee es )
-
F C
(III.69)
F C : Puissance thermique du condenseur [W] Cp
: Chaleur spécifique de l'eau [J/kg K]
> Débit volumique de l'eau :
Dv [m3/s]
D
D = (III.70)
m
v
r
r : Masse volumique de l'eau [kg/m3]
> Nombre d'ailettes par mètre de longueur :
n [ailettes/m]
n =
C +d
1(III.71)
ail
C : Ecartement des ailettes [m].
dail : Epaisseur d'ailettes [m].
> Surface extérieure des tubes par mètre
de longueur : Se [m2/m]
S e = p.de
(III.72)
de: Diamètre
extérieur des tubes [m].
> Surface intérieure des tubes par mètre
de longueur : Si [m2/m]
Si = p.d
i (III.73)
di : Diamètre intérieur des
tubes [m].
> Surface nette des tubes par mètre de longueur
: Snet [m2/m]
S net = 2p.r1 (L
tube - n dail) (III.74)
n : Nombre d'ailettes [ailettes]..
dail : Epaisseur d'ailettes [m].
Ltube : Langueur du tube [m].
r1 : Rayon à la base
de l'ailette [m].
> Surface d'ailettes par mètre de longueur :
Sail [m2/m]
Sail = 2 n p r 2 - r
( )
2 2(III.75)
1
r1 : Rayon à la base
de l'ailette [m].
r2 : Rayon extérieur du tube [m].
> Surface d'échange total des tubes par
mètre de longueur : Sto t [m2/m]
S to t = S net+ Sail
(III.76)
> Rapport des surfaces :
ja et jG
S ail
j = (III.77)
a S
tot
S net
j = = 1 - j (III.78)
G S a
tot
Sail : Surface des ailettes
[m2] Snet : Surface nette
[m2]
Stot : Surface d'échange total
[m2] > Rendement de la
paroihp :
hp =jG +h ailj a
(III.79)
> Paramètre de la corrélation de
Beatty-Katz [24] : E [m]
E = p r 2 - r / 2
r
( ) 2
2 2 (III.80)
1
r1 : Rayon à la base de l'ailette
[m].
r2 : Rayon extérieur du tube [m].
> Diamètre équivalent
Deq [m] :
h p tot
1.
3 0 - + -
h 0 .25 0.25
ail ail net r
S E S D
DeqS
(III.81)
Dr : Diamètre à la base de
l'ailette [m].
Dr = 2.r1
Ø Coefficient de condensation externe (coté
Frigorigène) [24] : he [W/m2
K]
1
é 3 4
l r r r (III.82)
( )
l l l v v
- gL ù
h = 0 . 6 89
e T T D
êê ( ) úú
ë
m -
l sat p eq
û
lf : Conductivité
thermique du fluide frigorigène [W/m K]
rl : Masse volumique du fluide
frigorigène liquide [kg/m3] rv : Masse
volumique du fluide frigorigène vapeur [kg/m3] g :
Accélération de la pesanteur, on prend g = 9.81[m
/s2]. Lv : Chaleur latente de
condensation [J/kg]
ml : viscosité dynamique du fluide
frigorigène liquide [kg/ms.]
Tsat : Température de saturation, ou de
condensation (T sat = T C ) [°C ]
æ +
T T ö
Tp : Température de la paroi
ø÷
çè T [°C ]
= 2
C m
p
Deq : Diamètre équivalent [m]
Ø Coefficients :m [m-1],y
,j
=
m
(III.83)
2
he
l d
ailail
he : Coefficient de
condensation externe (coté FF) [W/m2 K] lail
: Conductivité thermique des ailettes [W/m K]
dail : Épaisseur des ailettes
[m]
a ö
çè b 0 . 2 ø÷
æ -
(III.84)
æ a ö
y 1.28
ç ÷
è de ø
j =(y -1)(1+0.35lny)
(III.85)
a : Pas transversal des tubes [m]
b : Pas longitudinal des tubes [m]
Ø Rendement des ailettes :
hail
tanh ( )
mL
h = (III.86)
ail mL
de
L : Longueur des rainures [m], avec :
L = j (III.87)
2
Ø Coefficient apparent de transfert de chaleur
(coté FF) : happ [W/m2 K]
happ = hehp
(III.88)
he : Coefficient de
condensation externe [W/m2 K] hp :
Rendement de la paroi
Ø Coefficient de convection interne (coté
eau) : hi [W/m2 K]
o Pour le régime laminaire Re £ 10000
[42]
Nu d i L tube p
= m m
( ) ( ) 0 . 1 4
1
3
1 . 8 6 Re . Pr . 0 .5 Pr(III.89)
o Pour le régime turbulent Re > 10000
[42]
1
Nu = 0 . 027 Re 0 .8 Pr m m p
3 ( ) 0 . 1 4(III.90)
hi = Nu ( l eau
di) (III.91)
leau : Conductivité thermique de
l'eau [W/m K]. di : Diamètre intérieur des
tubes[m].
Re : Nombre adimensionnel de Reynolds
Pr : Nombre adimensionnel de Prandtl
m : Viscosité dynamique de l'eau
a la température moyenne [kg/m3].
mp : Viscosité
dynamique de l'eau a la température de la paroi [kg/m3].
Ø Coefficient global de transfert de chaleur :
K [W/m2 K]
1
S R S ( ) ( )
S L D d
ln 1 R
tot tot tot tube r i ext
int + +
K
+ +
(III.92)
p hp
h S
i i
|
S 2 pl
i tube app
h h
|
Sto t : Surface d'échange total
par mètre de longueur [m2]
Si : Surface
intérieure des tubes par mètre de longueur [m2]
hi : Coefficient de
convection interne (coté eau) [W/m2 K]
Rint : Résistance d'encrassement a
l'intérieur des tubes (coté eau) [m2 K/ W].
Dr : Diamètre à la base de l'ailette [m]
di : Diamètre intérieur des
tubes [m2]
ltube : Conductivité thermique
des tubes [W/m K]
happ : Coefficient apparent de transfert de chaleur
(coté FF) [W/m2 K].
Rext : Résistance d'encrassement a
l'extérieur des tubes (coté FF) [m2 K/W] Ø
Différence moyenne logarithmique de température :
DMLT [°C]
DMLT
D T C - DTF
ln
æ D T ö
C
ç ÷
èDT F ø
(III.93)
DTC : Différance
de température chaude DT C = T C-
Tas (°C) DTF :
Différance de température froide DTF = T
C - Tae (°C)
TC : Température de Condensation du
fluide frigorigène (°C) Tas :
Température de l'eau a l'entrée du condenseur
(°C)
Tae : Température de l'eau a la
sortie du condenseur (°C)
Ø Surface d'échange total :
Sech [m2]
(III.94)
S C
F
=
. MLT
ech K D
F C : Puissance thermique du condenseur
[W] Ø Surface interne : Sint
[m2]
S S
S int = (III.95)
ech i Stot
Sech : Surface d'échange totale
[m2]
Sto t : Surface d'échange total
des tubes par mètre de longueur [m2].
Si : Surface intérieure des tubes
par mètre de longueur [m2].
> Longueur total des tubes : Lto t
[m]
(III.96)
= Sint
L tot d
p . i
di : Diamètre
intérieur des tubes [m] > Nombre total de tubes :
Nto t
L tot
N = (III.97)
totL
tube
Avec :
L g
L
tube = (III.98)
Z
Lg : Longueur parcourue par
le fluide frigorigène [m].
Ltube : Longueur d'un passage d'un tube
entre (1.5 et 4) [m]. Z : Nombre de passage du fluide
frigorigène [Passes].
> Nombre de tubes par passage :
np[Tubes/Passe]
Z
n tot
N
p =
(III.99)
Et n p Î N (on prend la partie
entière du résultat). > Nombre réel des tubes :
NR [Tubes]
NR = npZ
(III.100)
> Longueur total réelle des tubes :
LR [m]
LR = NRL tube
(III.101)
LP : Longueur d'un passage d'un tube entre
(1.5 et 4) [m]. > Surface intérieure totale réelle des
tubes : SiR [m2]
SiR = LR S i
(III.102)
Si: Surface intérieure des tubes
par mètre de longueur [m2/m].
Si = p . d i
(III.103)
di : Diamètre
intérieur des tubes [m].
> Espacement entre chicanes : B [m].
B = 0.4Dc
(III.104)
Dc : Diamètre de la calandre [m].
Ø La clairance des tubes :
Ccents [m].
Ccents = a - de
(III.105)
a : Espacement entre les tubes (le pas) [m]. de:
Diamètre extérieur des tubes [m].
Ø Surface d'écoulement a travers le
faisceau des tubes : Sc [m2]. D C B
. cents .
S
c = (III.106)
c
a
Ccents : La clearance des tubes [m].
Ø Nombre de chicanes nchic :
nchic + 1 = L p / B
(III.107)
Lp : Langueur du passage du fluide [m]. B : Espacement entre
chicanes [m].
Ø Nombre d'unité de transfert de chaleur :
NUT
K
NUT
.Sech
( )eau
m Cp
& .
(III.108)
K : Coefficient de transfert de chaleur global [W/m2
K]. m& : Débit massique de l'eau
[kg/s].
Ø L'efficacité de condenseur :
e
e =1- exp(- NUT) (III.109)
NUT : Nombre
d'Unité de Transfert
V. Présentation du programme :
Le programme de calcul est constitué d'un programme
principal et de deux sous programmes.
V. 1. Le programme principal :
Au premier lancement du programme, un menu est affiché
à l'écran :
Type de condenseur
1- Condenseur à air
2- Condenseur à eau
3- Quitter le programme
|
Pour avoir le dimensionnement d'un type de condenseur il suffit
de taper son numéro (1 ou 2), et pour quitter le programme il faut taper
: (3)
Quand l'utilisateur choisit un type de condenseur, le programme
principal fait appel au sous programme qui le concerne.
Après que le sous programme ait fini sont travail, le
programme principal réaffiche le menu du départ, l'utilisateur
à la possibilité de faire un autre choix parmi les types de
condenseurs proposés. Le menu ci-dessus est donc affiché
après chaque résultat d'un dimensionnement, jusqu'à ce que
l'utilisateur décide de quitter le programme.
V.2. Les sous programment :
Les deux sous
programme sont :
1- Condenseur à air: il concerne le
dimensionnement du condenseur refroidi à air
2- Condenseur à eau : il concerne le
dimensionnement du condenseur refroidi à eau.
Quand l'un de ces sous programmes est appelé, il demande
à l'utilisateur de faire entrer les données
géométrique et physiques indiquées pour le condenseur
concerné.
Après avoir entré toutes les données, le
sous programme va faire tous les calculs et ensuite il va présenter les
résultats sous forme d'un tableau.
VI. Les organigrammes :
Début
C : Integer
Oui
C=1
Non
Oui
C=2
Non
Oui
C=3
Non
Fin
«Erreur dans le choix»
La valeur doit
être
comprise entre 1 et 3
Choix d'un numéro
du menu
« Valeur de C
»
Affichage du menu
principal
Appel du sous-programme:
« Condenseur à
air »
Appel du sous-programme:
« Condenseur à
eau »
Quitter le programme
VI. 1. L'organigramme du programme principal
:
0.30 Re
Nu
0.45Re
Nu
Calcul de: Dm, Dv, Sfr,
n, Se, Si,
Snet, Sail, Stot, Re
Choix : Tubes en ligne
ou Tubes en quinconce
Disp = 1
En ligne
Oui
« Erreur dans le choix »
La valeur doit être
comprise
entre 1 et 2
Non
Oui
Disp=2 En
Quinconce
90
Oui
A
-
0.625 Pr
æ S ö
tot
ç ÷
3 . 7 5
1/3
è S e ø
-
0. 625 Pr
æ S ö
tot
ç ÷
3 .7 5
1/3
èSe ø
Début
L'entrée des propriétés physiques du
FF
à la température de condensation
L'entrée des propriétés physiques
de
l'air à la température moyenne
L'entrée de la
vitesse de l'air
Calcul de la Température
moyenne de l'air
Affichage de la température
moyenne de l'air
L'entrée des
données
géométriques et thermo
physiques
Déclaration des
variables
VI.2. L'organigramme du sous programme « condenseur
à air » :
Calcul de : he, happ
A
Calcul de: hi, K, DMLT, Sech, Sint,
Ltot
L'entrée des valeurs de
Lp
etZ
Affichage des résultats:
Sech, DMLT, n,
çail, hi,he, K, Nr,
Lr, NUT, EFF
Calcul de : Ntub, çail, Nr, Lr,
NUT,
EFF
Calcul de : Dm, n, Se, Si, Snet,
Sail, Stot,
Re
|
L'entrée des
données géométriques et thermo physiques
|
|
Calcul de la Température
moyenne de l'eau
Affichage de la température
moyenne de l'eau
L'entrée des propriétés physiques de l'eau
à la température moyenne
L'entrée des propriétés physiques du
FF
à la température de condensation
L'entrée de:
Ve et Lp
Oui
Non
L'entrée de la longueur de tube
Lp
Re>10000
92
B
Nu d i L tube p
= m m
( ) ( ) 0 . 1 4
1
3
1 . 86 Re . Pr . 0 .5 Pr
( ) ( ) 0 . 1 4
1
Nu = 0 . 027 Re 0. 8 Pr m m p
3
B
Calcul de : hi, E
L'entrée de la valeur : Z
Non
Erreur
Abs (Etta0-Etta)> 0.01
Oui
Calcul de : Etta0, Etta, Deq, he, m, psi, phi,
L
Affichage des résultats:
Sech, DMLT, n,
çail, he, hi, K, Nr,
Lr, NUT,
Eff
Calcul de : Ntub, çail, Nr,
Lr, NUT, Eff
I-Introduction :
Il existe deux méthodes permettant d'analyser
l'efficacité de fonctionnement des installations thermiques : la
méthode entropique et la méthode exérgétique.
La méthode entropique permet de calculer le
degré de perfection thermodynamique d'un organe est évaluer par
comparaison des pertes de capacité de travail dans cet organe avec la
capacité de travail de tout le système.
Par contre la méthode
éxergétique permet d'analyser le
degré de perfection thermodynamique de tel ou tel organe de
l'installation sans avoir apprécier la capacité de travail de
l'ensemble de l'installation et les pertes de capacité de travail dans
tous ces organes ce qui simplifier dans une certaine mesure les calculs
relatifs aux pertes de capacité de travail.
Donc on a recours à la méthode
exérgétique pour l'étude de l'efficacité
thermodynamique du condenseur.
II- Description de la méthode
exérgétique : [60]
Chaque organe de l'installation peut être
considéré comme un système thermodynamique autonome (bien
entendu, ce système n'est pas isolé puisque cet organe
(condenseur) est parcouru par le fluide frigorigène et
échangé de chaleur avec les autres parties de l'installation).
L'efficacité de chaque organe de l'installation peut
être appréciée en comparant la capacité de travail
que possède le fluide frigorigène ou la chaleur à
l'entrée de cet appareil (condenseur) avec les pertes de
capacités de travail occasionnées par
l'irréversibilité des transformations qui ont lieu dans cet
organe.
Quant à la capacité de travail elle-même est
bien entendu, évalué par rapport au milieu extérieur
(l'air ou l'eau) caractérisé par les paramètres
(T0 ) et (i0 ).
L'avantage principal de la méthode réside dans
le fait qu'elle permet d'analyser le degré de perfections
thermodynamique de tel ou tel organe de l'installation dans notre cas c'est le
condenseur sans avoir apprécier la capacité de travail de
l'ensemble de l'installation et les pertes de capacité de travail dans
tous ces organes, ce qui simplifier dans une certaine mesure les calcules
relatifs aux pertes de capacité de travail.
Considérons un condenseur comme un système non
isolé constitué d'une source de
travail
représenté par le fluide frigorigène en
écoulement sous la pression (i1 ) et la
température (T1) et un
milieu extérieur (air ou eau) de paramètre
(i0 ) et (T0 ), cette source de travail
peut être amené
réversiblement à un état
d'équilibre avec le milieu extérieur, par exemple ont fait subir
à la source
de travail (le fluide frigorigène) une
transformation adiabatique réversible qui amène sa
température
de (T1) a (T0 )
et sa pression de (P1) a (Pa ) ;
ensuite on réalise une transformation isotherme
réversible au cours de laquelle la pression de la source
de travail atteint la valeur (P0 ) grâce à un
échange de chaleur avec le milieu extérieur voir la
Figure IV.01
T(°C)
1 (P1=cte)
T1
a (Pa =cte)
T0
S0 S1
S(kJ/kg)
0
(P 0 = cte)
Figure IV.01 : Les transformations subies
à la source du travail
Toute autre transformation entre les états (0) et (1)
serait irréversible. En effet dans n'importe quelle transformation
initiale (T1) de la source de travail est différente
de la température (T0 ) du milieu extérieur,
ce transfert serait irréversible.
· Le travail produit par le fluide en écoulement
dans une transformation adiabatique réversible (1- a) est
donné par la relation :
L 1 - a = i 1 - i
[kJ/kg]
rev (IV.01)
a
· Le travail produit par le fluide en écoulement
dans une transformation isotherme réversible (a - 0) est
donné par la relation :
L a i i q [kJ/kg]
rev - 0 = ( a - 0 ) +
a - 0(IV.02)
Avec :
qa-0 = T 0 ( S 0
- Sa) [kJ/kg] (IV.03)
Et : Sa = S1
qa - 0: La chaleur empruntée à
la source de travail (au courant fluide) [kJ/kg]
rev
Donc : L 0 ( i a i
0 ) T 0 ( S 0 S
1 )
a - = - + - [kJ/kg] (IV.04)
· Le travail produit par le fluide en mouvement lorsqu'il
passe réversiblement de l'état (1) à
l'état (0) est égale à la somme des
travaux effectués dans les transformations réversibles
(1-a) et (a-0) :
L 1 rev - 0 = L 1 - + L - 0
[kJ/kg] (IV.05)
rev rev
a a
On a donc : 1 ( 1 ) ( 0 ) 0 ( 0 1 )
L i i a i a i T S S
rev - = - + - + - [kJ/kg] (IV.06)
a
1 Lrev ( i 1 i
0 ) T 0 ( S 0 S
1 )
- a = - + - [kJ/kg] (IV.07)
Puisque le travail produit dans une transformation
réversible de la source de travail constitue le
travail utile maximal (la capacité de travail) du fluide
moteur en mouvement on peut écrire :
Lutile max= i - i + T S -
S [kJ/kg] (IV.08)
( 1 0 ) 0 ( 0 1 )
La valeur de la capacité de travail spécifique du
fluide en écoulement à reçut le nom d'exérgie.
L'exérgie est désigné par e :
e = (i - i0)+ T
0 (S0 - S) [kJ/kg]
(IV.09)
De cette équation il résulte que l'exérgie
d'un fluide en écoulement est déterminée de
façon
univoque par la valeur des paramètres (P)et
(T) de ce fluide et des paramètres (P0 )et
(T0) du
milieu extérieur.
La notion d'exérgie s'avère bien commode lorsqu'on
veut analyser le degré de perfection thermodynamique d'un appareil
thermique tel que le condenseur.
Si la transformation qui à lieu à
l'intérieur de l'appareil (condenseur) est irréversible,
cela
signifie que cet appareil (condenseur) fait subir au fluide en
écoulement une perte de capacité de
travail (DL) :
DL = (e1 - e2)
[kJ/kg] (IV.10)
e1 : L'exérgie du fluide à
l'entrée du condenseur. [kJ/kg]
e2 : L'exérgie du fluide à la
sortie du condenseur. [kJ/kg]
Cette différence d'exérgie (e1
- e2) est dépensée due aux pertes
d'irréversibilités.
Si les transformations réaliser dans cet appareil
(condenseur) étaient réversibles, les pertes
de
capacité de travail seraient nulles (DL = 0)
c'est-à-dire e1 = e2 (pas de
perte de capacité de
travail).
Insistons sur le fait que cette méthode
éxergétique permet de juger le degré de
réversibilité des
transformations qui se déroulent
à l'intérieur de l'appareil (condenseur) d'après un
critère
externe qui est la différence d'exérgie à
l'entrée et la sortie du condenseur donc la
quantité
(DL) comporte les pertes de capacité de
travail due aussi bien au frottement qu'à l'échange de
chaleur pour une différence de température fini ;
la quantité (DL) tien aussi compte de la perte
de chaleur .
Pour calculer le degré de perfection thermodynamique d'un
appareil thermique tel que le condenseur on utilise la notion de rendement
éxergétique que l'on définit par :
e ent
h = (IV.11)
ex
e sort
Le rendement exérgétique donne la mesure de
l'irréversibilité des transformations qui ont lieu à
l'intérieur de l'appareil (condenseur).
Si ces transformations étaient réversibles donc
pas de perte de capacité de travail (e1 =
e2) et ca
nous donne le rendement exérgétique égale
à l'unité(hex = 1)
III-Exemple d'application au condenseur à air :
Ø Milieu extérieur (l'air) :
T +
T T
as
ae
2
=
m
T 0 =T m
=22.5[°C]=295.15[K]
En prend la valeur de l'entropie (S0) et
l'enthalpie (i0) de l'air à cette température
a partir des tables thermodynamique de l'air :
S 7 . 03 10 2 [ kJ / kg .
K]
-
=
0
i0 = 22.637[kJ/kg]
Ø Source de travail (FF : R134a) :
o A l'entrée du condenseur :
À l'entrée du condenseur en à la vapeur
saturée du fluide frigorigène a la température de
saturation Tc , donc on prend à partir des tables
thermodynamique du FF (R1 34a) la valeur
de l'entropie (Sen t ) et l'enthalpie (ien t )
a cette température à l'état de saturation vapeur :
T c = 30[°C]= 303 .15[K]
Sent = 1.709[kJ/kg.K]
ient = 413.47[kJ/kg]
e ( i i ) T ( S S ) [ kJ
kg]
ent ent ent
= - 0 + 0 0 - = - 92 . 83 /
o A la sortie du condenseur :
À la sortie du condenseur en à du liquide
saturée du fluide frigorigène a la température
de
saturation Tc , donc on prend à partir des
tables thermodynamique du FF (R1 34a) la valeur
de l'entropie ( Ssort ) et l'enthalpie
(isort ) a cette température à l'état de
saturation liquide :
Tc = 30[°C] =
303.15[K]
Ssort = 1.142[kJ/kg.K]
isort = 241.46[kJ/kg]
e ( i i ) T ( S S ) [ kJ
kg]
sort sort sort
= - 0 + 0 0 - = - 97 .49 /
v La perte de capacité de travail dans le condenseur est
:
DL = (eent -esort) =
4.65[kJ/kg]
v Le rendement éxergétique du condenseur est :
I. Introduction :
Dans ce chapitre, on présente les résultats de
calcul sous formes graphiques ainsi que les commentaires et analyse
nécessaires.
on a étudié l'influence de la température
d'entrée des fluides de refroidissement, l'influence de
l'échauffement des fluides de refroidissement, l'influence du pincement
et la température de condensation ainsi que l'influence de la vitesse du
fluide de refroidissement sur la surface d'échange, coefficient
d'échange global et local, l'efficacité du condenseur et sur le
rendement éxergétique, en utilisent quatre fluides
frigorigènes différents (R22, R1 34a, R404A, R407A) et deux types
de fluide de refroidissement (air et l'eau) ce qui nous permet de faire une
comparaison entre ces fluides.
II. Courbes et discussions
136
134
R22 R134a R404A R407A
132
130
128
126
124
20 22 24 26 28 30 32 34 36
Température de l'air à l'entrée
Tae(°C)
Figure V.01 : Surface d'échange en
fonction de la température d'entrée de l'air
10.4
R22 R134a R404A R407A
10.2
10.0
9.8
9.6
9.4
9.2
20 22 24 26 28 30 32 34 36
Température de l'eau à l'entrée du
condenseur Tee(°C)
Figure V.02 : Surface d'échange en
fonction de la température d'entrée de l'eau
56
55
54
53
52
51
R22 R134a R404A R407A
20 22 24 26 28 30 32 34 36
Température de l'air à l'entrée
Tae(°C)
Figure V.03 : Coefficient d'échange
global en fonction de la température d'entrée de l'air
755
750
745
740
735
730
725
720
715
710
705
700
695
R22 R134a R404A R407A
690
685
680
675
670
665
20 22 24 26 28 30 32 34 36
Température de l'eau à l'entrée du
condenseur Tee (°C)
Figure V.04 : Coefficient d'échange
global en fonction de la température d'entrée de l'eau
2050
2000
1950
R22 R134a R404A R407A
1900
1850
1800
1750
1700
1650
1600
1550
1500
1450
1400
1350
1300
20 22 24 26 28 30 32 34 36
Température de l'air à l'entrée
Tae(°C)
Figure V.05 : Coefficient de condensation en
fonction de la température d'entrée de l'air
2600
2550
2500
2450
2400
2350
2300
2250
2200
2150
2100
2050
2000
1950
R22
R1 34a
R404A
R407A
1900
1850
1800
1750
1700
1650
20 22 24 26 28 30 32 34 36
Température de l'eau à lentrée du condenseur
Tee(°C)
Figure V.06 : Coefficient de condensation en
fonction de la température d'entrée de l'eau
Description des courbes : (V.01), (V.02), (V.03), (V.04), (V.05)
et (V.06)
Ces figures représentent l'influence de la
température d'entrée du fluide de refroidissement (l'air ou
l'eau) sur la surface d'échange, coefficient d'échange global,
coefficient d'échange par condensation, en utilisant quatre fluides
frigorigènes différents (R22, R134a, R404A et R407A)
Analyse des courbes : (V.01), (V.02), (V.03), (V.04), (V.05) et
(V.06)
Pour la première figure (V.01), ont
voit que de la surface d'échange varie proportionnellement avec la
température d'entrée de l'air, c'est-à-dire qu'elle
augmente avec l'augmentation de cette température, par contre dans la
deuxième figure (V.02), la surface diminue en
augmentant la température d'entrée de l'eau.
Cette différence entre les deux allures est due à
la variation inverse des propriétés physiques
telles que la
viscosité dynamique (m) et la conductivité thermique
(l) des fluides de refroidissement
en fonction de la température d'entrée (
Tea Þ m ,l) par
contre(Tee Þ m , l )
On remarque aussi que l'utilisation des fluides
frigorigènes (R22, R134a, et R407A) donne des surfaces moins
encombrantes, surtout (R22 et R1 34a), qu'ils ont presque la même courbe
grâce aux propriétés physiques qui sont très proches
l'une de l'autre. Contrairement au R404A qui donne une grande surface, due
à ces propriétés physiques faibles.
En examinant les figures (V.03) et
(V.04), on remarque que le coefficient d'échange global du
condenseur à air varie inversement au coefficient global du condenseur
à eau, due aux propriétés physiques de l'air (la
viscosité dynamique(m) et la conductivité
thermique(l)) qui varient
inversement à celles de l'eau en fonction de la
température d'entrée.
On remarque aussi que l'ordre de grandeur du coefficient
d'échange global du condenseur à air est
très faible
par rapport au coefficient du condenseur à eau(Kair »
7.45%Keau), due essentiellement
à la mauvaise qualité de l'air utilisé comme
un fluide de refroidissement par rapport à l'eau L'utilisation de
différents fluide frigorigènes (R22, R134a, R404A et R407A) donne
des résultats
différents ( K R K R a K R A K R A )
22 » 134 > 407 > 404 , surtout avec le R404A qui
donne un mauvais coefficient d'échange global, due à ces faibles
propriétés physiques par rapport au (R22, R134a, et R407A).
En ce qui concerne les figures (V.05)
et (V.06), on voit que les coefficients d'échange
par
condensation sont inversement proportionnels à la
température d'entrée du fluide de refroidissement
pour les deux types de condenseur donc l'augmentation de cette
température donne une augmentation de la température de
condensation, et par conséquent une diminution du coefficient
d'échange par condensation.
Il est clair aussi que la qualité du fluide de
refroidissement n'a aucune influence sur le coefficient d'échange par
condensation.
On voit aussi que l'ordre de grandeur du coefficient
d'échange par condensation à l'extérieur des
tubes et
un peu plus grand que celui de l'intérieur (h i =
77%he )due à l'utilisation des
corrélations
différentes celle de CHATO [46]
pour la condensation intérieur et celle de BEATTY et KATZ
[66] pour l'extérieur.
Remarque générale :
( ) Þ ( ) ( ) ( )
T S S et K K et h
fr entrée air eau air eau condensati on
. , ,
160
R22 R134a R404A R407A
150
140
130
120
110
100
90
80
0 2 4 6 8 10 12 14 16
L'échauffement de l'air DTes(°C)
Figure V.07 : Surface d'échange en
fonction de l'échauffement de l'air
6
0 2 4 6 8 10 12 14 16
13
12
11
10
9
8
7
R22
R1 34a
R404A
R407A
L'échauffement de l'eau DTes (°C)
Figure V.08: Surface d'échange en
fonction de l'échauffement de l'eau
R22 R134a R404A R407A
55.5
55.0
54.5
54.0
53.5
53.0
52.5
52.0
51.5
51.0
50.5
50.0
49.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16
56.5
56.0
L'échauffement de l'air DTes(°C)
Figure V.09 : Coefficient d'échange
global en fonction de l'échauffement de l'air
R22 R134a R404A R407A
730
720
710
700
690
680
670
660
650
640
630
620
2 4 6 8 10 12 14 16
750
740
L'échauffement de l'eau DTes (°C)
Figure V.10 : Coefficient d'échange
global en fonction de l'échauffement de l'eau
R22 R134a R404A R407A
2200
2100
2000
1900
1800
1700
1600
1500
1400
1300
1200
1100
0 2 4 6 8 10 12 14 16
L'échauffement de l'air DTes(°C)
Figure V.11: Coefficient d'échange par
condensation en fonction de l'échauffement de l'air
R22 R134a R404A R407A
2600
2500
2400
2300
2200
2100
2000
1900
1800
1700
1600
1500
1400
0 2 4 6 8 10 12 14 16
2800
2700
L'échauffement de l'eau DTes (°C)
Figure V.12 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction de l'échauffement de l'eau
Description des courbes : (V.07), (V.08), (V.09), (V.10), (V.1 1)
et (V.12)
Ces figures représentent l'influence de
l'échauffement du fluide de refroidissement (l'air ou l'eau) sur la
surface d'échange, coefficient d'échange global, coefficient
d'échange par condensation, en utilisant les mêmes fluides
frigorigènes précédents (R22, R1 34a, R404A et R407A)
Analyse des courbes : (V.07), (V.08), (V.09), (V.10), (V.11) et
(V.12)
On remarque dans les figures (V.07) et
(V.08), que la surface d'échange est inversement
proportionnelle à l'échauffement du fluide de refroidissement
pour les deux types de condenseur. L'augmentation de l'échauffement
donne une augmentation de la différence moyenne de température
logarithmique DMLT, et par conséquent une diminution de la
surface d'échange.
On voit aussi que l'utilisation de R22 ou R134a ou bien R407A
donne des surfaces proches et compactes grâces à leurs
propriétés physiques qui sont élevés. Contrairement
au R404A qui à des propriétés physiques faibles.
Les figures (V.09) et (V.10)
montre la même influence de l'échauffement sur les
coefficients d'échange global des deux condenseurs. L'augmentation de
l'échauffement donne une augmentation de la température de
condensation et par conséquent la diminution du coefficient
d'échange par condensation, donc la diminution du coefficient global.
On remarque aussi que l'utilisation du R22 ou R134a ou bien
R407A donne des résultats proches et bonnes surtout le R22 et R1 34a,
par contre le R404A donne un mauvais coefficient, due a ces
propriétés physiques qui sont faibles comparés a celles de
R22 et R1 34a.
Il est clair aussi que l'ordre de grandeur du coefficient
d'échange global de l'air est très faible par rapport au
coefficient du condenseur à eau, due à la mauvaise qualité
du transfert de l'air comparer à celle de l'eau.
En Examinant les figures (V.11) et
(V.12), on remarque que le coefficient d'échange par
condensation est inversement proportionnel à l'échauffement du
fluide de refroidissement, l'augmentation de l'échauffement donne une
augmentation de la température de condensation, et par conséquent
la diminution du coefficient d'échange par condensation.
L'utilisation du R22 ou R134a ou bien R407A donne des
coefficients d'échange par condensation élevés par rapport
au R404A, due à leurs propriétés physiques
élevés.
) ( )
, K et h
eau condensati on
Remarque générale : ( D ) Þ
( ) (
T S S et K
es air eau air
,
R22 R134a R404A R407A
220
200
180
160
140
120
100
80
60
40
2 4 6 8 10 12 14 16
240
Pincement du condenseur DTp(°C)
Figure V.13 : Surface d'échange du
condenseur à air en fonction du pincement
0 2 4 6 8 10 12 14 16
18
16
14
12
10
4
8
6
R22 R134a R404A R407A
Pincement du condenseur DTp (°C)
Figure V.14 : Surface d'échange du
condenseur à eau en fonction du pincement
R22
R1 34a
R404A
R407A
56
55
54
53
52
51
50
49
0 2 4 6 8 10 12 14 16
57
Pincement du condenseur DTp(°C)
Figure V.15 : Coefficient d'échange
global en fonction du pincement
600
580
0 2 4 6 8 10 12 14 16
780
760
740
720
700
680
660
640
620
R22 R134a R404A R407A
Pincement du condenseur DTp (°C)
Figure V.16 : Coefficient d'échange
global en fonction du pincement
R22
R1 34a
R404A
R407A
2400
2200
2000
1800
1600
1400
1200
1000
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Pincement du condenseur DTp(°C)
Figure V.18 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction du pincement
3000
R22 R134a R404A R407A
2800
2600
2400
2200
2000
1800
1600
1400
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Pincement du condenseur DTp(°C)
Figure V.19 : Coefficient d'échange par
condensation en fonction du pincement
Description des courbes : (V.13), (V.14), (V.15), (V.16), (V.17)
et (V.18)
Ces figures représentent l'influence du pincement sur
la surface d'échange, coefficient d'échange global, coefficient
d'échange par condensation en utilisant quatre fluides
frigorigènes différents (R22, R1 34a, R404A et R407A)
Analyse des courbes : (V.13), (V.14), (V.15), (V.16), (V.17) et
(V.18)
On remarque que ces courbes sont identiques à celles
représentées dans les figures (V.07),
(V.08), (V.09), (V.10),
(V.11) et (V.12), donc l'influence du
pincement est identique à celle de l'échauffement. En
réalité, il ya une différence quand va la voir dans
l'analyse des figures ci dessous.
Remarque générale :
( D ) Þ ( ) ( ) ( )
T S S et K K et h
p air eau air eau condensati on
, ,
F(Tae) F(DTp) F(DTes)
220
200
180
160
140
120
100
80
60
40
30 32 34 36 38 40 42 44 46
240
18
Température de condensation Tc(°C)
Figure V.19: Surface d'échange en
fonction de la température de condensation
16
4
14
12
10
8
6
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation Tc(°C)
Figure V.20: Surface d'échange en
fonction de la température de condensation
F(Tae) F(DTp) F(DTes)
57
56
55
54
53
52
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation Tc(°C)
Figure V.21 : Coefficient d'échange
global en fonction de Tc
F(Tee) F(DTp) F(DTes)
780
760
740
720
700
680
660
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation Tc(°C) Figure
V.22 : Coefficient d'échange global en fonction de Tc
F(Tae) F(DTp) F(DTes)
2250
2200
2150
2100
2050
2000
1950
1900
1850
1800
1750
1700
1650
1600
1550
1500
1450
1400
30 32 34 36 38 40 42 44 46
2350
2300
2800
2600
2400
2200
2000
1800
Température de condensation Tc(°C)
Figure V.23: Coefficient d'échange par
condensation du R22 en fonction de Tc
3000
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation Tc(°C)
Figure V.24 : Coefficient d'échange par
condensation du R22 en fonction de Tc
Description des courbes : (V.19), (V.20), (V.21), (V.22), (V.23)
et (V.24)
Une comparaison des résultats précédents
est représentée dans ces figures pour voir la différence
entre l'influence de la température d'entrée du fluide de
refroidissement, l'échauffement et le pincement, en utilisant un seul
fluide frigorigène R22
Analyse des courbes : (V.19), (V.20), (V.21), (V.22), (V.23) et
(V.24)
Il est clair dans les figures (V.19)
et (V.20) que l'influence du pincement sur la surface
d'échange est la plus importante, car elle à une pente
descendante importante, grâce à la grande influence du pincement
sur DTML et par conséquent sur la surface, puis l'influence de
l'échauffement qui à aussi une pente descendante, par contre
l'influence de la température d'entrée du fluide de
refroidissement à une légère pente montante
On remarque aussi dans les figures (V.21) et
(V.22), que l'influence du pincement sur le coefficient
d'échange est la plus importante, car elle à une pente
descendante importante, grâce à la grande influence du pincement
sur DTML et par conséquent sur le coefficient d'échange
global, puis l'influence de l'échauffement qui à aussi une pente
descendante, par contre l'influence de la température d'entrée du
fluide de refroidissement sur les coefficients d'échange global des deux
condenseurs est différente, c'est-à-dire qu'elle a une pente
descendante pour l'air, et montante pour l'eau, due à leurs
propriétés physiques (viscosité dynamique (m) et
conductivité thermique (l)) qui
changent inversement en fonction de la température
d'entrée du fluide de refroidissement.
D'après les figures (V.23) et
(V.24), on remarque que l'augmentation de la température
d'entrée du fluide de refroidissement ou de l'échauffement ou
bien du pincement donne une augmentation de la température de
condensation et par conséquent une diminution du coefficient
d'échange par condensation, mais cette diminution est différente
d'une courbe à une autre, on voit que la courbe du pincement a une pente
importante, donc il a la grande influence par rapport à
l'échauffement et la température d'entré du fluide de
refroidissement.
La différence entre les courbes est due à la
variation des valeurs de température de la paroi Tp.
F(Tae) F(DTp) F(DTes)
75.2
75.1
75.0
74.9
74.8
74.7
74.6
74.5
74.4
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation Tc(°C)
Figure V.25 : Coefficient d'échange par
convection en fonction de Tc
7800
5800
30 32 34 36 38 40 42 44 46
7600
7400
7200
7000
6800
6600
6400
6200
6000
F(Tee) F(DTp) F(DTes)
Température de condensation Tc (°C)
Figure V.26 : Coefficient d'échange par
convection en fonction de Tc
18
F(Tee) F(DTp) F(DTes)
16
14
12
10
4
8
6
2
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation TC(°C)
Figure V.27 : DTML en fonction de la
température de condensation
F(Tee) F(DTp) F(DTes)
1.5
1.0
0.5
0.0
-0.5
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation Tc (°C) Figure
V.28 : L'efficacité du condenseur en fonction de Tc
F(Tee) F(DTp) F(DTes)
0.98
0.97
0.96
0.95
0.94
0.93
0.92
0.91
0.90
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation Tc(°C)
Figure V.29 : Rendement
éxergétique du R22 en fonction de Tc
0.97
R22 R134a R404A R407A
0.96
0.95
0.94
0.93
0.92
0.91
0.90
30 32 34 36 38 40 42 44 46
Température de condensation TC (°C)
Figure V.30 : Rendement
éxergétique en fonction de Tc
Description des courbes : (V.25), (V.26), (V.27), (V.28), (V.29)
et (V.30)
Ces figures représentent aussi une comparaison entre
l'influence de la température d'entrée du fluide de
refroidissement, l'échauffement et le pincement sur le coefficient
d'échange par convection, la différence de température
moyenne logarithmique DTML, l'efficacité et le rendement
exérgétique du condenseur.
Analyse des courbes : (V.25), (V.26), (V.27), (V.28), (V.29) et
(V.30)
On remarque dans les figures (V.25)
et (V.26) que les coefficients d'échange par
convection sont proportionnels au pincement l'influence de la
température d'entrée du fluide de refroidissement,
l'échauffement et le pincement sur les coefficients d'échange par
convection du condenseur à air et à du condenseur eau sont
totalement différents, et le pincement n'a pas une influence
On voit dans la figure (V.27) que
l'augmentation du pincement a une grande influence sur la diminution de la
différence d'écart moyenne logarithmique DTML, ainsi que
l'augmentation de l'échauffement donne aussi une diminution de la
DTML. Par contre la température d'entrée du fluide de
refroidissement n'a aucune influence sur la DTML.
Dans la figure (V.28) on remarque que
l'augmentation du pincement donne une mauvaise efficacité du condenseur,
contrairement à l'augmentation de l'échauffement qui donne une
bonne efficacité. Il est clair aussi que la température
d'entré du fluide de refroidissement n'a aucune influence sur
l'efficacité du condenseur
On remarque dans la figure (V.29) que
l'augmentation du pincement ou l'échauffement donne un mauvais rendement
éxergétique par contre l'augmentation de la température du
fluide de refroidissement à l'entrée donne un bon rendement
éxergétique
A partir de la courbe (V.30), on remarque que
le rendement exégétique est inversement proportionnelles à
la température de condensation c'est-à-dire lorsque la
température de condensation augmente le rendement
éxergétique diminue et ça due à l'augmentation de
capacité de travail en fonction de TC et par conséquent
l'augmentation des irréversibilités.
On voit aussi que les rendements exérgétiques
des deux fluides R22 R134a ont presque la même courbe, et ça due
aux propriétés physiques des deux fluides qui sont très
proche l'une de l'autre. On remarque aussi que le R404A donne un meilleur
rendement exérgétique, et ça due aux faibles pertes de
capacités de travail qui dépond des propriétés
physiques surtout l'enthalpie de la vapeur.
Remarque : Le point d'intersection
entre les trois courbes représente la température d'entrée
du
fluide de refroidissement(T fr ) entrée
= 25 ° C , l'échauffement D Tes =
5 ° C et le pincement
DT p = 5°C et une température de
condensationT C = 35°C.
En amont de ce point, on voie que la température de la
paroi en fonction du pincement est la plus grande, et celle de la
température d'entrée du fluide de refroidissement est la plus
faible
{ ( ) ( ) ( )
T T T
P pincement P échauffeme nt P températur e
entrée }
> > . . Par contre en aval c'est l'inverse
.
13.0
12.5
R22 R134a R404A R407A
12.0
11.5
11.0
10.5
10.0
9.5
9.0
0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0 2.2 2.4 2.6
Vitesse de l'eau Ve (m/s)
Figure V.31: Surface d'échange en
fonction de la vitesse de l'eau
740
720
700
680
R22 R134a R404A R407A
660
640
620
600
580
560
540
0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0 2.2 2.4 2.6
Vitesse de l'eau Ve (m/s)
Figure V.32 : Coefficient d'échange
global en fonction de la vitesse de l'eau
Description des courbes : (V.31) et (V.32)
Ces figures représentent l'influence de la vitesse du
fluide de refroidissement (l'air ou l'eau) sur la surface d'échange,
coefficient d'échange global, en utilisant quatre fluides
frigorigènes différents (R22, R1 34a, R404A et R407A)
Analyse des courbes : (V.31) et (V.32)
On remarque dans les figures (V.31) et (V.32)
que l'augmentation de la vitesse du fluide de refroidissement
améliore l'échange et donne un bon coefficient d'échange
global et par conséquent une surface d'échange compacte
On réalité, l'augmentation de la vitesse du
fluide de refroidissement augmente la turbulence donc l'augmentation de
l'intensité du transfert par convection par conséquent
l'augmentation du coefficient d'échange global qui nous donne une
surface plus compacte
Remarque :
L'influence de la vitesse de l'air sur la surface
d'échange et sur le coefficient d'échange global est identique
à celle de l'eau c'est pour cela qu'on a représenté que
les résultats du condenseur à eau.
CONCLUSION GENERALE
Les condenseurs sont d'une importance primordiale dans le
domaine industriel notamment les installations frigorifiques. Leurs
technologies, leurs conceptions, et leurs développements influent
directement sur les performances de ces installations.
L'objectif de ce travail est de faire une analyse
paramétrique et thermodynamique à deux types de condenseur
à air et à eau, et voir l'influence de ces paramètres
(vitesse et température d'entrée du fluide de refroidissement,
l'échauffement, pincement, température de condensation, ... etc)
sur la surface d'échange, le coefficient d'échange local et
global, l'efficacité et le rendement éxergétique des deux
condenseurs, en utilisant différents fluides frigorigènes (R22,
R1 34a, R404A, R407A) et deux fluides de refroidissement différents
(l'air et l'eau).
D'après les résultats obtenus après
l'étude des deux condenseurs, on voit que l'utilisation du fluide
frigorigène R22 ou R1 34a donne les meilleurs résultats,
c'est-à-dire un coefficient d'échange par condensation
élevé, un coefficient d'échange global élevé
et des surfaces d'échanges compactes donc économiques,
malgré qu'ils ont un mauvais rendement éxergétique,
contrairement à R404A qui a un bon rendement éxergétique
mais de mauvais coefficients d'échange local et global donc des surfaces
encombrantes et couteuses.
La viscosité dynamique (m) de l'air augmente en
fonction de la température d'entrée en diminuant
le coefficient d'échange par convection et le
coefficient d'échange global et par conséquent on obtient une
surface encombrante et couteuse. Par contre la viscosité de l'eau
diminue en fonction de la température d'entrée on augmentant le
coefficient d'échange par convection et le coefficient d'échange
global et par conséquent on obtient une surface compacte et
économique.
L'influence de l'échauffement est identique pour les
deux fluides de refroidissement, sont augmentation donne une augmentation
de DMLT et par conséquent une surface d'échange compacte
et économique et il augmente aussi l'efficacité du condenseur
mais diminue sont rendement éxergétique.
L'augmentation du pincement à une grande influence sur
DMLT est par conséquent sur la surface d'échange qui
diminue et devient plus compacte et plus économique malgré que
son
augmentation implique une diminution de l'efficacité et du
rendement éxergétique du condenseur.
On a remarqué aussi que le coefficient d'échange
par condensation à une allure descendante dans tout les cas, due
à l'augmentation de la température de condensation en fonction de
ces paramètres
(Tfr .
entrée,DTes,DTP)
L'augmentation de la vitesse du fluide de refroidissement
entraine des turbulences qui améliorent l'intensité du transfert
de chaleur par convection et on obtient par conséquent des surfaces
d'échanges compactes et économiques.
Les remarques faites au fluide de refroidissement l'air et l'eau
sont très logiques, l'eau a une grande influence sur les coefficients
d'échanges par convection, et par conséquent sur les surfaces
d'échanges, car l'eau à une très bonne qualité de
transfert comparé à l'air
L'utilisation de l'eau comme fluide de refroidissement nous
permet d'obtenir des surfaces d'échange compactes donc
économiques, contrairement à l'air qui donne des surfaces
encombrantes et couteuses. Malgré cela l'air est toujours utilisé
grâce aux grands avantages qu'il possède par rapport à
l'eau surtout la disponibilité illimitée et gratuite,
contrairement à l'eau qui devient de plus en plus chère, sa
nécessite d'un traitement spécial et de mise en place d'un
système de refroidissement.
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thermodynamiques», edition Eyrolles, 1970.
!cccccccccccccccccccccc cccccccccccccccccccccccc
!ccccccccccccccccccc PROGRAMME PRINCIPAL
ccccccccccccccccccccc
!cccccccccccccccccccccc
ccccccccccccccccccccccc
!ccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccc
Program CONDIM
! Use DFLIB Integer c
Write (*,11)
11 Format (13/,35x,'Bienvenue au programme
"CONDIM!',5/)
Pause ' Taper (entrer) pour commencer! '
Do 200 while (c.NE.3)
! Call clearscreen
Write (*,12)
12 Format (7/,25x,'Vous pouvez avoir le
dimensionnement du ',/,& & 30x,'Condenseur ',///,&
& 20x,'
|
|
',/,&
|
&
|
20x,'
|
Type de Condenseur
|
|
',/,&
|
&
|
20x,'
|
******************
|
|
',/,&
|
&
|
20x,'
|
|
|
',/,&
|
&
|
20x,'
|
1 Condenseur a air
|
|
',/,&
|
&
|
20x,'
|
|
|
',/,&
|
|
|
',/,& 2 Condenseur a eau
|
&
|
20x,'
|
&
|
20x,'
|
|
|
',/,&
|
&
|
20x,'
|
3 Quitter
|
|
',/,&
|
&
|
20x,'
|
|
|
',/)
|
50 Write (*,13)
13 Format (//,25x,'*** Faites votre choix, de 1
à 3 :')
Read (*,*) c
! Call clearscreen
Select case (C)
Case (1)
Call Condensair
Case (2)
Call Condenseau
Case (3) Goto 500
Case default
Write (*,14)
14 Format (13/,25x,'***** Vous avez fait une
erreur ! *****',/,&
& 10x,'Le numéro que vous avez choisi doit être
compris entre 1 et 2')
Goto 50
End select
200 Continue
500 Write (*,15)
15 Format (1 3/,25x,'Merci de votre passage, a
bientôt ! ! ',///)
Pause ' Tapez (entrer) pour quitter le
programme...'
Stop
End
!cccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccc
!ccccccccccccccccccc ccccccccccccccccccccccc !ccccccccccccccccc
PROCEURE CONENSEUR A AIR ccccccccccccccccc
!ccccccccccccccccccc ccccccccccccccccccccccc
!ccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccc
Subroutine Condensair
! Use DFLIB
Real di, de, a, b, c, n, Eail, Et, Dr, Pc, Tae,
Tas, Tc, kt, kail, va, Rint, Rext, &
& Ltot, Sir, Tm, Cp, Mu, Lamda, Ro, Pr, Muf, kf, Lv, Rol,
Rov, Dm, Dv, Si, & & PHia, PHig, m, Psi, Lp, Tp, Ntot, Etta, L, happ,
k, g, Sech, Sint, &
& Ient, Isort, Sent, Ssort, Exent, Exsort, DeltaEx, Sm, Im
Double précision Nu, Re, Phi, DMLT, hi,
he, down, up, Se, Snet, Sfr, Setr, Sail, & & Eff, NUT, Tascal, DeltaT,
Pcech, Stot, Vetr, RendementEx
Integer Disp, z, Nr, np, Lr
Write(*, 16)
16 Format
(4/,20x,'********************',/,&
& 5x,'*************** Condenseur a air
***************',/,& & 20x ,'********************')
! ********************** DONNEES
*************************
Write(*, 17)
17 Format (3/,15x,'Faite entrer les
données',3/,&
&
5x,'****************************************************',/,&
& 5x,'**************DONNEES
GEOMETRIQUES******************',/,&
&
5x,'****************************************************',2/,&
& 7x,'Diamètre intérieur des tubes (m)')
Read(*,*)di
Write(*,*)' Diamètre extérieur des
tubes (m)'
Read(*,*)de
Write(*,*)' Diamètre du racine des
ailettes (m)'
Read(*,*)Dr
Write(*,*)' Pas transversal (m)'
Read(*,*)a
Write(*,*)' Pas longitudinal (m)'
Read(*,*)b
Write(*,*)' Ecartement des ailettes (m)'
Read(*,*)c
Write(*,*)' Epaisseur des ailettes (m)'
Read (*,*)Eail
! Call clearscreen Write (*,18)
18
Format(3/,5x,'*******************************************************',/,&
& 5x,'***************DONNEES THERMOPHYSIQUES***********',/,&
&
5x,'******************************************************',2/,&
& 7x,'Puissance thermique du condenseur (w)')
Read (*,*)Pc
Write(*,*)' Température d"entree de l"air
(°C )'
Read(*, *)Tae
Write(*,*)' Température de sortie de
l"air (°C )'
Read(*, *)Tas
Write(*,*)' Conductivité thermique des
tubes (w/m.K)'
Read(*,*)kt
Write(* ,*)' Conductivité thermique des
ailettes (w/m.K)'
Read(*,*)kail
Write(* ,*)' Résistance d"encrassemnt
coté intérieur (m2 .K/w)'
Read(*,*)Rint
Write(* ,*)' Résistance d"encrassement
coté extérieur (m2 .K/w)'
Read(*,*)Rext
! Call clearscreen Tm=(Tae+Tas)/2 Write
(*,19)Tm
19 Format (3/,1 5x,'La température
moyenne de l"air est : ',F7.2,//,&
& 13x, ' Donnez les propriétés physiques de
l"air pour cette température :',2/,&
&5x,'*******************************************************',/,&
&5x,'***********PROPRIETES PHYSIQUES DE
L"AIR *********',/,&
&5x,' * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *',2/,&
&7x,'Chaleur spécifique de l»air (J/kg k)')
Read(*,*)Cp
Write(*,*)' Viscosité dynamique de l"air
(kg/m.s)'
Read(*,*)Mu
Write(*,*)' Conductivité thermique de
l"air (w/m.K)'
Read(*,*)Lamda
Write(*,*)' Masse volumique de l"air (kg/m3)'
Read(*,*)Ro
Write(*,*)' Nombre de Prandtl pour l"air'
Read(*,*)Pr
Write(*,*)' Enthalpie de l"air (kj/kg)'
Read(*,*)Im
Write(*,*)' Entropie de l"air (kj/kg.k)'
Read(*,*)Sm
Write(*,*)' Pincement (kj/kg.k)'
Read(*,*)DTp
! Call clearscreen
Tc = Tas + DTp Write(*,21) Tc
21 Format(3/, 1 0x,'Donnez les
propriétés physiques du fluide frigorigène',/,&
&8x,' à sa température de condensation :
',F7.2,//,&
&5x,'*********************************************************',/,&
&5x,'****PROPRIETES PHISIQUES DU FLUIDE
FRIGORIGENE***',/,&
&5x,'*********************************************************',2/,&
&7x,'Viscosité dynamique du fluide frigorigène (kg/m. s)')
Read(*,*)Muf
Write(*,*)' Conductivité thermique du
fluide frigorigène (w/m.K)'
Read(*,*)kf
Write(*,*)' Chaleur latente de condensation u
fluide frigorigène (J/kg)'
Read(*,*)Lv
Write(*,*)' Masse volumique du fluide
frigorigène (liquide) (kg/m3)'
Read(*, *)Rol
Write(*,*)' Masse volumique du fluide
frigorigène (vapeur) (kg/m3)'
Read(*,*)Rov
Write(*,*)' Enthalpie entrant du fluide
frigorigène (vapeur) (kj/kg)'
Read(*,*)Ient
Write(*,*)' Enthalpie sortant du fluide
frigorigène (liquide) (kj/kg)'
Read(*,*)Isort
Write(*,*)' Entropie entrant du fluide
frigorigène (vapeur) (kj/kg.k)'
Read(*,*)Sent
Write(*,*)' Entropie sortant du fluide
frigorigène (liquide) (kj/kg.k)'
Read(*, *)Ssort
! Call clearscreen
Write(*,22)
22 Format (5/,10x,'Entrez la vitesse de l"air
entre 2,5 et 4 m/s:',3/) Read (*,*)Va
! ******************************** CALCUL 1
*******************************
Et=(de-di)/2
Dm=Pc/(Cp* (Tas-Tae))
Dv=Dm/Ro
Sfr =Dv/va
n=1 /(c+Eail)
Se=3.14*de
Si=3. 14*di
Snet= Se*( 1-n*Eail)
Sail=2*n*(a*b-(3. 1 4*(de* *2))/4)
Stot=Snet+Sail
Setr=Sfr*( 1-(de/a)+((Eail/(c+Eail))*( 1 -(de/a))))
Vetr=Dv/Setr PHia =Sail/Stot PHig=Snet/Stot
Re=Vetr*de*Ro/Mu
Write(*,23)
23 Format(10x,'*** Choisissez une disposition
des tubes ***',2/)
30 Write(*,*)' En lignes tapez (1) , En
quinconces tapez (2) :'
Read(*,*) Disp
If (Disp.EQ.2) then
Nu= 0.45*(Re**(0.625)*(Stot/Se)**(-0.375)*(Pr**(1/3)))
Else if (Disp.EQ. 1) then
Nu= 0.30*(Re**(0.625)*(Stot/Se)**(-0.375)*(Pr**(1/3)))
Else
Write(*,*)' vous avez fait une erreur, Tapez (1)
ou (2)'
Write(*,*)' ' Goto 30
Endif
Write(*,*)' Entrez la longueur d"un passage
entre 1.5 et 4 m:'
Read(*,*)Lp
he=(Nu*Lamda)/de
m=sqrt((2*he)/(kail*Eail))
Psi=1 .28*(a/de)*sqrt((a/b)-0.2)
phi=(Psi- 1 )*( 1+0.35 *Log(Psi))
L=(Phi*de)/2
Etta =(Tanh(m*L))/(m*L)
Ettap=(PHig+Etta*PHia)
happ=he*Ettap g=9. 81
up=(g*Rol*(Rol-Rov)*(kf* *3)* Lv)
Tp=(Tm+Tc)/2
down=(Muf*(Tc-Tp) *di)
hi=0.555*((up/down)**(0.25))
k=1 /(((Stot/Si)*(( 1 /hi)+Rint))+((Stot*log(Dr/di))/(Lp*2*3.1
4*kt))+(1 /(happ*Ettap))+(Rext/Ettap)) DMLT=(Tas-Tae)/Log((Tc-Tae)/(Tc-Tas))
Sech=Pc/(k*DMLT)
Sint=(Sech* Si)/Stot
Ltot=Sint/(3.1 4*di)
Write(*,*)' Entrez le nombre de passages:'
Read(1,*) z
Ntot=Ltot/Lp
np=Int(Ntot/z)
Nr=np*z
Lr=Nr*Lp
Sir=Lr* Si
NUT=(k* Sech)/(Dm*Cp)
Eff=( 1 -exp(-NUT))
Exent=(Ient-Im)+(Tm+273.1 5)*(Sm-Sent)
Exsort=(Isort-Im)+(Tm+273.1 5)* (Sm-Ssort) DeltaEx=Exent-Exsort
RendementEx=Exent/Exsort
! Call clearscreen
! ******************************** RESULTATS
*************************
Write(*,24)
24 Format (5/,17x,'** Voici les résultats
du dimensionnement du condenseur a air **',/,& & 10x,'
|
|
|
|
',3/,&
|
&
|
17x,'
|
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
RESULTATS
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
***********
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Surface d"echange : ',F7.3,' m2
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* DMLT : ',F7.2,' °C
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Coefficient de transfert de chaleur: K ',F7.3, 'w/m2.k
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Coefficient d"echange interne : ',F7.2,' w/m2.k ',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Nombre de tubes par passage: ',I4,'
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Nombre total de tubes: ',I4,'
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Longueur total des tubes : ',I5,' m ',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* NUT : ',F7.2,'
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* L'efficacité de condenseur : ',F9.2,'
|
',/,&
|
& 17x,' ',/,&
& 17x,' * Perte de capacité de travail: ',F7.3,' kj/kg
',/,&
& 17x,' ',/,&
& 17x,' * Rendement exégétique : ',F7.4,'
',/,&
& 17x,' ',2/)
Pause ' Tapez (entrer) pour continuer... '
Return
End
!cccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccc
!ccccccccccccccccccc cccccccccccccccccccccc !ccccccccccccccccc PROCEURE
CONENSEUR A EAU ccccccccccccccccccc !ccccccccccccccccccc
cccccccccccccccccccccc
!ccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccc
Subroutine Condenseau
! Use DFLIB
Real
di,de,a,b,c,n,Eail,Et,Pc,Tee,Tes,Tc,kt,kail,ve,Rint,Rext,r1
,r2,Dr,E,Ettap,&
& Ltot, Sir,Tm,Cp,Mu,Mup,Lamda,Ro,Pr,Muf,kf,Lv,Rol,Rov,
Si,Etta0,Ettap0,&
& PHia,PHig,m,Psi,Lp,Tp,Ntot,Etta,L,happ,k,g, Sech,
Sint,&
& Ient,Isort, Sent, Ssort,Exent,Exsort,DeltaEx,
Sm,Im,Dm,NUT,Eff
Double precision Nu,Re,Phi,DMLT,hi,he,down,up,
Se, Snet, Sail, Stot,RendementEx
Integer z,Nr,np,Lr
Write(*, 16)
16
Format(4/,20x,'********************',/,&
& 5x,'*************** Condenseur a eau
***************',/,&
& 20x,'********************')
! ******************************* DONNEES
******************************
Write(*, 17)
17 Format (3/,15x,'Faite entrer les
données',3/,&
&
5x,'****************************************************',/,&
& 5x,'**************DONNEES
GEOMETRIQUES******************',/,&
&
5x,'****************************************************',2/,&
& 7x,'Diamètre intérieur des tubes (m)')
Read(1 ,*)di
Write(*,*)' Diamètre extérieur
des tubes y compris l"ailettes (m)'
Read(1 ,*)de
Write(*,*)' Diamètre racine de la
surface ailettes (m)'
Read( 1, *)Dr
Write(*,*)' Pas transversal des tubes (m)'
Read(1 ,*)a
Write(*,*)' Pas longitudinal des tubes (m)'
Read(1 ,*)b
Write(*,*)' Ecartement des ailettes (m)'
Read(1 ,*)c
Write(*,*)' Epaisseur des ailettes (m)'
Read(1,*) Eail
! Call clearscreen
Write (*,18)
18 Format(3/ ,5x
,'*******************************************************' ,/ ,&
& 5x,'***********DONNEES
THERMOPHYSIQUES**************',/,&
&5x,'*******************************************************',2/,&
& 7x,'Puissance thermique du condenseur (w)')
Read(1 ,*)Pc
Write(*,*)' Température d"entree de l"eau
(°C )'
Read(1 , *)Tee
Write(*,*)' Température de sortie de
l"eau (°C )'
Read(1 , *)Tes
Write(*,*)' Conductivité thermique des
tubes (w/m.K)'
Read(1 ,*)kt
Write(* ,*)' Conductivité thermique des
ailettes (w/m.K)'
Read( 1, *)kail
Write(* ,*)' Résistance d"encrassemnt
coté intérieur (m2.K/w)'
Read(1 ,*)Rint
Write(* ,*)' Résistance d"encrassement
coté extérieur (m2.K/w)'
Read( 1, *)Rext
! Call clearscreen
Tm=(Tee+Tes)/2 Write(*, 1 9)Tm
19 Format (3/,15x,'La température moyenne
de l"air est : ',F7.2,//,&
& 13x, ' Donnez les propriétés physiques de
l"eau pour cette température :',2/,&
&5x,'*******************************************************',/,&
&5x,'***********PROPRIETES PHYSIQUES DE L"EAU
*************',/,&
&5x,' * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *',2/,&
&7x,'Chaleur spécifique de l»eau (J/kg k)')
Read( 1, *)Cp
Write(*,*)' Viscosité dynamique de l"eau
(kg/m.s)'
Read(1 ,*)Mu
Write(*,*)' Conductivité thermique de
l"eau (w/m.K)'
Read(1 ,*)Lamda
Write(*,*)' Masse volumique de l"eau (kg/m3)'
Read( 1, *)Ro
Write(*,*)' Nombre de Prandtl pour l"eau '
Read( 1, *)Pr
Write(*,*)' Enthalpie de l"eau (kj/kg)'
Read(1 ,*)Im
Write(*,*)' Entropie de l"eau (kj/kg.k)'
Read(1 ,*)Sm
Write(*,*)' Viscosité dynamique de l"eau
a Tp (kg/m.s)'
Read(1 ,*)Mup
Write(*,*)' Le pincement DTp (kg/m.s)'
Read( 1, *)DTp
! Call clearscreen Tc = Tes + DTp Tp = (Tc+Tm)/2
Write(*,21) Tc
21 Format(3/,10x,'Donnez les
propriétés physiques du fluide frigorigéne',/,&
&8x,' à sa température de condensation : ',F7.2,//,&
&5x,'*********************************************************',/,&
&5x, '** * * * * *PROPRIETES PHISIQUES DU FLUIDE
FRIGORIGENE* * * * * * * *',/,&
&5x,'*********************************************************',2/,&
&7x,'Viscosité dynamique du fluie frigorigéne (kg/m.s)')
Read(1 ,*)Muf
Write(*,*)' Conductivité thermique du
fluide frigorigéne (w/m.K)'
Read( 1, *)kf
Write(*,*)' Chaleur latente de condensation u
fluide frigorigéne (J/kg)'
Read(1 ,*)Lv
Write(*,*)' Masse volumique du fluide
frigorigéne (liquide) (kg/m3)'
Read( 1, *)Rol
Write(*,*)' Masse volumique du fluide
frigorigéne (vapeur) (kg/m3)'
Read( 1, *)Rov
Write(*,*)' Enthalpie entrant du fluide
frigorigéne (vapeur) (kj/kg)'
Read( 1, *)Ient
Write(*,*)' Enthalpie sortant du fluide
frigorigéne (liquide) (kj/kg)'
Read(1 ,*)Isort
Write(*,*)' Entropie entrant du fluide
frigorigéne (vapeur) (kj/kg.k)'
Read(1 ,*)Sent
Write(*,*)' Entropie sortant du fluide
frigorigéne (liquide) (kj/kg.k)'
Read(1 ,*)Ssort
! Call clearscreen
Write(*,22)
22 Format (5/,10x,'Entrez la vitesse de l"eau
entre 1 et 2.5 m/s:',3/)
Read (1,*)Ve
Write(*,*)' Entrez la longueur d"un passage
entre 1.5 et 4 m:'
Read(1 ,*)Lp
! ******************************** CALCUL 2
******************************* Dm=Pc/(Cp* (Tes-Tee))
Et=(de-di)/2 n=1 /(c+Eail) Se=3.14*de Si=3. 14*di r1 =Dr/2
r2=de/2
Snet=2*3. 14*r1 *(Lp-n*Eail)
Sail=2*n*3.14*(r2**(2)-r1 **(2))
Stot=Snet+Sail
PHia =Sail/Stot
PHig=Snet/Stot
Re=Ve*di*Ro/Mu
If (Re.GT. 10000) Then
Nu= 0.027*(Re**(0.8)*(Pr**(1/3)))*(Mu/Mup)**(0. 14)
Else
Nu= 1. 86*((Re*Pr*di/Lp)**(1/3))*(Mu/Mup)**(0. 14)
Endif
hi=(Nu*Lamda)/di
E=3.14*(r2**(2)-r1 **(2))/(2*r2)
Etta =1
Ettap=1
Etta0=0
Ettap0=0
100 If(abs(Etta0-Etta).GT.0.01)
Then
Deq= ((1
.30*Etta*Sail*E**(-0.25)+Snet*Dr**(-0.25))/(Ettap*Stot))**(-4)
g=9. 81
up=(g*Rol*(Rol-Rov)*(kf* *3)* Lv) Tp=(Tm+Tc)/2
down=(Muf*(Tc-Tp)*Deq) he=0.689*((up/down)**(0.25))
m=sqrt((2*he)/(kail*Eail)) Psi=1 .28*(a/de)*sqrt((a/b)-0.2) phi=(Psi- 1 )*(
1+0.35 *Log(Psi)) L=(Phi*de)/2
Etta =(Tanh(m*L))/(m*L)
Ettap= PHig+Etta*PHia
Etta0=Etta
Ettap0=Ettap
Else
Write(*, *)' vous faites une erreur'
Goto 100
Endif
happ=he*Ettap
k=1 /(((Stot/Si)*(( 1 /hi)+Rint))+((Stot*log(Dr/di))/(Lp*2*3.1
4*kt))+(1 /(happ*Ettap))+(Rext/Ettap)) DMLT=(Tes-Tee)/Log((Tc-Tee)/(Tc-Tes))
Sech=Pc/(k*DMLT)
Sint=(Sech* Si)/Stot
Ltot=Sint/(3.1 4*di)
Write(*,*)' Entrez le nombre de passages:'
Rread(1,*) z
Ntot=Ltot/Lp
np=Int(Ntot/z)
Nr=np*z
Lr=Nr*Lp
Sir=Lr* Si
NUT=(k* Sech)/(Dm*Cp)
Eff=( 1 -exp(-NUT))
Exent=(Ient-Im)+(Tm+273.1 5)*(Sm-Sent)
Exsort=(Isort-Im)+(Tm+273.1 5)* (Sm-Ssort)
DeltaEx=Exent-Exsort
RendementEx=Exent/Exsort
! Call clearscreen
! ******************************** RESULTATS
*************************
Write(*,24)
24 Format (5/,17x,'** Voici les résultats
du dimensionnement du condenseur a eau **',/,& & 10x,'
|
& & &
|
========================================= 17x,'
17x,' RESULTATS
17x,' ***********
|
====',3/,&
',/,&
',/,&
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Surface d"echange : ',F7.3,' m2
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* DMLT : ',F7.2,' °C
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Coefficient de transfert de chaleur: K ',F7.3, 'w/m2.k
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
|
|
& 17x,' * Coefficient d"echange externe : ',F7.2,' w/m2.k
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Nombre de tubes par passage: ',I4,'
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Nombre total de tubes: ',I4,'
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Longueur total des tubes : ',I5,' m ',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* NUT : ',F7.2,'
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* L'efficacité de condenseur : ',F9.2,'
|
',/,&
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
&
|
17x,'
|
* Perte de capacité de travail: ',F7.3,' kj/kg
',/,&
|
|
&
|
|
17x,'
|
',/,&
|
& 17x,' * Rendement exégétique : ',F7.4,'
',/,&
& 17x,' ',2/)
Pause ' Tapez (entrer) pour continuer... '
Return
End
ANNEXE -D- PROPRIETES PHYSIQUE DES
FLUIDEFRIGORIGENS
ET DES FLUIDES DE REFROIDISSEMENT
Les propriétés physiques de R22 à
l'état saturé [61]
R22 TC(°C)
|
ì (Ns/m2)
|
ë (W/m.K)
|
Lv (J/kg)
|
ñl (kg/m3)
|
ñv (kg/m3)
|
hv (kJ/kg)
|
hl (kJ/kg)
|
Sv (kJ/kg.K)
|
Sl (kJ/kg.K)
|
30
|
19.4E-5
|
0.0852
|
177890
|
1173,84
|
50,65
|
414.54
|
236.65
|
1.712
|
1.125
|
31
|
19.32E-5
|
0.0847
|
176840
|
1176.47
|
52.02
|
414.77
|
237.93
|
1.710
|
1.129
|
32
|
19.21E-5
|
0.0842
|
175780
|
1162.79
|
53.44
|
415.00
|
239.22
|
1.709
|
1.133
|
33
|
19.10E-5
|
0.0837
|
174710
|
1162.79
|
54.88
|
415.22
|
240.51
|
1.708
|
1.137
|
34
|
19E-5
|
0.0832
|
173630
|
1162.79
|
56.36
|
415.43
|
241.80
|
1.707
|
1.141
|
35
|
18.89E-5
|
0.0827
|
172540
|
1153
|
57.90
|
415.64
|
243.10
|
1.705
|
1.145
|
36
|
18.78E-5
|
0.0822
|
171430
|
1149.42
|
59.45
|
415.84
|
244.41
|
1.704
|
1.150
|
37
|
18.61E-5
|
0.0817
|
170320
|
1149.42
|
61.05
|
416.03
|
245.71
|
1.703
|
1.154
|
38
|
18.55E-5
|
0.0812
|
169190
|
1136.36
|
62.69
|
416.22
|
247.03
|
1.702
|
1.158
|
39
|
18.49E-5
|
0.0807
|
168050
|
1136.36
|
64.35
|
416.40
|
248.35
|
1.700
|
1.162
|
40
|
18.42E-5
|
0.0803
|
166900
|
1131.34
|
66.05
|
416.57
|
249.67
|
1.699
|
1.166
|
41
|
18.35E-5
|
0.0798
|
165740
|
1123.59
|
67.79
|
416.74
|
251.00
|
1.698
|
1.170
|
42
|
18.27E-5
|
0.0793
|
164550
|
1123.59
|
69.58
|
416.89
|
252.34
|
1.696
|
1.174
|
43
|
18.19E-5
|
0.0788
|
163360
|
1123.59
|
71.42
|
417.04
|
253.68
|
1.695
|
1.178
|
44
|
18.11E-5
|
0.0783
|
162150
|
1111.11
|
73.31
|
417.18
|
255.03
|
1.694
|
1.183
|
45
|
18.02E-5
|
0.0778
|
160940
|
1108.64
|
75.24
|
417.32
|
256.38
|
1.693
|
1.187
|
Propriétés physiques de R134a à
l'état saturé [61]
R134a TC(°C)
|
ì (Ns/m2)
|
ë (W/m.K)
|
Lv (J/kg)
|
ñl (kg/m3)
|
ñv (kg/m3)
|
hv (kJ/kg)
|
hl (kJ/kg)
|
Sv (kJ/kg.K)
|
Sl (kJ/kg.K)
|
30
|
8.60E-5
|
0.0820
|
172010
|
1188.21
|
37.76
|
413.47
|
241.46
|
1.709
|
1.142
|
31
|
8.40E-5
|
0.0816
|
171050
|
1190.47
|
38.88
|
413.96
|
242.91
|
1.709
|
1.147
|
32
|
8.17E-5
|
0.0812
|
170090
|
1176.47
|
40.03
|
414.45
|
244.36
|
1.709
|
1.151
|
33
|
7.94E-5
|
0.0808
|
169120
|
1176.47
|
41.22
|
414.94
|
245.82
|
1.709
|
1.156
|
34
|
7.71E-5
|
0.0803
|
168140
|
1176.47
|
42.43
|
415.42
|
247.28
|
1.708
|
1.161
|
35
|
7.49E-5
|
0.0799
|
167150
|
1168.22
|
43.66
|
415.90
|
248.75
|
1.708
|
1.166
|
36
|
7.27E-5
|
0.0795
|
166150
|
1162.79
|
44.94
|
416.37
|
250.22
|
1.708
|
1.170
|
37
|
7.06E-5
|
0.0791
|
165140
|
1162.79
|
46.25
|
416.84
|
251.70
|
1.707
|
1.175
|
38
|
6.84E-5
|
0.0786
|
164120
|
1149.43
|
47.57
|
417.30
|
253.18
|
1.707
|
1.180
|
39
|
6.63E-5
|
0.0782
|
163090
|
1149.43
|
48.95
|
417.76
|
254.67
|
1.707
|
1.184
|
40
|
6.43E-5
|
0.0778
|
162050
|
1147.57
|
50.35
|
418.21
|
256.16
|
1.707
|
1.189
|
41
|
6.22E-5
|
0.0773
|
161000
|
1149.43
|
51.81
|
418.66
|
257.66
|
1.706
|
1.194
|
42
|
6.02E-5
|
0.0769
|
159950
|
1136.36
|
53.28
|
419.11
|
259.16
|
1.706
|
1.199
|
43
|
5.83E-5
|
0.0765
|
158870
|
1136.36
|
54.79
|
419.54
|
260.67
|
1.706
|
1.203
|
44
|
5.63E-5
|
0.0761
|
157790
|
1136.36
|
56.37
|
419.98
|
262.19
|
1.705
|
1.208
|
45
|
5.44E-5
|
0.0756
|
156690
|
1125.87
|
57.93
|
420.40
|
263.71
|
1.705
|
1.213
|
R404A
TC (°C)
|
ì (Ns/m2)
|
ë (W/m.K)
|
Lv (J/kg)
|
ñl (kg/m3)
|
ñv (kg/m3)
|
hv (kJ/kg)
|
hl (kJ/kg)
|
Sv (kJ/kg.K)
|
Sl (kJ/kg.K)
|
30
|
2.62E-5
|
0.0669
|
135760
|
952.38
|
75.35
|
381.93
|
246.17
|
1.604
|
1.157
|
31
|
2.48E-5
|
0.0663
|
134390
|
952.38
|
77.58
|
382.26
|
247.87
|
1.604
|
1.162
|
32
|
2.34E-5
|
0.0657
|
133010
|
943.40
|
79.87
|
382.58
|
249.57
|
1.603
|
1.168
|
33
|
2.20E-5
|
0.0652
|
131600
|
934.58
|
82.24
|
382.89
|
251.29
|
1.603
|
1.173
|
34
|
2.06E-5
|
0.0646
|
130160
|
925.93
|
84.67
|
383.19
|
253.03
|
1.602
|
1.179
|
35
|
1.93E-5
|
0.0640
|
128690
|
925.92
|
87.26
|
383.47
|
254.78
|
1.602
|
1.184
|
36
|
1.79E-5
|
0.0634
|
127200
|
917.43
|
89.85
|
383.74
|
256.54
|
1.601
|
1.190
|
37
|
1.66E-5
|
0.0629
|
125680
|
909.09
|
92.51
|
384.00
|
258.32
|
1.601
|
1.196
|
38
|
1.53E-5
|
0.0623
|
124120
|
900.90
|
95.33
|
384.24
|
260.12
|
1.600
|
1.201
|
39
|
1.40E-5
|
0.0617
|
122540
|
892.86
|
98.14
|
384.47
|
261.93
|
1.599
|
1.207
|
40
|
1.27E-5
|
0.0611
|
120920
|
884.95
|
101.11
|
384.68
|
263.76
|
1.598
|
1.213
|
41
|
1.15E-5
|
0.0605
|
119260
|
877.19
|
104.17
|
384.87
|
265.61
|
1.598
|
1.218
|
42
|
1.03E-5
|
0.0599
|
117580
|
869.57
|
107.30
|
385.05
|
267.47
|
1.597
|
1.224
|
43
|
0.90E-5
|
0.0593
|
115840
|
862.07
|
110.62
|
385.20
|
269.36
|
1.596
|
1.230
|
44
|
0.78E-5
|
0.0588
|
114080
|
854.70
|
114.03
|
385.34
|
271.26
|
1.595
|
1.236
|
45
|
0.66E-5
|
0.0582
|
112270
|
847.45
|
117.50
|
385.46
|
273.19
|
1.594
|
1.242
|
R407A TC (°C)
|
ì (Ns/m2)
|
ë (W/m.K)
|
Lv (J/kg)
|
ñl (kg/m3)
|
ñv (kg/m3)
|
hv (kJ/kg)
|
hl (kJ/kg)
|
Sv (kJ/kg.K)
|
Sl (kJ/kg.K)
|
30 14.32E-5
|
|
0.0808
|
164210
|
1052.63
|
67.15
|
410.23
|
246.02
|
1.694
|
1.1571
|
31 14.14E-5
|
|
0.0803
|
162850
|
1052.63
|
69.11
|
410.54
|
247.69
|
1.693
|
1.162
|
32 13.97E-5
|
|
0.0798
|
161460
|
1041.67
|
71.12
|
410.83
|
249.37
|
1.692
|
1.167
|
33 13.79E-5
|
|
0.0793
|
160060
|
1041.67
|
73.21
|
411.12
|
251.06
|
1.692
|
1.173
|
34 13.62E-5
|
|
0.0788
|
158630
|
1030.93
|
75.30
|
411.39
|
252.76
|
1.691
|
1.178
|
35 13.45E-5
|
|
0.0784
|
157180
|
1030.92
|
77.51
|
411.66
|
254.48
|
1.6904
|
1.184
|
36 13.28E-5
|
|
0.0779
|
155700
|
1020.41
|
79.74
|
411.91
|
256.21
|
1.689
|
1.189
|
37 13.12E-5
|
|
0.0774
|
154200
|
1010.10
|
82.10
|
412.15
|
257.95
|
1.688
|
1.195
|
38 12.95E-5
|
|
0.0769
|
152680
|
1010.10
|
84.46
|
412.38
|
259.70
|
1.687
|
1.200
|
39 12.79E-5
|
|
0.0764
|
151120
|
1000.00
|
86.96
|
412.59
|
261.47
|
1.686
|
1.206
|
40 12.63E-5
|
|
0.0760
|
149540
|
990.09
|
89.44
|
412.79
|
263.25
|
1.685
|
1.211
|
41 12.47E-5
|
|
0.0755
|
147930
|
990.10
|
92.08
|
412.97
|
265.04
|
1.684
|
1.217
|
42 12.32E-5
|
|
0.0750
|
146290
|
980.39
|
94.79
|
413.14
|
266.85
|
1.683
|
1.222
|
43 12.16E-5
|
|
0.0745
|
144630
|
970.87
|
97.56
|
413.30
|
268.67
|
1.682
|
1.228
|
44 12.01E-5
|
|
0.0740
|
142930
|
961.54
|
100.40
|
413.44
|
270.51
|
1.681
|
1.234
|
45
|
1.86E-5
|
0.0736
|
141190
|
961.53
|
103.41
|
413.56
|
272.37
|
1.680
|
1.239
|
Air Tm(°C)
|
Cp (J/kg.K)
|
ì (Ns/m2)
|
ë (W/m.K)
|
ñ (kg/m3)
|
Pr
|
h (kJ/kg)
|
S (kJ/kg.K)
|
22.5
|
1005.1
|
1.812E-05
|
0.02529
|
1.1953
|
0.7025
|
22.637
|
0.0703
|
23.5
|
1005.1
|
1.816E-05
|
0.02536
|
1.1915
|
0.7023
|
23.643
|
0.0734
|
24.5
|
1005.2
|
1.820E-05
|
0.02543
|
1.1876
|
0.7021
|
24.649
|
0.0766
|
25.5
|
1005.3
|
1.824E-05
|
0.02550
|
1.1838
|
0.7019
|
25.655
|
0.0797
|
26.5
|
1005.3
|
1.828E-05
|
0.02557
|
1.1799
|
0.7017
|
26.661
|
0.0828
|
27.5
|
1005.4
|
1.832E-05
|
0.02564
|
1.1761
|
0.7015
|
27.667
|
0.0860
|
28.5
|
1005.5
|
1.837E-05
|
0.02571
|
1.1722
|
0.7013
|
28.673
|
0.0891
|
29.5
|
1005.5
|
1.841E-05
|
0.02578
|
1.1684
|
0.7011
|
29.679
|
0.0922
|
30.5
|
1005.6
|
1.845E-05
|
0.02585
|
1.1645
|
0.7009
|
30.685
|
0.0953
|
31.5
|
1005.7
|
1.849E-05
|
0.02592
|
1.1607
|
0.7007
|
31.691
|
0.0985
|
32.5
|
1005.7
|
1.853E-05
|
0.02599
|
1.1568
|
0.7005
|
32.697
|
0.1016
|
33.5
|
1005.8
|
1.857E-05
|
0.02606
|
1.1530
|
0.7003
|
33.704
|
0.1047
|
34.5
|
1005.9
|
1.861E-05
|
0.02613
|
1.1491
|
0.7001
|
34.710
|
0.1078
|
35.5
|
1005.9
|
1.86E-05
|
0.02620
|
1.1453
|
0.6999
|
35.716
|
0.1110
|
36.5
|
1006.0
|
1.870E-05
|
0.02627
|
1.1414
|
0.6997
|
36.722
|
0.1141
|
37.5
|
1006.1
|
1.874E-05
|
0.02634
|
1.1376
|
0.6995
|
37.728
|
0.1172
|
Eau Tm(°C)
|
Cp (J/kg.K)
|
ì (Ns/m2)
|
ë (W/m.K)
|
ñ (kg/m3)
|
Pr
|
h (kJ/kg)
|
S (kJ/kg.K)
|
ìp (Ns/m2)
|
22.5
|
4206.2
|
9.261E-4
|
0.60687
|
1000
|
6.4188
|
93.61
|
0.3292
|
8.472E-4
|
23.5
|
4208.8
|
9.040E-4
|
0.60838
|
1000
|
6.2539
|
97.82
|
0.34343
|
8.280E-4
|
24.5
|
4211.1
|
8.827E-4
|
0.60986
|
1000
|
6.0951
|
102.03
|
0.3576
|
8.094E-4
|
25.5
|
4213.2
|
8.622E -4
|
0.61134
|
1000
|
5.9421
|
106.24
|
0.37173
|
7.915 E-4
|
26.5
|
4215.2
|
8.424 E-4
|
0.61280
|
1000
|
5.7945
|
110.45
|
0.38581
|
7.742 E-4
|
27.5
|
4216.9
|
8.233 E-4
|
0.61424
|
1000
|
5.6521
|
114.67
|
0.39986
|
7.576 E-4
|
28.5
|
4218.5
|
8.049 E-4
|
0.61567
|
1000
|
5.5151
|
118.89
|
0.41387
|
7.416 E-4
|
29.5
|
4219.8
|
7.871 E-4
|
0.61709
|
1000
|
5.3824
|
123.11
|
0.42783
|
7.259 E-4
|
30.5
|
4221
|
7.700 E-4
|
0.61849
|
1000
|
5.2550
|
127.33
|
0.44175
|
7.109 E-4
|
31.5
|
4222.1
|
7.535 E-4
|
0.61987
|
990.099
|
5.1323
|
131.55
|
0.45563
|
6.964 E-4
|
32.5
|
4222.9
|
7.375 E-4
|
0.62124
|
990.099
|
5.0132
|
135.77
|
0.46947
|
6.823 E-4
|
33.5
|
4223 .7
|
7.221 E-4
|
0.62260
|
990.099
|
4.8987
|
139.99
|
0.48326
|
6.687 E-4
|
34.5
|
4224.3
|
7.072 E-4
|
0.62394
|
990.099
|
4.7880
|
144.22
|
0.48326
|
6.556 E-4
|
35.5
|
4224.7
|
6.928 E-4
|
0.62526
|
990.099
|
4.6810
|
148.44
|
0.51072
|
6.429 E-4
|
36.5
|
4225
|
6.789 E-4
|
0.62657
|
990.099
|
4.5779
|
152.67
|
0.52439
|
6.306 E-4
|
37.5
|
4225.3
|
6.654 E-4
|
0.62787
|
990.099
|
4.4779
|
156.89
|
0.53801
|
6.187 E-4
|
Résumé
L'étude abordée dans ce mémoire, de type
simulation, est d'une importance capitale vu l'importance et le rôle des
méthodes de développement DTML et NUT sur les
échangeurs de chaleur.
Dans le but d'établir un code de calcul et
dimensionnement de deux types de condenseurs à air et à eau
utilisant quatre fluides frigorigènes différents R22, R1 34a,
R404A et R407A et voir l'influence de la température d'entrée et
l'échauffement du fluide de refroidissement, l'influence du pincement et
la vitesse du fluide de refroidissement sur la surface d'échange, le
coefficient d'échange de
chaleur local et global, et sur l'efficacité le rendement
éxergétique du condenseur. Les résultats obtenus sont
représentés par des graphes accompagnés par de
discussions.
Les résultats montrent que malgré le faible
rendement éxergétique obtenu avec de R22 et R1 34a, donnent un
bon rendement thermique, c'est-à-dire des coefficients d'échange
de chaleur global élevé, et donc des surfaces d'échange
moins encombrantes, ce qui nous donne une économie du prix de
l'appareil.
Les résultats montrent aussi que l'augmentation de la
température d'entrée, de la vitesse, de l'échauffement du
fluide de refroidissement et le pincement, donnent des surfaces
d'échange plus compactes et donc plus économiques.
Mots clés : Echangeurs de chaleur,
condenseurs à air, condenseurs à eau, dimensionnement,
DTML, NUT, éxergie.
Abstract
The study addressed in this memory, type simulation, is crucial
given the importance and role that the methods of developpement on heat
exchangers.
In order to establish a code of calculation and dimensioning of
two types of condensers with air and with water using four different
refrigerants R22, R1 34a, R404A et R407A and see the influence of the
temperature of entry and the heating of coolant, the influence of pinch and
speed of coolant on the surface of exchange, the coefficient of heat exchange
local and global, and the effectiveness performance éxergétique
condenser. The results are represented on graph accompanied by discussions
The results showed that despite the low yield
éxergétique obtained with R22 and R1 34a, they provide a good
thermal efficiency i.e coefficients heat exchange global high and therefore
surfaces exchange less cumbersome, which gives us an economy the price of
aircraft
The results also show that increasing the temperature of entry,
speed, the heating of coolant and the pinch, provide surfaces exchange more
compact and therefore more economical.
Keywords: Heat exchangers, condensers in air,
water condensers, dimensioning, DTML, NUT, exergie.
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