AVANT-PROPOS
L'ampleur prise par l'économie informelle dans la ville
de Lubumbashi est une question qui préoccupe au plus haut point aussi
les responsables politiques gouvernementaux que les penseurs et
théoriciens scientifiques que nous sommes. Cette étude
présente modeste contribution à l'explication et à la
compréhension actuelle de ce phénomène économique
dans la ville de Lubumbashi.
Pour parvenir à cette fin, ce travail a
bénéficié du cours de certaines personnes dont nous ne
pouvons pas taire les noms. Ceci est donc une opportunité et un
agréable devoir afin d'exprimer à toutes ces personnes nos vifs
sentiments de reconnaissance et de remerciement.
Nous tenons à cet effet à rendre un hommage
mérité au Professeur, Docteur Jean MWAMBA SINONDA qui a
accepté volontairement la direction scientifique de ce travail en lisant
tous les manuscrits et en suggérant des multiples corrections et
aménagements.
Grâce à ses compétences, ses
expériences et sa disponibilité malgré ses multiples
occupations, ce travail a bénéficié d'un encadrement
scientifique de taille pour ne pas dire sans précédent. Sur ce,
nous disons sincèrement merci du fond de notre coeur.
Nous accordons en outre une attention particulière au
chef des travaux et master : le CT Willy MULENGA, le CT Espérant
MUZIMBA SINAWAZO, et le CT ASIPATI SIKITIKO, tous de la faculté des
Sciences Sociales, Politiques et Administratives pour la qualité
remarquée et remarquable de leur concours à la réalisation
réalisée de ce travail s'avère inestimable. Qu'ils
trouvent dans ce travail l'expression de nos profonds remerciements et de notre
gratitude la meilleure.
Que tous ceux qui ont apporté leur contribution
à la réalisation réalisante et réalisée de
ce travail, et particulièrement nos informaticiens : Francis
KALABO, Christian MULAJA, Serge KAUNDA, Jo KABWIT, trouvent à travers
ces mots l'expression de notre déférence.
INTRODUCTION
1. DEFINITION
a. Objet d'étude :
Tout étudiant à l'Université a des
devoirs et des obligations à remplir pour répondre aux exigences
fixées par l'université. C'est ainsi qu'après chaque fin
de cycle universitaire, l'on se trouve dans l'obligation de rédiger un
travail scientifique en vue de concilier les théories acquises
à la pratique du terrain.
C'est dans ce chambranle que nous nous sommes proposés
de chevaler notre recherche autour du sujet intitulé « Le
développement de l'économie informelle et ses
conséquences sur l'économie formelle en RDC » cas de la
ville de Lubumbashi.
Il convient de dire qu'après la destruction massive de
plusieurs unités de production et le départ massif des
entrepreneurs expatriés, une importante partie de la population active
occupées avant s'est retrouvées au chômage sans
préavis ni indemnisation, le circuit informel a pris un
développement accru pour palier au besoin de service de la population
lushoise et cela grâce à l'expérience accumulée par
cette population c'est-à-dire cette main d'oeuvre a pu facilement se
réinsérer dans le circuit de production des biens et services de
fourniture des services parallèles.
Le développement de l'économie informelle est
donc une réaction face à la faillite du circuit économie
formelle à Lubumbashi.
C'est ainsi que se circuit a pu s'assurer une position du
développement et prendre un relais considérable pour subvenir aux
besoins d'une population en crise. Dans le souci de subvenir au besoin des
lushois, le circuit informel serait ainsi formé des petites entreprises
commerciales de transport, des services qui ne sont pas intégrés
dans le cadre juridique et institutionnel de l'Etat et de l'économie
moderne c'est l'économie formelle qui en définitive favorise la
réouverture des activités du circuit informel avec mission de la
revalorisation du rôle de l'économie informelle trouve son
fondement au sein de la société lushoise dans laquelle la notion
du circuit informel a été remplacée par celle dite de
petites économies marchandes, cette nouvelle dénomination qu'il
convient de retenir englobe donc toute l'économie informelle.
Bien que l'économie formelle soit la source des
revenues de l'ensemble de la population lushoise, les réalités
économiques actuelles semblent quelque peu démentir cette
dernière assertion par le seul fait de la diversité des
activités que nous trouvons dans la ville de Lubumbashi au point
où on est obligé de parler plutôt des activités
informelles ou du circuit informel. Cette perturbation économique qui
intervient dans la ville de Lubumbashi s'explique en grande partie par la perte
d'emploi, le départ des investisseurs étrangers et la chute de la
production des entreprises minières de la ville, lui procurent un niveau
précaire du revenu et ne lui permet plus d'assurer sa subsistance
alimentaire voire celle des hommes qui habitent la ville, mais elle
entraîne une destruction menaçante des ressources naturelles
auxquelles les lushois ne tirent que la misère qui conduit cette
population à une paupérisation de grande envergures.
De même que parmi les facteurs d'émergences de
l'économie informelle lushoise on note la recherche d'un
complément de revenu au travers d'activités parallèles
menées par les catégories socioprofessionnelles du secteurs tant
public que privé en vue d'assurer leur survie en manifestant dynamisme
et ingéniosité dans l'exploitation des petites unités de
productions qu'on appel le débrouillardisme qui conduit ainsi à
l'économie informelle, et la meilleure de façon
d'améliorer ses revenus face aux difficultés d'améliorer
sa productivité, c'est la pratique des activités informelles,
soit en tan que source par excellence d'obtention des revenus, soit en tant que
moyen d'obtention des revenus additifs de survie, ceci apparaît comme une
solution de dernière recours initiée par le lushois. C'est cet
aspect des choses qui a modifié profondément les structures
économiques formelles existantes à Lubumbashi au point de ne plus
considérer le secteur formel comme la seule source des revenues de leur
survie, mais tenir compte des autres activités parmi lesquelles celles
à caractère informel. Il convient de retenir sans ambages que
cette économie n'est pas à négliger dans la mesure ou elle
fait vivre presque la quasi-totalité de la population lushoise. Ainsi
dans le processus du développement capitaliste tout ajustement se
trouverait bloqué dès que l'informel et le formel co-existe
ensemble. C'est dans ce chambranle que trouve le bien fondé de notre
travail scientifique trouve sa subtilité dans le sujet que nous
traitons.
b. Délimitation
spatio-temporelle
Tout travail que se veut scientifique doit être
examiner dans le temps tout comme dans l'espace, pour bien cerner le contour du
sujet et faciliter notre démarche scientifique que nous abordons.
b.1. Délimitation
spatiale.
Nous allons nous limiter plus dans notre analyse au
développement de l'économie informelle et ses conséquences
sur l'économie formelle et avons pris la ville de Lubumbashi comme
champs d'investigation parce que c'est dans cette ville que se trouve les
chercheurs de l'étude.
b.2. Délimitation temporelle
Dans le temps, notre travail qui comprend aussi un point sur
la présentation historique de l'économie informelle lushoise ira
de l'an 2000 à nos jours car cette période marque bien la
libéralisation de l'exploitation minière dans la province du
Katanga et celle-ci avec une répercussion sur la vie des lushois en
particulier et Katangais en générale.
De ce qui précède, nous sommes arrivées
à délimiter notre travail, afin de le rendre plus explicite et de
saisir la quintessence et l'enchaînement logique de l'étude dont
il est question.
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