La déperdition académique au département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza-Ngungu( Télécharger le fichier original )par MBAKA Ruffin et KAPELA Florie et Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza-Ngungu - Premier cycle 2008 |
INTRODUCTION0.1. PROBLÉMATIQUELe terme « déperdition peut revêtir deux phénomènes selon qu'il est pris au sen étroit ou au sens large. Au sens étroit, la déperdition correspond à l'abandon des études sans obtention du diplôme. Au sens large, elle désigne le fait d'obtenir un diplôme au terme d'une scolarité plus longue que la scolarité normale. Il existe entre les deux pôles sus évoqués une situation intermédiaire : celle des étudiants qui abandonnent temporairement leurs études pour se réinscrire par la suite et obtenir finalement un diplôme.1(*) Un phénomène aussi complexe ne se laisse pas facilement appréhender. On parle en de lorsque l'on se réfère à une conception normative du déroulement des études supérieures. Le retard ou le déchet n'ont de sens que si l'on estime qu'un cycle d'études donné doit être accompli en un nombre d'années donné. On saisit d'emblée l'une des difficultés et des ambiguïtés de l'objet à étudier. Un étudiant qui obtient son cycle de graduat en six ans au lieu de trois ans doit - il être considéré comme en déperdition ? Cette question n'est pas arbitraire. Le ralentissement des études avec la constitution des « stocks » de plus en plus lourds est aussi sensible que l'évaporation des inscrits. Evidemment, la pire situation serait celle qui combinerait les deux phénomènes : l'allongement de la durée moyenne des études avec évaporation finale d'une partie importante du stock. Pour ce qui est de notre travail, il s'agit de répondre à la question suivante : l'obtention d'un titre de gradué en Département de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu dépend - elle de la section faite aux humanités ? C'est sur cette question fondamentale que portera essentiellement notre étude. 0.2. HYPOTHÈSEPartant de la question posée à la problématique, nous avons retenu l'hypothèse suivante qui sera vérifiée tout au long de notre recherche : l'obtention du titre de gradué en Département de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu dépendrait de la section faite aux humanités. Cette hypothèse constitue la toile de fond de notre recherche. 0.3. ETAT DE LA QUESTIONUn des aspects de la question sous étude a été abordé par deux assistants chargés des cours à l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu : l'assistant BONZEKE NSHOLE et l'assistant MUSONI MULONGO2(*). Dans leurs investigations, il a été question de déceler si tout candidat porteur d'un diplôme d'Etat présentait les mêmes chances de réussite en Premier Graduat du Département de Sciences Commerciales et Administratives, ou si le pourcentage obtenu aux examens d'Etat influençait - il la réussite à ce département. La conclusion de leur recherche montre que les deux critères évoqués ci - haut n'expliquent pas nécessairement les résultats en Premier Graduat de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu. * 1 DROUARD A., La déperdition universitaire en France, Paris, P.U.F., sd * 2 BONZEKE N. et MUSONI M., Analyse des résultats en premier graduat SCAD de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu, in Scientia, I.S.P. Mbanza - Ngungu, 2006, p. 189-200. |
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