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Marché mondial des oléagineux

( Télécharger le fichier original )
par Med Assad Allah MATALLAH
Institut National Agronomique (INA) Alger - Magistère 2006
  

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___________________________________________________________________________

Marché Mondial des Oléagineux

Préparé par :

Mr MATALLAH Med Assed Allah

Analyste des marchés

___________________________________________________________________________

Sommaire

Introduction - 6 -

Partie1 : Les Fondamentaux des Oléagineux

Les Principales huiles alimentaires - 8 -

1.1 L'Huile de palme - 8 -

1.2 L'Huile de soja - 8 -

1.3 L'Huile de colza - 8 -

1.4 L'Huile de tournesol - 9 -

1.5 L'Huile de sésame - 9 -

1.6 L'Huile de coprah - 9 -

1.7 L'Huile d'olive - 9 -

1.8 L'Huile végétale - 9 -

1.9 Les Tourteaux - 10 -

L'huile de Palme - 11 -

1. Généralités sur la culture du palmier à huile - 11 -

2. Situation économique d'huile de palme - 14 -

3. La valeur nutritive d'huile de palme - 31 -

4. Usage d'huile de palme - 35 -

L'huile de Soja - 39 -

1. Généralités sur la culture de la graine de soja - 39 -

2. Situation économique de la graine de soja et ses produits - 44 -

3. Valeur nutritive de la graine de soja - 64 -

4. Utilisation de la graine de Soja - 66 -

L'huile de Colza - 68 -

1. Généralités sur la culture de Colza - 68 -

2. Situation économique de la graine de colza et ses produits - 74 -

3. La valeur nutritive de la graine de colza et ses dérivés - 91 -

4. Utilisation de la graine de colza et ses dérivés - 94 -

L'huile de Tournesol - 96 -

1. Généralités sur la culture de tournesol - 96 -

2. Situation économique de graine de tournesol - 101 -

3. Valeur nutritive de la graine de tournesol et ses dérivés - 119 -

L'huile d'Olive - 121 -

1. Généralités sur la culture d'olivier - 121 -

2. Situation économique d'olive et ses dérivés - 130 -

3. Utilisation et valeur nutritive d'olive et ses dérivés - 139 -

Le Biocarburant - 141 -

1. Historique - 141 -

2. C'est quoi le biodiesel ? - 142 -

3. La Technologie de Biodiesel - 143 -

4. Situation économique de Biocarburant - 145 -

5. Quelques caractéristiques du biocarburant - 154 -

6. Organisme de Biodiesel - 158 -

Le Port de Rotterdam - 161 -

1. Historique du port de Rotterdam - 161 -

2. Géographie - 162 -

3. Economie - 162 -

4. Le port de Rotterdam et les graines oléagineuses - 171 -

5. Projection pour l'année 2020 par le port de Rotterdam - 178 -

Partie 2 : L'Affrètement Maritime

Les Navires - 180 -

1. Architecte navale - 180 -

2. Types de bateaux - 182 -

3. Principaux pays constructeurs des navires - 184 -

Le Commerce International - 186 -

1. Importance de l'affrètement sur le commerce extérieur - 186 -

3. Transport de marchandise - 187 -

2. Catégories d'affrètement - 187 -

4. Contrats - 187 -

5. Quelques termes usuels du jargon maritime - 187 -

6. Transport maritime - 188 -

7. Conteneurs et les portes conteneurs - 188 -

8. Offre des bateaux - 188 -

9. Caractéristiques des bateaux de marchandise - 189 -

10. Principaux lignes d'affrètement dans le monde - 189 -

Les Incoterms - 190 -

1. Définition - 190 -

2. Structure des incoterms - 190 -

3. Les termes - 193 -

4. But des incoterms - 194 -

5. Différents types d'incoterms - 194 -

6. Utilisation recommandée des incoterms - 199 -

7. Dédouanement - 199 -

8. Terminologie - 199 -

9. Quelques sources d'informations - 200 -

Partie 3 : Les Marchés à Terme

Les Marchés à terme - 202 -

1. Historique du marché à terme - 202 -

2. Nature du risque du marché en agriculture - 203 -

3. Définition du marché à terme - 204 -

La Base - 208 -

1. Définition de la base - 208 -

2. Base appliquée aux céréales et aux oléagineux - 208 -

3. Marchés de frais financiers - 208 -

Les Options - 213 -

1. Eléments constitutifs de l'option - 213 -

2. Options sur contrats à terme négociées en bourse - 214 -

3. Droits et obligations liés aux options - 214 -

4. Négociation des contrats - 214 -

5. Détermination de la valeur de la prime - 215 -

6. Décroissante temporelle - 216 -

7. Catégories d'options - 216 -

8. Disposition d'une option - 216 -

9. Fonctionnement des options - 217 -

La Couverture par Contrats à Terme et Options - 218 -

1. Contreparties sur les marchés de contrats à terme et options - 218 -

2. Vente de couverture - bovins vivants - baisse de prix - 218 -

3. Vente de couverture - bovins vivants - hausse de prix - 219 -

4. Achat de couverture - orge pour éleveur - hausse de prix - 220 -

5. Achat de couverture - maïs - grain pour éleveur - hausse de prix - 221 -

6. Vente de couverture - maïs - baisse de prix - 222 -

7. Vente de couverture - maïs - Hausse de prix - 223 -

8. Vente de couverture - soja - baisse de prix - 224 -

9. Vente de couverture - soja -hausse de prix - 225 -

10. Vente de couverture - orge -baisse de prix - 226 -

11. Vente de couverture - orge - hausse de prix - 227 -

12. Vente de couverture - Canola - baisse de prix - 228 -

13. Vente de couverture - Canola - hausse de prix - 229 -

14. Gestion du Risque de Change - 230 -

Les Contrats du Marché au Comptant - 235 -

1. Principales étapes d'une opération sur le marché au comptant - 235 -

2. Aperçu et évaluation des principaux types de contrats - 236 -

3. Bourses et Spécifications des futurs Contrats des oléagineux - 239 -

4. Spécifications des Options sur Contrats à terme - 246 -

La Volatilité et la Saisonnalité - 254 -

1. Volatilité - 254 -

2. Saisonnalité - 256 -

Récapitulation et quelques notions - 271 -

1.1 Protection contre une baisse des prix des marchandises - 271 -

1.2 Ouverture d'une position vendeur sur le marché à terme - 271 -

1.3 Achat d'une option PUT - 271 -

1.4 Livraison différée - 271 -

1.5 Contrats à prix minimum - 272 -

1.6 Comparaison avec les marchés au comptant - 272 -

1.7 Protection contre la baisse des prix des intrants - 272 -

1.8 Comparaison avec les marchés au comptant - 273 -

1.9 Gestion des risques - les premières étapes - 273 -

Les Indices des Matières Premières - 277 -

1. Définition d'un indice - 278 -

2. Différence entre un indice et un pourcentage - 278 -

3. Les différents types d'indice - 278 -

4. Quelques exemples d'indice synthétique - 279 -

Les Participants dans les marchés à terme - 312 -

1. Historiques - 312 -

2. CFTC (Commodity Futures Trading Commission) - 312 -

3. Participants dans le marché - 314 -

4. Quel est un Fonds de hedging ? - 317 -

5. Les caractéristiques Clefs de Fonds de hedging - 319 -

6. Faits de l'Industrie de Fonds de hedging - 319 -

7. Stratégies de Hedging (Protection) - 320 -

8. Les bénéfices de Fonds de placement à risque - 320 -

9. Quel est un Fonds de Fonds de hedging ? - 324 -

10. Stratégies des Options - 324 -

Partie 4: L'Analyse technique

L'Analyse technique - 326 -

1. Prévision des cours de bourse - 326 -

2. C'est quoi l'analyse technique ? - 326 -

3. Choix d'une échelle - 329 -

4. Comment pratiquer l'analyse technique - 329 -

5. Notions de support et de résistance - 330 -

6. Notions de tendance, moyenne mobile - 333 -

7. Figures de l'analyse technique - 338 -

Les Indicateurs techniques - 347 -

1. Différents types d'indicateurs techniques - 347 -

2. Analyse technique comparative des différents marchés - 351 -

3. Etre sélectif - 353 -

4. Analyse technique au quotidien - 354 -

L'Analyse technique et les Options - 357 -

1. Les options : des contrats à fort effet de levier - 357 -

2. Démarrage de tendance haussière : achat de Calls - 358 -

Les Annexes - 360 -

Annexe 1 Associations mondiales des Oléagineux - 360 -

Annexe 2 Maisons de Trade des Oléagineux - 365 -

Annexe 3  Présentation des principaux pays producteurs des oléagineux - 367 -

Introduction

Le terme « oléagineux » désigne un ensemble de produits agricoles qui, une fois transformés ou triturés, donnent des huiles qui sont recherchées sur tous les marchés mondiaux. La demande de produits à base d'oléagineux se répartit entre la consommation humaine (principalement les huiles pour friture et assaisonnement) et l'alimentation animale (tourteaux).

Toute analyse du secteur mondial des oléagineux doit impérativement prendre en compte l'existence de trois sous marchés étroitement liés entre eux, il s'agit du marché des graines, des huiles végétales et des tourteaux. Ces deux derniers sont des produits liés dont la répartition ne dépend pas des choix des triturateurs. Mais de la composition spécifique de chaque graine qui fournit industriellement des quantités pratiquement fixe d'huile et de tourteau.

Le marché mondial des oléagineux a connu un développement spectaculaire au cours des 30 dernières années aussi bien au niveau de la production des graines, des huiles et des tourteaux que des échanges mondiaux.

Le secteur mondial des oléagineux, dont la production s'est multipliée par 9 depuis 1964, devrait continuer sur sa lancée et prendre une ampleur encore plus grande à moyen terme. Cette progression mondiale répond à une demande accrue d'huile végétale avec une consommation mondiale de 143.0 millions de tonnes pour l'année 2005/06 comparé avec l'année 1990/91 qui ne dépasse pas les 81.8 millions de tonnes. Cette demande qui s'explique par la hausse des revenus, la croissance démographique, le boom de l'utilisation de biodiesel et des considérations relatives à la salubrité des aliments qui nécessitent l'élimination des farines animales dans les rations des animaux d'élevage. On note aussi de fortes hausses dans les échanges mondiaux d'oléagineux, d'huiles végétales et de tourteaux, qui dépassent en volume les échanges mondiaux de blé ou de maïs.

Les oléagineux les plus consommables dans le monde sont : soja, palmier à huile, colza, tournesol, olive, noix de Coco...etc. Les principaux pays producteurs des oléagineux dans le monde on commence par les premiers producteurs de l'huile de palme qui sont : la Malaisie et l'Indonésie ; le soja est produit par : les Etats-Unis, le Brésil et l'Argentine ; le colza est produit par : la Chine, l'Inde, l'Union Européen et le Canada ; Le tournesol : la Russie, l'Ukraine et l'Argentine.

La production mondiale de l'huile de soja a atteint 32.57 millions de tonne comparativement avec l'huile palme qui est de 32.50 millions de tonne en Sept/Oct 2004/2005, et pour la première fois a dépassé la production de l'huile de soja, par un écart de 0.4 millions de tonnes. Selon les projections la production de l'huile de palme serait de 34.9 millions de tonne comparée à 34.5 millions de tonne pour l'huile de soja pour Oct/Sept 2005/2006.

L'étude de ces marchés est d'autant plus importante tant que l'Algérie constitue un pays importateur des oléagineux.

C'est dans ce contexte que s'inscrit notre travail. Nous avons ainsi opté pour étudier la situation des marchés des oléagineux dans le monde et pour ce faire, nous avons organisé ce document de la façon suivante. Dans une première partie, nous rappelons les fondamentaux des oléagineux c'est-à-dire la culture, la situation économique, les principaux producteurs, les consommateurs et les prix des oléagineux dans le monde afin d'étudier la situation et l'évolution des marchés des oléagineux au cours du temps. La deuxième partie présente l'affrètement maritime et le transport des matières premières. La troisième partie, constitue le coeur de ce document, présente le marché à terme. Ce dernier est un marché où les règlements se font à une échéance ultérieure, et prévue à l'avance de celle où les transactions sont conclues. La quatrième partie vise à étudier le marché à terme par l'analyse technique. Cette dernière est une technique de description de l'évolution des prix dans les marchés à terme.

Partie 1

Les Fondamentaux des Oléagineux

La culture des oléagineux (le soja, la graine de coton, l'arachide, le tournesol, le colza, le coprah et le palmier à huile) remonte aux origines de l'agriculture. On retrace la culture du soja en Chine et au Japon à plus de 5 000 ans. Les premières instances attestées d'utilisation du lin proviennent du Sud de la Mésopotamie, où cette plante était cultivée 5 000 ans avant J.-C. Dans les millénaires qui ont suivi, le lin s'est répandu dans toute l'Europe, en Afrique, en Asie et, enfin, en Amérique du Nord. On ajoute aussi un arbre portant de l'huile dans ses et qui devient important vue sa production mondiale. Le secteur mondial des Oléagineux, dont la production s'est multipliée par 9 depuis 1964, devrait continuer sur sa lancée et prendre une ampleur encore plus grande à moyen terme.

Chapitre 1

Les Principales huiles alimentaires

Les huiles alimentaires sont extraites à partir des plantes oléagineuses. Ces dernières sont des plantes qui fournissent des matières grasses (de l'huile).

- soit à partir de leurs graines, comme le colza, le Soja, le noyau de palme ou le tournesol ;

- soit à partir de leurs fruits comme la palme et l'olive.

Il existe d'autres plantes qui fournissent aussi de l'huile, mais qui sont cultivées à moins grande échelle : c'est le cas des noix, des noisettes et des amandes. Certaines plantes oléagineuses ne servent pas à l'alimentation : c'est le cas du lin qui donne une huile industrielle, utilisée dans la fabrication des peintures.

Toutes ces plantes ont une autre propriété qui intéresse les éleveurs de nos pays : après l'extraction de l'huile de la graine, il reste un résidu qui est très riche en protéines. Ce résidu s'appelle « tourteau » ; les tourteaux sont utilisés pour nourrir les bétails.

1.1 L'Huile de palme 

Arbre et Fruit

de palmier à huile

L'huile de palme, solide à température ambiante est obtenue à partir du fruit d'une espèce de palmier africain. De goût et parfum légers, elle convient bien pour tous les usages, de la friture à la préparation de vinaigrettes. Très populaire dans les cuisines asiatiques, cette huile possède 79 % de gras saturés. Le palmier à huile génère un rendement à l'hectare au-dessus de la moyenne (jusqu'à 10.000 litres/hectare/année). Si on le plantait sur seulement 12 % de la surface totale de l'Afrique, on pourrait remplacer le besoin mondial actuel en pétrole par la récolte annuelle de cette huile végétale.

1.2 L'Huile de soja 

Plante et Graines

de Soja

Huile légère, jaunâtre et onctueuse extraite des gousses de soja. Très utilisée en Amérique pour la fabrication de margarine et de shortening elle s'emploie surtout à froid, comme assaisonnement. Son parfum neutre en fait une principale composante des huiles mélangées, dites «végétales». Elle contient seulement 15% de gras saturés et contient des acides gras qui permettraient de contrôler le cholestérol sanguin.

1.3 L'Huile de colza 

Champ et Graines

de Colza

La plus utilisée au Canada c'est le Canola. Nom de commerce de l'huile de Colza. Cette huile possède la plus faible teneur en gras saturés (6%). Elle aurait pour effet de diminuer le taux de cholestérol sanguin en plus d'avoir des effets bénéfiques sur le cerveau. Sans goût, elle convient aussi bien pour la cuisson, les vinaigrettes que pour les pâtisseries, mais dégage une odeur désagréable à haute chaleur.

1.4 L'Huile de tournesol 

Fleur et Graines de Tournesol

Extraite des graines de tournesol, cette huile jaune pâle à la saveur délicate convient aussi bien pour les sautés, la confection de vinaigrettes et la préparation de mayonnaises que pour les fritures douces. Souvent utilisée pour la confection de margarines, cette huile est fortement recommandée par les diététiciens en raison de la forte proportion d'acides gras essentiels qu'elle contient. De plus, son contenu élevé en gras poly insaturés et faible en gras saturés en fait un choix santé.

1.5 L'Huile de sésame 

Plante et Graine

de Sésame

Très populaire dans la cuisine orientale, cette huile extraite des grains de sésame se distingue par son goût riche et délicat de noisettes grillées. Disponible en plusieurs variétés, elle est surtout utilisée pour les salades, les grillades et comme assaisonnement. Son point de fumé élevé se situe à plus de 230 °C mais attention: à haute chaleur, elle dégage une odeur désagréable. L'huile de sésame est essentiellement composée de gras insaturés.

1.6 L'Huile de coprah 

Cocotier et Noix de Coco

Aussi appelée « huile de noix de coco », cette huile obtenue à partir de la chair de la noix de coco est solide à température ambiante. Très utilisée dans l'industrie alimentaire pour la confection de chocolat, de crèmes glacées et de margarines, et comme huile de cuisson, on la retrouve aussi dans l'industrie cosmétique où elle entre notamment dans la composition de savons. Son contenu en gras saturés est très élevé.

1.7 L'Huile d'olive

L'huile d'olive est la matière grasse extraite des fruits de l'olivier lors de la trituration dans un moulin à huile. L'huile d'olive est uniquement utilisée à des fins de consommation alimentaire du fait même de sa définition : huile produite exclusivement à partir d'olives pour la consommation humaine.

Arbre et Fruit d'Olive

1.8 L'Huile végétale 

Nom de commerce donné à un mélange d'huiles d'origines végétales dont la principale composante est souvent l'huile de Colza ou de Soja. Bien que ce mélange d'huiles offre l'avantage d'un bon équilibre des acides gras, il contient parfois des huiles saturées comme l'huile de coprah et l'huile de palme.

1.9 Les Tourteaux

Les tourteaux sont les résidus solides obtenus après extraction de l'huile des graines ou des fruits oléagineux. Ce sont les co-produits (sous-produits) de la trituration, c'est-à-dire l'industrie de fabrication de l'huile.

Les tourteaux sont utilisés en alimentation animale. Ils constituent la 2ème classe d'aliments la plus importante après les céréales. En effet ils représentent la principale source de protéines en alimentation animale.

Tableau : Caractéristiques physiques de quelques huiles

(Source : MPOB, 2005).

 

Point de fusion (°C)

Densité

Viscosité (cSt)

Indice de cétane

Gasoil

-12

0,83

4,2

48/52

Huile de Tournesol

-15

0.94

66

30/33

Huile de Lin

-24

0.93

45-50

 

Huile de Colza

< 2

0.91

98

32/36

Huile de son de Riz

-5 à -10

0.91

 

 

Huile de Maïs

-18 à -10

0.90

65 - 72

 

Huile d'Olive

0

0.91

84

 

Huile de Ricin

-10

0.96

625 - 1041

 

Huile de Sésame

- 4 à - 16

0.91

72

 

Huile de Pin

*

0.94

19

 

Huile de Soja

- 15

0.91

57-76

36/39

Huile de Palmier

37 à 40

0.92

-

38/40

Huile d'Arachide

2 à 13

0.94

84

39/41

Huile de Palmiste

26 à 28

0.92

-

 

Huile de Coco

21 à 25

0.92

-

 

Chapitre 2

L'huile de Palme

1. Généralités sur la culture du palmier à huile

1.1 Historique

Dans l'Asie du Sud-Est le palmier a d'abord été planté dans les jardins botaniques de Bogar à Java en Indonésie en 1848, en 1911, les premiers palmiers (Deli Dura) ont été plantés en Malaisie comme plantes d'ornement et c'est en 1917 que les premières plantations commerciales ont été faites à la plantation « Tennamaran estate » dans l'état de Sélagor.

1.2 Origine

Le palmier à huile est originaire de l'Afrique de l'Ouest, où les palmiers à huile sauvages sont encore récoltés et leur huile obtenue par des méthodes traditionnelles dans les villages. Il y a longtemps qu'il est utilisé comme source alimentaire. Des preuves archéologiques de son utilisation remontent à 5000 ans. De nos jours des variétés améliorées sont largement dans les pays humides tropicaux d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Asie du Sud-Est.

1.3 Conditions climatiques

La culture du palmier à huile nécessite certaines conditions climatiques. Ces dernières sont les suivantes : un climat tropical humide avec des températures qui varient entre 24 °C et 32 °C toute l'année, beaucoup de soleil et une pluie abondante et régulière (environ 2000 mm de précipitation par an). Ces derniers sont des conditions idéales pour la culture du palmier à huile.

1.4 Espèce plus utilisée 

L'espèce la plus cultivée est un hybride entre Dura & Pisifera (D*P), connue sous le nom de Tenera. En pépinière, les graines de palmier sont minutieusement choisies et germinées dans des conditions contrôlées. Les graines germinées sont en suite transférées dans des sacs agricoles et resteront en pépinières pendant encore 12 à 15 mois avant d'être transférées en plein sol dans les plantations.

1.5 Récolte 

Les plus recherchés dans le palmier à huile sont les grappes (fruit) pour l'extraction d'huile. Une fois les grappes sont mûres, le ramassage ce fait, tous les 10 -14 jours pendant la vie économique du palmier.

Le poids moyen de chaque grappe est d'environ 15 à 25 Kilos suivant l'âge et le type de palmier, un pourcentage de 23/25 % d'huile par grappe est normal.

1.6 Données de base sur le palmier à huile

Nom commun : Palmier à huile, Elaeis
Nom latin : Elaeis guineensis Jacq. Syn. Elaeis guianensis Steud.
Famille : Arecaceae.
Catégorie : palmier monoïque (arbre).
Port : érigé, stipe unique.
Feuillage : persistant, grandes feuilles pennées.
Floraison : toute l'année en panicules.
Couleur : crème.
Croissance : moyenne.
Hauteur : 12-16 m.
Plantation : printemps.
Multiplication : semis à chaud au printemps après trempage.
Sol : drainé, fertile, frais, acide ou neutre.
Emplacement : soleil.
Zone : 11, tropicale humide.
Origine : Afrique.

1.7 Autres espèces

E. dybowskii Hua
E. macrophylla A.Cheval.
E. madagascariensis Beccari
E. melanococca Gaertn.
E. montana Page ex Steud.
E. nigrescens A.Chevalier
E. occidentalis Sw. syn. Calyptrogyne occidentalis M. Gomez syn. Calyptronoma occidentalis (Sw.) H.E.Moore
E. odora Trail
E. oleifera (Kunth ) Cortes syn. Alfonsia oleifera Kunth. ;
E. pernambucana Lodd.ex G. Don ;
E. spectabilis Lodd.ex Sweet ;
E. ubanghensis A.Chevalier ;
E. virescens A.Chevalier.

Ce tableau résume les caractéristiques du palmier à huile.

Tableau : Données de base sur le palmier à huile

(Source : www.wikipédia.com, 2004).

Données de base sur le palmier à huile

Genre de fruit

Tenera (D×P)

Origine

Afrique

Croissance

50-70 cm/an

Circonférence du tronc

355 cm

Couleur de feuille

Vert

Production de la feuille

24-30 an

Longueur de feuille

6-8 m

Maturité du fruit

Rouge jaunâtre

Temps passé en pépinière

12- 15 mois

Age du palmier à la première récolte

30 mois après plantation

Densité à la plantation

136-160 palmiers/hectare

Nombre de grappes

8-12 grappes par an

Fruits par grappes

1000-3000

Poids de la grappe

15-25 Kg

Taille et forme du fruit

5 cm - ovale

Poids du fruit individuel

10 gm

Amande par fruit

5 - 8 %

Mésocarpe par fruit

85 - 92 %

Huile par mésocarpe

20 - 50 %

Huile par grappe

23 - 25 %

Production d'huile

3,5 - 5 tonnes/hectare/an

Figure : Plantation du palmier à huile (vue en haut).

1.8 Aspects religieux

L'huile de palme, de par son origine végétale est parfaitement compatible avec toutes les croyances religieuses aussi bien l'Islam que le Judaïsme, ainsi que toutes les produits qui en sont dérivés, qu'ils soient alimentaires ou chimiques. Dans ces sociétés, les graisses d'origine végétale sont très prisées dans l'alimentation, mais leur importance dans les produits oléo chimiques est moins évidente. Si on y pense un peu, on réalise rapidement que les acides gras, par exemple sont utilisés dans les savons, les crèmes pour la figure, le rouge à lèvres et autres produits cosmétiques qui sont appliqués directement sur la peau et donc partiellement absorbés. De même, les agents plastiques d'origine animale ou végétale sont utilisés dans les films plastiques et emballages alimentaires, les détergents sont utilisés pour laver les vêtements et la vaisselle, les bougies sont utilisées pour décorer les tables et ainsi de suite. Il est inévitable que de petites particules de leurs composants aillent se mêler aux aliments qu'ils sont supposés protéger.

2. Situation économique d'huile de palme

2.1 Pays producteurs d'huile de palme 

Les pays les plus producteurs d'huile de palme sont par ordre décroissant : Malaisie, Indonésie, Nigeria, et Côte d'Ivoire. La Malaisie constitue la grande part de la production mondiale avec une production de 13.9 millions de tonnes en 2005.

L'huile de palme est un bon marché et extrêmement polyvalente: utilisée dans de nombre de produits alimentaires comme la margarine, les confiseries et les plats pré cuisinés, elle entre aussi dans la composition de produits à lessive et de cosmétiques.

Plus de 80 % de la production mondiale provient de Malaisie et d'Indonésie. Alors que la Malaisie a d'ores sont déjà converti la plupart de ses forêts en plantations. L'Indonésie fait tout pour rattraper et dépasser sa rivale, aux dépens de ses forêts tropicales, uniques au monde. La surface dévolue aux palmiers à huile en Indonésie a sextuplé depuis 1985, une progression qui ne semble pas près de ralentir.

L'Histogramme suivant représente la production mondiale d'huile de palme en 2004

Figure : La production mondiale de l'huile de palmier

(Source : MPOB, 2005).

Colombie

Malaisie

Indonésie

P. N Guinée

Nigeria

Côte d'Ivoire

14

12. 5

0, 8

8

11, 4

0. 34

0. 35

0. 07

0. 27

0. 2

0. 6

Production

Exportation

Figure : Répartition de la production et l'exportation mondiale de l'huile de palme en millions de tonnes (Source: MPOB, 2005).

Figure : Evolution de la production mondiale de l'huile de palme et de l'huile du noyau de palme (Source : MPOB, 2005).

On remarque dans la figure mentionnée précédemment qu'il y'a un accroissement appréciable dans la production mondiale en huile de palme et de noyau de palme.

2.2 Huile de palme en Malaisie 

La Malaisie constitue le plus grand producteur et exportateur d'huile de palme au monde. En 2000 le pays a produit 10.8 millions de tonnes soit 50 % de la production mondiale qui totalise à 21.6 millions de tonnes. De cette production locale 9.1 millions de tonnes ont été exportées, soit 61 % du volume mondial d'huile de palme. Actuellement la production d'huile de palme en Malaisie est de 15.16 millions de tonnes (Oil world, 2005). La plus grande partie de l'huile de palme est utilisée dans le domaine alimentaire.

Plantation du palmier à huile

(Source : MPOB, 2005)

La carte figurée en dessous représente les principales plantations du palmier à huile en Malaisie.

Figure : Répartition de plantation du palmier à huile dans les principales régions de la Malaisie.

Figure : Le rendement moyen des principales huiles (Source : MPOB, 2005).

La figure mentionnée précédemment explique le fort rendement de l'huile de palme comparativement avec les autres huiles alimentaires.

Tableau : Changement des superficies de plantation des arbres en Malaisie

(Source : MPOPC, 2004).

Année

Huile de palme

(Million ha)

Caoutchouc

(Million ha)

Cacao

(Million ha)

Noix de coco

(Million ha)

Total

(Million ha)

1990

2000

2002

2003

2004

2.029

3.377

3.670

3.802

3.880

1.836

1.431

1.348

1.320

1.282

0.393

0.076

0.051

0.045

0.044

0.314

0.159

0.155

0.153

0.147

4.572

5.043

5.224

5.320

5.353

La figure suivante nous présente l'évolution de la superficie de plantation du palmier à huile dans les principaux états de la Malaisie. La forte concentration de plantation du palmier à huile est dans la péninsule de la Malaisie.

Figure : Evolution de la superficie de plantation du palmier à huile dans les états

de la Malaisie de 1985 à 2004 (Source : MPOB, 2005).

(Source : MPOB/Oil world, 2005)

Figure : Production et Exportation d'huile de palme de la Malaisie.

On remarque dans la figure présentée précédemment qu'il y'a une même évolution entre la production et l'exportation en Malaisie et ceci est dû à la forte plantation du palmier à huile dans ce pays.

2.2.1 Les Principaux ports de la Malaisie

La Malaisie constitue un carrefour au trafic du Sud asiatique par sa localité. Ce pays est exposé aux Océans pacifique et indiens.

Figure : Répartition des ports au Malaisie.

Figure : Capacité du port de Tanjung Pelepas (en million de tonne).

Port of Tanjung Pelepas

Figure : Port de Tanjung Pelepas et ses flux.

Tableau : Exportations mensuelles de l'huile de palme en tonnes par les principaux ports de la Malaisie (Source : MPOB, 2005).

Port

JAN

FEB

MAR

APR

MAY

Butterworth

32 630

22 214

46 318

24 763

31 889

Kuantan

70 107

53 010

76 355

54 861

55 992

Pasir Gudang

237 277

214 792

252 233

239 376

371 793

Port Klang

122 778

160 150

116 771

196 341

165 024

Autres

98,285

70,147

106,268

80,312

102,307

Pen. Malaisie

561 077

520 313

597 945

595 653

727 005

Lahad Datu

172 194

138 723

252 669

191 242

235 438

Sandakan

157 911

141 755

181 082

149 139

208 201

Tawau

32 090

39 467

64 971

27 773

50 624

Bintulu/Kuching

79,505

95,036

95,829

121,833

107,129

Sabah/Sarawak

441 701

414 980

594 552

489 987

601 391

2.3 Huile de palme en Indonésie 

L'Indonésie représente l'un des plus importants marchés agroalimentaires du Sud-est de l'Asie. Deuxième pays producteur et exportateur d'huile de palme au monde, l'Indonésie exerce en plus une grande influence sur les cours mondiaux des oléagineux. L'Indonésie a des perspectives de relations commerciales futures avec l'Amérique.

(Source : MPOB/Oil world, 2005)

Figure : Production et Exportation d'huile de palme par L'Indonésie

(Source : Oil world, 2004).

La figure mentionnée au-dessus explique l'évolution de la production et l'exportation indonésienne en huile de palme.

Le tableau suivant représente l'évolution de la plantation du palmier à huile dans les différentes régions indonésiennes. On remarque qu'il y'a un accroissement dans la superficie plantée en Palmier à huile.

Tableau : Plantation du palmier à huile en Indonésie par 1000 hectares

(Source : USDA, 2004)

Région

Superficie plantée en palmier à huile en 1980

Superficie plantée pour palmier à huile

Superficie prévue pour la plantation du palmier à huile en 2005

Aceh

41,100

206,405

165,305

N. Sumatra

550,400

612,617

62,217

W. Sumatra

0

137,952

137.952

Riau

102,200

606,165

503,965

Jambi

30,400

236,059

205,659

S. Sumatra

79,100

309,761

230,661

Bengkulu

2,600

57,006

54,406

Lampung

0

74,530

74,530

W. Kalimantan

0

279,535

279,535

C. Kalimantan

0

110,376

110,376

S. Kalimantan

0

93,902

93,902

E. Kalimantan

0

78,938

78,938

N. Sulawesi

0

0

0

C. Sulawesi

11,800

18,036

6,236

S. Sulawesi

0

83,215

83,215

SE Sulawesi

0

0

0

W. Nusa Tenggara

1,800

21,502

19,702

Maluku

0

0

0

Irian Jaya

23,300

31,080

7,780

Total de l'Indonésie

842,700

2, 957,079

2, 114,379

Port

Figure : Les principaux ports de l'Indonésie.

Figure: Trafics conteneurisés de l'Asie pacifique.

2.4 Production d'huile de palme

2.4.1 Production d'huile de palme brute 

La production de l'huile de palme brute en Malaisie a augmenté de 90 000 tonnes en 1960 jusqu'à 11.8 millions de tonnes en 2001 et les prévisions pour l'année 2010 sont de 14.7 millions de tonnes. Pendant les derniers 36 ans, la production a augmenté de manière constante sauf en 1983 où la récolte s'est normalisée (après les rendements supérieure des années précédentes) à cause de l'introduction d'un insecte pollinisateur.

2.4.2 Production d'huile d'amande de palme 

Depuis 1979, les amandes ne sont plus exportées car elles sont broyées localement pour obtenir de l'huile d'amande et le gâteau d'amande. La production d'huile d'amande en 2001 a été de 1.5 millions de tonnes. Avant 1970, la plupart des amandes de palme étaient exportées.

2.5 Exportation d'huile de palme brute et d'amande 

2.5.1 Exportation d'huile de palme brute 

L'huile de palme est l'huile la plus commercialisée avec 42 % du volume mondial en 2000. Il y a déjà plusieurs années que la Malaisie en est le plus grand exportateur. Actuellement l'exportation de la Malaisie est de 12.57 millions de tonnes (Oil world, 2004). En 2001, le total des exportations a atteint un volume de 17.6 millions de tonnes, la part de la Malaisie dans ce volume étant de 61% en incluant les exportations de Singapour, la communauté économique européenne et autres.

Les principaux pays exportateurs d'huile de palme sont portés sur le tableau suivant :

 

Tableau : Exportation mondiale d'huile de palme en 1000 tonnes

(Source : Oil world/MPOB, 2002).

Principaux Exportateurs

1990

1999

2001

2010

Malaisie

5949

9235

10618

10900

Indonésie

1163

3183

4800

7840

Papouasie Nouvelle Guinée

143

264

320

422

Côte d'Ivoire

156

-

124

149

Autres pays

1229

1278

1509

1749

Total

8640

13960

17371

21060

2.5.2 Exportation de l'huile d'amande de palme

Pour ajouter de la plus value à cette commodité de base, et la rendre apte à être consommée telle qu'elle par les humains dans la plupart des pays du monde, la Malaisie a mis en place des équipements de raffinage extensifs de pointe. Le résultat de ces efforts a été un réel sucées et dans les 25 ans (1974 à 2001), les exportations d'huile de palme traitées ont grandi de zéro et ont atteint 10.6 millions de tonnes.

Le tableau en dessous représente les principaux pays exportateurs d'huile d'amande de palme.

Tableau : Exportation mondiale d'huile d'amande de palme en 1000 tonnes

(Source : Oil world/MPOB, 2002).

Principaux exportateurs

1990

1999

2001

2010

Malaisie

673

572

616

580

Indonésie

158

575

582

970

Papouasie Nouvelle Guinée

9

25

30

53

Côte d'Ivoire

13

23

8

27

Nigeria

*

*

1

22

Autres pays

55

71

88

38

Total

908

1266

17371

21060

Figure : Procédé suivi pour obtenir de l'huile de palme.

Huile de palme brute

EXTRACTION DE L'HUILE EN USINE

RAFFINAGE

Stérilisation en grandes cuves pressurisées

Transport des fruits frais

Physique (à la vapeur)

Elimination des acides et odeurs

Dégommage

et pré

blanchissage

Séparation des fruits individuels

dans un dépouilleur

à tambour tournant

Huile palme RBD

Distillation des acides gras

Extraction en une purée huileuse homogène

Blanchissage par filtrage (terre)

Arrivée des

Désodorisation

Neutralisation à l'alkali

Raffinement à l'alkali

fruits frais

à l'entrée

Purification continue dans un bassin de purification

Base pour savon Huile acide

Le graphe mentionné ci-dessous représente l'évolution de la production mondiale de l'huile de palme dans le monde. On remarque que la grande barre est pour la Malaisie suivie par l'Indonésie. Ce qui explique que ce sont les grands producteurs du monde.

Figure : Les principaux pays exportateurs d'huile de palme pendant

la période 1995 à 2004 (Source : MPOB, 2005).

Figure : Répartition de la production mondiale d'huile de palme

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Répartition de l'exportation mondiale d'huile de palme

(Source : Oil world, 2004).

(Consommation totale 2004 : 12. 575. 4 Mt)

D'après les secteurs mentionnés au-dessus on remarque que la grande part de la production et d'exportation est pour la Malaisie et l'Indonésie.

Figure : Consommation mondiale de l'huile de palme malaisien.

(Source : MPOB, 2005).

Tableau : Les principaux importateurs mondiaux de l'huile de palme de l'Indonésie. (Source : Oil world, 2005).

Pays Importateurs

Quantités (1000 tonnes)

Allemagne

40,7

Italie

43,6

Pays-Bas

146,7

Espagne

42,4

UK

15,5

Autre UE

13,9

Cameron

4

Ghana

4

Côte d'Ivoire

8,4

Mozambique

5

Tanzanie

39,6

Etats-Unis

3,8

Mexico

/

Brésil

/

Bangladesh

18,2

Chine

103,1

Inde

429,9

Malaisie

76,2

Pakistan

20

Vietnam

13,7

Autres pays

12,4

Tableau : Les principaux importateurs de l'huile de palme Malaisien

en 1000 tonnes (Source : SGS, 2005).

 

mai-05

avr-05

UE

281,486

206,664

China

410,457

291,361

Etats-Unis

51,852

117,259

Inde

69,75

98,115

Pakistan

74,835

62,17

Le tableau mentionné ci-dessous représente les grands pays importateurs d'huile de palme pendant la période de 1999 à 2004.

Tableau : Les principaux pays importateurs de l'huile de palme en 1000 tonnes

(Source : Oil world/MPOB, 2005)

Pays

1999

2000

2001

2002

2003

2004

China, P.R.

1 347

1 764

2 120

2 660

3 353

3 680

EU

2 287

2 419

3 019

3 370

3 593

3 825

Pakistan

1 052

1 107

1 325

1 300

1 468

1 416

Egypt

511

524

525

611

678

525

Inde

3 257

3 650

3 492

3 461

4 067

3 345

Japon

365

373

393

415

428

452

Malaisie

165

57

166

371

422

644

Turquie

166

208

283

260

352

365

Corée du sud

172

200

226

215

213

218

Myanmar

225

202

200

153

227

268

USA

143

165

171

219

211

293

Bangladesh

107

226

380

436

481

580

Indonésie

4

7

7

17

13

20

Afrique de Sud

169

168

217

237

242

265

Arabie Saoudite

211

201

212

275

263

236

Kenya

214

216

218

239

240

264

Russie

152

194

398

456

437

415

Autres

3 423

3 542

4 225

4 682

5 106

6 223

2.6 Prix d'huile de palme dans le monde 

Le prix d'huile de palme est sous l'ordre de la loi d'offre et de la demande. A de très rares exceptions, les huiles et matières grasses sont interchangeables ou demandent très peu de modification pour le devenir. L'approvisionnement d'huile de palme sur les marchés mondiaux est augmenté beaucoup plus rapidement que celui d'aucune autre huile, ce qui rend cette huile extrêmement concurrentielle au niveau des prix par exemple :

Ø L'huile de palme raffinée, blanchie et désodorisée se vend presque toujours bien moins cher que l'huile de soja hydrogéné.

Ø L'oléine de palme raffinée, blanchie et désodorisée se vend très souvent moins cher que l'huile de soja brute.

Ø La stéarine de palme raffinée, blanchie et désodorisée se vend parfois moins cher que le suif industriel.

Si on prend la période 1998-2001, le prix moyen du RBD huile de palme comparé à l'huile de palme brute HP a été supérieur de 36 $ US par tonne (cif Rotterdam). D'un autre coté, le prix moyen du HPA (Huile d'Amande de Palme) comparé à celui de l'huile de noix de coco est supérieur 8 $ US par tonne (cif Rotterdam).

Le graphe suivant représente le prix d'huile de palme comparé avec d'autres huiles alimentaires.

Figure : Comparaison du prix de l'huile de palme avec les prix des autres huiles alimentaires Cif Rotterdam pendant la période de 1989 à 2004 (Source: Oil world, 2005).

La figure suivante représente le flux mondial de l'huile de palme. On remarque que les premiers importateurs de l'huile de palme malaisien sont l'Union Européen, la Chine, l'Inde...etc.

USA

Pakistan

Chine

Inde

UE

Malaisie

0.29

3.3

3.6

3.8

1.4

Figure : La répartition du flux mondial de l'huile de palme malaisien en 2005 (en million de tonne).

3. La valeur nutritive d'huile de palme

3.1 Propriétés nutritives de l'huile de palme et de ses composants

Des progrès importants ont été atteints dans la compréhension des propriétés nutritives de l'huile de palme et de ses composants dans les dernières années. Ceci est le résultat de plus de 150 essais dans le domaine animal et humain. Les études poursuites ont été concentrées sur les effets de l'huile de palme sur les facteurs de risques d'attaque cardiaque, cancérogène et le rôle physiologique joué par ses composants secondaires aux propriétés uniques. L'huile de palme (et ses composants) est actuellement l'huile la plus étudiée au monde. Quelques faits primordiaux sont résumés ci-dessous.

Tableau : Composition en acides gras (%) dans l'huile de palme, oléine de palme et huile de noyau de palme (Source : MPOPC, 2005).

Composition en acides gras (%) dans l'huile de palme, oléine de palme et huile de noyau de palme

Saturé

Huile de palme

Oléine de palme

Huile amande de noyau de palme

C8:0

-

-

4,4

C10:0

-

-

3,7

C12:0

0,2

0,2

48,3

C14:0

1,0

1,0

15,6

C16:0

44,4

38,0

7,8

C18:0

4,5

4,0

2,0

Non saturé

 
 
 

C18:1

39,2

44,0

15,1

C18:2

10,1

11,5

2,7

C18:3

0,4

0,4

 

3.2 Huile de palme : faits généraux sur la nutrition

Comme d'autres huiles et matières grasses alimentaires, l'huile de palme et ses fractions c'est-à-dire oléine de palme et stéarine de palme sont faciles à digérer, à absorber et à utiliser par un système métabolique normal. Chaque gramme d'huile a une densité d'énergie de neuf calories et est donc source alimentaire concentrée et pratique pour atteindre la quantité d'énergie requise quotidiennement. L'huile de palme a une composition en acide gras d'environ 51 % non saturé et de 49 % saturé, alors que l'oléine de palme atteint un taux de 65 % non saturé.

La composition de cette huile nous procure notre dose quotidienne essentielle d'acides gras sous forme d'un contenu de 11 % en acide linoléique. Etant que huile alimentaire d'origine végétale, elle ne contient quasiment pas de cholestérol. De par de sa composition naturelle en acides gras, cette huile n'a besoin que d'un minimum de modifications chimiques pour son utilisation dans une grande diversité de formules alimentaires. C'est un avantage si on la compare à d'autres huiles comestibles liquides qui doivent être hydrogénées (résultat en la formation d'acides gras combinés) qui peuvent se révéler nuisible à la santé.

3.3 Huile de palme et leur importance nutritive

L'huile de palme est riche en composants secondaires qui donnent à cette huile d'uniques qualités nutritives. Le plus important est la vitamine de la palme E (tocophérol et tocotriénols) et des caroténoïdes (surtout alpha et bêta carotène) cette vitamine E est un agent antioxydant prouvé qui protège du stress et des problèmes d'athérosclérose. Il a été prouvé que les tocotriénols ont des propriétés qui réduisent la pression artérielle, ce qui peut aussi expliquer la neutralité d'alimentations riches en huile de palme. Les tocotriénols sont sous investigation car ils sembleraient avoir des propriétés anti-cancérigènes, surtout pour le cancer du sein.

L'huile de palme brute est la plus grande source naturelle de caroténoïdes avec des concentrations de 700 à 1000 ppm. C'est une concentration environ 15 fois plus importante que celle présente dans les carottes. Les caroténoïdes présents dans l'huile de palme sont surtout du bêta carotène (55%), de l'alpha carotène (35%) et de petits pourcentages de lycopène, phytoène et zéacarotènes. Ces caroténoïdes naturels contiennent des antioxydants et des agents anti-cancérigènes comme l'ont prouvé des études conduites sur différents animaux.

Tableau : Contenu en vitamine E de l'huile comestible en ppm (Source : MPOPC, 2005).

Contenu en vitamine E de l'huile comestible (ppm)

 

 

Tocophérol

Tocotriénol

Total

á â ã ä

á â ã ä

 

Huile de palme

164

174 313 80

731

Oléine de palme

196

201 372 96

865

Stéarine de palme

79

81 168 44

372

Huile de graine de Soja

101 593 264

 

958

Huile de Maïs

112 50 602 18

 

782

Huile de tournesol

487 51 8

 

546

Beurre de cacao

11 70 7

 

188

La caractéristique la plus importante est pourtant une large quantité de provitamine A. reconnaissant cet avantage naturel, l'industrie de l'huile de palme a crée un nouveau produit, l'huile de palme rouge qui préserve ces caroténoïdes.

Ce produit est déjà reconnu comme un remède naturel alimentaire pouvant combattre la carence de vitamine A qui cause la cécité de millions d'enfants dans le monde.

Tableau : Contenu en caroténoïdes de l'huile de palme rouge

(Source : MPOPC, 2005).

Carotène

Composition (%)

Phyotène

1,27

Phytofluène

0,68

Cis-â-carotène

0,68

â-carotène

56

á-carotène

35,2

ã-carotène

0,33

î-carotène

0,69

ä-carotène

0,83

Lycopène

1,3

Total (ppm)

500-700

Le tableau suivant nous présente la composition des produits à base d'huile de palme.

Tableau : La composition des produits à base d'huile de palme.

 

Huile de palme qualité moyenne

Oléine de palme standard

Oléine de palme spéciale de qualité moyenne

Stéarine de palme typique

Gamme de la stéarine de palme

C14:0

1,1

1,0

1,1

1,3

1,1-1,9

C16:0

44,0

39,8

31,5

54

47,2-73,8

C18:0

4,5

4,4

3,2

4,7

4,4-5,6

C18:1

39,2

42,5

49,2

32,3

15,6-37,0

C18:2

10,1

11,2

13,7

7,0

3,2-9,8

C18:3

0,4

0,4

0,3

0,1

0,1-0,6

Valeur en iode

53

58

66,4

39,9

21,6-49,4

Seuil de fonte °-C

36

21,6

12,0

51,3

44,5-56,2

Température d'opacité °-C

8,8

2,2

 -

3.4 Données sur les propriétés nutritives de l'huile de palme 

3.4.1 Une longue histoire d'utilisation sans problèmes

L'huile de palme a été source sûre et saine d'huile comestible depuis des milliers d'années.

3.4.2 Utilisée dans le monde entier

L'huile de palme et sa fraction liquide, l'oléine de palme sont utilisées dans le monde entier pour la cuisson et pour la fabrication de margarines et de matières grasses. Ces huiles sont aussi incorporées aux mélanges gras utilisés dans la fabrication d'une grande variété de produits alimentaires aussi bien que pour l'usage ménager.

3.4.3 Une excellente source d'énergie alimentaire 

Comme d'autres matières grasses et huiles alimentaires, l'huile de palme est facile à digérer, à absorber et à transformer par un métabolisme normal. Dans divers parties du monde elle remplit un rôle primordial pour faire face aux besoins quotidiens en énergie et acides gras nécessaires à l'alimentation.

3.4.4 Sans cholestérol et acides gras combinés et non saturés

L'huile de palme comme les autres huiles végétales ne contient pas de cholestérol. A cause de son niveau modéré naturel de saturation, cette huile n'a pas besoin d'être hydrogénésés avant d'être utilisée dans l'industrie alimentaire et ne contient donc pas des acides gras combinés.

3.4.5 Riche en carotène

L'huile de palme rouge (non traité) et l'huile rouge ou dorée (traitée spécialement) sont les huiles alimentaires dans la plupart du monde. Elles sont une source riche en bêta carotène (un antioxydant) et agent précurseur de la vitamine A.

3.4.6 Les antioxydants de la vitamine E 

L'huile de palme et ses dérivés sont une source naturelle de composants antioxydants de la vitamine E : tocophérols et tocotriénols. Ces antioxydants naturels sont office de nettoyeurs et détruisent les radicales d'oxygènes non combinés nuisibles et ils sembleraient jouer un rôle de protection dans le procédé de vieillissement des cellules, de l'athérosclérose et du cancer.

3.4.7 Composition équilibrée en acides gras 

L'oléine de palme contient un mélange naturel d'acides gras poly non saturés, mono non saturés et saturés des concentrations d'environ 44 % d'acide oléique, de 10 % d'acide linoléique, de 40 % d'acide palmitique et 5 % d'acide stéarique. Les concentrations d'acide palmitique et oléique sont inversées dans l'huile de palme non fractionnée, c'est-à-dire : 44% et 40% respectivement. La composition en acide gras de l'huile de palme est similaire à celle des tissus adipeux de la plupart du gens qui ont un régime alimentaire normal.

3.4.8 Source d'acide linoléique : acide gras essentiel

Les triglycérides de l'huile de palme transportent de l'acide linoléique surtout de deux manières qui favorisent leur absorption et leur disponibilité pour le corps.

3.4.9 L'huile de palme n'est pas la même que celle de l'huile de l'amande du noyau de palme

L'huile de palme, obtenue du fruit du palmier est physiquement et chimiquement différent de l'huile de l'amande du noyau de palme (qui est obtenue de l'amande même), comme l'huile de noix de coco. Toutes ces deux sont des huiles à haute saturation.

3.4.10 Des études sur la nutrition ont donné des résultats favorables 

Des études sur les habitudes alimentaires de l'être humain et des données sur l'épiderme ont démontré que l'huile de palme et l'oléine de palme de font, en général, pas augmenter le taux de cholestérol de manière aussi évidente que les huiles d'olive, de Canola et de cacahouètes.

3.4.11 Anti-strombose 

Des études conduites en laboratoires ont démontré qu'un régime alimentaire riche en huile de palme a une tendance moindre à former des caillots de sang.

3.4.12 Empêche le développement du cancer 

L'oléine rouge de palme est une source majeure de caroténoïdes qui, en effet, empêchent le développement de certains types de cancer. Un régime alimentaire qui contient de l'huile de palme, comparé à d'autres régimes contenant d'autres huiles avec le même nombre de calories, empêche le développement et le nombre de cellules de cancer du sein implantées expérimentalement. Il a été aussi démontré que les tocotriénols présents dans l'huile de palme empêchent la croissance des cellules cancéreuses in vivo aussi bien que in vitro.

4. Usage d'huile de palme

4.1 Usage alimentaire 

L'huile de palme comme beaucoup d'huile et matières grasses, contiennent neuf kilocalories par gramme comparé aux quatre kilocalories apportées respectivement pour les protéines et les féculents (hydrates et carbone) (1 kcal = 4.18 kJ).

Les matières grasses sont aussi une source vitamine A, B, D et E et les véhiculent dans le corps ainsi que la vitamine k.

4.1.1 Friture 

La caractéristique la plus importante des corps gras utilisés pour la friture est le taux de chaleur qu'ils peuvent supporter, sans avoir à subir de modification chimique importante. La friture demande une température d'environ 180 °C. A cette température, les huiles les moins saturées ont tendance à s'oxyder ou se polymériser assez rapidement les huiles contenant des taux importants d'acides linoléiques ou linoléniques ne sont pas recommandées pour la friture, à moins qu'elles n'aient été hydrogénésés pour réduire le contenu d'acide linoléique modéré, un contenu d'acide linolénique négligeable et un contenu très élevé d'anti-oxydants est parfait pour la plupart des genres de fritures, et est utilisée mondialement pour ce genre de cuisson.

4.1.2 Margarine

C'est un produit essentiel en Europe de l'Ouest. Avec une consommation de 5.4 kg par habitant, cette région se classe en tête. Aux Etats-Unis par exemple, la consommation est de 3.4 kg.

Les différentes catégories de margarines produites peuvent être classées en quatre groupes : margarine légère destinée aux ménages, margarine à usage général dans les ménages, margarine de boulangerie et margarine pour pâte feuilletée. L'huile de palme et la stéarine de palme sont largement utilisées (20-80%) dans tous ces groupes à cause de leurs propriétés d'excellente cristallisation, leur coût réduit et leur faible teneur en lipides trans. Pratiquement toutes les margarines légères de ménage qui est de loin le groupe le plus répandu, sont produite par inter estérification de la stéarine de palme et l'huile de tournesol ce qui donne peu de lipides trans. Et beaucoup de poly-insaturés. Les margarines à usage général et de boulangerie sont fabriquées avec les mêmes formules que les matières grasses ayant des niveaux d'huile de palme élevés. En Grande Bretagne, la moyenne de l'huile de palme admise est d'environ 25 %.

4.1.3 Matières grasses

Si ces produits sont largement utilisés pour les biscuits, les gâteaux et tous les produits de boulangerie, leur production demeure en deçà de celle de la margarine. Ils possèdent également des propriétés de cristallisation extraordinaires mais leur pont de fusion est plus élevé que celui de la margarine et ils comprennent plus d'huile de palme. L'année dernière, le niveau moyen de leur incorporation était de 36 % sachant qu'il peut atteindre 50 % selon leur prix.

4.1.4 Matières grasses injectables

Ces matières grasses sont utilisées dans les boulangeries de moyenne importance et dans les petites biscuiteries, mais le volume des ventes n'est pas très élevé car les grandes boulangeries produisent leurs matières grasses à partir de leurs propres huiles.

Souvent, les articles spécialisés présentent la formulation et la méthode de production des matières grasses injectables d'une façon plus compliquée. Leur formule est similaire à celles des matières grasses standards sauf qu'elles comportent plus d'huile liquide et sont refroidies très lentement en remuant pour préserver leur fluidité à la température de distribution et d'utilisation. Leur viscosité est d'environ 30.000 cP à cette température. Leur performance doit être évaluée par des essais de cuisson.

4.1.5 Corps gras utilisés dans les biscuiteries

En Europe, ce secteur utilise beaucoup d'huile. Pour les pâtes à biscuits, les corps gras ont une formulation similaire à celle des matières grasses standard.

Les crèmes à biscuits doivent être dures mais à fusion lente. Aussi sont elles basées sur les huiles lauriques, généralement de l'huile de palme de pignon. Une petite quantité d'huile de palme et d'huile de palme hydrogénée est souvent ajoutée pour ajuster la plasticité et réduire les coûts, mais une attention supplémentaire est nécessaire à cause de la formation eutectique.

4.1.6 Huile en bouteille

En Europe, cette utilisation est limitée surtout à cause des températures ambiantes fraîches et l'habitude de beaucoup de ménagères de conserver les bouteilles d'huile au réfrigérateur. Cependant dans les pays les plus chauds situés autour de la mer Méditerranée, tels l'Italie et la Grèce, les mélanges d'environ 50/50 de super oléine/ huile de tournesol sont commercialisés avec succès par Unilever et autres compagnies et sont très appréciés notamment pour la friture. En Grande Bretagne, la super oléine rouge et l'huile de colza sont vendues dans les supermarchés à prix d'or.

4.1.7 Crème glacée

Il s'agit d'un produit majoritaire dans le monde entier. Il est très sensible à toute saveur désagréable ; en Europe, l'huile de palme est le gras standard utilisé dans le marché.

4.1.8 Lait enrichi et les colorants de café

Ils sont également basés sur l'huile de palme à 100 % ou sur l'huile de palme hydrogéné mais certains colorants du café sont fabriqués avec des huiles de palme de pignon ou de noix de coco hydrogénés.

4.1.9 Grasses de confiserie

L'huile de palme hydrogéné à 40/42 °C est largement utilisée dans la confiserie de bonbons à sucer comme les toffees et les caramels ; c'est une méthode meilleure marché par rapport aux huiles lauriques hydrogénés. La demie fraction de palme est utilisée par les meilleures compagnies dans la fabrication de chocolat car elle possède les mêmes propriétés de fusion que l'huile laurique sans toutefois présenter de risque de rancidité savonneuse.

De même, par ce que la composition de la demie fraction de palme est basée sur deux oléo triglycérides dé saturés, tout comme le beurre de cacao, il est utilisé comme base pour tous les équivalents de beurre de cacao fabriqués dans l'Union Européen.

4.2 Usage non alimentaire

4.2.1 Savon

En Europe tout comme aux Etats-Unis, la formule standard utilisée pour le savon était 75/25 d'huile de suif/noix de coco. Mais l'huile de palme ayant une composition et un dosage similaire en acides gras à ceux d suif et étant donné les difficultés que connaît ce dernier (disponibilité, BSE, religion), il est étant plus en plus remplacé par l'huile de palme.

Des marques de haute qualité mais de moindre importante sont fabriquées à partir d'acides gras distillés ou des substances savonneuses importées requérant des équipements plus simples.

4.2.2 Huile de palme époxydée

Les huiles époxydées sont utilisées sont utilisées de manière extensive comme agents plastifiants et stabilisants. Les plastifiants augmentent la qualité des plastiques alors que les stabilisants diminuent le taux de dégradation causés par la lumière, la chaleur ou les microorganismes. La qualité des produits plastiques peut généralement être améliorée si on augmente leur contenu d'époxyde et ceci est facilement fait par l'incorporation d'huiles époxydées. L'huile de palme époxydée et les produits à base d'huile de palme (EPOP) peuvent être produis par la réaction de l'huile de palme et de ses composants avec des peracides. Les bottes de jungle en matière synthétiques, plastifiées et stabilisées à l'aide de EPOP sont fabriquées avec succès. EPOP peuvent aussi être convertis en différents genres de sous produits plastiques (polyols), mousse de polyuréthane et résines polyacryliques.

4.2.3 Produits oléo chimiques à base de palme

Hydrolyse ou alcoolyse des huiles et matières grasses pour obtention des produits chimiques analogues à ceux produits par l'industrie pétrochimique sont à la base de cette industrie oléo chimique. Les produits oléo chimiques peuvent être divisées en deux catégories principales : (Acides gras, esters, alcools, glycérol et composées d'hydrogène) et leurs produits dérivés. Les produits oléo chimiques et leurs dérivatifs basés sur C 12- C 14 étaient traditionnellement produits à partir de l'huile de noix de coco alors que ceux basés sur C 16-C18 étaient produits à base de suif.

4.2.4 Diesel alternatif à base d'huile de palme

Les huiles végétales ont depuis longtemps utilisé pour se substituer au diesel. Les esters méthyliques dérivés de l'huile de palme (diesel de palme) ont été soumis à de nombreux tests pour déterminer leurs propriétés. Le démarrage à froid des moteurs, réduction du contenu des particules de carbone émises dans la fumée d'échappement et une émission réduite de fumée sont des avantages de l'utilisation du diesel de palme. De plus, le moteur ne doit subir aucune modification pour utiliser ce genre de carburant. A part le diesel de palme, des études récentes ont démontré que l'huile de palme brute pouvait être utilisée directement comme carburant sur des voitures équipées d'un moteur modifié (Elsebett).

Agents

Emulsifiants

Agents humidificateurs

Explosifs

Equivalent beurre de cacao

Oléine double fraction

Mi -fraction de palme

Frire

Cuire

Matières grasses

Margarine

Matières grasses

Margarines

Vanaspati

Oléine RBD

Stéarine RBD

Savons

Emulsifiants Alimentaires

Etc.

Acide Gras

Division

Savons

Utilisations techniques, savons, etc.

Alcools gras

Amines

Amides

Glycérol

Acide gras

Margarine

Confiserie

Lait entier

Glaces

Crème à biscuits

Confiseries

Crèmeurs

Lait entier

Matières grasses de glaçages

HPH

Huile et oléine

Hydrogénation

Matières grasses de confiserie

Oléine

Stéarine

Fractionnement et raffinerie

Raffinerie

Division

Mélanger

Extraction

par broyage

Raffinerie

AMANDES DE NOYAUX

Etudes d'autres utilisations

HUILE DE PALME BRUTE

TRANSFORMATION EN USINE

GRAPPES DE FRUITS FRAIS

Résidus de fruits

Carburant

Fractionnement et raffinerie

HP RBD

Gâteau d'amandes de palme

Huile d'amande de palme

Margarines

Matières grasses

Vanaspati

Graisses de friture

Glace

Alimentation animale

Savons

Seconde fraction

Margarine

Mélanger

Figure : Diagramme représentant

les étapes d'extraction d'huile

de palme et son utilisation.

Chapitre 3

L'huile de Soja

1. Généralités sur la culture de la graine de soja

1.1 Historique

Les premières cultures de soja ont vu le jour en Chine il y a 5 000 ans. A cette époque, l'empereur avait appelé le soja "Ta Teou", ce qui signifie "grosse graine". Il classa le soja parmi les 5 plantes sacrées, les 4 autres étant le riz, le blé, l'orge et le millet.

C'est un clipper américain qui est à l'origine de la première cargaison de soja lors de son retour de Chine pour les Etats-Unis en 1804. Il avait en effet embarqué une pleine cargaison de soja en guise de lest. Les premières cultures de soja à usage commercial ont été plantées en 1929 pour fournir des graines destinées à la fabrication de sauce de soja. Depuis ces premiers débuts insignifiants, l'importance du soja s'est considérablement accrue. Le soja est aujourd'hui une source de protéines et d'huile essentielle et dominante offrant une multitude de possibilités d'emploi tant pour l'alimentation humaine que dans la fabrication des aliments pour animaux. On compte également de nombreuses applications industrielles pour les différents composants de cette graine versatile d'importance majeure.

1.2 Botanique

Le soja appartient à la famille des légumineuses papilionacées dont la plupart atteignent une hauteur de 80 à 100 cm. Ses fleurs sont rouges ou blanches, mais peuvent également être violettes. Les graines poussent en cosses qui se développent sous forme de grappes de 3 à 5 cm, chaque cosse contenant généralement 2 à 3 graines. Ces graines sont tantôt petites, tantôt grosses, longues, rondes ou ovales et leur couleur peut également varier. Certaines sont jaunes, d'autres sont vertes ou encore brunes ou violettes, voire même noires ou tachetées. Les champs de soja sont bruns au début de la récolte parce que les feuilles de la plante sont sèches avant que les graines soient arrivées à maturité. Le reste de la plante ne se compose que de tiges et de cosses.

Les plantes de soja peuvent être regroupées en deux grands types de base, les déterminants et les indéterminants, tous deux principalement cultivés dans des climats tempérés. Les variétés de déterminants fleurissent à une certaine époque de l'année, généralement lorsque les jours commencent à raccourcir. Quant aux variétés d'indéterminantes, elles continuent à fleurir et à porter des fruits jusqu'à ce que le temps décide qu'il convient d'écourter la croissance de la plante. Il existe de nombreuses variétés différentes qui permettent de produire le soja dans diverses zones de maturité qui s'étirent du Nord de Dakota (latitude 49°N) à la Louisiane (latitude 30°N) aux Etats-Unis. Une des caractéristiques agronomiques majeures du soja réside dans la capacité de la plante à absorber l'azote de l'air et à le fixer  pour pouvoir l'utiliser.

1.3 Le Soja est une plante écologique

Plante écologique par excellence, le soja bonifie le sol, protège la nappe phréatique et forme des substances nutritives en moins de 100 jours. Sa culture, dépourvue d'engrais et de pesticides, respecte parfaitement l'environnement.

Le soja dispose de très nombreux atouts agronomiques :

· Elle utilise l'azote de l'air et ne nécessite donc pas d'engrais ;

· Sa culture n'appauvrit pas le sol dans lequel elle pousse : elle apporte à la terre des micro-éléments qui permettent d'enrichir celle-ci ;

· Elle contribue à " nettoyer " la terre ;

· Relativement préservée des parasites et des maladies, le soja nécessite très peu de traitements chimiques.

1.4 Plantation et récolte

Les graines sont plantées à la mi-Mai et ceci au moyen de grandes machines. La récolte se fait au cour des mois de Septembre et Octobre avec des moissonneuses gigantesques, ayant des largeurs de coupe pouvant aller jusqu'à 7 mètres.

1.5 Différence entre Soja et Soya

Le vrai soja (soja hispida) est probablement originaire d'une région comprise entre Java, la Cochinchine et le Sud du Japon. Génétiquement, il serait issu de Glycine ussuriensi, avec lequel il donne des hybrides fertiles. Il contient, à l'état cru, des facteurs antinutritionnels qui inhibent l'action des enzymes digestives de l'homme et peut donc causer des intoxications graves.

Originaire de l'Inde, le soja vert (vigna radiata) est une des rares légumineuses, avec le pois, à pouvoir être consommée crue. Il est employé dans la cuisine chinoise, et son amidon sert à la fabrication des nouilles chinoises. Seul le vrai soja (plus couramment appelé simplement soja) dont les graines fournissent du « lait de soja ».

Figure : Plantation de Soja

Figure : Gousses de Soja

Les champs de soja sont bruns au moment de la récolte car les feuilles de la plante sèchent déjà avant maturité et tombent. L'arbuste ne se compose, alors que des tiges avec leurs graines.

1.6 Classification classique 

La classification classique du soja est la suivante :

Règne : Plantae ;

Sous règne : Trachieobionta ;

Division : Magnoliopsida ;

Ordre : Fabales ;

Famille : Fabaceae ;

Genre : Glycine ;

Nom binomial : Glycine max.

Le genre Glycine comprend en outre le sous-genre Glycine, qui comprend douze espèces sauvages vivaces, dont : G. clandestina ; G. falcata ; G. latifolia ; G. latrobeana ; G. canescens ; G. tabacina ; G. tomentella.

1.7 Composition du Soja

Le soja est une excellente source de protéines de qualité et soutient la comparaison avec d'autres aliments riches en protéines. L'huile de soja est riche en acides gras poly insaturés et ne contient pas de cholestérol. Les graines de soja sont également riches en calcium, fer, zinc, phosphate, magnésium, vitamines B et folate et vu leur abondance, la biodisponibilité ne pose aucun problème.

14 % Humidité /cendres/ autres

15 % Carbohydrates solubles
38 % Protéines

(Saccharose, stachyose,

Raffinose, autres)



15 % Carbohydrates insolubles 18 % Huile (0,5% Lécithine) (Fibres alimentaires)

Figure : Composition de la graine de soja.

La partie sèche (solide) de la graine fournit une quantité de produits comestibles. Les farines et le gruau de soja sont utilisés dans l'industrie de la pâtisserie commerciale pour conditionner et blanchir la pâte. Leur excellente qualité de rétention d'humidité permet en outre de retarder le dessèchement.

La lécithine, extraite de l'huile de soja, est utilisée dans plusieurs domaines, des médicaments aux revêtements de protection. C'est un émulsifiant et un lubrifiant naturel. La lécithine est notamment utilisée afin d'éviter la séparation du chocolat et du beurre de cacao contenus dans une sucrerie. L'huile de soja entre dans la composition de produits tels que la margarine, les sauces pour salade et les huiles de cuisson. Le soja est la source naturelle la plus riche en fibres alimentaires. Les cosses de soja sont transformées en pains de son et de fibres, en céréales et autres en-cas. Lors du traitement, les graines de soja sont lavées, craquées, décossées et éclatées en flocons.

Après extraction de l'huile de soja, les flocons restants peuvent être transformés en différents produits protéiques comestibles à base de soja ou utilisés pour produire du tourteau protéique pour les aliments pour animaux.

FARINE

DE SOJA

TEXTUREE

MELANGE

CONCETRES

DE PROTEINES DE SOJA

SECHAGE

PROTEINES DE SOJA ISOLEES

FLOCONS DEGRAISSES COMESTIBLES

ELIMINATION DU SOLVANT

HUILE

DE SOJA BRUTE

EXTRACTION

DU SOLVANT

LECITHINE

REFROIDISSEMENT

SECHAGE

DESODORISATION

FRAGMENS DE SOJA

GRAISSE POUR ALIMENTATION ANIMALE

DEMUCILAGINATION

SECHAGE

CONDITIONNEMENT

PRECIPITES

DE PROTEINES

EXTRACTION DES PROTEINES

ELIMINATION DES HYDRATES DE CARBONE

MELASSE DE SOJA

RAFFINAGE

BLANCHIMENT

HUILE A SALADE

NETTOYAGE

CONCASSAGE

DECORTICAGE

TOURTEAU A

(44 % - 48 % DE PROTEINE)

GRUAUX DE SOJA

MOUTURE

FARINE DE SOJA

TEXTURE

SECHAGE

APPRETAGE

GRAISSE DE CUISINE ET MARGARINE

FLOCONS ENTIERS SOJA

CONCASSAGE ET TORREFACTION

CONDITIONNEMENT ET

FLOCONNAGE

SOJA

COQUES

HYDROGENATION

Figure : Transformation détaillée de la graine de soja

par le biais de l'extraction par solvant.

Les graines de soja renferment huit acides aminés essentiels indispensables pour la nutrition humaine que le corps ne synthétise pas naturellement.

Tableau : Composition en acides aminés essentiels d'ingrédients à base de soja sélectionnés (mg/100g protéines).

Acides aminés

Graine
entière

Farine de soja

Concentré de soja

Isolat de soja

Lait de soja

Tofu

Isoleucine

35

46

48

49

46

48

Leucine

79

78

79

82

79

83

Lysine

62

64

64

64

60

61

Méthionine et
Cystine

21

26

28

26

16

14

Phénylalanine
et Tyrosine

87

88

89

92

80

83

Thréonine

41

39

45

38

40

40

Tryptophane

n/a

14

16

14

n/a

n/a

Valine

37

46

50

50

48

49

L'huile de soja renferme une quantité appréciable des acides gras saturés et insaturés ce qui la rend plus attractive sur le marché du consommateur.

Tableau : Profil en acides gras de l'huile de soja.

Acides gras

(%)
Composition

Saturé

 

C12 (acide laurique)

tr

C14 (acide myristique)

tr

C16 (acide palmitique)

11.0

C18 (acide stéarique)

4.1

C20 (acide arachidique)

tr

Insaturé

 

16:1 (acide palmitioléique)

tr

18:1 (acide oléique)

22.0

18:2 (acide linoléique)

54.0

18:3 (acide linolénique)

7.5

Les ventes de produits à base de soja ne cessent d'augmenter et les études sur les bénéfices de ses protéines se multiplient. Les dernières recherches tendent à démontrer que la consommation de soja contribue à diminuer les symptômes de la ménopause, à réduire le risque de cancer, à contrôler le taux de glycémie chez les diabétiques et à réduire les risques de calculs rénaux. Le soja se présente maintenant à nous sous des formes diverses, alléchantes et faciles à intégrer dans l'alimentation quotidienne.

La graine de soja contient des produits de base intéressante pour le corps humain. Le tableau suivant résume les différentes quantités :

Tableau : Teneur des produits a base de soja.

 

Cal.

Prot.

Gra.

Carboyh.

Fibre
brute

Ca2+

Fer

Zinc

Tia-mine

Ribo-
flavine

Nia-
cine

Vit. B4

Fola-
cine

 

 

(g)

(g)

(g)

(g)

(mg)

(mg)

(mg)

(mg)

(mg)

(mg)

(mg)

(mg)

Graines de soja, bouillies, 1/2 tasse

149

14.3

7.7

8.5

1.8

88

4.4

1

0.1

0.3

0.3

0.2

46.2

Graines de soja torréfiées, 1/2 tasse

387

34

18.6

28.1

4.6

232

3.4

4.1

0.4

0.7

0.9

0.19

175.9

Farine de soja graine entière, torréfiée, 1/2 trasse

185

14.6

9.2

14.1

0.9

79

2.4

1.5

0.2

0.4

1.4

0.15

95.5

Farine de soja dégraissée, 1/2 tasse

165

23.5

0.3

19.2

2.1

120

4.6

1.2

0.4

0.1

1.3

0.29

152.7

Concentré de soja, 28 g

93

16.3

0.13

8.7

1.1

102

3

1.2

0.9

0.04

0.2

0.04

95.2

Isolat de protéines de soja, 28 g

95

22.6

0.95

2.1

0.07

50

4

1.1

0.05

0.03

0.4

N/A

49.3

Lait de soja, 1/2 tasse

165

3.3

2.3

2.2

0.92

5

0.7

0.1

0.19

0.08

0.18

0.049

1.8

Miso, 114 g

284

16.3

8.4

38.6

3.4

92

3.8

4.6

0.13

0.35

1.19

0.297

45.5

Natto, 110 g

187

15.6

9.7

12.6

1.4

191

7.6

2.67

0.14

0.17

0

N/A

N/A

Okara, 110 g

47

2

1.1

7.7

2.5

49

0.8

N/A

0.01

0.01

0.06

N/A

N/A

Tempeh 114 g

165

15.7

6.4

14.1

2.5

77

1.9

1.5

0.1

0.09

3.8

0.25

43.2

Tofu ferme, brut 120 g

118

12.8

7.1

3.5

0.1

166

8.5

1.3

0.13

0.08

0.31

0.08

23.7

Tofu normal, brut, 114 g

88

9.4

5.6

2.2

0.83

122

6.2

0.93

0.9

0.06

0.23

0.08

0.06

N/A - données non listées ou non disponibles

2. Situation économique de la graine de soja et ses produits

2.1 Situation mondiale

Le soja représente 70 % de la production mondiale des sept principales cultures oléagineuses (soja, coton, arachide, tournesol, canola/colza, coprah et graine de palmiste), et il continue de prendre de l'importance dans cette filière. Ainsi, la production de soja a augmenté de 25 %, soit de 55 millions de tonnes (Mt), depuis 2000-2001. Le gros de cette croissance est attribuable à la progression des superficies en Amérique du Sud, et surtout au Brésil, où le développement agricole se poursuit à l'intérieur des terres. Les emblavures de soja ont également augmenté rapidement en Argentine. Par contre, aux États-Unis, elles sont demeurées stables. Dans ce pays, la hausse de la production est attribuable à l'accroissement des rendements rendu possible par d'intenses programmes de sélection qui ont débouché sur le lancement de meilleures variétés.

2.2 Pays producteurs de la graine de soja

Les pays producteurs de soja peuvent le transformer localement et l'utiliser pour enrichir les farines de céréales, pour l'alimentation des nourrissons ou pour les programmes alimentaires scolaires ou de collectivités. L'huile peut être exportée et les tourteaux, très riches en protéines, peuvent être utilisés dans le pays.

Les pays les plus producteurs de la graine de soja et ses dérivés sont : Les Etats-Unis, le Brésil et l'Argentine ainsi que la Chine, l'Inde et le Paraguay.

Figure : La production mondiale de la graine de soja (Source : Oil World, 2004).

2.3 Etats-Unis

Les Etats-Unis constitue le premier producteur mondial de la graine de Soja. L'USDA a déclaré récemment qu'en 2005, les agriculteurs américains ont l'intention de cultiver 30,5 millions d'hectares de soja, soit 3 % de plus que l'an passé. Si ce chiffre se vérifie, il s'agirait d'un record absolu pour les Etats-Unis, et d'un renversement de la tendance à la baisse de ces trois dernières années. Dans la plupart des Etats, les prix élevés actuels incitent les agriculteurs à cultiver plus de soja. Avec des rendements normaux, la production attendue devrait avoisiner les 79 millions de tonnes. Selon l'USDA, les agriculteurs des sept principaux Etats producteurs de soja (Illinois, Indiana, Iowa, Minnesota, Missouri, Nebraska et Ohio) ont l'intention de cultiver 19,5 millions d'hectares de soja, soit 1 % de plus qu'en 2003. Du soja génétiquement modifié devrait être cultivé sur 86 % de la superficie totale, soit 5 % de plus qu'en 2003, ce qui confirme l'augmentation régulière de l'utilisation de semences de soja résistant à un herbicide (Source : ASA, 2004). En 2004 la production des Etats-Unis en graine de soja était de 85.74 millions de tonnes sur une superficie de 30.05 millions d'hectare (Source : USDA, 2004).

Les principaux pays importateurs des Etats-Unis de la graine de Soja sont : la Chine en première position suivie par l'UE, des pays d'Amérique, de l'Asie, le Japon et certains pays d'Afrique (Secteur ci-dessous).

Figure : Exportation des Etats-Unis de la graine de Soja en 1000 tonnes

(Source : ASA, 2004).

Les exportations des Etats-Unis de la farine de soja sont généralement destinées à l'hémisphère occidental, à certains pays de l'Asie et à quelques pays de l'Europe et l'Afrique (Graphe au-dessous).

Figure : Répartition des exportations des Etats-Unis de la farine de soja.

(Source : Oil world, 2004).

Vu la consommation des Etats-Unis en huile de soja et malgré sa production en graine de soja, les exportations de l'huile de soja produit en Etats-Unis sont destinées à l'hémisphère occidental et à quelques pays de l'Asie. Le marché d'exportation de l'huile et de la farine de soja est dirigé par l'Argentine et le Brésil.

Figure : Répartition des exportations des Etats-Unis de l'huile de soja

(Source : Oil world, 2004).

La figure ci-dessous représente la répartition des exportations américaines de la graine de soja et ses dérivés (huile et farine) dans le monde.

4 %

12%

3 %

3 %

3 %

3 %

USA

27 %

10 %

4 %

USA

Figure : Répartition des exportations des Etats-Unis en graine de soja et ses dérivées dans le monde

(Source : Oil world, 2004).

3 %

3 %

12%

3 %

3 %

4 %

USA

Le graphe suivant représente l'évolution de la superficie de plantation de la graine de soja aux Etats-Unis depuis 1978 jusqu'à 2004 (Millions d'hectare).

Figure : Evolution de la superficie des plantations de la graine de soja aux Etats-Unis

(Source : USDA, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la culture de la graine de Soja aux Etats-Unis

(Source : USDA, 2004).

2.3.2 Fleuve de Mississipi

Le Mississippi est un fleuve des États-Unis. Son nom en langue indienne signifie « père des eaux ». Avec 3 780 km de long, c'est le second fleuve le plus long de l' Amérique du Nord. Il cède la première place à son affluent, le Missouri. Pris ensemble, ils forment le plus grand système fluvial de l'Amérique du Nord. En partant de la source du Missouri, on atteint une longueur cumulée de 6 270 km.

La source du Mississippi est située à l'extrémité du lac Itasca (au nord du Minnesota), à 450 m au-dessus du niveau de la mer. Le fleuve atteint bientôt les 220 m après les chutes de St Anthony près de Minneapolis. Il est rejoint par l' Illinois et le Missouri, à Saint Louis et par l' Ohio à Cairo, Illinois.

Le Mississippi draine la plus grande partie de la zone comprise entre les Montagnes Rocheuses et les Appalaches, sauf la partie proche des Grands Lacs. Il traverse ou longe dix états - Minnesota, Wisconsin, Iowa, Illinois, Missouri, Kentucky, Arkansas, Tennessee, Mississippi et Louisiane - avant de se jeter dans le Golfe du Mexique, 160 km à l'aval de La Nouvelle-Orléans. Une goutte de pluie tombant dans le lac Itasca met environ 90 jours à rejoindre le Golfe du Mexique.

On peut diviser le cours du fleuve en deux parties, le Mississippi supérieur, de sa source jusqu'au confluent avec l'Ohio, et le Mississippi inférieur, de l'Ohio jusqu'à son embouchure. Le lit supérieur a été aménagé avec 37 barrages et écluses (la plupart construites dans les années 1930, afin de maintenir un chenal de 3 mètres de profondeur pour le trafic fluvial. Les lacs artificiels ainsi créés sont également utilisés pour la pêche et d'autres loisirs nautiques. Les barrages n'ont en revanche pas vocation à réguler le cours du fleuve. En période de crue, ils sont simplement ouverts et cessent de fonctionner. En aval de Saint-Louis le cours du fleuve est moins contraint, bien qu'il soit souvent entouré de digues.

Figure : Le bassin du fleuve de Mississippi.

Les principaux ports des Etats-Unis

Figure : Les principaux ports des Etats-Unis.

2.4 Brésil

Les ressources humaines sont une force inestimable pour les agriculteurs du Brésil. Ils ne manquent pas de main-d'oeuvre ni de candidat à la relève. En effet, les terres et le climat sont d'autres avantages et un aspect environnemental qui est beaucoup moins contraignant. Au niveau du climat, avec 300 jours d'ensoleillement par an, on aura tendance à croire que le Brésil éprouverait des problèmes sans irrigation mais détrompez-vous, les quelques grosses pluies arrivent juste à point. Par ailleurs, ce type de climat permet la construction de bâtiments à très faibles coûts.

Le Brésil est aujourd'hui l'un des trois principaux producteurs mondiaux de soja, en compétition serrée avec l'Argentine et juste derrière les États-Unis, que les deux pays sud-américains ont même dépassés sur le plan de l'exportation des grains, de l'huile et des tourteaux. Le soja est aujourd'hui la principale culture brésilienne avec 53 millions de tonnes récoltées sur 22. 89 millions d'hectares en 2005.

Cette production massive est de surcroît récente, puisque jusqu'en 1960 le pays ne produisait pratiquement pas de soja, et la localisation actuelle est très différente de celle des débuts. Les premières plantations ont été tentées dans le Sud du pays (moins de 250 000 hectares au début des années 1960), puis le soja a essaimé, dans les années 1970 et 1980, vers le Centre Ouest (Minas Gérais, Goiás, Mato Grosso do Sul), dans les zones de cerrados, des savanes arborées jusque-là réputées stériles, mais dont la recherche agronomique brésilienne avait montré qu'elles étaient utilisables moyennant une correction de l'acidité des sols. Dans les années 1990, le front a atteint les limites de cette formation végétale et commença à mordre sur les forêts tropicales amazoniennes. Aujourd'hui, l'arc concerné est immense, il comprend le Sud du Rondônia, le Mato Grosso, l'Ouest de la Bahia, le Nord du Tocantins, Parana et le Sud du Maranhão et du Piauí.

Mato Grosso, les progressions se font toujours dans l'axe de la route fédérale BR 163 ou à proximité (Nova Ubiratã, par exemple), et les taux les plus forts se situent dans la partie orientale de l'État, comme à Bom Jesus do Araguaia et Ribeirão Cascalheira. Des taux de croissance élevés, mais pour de très petites quantités apparaissent dans le Nord (Guarantã do Norte, Carlinda), dans le Rondônia et dans le Pará (Santarém, Belterra). On note toutefois que le bloc le plus dynamique paraît être celui du Goiás et du Tocantins, dont la progression vers le nord est plus active, et qu'une foule de petites productions nouvelles surgissent dans les États de São Paulo et de Minas Gerais.

La production de Brésil en graine de soja est de 56.50 millions de tonnes sur une superficie de 21.47 millions d'hectare en 2005.

Figure : Distribution des plantations de la graine de soja au Brésil

(Source : USDA, 2002).

Figure : La production de la graine de soja par le Brésil

(Source : USDA, 2004).

Figure : Evolution de la consommation de l'huile et de la farine de soja au Brésil

(Source : Abiove, 2004).

2.5 Argentine

L'Argentine est parmi les grands pays producteurs et exportateurs du monde de la graine de soja et ses dérivés. La production de l'Argentine en graine de soja est de 39.50 millions de tonnes sur une superficie de 14.2 millions d'hectare en 2005.

Cet histogramme montre la production de la graine de soja par l'Argentine en millions de tonnes durant la période 1990 - 2004.

Source : USDA

Figure : La production de la graine de soja par l'Argentine

(Source : USDA, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la graine de soja dans les principaux états d'Argentine et le calendrier de plantation et de récolte (Source : USDA, 2004).

Figure : Répartition de la superficie de plantation

de la graine de soja dans les principales

régions d'Argentine (2000/01).

Figure : Répartition de la superficie de plantation

de la graine de soja dans les principales

régions d'Argentine (2003/04).

2.6 La chine

La chine constitue un grand producteur et consommateur des oléagineux vu son énorme population. Selon le Ministère de l'Agriculture, la Chine mettra l'accent sur la réalisation de 5 régions majeures de production de soja oléagineux dans le Nord-Est afin que ce pays devienne le plus grand producteur de soja dans le monde.

Jusqu'à l'année 2004, le Nord-Est a enregistré une augmentation sensible dans la production totale de soja oléagineux. En même temps, son rendement et la teneur en huile ont atteint le niveau mondial moyen : le premier a dépassé 150 kg par mu (1 ha = 15mu), et le second a augmenté de 2%. La Chine accordera désormais une grande attention aux 5 régions majeures de production, à savoir la Plaine des fleuves de Songhuajiang et Nenjiang, celle des trois fleuves, celle de la Rivière de Liaohe, le centre de la province du Jilin et la ville de Dongsimeng en Mongolie intérieure. Ces régions s'étendent sur 30 municipalités (ligues) et 127 districts (bannières), relevant de 4 provinces et régions autonomes, telles que le Heilongjiang, le Jilin, le Liaoning et la Mongolie intérieure.

En tant que lieu originel de production du soja, la Chine était le plus gros producteur et exportateur du monde durant le 19ième siècle. Ces dernières années, la consommation des produits de soja a augmenté rapidement, mais la production stagne à l'intérieur du pays, de sorte que près de la moitié du marché intérieur est occupé par le soja importé.

Actuellement, la Chine est devenue le plus grand importateur de soja du monde. Le problème réside dans la consommation interne chinoise de soja. Par suite de l'amélioration du niveau de vie de la population et du développement de l'élevage, la demande des oléagineux, spécialement le soja, a tendance à s'accroître. On prévoit qu'en 2007 le volume de consommation du soja en Chine atteindra 33 millions de tonnes, soit une croissance de 7 millions de tonnes par rapport à l'année 2001.

Figure : Répartition des plantations de la graine de soja dans les principales régions de la Chine (Source : USDA, 2004).

(Source : USDA, 2004)

Figure : Répartition de la production de la graine de soja dans les principales régions de la Chine.

2.7 Exportation mondiale de la graine de Soja et ses produits

Les principaux exportateurs de la graine de soja et ses dérivés sont les suivants : les Etats-Unis, le Brésil, l'Argentine et le Paraguay. L'histogramme suivant nous montre l'exportation mondiale des principaux pays exportateurs de la graine de Soja.

Figure : Exportation mondiale de la graine de Soja en 2004.

(Source : ASA, 2004).

On remarque que les Etats-Unis est en première position par ses exportations de la graine de Soja vers les pays importateurs tels que : la Chine, l'UE, certains pays d'Amérique et le Japon.

L'histogramme suivant nous montre l'exportation mondiale des principaux pays producteurs de la farine de Soja.

Figure : Exportation mondiale de la farine de Soja en 2004.

(Source : ASA, 2004).

On remarque d'après l'histogramme figuré précédemment que l'Argentine est le premier exportateur mondial de la farine de Soja. Ce phénomène peut expliqué par la forte consommation de la farine de Soja au niveau des Etats-Unis.

L'histogramme suivant nous montre l'exportation mondiale des principaux pays producteurs de l'huile de Soja.

Figure : Exportation mondiale de l'huile se Soja en 2004.

(Source : ASA, 2004).

D'après l'histogramme figuré précédemment on remarque que la barre la plus élevée celle de l'Argentine. Ce qui explique que c'est le premier exportateur mondial de l'huile de Soja. La consommation de l'huile de soja au niveau des Etats-Unis est plus élevée que la consommation en Argentine.

En Amérique du Sud, on s'attend à ce que les disponibilités de soja augmentent à cause de la hausse de production qu'ont connue le Brésil, l'Argentine et le Paraguay. En raison de sa production accrue, l'Amérique du Sud a supplanté les États-Unis comme le premier fournisseur de soja au monde. Les échanges de soja sud-américain devraient marquer une forte hausse par suite de l'accroissement des exportations des trois pays.

Le marché mondial des exportations de la graine de soja et ses produits est géré par ces trois pays qui constitue les premiers producteurs au monde.

L'exportation de la graine de soja est à la part des États-Unis avec 40 % de l'exportation mondiale suivie par le Brésil et l'Argentine qui ont respectivement 37 % et 16 % des exportations mondiales.

Le secteur suivant nous montre la répartition de l'exportation mondiale de la graine de soja.

Figure : Répartition de l'exportation mondiale de la graine de soja

(Source : USDA, 2004).

L'Argentine constitue le premier exportateur mondial de la farine de soja avec une portion de 42 % suivie par le Brésil avec 36 % de l'ensemble des exportations. Comparaison de la production des États-Unis de la graine de soja et ces exportations en farine de soja, On peut dire qu'il y a une forte consommation interne des États-unis de la farine de soja.

Le secteur suivant nous montre la répartition de l'exportation mondiale de la farine de soja.

Figure : Répartition de l'exportation mondiale de la farine de Soja

(Source : USDA, 2004).

2.8 Importation mondiale de la graine de soja et ses dérivées

Figure : Principaux pays importateurs de la graine de soja

(Source : Oil world, 2005).

Figure : Principaux pays importateurs de l'huile de soja

(Source : Oil world, 2005).

Figure : Principaux pays importateurs de la farine de soja

(Source : Oil world, 2005).

2.9 Le prix de la graine de Soja et ses dérivées

L'huile de soja représente environ le tiers (31 %) de l'ensemble de la production mondiale d'huile végétale et demeure la denrée la plus importante, même si elle domine moins depuis la hausse de la production d'huile de palme au début des années 1990. En 2002-2003, on s'attend à ce que la production mondiale d'huile de soja progresse d'environ 4 %, en grande partie à cause de la trituration accrue dans les principaux pays exportateurs d'huile de soja.

Les échanges mondiaux d'huile de soja, qui représentent environ le quart de l'ensemble des échanges mondiaux d'huile végétale, devraient augmenter de 11 %, en raison d'une hausse des exportations par les États-Unis, le Brésil et l'Argentine.

Le prix de l'huile de soja est déterminé par :

§ Le prix et la disponibilité de l'huile de soja vis-à-vis des produits de remplacement tel que : Saindoux, huile de graine de coton et le beurre ;

§ Le niveau d'importation de l'huile de palme et l'huile de noix de coco ;

§ La disponibilité des huiles produites étrangères, incluse l'huile de palme, huile de noix de coco, huile de tournesol, huile de Canola et l'huile d'arachide qui affecte la demande en le niveau des exportations des Etats-Unis.

Le graphe suivant présente l'évolution du prix de l'huile de soja pendant la durée de 1978 à 2004.

Figure : L'évolution du prix de l'huile de soja, fob, Argentina pendant la période

1978 à 2004 (Source : Oil world, 2004).

Le prix de la farine de soja est déterminé par :

§ Le nombre et le type d'animaux qui se trouvent aux Etats-Unis et dans les autres pays qui consomment une alimentation élevée en protéine ;

§ Le prix des bétails et de la volaille ;

§ Le prix et la disponibilité des autres aliments supplémentaires qui ont une teneur élevée en protéine ;

§ Le niveau du stock de la graine de soja et la farine du soja ;

§ Le niveau global du marché et l'exportation exigée.

Figure : Evolution des prix de la graine de soja et ses dérivées.

(Source : Oil world, 2005).

Le secteur suivant présente la répartition de la consommation mondiale des huiles végétales. On remarque que le grand morceau du secteur c'est pour l'huile de soja avec un pourcentage de 31 %. Ce qui confirme la forte consommation mondiale de l'huile de soja.

Figure : Répartition de la consommation mondiale des huiles végétales

(Source : USDA, 2003).

Figure : Consommation mondiale des protéines de farine (Source : USDA, 2003).

Chine

Inde

Brésil

Argentine

Etats-Unis

67. 5

23. 7

22. 8

53

34. 6

10. 4

6. 8

16. 1

0. 28

Canada

0. 8

2. 3

Paraguay

Uruguay

Bolivie

Production

Exportation

Figure : Répartition mondiale de la production et l'exportation de la graine de soja en millions de tonnes pour l'année 2005.

2.10 Marge de trituration

2.10.1 Proportion de trituration

La trituration d'un boisseau de soja (60 livres) produit :

· 10.7 livres de huile (environ 18%) ;

· 1 boisseau de soja

Résidu

Trituration

Farine

Huile

18%

79%

47.5 livres de farine (environ 79%) ;

· quelques résidus.

2.10.2 Prix de référence sur la bourse de Chicago

1. le prix d'un boisseau de soja est Ps US cents.

2. le prix d'une livre de huile de soja est PBO US cents.

3. le prix d'une short tonne (2000 livres) de farine de soja est PSM US-$.

2.10.3 La marge de trituration

Un triturateur achète un boisseau de soja avec un prix Ps. Après le processus de trituration, il vend l'huile et la farine extraites de ce boisseau de soja avec des prix Oil Value et Meal Value respectivement, il réalise une marge de trituration :

Marge de trituration = (Oil Value + Meal Value) - Ps

2.10.4 Oil Value (ou valeur du huile)

A partir d'un boisseau de soja, on extrait 10.7 livres de l'huile que l'on peut vendre à PBO US cents chacune. Donc, la valeur de huile contenue dans un boisseau de soja est :

Oil Value =10.7*PBO (en US cents)

Remarque: En pratique, on utilise la formule suivante :

Oil Value = 11*PBO

2.10.5 Meal Value (valeur de la farine)

PSM

2000

D'une part, on sait qu'une short tonne de farine de soja coûte PSM US-$, et qu'une short tonne est l'équivalente de 2000 livres, par suite, le prix d'une seule livre de farine de soja est :

Prix d'une livre = (en US-$)

PSM

20

PSM

2000

Le prix d'une livre de farine de soja en US cents sera :

Prix d'une livre en US cents = ×100 =

47.5 ×PSM

20

PSM

20

D'autre part, on sait qu'un boisseau de soja généré 47.5 livres de farine de soja. Chaque livre de cette farine coûte US cents. Donc, la valeur de la farine contenue dans un boisseau de soja sera :

Meal Value = = 2.375 × PSM

Remarque : en pratique, on utilise la formule :

Meal Value = 2.2 × PSM

2.10.6 Joint product

Il représente la valeur réelle extraite d'un boisseau de soja c'est-à-dire la somme de la valeur de l'huile et la valeur de la farine.

Joint Product =Oil Value + Meal Value

2.10.7 Margin (ou marge de trituration)

Margin = Joint product - Ps

C'est la différence entre le prix d'achat d'un boisseau de soja et la vente de ses dérivées (huile et farine).

2.10.8 Oil share

Oil Value

Joint product

Il représente la proportion du prix de l'huile par rapport au prix des deux dérivés (huile et farine)

Oil share = × 100

Exemple

Contrat

Grains (c/bu)

Meal ($/ton)

Oil (c/Ib)

Oil value

Meal value

Joint value

Margin

Oil share

Mar

505,25

152,2

18,94

208,34

334,84

543,18

37,93

38,36%

May

506,25

152,6

19,13

210,43

335,72

546,15

39,90

38,53%

July

512,25

155,4

19,28

212,08

341,88

553,96

41,71

38,28%

3. Valeur nutritive de la graine de soja

3.1 Soja et prévention des affections cardio-vasculaires

L'hypercholestérolémie est un important facteur de risque des maladies cardio-vasculaires : une réduction de 10% du taux de cholestérol réduirait ce risque de 20%.

Ø Le Tonyu, le tofu et la majorité des produits à base de soja sont naturellement exempts de cholestérol.

Ø De plus, les qualités conjointes des protéines et des lipides du soja renforcent grandement le potentiel protecteur du Tonyu, du Tofu et des aliments à base de soja dans les affections cardio-vasculaires. Les lipides sont en effet riches en acides gras poly insaturés essentiels et pauvres en acides gras saturés. Ils agissent notamment sur l'agrégation plaquettaire, diminuant ainsi le risque de thrombogenèse. Les protéines du soja par elles même, diminuent efficacement la cholestérolémie. Ceci a été démontré pour une consommation quotidienne de 25 g de protéines de soja.

Ø Enfin, des études animales et humaines soulignent que la consommation de soja et de produits à base de soja peut améliorer le statut antioxydant de l'organisme (ce qui permet une diminution de l'oxydabilité du cholestérol).

3.2 Soja et prévention des cancers

L'alimentation joue certainement un rôle majeur dans la prévention de certains cancers. Une série d'études évaluent à 30 à 70% la réduction d'incidence de certains types de cancer par une modification du régime alimentaire.

On tend actuellement à rechercher les facteurs protecteurs présents dans les végétaux et capables de cette protection. Les isoflavones, molécules essentiellement présentes dans le soja (phyto-oestrogènes légers), sont capables de diminuer le risque de déclenchement du processus de division cellulaire (des études préliminaires montrent que le soja empêcherait ou retarderait la croissance de tumeurs cancéreuses).

3.3 Soja et affections rénales

La lithiase rénale provient en partie d'une consommation trop importante de produits animaux. Une étude prospective portant sur plus de 45 000 sujets a pu mettre en évidence ce lien de façon très nette. La consommation de protéines de soja est favorable à la prévention de la lithiase rénale, et il est donc intéressant de rééquilibrer le régime en diminuant la part des protéines animales (en partie responsable de la formation des calculs rénaux) au profit des protéines végétales (notamment de soja).

3.4 Soja et intolérance au lactose

L'intolérance au lactose est un réel problème dont la fréquence augmente avec l'âge. Elle est en effet due à une diminution de l'activité d'une enzyme (la lactase), activité qui régresse tout au long du développement et ce, jusqu'à l'âge adulte.

Le Tonyu (ou "lait" de soja) ne contient aucune trace de lactose et représente de ce fait une alternative intéressante au lait, car il n'entraîne aucune intolérance. De plus il existe des produits à base de soja enrichis en calcium afin de permettre un apport de calcium similaire à celui du lait de vache.

3.5 Soja et sport

Le soja est sans cholestérol et comporte un apport énergétique modéré. Avec ses protéines de bonne qualité nutritionnelle, le soja représente un allié idéal pour le sportif.

3.6 Soja et minceur

Le faible apport calorique du soja le rend particulièrement intéressant dans l'alimentation d'aujourd'hui : moins de calories et plus de protéines.

De plus, la présence des fibres alimentaires permet de réduire la densité énergétique du repas.

3.7 Soja et alimentation de l'enfant

Le jus de soja représente l'alternative la plus ancienne au lait de vache chez les sujets allergiques aux protéines de lait. Le lait représente en effet le 3ème allergène chez l'enfant en France après l'oeuf et l'arachide. Le jus de soja ou Tonyu représente donc une alternative intéressante pour environ 75 à 95% des enfants allergiques aux protéines de lait.

(* Seulement pour le cas d'extraction par solvant).

Graine de soja

Séchage & adoucissement*

Nettoyage, fissuration, décorticage (facultatif), Traitement, écaillement, cuisson / Grillage

Expulsion ou extraction par solvants

Flocons dégraissés

Huile brute

- Coque de Soja

Dissolution, grillage

- Farine de soja pleine

- de graisse ou grés

Séchage sous vide instantané par la chaleur

Coque de soja additionné

(Facultatif)

- Huile raffinée

- Lécithine

Les flocons blancs

Farine de Soja

Dégraissé la farine de soja ou grés

Extraction, précipitation

Carbohydrates solubles

Extraction

- Mélasse de soja Concentrés protéiques de soja (SPC) Isolats de protéine de soja (SPI)

- Isoflavones

Processus Produits intermédiaires

Figure : Représentation schématique de la fabrication des produits de soja.

4. Utilisation de la graine de Soja

La graine de soja est apparue en Chine il y a environ 3000 ans. Depuis, elle a toujours été avec le riz, la nourriture de base des populations d'Asie, leur assurant survie et surtout leur garantissant une bonne santé. C'est probablement le manque d'aliments d'origine animale qui a poussé ces peuples à trouver leur subsistance dans les végétaux.

Ils ont ainsi découvert une graine dont la richesse en protéines et en nutriments (acides aminés, acides gras essentiels...) n'a rien à envier à la viande ; en effet, les graines de soja (en fonction de leur préparation) peuvent contenir jusqu'à 40 % de protéines : ce sont d'ailleurs les végétaux qui en renferment le plus.

  Dans le reste du monde, la culture du soja ne s'est développée que très récemment : d'abord aux Etats-Unis, aux alentours de 1920, puis en Amérique du Sud (Brésil et Argentine), vers 1970. En dehors de l'Asie, les pays producteurs de soja cultivent surtout des produits qui serviront de base à la nourriture du bétail, ou qui seront utilisés comme engrais. Viennent ensuite les aliments destinés aux humains : huile, lait, tofu ...etc. Tous sont riches en protéines, acides gras et acides aminés essentiels, calcium, phosphore, fer et sont exempts de cholestérol.

Ils peuvent donc pallier, sans aucun problème, les carences des personnes intolérantes au lactose, allergiques aux protéines du lait de vache, ou suivant un régime végétarien ou végétalien. Le soja est plein de ressources et il n'a pas fini de vous étonner ; alors n'hésitez pas à tester ses goûts, ses formes et ses préparations, tous différents et bien souvent surprenants. Bien entendu, les graines de soja peuvent se manger tout simplement cuites à l'eau ; elles sont délicieuses et se prêtent volontiers à la préparation de salades, de purées, de gratins et de pâtés...etc. Cependant, ce sont ses dérivés qui présentent le plus d'intérêt (nutritionnel et gustatif), notamment ceux qui sont fermentés :

4.1 Le tamari et le soyu 

Sont des sauces de soja fermentées en fûts pendant plusieurs mois. Le tamari est préparé pour l'essentiel de soja, et d'un peu de blé, tandis que le soyu est composé pour moitié de soja et pour moitié de blé (son goût est plus doux).

Tous deux sont salés et peuvent relever les plats de légumes cuits ou crus, les céréales, les poissons, les potages, tout en facilitant la digestion.

4.2 Le miso 

Le Miso est une pâte fermentée à base de soja pur, ou associé à une céréale.
Elle s'utilise comme  un " bouillon cube  " : dilué dans un peu d'eau, on peut l'ajouter aux potages, aux sauces et vinaigrettes, pour les rehausser.

4.3 Le natto 

C'est une pâte compacte, très proche du miso (tant au goût qu'à l'utilisation), préparée avec des graines de soja cuites, refroidies, puis fermentées dans de la paille de riz pendant plusieurs jours. Ce produit d'origine japonaise se trouve essentiellement dans les boutiques macrobiotiques.

4.4 Le tempeh 

C'est un aliment traditionnel indonésien à base de fèves trempées, cuites, puis fermentées par un champignon. C'est, non seulement, le dérivé de soja le plus riche en protéine (30 à 40 %) mais c'est surtout un produit qui contient huit des acides aminés essentiels au corps. Il se consomme essentiellement cuit : frit avec des légumes, mijoté avec des haricots ou des lentilles, refroidi et coupé en dés dans une salade...etc.

4.5 Le Tonyu

Il s'agit d'un liquide obtenu par cette transformation ; on l'appelle aussi filtrat, jus de soja ou lait de soja. D'ailleurs, il contient 36 grammes de protéines par litre, soit autant que le lait de vache ; cependant, il renferme bien moins de calcium, d'où l'intérêt des versions améliorées qui, avec 140 mg de calcium pour 100 ml de tonyu, sont en fait plus riches que le lait de vache (125 mg pour 100 ml). Le jus de soja peut-être employé, à la place du lait, aussi bien pour le chocolat et les céréales du matin, que dans toutes les préparations culinaires comme les flans, les soufflés, les gâteaux...etc.

On trouve même dans le commerce, du tonyu aromatisé à la vanille ou au chocolat, qui sont de délicieuses boissons rafraîchissantes. Associé à des ferments, ce jus peut donner des produits proches de ceux obtenus par du lait animal, tant par l'aspect, le goût et l'utilisation : crèmes fraîche ou liquide, crèmes dessert, fromage, yaourts...etc.

4.6 Le Tofu

Le tonyu coagulé puis pressé donne le tofu ; c'est une pâte blanche et compacte qui renferme 5 à 15 % de protéines ; elle est pauvre en graisses saturées, faible en calories et riche en minéraux. Elle a l'aspect de fromage telle la fêta ou la mozzarelle, mais elle est cependant plutôt fade au goût (ce qui, finalement, permet de l'adapter à tous les plats). Le secret du tofu réside donc dans sa préparation : coupé en dés, mariné dans le tamari et revenu à la poêle avec des légumes, émietté dans une salade, écrasé dans une sauce tomate.

Chapitre 4

L'huile de Colza

1. Généralités sur la culture de Colza

1.1 Historique du Colza

Autrefois considérée comme une culture spéciale par les producteurs mondiaux (Chine, Inde, Canada et l'Australie). Le colza est aujourd'hui une culture commerciale de première importance, la deuxième au Canada (canola) en termes de recettes annuelles, après le blé. En effet, le nom « canola » est aujourd'hui reconnu par le consommateur dans presque tous les pays du monde, dont plusieurs cultivent eux-mêmes le canola. Le colza est donc devenu une culture d'envergure planétaire.

Le canola tire principalement son origine d'une autre culture oléagineuse, le colza, que certains peuples cultivent depuis des milliers d'années. L'huile de colza était utilisée comme huile à lampe par les civilisations anciennes d'Europe et d'Asie. Plus tard, elle a été utilisée à des fins alimentaires et non alimentaires. Le canola est une variété de colza génétiquement modifiée.

Le colza est cultivé en Europe depuis le 13e siècle, mais son utilisation ne s'est répandue qu'avec la venue de la machine à vapeur. On s'est alors aperçu que l'huile de colza adhère mieux que les autres lubrifiants aux surfaces des métaux qui sont constamment en contact avec l'eau et la vapeur. Vers le début des années 1940, une grave pénurie d'huile de colza est survenue lorsque les sources européennes et asiatiques de cette denrée ont été bloquées par la Seconde Guerre mondiale. On s'est alors tourné vers le Canada pour la production de cette huile. On avait un urgent besoin de ce lubrifiant pour les chaudières à vapeur du nombre toujours croissant de navires de guerre et de navires marchands. Avant la Seconde Guerre mondiale, le colza avait été cultivé au Canada, mais uniquement dans le cadre d'essais à petite échelle dans des fermes expérimentales et des centres de recherche. Ces essais ont permis de démontrer que le colza pouvait être cultivé avec succès, tant dans l'Est que dans l'Ouest du pays.

Le colza, ou ce qu'on croyait être du colza, était déjà cultivé en petites quantités à Shellbrook, en Saskatchewan, par un agriculteur immigré de Pologne. Celui-ci avait commencé dès 1936 à cultiver cette graine dans son jardin, mais il n'existait alors au Canada aucun marché établi pour ce produit. Au début de la guerre, lorsqu'il entendit parler de la pénurie de colza, il commença à augmenter sa production de graines et à en vendre à ses voisins. Comme la plante et la semence étaient d'origine polonaise, la plante fut connue au Canada sous le nom de Polish rapeseed, ce qui signifie « colza polonais ». Ce n'est que plus tard qu'on a établi qu'il s'agissait en fait de la navette, c'est-à-dire de l'espèce voisine Brassica campestris, aujourd'hui appelée Brassica rapa. Au printemps 1942, en vue de satisfaire la demande de colza, une petite quantité de graines provenant des cultures d'essai furent distribuées à quelques fermes expérimentales et centres de recherche, mais on ne récolta cette année-là que 1,2 tonne (52 boisseaux) de graines.

Or, il fallait une quantité beaucoup plus grande de semence pour pouvoir produire en 1943 suffisamment d'huile de colza pour venir à bout de la grave pénurie de ce produit. On chercha donc à repérer une autre source de semence, et on parvint à acheter 19 tonnes (41 000 livres) de graine de colza auprès des sociétés américaines. Il s'agissait cette fois-ci de véritable colza (Brassica napus) obtenu d'Argentine. On appela donc le produit, durant les premières années de production, Argentine rapeseed, c'est-à-dire «colza d'Argentine». En 1943, on sema ces graines sur 1300 hectares, et on obtient une récolte d'un millier de tonnes (2,2 millions de livres). Le colza et la navette, les deux principales espèces de canola du Canada, sont encore couramment appelées en anglais Polish rapeseed et Argentine rapeseed.

En Occident, il a fallu attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que l'huile de colza (ou de navette) soit exploitée à fond à des fins alimentaires. Les mérites de la plante comme source de nourriture furent finalement reconnus par l'industrie agroalimentaire, qui estimait cependant qu'il fallait trouver des techniques de transformation adéquates pour que la culture soit adoptée avec succès. Les gens d'affaires et les chercheurs de l'Ouest canadien firent donc les améliorations nécessaires, et on assista à la naissance d'une nouvelle industrie alimentaire et d'un nouveau marché.

Au Canada, le premier extrait comestible d'huile de colza a été produit en 1956-1957. C'était le début d'une des plus belles réussites agricoles du Canada.

Il faut savoir que les huiles végétales comestibles sont constituées de substances appelées acides gras. Ce sont ces acides qui déterminent quelle utilisation, alimentaire ou industrielle, peut être faite d'une huile végétale. Ainsi, certains acides gras, comme l'acide linoléique, sont considérés essentiels à la nutrition humaine, parce que notre corps ne peut pas lui-même les synthétiser et doit donc les obtenir à travers les aliments. Or, à cette époque, l'huile de toutes les variétés connues de colza et de navette renferme de grandes quantités d'acide eicosénoïque et d'acide érucique, lesquels ne sont pas essentiels à la croissance de l'être humain.

Dès 1956, on mettait en doute la valeur nutritive de l'huile de colza, notamment en ce qui concerne sa forte teneur en acides eicosénoïque et érucique. Vers le début des années 60, les sélectionneurs réussirent à régler le problème en isolant des plants de colza à faible teneur en ces deux acides.

1.2 Classification classique

Le colza est une plante annuelle à fleurs jaunes de la famille des crucifères ( Brassicacées) largement cultivée pour la production d' huile alimentaire et de biocarburant. Étymologie : colza vient du néerlandais coolzaad (littéralement graine de chou).

La classification classique du colza est représentée comme suit :

Règne : Plantae

Division : Magnoliophyta.

Classe : Magnoliopsida.

Ordre : Capparales.

Sous-famille des Brassicoidae.

Famille : Brassicacées.

Nom scientifique : Brassica napus L. var. napus.

1.3 Description générale

Le colza (Brassica napus L.) est cultivé depuis très longtemps. Il appartient à la famille des Crucifères, ou Brassicacées, c'est-à-dire à la famille de la moutarde. Le mot « Crucifères » signifie « qui portent une croix » et fait allusion à la forme des fleurs, dont les quatre pétales sont disposés en forme de croix. Le B. napus a des feuilles vertes bleuâtres foncées, glauques, glabres ou portant quelques poils épars près de la marge, partiellement embrassantes. La tige est assez ramifiée, mais ce caractère varie selon les variétés et les conditions du milieu; les ramifications prennent naissance à l'aisselle des feuilles supérieures de la tige, et chacune se termine par une inflorescence. L'inflorescence est une grappe allongée de fleurs jaunes rassemblées aux extrémités mais ne dépassant pas les bourgeons terminaux. Les fleurs s'ouvrent successivement à partir de la base de l'inflorescence.

Il existe deux types de colza : le colza oléagineux, dont le canola est un type aux qualités particulières, et le rutabaga, ou navet du Québec. On peut subdiviser le type oléagineux en formes de printemps et d'hiver. On mentionne explicitement le colza oléagineux et la moutarde dans des textes sanskrits datant de 2000 à 1500 ans avant Jésus-Christ et dans des écrits grecs, romains et chinois remontant aux années 500 à 200 avant notre ère (Downey et Röbbelen, 1989). En Europe, on croit que la culture du colza a commencé au début du Moyen Âge et qu'elle est devenue commerciale aux Pays-Bas dès le 16e siècle. À cette époque, l'huile de colza servait principalement de combustible à lampe. Plus tard, on l'a utilisée comme lubrifiant des moteurs à vapeur. L'huile de colza était largement utilisée comme huile comestible en Asie, mais, pour qu'elle devienne importante en Occident, il fallu attendre l'amélioration de sa qualité et des techniques de transformation. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, par suite de l'amélioration de la qualité de l'huile et du tourteau, la production de colza a augmenté considérablement en Europe et au Canada. La Chine, l'Inde, l'Europe et le Canada sont maintenant les producteurs les plus importants, mais la plante pourrait aussi être cultivée avec succès en Australie, aux États- Unis et en Amérique du Sud.

Au Canada, les principales régions productrices sont les Prairies (Manitoba, Saskatchewan et Alberta) ainsi que la région de la rivière de la Paix (Alberta et Colombie-Britannique). Il y a aussi une certaine production en Ontario et au Québec. Aujourd'hui, deux espèces de Brassica ont des variétés de qualité Canola : le B. napus, qui fait l'objet des présentes lignes directrices, et le B. rapa (syn. B. campestris). La première espèce a besoin d'un plus grand nombre de jours sans gel que la seconde pour arriver à maturité. En effet, les variétés de B. napus exigent en moyenne 105 jours de culture du semis à la récolte, tandis que les variétés de B. Rapa n'ont besoin en moyenne que de 88 jours. Par conséquent, les variétés de B. napus ont tendance à être cultivées au sud des régions productrices de B. Rapa, c'est-à-dire dans le centre de l'Alberta et de la Saskatchewan et dans le sud du Manitoba.

1.4 Culture du Brassica napus

Le B. napus oléagineux est une culture d'été frais qui ne tolère pas autant la sécheresse que les céréales. Il s'adapte à toute une gamme de conditions et vient bien dans divers types de sols, à condition que l'eau et l'engrais soient en quantité suffisante. La température de l'air et du sol influe sur la croissance et la productivité du canola. La température optimale de croissance et de développement se situe juste au-dessus de 20 °C, et la plante doit idéalement être cultivée à une température variant de 12 °C à 30 °C. Après l'émergence, les plantules préfèrent une température relativement fraîche jusqu'au moment de la floraison; à partir de la floraison, une température élevée accélère le développement de la plante et raccourcit ainsi la période qui sépare la floraison de la maturité.

Étant donné la sensibilité nouvelle aux questions de conservation du sol, il est recommandé de produire le canola en éliminant ou en réduisant au minimum le travail du sol : la majeure partie des bases de plantes et des débris végétaux sont laissés au champ, ce qui aide à retenir la neige, à réduire le ruissellement des eaux de fonte, à prévenir l'érosion et à augmenter la rétention d'eau par le sol. Cependant, pour être efficaces, les techniques à travail du sol réduit doivent être complétées par un programme systématique de lutte contre les mauvaises herbes.

Les mauvaises herbes peuvent constituer un des facteurs qui limitent le plus la production du colza. À cet égard, de nombreuses crucifères causent souvent des problèmes : la moutarde des champs, le thlaspi des champs, la bourse-à-pasteur, la neslie paniculée, la sagesse des chirurgiens, le vélar fausse giroflée, le vélar d'Orient et la lépidie densiflore. Le colza oléagineux n'est pas capable de concurrencer les mauvaises herbes aux premiers stades de leur croissance, car il pousse lentement et met du temps à couvrir le sol. Il faut donc commencer le désherbage assez tôt, pour éviter les pertes de rendement dues à la compétition. Par ailleurs, de nombreux insectes peuvent ravager les cultures de colza, mais il faut planifier la lutte antiparasitaire de manière à réduire l'application inutile ou coûteuse d'insecticides, à éviter une augmentation de la résistance des insectes à ces produits et à épargner les abeilles et les insectes pollinisateurs indigènes. Les principaux ravageurs du colza oléagineux sont les altises. Les maladies peuvent aussi poser un problème dans les grandes zones de production et sont généralement liées aux pratiques culturales et aux facteurs écologiques; un programme phytosanitaire est donc à conseiller.

Il ne faut pas cultiver le colza oléagineux plus d'une année sur quatre dans le même champ, pour éviter l'accumulation de pathogènes, d'insectes et de mauvaises herbes. Les plantes spontanées provenant de cultures antérieures (sarrasin, etc.) et les résidus chimiques d'herbicides sont également des facteurs à considérer au moment du choix d'un champ.

1.5 Origine géographique de la graine de colza

Le B. napus aurait une origine multiple et résulterait de plusieurs hybridations naturelles indépendantes entre le B. oleracea et le B. Rapa. L'espèce, et surtout sa forme d'hiver, est devenue en Europe une crucifère jaune commune le long des routes et dans les terrains vagues, les terres cultivées, les ports, les villes, les dépotoirs, les champs arables et les bords de rivières. Dans les îles Britanniques, par exemple, elle est naturalisée dans les endroits où on cultive le colza oléagineux. Le B. napus a été introduit assez récemment au Canada et aux États-Unis, et on le décrit comme une mauvaise herbe occasionnelle et une plante échappée ou spontanée dans les champs cultivés. Il pousse typiquement dans les cultures, les champs et les jardins, en bordure des routes et dans les terrains vagues.

1.6 Composition de la graine de colza

La graine de colza est arrachée à partir des siliques qui renferment les graines. La graine de colza ayant une composition variée, elle contient de la matière grasse, les protéines, eau, cellulose et les éléments minéraux.

Figure : Composition de la graine de colza.

1.7 Trituration de la graine de colza

Production des tourteaux

Champ de Colza

Méthanisation

Production biodiesel

Récolte

Huile

56%

44%

Usage alimentaire

Figure : Trituration de la graine de colza.

2. Situation économique de la graine de colza et ses produits

Le colza est une culture largement répandue dans le monde, principalement dans les zones tempérées fraîches. La graine de colza sert d'aliment de bétail. Elle est également utilisée dans la production d'huile alimentaire, et plus récemment pour la production de biocarburant. Les principaux producteurs sont la Chine, l'Inde, l'Union européenne, le Canada, les Etas-Unis et l'Australie. La production mondiale de colza s'est élevée à 46.03 millions de tonnes en 2005.

Figure : Répartition de la production mondiale de la graine de colza

(Source : Oil world, 2004).

La production de la graine de colza est à la hausse. Cette hausse s'explique par l'augmentation des superficies de plantation en Chine, au Canada, en Inde et en Union européenne pour cette année. On assiste également à une augmentation de la capacité de trituration dans l'EU. Actuellement, la production mondiale de la graine de colza est de 46.03 Mt (+18% par rapport 2004), l'huile est de : 16.10 Mt et la farine est de : 24.24 Mt.

Figure : Les principaux pays producteurs de l'huile de colza

(Source : Oil World, 2005).

Figure : Les principaux pays producteurs de la farine de colza

(Source: Oil world, 2005).

2.1 Production mondiale

En 2002-2003, la production et l'offre de colza ont beaucoup diminué, surtout en raison d'une production réduite dans les pays de l'Union européenne (UE), en Inde, en Australie et au Canada. On prévoit que la trituration du colza augmentera légèrement à l'échelle mondiale, l'accélération du rythme de trituration dans l'UE devant contrebalancer l'accélération prévue pour l'Amérique du Nord. Une diminution des stocks de fin de campagne à l'échelle mondiale. Les échanges mondiaux ont diminué en raison de l'offre réduite de colza dans les pays de l'UE et en Australie, de l'offre accrue et des cours plus faibles de produits concurrents comme le soja et l'huile.

En Chine, la production de colza a augmenté en raison de l'expansion des emblavures. Les rendements moyens ont diminué à cause de la quasi-sécheresse qui a touché certaines régions. Les importations de colza diminueront à 1,8 Mt, comparativement au niveau record de 3,8 Mt en 1999-2000, tandis que les importations de soja ont été augmentées à cause du rendement plus élevé en tourteau de ce dernier. Ce phénomène est relié au creux historique du prix mondial de l'huile alimentaire et au raffermissement du cours des tourteaux protéiques. On s'attend à ce que la part de la Chine dans le marché mondial des oléagineux augmente est spécialement le colza pour l'année 2007.

En Inde, la production de colza a augmenté pour les années 2004/2005 qui a atteint 6.2 Mt. Les importations d'huile alimentaire frôlent les 5,0 Mt par année et le gouvernement envisage de restreindre les importations, bien qu'aucun quota ou tarif douanier n'ait encore été déterminé avec précision.

La production australienne a chuté d'environ un tiers par rapport à 2003/2004 en raison de la faible superficie ensemencée et des faibles rendements causés par une grave sécheresse dans toute l'Australie-Occidentale. Donc les exportations ont été diminuées de presque 40 % pour s'établir à 1,2 Mt.

Dans l'UE, la production de colza a augmenté de 25 % depuis 2003-2004 pour s'établir à 15,27 Mt en 2005. La superficie ensemencée en UE est de 4.5 Millions de hectares en 2004/2005 du fait que les superficies d'oléagineux continueront de dépasser ceux accordés pour les céréales et ce, jusqu'à 2006-2007 lorsqu'ils s'égaliseront. On s'attend à ce que la production d'huile et de tourteau de colza augmente en conséquence pour s'établir à 5,4 Mt et à 7,5 Mt, respectivement pour l'année 2005/2006.

Malgré le repli des prix du marché, la production de colza aux États-unis, principalement dans les États du Dakota du Nord, du Dakota du Sud et du Minnesota, a diminué de façon importante, passant de 0.9 Mt en 2000 à 0,63 Mt en 2004-2005.

Actuellement la trituration de colza est en hausse à cause de l'utilisation de biodiesel en UE et surtout l'Allemagne qui constitue le premier producteur avec une production qui a dépassée 2.25 millions de tonnes pour l'année 2005.

2.2 Huile de Canola

Nom de commerce de l'huile de colza. La plus utilisée au Canada, cette huile possède la plus faible teneur en gras saturés (6%). Elle aurait pour effet de diminuer le taux de cholestérol sanguin en plus d'avoir des effets bénéfiques sur le cerveau. Sans goût, elle convient aussi bien pour la cuisson, les vinaigrettes que pour les pâtisseries, mais dégage une odeur désagréable à haute chaleur.

2.3 La Chine

La Chine est devenue un acteur incontournable de l'économie mondiale et le pays représente désormais 4% du PIB mondial. La croissance économique reste élevée : le taux de croissance du PIB a été de 8% en 2002, de 9,1% en 2003 de 9,5% en 2004 et 9.9 en 2005. D'après l'OCDE. Ces bonnes performances s'expliquent de trois façons : une consommation intérieure soutenue, un boom des investissements privés et une progression de la demande extérieure - les exportations chinoises ont progressé de 35% en 2003, après 22% en 2002.

Avec 70 % de la population chinoise vivant dans le monde rural, la Chine demeure aux premiers rangs mondiaux pour nombre de productions : blé, coton, oléagineux, pommes de terre, riz, porcs et moutons. L'agriculture ne contribue plus qu'à hauteur de 15 % dans le PIB. Le secteur industriel est en profonde restructuration : le secteur public gagne en productivité et le nombre d'entreprises privées est en constante augmentation, surtout dans les services. Le secteur bancaire n'est pas encore assaini. Dans le secteur minier, la production de métaux non ferreux augmente. Enfin, la Chine est devenue le deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde.

Les principaux partenaires commerciaux de la Chine sont le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong et l'Allemagne. La Chine importe principalement des machines, des hydrocarbures et de l'acier. Parmi les secteurs en pleine expansion, on trouve le transport ferroviaire et urbain, l'alimentation, la cosmétologie et les hautes technologies.

La demande d'oléagineux, de tourteau protéique et d'huile végétale en Chine a augmenté sensiblement en raison de la croissance démographique, de la hausse des revenus, de l'accélération de l'urbanisation, et de la transformation générale de la Chine en une vaste économie dynamique, axée sur le marché. La production d'oléagineux dans ce pays a augmenté également, mais à un rythme plus lent en raison de la superficie insuffisante des terres arables disponibles et de la lente progression des rendements. C'est pourquoi l'importation des oléagineux a augmenté pour satisfaire les besoins de la Chine dans son effort de maximisation de la trituration au pays.

La chine constitue le premier producteur mondial de la graine de colza avec une production de 13 millions de tonnes sur une superficie récoltée de 7.3 millions d'hectares en 2005.

Figure : Évolution de la production de la graine de colza et ses dérivés en Chine (Source : Oil world, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la graine de colza en Chine

(Source : USDA, 2004).

La figure suivante représente la part de la superficie de plantation de la graine de colza dans les principales régions productrices en Chine.

Figure : Répartition de la production de la graine de colza dans les principales

régions de Chine (Source : USDA, 2004).

La figure représentée au-dessous décrit l'accroissement de la superficie de plantation de la graine de colza en Chine.

Figure : Évolution de la superficie récoltée de la graine de colza en Chine

(Source : Oil World, 2005).

2.4 Inde

Les principales productions agricoles de l'Inde sont: le riz, le blé, les légumes secs, les oléagineux, la canne à sucre, le coton et la jute. La population indienne est à 70% rurale et le pays est autosuffisant du point de vue alimentaire. L'Inde est le premier producteur de thé, le deuxième de canne à sucre, de riz et de sorgho, le troisième en blé et autres céréales. La production indienne dépend essentiellement des conditions climatiques, en effet, une bonne mousson peut permettre d'obtenir une très bonne productivité agricole. Aujourd'hui, l'agriculture qui est en déclin devant les progrès de l'industrialisation représente encore un tiers du PIB indien.

Le marché indien des produits en vrac et des importations agro-alimentaires connaît un taux de croissance parmi les plus rapides au monde. Pourtant, dans bien des cas, l'accès à ce marché en plein essor est restreint par le taux élevé des tarifs d'importation indiens ou par le volume de la production locale, stimulée par les subventions intérieures. Bien que la présence canadienne dans les marchés indiens des céréales et oléagineux soit minime, les exportations canadiennes de légumineuses, en particulier de pois secs, de pois chiches et de lentilles ont connu une forte augmentation au cours des cinq dernières années.

La production de colza de 2003-2004 est de 6,1 Mt, en hausse par rapport à 3,6 Mt en 2002-2003, mais en léger repli par rapport à la normale à cause des conditions météorologiques défavorables qui ont prévalu dans certaines régions de production. Les échanges de produits dérivés du colza continueront de se limiter à l'importation de faibles volumes d'huile et à l'exportation de quantités marginales de tourteau. Toutefois, à titre de deuxième producteur d'huiles végétales dans le monde, l'Inde continuera d'exercer de l'influence sur les cours mondiaux des oléagineux. Actuellement la production de la graine de colza en Inde est de 6,2 Mt. On prévoit que la consommation d'huile végétale de ce pays dépassera 12 Mt en 2005-2006.

Figure : Évolution de la production de la graine de colza et ses dérivés en Inde

(Source : Oil world, 2004).

La figure mentionnée ci-dessus représente l'évolution de la production indienne de la graine, l'huile et la farine de colza.

Figure : Évolution de la superficie récoltée de la graine de colza en Inde

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la graine de colza en Inde

(Source : USDA, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la graine de colza dans les principales régions d'Inde (Source : USDA, 2004).

D'après le secteur précédent On remarque que la grande part est pour l'état de Rajasthan avec un pourcentage de 36 % de la superficie plantée en graine de colza.

Le tableau mentionné ci-dessous représente la balance de la graine de colza en Inde (l'ouverture du stock, récolte, importation, exportation, trituration des graines et la fermeture du stock).

Tableau : La balance de la graine de Colza en Inde

(Source : Oil World, 2004).

 

2003/2004

2002/2003

2001/2000

2000/2001

1999/2000

Ouverture du stock

100*

100*

850*

800*

*

Récolte

3700*

4850 p

3750 p

5100*

5000

Importation

18*

12*

34*

14*

104*

Exportation

-

6*

5*

1*

-

Trituration

3400*

4420*

4090*

4600*

3840*

Autre utilisation

388*

437*

439*

464*

464*

Fermeture du stock

30*

100*

100*

850*

800*

2.5 Canada

Le canada est un grand pays producteur de la graine de canola (c'est le colza génétiquement modifié) avec une production de 7.8 millions de tonnes sur une superficie récoltée de 4.93 millions d'hectares en 2004.

Le Japon et la Chine demeurent les principaux importateurs de canola canadien, et les expéditions vers le Mexique ont augmenté considérablement. Malgré le niveau record des exportations, les stocks de fin de campagne sont appelés à s'amenuiser, tout en demeurant exceptionnellement élevés.

Les cours mondiaux des oléagineux ont souffert, d'une part à cause de la production et des disponibilités records du soja, liés aux généreux programmes de soutien aux UE, et d'autre part en raison de l'ampleur de la production mondiale de l'huile de palme pour l'année 2005/2006.

L'offre de colza n'a diminué que légèrement, car la baisse marquée de la production a été compensée en grande partie par le volume record des stocks reportés. Un ensemencement au moment propice, une humidité suffisante, sauf dans le Sud de l'Alberta, et un automne dans la moyenne ont permis d'atteindre des rendements normaux et un niveau moyen d'impuretés. Malgré un début encourageant, le rythme des mises en marché par les producteurs a diminué après la récolte en raison de la faiblesse des cours et des prix favorables consentis à la livraison différée, récompensant les producteurs qui entreposaient leur récolte.

On prévoit que la trituration de canola au Canada devrait augmenter par rapport à l'an dernier, soit à 3,0 Mt, malgré l'ampleur des stocks, puisqu'une offre excédentaire d'huile de soja et d'huile de palme continue de faire baisser les prix de toutes les huiles végétales et de faire pression sur les marges bénéficiaires de trituration. Le rythme de la trituration est appelé à accroître pendant la campagne 2005-2006 en raison de l'utilisation de biodiesel à partir des huiles végétales surtout en UE.

On prévoit que la production d'huile de canola atteint les 1.35 millions de tonnes. La consommation intérieure d'huile de canola devrait grimper jusqu'à 0,4 Mt, comparativement de 0,35 Mt pour les années 2003-2004. Le reste de la production intérieure sera écoulé sur les marchés d'exportation, car on prévoit peu de changement pour les stocks de fin de campagne (Source : Oil world, 2005).

La production de tourteau de canola a baissé légèrement par rapport à 2003-2004 pour atteindre 2.05 Millions de tonnes. Toutefois, la consommation intérieure de tourteau de canola devrait diminuer légèrement jusqu'à 0,7 Mt, à cause d'une concurrence accrue du tourteau de soja (Source : Oil world, 2005).

Figure : Répartition de la production de la graine de canola au Canada par état

(Source : UDSA, 2003).

Figure : Répartition du rendement moyen de la production de la graine de canola par état au Canada (Source : USDA, 2002).

Figure : Évolution de la superficie récoltée de la graine de canola au Canada

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Évolution de la production de la graine de colza et ses dérivés au Canada

(Source: Oil world, 2004).

2.6 Exportation de la graine de colza et ses dérivés

Dans le marché asiatique, la concurrence de l'UE et de l'Australie a diminué. Les importations chinoises du canola canadien devraient augmenter en 2005-2006, malgré la hausse importante de la trituration de soja aux dépens de la trituration de canola. Bien qu'on prévoie une diminution des importations totales de colza, c'est principalement dans l'UE et en Australie que celle-ci se fera sentir. On prévoit que les exportations vers le Mexique augmenteront considérablement en 2005-2006, en raison de la forte consommation de l'huile de colza par habitant dans ce pays et, à un degré moindre, de l'augmentation de la transformation intérieure au Mexique. Cette augmentation a conduit à une grande réduction des importations d'huile de colza depuis 1998-1999.

Les exportations d'huile de canola ont diminué légèrement, la baisse des expéditions vers les EU le Japon et la Chine étant partiellement compensée par une augmentation des mouvements vers la Corée du Sud et Hong Kong. Entre 60 % et 70 % des exportations canadiennes d'huile de canola vont aux États-Unis (Source : Oil world, 2005).

La figure suivante représente l'évolution de l'exportation mondiale de la graine de colza. On remarque que le Canada constitue le premier exportateur mondial de la graine de colza avec une exportation de 3.7 millions de tonnes.

Figure : Exportation mondiale de la graine de colza

(Source: Oil world, Oct. /Sep. 2003/2004).

La figure mentionnée ci-dessous représente la répartition de l'importation de la graine de colza dans le monde. Le premier importateur c'est le Japon avec une importation de 2.28 Mt suivi par le Mexique, la Chine et le Pakistan ...etc.

Figure : Importation mondiale de la graine de colza

(Source : Oil world, 2004)

La figure ci-dessous représente les principaux exportateurs de l'huile de canola. Le Canada constitue le premier exportateur de l'huile de canola.

Figure : Exportation mondiale de l'huile de colza

(Source : Oil World, 2005).

La figure ci-dessous représente les principaux pays importateurs de l'huile de colza. Les Etats-Unis constitue le premier importateur de l'huile de colza avec une quantité de 0.54 Mt.

(Source : Oil World)

Figure : Importation mondiale de l'huile de colza

(Source : Oil World, 2005).

Figure : Exportation mondiale de la farine de colza

(Source : Oil world, 2005).

La figure mentionnée ci-dessous représente les principaux importateurs mondiaux de la farine de colza. On remarque que la grande part des importations c'est pour les États-unis avec une quantité importée de 1.3 Mt.

Figure : Importation mondiale de la farine de colza

(Source : Oil World, 2005).

Tableau : L'évolution de la trituration (Cruching) de la graine de colza par pays

(Source : Oil world, 2004).

Trituration

De Colza  

 

 

Oct.

Oct.

Oct.

Oct.

Oct.

Apr.

Apr.

Oct.

Oct.

Jan

Jan

Jan

Sept

Sept

Sept

Sept

Sept

Sept

Sept

Mar

Mar.

Dec.

Dec

Dec

2003/04

2002/03

2001/02

2000/01

99/00

2004

2003

2003/04

2002/03

2003

2002

2001

EU-15

8985

8590

8789

8526

9153

4268

3993

4717

4598

8672

8914

8448

Autres W. Europe

70

73

57

58

48

31

36

39

37

79

62

58

Centre Europe

1381

1624

1626

1662

1602

671

713

710

910

1557

1632

1671

Russie

68

85

81

132

93

27

30

41

55

77

89

107

Ukraine

35

50

60

57

86

27

23

8

27

37

59

59

Canada

3250

2326

2282

2912

3051

1548

1297

1702

1029

2672

2134

2700

U.S.A

636

643

710

815

788

296

290

340

354

658

691

800

Mexique

1020

735

840

873

970

440

287

580

448

795

830

878

Bangladesh

471

418

385

464

492

252

229

219

189

436

347

484

China, PR

10690

9640

11360

12580

12880

4980

4510

5710

5130

9830

11000

12240

Inde

5010

3555

4465

4210

4400

3120

1820

1890

1735

3410

4460

4110

Japon

2165

2073

2083

2161

2223

1069

1037

1096

1036

2096

2073

2128

Pakistan

915

788

644

608

654

453

470

462

318

877

691

566

Australie

386

340

371

370

384

198

164

188

176

344

362

379

Autres

410

365

357

386

405

184

158

226

207

380

362

381

2.7 Prix

Depuis quelques années, le prix du colza a subi une pression à la baisse en raison des éléments suivants : a) la faiblesse du cours de l'huile de soja, liée à une production accrue de soja aux États-Unis et en Amérique du Sud, b) la faiblesse du cours de l'huile de palme liée à l'augmentation de l'offre d'huile de palme provenant de Malaisie et d'Indonésie et c) la hausse de l'offre de canola au Canada. Le prix a atteint son niveau le plus bas depuis 1986-1987. Le prix de détail du canola à Vancouver s'établissait dans une fourchette de 240 à 280 $ la tonne en 2001-2002, soit le niveau le plus faible depuis 1986-1987. Le cours de l'huile de canola raffinée blanchie désodorisée (RBD) à l'usine a diminué. Actuellement le prix de colza dans l'Euronext (Matif) varie de 220 à 230 Euro/tonne et le prix de canola au niveau de WCE (Winnipeg Commodity Exchange) varié de 240 à 250 $-Can/tonne.

Figure : Evolution du prix de la graine de Colza, Cif/Hamburg pendant la période de 1989-2004 (Source : Oil world, 2005).

2.8 Échanges Canado Américains

Les exportations de canola américain vers le Canada ont augmenté de façon importante au cours des dernières années en raison de la hausse de la production de canola dans les états des plaines du nord. Les exportations atteignent d'habitude un sommet immédiatement après une récolte lorsque les producteurs américains font leurs livraisons à l'usine de trituration la plus proche, soit celle d'Altona (Manitoba).

14

0.14

7. 04

4. 05

6.6

12

1.8

0.62

0.38

0.76

Inde

Etats-Unis

UE

Chine

Australie

Canada

Production

Exportation

Figure : Répartition de la production et l'exportation mondiale de la graine de colza (Mn tonnes)

(Source : Oil World, 2005).

3. La valeur nutritive de la graine de colza et ses dérivés

3.1 Colza : une source d'acides gras essentiels

L'huile de colza comporte un très bon profil en acides gras :

· 8 % d'acides gras saturés ;

· 60 % d'acides gras mono insaturés, dont 58 % d'acide oléique que l'on trouve aussi dans les huiles issues de l'arachide, de l'olive et du tournesol oléique.

· 32 % d'acides gras poly insaturés dont :

- 23 % d'acide linoléique, précurseur de la famille des acides gras oméga 6 indispensables à la vie.

- 9 % d'acide alpha linolénique, précurseur de la famille des fameux acides gras oméga 3 connus, entre autres, pour leur intérêt dans la prévention des maladies cardio-vasculaires.

L'alimentation humaine doit fournir un apport équilibré en acides gras. Idéalement, l'apport calorique total doit être fourni pour :

· 12 à 15 % par l'acide oléique,

· 4 à 6 % par l'acide linoléique,

· 1 % par l'acide alpha linolénique. L'organisme est capable de synthétiser des acides gras oméga 3 à longue chaîne (EPA, DHA) à partir d'acide alpha linolénique.

3.2 Le colza est aussi une source de vitamine E

L'huile de colza constitue une ressource de vitamine E non négligeable. Le colza est en effet relativement riche en tocophérols (environ 88 mg pour 100 g d'huile).

Or, l'alpha tocophérol (contenu à 26,3 mg pour 100 grammes dans l'huile de colza) détient l'activité vitaminique E.

Rappelons que la vitamine E est une vitamine liposoluble ayant un rôle anti-oxydant important du plasma sanguin. L'alpha tocophérol lutte en effet efficacement contre ces radicaux libres, en les neutralisant. La vitamine E est ainsi le plus puissant agent anti-oxydant extracellulaire. En plus de ces propriétés, la vitamine E a pour autre fonction de stabiliser les membranes cellulaires.

L'huile de colza est également riche en gama-tocophérol, un très bon antioxydant naturel des huiles. La richesse de ce composant à un effet protecteur de l'huile.

3.3 Les acides gras et la santé

L'huile de colza est donc une huile particulièrement saine pour l'alimentation humaine car elle contribue à équilibrer les apports lipidiques. Le respect de cet équilibre a un rôle significatif sur la prévention des maladies cardiaques. Mais ce n'est pas tout, un bon apport en acides gras assure par exemple une bonne régulation des systèmes de réponse inflammatoire ainsi que le développement du système nerveux chez le nourrisson (indispensable au bon fonctionnement de la rétine et au bon déroulement des phases d'apprentissage). Par ailleurs, les études du Professeur Renaud menées à l'INSERM de Lyon en 1994 ont montré le bénéfice d'une alimentation lipidique de type méditerranéenne, plus riche en acides oléique et alpha linolénique, dans la prévention des maladies cardiovasculaires.

Tableau : Importance des acides gras Omega 6 et Omega 3 pour la santé.

 

Omega 6

Omega 3

Régulation de la lipémie

Baisse de la cholestérolémie

Baisse de la triglycéridémie

Coagulation sanguine (fonction plaquettaire)

Effet pro-agrégant

Régulation de l'effet pro-agrégant

Autres fonctions

Fonction reproductrice intégrité de l'épiderme Fonction immunitaire et réponse inflammatoire

Régulation de la fonction immunitaire et de la réponse inflammatoire Fonctionnement du système nerveux (composition des membranes nerveuses)

Le 14 février 2001, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a présenté la dernière édition de l'ouvrage Apports nutritionnels conseillés pour la population française. Ce travail de grande ampleur vise à déterminer la quantité moyenne d'énergie et de nutriments nécessaires pour couvrir les besoins nutritionnels de la population. Les valeurs préconisées ont été choisies par un groupe d'experts qui, loin de se satisfaire d'une synthèse de données issues de près de 1800 publications scientifiques, se sont attachés à tenir compte des motivations et des habitudes alimentaires. Le Professeur Philippe Legrand, coordinateur pour la partie lipides, a présenté les critères de détermination des apports lipidiques conseillés :

· Assurer un apport optimal dans les deux acides gras indispensables : l'acide linoléique (C18 :2 n-6) et l'acide alpha linolénique (C18 :3 n-3). Les apports préconisés chez l'homme adulte sont de 2 g/j pour l'acide alpha linolénique. Le rapport (n-6/n-3) doit se situer aux alentours de 5.

· Limiter l'apport des acides gras saturés.

· Limiter l'apport lipidique total à 30 - 35 % de l'apport énergétique total.

· L'apport d'acide oléique, reconnu pour sa neutralité en terme métabolique, comme en terme d'impact sur la santé, permet de compléter la ration lipidique. Cette dernière doit tendre vers un équilibre entre les deux types d'acides gras : mono insaturés et poly insaturés.

3.4 Principaux débouchés alimentaires de l'huile de colza

Le premier débouché alimentaire de l'huile de colza est l'industrie alimentaire. Elle regroupe notamment les mayonnaises et sauces émulsionnées, la biscuiterie, la biscotterie et la conserverie (notamment de poisson). L'utilisation directe d'huile de colza «à la bouteille» par le consommateur vient en deuxième position. Depuis 1995, sa consommation a augmenté de façon significative. Ce résultat s'explique par l'image de plus en plus positive dont bénéficie le colza auprès des prescripteurs médicaux.

3.5 Recherche pour une nouvelle huile de colza

L'industrie alimentaire (notamment la margarinerie, la pâtisserie et la confiserie) pourraient offrir des débouchés à certaines huiles de colza spécifiques, riches en acide stéarique. De telles huiles pourraient avantageusement remplacer les huiles hydrogénées et inters estérifiés. De même, des variétés de colza à teneur abaissée en acide alpha linolénique pourraient élargir le champ d'application de l'huile notamment par les industries alimentaires. Enfin, certaines compositions particulières en acides gras, à destination d'une alimentation spécifique (adaptée à une pathologie, compléments nutritionnels, laits infantiles...), laissent entrevoir d'autres débouchés à l'huile de colza qui pourrait rentrer, elle aussi dans l'univers des « aliments ».

3.6 Tourteau

Sur les marchés d'exportation, le tourteau de colza est généralement vendu sous forme de granulé; selon la norme, au moins 90 % en masse de ce tourteau doit être retenu au tamis n° 10 (à ouvertures de 2,0 mm). Sur le marché intérieur, le tourteau de colza est vendu sous forme de pâtée sèche; selon la norme, au moins 90 % en masse de ce tourteau doit passer au tamis n° 12 (à ouvertures de 1,7 mm), ou au moins 97 % doit passer au tamis n° 10 (à ouvertures de 2,0 mm).

3.7 Valeur nutritionnelle du tourteau de colza

Il n'y a aucun doute que le tourteau de colza convient davantage à l'alimentation du bétail et de la volaille que le tourteau de colza à teneur modérée en glucosinolates, notamment produit au Canada, ou que le tourteau de colza à teneur très élevée en glucosinolates, encore produit dans d'autres régions du monde. Grâce à sa faible teneur en glucosinolates, le tourteau de Canola peut constituer une proportion beaucoup plus importante de la ration des porcs et des oiseaux d'élevage que le tourteau de colza à teneur élevée en glucosinolates. Pour l'alimentation de la volaille, uniquement en termes d'éléments nutritifs, le tourteau de colza équivaut à 70 à 75 % d'un poids égal de tourteau de soja renfermant 44 % de protéines. Pour l'alimentation des ruminants, il vaut 75 à 80 % d'un poids égal du même tourteau de soja renfermant 44 % de protéines. Par conséquent, lorsque le prix relatif du tourteau de colza est inférieur à ces pourcentages par rapport au prix du tourteau de soja à 44 % de protéines, le tourteau de canola devrait être utilisé à la dose maximale recommandée.

3.8 Tourteau de colza au service de l'alimentation animale

L'utilisation de tourteau de colza en France est répartie de la façon suivante :

· 40 % à destination de l'alimentation des vaches laitières ;

· 40 % à destination de l'alimentation des porcs ;

· près de 10 % à destination de l'alimentation des bovins « viande » ;

· près de 10 % pour l'alimentation des volailles.

3.9 Voies d'amélioration

Certains traitements technologiques améliorent la qualité nutritionnelle du tourteau de colza. En faisant varier des paramètres tels que le chauffage, le tourteau de colza obtenu présente des qualités nutritionnelles différentes. Schématiquement, lorsque le tourteau est fortement chauffé, les protéines sont protégées de la dégradation dans le rumen et ainsi le tourteau obtenu est bien adapté à l'alimentation des ruminants. Il convient cependant moins bien aux porcs et aux volailles qu'un tourteau moins chauffé. Les procédés technologiques de transformation des graines aboutissent ainsi, selon les triturateurs, à des qualités de tourteaux différentes. Autre stratégie d'amélioration, la recherche en génétique végétale qui vise l'obtention de variétés à fortes teneurs en protéines. D'autres programmes de sélection tentent de diminuer le taux de cellulose pour améliorer les coefficients d'utilisation au niveau de la digestion par les animaux monogastriques. Parallèlement, les sélectionneurs continuent à abaisser les teneurs en composés soufrés.

4. Utilisation de la graine de colza et ses dérivés

4.1 Santé

L'utilisation d' huile de colza ou de margarine de colza, peut réduire de 70 % le risque d'être victime de maladies coronariennes. De plus elle prévient le cancer et certaines pathologies de la peau et du cerveau.

4.2 Usage alimentaire

4.2.1 Alimentation humaine

La graine est récoltée à la moissonneuse-batteuse et est pressée pour la production d'huile. On cultive seulement les variétés dites 00, à très faible teneur en acide érucique, les seules admises pour la consommation humaine. L'huile de colza contient de l' acide oléique (60 %), de l' acide linoléique (22 %), et de l' acide alpha linoléique (Ce qui en fait une importante source naturelle d'acides gras oméga-3.). C'est en Europe l'huile végétale la plus consommée, devant l' huile de tournesol et celle de soja, mais elle n'est pas recommandée pour la friture. L'huile de colza entre dans la composition de la margarine.

L'huile de colza est surtout destinée à l'alimentation humaine. Leurs profils en acides gras oléiques et poly-insaturés essentiels - sont le garant d'un bon équilibre nutritionnel de notre alimentation. Elles sont conditionnées, seules ou en mélange avec d'autres types d'huiles, pour l'huile de table. Elles servent aussi à la fabrication de margarines et d'autres produits alimentaires encore plus élaborés.

4.2.2 Alimentation animale

La plante entière est utilisée pour l'alimentation du bétail (plante fourragère). Les tourteaux, résidus de la production d'huile, riches en protéines, constituent également un aliment pour le bétail, mais leur valeur énergétique est faible.

Les tourteaux de colza qui contient entre 32 % protéines est utilisé pour l'alimentation des animaux d'élevage, notamment : ruminants, porcs et volailles. Les quantités à apporter dans les aliments pour animaux sont adaptées à chaque conduite d'élevage. Ils peuvent se substituer en partie ou en totalité au tourteau de soja importé. A titre d'exemple, le tourteau de colza associé au pois peut constituer l'unique source de protéines pour l'alimentation des porcs en croissance.

4.3 Usage non alimentaire

L'importance que la société accorde aujourd'hui aux produits naturels, biodégradables et renouvelables a créé un nouvel intérêt pour les huiles végétales. C'est la raison pour laquelle de nombreuses initiatives ont été prises en France pour développer de nouveaux débouchés non alimentaires pour les huiles de colza et de tournesol. Parmi ces nombreuses applications, les plus importantes en volumes sont :

· Les esters méthyliques, dont le Diester qui est produit à partir d'huile de colza et utilisé actuellement en mélange au gazole.

· Les biolubrifiants (colza et tournesol oléique).

· Les solvants.

· Les peintures et les encres.

4.3.1 Biocarburant

Transformée en ester méthylique, l'huile de colza donne le diester (qui est une marque commerciale), utilisé comme adjuvant du gazole pour limiter la pollution émise par ce dernier. L'huile de colza peut être aussi utilisée directement comme carburant, ce qui évite la transformation en ester méthyle et améliore l' écobilan, mais nécessite des transformations plus ou moins importantes au niveau des moteurs.

Le biodiesel est un carburant liquide fabriqué à partir d'huiles végétales et d'huiles usées (20% d'huile de friture, 60% d'huile de colza). Mais avant d'utiliser ces huiles, il faut les traiter afin d'en réduire la viscosité et la gluance. Grâce à un procédé appelé trans estérification, l'huile est mélangée à de l'alcool - du méthanol, mais l'éthanol peut aussi être utilisé - et un catalyseur tel que l'hydroxyde de sodium.

Résultat : une réaction chimique, d'où sont issus de la glycérine et un ester appelé biodiesel, se produit.

Le biodiesel peut être utilisé dans les véhicules en circulation aujourd'hui et n'implique aucune modification mécanique. Aujourd'hui, les nouvelles techniques de production du biodiesel permettent de valoriser 100% des déchets huiles.

Des raisons pour l'usage du biodiesel

· Biodiesel est un carburant écologiquement amical.

· Biodiesel est produit à partir des matériaux renouvelables.

· Biodiesel ne contient pratiquement aucun soufre. (0,001%)

· Biodiesel diminue considérablement des émissions de suie. (jusqu'à 50%)

· Biodiesel ne contient aucun benzol ou tout autre poly aromatique cancérogène

· Biodiesel se décompose facilement biologiquement et dans le cas d'un accident aucun mal n'est fait au sol ou aux eaux souterraines.

4.3.2 Usages industriels

L'huile de colza est employée dans l'industrie comme agent anti mousse et comme adjuvant dans les herbicides.

Chapitre 5

L'huile de Tournesol

1. Généralités sur la culture de tournesol

1.1 Description générale, culture et utilisation

Le genre Helianthus fait partie de la tribu des Hélianthées à l'intérieur de la famille des Composées. Il comprend à la fois des espèces annuelles et vivaces. L'espèce cultivée, H. annuus, est mieux connue sous le nom de tournesol. Dans la nature, il existe des espèces sauvages qui lui sont étroitement apparentées.

L'espèce cultivée, H. annuus, telle que décrite par Heiser (1978) et Seiler (1997) est pour l'essentiel une plante de forte taille, mais des variétés dont la taille varie de 50 à 500 cm ont aussi été mises au point. Les tiges sont normalement non ramifiées (simples) et, comme la plupart des autres parties de la plante, elles peuvent varier de glabres à très densément pubescentes. La longueur de la tige est déterminée par le nombre d'entre-noeuds. Les premières feuilles sont toujours opposées mais, chez certaines variétés, les suivantes deviennent alternes. Les feuilles sont habituellement pétiolées et trinervées; leur forme varie de linéaire à ovée, et elles sont généralement entières ou dentelées. L'intensité de la couleur peut varier de vert pâle à vert foncé. Les capitules sont radiés, et les fleurs ligulées sont neutres ou pistillées. Ils sont généralement de grande taille et jaunes, mais leur couleur peut varier de jaune citron à orangé ou rougeâtre. L'inflorescence est un capitule, ce qui est une caractéristique de la famille des Composées. Celui-ci comprend de 300 à 1000 fleurs, mais ce chiffre pourrait être plus élevé chez les cultivars non oléagineux. Les fleurs tubuleuses situées le plus près du pourtour du disque s'ouvrent les premières, à peu près en même temps que les fleurs ligulées (ou fleurons), qui sont d'abord repliées contre les bourgeons des fleurs tubuleuses. Des cercles successifs comprenant de un à quatre rangs de fleurs tubuleuses s'ouvrent chaque jour pour une période de 5 jours ou plus.

L'orientation du capitule est variable. Il en va de même de sa forme, qui peut être concave, convexe ou plate. L'akène, ou fruit du tournesol, se compose d'une graine, parfois appelée amande, et d'un péricarpe non adhérent, aussi appelé coque ou écale. À défaut de fécondation, les akènes demeurent vides, sans graine. Leur taille peut varier, la longueur allant de 7 à 25 mm et la largeur, de 4 à 13 mm. Quant à leur forme, elle peut être linéaire, ovale ou presque ronde. En Amérique du Nord, le tournesol a surtout été cultivé à l'origine pour l'ensilage et, dans une mesure moindre, comme source de grains à picorer pour la volaille. Ce n'est qu'après sa réintroduction à partir de Russie qu'on s'y est intéressé comme culture oléagineuse potentielle. Sa bonne résistance à la sécheresse et sa sensibilité aux maladies en particulier à la sclérotiniose, fait que les régions les plus sèches se prêtent bien à sa culture. Le tournesol est d'abord cultivé pour ses graines, qui représentent l'une des plus importantes sources d'huile alimentaire au monde. Plusieurs facteurs expliquent que l'huile de tournesol soit considérée comme une huile de première qualité : couleur pâle, forte teneur en acides gras non saturés, absence d'acide linolénique et de gras trans, saveur neutre, forte résistance à l'oxydation et point de fumée élevé.

1.2 Centre d'origine de l'espèce

L'Helianthus annus L. est originaire d'Amérique du Nord. Les espèces sauvages voisines et les autres espèces du genre Helianthus sont répandues partout dans les plaines centrales du Canada, du nord au sud. Heiser (1954) en dénombre 67 espèces, mais on peut se demander si elles sont toutes distinctes, car le phénomène d'hybridation a été attesté. Selon les données archéologiques, il semble que cette plante ait été domestiquée dans la partie centrale des États-Unis. Le genre compte des espèces annuelles et vivaces, et il y a polyploïdie dans ce dernier groupe.

1.3 Classification classique

Règne : Plantae.

Classe : Magnoliopsida.

Ordre : Asterales.

Famille : Asteraceae.

Genre : Helianthus.

Nom scientifique : Helianthus annus.

Le genre Helianthus comporte d'autres espèces sauvages vivaces, dont :

H. niveus ssp. Canascens, H. Paradox, H. Petiolaris, H. Decapetus, H. Neglectus, H. Hirsutus, H. debilis, H. rigidus, H. praecox, H. giganteus, H. Argophyllu, H. Maximiliani, H. Bolanderi, H. grosseseratus.

1.4 Reproduction de l'H. annus

Le tournesol est une plante annuelle qui ne se propage que par la graine et qui peut s'hybrider spontanément avec plusieurs espèces sauvages/envahissantes apparentées. Avant les années 1960, les cultivars utilisés étaient allogames, et leur pollinisation était assurée essentiellement par les insectes. Tout comme les espèces sauvages, ils étaient fortement autoincompatibles. Les variétés commerciales actuelles de tournesol sont autocompatibles, mais les conditions environnementales peuvent influer sur le degré d'autofertilité exprimé. La pollinisation est effectuée par des insectes, principalement des abeilles. Le pollen étant spinuleux, il se prête à ce mode de transport. Le vent joue un rôle négligeable, en raison du poids relativement lourd du pollen. Celui-ci demeure viable pendant plusieurs jours. Bien que chaque fleuron soit bisexué, les deux lobes du stigmate ne sont pas d'emblée exposés au pollen provenant des anthères du même fleuron.

1.5 Méthode de travail du sol

Le tournesol a besoin d'un lit de semence humide et ferme, sans mauvaises herbes. Un travail traditionnel du sol est généralement utilisé plutôt que le semis direct, car il permet une meilleure lutte contre les mauvaises herbes.

On obtient généralement un meilleur rendement sur des sols de texture moyenne bénéficiant d'un bon drainage naturel : sol limoneux ou limono-argileux. Le tournesol pousse également bien dans un sol sableux, quoique le rendement soit moindre en temps de sécheresse. Il faut éviter les sols dont le drainage est mauvais, car ils retardent les semis, ralentissent la croissance et présentent un risque plus élevé de maladie.

1.6 Semis

Le tournesol est généralement semi début mai, comme le maïs, et il fleurit à la fin juillet. Il a besoin d'environ 100-120 jours pour arriver à maturité. Les plantules tolèrent relativement bien le gel jusqu'au stade quatre feuilles. Le report des semis après le 15 mai augmente le risque de dommages par le gel avant que le tournesol n'arrive à maturité à l'automne. Pour les semis tardifs, utiliser les hybrides ou les cultivars hâtifs.

Les semis s'effectuent à une profondeur optimale de 3-5 cm et d'au plus 8 cm, en sol humide. Les semis peu profonds conviennent à un sol frais et humide, à texture légère. Dans un sol plus lourd, ou en cas de précipitations abondantes et de grand vent, le tournesol aura tendance à verser.

On recommande un écartement des rangs de 60-90 cm. Utiliser un semoir à maïs avec les réglages appropriés ou un semoir à céréales dont une partie des buses à semence sont bouchées. Les semoirs à céréales donnent en général une moins bonne levée.

On recommande un taux de semis de 40000 - 60000 plants/ha (16 000-24 000 plants/acre).Il faut utiliser 25 % plus de semences que le peuplement souhaité. Si l'écartement des rangs est moindre (18-25 cm) et que la culture est dense, il y a risque de moisissure blanche dans un climat humide. On constate moins de verse si les rangs vont d'est en ouest, puisque les plants font face à l'est et s'inclinent vers l'est.

1.7 Rotation

Dans certaines rotations des cultures, les repousses de tournesol peuvent poser problème. Le tournesol est sensible à l'atrazine ainsi qu'à la rémanence d'autres herbicides, comme les sulfonylurées (inhibiteurs de l'acétolactate synthase ou ALS).

1.8 Fertilité

Pour le tournesol, la dose recommandée d'azote est de 90 kg/ha. L'azote est mieux absorbé lorsque la plus grande partie d'engrais azoté est épandue en bandes latérales avant que les plants atteignent une hauteur de 30 cm. Il faut déterminer les besoins en phosphore et en potasse d'après les résultats d'une analyse de sol.

1.9 La résistance à la sécheresse

Le tournesol est connu pour être une plante capable de se contenter de peu d'eau. Mais cette culture, étant le plus souvent cultivée sans irrigation, peut tout de même souffrir en cas de fortes chaleurs. La résistance à la sécheresse intéresse les sélectionneurs car elle constitue un critère de stabilité du rendement même si ce critère est encore plus important en Espagne et en Turquie.

Afin de mieux évaluer le comportement de leurs variétés, certaines entreprises mènent des essais en conditions stressantes. Des études de l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique) ont montré qu'un développement important de l'appareil végétatif favorisait les pertes d'eaux. Aussi, les plantes courtes sont connues pour utiliser l'eau de façon plus efficace.

1.10 Composition de la graine de tournesol

La graine de tournesol est constituée par des éléments nutritifs très variés tel que : la matière grasse avec 44%, des protéines 18% et Eau 9% ...etc. Ces éléments donnent à la graine de tournesol une importance sur le plan nutritif et économique.

Figure : Composition de la graine de tournesol.

1.11 Huile de tournesol 

Extraite des graines de tournesol, cette huile jaune pâle à la saveur délicate convient aussi bien pour les sautés, la confection de vinaigrettes et la préparation de mayonnaises que pour les fritures douces. Souvent utilisée pour la confection de margarines, cette huile est fortement recommandée par les diététiciens en raison de la forte proportion d'acides gras essentiels qu'elle contient. De plus, son contenu élevé en gras poly insaturés et faible en gras saturés en fait un choix santé.

L'huile étant le principal débouché du tournesol, la teneur en huile a toujours été un critère surveillé de près. Au début du siècle, la graine de tournesol contenait environ 35 % d'huile. Ce taux atteignait 40 % pour les populations cultivées au milieu du siècle. Aujourd'hui les variétés améliorées ont des teneurs en huile comprises entre 45 et 50 %.

La production de l'huile de tournesol : a presque doublé depuis 10 ans, Avec 9.5 millions de tonnes produites en 2001, la production mondiale d'huiles végétales a plus que doublé depuis vingt ans. L'huile de tournesol a enregistré une forte progression depuis dix ans, puisque sa production a pratiquement doublé à l'échelle de la planète. Elle est passée de 7,4 millions de tonnes en 1996/97 à 8,7 millions de tonnes en 2001/02 et 9.07 millions de tonnes en 2004/2005 et reste la 4ème huile produite au monde.

1.12 Trituration de la graine de tournesol

A l'aide d'une presse et d'une vis sans fin permet, de produire de l'huile de première pression à froid et du tourteau. Les débits varient de 5 à 50 litres/heure selon la dimension de la vis. En inox, elle permet de presser différentes variétés de graines pour huiles.

Graines de tournesol

Réception et déchargement

Stockage et conservation

Préparation (Laminage)

Pressage

Extraction par solvant

Séchage-refroidissement

Granulation

Tourteaux

Huile brute

44%

56%

Figure : Trituration de la graine de tournesol.

2. Situation économique de graine de tournesol

2.1 Production mondiale de graine de tournesol

La production mondiale de tournesol est passée de 23,5 millions de tonnes (Mt) au milieu des années 90 à 26,25 Mt (Source : USDA, 2004). La production mondiale de tournesol est présidée par la Russie et l'Ukraine suivit par l'Argentine, la Chine, la France...etc.

Au cours de la période de 2003/2004, on a observé un essor de production dans toutes les régions, sauf en Chine et dans l'Union Européenne. La production de la Chine a été relativement constante. Dans l'UE, la production a diminué régulièrement, car le tournesol a été remplacé par d'autres cultures devenues plus attrayantes par suite des réformes de la Politique agricole commune. En Argentine, la production a augmenté continuellement jusqu'en 2002-2003, mais a accusé un léger recul en 2003-2004 passé de 3.34 Mt à 2.98 Mt (Source : Oil World, 2005). D'importants gains de production ont été observés en Inde, en Russie, en Ukraine, en Afrique du Sud, en Roumanie et aux États-Unis. Environ 95 % de la production mondiale est de type oléagineux, tandis que seulement 5 % de la production est destinée à la confiserie. Les stocks de fin de campagne se sont maintenus à un niveau faible, le ratio stock utilisation n'atteignant que 4 %.

La plupart des graines de tournesol de type oléagineux sont triturées une fois la coque enlevée. La coque représente environ 15 % du poids de la graine entière. Les graines décortiquées rendent de l'huile (de 45 % à 50 %) et du tourteau (de 50 % à 55 %). L'huile est utilisée pour la friture et entre dans la composition de la vinaigrette, du shortening et de la margarine. Les hybrides à teneur moyenne et élevée en acide oléique produisent une huile destinée à des marchés spécialisés. Le tourteau, dont la teneur en protéines atteint normalement près de 35 %, sert de complément protéique dans les aliments du bétail. Les coques servent principalement de litière pour le bétail, mais fournissent aussi une source de cellulose pour les rations destinées aux bovins. En outre, l'industrie des aliments pour oiseaux utilise de plus en plus de tournesol de type oléagineux.

Le tournesol de confiserie sert à la production de graines grillées non décortiquées, mais aussi de graines décortiquées, qui sont consommées entières ou utilisées dans des produits de boulangerie et de confiserie. Les graines de tournesol sont riches en protéines, en calcium, en phosphore, en fer, en potassium et en vitamine E Les grignotines de tournesol sont habituellement légèrement salées ou épicées. Certaines graines de tournesol de confiserie servent également d'aliments pour les volailles.

Certaines graines de tournesol entrent dans l'alimentation du bétail. On utilise surtout des graines endommagées, mais les rations des bovins laitiers contiennent parfois des graines de bonne qualité.

Les exportations de graine de tournesol sont variables, tout comme la production d'ailleurs. Les exportations sont réparties de façon assez large, les 10 destinations les plus importantes représentant environ 85 % des exportations. L'Union européenne (UE) s'accapare environ 75 % des importations, la Turquie, le Pakistan, les États-Unis et le Maroc représentant la plus grande partie du reste.

Les États-Unis et le Canada sont les principaux exportateurs de graine de confiserie, leurs principaux marchés étant l'UE, la Chine et le Mexique, si on excepte les échanges entre le Canada et États-Unis eux-mêmes.

La figure mentionnée ci-dessous représente la production mondiale de la graine de tournesol dans l'année 2004. On remarque que la grande barre est pour la Russie suivit par l'Ukraine et l'Argentine. Ce qui montre que ces derniers sont les grands producteurs du monde de la graine de tournesol.

Figure : Production mondiale de la graine de tournesol

(Source : Oil world, 2004)

Figure : Production mondiale de l'huile de tournesol

(Source : Oil world, 2005).

(Source : Oil world, 2005)

Figure : Production mondiale de la farine de tournesol

(Source : Oil world, 2005).

2.2 Principaux pays producteurs de la graine de tournesol

2.2.1 Russie

Les principaux secteurs d'activité en Russie sont l'agriculture (le secteur emploie 13 % de la population active) et l'extraction de ressources naturelles (gaz, pétrole, diamants, nickel, platine,...etc.). Les principaux débouchés sur le marché russe sont les biens d'équipement, les produits agroalimentaires, ainsi que les produits chimiques.

La Russie constitue le premier producteur mondial de la graine de tournesol avec une production de 4.70 millions de tonnes en 2004 sur une superficie de plantation de 4.9 millions d'hectares. Les fermiers russes ont planté la graine de tournesol sur 4.27 millions d'hectares en mai 2004, comparé à 4.07 millions d'hectares l'année passée. Cependant, la plantation en retard rendra les récoltes plus exposées à des conditions défavorables et peut causer une baisse dans les rendements. La campagne de plantation a été retardée par un ressort exceptionnellement en retard cette année. Cependant L'année dernière, la Russie a moissonné 4.74 millions de tonnes de tournesol, où 2.6 % moins qu'en 2003. La baisse était due à un déclin 4.6% dans le secteur planté, mais à des 2.1% élévations des rendements moyens aidés pour excentrer partiellement le déclin dans le secteur.

Cette figure représente l'évolution de la production de la graine de tournesol en Russie pendant la période de 1999 à 2004.

Figure : Evolution de la production de la graine de tournesol en Russie

(Source : Oil world, 2004).

Cette carte représente les principales régions des plantations de la graine de tournesol en Russie et les périodes de plantation.

Figure : Répartition des plantations de la culture de tournesol en Russie.

(Source : USDA, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la graine de tournesol dans les principales régions de la Russie (Source : USDA, 2004).

2.2.2 Ukraine

La majeure partie du territoire étant couverte par le tchernozem (terres noires), l'Ukraine est, depuis l'époque impériale, la grande terre à blé de l'Europe orientale. Les vieux villages ont de plus développé toutes les formes d'élevage, de la volaille aux bovins. Le marché agricole a été exploité à la fois par les collecteurs de grains d'Europe occidentale installés à Odessa et par une économie russe dont les investissements, au début du siècle, privilégiaient le secteur industriel.

L'étendue des plaines et la concentration des terres en de vastes exploitations dans le cadre de la collectivisation des années 1930 ont appelé une mécanisation plus rapide que dans la zone forestière russe. L'exemple ukrainien servira de modèle pour la céréaliculture extensive développée plus tard en Sibérie occidentale et sur les «terres vierges» sibériennes et kazakhes. La céréaliculture mécanisée a été associée à la fabrication en grande série de tracteurs et de machines agricoles à Kharkov.

L'agriculture a vu sa contribution au PIB passer de 25 % en 1990 à moins de 15 % en 1995. Elle n'a pas connu de modification structurelle fondamentale depuis la disparition du système soviétique (l'agriculture collective, peu efficace, représentait en 1996, 80 % des surfaces). La Constitution de 1996 garantit la propriété privée de la terre mais, sous la pression du Parlement, un moratoire de 6 ans a été adopté sur la libre commercialisation des terres agricoles.

En 1997, la Banque mondiale à accordé à l'Ukraine un important crédit de restructuration de 300 millions de dollars qui doit favoriser trois axes de la réforme : la légalisation de la privatisation des terres, la fin du système étatique d'obligation de vente et d'achat pour les fournitures et les productions et la mise en place d'un marché libre, la fin du monopole d'État sur les capacités de stockage, de transformation et de distribution.

Actuellement l'Ukraine constitue le deuxième pays producteur de la graine de tournesol avec une production de 4.30 millions de tonnes, produite sur une superficie de 3.81 millions d'hectares de plantation pour l'année 2004.

La figure suivante représente l'évolution de la production de la graine de tournesol en Ukraine pendant la période de 1999 à 2004.

Figure : Evolution de la production de la graine de tournesol en Ukraine

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Estimation du rendement de la graine de tournesol en Russie et l'Ukraine

(Source : Oil World, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la culture de tournesol en Ukraine

(Source : USDA, 2000).

2.2.3 Argentine

L'Argentine a été pendant certain temps "le grenier du monde" (1940). En 1980 L'Argentine a exporté des matières premières a l'URSS mais depuis la disparition de celle-ci l'Argentine voit ses exportations en chute. C'est alors que divers moyens sont mis en place pour préserver l'importance du secteur primaire argentin.

L'agriculture regroupe l'ensemble des activités économiques qui concourent à la production des ressources animales et végétales nécessaires à la survie de l'homme.

Depuis qu'il est devenu omnivore, il y a 3 millions d'années environ, il a vécu de la chasse, de la cueillette et de la pêche. L'agriculture a évolué au cours des âges grâce à son adaptation aux conditions naturelles et à l'introduction de techniques constamment améliorées. L'Argentine constitue un grand pays dans la production des oléagineux, tels que le Soja, le Colza et le Tournesol. Ce dernier prend une part assez importante dans la production. L'Argentine est parmi les grands pays producteurs du monde du tournesol avec une production de 3.30 millions de tonnes sur une superficie récoltée de 1.85 millions de tonnes pour l'année 2004.

La figure mentionnée ci-dessous représente l'évolution de la production de la graine de tournesol en Argentine durant la période de 1999 à 2004.

Figure : Evolution de la production de la graine de tournesol en Argentine pendant la période de 1999 à 2004 (Source : Oil world, 2004).

La carte mentionnée ci-dessous représente la répartition des plantations de la graine de tournesol par état en Argentine. On remarque que la plantation est beaucoup plus concentrée en Buenos Aires, La Pampa, Chaco et Cordoba.

Figure : Répartition des plantations de la culture de tournesol en Argentine

(Source : USDA, 2004).

L'histogramme mentionné ci-dessous représente la répartition de la superficie de plantation de la graine de tournesol par état en Argentine pour l'année 2004.

Figure : Répartition des plantations de la graine de tournesol par état en Argentine (Source : USDA, 2004).

2.2.4 Espagne

La croissance économique de l'Espagne s'est accélérée depuis 2003. Le taux de croissance du PIB a été de 2% en 2002, de 2,4 % en 2003 et 2,6 % en 2004. Le FMI prévoit une croissance de 2,9 % en 2006. Cette croissance est portée, d'une part, par une demande intérieure soutenue et, d'autre part, par la faiblesse des taux d'intérêts et le bon niveau d'investissements en matière d'infrastructures et de logement. L'économie espagnole doit aujourd'hui relever plusieurs défis. Tout d'abord, le boom immobilier a entraîné un fort endettement des ménages et la formation d'une bulle immobilière. Par ailleurs, malgré une baisse ininterrompue depuis trois ans, le chômage reste élevé : le taux de chômage était de 10,5 % au troisième trimestre 2004.

Enfin, les fonds structurels européens, qui ont été accordés à l'Espagne et ont largement contribué au dynamisme de l'économie au cours de ces dernières années, vont fortement diminuer au profit des 10 nouveaux entrants au sein de l'Union européenne.

L'Espagne possède quelques ressources minières mais l'exploitation est peu développée. Le pays s'est imposé comme une grande puissance agricole, qui exporte principalement du vin (3ème producteur mondial), des fruits et légumes et de l'huile d'olive (1er producteur mondial). L'industrie manufacturière est surtout développée dans le textile, l'agroalimentaire, la sidérurgie et la construction mécanique et navale. Le tourisme est un secteur en pleine expansion, l'Espagne étant devenue la deuxième destination touristique mondiale ce qui a pour conséquence de stimuler ses exportations de biens et services.

Les trois premiers pays clients de l'Espagne sont la France, l'Allemagne et l'Italie. Les trois premiers pays fournisseurs sont : l'Allemagne, la France et l'Italie. Les principaux produits importés sont les biens d'équipement, les produits manufacturés, les véhicules automobiles, les produits énergétiques et les produits alimentaires. Les marchés à fort potentiel en Espagne sont l'environnement, notamment le recyclage des déchets et le traitement de l'eau, l'agroalimentaire, la sous-traitance électrique et électronique et enfin les produits technologiques dans les secteurs de l'informatique et des télécommunications.

L'Espagne est parmi les plus grands pays producteurs de la graine de tournesol avec une production de 0.757 millions de tonnes en 2003 sur une superficie de plantation de 0.754 millions d'hectares. Actuellement la production espagnole est de 0.785 millions de tonnes en 2004/2005.

Figure : Répartition des plantations de la culture du tournesol en Espagne

(Source : USDA, 2004).

2.2.5 Etats-Unis

Les Etats-Unis constitue un grand pays producteur des oléagineux tels que : le soja, le colza, maïs et le tournesol. Ce dernier rentre avec une part assez importante dans la production qui est de 1.20 millions de tonnes (Source : Oil world, 2004).

Figure : Répartition des plantations de la culture de tournesol au Etats-Unis

(Source : USDA, 2000).

2.2.6 France

La France est la première puissance agricole dans l'Union européenne dont elle fournit près du quart de la production. L'agriculture génère 2,9 % du PIB français et la France est la deuxième puissance agricole mondiale (après les Etats-Unis). L'activité agricole bénéficie de subventions importantes, notamment européennes. Les principales productions sont le blé, le maïs, la viande et le vin.

L'industrie manufacturière est diversifiée mais le pays traverse une phase de désindustrialisation qui se traduit par de nombreuses délocalisations. Les secteurs industriels de premier plan sont l'automobile, l'informatique, les télécommunications et l'électronique. Les services fournissent 72,4% du PIB français. La France est la première destination touristique mondiale : plus de 75 millions de touristes se sont rendus en France en 2003.

En France comme dans le reste de l'UE, la culture des oléo-protéagineux n'a plus la cote. Parce qu'elles sont moins primées que par le passé, ces cultures cèdent la place aux céréales. Les superficies consacrées au colza, au tournesol, au pois, au soja et aux autres sources de protéines végétales perdent près d'un million d'hectares en 2000. Conséquence, la récolte communautaire baisse de 16 % et n'atteint que 19 millions de tonnes contre 22,5 en 1999. Le recul de la récolte concerne les principaux pays producteurs à commencer par la France et l'Allemagne dont les récoltes diminuent de 18 % et 19 %, mais surtout le Royaume-Uni dont la production baisse de 28 %. Mais la récolte progresse en Espagne et en Italie. Les assolements des agriculteurs évoluent principalement en fonction de la politique agricole commune (PAC).

La réforme de 1993 avait dans un premier temps fait baisser les récoltes chez les Quinze. Elles se sont ensuite redressées notamment grâce aux avantages accordés aux productions destinées à des usages industriels. Les niveaux des récoltes ont toutefois fluctué en fonction des ajustements annuels de la PAC qui passent principalement par la détermination des taux de gel obligatoire des terres. L'alignement progressif des aides consacrées à ces cultures sur celles des céréales, mis en place à compter de l'année 2000, rend désormais ces cultures moins attractives.

La France est un pays producteur de la graine de tournesol avec une production de 1.49 millions de tonnes sur une superficie récoltée de 0.69 millions d'hectares en 2004.

Figure : Evolution de la production de la graine de tournesol en France pendant la période 2000 à 2004 (Source : Oil world, 2004).

Cette carte représente les principales régions productrices de la graine de tournesol en France, ainsi que le calendrier de plantation et de récolte.

Figure : Répartition des plantations de la graine de tournesol en France

(Source : USDA, 2002).

Figure : Répartition de la superficie des plantations de la graine de tournesol dans les principales régions productrices de France (Source : USDA, 2005).

2.2.7 Exportation de la graine de tournesol et ses dérivés

Les exportations de la graine de tournesol ont également augmenté parallèlement à la production, et représentent près de 15 % de la production. Les principaux pays exportateurs sont la Russie, l'Ukraine, l'Argentine et les États-Unis, et la plupart des exportations sont destinées à l'Union Européenne. Les États-Unis est le principal pays exportateur de graines de confiserie; ses principaux marchés sont l'UE, la Chine et le Mexique.

La production mondiale de tournesol est passée de 23,5 millions de tonnes (Mt) au milieu des années 90 à 26,9 Mt en 1999-2000. Au cours de cette période, on a observé un essor de production dans toutes les régions, sauf en Chine et dans l'UE. La production de la Chine a été relativement constante. Dans l'UE, la production a diminué régulièrement, car le tournesol a été remplacé par d'autres cultures devenues plus attrayantes par suite des réformes de la Politique agricole commune. En Argentine, la production a augmenté continuellement jusqu'en 1998-1999, mais a accusé un léger recul en 1999-2000. D'importants gains de production ont été observés en Inde, en Russie, en Ukraine, en Afrique du Sud, en Roumanie et aux États-Unis Environ 95 % de la production mondiale est de type oléagineux, tandis que seulement 5 % de la production est destinée à la confiserie. Les stocks de fin de campagne se sont maintenus à un niveau faible, le ratio stock utilisation n'atteignant que 4 %. Actuellement la production mondiale de la graine de tournesol est de 25.56 Mt comparativement avec les années 2003/2004 qui était de 26.88 (- 5%).

Les États-Unis sont les plus grands producteurs de graines de tournesol destinées à la confiserie; leur production s'élève à près de 380 000 t, soit 30 % de la production mondiale de tournesol de confiserie. Près de 45 % de l'ensemble de la production américaine provient du Dakota du Nord, la plupart du volume restant provenant des autres États des plaines du Centre et du Nord.

La plupart des graines de tournesol de type oléagineux sont triturées une fois la coque enlevée. Celle-ci représente 15 % environ du poids de la graine entière. Les graines décortiquées rendent de l'huile (40 % à 50 %) et du tourteau (50 % à 55 %). Le volume mondial de tournesol destiné à la trituration a augmenté proportionnellement à la production. Les hybrides à teneur moyenne et élevée en acide oléique produisent une huile destinée à des marchés spécialisés. Le tourteau, dont la teneur en protéines atteint normalement près de 35 % environ, sert de complément pour les aliments du bétail. Les coques servent principalement de litière, mais fournissent aussi une source de cellulose pour des rations destinées aux bovins. De plus, l'industrie des aliments pour oiseaux utilise de plus en plus de tournesol de type oléagineux.

Le tournesol de confiserie sert à confectionner des graines grillées non décortiquées, mais aussi des graines décortiquées qui sont consommées entières ou utilisées dans des produits de boulangerie et de confiserie. Les graines de tournesol sont riches en protéines, en calcium, en phosphore, en fer, en potassium et en vitamine E. Les grignotines de tournesol sont habituellement légèrement salées ou épicées.

Certaines graines de tournesol sont également utilisées pour confectionner des aliments pour les volailles. Enfin, il arrive que les graines de tournesol endommagées entrent dans la fabrication d'aliments du bétail.

Les exportations de graine de tournesol ont également augmenté parallèlement à la production, et représentent près de 15 % de la production. Les principaux pays exportateurs sont la Russie, l'Ukraine, l'Argentine et les États-Unis, et la plupart des exportations sont destinées à l'Union Européen.

L'histogramme mentionné ci-dessous représente la répartition de l'exportation mondiale de la graine de tournesol. On remarque qu'en tête de ces exportations, l'Europe du centre. Alors que l'UE-15 a une production assez appréciable. On peut expliqué cette différence par la forte consommation en UE.

Figure : Répartition de l'exportation mondiale de la graine de tournesol

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Répartition de l'importation mondiale de la graine de tournesol

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Répartition de la trituration (Cruching) par pays de la graine de Tournesol

(Source : Oil World, 2004)

Figure : Les principaux pays exportateurs de l'huile de tournesol

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Les principaux pays exportateurs de la farine de tournesol

(Source : Oil world, 2004).

Figure : Les principaux pays importateurs de l'huile de tournesol

(Source : Oil World, 2004)

Figure : Les principaux pays importateurs de la farine de tournesol

(Source : Oil world, 2004).

2.3 Prix

Les cours de tournesol varient selon les facteurs influant sur l'offre et la demande d'huile végétale et de tourteau protéique. Le prix de tournesol dépend des conditions de l'offre et de la demande dans le marché des oléagineux. Le prix de l'huile de tournesol est assez élevé comparaison avec les autres huiles alimentaires.

Figure : L'évolution du prix de la graine de tournesol pendant la période

de 1989 à Déc. 2003 (Source : Oil world, 2004).

La figure mentionnée en bas représente l'évolution des prix de l'huile de tournesol. On remarque qu'il y'a une fluctuation dans le prix pour qu'il se termine par une stabilisation et on peut expliqué cette dernière par un accroissement de la production mondiale et dans la trituration de la graine de tournesol.

Figure : L'évolution du prix de l'huile de tournesol, EU, fob, US-$/tonne pendant la période

de 1989 à 2003 (Source : Oil world, 2004).

États-unis

0.9

0.14

Chine

0.1

1.8

Ukraine

Russie

Argentine

Uruguay

3.5

0.15

0.18

4.7

0.08

0.12

3.0

1.3

4.0

UE

Inde

Figure : Répartition mondiale de la production et l'exportation de la graine de tournesol en millions de tonnes pour l'année 2005.

3. Valeur nutritive de la graine de tournesol et ses dérivés

Les graines de tournesol ont une image saine par les consommateurs. L'image saine est bien méritée. Une bonne source de plusieurs aliments principaux tels que la fibre, la vitamine E, l'acide folique et le zinc.

Eléments

Quantité

Calories

160

Calories de MG

129

Total MG

14 g

MG saturée

2 g

MG Poly insaturée

9 g

MG Mono insaturé

3 g

Cholestérol

0 mg

Sodium

< 2 mg

Total Carbohydrates

5 g

Fibre

4 g

Sucre

1 g

Protéine

6 g

Vitamine A

< 3 IU

Vitamine C

< 0.2 mg

Calcium

33 mg

Fer

1.9 mg

Vitamine E

11.34 mg

Thiamine

.65 mg

Riboflavine

.07 mg

Ni acine

1.3 mg

Acide folique

64.5 mcg

Magnésium

104 mg

Zinc

1.4

Cuivre

.4 mg

Tableau : Composition nutritive de la graine de tournesol

(28.35 grammes).

L'huile de tournesol saine et normale est produite à partir de graines de tournesol. L'huile de tournesol est légère dans le goût et l'aspect. Elle fournit plus de vitamine E que n'importe quelle autre huile végétale. C'est une combinaison de mono insaturée et les graisses poly insaturées avec de gros niveaux saturés bas. La polyvalence de cette huile saine est identifiée par des cuisiniers internationaux. De l'huile de tournesol est évaluée pour son goût léger, faisant frire l'exécution et les prestations maladie. L'huile de tournesol satisfait les besoins des fabricants du consommateur et de nourriture de même d'une huile végétale saine et élevée du rendement non transgénique.

3.1 Caractéristiques de l'huile de tournesol

3.1.1 Caractéristiques chimiques 

- L'huile de tournesol est un mélange composé de 95% de triglycérides (CxHyOz) et de 5% d'acides gras libres, de stérols, de cires, de diverses impuretés.

- C'est une huile di-insaturée (dite semi-secative), caractérisée par un indice d'iode de 132 et d'acidité de 0,05.

- Il n'y a pas de polluants dangereux comme le benzène, le plomb, ni aucun métaux lourds.

3.1.2 Caractéristiques physiques

Densité à 20 °C 0,92 ; Viscosité (CST) à 20 °C 55-61, Point de fusion -16° ;

Point de trouble - 5° ; Point éclair 316°, PCI (Kcal/ Kg) 9032 ; Indice de cétane 30.

§ L'indice de cétane (mesure de l'aptitude à l'auto-inflamation) est très faible dans le cas de l'huile de tournesol (48-50 pour le gasoil).

§ L'huile de pression à froid s'oxyde lors d'un stockage prolongé, et voit donc son indice de cétane augmenter, ce qui reste un avantage.

§ Elle ne subit pas de raffinage, de dégommage, de neutralisation, ni de décoloration.

§ La miscibilité est excellente avec le gasoil, et on peut à tout moment s'approvisionner avec ce dernier.

3.1.4 Usage alimentaire

- Alimentation humaine : L'huile est extraite des graines, dont la teneur dans les variétés améliorées varie de 45 à 50 %. L'huile de tournesol est appréciée pour son équilibre en acides gras : elle contient 12 % seulement d'acides gras saturés et beaucoup d'acides gras mono ou poly-insaturés, acide oléique, acide palmitique et surtout acide linoléique, qui est un acide gras essentiel. D'après les nutritionnistes, cette huile a d'excellentes qualités diététiques, par exemple pour combattre le diabète. C'est également une bonne source de vitamine E.

- Alimentation animale : La plante entière récoltée avant maturité est utilisée comme fourrage. De plus, les résidus de trituration, appelés tourteaux, sont riches en protéines, dont un acide aminé très recherché dans l'alimentation du bétail, la méthionine. Les graines entières sont appréciées pour nourrir les volailles.

Elle est également cultivée comme plante ornementale pour ses capitules spectaculaires. Il en existe plusieurs cultivars, notamment 'Nanus flore pleno' de 60 à 80 cm de haut seulement à fleurs doubles jaune orangé.

3.1.5 Usage non alimentaire

3.2 Utilisation de l'huile de tournesol dans les moteurs diesel

L'huile de tournesol comme l'huile de colza peut être utilisé directement en biocarburant dans les moteurs diesel, ou après estérification en ester méthylique.

Toutes les huiles 1ère pression à froid, huiles végétales industrielles et huiles de friture usagées à condition d'être filtrées à 5 microns. (Avec un filtre à café, par exemple).

Proportion d'huile végétale pouvant être mélangée au gasoil, sans risque pour le moteur :

v Moteurs diesel à injection indirecte (ceux qui ont besoin d'un préchauffage).

· jusqu'à 30% d'huile sans modification du moteur.

· jusqu'à 50% d'huile avec une pompe à injection en ligne, type BOSCH. Les pompes rotatives (Luca, Cav, Roto, Delphi) sont moins résistantes.

· jusqu'à 100% d'huile en  augmentant le tarage des injecteurs à 180 bars, en ajoutant une résistance électrique en sortie de réservoir (pour fluidifier l'huile quand elle est trop froide), et une pompe de pré gavage en amont de la pompe à injection pour la "soulager".

v Moteurs diesel à injection directe, ancienne et nouvelle génération :

· jusqu'à 30% d'huile sans modification du moteur.

· jusqu'à 100% d'huile avec un système de bicarburation : on ajoute un second réservoir, de petite capacité, qui permet de démarrer au gasoil. Quand le moteur est chaud, on permute sur le réservoir d'huile. Avant d'arrêter le moteur, on repasse sur le réservoir de gasoil pour "rincer" les injecteurs, ce qui facilitera le démarrage une fois le moteur refroidi. S'il fait très froid, une résistance électrique peut s'avérer nécessaire pour le réservoir d'huile.

Remarque : Les seuls problèmes que pose les huiles végétales sont dus à sa viscosité plus grande que celle du gasoil.  Quand l'huile est chauffée, sa viscosité diminue. Il suffit donc de chauffer suffisamment l'huile pour qu'elle se comporte comme le gasoil.

Chapitre 6

L'huile d'Olive

1. Généralités sur la culture d'olivier

1.1 Historique et description

L'olivier, arbre d'une longévité exceptionnelle, l'olive est un des plus anciens fruits cultivés; on ne connaît pas exactement la période où l'olivier sauvage fut cultivé pour la première fois, toutefois des fouilles archéologiques amènent certains historiens à penser que la culture a commencé de 5 000 à 3 000 ans avant notre ère en Crète puis se serait déplacée vers l'Égypte, la Grèce, la Palestine et l'Asie Mineure. L'histoire de l'olivier se confond avec celle de l'agriculture et du bassin méditerranéen; on fait déjà mention du rameau de l'olivier dans l'histoire du Déluge. Dès le IIIe millénaire avant notre ère, les moulins à huile ont fait partie du paysage. Symbole mondial de paix et de sagesse, l'olivier occupe une place importante dans la mythologie; Égyptiens, Grecs et Romains le vénérèrent.

À la Renaissance, les Espagnols et les Portugais implantèrent l'olivier en Amérique. L'olivier permit à des populations entières de se nourrir de ses fruits et de son huile, de s'éclairer et de se traiter avec son huile. Encore aujourd'hui, l'économie de plusieurs pays méditerranéens repose en bonne partie sur la culture d'olive. Ainsi l'Italie et l'Espagne fournissent environ 50% de la production mondiale d'olives et d'huile d'olive. La Grèce, la Turquie, la Syrie, le Maroc, la Tunisie, le Portugal et les États-Unis sont les principaux producteurs d'olives de table. Pouvant parfois atteindre 15 m de haut, l'olivier mesure généralement de 3 à 7 m; il produit en abondance des fruits charnus dont la taille, la chair et la couleur de la chair diffère selon les variétés, le climat et les méthodes de culture. La chair recouvre un noyau ligneux. Atteignant leur poids maximal 6 à 8 mois après la floraison, les olives sont immangeables telles quelles. Elles contiennent un hétéroside très amer, l'oleuropéoside, qui irrite le système digestif; elles doivent macérer et subir divers traitements qui diffèrent selon les régions et dépendent aussi de la variété, afin de les rendre comestibles. L'olive de table doit être de taille moyenne ou grosse, soit peser de 3 à 5 g; le noyau doit s'enlever facilement, la peau doit être fine, élastique et résistante aux chocs et à la saumure.

Les olives vertes sont cueillies lorsqu'elles ont atteint leur taille normale et juste avant qu'elles ne changent de couleur. Elles sont préparées selon deux types de procédés: la méthode espagnole avec fermentation, et la méthode américaine, sans fermentation; la méthode grecque «au sel» ne s'applique qu'aux olives mûres (noires). Ces méthodes de préparation ont pour but de rendre les olives comestibles, c'est-à-dire d'enlever leur amertume.

La méthode espagnole consiste à faire tremper les olives non mûres (vert pâle) et encore fermes dans une solution de soude caustique qui permet d'éliminer leur amertume naturelle; elles sont rincées et sont ensuite mises à tremper dans une saumure qui entraîne la fermentation et leur permet d'acquérir leur couleur verte caractéristique. La saumure originale est ensuite remplacée pour la mise en marché et les olives sont empaquetées dans des contenants de format réduit. Elles peuvent être dénoyautées et farcies.

La méthode américaine diffère du procédé espagnol par le fait que le trempage des olives dans une saumure s'effectue sans fermentation; on cueille les olives lorsqu'elles sont à moitié mûres et qu'elles passent du jaune au rouge; elles sont mises à tremper dans une solution alcaline et exposées à l'air: elles deviennent noires. Ces olives «noires» sont ensuite mises en conserve dans une solution saline puis stérilisées.

La méthode grecque consiste à récolter des olives complètement mûres, lorsqu'elles sont pourpres foncé, presque noires. La Grèce n'autorise pas l'usage de la solution de soude caustique, c'est pourquoi on pratique une fermentation lente en saumure (6 mois) pour la préparation des olives.

Il existe d'autres méthodes de préparation qui utilisent ou non la solution de soude caustique ainsi que la saumure. On peut aussi conserver les olives dans le sel; cette méthode donne des olives ridées mais dont la peau demeure intacte; leur saveur est fruitée et légèrement amère. Une fois prêtes pour la consommation, les olives sont laissées dans des barils ou mises dans des contenants; certaines sont dénoyautées et farcies notamment de poivron, d'oignon, d'amande ou d'anchois et même relevées d'épices. Elles peuvent aussi être coupées en deux, en quartiers, tranchées, émincées ou transformées en pâte.

1.2 Classification classique

L'olivier est un arbre de la famille des oléacées cultivé dans les régions de climat méditerranéen pour son fruit, l'olive, qui donne une huile recherchée.

· Nom scientifique : Olea europaea L., famille des oléacées, avec deux variétés :

o subsp. europaea var. europaea : l'olivier commun ;

o subsp. europaea var. sylvestris (Mill.) Lehr : l'oléastre, ou olivier sauvage.

· Noms communs de : Olivenbaum, en : olive, es : olivo, it : olivo.

La classification classique d'olivier est représentée comme suit:

Règne : Plantae.

Division : Magnoliophyta.

Classe : Magnoliopsida.

Ordre : Scrophulariales.

Famille : Oleaceae.

Genre : Olea.

Nom nominal : Olea europea.

1.3 Description botanique

L'olivier est un arbre pouvant atteindre 15-20 m de haut, très rameux, au tronc noueux, à l'écorce brune crevassée, qui peut vivre très longtemps. Il peut cependant conserver une forme buissonnante de défense, dans des conditions difficiles, et se maintenir en boule compacte et impénétrable, donnant l'aspect d'un buisson épineux. Cela se produit sous l'action des animaux brouteurs ou dans les zones extrêmement ventées ou exposées aux embruns. Dans la plupart des modes de culture, les oliviers sont cependant maintenus entre 3 et 7 mètres de hauteur afin de rendre possible l'entretien et la récolte. Les souches des vieux arbres émettent des rejets (utilisés pour la multiplication) qui prolongent leur existence (les « souquets »).

Les feuilles opposées, ovales allongées, portées par un court pétiole, sont coriaces, persistantes, entières, enroulées sur les bords, d'un vert pâle au-dessus, gris blanchâtre au-dessous. La nervure médiane est saillante à la face inférieure.

Les fleurs blanches (3), à corolle en tube portant quatre lobes ovales, sont groupées en grappes dressées et apparaissent à l'aisselle des feuilles vers mai-juin.

Le fruit, l'olive (8), est une drupe avec une pulpe charnue riche en matière grasse. D'abord vert, il devient noir à maturité complète, vers octobre novembre. Le noyau (4) très dur, osseux, contient une graine, rarement deux.

1.4 Origine d'Olea europea

L'olivier est avec le chêne vert (Quercus ilex) la plus typique des plantes de la végétation méditerranéenne. Il se plait entre le 25ème et le 45ème degré de latitude, ce qui a permis de l'introduire avec succès au Japon, aux Etats-Unis (Californie), au Mexique pour l'hémisphère nord, en Australie et dans divers pays de l'Amérique du Sud pour l'hémisphère sud. Originaire du Proche Orient, il est aujourd'hui largement disséminé dans tout le bassin méditerranéen où on le trouve même à l'état. En Provence, sa culture remonte probablement à 600 ou 800 ans avant Jésus Christ.

1.5 Quelques variétés d'olivier

· Aglandau ou Verdale de Carpentras ou Berruguette, représente environ 20% de la production française en huile d'olive, bonne résistance au froid et auto-fertile, idéale pour une huile onctueuse à la grande richesse aromatique (dominante artichaut),

· Amellau, bonne résistance au froid et auto-fertile,

· Amygdalolia, à petit développement, convient à la culture en pot,

· Cailletier ou Olive noire de Nice, se mange après une mises en saumure de quelques mois et permet d'obtenir une huile particulièrement douce lorsqu'on le récolte tardivement, mais pouvant fournir des huiles au fruité très intense (dominante amande fraîche) en cas de récolte précoce.

· Cayon, une des principales variétés du Var, donnant une huile douce, au fruité dominé par des arômes de tomate,

· Cipressino, bonne résistance au froid et auto-fertile,

· Grossane, utilisée pour la production d'huile et pour la production d'olives noires confites, piquées au sel ou en saumure (la grossane est la seule variété autorisée pour la production en Appellation d'origine contrôlée des Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence)

· Lucques, variété du Languedoc d'une forme caractéristique en croissant de lune, excellente pour faire des olives vertes et de l'huile,

· Olivière, variété du Languedoc-Roussillon, au fruité intense marqué par des arômes de tomate,

· Picholine, principale variété de la région de Nimes, utilisée pour la production d'olives vertes et donnant une huile très fruitée, amère et ardente,

· Sabine, une des principales variétés corses, très tardive,

· Salonenque ou Plant de Salon, idéale pour faire des olives vertes, notamment les « olives cassées de la Vallée des Baux de Provence » ( AOC),

· Tanche, variété connue uniquement dans la région de Nyons, et seule variété à pouvoir être utilisé pour la production d'huile d'olive de Nyons en Appellation d'origine contrôlée.

· Zinzala.

1.6 Les variétés d'olive à huile

Ø L'Aglandau est cultivée dans les Alpes de Hautes Provence et les Bouches-du-Rhône et dans le Vaucluse.

Ø La Négrette et le Vermillon sont cultivées dans le Var.

Ø L' Olivière est cultivée dans l'Aude, l'Herault, forte résistance au froid.

Ø L'Amillau, La Corniale, La Redonale et La Verdale sont cultivées dans l'Hérault.

Ø Le Poumal ou la Ouanne sont cultivées dans les Pyrénées-Orientales.

1.7 Culture d'olivier

Arbre méditerranéen, par excellence, il exige un climat doux, lumineux, et supporte tout à fait bien la sécheresse, il craint plutôt le trop d'eau et donc les excès d'arrosage (apport de 30 à 40 litres d'eau, une à deux fois en juillet et août, et seulement la première année après la plantation).

L'olivier ne peut pas résister en dessous d'une température de -10 °C, (-12°C pour certaines variétés) et cette isotherme délimite sa zone de culture.

1.8 Les ennemis de l'olivier

§ Les maladies de l'olivier

- Fumagine ou « noir de l'olivier », complexe fongique se développant sur le miellat des cochenilles,

- Pourridié des racines, Armillaria mellea, Rosellinia necatrix,

- Verticilliose, Verticillium dahliae;

- Cycloconium, ou « oeil de paon » tache circulaire brune sur les feuilles.

§ Les insectes ravageurs de l'olivier

- Cochenille noire de l'olivier, Saissetia oleae,

- Mouche de l'olive, Bactrocera oleae, dont la larve se développe dans le fruit (ancien nom latin: Dacus oleae),

- Teigne de l'olivier, Prays oleae, dont la chenille dévore fleurs et fruits.

- Scolyte de l'olivier, Phloeotribus scarabeoides, dont les larves attaquent le bois,

- Hylésine de l'olivier, Hylesinus oleiperda,

- Thrips de l'olivier, Liothrips oleae et Zeuzère du poirier, Zeuzera pyrina.

1.9 Symbolique

§ Le rameau d'olivier est un symbole de paix. Dans la Grèce antique, c'est l'arbre d' Athéna. Dans la Bible, la colombe lâchée par Noé après le Déluge revient en tenant un rameau d'olivier dans le bec après avoir trouvé une terre émergée. Sur le drapeau de l' ONU, la carte du monde est placée dans une couronne de rameaux d'olivier ;

§ Il ornait naguère la pièce ancienne française de un franc ;

§ L'habit vert des Académiciens doit son nom aux broderies vertes qui le décorent et qui représentent un motif de branche d'olivier.

1.10 Le fruit d'olivier

L'olive est le fruit de l' olivier, arbre fruitier caractéristique des régions méditerranéennes. Au plan botanique, c'est une drupe, à peau lisse, à enveloppe charnue riche en matière grasse, renfermant un noyau très dur, osseux, qui contient une graine, rarement deux. Sa forme ovoïde est typique. Sa couleur, d'abord verte, vire au noir à maturité complète, vers octobre novembre dans l'hémisphère nord.

L'olive est comestible, après préparation destinée à lui ôter son amertume. Elle est employée comme condiment, c'est l' olive de table ; elle entre dans certaines préparations culinaires comme la tapenade et dans certaines recettes, comme le canard aux olives. Son utilisation principale est cependant l'extraction de l' huile d'olive, considérée par beaucoup comme la meilleure huile alimentaire connue.

La récolte se situe entre novembre et février, pour les olives dont on veut extraire l'huile. Le pressage et l'extraction ont lieu de préférence le jour de la cueillette, afin d'éviter la fermentation. L'huile est stockée généralement dans des cuves en acier inoxydable, afin d'éviter son oxydation.

Tableau : Composition des olives

(Source : www.wekipedia.org).

(pulpe et noyau)

Moyenne centrée

Minimum

Maximum

Poids moyen des fruits

2,54 g

1,11 g

5,50 g

Teneur en huile

18,50%

12,40%

27,50%

Teneur en eau

55,20%

39,00%

67,20%

Teneur en matière sèche non grasse

26,30%

18,10%

38,40%

Rendement biologique

0,72

0,43

1,05

Poids moyen de matière sèche par fruit

1,14 g

0,56 g

2,11 g

Rendement moulin calculé

17,10%

10,80%

27,00%

1.11 Trituration d'Olive

La trituration est l'opération consistant à extraire l'huile des olives. On divise cette opération en quatre étapes fondamentales:

(1) le broyage, le malaxage ; (2) la séparation solide/liquide ; (3) la séparation huile/eau.

L'huile d'olive vierge est l'huile obtenue à partir du fruit de l'olivier uniquement par des procédés mécaniques ou d'autres procédés physiques dans des conditions, notamment thermiques, qui permettent de maintenir la composition et les caractéristiques organoleptiques de l'huile telles qu'on les trouve dans le fruit.

L'huile d'olive vierge est donc le jus huileux d'un fruit: l'olive; c'est la seule huile qui peut être consommée directement telle qu'elle sort du fruit. Cela dit, l'huile qui arrive à la cuisine, qui est proposée sur la table, est le résultat d'une série d'opérations, d'une chaîne de qualité au cours de laquelle on prête une attention particulière à tous les détails intermédiaires: une culture soignée de l'olivier sur le terrain, une technique oléicole précise au moulin et un stockage correct permettent de tirer parti au mieux de ce cadeau de la nature.

Les olives doivent être entières, saines, suffisamment mûres et propres. Aussi bien pendant la récolte que pendant le transport, il convient d'employer des moyens non traumatisants pour le fruit.

1.11.1 Nettoyage

Le nettoyage de l'olive peut rendre nécessaire l'utilisation, au moulin, d'un équipement de nettoyage et de lavage. Une fois que l'olive se trouve dans l'huilerie, l'extraction de l'huile doit avoir lieu dans les plus brefs délais; une attente excessive de l'olive stockée (chômée) entraîne une série de processus de fermentation dans le fruit qui portent préjudice à la qualité de l'huile contenue dans le fruit. À partir de l'olive, on obtient l'huile au moyen des opérations suivantes:

1.11.2 Broyage

L'olive est broyée pour rompre les membranes cellulaires et libérer ainsi de petites gouttes d'huile. Les types de moulin les plus fréquemment utilisés sont les suivants: broyeurs à meules, de forme tronconique ou cylindrique ou broyeurs métalliques, qui peuvent être à marteaux, à disques dentés ou à cylindres striés.

1.11.3 Le malaxage

Complète l'effet de cisaillement du broyage et réunit en une phase continue les petites gouttes d'huile dispersées dans la pâte, ce qui facilite son extraction postérieure.

Cette opération est réalisée dans des thermo malaxeuses à axe de rotation horizontal, qui sont les plus fréquents, ou vertical.

1.11.4 Extraction

Peut être réalisée par filtration sélective, par pression ou par centrifugation. L'extraction est effectuée selon des procédés traditionnels comme l'utilisation de la meule de pierre et malaxées jusqu'à l'obtention d'une pâte onctueuse.

1.11.5 Filtration

Sélective se base sur le fait que (huile a une tension superficielle inférieure à celle de l'eau de végétation. Ces extracteurs peuvent être utilisés pour une extraction partielle avant de soumettre les pâtes à la pression ou à la centrifugation.

1.11.6 Pression

Est le procédé le plus ancien d'extraction de l'huile. Les types de presse ont évolué avec le temps jusqu'aux presses hydrauliques actuelles. La pâte d'olive est mise en couches sur des disques de matériel filtrant, appelés scourtins, qui sont posés les uns sur les autres sur un wagonnet, guidés par une aiguille centrale: l'ensemble wagonnet, aiguille, scourtins et pâte constitue le chargement qui est soumis à chaque opération de pressage.

1.11.7 Centrifugation

Est réalisée dans une centrifugeuse horizontale, qui peut être à trois phases (le grignon, avec une densité de l'ordre de 1,2 kg/dm3, va dans la partie la plus éloignée de l'axe de tour; les margines, avec une densité légèrement inférieure, de 1,015 à 1,086 kg/dm3, sont évacuées sur l'anneau intermédiaire; et l'huile, dont la densité est d'environ 0,916 kg/dm3, reste autour de l'axe) ou à deux phases (grignon humide et huile).

1.11.8 Séparation de l'huile et des margines

Centrifugation

Horizontale : séparation de trois phases.

Huile

Margines, phase aqueuse

Grignons, Phase solide

Centrifugation verticale

Centrifugation verticale

Filtration

Filtration

Huile vierge

Margine

Huile

Margine

Grignons

Injection d'eau

Olives

Lavage

Broyage

Mélange

Pâte

20 %

80 %

Est possible grâce à leur densité différente, soit par décantation, soit par centrifugation dans des centrifugeuses verticales, ce dernier système étant plus rapide. Le schéma suivant nous montre les différentes étapes de trituration d'huile d'olive.

Figure : Trituration d'olive.

1.12 Huile d'olive

L'huile d'olive est la matière grasse extraite des fruits de l' olivier lors de la trituration dans un moulin à huile. C'est un corps gras fréquemment utilisé dans la cuisine méditerranéenne. Ses caractéristiques organoleptiques varient en fonction du terroir (sol et climat) et des pratiques agronomiques, de la variété (ou cultivar), et du stade de maturité à la récolte.

Les caractéristiques organoleptiques sont regroupées en trois rubriques principales :

· Goût : l'amertume est le seul goût que peut présenter l'huile d'olive, on en détermine l'intensité à la dégustation.

· Arômes : L'ensemble des sensations aromatiques d'une huile constitue son fruité, on en détermine l'intensité à la dégustation, sa catégorie (fruité mûr, fruité vert, fruité noir) et sa description analogique (rappelle la pomme, la tomate...).

· Sensations kinesthésiques et tactiles : une huile d'olive peut présenter une sensation spécifique, la piqûre (ou piquant), et des différences d'onctuosité. On détermine l'intensité du piquant à la dégustation, l'onctuosité peut faire l'objet de commentaires, mais il n'existe pas d'échelle organoleptique pour cette sensation.

Aucune des sensations ci-dessus n'est considérée comme un défaut. Les défauts reconnus par les professionnels sont: le rance (oxydation), le moisi, le chomé (fermentation excessive des olives en tas), le lies (fermentation des particules de pulpe dans les huiles non filtrées avec ou sans sédimentation). Ces défauts ont comme point commun dans leurs origines une attention insuffisante portée à la qualité des travaux, et dans leurs conséquences une disparition des attributs amer et piquant.

L'huile d'olive peut être utilisée aussi bien crue (dans des sauces pour salade ou à la place du beurre dans les pâtes par exemple) que cuite (pour la cuisson de viandes ou de légumes ou pour la friture). Il est important néanmoins de ne pas l'utiliser à trop haute température (plus de 210 °C) au-delà de laquelle elle se détériore, mais cela est plus que la température moyenne de friture, dans les 180 °C. Elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment sur le plan cardio-vasculaire, grâce à sa teneur en vitamine A, vitamine E et en acides gras mono insaturés. Les bienfaits liés aux vitamines sont surtout observés lors de consommation d'huile froide, comme dans les salades, car les vitamines sont détruites au-delà de 40 °C. Par rapport aux autres acides gras insaturés, l'huile d'olive est assez stable à la cuisson et garde en ce cas ses effets bénéfiques sur le cholestérol. Elle est la matière grasse de base du régime méditerranéen (ou régime Crétois).

L'huile d'olive est connue depuis la plus haute antiquité : les Grecs et les Romains l'utilisaient déjà pour leur cuisine et pour leurs produits cosmétiques, ainsi que les Hébreux, à l'époque où le Temple existait, pour allumer leur chandelier.

1.13 Composition d'huile

L'huile d'olive est composée d'environ 99 % de matières grasses. Le 1 % restant constitue les composés mineurs ; il s'agit essentiellement (par ordre d'importance) : du squalène, des alcools triterpéniques, des stérols, des phénols, et des dérivés du tocophérol.

La matière grasse de l'huile d'olive est composée de triglycérides. Ceux-ci sont constitués d' acides gras de différentes sortes, dont la répartition est caractéristique de l'huile d'olive, et à un niveau de détail plus poussé, des différentes variétés ou du lieu de production. Lorsque des triglycérides sont dégradés, les acides gras qui les constituaient sont détachés librement dans l'huile: il sont alors dits «acides gras libres».

1.14 Informations sur l'huile d'olive

Point de fumée : 210° C contre 180° C pour la température normale de friture.
Densité : 1 litre d'huile d'olive pèse env. 920 grs.

Apport calorique : 9 calories par gramme son point de solidification : à + 2° C.
Conservation : l'huile d'olive rancit moins vite grâce à son indice d'iode peu élevé : 78/88. contre 83/98 pour l'huile d'arachide et 120/132 pour l'huile de tournesol.

1.15 Tourteaux (Grignons)

Les tourteaux, plus communément appelés grignons, sont les résidus solides récupérés à la suite de la première pression ou centrifugation (peau de l'olive, morceaux de noyaux, etc.). Ils peuvent être utilisés pour l'alimentation animale ou subir une extraction chimique afin de produire de l'huile de grignons d'olive.

1.16 Margines

Les eaux de végétation ou margines sont la phase aqueuse issue de la centrifugation. Elles sont très abondantes dans l'extraction à trois phases du fait de l'injection d'eau à la pâte avant centrifugation. Les margines contiennent encore de l'huile et sont traitées une deuxième fois pour en extraire un maximum d'huile. Néanmoins, on ne sait pas retraiter ces eaux et du fait d'un mélange d'eau et de graisse, les margines sont très polluantes, surtout pour les nappes phréatiques. Le rejet des margines est le problème écologique majeur de la production d'huile d'olive.

Tableau : Composition d'huile d'olive en acide gras.

Composition en acides gras des huiles d'olive (%)

Acide gras

Dénomination

Moyenne centrée

Premier quartile

Troisième quartile

C16:0

Acide palmitique

11,8

10,9

12,7

C16:1ù9

Acide hypogéique

0,12

0,11

0,14

C16:1ù7

Acide palmitoléique

0,81

0,62

1,08

C17:0

Acide margarique

0,08

0,05

0,12

C17:1ù8

Acide margaroléique

0,15

0,1

0,25

C18:0

Acide stéarique

2,2

1,9

2,7

C18:1ù9

Acide oléique

72,6

68,9

75,1

C18:1ù7

Acide vaccénique

2,3

2

2,7

C18:2ù6

Acide linoléique

7,9

6,5

10,1

C18:3ù3

Acide linolénique

0,65

0,6

0,7

C20:0

Acide arachidique

0,37

0,34

0,42

C20:1ù9

Acide gondoïque

0,28

0,25

0,31

C22:0

Acide béhénique

0,11

0,1

0,12

C24:0

Acide lignocérique

0,05

0,04

0,05

Acides gras saturés

14,8

14

15,6

Acides gras mono insaturés

76,6

73,4

79,1

Acides gras poly insaturés

8,6

7,2

10,8

1.17 Qualité

Parmi les huiles d'olive on distingue différentes catégories qui sont rappelées dans le tableau suivant (définition du Conseil Oléicole International).

Tableau : Les différents types d'huile d'olive.

  1. Huile d'olive vierge.

1.1 Huile d'olive vierge propre à la consommation.

1.1.1 Huile d'olive vierge extra.

Acidité oléique inférieure ou égale à 1% et/ou note au test organoleptique supérieure ou égale à 6,5.

1.1.2 Huile d'olive vierge (fine).

Acidité oléique inférieure ou égale à 2% et/ou note au test organoleptique supérieure ou égale à 5,5.

1.1.3 Huile d'olive vierge courante.

Acidité oléique inférieure ou égale à 3,3% et/ou note au test organoleptique supérieure ou égale à 3,5.

1.2 Huile d'olive vierge lampante.

Acidité oléique supérieure à 3,3% et/ou note au test organoleptique inférieure à 3,5.

2. Huile d'olive raffinée.

Huile obtenue à partir d'huile d'olive vierge par des méthodes de raffinage qui n'altèrent pas la structure de l'huile.

3. Huile d'olive.

Mélange d'huile raffinée et d'huile vierge pour la consommation.

4. Huile de grignons d'olive

4.1 Huile de grignons d'olive brute

Huile obtenue à partir des grignons à des fins de consommation.

4.2 Huile de grignons d'olive raffinée

Huile obtenue par extraction de l'huile brute sans altérer la structure de l'huile

4.3 Huile de grignons d'olive

Huile obtenue par mélange des huiles brutes et raffinées

2. Situation économique d'olive et ses dérivés

2.1 Production mondiale d'huile d'olive

L'évolution de la production mondiale est représentée sur le graphique ci-dessous pour les dix dernières années. Le patrimoine oléicole mondial est d'environ 830 millions d'oliviers. La tendance de la production par pays est globalement à la hausse, mais en terme de fluctuation, force est de constater la grande influence des deux principaux pays producteurs. En effet, les productions de l'Italie et de l'Espagne varient beaucoup plus que celles de la Grèce et des autres pays en général, d'où une fluctuation similaire des quantités disponibles au niveau mondial.

L'évolution de la production durant les six dernières campagnes des principaux pays producteurs se présente comme suit : Les fluctuations de production très importantes qui apparaissent d'une campagne à l'autre résultent essentiellement de l'action conjuguée de deux facteurs : le cycle biologique de l'olivier dont les fruits naissent sur le bois de deux ans, et les conditions climatiques, notamment la pluviométrie et sa répartition dans le temps.

Une évolution favorable de ces facteurs avant et durant la dernière campagne (2004-2005), a permis d'atteindre un niveau de production de 3.02 millions de tonnes qui peut être qualifié de très bon. Malgré un report de début de campagne limité, ces résultats devraient permettre non seulement de faire face à la reprise normale de la demande mais également de reconstituer des stocks de report dont les volumes étaient arrivés à des niveaux très bas. Cette offre plus importante. Permettra également la formation de prix plus accessibles pour les consommateurs.

Figure : L'évolution de la production mondiale en huile d'olive pendant

la période de 1990-2005 (Source : Oil World, 2005).

Les principales régions productrices d'huile d'olive dans le monde sont concentrées autour de la Méditerranée (Espagne, Italie, Grèce, Tunisie, Syrie, Algérie, France...etc.) en grande partie ainsi que dans l'Ouest des Etats-Unis, centre de l'Australie et le Sud Américain avec une légère production. On peut présenté ces régions par la carte mentionnée ci-dessous.

Figure : Répartition de la production mondiale d'olive

(Source : www.Olives.com, 2005).

Figure : Les principaux pays producteurs d'olive

(Source : Oil World, 2004).

Tableau : Production mondiale des résidus d'olive en 1000 tonnes

(Source : Oil World, 2005).

 

2005/06

2004/05

2003/04

2002/03

2001/02

2000/01

Espagne

630*

1000

1566

949

1468

1040

Italie

580*

563*

470*

620*

500*

508*

Autres UE

430*

493

374

486

429

499

EU-25

1640*

2056

2410

2055

2397

2047

Tunisie

250*

130

296

76

40

141

Syrie

140*

197

122

185

104

183

Turquie

105*

162*

80

187

71

198

Autres pays

215*

185*

262

182

168

163

Monde

2350*

2730

3170

2685

2780

2732

Tableau : Projection sur 2005/06 de la production du mondiale d'olive en 1000 tonnes

(Source : www.info-huiledolive.net, 2004).

Pays

2004/05

2003/04

2002/03

2001/02

2000/01

Greece

33.0

24.0

35.0

30.0

37.0

Italie

45.0*

38.0*

45.0*

35.0*

38.0*

Portugal

4.7

5.0

3.0

3.0

4.0

Espagne

73.5

118.0

70.3

108.0

77.4

UE

156.2

185.0

153.3

176.0

156.4

Maroc

4.0

10.0

3.5

6.0

4.5

Tunisie

10.0

16.0

6.0

5.0

11.0

Jordan

1.0*

1.0

2.0

1.0

2.5*

Syrie

20.0

11.5

19.5

12.0

18.0

Turquie

12.0*

5.0

12.0

6.0

22.5

Autres pays

0.8*

1.0*

1.0*

1.5*

1.5*

2.2 La consommation mondiale

L'évolution de la consommation durant les six campagnes ci-dessous au regard des principaux pays producteurs se présente comme suit : Les résultats révèlent une décroissance de la consommation à partir de 1992-1993 (niveau record de 1 897 000 tonnes). La campagne 1995/1996 particulièrement difficile en matière d'approvisionnement a vu également une chute de la consommation globale qui y atteint son niveau le plus bas depuis six ans (1 747 500 tonnes), soit un recul de l'ordre de 7% par rapport à la campagne précédente (1 879 000 tonnes) et de 4,1% par rapport à la moyenne des six dernières campagnes (1 822 400 tonnes).

Il est à remarquer que l'augmentation des prix consécutive à cette chute de la production en 1995/1996, n'a pas constitué un facteur limitatif de la consommation, comme le confirme le niveau de report global de fin de campagne situé bien en dessous des besoins normaux d'utilisation. Les principaux pays producteurs se sont efforcés, malgré la pénurie des disponibilités, de sauvegarder les marchés nouvellement acquis à l'huile d'olive.

Tableau : Evolution de l'offre et la demande mondiale en huile d'olive en 1000 tonnes

(Source : Oil World, 2004).

 

2004

2003

2002

2001

2000

Open's stocks  

1116

1045

1088

1054

1169

Production  

2978

2903

2718

2761

2540

Imports  

734

539

469

552

510

Exports  

733

547

473

555

496

Disappear.  

2928

2824

2757

2724

2670

Fin du stock  

1167

1116

1045

1088

1054

2.3 Espagne

Les chiffres prévisionnels pour la campagne 2005/2006 placent l'Espagne au premier rang des producteurs mondiaux avec 945,1 milliers de tonnes, devant l'Italie. À l'exception de la campagne de 1999/2000 au cours de laquelle l'Italie devançait l'Espagne, la péninsule ibérique occupe cette position dominante depuis plusieurs années représentant près de 49 % de la production européenne et 36 % de la production mondiale. Actuellement la production espagnole est de 630 000 tonnes.

Tableau : Les principaux pays importateurs de l'huile d'olive espagnole.

(Source : www.info-huiledolive.net, 2004).

Les dix premiers
pays acheteurs
d'huile d'olive espagnole

En tonne

(%) par rapport
au total
des exportations

1. Italie

162,22

44,28 %

2. France

53,37

14,57 %

3. Portugal

36,15

9,87 %

4. Etats-Unis

21,68

5,92 %

5. Royaume-Uni

18,05

4,93 %

6. Australie

14,11

3,85 %

7. Japon

8,91

2,43 %

8. Brésil

5,03

1,37 %

9. Belgique

3,29

0,89 %

10. Pays-Bas

3,06

0,83 %

2.4 Italie

La consommation de l'huile d'olive est environ 714 000 tonnes dont 45 % achetées en vrac, l'Italie est le premier consommateur d'huile d'olive en Europe (représentant 40 % de la consommation européenne). La vente d'huile d'olive extra vierge représente 60 % des ventes totales, l'huile vierge 35 % et l'huile de grignon 5 %. Ces huiles sont vendues essentiellement en grandes surfaces à plus de 70 % (50 % en hypermarchés et 20 % en supermarchés).

Les régions italiennes les plus productrices sont la Pouilles (environ 50 % de la production italienne), la Sicile, la Campanie, le Latium, la Toscane, Les Abruzzes, la Sardaigne, la Ligurie, la Lombardie, l'Ombrie et les Marches.

En 1997, la surface totale de l'oliveraie italienne est d'environ 1 120 000 hectares. L'Italie compte 2000 entreprises et 5700 moulins dont 350 sont gérés par les coopératives ou intégrés à des exploitations agricoles.

Tableau : Les principaux pays importateurs de l'huile d'olive Italienne

(Source : www.info-huiledolive.net, 2004).

Les dix premiers
pays acheteurs
d'huile d'olive italienne

En tonne

(%) par rapport
au total
des exportations

1. Etats-Unis

105 673

41 %

2. Allemagne

35 582

14 %

3. France

27 248

10,5 %

4. Japon

15 945

6 %

5. Canada

13 167

5 %

6. Royaume-Uni

12 179

4,7 %

7. Australie

7 291

2,82 %

8. Belgique

5 376

2,08 %

9. Suisse

4 234

1,64 %

10. Pays-Bas

3 647

1,41 %

2.5 Exportation de l'huile d'olive

Les principaux pays producteurs sont aussi les principaux pays exportateurs d'huiles d'olive comme nous le montre dans le schéma ci-dessous. Une fois encore, ce sont les pays du pourtour méditerranéen qui réalisent plus de 95% des exportations. Les exportations mondiales sont de 497 000 tonnes en 1999. Actuellement cette quantité est augmentée et arrive à 632 000 tonnes.

Figure : Exportation mondiale d'huile d'olive (Source : Oil World, 2005).

On remarque dans la figure mentionnée en dessous que la production mondiale en huile d'olive ce concentre dans le bassin méditerranéen.

Figure : Les flux de la méditerranée en huile d'olive.

Figure : Les principaux pays importateurs de l'huile d'olive

(Source : Oil World, 2005).

Figure: Répartition de l'importation mondiale de l'huile d'olive

(Source : Oil world, 2005).

2.6 Flux commerciaux d'importation

Les conclusions de l'étude sur la consommation mondiale, à savoir que la majorité des flux sont intra européens. Cependant des flux existent vers des pays à fort pouvoir d'achat hors de la méditerranée tels que les Etats Unis, le Canada, l'Australie et le Japon.

Figure : Importations, moyennes de 1988 à 2002

(Source : r0.unctad.org, 2005).

2.6.1 Les États-Unis

Premier pays importateur de l'huile d'olive, les Etats-Unis ont connu un taux de croissance de leur consommation intérieure de 11,6 % en moyenne sur les douze dernières années. En 1996-1997, leurs importations d'huile d'olive atteindront 125 000 tonnes.

2.6.2 L'Australie

Avec un taux de croissance annuel de 11 % de sa consommation d'huile d'olive, l'Australie a des importations qui s'élever à 18 000 tonnes par an.

2.6.3 Autres

Le Canada (17 000 tonnes), le Japon, dont les importations d'huile d'olive ont doublé entre 1994-1995 (8 500 tonnes) et 1995-1996 (16 500 tonnes) et atteindront 25 000 tonnes en 1996-1997, les pays du Sud-Est asiatique et le Brésil sont autant de nouveaux pays importateurs, présentant des potentialités de consommation importantes.

2.7 Prix

L'huile d'olive est une huile relativement chère par rapport aux autres huiles alimentaires car sa production nécessite un soin particulier : la culture de l'olivier est un travail de longue haleine (l'entrée en production peut se faire dès la cinquième année de vie de l'arbre), le ramassage se fait à la main dans la plupart des régions encore aujourd'hui, enfin la transformation nécessite une technologie avancée, surtout dans le cas d'une production à grande échelle.

Figure : Evolution des prix de l'huile d'olive et de tournesol, Espagne, Virgin, Hamburg de Janvier 2001 à Mai 2005 (Source : Oil world, 2005).

Les prix payés à la production varient eux aussi fortement, suivant la quantité produite d'une année sur l'autre et donc les stocks mis sur le marché. Mais il est difficile de comprendre la détermination des prix. De manière générale, les huiles d'olive raffinées sont moins chères que les huiles vierges, ce qui n'est cependant pas le cas pour l'huile raffinée de Jaén. Une explication possible serait une quantité d'huile lampante insuffisante pour satisfaire la demande de l'industrie de raffinerie du fait de la bonne qualité de l'huile vierge produite et donc une augmentation des prix de l'huile lampante.

3. Utilisation et valeur nutritive d'olive et ses dérivées

L'huile d'olive est uniquement utilisée à des fins de consommation alimentaire du fait même de sa définition : huile produite exclusivement à partir d'olives pour la consommation humaine.

Les grignons ou tourteaux issues de la fabrication de l'huile d'olive peuvent servir à l'alimentation du bétail ou à la production d'huile pour une utilisation industrielle. Cette production industrielle est infime, en 1999 elle représentait 50 000 tonnes d'huile (2,5 millions de tonnes pour l'huile d'olive). Elle est concentrée en Syrie, en Tunisie et en Turquie et est utilisée sur place. Il n'existe quasiment pas de commerce de cette huile (6 000 tonnes exportées en 1999). L'utilisation des tourteaux comme aliment du bétail ce fait après extraction de l'huile de grignons. L'olive est aussi utilisée pour la consommation de table.

Les productions d'olives pour la table ou pour l'huile sont distinctes car les variétés d'olivier pour l'une ou l'autre sont différentes. La production d'olives de table est équivalente à 7 - 10 % de la production des olives pour l'huile.

La production mondiale d'olives a varié ces dix dernières années entre 9 et 15 millions de tonnes dont 90 à 95 % est destinée à la fabrication d'huile d'olive et d'huile de grignons d'olive.

3.1 Pour l'alimentation

L'olivier est utilisé, pour son fruit, l'olive :

§ Comestible après préparation et employée comme condiment, c'est l' olive de table,

§ Pressée donne l' huile d'olive, une des meilleures huiles alimentaires connues.

3.2 Pour la santé

L'olivier est employé en tant que plante médicinale, en particulier pour ses feuilles qui ont un effet hypotenseur et vasodilatateur et entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques. Le savon d'Alep, qui contient de l'huile d'olive, est un exemple d'emploi tant pour la santé que le bien-être. L'huile d'olive a des effets cholagogue et laxatif reconnus, c'est une des meilleures huiles de cuisine, base du régime crétois.

3.3 Pour la menuiserie

Son bois, jaune clair, veiné, dur, donne un beau poli, recherché pour le tournage et l'ébénisterie.

3.4 Pour l'ornementation

L'olivier en tant qu'arbre ornemental, notamment les plus vieux sujets au port tourmentés sont très recherchés. Il existe une véritable histoire d'amour entre cet arbre et les populations du bassin méditerranéen.

Chapitre 7

Le Biocarburant

1. Historique

En 1900, le diesel de Rudolf a démontré son moteur d'allumage spontané à l'exposition du monde à Paris. Dans ce moteur de prototype il a employé l'huile d'arachide, le premier biodiesel. Des huiles végétales ont été employées jusqu'aux années 20 où un changement a été fait au moteur lui permettant d'employer un résidu de diesel de pétrole. Bien que le moteur diesel ait gagné l'acceptation mondiale, le biodiesel pas. Avec le prix, la disponibilité, et les subventions de gouvernement supérieurs, le diesel de pétrole est rapidement devenu le carburant du choix pour le moteur diesel.

Dans les mi années 70, le manque de carburant a rétabli l'intérêt pour le biodiesel a se développer comme alternative au diesel de pétrole. Cependant, pendant que le marché de pétrole était de plus en plus subventionné, le biodiesel a été de nouveau relégué statut à un "alternatif" de minorité. Cette lutte politique et économique continue à limiter l'impact de l'industrie de biodiesel aujourd'hui.

Maintenant, les préoccupations croissantes concernant le potentiel du changement global de climat, la qualité en baisse d'air et de l'eau, et les préoccupations profondes de santé humaine inspirent le développement du biodiesel, comme un renouvelable, alternative diesel brûlante de décapant. Biodiesel est fait à partir de l'huile végétale réutilisée et de la diverse matière de base (c-à-d gousses de soja). En tant qu'élément de la matière de base active de biodiesel de cycle de carbone une production réduit l'habillage des gaz de serre chaude, et alternativement, chauffage global.

Beaucoup d'opérateurs de flotte ont fait le commutateur au biodiesel, pourtant des comptes de consommation de biodiesel pour moins de 1 % de la consommation diesel totale de carburant aux Etats-Unis. Les industries additionnelles cherchant des solutions de rechange plus propres au diesel d' émission de soufre sont des flottes d'autobus de passage, flottes résistantes de camion, des bateaux et des véhicules de parc de navettes d'aéroport, marin et national, exploitation, les militaires et beaucoup plus.

1.1 Définition des Biocarburants

Les biocarburants sont des carburants liquides ou gazeux produits à partir de matières végétales et de résidus, comme les cultures agricoles, les déchets municipaux et les sous-produits de l'agriculture et de la sylviculture. Les biocarburants peuvent remplacer complètement où en partie, dans le cas d'un mélange, les carburants classiques dans les moteurs des véhicules. Les principaux types de biocarburants et les techniques de conversion associées sont décrits ci-après et illustrées dans le diagramme relatif aux procédés de production. Autrement dit : « Un combustible liquide ou gazeux utilisé pour le transport et produit à partir de la biomasse ». La Biomasse « Fraction biodégradable des produits, déchets et résidus provenant de l'agriculture, de la sylviculture, des déchets industriels et municipaux ».

1.2 Origine des Biocarburants

Le biocarburant provient de plusieurs matières premières tels que :

§ ETHANOL

Betteraves, Canne à sucre, Blé, Maïs, Pommes de terre, Cellulose...etc.

§ BIODIESEL

Colza, Tournesol, Soja, Palme, Huiles de friture, Graisses animales...etc.

1.3 Différence entre Biodiesel et Bioéthanol

On peut différencié entre ces deux éléments par les définitions suivantes :

§ Bioéthanol : un biocarburant qui est produit par la fermentation des usines riches en sucre (par exemple canne à sucre, maïs).

§ Biodiesel : est un carburant obtenu à partir d'huile végétale ou animale transformée par un procédé chimique appelée transestèrification. Le biodiesel tente de concurrencer les huiles végétales utilisées à l'état brut et le carburant à base de pétrole, c'est-à-dire le diesel classique. Le biodiesel peut être utilisé seul dans les moteurs ou mélangé avec du carburant à base de pétrole.

· Tableau : La part des biocarburants dans les matières premières en UE

(Source : ADECA, 2004).

Un Hectare de

Produit

betteraves

5,8 tonnes d'éthanol

Céréales

2,5 tonnes d'éthanol

Oléagineux

1,4 tonnes de Biodiesel

2. C'est quoi le biodiesel ?

Le «biodiesel» est le nom utilisé en Europe et en Amérique du Nord pour désigner des esters alcooliques d'huiles végétales. En France, on utilise le terme déposé diester.

L'intérêt principal du biodiesel est d'être issue d'une énergie renouvelable (l'huile végétale brute) n'augmentant pas le taux de CO2 présent dans l'atmosphère. En effet, durant sa croissance, la plante (en pratique : le Colza, bien que le procédé soit applicable à toutes les huiles) consomme par photosynthèse la même quantité de dioxyde de carbone que la combustion du carburant dégagera.

Triglycérides

+ Méthanol

+ NaOH

+ FFA (Acide Gras libre)

Esters de méthyle acides gras

+ Glycérine

+ NaOH (catalyser)

+ Savons

Cependant, pour bien maîtriser la valeur écologique d'un carburant, il faut prendre aussi en compte son processus de fabrication, son transport du producteur au consommateur final et faire le bilan énergétique global. Ici, le biodiesel nécessite un apport énergétique pour accélérer le processus d'estérification et se doit d'être traité dans des raffineries spécialisées avant d'être livré aux consommateurs, ce qui alourdit considérablement son efficacité énergétique en particulier face à l'huile végétale.

Le procédé (Transestérification) permet de récupérer de la glycine, ce qui est une source de valeur ajoutée. Il faut 100 kg de méthanol pour transestérifier une tonne d'huile végétale (ester d'acides gras et de glycérol) de colza en présence d'un catalyseur alcalin. On obtient alors une tonne de diester (ester d'acides gras et de méthanol) et 100 kg de glycérol (glycérine) réutilisable dans l'industrie chimique.

Dans la balance économique il faut compter le tourteau de colza, sous-produit de l'extraction de l'huile qui constitue une intéressante source de protéines végétales en alimentation animale.

La production est relativement faible (inférieure au million de tonne en France en 2004) par rapport à la consommation de diesel. Le biodiesel est donc utilisé en mélange par les marchands de carburant, d'autant qu'il fait partie des gazoles susceptibles de figer à trop basse température.

Par exemple le B20/B-20 ou encore BD20 est un carburant diesel contenant 20 % de biodiesel et 80% de gazole, B40 contient 40%, ...etc.

3. La Technologie de Biodiesel

Biodiesel est un carburant alternatif pour les moteurs diesel qui gagne l'attention aux Etats-Unis Après fait d'atteindre d'un niveau considérable de succès en Europe. Ses avantages primaires consistent en ce que c'est celui des carburants les plus renouvelables actuellement disponibles et c'est aussi non toxique et biodégradable. Il peut aussi être utilisé directement dans la plupart des moteurs diesel sans exiger des modifications vastes de moteur.

Na OH (Catalyseur)

Alcool de méthyle

Huiles végétales

Purification

Graisses animales

Acide méthanol Estérification

Graisse cuissante réutilisée

Transestérification

Biodiesel pur B100

Séparation de Biodiesel brute

Glycérine

Déplacement de Méthanol

Le schéma suivant décrit d'une manière générale la technologie de Biodiesel :

Figure : Processus de fabrication de biodiesel.

3 tonne de Colza = 1 100 litre de Biodiesel + 1,8 tonne de tourteaux et 180 kg glycérine

Ou: 100 lbs oil or fat + 10 lbs alcohol = 100 lbs Biodiesel + 10 lbs glycerol

Le schéma suivant explique d'une manière générale la technologie et l'utilisation de Biodiesel et de Bioéthanol :

Figure : Principaux procédés de fabrication et principales utilisations des biocarburants.

(Source : Direction générale de l'énergie et des transports/Commission Européenne, 2005)

4. Les différents types de Biocarburant

Comme minimum, les produits suivants relèvent du terme "bio fuels (biocarburants)" selon le projet de rapport sur l'amendement de l'ordonnance de carburants, à condition que ceux-ci soient employés comme carburants ou composant de carburant pour le fonctionnement des moteurs de combustion de véhicule :

- Bioéthanol : est un éthanol produit à partir de la biomasse et/ou des fractions biodégradables de la perte

- Fatty acid methyl ester : (renommée : biodiesel) est un ester méthylique produit à partir de l'huile végétale ou la graisse animale;

- Biogas : est un gaz produit à partir de la biomasse et/ou des fractions biodégradables de la perte au moyen de pyrolyse ou fermentation ;

- Biomethanol : est un méthanol produit à partir de la biomasse et/ou des fractions biodégradables de la perte ;

- Biodimethylether : est un dimethylether produit à partir de la biomasse ;

- Bio-ETBE (éthyle-tertio-butylique-éther) : est un ETBE produit sur la base du bioéthanol avec un pourcentage par le volume qui est calculé comme bio fuel de 47% ;

- Bio-MTBE (méthylique-tertio-butylique-éther) : est un MTBE produit sur la base du biomethanol avec un pourcentage par le volume qui est calculé comme bio fuel de 36%

- Les biocarburants synthétiques : sont les hydrocarbures ou les mélanges synthétiques des hydrocarbures synthétiques, qui ont été produits à partir de la biomasse ;

- Biohydrogène : est un hydrogène produit à partir de la biomasse et/ou des fractions biodégradables de la perte ;

- Huile végétale pure : est une huile produite à partir des oléagineux par la pression, l'extraction ou les procédures comparables, brut ou raffinée mais chimiquement non modifié.

5. Situation économique de Biocarburant

5.1 Production mondiale de Biocarburant

Il existe, en réalité, deux filières principales de biocarburants liquides utilisables dans le transport. La filière sucre consiste à produire de l'éthanol à partir de plantes sucrières (canne à sucre ou betterave), de blé ou de maïs. Ce « bioéthanol » qui peut-être mélangé à l'essence en des proportions allant de 5 à 85% (des adaptations aux moteurs de voitures sont alors nécessaires) a connu un fort développement au Brésil et aux États-Unis. L'éthanol transformé éthyle tertio butyle éther ou ETBE peut également être mélangé à l'essence à des taux de 5 à 20% sans aucune adaptation du moteur ne soit nécessaire.

La seconde filière, dite oléagineuse, transforme une huile végétale, souvent de colza, en un ester méthylique d'huile végétale (EMHV), aussi appelé biodiesel. Un taux de 5% de biodiesel peut être mélangé au diesel classique sans que des adaptations de moteurs ne soient nécessaires. Un tel mélange est d'ailleurs déjà disponible en France. L'Allemagne et l'Autriche ont eux mis à disposition des pompes spécifiques contenant du biodiesel pur utilisable seulement par des véhicules équipés de moteurs adaptés.

Le Brésil et les Etats-Unis sont les plus gros producteurs de bioéthanol au monde (respectivement 38 % et 24 % de la production mondiale en 2001). 40% du parc automobile brésilien consomme de l'éthanol pur ou en mélange avec l'essence. La Suède est le plus gros consommateur européen d éthanol qui est distribué à la pompe en mélange à 5 % et 85 % ou pur à destination d'autobus adaptés. Une grande partie de l éthanol consommé en Suède est importée du Brésil. En France et en Espagne, l'éthanol est principalement utilisé sous forme d'ETBE incorporé à 15% dans l'essence.

Avec quelques années de recul, les utilisateurs de biodiesel tirent un bilan positif sur l'intérêt de ce biocarburant, ceci tant du point de vue technique qu'environnemental. Depuis quelques années il y a une forte demande de biodiesel. L'Allemagne est actuellement le plus grand producteur européen de biodiesel : production un million de tonne/an, 23 usines, 1600 stations-service vendent du biodiesel non taxé. France: production 350 000 tonne/an. Deux nouvelles usines sont en construction d'une capacité de 150 000 tonnes chacune. Dans ce pays plusieurs flottes captives urbaines (réseau de bus et véhicules municipaux) ont parcouru plus de 280 millions de kilomètres avec un taux d'incorporation de 30%.

(Million de tonne)

Figure : L'évolution de la trituration des graines oléagineuses (Colza, Soja, Tournesol)

en Europe (Source : Oil world, 2005).

Les histogrammes indiqués ci-dessous représentent l'évolution de la production de Biodiesel et d'Ethanol en Europe. On remarque qu'il y a un accroissement pendant cette dernière décennie avec une production de 1.9 millions de tonnes pour le biodiesel et 0.5 millions de tonnes pour l'Ethanol en 2004. On peut expliqué ce phénomène par l'augmentation de la demande en huile surtout l'huile de Colza et en sucre et l'augmentation de la trituration des graines oléagineuses.

Figure : Evolution de la production de Biodiesel en Europe durant la période 1992 à 2005

(Source : EurObserv'ER, 2005).

Figure : Evolution de la production d'Ethanol en Europe durant la période 1993 à 2005

(Source : EurObserv'ER, 2005).

Figure : Sites d'Ethanol/ETBE et Diesel existants dans l'UE

(Source : ADECA, 2004).

Tableau : Les principaux pays producteurs de biodiesel en UE.

(Source : EBB, 2004)

PAYS

Production (1000 Tonnes)

Allemagne

1035

France

348

Italie

320

Autruche

57

Espagne

13

Danemark

70

Grande-Bretagne

9

Suède

1.4

Tchèque

60

Slovaquie

15

Lituanie

5

TOTAL

1933.4

Figure : Les principaux pays producteurs de biodiesel en Europe

(Source : EBB, 2004).

Tableau : Estimation de la capacité de production de Biodiesel en UE

(Source : Oil World, 2005).

(Mn T)

2002

2003

2004

2005

2006 (Début)

Gremany

0,84

1,06

1,2

1,92

2,25

France

0,45

0,5

0,5

0,5

0,6

Italy

0,34

0,42

0,6

0,6

0,6

Others

0,27

0,31

0,53

0,7

0,95

EU-25

1,9

2,29

2,83

3,72

4,4

L'histogramme suivant représente la capacité de production en Europe pour l'année 2005/2006. Le total de la capacité de production de biodiesel est de 3.7 millions de tonne qui est utilisé comme biocarburant.

Figure : Capacité européenne de production de biodiesel

(Source : www.ufop.de, 2005).

On remarque dans le tableau indiqué ci-dessous que l'Allemagne constitue le premier producteur de Biodiesel à partir de l'huile de Colza avec une capacité de production de 1.02 millions de tonnes.

Tableau : Productions et capacités de production de Biodiesel, d'Ethanol et d'ETBE

dans différents les pays européens en 2003 (Source : EBN, 2003).

 (1000 tonne/an)

Production

Capacities de production

 

Biodiesel

Ethanol

ETBE

Biodiesel

Ethanol

ETBE

Allemagne

450

 

 

1025

 

 

Espagne

 

80

170

 

180

375

France

365

90,5

192,5

500

102,9

219

Italie

210

 

 

420

 

 

Autriche

25

 

 

50

 

 

Danemark

10

 

 

40

 

 

Royaumes Unis

3

 

 

8

 

 

Suède

1

50

 

5

60

 

Total

1064

220,5

362,5

2048

342,9

594

5.2 Allemagne

Le premier producteur européen de biodiesel est l'Allemagne avec une production de 1.92 million de tonnes en 2005, soit une croissance de 81.1 % par rapport à 2003. La croissance rapide de production du biodiesel dans ce pays s'explique par une législation favorable, l'absence de quota et un prix bas des huiles végétales associé à un prix élevé du diesel.

À partir du 1er janvier 2004, le gouvernement allemand a décidé d'introduire une exonération totale du droit d'accise sur l'huile minérale pour les biocarburants purs et mélangés à des carburants fossiles.

Les biocarburants mélangés sont exonérés du droit d'accise sur les huiles minérales au prorata de la quantité de biocarburant qu'ils contiennent. La date limite de cette mesure a été fixée au 31 décembre 2009. De plus, les biocarburants en Allemagne ne sont pas soumis à la taxe Ecologique mise en place en avril 1999, qui s'ajoute à la taxe sur les produits pétroliers.

La carte suivante représente les points d'utilisation de Biodiesel et la capacité en Allemagne :

Figure : Répartition de l'utilisation de biodiesel en Allemagne

(Source : www.ufop.de, 2005).

5.3 Les principaux pays importateurs de biodiesel

Plus de 90 % de la Croissance de la demande dans l'Union Européenne destiné pour l'utilisation des biocarburants. On remarque dans l'histogramme indiqué ci-dessous que la part de l'utilisation des huiles en Biodiesel est augmentée ces dernières années.

Figure : Consommation de l'huile de Colza en Europe

(Source : Oil World, 2005).

L'histogramme suivant représente une comparaison entre la demande des huiles et des graisses entre les Etats-Unis et l'Union Européenne. On remarque que la demande en UE est multipliée et on peut expliqué cet accroissement par l'utilisation de Biodiesel.

Figure : Comparaison entre la demande américaine et la demande européenne

en Biodiesel (Source: Oil world, 2005).

5.4 Prix de Biodiesel

En Europe les prix des huiles de colza et de soja sont restés bien soutenu par l'augmentation de ces matières premières Pour la production de biocarburants. C'est vrai principalement pour L'Allemagne et la France. Mais l'expansion de capacité est aussi en continuation dans d'autres pays membres de l'Union Européenne.

Au Royaume-Uni une nouvelle usine de production de biodiesel avec une capacité annuelle de 0.24 million de tonne qui débute le fonctionnement en décembre 2005. La production annuelle de biodiesel dans le Royaume-Uni était Environ 0.015 million de tonne avec une usine en Ecosse et deux petites usines en Angleterre.

Au Royaume-Uni la production de biodiesel augmentera considérablement. L'usine utilise l'huile de palme, l'huile de soja et l'huile de colza, mais cette usine a concentré sur l'huile de soja et huile de palme en raison des prix élevés d'huile de colza.

L'évolution des prix de vente mensuels du carburant et de biodiesel en Allemagne est récapitulée Dans le graphique ci-dessous. Les prix incluent la taxe sur la valeur ajoutée. La figure montre aussi l'évolution des prix de l'huile de colza brute et l'huile de soja brute, les deux incluant la valeur ajoutée d'impôt qui est 7 %. Tous les prix montrés dans le graphique sont en euro par 100 Litres.

En Allemagne il y a une tendance haussière de l'utilisation d'huile de colza pure et l'huile de soja comme un remplaçant de carburant dans les camions. À cette fin entièrement l'huile de colza raffiné est généralement exigée qui est actuellement autour de 720 Euros pour janvier et 700-710 Euros pour Août 2006. Calculé par 100 litres et incluant 7 % La TVA nous parvient à un prix de vente d'huile de colza raffinée d'environ 70-71 Euros, qui sont environ 9-10 Euros au-dessus d'huile de colza brut. Cependant, c'est une option très attirante pour le camion Les propriétaires ont comparé au prix biodiesel de 104-105 Euros.

De plus en plus les camions ont été techniquement modifiés, Facilitation d'utilisation d'huile végétale pure. Avec plus bas Températures actuellement de l'année huile de colza entièrement raffinée à un avantage sur l'huile de soja comme il reste toujours liquide à des températures glaciales de jusqu'à moins 10°C, tandis que les utilisateurs d'huile de soja raffinée peut se heurter à l'ennui aux températures près de 0 °C, à moins que ne chauffent pas les équipements.

Figure : Evolution des prix de Biodiesel en Allemagne

(Source : Oil world, 2005).

On remarque dans la figure suivante que l'évolution des prix de carburant et de biodiesel a la même tendance et ça est dû a la relation qui est entre le carburant et le biodiesel c'est-à-dire le biodiesel constitue un produit substituable de carburant.

Figure : Evolution des prix de Biodiesel et de Diesel minérale en Allemagne

(Source : Oil world, 2005).

La figure suivante représente l'évolution des prix des huiles végétales et les carburants. On remarque que la tendance est haussière pour les huiles végétales vue sa consommation ces derniers temps. Les huiles les plus utilisées pour la fabrication de biodiesel sont celles de soja, de palme et de colza.

Figure : Prix des huiles minérales et des huiles végétales en US-$ le barrel

(Source : Oil world, 2005).

6. Quelques caractéristiques du biocarburant

6.1 Le Biodiesel est utilisé pour 10 raisons 

Ø Le biodiesel est un carburant écologiquement amical.

Ø Le biodiesel est produit de matériels renouvelables.

Ø Le biodiesel ne contient pratiquement aucun soufre. (0.001 %) ;

Ø Le biodiesel diminue considérablement des émissions de suie. (En hausse de 50 %) ;

Ø Quand brûlé, le biodiesel émet la même quantité de CO2 que les plantes. Absorbez dans la croissance. (A fermé le cycle CO2).

Ø Le biodiesel ne contient aucun benzole ou d'autre cancérigène poly aromatique composants ;

Ø Le biodiesel se décompose facilement biologiquement et dans le cas d'un accident aucun mal n'est fait au sol ou à l'eau souterraine ;

Ø Ne considère pas comme un matériel dangereux (le point d'ignition ci-dessus 110 °C) pour le sol ou eau souterraine ;

Ø Le biodiesel a des capacités de lubrification supérieures et augmente la durée de vie du moteur ;

Ø Le biodiesel est une alternative écologiquement avantageuse comparativement avec le diesel de pétrole.

Tableau : Normes européennes pour le Biodiesel type DIN EN 14214

(Source : www.ufop.de , 2005).

Property

Unit

Limits

Testing methods

Ester content

%(m/m)

96,5

 

pr EN 14103

Density at 15°C

Kg/m3

860

900

EN ISO 3676

EN ISO 12185

Viscosity at 40 °C

mm2/s

3,5

5

EN ISO 3104

Flash point

°C

120

-

ISO/CD 3679

Sulfur content

mg/kg

-

10

 

Carbon residue

(on 10% distillation residue)

% (m/m)

-

0,3

EN ISO 10370

Sulfated rashs content

% (m/m)

-

0,02

ISO 3987

water content

mg/kg

-

500

EN ISO 12937

Total contamination

 

-

24

EN 12662

Copper strip corrosion (3h at 50 °C)

rating

1

 

EN ISO 2160

oxidation stability, 110 °C

hours

6

-

pr EN 14112

Acid value

mg KOH/g

 

0,5

pr EN 14104

Iodine value

 

 

120

pr EN 14111

Linolenic acid methyl ester

% (m/m)

 

12

pr EN 14103

Methanol content

% (m/m)

 

0,2

pr EN 14105

Monoglycerine content

% (m/m)

 

0,8

pr EN 14105

Diglyceride content

% (m/m)

 

0,2

pr EN 14105

Triglyceride content

% (m/m)

 

0,2

pr EN 14105

Free glycerol

% (m/m)

 

0,02

pr EN 14105

pr EN 14106

Alkaline metals (NA+K)

mg/kg

 

5

pr EN 14108

pr EN 14109

Phosphorus content

mg/kg

 

10

pr EN 14107

6.2 Les bienfaits du Biodiesel

Il y a plusieurs avantages à employer le biodiesel comme un carburant mélangé dans des moteurs a diesel :

§ Le biodiesel a un point d'inflammabilité inférieur que le diesel de pétrole ;

§ Le biodiesel brûle le décapant que le diesel de pétrole et réduit ainsi la matière particulière abaissant de ce fait des émissions de l'azote, de l'oxyde de carbone et des hydrocarbures non brûlés ;

§ L'odeur du carburant brûlé de biodiesel brûlé est considérée comme étant beaucoup moins blessante que le diesel de pétrole ;

§ il n'y a seulement modification limitée ou aucune nécessaire aux moteurs courants au biodiesel d'utilisation ;

§ il n'y a aucun besoin de changer les systèmes de transport et de stockage en biodiesel de poignée ;

§ Le biodiesel se comporte pareillement au pétrole pour l'exécution et le kilométrage de moteur ;

§ Le biodiesel absorbe la chaleur de moteur mieux que le diesel de pétrole.

6.3 Les effets négatifs du biodiesel

§ le biodiesel concurrence l'industrie pétrolière, ce qui gène évidemment cette industrie ;

§ le biodiesel reste un produit industriel, alors que les huiles végétales brutes pourraient, après simple filtrage, être directement injectées dans un moteur diesel (souvent peu sensible au carburant utilisé, mais pas dans toutes les voitures diesel et pas dans n'importe quelles conditions) ;

§ dans certains pays le biodiesel est fabriqué à partir d'une marchandise a une fin alimentaire. En France, la rentabilité de la filière repose sur la production de colza sur des parcelles dites en « jachère industrielle » à un prix inférieur au prix du marché du colza alimentaire. Si le taux de jachère (5% en 2004) imposé par la politique agricole européenne revenait à zéro, l'équilibre de la filière pourrait être remis en cause ;

§ le biodiesel est plus cher que le gazole, il a donc besoin d'une « incitation fiscale », sous la forme d'une défiscalisation importante (80% d'exonération de la TIPP). La défiscalisation des carburants « écologiques » est une source de controverses, quoique fixée en partie par la directive européenne 2003/96/CE pour ce qui est des pays européens ;

§ la production industrielle de colza est souvent qualifiée de « productiviste » ;

§ certains mettent en avant des différences techniques avec le gazole. Toutefois, ce type de critique n'apparaît fondé ni à l'usage ni à l'étude.

6.4 L'utilisation de biocarburant

Les biocarburants peuvent être utilisés :

v En direct

ü Moteurs adaptés à l'éthanol ;

ü Moteurs classiques pour le biodiesel ;

ü Moteurs adaptés à l'ETBE.

v Comme additifs sans modification des moteurs

ü Jusqu'à 15% pour l'éthanol dans l'essence ;

ü Jusqu'à 15% pour l'ETBE dans l'essence ;

ü En toutes proportions pour le biodiesel dans le gazole.

v Pour alimenter les piles à combustibles

7. Organisme de Biodiesel

7.1 NBB (National Biodiesel Board)

Le NBB est une association commerciale nationale représentant l'industrie de biodiesel comme corps coordonné pour la recherche et le développement aux Etats-Unis. Elle a été fondée en 1992 par les groupes des producteurs de soja d'état, qui plaçaient des programmes de recherches et de développement de biodiesel. Depuis cette époque, le NBB s'est développé en association complète d'industrie, qui coordonne et agit l'un sur l'autre avec une large gamme des coopérateurs comprenant l'industrie, le gouvernement, et le milieu universitaire.

L'adhésion de NBB est composée de l'état et les organismes internationaux et des producteurs de matière de base, les fournisseurs de biodiesel, les acheteurs et les distributeurs de carburant, et les fournisseurs de technologie.

7.1.1 Fondation de NBB 

La base nationale de Biodiesel (NBF) a été organisée en 1994 pour accomplir des activités dans les domaines de l'éducation, de la science, et de la littérature, y compris la recherche pour l'avancement des utilisations des carburants et d'autres produits dérivés du soja. Son but est d'obtenir les fonds extérieurs (de non pointage) pour augmenter le pointage plaçant pour le développement de biodiesel.

NBF est une organisation incluse, non discriminatoire, nationale fonctionnant à travers les Etats-Unis augmentant la base de soutien pour l'effort de biodiesel, tout en continuant à créer un marché pour le biodiesel comme source alternative, renouvelable, propre de carburant. La base développe des projets de recherche éducatifs et conformés aux besoins de l'industrie de biodiesel, et après fixation du placement pour ces projets des individus ou d'autres organismes charitables rendront les résultats publiquement disponibles.

Si vous souhaitez faire une donation d'argent comptant, et voudriez s'assurer que votre contribution est déductible pour l'impôt sur le revenu, vous pouvez contribuer à NBF. La base est 501(c) une organisation 3. Si vous n'êtes pas préoccupé par la déductibilité de votre donation, alors nous proposons que vous rendiez la donation payable à l'office national de Biodiesel, 501(c) une organisation 6 sans but lucratif.

7.1.2 Mission

La mission du conseil de Biodiesel de national est d'avancer les intérêts de ses membres en créant la croissance soutenable d'industrie de biodiesel. NBB sert d'entité coordonnée centrale de l'industrie et sera la voix simple pour sa base diverse d'adhésion. La croissance d'industrie sera réalisée par des programmes techniques et de garantie de la qualité d'affaires publiques, de communications.

7.1.3 Perspectives de 2015

D'ici 2015, le biodiesel sera regardé comme composant intégral d'une politique énergétique nationale qui se fonde de plus en plus sur les carburants propres, domestiques et renouvelables. La dynamique positive du marché couplée à la politique anticyclique fédérale soutiendra un marché significatif et stable. Les ventes, principalement sous forme de biodiesel de niveau bas en mélange, excédera un milliard de gallons par an.

La sécurité d'énergie et les utilisations ambiant conduites, telles que B20, demeurent une source significative et évidente de demande. La participation des produits de base demeure une force forte et essentielle de l'industrie.

Contact

National Biodiesel Board
Site: www.biodiesel.org

7.2 EBB (European Biodiesel Board)

7.2.1 Présentation

Regroupant les principaux producteurs de Biodiesel et les utilisateurs de Biodiesel dans l'Union Européenne. Le conseil européen de Biodiesel également connu sous le nom de EBB, est une organisation à but non lucratif établie en janvier 1997. L'EBB vise à favoriser l'utilisation du biodiesel dans l'union européenne, en même temps, groupant les pays producteurs de biodiesel dans l'Union Européenne.

Pour réaliser ses objectifs, EBB :

§ représente ses membres aux établissements de l'union européenne et d'autres organismes internationaux ;

§ favorise des activités scientifiques, technologiques, économiques, légales et de recherches ;

§ rassemble, analyse et diffuse l'information ;

§ les problèmes d'études confrontés à l'industrie de biodiesel et suggère des solutions aux niveaux économiques, politiques, légaux, institutionnels et techniques.

Situé à Bruxelles, avec M. Raffaello Garofalo comme secrétaire général, l'EBB a réalisé un degré élevé de visibilité et de confiance vis-à-vis des établissements de l'Union Européenne et des organismes non gouvernementaux de même par sa gestion de réseau, rassemblement de l'information et des activités de coordination.

7.2.2 Rôle de l'EEB à la comission Européenne

Avec ce qui précède à l'esprit, l'EBB a été invité par la Commission européenne pour contribuer au développement de politique pour atteindre la cible d'ensemble dans le cadre du programme européen de changement de climat.

7.2.3 Membre de l'EBB (Européen Biodiesel Board)

Les principaux pays membres de l'EEB sont : l'Allemagne, la France, l'Espagne, l'Italie, Autriche...etc. Généralement sont les principaux producteurs de Biodiesel en Europe.

Figure : Les membres de l'EBB

(Source: EBB, 2005).

Contact

European Biodiesel Board (EBB).

Site : www.ebb-eu.org

Chapitre 8

Le Port de Rotterdam

Le port de Rotterdam est le principal port des Pays-Bas et le premier port mondial (300 millions de tonnes) en 2003. Pourtant le site d'origine se situe à 40 Km de la mer du Nord, et il a fallu un bon siècle de travaux patients pour en faire un port facilement accessible de la haute mer, une des mers les plus fréquentées du globe, au débouché de l'actif foyer économique rhénan. La majeure partie des activités portuaires de Rotterdam se situe sur la rive gauche, entre des terre-pleins gagnés sur les eaux de la nouvelle Meuse.

1. Historique du port de Rotterdam

Rotterdam était l'un des ports de départ des grands transatlantiques, qui embarquaient au Kop van Zuid, quartier en pleine restructuration dans la première moitié des années 2000.

1.1 Haringhaven, 1400-1800

Rotterdam a commencé dehors comme petit village sur le fleuve Rotterdam Autour 1250, l'embouchure a été fermée au loin par des barrages ; les niveaux de mer de montée ont signifié que trop d'eau salée pouvait pénétrer intérieur. Cependant, ces barrages ont entravé le trafic d'expédition. Ceci l'a rendu nécessaire de porter la cargaison au-dessus du barrage, la chargeant d'un bateau à l'autre. Le barrage s'est donc avéré être un endroit exceptionnel pour le commerce de la cargaison. Grâce à l'industrie de la pêche d'harengs, le village s'est développé dans une ville. Autour 1600, le port pouvait adapter à l'autant de 100 bateaux d'harengs. Rotterdam s'est développé en port marchand.

1.2 Révolution Industrielle, 1800-1900

En dix-neuvième siècle, l'âge de la révolution industrielle, le port a rigoureusement changé. Des bateaux ont été de plus en plus faits d'acier au lieu du bois, vapeurs remplacés naviguant des bateaux. Travail manuel fait manière pour des machines telles que des grues de vapeur et des trains de vapeur. Le port est devenu trop grand. La construction de nouveaux bassins gauches pour la première fois a également eu lieu sur la banque du sud du Nieuwe Maas, également désignée sous le nom de la banque gauche. Trois développements ont annoncé le succès de Rotterdam. Le premier était l'élévation de la région allemande de Ruhr. L'industrie sidérurgique allemande a eu besoin de vastes quantités de minerais. Grâce au Rhin, Rotterdam était le port parfait de l'approvisionnement pour ceci. Les chalands ont porté les minerais, mais également le charbon et d'autres produits, aux villes sur le fleuve le Rhin en Allemagne. De là, les marchandises reviendraient également à Rotterdam. Habituellement, ces marchandises seraient déplacées du port aux destinations d'outre-mer par les navires de mer. Le deuxième développement était l'ouverture du Nieuwe Waterweg (voie d'eau de `New '). Jusqu'à la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, les bateaux souvent ont dû prendre un long détour afin d'atteindre Rotterdam. C'était parce que les approches de mer vers Rotterdam lentement ont envasé vers le haut. L'ingénieur Pieter Caland a proposé la suggestion à la coupe partie à travers des dunes au fourgon Hollande de Hoek et au du fait la manière créent un nouveau lien avec la mer.

1.3 Waalhaven and Merwehaven, 1st Petroleum and 2nd Petroleum harbour, 1920-1940

À la fin du dix-neuvième siècle, répartit partout dans le monde commencé à découvrir l'importance du pétrole, par exemple pour la production de l'essence. Redressez dès le début, surtout l'huile pour Europe de l'ouest a été fournie par l'intermédiaire de Rotterdam. Europe de l'ouest en ces jours a à peine eu n'importe quel pétrole de ses propres. L'extraction d'huile employant des installations sur le plateau continental de la mer du nord n'a pas commencé jusqu'à plus tard. Mais égalisez de nos jours, la majeure partie d'huile est toujours importée.

1.4 Reconstruction, 1946-1960

Dans la deuxième guerre mondiale, approximativement 40 % du port a été détruit. Après la guerre, beaucoup d'énergie a été investi dans la reconstruction du port aplati. Le port faisait tellement bien, qu'il n'y avait pas assez de pièce d'adapter à tous les compagnies et bateaux. La décision a été prise pour augmenter dans une direction à l'ouest : le secteur entre le fourgon Hollande de Rotterdam et de Hoek et le sud du Nieuwe Waterweg, de l'Eemhaven et de Botlek ont émergé.

1.5 Europoort, 1960-1970

Le pétrole est de plus en plus devenu plus important pour l'économie après la deuxième guerre mondiale. Les superficies de construction navale ont construit les grands navires pour le transport de pétrole, qui se sont également appelés les navires gigantesques. En raison de leurs ébauches, ces navires ont pu ne pas entrer cependant dans les bassins existants de port. La construction de l'Europoort a signifié que Rotterdam a maintenu son accessibilité. Les ports dans l'Europoort ont une profondeur de plus de 20 m.

1.6 Maasvlakte, 1970-present

Les diverses compagnies se sont également établies dans l'Europoort. Jusqu'à ce qu'il y ait eu plus d'espace et la mer n'ont été atteints. Afin d'augmenter, la décision a été prise pour créer la terre en mer. Pour ceci, une section de la mer a été clôturée au loin, l'eau a été vidangée et la clôture a été augmentée en jaillissant vers le haut du sable. En 1973, le premier bateau a joint à une compagnie chez le Maasvlakte.

2. Géographie

La ville est bordée par la Nieuwe Maas, la Nouvelle Meuse, une conjonction de la Meuse et le Rhin.

3. Economie

Rotterdam était jusqu'en 2003 le plus grand port maritime du monde. Il a traité en 2004 sept millions de conteneurs, 354 millions de tonnes de marchandises, soit une augmentation de 8 %.

Le port de Rotterdam bénéficie de l'arrière-pays (hinterland) le plus riche du monde, auquel il est relié principalement par les grands fleuves de l'Europe du Nord-Ouest : Rhin, Meuse et Escaut, qui permettent de naviguer dans les Pays-Bas, la Belgique, l'Ouest de l'Allemagne, le Nord-Est de la France, et jusqu'à la Suisse.

Cette situation privilégiée et les fortes sommes investies dans le développement du port l'ont consacré première plate-forme portuaire d'Europe occidentale, et son arrière-pays s'est étendu à toute la région, les autres grands ports étant principalement des ports de redistribution ( Hambourg, Amsterdam, Anvers, Dunkerque, et dans une moindre mesure, Le Havre et Londres).

La Betuwelijn, une double voie de chemin de fer entre Rotterdam et l'Allemagne, sur 160 km, va être construite. Elle doit accueillir 30 millions de tonnes de fret en 2007.

Tableau : Les principaux ports de l'Union Européenne pour l'an 2004 en Million de tonnes

(Source : Port de Rotterdam, 2004).

Sortie de cargaison

Port

352,4

Rotterdam

152,3

Antwerp

114,5

Hamburg

94,1

Marseilles

76,3

Le Havre

73,8

Amsterdam

61,3

Algeciras

55,8

Genoa

53,3

London

52,3

Bremen

51

Dunkirk

45

Wilhelmshven

39,9

Barcelone

31,8

Zeebrugge

30

Sealand Seaports

Figure : Les principaux ports de l'Union Européenne.

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Figure : Evolution du nombre de conteneurs entrants et sortants par le port de Rotterdam pendant la période de 1970 à 2004 (Source : Port de Rotterdam, 2005).

Tableau : La sortie et l'entrée de la cargaison dans le port de Rotterdam par continent en million de tonne (Source : Port de Rotterdam, 2005).

 

Entrant

Sortant

Total

(%)

Europe

111,61

39,84

151,45

46,3

Afrique

45,448

2,876

48,324

14,8

Amérique

54,666

11,337

66,003

20,2

Asie

31,427

18,049

49,476

15,1

Océanie

9,951

733

10,684

3,3

Autres

996

25

1,021

0,3

Total

254,098

72,86

326,958

100

Contact

Port de Rotterdam

Bureau d'information du port. P.O. Box 6622.

3002 AP Rotterdam.

Tél. : +31(0) 10252 11 11.

Fax: +31 (0)10 252 11 00.

Figure : Répartition de la sortie et de l'entrée des produits dans le port de Rotterdam

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Figure : Répartition des exportations et les importations du port de Rotterdam

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Tableau : Les principaux ports mondiaux

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Port

Sortie de cargaison

Singapore

393,4

Shanghai

379,7

Rotterdam

352,4

Ningbo

225,9

Hong kong

222,9

Guangzho

215,2

Tianjin

206,2

Nagoya

180

Qingdao

162,7

Antwerp

152,3

352. 4

152. 3

379. 9

225. 9

222. 9

393. 4

(Unité : en Millions de tonnes)

Figure : Les principaux ports du monde et leurs capacités

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Le tableau mentionné ci-dessous représente l'évolution du débit des marchandises dans le port de Rotterdam.

Tableau : Evolution du débit total par denrée au port de Rotterdam.

 

2001

2002

2003

2004

Agriculture

11,3

9,4

10,7

10,6

Minerais

37,9

40,6

39,9

42,2

Charbon

24,7

2,8

24,7

25,3

Autres marchandises sèches

10,5

9,7

10,6

11,2

Marchandises en bloc sèches de total partiel

84,4

83,5

86

89,3

 

 

 

 

 

Pétrole brut

97,9

96

99,8

102,1

Minéraux produit du pétrole

27,9

35

27,5

33,2

Autres marchandises en blocs liquides

25,1

24,6

25,3

25,6

Marchandises en blocs totales

150,9

155,6

152,6

160,9

Marchandises partielles en blocs totales

235,3

239,1

238,6

250,2

 

 

 

 

 

Containers

62,2

65,8

70,9

82,4

Roll on/Roll off

9

9,6

10,4

11

Autres général cargaison

8,1

7,2

8,2

8,8

Cargaisons générales

79,3

82,7

89,5

102,2

 

 

 

 

 

Total des sorties

314,6

32,8

328,1

352,4

(1000 tonnes) 

2002

2003

2004

2005

Soybean oil

4

4

2

14

Cotton oil

2

-

1

1

Gr'dnut oil

1

-

1

1

Sun oil

34

39

18

47

Rape oil

23

44

13

32

Sunflower oil

2

6

8

10

Palm oil

44

67

64

66

Palmkernel oil

48

22

17

25

Coconut oil

126

43

17

71

Fish oil

2

-

-

-

Linseed oil

1

-

3

11

Castor oil

1

-

-

-

Tallow

5

6

3

5

Total

290

232

147

284

Tableau : Evolution des stocks des 13 huiles et matières graisses dans le port

de Rotterdam (Source : Oil world, Nov. 2005).

Le port de Rotterdam constitue le leader du point de vue capacité en Europe. Ce port représente le point d'échange des principaux ports mondiaux.

Tableau : Echanges Est des ports d'Asie et d'Europe en millions de tonnes

Westbound
Asia to Europe

Rotterdam

Hamburg

Southampton

Le Havre

Ports of Loading

Singapore

15

17

20

21

 

Yantian

19

21

24

25

 

Hong Kong

20

22

25

26

 

Tokyo

23

25

28

29

 

Nagoya

25

27

30

31

 

Kobe

26

28

31

32

 

Eastbound
Africa to Africa/Asia

Le Havre

Southampton

Hamburg

Rotterdam

Ports of Discharge

Singapore

16

17

19

21

 

Hong Kong

20

21

23

25

 

Kobe

23

24

26

27

 

Nagoya

24

25

27

29

 

Tokyo

25

26

28

30

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Tableau : Echanges Ouest des ports d'Asie et d'Europe

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Westbound
Asia to Europe

Le Havre

Rotterdam

Hamburg

Southampton

Ports of Loading

Pt. Kelang

15

17

19

21

 

Singapore

16

18

20

22

 

Hong Kong

19

21

23

25

 

Kaohsiung

20

22

24

26

 

Busan

23

25

27

29

 

Kwangyang

24

26

28

30

 

Hakata

25

27

29

31

 

Eastbound
Europe to Asia

Southampton

Hamburg

Rotterdam

Le Havre

Ports of Discharge

Colombo

14

16

18

20

 

Singapore

17

19

21

23

 

Hong Kong

20

22

24

26

 

Kaohsiung

21

23

25

27

 

Hakata

24

26

28

30

 

Kwangyang

24

26

28

30

 

Busan

25

27

29

31

 

Figure : Trafics Euro Asiatiques.

Tableau : Entrée et sortie des principaux ports du monde

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

(Millions de tonnes) 

Total

Entrant

Sortant

Europe

2,529

1,179

1,35

Royaume-Uni

1,037

510

527

Ireland

524

265

259

Espagne

163

67

96

Autres

805

337

468

Afrique

191

100

91

Amérique

1,361

717

644

Etats-Unis

785

379

406

Brésil

176

106

70

Autres

400

232

168

Asie

2,973

1,609

1,364

Chine

700

480

220

Singapore

495

268

227

Japon

384

191

193

Hongkong

358

208

150

Taiwan

239

85

154

Autres

797

377

420

Océanie

89

30

59

Total

7,143

3,633

3,51

4. Le port de Rotterdam et les graines oléagineuses

Rotterdam est le centre européen pour des activités agricoles. Le port adapte à une grande variété de fournisseurs et de commerçants de service spécialisés. De la manipulation des grains et l'alimentation des animaux, le stockage d'huiles et graisses et le traitement industriel du soja et d'autres graines oléagineuses au contrôle de qualité du maïs, activités marchandes et transport efficace : Rotterdam a le savoir-faire et les équipements pour offrir une approche sur mesure pour n'importe quel produit, n'importe quelle quantité et n'importe quelle activité.

Tableau : Projections des prix des Oléagineux.

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Soybean

04/05 

05/06 

06/07 

07/08 

08/09 

09/10 

10/11 

11/12 

 12/13

13/14 

14/15 

Illinois Processor

202

188

198

208

213

213

213

214

214

214

213

CIF Rotterdam

233

217

227

238

243

243

244

244

243

243

243

Soybean Meal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FOB Decatur 48%

176

174

185

193

197

198

198

198

197

195

193

CIF Rotterdam

195

185

188

189

193

194

194

194

193

192

189

Soybean Oil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FOB Decatur

496

460

471

484

490

490

494

498

505

513

526

FOB Rotterdam

530

480

492

504

511

511

515

519

526

535

547

Rapeseed

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIF Hamburg

245

225

239

244

248

249

247

247

246

246

246

Cash Vancouver

250

223

237

241

245

246

244

244

244

244

243

Rapeseed Meal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FOB Hamburg

120

117

123

126

129

130

129

128

127

126

124

Rapeseed Oil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FOB Hamburg

630

552

578

581

587

589

590

593

596

600

606

Sunflower

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIF Lower Rhine

275

258

270

277

277

278

278

277

276

276

275

Sunflower Meal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIF Rotterdam

105

104

106

109

111

112

111

110

109

109

108

Sunflower Oil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FOB NW Europe

675

623

643

657

659

661

663

665

668

671

676

Palm Oil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIF Rotterdam

433

393

403

413

418

419

422

426

431

437

447

Palm Kernel Meal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIF Rotterdam

70

69

73

76

78

79

80

80

81

82

82

Palm Kernel Oil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIF Rotterdam

610

557

571

586

596

597

603

610

615

619

633

Rotterdam est le centre européen pour l'agrobusiness. Toutes les années, le port en manipule 83 millions de tonnes de cargaison en bloc ; de cette quantité, l'agri charge sec compte pour approximativement 10 millions de tonnes métriques. Dans le domaine d'huiles et de graisses, Rotterdam est le chef du marché européen. La région adapte à une grande variété de spécialistes offrant n'importe quel produit, n'importe quelle quantité, et n'importe quelle activité. En outre, beaucoup de services auxiliaires sont disponibles : laboratoires, facteurs de grain et transitaires. Rotterdam, offre également un éventail de services, répondant de ce fait au client.

En 2003, la sortie d'huiles et les graisses, énumérées sous (l'autre volume liquide), se sont élevées à environ 5 millions de tonnes. Puisque des huiles européennes, particulièrement huile de colza, de plus en plus sont employées pour produire le biodiesel les importations d'huiles d'approvisionnement, particulièrement l'huile de palme, augmentent graduellement. Le port de Rotterdam est le port le plus important de l'Europe pour le transbordement, le stockage et le traitement d'huiles et de graisses (végétales). Son part de marché dans des importations européennes du nord-ouest actuelles est approximativement. 65%. Les huiles et les graisses sont les principales matières premières pour l'huile de cuisine et de friture, les margarines, les huiles de table, les sauces, ...etc. Par l'intermédiaire des processus de produit oléo chimique, on fait des produits de semi produit fini qui sont alors employés dans la pâte dentifrice, bougies, peinture, savon, encre d'imprimerie, les lubrifiants...etc. Le port de Rotterdam fait de son mieux pour faire la chaîne entière à partir du transbordement à traiter aussi complet comme possible. Ceci implique de lier la cargaison au port, à la valeur ajoutée et à réduire les mouvements et les coûts de transport.

4.1 Manipulation

La cargaison liquide entrante consiste pour plus de 50 % d'huiles tropicales telles que l'huile de palme et de noix de coco, aussi bien que l'huile du soja, de colza et de tournesol sont en partie transportés directement panneau par panneau dans les navires intérieurs et en partie stocké par Vopak Vlaardingen, Koole Pernis, Maastank et Maassilo. En outre, environ 3 millions de tonnes de graines oléagineuses entrent pour être transformées en huiles végétales brutes ou raffinées, avec les farines tirées comme sous-produits.

4.2 Trituration

Il y a cinq broyeurs dans les Pays Bas qui transforment les graines oléagineuses en huile végétale brute. La plupart de ceci va à l'industrie de raffinerie. Les sous-produits de la trituration sont la farine qui est une matière première importante pour l'industrie d'alimentation des animaux due à sa valeur nutritive élevée. Les Pays Bas sont en second lieu seulement après l'Allemagne qui est considéré comme producteur européen le plus important des graines oléagineuses. Le Pays Bas est le numéro un pour les graines de soja. Le plus grand importateur des sojas est l'intérieur américain de Daniels d'archer (ADM). Dans Europoort il actionne la plus grande usine de trituration européenne d'une capacité annuelle de 2.3 millions de tonnes.

4.3 Raffinage et durcissement

Dans les Pays Bas, onze compagnies raffinent les huiles végétales et les graisses animales. Le processus du raffinage enlève les ingrédients indésirables. Selon les conditions des acheteurs, l'huile peut être partiellement ou a entièrement raffiné.

Ce processus, changeant la composition en acides gras, améliore la qualité de conservation et soulève le point de fusion d'huiles et de graisses. Une grande raffinerie dans la région est espoir d'or. Cette compagnie malaisienne fournit une partie de sa production annuelle de plus de 300.000 tonnes à l'usine de margarine de mono levier à Rotterdam. Cargill actionne un raffinage et usine de raffinage dans la région de Botlek. Il modifie l'huile de base dans un grand nombre de produits finis.

4.4 Embouteillage et stockage

Le stockage intermédiaire est indispensable pour les compagnies qui importent et exportent de grandes quantités d'huile. Quatre des six compagnies de stockage hollandaises sont situés dans le port de Rotterdam : Vopak Vlaardingen, Koole Pernis, Maastank et Maassilo. Leur capacité de stockage commune est 780.000 m3. Cinq compagnies ailleurs dans les Pays Bas mettent l'huile (approximativement 25.000 tonnes) pour le marché intérieur.

4.5 Production de margarine et de graisses alimentaires

L'huile de raffinage est transformée en produits de margarine, huiles, graisses alimentaires (faisant cuire et faisant frire des produits, cuisant des graisses à la friteuse) et sauces près autour vingt compagnies hollandaises. Une grande usine de margarine, une partie du souci de mono levier, est située à Rotterdam.

4.6 Industrie des produits oléo chimiques

L'industrie des produits oléochimiques, telle qu'ici Uniqema possédé dans la ville voisine du Gouda, produit des produits semi finis. Cette production basés sur les huiles végétales et les graisses animales. Elles sont employées dans les produits finals tels que l'huile à moteur, le savon, la pâte dentifrice, les produits de beauté, les bougies, les produits médicales, les plastiques, les produits d'épuration, la peinture, les dissolvants, le biodiesel, les encres d'imprimerie, les enduits ...etc.

Tableau : Quelques marchandises entrantes et sortantes dans le port de Rotterdam en millions de tonnes (Source : Port de Rotterdam, 2005).

2003

Total

Incoming

Outcoming

Céréales

2, 301,672

1, 240,467

1, 061,205

Pomme de terre

631

430

201

Fruit frais

8641,995

8625,77

16,225

Textile

4,581

4,581

-

Bois et Liège

84,779

81,731

3,048

Sucre

32,015

18,085

13,93

Boissons

3,74

-

3,74

Nourriture de luxe et épices

70,339

53,406

16,933

Viande, Poisson, Produits laitiers

14,128

3,705

10,423

Grain et fruit

423,395

305,594

117,801

Alimentation des animaux

4, 359,783

2, 756,244

1, 603,539

Graines oléagineuses, huiles et graisses

7, 688,545

6,718, 086

970,459

Charbon

24, 055,841

23, 216,885

838,956

Lignite et tourbe

62,991

38,874

24,117

Figure : Evolution des projections des prix dans le port de Rotterdam

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Figure : Evolution du prix d'huile de palme brute (Source : CIF/Rotterdam, 2005).

Tableau : Stocks des huiles végétales par semaine dans le port de Rotterdam

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

 

14/03/2005

21/03/2005

29/03/2005

04/04/2005

18/04/2005

25/04/2005

03/05/2005

09/05/2005

17/05/2005

30/05/2005

06/06/2005

13/06/2005

20/06/2005

Noix de Coco

13 180

11 367

11 400

7 673

13 052

12 703

12 242

12 684

10 154

24 287

21 084

19 919

19 734

Arachide

580

732

597

1 712

1 660

1 636

1 738

1 936

1 936

1 689

1 686

1 686

1 686

Grain de Coton

432

431

432

404

394

394

366

366

366

338

338

338

338

Grain de Lin

10 365

14 090

10 625

12 009

13 054

12 855

12 656

12 503

12 452

12 298

11 367

11 235

10 432

Palme à huile

96 629

107 468

89 043

93 171

111 606

116 886

113 702

127 607

126 718

121 947

113 333

107 363

108 850

Grain de palme

33 229

30 677

26 965

25 361

21 297

25 353

27 141

28 206

23 119

21 589

19 730

18 966

17 013

Colza

56 140

57 822

59 369

64 369

68 557

69 590

73 980

76 949

78 541

77 977

76 402

79 720

80 705

Poisson

1 995

1 995

1 995

1 995

1 995

1 995

1 995

1 995

1 995

1 495

995

495

495

Soja

2 138

2 403

1 459

1 207

2 332

7 773

6 163

5 642

5 615

11 390

12 157

10 189

11 730

Tournesol

23 162

20 969

20 325

16 639

20 796

25 610

29 408

66 628

60 630

74 045

68 060

62 568

56 181

Suif/ Graisse

4 817

5 654

7 957

8 016

9 085

9 050

8 585

7 415

7 145

7 025

6 876

7 488

7 011

Carthame

9 045

8 930

8 330

8 000

10 130

9 470

11 945

11 920

11 256

10 566

10 551

9 925

9 860

Gras

50 745

46 663

49 707

46 630

39 413

40 980

40 335

44 200

43 263

39 148

37 904

39 786

44 285

Maïs

361

360

361

361

260

110

86

86

60

60

60

60

60

(Unité : Tonnes).

Tableau : Le flux du port de Rotterdam avec certains pays de l'Asie

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

2003

 

Total

Incoming

Outcoming

Thaïlande

 

 

 

 

TEU's total

10952

8590

2362

TEU's chargé

9221

8577

644

Poids net

71293

63846

7447

Vietnam

 

 

 

 

TEU's total

5603

5047

556

TEU's chargé

5418

5047

371

Poids net

40266

35577

4689

Cambodge

 

 

 

 

TEU's total

39

39

-

TEU's chargé

39

39

-

Poids net

277

277

-

Indonésie

 

 

 

 

TEU's total

47662

24131

23531

TEU's chargé

41225

22780

18445

Poids net

380422

1781159

202263

Malaisie

 

 

 

 

TEU's total

210153

108308

101845

TEU's chargé

175961

104238

71723

Poids net

1607802

797133

810669

Singapore

 

 

 

 

TEU's total

495496

268463

227033

TEU's chargé

419075

258758

160317

Poids net

3599628

1813959

1785669

Philippine

 

 

 

 

TEU's total

4596

2059

2537

TEU's chargé

3799

1753

2046

Poids net

33034

12609

20425

Chine

 

 

 

 

TEU's total

700484

480356

220128

TEU's chargé

610752

465946

144806

Poids net

5032088

353300

1678788

Tableau : Le flux du port de Rotterdam avec certains pays du Maghreb

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

2003

 

Incoming

Outcoming

Total

Maroc

 

 

 

 

 

TEU's total

15285

17801

33086

 

TEU's chargé

7860

15369

23229

 

Poids net

84641

168344

252985

Algérie

 

 

 

 

 

TEU's total

413

268

681

 

TEU's chargé

405

211

616

 

Poids net

5128

1603

6731

Tunisie

 

 

 

 

 

TEU's total

960

2274

3234

 

TEU's chargé

689

2136

2825

 

Poids net

8473

28009

36482

Libye

 

 

 

 

 

TEU's total

2381

1271

3652

 

TEU's chargé

375

1111

1486

 

Poids net

3630

10834

14464

Tableau : Les sorties et les entrées du port de Rotterdam avec l'Algérie

(Source : Port de Rotterdam, 2005).

Algérie 2003

Total

Incoming

Outcoming

 

1, 144,365

1,081

0,062

Aliments des Bétails

12,28

-

12,28

Graines oléagineuses, huiles et graisses

17

-

17

Pétrole brut

387,472

387,472

-

Combustibles liquides

657,743

633,652

24,091

Poussière de four et pyrites rôties de fer

3,23

-

3,23

Métaux non ferreux et semi-produits

9,711

9,711

-

Produit chimique

13,237

11,637

1,6

Produits de charbon et des produits pétrochimiques

33,152

33,152

-

Marchandises spéciales

(Cargaison générale)

10,54

5,984

4,556

5. Projection pour l'année 2020 par le port de Rotterdam

Les projections intégrées des 'projections 2020 'd'étude pour le port et l'industrie, par le port de Rotterdam, décrit le futur du port et le secteur industriel dans Rotterdam. Il offre le développement possible en 2010 et 2020 pour le transbordement, l'industrie et la distribution et les conséquences possibles à l'utilisation de la terre, le trafic et transport, l'environnement, l'emploi et valeur ajoutée. La signification des projections '2020 'devrait être vue moins en valeur prédictive de ses résultats. Excepté les changements et les calamités imprévus de tendance, on s'attend à ce que le port se développe dans la marge entre le prétendu scénario global de concurrence (développements économiques favorables) et le scénario se divise de l'Europe (économie de stagnation).

Le port a opté pour une élaboration orientée de ces deux scénarios socio-économiques les plus divergents du bureau central de planification (CPB), des prévisions économiques de l'institut de recherche nationale. Les projections fourniront sans aucun doute également l'entrée pour le plan d'action ROM-Rijnmond, qui est un effort concerté par des services publique, des affaires et industrie et des groupes d'intérêt d'identifier des manières de renforcer la structure économique de la région. En même temps elles amélioreront l'environnement dé maintenant à 2010. Les projections serviront également de base sur le plan du port 2020 (Havenplan 2020), qui donne une vision sur le développement économique et spécial désiré par le port de Rotterdam et du complexe industriel.

5.1 Alimentation

La future croissance de l'industrie des produits alimentaires et des boissons dans les Pays Bas sera concentrée des boissons et des secteurs d'articles de luxe. Cependant, le port de Rotterdam et le secteur industriel est en particulier aux usines de farine et de margarine, qui ont les avantages logistiques de la proximité au port. L'élasticité de dépenser sur ce genre de produit est basse, de sorte que leur consommation traîne derrière la croissance globale de revenu. Dans cette perspective le scénario global de concurrence assume un taux de croissance moyen de 1.5% par an jusqu'en 2020 pour l'industrie des produits alimentaires et des boissons dans le secteur gauche ; la moyenne annuelle pour les Pays Bas en général sera 2%. Ce scénario est divisé entre l'industrie européenne des produits alimentaires et des boissons, dans le secteur gauche se rétrécira de 1% par an.

Partie II

L'Affrètement Maritime

Au sein de l'économie mondiale, aucune nation n'est autosuffisante. Les pays sont impliqués à différents degrés dans des processus d'échanges afin de s'échangés de produits et services déficitaires mais aussi pour parfaire la production dans certains secteurs économiques. La mondialisation des échanges s'accompagne aussi d'une mondialisation de la production. L'affrètement maritime constitue le facteur le plus important dans l'accélération ces échanges et dans le commerce international.

Chapitre 9

Les Navires

Un navire est un bateau de fort tonnage, ponté et destiné à la navigation en pleine mer, c'est-à-dire lorsqu'il est prévu pour naviguer au-delà de la limite où cessent de s'appliquer les règlements techniques de sécurité de navigation intérieure, et où commencent à s'appliquer les règlements de navigation maritime.

1. Architecte navale

L'architecture navale est la partie de l'ingénierie traitant de la construction de structures navigantes.

Un architecte naval doit ainsi concevoir un engin (navire, bateau, plate-forme pétrolière, sous-marin, ...) qui réponde à un cahier des charges (par exemple pouvoir transporter x milliers de tonnes de tel minerai ou y passagers, faire un trajet donné en un temps maximal), soit suffisamment sûr (suive les réglementations en vigueur, résiste aux tempêtes, etc.), ne coûtant pas une fortune à l'achat ni en entretien. Réaliser un compromis parmi un grand nombre de contraintes techniques et réglementaires est tout un art et est l'essence même de l'architecture navale.

1.1 Vraquier

Un vraquier est un navire destiné au transport de marchandises solides en vrac. Il peut s'agir de minéraux, de sable, ou de produits plus volumineux comme des tuyaux, des troncs... Les vraquiers sont apparus au début du XXe siècle et ont progressivement évolué vers une automatisation accrue. Leur taille varie entre les caboteurs côtiers et les géants de 100,000 tonnes.

1.2 Porte conteneurs

Un porte-conteneurs est un navire destiné au transport de conteneurs à l'exclusion de tout autre type de marchandises. Apparu dans les dernières décennies, le porte-conteneurs est maintenant une figure importante des ports de commerce. Leur taille sans cesse croissante crée de nombreux problèmes architecturaux. Il y'a environ 200 millions de tonnes de marchandises transportées annuellement dans des conteneurs.

Il y a deux types de conteneurs :

§ Les 40 pieds : de capacité maximale de 25 tonnes.

§ Les 20 pieds : de capacité maximale de 22 tonnes.

La capacité d'une porte conteneur est donnée par rapport aux conteneurs 20 pieds, on parle de TEU (Twenty Equivalent Unit's). La capacité maximale d'une porte conteneur est de 8000 TEU. La capacité minimale est de 200 TEU. La capacité moyenne est de 3000/4000 TEU.

1.3 Historique

Le développement des porte-conteneurs ne se fait que assez récemment. Pendant longtemps le transport de produits divers s'est fait à l'aide de vraquier. Les années 1970 ont vu le développement des échanges commerciaux entre les différents continents. Ainsi, les porte-conteneurs ont répondu à ce besoin de transport en offrant une modularité et une flexibilité importante, notamment avec l'automatisation des moyens de levage dans les ports.

1.4 Utilisation actuelle

Les porte-conteneurs utilisent des conteneurs EVP (Equivalent Vingt Pieds). Ce sont des conteneurs de taille standardisée, d'environ 6 mètres de longs (20 pieds). Les plus gros porte-conteneurs embarquent environ 6500 EVP. Mais, d'ici 2006, des bateaux de 10000 EVP sont prévus. Ces bateaux réalisent des liaisons commerciales entre différents continents. Les lignes les plus utilisés sont :

§ Europe<->Extrême Orient.

§ USA<->Extrême Orient.

1.5 Architecture

Ce sont des bateaux très simples. La passerelle est située sur l'arrière. Les conteneurs sont entassés depuis les soutes jusqu'à hauteur de la passerelle. Certains sont dotés de portiques afin de décharger eux-mêmes, ces bateaux sont utilisés dans les zones où les ports sont sous-équipés : îles du pacifique.

2. Types de bateaux

2.1 Aframax

Un navire de haute mer de camion-citerne de pétrole brut de taille standard entre le 80.000 et 119.000 DWT qui est la plus grande taille de camion-citerne de pétrole brut dans le système de taux de camion-citerne d'AFRA (évaluation moyenne de taux de fret).

2.2 Capesize

Un navire de haute mer de cargaison qui est physiquement trop grand pour s'adapter par les serrures ou du Panama ou des canaux de Suez et doit donc voyager par l'intermédiaire du klaxon de cap au bout le plus le plus au sud de l'Amérique Du sud pour passer à ou des océans pacifiques atlantiques et, ou le cap du bon espoir au bout le plus le plus au sud de l'Afrique Du sud d'obtenir à et des océans indiens et atlantiques. Les navires de Capesize servent généralement les bornes en eau profonde manipulant les matières premières, telles que le minerai de fer et le charbon (Size: 80,001 DWT - 199,000 DWT).

2.3 Handymax

C'est un navire ou navire de pétrolier du DWT 30.001 à 50.000 qui est une plus grande version du navire populaire de Handysize (Size: 30,001 - 50,000 dwt).

2.4 Handysize

A d'expédition le petit volume ou navire de pétrolier qui est convenu pour attacher vers le haut à un type pilier de T2. Ces navires sont un maximum de du dwt 10.000 à 30.000. Ces navires sont plus maneuverable et ont une ébauche plus peu profonde que de plus grands navires et composent donc la majorité de la flotte de haute mer de la cargaison du monde. (Size: 10,000 - 30,000 dwt).

2.5 Panamax

Les bateaux classifiés comme Panamax sont des dimensions maximum qui s'adapteront par les serrures du canal de Panama, dont chacun est de 1000 m de long par 110 m de large et 85 m de profond. Ainsi un bateau de Panamax aura habituellement la dimension de près de 965 pi long (294m), de 106 pi de large (32.3m) et d'une ébauche de 39.5 pi (12.04m).

Ceci est considéré un bateau de mi-taille par des normes d'aujourd'hui. Beaucoup de navires porte-conteneurs modernes de poteau Panamax sont aussi grands comme possible, à une plus grande rentabilité. Cependant, des marchandises telles que les produits en bloc de grain sont déplacées principalement sur des bateaux de Panamax.

(Size: 50,001 dwt - 80,000 dwt).

2.6 Suezmax

Un navire de haute mer de cargaison de la taille maximum possible de passer par les serrures du canal de Suez en Egypte. Cette norme a évolué avec le temps. Avant 1967, un Suezmax était un maximum du dwt 80.000. Le canal était fermé entre 1967 et 1975 en raison du conflit d'Israélo-arabe. Lors de reouvrture en 1975, après beaucoup de modifications aux serrures et au canal elle-même, le maximum a été grimpé jusqu'au dwt 150.000.

2.7 Very Large Crude Carrier (VLCC)

Un camion-citerne de haute mer de pétrole brut du 200.000 à 299.999 DWT Ces navires ont une plus grande flexibilité qu'ULCCs dû à leur plus petite taille et sont employés intensivement en Afrique méditerranéenne et occidentale et la mer du nord. Ces navires peuvent parfois être passés par le canal de Suez (Size: 150,000 - 320,000 dwt).

2.8 Ultra Large Crude Carrier (ULCC)

Un camion-citerne de haute mer de pétrole brut du dwt 300.000 à 550.000. Ce sont les plus grands navires au monde et sont employés pour porter le pétrole brut sur des itinéraires de long transport du Golfe Arabe vers l'Europe, l'Amérique et l'Extrême-Orient, par l'intermédiaire du cap du bon espoir. Ces navires exigent les bornes sur mesure pour le chargement et la décharge. (Size: 321,000+ dwt).

2.9 OverPanamax

Navire dont les dimensions l'empêchent d'emprunter le canal de Panama (largeur supérieure de 32 m et tirant d'eau supérieure de 11 m.).

 

 

Cargaison (DWT)

Poids (tonnes)

Classement Tankers

Description

Minimum

Maximum

Handymax

Assez petit que Handy

30000

50000

Panamax

taille maximum pour le canal

de Panama

50000

80000

Aframax

Taux De Fret Assoc. Size

80000

120000

Suezmax

taille maximum pour le canal de suez

120000

200000

Capesize

voyages autour des caps

80000

199000

VLCC

porteur brut très grand (Very Large Crude Carrier)

200000

319000

ULCC

porteur brut ultra grand

(Ultra Large Crude Carrier)

320000

no max

Tableau : Classifications des Bateaux Tankers.

3. Principaux pays constructeurs des navires

L'utilisation de capacité élevée est prévue en Chine, Corée Du sud et en partie en Europe de l'Est, car ces pays sont les plus concurrentiels. Cependant, la Corée Du sud est susceptible de voir l'utilisation légèrement inférieure de 2004 dus aux augmentations de la capacité en Chine et en Europe de l'Est, et plus tard par suite de se contracter en baisse en 2005-06. On s'attend à ce que des yards en Chine voient un afflux croissant des ordres jusqu'à 2004 et une augmentation en part de marché également après 2004 où une diminution dans se contracter global des new buildings est prévue.

Les chantiers navals ukrainiens peuvent être parmi les yards avec les plus bas coûts. Selon Fairplay, la production à Jan/Oct. Cette année était 25% au-dessus de la même période en 2000. La production en 2000 était 31% plus haut qu'en 1999. Selon l'association ukrainienne des constructeurs de navires, le directeur général Viktor Ionov de yard de construction navale de Kiev et de réparation, le coût de construction de bateau à leur cour est inférieur à n'importe où en Europe de l'Est, excepté la Roumanie. La production à fin octobre a seulement inclus les 12 livraisons de navire en valeur le mil 40 USD, mais les yards avaient également signé la valeur de contrats au-dessus du mil de 130 USD.

On s'attend à ce que l'utilisation de capacité le Japon et en Europe de l'ouest augmente jusqu'à 2002 dus à la reprise en se contractant en 1999-2000, mais pendant que la demande de la capacité new building diminue en 2001-2002, et pendant que plus de capacité devient disponible ailleurs, l'utilisation diminuera fortement vers 2006. L'utilisation de capacité dans l'"autre monde" suit les tendances vues pour le Japon et Europe de l'ouest, mais représente la moyenne de yards avec l'utilisation élevée et basse. En Europe de l'ouest une diminution grave a été vue pendant la première partie de 2001, et la prévision peut surestimation l'afflux d'ordre de l'année. Un autre déclin est prévu pour 2002, et on s'attend à ce que le rétablissement en 2003 et 2004 soit dû faible à la basse commande des bateaux de croisière.

Une nouvelle diminution est prévue en 2005 et 2006. Estimer l'utilisation de la capacité de construction navale est très difficile, en partie en raison des docks de bâtiment de "sommeil".

Tableau : Les principaux pays producteurs des navires en Millions DWT

(Source : www.isl.org, 2003).

 

Japon

Corée de Sud

Chine

Europe d'Ouest

Europe d'Est

Autres

Total

1992

24

12,4

3,4

9,2

5,7

5,5

60,2

1993

19

18,6

3,5

8,9

6,4

5,4

61,8

1994

23,7

22,2

3,9

8,7

6,6

3,9

69

1995

24

25,3

4,7

8

7,4

4,5

73,9

1996

27,5

24,3

5,8

6,3

6,1

4,9

75,4

1997

36,2

33,4

5,7

6,3

5,9

4,3

91,8

1998

37,5

34,1

4,8

5,4

4,4

4,2

90,4

1999

35,8

39,4

8,6

3,6

4,1

4,3

95,8

2000

37,4

51,2

10,3

4,1

6,4

4,4

113,8

2001

39

46,7

12,8

5,5

6,8

4,6

115,4

2002

38,9

45,6

13,4

5,5

6,8

4,1

114,3

Figure : Evolution de la construction mondiale des navires en million de DWT

(Source : www.isl.org, 2003).

Chapitre 10

Le Commerce International

Depuis la Seconde Guerre Mondiale le commerce international a connu un essor remarquable, notamment au cours des années 1960. Une tendance qui se veut évidemment le reflet d'un système monde de plus en plus complexe et interdépendant. Le volume de biens et services transigés entre pays a joué un rôle moteur dans la création de richesses à l'échelle mondiale. Trois facteurs peuvent être rattachés à ce phénomène:

· Les coûts de transport ont dégringolé d'une façon nette grâce à une série d'innovations et à une efficacité accrue des modes et des infrastructures de transport.

· Les processus d'intégration comme l'émergence de blocs économiques et l'abolition des tarifs à une échelle mondiale ont su promouvoir le commerce international.

· Les systèmes de production sont de plus en plus flexibles et imbriqués, ce qui stimule l'échange de biens et services de toutes sortes.

· L'affréteur : est la personne (ou la société) qui loue un bateau pour transporter sa marchandise.

· L'armateur : est la personne (ou la société) qui loue son bateau.

· La charte-partie : es le contrat officiel liant l'armateur à l'affréteur.

1. Importance de l'affrètement sur le commerce extérieur

Le transport maritime est la voie majeure du transport de marchandises échangées entre les pays, avec une part de marché avoisinant 90%, le reste des transactions est effectué par la voie terrestre (camions ou trains) et aérienne.

Dans le transport maritime de marchandises, on distingue : le transport en vrac où l'on transporte une grande quantité d'une même marchandise non emballée. Ce type de transport représente 80% du transport de marchandise.

Autres Voie maritime

10 %

90 %

Non vrac Vrac

20 %

80 %

80 %

20 %

50 %

50 %

Sec Liquide

Autres Conteneurs

3. Transport de marchandise

· Plus le prix à la tonne d'un produit est bas, plus il est économiquement difficile et physiquement inutile de lui trouver un emballage, ce qui justifie l'énorme quantité de marchandises transportées en vrac comparées aux marchandises conteneurisées.

· Parmi les produits secs échangés avec un grand volume on a le charbon, les minerais de fer, les céréales, les bauxites, l'alumine et les phosphates.

2. Catégories d'affrètement

On distingue deux marchés d'affrètement :

1. Marché de l'affrètement : un bateau (ou portion de bateau) est mis par l'armateur à la disposition de l'affréteur soit pour un voyage, soit pour une période, soit pour une activité donnée, dont le prix est librement déterminé par l'armateur et l'affréteur. Les bateaux affrétés dans cette catégorie transportent généralement des produits primaires (pétrole, charbon, mirerais, céréales,...) et chargés en vrac. Ces bateaux réalisent environ 80 % du transport maritime.

2. Marché de la ligne régulière : des navires sont mis en circulation entre des ports donnés, à des dattes fixées et des prix fixés d`avance. Les lignes régulières réservés aux produits à haute valeur ajoutée composites expédiés à des destinations multiples. Le début du XX siècle, avec l'apparition des navires à coque acier et à propulsion à vapeur, a contribué à la création des lignes régulières.

4. Contrats

On distingue deux types de contrat :

1. Contrat de connaissement pour les lignes régulières : c'est la reconnaissance par l'armateur de la réception d'une marchandise et son engagement à la remettre dans cette état à la destination exigée.

2. Contrat d'affrètement : l'armateur s'engage à mettre son bateau à la disposition de l'affréteur pour un voyage donné ou une période donnée.

On a trois types de contrats d'affrètement

1. l'affrètement au voyage : le bateau est affrété pour un voyage donné. Le fret est fixé en fonction de la charge du navire, comme on peut avoir un fret forfaitaire quelque soit la charge du navire.

2. l'affrètement à temps pour une certaine période (time charter), ici on paye une sorte de loyer à la journée.

3. Coque nue (bear boat) : les frais fixes et frais variables à la charge de l'affréteur.

5. Quelques termes usuels du jargon maritime

Ø Time charter : contrat d'affrètement de longue durée.

Ø B/L : Bill of landing (connaissement)

Ø Le tarif de la ligne régulière est lus stable et il suit généralement le progrès industriel.

Ø Surustaline : somme d'argent payé par l'affréteur à l'armateur à cause du retard au chargement ou déchargement.

Ø Dispatch : l'armateur paye une somme `argent à l'affréteur car ce dernier a pu libérer le bateau avant les délais.

6. Transport maritime

Le transport maritime est le mode de transport le plus important pour le transport de marchandise ( marine marchande). Le transport de personnes par voie maritime a perdu beaucoup d'importance du fait de l'essor de l' aviation commerciale ; il subsiste de manière significative dans seulement deux créneaux importants : les traversées courtes et les croisières. On peut y ajouter pour être complet les voyages d' exploration, scientifiques et les courses sportives, qui ne relèvent cependant pas à proprement parler du transport.

Le transport maritime est le plus ancien mode de transport. Il est par nature international, sauf parfois dans ses fonctions de cabotage le long des côtes d'un pays.

Il y'a environ 5.5 milliards de tonnes de marchandises transportées par voie maritime :

· 2 milliards de tonnes d'hydrocarbures (pétrole et environ 0.5 milliards de gaz)

· 1.5 milliard de vrac (minerais de fer, charbon, céréales,..).

· 2 milliards de marchandises diverses.

7. Conteneurs et les portes conteneurs

v Il y' environ 200 millions de tonnes de marchandises transportées annuellement dans des conteneurs.

v Il y a deux types de conteneurs

o Les 40 pieds : de capacité maximale de 25 tonnes

o Les 20 pieds de capacité maximale de 22 tonnes.

v La capacité d'un porte conteneur est donnée par rapport aux conteneurs 20 pieds, on parle de TEU c à d Twenty Equivalent Unit's ;

v La capacité maximale d'un porte conteneur est de 8000 TEU ;

v La capacité minimale est de 200 TEU ;

v La capacité moyenne est de 3000/4000 TEU.

8. Offre des bateaux

§ Il y'a environ 40 000 bateaux pour 800 millions de tonnes DWT (poids du navire avec son chargement) ;

§ 40 % du tonnage est constitué de pétroliers ;

§ 40 % de vraquiers ;

§ 20 % pour le reste.

Il y'a pas de connexion entre ces trois marchés c à d une variation de l'offre ou de la demande de l'un de ces marchés n'influe pas automatiquement sur l'autre marché.

§ Certain gros navires, appelés OBO (Oil Bulk Oil) peuvent transporter des hydrocarbures ou des marchandises en vrac, mais actuellement ces bateaux sont en voie de disparition à cause de leur rigidité (accès difficile au ports, ...).

§ Actuellement, la capacité maximale des plus gros pétroliers est de 500 000 tonnes.

§ La capacité max des plus gros vraquiers est de 150 000 tonnes.

§ Le fret des pétroliers est inférieur au fret des vraquiers est de 150 000 tonnes.

§ Le fret des pétroliers est inférieur au fret des vraquiers, et ce dernier est inférieur au fret des autres marchandises à causes de la taille des bateaux utilisés (effet de masse).

§ En terme de nombre d'unités, on a :

o 25 % de la flotte mondiale est constituée de pétroliers ;

o 20 % de la flotte est constituée de vraquiers ;

o 55 % autres navires font 20 % du tonnage global.

9. Caractéristiques des bateaux de marchandise

Ø 95 % du poids DWT est une capacité utile pour le chargement

Ø Un LOLO (Lift On - Lift Out) : est un bateau dans la marchandise est chargé par une grue.

Ø Un RORO (Roll On - Roll Out) : la marchandise est chargée horizontalement sur le bateau grâce à une grande porte située à l'arrière du bateau.

Ø Un BIBO : c'est un bateau équipé d'une semi usine à l'intérieur. Au port de chargement, il charge une marchandise en vrac. Au port de déchargement, la marchandise est livrée dans des sacs.

10. Principaux lignes d'affrètement dans le monde

Pour les lignes régulières le trafic le plus important se fait essentiellement entre les pays développés. Pour le vrac sec, on considère les produits les plus échangés.

Asie développée

Amérique du Nord

Europe

Figure : Les principaux lignes d'affrètement dans le monde.

Chapitre 11

Les Incoterms

Le libre échange des marchés donne aux sociétés un accès beaucoup plus vaste qu'auparavant aux marchés du monde entier. Des marchandises de plus en plus variées sont vendues dans un nombre accru de pays et en quantités plus importantes. Mais, parallèlement à l'augmentation du volume et de la complexité des ventes internationales, croissent également les risques de malentendus et de litiges coûteux lorsque les contrats de vente ne sont pas correctement rédigés.

1. Définition

Les incoterms ce sont des règles officielles de la Chambre Internationale de Commerce (ICC) pour l'interprétation des termes commerciaux, facilitent la gestion du commerce international. Une référence aux incoterms 2000 dans un contrat de vente assure une définition précise des obligations respectives des parties, ce qui réduit le risque de complications juridiques. Depuis l'apparition en 1936 de la première version des incoterms, l'ICC a régulièrement mis à jour ces normes contractuelles qui sont mondialement acceptées, et ce en fonction de l'évolution du commerce international. Les incoterms 2000 tiennent compte de l'apparition récente de zones de libre échange, du recours croissant aux communications électroniques à l'occasion de transactions commerciales, et des modifications apportées aux pratiques de transport. Les incoterms 2000 présentent sous une forme simplifiée et plus claire, les 13 définitions en cause, qui ont toutes été révisées.

2. Structure des incoterms

Pour mieux comprendre, les incoterms, en 1990 les termes furent regroupés en quatre catégories fondamentalement différentes, en commençant par le terme selon lequel le vendeur met seulement la marchandise à la disposition de l'acheteur dans ses propres locaux (le terme « E », EXW), suivi par un deuxième groupe de termes selon lesquels le vendeur set invité à livrer la marchandise à un transporteur désigné par l'acheteur (les termes « F », FCA, FAS et FOB). Venaient ensuite les termes « C » disposant que le vendeur doit conclure le contrat de transport, mais sans assumer les risques de perte ou de dommage à la marchandise ni les frais supplémentaires dus à des frais postérieurs à l'embarquement où à l'envoi (CFR, CIF, CPT, CIP), et enfin les termes « D », selon lesquels le vendeur doit assumer tous les coûts et les risques qu'entraîne l'acheminement de la marchandise jusqu'au pays de destination (DAF, DES, DEQ, DDU, DDP).

Le tableau suivant nous décrit la classification des termes commerciaux.

Tableau : Les différentes incoterms.

Incoterms

 

Groupe « E »

Départ

EXW A l'usine (... lieu convenu)

Groupe « F »

Transport principal non acquitté

FCA Franco transporteur (...Lieu convenu)

FAS Franco le long du navire (... port d'embarquement convenu)

FOB Franco bord (...port d'embarquement convenu)

Groupe « C »

Transport principal acquitté

CFR Coût et fret (...port de destination convenu)

CIF Coût, assurance et fret (...port de destination convenu)

CPT Port payé jusqu'à (...lieu de destination convenu)

CIP Port payé, assurance comprise, jusqu'à

(...lieu de destination convenu)

Groupe « D »

Arrivée

DAF Rendu frontière (...lieu convenu)

DES Rendu ex ship (...port de destination convenu)

DEQ Rendu à quai (...port de destination convenu)

DDU Rendu droits non acquittés

(... lieu de destination convenu)

DDP Rendu droits acquittés (... lieu de destination convenu)

Pays Exportateur

Pays

Importateur

Usine vendeur

A

B

Usine acheteur

C

D

Mer

Figure : Schéma simplifie sur les incoterms.

Le schéma suivant représente d'une manière bien détaillée les procédures de réalisation et les différents types d'incoterm :

Figure : Présentation schématique de la réalisation des principaux incoterms utilisées dans le monde.

3. Les termes

Le terme « E » est celui qui assigne au vendeur une obligation minimale : le vendeur n'a rien à faire de plus que de mettre la marchandise à la disposition de l'acheteur au lieu convenu généralement dans les locaux même du vendeur. Cependant dans la pratique des affaires, il arrive fréquemment que le vendeur prête assistance à l'acheteur en chargeant la marchandise sur le véhicule de collecte. Bien qu'EXW aurait bien mieux traduit cette situation si les obligations du vendeur avaient été étendues au chargement, il a semblé nécessaire de maintenir le principe traditionnel de l'obligation minimale du vendeur avec l'EXW, de façon à ce que ce terme puisse être utilisé dans les cas où le vendeur de veut pas assumer une quelconque obligation en ce qui concerne le chargement de la marchandise. Si l'acheteur désire que le vendeur en fasse davantage, cela devra être clairement indiqué dans le contrat de vente.

Les termes « F » le vendeur doit remettre la marchandise aux fins de son transport, en respectant les instructions de l'acheteur. L'expérience a montré qu'il est difficile de déterminer l'endroit où les parties utilisant le terme FCA entendent que la livraison se fasse, et ce parce que les spécificités des contrats couverts par ce terme varient sensiblement. Ainsi la marchandise peut être chargé sur un véhicule envoyé par l'acheteur pour la prendre dans les locaux du vendeur ; alternativement la marchandise peut devoir être déchargée d'un véhicule envoyé par le vendeur pour assurer la livraison de la marchandise à un terminal désigné par l'acheteur. Les incoterms 2000 tiennent compte de ces différents cas en stipulant que si l'endroit de livraison mentionné dans le contrat se trouve dans les locaux du vendeur, la livraison est dûment effectuée dés lors que la marchandise est chargée sur le véhicule de collecte de l'acheteur ; dans d'autres cas la livraison est dûment effectuée dès lors que la marchandise est mise à la disposition de l'acheteur, non déchargée de véhicule du vendeur.

Les termes « C » imposent au vendeur de conclure à ses propres frais le contrat de transport aux conditions habituelles. En conséquence le point jusqu'auquel il aura à payer les frais de transport devra nécessairement être mentionnée à la suite du terme « C ». Avec le CIF et le CIP le vendeur doit également souscrire une assurance et en supporter les frais. Comme l'endroit de répartition des coûts est localisé dans le pays de destination, les termes « C » sont souvent considérés, à tort, comme des contrats à l'arrivée : suivant ceux-ci le vendeur aurait à supporter tous les frais et risques jusqu'à ce que la marchandise soit vraiment arrivée à l'endroit convenu. Il faut cependant insister sur le fait que les termes « C » sont de même nature que les termes « F » en ce sens que le vendeur remplit son contrat dans le pays d'embarquement ou d'expédition. Les contrats de vente avec les termes « C » tout comme les contrats avec les termes « F », appartiennent donc à la catégorie des contrats au départ.

Il est de la nature même des contrats au départ de disposer, d'une part que le vendeur doit payer le coût du transport normal pour l'acheminement de la marchandise par un itinéraire habituel et d'une manière coutumière jusqu'au lieu de destination convenu, d'autre part l'acheteur doit supporter le risque de perte ou de dommage à la marchandise, ainsi que les frais additionnels résultant d'événements intervenant après remise appropriée de la marchandise aux fins de son acheminement. De ce fait, les termes « C » à la différence de tous les autres termes, contiennent deux endroits « critiques » : l'un est l'endroit jusqu'où le vendeur à l'obligation d'assurer l'acheminement de la marchandise en concluant, à ses frais, un contrat de transport et l'autre est relatif à la répartition des risques.

Pour cette raison, la plus grande prudence doit être observée quand il s'agit d'imposer au vendeur de nouvelles obligations dans les termes « C » qui iraient au-delà de point « critique » déjà mentionné pour la répartition des risques. Il est de l'essence même des termes « C » d'exonérer le vendeur de tous autres risques et coûts dès lors qu'il a dûment rempli son contrat en concluant le contact du transport, en remettant la marchandise au transporteur et en souscrivant un assurance suivant les termes CIF et CIP.

Les termes « D » sont d'une autre nature que les termes « C ». En effet, avec les termes « D », le vendeur est responsable de l'arrivée de la marchandise jusqu'au lieu ou à l'endroit d destination convenu à la frontière ou dans le pays d'importation. Le vendeur doit supporter tous les risques et les frais pour acheminer la marchandise jusqu'à ce lieu/endroit. Ainsi les termes « D » désignent-ils des contrats à l'arrivée, tandis que les termes « C » sont des contrats du départ. En vertu des termes « D » et à l'exception du terme DDP, le vendeur n'a pas l'obligation de livrer la marchandise dédouanée à l'importation dans le pays de destination.

Classiquement, le vendeur avait l'obligation, en vertu du terme DEQ, de dédouaner la marchandise à l'importation, puisque la marchandise devait être mise sur le quai et enter ainsi dans le pays d'importation. Cependant, en raison des modifications apportées par la plupart des pays aux procédures de dédouanement, il est aujourd'hui plus approprié de charger la partie domiciliée dans le pays concerné d'effectuer le dédouanement et le paiement des droits et autres redevances. C'est pourquoi le terme DEQ a été modifié pour la même raison que la modification apportée à FAS et mentionnée plus haut. Comme pour le terme FAS, la modification apportée à DEQ a été signalée en lettre majuscules dans le préambule de ce terme.

4. But des incoterms

Le but des incoterms est de fournir une série de règles internationales pour l'interprétation des termes commerciaux les plus couramment utilisées en commerce extérieur. Ainsi l'incertitude née d'interprétations différentes de ces termes par les divers pays peut-elle être évitée ou du moins considérablement réduite.

Fréquemment les parties à un contrat ignorent que les pratiques commerciales utilisées dans leurs pays respectifs sont différentes. Cela peut provoquer des malentendus, des litiges et des procès, qui génèrent une perte de temps et d'argent. Pour remédier à ces problèmes, la Chambre de Commerce Internationale (ICC) a publié pour la première fois en 1936 une série de règles internationales pour l'interprétation des termes commerciaux. Ces règles sont parues sous le titre « Incoterms 1936 ». Des amendements et des ajouts y furent apportés en 1953, 1967, 1976, 1980, 1990. A la veille de l'an 2000, une nouvelle mise à jour a été entreprise afin d'adapter des règles aux pratiques commerciales internationales en vigueur.

Soulignons que les incoterms visent seulement les droits et obligations des parties à un contrat de vente, en ce qui concerne la livraison de la marchandise vendue (marchandises tangibles, à l'exclusion des intangibles comme la fourniture de logiciels.

5. Différents types d'incoterms

5.1 EXW (EX Works ou à l'usine)

Signifie que le vendeur à dûment livré la marchandise dès lors que celle-ci a été mise à la disposition de l'acheteur dans ses locaux propres ou dans un autre lieu convenu (atelier, usine, entrepôt, etc.), et ce sans accomplissement des formalités douanières à l'exportation et sans chargement sur un quelconque véhicule d'enlèvement.

Ce terme définit donc l'obligation minimale du vendeur, l'acheteur ayant à supporter tous les frais et risques inhérents à la pris en charge de la marchandise depuis les locaux du vendeur.

Cependant si les parties souhaitent faire assumer au vendeur la responsabilité du chargement de la marchandise au départ ainsi que les risques et tous les frais y afférents elles doivent le préciser clairement en insérant à cet effet une clause explicite dans le contrat de vente. Le terme « A l'usine » ne devrait pas être utilisé lorsque l'acheteur ne peut effectuer directement ou indirectement les formalités douanières à l'exportation. En pareils cas, le terme FCA devrait être utilisé, sous réserve que le vendeur accepte de charger la marchandise à ses frais et risques.

5.2 FCA (franco transporteur)

Signifie que le vendeur a dûment livré la marchandise dès lors que celle-ci, dédouanée à l'exportation, a été mise à la disposition du transporteur nommé par l'acheteur au lieu convenu. Il convient de noter que le lieu de livraison choisi a une incidence sur les obligations de chargement et de déchargement de la marchandise en ce lieu. Si la livraison est effectuée dans les locaux du vendeur, ce dernier est responsable du chargement de la marchandise ; si la livraison a lieu ailleurs, le vendeur n'est pas responsable du déchargement.

De terme peut être utilisé pour tout mode de transport, y compris en transport multimodal.

Le terme « Transporteur » désigne toute personne qui, aux termes d'un contrat de transport, s'engage à effectuer un transport par rail, route, air mer, voies navigables intérieurs ou par combinaison de ces divers modes de transport.

Si l'acheteur nomme une personne autre qu'un transporteur pour recevoir la marchandise, le vendeur est réputé avoir rempli son obligation de livraison dès lors la marchandise a été livrée à cette personne.

5.3 FAS (Free Alongside Ship ou franco le long du navire)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors que la marchandise a été placée le long du navire, au port d'embarquement convenu. C'et à partir de ce moment-là, que l'acheteur doit supporter tous les frais et risques de perte ou de dommage que la marchandise peut courir.

Le terme FAS impose au vendeur l'obligation de dédouaner la marchandise à l'exportation. C'est là un renversement de la situation par rapport aux versions antérieures des incoterms qui mettaient à la charge de l'acheteur le dédouanement à l'exportation.

Toutefois si les parties souhaitent que l'acheteur dédouane la marchandise à l'exportation, elles doivent le préciser en insérant à cet effet une clause explicite dans le contrat de vente. Le terme FAS est à utiliser exclusivement pur le transport par mer ou par voies navigables intérieures.

5.4 FOB (Free On Board ou Franco bord)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors que la marchandise a passé le bastingage du navire au port d'embarquement convenu. Il s'ensuit qu'à partir de cet endroit l'acheteur doit supporter tous les frais et risques de perte ou de dommage que la marchandise peut courir. Le terme FOB exige que le vendeur dédouane la marchandise à l'exportation. Il est à utiliser exclusivement pour le transport par mer ou par voies navigables intérieures. Si les parties n'entendent pas que la marchandise soit livrée au moment où elle passe le bastingage du navire, le terme FCA doit être utilisé.

5.5 CFR (Cost and Freight ou coût et fret)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors que la marchandise a passé le bastingage du navire au port d'embarquement. Le vendeur doit payer les coûts et le fret nécessaires pur acheminer la marchandise jusqu'au port de destination convenu mais le risque de perte ou de dommage que la marchandise peut courir, ainsi que tous frais supplémentaires nés d'événements survenant après la livraison, son transférés du vendeur à l'acheteur.

Le terme CFR fait obligation au vendeur de dédouaner la marchandise à l'exportation.

Ce terme est à utiliser exclusivement pour le transport par mer et par voies navigables intérieures. Si les parties n'entendent pas que la marchandise soit livrée au moment où elle passe le bastingage du navire, le terme CPT doit être utilisé.

5.6 CIF (Cost Insurance and Freight ou coût assurance et fret)

Signifie que le vendeur a dûment dès lors que la marchandise a passé le bastingage du navire au port d'embarquement. Le vendeur doit payer les coûts et le fret nécessaires pour acheminer la marchandise jusqu'au port de destination convenu mais le risque de perte ou de dommage que la marchandise peut courir ainsi que tous frais supplémentaires nés d'événements intervenant après la livraison sont transférés du vendeur à l'acheteur. Cependant, en vertu du CIF le vendeur doit aussi fournir une assurance maritime afin de couvrir l'acheteur contre le risque de perte ou de dommage que la marchandise peut courir au cours du transport. En conséquence, le vendeur conclut un contrat d'assurance et paie la prime d'assurance. L'acheteur souhaite obtenir une couverture d'assurance plus large, il lui faudra soit obtenir à cet effet l'accord express du vendeur soit souscrire lui-même une assurance complémentaire.

Le terme CIF fait obligation au vendeur de dédouaner la marchandise à l'exportation. Ce terme est à utiliser exclusivement pour le transport par mer et par voies navigables intérieures. Si les parties n'entendent pas que la marchandise soit livrée au moment où elle passe le bastingage du navire, le terme CIP doit être utilisé.

5.7 CPT (Carriage Paid To ou port payé jusqu'a)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors qu'il a mis la marchandise à la disposition du transporteur nommé par ses soins ; cependant le vendeur doit en outre payer les frais de transport pour l'acheminement de la marchandise jusqu'au lieu de destination convenu. Il s'ensuit que l'acheteur doit assumer tous les risques et tous les autres frais encourus par la marchandise postérieurement à sa livraison comme indiquée ci-dessus.

Le mot « transporteur » désigne toute personne qui s'engage, en vertu d'un contrat de transport, à effectuer ou à faire effectuer un transport par rail, route, air, mer voies navigables intérieurs ou par une combinaison de ces différents modes. En cas de recours à des transporteurs successifs pour assurer le transport jusqu'au lieu de destination convenu, le risque est transférés dès la remise de la marchandise au premier transporteur.

Le terme CPT exige que le vendeur dédouane la marchandise à l'exportation. ce terme peut être utilisé quel que soit le mode de transport y compris en transport multimodal.

5.8 CIP (port payé assurance comprise, jusqu'a)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors qu'il a mis marchandise à la disposition du transporteur nommé par ses soins ; cependant, le vendeur doit en outre payer les frais de transport pour l'acheminement de la marchandise jusqu'au lieu de destination convenu.

Il s'ensuit que l'acheteur doit assumer tous les risques et tous les frais additionnels encourus par la marchandise postérieurement à sa livraison comme indiquée ci-dessus.

Toutefois lorsque le terme CIP est choisi, le vendeur doit également fournir une assurance couvrant pour l'acheteur le risque de perte ou de dommage que la marchandise peut courir pendant le transport. En conséquence, le vendeur conclut un contrat d'assurance et paie la prime d'assurance. L'acheteur doit noter que selon le terme CIP le vendeur n'est tenu de souscrire l'assurance que pour une couverture minimale. Si l'acheteur souhaite être protégé par une couverture minimale. Si l'acheteur souhaite être protégé par une couverture d'assurance plus large, il lui faudra soit obtenir à cet effet l'accord express du vendeur, soit souscrire lui-même une assurance complémentaire.

Le terme « transporteur » désigne toute personne qui s'engage, en vertu d'un contrat de transport, à effectuer ou à faire effectuer un transport par rail, route, air, mer, voies navigables intérieures ou par combinaison de ces différents modes de transport. En cas de recours à des transporteurs successifs pour assurer le transport jusqu'au lieu de destination convenu, le risque est transféré dès la remise de la marchandise au premier transporteur.

Le terme CIP exige que le vendeur dédouane la marchandise à l'exportation. Ce terme peut être utilisé quel que soit le mode de transport y compris en transport multimodal.

5.9 DAF (Delivered At Frontier ou rendu frontière)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors que la marchandise a été mise à la disposition de l'acheteur à l'endroit convenu et au lieu frontalier convenu, mais avant la frontière douanière du pays adjacent, sur le véhicule de transport d'approche non déchargé, la marchandise étant dédouanée à l'exportation mais non dédouanée à l'exportation mais non dédouané à l'importation. Le mot « frontière » peut être utilisé pour toute frontière y compris celle du pays d'exportation. Il est donc d'une importance capitale de définir avec précision la frontière en cause, en indiquant toujours à la suite du terme DAF l'endroit et le lieu convenus.

Toutefois si les parties souhaitent que le vendeur assume la responsabilité de décharger la marchandise à l'arrivée du véhicule de transport et de supporter les risques et frais du déchargement, elles doivent l'indiquer clairement en ajoutant une mention expresse à cet effet dans le contrat de vente. Le terme DAF peut être utilisé quelque soit le mode de transport lorsque la marchandise est à livrer à une frontière terrestre. Si la livraison doit se faire au port de destination, à bord d'un navire ou sur le quai, ce sont les termes DES ou DEQ qu'il convient d'utiliser.

5.10 DES (Delivered Ex Ship ou rendu ex navire)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors que la marchandise non dédouanée à l'importation, a été mise à la disposition de l'acheteur à bord du navire au port de destination convenu. Le vendeur soit supporter tous les frais et risques inhérents à l'acheminement de la marchandise avant son déchargement au port de son destination convenu. Si les parties souhaitent que le vendeur assume les frais et risques du déchargement de la marchandise, c'est le terme DEQ qu'il convient d'utiliser.

Ce terme peut seulement être utilisé lorsque la marchandise doit être livrée sur un navire au port de destination, après un transport par mer, par voies navigables intérieures ou par transport multimodal.

5.11 DEQ (Delivered Ex Quay ou rendu à quai)

Signifie que le vendeur a dûment livré dès lors que la marchandise, non dédouanée à l'importation, a été mise à la disposition de l'acheteur à quai au port de destination convenu.

Le vendeur doit supporter tous les frais et risques inhérents à l'acheminement de la marchandise jusqu'au port de destination convenu et pour son déchargement sur le quai.

Le terme DEQ exige que l'acheteur dédouane la marchandise à l'importation et paie les frais liés aux formalités douanières ainsi que tous droits, taxes et autres redevances exigibles à l'importation. C'est là un renversement de la situation par rapport aux versions antérieures des incoterms qui mettaient à la charge du vendeur le dédouanement à l'importation.

Si les parties souhaitent inclure parmi les obligations du vendeur celle de payer tout ou partie des frais à régler lors de l'importation de la marchandise, elles doivent le spécifier clairement en ajoutant une clause explicite à cet effet dans le contrat de vente.

Ce terme peut seulement être utilisé lorsque la marchandise est à livrer après un transport par mer, voies navigables intérieurs ou un transport multimodal et déchargée du navire sur le quai au port de destination convenu. Cependant si les parties souhaitent inclure parmi les obligations du vendeur celle d'assumer les risques et frais pour la manutention de la marchandise depuis le quai jusqu'à un autre endroit (entrepôt, terminal, gare de marchandises, etc.) à l'intérieur ou à l'extérieur du port, ce sont les termes DDU ou DDP qu'il convient d'utiliser.

5.12 DDU (Delivered Duty Unpaid ou rendu droits non acquittés)

Signifie que le vendeur livre la marchandise à l'acheteur non douanée à l'importation et non déchargée à l'arrivée de tout véhicule de transport, au lieu de destination convenu. Le vendeur doit supporter les frais et risques pour y acheminer la marchandise, à l'exception le cas échéant de tout « droit » (terme qui inclut la responsabilité et les risques pour l'accomplissement des formalités douanières, ainsi que le paiement des droits de douane, taxes et autres redevances exigibles à l'importation dans le pays de destination). Ce « droit » doit être supporté par l'acheteur ainsi que tous les frais et risques encourus par lui faute d'avoir dédouaner, en temps utile, la marchandise à l'importation.

Cependant, si les parties souhaitent que le vendeur accomplisse les formalités douanières et assume les frais et risques résultant de cet accomplissement ; ainsi que certains frais exigibles à l'importation de la marchandise, elles doivent le préciser en ajoutant une clause explicite à cet effet dans le contrat de vente.

Ce terme peut être utilisé quel que soit le mode de transport. Cependant si la livraison doit être effectuée au port de destination à bord du navire ou sur le quai, ce sont les termes DES ou DEQ qu'il convient d'utiliser.

5.13 DDP (Delivered Duty Paid ou rendu droits acquittés)

Signifie que le vendeur livre la marchandise à l'acheteur, dédouanée à l'importation et non déchargée à l'arrivée de tout véhicule de transport au lieu de destination convenu. Le vendeur doit supporter tous les frais et risques pour y acheminer la marchandise y compris, le cas échéant tout « droit » à l'importation dans le pays de destination (terme qui inclut la responsabilité et les risques pour l'accomplissement des formalités douanières ainsi que le paiement de ces formalités, droits de douane, taxes et autres redevances).

Alors que le terme EXW définit l'obligation minimale du vendeur, le terme DDP en définit l'obligation maximale. Ce terme ne doit pas être utilisé lorsque le vendeur n'est pas en mesure, directement ou indirectement, d'obtenir la licence d'importation.

Cependant si les parties souhaitent exclure des obligations du vendeur le règlement de certains frais exigibles à l'importation de la marchandise (par exemple la taxe à la valeur ajoutée TVA), elles doivent le préciser en ajoutant une clause explicite à cet effet dans le contrat de vente Si les parties souhaitent que l'acheteur supporte tous les risques et coûts liés à l'importation, c'est le terme DDU qui doit être utilisé. Le terme DDP peut être utilisé quelque soit le mode de transport. Toutefois si la livraison doit être effectuée au port de destination à bord du navire ou sur le quai, ce sont les termes DEQ ou DES qu'ils convient d'utiliser.

6. Utilisation recommandée des incoterms

Dans certains cas, il est recommandé dans le préamble à un incoterm de l'utiliser ou au contraire de ne pas l'utiliser. Cela est particulièrement important en ce qui concerne le chois entre FCA et FOB. Le commerçants continuent malheureusement d'utilise FOB même lorsque ce terme est totalement inapproprié ; il en résulte que le vendeur doit assumer des risques postérieurement à la remise de la marchandise au transporteur désigné par l'acheteur. L'utilisation de FOB n'est appropriée que dans les cas où la marchandise est à livrer (au passage du bastingage du navire) ou, en tout état de cause, (au navire) ; pareille utilisation n'est pas appropriée lorsque la marchandise est remise au transporteur pour mise à bord ultérieur sur un navire, par exemple marchandise dûment stockée en conteneurs ou chargée sur des camions ou des wagons dans le trafic roulier « roll on-roll off ». Aussi le préambule au terme FOB recommande-t-il très fermement de ne pas utiliser ce terme lorsque les parties ne prévoient pas que la marchandise soit livrée au passage du bastingage du navire.

7. Dédouanement

Le terme « dédouanement » a donné lieu à des malentendus. C'est pourquoi chaque fois qu'il est fait référence à une obligation du vendeur ou de l'acheteur d'assumer des obligations liées au passage de la marchandise à la frontière du pays d'exportation ou d'importation, il est maintenant précisé que cette obligation ne couvre pas seulement le paiement des droits et autres redevances mais aussi l'accomplissement et le paiement de toutes les formalités administratives liées à la présentation de la marchandise à la douane, ainsi les informations à donner en la matière aux autorités douanières.

De plus, certains ont considéré comme inapproprié- et ce bien à tort- d'utiliser des termes visant l'obligation de dédouaner la marchandise lorsque (comme c'est le cas dans les échanges entre les Etats membres et l'Union Européenne ou d'autres zones de libre échange) il n'y plus désormais aucune obligation de payer des droits ni aucune restriction à l'importation ou à l'exportation. Afin de clarifier la situation, les mots «le cas échéant» ont été ajoutés dans les clauses A2 et B2, A6 et B6 des incoterms appropriés ; cela devrait permettre d'utiliser ces incoterms sans aucune ambiguïté, là où aucune formalité douanière requise.

8. Terminologie

8.1 Affrètement

Opération pour laquelle un propriétaire de bateau s'engage à mettre à la disposition d'un affréteur un bateau de commerce afin de transporter des marchandises par voie fluviale (le terme est aussi utilisé dans le maritime). On distingue l'affrètement au voyage simple (pour un seul trajet), le contrat au tonnage (pour une quantité donnée) et le contrat à temps (pour une durée donnée).

8.2 Affréteur ou courtier de fret

Intermédiaire entre le donneur d'ordre et le transporteur. Il s'occupe aussi de donner des avances sur le fret. Il peut être "ducroire" de fret.

8.3 Cargaison

Marchandise embarquée dans le bateau.

8.4 Chargeur

Il procède au chargement du bateau et à la rédaction des documents relatifs au transport.

8.5 Contrat

Il lie le vendeur et l'acheteur ou leurs mandataires pour un transport sur un bateau donné.

8.6 Déclaration de chargement

Document délivré au transporteur pour déclaration du tonnage transporté et servant à l'établissement de statistiques et à la perception des péages. Souvent appelé laissez-passer ou volet B.

8.7 Délai de planche (= Starie)

Délai, défini par convention, accordé au chargeur pour le chargement et le déchargement d'un bateau ou d'un convoi. Parfois appelé starie.

8.8 Fret
Ce mot a deux sens. Il désigne bien sûr la marchandise transportée mais aussi la rémunération due au transporteur, souvent exprimée en francs tonnes.

8.9 Incoterm

International Commercial Terms. Ensemble des termes définissant la responsabilité de l'acheteur et du vendeur dans le contrat (couvre le transport, l'assurance, etc.)

8.10 Mise à quai

Date et heure auxquelles le transporteur s'engage à mettre son bateau à quai disponible pour les vérifications préalables de la cale et pour le chargement.

8.11 Tonnage

Poids embarqué sur le bateau, en TPL (tonnage de port en lourd). Le grand tonnage est le poids maximal que le bateau peut emporter. Ne pas confondre avec le tonneau de jauge, également utilisé en navigation, qui est une unité de volume de déplacement du bateau (exprimée en TJB, tonnage de jauge brute).

9. Quelques sources d'informations

CNUCED (Conférence des Nations Unies du Commerce Développement) : source des échanges mondiaux (en anglais UNCTAD).

Partie III

Les Marchés à Terme

Un Marché à terme, dit parfois marché des futures ou marché des contrats à terme, est un marché où les règlements se font à une échéance ultérieure, et prévue à l'avance de celle où les transactions sont conclu. La gestion du risque du marché doit constituer un élément clé de la commercialisation, d'autant plus qu'elle acquiert une importance croissante dans le contexte de la mondialisation et de la réduction des programmes de soutien de l'État. Le risque peut prendre diverses formes et se révéler plus ou moins important selon la situation financière de la personne ou de l'entreprise, l'état de sa trésorerie et ses besoins de protection.

Chapitre 12

Les Marchés à terme

1. Historique du marché à terme

L'historique du marché ça remonte à plusieurs siècles, depuis l'époque de l'empire romain qui fixe un endroit pour la négociation dans le marché central, négociations du troc ou des échanges de marchandises. Le marché s'est développé sous l'effet du désordre causé par le manque ou l'absence d'installations de stockage et de normes quantitatives et qualitatives (Ex : Produits agricoles fluctuation du prix avec le temps).

L'évolution du marché a permis d'apparaître une formulation de règles rigoureuses de commerce et l'élaboration des normes de qualité et de mesure. Ces dernières ont permis de donner lieu à la pratique des « Contrats à livraison différée » ces instruments commerciaux ont eux aussi une longue histoire. Au moyen Age, les marchands voyageaient beaucoup, acheter des produits dans une région donnée à seule fin de revendre dans une autre.

En Amérique du Nord, la région que nous connaissons aujourd'hui sous la désignation de Midwest américain se trouve à un certain moment en proie de désordre économique de fait de manque d'installations d'entreposage, ainsi que de l'insuffisance des voies de transports et des normes de classement, de poids et de mesure, ces problèmes aux quels s'ajoutaient des conditions climatiques extrêmes, conduisent logiquement à la création de bourses et un marché à terme.

La livraison à terme permet l'introduction des contrats à terme de gré à gré qui stimulera le développement des installations d'entreposage, étant donné que les prix de ces contrats étaient fonction du coût supplémentaire de l'entreposage.

En 1848 fut fondé le CBOT (Chicago Board Of Trade) c'est un organisme à pour objectif d'atténuer le désordre qui caractérise le marché.

Les premières années de CBOT on y négocia des contrats à livraison différée c à d des engagements au comptant d'acheteur ou de vendeur des céréales devant être livrées à un moment déterminé dans l'avenir (tous les éléments de contrat : le prix, la qualité et la quantité le délai et le lieu de livraison se sont des objectifs de négociation bilatérales entre l'acheteur et le vendeur).

Le marché à terme actuel fonctionne suivant les principes fondamentaux élaborés depuis un siècle tout en incorporant des changements et de nouveaux produits. Les contrats à terme et les options jouent un rôle crucial dans l'économie contemporaine en permettant la gestion des risques et la découverte des prix dans les secteurs de l'agriculture, des mines, de l'énergie, de la banque et des finances. Le rôle des contrats à terme est de développé l'économie.

1.1 Objectif des marchés à terme

Le but de ces marchés est soit de garantir à l'avance le prix d'achat ou de vente ( couverture de risque), soit de spéculer sur la variation du cours ( spéculation).

Il y a généralement un transfert du risque de l'un des opérateurs sur celui qui lui fait contrepartie, dans l'espoir pour ce dernier de faire un gain.

1.2 Importance économique

A noter par ailleurs que les marchés à terme élargissent en général leur activité aux contrats dérivés. Ces deux types d'opérations sont combinables et les spécialistes parlent ainsi souvent de futures et derivatives. Les bourses concernées, de niveau généralement continental ou mondial ont des volumes de transaction bien supérieurs que ceux des marchés au comptant.

2. Nature du risque du marché en agriculture

L'évolution du marché a permet le changement du type de risque. S'il est vrai que les prix des produits de base ont toujours été instables et qu'il y a toujours eu des incitations économiques à l'apprentissage de la gestion des risques, le marché agricole s'est récemment transformé à de nombreux égards, de telle sorte que ces incitations sont devenues encore plus puissantes. Or, beaucoup de ces programmes ont été comprimés progressivement ou modifiés du fait de deux facteurs principaux :

- La baisse des niveaux globaux de soutien dans le cadre de la plupart des programmes de stabilisation ;

- Les progrès de la libéralisation des échanges de produits agricoles.

2.1 Eléments constituants du risque du marché

Les producteurs agricoles sont exposés à toutes sortes de risques, touchant notamment la production, l'environnement, la responsabilité civile, les ressources humaines et la commercialisation. La commercialisation est cette fonction qui fait le lien entre la production et le succès financier de la ferme. La présente section portera sur le risque du marché et ses éléments constituants, à savoir les risques liés aux prix, à la marge brute et aux mouvements de trésorerie et les risques financiers.

Exemple (Soja) : Le producteur sème 500 acres (le tableau suivant résume les opérations).

Soja

Résultat prévu

Résultat réel

Prix supposés

Coût effectif de production au boisseau

Marge brute

8.00 $

6.25 $

1.75 $

6.00 $

6.25 $

(0.25 $)

Rendement à l'acre

Rentrée de fonds à l'acre

Sortie de fonds à l'acre

Mouvements de trésorerie nets à l'acre

40

320.00 $

250.00 $

70.00 $

40

240.00 $

250.00 $

(10.00 $)

Superficie de 200 acres

Rentrée de fonds

Sortie de fonds

Mouvements de trésorerie nets

160 000 $

125 000 $

35 000 $

120 000 $

125 000 $

(5 000 $)

2.2 Risque de prix

Dans l'exemple de soja, le risque de prix est moins élevé que le prix réel de la marchandise après la récolte. Le risque de prix de chaque exemple ou de chaque scénario dépend de savoir si on achète ou vend la marchandise en question. Le risque encouru par le producteur qui vendra la marchandise est la possibilité d'une baisse de prix. En même temps le producteur court le risque de voir augmenter les prix.

2.3 Risque lié a la marge brute

La marge brute est la différence entre le prix de vente unitaire du produit final et le coût effectif ou direct de production à l'unité. Pour le soja en vois que la marge prévu est de 1.75 $ et la marge réel est de 0.25 $ ce qui fait une baisse du résultat prévu de la marge de 114%.

« Le risque lié à la marge brute est la possibilité que celle-ci soit plus étroite que prévu ».

2.4 Risque associé aux mouvements de trésorerie

La différence entre les rentrées et les sorties est appelée fond de roulement ou mouvement de trésorerie nets. Le risque associer aux mouvements de trésorerie nette représente le risque de ne pouvoir assumer ses obligations financières lorsque celles-ci deviennent exigibles.

2.5 Risque financier

Le risque financier est lié au risque de trésorerie. Pour l'agriculteur qui est fortement endetté et qui doit emprunter la plus grande partie de son encaisse, les deux risques sont comparables. Le risque financier représente la capacité de l'entreprise à générer suffisamment de profits à la fin de son cycle de production pour couvrir ses coûts fixes et ses coûts variables.

Tableau : Exemples de risques de marge brute.

Marchandises

Résultat prévu

Marge brute

Marge brute réelle

Baisse du résultat

du prévu de la marge (%)

Soja

1.75 $

(0.25$/ le boisseau)

114 %

Parc d'engraissement (Ouest)

1.80 $/ le 100 lb

(8.20 $/ le 100 lb)

556%

Parc d'engraissement (Est)

2.00 $/le 100 lb

7.00 $/le 100 lb

450%

3. Définition du marché à terme

« Est un marché où les acheteurs et les vendeurs se rencontrent pour échanger des engagements de faire la livraison ou de prendre livraison de marchandises. Ces opérations s'effectuent normalement dans une atmosphère de vente aux enchères, où les mandataires des acheteurs et des vendeurs font la cotation à la criée ». Les produits agricoles, les métaux précieux, l'énergie, les indices boursiers et les instruments financiers comptent partie les marchandises et valeurs qui peuvent se négocier de cette façon.

Utilisation du marché à terme : Les marchés à terme sont utilisés principalement pour :

· La découverte des prix et la gestion des risques.

· Permettent des opérations sur des contrats à terme normalisées stipulant la nature, la qualité et la quantité des marchandises ainsi que le lieu et le délai de livraison.

· Les contrats se sont des accords qui nous permet d'assurer la livraison ou de prendre la livraison déterminée.

· Dans le marché à terme il doit y avoir un acheteur et un vendeur qui s'entendent sur un prix. Il doit y avoir un engagement d'assurer la livraison (de la part du vendeur) et engagement de prendre livraison (de la part de l'acheteur).

3.1 Contrat à terme

« Sont des accords ayant force exécutoire qui stipulent la qualité, la quantité ainsi que le lieu et le délai de livraison de la marchandise déterminée, le prix se négoce par cotation à la criée qui est déterminé lorsque l'acheteur et le vendeur s'entendent pour réaliser une opération ». Pour qu'un contrat à terme soit conclu, il doit y avoir un acheteur pour chaque vendeur, et un vendeur pour chaque acheteur.

· Le vendeur d'un contrat à terme s'engage à faire livraison d'une marchandise déterminée. C'est ce qu'on appelle une position vendeur ou courte (Short).

· L'acheteur d'un contrat à terme s'engage à prendre livraison d'une marchandise déterminée. C'est ce qu'on appelle une position acheteur ou longue (Long).

· C'est dans la chambre de compensation que le vendeur s'engage à faire la livraison du produit.

· L'acheteur s'engage à prendre livraison du produit et à en payer le prix. C'est aussi la chambre de compensation qui paie le vendeur.

3.2 Contrat à terme normalisé

Le contrat à terme est normalisé dans le marché organisé c'est-à-dire que l'acheteur et le vendeur savent parfaitement quelles sont leurs obligations (quantité, qualité, lieu et délai de livraison).

Tableau : Exemples des stipulations types des contrats normalisés.

Quantité

§ 5 000 boisseaux

§ 20 tonnes métriques

§ Pour le maïs, le blé, le soja et l'avoine au Chicago Board Of Trade (CBOT)

§ Pour le Canola, l'orge et le blé fourrager à la Bourse de marchandises de Winnipeg

Qualité

§ Canola Canada n°1 et Canola n°2 au rabais (Winnipeg)

§ Maïs ou soya n°2, n°1 avec prime et n°3 au rabais (CBOT)

Catégories des marchandises à livrer déterminées au préalable par la bourse.

Lieu de livraison

§ Chicago- maïs et soja

§ Zone de livraison au pair - rayon de 150 km de Saskatoon pour le Canola

§ Lethbridge - livraison chez l'acheteur moins le retour au point d'origine pour l'orge, plus les points autres que de livraison au pair.

Régions, endroits et installations déterminés au préalable permettant d'exécuter une position vendeur sur le marché à terme par la livraison de marchandises physiques

Délai de livraison

§ Canola Novembre

§ Maïs Décembre

Chaque contrat prévoit la livraison dans un mois déterminé

Prix (non déterminé au préalable)

§ Le prix n'est pas fixé au préalable et se négocie à la criée entre acheteurs et vendeurs

Cependant, les bourses contrôlent les niveaux des prix et fixent le plancher et le plafond des opérations quotidiennes. Par exemple à la Bourse de marchandises de Winnipeg, les prix des contrats à terme sur le Canola ne peuvent varier que par tranche de 0.10 $ la tonne jusqu'à un maximum quotidien égal à plus ou moins 10.00 $ la tonne par rapport au prix de règlement de la séance précédente

3.3 Contrats à livraison différée et les contrats à terme

Un contrat à livraison différée c'est lorsque l'acheteur et le vendeur négocient bilatéralement tous les aspects du contrat à terme dit de gré à gré. Les contrats à terme normalisés, quant à eux, stipulent au préalable la qualité et la quantité ainsi que le délai et le lieu de livraison. Dans les contrats à livraison différée, la livraison de la marchandise physique va de soi, tandis que les opérations sur le marché des contrats à terme entraînent rarement la livraison de la marchandise physique.

Elément du contrat

Livraison différée

Contrat à terme

Prix

négocie gré à gré

négocié à la criée

Quantité

négocie gré à gré

normalisée

Qualité

négocie gré à gré

normalisée

Délai de livraison

négocie gré à gré

normalisé

Lieu de livraison

négocie gré à gré

normalisé

Livraison de la marchandise physique

va de soi

se produit rarement

3.4 Caractéristiques du marché à terme

3.4.1 Découverte des prix

Lorsque le vendeur et l'acheteur concluent un accord, une opération est réalisée et un prix de marché est déclaré. Ce prix, découvert par la cotation à la criée des opérations, est un exemple tangible des forces de l'offre et de la demande au travail.

3.4.2 Gestion du risque de prix

C'est la principale justification économique du marché à terme et son principal intérêt pour les contrepartistes. Le contrepartiste peut répartir les risques de prix jusqu'à ce que ça position sur le marché au comptant ait été réduite ou liquidée.

3.4.3 Liquidité

L'entrée et la sortie des participants dans le marché sans aucun effet notable sur les prix. Plus le volume d'opérations sans effet sur les prix est grand, plus le marché est dite « liquide ». La liquidité est facteur très important dans la réussite du marché à terme.

3.4.4 Efficience

C'est la négociation des volumes considérables par les participants pour un coût d'opération relativement modeste dans un marché à terme.

3.4.5 Jeu à somme nulle

Tous les profits des participants y étant le résultat de pertes d'autres participants. Les contrepartistes n'inquiètent pas du moment que leurs gains ou leurs pertes sont compensées sur le marché au comptant.

3.4.6 Contrepartistes (hedger)

De contrepartie ou couverture (hedging), c'est des participants qui prennent une position asymétrique dans le marché à terme pour réduire le risque de prix.

Ex : Les transformateurs, les producteurs, les commerçants... etc.

3.4.7 Spéculateurs

Sont des opérateurs de marché à terme ils s'intéressent aux contrats et pas à la marchandise. Ils effectuent des opérations sur ce marché dans la seule intention de tirer parti de variations favorables des prix.

3.5 Positions acheteur et vendeur

3.5.1 Position acheteur

« L'opérateur qui achète un contrat à terme dans l'espoir que les prix vont augmenter peut réaliser un profit en revendant ce contrat à un prix plus élevé ». On dit que l'opérateur qui achète un contrat à terme qu'il ouvre une position acheteur (longue).

3.5.2 Position vendeur

« C'est lorsque l'opérateur qui pense que les prix finiront par baisser peut vendre des contrats à terme avec l'intention de les racheter plus tard à un prix plus bas et de réaliser ainsi un profit.

Les opérateurs peuvent vendre des contrats à terme même s'ils ne possèdent pas les marchandises physiques sous-jacentes ». On peut liquider une position vendeur sur contrats à terme en achetant des contrats à terme plutôt qu'en livrant les marchandises physiques sous-jacentes.

3.6 Lien entre le marché au comptant et le marché à terme

La force de ce lien est mesurée par la base (= prime) c'est-à-dire la différence entre le prix au comptant local et le prix au contrat à terme correspondant.

· Marchés au comptant

Sont les marchés où la négociation de l'acheteur et le vendeur à la gré à gré de la qualité, quantité, prix, délai et lieu de livraison. La marchandise physique passe du vendeur à l'acheteur.

· Marchés à terme

Sont des marchés où la négociation ce fait sous forme des contrats où sont stipulés au préalable la quantité, la qualité, lieu et le délai de livraison de la marchandise déterminée. C'est un marché des papiers, la marchandise est rarement que sa passe dans ces marchés. Le marché à terme est considéré comme un marché théorique ou fictif.

Les prix à terme servent souvent de référence pour la détermination des prix au comptant.

3.7 Liquidation d'une position à terme

Dans le marché à terme il y a des obligations à respecter ou bien la livraison des marchandises sous-jacentes.

3.7.1 En position vendeur

1. Livrer la marchandise sous-jacente et en accepter le paiement, ou

2. Racheter le même nombre de contrats à terme (pour liquider la position d'origine).

3.7.2 En position acheteur

1. Prendre la livraison de la marchandise sous-jacente et la payer intégralement, ou.

2. Revendre le même nombre de contrats à terme (pour liquider la position d'origine).

Chapitre 13

La Base

L'une des plus importants concepts qui relie entre le marché à terme et le marché au comptant (physique) est le concept de la base. La base ainsi appelée parce qu'elle aide à définir les conditions des ventes locales au comptant par rapport aux prix et aux points de livraisons stipulés dans les contrats à terme.

1. Définition de la base

Base : est le rapport entre les contrats au comptant et les contrats à terme, autrement dit c'est la différence entre le prix local au comptant et le prix à terme correspondant (prix au comptant - prix à terme = base). La base est négative ou à « escompte » ou à « prime » lorsque le prix au comptant est supérieur au prix à terme.

Exemple

· Base = prix au comptant de 350.00 $ moins prix à terme de 320.00 $ = base de 30.00 $ (c'est-à-dire que le prix au comptant est supérieur de 30.00 $ au prix à terme).

· Base = prix au comptant de 210.00 $ moins prix à terme de 240.00 $ = base de 30.00 $ (c'est-à-dire que le prix au comptant est inférieur de 30.00 $ au prix à terme).

2. Base appliquée aux céréales et aux oléagineux

Les oléagineux et les céréales sont récoltés pendant certains mois et stocks pendant toute l'année. Les prix à terme influencent sur le stockage des oléagineux et des céréales soit en insistant à l'entreposage soit en exerçant un effet de désincitation à celui-ci lorsque l'offre est très faible. Ce fait se reflétera dans les écarts entre les prix des mois d'échéance des contrats à terme sur céréales et oléagineux. Ce rapport exerce lui-même un effet sur la base, qui indique ce que le marché paiera en fait de frais financiers (ou de possession) et de transfert.

3. Marchés de frais financiers

« sont les coûts variables qu'entraîne la possession des céréales d'un mois à l'autre au point de livraison ( Chicago pour le maïs, le soja et le blé d'hiver ; Thunder Bay pour le blé fourrager ; Saskatoon pour le Canola ; et Lethbridge pour l'orge). Les intérêts constituent le principal élément des frais financiers ».

Exemple

Si le prix de maïs à Chicago est de 3.00 $ le boisseau et que le taux d'intérêt préférentiel est de 6 %, la possession du maïs entraîne un coût d'opportunité de 0.015 US-$ le boisseau par mois.

Si la base est égale aux frais financiers, le prix au comptant de Chicago sera inférieur de 1,5 cent au prix à terme de décembre. Ce rapport avec les frais financiers est un facteur fondamental des écarts de prix observables entre les mois d'échéance des contrats à terme.

Le contrat à terme de maïs de mars est représentatif des prix de trois mois après novembre, la condition des frais financiers se trouve remplie si les contrats à terme de mars sont de 0.045 $ le boisseau au-dessus de ceux de décembre (trois mois à raison de 0.015 $ par mois).

En supposant que cette condition des frais financiers reste applicable, la prix à terme de mai sera de 0.03 $ supérieur à celui de mars. Les bases (inférieures) de mars et de mai sont alors respectivement ce 0.06 $ de 0.09 $. Si l'on suppose que le prix au comptant de novembre est de 3.00 $, on obtient les prix à terme dans le schéma suivant :

Déc.

Mars

Mai

3.015 $

3.06 $

3.09 $

Prix au comptant de 3,00 $

3.1 Marchés inversés

« C'est un marché où le prix des contrats à échéance différée est inférieur au prix des contrats à l'échéance la plus proche ». Le marché inversé est le contraire du marché de frais financiers.

Les marchés de frais financiers sont plus communs dans le cas des marchandises à temps de récolte court et entreposées tout au long de l'année. Les marchés des céréales et des oléagineux constituent des marchés inversés lorsque la demande est faible que l'offre. La demande fait monter le prix du marché à échéance proche au-dessus du prix du marché à terme, ce qui entraîne une désincitation à l'entreposage des céréales. Les producteurs doivent rester à l'affût de ce signal très révélateur. Ces marchés peuvent se trouver inversés entre les mois de l'ancienne récolte et les mois de la nouvelle.

3.2 Coûts de transfert

Sont représentés dans la base sur les marchés qui se trouvent en dehors de la zone de livraison ou de fixation des prix du contrat à terme.

Exemple 

Si la base de Canola liée aux frais financiers de Saskatoon, que devient-elle à un endroit où cette marchandise se trouve en excédent ou en déficit ? On présume que le prix à terme demeure constant (voir schéma). La ligne pointillée représente le prix au comptant de Saskatoon. On peut s'attendre à ce que la base dans une zone excédentaire, disons dans l'est de la Saskatchewan, corresponde au prix à terme moins les frais financiers encourus jusqu'en juillet et les coûts de transfert au point de livraison ou au point de fixation des prix. Dans notre exemple, le prix au comptant à l'est de la Saskatchewan sera moindre en raison des frais financiers encourus pour le Canola entre octobre et juillet et des coûts de transfert.

En octobre, la base correspondra essentiellement au prix au comptant du Canola pour l'est de la Saskatchewan puisque les frais financiers et les coûts de transferts auront été tous au plus minimes. Les prix à terme de juillet tiendront compte des tous les frais encourus jusqu'en juillet. La base de juillet devrait donc être moindre étant donné que des frais financiers sont encourus et ajoutés au prix au comptant. Le prix au comptant augmente et la base correspond éventuellement aux coûts de transfert ou de transport.

Dans une zone de déficit (par exemple Tokyo,) la base finale de juillet constituera le coût de transfert du Canola de Saskatoon à Tokyo. Avant le mois de juillet, le prix au comptant de Tokyo égalera le prix au comptant de Saskatoon plus les coûts de transfert. Le prix au comptant de Tokyo augmentera étant donné que les frais financiers imputés depuis septembre sont reflétés dans le prix au comptant de Saskatoon.

3.3 Base et crainte de livraison

On peut distingué deux types de bases : une base négative (zone d'excédent) et une base positive (zone de déficit).

- Base négative

« Si les prix offerts au comptant sont trop bas au point de livraison, le mieux est de vendre les contrats à terme et de conserver la marchandise. S'il y a assez de gens qui appliquent cette stratégie, les prix à terme baissent. Corrélativement, des offres sur le marché au comptant fait augmenter les prix au comptant proposés par les acheteurs éventuels ».

- Base positive

« Si le prix au comptant est élevé par rapport au prix à terme au point de livraison, le mieux est de vendre la marchandise sur le marché au comptant et d'acheter des contrats à terme. Corrélativement, l'accroissement des achats fait monter les prix à terme. Il y a alors rapprochement des prix au comptant et des prix à terme » (voir schéma).

On dit « Arbitrage » l'ensemble de ces deux séries d'opérations, c'est-à-dire le fait d'acheter et de vendre simultanément sur le marché au comptant et sur le marché à terme.

La relation entre les prix au comptant et les prix à terme déterminé par la « crainte de la livraison » attire à la fois les contrepartistes et les spéculateurs vers le marché à terme.

Comme les opérateurs ne sont pas obligés de livrer ou de prendre livraison, le marché à terme peut être dit fictif ou théorique. Mais l'ironie de la chose est que la simple possibilité de la livraison suffise à lier le marché à terme et le marché au comptant.

3.4 Variabilité de la base

L'efficacité de la, contrepartiste est déterminé par le base à terme pour le producteur. Les répercussions des variations de la base dépendent de la contrepartie qui soit l'acheteur au comptant, soit le vendeur au comptant.

Cela est encore plus important qu'il devient nécessaire de hausser la contrepartie avant l'expiration du contrat du marché à terme ou si vous vous trouvez dans une région où l'on ne peut pas livrer la marchandise du contrat.

Exemple

La vente de couverture, où à la fois les prix au comptant et à terme ont varié dans le même sens et du même montant. Il en résulte une vente parfaite. Toute perte ou tout profit est compensé par la position inverse dans l'autre marché. Donc on aura deux résultats possibles :

3.4.1 Prix au comptant ne monte que de 10.00 $

Le prix au comptant est inférieur au prix à terme, donc la base est négative. Le prix au comptant monte moins que le prix à terme (10,00 $ de moins dans l'exemple), la base est donc maintenant plus large. La même chose se produirait si le prix au comptant diminuait davantage que le prix à terme, lorsque les prix baissent. Remplissez le tableau afin de déterminer l'effet net sur les opérations au comptant et à terme et l'effet général sur la contrepartie.

Tableau : Elargissement de la base - Vente de couverture.

 

Prix au comptant

Prix à terme

Fév. : Position

achat

vente

Prix

400 $

420 $

Oct. : Position

Vente

Vente

Prix

410.00 $

440 $

Net

10.00 $

(20 $)

Prix au comptant

Prix à terme

Le cas d'un achat de couverture, où le producteur achète la marchandise physique en octobre l'effet net global est inverse, ce qui donne un gain supplémentaire. Souvenez-vous que les résultats diffèrent lorsque la base est positive, le prix au comptant est plus élevé que le prix à terme, et la base rétrécit. Lorsque le prix au comptant augmente mais de façon inférieur au prix à terme, la base positive rétrécit et une perte nette générale sur la contrepartie est réalisée.

Figure : Elargissement de la base

Vente de couverture

3.4.2 Prix au comptant monte de 25.00 $

Le prix au comptant monte de 5,00 $ de plus par rapport au prix à terme donc la base se rétrécit. La même chose se produirait si le prix au comptant diminuait davantage que le prix à terme lorsque les prix baissent. Remplissez le tableau pour déterminer l'effet net sur les opérations à terme et au comptant et l'effet général sur la contrepartie.

Prix au comptant

Prix à terme

Figure : Rétrécissement de la base

Vente de couverture.

Si la base était positive, le pris au comptant étant plus élevé que celui à terme, les résultats auraient tété l'inverse et le vendeur aurait subi une perte générale sur le contrepartie. Un acheteur aurait réalisé un gain net général sur la contrepartie.

Dans le premier cas, le vendeur subirait une perte nette de 10.00 $ et dans deuxième cas un gain net de 5.00 $. Le fait que la base locale ne converge pas aux niveaux historiques constitue un risque dont les producteurs doivent être au courant. Il faut se souvenir, cependant, que le risque est inférieur à celui du prix et de la base réunis. Le fait de produire une marchandise à laquelle on n'a pas donné de prix ni de contrepartie équivaut à couvrir l'ensemble des risques, y compris celui de la base.

Tableau : Effet d'un changement de base sur toute couverture.

Base prévue

Vente de couverture

Achat de couverture

Elargissement de la base

Rétrécissement de la base

Elargissement de la base

Rétrécissement de la base

Négative

Perte

gain

gain

perte

Positive

gain

perte

perte

Gain

3.5 Base ajustée et base non ajustée

L'augmentation de l'instabilité des taux de change entre le Canada et les États-Unis, les producteurs canadiens de marchandises évaluées ou couvertes sur les marchés à terme américains sont exposés au danger d'une variation défavorable du taux de change.

L'appréciation du dollar canadien fait baisser le prix canadien, tandis que sa dépréciation fait augmenter celui-ci. En ce qui concerne les produits négociés sur une bourse canadienne, toute variation défavorable du taux de change ayant un impact sur le prix au comptant se reflétera sur les prix à terme. Ainsi, les prix à terme en devises canadiennes protègent également contre la fluctuation du marché.

· Lorsque la base correspond au prix au comptant local exprimé en devises canadiennes moins le prix à terme en dollars canadiens, on parle de base ajustée. Dans certains cas, la base peut correspondre au prix comptant local exprimé en dollars canadiens moins le prix au comptant exprimé en US-$. Cette dernière base est dite non ajustée. Il est important de toujours vérifier le type de base utilisé.

· Les variations de la base ajustée s'expliquent par l'évolution des conditions locales de l'offre et de la demande et les variations des frais financiers et des coûts de transfert, tandis que les variations de la base non ajustée peuvent aussi être attribuables aux variations du taux de change.

· La base ajustée présente l'avantage de donner un chiffre dont on a exclu l'effet du taux de change. Cela est important dans la mesure où l'on peut réduire au minimum le risque de change par le moyen de contrepartie sur le dollar canadien.

· Pour calculer la base ajustée pour un contrat à terme, il suffit de convertir en dollars CAN le prix exprimé en dollars US en utilisant le taux de change à terme de référence au taux de change en vigueur. Dans une contrepartie, il faut utiliser le taux de change du prix à terme. Le taux de change à terme est le taux de la banque ou prévu au contrat à terme négocié au Chicago Mercantile Exchange.

Prix local = prix à terme x taux de change #177; base local

Chapitre 14

Les Options

Si les options sont relativement nouvelles sur le marché agricole en comparaison des contrats à terme, elles ne constituent pas en soi un nouveau concept. Elles ressemblent à une assurance dans la mesure où elles consistent à payer une prime pour être protégé contre une variation défavorable des prix.

L'option donne à l'acheteur le droit- sans lui en faire une obligation - d'acheter ou de vendre le contrat à terme sous-jacent à un prix déterminé

1. Eléments constitutifs de l'option

1.1 Détenteur (acheteur)

Paie la prime et détient le droit, sans avoir l'obligation, soit d'acheter (option CALL), soit de vendre (option PUT) l'actif sous-jacent (contrat à terme). Le risque financier du détenteur se limite au coût de la prime.

1.2 Donneur (vendeur)

Reçoit la prime et a une obligation envers l'acheteur. Le donneur ou vendeur court le risque d'une variation défavorable des prix à terme, doit verser un dépôt de garantie et, le cas échéant, faire des appels de marge.

1.3 Actif sous-jacent

Contrat à terme, c'est-à-dire :

- Soja novembre

- Maïs décembre

- Bovins vivants juin

- Canola novembre

1.4 Prix de levée (ou d'exercice)

Ce prix est fixé selon des tranches définies au préalable par la bourse (ex : 0.10 $-US le boisseau pour le maïs et 10.00 $-CAN la tonne métrique pour le Canola). L'acheteur choisit le prix d'exercice à demander, tandis que le vendeur décide le prix d'exercice à offrir.

1.5 Prime (valeur de l'option)

Fixée aux enchères et par cotation à la criée.

1.6 Échéance

Fixée au préalable par la bourse. Pour ce qui concerne les céréales, les options viennent en général à échéance environ deux semaines avant le premier du mois de livraison.

DÉNTEUR ou TITULAIRE (acheteur) DONNEUR (vendeur)

ACTIF PRIX DE LEVEE (Prix d'exercice)

PRIME ÉCHÉANCE

2. Options sur contrats à terme négociées en bourse

On a deux types d'options : options CALL (option d'achat) et options (option de vente) dans un contrat à terme. Ces deux types d'options sont différents.

2.1 Option CALL

L'acheteur de l'option d'achat a le droit, mais non l'obligation, d'acheter (position acheteur) l'actif sous-jacent (contrat à terme) à un prix déterminé (prix de levée) et dans le délai stipulé.

Exemple : CALL 70 $US Bovins Vivants Décembre à 1.50 US

- Le contrat à terme : bovins vivants décembre est l'actif sous-jacent ;

- 70 $ US/100 lb est le prix d'exercice ;

- ACHAT (droit d'acheter) est la catégorie de l'option ;

- 1.50 $US/100 lb est la prime.

2.2 Option PUT

L'acheteur de l'option de vente a le droit, mais non l'obligation, de vendre (position vendeur) l'actif sous-jacent (contrat à terme) à un prix déterminé (prix de levée) et dans le délai stipulé.

Exemple

PUT 70 $-US Bovins Vivants Décembre à 1.50 US-$

- Le contrat à terme : bovins vivants décembre est l'actif sous-jacent ;

- 70 $ US/100 lb est le prix d'exercice ;

- VENTE (droit de vendre) est la catégorie de l'option ;

- 1.50 $ US/100 lb est la prime.

3. Droits et obligations liés aux options

Acheteur

Vendeur

§ Paie la prime ;

§ Risque financier limité à la prime ;

§ Pas de dépôt de garantie ;

§ A le droit mais non l'obligation d'ouvrir une position à terme ;

§ Droit d'acheter des contrats à terme dans le cas d'une option CALL ;

§ Droit de vendre des contrats à terme dans le cas d'une option PUT ;

§ a le droit de liquider sa position ;

§ a le droit de laisser l'option venir à échéance.

§ Reçoit la prime

§ Court le risque de variations illimitées des prix à terme moins (-) la valeur de la prime

§ Doit payer le dépôt de garantie et les marges appelées, car la position es évaluée au marché quotidiennement

§ Droit ouvrir une position à terme si l'acheteur exerce don droit

§ Position vendeur s'il avait vendu une option CALL

§ Position acheteur s'il avait vendu une option PUT

§ A le droit de liquider sa position

§ A une obligation jusqu'à l'échéance ou à la liquidation de l'option.

4. Négociation des contrats

v Les options se négocient dans une section spéciale du parquet de la bourse, en général à proximité de la section des contrats à terme sous-jacents.

v Les options se négocient de la même manière que les contrats à terme (vente aux enchères et cotation à la criée).

v Le prix de l'option est la prime.

5. Détermination de la valeur de la prime

- La prime est le prix auquel l'option se négocie.

- La prime est déterminée par le jeu des offres d'achat.

- La prime est constituée à la fois d'une valeur intrinsèque et d'une valeur résiduelle (ou valeur temps).

5.1 Valeur intrinsèque

C'est le profit que rapporterait l'option si elle était exercée. Le marché mesure la rentabilité de l'option en comparant le prix de levée ou d'exercice au prix à terme courant.

- L'option PUT est rentable lorsque le prix d'exercice est supérieur au prix à terme courant.

- L'option CALL est rentable lorsque le prix d'exercice est inférieur au prix à terme courant.

Cette différence entre le prix d'exercice et le prix à terme courant, mesure de la rentabilité de l'option, est ce qu'on appelle la valeur intrinsèque. Si l'option n'est pas rentable à exercer, sa valeur intrinsèque est égale à zéro.

5.2 Valeur résiduelle

C'est la tranche de la prime correspondant à la durée résiduelle de l'option et au risque perçu que celle-ci soit exercée avant l'échéance. L'un des facteurs les plus importants de la valeur résiduelle d'une option est la volatilité (= facteur de risque pour la prime de l'option).

La valeur spéculative = prime - valeur intrinsèque

Tableau : Valeur des primes d'options d'achat et de vente (en US-$).

 

Prix d'exercice PUT

maïs décembre = 2.70 $

Prix d'exercice CALL

maïs décembre = 2.70 $

Prix à terme

2.50 $

2.70 $

2.90 $

2.50 $

2.70 $

2.90 $

Prime

0.25 $

0.05 $

0.05 $

0.05 $

0.05 $

0.25 $

Valeur intrinsèque

0.20 $

0.00 $

0.00 $

0.00 $

0.00 $

0.02 $

Valeur résiduelle

0.05 $

0.05 $

0.05 $

0.05 $

0.05 $

0.05 $

Le somme de la valeur résiduelle et de la valeur intrinsèque doit être égale à la prime indiquée (Tableau ci-dessous).

Tableau : Exemple des Options Sur Machines.

Prix à terme des machins = 188.00 $

PRIX D'EXERCICE

PRIME

VALEUR INTRINSÉQUE

VALEUR SPÉCULATIVE

PUT 200 $

15.00 $

12.00 $

3.00 $

CALL 200 $

8.00 $

--

8.00 $

PUT 195 $

14.00 $

7.00 $

7.00 $

CALL 195 $

10.00 $

--

10.00 $

PUT 190 $

12.50 $

2.00 $

10.50 $

CALL 190 $

10.50 $

--

10.50 $

PUT 185 $

9.00 $

--

9.00 $

CALL 185 $

12.00 $

3.00 $

9.00 $

PUT 180 $

6.00 $

--

6.00 $

180 C

16.00 $

8.00 $

8.00 $

(P = PUT, C = CALL)

VALEUR SPÉCULATIVE = Prime - valeur intrinsèque

VALEUR INTRINSÉQUE = Différence entre le prix d'exercice et le prix à terme et profit à l'exercice.

6. Décroissante temporelle

La valeur des options diminue dans le temps. À mesure qu'approche l'échéance d'une option qui est hors du cours, sa valeur résiduelle diminue, puisque diminue en même temps la probabilité qu'elle soit rentable à exercer. C'est cette diminution de la valeur dans le temps qu'on appelle : Décroissance temporelle. La décroissance temporelle d'une option commence à s'accélérer dans les 60 à 30 jours précédent l'échéance, si elle est hors du cours.

$

90

60

30

0

Décroissance temporelle des options

NB : En supposant que le prix à terme et la volatilité demeurent constats.

7. Catégories d'options

Critères de classement des options :

- Rapport du prix d'exercice au prix du contrat à terme sous-jacent.

- Une option peut passer d'une catégorie à l'autre selon les variations des prix à terme sous-jacent.

Les trois principales catégories d'options sont les suivantes :

§ Dans le cours : si elle est « dans le cours », l'option a une valeur intrinsèque.

§ Hors du cours : si elle est « hors du cours », l'option n'a pas de valeur intrinsèque.

§ Au cours : si l'option est dite « au cours » lorsque son prix d'exercice est égal au prix à terme courant.

Tableau : les catégories d'options (comparaison des PUT et des CALL).

 

PUT (P)

CALL (C)

Dans le cours

Exemple

Prix d'exercice supérieur au prix à terme

Prix d'exercice inférieur au

prix à terme

Maïs décembre P 2.70 contrat à terme = 2.50 $

Orge novembre C 120/tm,

contrat à terme = 140 $/tm

Hors du cours

Exemple

Prix d'exercice inférieur au prix à terme

Prix d'exercice supérieur

au prix à terme

Maïs décembre P 2.70 $/boisseau

contrat à terme = 2.87 $/boisseau

Orge novembre C 120/tm,

contrat à terme = 111 $/tm

Au cours

Exemple

Prix d'exercice égal au

prix à terme

Prix d'exercice égal au

prix à terme

Maïs décembre P 2.70 $/boisseau, contrat à terme = 2.70 $/boisseau

Orge novembre C 120/tm,

Contrat à terme = 120 $/tm

8. Disposition d'une option

Si lorsque il y a une acquisition de l'option, l'acheteur peut retirer ou liquider sa position de l'une ou l'autre de trois manières : il peut exercer l'option, il peut liquider sa position ou il peut laisser l'option venir à échéance.

8.1 Exercer l'option

L'exercice d'une option établie une position sur le marché à terme. S'il exerce un CALL, l'acheteur du CALL se verra attribuer une position acheteur à terme au prix d'exercice. S'il exerce un PUT, l'acheteur du PUT se verra attribuer une position vendeur à terme au prix d'exercice.

Tableau : Exercice de l'option - positions à terme correspondantes.

 

Option CALL

Option PUT

On attribue à l'acheteur

Une position acheteur à terme

Une position vendeur à terme

On attribue au vendeur

Une position vendeur à terme

Une position acheteur à terme

8.2 Liquider une position d'option

C'est lorsque on achète une option, on peut liquider la position en vendant une option identique.

8.3 Laisser l'option venir à échéance

C'est en cas où on ne fait rien, les options qu'on a achetées tout simplement à échéance. Le producteur peut décider de laisser son option venir à échéance si elle n'a pas de valeur intrinsèque et si sa valeur résiduelle est inférieure au coût d'une liquidation ou d'un exercice anticipé. L coût total se limite alors aux primes déjà versées et aux frais de courtage.

9. Fonctionnement des options

Les options présentent pour le gestionnaire d'une exploitation agricole des avantages appréciables que n'offrent pas les contrats à terme. Ainsi il peut couvrir une position sur céréales ou bétail sans pour autant renoncer à tous les avantages d'une hausse de prix s'il est vendeur de la marchandise physique, ou d'une baisse de prix s'il en est acheteur.

Cette assurance permet au producteur de fixer avec un certain degré de certitude un prix minimum ou plancher pour son produit. Dans le cas d'un acheteur de produits agricoles, il s'agit d'un prix maximum ou plafond. Pour calculer le prix plancher (ou plafond) à prévoir, faites la somme du prix d'exercice et de la base prévue et soustrayez-en (ou additionnez-y) la prime.

Tableau : Calcul des prix à prévoir - options.

 

Option PUT - prix plancher

Option CALL - prix plafond

Prix d'exercice

2.80 $/boisseau

2.80 $/boisseau

Base prévue

(0.20 $)/ boisseau

(0.20 $)/boisseau

Prime

(0.10$)/boisseau

0.10 $/boisseau

Prix à prévoir

2.50 $/boisseau

2.70 $/boisseau

Lorsque la base ne change pas, le producteur touchera un prix minimum de 2,50 $ le boisseau. Ce calcul ne détermine pas le niveau du rendement. Si les prix au comptant augmentent, le producteur pourra en tirer parti et faire plus de 2,50 $ le boisseau. Avec une option d'achat, le producteur se trouve protégé contre la hausse des coûts d'intrants tout en restant capable de profiter de prix au comptant plus bas.

Chapitre 15

La Couverture par Contrats à Terme et Options

1. Contreparties sur les marchés de contrats à terme et options

- La contrepartie au moyen de contrats à terme ou d'options consiste à ouvrir une position asymétrique (à quantité égale mais de sens contraire) de la position sur le marché au comptant afin de réduire le risque d'une évolution défavorable des prix.

- La couverture peut avoir pour objet la totalité ou une partie de la position au comptant. La proportion de la position à protéger ainsi dépend de la libre décision du contrepartiste.

2. Vente de couverture - bovins vivants - baisse de prix

2.1 Contrat à terme

1er février : L'éleveur prévoit vendre ses bovins à la fin de mai à 80,10 $Can le poids de 100 lb. Les contrats à terme sur bovins en juin se négocient actuellement à 89,10 $Can (66,00 $US) les 100 lb. L'éleveur vend des contrats à terme sur bovins en juin afin de se protéger contre une baisse du prix des bovins.

Le 20 mai : Le prix à terme aussi bien que le prix au comptant des bovins ont baissé. L'éleveur vend ses bovins à 75,04 $Can les 100 lb. En rachetant les contrats à terme sur bovins en juin à 84,04 $Can (62,25 $US) les 100 lb, l'éleveur réalise un revenu de 5,06 $-Can les 100 lb avant déduction des frais de courtage. Le gain de 5,06 $ sur la position à terme compense la différence entre le prix au comptant prévu et le prix effectif.

Opération

AU COMPTANT MAI (Physique)

BASE

A TERME JUIN*

1ier Février

Acheteur au comptant

Vente à terme juin

Prix prévu :

80.10 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100 lb

89.10 $Can/100 lb

20 MAI 

Vendeur au comptant

Achat à terme JUIN

Prix de vente effectif : 75.04 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100 lb

84.04 $Can/100 lb

Profit (perte)

(5.06 $Can/100 lb)

Pas de changement

5.06 $Can/100 lb

LA GAIN SUR LE MARCHE À TERME COMPENSE LA PERTE SUR LE MARCHE AU COMPTANT

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 66.00 $US x 1.35 = 89.10 $Can.

2.2 Options

Le producteur pourrait s'assurer pour le moment de la vente un prix de 80,10 $Can les 100 lb, mais il estime que le marché est assez incertain pour que les prix augmentent d'ici là. En même temps, il serait trop risqué de ne pas se couvrir, étant donné les besoins de trésorerie. Le producteur dispose de capitaux propres considérables et pourrait y puiser, mais il songe aussi à prendre sa retraite d'ici quelques années et ne veut pas prendre le risque de perdre une partie de son revenu de retraite.

Avec une option PUT, le producteur peut s'assurer pour le moment de la vente un prix minimum de 78,10 $Can les 100 lb, étant donné le prix à terme courant, la prime des options PUT et la base prévue (89,10 $ - 2,00 $ - 9,00 $).

Au moment où les bovins sont prêts à être envoyés à l'abattoir, les prix ont baissé de 5,06 $Can les 100 lb, et la valeur de l'option PUT a augmenté exactement du même chiffre. Le prix final au producteur est de 78,10 $Can les 100 lb.

Opération

AU COMPTANT MAI

(Physique)

BASE

Prix d'exercice de l'option = 89.10 $Can

1ier Février

Acheteur au comptant

Achat P JUIN

Prix prévu :

80.10 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100 lb

(2.00 $Can/100 lb)

20 MAI

Vendeur au comptant

Vente P JUIN

Prix de vente effectif : 75.04 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100

5.06 $Can/100 lb

Profit (perte)

(5.06 $Can/100 lb)

Pas de changement

3.06 $Can/100 lb

LA VENTE DE L'OPTION DE VENTE, PRIME DEDUITE, COMPREND EN PARTIE LA PERTE SUR LA VENTE AU COMPTANT

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 66.00 $US x 1.35 = 89.10 $Can.

3. Vente de couverture - bovins vivants - hausse de prix

3.1 Contrats à terme

Dans le présent exemple, les contrats à terme sur bovins vivants en juin se négocient à 94,50 $Can (70,00 $US) les 100 lb au 20 mai. Cela veut dire que l'éleveur subit en fin de compte une perte de 5,40 $Can les 100 lb sur sa position à terme. Cependant, le prix au comptant a augmenté de 5,40 $Can pour passer à 85,50 $Can les 100 lb.

La perte subie sur la position à terme est compensée par l'augmentation du prix au comptant. Par la contrepartie, l'éleveur se trouvait protégé contre une évolution défavorable des prix, mais renonçait à profiter d'une hausse éventuelle des prix au comptant.

Opération

AU COMPTANT MAI (Physique)

BASE

A TERME JUIN*

1ier Février

Acheteur au comptant

Vente à terme juin

Prix prévu :

80.10 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100 lb

89.10 $Can/100 lb

20 MAI 

Vendeur au comptant

Achat à terme JUIN

Prix de vente effectif : 85.50 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100

94.50 $Can/100 lb

Profit (perte)

(5.40 $Can/100 lb)

Pas de changement

5.40 $Can/100 lb

LA PERTE SUR LA MARCHE A TERME COTREBALANCE LE GAIN MARCHE AU COMPTANT

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 66.00 $US x 1.35 = 89.10 $Can.

3.2 Options

L'incertitude du marché dans le présent exemple se traduit par une augmentation de 5,40 $-Can les 100 lb par rapport au prix prévu en février. L'option PUT est dépourvue de valeur intrinsèque et n'a plus guère de valeur spéculative, étant donné la proximité de la date de vente et de l'échéance. Le producteur réalise le prix au comptant de 85,50 $Can les 100 lb moins le coût net de l'option PUT, qui est de 2,00 $Can les 100 lb.

Le prix final est de 83,50 $-Can les 100 lb, soit 3,40 $Can de plus que le profit qu'aurait permis la couverture sur le marché à terme. Le coût de l'option est plus que compensé par l'augmentation du prix. Si les prix au comptant et à terme avaient augmenté plus, le producteur aurait réalisé le supplément correspondant grâce à l'option de vente.

Opération

AU COMPTANT MAI (Physique)

BASE

Prix d'exercice de l'option = 89.10 $ Can/100 lb

1ier Février

Acheteur au comptant

Achat P juin

Prix prévu :

80.10 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100 lb

(2.00 $Can/100 lb)

20 MAI

Vendeur au comptant

Vente P JUIN

Prix de vente effectif : 85.50 $Can/100 lb

Inférieure de 9.00 $Can/100

0.00 $Can/100 lb

Profit (perte)

5.40 $Can

Pas de changement

(2.00 $Can/100 lb)

LE PROFIT SUR LA VENTE AU COMPTANT N'EST RÉDUIT QUE DU COÛT DE LA PRIME DE L'OPTION

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 66.00 $US x 1.35 = 89.10 $-Can.

4. Achat de couverture - orge pour éleveur - hausse de prix

4.1 Contrat à terme

L'éleveur achète 1 000 têtes de bovins d'engraissement au prix moyen de 850,00 $ par tête. Il utilise en tout 50 boisseaux d'orge par tête pendant la période d'engraissement pour un poids final de 1 250 lb par tête. Le seuil de rentabilité des bovins en question basé sur l'orge coûtant 120,00 $Can/tm (2,61 $Can le boisseau) est de 78,44 $Can le poids de 100 lb.

Le producteur réussit à conclure une vente à livraison différée prévoyant la livraison des bovins pour la fin mars à 80,44 $Can les 100 lb, ce qui lui vaudra une marge bénéficiaire de 2,00 $Can pour ce poids.

Au moment de l'achat des bovins d'engraissement, l'éleveur occupe essentiellement une position acheteur par rapport aux bovins engraissés et une position vendeur par rapport à l'orge au comptant. Cependant, en vendant à livraison différée les bovins gras à 80,44 $-Can les 100 lb, cet éleveur compense sa position acheteur au comptant et se protège contre le risque correspondant. Le seul risque qu'il court maintenant est de se trouver en position vendeur par rapport aux céréales (l'orge en l'occurrence).

Opération

AU COMPTANT DECEMBRE (Physique)

<BASE>

A TERME DECEMBRE*

1ier OCTOBRE

Vendeur au comptant

Achat à terme DECEMBRE

Prix prévu :

120.10 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

145.00 $Can/tm

1ier DECEMBRE 

Acheteur au comptant

Vente à terme DECEMBRE

Prix d'achat effectif: 150.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

175.50 $Can/tm

Profit (perte)

(30.00 $Can/tm)

Pas de changement

30.00 $Can/tm

LA GAIN SUR LE MARCHE A TERME COMPENSE LA PERTE SUR MARCHE AU COMPTANT

*Le prix du contrat de décembre sur l'orge de l'Ouest est en dollar canadien et se transige sur la bourse de Winnipeg soit le Winnipeg commodity Exchange (WCE). La conversion est de 45.92 le boisseau = 1 tm.

4.2 Options

Au moment de la livraison de l'orge, soit le 1er décembre, les prix au comptant et à terme ont augmenté de 30,00 $Can/tm. Le producteur vend alors l'option CALL à 30,00 $/tm. L'option a une valeur intrinsèque de 30,00 $-Can/tm laquelle correspond à la différence entre le prix à terme et le prix d'exercice.

La valeur résiduelle est de 0,00 $-Can/tm, étant donné que l'expiration est en juillet.

Opération

AU COMPTANT DECEMBRE (Physique)

<BASE>

Prix d'exercice de l'option = 145.00 $ Can/tm

1ier OCTOBRE

Acheteur au comptant

Achat CALL JUILLET

Prix prévu :

120.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

(7.00 $Can/tm)

1ier DECEMBRE 

Vendeur au comptant

Vente CALL DECEMBRE

Prix d'achat effectif: 150.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

175.50 $Can/tm

Profit (perte)

(30.00 $Can/tm)

Pas de changement

23.00 $Can/tm

LA GAIN SUR LE MARCHE À TERME COMPENSE LA PERTE SUR MARCHE AU COMPTANT

*Le prix du contrat de décembre sur l'orge de l'Ouest est en dollar canadien et se transige sur la bourse de Winnipeg soit le Winnipeg commodity Exchange (WCE). La conversion est de 45.92 le boisseau = 1 tm.

5. Achat de couverture - maïs - grain pour éleveur - hausse de prix

5.1 Contrats à terme

L'éleveur achète 1 000 têtes de bovins d'engraissement au prix moyen de 850,00 $ par tête. Il utilise en tout 50 boisseaux de maïs par tête pendant la période d'engraissement. Le seuil de rentabilité des bovins en question, si le maïs coûte 3,51 $-Can le boisseau, est de 82,04 $-Can le poids de 100 lb. Le producteur réussit à conclure une vente à livraison différée prévoyant la livraison des bovins pour la fin août à 84,04 $-Can les 100 lb, ce qui lui vaudra une marge bénéficiaire de 2,00 $Can pour ce poids.

Opération

AU COMPTANT MAI (Physique)

BASE

A TERME JUILLET*

1ier FEVRIER

Vendeur au comptant

Achat à terme JUILLET

Prix prévu :

3.38 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.13 $Can/le boisseau

3.51 $ Can/le boisseau

20 MAI 

Acheteur au comptant

Vente à terme JUILLET

Prix d'achat effectif: 4.73 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.13 $Can/le boisseau

4.86 $Can/le boisseau

Profit (perte)

(1.35$Can/le boisseau)

Pas de changement

1.35 $Can/le boisseau

LA GAIN SUR LE MARCHE À TERME COMPENSE LA PERTE SUR MARCHE AU COMPTANT

*Le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1 $US = 1.35 $Can, soit 2.60 $ US x 1.35 = 3.51 $Can.

5.2 Options

Au moment de la livraison du maïs, soit le 20 mai, les prix au comptant et à terme ont augmenté de 1,35 $Can pour atteindre 4,86 $-Can le boisseau. Le producteur vend alors l'option CALL à 1,40 $-Can le boisseau. L'option a une valeur intrinsèque de 1,35 $-Can le boisseau, laquelle correspond à la différence entre le prix à terme et le prix d'exercice. La valeur résiduelle est de 0,05 $-Can le boisseau, étant donné qu'il reste plus d'un mois avant l'expiration en juillet.

Opération

AU COMPTANT NOV. (Physique)

BASE

Prix d'exercice de l'option = 3.51 $Can/le boisseau

1ier FEVRIER

Acheteur au comptant

Achat CALL JUILLET

Prix prévu :

3.38 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.13 $Can/le boisseau

(0.16 $) Can/le boisseau

20 MAI 

Vendeur au comptant

Vente CALL JUILLET

Prix d'achat effectif: 4.73 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.13 $Can/le boisseau

1.40 $Can/le boisseau

Profit (perte)

(1.35$Can/le boisseau)

Pas de changement

1.24 $Can/le boisseau

LA VENTE DE L'OPTION D'ACHAT, PRIME DEDUITE, COMPENSE EN PARTIE LA PERTE SUR LA VENTE AU COMPTANT.

*Le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1 $US = 1.35 $Can, soit 2.85 $US x 1.35 = 3.85 $Can.

6. Vente de couverture - maïs - baisse de prix

6.1 Contrats à terme

15 avril. Étant donné les niveaux antérieurs de la base correspondant au contrat de novembre, le producteur prévoit de réaliser un prix au comptant de 3,50 $Can le boisseau en novembre. Dans le présent exemple, le prix à terme correspondant du maïs en décembre est de 3,85 $-Can (2,85 $US) le boisseau. Le producteur estime que c'est là un bon prix, représentant un bon revenu pour sa récolte. Pour se protéger contre une baisse du prix, il vend deux contrats à terme sur maïs en décembre (2 X 5 000 boisseaux = 10 000 boisseaux) à raison de 2,85 $-US le boisseau.

Opération

AU COMPTANT NOV. (Physique)

BASE

A TERME DEC.*

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme DEC.

Prix prévu :

3.50 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

3.85 $Can/le boisseau

1ier NOVEMBRE 

Vendeur au comptant

Achat à terme DEC.

Prix d'achat effectif: 2.50 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

2.85 $Can/le boisseau

Profit (perte)

(1.00 $Can/le boisseau)

Pas de changement

1.00 $Can/le boisseau

LA GAIN SUR LE MARCHE À TERME COMPENSE LA PERTE SUR LE MARCHE AU COMPTANT.

*Le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1 $US = 1.35 $Can, soit 2.85 $US x 1.35 = 3.85 $Can.

6.2 Options

On suppose maintenant que le producteur utilise une option PUT qui permettra d'établir un prix minimum à prévoir. Le 15 avril, le producteur prévoit un prix minimum de 3,34 $Can le boisseau étant donné le prix à terme courant, la prime des options de vente et la base prévue (3,85 $ - 0,16 $ - 0,35 $). À la vente de l'orge, les prix à terme et au comptant ont diminué, ce qui a fait augmenter la valeur de l'option de vente, qui atteint maintenant 1,01 $Can le boisseau. Le prix final au producteur est de 3,35 $Can le boisseau.

Au moment de la vente, l'option a une valeur spéculative de 0,01 $Can le boisseau et une valeur intrinsèque de 1,00 $Can le boisseau. Le producteur reçoit 0,15 $Can le boisseau de moins en se protégeant au moyen d'options plutôt que de contrats à terme. Cependant, le producteur n'a pas fixé le prix : il a seulement établi un plancher. Contrairement à ce qui serait le cas avec les contrats à terme, il peut profiter de toute hausse de prix, comme nous le verrons dans le prochain exemple.

Opération

AU COMPTANT NOV. (Physique)

BASE

Prix d4exercice de l'option = 3.85 $ Can

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P DEC.

Prix prévu :

3.50 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

(0.16 $)Can/le boisseau

1ier NOVEMBRE 

Vendeur au comptant

Achat à terme DEC.

Prix d'achat effectif: 2.50 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

1.01 $Can/le boisseau

Profit (perte)

(1.00 $)Can/le boisseau

Pas de changement

0.85 $Can/le boisseau

LA VENTE DE L'OPTION PUT, PRIME DEDUITE, COPENSE EN PARTIE LA PERTE SUR LA VENTE AU COMPTANT.

*Le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1 $US = 1.35 $Can, soit 2.85 $US x 1.35 = 3.85 $Can.

7. Vente de couverture - maïs - Hausse de prix

7.1 Contrats à terme

En 15 avril, Le producteur prévoit de réaliser un prix au comptant de 3,50 $Can le boisseau, Supposons que le prix des contrats à terme de décembre est passé à 4,15 $Can (3,07 $US) le boisseau en novembre, peut-être en raison de l'insuffisance des récoltes américaines. Le producteur subit alors une perte sur sa position à terme. Cependant, sa récolte a plus de valeur parce que le prix au comptant du maïs a augmenté aussi. Comme nous avons supposé la base constante, le producteur touche 3,80 $Can le boisseau sur le marché au comptant.

Opération

AU COMPTANT NOV. (Physique)

BASE

A TERME DEC.

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme DEC.

Prix prévu :

3.50 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

3.85 $Can/le boisseau

1ier NOVEMBRE 

Vendeur au comptant

Achat à terme DEC.

Prix d'achat effectif: 3.80 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

4.15 $Can/le boisseau

Profit (perte)

0.30 $Can/le boisseau

Pas de changement

(0.30 $)Can/le boisseau

LA PERTE SUR LE MARCHE À TERME CONTRE BALANCE LE GAIN SUR LE MARCHE AU COMPTANT.

*Le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1 $US = 1.35 $Can, soit 2.85 $US x 1.35 = 3.85 $Can.

7.2 Options

Le prix à terme a augmenté pour atteindre 4,15 $Can (3,07 $US) le boisseau. Comme le prix à terme est plus élevé que le prix d'exercice, l'option PUT n'a pas de valeur intrinsèque. L'option est revendue à 0,01 $Can le boisseau en supposant que le revenu de l'opération dépasse les frais de courtage. Si la valeur spéculative est inférieure aux frais de courtage, il vaut mieux laisser l'opération venir à échéance.

Opération

AU COMPTANT NOV. (Physique)

BASE

A TERME DEC.

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P DEC.

Prix prévu :

3.50 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

(0.16 $)Can/le boisseau

1ier NOVEMBRE 

Vendeur au comptant

Vente P DEC.

Prix d'achat effectif: 3.80 $Can/le boisseau

Inférieure de 0.35 $Can/le boisseau

0.01 $Can/le boisseau

Profit (perte)

0.30 $Can/le boisseau

Pas de changement

(0.15 $)Can/le boisseau

LA PROFIT SUR LA VENTE AU COMPANT N'EST REUIT QUE DU COÛT DE LA PRIME DE L'OPTION.

*Le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1 $US = 1.35 $Can, soit 2.85 $US x 1.35 = 3.85 $Can.

8. Vente de couverture - soja - baisse de prix

8.1 Contrats à terme

En 15 Avril, les niveaux antérieurs de la base correspondant au contrat de novembre, le producteur prévoit de réaliser un prix au comptant de 8,00 $Can le boisseau de soja en octobre. Dans le présent exemple, le prix à terme correspondant du soja en novembre est de 9,10 $Can (6,74 $US) le boisseau. Le producteur estime que c'est là un bon prix, représentant un bon revenu pour sa récolte de soja. Pour se protéger contre une baisse de prix, le producteur vend deux contrats à terme sur soja en novembre (2 X 5 000 boisseaux = 10 000 boisseaux) à 6,74 $US le boisseau.

Opération

AU COMPTANT OCT (Physique)

BASE

A TERME NOV.*

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme NOV.

Prix prévu :

8.00 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

9.10 $Can/le boisseau

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Achat à terme NOV.

Prix de vente effectif : 6.00 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

7.10 $Can/le boisseau

Profit (perte)

(2.00 $)Can/le boisseau

Pas de changement

2.00 $Can/le boisseau

LE GAIN SUR LE MARCHE À TERME COMPENSE LA PERTE SUR LE MARCHE AU COMPTANT

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 6.74 $US x 1.35 = 9.10 $Can.

Au 20 octobre, le producteur a récolté son soja, et le meilleur prix offert localement pour ce produit est de 6,00 $Can le boisseau. En vue de produire une rentrée de fonds, le producteur vend les 10 000 boisseaux et rachète les contrats à terme à 7,10 $Can (5,26 $US) le boisseau. Le gain (avant frais de courtage) de 2,00 $Can le boisseau sur la position à terme compensera la baisse de 2,00 $Can le boisseau du prix au comptant, permettant au producteur de réaliser le prix prévu au 15 avril de 8,00 $Can le boisseau. Si le producteur n'avait pas ouvert une position de couverture en avril, il n'aurait réalisé que 6,00 $Can le boisseau sur la vente de son soja, ce qui aurait pu entraîner une sortie nette de fonds.

8.2 Options

Au 15 avril, le producteur prévoit un prix minimum de 6,58 $Can le boisseau étant donné le prix à terme courant, la prime des options PUT et la base prévue (9,10 $ - 1,42 $ - 1,10 $). À la vente du soja, les prix ont baissé, ce qui a fait augmenter la valeur de l'option PUT jusqu'à 2,05 $Can le boisseau. Le prix final au producteur est de 6,63 $Can le boisseau.

Opération

AU COMPTANT OCT (Physique)

BASE

Prix d'exercice de l'option = 9.10 $Can/le boisseau

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P NOV.

Prix prévu :

8.00 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

(1.42 $) $Can/le boisseau

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Vente P NOV.

Prix de vente effectif : 6.00 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

2.05 $Can/le boisseau

Profit (perte)

(2.00 $)Can/le boisseau

Pas de changement

0.63 $Can/le boisseau

LA VENTE DE L'OPTION DE VENTE, PRIME REDUITE, COMPENSE EN PARTIE LA PERTE SUR LA VENTE AU COMPTANT.

Au moment de la vente, l'option a une valeur résiduelle de 0,05 $Can le boisseau et une valeur intrinsèque de 2,00 $Can le boisseau. Le producteur reçoit 1,37 $Can le boisseau de moins en se protégeant au moyen d'options plutôt que de contrats à terme, étant donné le coût net de l'option. Celui-ci est ce qu'il en coûte pour ne pas fixer le prix tout en établissant un plancher.

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 6.74 $US x 1.35 = 9.10 $Can.

9. Vente de couverture - soja -hausse de prix

9.1 Contrats à terme

En 15 avril, Le producteur prévoit de réaliser un prix au comptant de 8,00 $Can le boisseau en vendant aux fins de couverture des contrats à terme sur soja en novembre à 9,10 $Can (6,74 $US) le boisseau.

À la fin d'octobre, le prix à terme sur soja en novembre a augmenté jusqu'à atteindre

10,85 $Can (8,04 $US) le boisseau, peut-être en raison d'une insuffisance des récoltes aux États-Unis. Le producteur subit alors une perte de 1,75 $Can le boisseau sur sa position à terme. Cependant, sa récolte vaut plus que prévu, étant donné que la valeur au comptant du soja a augmenté en même temps que le prix à terme. La base étant supposée constante, le producteur se voit offrir un prix au comptant de 9,75 $Can le boisseau, soit 1,75 $Can de plus que prévu.

Opération

AU COMPTANT OCT (Physique)

BASE

A TERME NOV.*

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme NOV.

Prix prévu :

8.00 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

9.10 $Can/le boisseau

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Achat à terme NOV.

Prix de vente effectif : 9.75 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

10.85 $Can/le boisseau

Profit (perte)

1.75 $Can/le boisseau

Pas de changement

(1.75 $)Can/le boisseau

LA PERTE SUR LE MARCHE À TERME CONTREBALANCE LE GAIN SUR LE MARCHE AU COMPTANT.

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 6.74 $US x 1.35 = 9.10 $Can.

9.2 Option

Les options sont un bon moyen de couverture lorsque l'évolution des prix est incertaine et que l'établissement d'un prix fixe n'intéresse pas l'opérateur. Si le prix à terme du soja augmente pour passer à 10,85 $Can (8,04 $US) le boisseau, l'option PUT d'origine au prix d'exercice de 9,10 $Can le boisseau n'a pas de valeur intrinsèque. L'opérateur revend alors cette option pour sa valeur résiduelle de 0,05 $Can le boisseau au moment de la vente sur le marché au comptant.

Le producteur réalise le prix au comptant de 9,75 $Can le boisseau moins le coût net de l'option de vente (1,37 $Can le boisseau). Le prix final est de 8,38 $Can le boisseau, soit 0,38 $Can de plus que le revenu qu'aurait donné la contrepartie sur le marché à terme.

Le coût de l'option est plus que compensé par la hausse de prix. Si les prix au comptant et à terme avaient augmenté plus, le producteur aurait touché l'équivalent de l'augmentation grâce à l'option de vente.

Opération

AU COMPTANT OCT (Physique)

BASE

A TERME NOV.*

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P NOV.

Prix prévu :

8.00 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

(1.42 $) Can/le boisseau

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Vente P NOV.

Prix de vente effectif : 9.75 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

0.05 $Can/le boisseau

Profit (perte)

1.75 $Can/le boisseau

Pas de changement

(1.37 $)Can/le boisseau

LE PROFIT SUR LAVENTE AU COMPTANT REDUIT QUE LE COÛT DE LA PRIME DE L'OPTION.

*le prix à terme américain est converti en monnaie canadienne suivant le taux de change 1$US = 1.35 $Can, soit 6.74 $US x 1.35 = 9.10 $Can.

10. Vente de couverture - orge -baisse de prix

10.1 Contrats à terme

En 15 avril, Le producteur d'orge estime pouvoir réaliser 120,00 $Can la tonne métrique (tm) sur sa récolte de l'automne prochain, étant donné que les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest en décembre se négocient à 145,00 $Can la tonne métrique. Il décide alors de vendre cinq contrats à terme (ce qui représente 100 tonnes métriques). La vente de ces contrats compense la position acheteur prévue sur le marché au comptant pour le moment de la récolte à l'automne. En ouvrant une position asymétrique (à quantité égale mais de sens contraire) de sa position anticipée sur le marché au comptant, le producteur se trouve protégé contre une évolution défavorable des prix.

Opération

AU COMPTANT OCT. (Physique)

BASE

A TERME DEC.

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme DEC.

Prix prévu :

120.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

145.00 $ CAN/tm

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Achat à terme NOV.

Prix de vente effectif : 75.00 $Can/le boisseau

Inférieure de 1.10 $Can/le boisseau

10.85 $Can/le boisseau

Profit (perte)

(45.00 $)Can/tm

Pas de changement

45.00 Can/tm

LE GAIN SUR LE MARCHE À TERME COMPENSE LA PERTE SUR LE MARCHE AU COMPTANT.

*Les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la bourse de marchandises de Winnipeg.

10.2 Options

Au 15 avril, le producteur prévoit un prix minimum de 113,00 $Can la tonne métrique étant donné le prix à terme courant, la prime des options de vente et la base prévue. Au 20 octobre, le prix à terme de l'orge a baissé pour passer à 75,00 $Can la tonne métrique, tandis que la valeur des options PUT a augmenté pour atteindre 46,00 $Can la tonne métrique. En additionnant le prix de la vente au comptant et le profit assuré par l'option, on constate que le producteur obtient des rentrées nettes de 114,00 $Can la tonne métrique.

Opération

AU COMPTANT OCT. (Physique)

BASE

Prix de l'exercice de l'option : 145 $ Can/tm

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P DEC.

Prix prévu :

120.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

(7.00 $)Can/tm

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Vente P DEC.

Prix de vente effectif : 75.00 $Can/tm

Inférieure de 1.10 $Can/tm

46.00 $Can/tm

Profit (perte)

(45.00) $Can/tm

Pas de changement

39.00 $Can/tm

LA VENTE DE L'OPTION DE VENTE, PRIME DEDUITE, COMPENSE EN PARTIE LA PERTE SUR LA VENTE AU COMPTANT.

*Les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la bourse de marchandises de Winnipeg.

11. Vente de couverture - orge - hausse de prix

11.1 Contrats à terme

En 15 avril. Le producteur prévoit de réaliser un prix au comptant de 120,00 $Can la tonne métrique en vendant aux fins de couverture des contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre à 145,00 $Can la tonne métrique. À la fin d'octobre, le prix à terme décembre est passé à 175,00 $Can la tonne métrique.

Opération

AU COMPTANT OCT. (Physique)

BASE

Prix de l'exercice de l'option : 145.00 $ Can/tm

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme DEC.

Prix prévu :

120.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

145.00 $Can/tm

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Achat à terme DEC.

Prix de vente effectif : 150.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

175.00 $Can/tm

Profit (perte)

30.00 $Can/tm

Pas de changement

(30.00) $Can/tm

LA VENTE DE L'OPTION DE VENTE, PRIME DEDUITE, COMPENSE EN PARTIE LA PERTE SUR LA VENTE AU COMPTANT.

*Les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la bourse de marchandises de Winnipeg.

11.2 Options

Le prix à terme est supérieur au prix d'exercice, l'option PUT n'a pas de valeur intrinsèque. Le producteur revend l'option à 1,00 $Can la tonne métrique. Il réalise le prix au comptant de 150,00 $Can la tonne métrique moins le coût net de l'option de vente, qui est de 6,00 $Can la tonne métrique.

Le prix final de 144,00 $Can la tonne métrique est supérieur de 24,00 $Can au prix qu'aurait permis la couverture sur le marché à terme. Le coût de l'option est plus que compensé par l'augmentation de prix.

Opération

AU COMPTANT OCT. (Physique)

BASE

Prix de l'exercice de l'option : 145.00 $ Can/tm

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P DEC.

Prix prévu :

120.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

(7.00 $Can/tm)

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Vente P DEC.

Prix de vente effectif : 150.00 $Can/tm

Inférieure de 25.00 $Can/tm

1.00 $Can/tm

Profit (perte)

30.00 $Can/tm

Pas de changement

(6.00 $Can/tm)

LE PROFIT SUR LA VENTE AU COMPTANT N'EST REDUIT QUE DU COÛT DE LA PRIME DE L'OPTION.

*Les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la bourse de marchandises de Winnipeg.

12. Vente de couverture - Canola - baisse de prix

12.1 Contrats à terme

En 15 avril, Le producteur de Canola estime pouvoir obtenir un prix de 353,00 $Can la tonne métrique pour sa récolte de l'automne prochain, étant donné que les contrats à terme sur Canola novembre se négocient à 365,00 $Can la tonne métrique à la Bourse de marchandises de Winnipeg. Le producteur vend cinq contrats à terme en novembre, qui représentent 100 tonnes métriques (5 x 20 tm = 100 tm), pour compenser exactement la position acheteur sur le marché au comptant prévue pour l'automne.

Opération

AU COMPTANT (Physique)

BASE

A TERME DEC.

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme DEC.

Prix prévu :

353.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

356.00 $Can/tm

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Achat à terme NOV.

Prix de vente effectif : 270.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

282.00 $Can/tm

Profit (perte)

(83.00 $Can/tm)

Pas de changement

(83.00 $Can/tm)

LE GAIN SUR LE MARCHE À TERME COMPENSE LA PERTE SUR LE MARCHE AU COMPTANT.

*Les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la bourse de marchandises de Winnipeg.

12.2 Options

Le producteur prévoit au 15 avril un prix minimum de 353,00 $Can la tonne métrique, étant donné le prix à terme courant, la prime des options PUT et la base prévue. Au 20 octobre, le prix à terme du Canola a diminué pour passer à 282,00 $Can la tonne métrique, tandis que la valeur de l'option PUT a augmenté jusqu'à atteindre 84,00 $Can la tonne métrique. En additionnant le prix de la vente au comptant et le profit assuré par l'option, on constate que le producteur obtient des rentrées nettes de 340,00 $Can la tonne métrique.

Opération

AU COMPTANT (Physique)

BASE

A TERME DEC.

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P NOV.

Prix prévu :

353.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

(14.00 $Can/tm)

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Vente P NOV.

Prix de vente effectif : 270.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

84.00 $Can/tm

Profit (perte)

(83.00 $Can/tm)

Pas de changement

70.00 $Can/tm

LA VENTE DE L'OPTION DE VENTE, PRIME DEDUITE, COMPENSE EN PARTIE LA PERTE SUR LA VENTE AU COMPTANT.

*Les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la bourse de marchandises de Winnipeg.

13. Vente de couverture - Canola - hausse de prix

13.1 Contrats à terme

En 15 avril Le producteur prévoit un prix au comptant de 353,00 $Can la tonne métrique de Canola en vendant des contrats à terme sur Canola novembre à 365,00 $Can la tonne métrique.

À la fin d'octobre, le prix à terme sur Canola novembre a augmenté pour atteindre 400,00 $Can la tonne métrique. Le producteur subit donc une perte de 35,00 $Can la tonne métrique sur sa position à terme. Cependant, sa récolte vaut plus parce que le prix au comptant du Canola a augmenté parallèlement à la hausse du prix à terme. En supposant que la base prévue ne varie pas, le producteur devrait pouvoir se faire offrir un prix au comptant d'au moins 388,00 $Can la tonne métrique.

Opération

AU COMPTANT OCT. (Physique)

BASE

Prix de l'exercice de l'option : 145.00 $ Can/tm

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Vente à terme NOV.

Prix prévu :

353.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

365.00 $Can/tm

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Achat à terme NOV.

Prix de vente effectif : 388.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

400.00 $Can/tm

Profit (perte)

35.00 $Can/tm

Pas de changement

(6.00 $Can/tm)

LE PROFIT SUR LE PRIX AU COMPTANT CONTREBALANCE PAR LA PERTE SUR LE MARCHE À TERME.

*Les contrats à terme sur l'orge de l'Ouest décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la bourse de marchandises de Winnipeg.

13.2 Options

Au 20 Octobre le prix à terme du Canola a augmenté pour atteindre 388,00 $Can la tonne métrique. Comme le prix à terme est supérieur au prix d'exercice, l'option PUT est dépourvue de valeur intrinsèque. Le producteur revend l'option à 1,00 $Can la tonne métrique. Il réalise le prix au comptant de 388,00 $Can la tonne métrique moins le coût net de l'option PUT, qui est de 13,00 $Can la tonne métrique. Le prix final de 375,00 $Can la tonne métrique est supérieur de 22,00 $Can au rendement qu'aurait permis une contrepartie sur le marché à terme. L'augmentation de prix fait plus que compenser le coût de l'option.

Opération

AU COMPTANT (Physique)

BASE

Prix de l'exercice de l'option  =365 $Can/tm

15 AVRIL

Acheteur au comptant

Achat P NOV.

Prix prévu :

353.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

(14.00 $Can/tm)

20 OCTOBRE

Vendeur au comptant

Vente P NOV.

Prix de vente effectif : 388.00 $Can/tm

Inférieure de 12.00 $Can/tm

1.00 $Can/tm

Profit (perte)

35.00 $Can/tm

Pas de changement

(13.00 $Can/tm)

LE PROFIT SUR LA VENTE AU COMPTANT N'EST REDTUIT QUE DU COÛT DE LA PRIME DE L'OPTION.

*les contrats à terme sur Canola décembre sont libellés en dollars canadiens et se négocient à la Bourse de marchandises Winnipeg.

14. Gestion du Risque de Change

Le taux de change du dollar américain peut être coté de deux façons. Lorsqu'on dit que le dollar américain se négocie à 1.3699 $Can, cela signifie qu'il faut 1.3699 $Can pour acheter 1.00 $US. Lorsqu'on dit que le dollar canadien se négocie à 0.7300 $US, cela signifie qu'il faut 0.7300 $US pour acheter 1.00 $Can. Cette expression est la réciproque de l'autre. On cote en général le cours du change en cents américains par dollar canadien.

14.1 Taux de change et vendeur en couverture sur marchandises

En septembre, un producteur de bovins décide de se protéger contre le risque d'une baisse de prix à l'égard des bovins prévue pour mars en vendant des contrats à terme sur les bovins d'avril. Au moment de la contrepartie, le contrat d'avril de bovins se négocie à 94,50 $Can (70,00 $US) le 100 lb, tandis que le dollar canadien se négocie à 0,74 $ US, environ 1,35 $ Can. Aux fins du présent exemple, nous supposerons que la base locale ajustée pour les cinq années précédentes était en moyenne de 5,00 $Can le 100 lb en dessous du prix des contrats à terme en avril. En conséquence, l'agriculteur peut prévoir que la contrepartie lui donnera un prix net par bovin de 89,50 $Can le 100 lb.

On peut calculer ce prix par la procédure suivante :

Au 1ier septembre, vente d'avril, à 70.00 $US le 100 lb. Au taux de change prévu de 1.35 $Can, le prix cible est le suivant :

70.00 $US x 1.35 $Can/$S = 94.50 $Can le 100 lb.

Base ajustée moyenne (5.00 $) Can/100 lb

Prix prévu 89.50 $Can le 100 lb

NB: Le prix US peut aussi être converti en dollars Can en le divisant par le taux de change en dollars US, soit 70.00 $US/(0.74 $US/$ Can).

L'agriculteur ne court aucun risque tant que la base rajustée reste constante et que le taux de change ne varie pas. Il vend ses bovins sur le marché local au comptant au prix courant et rachète le contrat à terme le 15 mars. Le tableau suivant représente le résultat de la contrepartie dans les cas où le prix à terme d'avril des bovins vivants augmente pour atteindre 114,75 $Can/le 100 lb (85,00 $US) ou baisse jusqu'à 81,00 $Can/100 lb (60,00 $US/100 lb). Dans les deux cas, le producteur s'est assuré au préalable un prix de 89,50 $Can/100 lb et toute perte (ou tout gain) sur le marché au comptant se trouve équilibrée par un gain (ou une perte) sur le marché à terme. La base reste constante à 5,00 $Can inférieure.

Tableau : Vente de couverture de bovins sur le marché à terme d'avril à 70.00 $US

(Taux de change = 1.35 $-CAN).

 

Hausse de prix

Baisse de prix

15 mars :

(a) Achat avril

114.75 $Can/100 lb

81.00 $Can/100 lb

(b) Base = c-a

(5.00) $Can/100 lb

(5.00) $Can/100 lb

(c) Prix de vente au comptant

109.75 $Can/100 lb

76.00 $Can/100 lb

(d) Gain/ (perte) marché à terme*

(20.25) $Can/100 lb

13.50 $Can/le boisseau

(e) Prix net, calcul = c + d

89.50 $Can/100 lb

89.50 $Can/100 lb

* Gain/ (perte) = (70.00 $US/100 lb - prix à terme d'avril ($US/100 lb) en mars x 1.35 $Can/$US, soit (70.00 $ - 85.00 $) x 1.35 = (20.25 $Can).

14.2 Appréciation du dollar canadien - vente de couverture

On suppose que le dollar canadien en mars, plus fort, atteint un taux de change de 0,80 $US soit 1,25 $Can. Le prix au comptant local des bovins est plus bas dans les deux scénarios (106,25 $ au lieu de 114,75 $ et 75,00 $ au lieu de 81,00 $), étant donné qu'il faut moins de dollars canadiens pour acheter des dollars américains.

Rappelez vous que le prix des bovins canadiens est basé sur un prix en dollar US en dénomination de dollar US. La base ajustée reste identique. Le changement de la valeur de la position à terme, de septembre à avril, une fois convertie en monnaie canadienne, est maintenant diminué par suite de l'appréciation du dollar canadien et ne compense pas complètement tout changement dans le prix au comptant.

Tableau : Vente de couverture de bovins sur le marché à terme

(Taux de change = 1.25 $-CAN).

 

Hausse de prix

Baisse de prix

15 mars :

(a) Achat en avril

106.25 $Can/100 lb

75.00 $Can/100 lb

(b) Base = c-a

5.00 $Can/100 lb

5.00 $Can/100 lb

(c) Prix de vente au comptant

101.25 $Can/100 lb

70.00 $Can/100 lb

(d) Gain/ (perte) marché à terme*

(18.75 $Can)/100 lb

12.50 $Can/100 lb

(e) Prix net = c + d

82.50 $Can/100 lb

82.50 $Can/100 lb

* Gain/ (perte) = (70.00 $US/100 lb - prix à terme d'avril ($US/100 lb) en mars) x 1.25, soit (70.00 $ - 85.00 $) x 1.25 = (18.75 $Can).

Au nouveau taux de change, l'agriculteur touche maintenant un prix net avec la couverture de 82,50 $Can/100 lb, en autant que la base demeure constante. La baisse de 7,00 $Can100lb dans le prix net de 89,50 $Can/100 lb est le résultat d'un plus haut taux de change. L'agriculteur perd 2 800,00 $Can pour tout 40 000 lb de bovins. Comme nous l'avons vu dans d'autres exemples plus hauts, cette somme pourrait représenter la totalité ou la plus grande partie de la marge brute de l'agriculteur.

Tableau : Prix et base en contexte de variation du taux de change.

 

Prix à terme en $US

Taux de change à terme en $Can

Prix au comptant en $Can

Prix au comptant en $Can

Base ajustée $Can

Le prix monte

85.00 $

1.350 $

114.75 $

109.75 $

-5.00 $

85.00 $

1.250 $

106.25 $

101.25 $

- 5.00 $

Le prix baisse

60.00 $

1.350 $

81.00 $

76.00 $

- 5.00 $

60.00 $

1.250 $

75.00 $

70.00 $

- 5.00 $

· Dans les deux cas, la baisse du prix canadien est attribuable à l'appréciation du dollar canadien, la base ajustée restant constante.

· L'avantage qu'il y a à examiner la base ajustée est que l'effet du taux de change en est exclu, de sorte que le producteur peut mettre en rapport la variation de la base (le cas échéant) avec l'évolution réelle du marché.

· Il est important de se rendre compte de l'ampleur de l'effet que peut avoir la variation du taux de change, un prix comptant à la baisse de 8,50 $Can/100 lb dans le premier exemple et de 6,00 $ dans le second exemple. Dans les deux cas il aurait été possible de se protéger contre ce risque par une contrepartie.

14.3 Risque de change et vente de couverture sur marchandises

Le risque associé au taux de change au niveau de la vente de couverture est la progression de la valeur du dollar canadien. Voici deux exemples où un producteur en position vendeur s'expose à un risque de progression de la valeur du dollar canadien.

14.3.1 Bovins à abattre

Le tableau suivant représente le résultat d'une contrepartie sur monnaie canadienne dans le contexte d'une vente de couverture de contrats à terme des bovins (64 têtes @ 1 250 lb) avec le même taux de change de 0,7408 $-US (1,35 $-Can). En septembre, l'éleveur vend ses contrats à terme d'avril à 0,70 $US/100 lb, étant donné que les bovins doivent être abattus en mars. Le prix net prévu reste 89,50 $Can/100 lb. En mars, les contrats à terme ont baissé à 60,00 $US/100 lb tandis que le taux de change est à la hausse à 0,80 $US ou 1,25 $-Can, ce qui donne un résultat du prix à terme de 75,00 $-Can/100 lb.

Tableau : Dollar canadien et vente de couverture de bovins

(Appréciation du $-CAN).

 

Contrats à terme de $Can avril

Contrats à terme sur bovins en avril

Septembre : acheteur $Can vendeur

1.00 $US = 1.35 $Can ou 0.7408 $US = 1.00 $Can

70.00 $US/100 lb =

94.50 $Can/100 lb

Bovines: base ajustée prévue Prix net prévu

 

(5.00 $Can)/100 lb

89.50 $Can/100 lb

Mars : vendeur $Can acheteur bovins

1.00 $US = 1.25 $Can ou 0.8000 $US = 1.00 $Can

60.00 $US/100 lb

75.00 $Can/100 lb

Bovins :

Prix des contrats

Base ajustée

Prix de vente

Résultat couverture bovins*

Prix net final

 

75.00 $Can/100 lb

(5.00 $Can)/100 lb

70.00 $Can/100 lb

12.50 $Can/100 lb

82.50 $Can/100 lb

Grain/perte

0.0592 $US

(7.00 $Can/100 lb)

Taille des contrats

100 000 $

800 x 100 lb (2 contacts)

Profit/perte

5920 $US

 

7 400 $US

(5 600 $Can)

*Résultat couverture = (70.00 $US/100 lb - 60.00 $US/100 lb)* 1.25 $Can/$-US.

14.3.2 Soja

Le tableau suivant contient les résultats de la couverture en dollars canadien et de la couverture des contrats à terme du soja. Puisque le risque est que le taux de change deviendra à la hausse, le producteur de soja se couvre en achetant (position vendeur) des contrats de dollars canadien en décembre. En octobre, au moment du dénouement de la position vendeur sur soja, le producteur revend les contrats à terme de monnaie canadienne.

Tableau : Dollar canadien et vente de couverture de soja

(Appréciation du $-CAN).

 

Contrats à terme de $Can décembre

Contrats à terme sur soja en novembre

Avril : acheteur soja vendeur $Can

1.00 $US = 1.35 $Can ou 0.7408 $US = 1.00 $Can

70.00 $US/le boisseau =

9.45 $Can/le boisseau

Soja : base ajustée prévue Prix net prévu de la vente

 

(0.14 $)/le boisseau

9.31 $/le boisseau

Octobre : vendeur soja acheteur $Can

1.00 $US = 1.25 $Can ou 0.8000 $US = 1.00 $Can

5.40 $US/le boisseau

6.75 $Can/ le boisseau

Soja :

Prix des contrats de vente

Base ajustée

Prix comptant final

Résultat couverture soja*

Prix net final de vente

 

6.75 $Can/ le boisseau

(0.14 $Can)/ le boisseau

6.61 $Can/ le boisseau

2.00 $Can/ le boisseau

8.61 $Can/100 le boisseau

Grain/perte

0.0592 $US

(0.7 $Can/le boisseau)

Taille des contrats

100 000 $

10 000 boisseaux (2 contacts)

Profit/perte

5920 $US

 

7 400 $US

(7 000 $Can)

*Résultat couverture = (70.00 $US/100 lb - 60.00 $US/100 lb)* 1.25 $Can/$US.

14.4 Risque de change et l'achat de couverture sur marchandises

On suppose que je suis un éleveur et que j'aurai besoin de maïs d'ici quelques temps. Le risque que je coure est que le prix du maïs augmente avant que j'en achète ou que j'en établisse le pris et /ou que le dollar canadien ne se déprécie. Le tableau suivant représente les résultats prévus et réels d'une évolution où le prix à terme du maïs passe de 3.00 à 3.60 $-US le boisseau et où le dollar canadien passe de 0.7408 à 0.6993 $US.

Tableau : Dollar canadien et achat de couverture de maïs (Dépréciation du CAN-$).

 

Contrats à terme de $Can juin

Contrats à terme sur maïs en mai

janvier : vendeur $Can acheteur maïs

1.00 $US = 1.35 $Can ou 0.7408 $US = 1.00 $Can

3.00 $US/ le boisseau =

4.05 $Can/le boisseau

Maïs : Base ajustée prévue

Prix d'achat prévu

 

+ 0.20 $Can/le boisseau

4.25 $Can/le boisseau

Avril : acheteur $Can vendeur maïs

1.00 $US = 1.43 $Can ou 0.6993 $US = 1.00 $Can

3.60 $US/le boisseau

5.15 $Can/ le boisseau

Maïs : Prix du contrat à terme

Base ajustée

Prix comptant final

Résultat couverture maïs*

Prix d'achat net final

 

5.15 $Can/ le boisseau

+ 0.20 $Can/ le boisseau

5.35 $Can/ le boisseau

(0.858 $Can)/ le boisseau

4492.00 $Can/le boisseau

Grain/perte

0.0415 $US

(0.242 $Can/le boisseau)

Taille des contrats

100 000 $

20 000 boisseaux (2 contacts)

Profit/perte

4150 $US

 

5934.50 $Can

(4 840 $-CAN)

*Résultat couverture = (3.00 $US/le boisseau - 3.60 $US/le boisseau)* 1.43 $-CAN/$-US.

Dans ce cas, l'éleveur ouvre en janvier une position acheteur mai sur le maïs pour se protéger contre une hausse du prix des 20 000 boisseaux de maïs dont il aura besoin en avril. La base rajustée prévue en avril est supérieure de 0,20 $Can le boisseau au prix canadien du contrat à terme sur maïs en mai. Le prix supposé pour le maïs est de 3,85 $Can/le boisseau. En avril, l'éleveur achète le maïs sur le marché local au comptant à 5,35 $Can le boisseau. La base rajustée finale est supérieure de 0,20 $Can le boisseau au prix en dollars canadiens du contrat à terme sur maïs en mai.

14.5 Protection contre le risque de change au moyen d'options

· On peut utiliser les options pour gérer le risque de change. L'option présente l'avantage de protéger contre une évolution défavorable du cours du change tout en permettant au détenteur de profiter de toute variation favorable des prix attribuables au taux de change.

· Le vendeur en couverture sur marchandises peut compenser le risque de change en achetant une option CALL. Si le dollar canadien s'apprécie, la valeur de celui-ci en dollars américains augmente, ce qui fait augmenter la valeur de l'option CALL.

L'augmentation de la valeur de l'option sur devises contribue à compenser le manque à gagner sur le prix au comptant canadien attribuable à la variation du taux de change.

· L'acheteur en couverture sur marchandises peut utiliser une option PUT pour compenser le risque de dépréciation du dollar canadien. L'augmentation de la valeur de l'option PUT contribuera à compenser l'augmentation du coût des intrants attribuable à la dépréciation de la monnaie canadienne.

Tableau : Options sur le taux de change canadien (0.73 $-US).

Dollar canadien

$US par 1.00 $Can

Valeur d'option à l'expiration (le prix d'exercice = 0.73 $US)

Option PUT

Option CALL

Dollar faible

0.70

Dans-le-cours

Aucune valeur

Dollar fort

0.75

Aucune valeur

Dans-le-cours

Chapitre 16

Les Contrats du Marché au Comptant

1. Principales étapes d'une opération sur le marché au comptant

§ Livraison : transfert effectif de la marchandise physique du vendeur à l'acheteur.

§ Fixation du prix : accord entre l'acheteur et le vendeur sur le prix.

§ Transfert du titre de propriété : transmission du droit de propriété.

§ Règlement : paiement de l'acheteur au vendeur.

Les contrats du marché au comptant peuvent se révéler un outil efficace de gestion du risque de prix pour l'exploitation agricole. De nombreux contrats au comptant sont liés au marché à terme, l'acheteur (exploitant de silo élévateur ou propriétaire d'abattoir) assumant la gestion de la position à terme. Le producteur donne un engagement de livraison, ou l'utilisateur s'engage à accepter la livraison, soit immédiatement, soit plus tard.

S'il est vrai que les contrats énumérés ci-dessous sont des outils dont peut se servir le gestionnaire d'une exploitation agricole, il faut garder à l'esprit l'engagement de livraison qui s'y rattache. Cet aspect peut limiter l'utilisation de ces contrats, à moins que l'on ne connaisse avec précision les quantités de production ou d'utilisation.

v Tous les contrats stipulent la quantité, la qualité et le délai de livraison. Si l'une ou l'autre de ces conditions ne peut être remplie, le paiement d'une indemnité peut être exigé. Par exemple, si la quantité stipulée ne peut être livrée et que le prix a augmenté, il est possible qu'une indemnité d'inexécution doive être payée dans le cas d'un contrat à prix fixe. Cette indemnité est égale à la différence entre le prix à terme courant et le prix stipulé au contrat multipliée par le manque à livrer.

v En raison des risques inhérents à la production (rendement inférieur aux prévisions, grêle, etc.), on ne peut espérer utiliser ces contrats à l'égard de la totalité de la production prévue. Dans le cas de la production de céréales et d'oléagineux, l'utilisation de contrats au comptant pour les cultures semées mais non encore récoltées devrait se limiter à une proportion de 33 à 50 % du rendement prévu. Une fois que la récolte est stockée et que la quantité est plus certaine, on peut y recourir dans une plus grande mesure. L'utilisateur de la marchandise doit aussi faire preuve de prudence, étant donné que la demande réelle future de la marchandise ne peut être prévue avec certitude.

v La qualité peut aussi n'être pas conforme aux prévisions. Un grand nombre d'entreprises céréalières ou d'abattoirs, selon le cas, accepteront des produits de qualité inférieure en contrepartie d'un rabais (ou escompte). Ces escomptes éventuelles peuvent être stipulées au contrat, ou les rabais pratiqués sur le marché au comptant au moment de la livraison peuvent être applicables. Des primes peuvent également être versées si la qualité de la marchandise livrée est supérieure aux stipulations. C'est souvent le cas pour l'avoine dans l'Ouest canadien, et parfois pour le Canola si le rendement en huile dépasse un seuil déterminé.

v Les escomptes réduisent l'efficacité de la contrepartie (hedging). Elles réduisent aussi le revenu de l'exploitation même si le producteur ne s'est pas couvert. Sauf dans des cas de détérioration grave (c'est-à-dire d'échauffement, de maladie, de toxicité ou d'humidité excessive), l'insuffisance de la qualité est rarement invoquée pour attester la rupture d'un contrat au comptant de céréales : la partie en défaut accorde alors tout simplement une escompte.

2. Aperçu et évaluation des principaux types de contrats

2.1 Livraison différée (vente)

- La quantité, la qualité et le délai de livraison sont précisés. Le contrat peut aussi stipuler des escomptes en cas de qualité inférieure ou des primes en cas de qualité supérieure. L'acheteur n'est pas tenu d'accepter des céréales ou des carcasses en mauvais état ou atteintes de maladies.

- Le prix stipulé est égal à la base #177; le prix à terme au moment de la signature du contrat.

- L'entreprise céréalière ou l'emballeur, selon le cas, ouvre une position vendeur sur le marché à terme.

- Pas d'appels de marge pour le producteur.

- Le prix est « bloqué », quelle que soit l'évolution des prix au comptant et des prix à terme.

- Le producteur renonce à toute possibilité de profiter d'une hausse de prix ou d'une évolution favorable de la base.

- Le producteur peut établir le prix selon des tranches plus petites que celles d'un contrat à terme :

* Tranches de 5 000 boisseaux pour le maïs et le soja;

* Tranches de 20 tonnes métriques pour le Canola, l'orge et le blé fourrager;

* Tranches de 40 000 lb pour les bovins gras.

- Semblable à une position vendeur sur le marché à terme.

- On peut s'assurer de nombreux avantages associés à une position vendeur sur le marché à terme avec un contrat au comptant de ce type.

- Comporte aussi certains des risques et inconvénients liés à une position vendeur sur le marché à terme.

Exemple : Contrat de vente à livraison différée

En janvier. Un producteur de Canola veut protéger le prix d'une partie de la nouvelle récolte prévue. Les contrats à terme novembre se négocient actuellement à 350,00 $CAN la tonne métrique. Un triturateur local a offert 340,00 $CAN la tonne métrique (soit un prix de 10 Can-$ la tonne métrique INFÉRIEUR au prix à terme novembre) contre une livraison en octobre prochain. Le producteur, estimant qu'il s'agit là d'un bon prix, signe avec le triturateur un contrat de livraison différée pour 100 tonnes métriques de Canola Canada no 1 à 340,00 $CAN la tonne métrique pour livraison en octobre prochain. Le triturateur vend alors des contrats à terme novembre pour protéger la valeur de ses stocks futurs.

Le producteur, quelle que soit l'évolution des prix par rapport au prix stipulé au contrat, est tenu de livrer 100 tonnes métriques de Canola.

Ø Si les prix baissent, le reste de la récolte de Canola du producteur lui rapportera moins. Si les prix montent, ce reste vaudra plus que le prix stipulé au contrat.

Ø Si la livraison ne peut être effectuée et que les prix ont monté, le triturateur s'attendra à ce que le producteur lui verse une somme égale aux appels de marge et pourra exiger aussi de se faire dédommager en espèces de toute évolution défavorable de la base.

Ø Si les prix ont baissé et que vous ne pouvez effectuer la livraison pour des raisons indépendantes de votre volonté, certaines entreprises vous verseront une somme égale aux gains réalisés sur le marché à terme moins des frais d'administration et tout écart défavorable de la base. Les entreprises n'administrent pas toutes ces contrats de la même manière : il est donc important de connaître la politique de l'autre partie avant de signer le contrat.

Ø Quand vous signez un contrat de ce type, vous vous engagez devant la loi à livrer une marchandise de nature et de qualité déterminées à un moment déterminé.

2.2 Livraison différée (achat)

§ Les prix des intrants sont fixés avant l'échéance du délai de livraison.

§ Le contrat stipule la quantité, la base, le délai de livraison et la qualité.

§ Semblable à une position acheteur sur le marché à terme.

§ L'utilisateur accepte un prix fixe, et l'entreprise ouvre une position acheteur sur le marché à terme.

§ Pas d'appels de marge pour l'acheteur.

§ L'utilisateur peut acheter en tranches plus petites que celles d'un contrat à terme.

2.3 Contrat à prix ouvert

Ø Stipule le délai de livraison, la quantité et la qualité.

Ø La base est fixée par rapport au prix d'un contrat à terme.

Ø Le producteur peut bloquer le prix à terme plus tard.

Ø Le producteur spécule sur le niveau du prix à terme, mais non sur celui de la base.

Ø Permet au producteur de diviser la décision de fixation du prix en deux éléments : la base et le prix à terme.

Ø On ne fixe pas de prix à terme au préalable.

Ø Le mois d'échéance du contrat à terme correspondant au délai de livraison est fixé.

Ø Peut être utilisé pour la vente ou l'achat d'une marchandise.

Ø La quantité peut être fixée en fonction de tranches plus petites que celles d'un contrat à terme.

Ø Convient le mieux lorsqu'on prévoit une évolution défavorable de la base.

Ø Le vendeur et l'acheteur s'engagent respectivement à livrer et à prendre livraison.

Exemple de contrat à prix ouvert 

Nous sommes en janvier. Un producteur albertain de Canola envisage de fixer le prix d'une partie de sa production de la prochaine campagne. Il pense que la faiblesse actuelle de l'offre mondiale aura entraîné une évolution plus favorable des prix à l'automne. Le niveau de la base pour livraison en octobre est intéressant: 5,00 $CAN la tonne métrique au-dessous du contrat à terme novembre (livraison au silo local). En règle générale, la base varie entre 5,00 et 15,00 $CAN la tonne métrique AU-DESSOUS du prix à terme.

Le producteur pense que les prix novembre pourraient encore monter, mais il croit aussi que la base novembre s'élargira du fait d'une augmentation prévue des plantations de Canola pour le printemps prochain.

Afin de s'assurer des rentrées nettes de fonds à l'automne, le producteur décide de négocier un contrat à prix ouvert à l'égard de 100 tonnes métriques à raison de 5,00 $-CAN la tonne métrique AU-DESSOUS du prix à terme de novembre, pour livraison en octobre. Le producteur ne s'est pas encore couvert contre le risque de prix, plus grand, mais il prévoit de fixer le prix final au moment de la reprise prévue pour le printemps.

2.4 Ordre de fixation du prix des céréales

- Semblable à l'ordre au marché sur les contrats à terme, sauf que la base est intégrée dans le calcul.

- Utilisé principalement pour la détermination du prix de vente.

- Le producteur établit le prix net au comptant qu'il souhaite.

- On ajoute ensuite la base de l'entreprise pour la période de livraison convenue (si la base est inférieure au prix à terme) ou on la déduit (si elle est supérieure au prix à terme), afin de déterminer le prix du contrat à terme devant être vendu avant une date précise.

- Si le prix à terme effectif égale le prix cible du contrat avant l'échéance de celui-ci, on vend un nombre correspondant de contrats à terme (en fonction de la quantité déterminée) et on émet soit un contrat de livraison différée si la livraison est à venir, soit un chèque si les céréales ont déjà été livrées.

- La quantité peut en général être divisée en tranches plus petites que celles stipulées dans les contrats à terme.

- Si le prix n'est pas atteint à l'échéance, il n'y a pas d'engagement de livraison.

- On utilise en général ce contrat pour cibler des prix plus élevés, mais il ne protège pas contre le risque d'une baisse de prix.

- Si la base de vente augmente avant l'échéance, le producteur renonce à profiter de cette évolution favorable.

- Instrument utile pendant les semences, la récolte et les vacances, lorsqu'il vous est impossible de suivre le marché de près.

2.5 Fixation reportée ou différée du prix (délai de 90 jours dans l'Ouest canadien)

- La livraison et le transfert du titre de propriété se font tout de suite, tandis que la fixation du prix et le paiement sont reportés.

- On ne fixe ni base ni prix.

- On ne paie rien avant la fixation du prix (ou l'expiration du délai de 90 jours).

- Le producteur court un risque en cas d'évolution défavorable de la base.

- Le producteur court un risque en cas d'évolution défavorable des prix à terme.

- Cette solution n'est en général par recommandée en période où les bases saisonnières, selon les données chronologiques, sont larges ou risquent de s'élargir.

2.6 Contrat de marchandises à livrer/à terme seulement

o S'applique en général aux ventes de couverture.

o On ne détermine pas de base.

o On stipule en général le délai de livraison. Certains contrats permettent de passer à une autre position.

o On fixe le prix à terme.

o L'entreprise répond aux appels de marge.

o On s'attend à la livraison effective.

2.7 Paiement différé

§ On a déjà effectué la livraison, le transfert du titre de propriété et la fixation du prix.

§ Le règlement (paiement) est reporté, en général pour des raisons fiscales.

§ On peut se servir de cette formule en même temps que d'autres contrats du marché au comptant au moment du règlement.

2.8 Swap (ou échange financier) - gestion du risque de change

§ Une banque ou un courtier en devises établit des contrats à terme de devises pour compenser le risque des opérations commerciales en devises.

§ On établit un solde compensatoire dans la monnaie étrangère dans laquelle le producteur prévoit d'être payé.

3. Bourses et Spécifications des futurs Contrats des oléagineux

3.1 CBOT (Chicago Board Of Trade)

Le CBOT, établi en 1848, est le principal futur et options sur échange à terme. Plus de 3.600 membres de CBOT commercent 50 futurs et produits différents d'options à l'échange par l'enchère ouverte et/ou électroniquement. Le volume à l'échange de 2003 était un disque cassant 454 millions de contrats. Son histoire des débuts, le CBOT a commercé seulement les produits agricoles tels que le maïs, le blé, l'avoine et le soja. Les contrats à terme à l'échange ont évolué au cours des années pour inclure les produits agricoles non entreposables et les produits non agricoles comme l'or et l'argent.

Les contrats à terme financiers de CBOT premier se contractent, lancé en octobre 1975, ont été basés sur les certificats garantis par hypothèque nationaux d'association pour prêts hypothécaires de gouvernement. Depuis cette introduction, le commerce à terme a été lancé dans beaucoup d'instruments, y compris des obligations et des notes de trésor des ETATS-UNIS, indices des actions, et permute, au nom mais à quelques uns. Une autre innovation du marché, options le futur, a été présentée en 1982.

Le CBOT ont avec succès lancé son premier système de télé transactions boursières en 1994. Pendant la dernière décennie, comme utilisation du commerce électronique est devenu plus répandu, l'échange a amélioré son système de télé transactions boursières plusieurs fois. Le plus récemment, janvier 1, 2004, le CBOT a commencé sa nouvelle plateforme électronique actionnée par la technologie marchande de découpage bord de En même temps le CBOT a lancé son nouveau système de télé transactions boursières, il a également accompli le changement de ses opérations de dégagement. En date janvier de 1, 2004, le échange commercial de Chicago fournit le dégagement et les services relatifs pour tous les produits de CBOT. Le lien commun de dégagement de CME/CBOT rassemble deux institutions financières de premier ministre et fournit le fonctionnement, la marge et les efficacités capitales, ayant pour résultat les avantages significatifs à FCMs et à utilisateurs des produits à terme.

3.2 MDEX (Malaysian Derivatives Exchange)

Pendant que le 21ème siècle naît et le marché financier en Malaisie évolue plus loin avec des instruments plus divers et plus adaptés aux besoins du client d'investissement, l'industrie à terme jouera un rôle significatif dans la transformation vers un marché financier plus dynamique et un secteur financier. Dans les besoins croissants couvrants de gestion des risques, la diversité des produits commercés sur des échanges dans l'ensemble de l'Asie a dépensé énormément et ceci est habilement soutenu par les systèmes sophistiqués de commerce et de dégagement égaux au meilleur disponible dans les pays développés. En Malaisie, les dérivés Berhad de Brousse Malaisie exemplifient ce type de future d'échange, d'offre et contrats d'options sur une plateforme marchande saine

La Bourse Malaisienne fonctionne sous la surveillance des valeurs la Commission et est régis par la Loi d'industrie à terme (FIA) 1993. L'échange tombe également sous la juridiction du ministère des finances de la Malaisie, de ce fait offrant à des investisseurs la sécurité du commerce sur un échange réglé avec les règles semblables et du règlement comme marchés plus établis dans le monde entier. C'est la mission de l'échange à être le catalyseur dans le développement de l'industrie de dérivés en Malaisie.

3.3 Euronext (Matif)

Euronext est la première bourse paneuropéenne, née en 2000 de la fusion des bourses d'actions et de produits dérivés d'Amsterdam, de Bruxelles et de Paris. En 2002, Euronext s'est élargie en fusionnant avec la Bolsa de Valores de Lisboa e Porto BVLP (la bourse portugaise pour les produits d'actions et de dérivés) et en acquérant le LIFFE (la bourse de produits dérivés basée à Londres).

Créée en réponse à la mondialisation des marchés et pour offrir aux investisseurs une liquidité accrue tout en réduisant les coûts de transaction, Euronext a déjà réalisé une grande partie de son intégration.

Depuis la fin 2002, les marchés au comptant des membres fondateurs d'Euronext (Belgique, France et Pays-Bas) utilisent un système unique de négociation (NSC) et un système unique de compensation, qu'adoptera aussi le Portugal. Le système de négociation de produits dérivés LIFFE, déjà utilisé à Londres, a été déployé avec succès le 24 mars 2003 à Bruxelles et le 14 avril à Paris. Il sera ensuite étendu à Amsterdam et au Portugal.

3.4 WCE (Winnipeg Commodity Exchange)

La bourse du commerce canadienne de Winnipeg (WCE) est le seul échange agricole à terme et d'options du Canada. Le 20 Décembre la bourse est devenue la première bourse du commerce en Amérique du nord à convertir entièrement en plateforme marchande électronique. Situé au coeur des prairies canadiennes, le centre historique du commerce du nord du grain de l'Amérique, WCE fonctionne sous une mission pour fournir un marché public pour la découverte sensible des prix et le transfert de risque des produits en efficacité et intégrité.

Les contrats ont commercé sur WCE incluent des contrats à terme pour le Canola, le blé domestique d'alimentation, et l'orge domestique d'alimentation. Des options sur le Canola, le blé d'alimentation et l'orge d'alimentation sont également s'échangées. WCE est le fournisseur principal mondial de la découverte des prix et des outils de gestion des risques pour le Canola. Canola est le produit actif commercé à WCE. Comme marché international, WCE adhère aux normes et les pratiques internationales en ce qui concerne ses règles marchandes et autres et ses équipements de dégagement. La Commission de valeurs de Manitoba, (MSC) est une autorité de normalisation provinciale et est le régulateur de fil surveillant le commerce le futur des produits et les contrats d'options des produits.

Winnipeg Commodity Exchange n'achète pas ou vend des contrats futurs, des options sur des contrats de futurs, ou encaisse le grain. WCE ne met pas de prix ou joue n'importe quelle partie dans la découverte quotidienne de prix. Sa fonction doit fournir des équipements et les règles de commerce, pour que les acheteurs et des vendeurs puissent traiter l'affaire et découvrir des prix.

3.5 Spécifications des Futurs Contrats des Oléagineux dans la bourse de CBoT (Chicago Board Of Trade)

 

Soybeans

Soybeans Oil

Soybeans Meal

Corn

Symbole Product

S

BO

SM

C

Contrat size

(Taille du contrat)

5 000 bushels

(136.0775 tonnes métriques)

60 000 lbs

(27.216 tonnes métriques)

100 short tons (90.7185 tonnes métriques)

5 000 bushels

(127.006 tonnes métriques)

Price quote

(Prix)

Cents and quarter-cents/bushels

Cents/lb

Dollars /ton

Cents and quarter-cents/bushels

Contrat months

(Echéance)

Jan (F), Mar(H), May(K), Jul(N), Aug(Q), Sep(U), Nov(X).

Jan(F), Mar(H), May(K), Jul(N), Aug(Q), Sep(U), Oct(V), Dec(Z).

Jan(F), Mar(H), May(K), Jul(N), Aug(Q), Sep(U), Oct(V), Dec(Z).

Mar(H), May(K), Jul(N), Sep(U), Dec(Z).

Delivrable grades

N°2 Yellow at par.

Crude soybean Oil

soybean meal only with minimum protein of 48 %

N° 2 Yellow at par

Trading hours

(heure du commerce)

(GMT) 14 :30

18 :15

(GMT) 14 :30

18 :15

(GMT) 14 :30

18 :15

(GMT) 14 :30

18 :15

Tick size

1/4 cent/bu ($12.50/Contrat)

1/100 cent ($0.0001)/lb ($6/Contrat)

10 cents/ton ($10/Contrat)

1/4 cent/bu ($12.50/contrat)

Last trading day

(Dernier jour de commerce)

Avant le 15 du mois de contrat dans une journée ouvrable.

Avant le 15 du mois de contrat dans une journée ouvrable.

Avant le 15 du mois de contrat dans une journée ouvrable.

Avant le 15 du mois de contrat dans une journée ouvrable.

Delivery points

(Points de livraison)

Zone de chargement de

- Chicago/Burns Harbor

- Lockport-Seneca IL

- Ottawa - Chillicothe

- Peoria-Pekin

- Havana-Grafton

- St. Louis East St. Louis et Atlon.

Zone de chargement :

- Illinois north,

- Indiana & Kentucky ,

- Iowa East ,

- Missouri & Kansas north

- Iowa West & Nebraska

- Minnesota south & Dakota south.

Zone de chargement:

- Central Territory - Northeast Territory

- Mid South Territory

- Missouri Territory - Eastern lowa

- Territory/ Northern Territory.

Zone de chargement :

- Chicago/Burns Harbor

- Lockport-Seneca

- Ottawa-Chillicothe

- Peoria-Pekin

3.6 Spécifications des Futurs Contrats de l'Huile de Palme dans la bourse de la Malaisie MDEX (Malaysian Derivatives Exchange)

 

Palm Oil

Symbole Product

FCPO

Contrat size

(Taille du contrat)

25 tonnes métriques

Price quote

(Prix)

Ringgit Malaysian (1 Dollar = 3.8 RM)

Contrat months

(Echéance)

Le mois le plus proche et les 5 mois qui suivent et ensuite, alternez des mois jusqu'à 12 mois en avant.

Delivrable grades (qualité)

Huile de palme brute de bonne qualité vendable en vrac, non blanchi

Trading hours

(heure du commerce)

(GMT) S1 02:30-16:30

S2 07:00-10:00

Tick size

#177; 2% de la taille du contrat.

Last trading day

(Dernier jour du commerce)

Le contrat expire à midi le 15ème jour du mois de livraison. Si le 15ème jour n'est pas ouvrable, on utilise le jour précédent.

Delivery points

(Points de livraison)

Dans les installations des réservoirs situées dans : Port de Kelang, Penang, Butterworth et Pasir Gudang.

3.7 Spécifications des Futurs Contrats de la graine de Canola dans la bourse de Canada WCE (Winnipeg Commodity Exchange)

 

Canola

Symbole Product

RS

Contrat size

(Taille du contrat)

1 Contrat = 20 tonnes

Price quote

(Prix)

Dollar Canadian (1 USD = 1.16 CAD)

Contrat months (Echéance)

Jan (F), Mar (H), May (K), Jul (N), Nov (X).

Delivrable grades (qualité)

Des catégories livrables de contrat seront basées sur des normes établies par la Commission canadienne de grain (CGC) (Canola Canada n°1 et Canola n°2 au rabais (Winnipeg)

Trading hours

(heure du commerce)

Pré ouverture de la session - 3:30 - 4:29:59 (GMT)
Ouverture du marché: 4:30
Fermeture du marché: 08:15

Tick size

$0.10/tonne

Last trading day

(Dernier jour du commerce)

Le jour qui précède le 15ème jour du mois de livraison

Delivery points

(Points de livraison)

PAR

Par area in Saskatchewan

CENTRAL EAST REGION

Non-par locations in Saskatchewan at $0.00/tonne discount

CENTRAL WEST REGION

Non-par locations in Saskatchewan at a $2.00/tonne premium 

EASTERN

Non-par locations in Manitoba at a $2.00/tonne discount 

 Western

Alberta

3.8 Spécifications des Futurs Contrats du Blé

 

Wheat

Symbole Product

W

KW

LWH

MEW

 

Exchange

CBoT

KCBT

LIFFE

MGEX

MATIF

Contrat size

(Taille du contrat)

5 000

Bushels (136.0775 tonnes)

5 000 Bushels

100 tonnes

5 000 Bushels

50 tonnes métriques

Price quote

(Prix)

Cents et ¼ cents/bu

Dollars, cents and 1/4-cents per bushel

Pound sterling ou pence per tonne

Cents/bushel

EUROS (EUR)/Tonne métrique.

Contrat months (Echéance)

Mar(H), May(K), Jul(N), Sep(U), Dec(Z)

Mar(H), May(K), Jul(N), Sep(U), Dec(Z).

Jan(F), Mar(H), May(K), July(N), Sep (U), Nov(X)

Mar(H), May(K), July(N), Sep(U), Dec (Z)

Jan (F), Mar (H), May (K), July (N), Sep (U), Nov (X).

Delivrable grades (qualité)

N°. 2 Soft Red Winter

No. 2 au prix de contrat ; No. 1 à une 1 ½ cent de prime, No. 3 à 5 cent escomptes de cent.

Dans des bonnes conditions et n'est pas des altérations due de la chaleur qui dépasse de 3%. Poids normal moins que 72.5kg par hectolitre. Humidité inférieure à 15%

N°. 2 or better Northern Spring Wheat avec une teneur en protéine de 13.5 % et plus.

Humidité

15 %, Grains brisés 4 %, Grains germés

2 %, Teneur en impuretés 2 %.

Trading hours

(Heure du commerce)

(GMT) 14 :30 18 :15

(GMT)14:30-18 :15

(GMT) 10:00 - 16:45

(GMT) 14:30 18 :15

10.30 - 18.30

Tick size

¼ cent/bu ($ 12.50/ contrat)

1/4 cent ($12.50 per contrat).

5 pence per tonne

¼ cent par boisseau ou $12.50 par contrat

0,25 € par tonne métrique soit 12,50 € par contrat

Last trading day

(Dernier jour du commerce)

Avant le 15 du mois de contrat dans une journée ouvrable

Le jour qui précède le 15ème jour du mois de livraison

23ème jour du mois de livraison

Le jour qui précède le 15ème jour du mois de livraison

Le 10 du mois d'échéance, à 18 h 30

Delivery points

(Points de livraison)

Zone de Burns Harbor, Indiana Switching

Kansas City, Mo.-Kans. Et Hutchinson, Kans. a 9 cent escompte.

Le transfert est effectué dans un silo agréé, dans les formes prévues par instruction de la chambre de compensation.

Ascenseurs situés Minneapolis/St. Paul, Red Wing et Duluth/Superior

Livrable en silo public agréé à Rouen (France)

3.9 Spécifications des Futurs Contrats de la graine de Colza dans la bourse de Euronext (Matif) Paris

 

Rapeseed

Symbole Product

MRA

Contrat size

(Taille du contrat)

50 tonnes métriques

Price quote

(Prix)

EUROS (EUR)/Tonne métrique.

Contrat months

Fev (G), May (K), Aug (Q), Nov(X).

Delivrable grades (qualité)

Graines de Colza, variétés 00, de qualité saine, loyale et marchande dont les spécifications sont :

-Teneur en huile : base 40 % ;

-Teneur en eau : base 9 % ;

-Teneur en impuretés : base 2 %.

Trading hours

(heure du commerce)

10h30 - 18h30

Tick size

0,25 EUR par tonne métrique.

Last trading day

(Dernier jour du commerce)

La dernière journée de négociation du mois précédant le mois de l'échéance, selon le calendrier établi par l'entreprise de marché.

Delivery points

(Points de livraison)

Dans les ports suivants : Belleville, Metz et Frouard sur la Moselle, Bülstringen, Vahldorf et Magdeburg sur le Mittellandkanal, Würzburg sur le Main, et Gand sur l'Escaut.

3.10 Symbole des mois utilises dans les Futurs Contrats

Mois

Codes (CBoT)

Janvier

F

Février

G

Mars

H

Avril

J

Mai

K

Juin

M

Juillet

N

Août

Q

Septembre

U

Octobre

V

Novembre

X

Décembre

Z

4. Spécifications des Options sur Contrats à terme

4.1 Spécifications des Options sur Contrat à terme dans le CBoT

 

Soybeans

Soybeans Oil

Soybeans Meal

Corn

Symbole

S

BO

SM

C

Contrat size

(Taille du contrat)

5 000 bushels

(136.0775 tonnes métriques)

60 000 lbs

(27.216 tonnes métriques)

100 short tons (90.7185 tonnes métriques)

5 000 bushels

(127.006 tonnes métriques)

Price quote

(Prix)

Cents and quarter-cents/bushels

Cents/lb

Dollars /ton

Cents and quarter-cents/bushels

Contrat months

(Echéance)

Jan (F), Mar (H), May (K), July (N), Aug (Q), Sep (U), Nov (X) Le contrat d'option mensuel s'exerce dans le contrat à terme voisin. Ex : une option d'Octobre s'exerce dans une position à terme de Novembre.

Jan(F), Mar(H), May(K), July(N), Aug(Q), Sep(U), Oct(V), Dec(Z).

Le contrat d'option mensuel s'exerce dans le contrat à terme voisin. Ex : une option d'Octobre s'exerce dans une position à terme de Novembre.

Jan(F), Mar(H), May(K), Jul(N), Aug(Q), Sep(U), Oct(V), Dec(Z).

Le contrat d'option mensuel s'exerce dans le contrat à terme voisin. Ex : une option d'Octobre s'exerce dans une position à terme de Novembre.

Mar(H), May(K), Jul(N), Sep(U), Dec(Z).

La même que le contrat de la graine de Soja

Delivrable grades (Catégories de Livraison)

N°2 Yellow at par.

Crude soybean Oil

soybean meal only with minimum protein of 48 percent

N° 2 Yellow at par

Trading hours

(GMT) 14 :30 -18 :15

(GMT) 14 :30-18 :15

(GMT) 14 :30-18 :15

(GMT) 14 :30- 18 :15

Tick size

1/8 cent/bu ($6.25/contrat)

5/1000cent ($0.00005)/lb ($3/contrat)

5 cents/ton ($5/contrat)

1/8 cent/bu ($6.25/contrat)

Last trading day

(Dernier jour de commerce)

Le dernier vendredi précédant le premier jour de notification du mois correspondant de contrat à terme

Le dernier Vendredi précédant le premier jour de notification du mois correspondant de contrat à terme

Le dernier Vendredi précédant le premier jour de notification du mois correspondant de contrat à terme

Le dernier Vendredi précédant le premier jour de notification du mois correspondant de contrat à terme

Delivery points

(Points de livraison)

Zone de chargement de : Chicago/Burns Harbor, Lockport-Seneca IL, Ottawa - Chililcothe, Peoria-Pekin, Havana-Grafton, St. Louis East St. Louis et Atlon.

Zone de chargement : Illinois Territory, Eastern Territory, Eastern Iowa Territory, Southwest Territory ,Western Territory, Northern Territory

Zone de chargement: Central Territory, Northeast Territory, Mid South Territory, Missouri Territory, Eastern lowa, Territory/Northern.

Zone de chargement :- Chicago/Burns Harbor, Lockport-Seneca, Ottawa-Chillicothe, Peoria-Pekin

 

Canola

Symbole Product

RS

Contrat size

(Taille du contrat)

1 Contrat = 20 tonnes

Price quote

(Prix)

Dollar Canadian (1 USD = 1.16 CAD)

Contrat months (Echéance)

Jan (F), Mar(H), May(K), Jul(N), Sep(U), Nov(X)

Delivrable grades (qualité)

Des catégories livrables de contrat seront basées sur des normes établies par la Commission canadienne de grain (CGC) (Canola Canada n°1 et Canola n°2 au rabais (Winnipeg)

Trading hours

(heure du commerce)

Pré ouverture de la session - 3:30 - 4:29:59 (GMT)
Ouverture du marché: 4:30
Fermeture du marché: 08:15

Tick size

$0.10/tonne

Last trading day

(Dernier jour du commerce)

Troisième vendredi du mois précédant immédiatement le mois de livraison du contrat d'avenirs sous-jacent.

Delivery points

(Points de livraison)

PAR

Par area in Saskatchewan

CENTRAL EAST REGION

Non-par locations in Saskatchewan at $0.00/tonne discount

CENTRAL WEST REGION

Non-par locations in Saskatchewan at a $2.00/tonne premium 

EASTERN

Non-par locations in Manitoba at a $2.00/tonne discount 

 Western

Alberta

4.2 Spécifications des Options sur Contrat à terme du Canola dans le WCE (Winnipeg Commodity Exchange)

 

Rapeseed

Symbole Product

MRA

Contrat size

(Taille de contrat)

50 tonnes métriques

Price quote

(Prix)

EUROS (EUR)/Tonne métrique.

Contrat months

(Echéance)

Fev (G), May (K), Aug (Q), Nov(X).

Delivrable grades (qualité)

Graines de colza, variétés 00, de qualité saine, loyale et marchande dont les spécifications sont :

-Teneur en huile : base 40 % ;

-Teneur en eau : base 9 % ;

-Teneur en impuretés : base 2 %.

Trading hours

(heure du commerce)

10h45 - 18h30

Tick size

0,25 EUR par tonne métrique.

Last trading day

(Dernier jour du commerce)

Le 15 du mois précédant le mois d'échéance à 18 h 30. En cas de fermeture du marché, la clôture a lieu la journée de négociation précédente échéance.

Delivery points

(Points de livraison)

Dans les ports suivants : Belleville, Metz et Frouard sur la Moselle, Bülstringen, Vahldorf et Magdeburg sur le Mittellandkanal, Würzburg sur le Main, et Gand sur l'Escaut

4.3 Spécifications des Options sur Contrats à terme de la graine de Colza dans l'Euronext (Matif)

4.4 Spécifications des Options sur Contrat à terme du Blé

 

Wheat

Symbole Product

W

HP/HC

LWH

WP/WC

 

Exchange

CBoT

KCBT

LIFFE

MGEX

MATIF

Contrat size

(Taille de contrat)

5 000

bushels

5 000 bushels

100 tonnes

5 000 bushels

50 tonnes métriques

Price quote

(Prix)

Cents et ¼ cents/bu

Dollars, cents and 1/4-cents per bushel

Pound sterling ou pence per tonne

Cents/bushel

EUROS (EUR)/Tonne métrique.

Contrat months (Echéance)

Mar(H), May(K), Jul(N), Sep(U), Dec(Z)

Mar(H), May(K), Jul(N), Sep(U), Dec(Z).

Jan (F), Mar (H), May (K), July (N), Sep (U), Nov(X).

Mar(H), May(K), July(N), Sep(U), Dec (Z)

Jan (F), Mar (H), May (K), July (N), Sep (U), Nov (X).

Delivrable grades (qualité)

N°. 2 Soft Red Winter

No. 2 au prix de contrat ; No. 1 à une 1 ½ cent de prime, No. 3 à 5 cent escomptes de cent.

- Pas d'altération due à la chaleur qui dépasse les 3%. - Poids normal moins que 72.5kg par hectolitre. Humidité inférieure à 15%.

N°. 2 or better Northern Spring Wheat avec une teneur en protéine de 13.5 % et plus

Humidité

15 % Grains brisés

4 % Grains germés

2 % Teneur en impuretés 2 %.

Trading hours

(Heure du commerce)

(GMT) 14 :30

18 :15

(GMT)14:30-18 :15

(GMT) 10:02 - 16:45

(GMT) 14:30 18 :30

10 :45 - 18 :30

Tick size

1/8 cent/bu ($6.25/contrat)

1/8 cent ($6.25 per contract).

5 pence per tonne (£5)

1/8 cent per bushel or $6.25 per contract

0,10 € par tonne soit 5 € par contrat

Last trading day

(Dernier jour du commerce)

Le dernier vendredi précédant le 1ier jour de notification du mois correspondant de contrat à terme

Le vendredi au moins deux jours ouvrables avant premier jour de préavis pendant avenirs de blé.

23ème jour du mois de livraison

Le deuxième jeudi du mois civil précédant immédiatement le mois d'échéance à 46 h 45.

Le 15 du mois précédant le mois d'échéance à 18 h 30 dans une journée ouvrable

Delivery points

(Points de livraison)

Zone de Burns Harbor, Indiana Switching.

Kansas City, Mo. Kans. Et Hutchinson, Kans. a 9 cent escompte.

Le transfert de la marchandise est effectué dans un silo agréé, dans les formes prévues par instruction de la chambre de compensation.

Ascenseurs situés Minneapolis/St. Paul, Red Wing et Duluth/Supérieur

Livrable en silo public agréé à Rouen (France)

Peoria-Pekin

Havana

Chillicothe

Senaca

Chicago Burns Harbor

St. Louis

Figure : Points de livraison de la graine de Soja cotée dans la bourse de CBOT.

Illinois North

Kentucky

Indiana

Missouri

Kansas North

Iowa East

Iowa West

Nebraska

Dakota South

Minnesota

Figure : Points de livraison de l'huile de Soja cotée dans la bourse de CBOT.

Eastern Iowa

Missouri

Northeast Territory

Mid South Territory

Northern Territory

Figure : Points de livraison de la Farine de Soja cotée dans la bourse de CBOT.

Pasir Gudang

Penang

Kelang

Butterworth

Ports

Points de livraison

Figure : Points de livraison de l'Huile de Palme cotée dans la bourse de MDEX de la Malaise (Malaysian Derivatives Exchange).

Belleville

Gand

Metz

Frouard

Würzburg

Magdeburg

Vahldorf

Bülstringen

Figure : Points de livraison de la graine de Colza cotée dans la bourse

d' Euronext (Matif), Paris.

Points de livraison

Figure : Points de livraison de la graine de Canola cotée dans la bourse

de WCE de Canada (Winnipeg Commodity Exchange).

Peoria-Pekin

Chillicothe

Senaca

Chicago Burns Harbor

St. Louis

Figure : Points de livraison de la graine de Maïs cotée dans

la bourse de CBOT.

Chapitre 17

La Volatilité et la Saisonnalité

1. Volatilité

Il existe deux types de volatilité : la volatilité historique et la volatilité implicite.

· Volatilité historique : elle mesure les variations des cours du sous-jacent par le calcul de l'écart type sur un nombre assez faible de séances (souvent 10).

· Volatilité implicite : mesure les anticipations de variation de cours du sous-jacent.

Pour utiliser la volatilité on dit qu'une option est surcotée si la volatilité implicite supérieure à la volatilité historique, elle est sous cotée si la volatilité implicite inférieure à la volatilité historique.

1.1 Définition 

C'est une valeur qui mesure la propension d'un actif (action, taux d'intérêt,...) à varier significativement à la hausse ou à la baisse. Plus cet actif à tendance à varier fortement sur une courte période de temps, plus cet actif est dit volatile.

Autrement dit que la volatilité est une mesure de l'instabilité du cours d'un actif financier. Elle sert de paramètre de quantification du risque de rendement et de prix d'un actif financier.

1.2 Calcul de la volatilité

tQ

Volatilité = std log

t - 1Q

Elle dépend des séries chronologiques de prix de deux capitaux hypothétiques. Nous pouvons penser à la série des prix du côté gauche comme plus risqué. Nous disons qu'il est l'"plus volatil" des deux. Nous formalisons ceci en définissant la volatilité comme suit : t-2Q, t-1Q, tQ, t+1Q Laissé soyez un processus stochastique. Ses limites peuvent représenter des prix, valeurs, taux de change, taux d'intérêt accumulés. La volatilité du processus au T-1 de temps est définie comme l'écart type du retour du temps t. Typiquement, des retours de notation sont employés, ainsi la définition devient.

La volatilité et les statistiques peuvent probablement mieux être décrites à titre d'exemple. La figure 1 représente un graphique des résultats d'un essai de Q.I. pour 1000 personnes. L'axe de X lit de 60 à 160 et représente la gamme des points de Q.I. pour les personnes impliquées dans l'essai. L'axe de Y représente le nombre de personnes avec un Q.I. particulier (comme mesuré par l'axe de X).

La plupart des personnes ont marqué au milieu de la gamme avec l'IQS près de l'identifier 110 par peu de gens aux extrémités supérieures et inférieures de gamme. Par exemple, une lecture d'axe de Y de 50 avec le niveau d'axe de X de 140 indiquerait qu'il y avait 50 personnes dans l'échantillon avec un Q.I. de 140.

NB : La courbe sur le schéma 1 est symétrique avec une crête au milieu aplatissant dehors aux queues des deux côtés. Ce type de courbe s'appelle une courbe de distribution normale. Des courbes de distribution normale sont employées pour mesurer une série d'événements indépendants ou apparemment aléatoires. Une courbe de distribution normale peut être mesurée par deux nombres, son moyen et son écart type. Le moyen est la moyenne de l'échantillon et est représenté par la crête de la courbe. L'écart type est employé pour mesurer la probabilité d'un certain événement se produisant dans la courbe de distribution normale.

La théorie statistique déclare cela approximativement :

- 68% de toutes les occurrences sera dans + 1 écart type du moyen ;

- 95% de toutes les occurrences sera dans + 2 écarts type du moyen ;

- 99% de toutes les occurrences sera dans + 3 écarts type du moyen.

La figure en face représente la même courbe de distribution normale que la figure précédente, toutefois un moyen de 110 et un écart type de 20 ont été inclus dans le diagramme. Si vous vouliez savoir la probabilité d'une personne ayant un Q.I. 150 plus grands que vous pourriez calculer la probabilité de ceci se produisant comme suit :

150 est plus de 2 écarts type loin du moyen.

Nous savons que 2 écarts type du moyen entoure 95% de toutes les occurrences, dans ce cas-ci les gens avec l'IQS de 70 à 150.

Cependant ceci signifie également qu'il y a une chance de 5% d'une personne ayant un Q.I. plus de 2 écarts type du moyen, moins de 70 ou 150 plus grands que.

Puisque le 3ème écart type prend dans les deux extrémités de la courbe de distribution normale, la possibilité d'une personne ayant un Q.I. 150 plus grands qu'est moitié de 5%, c.-à-d. 2 le ½ %.

1.3 Surveiller la volatilité

Généralement pour acheter une option il est conseillé de ne pas acheter une option ayant une volatilité implicite trop importante, pour ne pas trop surpayer. La surveillance au jour le jour de l'évolution de la volatilité est donc indispensable.

2. Saisonnalité

2.1 Définition 

C'est la variation de prix d'une marchandise à certaines périodes de l`année. Nécessite la mise en oeuvre d'une organisation permettant l'intégration des prix à une longue période. La saisonnalité peut être liée à :

- la production exemple conditionnement de fruits ou de légumes au moment de la récolte et aussi de la consommation.

2.2 Calcul de la saisonnalité 

Les étapes à suivre pour le calcul de la saisonnalité sont comme suit :

1. Collection des données depuis 5 ans (ou une période d'un multiple de 5) ;

2. Traçage du graphique pour toutes les données (depuis le début de la première année jusqu'au fin de la dernière année) ;

3. Décomposition des données par année ;

4. Calcul de la moyenne pour chaque jour ;

NB: là où il y'a des cases vides, soit on ignore complètement ces cases, ou bien on les remplit par la moyenne de l'année (Ex : utilisation de la moyenne mobile) ;

5. Traçage des évolutions pour chaque année sur un même graphique ;

6. Traçage pour des évolutions de la moyenne et de l'année courante sur un même graphique.

7. Calcul du RANG POURCENTAGE, une fonction pour la détermination des positions de toutes les valeurs de la moyenne

NB : la procédure de la détermination de RANG POURCENTAGE est comme suit

a) Chois de la fonction : Statistique - Rang Pourcentage

b) Fixation de la colonne de la moyenne dans la case « matrice »

(Ex : $H$3:$H$50 de puis la case H3 jusqu'à H50)

c) Fixation de la première case dans la case « X » (Ex : H3)

d) Généralisation du résultat sur l'ensemble des moyennes.

Exemple

Les tableaux suivants représentent l'évolution des prix hebdomadaires de l'huile de soja, la graine de soja, la farine de soja, le maïs pendant la durée de janvier/décembre 2000/2005. Ces données sont tirées à partir de CBoT (Chicago Board of Trade).

2.2.1 Huile de Soja (BO)

Ce tableau représente les prix hebdomadaires de l'huile de soja (Cent/lb) pendant la période de « 2000 - 2005 ».

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

7-janv.

 

14,58

15,81

21,06

28,04

20,61

14-janv.

 

14,48

15,85

20,58

28,65

20,27

21-janv.

 

14,49

15,56

20,27

29,62

19,67

28-janv.

 

14,48

15,06

20,69

29,36

19,58

4-févr.

 

15,07

15,19

20,35

29,27

19,24

11-févr.

 

14,51

15,33

20,25

30,66

19,04

18-févr.

 

14,49

15,52

20,24

31,72

20,01

25-févr.

 

14,71

15,69

20,67

32,93

20,07

5-mars

16,05

15,65

15,85

20,77

34,19

22,54

12-mars

15,87

16,05

16,23

20,28

32,74

23,12

19-mars

17,85

16,11

17,08

20,85

33,05

23,96

26-mars

17,4

15,65

16,11

21,74

34,11

23,58

2-avr.

18,31

15,95

16,46

21,44

33,37

22,95

9-avr.

17,97

15,56

16,72

21,83

32,64

22,68

16-avr.

18,17

15,32

16,59

21,97

31,88

22,27

23-avr.

18,56

14,64

16,92

21,98

32,27

22,64

30-avr.

17,61

14,68

16,5

21,45

33,01

22,81

7-mai

17,88

14,61

16,08

21,67

34,03

22,59

14-mai

17,19

14,45

16,68

22,55

33,9

23,24

21-mai

17,19

14,71

17,07

23,49

30,68

21,98

28-mai

16,66

14,53

17,7

22,65

29,05

22,31

4-juin

16,76

15,34

18,69

22,07

28,05

23,26

11-juin

16,36

15,09

18,4

22,32

28,41

22,95

18-juin

16,45

14,78

18,2

21,87

27,83

22,74

25-juin

16,13

14,94

17,73

22,58

27,48

25,08

2-juil.

15,86

15,14

18,25

21,91

29,24

26,15

9-juil.

15,57

16

18,2

22,22

28,8

24,15

16-juil.

15,42

18,12

19,11

21,97

28,18

24,55

23-juil.

15,62

17,35

19,8

20,51

26,35

25,48

30-juil.

15,31

18,15

19,3

20,16

24,72

24,51

6-août

15,2

17,9

20,3

19,47

22

24,31

13-août

15,15

19,01

19,88

19,58

23,1

23,62

20-août

15,27

18,45

21,08

19,4

23,57

22,8

27-août

15,07

17,32

21,26

20,04

23,55

22,28

3-sept.

15,8

16,74

20,64

20,82

24,4

22,08

10-sept.

15,76

16,35

20,4

20,62

26,23

22,53

17-sept.

15,36

16,13

20,09

22,23

24,6

22,17

24-sept.

15,3

16,35

19,82

23,47

22,08

21,96

1-oct.

15,49

15,4

19,97

23,61

20,78

22,88

8-oct.

15,14

15,12

19,48

25

20,77

23,72

15-oct.

14,98

14,89

19,38

26,22

20,51

23,47

22-oct.

14,74

14,98

20,27

26,46

20,32

23,45

29-oct.

14,65

15,05

21,19

26,69

20,85

23,48

5-nov.

15,11

15,86

21,91

26,09

21,5

23,33

12-nov.

14,98

15,94

21,96

25,15

20,27

22,94

19-nov.

15,18

15,87

22,36

27,08

20,94

23,05

26-nov.

14,9

16,53

21,96

26,98

21,49

23,05

3-déc.

14,97

16,14

22,82

27,72

20,74

23,13

10-déc.

14,95

16,39

22,01

27,95

20,41

23,25

17-déc.

15,17

15,71

21,91

28,87

19,9

23,29

24-déc.

15,01

15,64

21,89

28,05

20,61

23,24

31-déc.

14,53

15,19

21,37

27,84

21,02

23,22

Figure : Evolution de prix de l'huile de soja (05/03/00 - 05/11/2005).

La figure mentionnée au-dessus représente l'évolution du prix de l'huile de soja pendant la période 2000 - 2005. On remarque qu'il y a une tendance baissière de 05/03/2000 jusqu'au 05/03/2001 par la suite il y a un léger accroissement jusqu'au 05/08/2003. Mais durant le début de l'année 2004 le prix a rebondi et ensuite a décroît.

Figure : Evolution des prix de l'huile de soja (2000 - 2001 - 2002 - 2003 - 2004).

On remarque dans la figure mentionnée précédemment que l'évolution des prix durant les années 2000-2001-2002-2003 ont la même tendance sauf pour l'année 2004.

Figure : Evolution des prix de l'huile de soja « 2005, Moyenne (2000-2004) ».

On remarque que l'évolution des prix pendant l'année 2005 a presque la même tendance que la moyenne des années (2000-2004). Sauf pour le début de l'année 2005 est caractérisée par une baisse comparaison par la moyenne (2000-2004) où il y'a un accroissement.

Figure : Evolution du RANG POURCENTAGE de l'huile de soja

(2000 - 2004).

A l'aide de RANG POURCENTAGE on peut avoir une idée sur le prix. Ce RANG POURCENTAGE atteint son plus haut en 07 avril (100 %) et son plus bas en 06 août (0 %). L'évolution des années 2000-2001-2002-2003 -2004 suit la même tendance que la moyenne.

2.2.2 La graine de Soja (S)

Ce tableau représente les prix hebdomadaires de la graine de soja (Cent/bu) pendant la période de « 2000 - 2005 ».

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

7-janv.

 

489,5

424,0

582,3

792,5

547,8

14-janv.

 

479,3

445,0

564,8

790,0

551,8

21-janv.

 

470,8

445,5

556,0

835,8

542,0

28-janv.

 

460,3

430,8

569,0

839,3

516,8

4-févr.

 

468,5

426,8

564,0

819,5

514,0

11-févr.

 

456,3

429,0

555,8

840,0

499,5

18-févr.

 

454,0

437,3

573,0

829,0

525,8

25-févr.

 

448,0

441,3

574,0

893,0

552,5

5-mars

504,0

455,8

446,5

577,0

942,5

597,5

12-mars

500,0

456,8

458,0

564,5

933,8

622,8

19-mars

537,5

443,0

472,3

577,8

954,0

656,8

26-mars

530,8

436,5

464,5

576,8

1024,0

649,0

2-avr.

545,5

428,5

476,3

580,0

1013,0

628,8

9-avr.

538,8

436,0

465,5

590,8

1045,0

614,0

16-avr.

532,5

435,3

461,0

600,3

988,0

612,0

23-avr.

536,3

429,3

472,0

622,0

965,0

616,3

30-avr.

526,5

422,8

467,5

599,0

967,0

633,0

7-mai

555,0

444,5

459,0

626,3

1034,0

619,3

14-mai

551,5

450,0

468,3

636,3

1050,0

635,0

21-mai

554,5

449,5

487,5

642,0

969,0

603,8

28-mai

534,3

447,3

491,0

628,3

872,5

632,0

4-juin

533,8

455,0

508,8

624,5

814,0

667,8

11-juin

520,8

466,5

507,5

631,5

838,5

675,3

18-juin

504,8

458,5

497,0

614,5

847,0

666,3

25-juin

498,0

454,5

495,0

629,3

872,0

724,0

2-juil.

477,5

482,5

536,5

631,5

920,5

744,5

9-juil.

473,5

495,0

569,8

626,8

939,5

673,5

16-juil.

465,3

522,0

578,0

620,8

954,0

675,5

23-juil.

460,3

496,0

575,3

560,5

707,5

721,0

30-juil.

448,0

515,5

550,8

549,5

669,5

669,3

6-août

437,0

492,0

561,3

537,5

599,5

671,8

13-août

452,0

519,0

568,0

548,5

606,8

658,5

20-août

458,3

504,3

583,3

552,3

652,0

643,0

27-août

461,8

478,3

552,0

586,3

594,8

597,3

3-sept.

492,8

479,5

559,0

595,0

600,5

591,0

10-sept.

495,0

463,8

565,0

608,0

614,8

588,5

17-sept.

483,3

471,5

563,5

648,0

563,0

580,5

24-sept.

496,0

469,8

564,5

638,0

553,0

571,3

1-oct.

490,5

451,3

560,3

656,5

523,5

574,0

8-oct.

485,0

452,3

539,5

678,0

534,5

573,3

15-oct.

466,0

435,5

528,5

713,5

528,5

564,3

22-oct.

468,8

424,8

546,0

729,3

514,0

589,5

29-oct.

456,5

426,5

557,0

762,5

530,0

572,3

5-nov.

473,3

433,5

568,5

794,3

527,5

565,0

12-nov.

463,3

441,8

563,3

743,0

505,0

580,5

19-nov.

487,8

452,5

563,3

773,0

523,5

580,0

26-nov.

500,8

451,3

571,8

753,5

550,5

 

3-déc.

508,0

444,5

578,8

756,3

548,5

 

10-déc.

511,5

445,3

563,3

760,5

525,8

 

17-déc.

507,3

436,3

572,0

776,3

533,0

 

24-déc.

510,3

435,5

572,0

764,8

548,8

 

31-déc.

499,5

424,3

569,8

792,0

550,5

 

Figure : Evolution de prix de la graine de soja (05/03/2000 - 05/11/2005).

On remarque que le début de l'année 2003 est caractérisé par une tendance baissière jusqu'au 05/01/2001 où il y'a un accroissement du prix de la graine de soja pour atteindre 980 cents/boisseau en 05/04/2004 en suite on aura une tendance baissière.

Figure : Evolution des prix de la graine de soja (2000 - 2001-2002-2003-2004).

On remarque que les prix de la graine de soja pour les différentes années sont caractérisés par la même tendance une légère baisse dans le début de janvier jusqu'au 28 avril, par la suite le prix va grimpé jusqu'au 20 juillet suivi par un ajustement négatif.

Figure : Evolution des prix de la graine de soja « 2005, Moyenne (2000-2004) ».

L'évolution du prix de la graine de soja pendant l'année 2005 suit la même tendance que la moyenne des prix (2000 - 2004) sauf pour le début de l'année 2005 ou il y'a un décroissement du prix jusqu'au 10 février.

Figure : Evolution du RANG POURCENTAGE de la graine de soja (2000 - 2004).

A l'aide de RANG POURCENTAGE on peut avoir une idée sur le prix. Ce RANG POURCENTAGE atteint son plus haut en 10 mai (100 %) et son plus bas en 01 août (0 %). L'évolution des années 2000-2001-2002-2003 -2004 suit la même tendance que la moyenne.

2.2.3 La farine de soja (SM)

Ce tableau représente les prix hebdomadaires de la farine de soja ($/sT) pendant la période de « 2000 - 2005 ».

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

7-janv.

 

187,70

147,90

171,50

241,80

162,60

14-janv.

 

182,00

161,70

162,30

237,00

162,90

21-janv.

 

176,40

157,70

166,60

258,50

162,80

28-janv.

 

168,00

151,20

169,10

264,30

155,80

4-févr.

 

167,10

149,10

171,60

255,60

154,10

11-févr.

 

163,60

147,60

167,10

256,80

148,80

18-févr.

 

162,40

148,70

177,30

246,50

157,10

25-févr.

 

160,70

151,00

175,20

270,20

169,20

5-mars

164,90

157,20

155,60

177,90

279,90

178,20

12-mars

165,80

158,30

159,40

173,90

283,80

183,80

19-mars

171,80

150,30

158,70

178,30

290,00

196,00

26-mars

170,10

150,10

159,50

171,40

314,20

192,10

2-avr.

172,20

146,70

160,30

173,70

316,90

188,40

9-avr.

170,90

153,50

156,60

174,50

336,00

183,80

16-avr.

168,10

154,40

156,20

178,20

316,80

185,50

23-avr.

169,20

154,80

162,60

190,10

304,90

187,40

30-avr.

171,70

152,40

161,60

182,90

303,40

196,10

7-mai

185,10

161,40

159,50

196,80

318,10

194,50

14-mai

188,10

163,60

158,40

196,10

328,70

195,40

21-mai

183,60

163,60

165,10

193,40

306,80

192,00

28-mai

178,40

166,20

163,70

191,60

282,00

196,30

4-juin

179,70

163,60

168,70

190,20

254,80

208,70

11-juin

179,70

171,10

168,10

193,80

263,70

215,20

18-juin

170,90

167,80

164,70

188,20

271,30

211,40

25-juin

170,20

163,70

166,40

190,60

283,00

229,00

2-juil.

166,90

175,20

180,40

195,00

308,00

231,20

9-juil.

168,10

175,90

188,70

190,10

314,20

209,50

16-juil.

165,20

180,20

191,70

193,60

330,00

211,30

23-juil.

154,30

170,30

185,20

178,30

240,80

226,70

30-juil.

150,90

178,70

177,30

170,40

218,00

212,60

6-août

147,80

175,10

181,80

168,80

198,00

212,40

13-août

150,60

177,30

184,00

165,50

188,70

210,90

20-août

154,30

172,40

184,30

175,70

198,50

203,00

27-août

161,00

164,70

175,80

190,90

200,00

186,80

3-sept.

169,80

169,20

181,60

201,10

179,40

183,70

10-sept.

168,20

164,70

182,80

205,80

174,30

184,10

17-sept.

173,00

176,00

183,50

211,50

170,30

180,40

24-sept.

174,00

166,80

180,30

190,70

163,40

173,50

1-oct.

171,30

161,40

175,40

195,30

156,90

171,30

8-oct.

170,00

164,50

167,10

197,70

157,70

167,20

15-oct.

164,70

165,70

163,20

214,00

157,10

165,30

22-oct.

170,00

156,30

170,70

219,50

152,70

175,30

29-oct.

165,60

161,80

169,90

240,30

156,40

169,40

5-nov.

172,20

164,40

170,40

252,10

153,90

168,80

12-nov.

165,30

159,30

163,50

239,20

147,00

176,20

19-nov.

175,80

165,60

164,40

242,70

149,70

174,60

26-nov.

186,90

162,40

167,70

230,40

158,20

172,20

3-déc.

193,80

157,10

166,10

228,40

161,20

171,38

10-déc.

189,10

153,10

162,60

225,70

154,30

171,17

17-déc.

190,00

152,40

167,00

231,00

160,50

171,15

24-déc.

196,00

151,00

165,70

229,10

158,80

171,55

31-déc.

195,40

148,30

166,90

246,70

161,40

172,18

Figure : Evolution de prix de la farine de soja (05/03/00 - 05/11/2005).

On remarque une légère fluctuation du prix pendant la durée de 05/03/2000 jusqu'au 05/01/2002 ensuite on aura une tendance haussière du prix de la farine de soja pour atteindre son plus haut niveau en 05/04/2004 avec un prix de 336 $/sT en suite il y'a une légère baisse en suite un deuxième pic avec un prix de 330 $/sT.

Figure : Evolution des prix de la farine de soja (2000 - 2001 - 2002 - 2003 - 2004).

On remarque que les prix de la farine de soja pour les différentes années sont caractérisés par la même tendance une légère baisse dans le début de janvier jusqu'au 28 avril, par la suite le prix va grimpé jusqu'au 20 juillet suivi par un ajustement négatif jusqu'au 10 avril et en fin un accroissement du prix.

Figure : Evolution des prix de la farine de soja « 2005, Moyenne (2000-2004) ».

On remarque que l'évolution du prix de la farine de soja en 2005 suit la même tendance que la moyenne (2000 - 2004) sauf pour le début où il y'a une diminution jusqu'au 10 février, par la suite un rebondissement du prix de la farine de soja.

Figure : Evolution du RANG POURCENTAGE de la farine de soja (2000 - 2004).

A l'aide de RANG POURCENTAGE on peut avoir une idée sur le prix de la farine de soja. Ce RANG POURCENTAGE atteint son plus haut en 20 juillet (100 %) et son plus bas en 10 août (0 %). L'évolution des années 2000-2001-2002-2003 -2004 suit la même tendance que la moyenne.

2.2.4 La graine maïs (C)

Ce tableau représente les prix hebdomadaires de la graine de maïs (Cent/bu) pendant la période de « 2000 - 2005 ».

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

7-janv.

 

220,0

202,5

236,0

253,3

204,8

14-janv.

 

213,0

205,5

234,8

251,0

206,8

21-janv.

 

215,0

211,8

232,5

272,5

197,3

28-janv.

 

209,5

209,0

235,5

277,0

197,0

4-févr.

 

213,0

204,5

238,3

276,3

195,8

11-févr.

 

210,3

204,8

239,8

279,0

195,0

18-févr.

 

212,0

205,0

240,3

282,5

198,3

25-févr.

 

209,3

205,3

231,8

284,8

200,0

5-mars

218,5

215,8

200,5

231,8

296,3

211,5

12-mars

219,8

213,3

202,0

239,8

290,5

209,0

19-mars

240,8

207,5

205,8

230,0

295,5

217,5

26-mars

232,0

207,0

204,8

231,5

312,0

219,8

2-avr.

236,0

203,3

202,5

227,8

305,5

210,5

9-avr.

229,3

210,3

200,5

239,0

330,5

212,8

16-avr.

226,3

211,8

197,8

239,3

330,5

204,0

23-avr.

226,8

202,0

197,3

240,8

314,5

206,3

30-avr.

223,8

196,0

196,3

234,8

303,5

209,3

7-mai

240,3

202,8

194,8

234,8

316,5

204,8

14-mai

236,0

189,8

201,3

254,8

307,0

200,5

21-mai

240,0

199,8

209,0

254,3

286,5

195,3

28-mai

233,5

191,3

205,0

243,8

290,0

213,3

4-juin

229,0

198,8

214,0

244,3

304,0

221,3

11-juin

219,3

197,3

206,8

238,8

308,3

218,3

18-juin

207,3

190,5

209,3

241,8

285,8

210,0

25-juin

199,5

187,3

210,3

242,8

274,5

229,0

2-juil.

187,5

188,8

225,5

233,5

276,3

232,8

9-juil.

183,8

199,8

229,5

228,8

255,3

216,5

16-juil.

175,3

220,8

214,3

224,0

242,3

226,3

23-juil.

187,8

209,0

234,8

206,0

239,0

257,8

30-juil.

180,3

220,5

243,0

206,5

223,8

233,5

6-août

178,8

210,5

252,8

206,8

217,3

236,5

13-août

174,8

222,0

250,3

212,8

225,8

220,5

20-août

177,3

215,8

270,8

220,3

217,8

217,8

27-août

176,5

214,8

262,5

226,8

231,3

210,3

3-sept.

182,5

219,0

259,5

233,3

220,3

203,8

10-sept.

184,3

213,8

273,0

237,8

223,5

203,5

17-sept.

184,0

214,0

266,5

227,0

210,8

203,0

24-sept.

189,8

212,8

260,8

226,0

215,3

206,3

1-oct.

193,3

209,8

258,8

226,3

205,3

207,3

8-oct.

199,3

209,5

257,8

223,0

206,0

205,5

15-oct.

204,0

203,5

246,8

216,3

204,5

202,5

22-oct.

201,3

200,3

254,3

214,3

206,8

203,5

29-oct.

196,3

200,8

250,3

235,0

201,8

201,5

5-nov.

210,0

198,3

247,5

247,3

202,5

197,0

12-nov.

210,0

204,5

235,8

235,3

199,5

195,5

19-nov.

211,3

207,3

242,0

240,5

200,0

195,5

26-nov.

211,3

208,3

247,8

236,0

199,3

 

3-déc.

210,0

208,5

240,3

245,0

197,0

 

10-déc.

209,3

208,3

233,3

246,5

196,3

 

17-déc.

210,3

207,5

235,5

254,8

193,5

 

24-déc.

220,8

203,5

239,3

249,3

204,5

 

31-déc.

224,8

200,8

239,8

239,8

205,5

 

Figure : Evolution de prix de la graine de maïs (05/03/00 - 05/11/2005).

On remarque une légère fluctuation du prix pendant la durée de 05/03/2000 jusqu'au 05/06/2000 ensuite on aura une tendance haussière du prix de la graine de maïs jusqu'au 05/09/2002. En suite il y'a une fluctuation des prix pour atteindre son plus haut niveau en 10/04/2004 avec un prix de 330 $/sT et en fin un décroissement avec un pic au niveau 27/07/2005.

Figure : Evolution des prix de la graine de maïs (2000 - 2001 - 2002 - 2003 - 2004).

On remarque que les prix de la graine de maïs pour les différentes années sont caractérisés par la même tendance une légère baisse dans le début de janvier jusqu'au 28 avril, par la suite le prix va grimpé jusqu'au 20 juillet suivi par un ajustement négatif jusqu'au 10 avril et en fin un accroissement du prix. A l'exception des années 2000 et 2004 où il y'a une hausse des prix dans le début jusqu'au 30 juillet.

Figure : Evolution des prix de la graine de maïs « 2005, Moyenne (2000-2004) ».

On remarque que l'évolution du prix de la graine de maïs en 2005 suit presque la même tendance que la moyenne (2000 - 2004) sauf pour la période 04 mars-05 juin où il y'a une fluctuation du prix jusqu'au, par la suite un pic du prix de la graine de maïs en 23 juillet pour atteindre 257.8 cents/boisseau.

Figure : Evolution du RANG POURCENTAGE de la graine de maïs (2000 - 2004).

A l'aide de RANG POURCENTAGE on peut avoir une idée sur le prix de la graine de maïs. Ce RANG POURCENTAGE atteint son plus haut en 14 avril (100 %) et son plus bas en 06 août (0 %). L'évolution des années 2000-2001-2002-2003-2004 suit la même tendance que la moyenne.

2.2.5 L'huile de Palme (FCPO)

Ces données graphiques représentent les prix journaliers de l'huile de Palme durant la période 2000 - 2005 qui sont extrait à partir de la bourse de la Malaisie (MDEX).

Figure : Evolution des prix de l'huile de Palme (03/01/2000-31/10/2005).

La figure mentionnée au-dessus représente l'évolution des prix de l'huile de Palme pendant la période 2000 - 2005. On remarque qu'il y a une tendance baissière de 01/03/2000 jusqu'au 03/03/2001 par la suite il y a un rebondissement du prix jusqu'au 1993 RM/Tonne en 02/03/2004. Mais par la suite il y'a un déclin du prix puis il se stabilise pendant la fin 2004. L'année 2005 est caractérisée par un léger accroissement.

Figure : Evolution des prix de l'huile de Palme (2000 - 2001- 2002 - 2003 - 2004).

On remarque dans la figure mentionnée précédemment que l'évolution des prix de l'huile de palme durant les années 2003-2004 ont la même tendance comparativement avec les années 2002 - 2004 qui aussi ont la même tendance. Par contre l'année 2000 a sa propre tendance.

Figure : Evolution des prix de l'huile de Palme « 2005, Moyenne (2000-2004) ».

On remarque que l'évolution des prix de l'huile de palme pendant l'année 2005 a presque la même tendance que la moyenne des années (2000-2004). Sauf pour le début de l'année 2005 est caractérisée par une baisse comparaison par la moyenne (2000-2004) où il y'a une stabilisation des prix.

Figure : Evolution du RANG POURCENTAGE de l'huile de Palme (2000-2004).

A l'aide de RANG POURCENTAGE on peut avoir une idée sur le prix. Ce RANG POURCENTAGE il atteint son plus haut durant la fin de décembre (100 %) et son plus bas en 06/10/2005 (0 %).

Chapitre 18

Récapitulation et quelques notions

1.1 Protection contre une baisse des prix des marchandises

Une brève récapitulation :

a) ouverture d'une position vendeur sur le marché à terme,

b) achat d'une option PUT,

c) livraison différée,

d) contrats stipulant un prix minimum :

- livraison différée et achat d'une option CALL,

- contrat à prix ouvert et achat d'une option PUT.

On suppose que la marchandise se négocie à 3,85 $ dans un contrat à terme donné et que la base historique est inférieure de 0,35 $, de sorte que le prix local prévu est de 3,50 $. Le cours du change ne présente pas de risque. Il y a probabilité égale que le prix monte ou baisse de 0,50 $, et le prix d'une option CALL au cours est de 0,10 $.

1.2 Ouverture d'une position vendeur sur le marché à terme

Le prix de vente final de la marchandise est essentiellement fixé, sous réserve de variations de la base. Tout gain (ou perte) sur le prix de la marchandise physique sera contrebalancé par une perte (ou un gain) sur le contrat à terme, de sorte que le producteur est sûr de toucher un rendement de 3,50 $ que le prix monte ou baisse.

Si la base augmente ou s'élargit, pour atteindre par exemple 0,40 $ au-dessous, le prix net au producteur diminuera de 0,05 $ pour s'établir à 3,45 $. Si la base se rétrécit jusqu'à 0,25 $, le prix net au producteur sera supérieur de 0,10 $ au prix prévu pour atteindre 3,60 $. Avec cette formule, l'évolution de la base reste un risque pour le producteur.

1.3 Achat d'une option PUT

Le prix de vente minimum de la marchandise est fixé, sous réserve de variations de la base, à 3,50 $ moins la prime de 0,10 $. Le producteur doit payer la prime à l'acquisition, mais il n'est pas assujetti aux appels de marge. Si le prix à terme baisse, la valeur de l'option augmentera, et l'opérateur pourra en profiter en vendant l'option pour compenser sa perte au comptant.

Si le prix monte, il n'y a pas de compensation, sauf le montant de la prime déjà versée, de sorte que le producteur peut profiter des prix à terme plus élevés. Le producteur peut choisir le niveau de protection qu'il souhaite et la prime correspondante qu'il aura à payer.

1.4 Livraison différée

Le prix et la base sont fixés, et le producteur est tenu de livrer la quantité stipulée, que les prix aient baissé ou monté à l'automne. Comme dans le cas du contrat à terme, le producteur touche le prix stipulé, que les prix aient monté ou baissé à l'échéance du délai de livraison. Le producteur doit être sûr de pouvoir livrer la quantité et la qualité convenues.

1.5 Contrats à prix minimum

· Livraison différée et achat d'une option CALL

Le producteur est tenu de livrer la marchandise dans le délai convenu. Cependant, le revenu minimum au producteur est réduit de 3,40 $, soit le coût de l'option. En s'engageant à vendre à prix fixe (engagement de livraison) et en achetant l'option CALL, le producteur voit ses coûts augmenter du coût de la prime. Cependant, il peut vendre l'option CALL en cas d'évolution favorable des prix à terme et prendre avantage de la hausse de prix.

· Contrat à prix ouvert (sans fixation de prix) et achat d'une option PUT

Cette formule ressemble à la précédente. Le coût de l'option PUT réduit le rendement que le producteur peut espérer, mais le contrat à prix ouvert lui permet de reporter la fixation du prix à terme. Si les prix à terme montent, le producteur pourra fixer le prix du contrat à prix ouvert à un niveau plus élevé et laisser l'option PUT venir à échéance (ou la vendre pour récupérer toute valeur résiduelle restante). Si les prix à terme baissent, le prix du contrat à prix ouvert sera établi à un niveau plus bas, mais la valeur de l'option PUT aura augmenté de manière à compenser la baisse de prix, et le producteur vendra cette option.

1.6 Comparaison avec les marchés au comptant

La contrepartie consiste à établir un prix minimum ou fixe pour la marchandise. Que révèle la comparaison de ce prix et des prix du marché au comptant au moment de la vente? Examinons le graphique ci-dessous. Nous supposerons que le producteur atteint le seuil de rentabilité avec un prix de 3,48 $. Au prix à terme courant et avec une base et un taux de change constant, un profit de 0,02 $ peut être assuré. Voyons ensuite les conséquences de chaque démarche selon que le prix monte ou baisse.

Contrepartie et marché au comptant

1.7 Protection contre la baisse des prix des intrants

Divers instruments :

a) ouverture d'une position acheteur sur le marché à terme,

b) Achat d'une option CALL,

c) contrat d'achat à livraison différée,

d) contrats à prix maximum :

- Contrat d'achat à livraison différée et achat d'une option PUT,

- Contrat à prix ouvert et achat d'une option CALL.

· Ouverture d'une position acheteur sur le marché à terme

Le prix d'achat final de la marchandise est essentiellement fixé, sous réserve de variations de la base. Tout gain (ou perte) sur le prix de la marchandise physique sera contrebalancé par une perte (ou un gain) sur le contrat à terme, de sorte que le producteur est sûr de payer 3,40 $ que le prix monte ou baisse. L'évolution de la base reste un risque pour l'acheteur de la marchandise. Si la base augmente ou s'élargit, pour atteindre par exemple 0,40 $ au-dessous, le coût net pour le producteur baissera de 0,05 $ pour passer à 3,45 $. Corrélativement, si la base diminue jusqu'à 0,25 $, le coût net pour le producteur sera supérieur de 0,10 $ aux prévisions pour atteindre 3,60 $.

· Achat d'une option CALL

Le prix d'achat maximum de la marchandise est fixé, sous réserve de variations de la base, à 3,50 $ plus la prime de 0,10 $. Le producteur doit payer la prime à l'acquisition, mais il n'est pas assujetti aux appels de marge. Si le prix à terme monte, la valeur de l'option CALL augmentera, et l'opérateur pourra profiter de cette valeur en vendant l'option pour compenser l'augmentation du coût au comptant. Si le prix à terme et le prix au comptant baissent, il n'y a pas de perte, mis à part la prime déjà versée, de sorte que le producteur se trouve avantagé. Le producteur peut choisir le niveau de protection qu'il souhaite et la prime correspondante qu'il aura à payer.

· Contrat d'achat à livraison différée

Dans cette forme de contrat au comptant, on stipule la base et le prix de marchandises à livrer plus tard. Dans ce cas, que les prix à terme montent ou baissent, le coût est bloqué à 3,40 $.

· Contrats à prix maximum ou plafond

Il y a un autre moyen qui consiste à passer un contrat à prix maximum ou plafond. La prime de l'option fait augmenter le coût pour l'acheteur en comparaison de la formule du contrat d'achat à livraison différée, mais le contrat stipule un prix maximum. Un prix d'exercice est fixé, et l'acheteur a la possibilité de fixer un prix plus bas, en cas de baisse de prix, avant une échéance déterminée. L'inconvénient du contrat à prix maximum est que l'acheteur doit prendre livraison de la marchandise selon la quantité et la qualité stipulées.

· Contrat d'achat à livraison différée et achat d'une option PUT

· Contrat à prix ouvert (contrat d'achat à livraison différée sans fixation de prix) et achat d'une option CALL

1.8 Comparaison avec les marchés au comptant

Fondamentalement, la contrepartie consiste à établir un prix maximum ou fixe pour la marchandise. Examinons le graphique ci-dessous où sont comparés les coûts selon des scénarios de prix au comptant, fixes et maximum. Nous supposerons que le producteur réalise un profit de 0,02 $ quand le coût est fixé à 3,50 $.

Les conséquences de chaque démarche sont semblables à celles du prix de vente de la marchandise et, comme plus haut, peuvent faire la fortune ou la ruine de l'exploitation.

1.9 Gestion des risques - les premières étapes

L'application de ces méthodes à votre propre exploitation exigera du temps et des efforts, mais fera de vous un meilleur gestionnaire. La première étape consiste à calculer votre seuil de rentabilité et à examiner les résultats de chaque moyen de couverture en contextes de hausse et de baisse des prix. Cela vous donnera une idée du risque de prix que court votre exploitation et de la mesure dans laquelle vous devriez vous en protéger.

S'il est vrai que le seuil de rentabilité est une notion importante, il ne doit pas former la base de toutes les décisions de couverture. La volonté de vendre votre marchandise au plus haut prix possible ou d'acheter vos intrants au plus bas prix peut l'emporter sur les facteurs liés au seuil de rentabilité.

Il peut en effet arriver que, au début du cycle de production, les prévisions des prix de la production aussi bien que des intrants ne laissent espérer que le seuil de rentabilité ou fassent même craindre une perte. Dans bien des cas, le producteur pourrait se demander à quoi servirait une contrepartie. On peut lui répondre que toute perte peut augmenter et qu'une situation défavorable peut rapidement s'aggraver et menacer la viabilité de l'exploitation.

Dans ce cas, restez attentif au seuil de rentabilité, mais que celui-ci ne vous fasse pas oublier le risque que vous courez en ne vous couvrant pas sur le marché.

Le choix de l'outil dépendra des attentes de marché et du désir de réduire les risques. Il faut bien voir que certains des outils examinés ici ne conviendront pas à vos besoins du fait de leur inaccessibilité, de problèmes relatifs à la base ou des stipulations des contrats. La meilleure manière de procéder est de dresser un plan de commercialisation qui devrait introduire une certaine discipline dans la manière de vendre les produits ou d'acheter les intrants sous le rapport des prévisions de prix et de rendement.

Données : Contrepartie et marchés au comptant

 

Contrats à prix minimum

 

Position vendeur sur le marché à terme

position différée

Position acheteur sur options PUT

Position acheteur sur options PUT + contrat à prix ouvert

Livraison différée + options CALL

Coûts

Risque d'appels de marge

Pas d'appels de marge

Pas d'appels de marge, paiement de la prime de l'option

Pas d'appels de marge, paiement de la prime de l'option

Pas d'appels de marge, paiement de la prime de l'option

Prix

Blocage du prix à terme

Blocage du prix au comptant et du prix à terme

Le prix est protégé au niveau du prix d'exercice moins la prime de l'option

Le prix au comptant est protégé au niveau du prix d`exercice moins la prime #177; base

Le prix de livraison est fixé au prix de livraison différée moins la prime

Base

Base non couverte

La base est fixe, donc impossibilité de profiter de son amélioration

Base non couverte

La base est fixe, donc impossibilité de profiter de son amélioration

Blocage de la base

Spéculation

Aucun avantage à tirer de l'amélioration des prix (gain)

Aucun avantage à tirer de l'amélioration des prix

Possibilité de profiter de l'amélioration des prix

Possibilité de profiter de l'amélioration des prix

Possibilité de profiter de l'amélioration des prix au-delà du prix d'exercice de l'option CALL

livraison

Pas d'engagement de livraison

Engagement de livraison

Pas d'engagement de livraison

Engagement de couverture

Engagement de livraison

Tableau : Outils de protection contre la baisse des prix.

Tableau : Outils de protection contre la hausse des prix.

 

Contrats à prix maximum

 

Position acheteur sur le marché à terme

Achat d'un contrat à livraison différée

Position acheteur sur options CALL

Position acheteur sur options CALL + contrat à prix ouvert

Achat à terme + options PUT

Coûts

appels de marge

Pas d'appels de marge

Pas d'appels de marge, paiement de la prime de l'option

Pas d'appels de marge, paiement de la prime de l'option

Pas d'appels de marge, paiement de la prime de l'option

Prix

Blocage du prix à terme

Blocage du prix

Le prix à terme maximum correspond au prix d'exercice + la prime de l'option CALL

Le prix maximum au comptant est fixé au prix d`exercice + la prime de l'option #177; la base

Le prix maximum est fixé au prix du contrat d'achat à terme + la prime de l'option PUT

Base

Risque de base

base fixe

Base non couverte

La base est fixe, donc impossibilité de profiter de son amélioration

Base fixe

Spéculation

Aucune possibilité de profiter de l'amélioration des prix (baisse)

Aucune possibilité de profiter de l'amélioration de la base ou des prix

Permet de profiter de l'amélioration de la base et des prix

permet de profiter de l'amélioration des prix, mais non de celle de la base

permet de profiter de la baisse des prix grâce à l'appréciation de la prime de l'option PUT si le prix à terme baisse

Livraison

Pas d'engagement de prendre livraison

Engagement de prendre livraison

Pas d'engagement de prendre de livraison

Engagement de prendre livraison

Engagement de prendre livraison

Chapitre 19

Les Indices des Matières Premières

On décrit souvent des phénomènes plus ou moins complexes en utilisant une seule valeur qu'on appelle un indice. On trouve des indices dans de nombreux domaines. On peut citer l'indice des prix à la consommation, l'indice des cours des titres à la bourse, l'indice de confiance des consommateurs, l'indice de compétitivité des nations, l'indice du développement humain, l'indice d'octane de l'essence, l'indice du bonheur, etc. Quelle signification donner à tous ces indices ? Si pour certains indices l'explication est assez simple, pour d'autres on peut se demander quelle est la signification d'une seule valeur pour exprimer des phénomènes très différents.

On peut dire que l'indice est un indicateur statistique fournissant une représentation de la valeur des valeurs qui les constituent. Les indices servent souvent des baromètres pour un marché ou une industrie et des repères donnés par rapport auxquels la performance financière ou économique est mesurée. Le marché international utilise plusieurs indices pour décrire les matières premières tels que : CRB, GSCI, Dow jones, CAC 40 ...etc.

Les indices de volume et de prix occupent une place importante dans l'analyse et la politique économiques : ils sont à l'origine de l'indice du prix de la consommation, de l'évaluation du PIB en volume, des comparaisons internationales de productivité etc.

1. Définition d'un indice

En économie un indice est la valeur d'une grandeur économique par rapport à une valeur de référence. Par exemple, si, en 2004, le prix moyen des appartements au mètre carré dans une ville avait augmenté de 22% par rapport à l'année 2000, servant de référence (indice 100), on dirait que l'indice du prix moyen des appartements est de 122 en 2004.

2. Différence entre un indice et un pourcentage

Un pourcentage est une façon d'exprimer une proportion ou une fraction dans un ensemble. Une expression comme « 45 % » (lue « 45 pour cent ») est en réalité la sténographie pour la fraction 45/100 dont l'écriture décimale est 0,45. Dans certaines situations, on préfère le terme de taux.

L'indice des prix est certainement l'un des premiers indices à avoir été calculé. En 1764, Car il proposa un indice pour calculer l'augmentation des prix liée à la découverte de l'Amérique. Sa formule était:

n est le nombre de biens, pj le prix du bien j et les indices o et t désignent, respectivement, la période de base et la période courante. Il s'agit de la variation relative ( ) moyenne des prix. On multiplie souvent ce rapport par 100 pour avoir un indice de 100 `a la période de base. Car il utilise le prix moyen de trois biens: le blé, l'huile et le vin.

3. Les différents types d'indice

3.1 Les indices élémentaires

Le rapport entre le prix d'un même bien à deux périodes différentes est appelé un indice élémentaire.

Exemple

Le prix du dollar a passé de 2.50 à 1.25. L'indice du prix du dollar est alors:

La différence par rapport à 1, multipliée par 100 donne le pourcentage de variation:

(0.5 - 1) × 100 = -50.

Le prix a baissé de 50%. On dit que le dollar c'est déprécié de 50% ou que le franc suisse s'est apprécié vis-à-vis du dollar. Quelle est cette appréciation? Un franc suisse valait (1/2.5) $. Il vaut maintenant 1/1.25.

3.2 Les indices synthétiques

Un indice synthétique est une combinaison d'indices élémentaires. L'indice de Carli est un indice synthétique car il prend la moyenne d'indices élémentaires. La pondération est la même mais d'autres pondérations sont envisageables et plus facilement justifiées. En effet, pourquoi accorder le même poids `a la variation du prix du blé et à celle de l'huile? Pour les dépenses des ménages, la variation du prix du blé était beaucoup plus importante que celle du prix de l'huile. On peut alors calculer un indice synthétique en prenant une moyenne pondérée:

4. Quelques exemples d'indice synthétique

4.1 Indice de CRB (Commodity Research Bureau)

4.1.1 Historique

Dès janvier 1934, sur demande du département des Etats-Unis du trésor, le bureau des statistiques de travail a commencé le calcul d'un indice quotidien de cours de matières premières, en utilisant des citations pour les produits sensibles.

Il a été libéré d'abord au grand public en janvier 1940. En 1952, en liaison avec la révision de toute sa série principale d'indice des prix des prix, le bureau a publié un nouvel index quotidien des prix de marché concret.

Le nouvel indice n'était pas une suite de la vieille série, mais a été basé sur un nouvel échantillon de 22 produits et a été calculé sur une base 1947-49 ; en revanche, le vieil index a été basé sur 28 produits et a été calculé avec août 1939 comme base.

En janvier 1962, l'indice de 22matières premières a été recalculé sur une base 1957-59 = 100 à correspondre à la période fondamentale adoptée pour d'autres index d'usage universel de gouvernement fédéral. En janvier 1971, l'indice était réinstallé encore selon la pratique gouvernement large, cette fois à une base 1967 = 100. En 1969, le calcul de l'indice quotidiennement a été discontinué. L'indice a été alors préparé pour mardi de chaque semaine jusqu'à mai 1981 où le bureau de recherches des produits (CRB) a commencé à calculer l'indice quotidiennement.

L'indice des prix de marché concret est une mesure de mouvements des prix de 22 produits de base sensibles dont les marchés sont présumés pour être parmi les premiers à influencer par des changements des conditions économiques. En tant que tels, il sert d'une première indication des changements imminents de l'activité économique.

Les produits utilisés sont dans la plupart des cas les matières premières ou les produits près de l'étape initiale de production qui, en raison du commerce quotidien en volume assez grand de qualités d'étalonnage, sont particulièrement sensibles aux facteurs affectant les forces et les conditions économiques actuelles et futures. Les produits fortement fabriqués ne sont pas inclus pour deux raisons : (1) ils incarnent les coûts fixes relativement grands que le fait les fait réagir moins rapidement aux changements des états du marché ; et (2) ils sont moins importants comme causes déterminantes des prix que les produits plus fondamentaux qui sont employés dans toute l'économie productrice.

Un prix sur place est un prix auquel un produit se vend pour la livraison immédiate. En l'absence d'un prix sur place, une offre ou et le prix demandé peuvent être employés.

Certains des prix utilisés sont les prix fictifs du fait ils ne sont pas des prix de transaction réels. Souvent ils sont les prix d'échange - un prix d'un produit complètement standard qui élimine l'effet des changements mineurs de qualité sur des prix de transaction réels. Les publications commerciales peuvent employer ce type de prix pour des produits tels que les graines de cacao, le café, et les dessus de laines. Le prix du tissu d'impression est une moyenne du prix sur place et de prix du contrat à terme le plus éloigné parce qu'on l'a déterminé qu'une grande partie des ventes du tissu d'impression sont faites sur une base de contrat.

Les 22 produits sont combinés dans "tous les produits" groupant, avec deux subdivisions principales : Valeurs industrielles crues, et produits alimentaires. Les valeurs industrielles crues incluent la toile de jute, chute de cuivre, coton, se cachent, chute de fil, tissu d'impression, colophane, caoutchouc, chute en acier, suif, étain, dessus de laines, et zinc. Les produits alimentaires incluent le beurre, les graines de cacao, le maïs, l'huile de coton, les porcs, le saindoux, les boeufs, le sucre, et le blé.

Les rubriques sur lesquels l'indice est basé sont classifiés plus loin dans quatre plus petits groupes : Métaux, textiles et fibres, bétail et produits, et graisses et huiles. Cependant, certains des 22 produits ne tombent pas dans un de ces quatre groupements. Par exemple, du sucre n'est pas inclus dans tout groupe spécial. En outre, les groupements ne sont pas mutuellement exclusif. Le saindoux, par exemple, est dans le bétail et l'indice de produits et dans l'indice des graisses et des huiles.

Figure : Evolution du CRB hebdomadaire pendant la période « 2000-2005 »

(Source : www.StockCharts.com, 2005).

Figure : Evolution de l'indice de CRB et de JOC-ERCI durant la période (1975 - 2005)

(Source : www.StockCharts.com, 2005).

4.1.2 Les différents produits de l'indice de CRB

L'indice à terme de bureau de recherches de Reuters des matières premières pour l'année 2004 a clôturé vers le haut de +11.2% à 283.90. C'était le troisième gain annuel consécutif et a suivi le gain +8.9% en 2003 et le gain +23.0% en 2002. Par année rétrograde précédente de 2001, l'indice à terme de Reuters-crb est tombé -16.3%.

Quatre des six sub-indices des prix à terme de Reuters-crb ont signalé des gains en 2004 : Softs (+37.2%), bétail (+27.7%), énergie (+27.5%), et métaux précieux (+8.9%). Deux des six déclins signalés par sub-indices : Grains (-21.6%) et les valeurs industrielles (-9.6%). La seule vraie faiblesse dans des cours de matières premières en 2004 a été attachée à un déclin pointu dans des prix de soja, de maïs, de blé et de coton en tant que les cas croissants d'été idéal menés aux récoltes de butoir.

L'indice à terme de Reuters-crb a été conduit plus haut en 2004 par la faiblesse en le dollar, une demande forte des produits par les USA et la Chine, et le rassemblement marqué dans des prix du pétrole. Les prix à terme de pétrole brut dans 2004 ont monté de 34% à une fin de 45 par baril. En attendant, l'indice du dollar est tombé brusquement par -7.2% de 2004, qui a amplifié le prix de vraies marchandises telles que des produits. La croissance de PIB des USA était forte en 2004 à +4.4%, et la croissance chinoise de PIB est demeurée extrêmement forte à +9.5%.

§ Energie

Le futur de Reuters-crb évalue le sub-indice d'énergie, qui est composé du pétrole brut, du mazout, et du gaz naturel, des comptes pour 18% de l'index global. Le sub-index d'énergie dans 2004 a clôturé +27.5% an/an, s'ajoutant au gain +11.9% vu en 2003 et au gain +56.5% vu en 2002. Le pétrole brut et le mazout ont montré des gains pointus pendant l'année, alors que le gaz naturel clôturait légèrement inférieur l'année par le pétrole brut de -0.6% an/an. rassemblée brusquement pendant les 2004 dus à une demande très forte, à la production de pétrole traînante, et à l'ouragan Ivan en septembre ce qui a réduit la production de pétrole des Etats-Unis dans le Golfe du Mexique d'environ 25% pendant plusieurs mois en endommageant les canalisations sous-marines.

§ Grains

Le futur de Reuters-crb évalue les grains et le sub-indice des graines oléagineuses, qui est composé du maïs, du soja, et du blé, des comptes pour 18% de l'indice global. Les grains et le sub-indice des graines oléagineuses dans 2004 ont clôturé -21.6% an/an, tombant en arrière après les gains pointus de +19.9% en 2003 et +18.4% de 2002. Prix de soja, de maïs et de blé plongés dans la dernière moitié de 2004 car il est devenu évident que les conditions croissantes idéales aux Etats-Unis en été de 2004 seraient idéales et mèneraient aux récoltes de butoir. Il y avait les récoltes record de maïs et de soja, et des prix de blé ont été blessés par une grande récolte et une concurrence lourde d'exportation.

§ Industriels

Le futur de Reuters-crb évalue le sub-indice des valeurs industrielles, qui est composé du cuivre et du coton, des comptes pour 12% de l'indice global. Le sub-indice des valeurs industrielles a montré un déclin -9.6% en 2004, qui a renversé une partie du gain +45.3% vu en 2003 et du gain + 24.5% en 2002. Le cuivre a monté de 43% de 2004, conduit plus fortement par une demande très forte par les Etats-Unis et en particulier la Chine, combinés avec le rendement d'extraction de ralentissement. Cela a créé un déficit d'approvisionnement d'environ 750.000 tonnes métriques en 2004. Le coton, d'autre part, est tombé brusquement dans 2004 dus aux conditions croissantes idéales et à une récolte de coton des Etats-Unis.

§ Bétail

Le futur de Reuters-crb évalue le sub-indice de bétail, qui est composé des bétails de phase et des porcs maigres, des comptes pour 12% de l'indice global. Le sub-indice de bétail a clôturé +27.7% dans 2004 après les trois années relativement plates précédentes (-5.3% en 2003, +1.4% en 2002, et -2.4% de 2001). Les prix de phase de bétail ont rassemblé 16% de 2004. Bien que les exportations des USA vers le Japon et le reste de l'Asie soient demeurés arrêté dans 2004 dus à la maladie folle de vache, la frontière des USA est également demeurée fermée aux importations du Canada (qui a réduit l'approvisionnement) et les consommateurs des USA ont montré la demande forte du boeuf pendant l'année, de ce fait conserver le boeuf évalue la haute. Les prix maigres de porc ont monté de 43% pendant 2004, conduit plus fortement par une demande domestique et d'outre-mer forte et par le manque de beaucoup d'expansion de troupeau.

§ Métaux précieux

Le futur de Reuters-crb évalue le sub-indice de métaux précieux, qui est composé de l'or, du platine, et de l'argent, des comptes pour 17% de l'indice global. Le sub-indice de métaux précieux s'est rassemblé par +8.9% de 2004, s'ajoutant aux rassemblements de +25.9% vus en 2003 et +17.1% vus en 2002. Les facteurs têtus ont porté sur le dollar faible combiné avec les bijoux forts et la demande industrielle dus à l'économie mondiale relativement forte.

§ Softs

Le futur de Reuters-crb évalue le sub-indice de softs, qui est composé du cacao, du café, du jus d'orange, et du sucre # 11, des comptes pour 23% de l'index global. Le sub-indice de Softs dans 2004 s'est fermé brusquement plus haut par + 37.2%, plus que renversant le déclin -17.5% pointu vu en 2003. Les facteurs têtus ont porté sur le dollar faible et la demande relativement forte du monde. En 2004, le cacao fermé +2% an/an, café a clôturé + 60%, le sucre a clôturé + 59%, et le jus d'orange a clôturé + 42%, que la production de cacao est tombée environ 6 % de 2004 et la production de café est tombée environ de 9%, de ce fait soutenant les prix du cacao et du café. Il y avait un déficit de production de sucre dans 2004 d'environ 1.8 million de tonnes métriques, qui ont poussé des prix de sucre plus haut. Le jus d'orange a monté sur les 4 ouragans qui ont frappé les Etats-Unis du sud-est en 2004 de la fin d'été et de l'automne tôt, qui ont causé une réduction de 33% de la récolte orange des Etats-Unis en 2004.

4.1.3 Les différents types de CRB (Commodity Research Bureau) 

Ø CRB spot Indexes

o CRB Spot Index

o CRB Metals Sub-Index

 

o CRB Textiles Sub-Index

o CRB Raw Industrials Sub-Index

o CRB Foodstuffs Sub-Index

o CRB Fats & Oils Sub-Index

o CRB Livestock Sub-Index

Ø Reuters/Jefferies CRB Index

Un des meilleurs repères connus du monde du marché à terme des produits a été remodelé et renommé. L'indice des prix familier à terme de Reuters CRB a subi la révision la plus significative dans son histoire de cinquante années.

Maintenant connu comme l'indice de Reuters CRB, cette nouvelle version représente l'effort combiné de Reuters, la compagnie globale de l'information, et les produits financiers de Jefferies, LLC, un principal fournisseur des produits connexes pour les investisseurs institutionnels.

Comme maison exclusive de futur et d'options de CRB depuis 1985, le marché d'indice de NYBOT présentera des contrats sur le RJ/CRB commençant juillet 12, 2005.

Les nouveaux contrats commerceront sous le vieux symbole de CRB (CR) ; le premier mois énuméré sera septembre 2005. Le changement se produira juin 20, 2005 où les données pour le RJ/CRB commencent la distribution. La version précédente du CRB deviendra l'index continu des produits (CCI) et liste sous le symbole "CI". Des contrats pour le CCI seront encore énumérés par l'échange.

Ø Reuters-CRB Futures Indexes

o Reuters-CRB Index (CCI)

L'indice de Reuters-crb (CCI) peut être regardé comme indice 2 tridimensionnel en plus de faire la moyenne des prix à travers 17 produits (deux dimensions), l'indice incorpore également une moyenne de prix à travers le temps, dans chaque produit.

L'indice de Reuters-crb (CCI) est calculé en utilisant un processus en trois étapes :

1) de chacun de l'indice 17 les produits composants est arithmétiquement ramenés à une moyenne en utilisant les prix pour tous les mois indiqués de contrat les où expirez ou avant la fin du sixième mois civil de la date du jour, sauf que :

§ aucun contrat ne sera inclus dans le calcul alors que dans la livraison ;

§ il y aura deux mois au minimum de contrat pour chaque produit composant (Contrats d'addition au delà de la fenêtre de six mois, au besoin) ;

§ il y aura un maximum de cinq mois de contrat pour chaque produit (laissant tomber les contrats les plus reportés pour rester à cinq, si nécessaire).3 le résultat est que l'indice prolonge six à sept mois dans le futur selon où on a lieu en mois courant. Par exemple, le prix moyen des bétail de phase octobre 30, 1997 serait calculé comme suit :

(Dec. '97 + Feb. '97 + Apr. '98)

Moyenne des Bétails =

3

Le prix moyen du soja 30 octobre 1997 est :

(Nov. '97 + Jan. '98 + Mar. '98)

Moyenne de soja =

3

2) ces 17 moyennes composantes alors sont géométriquement ramenées à une moyenne en multipliant tous les nombres ensemble et en prenant la 17ème racine.

Geometric Average = 17 v Crude Avg. x Heating Avg. x ...Sugar Avg.

3) la moyenne résultante est divisée par 30.7766, les 1967 moyennes basses d'année pour ces 17 produits. Ce résultat est alors multiplié par un coefficient d'adaptation de 8486. Ce coefficient d'adaptation se rend nécessaire par les neuf révisions à l'indice depuis son commencement en 1957. En conclusion, ce résultat est multiplié par 100 afin de convertir l'index en limites de pourcentage :

Current Geometric Average

Indice = x .8486 x 100

1967 Geometric Average (30.7766)

Tableau : Mois des contrats ayant droit pour inclusion dans l'Indice

(Source : www.crbtrader.com, 2005).

Commodity (symbol)

Exchange

Contract Months

Corn (C):
Soybeans (S):
Wheat (W):
Cattle (Live) (LC):
Hogs (Lean) (LH):
Gold (GC):
Silver (SI):
Copper (HG):
Cocoa (CC):
Coffee (KC):
Sugar #11 (SB):
Cotton (CT):
Orange Juice (JO):
Platinum (PL):
Crude Oil CL):
Heating Oil (HO):
Natural Gas (NG):

CBT
CBT
CBT
CME
CME
COMEX
COMEX
COMEX
CSCE
CSCE
CSCE
NYCE
NYCE
COMEX
NYMEX
NYMEX
NYMEX

Mar, May, Jul, Sep, Dec
Jan, Mar, May, Jul, Aug, Nov
Mar, May, Jul, Sep, Dec
Feb, Apr, June, Aug, Oct, Dec
Feb, Apr, Jun, Jul, Aug,Oct, Dec
Feb, Apr, Jun, Aug, Dec
Mar, May, Jul, Sep, Dec
Mar, May, Jul, Sep, Dec
Mar, May, Jul, Sep, Dec
Mar, May, Jul,Sep, Dec
Mar, May, Jul, Oct
Mar, May, Jul, Dec
Jan, Mar, May, Jul, Sep, Nov
Jan, Apr, Jul, Oct
All 12 Calendar Months
All 12 Calendar Months
All 12 Calendar Months

Tableau : Indice de Reuters-CRB (CCI) matières premières Composantes par Groupe (Source : www.crbtrader.com, 2005).

Groupe

Composantes

Energy

Crude Oil (CL), Heating Oil (HO), Natural Gas (NG) (17.6%)

Grains and Oilseeds

Corn (C), Soybeans (S), Wheat (W) (17.6%)

Industrials

Copper (HG), Cotton (CT) (11.8%)

Livestock

Live Cattle (LC), Lean Hogs (LH) (11.8%)

Precious Metals

Gold (GC), Platinum (PL), Silver (SI) (17.6%)

Softs

Cocoa (CC), Coffee (KC), Orange Juice (JO), Sugar (SB) (23.5%)

Figure : La répartition des composants de l'indice Reuters-CRB (CCI) des matières premières (Source : www.crbtrader.com, 2005).

Tableau : Spécifications du contrat de Reuters-CRB (CCI)

(Source : www.crbtrader.com, 2005).

Contract Quote

Index Points, eg. 240.00, 240.05

Trading Symbol

CR

Contract Size

$500 X Index

Futures and Value

(e.g., futures at 240.00 are valued at
$120,000: $500 X 240.00).

Trading Cycle

January, February, April, June, August and November.

Trading Hours

Minimum Price

Fluctuations (Tick Size)

9:40 a.m. - 2:45 p.m.(Open/Close)N.Y. Time on all Exchange business days, except that trading in all contract months on the last trading day of each expiration month shall be from 9:40 a.m. to 3:15 p.m. (N.Y. time).

0.05 (5 basis pts.)= $25.00, eg. 240.05, 240.10, 240.15

Daily Price Limits

None

Position Limits

5,000 contracts net long or short.

Last Trading Day

Second Friday of the expiration month.

Contract Settlement

Settlement at contract maturity is by cash payment

o CRB Industrials Sub-Index

o CRB Grains and Oilseeds Sub-Index

o CRB Livestock Sub-Index

o CRB Energy Sub-Index

o CRB Precious Metals Sub-Index

o CRB Softs Sub-Index

Ø Reuters-CRB Total Return Index

Ø Reuters-CRB Futures Indexes

o CRB Currency Index

o CRB Energy Index

o CRB Interest Rate Index

Tableau : Spécifications des matières premières incluses dans l'indice à partir d'Octobre 1975 (Source : www.crbtrader.com, 2005).

Commodity

Specifications

Market

Burlap

10 oz., 40", ex-dock or ex-warehouse, duty paid, per yd.

New York

Butter

Grade A, 92 score, per lb.

Chicago

Cocoa beans

Accra, per lb.

New York

Copper scrap

No. 2 heavy copper and wire, refiners' buying price, carload lots, delivered buyers' works, per lb.

New York

Corn

No. 2 yellow, per bu.

Chicago

Cotton

Middling, 11/16", per lb.

10 markets

Cottonseed oil

Crude, valley, per lb.

Memphis

Hides

Cow, light native, packer 30/53 lbs., fleshed, packer to tanner, dealer, or exporter per lb., fob. shipping point.

Chicago

Hogs

U.S. No. 2's and 3's, 200=220 lbs., per 100 lb.

Omaha

Lard

Prime Steam, in tanks, per lb.

Chicago

Lead scrap

Battery plates, smelters' buying price, East, carload lots; delivered buyers' works, per lb.

New York

Print cloth

48", 78*78 count, 4 yds./lb. spot and nearby, per yd.

New York

Print cloth

48", 78*78 count, 4 yds./lb. most distant contract, per yd.

New York

Rosin

Gum, windowglass grade, carlots, per 100 lb.

New York

Rubber

Crude, natural, No. 1 ribbed smoked sheets, per lb.

New York

Steel Scrap

No. 1 heavy melting, (dealer), consumers' buying price, including brokerage, delivered, per gross ton.

Chicago

Steers

Choice, 900-1100 lbs, per 100 lb.

Omaha

Sugar

Raw, 96°, duty paid, per 100 lb.

New York

Tallow

Packers' prime, inedible, per lb.

Chicago

Tin

Grade A, spot delivery, per lb.

New York

Wheat

No. 1 Dark Northern Spring, per bu.

Minneapolis

Wheat

No. 1 Hard Winter Ord., per bu.

Kansas City

Wool tops

Certified spot price, nominal, per lb.

Boston

Zinc

Slab, Prime Western, for prompt delivery, (fob. New York equivalent), per lb.

New York

Contact

Website: www.crbtrader.com

4.2 Le Goldman Sachs

Le Goldman Sachs (The Goldman Sachs Group, Inc., aussi appelée GS ou Goldman) est une banque d'investissement fondée en 1869, dont le siège se trouve au 85 Board Street à New York (Etats-unis). GS possède des bureaux dont les principales places financières du monde, dont Londres, Francfort, Hong Kong et Tokyo.

4.3.1 L'indice de Goldman Sachs

Le GS est conçu pour fournir à des investisseurs un repère fiable et publiquement disponible pour l'exécution d'investissement sur les marchés des produits comparables des indices de S&P 500 ou de pi à capitaux propres. En tant que tels, le GSCI (Goldman Sachs Commodities Index) est un indice composé des retours de secteur des produits, représentation non démultiplié, le long seulement investissement dans le futur des produits qui est largement diversifié à travers l'éventail les produits. Les retours sont calculés sur une base pleine entièrement avec le plein réinvestissement. La combinaison de ces attributs fournit à des investisseurs une image représentative et réaliste des retours réalisables possibles sur les marchés des produits.

Les différents composants qualifient pour l'inclusion dans le GSCI sur la base de la liquidité et sont pesés par leurs quantités respectives de production du monde. Les principes derrière la construction de l'indice sont publics et conçus pour permettre l'exécution facile et coût efficace d'investissement. Les moyens possibles de l'exécution incluent l'achat des instruments de GSCI lié, tels que le contrat à terme de GSCI commercé sur le échange commercial de Chicago (CME) ou les dérivés sur le comptoir, ou l'achat direct des contrats à terme fondamentaux.

Goldman Sachs est de principales opérations bancaires globales d'investissement, les valeurs et société de la gestion d'investissement. Nous fournissons un éventail de services dans le monde entier à une base diversifiée de client qui inclut des sociétés, des institutions financières, des gouvernements et des individus de haut filet valeur.

L'identification de la capacité de maintenir et renforcer le bord exige une main d'oeuvre diverse qui peut offrir le plus grand possible choix des perspectives et l'engagement à la diversité est reflété dans les principes de gestion.

4.3.2 Indemnité économique

L'indice de GSCI représente le poids de la production mondiale ; la quantité de chaque produit dans l'indice est déterminée par la quantité moyenne de production en cinq dernières années des données disponibles. Un tel poids fournit au GSCI des avantages significatifs, comme indicateur économique et comme mesure d'exécution d'investissement.

Pour l'usage comme indicateur économique, le poids approprié d'assigner chaque produit est proportionnellement à la quantité de ce produit traversant l'économie (c à d, la production ou la consommation réelle de ce produit). Par exemple, l'impact que doubler le prix du maïs a sur l'inflation et sur la croissance économique dépend directement de combien de maïs est employé (ou produit) dans l'économie.

Du point de vue de l'exécution de mesure d'investissement, production pesée est non seulement approprié mais essentiel. La clef à l'exécution de mesure d'investissement d'une mode représentative doit peser chaque capital par la quantité de capital consacrée à tenir ces capitaux. Sur des bourses des valeurs mobilières de valeurs à revenu variable, cette mesure représentative d'exécution d'investissement est accomplie par des indices pesants par capitalisation boursière.

Pour des produits, il n'y a aucune contre partie directe à la capitalisation boursière. Le problème est que des produits, et les risques relatifs des prix, sont tenus par une multitude de moyens positions longs à terme, investissements sur le comptoir, prix fixe à long terme achetant des contrats, inventaire physique au producteur,...etc. faisant une comptabilité complète du capital consacrée à tenir des produits à partir du temps où ils sont produits au temps ils sont infaisables consommé. Une manière simple de réaliser un analogue étroit à la véritable capitalisation boursière, soustrayant des différences dans le inventaire a modelé, est de noter que la longue position nette de l'économie est proportionnelle à la quantité produite par conséquent, peser de production.

4.3.3 Formation et développement

Les capitaux les plus importants sont les personnes qui travaillent nous sommes commis à leur développement. Seulement en offrant l'étude de première classe et la volonté professionnelle de développement nous soutenons notre position en tant qu'une des banques des affaires principales mondiales.

4.2.4 Bureau d'information

Le Goldman Sachs a établi des bureaux dans le monde entier, nous permettant de travailler avec un large éventail les options pour créer les solutions innovatrices pour nos clients. Eu connaissance de nos divers endroits de bureau et du type de travail provocant et industrie principal qui a lieu dans chacun.

4.2.5 Un Large Spectre de Matières premières

Le GSCI contient autant de produits comme possibles, avec les règles à l'exclusion des produits pour maintenir seulement la liquidité et la stabilité sur les marchés de contrats à terme fondamentaux. Actuellement, le GSCI contient 24 produits de tous les secteurs des produits : six produits d'énergie, cinq métaux industriels, huit produits agricoles, trois produits animaux et deux métaux précieux. Cette large gamme des produits constitutifs fournit au GSCI un niveau élevé de diversification à travers des sous-secteurs et dans chaque sous-secteur. Cette diversité réduit au minimum les effets des événements fortement idio-syncratiques, qui ont de grandes implications pour les différents marchés des produits, mais est amortie une fois agrégée au niveau du GSCI.

Ensemble, la diversité de ses produits constitutifs et leur peser économique permettent au GSCI de répondre d'une manière stable à la croissance économique du monde, même pendant que la composition de la croissance globale change par le temps. Quand la croissance du monde est dominée par des économies industrialisées, le secteur en métal du GSCI répond généralement davantage que les composants agricoles. De même, quand les marchés naissants dominent la croissance du monde, les produits agricoles et les bases de pétrole répondent généralement plus. Ainsi, par exemple, un index que de manière significative l'agriculture de Sous poids de manière significative Sous exécutent dans une économie globale avec l'OCDE faible et la croissance naissante forte des marchés, tout comme un indice des actions qui a seulement contenu des valeurs industrielles fournirait une image fallacieuse d'une économie service menée.

4.2.6 Contraintes de Liquidité pour Inclusion et Calculs de Retour

Différents produits sont examinés par la liquidité pour l'inclusion dans le GSCI. Les conditions d'acceptabilité sont conçues de favoriser l'exécution rentable et la stabilité vraie. La liquidité fondamentale soulage des haies des produits dérivés et l'investissement dans le sous-secteur ou de différents recouvrements des produits. En outre, la liquidité sur les marchés de contrats à terme fondamentaux facilite la découverte de véritables prix du marché des composants du GSCI.

Des retours de GSCI sont calculés (discuté en détail dans la section suivante) ont basé sur la moyenne arithmétique de longues positions stables dans des contrats à terme. Cette méthodologie, avec la liquidité sur les marchés fondamentaux, permet l'exécution facile de la brochure des contrats à terme que le GSCI représente. Ces caractéristiques du GSCI sont conçues pour tenir compte de l'arbitrage efficace et relativement peu coûteux des instruments public commercés de GSCI lié tels que le contrat à terme de CME.

Figure : L'indice de Goldman Sachs hebdomadaire pendant la durée (1995 - 2005)

(Source : www.gs.com, 2005).

Figure : La répartition des différentes composantes de l'indice de GSCI

en 16 Janvier 2004.

Tableau : L'indice de GSCI et les différentes composantes en 16 Janvier 2004

(Source : www.gs.com, 2005).

Matière première

Pourcentage (%)

Crude Oil (NYMEX)

24,94

Brent Crude Oil (IPE)

11,22

Heating Oil

7,45

Unleaded Gasoline

7,79

Gas Oil (IPE)

3,59

Natural Gas

11,52

Wheat (CBOT)

4,13

Wheat (KCBT)

1,69

Corn

4,3

Soybeans

3,11

Live Cattle

3,63

Feeder Cattle

0,71

Lean Hogs

1,97

Coffee

0,69

Sugar

1,1

Cocoa

0,32

Cotton

2,06

Gold

2,19

Silver

0,23

Aluminium

3,21

Copper

2,24

Zinc

0,56

Nickel

1,03

Lead

0,3

4.2.7 GSCI Composants et Poids

Actuellement, 24 produits répondent à l'exigence d'acceptabilité pour le GSCI. Une liste de ces composants et de leurs poids du dollar dans le GSCI organisé par le sous-secteur, est présentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau : GSCI Composants et Poids de Dollar (%) le 6 décembre 2005

(Source : www.gs.com, 2005).

Energy

76.64

Industrial Metals

7.02

Precious Metals

1.92

Agriculture

9.50

Livestock

4.92

Crude Oil

27.41

Aluminium

2.84

Gold

1.72

Wheat

2.08

Live Cattle

2.70

Silver

0.21

Feeder Cattle

0.68

 

Red Wheat

0.86

Lean Hogs

1.54

Brent Crude Oil

13.35

Copper

2.68

Corn

1.98

 

Soybeans

1.36

Unleaded Gas

7.43

Lead

0.28

Cotton

0.90

Heating Oil

8.43

Nickel

0.59

Sugar

1.55

Coffee

0.59

Gas Oil

4.42

Zinc

0.63

Cocoa

0.18

Natural Gas

15.6

Le tableau suivant contient les valeurs d'indice pour le GSCI et ses sub-indices principaux. Tous les sub-indices du GSCI suivent les mêmes règles concernant des poids de production du monde, la méthodologie pour le roulement et d'autres caractéristiques fonctionnelles que révélées du manuel de GSCI.

Tableau : Valeurs de l'indice GSCI le 6 décembre 2005

(Source : www.gs.com, 2005).

GSCI Reduced Energy Spot

378.66

Excess Return

533.82

Total Return

4905.04

GSCI Light Energy

 Spot

326.35

Excess Return

393.43

Total Return

3615.21

GSCI UltraLight Energy Spot

287.10

Excess Return

309.88

Total Return

2847.60

 
 
 
 
 
 
 
 

4.2.8 GS Reduced Energy

Tableau : Les composants de l'indice GSRE et poids du dollar (%) le 6 Décembre 2005

(Source : www.gs.com, 2005).

Energy

62.13
Crude Oil22.22Brent Crude Oil10.82Unleaded Gas6.02Heating Oil6.83GasOil3.58Natural Gas12.65

Industrial
Metals11.38
Aluminium4.60Copper4.34Lead0.45Nickel0.95Zinc1.03

Precious
Metals3.12
Gold2.79Silver0.33

Agriculture15.40Wheat3.37Red Wheat1.40Corn3.22Soybeans2.20Cotton1.46Sugar2.51Coffee0.95Cocoa0.29

Livestock

7.98
Live Cattle4.38Feeder Cattle1.10Lean Hogs2.49

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4.2.9 GS Light Energy

Tableau : L'indice GSLE, composants et poids du Dollar (%) le 6 décembre 2005

(Source : www.gs.com, 2005).

Energy

45.06

Crude Oil

16.12

Brent Crude Oil

7.85

Unleaded Gas

4.37

Heating Oil

4.95

GasOil

2.60

Natural Gas

9.17

Industrial
Metals

16.50

Aluminium

6.67

Copper

6.30

Lead

0.66

Nickel

1.39

Zinc

1.49

Precious
Metals

4.53

Gold

4.04

Silver

0.48

Agriculture

22.34

Wheat

4.90

Red Wheat

2.03

Corn

4.66

Soybeans

3.19

Cotton

2.11

Sugar

3.64

Coffee

1.38

Cocoa

0.42

Livestock

11.57

Live Cattle

6.36

Feeder Cattle

1.59

Lean Hogs

3.62

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4.2.10 GS Ultra-Light Index

Tableau : L'indice GSUE, composants et poids du Dollar (%) (6 décembre, 2005)

(Source : www.gs.com, 2005).

Energy

29.08

Crude Oil

10.40

Brent Crude Oil

5.07

Unleaded Gas

2.82

Heating Oil

3.20

GasOil

1.68

Natural Gas

5.92

Industrial
Metals

21.31

Aluminium

8.61

Copper

8.13

Lead

0.85

Nickel

1.79

Zinc

1.92

Precious
Metals

5.84

Gold

5.22

Silver

0.63

Agriculture

28.83

Wheat

6.32

Red Wheat

2.62

Corn

6.02

Soybeans

4.12

Cotton

2.73

Sugar

4.69

Coffee

1.78

Cocoa

0.55

Livestock

14.94

Live Cattle

8.21

Feeder Cattle

2.06

Lean Hogs

4.67

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau : La valeur brute de l'indice Goldman Sachs le 6 Décembre 2005

(Source : www.gs.com, 2005).

GS Crude

 

Spot

328.51

Excess Return

1055.97

Total Return

2526.21

Tableau : Mois des contrats dans l'indice de GSCI en 2005

(Source : www.gs.com, 2005).

Crude OilBrent Crude OilHeating OilGasOilUnleaded GasNatural GasWheatKansas WheatCornSoybeansCoffeeSugarCocoa

AllAllAllAllAllAllMar, May, Jul, Sep, DecMar, May, Jul, Sep, DecMar, May, Jul, Sep, DecJan, Mar, May, Jul, NovMar, May, Jul, Sep, DecMar, May, Jul, OctMar, May, Jul, Sep, Dec

CottonAluminiumCopperNickelZincLeadLean HogsLive CattleFeeder CattleGoldSilver

Mar, May, Jul, DecAllAllAllAllAllFeb, Apr, Jun, Jul, Aug, Oct, DecFeb, Apr, Jun, Aug, Oct, DecJan, Mar, Apr, May, Aug, Sep, Oct, NovFeb, Apr, Jun, Aug, DecMar, May, Jul, Sep, Dec

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4.2.11 Construction de l'indice GSCI

Trois indices de GSCI sont édités : Total Return, Excess Returns et Spot Indices Return. L'indice Excess Returns mesure les retours s'est accru de l'investissement de dans le futur voisin des produits, toutes les mesures de retour d'index les retours se sont accrues de l'investissement dans le futur voisin plein des produits, et l'index de tache mesure le niveau des cours de matières premières voisins.

Ainsi, le retour excessif et les indices de retour de total fournissent les représentations utiles des retours disponibles aux investisseurs de l'investissement dans le GSCI. En fait, tout le retour (c à d le retour sur l'indice de retour de total de GSCI) est la mesure de retours des produits qui est complètement comparable aux retours d'un investissement régulier dans le S&P 500 (avec le réinvestissement de dividendes) ou une obligation de gouvernement, alors que le retour sur l'index de retour d'excès est comparable au retour sur le S&P 500 au-dessus de l'argent comptant.

4.2.12 L'indice GSCI Total Return, Excess Returns et Spot Indices

L'indice de Return total de GSCI mesure un investissement entièrement à terme des produits qui est roulé en avant du 5ème à 9ème jour du commerce de chaque mois. Actuellement le GSCI inclut 24 contrats à terme voisins des produits. L'indice de retour de total de GSCI est sensiblement différent que le retour d'acheter les produits physiques.

Les voies d'indice de Spot de GSCI le prix des contrats à terme voisins, pas retours disponibles aux investisseurs. À la fin de chaque jour de commerce, le GSCI se compose de mêmes proportions en poids des produits fondamentaux et des expirations que la brochure a représentés par les retours excessifs de GSCI.

D'une manière primordiale, l'indice de Spot de GSCI ne peut pas être comparé directement à l'indice de Return total de GSCI, conceptuellement ou à une opération mathématique simple.

Sur le premier point, vous NE POUVEZ PAS ajouter des factures au return Spot afin de schématiser une comparaison avec l'indice de Return total de GSCI. En fait il n'y a rien que vous pouvez faire pour une comparaison directe entre le spot et pour vous monter aux indices de Return. C'est parce qu'ils mesurent deux genres très différents d'investissements.

En attendant, l'indice de Return d'excès de GSCI mesure le retour de l'investissement dans le futur voisin de GSCI et de les rouler pour expédier chaque mois (les 5èmes - 9èmes jours de commerce de chaque mois) maintenant toujours votre investissement dans le futur voisin. C'est un investissement puissant à terme. L'indice de Return d'excès de GSCI (à la différence du retour d'excès de S&P) n'est pas le retour au-dessus de l'argent comptant. Le retour d'excès de GSCI ne peut pas être comparé directement au retour de total de GSCI l'un ou l'autre. Le retour d'excès de GSCI plus des factures n'égale pas le retour de total de GSCI parce qu'il ignore l'impact du réinvestissement des gains collatéraux de rendement de Tbill de nouveau dans le futur des produits et des gains (pertes) de futur des produits de nouveau dans (hors de) Tbills.

4.2.13 Méthode de calcul de l'indice GS

La meilleure manière de comprendre un indice est de calculer la valeur d'indice. Cet article prévoit un bref examen de la façon dont l'indice de tache de GSCI est calculé. L'intention est de démystifier l'indice et équipe le lecteur de l'information nécessaire pour la calculer.

Un indice des prix des prix n'est rien davantage qu'un nombre qui exprime comment les prix ont changé relativement à une période spécifique. Les indice communs exprimaient l'activité relative des prix incluent l'indice de prix à la consommation à la consommation (CPI) et la norme et le Poors 500 (S&P 500). Avec l'arrivée du GSCI, des indicateurs de l'activité relative des prix dans l'économie ont été augmentés par un index des prix à terme des produits physiques.

L'indice Spot de GSCI est un indice de poids de la production des prix du liquide, contrats à terme échanger commercés des produits physiques. La section 1 de cet article explique les critères pour des produits inclus dans l'index. La section 2 adresse les procédures pour calculer des facteurs pesants dans l'index voisin de GSCI. La section 3 fournit "comment-" à l'exemple de calculer des valeurs pour l'index de tache de GSCI, et la section 4 démontre l'évaluation des valeurs justes pour les contrats à terme de GSCI commercés sur le échange commercial de Chicago (CME). Puisque le GSCI est un index dynamique reflétant l'activité économique, il exige la revue mensuelle.

4.2. 13.1 L'indice GS $ 

L'indice de échelon d'investissement de GS $ est traité comme brochure, où chaque poids des obligations est égal à sa capitalisation boursière. L'index de GS $ InvesTop attribue le même poids par à chaque obligation individuelle.

Des calculs sont effectués quotidiennement, en utilisant les prix fournis par Goldman Sachs. Au temps oriental approximativement de 3 P.M., concernant les conditions du marché régnant à ce moment.

4.2.13.2 Total return

Les composants de tout le retour sont des changements des prix, intérêt accru, des paiements de bon, et revenu de réinvestissement sur des marges brutes d'autofinancement de financement reçues au milieu de la période.

Le Return total de mois à date est d'abord calculé quotidiennement pour chaque obligation simple i selon la formule :

D'où :

P0 =Nettoyez (appartement) le mi prix la date de rééquilibrage. Si nouveau, P0 égale le prix (plat) propre d'offrir côté la date de rééquilibrage.

P1 =Nettoyez (appartement) le mi prix la date de calcul. Si l'obligation part de l'index, P1 égale le prix (plat) propre d'offrir côté la date de rééquilibrage.

A0 =Intérêt accru en date de la date de rééquilibrage.

A1 =Intérêt accru la date de calcul.

C = Le paiement de bon a reçu

r = Taux d'un mois de $ US LIBID en date de la date de paiement de bon

d = Jour compter la convention pour l'instrument de la référence LIBID.

Puis, une moyenne pesée de différents tous les retours est calculée en utilisant la valeur marchande de commencer de le période de chaque obligation i comme suit :

Là où, pour l'indice de échelon d'investissement de GS $ :

Et pour l'indice de GS $ InvesTop

La valeur de l'indice : tous les indices ont été placés à 100 au commencement décembre 30, 1998. Le niveau d'index reflète l'exécution cumulative des obligations historiquement actives dans l'index depuis le commencement. On le calcule près.

4.2.13.3 L'indice spot de GSCI 

L'indice de Spot de GSCI est calculé en utilisant des citations des prix des contrats à terme liquides des produits. L'index compte sur un choix de roulement des mois de contrat à terme ; en tant qu'un se déplace au cours de l'année civile, le contrat à terme voisin liquide qui n'a pas lieu encore en son mois de la livraison est incorporé à l'index. Un procédé de roulement est lancé le cinquième jour d'affaires de chaque mois l'où un contrat à terme fondamental deviendra livrable en mois suivant, avec des prix du mois actif suivant de contrat incorporé dans le calcul d'indice.

L'indice de Spot de GSCI, comme démontré dans la prochaine formule, est la somme de ce qui suit : les prix les plus récents des contrats à terme appropriés se sont multipliés par leurs poids respectifs de production du monde et se sont divisés par une constante de normalisation (OR). L'OR est analogue au diviseur dans l'indice des actions de S&P 500. Un diviseur relie un index à une période fondamentale. Dans le cas de GSCI la période fondamentale du diviseur est le 2 janvier 1970. Cette date, la valeur d'index a été normalisée à 100. Quand les valeurs de CPW sont mises à jour le cinquième jour d'affaires de chaque janvier, l'OR également est recalculé pour assurer la continuité de l'indice. La formule d'indice Spot de GSCI est :

GSCI Spot Index : L'indice de Goldman Sachs des matières premières dans le jour courant.

CPcyd = Dans le dernier prix forfaitaire disponible de produit c ;

CPWcyd = Dans le poids de production de contrat de produit c ;

NCyd = la normalisation constante.

Tableau : La production moyenne mondiale de GSCI en matières premières

pour l'année 2004 (Source : www.gs.com, 2005).

GSCI Commodity

WPQ Units

2004 WPA

Wheat

1000 M ton

590, 060,200

Corn

1001 M ton

597, 035,000

Soybeans

1000 M ton

150, 845,800

Lean Hogs

1000 M ton

22, 858,400

Cattle

1000 M ton

2204.623

Coffee"C"

1000 M ton

6, 557,400

Sugar#11

1000 M ton

128, 556,400

Cocoa

1000 M ton

3, 022,000

Cotton#2

1000 M ton

18, 643,200

Gold

1 Kg

2, 480,000

Silver

1 M ton

16, 960,000

Crude Oil

1000 M ton

3, 257, 358,600

Natural Gas

1 Petajoule

30,059.8

High Grade Primary Aluminum

1000 M ton

29, 512,600

Copper-Grade A

1000 M ton

13, 960,000

Standard Lead

1000 M ton

6, 046,000

Primary Nickel

1 M ton

1, 034,800

Special High Grade Zinc

1000 M ton

8,278, 000

OJ, Frozen Concentrate

1000 Lbs (solids)

10,251, 897,356.1

Figure : Répartition de la composition de l'indice de Goldman Sachs

(Source : www.gs.com, 2005).

Trading facility

Contract

Contract Units

Conversion Contract

between units WPQ

CBT

Wheat

5 bu

1000/27.2

KBT

Wheat

5 bu

1000/27.2

CBT

Corn

5 bu

1000/25.4

CBT

Soybeans

5 bu

1000/27.2

CME

Lean Hogs

40 lbs

2,204.623

CME

Live Cattle

40 lbs

2,204.623

CME

Feeder Cattle

50 lbs

2,204.623

CSC

Coffee C

37,5 lbs

2,204.623

CSC

Sugar#11

112 lbs

2,204.623

CSC

Cocoa

10 M ton

1.000

NYC

Cotton#2

50 lbs

2,204.623

CMX

Gold

100 oz

32.15075

CMX

Silver

5 oz

32.15075

NYM

No 2 Heating Oil, NY

42 gal

304.626

IPE

Gasoil

100 M ton

1.000

NYM

Unleaded Reg Gas, NY

42 gal

357.462

NYM

Crude Oil

1 bbl

6.998

IPE

Crude Oil

1 bbl

6.998

NYM

Natural Gas

10 MMBTU

947,086.289

LME

High Grade Primary Aluminum

25 M ton

1.000

LME

Copper-Grade A

25 M ton

1.000

LME

Standard Lead

25 M ton

1.000

LME

Primary Nickel

6 M ton

1.000

LME

Special High Grade Zinc

25 M ton

1.000

NYC

OJ, Frozen Concentrate

15 lbs

1.000

Tableau : Unités de contrat et facteurs de conversion des contrats 2004 de GSCI.

(Source: www.gs.com, 2005).

Figure : Indice total de retour : RJ/CRB et GSCI

(Source : www.crbtrader.com, 2005).

4.2.14 Investir en GSCI

Le GSCI est un indice publiquement disponible et librement autorisé à tous les participants du marché. Le GSCI a un contrat à terme énuméré sur le CME lui faisant un indice véritablement public et non de propriété industrielle qui a été commercé par de nombreux opérateurs en bourse de marché pendant plus de 12 années. Un investissement dans le GSCI fournit des accès la liquidité des marchés des produits fondamentaux et offre l'excellent transparent des prix.

Il y a de nombreuses manières d'investir dans l'indice des produits de GSCI. OTC permutent sur où l'excès ou l'indice de Return total permettent à des investisseurs d'avoir la participation directe à l'excès de GSCI ou de se monter à l'indice de Return, mais ont également un du côté incliné illimité. Des notes structurées peuvent être employées pour gagner l'exposition tout en limitant le du côté incliné de l'investissement. Le futur de GSCI énuméré sur le échange commercial de Chicago peut être roulé mensuellement pour replier l'index de GSCI. Les tiers gestionnaires des actifs offrent les produits fournissant l'exposition des produits qui provient du GSCI. Les certificats et les garanties sur le GSCI sont disponibles, mais les résidants des USA ne peuvent pas investir par l'intermédiaire de cette méthode.

Contact

Site: www.gs.com

4.3 Dow Jones

4.3.1 Mission

Le but de Dow jones est de concevoir, développer et produire les indices qui sont utiles, utile et qui augmentent la réputation de dow jones et de compagnie pour l'exactitude et l'intégrité. À cet effet, nous mettons en gage :

- Révélez nos méthodologies d'indice entièrement et librement ;

- Utilisez le plus haut, la plupart des normes rigoureuses d'analyse statistique ;

- Diffusez sûrement les données précises d'index et l'information relative.

Nous mettons en gage également pour offrir le service courtois et bien informé à nos clients, activement et sensiblement, aussi bien qu'à tous les utilisateurs de nos indice.

4.3.2 Vue d'ensemble

Les indices de dow jones développe, maintient et autorise des indices du marché pour des produits d'investissement. Parmi ses plus de 3.000 indices sont le meilleur indicateur courant connu du monde, la moyenne industrielle de dow jones, et les principaux indices Européens, les indices de dow jones STOXX. L'indice de dow jones est indépendant, un fournisseur d'indice de plein service, des données précises, fiables et transparentes d'approvisionnement d'indice.

Les indices de dow jones sont à la base d'une variété de produits financiers dans le marché d'aujourd'hui, y compris les fonds échangés commercés, le futur et les contrats d'options, les fonds communs de placement mutualistes, le prime variable et les annuités équité classées, et les produits structurés tels que des options d'OTC, permutent, des garanties, des notes équité liées et dette de public/privé.

Les indices sont maintenus selon une méthodologie claire, transparente et systématique qui est entièrement intégrée à travers toutes les familles d'index de capitaux propres de dow jones. Cette méthodologie, ainsi que des données historiques pour tous les indices de dow jones, est ouverte pour la revue et est rendue disponible à aucun coût à la communauté professionnelle d'investissement.

Des indices de dow jones sont fournis par une variété de fournisseurs de données du marché de temps réel et à la fin du de jour. Des index principaux sont édités tous les jours dans la section de "semaine du marché" du journal "de Wall Street argent et investissement" de la section et par semaine dans de Barron, et sont disséminés par l'intermédiaire de la radio et de la télévision. Les indices globaux de dow jones et les indices globaux de Titans de dow jones sont également édités tous les jours dans la section "de journal intime global des finances" de l'Europe de journal de Wall Street.

Les indices de Dow Jones sont livrés par une variété en temps réel et des vendeurs de données de marché de fin de jour. Des indices principaux sont publiés quotidiennement dans le "Wall Street Journal" "l'Argent et Investissant" la section et par semaine en "Semaine du Marché" la section de Barron et sont disséminés via la radio et la télévision. Dow Jones des Indices mondiaux et Dow Jones des Indices de Titans mondiaux est aussi publié quotidiennement dans le "Wall Street Journal" l'Europe « le Journal de Finances Mondial ».

4.3.3 Méthode de calcul de Dow jones Average

Les moyennes de dow jones sont uniques du fait elles sont prix pesé plutôt que capitalisation boursière pesée. Leurs pondérations composantes sont donc affectées seulement par des changements des cours des actions des actions, contrairement aux pondérations d'autres index qui sont affectées par des changements des prix et des changements du nombre d'actions en circulation.

Les indices sont au juste ce que leurs noms impliquent : de base, facile à calculer les moyennes. Pour calculer une des moyennes, ajoutez simplement les prix de ses composants sur leurs échanges primaires et divisez la somme par le diviseur.

Au cours des années, des ajustements ont été faits aux diviseurs pour assurer la continuité des moyennes après des actions de corporation telles que des avantages inattendus et des actions gratuites. En conséquence les diviseurs ne sont plus égaux au nombre des composants dans chacune des moyennes, comme serait prévu.

La formule pour calculer un changement de diviseur est comme suit :

: Diviseur à être efficace sur la session de commerce t+1 ;

 : Diviseur sur la session de commerce t ;

: Les composants ont ajusté des prix de fermeture aux dividendes en actions, aux fentes ;

: Prix de fermeture de composants sur la session de commerce t

Figure : Evolution de l'indice moyen de Dow jones durant la période de 1987 à 2005

(Source: www.dowjones.com, 2005).

Figure : L'indice de Dow Jones AIG des matières premières

(Source: www.dowjones.com, 2005).

Contact

www.dowjones.com

4.4 Les indices des matières premières ne sont tous égaux

Dans l'Initié du trimestre dernier, il était question de certains des facteurs à l'origine du marché haussier des matières premières, notamment la demande excédentaire mondiale résultant de la croissance économique en Asie, en particulier en Chine, et les stocks dont les niveaux n'ont jamais été aussi bas. Ces facteurs devraient demeurer significatifs pendant encore plusieurs années. Par conséquent, les investisseurs et leurs conseillers en placements sont en train d'examiner de quelle manière le secteur des matières premières peut s'avérer avantageux pour leurs portefeuilles.

L'avantage le plus évident : des rendements ajustés aux risques plus élevés. Par exemple, une récente étude * a conclu qu'entre 1959 et 2004, un placement dans des contrats à terme sur marchandises aurait généré un rendement semblable à celui des actions et supérieur d'environ 5 pour cent à celui des bons du Trésor américains. Pourtant, le risque associé aux contrats à terme sur marchandises, tel que mesuré par les écarts-types, était moins élevé que celui des actions.

De plus, il n'existait pas de corrélation entre les matières premières et le rendement des actions et des obligations, mais plutôt une corrélation positive avec l'inflation.

Par conséquent, les matières premières ont non seulement permis d'améliorer la diversification des portefeuilles, mais elles ont également procuré une protection contre l'inflation.

Cependant, les investisseurs et les conseillers qui veulent établir une comparaison pour la performance des matières premières devraient savoir qu'il existe plusieurs indices et qu'ils sont fondés sur des hypothèses très différentes ; par conséquent, leur méthode de construction et leurs rendements passés sont également très différents.

Exemple

Indice international des matières premières Rogers

Indice Reuters- CRB des contrats à terme

Indice Dow Jones-AIG des matières premières

Indice Goldman Sachs des matières premières

35 titres

19 titres

19 titres

24 titres

Pie Chart

Pie Chart

Pie Chart

Pie Chart

Jusqu'en mai 2005

Jusqu'en mai 2005

Jusqu'en janvier 2005

Jusqu'en juillet  2005

Rendement total Août 1998 à avril  2005:
 196 %

Rendement total Août 1998 à avril 2005: 46 %

Rendement total Août 1998 à avril  2005:
67 %

Rendement total  Août 1998 à avril 2005:
152 %

Par exemple, les composantes de l'indice Reuters-CRB des contrats à terme (l'indice Reuters/Jefferies CRB depuis le 20 juin 2005) présentaient, jusqu'à tout récemment, la même pondération, du jus d'orange au pétrole brut. Cet indice vient de changer et, par conséquent, son avenir ne peut s'appuyer sur son passé. Un autre inconvénient de cet indice est que son prix est calculé à partir de la moyenne géométrique de ses composantes plutôt qu'à partir d'une moyenne arithmétique. Ceci peut sembler un argument mathématique ésotérique, mais c'est une donnée importante parce que les moyennes géométriques restent en deçà des moyennes arithmétiques. Étant donné que la majorité des indices d'inflation utilisent une moyenne arithmétique, un indice géométrique des matières premières pourrait ne pas suivre le rythme de l'inflation, qui est un des principaux avantages des placements dans les matières premières.

Un autre indice très populaire, l'indice Dow Jones-AIG des matières premières, ne reflète pas la portée mondiale des matières premières. Seulement 12 pour cent des contrats à terme sur indice boursier compris dans l'indice sont inscrits à l'extérieur des États-Unis, et aucun en Asie! Ce manque de diversification se retrouve également dans toutes les composantes de l'indice qui ne comprend ni le riz - l'aliment de base d'un vaste pan de la population mondiale - ni le cacao, dont la majeure partie est produite en Afrique de l'Ouest.

L'indice des matières premières Goldman Sachs pondère diverses matières premières à partir d'une moyenne mobile de cinq ans de valeurs de production à l'échelle mondiale. L'indice attribue donc automatiquement une pondération plus grande dans les matières premières dont le cours a monté. Par conséquent, le secteur de l'énergie représente actuellement près des trois-quarts de l'indice, ce qui n'en fait pas vraiment un indice diversifié.

Par contre, l'indice international des matières premières Rogers (RICI) a été conçu pour formuler un indice international équilibré et représentatif des matières premières. Créé en 1998 par le célèbre Jim Rogers, spécialiste des fonds de couverture, le RICI est le plus large et le plus complet des indices de matières premières. Il contient 35 matières premières pondérées selon leur importance au niveau du commerce international et comprend des matières premières comme le pétrole brut, le blé, l'or, le cuivre, le café, le riz, le cacao et le caoutchouc. De plus, toutes les matières premières du RICI sont inscrites à la cote de bourses reconnues ce qui permet de les suivre et de vérifier les cours plus facilement.

Tout comme l'indice S&P 500 est plus représentatif du marché des actions américaines que le Dow Jones Industrial Index, le RICI reflète avec plus de précision le marché mondial des matières premières que les autres indices du genre.

Non seulement le RICI est plus représentatif des matières premières en général, mais il a généré également des rendements totaux et ajustés au risque plus élevés que les autres indices similaires. Le RICI n'est pas offert aux particuliers. Les investisseurs ont accès au RICI uniquement par le biais d'autres véhicules de placement.

Compte tenu de ces différences, les investisseurs et les conseillers qui voudraient ajouter des matières premières à leur portefeuille devraient étudier avec soin les placements potentiels, et s'assurer qu'ils sont structurés de manière à offrir tous les avantages des matières premières.

Chapitre 20

Les Participants dans les marchés à terme

1. Historiques

Le commerce à terme a été une partie intégrante de produit du monde négociant depuis le milieu des années 1880. Le concept original d'avenirs négociant a probablement commencé des temps dès romains bien que ce n'est que les années 1600 au Japon le commerce des futures est devenu officiel. Les Etats-Unis d'abord ont officiellement négocié des futurs où le Conseil de Chicago de Commerce a ouvert ses portes le 13 mars 1851. L'actuel d'aujourd'hui à la maison du café, le Cacao et l'échange de Sucre, (connaît maintenant comme le Conseil de New York de Commerce), a commencé l'opération en 1882. Le besoin du commerce des futurs et un échange pour conduire l'affaire était juste l'évolution naturelle de commerce de marchandises. Ce qui avait initialement commencé comme le commerce de produit physique sur une base d'endroit) graduellement développée à en avant des transactions et ensuite l'établissement de commerce d'avenirs une année la base ronde. Malgré la répercussion publique de temps en temps et des accusations que les échanges des futurs ne sont rien plus que casions organisé, le commerce de la plupart des matières premières principales sont dans le monde entier inexorablement liés avec le commerce fait sur des échanges de futurs.

En fait le citoyen moyen paye probablement moins pour ses matières premières quotidiennes parce que le risque de changements des prix peut en réalité être compensé sur l'échange; de là les dépenses de production, commercialisant et traitant sont réduites. Nous examinerons maintenant le commerce d'un produit spécifique sur les échanges, qui sont les participants et quelles stratégies ils utilisent pour négocier une des matières premières les plus anciennes dans le monde.

2. CFTC (Commodity Futures Trading Commission)

2.1 Une mission importante dans le monde pour le changeant des finances

La mission de la Commission de commerce à terme des produits (CFTC) est de protéger les utilisateurs du marché et le public contre la fraude, la manipulation, et les pratiques abusives liées à la vente du produit et les contrats à terme financiers et les options, et de stimuler le futur et les marchés d'options ouverts, concurrentiels, et financièrement solides.

2.2 Futur et contrats d'option

Des contrats à terme pour les produits agricoles ont été commercés aux Etats-Unis pendant plus de 150 années et ont été aux termes de règlement fédéral depuis les années 20. Ces dernières années, le commerce des contrats à terme a augmenté rapidement au delà des produits physiques et agricoles traditionnels dans un vaste choix d'instruments, y compris des devises étrangères, des Etats-Unis et de valeurs de gouvernement étrangères, et d'indices des actions des Etats-Unis et étrangers.

2.3 Mission et responsabilités d'évolution

Le congrès créé dans le CFTC dans 1974 comme agence indépendante avec le mandat pour régler le futur des produits et les marchés d'options aux Etats-Unis. Le mandat de l'agence a été remplacé et a augmenté plusieurs fois depuis le plus récemment par la Loi de modernisation à terme des produits de 2000 (CFMA). Aujourd'hui, le CFTC assure l'utilité économique des marchés de contrats à terme en encourageant leur compétitivité et efficacité, assurant leur intégrité, protégeant des participants du marché contre la manipulation, les pratiques marchandes abusives, et la fraude, et assurant l'intégrité financière du processus de dégagement. Par l'inadvertance efficace, le CFTC permet aux marchés de contrats à terme de remplir la fonction importante de fournir des moyens pour la découverte des prix et d'excentrer le risque des prix.

2.4 Comment le CFTC est organisé

La Commission se compose de cinq commissaires désignés par le président pour servir des limites de cinq ans décalées. Le président, avec le consentement du sénat, indique un des commissaires pour servir de Président. Pas plus de trois commissaires n'importe quand peuvent être de la même partie politique.

Le personnel du Président a la responsabilité directe de fournir des informations au sujet de la Commission au public et d'agir l'un sur l'autre avec d'autres agences gouvernementales et le congrès, et de la préparation et de la diffusion des documents de la Commission.

Le personnel du Président s'assure également que la Commission est sensible aux demandes classées sous la liberté d'acte de l'information. Le personnel du Président inclut le bureau du général d'inspecteur, qui conduit des audits des programmes et des opérations de CFTC, et le bureau des affaires internationales, qui est le point important pour les efforts de normalisation globaux de la coordination de la Commission.

Le personnel du Président est également responsable de la liaison avec le public, le congrès, et les médias. Le bureau des affaires extérieures (OEA) est la liaison de la Commission avec les médias de nouvelles domestiques et étrangers, les groupes de producteur et d'utilisateur du marché, les groupes et les établissements éducatifs et d'universitaire, et le grand public. OEA fournit des informations opportunes et appropriées sur le mandat de normalisation de la Commission, le rôle économique des marchés de contrats à terme, des instruments de marché, le règlement du marché, des actions d'application, et des initiatives de protection de client, des actions, et des issues.

Le CFTC surveille des marchés et des participants du marché étroitement par le maintien, en plus de son bureau de sièges sociaux à Washington, les bureaux dans les villes qui ont les futures Bourses New York, Chicago, Kansas City, et Minneapolis.

2.5 Carrières de la commission de CFTC

2.5.1 Les avocats

Les avocats à la Commission travaillent sur des publications légales détaillées et nouvelles dans le litige, le règlement et le développement de la politique. Les avocats participent aux mesures administratives et civiles, aident des avocats américains dans des poursuites judiciaires impliquant des contraventions des lois des futurs et fournissent le conseil légal à la Commission sur la politique et des questions judiciaires.

2.5.2 Auditeurs

CFTC des auditeurs examinent des rapports et les opérations d'échanges d'avenirs et des sociétés pour la conformité avec des règles de CFTC sur des conditions financières et négocient des pratiques.

Pour des positions d'auditeur, le degré d'un maître et le certificat CPA sont préférés, mais tous les candidats doivent avoir une maîtrise dans la comptabilité ou rencontrer autrement le minimum Gouvernement large des standards pour la profession.

2.5.3 Economistes

CFTC des économistes évalue des classements pendant de nouveaux futurs et des contrats d'option et des amendements aux contrats existants pour assurer qu'ils rencontrent les standards régulateurs de la Commission. Les économistes analysent aussi et conseillent la Commission de l'effet économique de Commission diverse et des actions d'industrie et des événements.

Pour des positions d'économiste, un diplôme de 3e cycle dans l'économie est préféré, mais tous les candidats doivent avoir une maîtrise dans l'économie ou rencontrer autrement le minimum Gouvernement large des standards pour la profession.

2.5.4 Commerce des futurs négociant Spécialistes/Investigateurs

Les futures négociant des spécialistes/investigateurs exécutent régulateur et la surveillance de conformité et conduisent les enquêtes de fraude présumée, commercialisent des manipulations et négocient des infractions de pratique. Ils peuvent aussi apparaître comme des témoins experts aux mesures administratives ou civiles, ou aider à exposer ou d'autres agences d'application de la loi Fédérale en traitant des infractions concernant les futurs.

Les candidats doivent posséder une combinaison d'éducation et le stage pour faire des études pour devenir des futurs négociant des positions de spécialiste/investigateur.

2.5.5 Professionnels de Gestion

Les professionnels de gestion soutiennent la mission CFTC en exécutant la planification stratégique, la technologie de l'information, des ressources humaines, la dotation en personnel, la formation, la comptabilité, des prévisions budgétaires, la conclusion d'un contrat, l'obtention et d'autres opérations de gestion.

Les candidats peuvent posséder une combinaison d'éducation et le stage dans la profession appropriée pour faire des études pour devenir ces positions.

3. Participants dans le marché

Le commerce de marché des contrats à terme est un grand mystère au grand public. N'importe quel novice qui n'a jamais été témoin du commerce des futurs quoique la galerie du visiteur soit probablement frappée de terreur et même intimidée par le grabuge qui semble avoir lieu dans les fosses. Malgré l'exposition de changement sur le plancher, le plancher représente seulement l'endroit d'une large diversité de sociétés et les individus qui participent au commerce des futurs. Le surveillant de près de l'activité est le travail de la Commission de Commerce des futurs des matières premières (CFTC), une agence fédérale du gouvernement qui a été formée pour favoriser la compétition dans le marché et protéger les gens qui participent aux marchés de la fraude et la pratique excessive.

Un des services fournis par le CFTC toutes les semaines et bihebdomadaire font un rapport sur la position de commerçants ou ' engagement des commerçants. Le rapport, qui est étroitement examiné par des commerçants, montre la répartition des positions des commerçants dans plusieurs larges catégories : non publicité ou fonds, commerciaux ou commerçant, positions de diffusion et commerçants non rapportables ou petits. En observant l'engagement de commerçants, dans conjuration avec le volume récent et les chiffres d'intérêt ouvertes, les commerçants essayent de discerner si n'importe quel groupe particulier est dans une position forte ou faible en ce qui concerne l'activité récente du marché. L'attention particulière est toujours notée sur la position des fonds comme il est perçu être le groupe simple le plus capable pour changer la position rapidement, si ce pour être long ou court.

On considère la position commerciale ou commerciale plus lourd comme la plupart de sa position est une protection contre le produit physique. Donc qu'il peut perdre sur la haie est d'habitude compensé par le produit réel et, sur une base nette, il ne va pas être forcé d'une position financièrement.

Le CFTC obtient les positions des commerçants de l'information les commerçants eux-mêmes fournissent. Une fois qu'ils sont exigés conformément à la loi pour s'identifier. Les commerçants qui n'atteignent pas la limite de position sont dans le groupe de non rapport et, bien que l'on étiquette ce groupe ' les petites affaires, la position combinée peut atteindre une taille substantielle. Puisque le CFTC a seulement la juridiction sur des marchés américains, l'information d'engagements semblable n'est pas aisément disponible pour des marchés étrangers.

Dans le conseil groupant que le CFTC fournit il peut y avoir une large diversité de styles de commerce et des commerçants. Le marché, depuis son commencement, a été dans une évolution graduelle et constante et nous essayerons de donner un aperçu à ce qui continue dans les coulisses et quels changements ont et ayant lieu en ce qui concerne la répartition des commerçants ou leurs styles de commerce.

3.1 Non commerciaux

3.1.1 Fonds

Un fonds, d'habitude utilisé par des individus riches et des institutions, que l'on permet d'utiliser les stratégies agressives qui sont indisponibles aux fonds communs de placement, y compris la vente de courts, la force de levier, le commerce de programme, des échanges, l'arbitrage et des dérivées. Les fonds de hedging sont exempts de beaucoup de règles et les règlements dirigeant d'autres fonds communs de hedging, qui leur permettent d'accomplir des buts de placement agressifs. Ils sont limités conformément à la loi à pas plus que 100 investisseurs par fonds et en conséquence la plupart des fonds de hedging mettent d'extrêmement hautes sommes minimales d'investissement, étendant n'importe où de 250,000 US-$ à plus de 1 million de US-$. Comme avec des fonds communs de placement traditionnels, les investisseurs dans des fonds de hedging payent des honoraires de gestion; cependant, les fonds de hedging prennent aussi un pourcentage des profits (d'habitude 20 %).

La position sans but lucratif ou 'les Fonds' comme chacun s'y réfère sont le côté spéculatif de la pièce de monnaie à termes. Tant de personnes se plaignent de l'argent spéculatif ou l'influence qu'il a sur les marchés, sans spéculateurs les marchés d'avenirs ne fonctionnerait pas comme efficacement et en fait ne pourraient pas fonctionner du tout. Le spéculateur est seulement intéressé par une chose, faisant l'argent. Il n'est pas d'habitude intéressé par la réception ou la livraison du produit avec lequel il a une position. La position sans but lucratif révélée par le CFTC est ces spéculateurs qui ont la taille suffisante pour atteindre des limites annonçant. Les spéculateurs sont aussi le présent dans les commerçants non rapportables. La différence principale entre les spéculateurs dans deux catégories en plus de la taille relative est l'est la durée de leurs affaires. Le plus grand spéculateur ou le fonds auront normalement une position plus de plusieurs jours, semaines ou même des mois. Cela compare avec les commerçants plus petits qui pourraient seulement avoir une position pour une durée courte, changeant peut-être même la position plusieurs fois pendant le même jour.

La croissance énorme de la monnaie gérée a changé la composition de la catégorie sans but lucratif pendant les 15-20 dernières années. La somme d'argent gérée pour les institutions et individus informés.

3.1.2 Locals

Les locals ne sont pas énumérés pendant qu'une catégorie séparée par le rapport d'engagement de CFTC mais eux constitue un groupe significatif de toute façon. Les grouper n'est pas difficiles parce qu'ils sont juste les spéculateurs purs, toutefois leur taille relative peut changer d'insignifiant à massif. Par conséquent ils pourraient facilement entrer dans la catégorie non commerciale ou non rapportable avec le même service. Ils opèrent à partir du plancher pour leurs propres comptes, généralement sur une base à court terme, entrée et sortie dans le marché aussi rapidement que possible. Certains d'entre eux préfèrent travailler outre de l'écoulement d'ordre, réagissant à la taille d'ordre à grande échelle plus rapidement que le commerçant basé par écran.

Ce sont les locals qui souffriront le plus dans la bourse changent jamais complètement en commerce électronique. La chance des locals ne s'établissant jamais dans un commerce d'écran de bureau est à distance.

Un des nombreux avantages que l'étage que le commerçant basé a est la capacité de trouver ou découvrir où les grands arrêts de fonds peuvent être placés. C'est une des raisons que, quand les fonds participent activement au marché, le volume quotidien est toujours beaucoup plus grand que normal. Les locals savent quand les fonds achètent et vendent agressivement et ils savent que normalement les fonds assisteront pendant le jour entier si des niveaux techniques importants sont cassés, concentrant l'activité au début de la session et à la fin. Les locals alors vont généralement à la vague d'ordres de fonds, entrant le marché plusieurs fois pendant le jour. Parfois, quand le marché est particulièrement agité, vous pouvez même détecter des locals migrant d'autres marchés comme le cacao ou le café. Ayant dit que, la fonction des locals est très importante quotidiennement pour la liquidité du marché. Même quelques jours où le marché montre très petit 'journal' ou les ordres des maisons de commerce et de la commission, le commerce de volume vers la fin du jour peuvent toujours s'avérer être plutôt assez importants. Une bonne partie du volume quotidien est en fait, produite par les locals. Quelques commerçants évaluent que les locals contribuent à n'importe où de 30 % à 60 % du volume quotidien, selon le jour.

3.2 Commerciaux

Le commercial est le donné un petit coup de la pièce de monnaie de futures. Il utilise le commerce de futures pour ne pas prendre le risque, mais protéger contre cela. C'est l'arbitragiste. Le commerce des futures a été à l'origine développé par des arbitragistes pour protéger l'inventaire particulièrement pendant la période de moisson maximale où les stocks pousseraient saisonnièrement. Graduellement la tâche simple de protéger l'inventaire du mouvement des prix défavorable a commencé à se développer dans le concept dynamique de gestion du risque qui a non seulement réduit au minimum le risque, mais a aussi essayé de maximiser le potentiel de bénéfice.

Être classé comme un commercial est venu pour signifier beaucoup de choses au marché de matières premières aujourd'hui comme il peut signifier une société qui souhaite se protéger contre le risque. Cela peut inclure les maisons commerciales internationales bien connues, l'exportateur du pays source, le producteur ou même la société qui utilise les matières premières dans son produit final.

3.2.1 Trade houses (Maisons de Trade)

Les maisons commerciales composent le plus grand pourcentage de l'intérêt ouvert pour les produits entrer en contact pendant qu'elles participent à la majeure partie du contrat physique des matières premières dans le monde pendant. Les premières maisons du commerce ont été descendues des sociétés de commerce qui ont enjambé le globe il y a 20000 ans. Elles ont généralement couru des opérations de troc avec l'utilisation d'une grande flotte d'expédition et des contacts dans le monde entier.

Elles pouvaient tirer profit du manque de communication entre les pays et également d'un manque d'une source aisément disponible de cours de matières premières. Graduellement la révolution de télécommunications et la croissance des bourses du commerce ont apporté une richesse d'information aux pays dans le monde entier.

Beaucoup de maisons de commerce commercialisent les matières premières sauf laquelle ne sont pas même descendus du vieux commerce de ces matières premières tout ont plus d'expérience avec le commerce des graines. Ceci leur donne un meilleur arrangement de logistique, d'intégration verticale et d'économies d'échelle. Elles sont également généralement d'une taille beaucoup plus grande que la maison commerciale qui juste se spécialise comme exemple en sucre et peut donc trace sur une plus grande accessibilité au financement global. Aujourd'hui la capacité de pré financer des achats de sucre des pays producteurs est l'une des choses nécessaires pour le commerce global. C'est particulièrement aujourd'hui vrai avec le craquement récent de degré de solvabilité éprouvé par des beaucoup des pays développés ou en voie de développement. L'accès à énorme du capital est l'une des manières de principe que la compagnie commerciale multinationale peut immobile maintenir un avantage concurrentiel sur le marché de commerce mondial.

3.2.2 Banques et autres institutions financières

Les banques ont toujours été dans des affaires de financement des matières premières, si elles soient exportation ou inventaire relié, et presque toujours comme intermédiaire entre l'acheteur et le vendeur. De cette façon elles réduisent théoriquement leur risque non de conformité ou se transfèrent par l'un ou l'autre en partie. Cependant, avec l'agitation récente dans l'émergence lance les banques se sont trouvés parfois ` tenir le sac 'ainsi pour parler. Ceci les a forcées à suivre l'activité de marché du terme du client ou des clients au point où elles dictent le niveau de la fixation qui doit être fait. Quelques banques ont un arrangement très étroit avec le futur sponsorise ou possédez réellement leur propre futur sponsorisent. Il semblerait que le temps est approche rapide quand les banques pourraient devenir directement impliquées dans le processus décisionnel ou la transmission réelle d'ordre des ordres à terme. Dans un certain cas ceci pourrait être obligatoire sur eux par la difficulté financière que quelques usines pourraient souffrir mais c'est également un processus normal d'évolution où la quantité de capital impliquée dans des affaires de financement des matières premières exige plus de près la surveillance et la plus grande contrôle. Ceci va contre la tendance démontrée par l'activité récente de fusion entre les banques d'affaires qui ont été impliquées dans le commerce des produits et les banques de commerce plus traditionnelles. Dans des cas récents l'institution financière d'acquisition a eu plus d'une tendance de fermer ou de se défaire de n'importe quelle activité marchande non financière, mais c'a été plus d'un cas de manque de commerce réussi des produits par la société acquise.

Beaucoup les banques débutantes localement établies du marché deviennent également au moins davantage impliqués dans l'étude du futur et des options des matières premières de fournir de hedging (protection) pour la clientèle locale. Le manque d'un échange local suffisamment liquide à terme est une raison principale que les banques des échanges regardent spécialement les bourses de la matière concernée. Beaucoup de banques reçoivent des produits comme paiement en nature et ont ainsi un intérêt direct en suivant les marchés de contrats à terme des matières premières pour l'information des prix. Ce type de tendance peut seulement augmenter pendant que le processus de globalisation du monde continue et l'information et les télécommunications efficaces deviennent disponibles à plus de pays.

4. Quel est un Fonds de hedging ?

       Un fonds de hedging est un fonds qui peut prendre positions tant longues que courtes, l'arbitrage d'utilisation, acheter et vendre des valeurs sous-évaluées, négocier des options ou des obligations et investir dans presque n'importe quelle occasion à n'importe quel marché où il prévoit des bénéfices impressionnants au risque réduit. Les stratégies de fonds de placement à risque varient énormément beaucoup de hedging contre des diminutions aux marchés particulièrement important aujourd'hui avec la volatilité et l'attente de corrections dans des marchés boursiers surchauffés. Le but primaire de la plupart des fonds de hedging est de réduire la volatilité et le risque en essayant de préserver le capital et livrer des retours positifs dans toutes les conditions du marché.

     Il y a environ 14 stratégies distinctes d'investissement utilisées par des fonds de hedging, chaque degrés différents offrants de risque et le retour. Un macro fonds de placement à risque, par exemple, investit dans la réserve et des marchés des obligations et d'autres occasions d'investissement, comme des devises, dans les espoirs de profitant sur des changements significatifs dans de telles choses que des taux d'intérêt globaux et la politique économique des pays. Un macro fonds de placement à risque est la croissance plus volatile mais potentiellement plus rapide qu'un fonds de placement à risque d'affliger valeurs qui achète les capitaux propres ou la dette de sociétés étant sur le point entre ou quitte la détresse financière. Un fonds de hedging des capitaux propres peut être global ou spécifique à un pays, se protégeant contre des diminutions dans des marchés de capitaux par vente (shorting) des actions surévaluées ou des indices de valeur. La valeur relative d'un fonds de hedging de profite de prix ou l'inefficacité de spread. Le savoir et la compréhension des caractéristiques des nombreuses stratégies de fonds de hedging différentes sont essentiels pour la capitalisation sur leur variété des opportunités d'investissement.

      Il est important de comprendre la différence entre les diverses stratégies de fonds de hedging parce que tous les fonds de hedging ne sont pas les mêmes des retours d'investissement, la volatilité et le risque varient énormément c'est parmi les stratégies de fonds de hedging. Quelques stratégies qui ne sont pas corrélées aux marchés de capitaux sont capables de livrer des retours cohérents avec le risque extrêmement bas de la perte, tandis que d'autres peuvent être comme ou plus volatils que des fonds communs de hedging.

Un fonds couronné de succès de fonds reconnaît ces différences et mélange des stratégies diverses et des classes d'actif ensemble pour créer des retours à long terme plus stables d'investissement que n'importe lequel des fonds individuels.

· Les stratégies de fonds de hedging varient énormément - plusieurs, mais pas tout, le hedging contre des diminutions du marché - particulièrement important aujourd'hui avec la volatilité et l'attente de corrections dans des marchés boursiers surchauffés.

· Le but primaire de la plupart des fonds de hedging est de réduire la volatilité et le risque en essayant de préserver le capital et livrer des retours positifs dans toutes les conditions du marché.

· L'idée fausse populaire est que tous les fonds de hedging sont volatils - qu'ils utilisent tous des macro stratégies globales et placent des grands enjeux directionnels sur des actions, des devises, des obligations, des matières premières ou l'or, en utilisant beaucoup d'accroissement. En réalité, moins de 5 % de fonds de hedging sont des macro fonds globaux. La plupart des fonds de hedging utilisent les dérivées seulement pour la protection (hedging) ou bien n'utilisent pas du tout les dérivés et beaucoup n'utilise aucun accroissement.

5. Les caractéristiques Clefs de Fonds de hedging

· Les fonds de hedging utilisent une variété d'instruments financiers pour réduire le risque, augmentent des retours et réduisent au minimum la corrélation avec les capitaux propres et des marchés des obligations. Beaucoup de fonds de hedging sont flexibles dans leurs options d'investissement (peuvent utiliser la vente courte, leverage (L'utilisation d'un peu de capitaux de commander une plus grande quantité de capitaux), les dérivées comme mettent, appellent, des options, des futurs contrats,...etc.).

· Les fonds de hedging varient énormément en termes de retours d'investissement, la volatilité et le risque. Plusieurs, mais pas toutes, des stratégies de fonds de hedging la tendance à se protéger contre des diminutions aux marchés étant négociés.

· Beaucoup de fonds de hedging ont la capacité de livrer des contrats corrélés non du marché.

· Beaucoup de fonds de hedging ont comme une consistance objective de retours et la conservation de capital plutôt que l'ampleur de retours.

· La plupart des fonds de hedging sont gérés par les professionnels expérimentés d'investissement qui sont généralement disciplinés et rapide.

· La pension finance, des dotations, des sociétés d'assurance, des banques privées et des hauts individus de valeur nette et les familles investissent dans des fonds de placement à risque pour réduire au minimum la volatilité de portefeuille complète et augmenter des retours.

· La plupart des managers de fonds de hedging sont fortement spécialisés et négocient seulement dans leur secteur d'expertise et l'avantage compétitif.

· Avantage de fonds de hedging par lourdement managers de fonds de hedging d'indemnité rémunération vers primes d'exécution, attirant ainsi la meilleure intelligence dans l'affaire d'investissement. De plus, les managers de fonds de hedging font d'habitude d'investir leur argent propre dans leur fonds.

6. Faits de l'Industrie de Fonds de hedging

· Évalué pour être une industrie de 1000 milliards de US-$ et cultivant à environ 20 % par an avec environ 8350 fonds de hedging à risque actifs.

· Inclut une variété de stratégies d'investissement, dont certaines l'utilisation démultiplient et des dérivées tandis que d'autres sont plus conservateurs et emploient peu ou pas d'accroissement. Beaucoup de stratégies de fonds de hedging cherchent à réduire le risque du marché spécifiquement par une vente des actions (shorting) ou à l'aide des dérivées.

· La plupart des fonds de hedging sont fortement spécialisés, comptant sur l'expertise spécifique de l'équipe de gestion ou le manager.

· L'exécution de beaucoup de stratégies de fonds de placement à risque, des stratégies de valeur particulièrement relatives, ne dépend pas de la direction de l'obligation ou des marchés de capitaux - à la différence des capitaux propres conventionnelle ou des fonds communs de placement (des organismes de placements collectifs), qui sont généralement 100 % exposés pour commercialiser le risque.

· Beaucoup de stratégies de fonds de hedging, particulièrement des stratégies d'arbitrage, sont limitées quant à combien de capital ils peuvent avec succès employer avant que les retours ne diminuent. En conséquence, beaucoup de managers de fonds de hedging couronnés de succès limitent la somme de capital qu'ils accepteront.

· Les managers de fonds de hedging sont généralement fortement professionnels, disciplinés et diligents.

· Leurs retours au cours d'une période supportée de temps ont surpassé les capitaux propres standard et des indices d'obligation avec moins de volatilité et moins de risque de la perte que des actions.

· Au-delà des moyennes, il y a certains des interprètes vraiment remarquables.

· Le placement dans des fonds de hedging (protection) a tendance à être favorisé par des investisseurs plus sophistiqués, y compris beaucoup tels que la Suisse et d'autres banques privées, qui ont vécu et comprennent les conséquences des corrections de marché boursier principales.

· Un nombre croissant de dotations et des fonds de pension alloue des actifs aux fonds de hedging.

7. Stratégies de Hedging (Protection)

Un grand choix de stratégies se protégeant est disponible aux fonds de hedging. Par exemple :

· La vente de court - la vente d'actions sans les posséder, espérant les racheter à une date future à un prix inférieur dans l'espérance que leur prix laissera tomber.

· L'utilisation de l'arbitrage - cherchant à exploiter des inefficacités d'évaluation entre des valeurs liées - par exemple, peut être des longues obligations convertibles et courte (les capitaux propres) d'émetteurs sous-jacente.

· Le commerce d'options ou des dérivées - contracte dont les valeurs sont basées sur l'exécution de n'importe quel actif financier sous-jacent, indice ou d'autre investissement.

· En investissant en prévision d'un événement spécifique - transaction de liquidation, prise de contrôle hostile, dérivé, sortant de procédure de faillite,...etc.

· Le placement dans des valeurs profondément escomptées - de sociétés étant sur le point entre ou quitte la détresse financière ou la faillite, souvent au-dessous de la valeur de liquidation.

· Beaucoup de stratégies utilisées par des fonds de hedging profitent d'être non-corrélées à la direction de marchés de capitaux.

7.1 Idée populaire fausse

L'idée fausse populaire est que tous les fonds de hedging sont volatils - qu'ils utilisent tous des macro stratégies globales et placent des grands enjeux directionnels sur des actions, des devises, des obligations, des matières premières et l'or, en utilisant beaucoup leverage. En réalité, moins de 5 % de fonds de hedging sont des macro fonds globaux. La plupart des dérivées d'utilisation de fonds de hedging seulement pour la protection ou n'utilisent de dérivées du tout et beaucoup d'utilisation aucun leverage.

8. Les bénéfices de Fonds de placement à risque

· Beaucoup de stratégies de fonds de hedging ont la capacité de produire des retours positifs dans les capitaux propres tant naissante que tombant et des marchés des obligations.

· L'inclusion de fonds de hedging dans un portefeuille équilibré réduit le risque de portefeuille complet et la volatilité et augmente des retours.

· La variété énorme de styles d'investissement de fonds de hedging - plusieurs non corrélés avec l'un l'autre - fournit aux investisseurs un large choix de stratégies de fonds de placement à risque de rencontrer leurs objectifs d'investissement.

· La recherche universitaire prouve que les fonds de hedging ont des retours plus hauts et baissent en général le risque que des fonds d'investissements traditionnels.

· Les fonds de placement à risque fournissent une solution à long terme idéale d'investissement, éliminant le besoin à correctement l'entrée de temps et la sortie de marchés.

· L'addition de fonds de hedging à un portefeuille d'investissement fournit la diversification non autrement disponible dans le placement traditionnel.

8.1 Styles de Fonds de hedging

La prévisibilité de résultats futurs montre une corrélation forte avec la volatilité de chaque stratégie. L'exécution future de stratégies avec la haute volatilité est beaucoup moins prévisible que l'exécution future de stratégies éprouvant bas ou la volatilité modérée.

8.1.1 Croissance Agressive

Investit dans des actions s'est attendu éprouver l'accélération dans la croissance de résultat par action. Généralement haut proportions, bas ou aucun dividende; les actions de chapeau souvent plus petites et micro que l'on s'attend éprouver la croissance rapide. Inclut des fonds de spécialiste de secteur comme la technologie, des opérations de banque, ou la biotechnologie. Des protections par vente des actions (shorting) où on s'attend à la déception de bénéfices ou par des indices de valeur (shorting). A tendance à être "longtemps influencé". Volatilité Attendue : Haut.

8.1.2 Valeurs Affligées

Achète les capitaux propres, la dette, ou des revendications commerciales aux escomptes profondes de sociétés dans ou la faillite d'affrontement ou la réorganisation. Des profits du manque du marché de compréhension de la vraie valeur des valeurs profondément escomptées et parce que la majorité d'investisseurs institutionnels ne peut pas posséder au-dessous des valeurs de catégorie d'investissement. (Cette pression de vente crée l'escompte profond) Résultats généralement pas dépendant de la direction des marchés. Volatilité Attendue : Bas - Modéré.

8.1.3 Marchés émergeants

Investit dans les capitaux propres ou la dette d'apparaître, les marchés qui ont tendance à avoir l'inflation plus haute et la croissance volatile. On ne permet pas la vente Courte dans beaucoup de marchés émergeants et, donc, la protection (hedging) efficace n'est pas souvent disponible, bien que la dette de Brady puisse être partiellement protégée via des futurs américains du Trésor et des places financières. Volatilité Attendue : Très haut.

8.1.4 Les fonds de Fonds de hedging

Mélange et fonds de hedging de match et d'autres véhicules unis d'investissement. Ce mélange de stratégies différentes et des classes d'actif aspire à fournir un retour à long terme plus stable d'investissement que n'importe lequel des fonds individuels. Les retours, le risque et la volatilité peuvent être contrôlés par le mélange d'être à la base de stratégies et des fonds.

La conservation de capital est généralement une considération importante. La volatilité dépend du mélange et de la proportion de stratégies employées. Volatilité Attendue : Bas - Modéré - Haut.

8.1.5 Revenu

Investit avec le centre primaire sur le rendement ou le revenu actuel plutôt que seulement sur des valeurs plus élevées de cessions. Peut utiliser leverage pour acheter des obligations et des dérivées de revenu parfois fixées pour profiter de l'appréciation principale et le revenu d'intérêt. Volatilité Attendue : Bas.

8.1.6 Macro

Aspire à profiter de changements d'économies globales, typiquement provoquées par des changements dans la politique du gouvernement que des taux d'intérêt d'impact, affectant à son tour la monnaie, la valeur et des marchés des obligations. Participe à tous les marchés principaux - des actions, des obligations, des devises et des matières premières - quoique non toujours en même temps. Les utilisations démultiplient et des dérivées pour accentuer l'impact de mouvements du marché. Utilise la protection, mais les investissements directionnels démultipliés ont tendance à faire le plus grand impact sur l'exécution. Volatilité Attendue : Très haut.

8.1.7 Marché Neutre - Arbitrage

Essaye de se protéger de la plupart de risque du marché en prenant le fait de contrebalancer des positions, souvent dans les valeurs différentes du même émetteur. Par exemple, peut être des longues obligations convertibles et court les capitaux propres d'émetteurs sous-jacents. Peut aussi utiliser des futurs pour se protéger du risque de taux d'intérêt. Se concentre sur des retours d'obtention avec bas ou aucune corrélation tant aux capitaux propres qu'aux marchés des obligations. Ces stratégies de valeurs relatives incluent l'arbitrage de revenu fixé, hypothèquent des valeurs renforcées, l'arbitrage de structure de capitale) et l'arbitrage de fonds de fermer fin. Volatilité Attendue : Bas.

8.1.8 Marché Neutre - Protection de Valeurs

Investit également dans des portefeuilles de capitaux propres longs et courts généralement dans les mêmes secteurs du marché. Le risque du marché est énormément réduit, mais l'analyse de valeur efficace et le choix de valeur sont essentiels pour l'obtention de résultats significatifs. Leverage peut être utilisée pour augmenter des retours. D'habitude bas ou aucune corrélation au marché. Emploie parfois l'indice du marché des futurs pour se protéger hors du risque du marché. De repère Indice T-factures relatives habituellement. Volatilité Attendue : Bas.

8.1.9 Chronométrage (Choix du temps) du Marché

Alloue des actifs parmi des classes d'actif différentes selon l'avis du manager de la perspective économique ou du marché. L'accent de portefeuille peut se balancer largement entre des classes d'actif.

L'imprévisibilité des mouvements du marché et la difficulté de prévoir l'entrée et la sortie de marchés ajoute à la volatilité de cette stratégie. Volatilité attendue: Haut.

8.1.10 Opportuniste

Des changements de thème d'investissement de la stratégie à la stratégie comme des occasions surgissent pour profiter d'événements comme des introductions en bourse, des changements des prix soudains souvent causés par une déception de bénéfices intérimaires, des offres opposés et d'autres occasions conduites d'événement. Peut utiliser plusieurs de ces styles de placement à un moment donné et n'est limité à aucune approche particulière d'investissement ou la classe d'actif. Volatilité Attendue : Variable.

8.1.11 Multi Stratégie

L'approche d'investissement est diversifiée en employant des stratégies diverses simultanément pour comprendre court - et des bénéfices à long terme. D'autres stratégies peuvent inclure le commerce de systèmes comme la tendance après et des stratégies techniques diversifiées diverses. Ce style de placement permet au manager à la grosseur ou des stratégies différentes d'un poids insuffisant au mieux capitalisent sur des occasions actuelles d'investissement. Volatilité Attendue : Variable.

8.1.12 Vente Courte

Vend des valeurs courtes en prévision de la capacité de leur reacheter à une date future à un prix inférieur en raison de l'évaluation du manager de la surestimation des valeurs, ou le marché, ou en prévision des déceptions des bénéfices souvent en raison des irrégularités de comptabilité, la nouvelle compétition, le changement de gestion, etc. Souvent utilisé comme une protection pour compenser de longs seuls portefeuilles et par ceux qui sentent le marché s'approche d'un cycle baissier. Risque élevé. Volatilité Attendue : Très haut.

8.1.13 Situations Spéciales

Investit dans des situations conduites d'événement comme des fusions, des prises des contrôles opposés, des réorganisations, ou des rachats démultipliés. Peut impliquer l'achat simultané de valeur dans des sociétés étant acquises et la vente de valeur dans son acquéreur, espérant profiter de la distribution entre le prix actuel du marché et le prix d'achat suprême de la société. Peut aussi utiliser des dérivées pour démultiplier des retours et se protéger du taux d'intérêt et/ou le risque du marché. Résultats généralement pas personne à charge sur direction de marché. Volatilité Attendue : Modéré.

8.1.14 Valeur

Investit dans des valeurs perçues pour vendre aux escomptes profondes à leur intrinsèque ou potentiel valant. De telles valeurs peuvent être mal vues ou sous suivi par des analystes. La tenue à long terme, la patience et la discipline forte sont souvent exigées jusqu'à ce que la valeur suprême ne soit reconnue par le marché. Volatilité Attendue : Bas - Modéré.

9. Quel est un Fonds de Fonds de hedging ?

o Un portefeuille diversifié de fonds de placement à risque généralement non corrélés.

o Peut être largement diversifié, ou le secteur ou géographiquement concentré.

o Cherche à livrer des retours plus cohérents que des portefeuilles de valeur, des fonds communs de placement, des organismes de placements collectifs ou des fonds de placement à risque individuel.

o Investissement préféré de choix pour beaucoup de fonds de pension, dotations, sociétés d'assurance, banques privées et familles de valeur nette haute et individus.

o Fournit l'accès à une large gamme de styles d'investissement, des stratégies et des managers de fonds de placement à risque pour un investissement "facile d'administrer".

o Fournit des retours plus prévisibles que des fonds d'investissements traditionnels.

o Fournit la diversification efficace pour des portefeuilles d'investissement.

9.1 Les bénéfices d'un Fonds de hedging de Fonds

o Fournit un portefeuille d'investissement les niveaux inférieurs de risque et peut livrer des retours non corrélés avec l'exécution du marché boursier.

o Livre des retours plus stables dans la plupart des conditions du marché en raison du manager de fonds de la capacité et la compréhension des stratégies de diverses protections.

o Significativement réduit le fonds individuel et le manager le risque.

o Élimine le besoin de la diligence due consommatrice de temps autrement exigée pour faire des décisions d'investissement de fonds de placement à risque.

o Tient compte de l'administration plus facile d'investissements largement diversifiés à travers une grande variété de fonds de placement à risque.

o Permet l'accès à un spectre plus large des fonds de placement à risque principaux qui peuvent autrement être indisponibles en raison de hautes exigences minimales d'investissement.

o Est une façon idéale de gagner l'accès à une large variété de stratégies de fonds de hedging, gérées par beaucoup de premiers professionnels d'investissement du monde, pour un investissement relativement modeste.

10. Stratégies des Options

Une certaine attention devrait être prêtée à ces autres stratégies qui deviennent plus répandues en date de tard. Le marché avait tendu en bas depuis le début de 1995 ainsi que c'est une grande aide à la stratégie à tendance du pays producteur. Une situation semblable s'était produite en marché boursier au-dessus des sept derniers environ années. Les opérateurs en bourse sont tous les experts aussi longtemps que le marché continue à se rassembler. De toute façon il doit se rappeler qu'il n'y en a aucune solution grande dans des opérations à prime ou exploitant cette matière. Il est nécessaire principalement d'avoir la discipline, d'admettre quand vous avez atteinte au sujet des paramètres des prix et de pouvoir ajuster le commerce en conséquence. En traitant des options il est également nécessaire d'avoir le logiciel efficace des options Evaluation/simulation à votre disposition. Les options sont dans le concept un outil simple mais, quand vous commencez à combiner des options avec le futur et/ou avec d'autres différentes options, les méthodes peuvent devenir confuses très rapidement. Il est important de savoir votre exposition globale sur le marché ou votre delta pour savoir combien vous avez de protection ou de combien vous avez besoin.

Partie IV

L'Analyse Technique

L'analyse technique dans le marché à terme utilise des méthodes graphiques ou mathématiques sur des séries statistiques passées de prix et de volumes des transactions pour détecter : Des tendances (canaux de cours, moyennes mobiles...etc.), Des cycles plus ou moins calculables et des signaux de maintien ou de rupture de ces tendances (franchissements de lignes supports ou résistances, figures graphiques diverses dont le célèbre « tête-épaules »). Comme toute analyse, elle vise avant tout à essayer d'anticiper l'évolution future des cours étudiés.

Chapitre 21

L'Analyse technique

1. Prévision des cours de bourse

1.1 Concepts de base

Selon les changements sur les marchés, le prix est déterminé par les variations dans la psychologie de masse, et cette psychologie est reflétée sur les graphismes journaliers.

Les marchés reflètent l'action humaine, et les gens ont tendance à faire les mêmes erreurs, la nature humaine est plus ou moins constante, elle s'inscrit dans les fluctuations du prix.

2. C'est quoi l'analyse technique ?

L'art de l'analyse technique est de son anticipation à identifier de changements de la tendance qui peuvent maintenir l'altitude du niveau des investissements jusqu'au point où le renversement de la tendance est prouvée. Cette anticipation sera éclairée par de nombreux indicateurs techniques.

Un principe qui s'émerge de cette définition d'analyse technique est qu'une fois une nouvelle tendance s'est émergée; il devrait être en force quand les indicateurs aient donné des signaux du renversement.

2.1 Définition

L'analyse technique est un autre instrument d'analyse du marché, son objectif est de fournir une anticipation sur l'évolution des cours, contrairement à l'analyse fondamentale qui recense tous les facteurs influençant l'offre et la demande, analyse technique s'intéresse uniquement à l'historique des cours, volume et opening interest (Position ouverte), les outils d'analyse technique sont les représentations graphiques et les indicateurs techniques.

2.2 Peut-on prévoir les cours de bourse ?

Depuis que les marchés financiers existent, les investisseurs ont déployé une énergie considérable à essayer d'anticiper leur comportement, et de nombreuses méthodes de prévision ont vu le jour, dont certaines ont fait la richesse et la célébrité de leurs auteurs. Pourtant si certaines méthodes ont pu, à un moment donné de l'histoire, se révéler être bénéfiques pour ceux qui les ont utilisées, aucune d'elles n'a pu se prévaloir d'être infaillible et universelle, et le mythe de la formule magique qui permet de gagner à tous les coups a dû inévitablement être abandonné.

2.3 Outils de l'analyse technique : Les graphes

Afin d'effectuer notre « diagnostic technique », nous avons besoin de données qui reflètent l'état de santé du marché financier.

Les cours d'actions et leur évolution dans le temps fournissent mieux que toute autre donnée cette mesure, car ceux-ci découlent directement de l'offre et de la demande présente, et intègrent non seulement les informations disponibles sur la place financière (y compris les informations fondamentales) mais aussi la manière dont ces informations sont ressentis et interprétées par les opérateurs.

Temps

Prix

Groupes des investisseurs

Modes : anticipation, mémorisation, manipulation

OFFRE/DEMANDE

Cours

Facteurs extérieurs

Chaque transaction est composée simultanément d'un achat et d'une vente et les volumes de transactions représentent simplement le nombre de changements de mains pour le titre négocié. Ainsi, des volumes importants accompagnant une hausse des cours doit être interprétées comme des mouvements de position vers des investisseurs soudainement optimistes qui sont prêts à payer le titre plus cher pour l'obtenir (les vendeurs sont maîtres). Des volumes importants accompagnant des baisses des cours doivent être interprétés comme un désengagement significatif de positions de la part de vendeurs soudainement pessimistes au profit d'acheteurs opportunistes. On comprend donc l'intérêt de suivre en parallèle l'évolution des cours qui mesurent l'état du marché et ses mouvements, et celle des volumes qui mesurent les forces sous-jacentes à l'origine de ces mouvements.

2.4 Choix d'une méthode de représentation

L'évolution des cours peut être représentée par différents modes de représentations, comme par exemple les diagrammes en points et figures, méthode ancienne mais encore utilisée, ou encore les diagrammes en bâtonnets ou ceux en chandeliers. Nous nous contenterons ici de trois méthodes de représentation classiques qui présentent le grand avantage d'être simples et explicites, y compris pour non-initiés.

· La représentation des cours sous forme continue, qui trace l'évolution des cours de clôture en fonction du temps, accompagnée des volumes de transactions journaliers représentés, eux sous forme de barres d'histogrammes : plus les barres sont hautes, plus les volumes de transactions sont importants, c'est-à-dire plus l'activité pour la valeur est importante.

· La représentation sous forme de bâtonnets (ou encore Bar-Charts), accompagnés de l'histogramme des volumes. Cette représentation schématise l'évolution d'une séance boursière de la manière suivante :

o Une barre verticale est d'abord tracée du cours le plus bas au cours le plus haut de la séance.

o Sur la gauche de cette barre est tracé un tiret qui représente le cours d'ouverture de la séance.

o +

+

Haut

Ouverture

Clôture

Bas

Sur la droite de cette barre est tracé un tiret qui représente le cours de clôture de la séance.

Elle permet une meilleure représentation de la lutte entre acheteurs et vendeurs au cours de la séance, que la simple représentation du cours de clôture. Pour schématiser, on pourrait dire que la représentation en Bar-Charts est une sorte de résumé de film de chaque séance, alors que la représentation en cours de clôture est une photographie prise à la fin de chaque séance. La représentation en Bar-Charts est évidemment plus riche en information que la représentation en cours de clôture.

Bar-Charts

· La représentation des courbes d'évolution en chandeliers japonais : c'est une variante intéressante de la représentation en Bar-Charts journaliers. Dans cette représentation, les cours d'ouverture et clôture délimitent le corps de chandelier, c'est-à-dire sa partie épaisse. Le corps est prolongé par des traits fins (ombres) qui s'étendent jusqu'aux minimum et maximum.

+ Bas

+ Haut

Séance baissière

Clôture

Ouverture

Séance haussière

Clôture

Ouverture

Chandeliers japonais

3. Choix d'une échelle

On deux types d'échelles dans la représentation de l'évolution des cours : l'échelle linéaire et l'échelle semi-logarithmique.

Dans une échelle linéaire, 1 cm de l'échelle des cours représente toujours la même quantité d'accroissement du cours (par exemple 20 dollars), alors qu'1 cm d'une échelle semi-logarithmique représentera toujours la même quantité d'accroissement relatif (par exemple 5 %).

L'échelle semi-logarithmique devra donc de préférence être utilisée à l'échelle linéaire lorsqu'on souhaite mesurer la performance (c'est-à-dire la progression relative) d'un investissement sur une longue période. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'échelle semi-logarithmique est très utilisée par les boursiers (mais pas par les spécialistes en analyse technique), qui s'intéressent davantage aux rendements qu'aux variations brutes des valeurs.

Il est possible de représenter une courbe en cours de clôture en Bar-Charts et en chandeliers japonais indifféremment avec une échelle linéaire ou logarithmique.

L'échelle la plus utilisée c'est l'échelle linéaire.

4. Comment pratiquer l'analyse technique

Il est possible de tracer ces graphiques manuellement, et c'est d'ailleurs ainsi que les premiers analystes techniques américains pratiquaient l'analyse technique, il y a maintenant quelques dizaines d'années. Néanmoins, cette méthode possède de grandes contraintes :

· Elle est tout à fait inadéquate pour suivre simultanément un grand nombre de valeurs,

· Elle pose de nombreux problèmes de mise à échelle lorsque la courbe « sort » du papier, à la suite de grandes variations dans les cours de l'action,

· Elle soulève des difficultés de normalisation lorsque le cours de l'action subit une discontinuité (opération sur le capital),

· Elle rend très délicate, pour ne pas dire impossible, l'élaboration d'indicateurs techniques qui résultent de calculs complexes combinant les variations de cours et de volumes.

L'arrivé de l'Internet ces dernières années a permis de faciliter et de démocratiser l'accès à l'analyse technique, et il existe désormais un grand nombre de serveurs qui permettent d'observer à le demande des graphiques d'actions, d'indices boursiers et plus généralement de n'importe quel titre boursier. Certains possèdent m^me des fonctions de paramétrages des courbes et permettent l'affichage de plusieurs indicateurs techniques.

5. Notions de support et de résistance

La notion de support et de résistance est liée à la mémoire marché. Tout se passe en effet comme si le marché (c'est-à-dire les investisseurs, en fait) gardait en mémoire les cours maximaux et minimaux atteints par un titre dans le passé, ceux-ci se comportant, vis-à-vis des cours, comme des paliers plus ou moins infranchissables.

On distingue les lignes de support, qui sont des droites horizontales sur lesquelles les cours en baisse viennent rebondir pour croître à nouveau, et les lignes de résistance qui sont des droites horizontales sur lesquelles des cours en hausse viennent rebondir avant de baisser à nouveau.

5.1 Tracer des droites de support et de résistance

Pour tracer des droites de support ou de résistance sur une courbe représentant les cours de clôture de chaque séance, il suffit de rechercher tous les alignements horizontaux de points qui sont à un cours identique ou voisin. Il n'est pas indispensable que les cours de ces points aient exactement la même valeur pour pouvoir tracer une droite de support ou de résistance : on peut tolérer un écart sur les cours qui dépend de la période d'observation de la courbe.

Résistance

Support

Support

Pour tracer des droites de support et de résistance sur une courbe de Bar-Charts ou chandeliers japonais on peut tracer les alignements sur les cours maxima des chandeliers pour les droites de résistance et les alignements sur les cours minima des chandeliers pour les droites de support. On peut également tracer les alignements sur les cours de clôture ou d'ouverture. On peut même rechercher des alignements sur des combinaisons cours de clôture, maxima et minima.

5.2 Forces de marché prés d'une résistance

Sur une ligne de résistance l'offre devient plus importante que la demande.

150 €

100 €

5.3 Franchissement de la résistance

Il est toute fois possible, pour des raisons inconnues de l'analyste, que la résistance soit soudain franchie à la hausse. Cette situation constitue une nouveauté dans la vie de l'action, car l'offre importante existant sur la ligne de résistance bien d'être satisfaite par une demande encore plus importante : pour certains investisseurs avertis, le consensus qui consistait à ne pas payer l'action plus de 150 euros est rompu. Peut-être sont-ils en possession d'informations confidentielles ou anticipent-t-ils de bons résultats, peu importe à nouveau, car l'analyste technique sait qu'on perçant sa résistance à la hausse, l'action vient de démontrer qu'elle l'objet d'un intérêt certain pour des investisseurs avertis.

Résistance

Support

5.4 Forces de marché prés du support

La demande devient importante, tandis que l'offre s'effondre car les cours sont très bas.

Résistance (250)

Support (200)

5.5 Franchissement de support

Un franchissement à la baisse d'un support constitue un signal de vente. Cet affranchissement ne nécessite pas obligatoirement des volumes importants.

Résistance

Support

5.6 Résistance franchie à la hausse devient un support

Ce mouvement de rattrapage sera d'autant plus important qu'il existait sur la ligne de résistance un grand nombre de vendeurs (offre importante). L'observation des volumes de transactions lors du premier franchissement de la résistance fournit cette indication.

Résistance

Support

5.7 Support franchi à la baisse devient une résistance

Le retour des cours au niveau de support, Après le franchissement, peut déclenché un signale de vente, dans ce cas on dit que le support est devenu une résistance

Résistance

Résistance

Support

5.8 Qualité d'une résistance ou d'un support

Il y a plusieurs paramètres qui rentrent en jeu pour évaluer la qualité d'une résistance ou d'un support :

5.8.1 Volumes 

Le critère des volumes est un bon indicateur pour estimer la force d'une résistance (un support), en pratique on constate que, à l'approche d'une bonne résistance, les volumes décroissent lentement.

5.8.2 Fréquence

C'est le nombre de fois d'apparition de la résistance (support).

5.8.3 Age

Une résistance récente est plus efficace que une résistance ancienne.

5.8.4 Seuils 

Pour qu'une résistance (ou un support) soit efficace, il faut également que le cours soit suffisamment éloigné de la zone de résistance (support), en pratique on considère un décalage de 3% entre le cours et la résistance.

5.8.5 Valeurs justes 

C'est un consensus collectif sur une valeur donnée qui va devenir une résistance ou un support.

5.9 Quelques principes à retenir

· Une résistance s'oppose à la progression des cours. Elle constitue un lieu où l'offre est importante et où une hausse des cours s'inverse en baisse des cours.

· Un franchissement à la hausse d'une résistance constitue un signal d'achat. Néanmoins, ce signal doit, pour être efficace, se trouver confirmé par des volumes de transactions plus important qu'à l'ordinaire. Plus les volumes sont importants au franchissement, plus le titre a de chances de progresser ensuite.

· Une valeur de résistance franchie à la hausse devient une valeur de support.

· Un support s'oppose à la baisse des cours. Il constitue un lieu où la demande est importante et où une baisse des cours s'inverse en une hausse des cours.

· Un franchissement à la baisse d'un support constitue un signal de vente et ne nécessite pas obligatoirement des volumes importants pour être validé. Le cours peut en effet tout simplement s'effondrer par manque d'acheteurs, sans qu'il y ait une pression de vente importante.

· Une valeur de support franchie à la baisse devient une valeur de résistance.

· Plus les valeurs de support ou de résistance ont été rencontrées dans le passé et ont fait l'objet de transactions importantes, plus elles joueront leur rôle respectif, et donc plus les signaux d'achat ou de vente lors des franchissements seront valides.

6. Notions de tendance, moyenne mobile

6.1 Droites de tendance

Une tendance sur une courbe d'évolution des cours c'est lorsqu'on arrive à tracer, sur une certaine période, une ligne joignant des minima croissants (tendance haussière) ou des maxima décroissants (tendance baissière).

Dans une tendance haussière, la droite de tendance ainsi dégagée constitue en quelque sorte une ligne de support croissante pour les cours, alors que dans une tendance baissière, la droite de tendance décroissante joue le rôle d'une résistance. On considère qu'une tendance est significative lorsqu'elle est constituée au minimum de trois points alignés.

Tendance haussière

Support

Résistance

Résistance

Tendance baissière

Support

6.2 Canaux

Les tendances haussières présentent la particularité d'évoluer à l'intérieur des canaux délimités en bas par la ligne de tendance (support) et en haut par une ligne de résistance qui limite les excursions des cours pendant la phase haussière. Ce phénomène existe également pour les tendances baissières, qui présentent quelques fois une ligne de support décroissante, mais il est moins fréquent que pour les tendances haussières.

6.3 Moyennes mobiles

6.3.1 Moyennes mobiles linéaires (MM)

Une moyenne mobile (MM) linéaire est une courbe calculée à partir des moyennes des cours de l'action sur une période donnée (généralement 20, 50, 100 ou 200 points) : chaque point d'une moyenne mobile sur 100 points (MM 100) représente la moyenne des 100 derniers cours de l'action.

Pour calculer l'ensemble des points de la courbe MM100, donc il suffie de prendre 100 points de la courbe des cours, d'en effectuer la moyenne et de répéter l'opération en décalant le groupe de points à moyenner d'une séance boursière jour après jour, d'où le nom de moyenne mobile donné à cette courbe.

6.3.2 Quels cours choisir pour le moyennage ?

Le calcul de la moyenne mobile s'effectue comme suit : il faut effectuer la moyenne d'un certain nombre de cours à intervalles de temps réguliers. Il important que ces cours soient retenus à des instants identiques d'une séance pour que la moyenne mobile puisse être représentée comme une fonction continue du temps. Le choix qui est effectué (dans la grande majorité des cas) consiste à choisir le cours de clôture de la séance pour le moyennage, car ce cours résume bien l'état des forces d'achat et de vente qui est manifesté au cours de la séance.

Les moyennes mobiles jouent très souvent le rôle de support ou de résistance suivant la tendance haussière ou baissière de la courbe.

6.3.3 Signaux d'achat et de vente sur moyenne mobile

Dans une tendance haussière, les minima de la courbe des cours sont croissants et sont situés au-dessus ou au voisinage de la moyenne mobile, qui constitue un support à leur croissance. Tant que la moyenne mobile continue à croître et à jouer son rôle de support, la tendance haussière est intacte, et l'action doit être conservée, car il est existe un consensus pour dire que celle-ci vaut toujours mieux que la moyenne de ses cours antérieurs. La mesure de la pente de la moyenne mobile permet de caractériser la force de la tendance. Plus la pente est forte, plus la tendance est marquée et plus l'action sujette à des progressions de cours importantes.

Dans une tendance baissière, les maxima des cours sont en baisse et situés au-dessous, ou au voisinage de la moyenne mobile, qui joue le rôle d'une résistance.

Tant que la moyenne mobile continue à décroître et à jouer son rôle de résistance, la tendance baissière est intacte, et l'action ne doit pas être achetée, car il existe un consensus pour dire que celle-ci vaut toujours moins que la moyenne de ses cours antérieurs.

· Achat

Signal d'achat 

· Rebond sur support

« Pull-Back (ou retour) »

Confirmation du signal d'achat 

· Faux signal de vente

· Consolidation

Ne liquider pas toute votre position, car la consolidation peut également déboucher sur une nouvelle phase haussière.

· Signal de vente 

Vente

· Confirmation du signal de vente

Rebond sous résistance

· Faux signal d'achat 

6.3.4 Phases d'évolution d'une moyenne mobile

· La phase (1) de fondation : dans cette phase la tendance est relativement plate, cette phase annonce l'arrivée d'une phase haussière.

· La phase (2) haussière : la tendance est haussière avec une pente positive.

· La phase (3) de consolidation : elle vient après la phase haussière, la tendance est plate, la fin de cette phase peut déboucher vers une phase haussière ou baissière.

· Phase 1

Phase 2

Phase 3

Phase 4

La phase (4) baissière : dans cette phase la tendance est baissière et une pente négative.

-« Résumé des quatre phases qui représente un cycle théorique pour une valeur »-

6.4 Réglage de la moyenne mobile

En principe chaque action a un réglage de la moyenne mobile, car les actions n'ont pas toutes la même volatilité. On procède généralement de la manière suivante : on choisit pour chaque courbe plusieurs valeurs de moyennes mobiles et l'on retient celle qui constitue la meilleure enveloppe pour la courbe, c'est-à-dire celle qui a joué le mieux le rôle de support et de résistance dans le passé l'action. On utilise pour cela des courbes d'une année d'historique au minimum.

6.4.1 Moyennes mobiles exponentielles (MME)

Le calcul de la moyenne mobile exponentielle s'effectue de manière itérative. La moyenne mobile exponentielle au jour t se déduit de la moyenne mobile exponentielle calculée la veille (t-1) par la formule suivante :

MME (t) = MME (t-1) + K* (C (t) - MME (t-1))

Où :

MME (t) = moyenne mobile exponentielle à la date t,

MME (t-1) = moyenne mobile exponentielle à la date (t-1),

C (t) = cours de clôture à la date t,

K : coefficient de pondération qui dépend de la longueur n de la MME : K = 2/n +1.

Pour calculer une moyenne mobile exponentielle à la date t, on rajoute à la MME calculée la veille une quantité proportionnelle à l'écart entre cette moyenne et le nouveau cours de clôture. La particularité de la moyenne mobile exponentielle par rapport à la moyenne mobile linéaire que nous avons étudiée précédemment est qu'elle accorde plus d'importance aux cours qu'aux anciens et qu'elle « colle » donc mieux à la courbe des cours en cas de forte variation ce celle-ci.

6.5 Faut-il choisir une moyenne mobile linéaire ou exponentielle

Le choix entre moyenne mobile linéaire ou exponentielle ne se pose que pour les moyennes mobiles courtes (dont les longueurs sont inférieures à 50 séances). En effet, nous avons vu que pour les moyennes mobiles exponentielles, l'influence des cours anciens sur le calcul de la moyenne était négligeable par conséquent, si l'on veut utiliser des moyennes mobiles longues (supérieures à 20 séances). Il vaut mieux utiliser des moyennes mobiles linéaires. C'est ce type de moyennes que nous retiendrons dans la suite de cet ouvrage (sauf si cela est explicitement mentionné), car il est bien adapté à la position « investisseur ».

6.6 Optimiser une décision d'achat

Un signal d'achat sur une moyenne mobile ne sera considéré effectif que si les cours dépassent la moyenne mobile de 3 %, alors qu'un signal de vente sur moyenne mobile ne deviendra effectif que si les cours sont plus bas de 3 % par rapport à la moyenne mobile.

Cette technique de seuils a l'inconvénient de faire perdre un peu de marge à l'achat de vente, mais présente l'immense avantage d'éliminer des faux signaux dus à des oscillations de cours au voisinage de la moyenne mobile. Elle conduit globalement à de meilleures performances que la méthode sans seuils.

+ 3 %

Achat

Seuils d'achat sur moyenne mobile

Seuils de vente sur moyenne mobile

- 3 %

Vente

7. Figures de l'analyse technique

L'analyse technique utilise également le repérage de différentes figures ou motifs qui sont précurseurs de hausse ou de baisse pour les valeurs. Très prisées par les débutants en analyse technique, les figures doivent être maniées avec précaution et ne doivent pas être l'objet d'interprétations abusives. La détection de figures doit pour cela toujours être confortée par d'autres analyses.

Dont une analyse des tendances, et une observation des volumes. Elles doivent également être analysées en prenant en compte la tendance générale du marché (surtout pour les figures de doute) qui influence leur probabilité de réalisation.

On peut classé les figures « chartistes » en trois catégories :

Ø Figures de retournement : sont caractérisées par le fait que la tendance à la sortie de la figure est inversée par rapport à ce qu'elle était à son entrée.

Ø Figures de continuation : la tendance à la sortie de la figure est la même qu'à son entrée.

Ø Figures de doute : dans ce type de figure on ne sait pas a priori quelle sera la tendance à la sortie de la figure, celle-ci pouvant se comporter indifféremment comme une figure de continuation ou de retournement. La tendance ne sera effectivement connue qu'à la sortie de la figure lorsque les cours se seront suffisamment éloignés d'elle.

7.1 Figures de retournement

7.1.1 Figure en tête et épaules

Cette figure est ainsi nommée parce qu'elle présente vaguement la forme d'une silhouette humaine avec une tête au centre, encadrée de deux épaules très arrondies. Elle est caractérisée par des volumes importants sur la première épaule, des volumes plus faibles sur la tête, et des volumes très faibles, voire insignifiants, sur la dernière épaule.

E

T

E

.

Ligne de cou

Objectif de baisse

Cette figure se forme toujours à la suite d'une tendance haussière très marquée et sa durée typique de formation est de deux semaines à un an.

T

E

E

Support

La probabilité de baisse est forte à partir du moment où les cours franchissent vers le bas la « ligne de cou », qui se comporte comme une droite de support pendant la formation de la figure. L'objectif de baisse probable s'obtient en reportant vers le bas, à partir du franchissement de la ligne de cou, la hauteur de la tête mesurée à partir de la ligne de cou.

7.1.2 Conditions de validation d'une tête et épaules

Une figure en tête et épaules doit comporter deux épaules de tailles voisines et une tête plus haute que chacune d'entre elles. La plupart du temps, les figures en tête et épaules offrent donc une symétrie des cours par rapport à la tête.

Il n'est pas obligatoire que la ligne de cou soit horizontale, mais sa pente doit rester dans des limites raisonnables (+/- 20%) pour que la figure soit valide.

Les volumes sur la dernière épaule doivent également être moins importants que ceux observés sur la première épaule et sur la tête.

Les volumes sont généralement décroissants au cours de la formation de la figure, mais il arrive qu'ils soient d'un niveau comparable (et même supérieurs) sur la tête par rapport à ceux de la première épaule.

7.1.3 Espérance de baisse d'une tête et épaules

(Probabilité d'obtenir une forte baisse à la sortie de la figure)

Dépend des paramètres suivants :

· Temps nécessaire pour sa formation

Plus celui-ci est grand, plus la figure est susceptible de conduire à des baisses significatives. Les figures les plus fiables sont celles qui s'étendent sur des périodes de 2 à 3 mois, les figures plus courtes étant généralement moins fiables.

· Hauteur de la tête par rapport à la ligne de cou

Plus celle-ci est importante, plus l'amplitude de la baisse sera importante. Les figures les plus fiables sont celles dont la hauteur de la tête est approximativement le double de celle des épaules, les distances étant mesurées par rapport à la ligne de cou. Une grande hauteur de tête ne conduit pas a priori à une meilleure fiabilité pour la figure.

· Rondeur des formes

Des formes arrondies sur la tête, les épaules et sur la ligne de cou sont des facteurs influençant favorablement la réalisation de la figure.

· Décroissance des volumes au cours de la formation de la figure

Si les volumes plus faibles sur la tête que sur la première épaule, (et bien sûr plus faibles encore sur la dernière épaule), la fiabilité de la figure est augmentée.

· Rôle de ligne de cou

Après formation de la figure, il est possible que les cours ne s'effondrent pas immédiatement après le franchissement de la ligne de cou mais qu'ils restent au voisinage de celle-ci. La ligne de cou peut alors jouer le rôle d'une résistance (ancien support franchi vers le bas), situation qui n'entame en rien le potentiel de baisse de la figure, qui est simplement retardée.

7.1.4 Variantes du tête et épaules

· Tête et épaules renversées

La tête et épaules renversées est, comme son nom l'indique, la figure inversée de la figure précédente. C'est donc une figure de retournement d'une tendance baissière en tendance haussière qui présente une grande analogie avec la tête et épaules classiques, à l'exception des volumes qui ne suivent pas la même loi d'évolution.

Dans une tête et épaules renversées, les volumes doivent en effet être importants sur la dernière épaule pour que la figure puisse générer une hausse significative. En particulier, les figures les plus fiables sont celles qui présentent des volumes importants à la traversée de la ligne de cou, qui agit ici comme une résistance. On retrouve ici la règle selon laquelle une résistance doit être vaincue sur des forts volumes, pour conduire à une hausse significative, tandis qu'un percement de support peut s'effectuer sur des volumes insignifiants.

.

T

E

E

Ligne de Cou

Les volumes

· Tête et épaules avec ligne de cou inclinée

Dans cette figure, la symétrie par rapport à la tête est quelque peu cassée par une inclinaison de la ligne de cou. La fiabilité de cette figure n'est pas pour autant entamée, à condition que les conditions suivantes soient respectées :

· Le sommet de la deuxième épaule doit rester plus bas que la tête (sinon, nous n'aurions pas de tête et épaules) ;

· La pente de la ligne de cou ne doit pas dépasser + ou - 20 % ;

· Ligne de cou

Les volumes

Le contrat avec la ligne de cou à la sortie de la tête doit intervenir sensiblement plus bas que le sommet de la première épaule (cas d'une ligne de cou croissante).

· Double tête et épaules

E

E

E

E

T

Les lois concernant la formation de cette figure sont voisines de celles de la tête et épaules classiques. Plus particulièrement, la symétrie de la figure par rapport à la tête doit être totalement observée : les hauteurs des épaules des épaules doivent correspondre deux à deux, dans l'ordre de leur formation. Il n'est par contre pas nécessaire que les lignes de cou de chaque couple d'épaules coïncident. L'expérience montre qu'elles sont parallèles la plupart du temps. Compte tenu du temps nécessaire à sa formation et des volumes de transactions mis en jeu, on pourrait s'attendre à ce que cette figure soit d'une force supérieure au tête et épaules classiques. En fait, l'expérience montre qu'il n'y a pas plus à attendre d'une double tête et épaules que d'un simple, en termes de fiabilité ou d'objectifs de baisse.

7.2 Autres figures de retournement

7.2.1 Soucoupes et soucoupes renversées

C'est une figure de renversement lent, la durée de formation s'étend sur plusieurs mois, sa forme ressemble à un bol assez plat et arrondi, les volumes augmentent à la sortie de la soucoupe.

7.2.2 Double sommet

Se présente sous la forme de deux bosses arrondies, avec d'importants volumes sur la première bosse et de volumes plus faibles sur la deuxième, la durée de formation s'étends de deux à trois mois, le signal de vente est donné lors de franchissement vers le bas de la figure.

Sommet 1

Sommet 2

7.2.3 Figure en W

C'est une figure de reversement de la tendance baissière vers une tendance haussière, elle ressemble au W, le signal d'achat est donné sur la dernière bosse avec un important volume.

7.2.4 Diamant

Composé de quatre côtés, avec des maxima et minima éloignés, les volumes sont important pendant la constitution de la figure.

A

C

D

B

La figure en diamant, assez rare en pratique est en général une figure de retournement.

7.3 Figures de continuation (ou de consolidation)

7.3.1 Drapeau

Les drapeaux se forment à la suite de mouvements de hausse importants et discontinus des cours, en suite les cours évoluent en baisse dans un canal légèrement descendant durant une durée courte, les volumes sont toujours décroissants.

A la sortie du drapeau, la tendance haussière est conservée et les cours redémarrent brusquement.

Oriflamme

Mât

7.3.2 Biseau

Les biseaux se forment à la suite de mouvements de baisse importants et discontinus, après une chute brusque, les cours progressent à l'intérieur d'un canal ascendant rétréci, à la sortie les cours continuent à décroître.

7.3.3 Triangle support

Le signal de vente est donné lorsque les cours viennent de croiser le support, les maxima décroissent sur une droite de tendance baissière.

.

Triangle Support

7.3.4 Triangle résistance

.

Triangle résistance

Les minima croissent selon la droite de tendance haussière, le signal d'achat est donné après le franchissement de la résistance.

7.3.5 Figures de doute

Ces figures traduisent l'incertitude des investisseurs face à un titre qui ne présente pas une grande visibilité à court terme. Ces figures se développent par exemple peu de temps avant la publication des résultats, et plus généralement avant tout événement susceptible d'avoir un impact sur les résultats de la société, et dont l'issue n'est pas connue à l'avance (regroupements, conflits sociaux, procès, décision d'investissements...etc.).

7.3.6 Triangle symétrique

C'est une figure de doute, à l'issue d'un mouvement de hausse (ou de baisse) important, les cours se mettent à osciller entre deux droites symétriques par rapport à l'axe des cours, sur une période allant de 2 à semaine, avec une décroissance des volumes, à la sortie du triangle la tendance est inconnue.

?

Dans quelques cas rares, les cours, après leur sortie du triangle, restent au voisinage de la zone de formation de la figure, pour ensuite s'inverser. Il existe un moyen pour l'analyste de repérer que la figure ne réalise pas son objectif : si peu de temps après la sortie de la figure, les cours refluent en traversant une des lignes du triangle (prolongées), alors le signal est invalidé.

.

7.3.7 Gaps

Un gap (mot anglais signifiant : saut) traduit sur la courbe de l'action par une discontinuité des cours entre deux séances de bourse consécutives. Lorsqu'un Gap se crée sur une courbe, cela signifie qu'il n'a pas eu de transactions pour les cours situés dans la zone du Gap.

Gap

7.4 Figures sur chandeliers japonais

Sont des figures qui se développent classiquement sur un, deux ou trois (quelque fois quatre) chandeliers. Ce sont des figures à plus court terme que les figures que nous avons étudiées précédemment. Il faut donc les étudier dans un deuxième temps après le repérage des figures à long terme.

7.4.1 Pendu ou marteau : figure de renversement de tendance

Les pendus ou les marteaux sont des chandeliers dont le corps est petit par rapport à l'ombre et avec une courbe haute inexistante. Un pendu se forme en fin de tendance haussière, un marteau en fin de tendance baissière. Ils peuvent avoir un corps vide ou plein.

ou

7.4.2 Doji : figure de renversement de tendance

ou

Les figures doji sont des chandeliers avec corps de clôture est identique au cours d'ouverture. C'est une figure de renversement de tendance d'autant plus fiable que l'ombre du chandelier est grande

7.4.3 Harami : figure de renversement de tendance

Dans une figure harami, le corps du chandelier du jour est entièrement incrusté dans le corps du chandelier précédent, qui est de couleur opposée. C'est une figure de retournement assez fiable.

7.4.4 Le recouvrement baissier : figure baissière

Le recouvrement du corps du chandelier haussier par celui du chandelier baissier indique que les vendeurs ont pris le dessus sur les acheteurs. Cette figure apparaît généralement en fin de tendance haussière.

7.4.5 Recouvrement haussier : figure haussière

Le recouvrement du corps du chandelier baissier par celui du chandelier haussier indique que les acheteurs ont pris le dessus sur les vendeurs. Cette figure apparaît généralement en fin de tendance baissière.

7.4.6 Nuage noir : figure baissière

Cette figure est un recouvrement baissier partiel, dans la mesure où le corps du chandelier haussier est recouvert à plus de la moitie par le corps du chandelier baissier.

7.4.7 Pénétrante : figure haussière

Cette figure est un recouvrement haussier partiel, dans la mesure où le corps du chandelier baissier est recouvert à plus de la moitie par le corps du chandelier haussier.

7.4.8 Etoile du soir : figure baissière

L'étoile du soir est composée de 3 chandeliers. Le premier, le second haussier ou baissier et le troisième est baissier. Le corps du second chandelier doit être positionné au-dessus des corps des 2 autres chandeliers. C'est, avec les deux suivantes, l'une des figures les plus fiables sur chandeliers japonais.

7.4.9 Etoile du soir doji : figure baissière

Cette figure est une variante de l'étoile du soir, dans la mesure où le corps du second chandelier est très mince.

7.4.10 L'étoile du matin : figure haussière

L'étoile du matin set composée de 3 chandeliers. Le premier est baissier, le second haussier ou baissier et le troisième est haussier. Le corps du second chandelier doit être positionné au-dessous des corps des 2 autres chandeliers.

7.4.11 Etoile du matin doji : figure haussière

Cette figure est une variante de l'étoile du matin, dans la mesure où le corps du second chandelier est très mince

Chapitre 22

Les Indicateurs techniques

1. Différents types d'indicateurs techniques

Il existe une multitude d'indicateurs disponibles sur les logiciels d'analyse technique, dont la plupart ont été inventés par des analystes techniques américains. Ils peuvent être classés principalement en 5 catégories :

· Les indicateurs de tendance ;

· Les oscillateurs ;

· Les indicateurs basés sur les volumes ;

· Les indicateurs de comparaison avec un autre indice ;

· Les indicateurs statistiques.

1.1 Indicateurs de tendance

1.1.1 Indicateur de vitesse

La vitesse est la pente d'une moyenne mobile longue, une vitesse négative signifie une tendance baissière, tandis que une vitesse positive signifie une tendance haussière. Lorsque la vitesse commence à baisser, cela signifie qu'un fléchissement de la tendance est en cours.

1.1.2 Indicateurs de mouvement directionnel (DMI)

Il existe deux indicateurs DMI :

- le DMI+ qui détecte la présence d'une tendance haussière, et mesure la capacité que les cours progressent.

- et le DMI-, qui détecte la présence d'une tendance baissière, et mesure à établir de nouveaux « plus bas ».

Lorsque les deux courbes évoluent très proche l'un de l'autre, cela signifie qu'il n'y a pas de tendance.

Une tendance haussière s'établit si le DMI+ devient supérieur au DMI-, et la tendance baissière se réalise si le DMI- devient supérieur au DMI+ (voir figure en dessous).

1.1.3 Indicateur ADX

L'indicateur ADX effectue la différence du DMI+ et du DMI-, cette différence est ensuite filtrée par une moyenne mobile exponentielle, l'ADX, exprimé sous forme de pourcentage, permet de mesurer la force d'une tendance, une tendance est validée si l'ADX supérieur à 25%.

DMI -

DMI +

ADX

1.1.4 Indicateur MACD

l'indicateur MACD effectue la différence de deux moyennes mobiles exponentielles, une moyenne mobile courte (12 séances) et une autre moyenne longue (26 séances), une autre moyenne mobile exponentielle est calculée sur le MACD, appelée signal.

L'indicateur de MACD s'utilise de trois manières différentes :

- En analysant le signe de MACD : une MACD positive signifie que la moyenne mobile courte et au-dessus de la moyenne mobile longue et que sommes probablement dans une tendance haussière. Une MACD négative signifie que la moyenne mobile courte est au-dessous de la moyenne mobile longue et que nous sommes probablement dans une tendance baissière.

- En analysant la position relative de la MACD par rapport au signal. Lorsque la MACD passe au-dessus au signal, elle crée un signal d'achat. Lorsqu'elle passe en dessous, elle crée un signal de vente.

- En comparant l'évolution de la MACD par rapport à l'évolution des cours. Lorsque les évolution sont convergentes (les cours et la MACD croissent simultanément ou décroissent), la tendance des cours est confirmée. Lorsque ces évolutions sont divergentes (cours croissants et MACD décroissante, ou bien cours décroissants et MACD croissante), la tendance risque vraisemblablement de s'inverser.

1.1.5 Oscillateurs

Les oscillateurs sont des indicateurs qui fournissent des signaux à court terme d'achat ou de vente, exprimés en pourcentage et oscillent entre 0% et 100%, au-dessous de 30%, appelée une Zone de survente, et au-dessus de 70% appelés zone de sur achat.

-Un signal de vente est lancé si l'indicateur quitte la zone de sur achat et qu'il passe au-dessous de la barre de 70% pour rentrer en zone neutre.

-Un signal d'achat est lancé lorsque l'indicateur quitte la zone de survente et qu'il passe au-dessus de la barre de 30%.

Une utilisation des oscillateurs pour le long terme consiste par contre à analyser les convergences ou les divergences entre l'évolution de l'action et celle de son indicateur.

1.1.6 RSI (Relative Strength Index)

RSI = 100 - (100/ (1+H/B))

H : total des hausses (valeurs), sur les n précédentes séances.

B : total des baisses (valeurs) sur les n précédentes séances.

N'est paramétrable et généralement pris égal à 14.

Il y a plusieurs manières d'utiliser le RSI.

La première consiste à utiliser les signaux d'achat et de vente lorsque le RSI quitte les zones de sur achat ou de survente. Pour utiliser convenablement ces signaux, il faut vérifier que l'action n'est pas dans une tendance haussière ou baissière trop marquée. On pourra s'en assurer en traçant l courbe de ADX, qui devra rester inférieur à 0.3 pendant toute cette période.

Le RSI

1.1.7 Stochastique (S (t))

Stochastique = 100*(C (t) - L)/ (H -L) Avec : C (t) = cours au temps t

L = cours le plus bas des n séances précédentes,

H = cours le plus haut des n séances précédentes,

(N'est paramétrable et est fixé à 14 par défaut)

Le stochastique est toujours représenté simultanément avec sa moyenne mobile Sm (t) dont la formule est la suivante :

Sm = (2/3 * Sm (t - 1) + 1/3* Stochastique).

1.1.8 Oscillateur sur moyenne mobile

L'oscillateur sur moyenne mobile, effectue la différence entre la moyenne mobile court terme (20 séances) et la moyenne mobile long terme (100 séances).

§ Un oscillateur haussier signifie qu'une tendance haussière est en train de s'établir ou une tendance baissière est en train de s'achever.

§ Un oscillateur baissier signifie qu'une tendance baissière s'établit ou la fin d'une tendance haussière.

1.1.9 Momentum

Le momentum effectue simplement la différence entre le cours de clôture d'une séance et la cours de la clôture d'une séance passée.

Momentum (t) = cours (t) - cours (t - n)

n étant paramétrable et généralement choisi égal à 14.

1.2 Indicateurs basés sur les volumes

1.2.1 Indicateur OBV (On Balance Volume)

OBV (t) = OBV (t- 1) + Volume (t) si cours > Cours (t -1),

OBV (t) = OBV (t- 1) + Volume (t) si cours < Cours (t -1),

La courbe de l'OBV, permet de savoir si les transactions s'effectuent plutôt à l'achat ou à la vente.

1.2.2 Indicateur d'accumulation distribution (A/D)

Cet indicateur, est une amélioration de l'indicateur OBV, il prend en compte les mouvements des cours durant la séance pour accumuler les volumes.

A/D = A/D (t - 1) + (Clôture - Ouverture)/ (Plus_Haut - plus_Bas)*Volume (t).

2. Analyse technique comparative des différents marchés

Avec l'analyse technique comparative, nous allons cherche à comparer les analystes menées individuellement sur différents marchés pour confirmer ou infirmer des signaux détectés sur des courbes individuelles. Cette étude pourra être menée sur tous les marchés susceptibles d'être analysés techniquement, c'est-à-dire des marchés basés sur l'offre et la demande : le marché des actions, le marché des obligations, les taux de l'argent, le marché des matières premières, le marché des devises.

En effet tous ces marchés n'évoluent pas de manière indépendante mais sont étroitement imbriqués les uns aux autres. L'évolution des cours des actions est liée à l'évolution des taux de l'argent ou de changes qui sont eux-mêmes liés à l'évolution des cours des obligations et des matières premières.

Lorsque les deux marchés évoluent généralement en phase (les deux marchés montent et descendent en même temps), on dit qu'ils sont corrélés positivement. Lorsque deux marchés évoluent en opposition de phase (l'une monte tandis que l'autre descend et vice versa), on dit qu'ils sont corrélés négativement.

Il y a deux types de corrélation entre deux marchés :

§ Corrélation positive : si les deux marchés évoluent en phase (les deux marchés montent et descendent en même temps).

§ Corrélation négative : si les deux marchés évoluent en opposition de phase (l'un monte tandis que l'autre descend et vice versa).

Une convergence entre deux marchés corrélés signifie que les deux marchés suivent une évolution normale. Une divergence entre deux marchés sera interprétée comme un changement de comportement de l'un de deux marchés.

2.1 Analyse comparative des différents marchés d'actions

Les marchés internationaux sont bien influencés par le marché américain. Ce dernier constitue le plus grand marché boursier du monde joue sur l'ensemble des places mondiales un rôle de leader.

2.2 Analyse comparative des marchés d'actions et obligations

Le marché des actions et celui des obligations sont deux marchés corrélés positivement (ils évoluent généralement en phase). En effet, les marchés des actions et des obligations sont très influencés par les taux d'intérêt. Lorsque les taux montent, les entreprises ont plus de difficulté à investir et leur endettement est amené à augmenter. La montée des taux se traduit donc par une anticipation de moins bons résultats versés sont également anticipés à la baisse.

2.3 Analyse comparative des marchés de matières premières et d'obligations

Les matières premières évoluent en phase avec celui des taux de l'argent et donc en opposition de phase avec le cours des obligations. On peut ajouté aussi que :

- le CRB est le cours des obligations évoluent en général en opposition de phase ;

- lorsque le CRB et les obligations évoluent dans le même sens, cette divergence est de courte durée (quelques mois) et c'est généralement le CRB qui corrige (les obligations tirent le CRB).

2.4 Analyse comparative des marchés de l'or et de l'action

- Les deux marchés évoluent constamment en opposition de phase, lorsque les mouvements de hausse ou de baisse sont de grande ampleur, il y a des divergences lorsque ces mouvements sont de faible amplitude.

- En cas de divergence entre ces deux marchés, c'est généralement le marché d'action qui finit par corriger.

2.5 Analyse comparative du marché des actions et du dollar

Les deux marchés évoluent en face, les hausses de dollar anticipent toujours des hausses sur les actions et vice versa.

En fin on peut conclure que :

· La détection de convergence entre différents marchés permet de conforter les analyses menées sur les marchés individuels,

· La détection de divergences entre différents marchés permet d'anticiper des corrections sur l'un des marchés étudiés. C'est au moment où une divergence prend fin et que la correction se met en place qu'il est judicieux de prendre position : à l'achat lorsqu'une correction haussière est attendue, à la vente lorsqu'une correction baissière est attendue.

3. Etre sélectif

3.1 Indicateur de progression relative

L'indicateur de progression relative ou de la force relative s'élabore de la manière suivante : on commence par calculer la progression de l'action et de l'indice entre deux dates (t0 et t) où les valeurs de l'action et de l'indice sont simultanément connues :

Progression de l'action (t) = [Cours de l'action (t) - cours de l'action (t0)]/cours de l'action (t0)

Progression de l'indice (t) = [Cours de l'indice (t) - cours de l'indice (t0)]/cours de l'indice (t0)

Puis on effectue la différence entre ces deux progressions pour établir la progression de l'action par rapport à l'indice.

Progression relative (t) = progression de l'action (t) - progression de l'indice (t)

Les meilleures actions sont celles dont la progression par rapport à l'indice de marché est la plus importante.

3.2 Sélectivité à l'achat

Il existe deux manières d'interpréter l'évolution de la progression relative :

§ Valeur de progression : une progression positive à l'instant t, signifie que l'action a été plus performante que l'indice entre les instants t0 et t. Une progression négative signifie que l'action a été moins performante que l'indice entre ces deux dates. Cette information est intéressante pour comparer les performances actuelles et passées de l'action et de l'indice, mais est de peu d'utilité comme outil de prévision

§ Variation de la progression : la tendance de l'indicateur de la progression relative peut révéler le parcours futur de l'action, la progression peut être négative mais en tendance croissante et vice versa.

Comme les moyennes mobiles, les progressions relatives vont faire l'objet d'une interprétation permettant de dégager des signaux d'achat et de vente :

- Signal d'achat : Progression relative passant d'une tendance décroissante ou neutre à une tendance croissante.

- Signal de vente : Progression relative passant d'une tendance croissante ou neutre à une tendance décroissante.

Vente

Achat

Cours de l'action

Progression relative

3.3 Prévoir les retournements

L'indicateur de progression relative anticipe l'établissement ou le renversement de tendance, par rapport aux signaux classiques sur support/ résistance ou moyenne mobile.

Une progression relative commençant à décroître, alors que la moyenne mobile commence à s'aplatir, constituera un bon critère de vente.

3.4 Choisir les titres les plus performants

v La sélection d'un titre performant, se fait sur la base de la meilleure progression relative, dont le potentiel de hausse plus important que le marché lui-même.

v Pour être plus sélectif, on commence par la recherche du bon indice de marché, ensuite le filtrage secteur (choisir l'indice de secteur le plus performant), une fois le secteur est choisi on procède au filtrage titre (choisir le titre le plus performant).

L'indice du marché

Est-il bien configuré techniquement ?

Retenir les secteurs ayant une bonne force relative (%) au marché

Choisir une action ayant une bonne force relative (%) au secteur

3.5 Choix des indices

Pour estimer les progressions relatives des actions par un analyste technique, il existe un bon choix d'indices (dépend de type d'indice).

4. Analyse technique au quotidien

4.1 Priorité au graphique

L'étude de l'analyse technique immobilise d'abord sur l'examen graphique de la courbe des cours et des volumes de transactions. Il est souvent tenant lorsqu'on possède un logiciel d'analyse technique performant de se lancer dans l'étude approfondie des indicateurs techniques et d'en faire une utilisation presque exclusive.

4.2 Analyses périodiques et systématiques

Il est conseillé de mener des analyses graphiques et techniques de manière périodique et régulière. Il est préférable de commencer l'analyse du marché par l'analyse détaillée d'un indice : le CAC 40 ou le SBF 250. On peut ainsi se faire une idée de la configuration technique globale du marché des actions, avant de passer à l'étude individuelle action par action. Ensuite on va effectué une analyse des indices de secteur suivit par une analyse des valeurs individuelles.

4.3 Analyse du marché

L'analyse de CAC 40 ou le SBF 250 demande d'abord une représentation en chandeliers japonais hebdomadaires sur une période d'un an et demi environ (moyen terme) sur laquelle je recherche :

- la position de la courbe par rapport aux moyennes mobiles linéaires 50 et 100,

- la position de la courbe par rapport à des supports et/ou de résistances récents,

- la présence de figures graphiques,

- la convergence ou la divergence entre l'indice et ses indicateurs techniques comme de RSI, la MACD ou le momentum,

- la convergence ou la divergence entre le CAC 40 et d'autres marchés.

Si je suis déjà positionné à l'achat, je vérifie :

· que la moyenne mobile de l'indice est toujours haussière et sert de support à la croissance des cours, lorsque la moyenne mobile joue le rôle d'une résistance, je vends toutes mes positions,

· que l'indice n'entre pas en phase de consolidation,

· la non présence des figures de baisse,

· que les divergences n'apparaissent pas entre l'indice étudié et les autres marchés, ou entre l'indice et ses indicateurs techniques.

Si je ne suis pas positionné, je recherche la présence de signaux d'achat sur de l'indice :

- traversée par le haut de la moyenne mobile par des cours, et/ou première correction au voisinage de celle-ci,

- franchissement d'une résistance importante et/ou correction au voisinage celle-ci,

- mise en place d'une figure haussière et des conditions de sa réalisation,

- fin de divergence haussière entre l'indice et ses indicateurs techniques (RSI, MACD, momentum...) et/ou avec d'autres marchés.

Pour prendre une position de vente à découvert, je dois rassembler au moins deux des conditions suivantes :

- moyenne mobile baissière et jouant un rôle de résistance,

- franchissement d'un support de bonne qualité qui devient une résistance,

- mise en place d'une figure baissière fiable (Exemple : tête et épaules),

- fin de divergence baissière entre l'indice et ses indicateurs techniques et/ou autres marchés.

4.4 Analyse sur différentes échelles de temps

On effectue le même type d'analyse à plus long terme (4 à 5 ans) pour voir si les analyses à moyen terme ne sont pas remises en question par des configurations techniques plus anciennes, par exemple :

- une tendance haussière à moyen terme imbriquée dans une phase baissière à long terme,

- la présence de support/résistance ancien qui n'est pas visible à moyen terme,

- une figure court terme haussière imbriquée dans figure long terme baissière.

En fin, on effectue une analyse à court terme.

On essaye dans la mesure du possible de caractériser chacune des trois périodes d'analyse : le moyen terme, le long terme et le court terme. L'idéal set bien sûr d'avoir une configuration technique identique sur les trois périodes, mais ce n'est pas toujours le cas. Il est possible (et même fréquent) d'obtenir des résultats différents pour ces trois périodes, par exemple :

- Une configuration long terme baissière,

- Une configuration moyen terme haussière,

- Une configuration court terme baissière.

4.5 Absence des volumes sur indices

Les volumes ne sont généralement pas disponibles sur les indices. Un indice est en effet une moyenne pondérée des cours des actions jugées les plus représentatives et n'est pas l'objet de transactions en tant que tel. Il serait toutefois possible de calculer le montant des volumes pondéré sur l'indice choisi la même manière qu'on calcule son cours. Pour des raisons historiques, le résultat de ce calcul n'est pas fourni par les serveurs boursiers.

La méthodologie à suivre pour éviter ce problème est la suivante :

On peut observer les volumes sur les valeurs individuelles qui composent l'indice choisi, On peut saisir manuellement le montant total des transactions journalières, On peut re-synthétiser l'indice choisi sous forme d'un portefeuille fictif de valeurs et suivre les volumes de transactions de ce portefeuille.

4.6 Analyse des secteurs industriels

L'analyse technique des secteurs industriels peut être simplifiée par une étude au moyen terme, sur laquelle on cherche les signaux techniques (moyenne mobile, franchissement de support/ résistance, figures, convergence ou divergence de l'indice avec ses indicateurs techniques) ; Calcul de l'indicateur de la progression relative de l'indice du secteur par rapport à l'indice du marché.

4.7 Analyse technique des valeurs

4.7.1 Surveiller les positions actuelles

Pour faire une analyse comparative entre les valeurs, pour chacune de ces valeurs je vérifie :

· Que la moyenne mobile est toujours haussière, et que les corrections s'effectuent avec des faibles volumes, si la moyenne mobile joue le rôle d'une résistance je vends mes positions d'achat.

· Que la valeur n'entre pas en phase de consolidation, si c'est le cas, on analyse l'indicateur de progression relative de cette valeur par rapport à l'indice du marché, on reste positionné dans le cas ou l'indice de progression est haussier du marché.

· Que des figures de baisse (tête et épaules, figures en M...) ne sont pas formées, si c'est le cas je vends mes positions quelque soit la configuration technique de l'indice.

· Que l'indicateur de progression relative par rapport au s'indice choisi n'est pas baissier.

4.7.2 Vendre à découvert

Pour vendre à découvert il est conseillé d'attendre la configuration technique baissière apparaisse simultanément sur l'indice de marché, sur l'indice de secteur et sur la valeur.

Le suivi d'une position de vente à découvert s'effectue de la manière suivante :

§ Que la moyenne mobile est toujours baissière et joue le rôle d'une résistance on peut accepter des traversées ponctuelles de moyenne mobile par la courbe des cours à condition que les cours repassent rapidement à nouveau au dessous de la moyenne mobile. Lorsque la moyenne mobile commence à jouer le rôle de support, je solde mes positions de vente (je rachète la valeur), indépendamment de la configuration technique du l'indice de marché.

§ Que la valeur n'entre pas en phase de fondation avec apparition d'une zone de support, et si le cas j'utilise les résultats de l'analyse du l'indice choisi dans le marché.

§ Que des figures de hausse (tête et épaules renversées, figures en W...) ne sont pas en train de se mettre en place pour la valeur étudiée.

4.7.3 Savoir acheter de nouvelles valeurs

Il y a certains indices comme le cas du CAC 40 on effectue d'abord une analyse à moyen terme (un an environ) sur laquelle on cherche les éléments suivants :

- Traversée vers le haut de la moyenne mobile par les cours, et/ou première correction au voisinage de celle-ci,

- Franchissement d'une résistance importante et/ou correction au voisinage de celle-ci,

- Mise en place d'une figure haussière et des conditions de sa réalisation,

- Fin de divergence haussière entre la valeur et ses principaux indicateurs (RSI, momentum, MACD).

Chapitre 23

L'Analyse technique et les Options

1. Les options : des contrats à fort effet de levier

1.1 Option Call 

L'acheteur possède le droit (mais pas l'obligation) d'acheter un montant déterminé des titres à un cours fixé à l'avance (le prix d'exercice), jusqu'à une certaine date fixée à l'avance contre le payement d'une prime.

1.2 Option Put 

L'acheteur possède le droit (mais pas l'obligation) de vendre un montant déterminé des titres à un cours fixé à l'avance (le prix d'exercice), jusqu'à une certaine date fixée à l'avance contre le payement d'une prime.

1.3 Vente d'options

Le vendeur d'une option empoche la valeur de la prime mais il est soumis à la décision de l'acheteur de cette option, il accepte la livraison en cas d'option de vente, et il fait la livraison au prix d'exercice en cas d'option d'achat.

1.4 Options sur indices

Il est possible d'acheter et vendre des options (Calls ou Puts) dont le sous-jacent est l'indice, la cotation des primes se fait en points d'indices.

1.5 Warrants

Un Warrant est un titre auquel est attaché le droit d'acheter ou de vendre un actif financier dans des conditions de prix et de durée fixée à l'avance, mais un warrant ne peut être vendu que s'il a été préalablement acquis.

1.6 Bons de souscriptions d'actions

Un bon est une option d'achat sur action, ayant généralement une échéance plus éloignée qu'une option ordinaire, comme pour les warrants, on ne peut vendre un bon que si on l'a acheté auparavant.

1.7 Paramètres faisant varier le cours d'une option (prime)

Le cours d'une option (d'achat comme vente), c'est-à-dire la valeur de sa prime, dépend des paramètres suivants :

1.7.1 Cours du sous-jacent

La prime d'un Call remonte dans le même sens que le cours du sous-jacent, pour un Put c'est l'inverse, la prime décroît si le cours de sous-jacent augmente. Pour quantifier les variations de la prime par rapport à celle du sous-jacent, les opérations utilisent le paramètre delta, il varie entre 0 et 1 pour un Call et entre -1 et 0 pour un Put.

1.7.2 Prix d'exercice

Les primes des Calls augmentent quand les prix d'exercice diminuent et réciproquement, toutes choses étant égales par ailleurs. Pour les Puts, c'est le contraire.

1.7.3 Temps restant jusqu'à échéance

Les primes des Calls et des Puts diminuent avec l'écoulement du temps, toutes choses étant égales par ailleurs. Ceci résulte de la diminution de la probabilité d'exercice d'une option lorsqu'on se rapproche de son échéance.

1.7.4 Taux d'intérêt sans risque 

Il faut distinguer les deux cas, celui d'un Call et celui d'un Put.

1.7.5 Volatilité du sous-jacent

La volatilité d'une valeur mesure, sur une période donnée (l'année en général), la disposition de ses rentabilités par rapport à la moyenne de celle-ci. En d'autres termes, plus la volatilité est forte, plus les cours de la valeur ont « un comportement imprévisible » et, par conséquent, plus il est risqué d'y investir de l'argent ; la contrepartie agréable est l'espérance de rentabilités élevées.

2. Démarrage de tendance haussière : achat de Calls

Le démarrage d'une tendance haussière sur une action ou sur un indice qui est des sous-jacents d'option est une bonne opportunité pour acheter des Calls sur ces sous-jacents. Les hausses du sous-jacent vont induire des hausses sur l'option, car plus le sous-jacent monte, plus l'option a de chance d'être exercée. En fait, l'achat d'une option permet de multiplier les performances de l'action ou de l'indice par un facteur supérieur à 1 (effet de levier).

· Le sous-jacent est en phase de correction sur moyenne mobile (volatilité basse) et non pas lors des franchissements de résistance ou de moyenne mobile (volatilité très élevée),

· L'action est la plus proche possible d'une zone de support,

· La volatilité historique du sous-jacent est basse,

· L'échéance est relativement lointaine,

· A surveiller simultanément l'évolution des cours de l'option et celui du sous-jacent, pour estimer l'effet de levier entre l'option et le sous-jacent,

· Vendre l'option d'achat avec l'établissement de la phase de consolidation, avec une zone de volatilité très élevée.

2.1 Démarrage de tendance baissière : achat de Puts

- à acheter l'option de vente lorsque le sous-jacent est en phase de correction sur moyenne mobile (volatilité basse) et non pas lors des cassures de support ou de moyenne mobile (volatilité élevée),

- à acheter l'option de vente lorsque l'action est la plus proche possible d'une zone de résistance connue. Il pourra à cet effet utiliser la représentation en chandeliers japonais journaliers pour être plus précis sur le moment de l'achat,

- à acheter l'option de vente (de préférence) lorsque la volatilité implicite n'est pas trop élevée, de manière à ne pas la surpayer,

- à choisir des échéances relativement lointaines, pour laisser le temps au sous-jacent d'effectuer une baisse notable,

- à surveiller simultanément l'évolution du cours de l'option et celui du sous-jacent, pour estimer l'effet de levier entre l'option et le sous-jacent,

- à vendre l'option de vente dès qu'une phase de fondation est en train de s'établir. Il est en effet peu judicieux de conserver une option dont le sous-jacent évolue dans zone de fondation, car le temps qui passe dégrade rapidement la valeur de l'option,

- à vendre l'option de vente (de préférence) dans des zones de volatilité élevée et le plus proche possible des valeurs de support.

2.2 Rebond sur une zone de support : vente de Puts (Monep)

Il est possible de vendre des Puts sur un sous-jacent lorsque le cours de celui-ci rebondit sur une zone de support technique fiable, le sous-jacent à une faible probabilité de franchir le support, une option de vente a donc peu de chance d'être exercée si son cours d'exercice est inférieur à cette valeur du support.

2.3 Rebond sur une zone de résistance : vente de Calls

Il est possible de vendre des Calls sur sous-jacent lorsque le cours de celui-ci rebondit sur une zone de résistance technique fiable, le sous-jacent à une faible probabilité de franchir la résistance, une option d'achat a donc peu de chance d'être exercée si son cours d'exercice est supérieur à cette valeur de résistance.

2.4 Figures techniques haussières : achat de Calls

Lors d'une formation des figures techniques haussières (la tête et épaules renversées et la figure en W), il est possible de procéder à l'achat de Calls au sommet de deuxième épaule, ceci permettra de ne pas surpayer l'option.

- La formation d'une épaule se fait généralement lentement et « en rondeur » et s'accompagne donc d'une volatilité assez faible. La cassure d'une ligne de cou et par contre souvent brusque et conduit à des volatilités élevées. Il est préférable d'acheter une option dans une zone de faible volatilité.

- L'achat de l'option lors de la formation de la deuxième épaule est moins risqué, car si la ligne de cou n'est pas franchie, on peut revendre l'option avec le minimum de perte. Le sommet de la deuxième épaule doit à cet égard être considéré comme un support qui, s'il était franchi, devrait déclencher la revente de l'option.

2.5 Figures techniques baissières : achat de Puts

Lors de la formation des figures techniques baissières (la tête et épaules et la figure en W renversé), il est possible de procéder à l'achat de Puts au sommet de deuxième épaule, ceci permettra de ne pas surpayer l'option.

2.6 Figures graphiques et la volatilité

L'importance de la volatilité permet d'optimiser les décisions d'achat et de vente. Les figures de continuation comme les drapeaux, dont la volatilité décroît au cours de la formation de la figure (l'oriflamme) et monte brusquement à sa sortie (mat). Les figures de doute comme les triangles symétriques sont également des figures qui génèrent des volatilités faibles au cours de leur formation, à la sortie de la figure, la volatilité se met à croître, il est donc préférable d'acquérir simultanément un Call et un Put lors de la formation de la figure et de revendre une des deux options à la sortie de la figure.

Les Annexes

Annexe 1 Associations mondiales des Oléagineux

1.1 Comité malaisien pour la promotion de l'huile de palme (MPOPC)

L'industrie malaisienne de l'huile de palme est une histoire à succès depuis sa création. Ce n'a pas été une tâche facile, souvent rendue encore plus difficile par le manque de confiance et la mis conception de l'huile. Pourtant l'industrie s'est engagée à faire de l'huile de palme malaisienne la première huile végétale mondiale et de la Malaisie le centre du commerce international en huiles et matières grasses.

Cette mission est confiée au Comité Malaisien pour la Promotion de l'Huile de Palme (MPOPC) qui a été constitué le 25 janvier 1990 pour mener la compagne de promotion et faire le marketing de l'huile de palme de la Malaisie. MPOPC est gouverné par un conseil de directeurs mené par un président. Les organisations clés de l'industrie de l'huile de palme de Malaisie sont représentées à ce conseil.

Le directeur général, assisté du directeur des promotions de marché et des têtes des diverses divisions, exécute les directives du conseil. Ils ont aussi la responsabilité des opérations quotidiennes de l'organisation dans la pour suite de leur objectifs.

Caire

Beijing

Chicago

Vienne

Sâo Paulo

Durban

Lahore

New Delhi

Kuala lumpur

Dhaka

Réseau mondial du MPOPC (Comité Malaisien pour la Promotion de l'Huile de Palme).

MALAYSIAN PALM OIL PROMOTION COUNCIL (MPOPC)
2nd Floor, Wisma Sawit, Lot 6, SS6, Jalan Perbandaran, 47301 Kelana Jaya,
Selangor Darul Ehsan, MALAYSIA.
Tel: 603 - 7806 4097 Fax: 603 - 7806 2272
Web site: www.mpopc.org.my E-mail: wbmaster@mpopc.org.my

1.2 Conseil malaisien de la palme à huile (MPOB) 

Le conseil malaisien d'huile de palme (MPOB), en Malaisie, constitue la tutelle de la production malaisienne en huile de palme. C'est à partir de ce conseil que la Malaisie est arrivé à gérer sa production en huile de palme et acquérir la demande mondiale de ce produit. Ce conseil permet de commercialiser l'huile de palme dans le monde par l'utilisation des moyens d'acquisition tels que les séminaires, les congrès et la publicité.

Le LOGO du conseil malaisien d'huile de palme (MPOB) ressemble à des frondes de paume à huile, et à un contour d'une baisse d'huile. La formation dehors jetée des frondes représente les fonctions diverses de MPOB qui s'étendent de la recherche et du développement à la commercialisation, au bulletin de renseignements et à la consultation d'enregistrement, d'autorisation, techniques.

MALAYSIAN PALM OIL BOARD (MPOB)
No. 6, Persiaran Institute, 43650 Bandar Bard Bangi, Selangor Darul Ehsan Malaysia.
Tel : (603) 8925 9155 Fax : (603) 8925 9446 Télex : MA 31609
Web site: www.mpob.gov.my

1.3 Association Américaine de Soja (ASA) 

L'ASA (American Soybean Association) est une organisation à but non lucratif gérée par des agriculteurs qui vise à faire du soja une culture viable. Notre but consiste à assurer une demande constante de la part des entreprises de transformation des produits alimentaires et des aliments pour animaux pour cette matière première de haute valeur. L'ASA encourage le développement et la promotion des produits à base de soja. Notre rôle consiste notamment à informer nos membres de l'évolution des marchés du soja à travers le monde, mais nous favorisons en outre l'utilisation des graines de soja et des produits à base de soja américains. Aux Etats-Unis, nous encourageons la recherche qui permettra d'améliorer le matériau génétique disponible pour la culture, nous finançons des travaux d'essai en vue d'améliorer les techniques de culture et nous fournissons les ressources nécessaires qui permettront d'accroître la gamme des produits à base de soja disponibles sur le marché mondial.

Sous la branche administrative du United Soybean Board (USB), les agriculteurs américains financent des activités promotionnelles par le biais d'une contribution basée sur la valeur du soja. Ce fonds, baptisé «  Checkoff », supporte la recherche et la commercialisation du soja. L'ASA travaille pour l'USB (United Soybean Board) auquel elle est subordonnée. Dans ce cadre, elle gère des projets promotionnels pour le compte de l'USB. La majorité des fonds récoltés dans le cadre du projet ' Checkoff  sert à stimuler les ventes de soja et des produits à base de soja à l'étranger. En 1997, l' United Soybean Board en collaboration avec le Service extérieur américain de l'agriculture, a financé plus de 400 projets de développement de marchés dans plus de 70 pays à travers le monde. Un grand nombre de ces projets étaient menés par l'ASA en Europe.

L'ASA est présente en Europe depuis plus de trois décennies. Elle est en outre impliquée dans tous les aspects de l'approvisionnement du soja. L'ASA constitue la source d'informations la plus complète sur l'utilisation et la fourniture du soja et des produits à base de soja. Nous avons témoigné en faveur de la suppression des taxes et des droits à l'importation, la modification ou le rejet d'une législation excessivement restrictive et, en règle générale, nous encourageons le concept de production de graines oléagineuses en vue de répondre à la demande du marché grâce au marché libre.

Nous sommes convaincus que l'utilisation du soja et des produits à base de soja profite tant au consommateur qu'à l'agriculteur. Un des objectifs de l'ASA vise l'application adéquate de ces produits dans le monde entier. Nous favorisons également l'utilisation de produits finis à base soja, tels que l'huile de soja, sur le marché grand public et le marché institutionnel.

Figure : L'ASA (American Soybean Association) compte 9 bureaux à travers le monde.

1.4 Conseil canadien du Canola

Le Conseil canadien du Canola est une association nationale et sans but lucratif financée par des dépositaires dans l'industrie de Canola. Sa mission est d'augmenter la capacité de l'industrie profitablement de produire et fournir les produits de graine, de pétrole et de repas qui offrent la valeur supérieure aux clients dans le monde entier. Les membres incluent des cultivateurs de Canola, récolte ont entré les fournisseurs, le grain manipulant des compagnies, les exportateurs, les processeurs, la nourriture et les fabricants et les gouvernements d'alimentation.

Le Conseil canadien du Canola est placé de quatre sources principales :

· un prélèvement volontaire d'industrie est payé directement au Conseil par des processeurs et des exportateurs de Canola de Canadien.

· concessions de programme reçues des membres de corporation et de cultivateur d'organisation pour des activités spécifiques - les plus grandes sources étant les commissions de pointage de cultivateur de Canola dans chacune des provinces de prairie ;

· programmes de gouvernement, fédéraux et provinciaux ;

· les fonds ont augmenté par les secteurs de programme de conseil et les exemples incluent la convention annuelle du Conseil, et la vente des publications.

Le prélèvement volontaire d'industrie fournit au Conseil son noyau plaçant, et permet au Conseil de développer les programmes qui bénéficient l'industrie et attirent l'autre placement. Le budget annuel moyen du Conseil est 5 millions $ par an.

Contact

CANOLA COUNCIL OF CANADA (CCC)

Conseil canadien du Canola 400-167 Lombard Avenue Winnipeg, MB Canada R3B 0T6.

Site: www.canola-council.org

1.5 Abiove (Brazilian Association of Vegetable Oil Industries)

Le Brésil est responsable pour environ 26 % de la production du soja du monde, avec l'évaluation d'une production de 51 millions de tonnes dans la récolte 2003. Le pays est le producteur en second lieu le plus grand et l'exportateur du monde du soja, de la farine de soja et de l'huile de soja. Le complexe de soja, qui recueille la chaîne productive du soja, de la farine de soja et de l'huile de soja, est l'article principal en balance commerciale du pays. En le changement 2003 de volonté du Brésil la conduite du monde des exportations complexes de soja, se montant autour d'USS8 milliard.

ABIOVE, l'association brésilienne de processeurs de graine oléagineuse, a été formé en 1981 et a 12 membres d'associé qui sont responsable pour approximativement 80 % de volume d'écrasement du soja du Brésil. L'objectif d'Abiove est représenter les industries d'huile végétale, coopérer avec le gouvernement brésilien en ce qui concerne des politiques liées à ce secteur, favoriser les produits brésiliens, soutenir ses membres, produire des statistiques et de préparer des études sectorielles.

Les industries d'huile végétale produisent également d'autres plusieurs articles pour l'industrie alimentaire, telle que la graisse, les crèmes de margarine et de légume, la lécithine, le tocophérol et les protéines.

Contact

Brazilian Association of Vegetable Oil Industries (ABIOVE)

Av. Vereador José Diniz, 3707 - 7o andar - Cj. 73

CEP - 04603-004 - São Paulo/SP - Brazil

Tel: (55-11) 5536-0733 Fax: (55-11) 5536-9816

Site: www.abiove.com.br

1.6 FOSFA (The Federation of Oils, Seeds and Fats Associations)

La fédération des associations des huiles alimentaires, de graines et de graisses (FOSFA) a été fondée en 1971 sur l'amalgamation de quatre associations de prédécesseur, le plus vieux de ce qui remonte à 1863. Aujourd'hui la fédération représente plus de 785 membres dans 71 pays. FOSFA est publication internationale professionnelle d'un contrat et corps arbitral concernés exclusivement par le commerce mondial en graines oléagineuses, huiles, graisses et arachides comestibles et est l'association principale de sa sorte dans le domaine.

FOSFA a une gamme étendue des formats standards des contrats couvrant des marchandises a embarqué l'un ou l'autre CAF, C&F ou FOB. Les contrats fournissent les termes de l'échange pour les graines oléagineuses, les huiles et les graisses et les produits d'arachide. Ils couvrent les principales huiles et les graisses de graines oléagineuses (soja, grains de tournesol, graine de colza et d'autres), végétales et marines, les huiles et les graisses de raffinage et les arachides, de différentes origines dans le monde entier, et pour différentes méthodes de transport ou pour différents termes de l'échange. Internationalement 85% des échanges globaux des huiles et des graisses sont commercé dans le cadre des contrats de FOSFA.

Contact

Téléphone: +44 (0)20 7283 5511 Fax: +44 (0)20 7623 1310
E-mail: contact@fosfa.org Site : www.fosfa.org

1.7 Oil World

L' Oil World constitue le plus grand fournisseur d'information dans le cas des oléagineux, même de point de vue fiabilité. Cet organisme ses informations ce concentre beaucoup plus sur l'offre, la demande et la consommation mondiale des graines oléagineuses et ses dérivés (huile, farine...etc.). En plus de ça il donne les prix et seulement la source fournissant des analyses d'offre et demande complètes du monde et des prévisions (annuel, par trimestre et mensuellement) pour toutes les 39 matières premières dans le domaine des oléagineux.

Contact

Thomas Mielke Director and Editor Tel: +49 40 761050 - 21

Siegfried Mielke Senior Director Tel: +49 40 761050 - 10

Sylvia Haas Analyst Tel: +49 40 761050 - 19

Siegfried Falk Analyst and Co-editor Tel: +49 40 761050 - 50

Juan Luis Osores Analyst, Spanish speaking Tel: +49 40 761050 - 11

Tel : +49 40 761050 - 0 et fax +49 40 761050 - 90

E-mail : info@Oilworld.de

Site: www.oilworld.biz

1.8 USDA (United States department Agriculture)

En 1862, quand le Président Abraham Lincoln a fondé l'USDA (United States Department of Agriculture), il l'a appelé l'"département des personnes." En jour de Lincoln, 58 % du peuple étaient des fermiers qui de produisent de bonnes graines nécessaires et information pour accroître leurs récoltes. Aujourd'hui, le USDA continue le legs de Lincoln en servant tous les Américains. Restes du USDA commis à aider les fermiers et les propriétaires d'un ranch de l'Amérique.

Le département américain de l'agriculture à pour objet de :

· Mène l'effort fédéral d'anti-faim avec le timbre de nourriture, le repas scolaire, le petit déjeuner d'école, et les programmes de WIC.

· Est l'administrateur d'acres de notre nation de 192 millions de forêts et de terrains de tir nationaux.

· Est la plus grande agence de la conservation du pays, encourageant les efforts volontaires de protéger le sol, l'eau, et la faune sur les 70 pour cent des terres de l'Amérique qui sont dans des mains privées.

· Apporte le logement, les télécommunications modernes, et l'eau potable sûre en Amérique rurale

· Est responsable de la sûreté des produits de viande, de volaille, et à base d'oeufs.

· Est un chef de recherches dans tout de la nutrition humaine aux nouvelles technologies de récolte qui nous permettent d'accroître plus de nourriture et de fibre en utilisant moins d'eau et de pesticides.

· Les aides du USDA assurent les marchés libres pour les produits agricoles des Etats-Unis et fournissent l'aide alimentaire aux personnes indigentes outre-mer.

Contact

Headquartered in Washington, D.C.

USDA's Postal Service mailing address is: U.S. Department of Agriculture 1400 Independence Ave., S.W. Washington, DC 20250.

Site: www.usda.gov

1.9 NOPA (National Oilseed Processors Association)

Organisé comme l'Association Nationale de Processeurs de Soja (NSPA) en 1929, il a été commencé le 1 août 1989, comme Association Nationale de Processeurs d'Oléagineux (NOPA). NOPA représente maintenant les triturateurs d'oléagineux de colza, le lin, Tournesol, de soja et le tournesol.

NOPA représente treize sociétés membres régulières s'est engagé dans le traitement réel d'oléagineux et douze sociétés membres d'associé qui sont les consommateurs d'huile végétale ou le repas d'oléagineux, y compris quelques raffineurs et des fabricants d'alimentation mélangés.

Par ses comités divers, l'Association coopère avec les Départements américains d'Agriculture, l'État et le Commerce, aussi bien que d'autres organisations indépendantes et privées, tant national qu'international, concerné par des produits d'oléagineux.

Contact

NOPA Staff
(left to right:  Tom Hammer, Karri Moore, David Ailor, Kathy Pennington, and David Hovermale)

NOPA Headquarters:
1300 L Street, NW
Suite 1020 Washington, DC 20005
Phone: 202.842.0463
Fax: 202.842.9126

Site: www.nopa.org

Annexe 2 Maisons de Trade des Oléagineux

2.1 Dreyfus

Dreyfus Corporation, établie en 1851 et siégée à New York City, est l'une des principales compagnies du fonds commun de placement mutualiste de la nation, actuellement contrôlant approximativement $170 milliards dans plus de 200 brochures de fonds commun de placement mutualiste dans tout le pays en date septembre de 30, 2005. Dreyfus est une filiale complètement possédée de Mellon Financial Corporation (NYSE : MELS), une compagnie globale de services financiers. Siégé à Pittsburgh, Mellon offre un choix complet de services bancaires pour des individus et des sociétés et est l'un des fournisseurs principaux mondiaux des services de conseil de gestion de capitaux, de confiance, de garde et d'avantages. Mellon a approximativement $4.5 trillions dans les capitaux sous la gestion, l'administration ou la garde, incluant approximativement 766 $ milliards sous la gestion (en 30 septembre 2005). Ses compagnies de gestion de capitaux incluent Dreyfus Corporation et la gestion d'investissement de newton limitée (le R-U).

Pour des investisseurs, le lion de Dreyfus est venu pour symboliser la qualité, l'intégrité et la confiance. Pour des professionnels d'investissement, nos associés pour la distribution des produits d'investissement de Dreyfus, il signifie offrir à vos clients une expertise de nom et d'investissement de marque à la laquelle ils déjà savent et font confiance. Chez Dreyfus, nous continuons à être commis aux principes qui ont fait au lion une icône du succès. Nous tâchons constamment de soulever la barre en fournissant les produits supérieurs d'investissement pour satisfaire aux besoins financiers des professionnels d'investissement et de leurs clients.

Contact

Dreyfus Service Corporation 144 Glenn Curtiss Blvd.
Uniondale, NY 11556 Attention: Institutional Services

Site: www.dreyfus.com

2.2 Cargill

Cargill collabore avec des fabricants de nourriture, le service de traiteur, des distributeurs et des détaillants avec un foyer sur le client et les avantages du consommateur. Cargill offre des perspicacités en ingrédients de nourriture et de boisson, produits à base de viande et de volaille, et applications de nourriture qui aident des clients à réussir.

Si vous voulez accomplir votre potentiel et recherchez une compagnie qui prospère de l'innovation, la diversité de valeurs et récompense l'exécution, considèrent une carrière avec Cargill. Nous employons 124.000 personnes dans 59 pays et donnons des occasions dans cinq segments d'organisation principaux : Services d'agriculture, ingrédients et applications de nourriture, industriel, origines et traitement, et gestion des risques et financier. Avec des ventes annuelles d'approximativement $60 milliards et la croissance, nous sommes parmi les plus grandes compagnies du monde. Nous vendons des milliers de produits, actionnons des centaines d'entreprises et associé avec les douzaines d'autres compagnies, beaucoup de qui sont des chefs dans leurs industries.

Contrat

Call Us 1-800-CARGILL (227-4455)

Mailing Address Cargill, Inc. PO Box 9300

Minneapolis, MN 55440-9300

Site: www.cargill.com

Annexe 3  Présentation des principaux pays producteurs des oléagineux

3.1 Allemagne

Ce pays a une population de 82.6 millions d'habitants qui vit sur une superficie de 357 030 Km2 (Oil world, 2004). Les principales villes sont : Berlin, Hambourg, Munich, Cologne, Francfort, Essen. La langue officielle du pays est l'Allemand. L'Allemagne est la première puissance économique européenne et représente 30% du PIB de la zone euro. Ses trois premiers clients sont la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Ses trois premiers fournisseurs sont la France, les Pays-Bas et les Etats-Unis. L'Allemagne importe principalement des machines, des biens d'équipement industriels et des hydrocarbures. Elle exporte principalement des machines, des véhicules et de l'équipement électrique et électronique. Le secteur agricole allemand, qui fournit 1,2% du PIB, est largement subventionné par l'Etat. Les principales productions agricoles allemandes sont le lait, l'élevage porcin et bovin, les betteraves et les céréales. Sous l'impulsion du ministère de l'agriculture, la production agricole est de plus en plus issue d'exploitations biologiques. Le pays connaît un processus de désindustrialisation : la part de l'industrie dans le PIB allemand est passé de 51% en 1970 à 31% aujourd'hui. L'économie allemande conserve néanmoins une spécialisation industrielle : l'industrie mécanique, l'industrie électrique et électronique, l'automobile et la chimie enregistrent de bonnes performances tandis que le pays a pris du retard dans les secteurs des services et des nouvelles technologies par rapport à certains de ses voisins européens. L'industrie automobile est une des principales branches d'activités du pays, l'Allemagne étant le 3ème exportateur mondial d'automobiles. Le modèle économique allemand repose sur son tissu de petites entreprises : plus de 3 millions de PME emploient 70% des salariés allemands.

3.2 Argentine

L'Argentine compte près de 39.31 millions d'habitants qui vit sur une superficie de 2 780 400 Km2 (Oil World, 2004). Les principales villes sont : Buenos Aires, Cordoba, Rosario, Mendoza; San Miguel, La Plata et Mar del Plata. La langue officielle du pays est l'espagnol. Ce pays figure au deuxième rang en Amérique du Sud quant à la superficie. Ce pays est riche en ressources naturelles, et se caractérise par une population hautement alphabétisée, un secteur agricole tourné vers les exportations et une structure industrielle diversifiée. L'Argentine est un grand exportateur et un concurrent de taille sur les marchés mondiaux de soja, de maïs, de blé. Au cours des dernières années, ce pays a misé sur l'expansion du secteur manufacturier pour améliorer sa balance commerciale et stimuler la croissance économique.

Le pays dispose de nombreux atouts pour se redresser : une agriculture performante et exportatrice (vin, soja, maïs et élevage) qui attire les investissements étrangers, des ressources naturelles considérables (cuivre, gaz et pétrole) et une main d'oeuvre qualifiée et compétitive. La priorité pour l'Etat pour sortir durablement le pays de la crise est de restaurer sa crédibilité politique et de se dégager, à travers la mise en place de réformes impopulaires, du poids exorbitant de sa dette extérieure.

L'Argentine est membre du Mercosur qui regroupe l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay, quatrième espace commercial du monde. Les principaux partenaires commerciaux du pays sont le Brésil, les Etats-Unis et le Chili. L'Argentine importe principalement des machines, de l'équipement électronique et électrique, des véhicules et des produits chimiques.

Les principaux ports d'Argentine

Bahia Blanca

Le littoral de cette région, avec le long estuaire avançant parmi des îles jusqu'à l'extrémité du compartiment, donne un calme spécial à ses eaux, lui faisant un endroit sûr le port appelant de navires. Avant l'existence de tous les équipements gauches, le secteur a été employé comme ancrage et abri normaux pour des marins.

Quand le gouvernement national décide de la base de "Fortaleza Protectora Argentine", l'origine de la ville de Bahía Blanca, il envoie par la mer la plus grande majeure partie de matériaux de construction qui seraient employés dans la construction du port et du village conçu. Ainsi, en mars 1825, recul l'armée et colons, le schooner Lousie amarre dans les gorges du compartiment avec son expédition des matériaux de construction.

Le développement des équipements gauches commence comme location accordée par le gouvernement national (Great Southern Railway Company), d'établir un port dans la région de Bahía Blanca. Le travail a été lancé en 1883 et le pilier a été ouvert le 26 septembre, 1885. Cette date est également considérée comme base de l'endroit gauche d'Ing. White.

Ces investissements ainsi que les nouvelles occasions de développement ont offert par le secteur connu sous le nom de "Cangrejales" ouvrent une nouvelle future perspective au port de Bahía Blanca. Ce secteur est situé entre les ports d'Ing. White et Galván avec un littoral de 1.800 m et une aire disponible de 140 acres de marais.

Contact

Av. Mario M. Guido S/N° (8103) Ing.

White- Buenos Aires Argentina
Tel: (0054-291) 4573213/14/15/16.
E-mail: cgpbb@bblanca.com.ar
Web Page: www.puertobahiablanca.com www.bblanca.com.ar/puerto

Buenos Aires

L'histoire du port de Buenos Aires a été soutenue avec la base de la ville et comme besoin d'avoir un abri sur la côte pour faciliter lui l'amarrage des bateaux portant des membres des expéditions et des approvisionnements.

L'activité de dock a établi les modèles précis dans l'histoire de l'organisation de l'Argentine, depuis sa naissance comme règlement espagnol en 1536, avec l'arrivée de Pedro de Mendoza et la base du fort appelé "Puerto de Nuestra Señora De Santa María del Buen Ayre". Et ainsi, le port de Buenos Aires a été soutenu et dans ses environnements la grande ville, et puis le grand pays. Après que la destruction de la ville par les Indiens (les querandíes), le 14 juin 1580, une deuxième expédition espagnole plombée par Juan de Garay soit arrivée près du fort précédent arrangé par Pedro de Mendoza. Tout près, Garay a fondé "Ciudad de la Santísima Trinidad" et le port de "Santa María del Buen Ayre", avec la devise suivante qui a prévu le destin de la ville : des "portes doivent être ouvertes à la terre et la terre doit s'épanouir, son fruit doit être utile à la nation et à d'autres nations du monde". Le port des los Buenos Aires de Santa María De a gardé son aspect original jusqu'à 1607, quand ils ont proposé les premières améliorations pour donner un secteur minimum d'amarrage pour le déchargement.

Figure : Port de Buenos Aires.

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Benjamín Juan LAVAISSE 1351 - Pta. Baja. - Dársena Sur
Tel: 4361-9819/4361-1993 Fax: 4362-6385/4300-7231/4300-5829.

Site: www.puertobuenosaires.gov.ar

Campana

C'est une série de piliers indépendants et de bornes ficelés sur la bonne marge du fleuve de Paraná approximativement au 97 Km.

Un pilier avec 607 pieds de longueur équipés pour recevoir la matière première de minerai de fer et pour expédier la production de l'usine des pipes sans couture.

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Delegación Paraná Inferior (2804)

Campana Buenos Aires - Argentina. Tel: (0054-3489)422890

Comodoro Rivadavia

Il convient d'indiquer que la nouvelle infrastructure portuaire a été inaugurée le 12 octobre 1996 et permet de disposer dans le présent un quai d'outre-mer de 216 mètre. D'avant d'amarrez, avec 12 défenses de dernière génération, et une profondeur à quai de 10 mètre. Ces installations sont protégées par une jetée de 330 mètre, construites avec des roches de grand port et couronnées avec une structure de béton armé inter lié.

En plus, le port dispose d'un quai de pêche, inauguré en 1997, qui possède un front d'amarre à quai de 108 mètre, 15 défenses et une profondeur de 5 mètre. Il possède deux colonnes d'éclairage grande intensité et de services eau, combustible et énergie électrique.

Contact

APPCR Management organization of the Comodoro Rivadavia Port
Avenida Las Toninas 387 C.P. 9000 Comodoro Rivadavia Chubut Argentina
Tel. (054) 297-4464361 / 4473096

Operations Guard 24 hs: (054) 0297 156213114.

La Plata

Le port de La Plata est situé dans la province de Buenos Aires, sur la marge du sud du plat de fleuve, 31.5 milles de S.E. du capital fédéral et 6.3 milles forment la ville de La Plata. Son coordonne sont le lat. et le 57° 52'W. Long de S. de 34° 50'.

C'est un port avec un profil industriel, et cette caractéristique sera accentuée probablement à l'avenir, en raison de la disponibilité de grands secteurs et de la proximité de la zone de libre échange.

Le port de La Plata est stable à un mouvement annuel de 5 millions de tonnes. Dans 1997 les produits qui ont constitué le mouvement du port étaient : 63% combustibles liquides; 13% produits sidérurgiques; 12% so/id fue/s et 12% sable et d'autres produits.

Contact

Calle 11 690 (1900) - La Plata - Pcia. De Bs. As

Argentina. Tel : (0054-221)4600203/ 33 ó 4277414

E-mail: cgplp@ba.net

Web Page: www.laplataport.com.ar

Mar Del Plata

Il est situé sur l'Océan Atlantique, le lat. le 57° 32'W de S de 38° 02'longtemps liés à la ville de Buenos Aires par une route de 252.5 milles.

Le port de Mar del Plata est constitué par deux secteurs : Sud et nord. Le secteur du sud est commercial, le secteur du nord, d'autre part, est une base de marine de l'Argentine. Entre les deux secteurs il y a des équipements pour des sports nautiques.

L'activité principale du port du sud est commercial, qui est très intéressante, la pêche hauturières et côtières. C'est une activité fortement intégrée et concurrentielle qui, en 1997, a déplacé 37 % de toute la cargaison, qui était approximativement de 700.000 tonnes.

Contact

Calle A y F Jurisdicción Puerto 7600 - Mar del Plata -
Pcia. de Buenos Aires - Argentina.
Tel: (0054-223)4802095.
E-mail: puertomdp@arnet.com.ar

Quequen

Il est situé dans le sud de la province de Buenos Aires, près de début du fleuve de Quequen Grande, à 38° 35'5"S, lat. et 58° 42'O W. Long. Sur sa droite est la ville de Necochea et sur la gauche de Quequen.

Un vaste réseau des liaisons routières Puerto Quequen avec des endroits divers du pays et d'autres pays. Parmi eux sont les itinéraires 227, 55, 226, 228, 3, 33, et 22, qui joignent la borne de cargaison avec Mar del Plata, Buenos Aires, Balcarce, Laboulaye, Rufino, Bolivar, Olavarria, Tandil, Daireaux, Santa Rosa, arroyos de Tres, le Bahia Blanca, Neuquen, villa Regina et le port chilien de Talcahuano. Ainsi, le transport terrestre des marchandises a plusieurs options pour creuser des conduites de ses charges vers d'autres pays.

Dans un proche avenir presque 12.35 acres seront mises vers le haut pour l'offre dans Quequen avec la possibilité de construire un nouveau pilier pour les charges générales. Cet emplacement parfaitement adaptés aux conditions des investisseurs pour l'opération avec des morceaux, engrais, charges générales, récipients et d'autres, ayant excellent accès direct de route et de rail. De même, sur la marge de Necochea il y a de presque 25 acres de disponible avec les caractéristiques semblables, à côté d'un pilier courant de 1.315 pi. de la longueur et de 40 pi. de la profondeur, bon pour l'installation des usines de grande capacité et d'expédition et/ou d'une borne de récipient.

Contact

Avenida Juán de Garay 850 (7631) Quequén
Pcia. de Buenos Aires - Argentina.
Tel / Fax 2262 450006 líneas rotativas.
E-mail: gerencia@puertoquequen.com

Site : www.puertoquequen.com

Rosario

Le port se trouve devant la ville de Rosario, le long de la banque droite du fleuve de Paraná. Par rapport à l'itinéraire d'expédition, il est devant le bout droit établi entre 413.35 Km et le 420.30 Km. Cet endroit monte au bassin du nord du port de Buenos Aires et est considéré comme l'emplacement d'enchaînement précis entre le plat de fleuve et le fleuve de Paraná. La distance approximative vers la mer de Rosario, par l'intermédiaire de la Manche de mitre de l'Eng. Emilio, est presque 550 Km.

Le port de Rosario est dans un emplacement géographique privilégié, dans le système multimodal de transport de l'Argentine et du cône méridional.

Contact

Avenida Belgrano 341 C.P (2000) Rosario - Pcia. de Santa Fé - Argentina.
Tel: (0054-341)-4487105
Fax: (0341)448-5010.
E-Mail: info@enapro.com.ar
Web Page: www.enapro.com.ar

San Nicolas

Sur le bon riverblank du fleuve Paraná à la taille du 343 Km. Leurs coordonnées correspondent 33° Sud de l'altitude de 22'05'des '(Equateur). 60° 8'désirent ardemment. Ouest (Greenwich) à 34 milles de Rosario et 152 de Buenos Aires par l'intermédiaire de mitre de la Manche ou 188 par l'intermédiaire de Martin Garcia.

Superficie de l'eau 1.470.000 m2. Compartiment situé entre 346.5 Km et 348.5 Km. Le Builtrago gauche dénommé - ancien Somisa - il a deux endroits de lui vole : l'eau B et Siderar SA de coupure. Le premier est à 11 Km de ville de San Nicolás en partie de Ramallo. Il est avant de l'amarrage 300 m de longitude avec deux sections obliques à 60 mètres aux deux côtés et 27 pieds de profond, et c'est la jetée qui emploie Siderar SA commercialement.

Contact

Cnel. Bogado y Rivadavia San Nicolás - Pcia. de Bs As - Argentina.
Tel: (0054-3461)46010/11/12
E-mail : puertoparana1@infovia.com.ar

Ushuaia

Ushuaia est construit sur les collines la grille entière des pentes de rues vers le bas de l'extrémité de la gamme de montagne des Andes vers la mer. Les crêtes voisines sont couvertes de neige presque pendant toute l'année, et de sensation de vieux monde de la ville combinée avec le contexte des marques des Andes chaque vue stupéfiante.

Contact

Avda. Maipú 510 (9410) Ushuaia - Pcia. de Tierra del Fuego - Argentina.
Tel. / Fax: (54 2901) 42-4022 43-1443.

Email: info@puertoushuaia.com Web Page: www.puertoushuaia.com

Villa Constitucion

Il est situé à proximité de la ville du même nom et ses équipements se composent de cinq bornes. Cet endroit géographique est 33° 14'S. Latitude et 60° 20'W. Longitude. De nord aux sud.

Contact

Puerto de Cabotaje 2919 - Villa Constitución - Pcia. de Santa Fé Argentina.
Tel: (0054-3400)475012.
E-Mail: eapvc@cablenet.com.ar

Site : www.cablenet.net.ar/eapvc/

Zarate

Il est situé sur le lit principal du fleuve Parana, en 108 Km à 57 milles marins de Buenos Aires pour la mitre de la Manche et à 155 pour Martin Garcia. Latitude (équateur) 34° 09'Sur. Longitude (Greenwich) 59° 12'occidental.

Le port de Zarate a une jetée fiscale 52 mètres de long et 20 mètres de largeur pour le trafic côtier, de consacrer exclusivement pour l'activité domestique et réactionnelle. Il a des parcs et son trafic principal est sable et bois.

Il fonctionne dans les trois bornes privées complexes : La borne du combustible Navipar-m'a spécialisé dans le transfert du pétrole et ses dérivés et l'autre de Zarate consacré à la charge générale, les volumes secs, les engrais et les récipients à l'aide d'une jetée flottante, et l'Auto terminal Zarate, premier port dans le mouvement conçu de véhicule d'Amérique latine.

Contact

Avda. Pagola 2007 (2800)

Zárate - Pcia. de Bs As Argentina.
Tel: (0054-347)4230202.


  En plus de ça il y a d'autres ports en Argentine non négligeables tel que: Santa Fe, San Antonio Este, Puerto Madryn, Dock Sud, Ibicuy, Caleta Cordova, Caleta Olivares, Caleta Olivia, Caleta Paula, Ramallo, Necochea, Nueva Palmira, Arroyo Seco, Barranqueras, Puerto Deseado, Cullen, ..etc.

3.3 Australie

Ce pays a une population de 19.9 millions d'habitants qui vit sur une superficie de 7 741 220 Km2. Les principales villes sont : Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth, Adeladde et canberra. La langue officielle en Australie est l'anglais.

L'Australie est un vaste pays agricole et l'un des premiers exportateurs mondiaux de laine, viande, blé et coton. L'industrie agroalimentaire est par ailleurs la première du pays et emploie 20% de la main d'oeuvre. Le pays bénéficie également de richesses naturelles exceptionnelles (charbon, nickel, or, fer, plomb, uranium et autres matières premières minérales) largement exportées. La place des services est prédominante dans l'économie australienne et les grandes entreprises du pays (NewsCorp, Lend Lease, AMP, etc.) opèrent pour la plupart dans ce secteur.

Le solde commercial de l'Australie est traditionnellement déficitaire : le pays exporte en effet des matières premières et importe des produits finis. Le premier partenaire commercial de l'Australie est l'Union européenne, les autres partenaires principaux les Etats-Unis, le Japon et la Chine. Les secteurs à privilégier sont les produits alimentaires, la chimie, le paramédical et la décoration intérieure.

3.4 Brésil

Le Brésil constitue le pays le plus riche d'Amérique latine. Ce pays a une population de 176.6 millions d'habitants qui vit une superficie de 8 547 400 Km2. Les principales villes sont : Brasilia, Sao Paulo, Rio de Janero, Belo Horizonte, Salvador et Fortaleza. La langue officielle du pays est le portugais.

Le Brésil est la dixième puissance économique mondiale, avec un PIB de 500 milliards de dollars. Les politiques budgétaires et monétaire restrictives mises en place par le gouvernement de Lula da Silva ont rétabli la confiance des marchés mais ont pénalisé la croissance : le taux de croissance du PIB a été de 1,9% en 2002 et de - 0,2% en 2003.

)

Figure : Répartition des ports au Brésil (Port :

L'activité économique est cependant repartie à la hausse - le taux de croissance est estimée à 4% pour 2004 - en raison notamment de la baisse du real qui favorise les exportations brésiliennes. L'OCDE prévoit une croissance de 3,6% en 2005. En revanche, le Brésil reste un pays très lourdement endetté et l'ampleur de la dette extérieure constitue un frein important au développement du pays. Le taux d'inflation a été de 14,8% en 2003 et devrait être de 6,6% en 2004.

Le pays dispose de ressources naturelles abondantes et son économie est relativement diversifiée. Le Brésil est une grande puissance agricole : il est notamment le premier producteur mondial de café, canne à sucre et oranges et attire de nombreux groupes mondiaux de l'agroalimentaire. Grand pays industriel, le Brésil profite de sa richesse en minerais : il est le 2ème exportateur mondial de fer et l'un des principaux producteurs d'aluminium. Le pays s'impose de plus en plus dans les secteurs du textile, de l'aéronautique, de la pharmacie, de l'automobile, de la sidérurgie et de l'industrie chimique.

Les principaux ports au Brésil

Le brésil possède des grands ports qui permettent de transporter les marchandises vers le reste du monde.

Aratu

Responsable de 60% de toutes les expéditions de mer dans l'état, le port d'Aratu tient l'importance indéniable dans le processus économique au Bahia, puisqu'il soutient la sortie de production et l'apport des produits à l'emplacement pétrochimique dans Camaçari, Centro Industrial de Aratu (emplacement industriel d'Aratu) (CIA) et complexe de Ford de Camaçari.

Le mouvement est lié à tous les produits de liquide et de gaz et à volumes pleins, comme par exemple cuivre et concentrés d'engrais. Pour manipuler cette cargaison, le port a une infrastructure avec quatre bornes : un pour les produits de gaz (TPG), avec une huche de 180 mètres ; un pour les volumes liquides (TGL), avec deux huches qui ajoutent 340 mètres, et deux pour les volumes pleins (TGS), avec trois huches, avec une prolongation totale de 366 mètres. Néanmoins, la modernisation de Codeba.

Contact

Harbor of Aratu Via Matoim, s/n - Baía de Aratu CEP: 43.800-000 Candeias - Bahia
Phone: (71) 602-5711 Fax: (71) 602-5705
E-mail: portoaratu@codeba.com.br

Barra do Riacho

Le secteur du port organisé de Barre du Courant, dans l'état du Saint-Esprit, est constitué : a) par les installations portuaires terrestres délimitées par le polygone défini par les sommets des coordonnées géographiques ci-après indiqué.

Point A : latitude 19°49'24"S, longitude 40°04'20"W ; Point B : latitude 19°49'24"S, longitude 40°03'00"W ; Point C : latitude 19°51'30"S, longitude 40°03'00"W et Point D : latitude 19°51'30"S, longitude 40°04'20"W, incluant tous le quai, docks, ponts et pierres d'amarrage et d'acostagem, entrepôts, constructions en général et manières internes de circulation routières et ferroviaires et encore les terrains au long de ces secteurs et dans leurs contiguïtés appartenant à l'Union, incorporées ou non au patrimoine du port de Barre du Courant ou sous sa garde et responsabilité.

Contact

Port DE BARRA DO RIACHO Terminal especializado de barra do riacho s.a.-portocel
Caminho da Barra do Riacho, s/n
CEP: 29197-000 - Aracruz (ES) Tel.: (27) 270-4444, (27) 270-4432 Telefax: (27) 270-4443


Ilheus

Avec un volume mobile de cargaison autour de 800 mille tons/an le port d'Ilhéus, actuellement un port avec une sortie importante des grains, ouvre ses portes à de nouveaux défis. La politique de modernisation et d'expansion, adoptée par Codeba, détermine des changements de la fabrication d'infrastructure et d'affaires.

L'idée est de prévoir le procédé de croissance économique projeté pour l'état, offrant les conditions nécessaires pour l'écoulement efficace d'importation et d'exportation des produits et des produits par le port.

Les premières actions, déjà en cours, prévoient, dans une période courte, la construction d'un dauphin d'amarrage, agrandissement de l'hinterland et plus de 80 mètres de docks. En plus, la construction de deux autres huches d'amarrage est déjà projetée, avec un hangar et l'agrandissement de la charge ébauche de 10 à 12 mètres.

Dans ces perspectives, les nouveaux vents apportent certainement beaucoup plus d'avantages à la communauté de port d'Ilhéus : ils apportent plus de conditions de développement pour les régions de sud, de sud-ouest et occidentales de l'état du Bahia.

Contact

Harbor of Ilhéus

Rua Rotary, s/n -Cidade Nova CEP: 45.650-000 Ilhéus - Bahia
Phone: (73) 231-1200 Fax: (73) 231-3318
E-mail: portoilheus@codeba.com.br

Itajai

Dans le contexte de la mondialisation d'économie, le port d'Itajai recherche des solutions de rechange et des associations pour suivre les changements imposés par le marché international. Ce marché exige les coupes de décisions, plus courtes et plus sûres immédiates pour que le lien de la chaîne logistique soit dépisté avec la sûreté et la vitesse dans la période de la livraison, "juste à temps", diminuant de cette façon, les coûts et permettant la compétitivité des produits sur le marché étranger.

Ce sont les caractéristiques du port d'Itajai. Ses équipements ont plus de 15.000 le m² du secteur abrité pour le stockage des produits et 38.000 m² du terrain découvert pour le stockage des récipients. Les clients du port d'Itajai ont à leur disposition, à tout moment, plus qui 70 (soixante-dix) genres d'équipement, de la capacité de 1 à 37 tonnes pour aider avec le chargement et le déchargement des marchandises. Tout ceux-ci selon des normes de sûreté internationales. Les unités opérationnelles du port d'Itajai sont totalement informatisées avec l'utilisation du câblage, de la fibre optique et des ordinateurs les plus modernes. Itajai a été le premier port en Amérique latine à relier à l'Internet, ayant son propre Home Page.

Contact : Site : www.portoitajai.com.br

Paranagua

Le port de Paranagua, situé 90 kilomètres de Curitiba par l'intermédiaire de la route BR-277 et de la route de BR-116 Graciosa, exporte plus de grain que n'importe quel autre port au Brésil. Entièrement intégré avec toutes les formes de transport, le port fonctionne sur un système intermodal, permettant les exportations efficaces et concurrentielles. En plus des solides en bloc.

Le port embarque les liquides inflammables et inflammables en bloc, la cargaison générale, les automobiles et les récipients. Le port voisin d'Antonina offre des services complémentaires d'expédition, cargaison mobile en utilisant un système moderne de transbordement de chaland. Sa nouvelle borne automatisée se spécialise en cargaison frigorifiée.

Paranagua

Figure : Port de Paranagua.

Recife

L'administration du port de Recife - AVR., est défini pendant qu'un état dirige la compagnie, lié au ministère des transports par le Companhia Docas font Rio Grande font Norte - CODERN. Actuellement il est régi par la loi 8.630/93 avec des normes et des procédures reliées à son application et opération, déterminées par l'autorité gauche conseillant le Comité - CAP, organe associé de la délibération.

Contact

Praça Comunidade Luso Brasileira n° 70 Bairro do Recife, Recife - PE CEP 50030-280 
PABX: (081) 3419.1900

Telefax: (081) 3224.2848

Site: www.portodorecife.pe.gov.br

Rio de Janeiro

Port de Rio de Janeiro s'est établi dans crique de la côte occidentale de la baie de Guanabara et est placé dans la latitude 22 54'23 "Sud et dans la longitude 43,10 '.22" Ouest de Greenwich (coordonnées de l'ancien observatoire Astronomique). En principe il y'a 20 chaînes dans les services d'expédition de marchandises pour l'extérieur, et pour les États au travers la voie maritime et de la réception des venues de l'extérieur, par de la mer, étaient effectués généralement au moyen des navires qui venaient le long du bord dans des ponts presque toutes en bois, "piliers" ou quai de petit calaison d'eau.

Seulement certaines de ces constructions étaient d'accord des vapeurs de petit cabotage. Toutes les marchandises importées de l'extérieur et les bagages des passagers, le sujet au fisc douanier et passives d'impôt, venaient, transportées dans des saveiros, décharger dans le dock de la Douane pour les entrepôts qui la garnissent par le côté de terre ; excepté les types expéditifs sur eau, qui suivaient pour trapiches ou autres destinations, le charbon de roche était déchargé dans le poste maritime de la Route de Fer Central du Brésil, ou pour des dépôts d'importateurs, comme de l'île des Forgerons, appartenant au "Brasilian Coal" et doté de pont de déchargement en atteignant profonds de 6m dans des eaux moyennes. Les services inflammables et corrosifs se faisaient dans trapiches sis dans l'île des Melons, au Sud de la crique de S. Cristóvão ; et au-delà de la marge de la crique, brodées par les plages des Palmiers et de S. Cristóvão, étaient installées à "Cia. Lumière Stearica" et stances en bois.

Contact

Superintendência do Porto do Rio de Janeiro 

Avenida Rodrigues Alves, n° 20
Praça Mauá - Rio de Janeiro - RJ CEP 20081-250

Tels. 2219-9542 / 9543
E-mail: suprio@portosrio.gov.br

Salvador

Avec un mouvement de cargaison qui accroît dans la même année avec le même rythme de développement économique a mis en application dans l'état, le port du Salvador, situé dans le Bahia de Todos os Santos, prises le titre du port avec le mouvement le plus élevé des récipients du nord et du 2ème exportateur principal de fruit au Brésil.

Il est dans ce rythme, du mouvement intense qui le port du Salvador est prêt pour de nouveaux investissements dans la modernisation de la technologie et de son infrastructure, mettant en application une agilité opérationnelle plus élevée et des taux plus concurrentiels. Le but est d'offrir l'infrastructure nécessaire pour les produits à la sortie assistant aux besoins réels des importateurs et des exportateurs nationaux.

À cet effet, la construction de deux autres huches d'amarrage pour de grands bateaux de capacité avec une charge ébauche de 14 mètres est déjà projetée, le long de la prolongation du dock Água de Meninos. Les nouveaux amarrages auront approximativement 465 mètres vers du nord, augmentant la capacité d'amarrage de bateaux et agrandissant la gestion des produits et la zone de stockage en 100 mille mètres carrés. La sortie de production sera facilitée de la construction de la manière de port reliant le port au BR-324.

Contact

Harbor of Salvador Av. da França, 155 I, Comércio CEP: 40.010-000 Salvador - Bahia
Phone: (71) 320-1299 Fax: (71) 320-1268

E-mail: portosalvador@codeba.com.br

Santos

Le port de Santos est parmi les grands ports du monde, on peut confirmer cette place par les chiffres suivants:

- 55% du PIB du Brésil exerce l'influence sur les états de São Paulo, Minas Gerais, Mato Grosso, Mato Grosso de Sul, Goiás, Paraná et les pays de Mercosur.

- 49% de la production nationale son secteur d'activité concentre la majeure partie de la production agricole pour l'exportation et les centres industriels les plus importants.

- 45% du marché le secteur il sert à des concentrés presque la moitié des consommateurs brésiliens.

Contact

CODESP Address
Avenida Rodrigues Alves s/n°
Macuco - Santos - SP CEP - 11015-900
Fone: (13) 3233-6565
Fax: (13) 3233-3080

Suape

Le port de Suape a adopté le modèle gauche de gestion de "propriétaire". Comme autorité gauche, il est responsable de l'infrastructure des canaux d'accès et de navigation, des docks et des secteurs nivelés pour le crédit-bail, et délègue l'exécution des opérations gauches et la responsabilité des investissements dans la superstructure des bornes - patios, entrepôts et équipement - aux initiatives et aux industries privées a placé près du port.

Contact

Suape Port and Industrial Complex

Km 10, Rodovia PE-60 Cep:5590-000 Ipojuca - PE - Brazil

Phone : 55 (81) 3527.5000

Fax : 55 (81) 3527.5066

Email: Suape@suape.pe.gov.br

Tubarao

Le port de Tubarão est spécialisé en minerai de fer "dans le natura" et minerai de fer dans les granules chargeant des opérations. Dans des ses deux piliers, a trois couchettes. Les équipements pour manipuler la fonte et le haut fourneau scorifient, sont également disponibles aussi bien.

Contact

Port of Tubarão
Tél.: (27) 3333-4282 et (27) 3333-5384
Fax : (27) 3333-5429.

Vitoria

Avec les oeuvres de dragage, de la roche localisée dans le bassin d'évolution et de la nouvelle signalisation du canal d'accès qui seront réalisés dans cette année, l'attente pour 2006 est de croissance entre 30% et 50% dans le mouvement de chargements à Porto de Vitória. "Ce Sera un profit extraordinaire, avec le fonctionnement du port par 24 heures et la réduction de coûts", détache le consultant Maximum Vieira Borgo.

Hier par le matin, Borgo a présenté, aux plusieurs segments qui agissent dans le secteur portuaire, les études réalisées par sa consultant pour la signalisation du canal d'accès à Porto de Vitória, qui gagnera 21 nouvelles balises. Avec la nouvelle signalisation, le port aura des conditions pour fonctionner 24 heures.

Aujourd'hui, faute de sécurité - dû aux signes précaires et au problème du dragage les navires ne peuvent pas entrer et sortir du port dans la période nocturne, si la marée est basse. Avec la nouvelle signalisation et les petits changements dans le tracé du canal, le fonctionnement 24 heures du port sera garanti.

Contact

Cmopania Docas do Espirito Santo CODESA Av. Getulio Vargas, 556 Centro- Vitoria

ES Brazil CEP 29.020.030

Telephone: 5527 3132- 7314

Telefax: 55273132-7313

E-mail: gabpre@codesa.com.br

CNPJ: 27.316.538/0001-66

Il existe aussi d'autres ports moins importants en Brésil telque: Santarem, Vila do Conde, Angra Dos Reis, Antonina, Aracaju, Ahimor, Ahitar Belem, Cabedelo, Frannel, Manaus, Imbituba, Itaituba, Sepetiba, Portocel, Fortaleza, Peiu, Rio Grande, Itaqui, Macapa, Maceio, Altamira, Maraba, Miramar, Ponta Ubu, Ponta da Madeira ...etc.

3.5 Canada

Le Canada est considéré parmi les grands pays producteurs des produits agroalimentaires. Ce pays a une population de 31.6 millions d'habitants qui vit sur une superficie de 9 970 610 Km2. Les principales villes sont : Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa Hull, Calgary et Edmonton. La langue officielle est : anglais et français.

Le Canada est membre de l'ALENA, l'accord de libre-échange nord-américain conclu entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Les trois premiers pays fournisseurs du Canada sont les Etats-Unis, la Chine et le Japon. Les trois premiers pays clients sont les Etats-Unis, le Japon et le Royaume-Uni. Le Canada importe principalement des véhicules, des machines et de l'équipement électronique. Le pays exporte principalement des véhicules, des hydrocarbures et des machines.

Le secteur agricole canadien est très développé. Le Canada est l'un des premiers exportateurs de produits agricoles au monde. Les principales cultures sont les céréales, les fruits et légumes, la betterave à sucre et le tabac. Le Canada produit 10% des cultures d'OGM mondiales. Les ressources naturelles minières du Canada sont immenses. Les principales productions sont le gaz, l'uranium, le zinc, le nickel et le pétrole. Les secteurs d'activité les plus dynamiques au Canada sont les technologies de pointe comme les télécommunications, l'Internet ou l'aéronautique. Enfin, le secteur des médicaments génériques est particulièrement développé au Canada.

Les principaux ports au Canada

Churchill

Le port de Churchill est stratégiquement situé sur la côte occidentale du compartiment de Hudson, apportant le commerce de l'Océan Atlantique au seuil du Canada occidental. Le port de Churchill offre quatre couchettes hauturières pour le chargement et le déchargement du grain, de la cargaison générale, et des navires de camion-citerne. La coordination étroite avec le chemin de fer de compartiment de Hudson, sa compagnie de soeur, permet l'accès efficace à tous les points américains du nord par un raccordement avec le système ferroviaire national canadien.

L'ascenseur 140 000 tonnes de la capacité de déchargement de train d'unité à la capacité d'essuyer, évaluer, stocker et transférer les grains en bloc des rails cars aux navires de l'océan. Le port de Churchill est situé plus près de 25% de production occidentale du grain du Canada que n'importe quel autre port.

Contact

252 Clayton Street Denver, CO 80206
Tel: (303) 393-0033
Fax: 303 393-0041

E-mail: omniinfo@omnitrax.com

Site: www.omnitrax.com

Fraser River Port

Le port du Fraser relève de l'Administration portuaire du fleuve Fraser. Situé à l'embouchure du Fraser, tout juste au sud de Vancouver, là où le fleuve se jette dans le Pacifique, le port du Fraser est relié intégralement aux réseaux mondiaux de transport et il offre toute une gamme d'installations et de services, dont des installations efficaces de manutention de conteneurs, des installations modernes de manutention de marchandises diverses, et un service intégré pour l'industrie forestière côtière. Le port du Fraser est également le principal autoport du Canada.

Plus de 36 millions de tonnes de fret transitent par le port chaque année. En 2003, la valeur totale du fret s'élevait à 2,1 billions de dollars. Plus de 350 entreprises et compagnies dépendent du port du Fraser.

Contact

Port North-Fraser 7911 Grauer Road
Richmond, (Colombie-Britannique) Canada, V7B 1N4
Téléphone : (604) 273-1866
Télécopieur : (604) 273-3772

Site Web : www.nfpa.ca

Halifax

L'endroit stratégique de Halifax, l'infrastructure efficace et le service inégalé lui ont fait la correspondance préférée vers l'Europe, le méditerranéen, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est par l'intermédiaire du canal de Suez pour plus de 20 services marchands - fournir l'assurance globale complète pour des exportateurs et des importateurs.

Contact

Halifax Port Authority
P.O. Box 336 Halifax, Nova Scotia
Canada B3J 2P6

Tel: (902) 426-8222
Fax: (902) 426-7335

Site : www.portofhalifax.ca

Hamilton

Le port de Hamilton manipule le plus grand volume de cargaison et le trafic d'expédition de tous les ports canadiens des Grands lacs. Le tonnage annuel a augmenté solidement puisque l'établissement des commissaires de port de Hamilton en 1912 -- le corps a chargé de la responsabilité du gouvernement du port de Hamilton. Cette année, tonnage s'est montée à 89.400 tonnes.

En 2002, le port a vu des volumes de cargaison au-dessus de 12 millions de tonnes métriques, la rangeant parmi les dix ports principaux au Canada. Les 700 navires arrivant annuellement couchette à environ 11.000 mètres de dockwall disponibles dans le port. Le port de Hamilton est lié à deux grands lacs principaux embarquant des itinéraires, l'entrée de canal de Welland reposant approximativement 26 milles marins du canal de Burlington et le fleuve de rue Laurent, approximativement 151 milles marins de l'entrée dans Hamilton hébergent.

Contact

Hamilton Port Authority

Adresse: 605 James St North
6th Floor Hamilton, Ontario Canada L8L 1K1605 James St North, Hamilton

Tel: 905-525-4330

800-263-2131  

Fax: 905-528-6554

Site: www.hamiltonport.ca

Nainamo

Situé sur la côte est de l'île de Vancouver, à 36 milles marins à l'ouest de la ville de Vancouver, le port de Nanaimo dispose de quatre quais en eau profonde qui peuvent recevoir des navires calant jusqu'à 13,5 mètres. Des installations complètes, y compris des zones d'entreposage, des entrepôts extérieurs, un portique à conteneurs et des installations de chargement en chaland, fait de Nanaimo le principal centre de chargement pour l'île de Vancouver et le bassin du détroit de Georgia.

Contact

Administration Portuaire De Nanaimo

B.P. 131, 104, Front Street
Nanaimo (C.-B.) V9R 5K4

E-mail : info@npa.ca

Port Windsor

Le port de Windsor fait partie de la route maritime des Grands Lacs et du fleuve St- Laurent, une des voies navigables tirant d'eau fort les plus efficaces du monde entier et il se trouve sur la rivière Détroit en face de Détroit, Michigan. Le port se situe à 993 km (617 miles) de Montréal et comprend plus de 21,2 km (13 miles) de la côte qui entoure des terminaux maritimes, de l'espace vert et des quartiers résidentiels de toute beauté. Les installations industrielles et maritimes sont concentrées à l'extrémité ouest du port.

Il n'y a que deux autres ports au Canada sur les Grands Lacs qui ont plus d'expéditions que le port de Windsor. Les chargements comprennent une grande variété de produits tels que des matériaux pierreux, le sel, les grains, le spathfluor, le bois de construction, l'acier, le pétrole, les voitures et l'équipement pour colis lourds. Pendant la dernière décennie, l'expédition des biens par le port a augmenté de 38% de 4,2 millions de tonnes à 5,8 millions de tonnes (sans compter les barges ferroviaires abandonnées).

La croissance a été équivalente aux économies soutenues de Windsor et des états du Midwest des États-Unis. La ville de Windsor, Ontario a une population de plus de 200 000 et constitue l'agglomération urbaine la plus grande de la région de Windsor Essex qui a une population de près de 400 000. La région de Windsor Essex est une des zones industrielles les plus grandes du Canada avec maintes sortes d'entreprises manufacturières comprenant les automobiles et les pièces, l'usinage et l'outillage, le traitement alimentaire et les produits chimiques et pharmaceutiques. Durant les dernières années avec le développement d'une opération d'un grand casino, Windsor Essex est devenu une destination importante pour les touristes.

Contact

#502 Westcourt Place 251 Goyeau Street
Windsor, Ontario N9A 6V2
Tel: Main Office 519-258-5741
Fax: Main Office 519-258-5905
E Mail: wpa@portwindsor.com

Site : www.mnsi.net/~harbour

Prince Rupert

Stratégiquement situé au point d'entrée américain du nord du couloir occidental du nord de transport, le port de prince Rupert lie les marchés asiatiques à croissance rapide à une des plus grandes centrales électriques industrielles du monde et du consommateur. Avec les bornes modernes et la disponibilité de la vaste propriété de développement industriel, des équipements présentent des moyens économiques des expéditeurs et des producteurs. Les raccordements supérieurs de route et de rail signifient l'accès efficace au continent américain du nord entier. Avec le port le plus profond en Amérique du nord et accès exempt de glace pendant toute l'année, le port de prince Rupert est placé pour l'activité continue approvisionnant pour égaliser le plus grand des navires. Le long du Midwest exprès, le port de prince Rupert est le lien essentiel à la nouvelle économie mondiale.

Contact

Prince Rupert Port Authority
200 - 215 Cow Bay Rd. V8J 1A2
Prince Rupert, British Columbia Canada
Tel: (250) 627-8899
Fax :( 250) 627-8980
E-mail: pcorp@rupertport.com

Site : www.rupertport.com

Québec

En 1983, le gouvernement fédéral revoit la législation concernant la gestion portuaire canadienne. À cette occasion, il crée la Loi sur la société canadienne des ports. C'est à ce moment, soit en 1984, qu'est mise sur pied la Société du Port de Québec, ainsi que six autres sociétés portuaires locales dont Montréal, Halifax et Vancouver. Cette nouvelle étape législative fait en sorte de constituer en société les principales entités portuaires canadiennes et de ramener le pouvoir décisionnel au niveau local. À la fin de ces changements législatifs, la raison d'être du Port de Québec reste la même, soit d'être au service du commerce extérieur canadien. Disposant d'une plus grande autonomie au niveau de sa mise en marché et de ses opérations, c'est lors de cette période que le port de Québec a entrepris une nouvelle étape de son développement. Au cours des années 1990, l'administration portuaire entreprend de moderniser ses infrastructures et diversifier davantage ses activités commerciales.

En 1999, la Société du port de Québec devient l'Administration portuaire de Québec (APQ). Avec ce changement législatif, le port de Québec dispose d'un nouveau cadre qui lui permet une plus grande liberté d'action dans la gestion des infrastructures portuaires et une plus grande autonomie. Les dernières années ont été des plus importantes pour l'administration portuaire et l'ensemble de la communauté maritime. En 2002, l'APQ inaugura son terminal de croisières dans le secteur de la Pointe-à-Carcy. Ce nouvel équipement permet à la région de bénéficier pleinement des importantes retombées économiques reliées à la visite des croisiéristes dans les quartiers touristiques de la Ville. En 2004, le Port de Québec a connu un niveau d'activités sans précédents avec des volumes manutentionnés de près de 22 millions de tonnes de marchandises et l'accueil de près de 72 000 croisiéristes.

Contact

Administration portuaire de Québec
150, rue Dalhousie - C.P. 2268
Québec (Québec) G1K 7P7 Canada
Téléphone : (418) 648-3640

E-mail: ca-board@portquebec.ca

Site: www.portquebec.ca/

Saint John

Le Port de Saint John, le plus important port de mer de la province du Nouveau-Brunswick, manutentionne en moyenne 25 millions de tonnes métriques de marchandises par année et l'un des principaux ports du Canada, reconnu pour son importance stratégique pour les échanges commerciaux et l'économie du pays.

Ce port de mer international fait également partie des infrastructures essentielles de la municipalité et de la région et il génère près de 3 000 emplois directs et indirects. Le port est indispensable aux industries du pétrole, de la potasse, de la foresterie et de l'aquaculture du Nouveau-Brunswick ainsi qu'à son commerce d'importation et d'exportation. Il apporte également une importante contribution au secteur du tourisme provincial grâce à ses activités de croisière croissantes. Le port constitue une pierre angulaire de la collectivité de Saint John, un facilitateur d'échanges commerciaux et un élément des infrastructures de transport du Canada, et il sert de porte d'entrée maritime sur les marchés mondiaux.

Contact

Administration portuaire de Saint John
133, rue Prince William, 5e étage Saint John, Nouveau-Brunswick E2L 2B5 Canada

Tél. : (506) 636-4869
Téléc. : (506) 636-4443
Courriel : port@sjport.com Site : www.sjport.com

Sept-Îles

Havre naturel en eau profonde sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, le Port de Sept-Îles est ouvert sur le monde grâce à son emplacement stratégique, situé à la porte de l'Atlantique, offrant un accès des plus faciles aux Grands Lacs, à la côte est des États-Unis et au continent nord-américain.

Avec un volume d'expédition atteignant environ 23 millions de tonnes annuellement et qui le classe parmi les ports canadiens d'importance, le Port de Sept-Îles offre des avantages incomparables comme potentiel de développement d'activités maritimes de toutes sortes, rejoignant ainsi sa mission en tant qu'agent de développement économique pour la région.

Contact

Adresse postale
1 Quai Mgr-Blanche Sept-Îles (Québec) Canada G4R 5P3

Tél. : +1 (418) 968-1231 Fax: +1 (418) 962-4445

Site: www.portsi.com

Thunder Bay

Le port du compartiment de tonnerre est situé à la tête du grand Lakes/St. Système de route de Laurent, une voie d'eau navigable dynamique qui étire 3700 kilomètres dans le coeur du continent américain du nord. Un voyage à sens unique par la route pour tonner des prises de compartiment environ cinq jours avec des bateaux 222.5 mètres de longueur, 23.1 mètres de largeur avec une ébauche de 7.9 mètres étant élevés environ 180 mètres par 16 des serrures les plus efficaces au monde.

Contact

Thunder Bay Port Authority

100 Main Street Thunder Bay, Ontario Canada P7B 6R9

Tel: (807) 345-6400         

Fax:   (807) 345-9058

General Information E-mail: tbport@tbaytel.net

Keefer Terminal Information E-mail:  tim@tbport.on.ca

Site: www.portauthority.thunder-bay.on.ca

Toronto

Le port de Toronto, à côté des plus grandes affaires du Canada, industrielles, et du centre culturel a le profil gauche parfait. Avec plus de 50 acres de secteur de rassemblement pavé, nous offrons tous les services que vous avez besoin du stockage de long/short-term à l'entreposage de chauffage coutume collé par Canada. Le port de Toronto fournit l'accès immédiat aux itinéraires marins, routes principales et équipements de rail, servant d'axe de transport pour un marché beaucoup plus large, y compris tout l'Ontario, le Québec du nord-ouest, le Midwest Canada et les Etats-Unis du nord-est.

Contact

Administration du port de Toronto
60 rue Harbour Toronto, Ontario M5J 1B7
Tél. : (416) 863-2000
Téléc. : (416) 863-4830
Courriel: info@torontoport.com Site : www.torontoport.com 

Vancouver

Le port de Vancouver a un de ports normaux du monde les plus fins et d'eau profonde. Il couvre 233 kilomètres de littoral de banque de Roberts à la frontière des Etats-Unis - du Canada, le long du rivage du sud de l'admission de Burrard, vers le haut du bras indien et du rivage du nord de l'admission de Burrard. L'autorité gauche de Vancouver commande 6.000 hectares de l'eau et 460 hectares de terre, lesquels est en grande partie occupé par des bornes de cargaison. L'industrie, les provinces et les municipalités possèdent la terre additionnelle. Le port de Vancouver commerce 43 US-$ milliards dans les marchandises avec plus de 90 économies marchandes annuellement.

Contact

The Vancouver Port Authority 100 the Pointe 999 Canada Place
Vancouver, B.C. V6C 3T4 Canada
Tel: 604.665.9000
Fax: 1.866.284.4271
Call Toll Free in North America: 1.888.PORTVAN
Site: www.portvancouver.com

Il y a d'autres ports aussi au Canada tel que : Rimouski, Pointe au Pere, Port Alberni, Saguenay...etc.

Figure : Principaux ports au Canada.

3.6 Chine

La chine constitue une grande force mondiale. C'est le grand producteur et le grand exportateur mondial. Ce pays à une population de 1.29 milliards d'habitants qui vit sur une superficie de 9 598 050 Km2. Les principales villes sont : Shanghai, Pékin (Beijing), Tianjin, Shenyang, Chengdu et Canton. La langue officielle en Chine c'est le chinois mandarin.

La Chine est devenue un acteur incontournable de l'économie mondiale et le pays représente désormais 4% du PIB mondial. La croissance économique reste élevée : le taux de croissance du PIB a été de 8% en 2002, de 9,1% en 2003 et de 9,5% en 2004.

L'OCDE déclare une croissance de 9.9 % pour la fin de 2005. Ces bonnes performances s'expliquent de trois façons : une consommation intérieure soutenue, un boom des investissements privés et une progression de la demande extérieure - les exportations chinoises ont progressé de 35% en 2003, après 22% en 2002. Enfin, l'adhésion de la Chine à l'OMC en Décembre 2001 a renforcé le flux d'investissements directs étrangers dont le montant a atteint 53 milliards de dollars en 2003, ce qui représente la moitié des IDE en Asie.

Avec 70% de la population chinoise vivant dans le monde rural, la Chine demeure aux premiers rangs mondiaux pour nombre de productions : blé, coton, pommes de terre, riz, porcs et moutons. L'agriculture ne contribue plus qu'à hauteur de 15% dans le PIB. Le secteur industriel est en profonde restructuration : le secteur public gagne en productivité et le nombre d'entreprises privées est en constante augmentation, surtout dans les services. Le secteur bancaire n'est pas encore assaini. Dans le secteur minier, la production de métaux non ferreux augmente. Enfin, la Chine est devenu le deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde.

Les principaux partenaires commerciaux de la Chine sont le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud. Taiwan, Hong Kong et l'Allemagne sont également des partenaires de premier plan. La Chine importe principalement des composants électroniques, des machines, des hydrocarbures et de l'acier. Parmi les secteurs en pleine expansion, on trouve le transport ferroviaire et urbain, l'alimentation, la cosmétologie et les hautes technologies.

Les principaux ports au Chine

Basuo

Basuo est un port très petit, mais équipé bon et efficace. L'hinterland gauche est constitué par les comtés de Dongfang, de Changjiang, de Baisha et de Danxian. Les lignes maritimes servent les ports côtiers de Zhunjiang, de Beihei, de Changhaï, de Tianjin, de Dalian et de quelques pays asiatiques.

Le port est lié au réseau de route d'rond-le-île, et a accès à Haihou dans le nord et à Sanya dans les sud par l'intermédiaire du réseau occidental de route. Il y a ferroviaire pour le transport de passager et de cargaison de Basuo à Shilu (54 kilomètres), à Hanagliu (63 kilomètres), à Lingtou (50 kilomètres) et à Sanya (164 kilomètres).

Navigation information
L'altitude:19°06' N
Longitude: 108° 36' E
Port Description
Location: lies on the West Coast of Hainan Island.

Contact

Port Authority
Basuo Harbour Superintendency Administration
Tel: 22512-681
Fax:-TLX: 490221PORHN CN.

Beihai

Beihai est un port commercial important dans la région autonome de Guangxi Zhuang. C'est une jointure du trafic dans Guangxi du sud et un passage important de commerce extérieur pour Guangxi. Le port a des équipements d'ensachage d'une capacité annuelle d'ensachage de 200.000 tonnes. Avec le développement du gisement de pétrole de Wei 6-1-1 du compartiment de Beibu dans la limite de ville, le pétrole deviendra une cargaison importante.

Le port a quatre routes de camion aux secteurs intérieurs : Beihai-Qinzhou-Nanning, Beihai-Guixian-Liuzhou, Beihai-Yulin-Wuzhou, Beihai-Suixi-Zhanjuang, qui sont reliés aux réseaux de route et de chemin de fer dans Guangxi et Guangdong occidental.

Navigation Information
Latitude:21° 29' N
Longitude:109° 06' E

Port Description
Location: In the Beibu Bay, southern Guangxi.

Contact

Port Authority
Beihai Harbor Administration
Tel: 34011
Telx: 48748COSABCN

Guangzhou

Le port de Guangzhou est l'un des ports principaux de la Chine, cependant, son développement est contraint par des secteurs peu profonds étendus et l'envasement lourd. Le plan est en place pour draguer le canal vers le bas - 12.5m d'ici 2005 et - 15m à l'étape finale.

Avec la province de Guaugdong ainsi que Guangxi, Hunan, Hubei, Yunnan Guizhou et province de Sichuan en tant que son hinterland et le plan pour approfondir du canal d'approche, il a le bon potentiel, pour le développement ultérieur.

Les chemins de fer gauches sont reliés au réseau national de rail par Pékin - des chemins de fer de Guangzhou, de Guangzhou Shenzhen et de Guangzhou-sanshui. Le système de route a relié le port avec la province de Guangdoing.

Navigation Information
Latitude: 23° 06' N
Longitude: 113° 15' E

Port Description
Location: Located at the mouth of Pearl River
70nm to the north of HK

Contact

Port Authority
Guangzhou Harbour Bureau
Tel: (20) 2278553 Fax: (20) 2278303

Haikou

Il est petit, pourtant prospérité, port provincial. Les importations principales incluent des engrais, les grains, le pétrole, le fer et les cargaisons en acier et générales. Les exportations incluent les minerais, le caoutchouc, le thé et les produits locaux. Le port sert en grande partie des besoins du commerce en bloc. L'expansion dans la manipulation de récipient est susceptible d'être sur une base de conducteur

Les routes lient les diverses régions de l'île aux lignes maritimes service Zhanjiang, Guangzhou et Hong Kong de ports. Il y a un service de RO/RO entre Haikou et Zhanjiang et un service de bac d'automobile d'autour l'horloge entre Haikou et Haian.

Navigation Information
Latitude: 20° 02' N
Longitude: 110° 06' E

Port Description
Location: on the northern coast of Hainan Island.

Contact

Port Authority
Hainan Harbour Administration
Tel: 662345
Fax: (0750) 62472
Telx: 490018PORHNCW

Hong Kong

La partie de Hong Kong qui est d'intérêt primaire à cette évaluation, est centrée approximativement à 22°18'N 114°08'E. La partie centrale du port est entre le côté du nord de l'île de Hong Kong et Kowloon sur l'extrémité méridionale du continent chinois. Le port occupé est grand, et il est généralement est-ouest orienté. L'approximativement huit sépare les extrémités nordiques des trois canaux principaux d'accès au port, à la Manche de Tathong du côté est de l'île de Hong Kong, et aux canaux d'East/West Lamma du côté occidental de l'île. La partie la plus étroite du port existe à travers le parcours ouvert accroché de Hom entre l'île de Hong Kong et le bout méridional de Kowloon, une distance d'approximativement 0.65 nmi (1.15 kilomètre).

Le port de Hong Kong a toujours été un facteur principal dans le développement et la prospérité de Hong Kong SAR. Il des poignées environ 90 %, en poids, du commerce de Hong Kong et a été l'un des ports de récipient les plus occupés dans le monde. Ça reste également un des plus occupée en termes d'arrivées et départs de navire, et sortie de cargaison et de passager.


 Contact

Tel: (852) 2542 3711

Fax: (852) 2541 7194

Address: Harbour Building, 38 Pier Road, Central, Hong Kong

Email : mdenquiry@mardep.gov.hk

Site: www.mardep.gov.hk

Lianyungang

Lianyungang est s'engager gauche de commerce extérieur dans le transport intermodal de cargaison de mer terre. C'est le passage le plus court à la mer pour les 11 provinces et aux régions en Chine orientale. La zone économique et technique du Lianyungang de développement est mi manière entre la ville et le port. La construction de la zone est maintenant fondamentalement accomplie, qui amplifiera vers le haut de la sortie de cargaison dans le port.

Le chemin de fer de Longhai lie le port à 11 provinces. Le réseau de route de liaison avance aux provinces d'Anhui, de Henan, de Jiangsu et de Shandong. Le fleuve se relie aux voies navigables et au canal grand.

Navigation Information
Latitude: 34° 45' N
Longitude: 119° 27' E

Port Description
Location: on the south-western shore of Haizhou Bay.

Contact

Port Authority
Tel: (518)2383374
Fax: (518)2331261
Telx: 369032LYGHACN

Mawan

C'est un port très petit, courant sont fort. Le visage de Quay doit être parallèle à l'écoulement de marée. Le port a de bons équipements pour manipuler les notations et la cargaison en bloc. Récipient normal partout, en grande partie porté en le chaland. Il a le potentiel très limité de développement.

Le chemin de fer de Guangzhou-shenzhen lie le port au réseau national de rail. Les routes lient vers le haut avec la route principale de Guanghou-Shenzhen. Le trafic porté par les eaux a accès aux ports sur le fleuve de perle et ses tributaires.

Navigation Information
Latitude: 22° 30' N and Longitude: 113° 51' E

Port Description
Location: lies on the east bank of the Pearl River, immediate north of Chiwan.

Contact

Port Authority
Shenzhen Haixing Harbour Development Co.
Tel: (55) 6672598
Fax: (55) 6693757
Telx: 420870HXHCN

Nantong

Nantong est un port d'estuaire de fleuve de taille moyenne. Le transbordement de cargaison, est entrepris pour les provinces et les villes le long du fleuve de Changjiang et de ses tributaires, les lignes maritimes lient le port avec le Japon, la Corée, l'Australie, l'Europe, la Russie et l'Afrique. Un service direct d'expédition a été installé en Europe.

Nantong est une jonction pour le transport maritime intermodal de fleuve. Il sert pour les secteurs des provinces de Jiangsu, d'Anhui, de Jiangxi, de Hubei, de Hunan et de Sichuan. Un réseau de route lie le port à la province nordique de Jiangsu.

Navigation Information
Latitude: 32° 00' N
Longitude: 120° 48' E

Port Description Location: lies in the estuary of the Changjiang River.

Contact

Port Authority
Nantong Harbour Administration
Tel: 513068
Fax: 518230
Telx: 36514NTPADCN.

Ningbo

Ningbo, le plus grand port de mer commercial dans la province de Zhejiang, est l'une des jointures d'expédition liant des ports dans la porcelaine nordique avec ceux en Chine méridionale. Il couvre le développement industriel économique et côtier de Ningbo, sert des secteurs dans la province de Zhejinag et le long du chemin de fer de Zhejiang-Jiangxi, et manipule de grands volumes de transbordement en bloc de cargaison pour la région commerciale de Changhaï et des endroits sur le long du fleuve de Changjiang.

Le fleuve de Fenghua se relie aux ports fluviaux intérieurs et au Hangzhou - le canal de Ningbo lie les fleuves de Qxiantang et de Yongjiang. Le chemin de fer de Hangzhou - de Ningbo, joint tous les secteurs de ports aux chemins de fer de Changhaï - de Hangzhou et de Zhejing - de Jianxi. Les routes lient le port aux villes et des régions avec la province de Shenjiang.

Navigation Information
Latitude: 29° 52' N
Longitude: 121° 33' E

Port Description
Location: lies on the northeast coase of Zhejiang Province to the south of Hangzhou Bay.

Contact

Port Authority
Ningbo Harbour Administration
Tel: (574) 55744
Fax: (574) 355140
Telx: (574)37046NBPCN.

Qingdao

Situé dans le bassin de Yellow River et sur le coté Pacifique occidental, le port de Qingdao est un moyeu important de commerce international et de transport de mer. En étant un port en eau profonde normal, exempt de la vase et gelant, le port a établi les relations commerciales avec plus de 450 ports dans plus de 130 pays et secteurs.

Le port de Qingdao a trois secteurs gauches : ancien secteur gauche, région de port pétrolier de Huangdao et port de Qianwan nouveau. Comme port offrant des services complets, il peut manipuler une variété de cargaison générale et en bloc, et l'équipement de projet. Le récipient, le charbon, le minerai de fer, le pétrole brut et le grain sont les cinq types principaux de cargaison des ports, et ils manipulent également l'engrais, l'alumine, le ciment, le carbonate de sodium, le caoutchouc, la pulpe de laines, le coton, l'article de fer, le bois de charpente, et l'expédition ultra large. En 2004, le port a réalisé un volume record de 161.65 millions de tonnes. Son volume de commerce extérieur a excédé 120 millions de tonnes, le 2ème plus grand port en continent Chine.

Situé sur l'extrémité orientale du nouveau pont continental, le port de Qingdao est le premier et plus grand port de transbordement pour les boîtes internationales, et le port supérieur de récipient de chargeur. Un volume de trafic de 5.139 millions de TEU a été enregistré en 2004.

Situé sur l'extrémité orientale du nouveau pont continental, le port de Qingdao est le premier et plus grand port de transbordement pour les boîtes internationales, et le port supérieur de récipient de chargeur. Un volume de trafic de 5.139 millions de TEU a été enregistré en 2004.

Sans compter que son récipient à grande échelle, des équipements de pétrole brut et de minerai de fer, port de Qingdao est également équipés d'une borne de première classe de charbon et d'une base de manipulation du dernier cri, et du plus grand centre d'EDI en continent Chine.

En 1997, le port de Qingdao est devenu la première entreprise de port à accréditer à ISO9002 pour le transport de cargaison et de passager. En 2001, le port de Qingdao était le seul gagnant d'entreprise de service de la récompense nationale de qualité. Port de Qingdao, un port éclatant de moyeu en Chine nordique.

Contact

Téléphone: +86 532 298 2011 +86 532 298 2070.
Fax:+86 532 2822878 +86 532 298 2148.
E-mail: president@qdport.com

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General Office +86 532 298 2011

Business Dept. +86 532 298 2040

Finance Dept. +86 532 298 2588

Safety & Technology Dept. +86 532 298 2101

Development Dept. +86 532 298 2780

Supervision & Auditing Dept. +86 532 298 4345

Site: www.qdport.com

Quanzhou

Quanzhou, connu sous le nom de "route en soie sur la mer" dans le passé, est un port commercial important et est le tiers la plupart de port important dans la province de Fujian après Xiamen et Fuzhou. C'est un passage à la mer pour des secteurs le long du fleuve de Jiujiang et le fleuve de Luoyang et un port de transbordement de cargaison pour des secteurs autour du port.

Quanzhou est l'un de centres de transport par route de province de Fujian, sa route la lie à la route de Fuzhou Xiamen. Il n'y a aucun chemin de fer de province dans Quanzhou, mais le chemin de fer de Zhangping-Quanzhou est en construction. Sa borne projetée est au port de Hou Zhu. Il y a un service de recouvrement de passager du port à Hong Kong et des lignes maritimes de cargaison aux ports chinois principaux.

Navigation Information
Latitude: 24° 54' N
Longitude: 118° 35' E

Port Description
Location: situé à Quanzhou Bay on Jiujiang et Luoyang Rivers.

Contact

Port Authority
Quanzhou Harbour Administration
Tel: 255080
Fax: 258709
Rizhao
 

Le port de Rizhao est situé dans la partie moyenne du sur le long littoral 18000 Km de la Chine. Il a des frontières sur la mer jaune dans l'est, et est à côté des sud du port de Qingdao et au nord du port de Lianyungang, exposé au Japon et Corée à travers la mer.

Sur la terre, le port de Rizhao est relié au réseau ferroviaire de tout le pays par le chemin de fer de Yan-Shi, trois routes principales du port peut aller à toutes les parties du pays ; il peut atteindre les ports côtiers de la Chine et du monde de la voie d'eau et a des relations de navigation avec plus de 50 pays et régions. Avec liaison vers le haut du chemin de fer LAN-Xin du chemin de fer de la Chine et du Tu-Xi de Kazakhstan, le port de Rizhao, en tant qu'une de têtes de pont orientales de nouveau pont continental eurasien, devient un axe international important de l'eau et de transport de terre.

Navigation Information
Latitude:35° 22' N Longitude: 19° 33' E

Port Description
Location: south of Shandong Peninsula

Contact

Port Authority Rizhao Port Authority
Tel: (633)8382900
Fax: (633)8332387
Telx: 320028 SHGRZ CN

Sanya

Situé dans le méridional, la plupart de partie d'île de Hainan. Elle entreprend le transport maritime de passager et de cargaison à des régions du sud-est et méridionales de l'île. Sanya a des routes d'expédition à tous les ports principaux en Chine. Les services de recouvrement de passager et de cargaison fonctionnent à Hong Kong.

Les équipements de télécommunications dans la ville sont très modernes, se reliant à plus de 900 villes chinoises principales et 159 pays et régions dans le monde.

Sanya est le point méridional de réunion de l'est, de l'ouest et des routes moyennes sur l'île. Il a programmé des autobus aux endroits dans l'ensemble de l'île. Il y a des chemins de fer pour des passagers et de transport de cargaison de Sanya au gisement de sel de Yinggehai, au Basuo (164 kilomètres) et au Shilu (214 kilomètres).

Tableau : Capacité du port.

Sortie de cargaison

(million tons)

0.65 en 1993

(TEUs)

-

Capacité prévue

Cargaison

1.04 million tonnes

Passager

-

Sortie projetée

-


Navigation Information
L'altitude: 18° 14' N
Longitude: 109° 30' E

Port Description
Location: lies on the southern tip of Hainan Island

Contact

Port Authority
Sanya Harbour Administration
Tel: 274031
Fax: -Telx: SANYA 3263
Shanghai

Shanghai (Changhaï) est le plus grand port en Chine. En étant le centre du trafic de la Chine coastwise, du trafic de fleuve de Changjiang, et de l'expédition d'océan et d'être également une eau - clôturé la jointure intermodale de transport, elle est une complète et multi propose le port commercial est un de fort ports de commerce extérieur de la Chine, cependant, accèdent au port est limité par sa profondeur limitée. Même avec le dragage, il peut y avoir difficile en adaptant à 6000 bateaux de TEU. Beilungang de Ningbo peut compléter Changhaï pour couvrir les grands navires porte-conteneurs. Les bornes de récipient de Changhaï (SCT), un joint-venture en participation installé par l'autorité gauche de Changhaï et Whampoa de Hutchison, possède et actionne tous les équipements de récipient à Changhaï.

Le fleuve de Changjiang lie le port aux provinces intérieures et sa position côtière centrale donne l'accès à tous les ports de Chinois du nord et à sud. Pékin - Changhaï, Changhaï - hangzhou et Zhejiang - les chemins de fer de Jiangxi lient vers le haut avec le système ferroviaire national.

Le réseau de routes rayonne dehors dans toutes les directions aux provinces intérieures. Un certain nombre de nouveaux ponts ont été construits pour lier vers le haut du divers secteur gauche.

Navigation Information
Latitude: 31° 14' N
Longitude: 121° 29' E

Port Description
Location:  located on the Huangpu River at the month of the Changjiang River.

Contact

Port Authority Shanghai Port Authority
Tel: (21)3290660 et Fax: (21) 3290202
Telx: 33023 SHACO CN.

Tianjin

Une perle lumineuse dans le compartiment de BoHai, états normaux préférés du port le vaste intérieur économique du port, récipient de culture d'entreprise raye partout dans le monde, le produit et l'histoire de développement (manipulant le message de sollicitation de capacité) de l'équipement gauche du dock gauche.

Contact

Port Authority Port of Tianjian Authority
Tel: (22)973446 et Fax: (22)987025
Telx: 231107PORTCN, Site: www.portoftianjin.com
Xiamen

Xiamen est l'un des deux plus grands ports commerciaux dans Fujian, un passage important vers la mer et une zone de trafique pour la zone spéciale de Xiamen et la zone méridionale de développement de delta de Fujian. Xiamen est un port de transbordement pour la province de Fujian, la partie nord de Guangdong, la partie méridionale de Jiangxi et du Zhejiang du sud-ouest. Il y a des services régionaux et internationaux d'expédition au Japon, Singapour et Hong Kong et aux ports côtiers de Zhangjiang, de Guangzhou, de Shantou, de Changhaï, de Qingdao, de Tianjin et de Dalian.

Xiamen est joint au système ferroviaire national par le chemin de fer de Yingtan - de Xiamen. Les routes lient le port au réseau provincial de route. Il y a des services étendus côtiers et de fleuve de passager du port.

Navigation Information Latitude: 24° 27' N et Longitude: 118° 04' E

Port Description Location: lies in Taiwan Strait at the mouth of the Jiulong River.

Tableau : Capacité du port de Xiamen.

Sortie des cargaisons

(million tons)

-

(TEUs)

227,000 in 1994

Capacité prévue

Cargo

-

Passenger

-

Sortie projetée

-

Contact

Port Authority
Xiamen Harbour Authority
Tel: (592) 43116 Fax: -
Telx: 93018PENXMCN

Zhuhai

Basé sur le port de Zhuhai, un port côtier principal national de pivot approuvé par le ministère d'état de communication, zone industrielle de port de Zhuhai est l'une des zones principales de développement de la province de Guangdong. Il est situé à l'estuaire du fleuve occidental et est de 45 et 11 milles marins indépendamment de Hong Kong et du Macao respectivement, ayant une aire prévue de 120 km2. En 2004, il a réalisé le produit industriel brut, l'investissement de PIB et de immobilisation fixe à 11.4, 3.2 et 2.5 milliards d'yuan respectivement. La capacité de manipulation gauche a augmenté de 500.000 tonnes en 1996, quand le port a été rendu opérationnel la première fois, à 15.5 millions de tonnes en 2004.

Contact

Administrative Committee of Zhuhai Harbor Industrial Zone

Address: Taiping Bay, Nanshui Township, Zhuhai City

Website: www.zhuhai-port.com   www.zhuhai-port.cn

Tel: 0086-756-7268118/7268228

Fax: 0086-756-7268789/7268983

E-mail: zhport@pub.zhuhai.gd.cn

Il y a aussi d'autres ports en Chine moins important tels que: Wu Aicun, Huang Weimin, Lan Yongxing, Yang Fubang, Dalian, Fangcheng, Fuzhou, Weihai, Wenzhou, Yangzhou, Zhapu, Zhenjiang, Zhoushan, Zhangjiagang, Zhangzhou, Shantou Shanwei, Shekou, Shenzhen, Shidao, Tai Cang, Nanjing, ChiwanDadong, Huadu, Huanghua, Huizhou, Nanjing, Tang Shan, Beihai, Changshu, Changzhou, Penglai, Xinhui, Yangjiang, Jiangyin, Jinzhou, Lanshan, Yantai, Yantian, Yingkou, Taizhou, Yang Pu, Longkou, Macao...etc.

Figure : La répartition des principaux ports de Chine.

3.7 Espagne

L'Espagne a une population de 41.1 millions d'habitants qui vit sur une superficie de 505 990 Km2. Les principales villes sont : Madrid, Barcelone, Valence, Séville Saragosse et Malaga. La langue officielle est le castillan (l'espagnol).

La croissance économique de l'Espagne s'est accélérée depuis 2003. Le taux de croissance du PIB a été de 2% en 2002, de 2,4% en 2003 et est estimé à 2,6% en 2004. Le FMI prévoit une croissance de 2,9% en 2005. Cette croissance est portée, d'une part, par une demande intérieure soutenue et, d'autre part, par la faiblesse des taux d'intérêts et le bon niveau d'investissements en matière d'infrastructures et de logement.

L'économie espagnole doit aujourd'hui relever plusieurs défis. Tout d'abord, le boom immobilier a entraîné un fort endettement des ménages et la formation d'une bulle immobilière. Par ailleurs, malgré une baisse ininterrompue depuis trois ans, le chômage reste élevé : le taux de chômage était de 10,5% au troisième trimestre 2004. Enfin, les fonds structurels européens, qui ont été accordés à l'Espagne et ont largement contribué au dynamisme de l'économie au cours de ces dernières années, vont fortement diminuer au profit des 10 nouveaux entrants au sein de l'Union européenne.

3.8 États-unis

Les Etats-Unis constituent une force mondiale économique. Ce pays a une population de 291.0 millions d'habitants qui vit sur une superficie de 9 629 090 Km2. Les principales villes sont New York, Los Angeles, Chicago, San Francisco et Philadelphie. La langue officielle est l'anglais. Disposant d'une grande surface agricole par habitant et ayant un faible pourcentage de population agricole, les Etats-Unis à une grande surface par actif agricole. Ils ont une agriculture de " grands espaces " et de " grandes exploitations ", très mécanisées. Comme toujours dans ce cas, l'agriculture est relativement extensive. Ils sont aussi les premiers exportateurs de produits agro-alimentaires.

Les Etats-Unis s'imposent comme un leader mondial dans de nombreux secteurs d'activité. L'agriculture américaine, qui fournit 60% de la production mondiale, bénéficie de subventions importantes. Les principales cultures sont le soja, le maïs, le blé et les agrumes.

Les ressources naturelles sont très variées : les Etats-Unis sont parmi les premiers producteurs mondiaux de charbon, de pétrole et de gaz, de métaux et d'énergie hydraulique. La dépendance énergétique est cependant importante, le pays représentant le plus grand marché de consommation énergétique au monde. Les Etats-Unis génèrent plus de 20% du PIB mondial. Les trois Etats les plus riches sont la Californie, l'Etat de New York et le Texas.

En 2003, les Etats-Unis réalisaient 30% de leur commerce extérieur avec les pays de l'ALENA (Accord de Libre-échange Nord-Américain) et 20% avec l'Union européenne. Les trois premiers clients des Etats-Unis sont le Canada, le Mexique et le Japon. Les trois premiers fournisseurs sont le Canada, la Chine et le Mexique. Les Etats-Unis augmentent fortement leurs importations depuis les pays à très faible coût de production, notamment la Chine qui est devenue le 3ème partenaire commercial. Les premiers déficits bilatéraux sont ceux enregistrés avec la Chine, le Japon, le Canada, le Mexique et l'Allemagne. Enfin, les Etats-Unis importent principalement des biens d'équipement, des produits manufacturés, des hydrocarbures et des produits chimiques.

Les principaux ports des Etats-Unis

Baltimore

Fondé en 1706 sur les banques du fleuve de Patapsco, le port de Baltimore s'est développé pour devenir l'un des ports les plus occupés sur la côte est des Etats-Unis. À l'origine établie pour transporter les récoltes des fermiers le long du littoral oriental, aussi bien que des cargaisons à et des destinations internationales, aujourd'hui le port prospère de la diversité. Des automobiles au zinc, d'Akron à Zhenjiang, le centre maritime manipule plus de 30 millions de tonnes annuellement de tous les types de cargaisons de partout dans le monde.

Un du port des plus grands avantages de Baltimore est son endroit Mi-Atlantique stratégique et un arrangement intérieur qui lui a fait le port atlantique le plus étroit aux centres du milieu du moyen ouest principaux de population et de fabrication.

Le port de Baltimore est considéré comme une de bornes supérieures du récipient de l'Amérique, fournissant les progrès technologiques qui ont transformé les opérations gauches de la planchette au clavier. Le port revendique les complexes automatisés de porte, les ordinateurs tenus dans la main et les modules de balayage et l'utilisation des données électroniques échangent (EDI) tous ce qui augmente considérablement l'efficacité et la rentabilité du port.

Contact

Maryland Port Administration World Trade Center
401 E. Pratt Street, Baltimore, MD 21202

Tel : (410) 385-4444/ (800)638-7519.

Site : www.mpa.state.md.us


Boston

Le Port de Boston est vivant et vigoureux. Boston est un des ports de récipient plus modernes et effectifs dans le Terminal Conley Américain pour cargaisons de la cargaison transportées par conteneurs et Terminal Moran, loués actuellement à Boston Autoport pour l'importance et distribution de manche d'automobiles plus de 1.3 million de tonnes de cargaison générale, 1.5 million de tonnes de non combustibles cargaison en vrac et 12.8 million de tonnes de cargaisons du combustible en vrac annuellement.

Avec 95 les bateaux du passager ont programmé pour appeler dans le 2003 temps, Cruise port Boston est maintenant considéré un des le plus vite grandissant marchés de la croisière de haute fin dans le pays. Le Terminal de la Croisière du Faucon Noir, localisé au Boston que le Parc Industriel Marin servira à plus de 210 000 passagers de la croisière cette année. Un autre temps de la croisière plein est organisé pour 2004 entre les mois d'avril et octobre.

Contact

Port of Boston One Harbor side Drive Suite 200S East Boston, MA 02128-2909
Main Switchboard: (617) 428-2800.

Conley Terminal, Boston Auto port and the Black Falcon Cruise Terminal
Michael Leone, Director Tel: (617) 946-4413.

Charleston

La mission de l'autorité Du sud de ports d'état de la Caroline est de contribuer au développement économique de la Caroline Du sud en stimulant et en stimulant le commerce porté par les eaux et l'expédition du fret. À la poursuite de cette mission, l'autorité cherche à développer et actionner les bornes marines efficaces et à attirer les services de haute qualité de navire à vapeur.

L'autorité Du sud de ports d'état de la Caroline possède et actionne 3 équipements gauches : Le port de Charleston, le port de Georgetown et le port de royal gauche. Ces équipements sont les bornes actionnées par propriétaire, signifiant le SCSPA possède les bornes et les actionne avec son propre personnel. Le travail de personnel de STATION THERMALE dans des toutes les grues de récipient, courent l'équipement de yard de récipient, et actionnent des portes sur toutes les bornes. Les seules exceptions sont les opérateurs autorisés au port, qui louent l'espace terminal et actionnent leurs propres yards et portes. Le personnel de STATION THERMALE actionne les grues de récipient de quai et l'équipement de yard pour les opérateurs autorisés aussi bien.

Contact

The Ports Authority's Business Development office

Tél. : (843) 577-8144

E-mail : ftzinfo@scspa.com Site : www.port-of-charleston.com

Houston

Le port de Houston est un complexe 25-mile-long des équipements publics et privés diversifiés localisés juste le temps de navigation de quelques heures du Golfe du Mexique. Le port est rangé d'abord aux Etats-Unis dans le commerce porté par les eaux étranger, en second lieu dans le tonnage total, et sixième dans le monde. Le port de Houston se compose de l'autorité gauche et des compagnies 150-plus industrielles privées le long du canal de bateau. Tout ensemble, l'autorité gauche et ses voisins le long de la Manche de bateau de Houston sont un grand et vibrant composant à notre économie régionale.

Environ 190 millions de tonnes de cargaison se sont déplacées par le port de Houston en 2003. Un total de 6.301 appels de navire a été enregistré au port de Houston pendant l'année 2003. Les pilotes de Houston dirigent chaque navire par la Manche de bateau de Houston. Le port de Houston a une liste impressionnante des premiers, de décharger le premier navire porte-conteneurs du monde à devenir le premier port du pays pour recevoir la conformité d'OIN 14001.

Figure : Le trafic du port de Houston aux Etats-Unis.

Tableau : Les principaux partenaires commerciaux ont combiné l'importation et l'exportation par Tonnage.

Les principaux partenaires

Short

tons

Mexique

34, 157,201

Venezuela

12, 038,794

Arabie Saoudite

7, 517,729

Iraq

6, 088,868

Nigeria

4, 936,519

Figure : Le flux du port de Houston au monde.

Contact

Port Of Houston Authority 111 East Loop North
Houston, Texas USA 77029

P.O. Box 2562 Houston, Texas USA 77252-2562

Phone: 713-670-2400
Fax: 713-670-2429.

Jacksonville

La vision de l'autorité gauche de Jacksonville doit être un moteur économique important en Floride du nord-est en continuant à être un port diversifié par premier ministre aux Etats-Unis du sud-est, avec des raccordements aux ruelles commerciales de commandant dans le monde entier.

JAXPORT possède et actionne trois bornes marines publiques et une borne de croisière de passager à Jacksonville la Floride : la borne marine d'île de Blount, la borne marine de Talleyrand, les dames Point Marine Terminal, et la borne provisoire de croisière de JAXPORT. JAXPORT développe, parvient et lance ces équipements publics possédés pour favoriser la croissance des industries maritimes et relatives à Jacksonville la Floride et là-bas.

JAXPORT offre également le service pendant toute l'année de bateau de croisière à bord de la célébration du bateau des lignes de croisière de carnaval. La célébration navigue de la borne de croisière de JAXPORT. Clic pour plus d'information de croisière.

Trois bornes marines de JAXPORT ont manipulé 7.6 millions de tonnes établissant le record de cargaison en exercice budgétaire en 2004, y compris plus de 530 000 véhicules. La fabrication de JAXPORT un du plus grand véhicule manipulant des ports dans le pays.

Contact

Jacksonville Port Authority Communications Office P.O. Box 3005
2831 Talleyrand Avenue Jacksonville, FL 32206-0005 USA.
Phone: (904) 630-3080
Fax: (904) 630-3060
E-mail: info@jaxport.com

Lake Charles

Le Port de Lac Charles est le 16ème plus grand port dans les Etats-Unis, 4e plus grand port du service du paquebot dans le Golfe Américain et un centre majeur de la charge du navire du Golfe Ouest. Le Port de Lac Charles opère la Calcasieu Rivière voie navigable de Louisiane, a localisé approximativement 180 milles ouest de Nouvelle-Orléans. Avec 68 milles de canal dragué, cette voie navigable est plus longue.

Contact

P.O. Box 3753

150 Marine Street Lake Charles, LA 70602

337-439-3661

1-800-845-PORT

FAX 337-493-3523.

Long Beach

Le port de Long Beach à coté de ce port vous trouverez une vue d'ensemble avec l'information de fond sur le port. Il y a une histoire du port. Dans des nouvelles les pages sont des dégagements de nouvelles. La section de statistiques de port a l'information sur le volume de cargaison, mesuré par des récipients et tonnage. En outre dans la stat de port les pages sont le relevé de compte financier du port. En publication les pages sont les lignes de cravate mensuelles du port bulletin et d'autres publications gauches.

Le port de Long Beach est l'un des centres du commerce les plus occupés et du transport du monde, avec un impact étendu sur la économie nationale locale, régionale. Les clients, fabricants et fermiers, semblables, comptent sur le port.

Presque $100 milliards dans les marchandises s'étendant de l'habillement, des jouets et des chaussures aux pièces et aux produits automatiques d'agriculture sont embarqués chaque année par le port. L'expédition de ces marchandises traduites en centaines de milliers des travaux locaux, et de milliards de dollars dans les salaires, les ventes, et les revenus d'état et d'impôt local.

Contact

Port of Long Beach 925 Harbor Plaza Long Beach, CA 90802

Tel : (562) 437-0041

E-mail : info@polb.com

Los Angeles

Le port passage de Los Angeles, la Californie méridionale au commerce international, est situé dans le compartiment de San Pedro, juste 20 milles de sud de Los Angeles du centre. Ce port maritime éclatant soutient non seulement son avantage concurrentiel avec des opérations établissant le record de cargaison, mais est également connu pour ses initiatives environnementales d' inauguration, mesures de sécurité progressives et équipements réactionnels et éducatifs divers.

Le port de Los Angeles est un département de la ville de Los Angeles est désigné souvent sous le nom du département de port de Los Angeles. Le port est actionné et contrôlé sous une confiance de Tidelands d'état que les ports finis de juridiction locale de municipalités de concessions et stipule que les activités doivent être relié au commerce, à la navigation et à la pêche. Un conseil de cinq membres des commissaires de port sont nommés par le maire et confirmés par le conseil municipal de Los Angeles pour fournir la direction et pour créer la politique pour le port.

Le port entoure 7500 acres, 43 milles de bord de mer et comporte 26 bornes de cargaison, y compris les équipements secs et liquides en vrac, de récipient, de breakbulk, d'automobile et d'omni. Combinées, ces bornes manipulent presque 150 millions de tonnes métriques de revenu de cargaison annuellement. L'année dernière, le port a déplacé 7.4 millions de TEUs impressionnant, établissant un nouveau disque national de récipient de nouveau. Le port est également à la maison au complexe de passager de la croisière le plus bloqué de la nation, le centre de croisière du monde.

Contact

PORT OF LOS ANGELES

ADMINISTRATION BUILDING
425 South Palos Verdes Street San Pedro, CA 90731

MAILING ADDRESS
P.O. Box 151 San Pedro, CA 90733-0151

CONSTRUCTION & MAINTENANCE
500 Pier A Street Wilmington, CA 90744

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PORT PILOTS
Berth 68 San Pedro, CA 90733

TESTING & MATERIALS LAB
514 Pier A Street Wilmington, CA 90744

GENERAL INFORMATION
TEL/TDD: (310) SEA-PORT (732-7678)

LOS ANGELES PORT POLICE (24 HOURS)
(310) 732-3500 Site: www.portoflosangeles.org

Miami

Le port de Miami est un contribuant important aux économies de gens du pays et d'état. Pendant l'exercice budgétaire 2003, presque 4 millions de passagers de croisière passés par le port et plus de 9 millions de tonnes de cargaison et plus de 1 million de TEU (récipients équivalents d'unité de vingt pied) transite par le port maritime. Cette combinaison des activités de croisière et de cargaison a soutenu les approximativement 98.000 travaux, et a un impact économique dans le comté de Miami Dade de plus de 12 $ milliards.

Pour maintenir le grade concurrentiel du port comme port de monde classe, les programmes de développement de plus de 250 $ millions se déplacent le long pour adapter aux demandes changeantes des opérateurs, des passagers, des expéditeurs et des porteurs de navire de croisière.

Contact

Dante B. Fascell Port of Miami-Dade Administrative Offices
1015 N. America Way 2nd Floor
Miami, FL 33132

Main Number (305) 371-7678

Fax (305) 347-4843

E-mail: portofmiami@miamidade.gov

New Orleans

Dans le meilleur des cas situé au début du fleuve de Mississippi, le port de la Nouvelle-Orléans est le passage de l'Amérique au marché global. La Nouvelle-Orléans a été un centre pour le commerce international depuis 1718 où il quand elle a été fondée par le Français.

Aujourd'hui, le port de la Nouvelle-Orléans est au centre du complexe gauche le plus occupé du monde - fleuve inférieur du Mississippi de la Louisiane. Sa proximité vers le Midwest américain par l'intermédiaire d'un système de la voie navigable 14,500-mile fait à la Nouvelle-Orléans le port du choix pour le mouvement des cargaisons telles que l'acier, le grain, les récipients et les produits manufacturés.

Le port de la Nouvelle-Orléans est le seul port en eau profonde aux Etats-Unis servis par six chemins de fer de la classe une. Ceci donne les utilisateurs gauches directs et le service de rail économique à ou n'importe où dedans du pays.

En 10 dernières années, le port de la Nouvelle-Orléans a investi plus de 400 $ millions dans de nouveaux équipements du dernier cri. Grues universelles améliorées de dispositif de bornes de marchandises et de récipient nouvelles, augmentées cours de rassemblement et une nouvelle chaussée pour manipuler le trafic des camions.

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Port of New Orleans - Key Contacts 
P.O. Box 60046 New Orleans, LA 70160
Phone: 504-522-2551 FAX: 504-524-4156

E-mail: glagrange@portno.com Site: www.portno.com

New York

Un passage essentiel entre les voies d'eau internationales et l'étendue de l'Amérique du nord, le port de New York et de New Jersey offre l'accès inégalé à vos destinations importantes de cargaison. Par notre réseau de distribution intérieur, vous pourrez atteindre plus de 100 millions de consommateurs dans un jour d'arrivée, et juste comme vite, expédiez vos marchandises dehors au reste du monde. Pour présenter de nouveaux moyens des affaires parmi une demande grandissante d'aujourd'hui du consommateur, nous sommes accomplissant et continuant des projets principaux de reconstruction à plusieurs de nos bornes. Encore plus, alors que nous vous aidons à excéder vos buts d'affaires, nous prenons un rôle proactif la protection, et dans la mesure du possible, en améliorant l'environnement de notre port et région environnante.

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