WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La presse quotidienne nationale européenne peut-elle tirer profit du Web 2.0 ?

( Télécharger le fichier original )
par Marc LEIBA
Institut des hautes études en communications sociales de Bruxelles - DESS de Journalisme Européen 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Introduction

« Il faut être lucide : la « tare » originelle d'Internet est la gratuité. Ce qui laisse peu de chances aux journaux de gagner de l'argent sur Internet par leurs marchés traditionnels. » Voici ce qu'écrivait Jean Miot, ancien directeur de l'Agence France Presse, dans un rapport de 1999 qui s'intéressait aux effets des nouvelles technologies sur l'industrie de la presse. Peut être nostalgique de l'époque du minitel où les éditeurs empochaient les cinq huitièmes du prix des services, il s'alarmait du problème majeur posé par Internet : la gratuité. En Europe, les éditeurs de presse quotidienne nationale (PQN) sur Internet ont un temps cru au financement sans limite des annonceurs. Malheureusement, l'éclatement de la bulle a laissé exsangue la majorité des rédactions Web des quotidiens du vieux continent.

Aujourd'hui, l'économie numérique connaît de nouveau une période faste et les services en ligne se développent sous la bannière du Web 2.0. L'autorité des médias est battue en brèche et l'expertise citoyenne semble en mesure de concurrencer le journalisme traditionnel. Piqués au vif, les professionnels de l'information affirment augmenter la qualité de leur production éditoriale. Mais les éditeurs européens créent-ils suffisamment de valeur pour facturer aux cyberlecteurs des articles en ligne ? Les sites Internet de PQN ont-ils appréhendé le nouvel environnement concurrentiel dans lequel ils évoluent et peuvent-ils dégager une nouvelle source de profit ?

Nous rappellerons tout d'abord le cadre technologique et concurrentiel qui s'est imposé sur le marché de la PQN en ligne en l'espace d'une dizaine d'années. Puis nous tenterons de mieux cerner le phénomène de la gratuité à l'oeuvre sur la toile et ses implications économiques. Enfin, nous aborderons les pistes explorées par certains éditeurs pour élaborer de nouveaux modèles économiques en phase avec l'évolution d'Internet et de l'audience.

Sigles et abréviations

AJAX : Asynchronous Javascript and XML

ARCEP : Autorité de régulations des communications électroniques et des postes (en France)

FNAC : Fédération nationale d'achat des cadres

GMID : Global Market Information Database

ICANN : Internet Corporation for Assigned Name and Numbers

INSEE : Institut national de la statistique et des études économiques

MIT : Massachusetts Institute of Technology

NASDAQ : National Association of Securities Dealers Automated Quotations

NTIC : Nouvelles technologies de l'information et de la communication

OCDE : Organisation de Coopération et de Développement économiques

PQN : Presse quotidienne nationale

PQR : Presse quotidienne régionale

TIA : Telecommunication Industry Association

UGC : User generated content (contenu généré par les utilisateurs)

WAN : World association of newspapers (Association mondiale des journaux)

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault