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Caracteres des symboles royaux de l'egypte ancienne


par Abidine AIDARA
Ecole nationale des arts et métiers de la culture - Master 2024
  

Disponible en mode multipage

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

DEDICACES ...

Ce travail est le fruit de cinq (5) années de dur labeur et pourtant, je n'ai jamais perdu espoir d'arriver au bout. Donc je tenais à dédier ce mémoire à:

Mon père, Mamadou Cherif AIDARA, le jardinier qui n'a pu voir la fleur.

Ma mère, Maty SALL, la lionne qui chassait pour ses petits.

Mes épouses, Fatou MBOW et Awa FALL, ma paire de chaussures.

Ameth, Ibou taw, Papa, Fatima, Baye Mor et Mamita mes amis.

Boubacar, Rama, Youssou, Sayenab, Thiate et Binoush, mes frères et soeurs.

Mame Rokhaya SENE (à titre posthume), pour ses prières et encouragements. Que la

terre de Yoff lui soit légère.

A tous les enseignants du Sénégal, mes collègues et soldats du savoir.

Le rédacteur

1

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

REMERCIEMENTS ...

Nous rendons grâce à Allah, le Dieu unique, le tout puissant, le très miséricordieux. Et nous nous inclinons devant le meilleur des humains: Mouhamed ibn Abdallah (PSL). Chaque réussite est l'aboutissement des efforts d'une ou de plusieurs personnes. Pour ce travail de recherche, il n'aurait pas abouti sans l'aide de personnes qui nous ont soutenu et accompagné. Donc nous tenons à transmettre nos vives remerciements à:

Dr Papa Mamadou GAYE, mon mentor et directeur de mémoire.

Serigne Ahmadou KANE (Santhiou sine) et Serigne Khadim NDIAYE (Golby)

Pape Abdourahmane KOUNTA, mon guide et marabout.

Mamadou Foulah BALDE et sa femme Fatoumata BA (Keur Massar)

Fatou YATTE (mamak), le bouclier depuis l'aube.

Baye Mor MBOW et Penda Thioro DIEYE, mes conseillers.

Yoro THIAM, Ibou Sakho GUEYE, M. LEYE, mes préparateurs.

Omar SEYE, Bara LEYE, et mes camarades de la CDEFS-Bambey.

Mme Fatou SINE, celle que je déteste (rires... elle comprendra).

M. NIASSE, M. FALL et M. NDOUR: mes collègues collaborateurs de Golby:

Mme Mariette Catherine NDIONE, une amie et depuis toujours.

Mme Aïssatou BANGOURA, la lionne du Fouladou

Tous mes formateurs et agents administratifs à l'ENAMC.

Tous mes camarades de promotion 2019 - 2023 /2024.

Tous ceux qui m'ont soutenu dans ce parcours.

2

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 

SIGLES ET ABREVIATIONS ...

Bien sûr, voici quelques sigles et abréviations couramment utilisés dans les mémoires sur les symboles royaux de l'Égypte ancienne :

· EAE : Ancien Empire Égyptien

· AV.J: Après Jésus-Christ

· Ph : Pharaon

· HE : Haute-Égypte

· BE : Basse-Égypte

· Ka : L'aspect spirituel ou l'âme selon la mythologie égyptienne

· Ba : Une autre composante de l'être humain dans la croyance égyptienne

· Pt : Ptah, un dieu créateur dans la mythologie égyptienne

· Am : Amun, une divinité majeure dans la mythologie égyptienne

· Is : Isis, une déesse importante dans la mythologie égyptienne

· Hr : Horus, un dieu du ciel et de la guerre dans la mythologie égyptienne

· Ra : Le dieu soleil égyptien

· Anub : Anubis, le dieu des morts et de l'embaumement dans la mythologie égyptienne

· Os : Osiris, le dieu des morts, de la résurrection et de la vie après la mort

· Nu : Nut, la déesse du ciel dans la mythologie égyptienne

· AE : Ancienne Égypte

· NE : Nouvel Empire

· EA : Égypte Antique

· HE : Haute-Égypte

· BE : Basse-Égypte

· Os : Osiris, le dieu des morts et de la vie après la mort

· Nu : Nut, la déesse du ciel

· Gn : Geb, le dieu de la terre

· Pt : Ptah, un dieu créateur

3

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

· ENAMC: Ecole nationale des arts et des métiers de la culture.

· ENSEA: L'école normale supérieure d'éducation artistique

· ENBA: L'école nationale des beaux-arts

· CNMDAD: Le Conservatoire national de musique, de danse et d'art dramatique

· ICCM: L'Institut de coupe, couture et de mode

· SR : Symboles Royaux

· FC : Formes et Couleurs

· CF : Couleur et Forme

· AC : Analyse des Couleurs

· AF : Analyse des Formes

· AP : Arts Plastiques

· AC : Analyse des Couleurs

· AF : Analyse des Formes

· HP : Histoire de l'Art

· PH : Photographie

· PE : Peinture

· SC : Sculpture

· UCAD : Université Cheikh Anta Diop

· Web : World Wide Web

· T : type

· C : Couleur

· S : Symbole

· IFAO : Institut Français d'Archéologie Oriental

· AGEA : Anthroponymes et Généalogies de l'Egypte Ancienne

· BU : Bibliothèque universitaire

· DFFDC : Département de Formation des Formateurs et du Développement Culturel

· DASC : Département des arts scéniques

· DAV : Département des arts Visuels

· DAPI : Dossier Artistique Plastique Individuel

4

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 
 
 
 
 
 
 

SYMBOLES REPRESENTES

TECHNIQUES UTILISEES

PAGE

1

Couronne royale

Crayonnage

91

2

Couronne royale

Stylo à bille (BIC)

92

3

Pyramides de Gizeh

Installation

93

4

Couronne royale

Camaïeu

94

5

Association (OEil D'oudjat, Scarabée, Ankh)

Craie grasse

95

6

OEil d'oudjat

Traitement de masse

96

7

Épouse de pharaon

Etude documentaire

97

8

Cartouche

Aplat

98

9

Uraeus

Clair obscur

99

10

Ankh

Mixte

100

11

Pharaon

Etude documentaire

101

12

Pyramides

Modelé

102

13

Pschent

Mixte

103

14

Pyramides

Mixte

104

15

Crosse et flagellum

Mixte

105

16

OEil d'oudjat

Bas relief en dégradé

106

17

Scarabée royal

Fil (tressage)

107

 

18Némés

(coiffe royale)

Dégradé

108

 

5

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 
 
 
 
 
 
 

TITRE IMAGE

PAGE

1

Carte de l'Egypte

34

2

Carte du Nil

36

3

Montagne du sinaï (Egypte)

38

4

Province du FAYOUM

40

5

Carte des flux démographique Egyptienne au Néolithique

44

6

Travailleurs Egyptiens dans l'antiquité

50

7

Carte delta du Nil

51

8

Djed égyptien

52

9

Sénnejem dans l'au-delàs

54

10

Tableau d'opérationnalisation 1

111

11

Tableau d' opérationnalisation 2

112

12

Grille d'observation 0S1

113

13

Grille d'observation OS 2

114

14

fiche de codage des données

115

15

Tableau récapitulatif OS1

116

16

Tableau récapitulatif OS 2

117

17

Couronne blanche

118

18

couronne rouge

118

19

Couronne pschent

118

20

couronne Atéf

118

 

6

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

TITRE IMAGE

PAGE

21

· Coiffe « Némés »

118

22

· Couronne Bleue

118

23

· Masque toutankhamoun

118

24

· Pharaon recevant les 3 couronnes

118

25

· Sceptre ouas

119

26

· Croix Ankh

119

27

· Cross et Flagellum

119

28

· Massue pharaon

119

29

· Ouas et Ankh

119

30

· Pharaon tenant Ankh et Ouas

119

31

· Uraeus

120

32

· oeil d'oudjat

120

33

· Nékhbét

120

34

· Scarabée

120

35

· Uraeus et Nékhbét

120

36

· OEil de Râ

120

37

· Le vautour royal

120

38

· Pharaon portant la queue de taureau

120

 

7

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 
 
 

INTRODUCTION : 8

PREMIERE PARTIE : CADRE DE REFERENCE .. 12

CHAPITRE 1 : Problématique 13

CHAPITRE 2 : Justification du choix du sujet 20

CHAPITRE 3 : Revue de la littérature 22

CHAPITRE 4 : Objectifs de l'étude .. 26

DEUXIEME PARTIE : CADRE METHODOLOGIQUE 28

CHAPITRE 1 : Méthode et type de recherche 29

CHAPITRE 2 : Univers de l'étude 29

CHAPITRE 3: Stratégie de recherche 54

CHAPITRE 4 : Limites et difficultés . 67

TROISIEME PARTIE : CADRE EMPIRIQUE 68

CHAPITRE 1 : Présentation des données (OS1) 68

CHAPITRE 2 : Analyse des données (OS2) 77

CHAPITRE 3: Interprétation des données (OS3) 84

QUATRIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE 86

CHAPITRE 1 : Dossier Artistiques, Plastique et Individuel 87

CHAPITRE 2 : Dossier Pédagogique 87

CONCLUSION: 110

ANNEXES: 111

BIBLIOGRAPHIE : . 124

TABLES DES MATIERES: . 126

8

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 
 
 

L'

école nationale des arts du Sénégal était un établissement d'enseignement

 

professionnel, secondaire et supérieur basé à Dakar et dispensant des formations dans les

domaines des arts du spectacle , des arts plastiques et de l'animation culturelle.

Elle résultait de la fusion, en 1995, de quatre établissements nationaux de formation artistique:

· l'École normale supérieure d'éducation artistique (ENSEA) ;

· l'École nationale des beaux-arts (ENBA) ;

· le Conservatoire national de musique, de danse et d'art dramatique (CNMDAD) ;

· l'Institut de coupe, couture et de mode (ICCM).

C'est en conseil des ministres réuni le mercredi 5 janvier 2022, le ministre de la culture et de la communication annonce le projet de décret portant création et organisation de l'Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture», ENAMC, en remplacement de l'ex. école nationale des arts.

L'École Nationale des Arts et Métiers de la Cultures (ENAMC) est un établissement d'enseignement professionnel moyen, secondaire et supérieur ayant comme vocation principale d'assurer une formation académique dans le domaine des Arts vivants, des Arts visuels et de la Médiation culturelle.

L'ENAMC organise ses activités de formation autour de neuf (09) filières de formation réparties dans trois départements.

? LE DEPARTEMENT DE FORMATION DES FORMATEURS ET DE DEVELOPPEMENT CULTUREL (DFFDC).

? DEPARTEMENT DES ARTS VISUELS (DAV).

? DEPARTEMENT DES ARTS SCENIQUES (DASC).

9

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

Le DFFDC, qui est le département qui abrite notre filière : celle des professeurs d'éducation artistique plastique, dispense une formation de quatre ans, répartie en deux (2)cycles de deux ans chacun. Et au bout de laquelle un diplôme de fin de formation est attribué aux étudiants qui auront soutenus un mémoire de recherche sur un thème et sujet sur l'art et la culture mondiale, africaine et sénégalaise.

Ce travail scientifique, fruit d'une recherche est composé de deux (2) grandes composantes: Un document écrit: le mémoire et un dossier artistique plastique individuel (DAPI).

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 

INTRODUCTION ...

 

«Les contemporains de la naissance de l'égyptologie moderne savaient parfaitement que l'Égypte était une civilisation nègre et négro-africaine, mais ils ont falsifié sciemment l'histoire.» Cheikh Anta Diop (1983).

Le chercheur qu'importe sa couleur de peau, recherche à élucider une hypothèse ou trouver une solution à une question scientifique. Et toutes les recherches menées depuis quelques décennies sur les fondements historiques de la civilisation africaine par Cheikh Anta DIOP et les autres afro-centristes, culminent en son ouvrage capital, dont le titre marque avec force l'enjeu : CIVILISATION OU BARBARIE.

" Pour nous, écrit le savant africain, le retour à l'Egypte dans tous les domaines est la condition nécessaire pour réconcilier les civilisations africaines avec l'histoire, pour pouvoir bâtir un corps de sciences humaines modernes et pour rénover la culture africaine. Loin d'être une délectation sur le passé, un regard vers l'Egypte antique est la meilleure façon de concevoir et bâtir notre futur culturel. Donc l'Egypte jouera, dans la culture africaine repensée et rénovée, le même rôle que les antiquités gréco-latines dans la culture occidentale. "

Dans cette oeuvre exemplaire et dans d'autres de son genre, s'articulent de grands thèmes qui s'inscrivent dans le débat culturel contemporain : la démonstration de l'origine africaine de l'humanité, fondée sur les données de la chronologie absolue, de l'anthropologie physique et de l'archéologie préhistorique ; la description des lois qui gouvernent l'évolution des sociétés dans leurs différentes phases (clans, tribus, nations) ; l'identification des différents types d'Etats; l'étude des différentes révolutions de l'histoire; une définition de l'identité culturelle et une approche des relations interculturelles ; l'évaluation de l'apport scientifique du monde noir égyptien à la Grèce en particulier ; les prémisses d'une nouvelle philosophie largement fondée sur les sciences et l'expérience scientifique et qui pourrait, peut-être, un jour, réconcilier l'homme avec lui-même comme dans chaque civilisation humaine.

11

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

Aujourd'hui ces mêmes raisons nous poussent à aller à la découverte de cette civilisation égyptienne et au delà même cet héritage qui soutenait son administration royale avec à sa tête, pharaon.

Pendant quelque 3 000 ans, l'Égypte a été gouvernée par des souverains appelés pharaons. Qui était donc ce personnage investi de grands pouvoirs?

· Le pharaon est d'abord un homme. Il est généralement le fils du roi qui l'a précédé sur le trône. Si le souverain n'a pas de fils, il choisit pour lui succéder un haut dignitaire dont il apprécie les compétences.

· D'après un récit qui explique l'origine de son pouvoir, le pharaon est aussi le fils des dieux. Selon cette légende, le père du roi est Rê, le dieu du Soleil, ou Amon-Rê, le chef de toutes les divinités. Les dieux ont placé le roi sur la Terre pour qu'il leur serve d'intermédiaire avec les hommes. Ils l'aident à gouverner, à rendre l'Égypte prospère et à maintenir Maât, l'harmonie du monde qu'ils ont créé. En échange, le souverain construit des temples en leur honneur et veille à ce que leurs autels soient bien garnis.

· Le roi n'est un dieu qu'en raison de sa fonction. En réalité, c'est un homme : il ne fait pas de miracles comme les dieux et il peut souffrir de maladies comme tous les êtres humains. C'est seulement après sa mort qu'il sera considéré comme un dieu à part entière.

· Chef politique, le roi dirige le gouvernement. Il règne avec l'aide de ministres, comme les vizirs, qui contrôlent une administration fortement hiérarchisée. Il est aussi conseillé par un gouverneur, le chef du trésor, ou ministre des Finances, qui collecte les impôts et le directeur des greniers, qui comptabilise les réserves de céréales. Mais c'est lui qui prend toutes les décisions importantes : le choix de la capitale, la nomination des hauts fonctionnaires et des grands prêtres, la construction des temples, etc.

· Pharaon est aussi le chef suprême de l'armée. Il est le seul à pouvoir décréter la guerre. Lorsqu'il lance une importante campagne militaire, il prend lui-même la tête des troupes.

· La diplomatie fait également partie des prérogatives royales. Le souverain négocie la paix avec ses voisins et il organise les échanges commerciaux internationaux.

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

· Fils des dieux, le roi est le chef religieux du pays. Désigné par les dieux pour leur rendre le culte, il délègue ses pouvoirs aux prêtres, car il ne peut matériellement pas se trouver dans tous les temples du pays en même temps.

· Les pouvoirs royaux du pharaon sont symbolisés par ses attributs : la couronne blanche de Haute-Égypte et la couronne de Basse Egypte, qui, réunies, forment le pschent ou double couronne, indiquent qu'il domine l'ensemble du pays. Sur son front se dresse l'uræus ou cobra protecteur. Dans ses mains, le souverain brandit deux sceptres, le crochet et le fouet, emblèmes de la royauté.

III. Le propriétaire du pays.

· L'Égypte entière avec ses champs, ses déserts, ses mines et ses carrières appartient au pharaon.

· Le roi cède la jouissance des terres aux grandes administrations, aux dignitaires et aux temples dont certains, comme le temple d'Amon-Rê à Karnak, possèdent des biens considérables. Le produit de l'agriculture finance les salaires des paysans, ouvriers, artisans et fonctionnaires au service des différentes institutions. Les salaires sont versés en nature, car l'argent n'existe pas.

· Le roi envoie des équipes d'ouvriers dans les carrières et dans les mines afin de se procurer les pierres nécessaires à la construction des monuments et à la fabrication des statues ainsi que l'or et les pierres semi-précieuses qui servent à la confection des bijoux.

Donc en Egypte ancienne, sur le plan artistique et culturel, le pouvoir du pharaon reposait sur un certain nombre de symboles royaux. Ils étaient les témoins de sa force, de sa divinité et de son autorité sur les terres d'Egypte et ses habitants. Le futur souverain les recevait au moment du rite d'intronisation et les emportait avec lui jusque dans son sarcophage. En effet, au-delà de la dimension symbolique du pouvoir, les symboles royaux avaient, pour les égyptiens, des vertus magiques qui devaient aider le pharaon à réaliser son passage vers l'au-delà. Les symboles royaux sont donc très nombreux, montrant tous les aspects de la souveraineté pharaonique : son pouvoir, sa force et sa divinité.

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

Dans de nombreux temples ou tombeaux, des fresques illustrent ces aspects en révélant par exemple, le roi recevant ses attributs de la main des dieux.

Lors de nos recherches nous avons trouver une oeuvre, riche en symboles, Sethi 1er est accompagné d'anubis. Le pharaon, coiffé du pschent, porte également l'uræus sous forme d'un diadème. La barbe postiche est accrochée à son menton. Dans sa main gauche, la massue kherp et Ankh, la croix de vie sont présentes. Sa main droite se prépare à recevoir la crosse heka, le flagellum et le sceptre ouas de la part d'anubis. La fourche de ce dernier sceptre à l'extrémité inférieure est particulièrement bien visible ici. Ainsi, nous n'avons pas moins de huit symboles uniquement sur cette fresque royale.

La symbolique était largement utilisée en Egypte ancienne et représentait une immense part dans le pouvoir du pharaon. En quelque sorte, ses attributs étaient les garants de son autorité signifiant ce pourquoi il était destiné. Il restait le seul à pouvoir les arborer. Le port de ses symboles justifiait en quelque sorte sa naissance divine et revêtaient un caractère esthétique.

C'est la raison pour laquelle nous voulons faire une étude scientifique détaillée de ces symboles royaux de l'Egypte ancienne pour mieux comprendre et apprécier à sa juste valeur, ses caractères artistiques.

Ainsi, notre étude s'appuiera sur quatre (04) parties:

V' D'abord, le cadre de référence qui est la partie théorique pour déterminer la pertinence du sujet et les moyens exploités.

V' Ensuite, la partie méthodologique qui explique la démarche pour la collecte des données scientifiques nécessaires à notre étude.

V' Après, la partie analyse et interprétation des données qui est l'exploitation des donnés pour sortir une synthèse et ouvrir des perspectives.

V' Enfin nous verrons l'exploitation du DAPI (Dossier Artistique et Plastique Individuel) et du dossier pédagogique.

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

PREMIERE PARTIE

PHASE CONCEPTUELLE

? Problématique et construction de l'objet de recherche

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 

PROBLEMATIQUE ...

«C'est l'Égypte qui est à l'origine de la science, de la médecine, de l'astronomie et de tout le savoir dans l'Antiquité. Les Grecs sont venus puiser dans le savoir égyptien à partir du VIe siècle. En - 525, Cambyse II détruit la souveraineté égyptienne, les Perses s'installent, les Grecs vers -332 vont s'installer et après les Romains. Le noir a connu une période de domination, il a dominé le monde jusqu'en - 525.

L a problématique est la traduction en langage scientifique du problème de recherche. Pour Beau (2003), la problématique c'est l'ensemble construit autour d'une question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettent de traiter le sujet choisi. Dans ce chapitre, nous parlerons de la formulation et de la position du problème, des objectifs de l'étude, des intérêts de l'étude et enfin de la délimitation de l'étude.

L'histoire du monde présente une diversité artistique qui interpelle : certaines régions ont formé des civilisations prospères ayant laissé de nombreux vestiges, tandis que d'autres sont restées dans l'ombre pendant tout ce temps. Pourquoi une telle diversité ? L'existence de vestiges écrits ou monumentaux permet de recenser de façon relativement objective les principales civilisations historiques du monde. Par ailleurs, on ne se préoccupe dans cette partie que des civilisations ayant émergé de façon autonome : l'essor de ces civilisations ne peut donc s'expliquer par l'héritage d'autres civilisations. Ce qui nous amène à poser la question suivante: Qu'est-ce que la civilisation ?

1. Action de civiliser un pays, un peuple, de perfectionner les conditions matérielles et culturelles dans lesquelles vit un peuple : La civilisation de la Gaule par les Romains.(le dictionnaire LAROUSSE).

2. Ensemble de phénomènes sociaux (religieux, moraux, esthétiques, scientifiques, techniques) d'une grande société. ? Culture. La civilisation chinoise, égyptienne. (Dico le grand Robert).

16

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

3. Une civilisation est l'ensemble des caractéristiques spécifiques à une société, une région, un peuple, une nation, dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux, politiques, artistiques, intellectuels, scientifiques, techniques... Les composantes de la civilisation sont transmises de génération en génération par l'éducation. Dans cette approche de l'histoire de l'humanité, il n'est pas porté de jugements de valeurs. Le sens est alors proche de "culture". Exemples : civilisations sumérienne, égyptienne, babylonienne, maya, khmer, grecque, romaine, viking, arabe, occidentale... (La TOUPIE 2021).

Alors parmi ces différentes définitions des dictionnaires, celle de la TOUPIE, me semble plus appropriée pour notre objet d'étude, car: « une civilisation est l'ensemble des caractéristiques spécifiques à une société, une région, un peuple, une nation, dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux, politiques, artistiques, intellectuels, scientifiques, techniques... ». Les composantes de la civilisation sont transmises de génération en génération par l'éducation.

Ainsi, ce fait suscite une polémique sur les origines de cette éducation des humains.

Les débats sur les origines de l'homme et sur la préhistoire font pleinement partie d'un système de pensée raciste lorsque certains tenants d'une prétendue supériorité de la « race blanche » s'acharnent encore aujourd'hui à contester l'évidence des découvertes archéologiques les plus contemporaines. Aujourd'hui, ne pouvant plus nier que l'humanité ait trouvé son berceau en Afrique, certains continuent néanmoins à prétendre que les habitants de ce continent, incapables de les inventer, auraient reçu les technologies les plus élémentaires de l'Europe ou de l'Asie. Face à un déni aussi opiniâtre, l'archéologie parvient difficilement à imposer ses résultats.

Mais il faut bien se rendre à l'évidence, la science génétique a fait voler en éclats tous les clichés dévalorisants en démontrant l'antériorité africaine de l'humanité et les fouilles mettent au jour l'évidence d'un développement indigène des techniques de l'élevage, de l'agriculture et de l'art, souvent bien antérieur à celui du reste de la planète. Si l'on se demandait dans le passé, quelle est la première civilisation humaine ? En revanche on peut affirmer maintenant que c'est dans la vallée du Nil que fut créée la plus ancienne littérature écrite attestée à ce jour et que donc, l`Egypte est par excellence la terre des scribes. (National Geographic N°411).

17

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

La civilisation égyptienne est très riche en enseignements et renferme toujours beaucoup de mystères. Dans cet empire, sur terre, il n'est pas difficile de voire, un être humain, Pharaon, roi-dieu. L'art n'y est pas seulement style d'expression au niveau des hommes, mais aussi mode de relation avec les divinités et avec l'au-delà. Il n'y a pas de place pour une symbolique gratuite, pas plus qu'il n'y a d'« art pour l'art », dans une civilisation où les diverses formes d'existence sont liées par des réseaux de symboles et d'attributs.

Ainsi ce n'est sans doute pas un hasard si l'on nous voit aujourd'hui en tant que jeune chercheur fouillant les décombres de cette vieille civilisation à la recherche de réponses à de nombreuses incertitudes.

Aujourd'hui encore, des archéologues et égyptologues continuent de faire d'importantes découvertes, et l'étude scientifique des momies royales éclaire la généalogie des pharaons. Le déchiffrement des écrits hiéroglyphiques et les recherches sur la vie de la royauté, qui se poursuivent toujours, répondent aussi à de nombreuses questions relatives à l'évolution de la culture égyptienne. (Site: Canadian Museum of History - Mystère de l'Egypte / Civilisation Egyptienne).

En tant que civilisation ancestrale, l'Egypte a survécu et évolué grâce à son régime divin symbole de sa royauté.

Le concept de royauté est essentiel à la compréhension de l'évolution de la civilisation égyptienne.

? Dans l'Ancien Empire, les rois étaient considérés comme des dieux incarnés, comme la manifestation physique du divin. Ce sont eux qui édifièrent les pyramides, symboles durables du pouvoir absolu des pharaons.

? Sous le Moyen Empire, le concept de royauté fut modifié. Les rois n'étaient plus considérés comme des dieux, mais plutôt comme des représentants des dieux sur la terre, choisis par eux. Ils devaient guider leur peuple.

S'ils ne dirigeaient pas les affaires de l'État avec sagesse et justice, ils ne pourraient entrer dans le royaume céleste à leur mort.

Trois fragments de papyrus, qui ne remontent pas au-delà de la fin de la XVIIIe dynastie, nous donnent un aperçu du rôle et des responsabilités du pharaon.

18

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

Le texte, adressé au roi Merykarê, l'incite à être un roi juste envers les opprimés, car toutes ses actions seront examinées au jour du jugement. Ce texte exhorte le roi à être consciencieux et travailleur, lui rappelant que le «créateur caché» est le juge suprême de tous.

Les dieux déterminaient qui serait le prochain roi. Pour désigner le nouveau roi, on utilisait divers moyens de divination et on consultait des oracles. Lorsque le roi montait sur le trône, il se métamorphosait en une incarnation vivante du dieu-faucon, Horus. À sa mort, il transmettait ses responsabilités à son successeur, qui dans de nombreux cas était son fils (bien que le fils aîné n'ait pas été toujours choisi comme successeur).

Parfois, une personne qui n'avait aucun lien de parenté avec le roi lui succédait : un puissant vizir, un seigneur féodal. Il arrivait aussi qu'une nouvelle lignée de rois émerge après l'effondrement de la monarchie précédente.

Lorsque le roi mourait, il se rendait dans le monde inférieur, où ses actions terrestres étaient jugées. Si son coeur était pur et léger comme une plume, il devenait un Osiris. De cette façon, la charge de roi était transmise d'une génération à l'autre. La formule «le roi est mort, vive le roi» résume le principe de la royauté : le corps physique du roi meurt mais vit dans l'éternité; la charge de roi continue d'exister, passant d'une génération à l'autre.

Le concept égyptien de royauté rappelle la tradition chamanique des cultures autochtones et le droit divin des rois dans les civilisations modernes. Même si le rôle des monarques a perdu beaucoup de son importance au cours du XXe siècle, la foi dans la sagesse des dirigeants politiques (qui ont remplacé les monarques) pour s'occuper des affaires de l'État est encore fortement enracinée dans notre monde moderne. (Site: Canadian Museum of History - Mystére de l'Egypte / Civilisation Egyptienne).

Donc il est indispensable pour nous, d'essayer de percer le mystère qui enveloppe l'un des domaines les moins foulés par nos paires, qui est sans doute la royauté de cette civilisation égyptienne.

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· Qu'est-ce que la royauté en Egypte pharaonique ?

· Qui incarnait cette royauté en Egypte ancienne ?

Le mot «pharaon» vient de la Bible. Il fut utilisé pour la première fois par Joseph et Moïse dans le « Deuxième livre des Rois» (Ch.17). Nous employons ce mot sans distinction, mais c'est un anachronisme si nous l'utilisons pour désigner les rois égyptiens antérieurs à la XVIIIe dynastie.

L'Egypte est un pays réputé pour avoir été dans le passé, une terre des prophètes. Cet être qui s'opposa aux envoyés de Dieu, dont parle tous les livres révélés (Torah, Bible, Coran...) doit être quelqu'un de puissant, avec des attributs et caractères sur tous les plans.

D'abord dans l'Exode, 2e livre de la Torah écrite (pentateuque), Chapitre 7, Dieu parle de pharaon à travers le prophète Moïse (PSL) :

· « Pharaon ne vous écoutera pas, mais j'imposerai ma main sur l'Egypte et je ferai sortir mes légions, les israélites mon peuple, du pays d'Egypte, après une vindicte éclatante ».

Ensuite, Dieu parlera aussi de Pharaon dans la bible. C'est cette dernière qui la première nous a fait connaître le nom de pharaon. Ce mot signifie «grande maison». Par extension son emploi servit à désigner le souverain qui réside dans le palai: la grande maison. Le nom Pharaon est mentionné soixante quatorze (74 fois) dans la bible.

Dans l'exode 5.1 - 13 (Moïse devant le roi Pharaon)

· Le seigneur, Dieu d'Israël, te donne cet ordre: «Laisse partir mon people dans le desert. Là, il doit célébrer une fête en mon honneur.»

· Pharaon répond: «Quoi ? Laisser partir les Israélites ? Mais qui est ce seigneur ? Non je ne connais pas ce seigneur, alors je ne vous laisserai pas partir.»

Et enfin, le pharaon en Islam désigne le personnage ayant gouverné et dirigé l'Egypte à l'époque préislamique. L'Egypte des pharaons était polythéiste. Les Égyptiens de cette époque avaient des croyances erronées et pratiquaient des rites d'offrandes et d'adorations de fausses divinités. Pharaon était donc un gouverneur sanguinaire, injuste et opprimant son faible peuple. Il était aussi décrit comme imbu de sa personne, hautain et méprisant. Pharaon estimait qu'il était en droit et en position d'être adoré par son peuple et se considérait par conséquent, comme une divinité.

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· Et pharaon dit : « Notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi. Haman, allume - moi du feu sur l'argile puis construit moi une tour peut être alors

· monterai - je jusqu'au dieu de Moïse. Je pense plutôt qu'il est du nombre des

menteurs. » Sourate Al Qasas, verset 38.

Voici en partie quelques unes des raisons pour lesquelles nous voulons faire une étude détaillée sur l'Egypte et son souverain, Pharaon.

Les pharaons commencèrent à régner sur l'Égypte en 3000 av. J.-C., lorsque la Haute-et la Basse Égypte furent réunies. Sous l`ancien Empire (2575-2134 av. J.-C.), ils se considéraient comme des dieux vivants au pouvoir absolu. Ils construisirent des pyramides témoignant de leur grandeur mais ne laissèrent pas de documents officiels sur leurs réalisations.

Sous le Moyen Empire, les pharaons ne se considéraient plus comme des dieux vivants, mais plutôt comme les représentants des dieux sur la terre. Ils laissèrent des écrits sur leurs actes, mais il ne s'agissait guère que d'une énumération de titres et d'épithètes élogieuses. Pour accréditer leur image de puissants souverains divins, les pharaons se représentaient dans les écrits et les reliefs sculptés des murs des temples. On les voyait souvent sous la forme de guerriers massacrant sans aide un grand nombre d'ennemis et tuant une troupe entière de lions. Ces scènes se répétant d'un pharaon à l'autre, on ne peut que mettre en doute leur véracité. Par exemple, les images guerrières de Ramsès III à Karnak sont des copies exactes de celles de Ramsès II. Ces actes d'héroïsme étaient en partie représentés à des fins de propagande. Ces représentations servaient à renforcer la position du roi à la tête de l'État plutôt qu'à refléter la réalité historique.

Au IVe siècle av. J.-C., Manéthon, un grand prêtre et scribe des sanctuaires sacrés d'Égypte, établit la première liste complète des pharaons. Il groupa les règnes en dynasties, et ce classement est encore tenu pour exact dans une grande mesure aujourd'hui. Les dynasties sont groupées en plusieurs périodes, depuis la période ancienne (3000-2575 av. J.-C.) jusqu'à la période gréco-romaine (332 av. J.-C. - 395 apr. J.-C.).

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La première dynastie débuta avec le roi légendaire Ménès (que l'on croit avoir été le roi Narmer), et la dernière prit fin en 343 av. J.-C. quand l'Égypte tomba aux mains des Perses. Nectanebo, iI fut le dernier pharaon de souche égyptienne à gouverner le pays. (L'histoire du monde, de l'Antiquité au XXIe siècle / Françoise Martinetti - Ellipses, 2019, 582 p).

Ainsi fut les dynasties pharaoniques et chacune d'elles avec son lot de Pharaon. Et chacun de ces rois a su perpétuer une tradition par la pérennisation des attributs ou symboles qui les différencient de l'égyptien lambda.

Les attributs du pharaon ou « regalia pharaoniques » sont les objets symboliques de la royauté de l'Égypte antique (couronnes, coiffes, sceptres). En usage entre 3150 et 30 av. J.-C., ces attributs sont propres aux pharaons mais aussi à certains dieux tels Atoum, Rê, Osiris ou Horus. Et le plus souvent on les appelle : symboles royaux. Dans la mythologie égyptienne, ces puissants dieux sont en effet considérés comme les détenteurs originels du pouvoir royal et comme les premiers souverains de la vallée du Nil.

Successeur des dieux, le pharaon ne paraît jamais tête nue en public eu égard à sa fonction sacro-sainte. Dans l'iconographie égyptienne, les symboles royaux apparaissent dès l'aube de la civilisation. Déjà sous la première dynastie, la couronne blanche de Haute-Égypte, en forme de mitre allongée, est portée très couramment par les souverains. Il en va de même pour la couronne rouge de Basse-Égypte, en forme de mortier, ainsi que pour la double-couronne pschent.

Cette dernière s'adapte parfois à la coiffe-némès, un linge plissé et rayé. Plus tardive, la coiffe bleue khépresh est assez fréquente sous le Nouvel Empire. Puissant symbole de protection, le serpent-uraeus ceint immanquablement le front royal en toute occasion. Les sceptres sont d'autres symboles de domination. La crosse-héqa et le flagellum-nekhekh, aux aspects pastoralistes, démontrent que le pharaon est le berger de son peuple, le guidant et le protégeant. Parmi les autres symboles figurent la queue de taureau fixée à l'arrière du pagne, la barbe cérémonielle, les sandales et l'étui-mekes, etc.

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Et chacun de ces symboles de la royauté pharaonique renferme des caractères qui font sa particularité: leurs formes, leurs couleurs et leurs opportunités plastiques et pédagogiques. D'où la pertinence pour nous jeune chercheur en arts plastique, sur la civilisation égyptienne de nous poser la question suivante :

? Quelles sont les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne ?

1. 2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET:

Peu de peuples ont suscité autant de questions, chez le monde savant, que le peuple égyptien. Longtemps décrit comme celui qui permit le passage de la barbarie à la civilisation, le peuple de l'Égypte antique a été assurément un objet privilégié de la curiosité, comme si le passé le plus lointain formait les racines les plus puissantes de notre présent.

La linguistique, la paléontologie, l'anthropologie physique et, surtout, l'égyptologie comme

spécialisation de l'archéologie ont contribué, chacune à sa manière, à faire de l'Égypte, de son passé et de ses populations, les topos de « l'émergence » de la civilisation.

Chaque discipline scientifique s'intéressant au passé de l'Égypte a tenté de la faire revivre au gré des nouvelles découvertes archéologiques, mais les sciences sociales et, dans une moindre mesure, les arts plastiques, avaient comme particularité de prétendre reconstituer les oeuvres du passé.

De ce fait, en tant que jeune chercheur en arts plastiques, beaucoup de questions nous viennent dans la tête. Mais parmi toutes nos interrogations scientifiques, celle qui nous emballe le plus reste la question sur la civilisation égyptienne.

D'une part, l'Egypte a toujours été un sujet de polémique surtout sur les origines de l'humanité.

Quand des chercheurs et savants africains ont voulu éclairé la lanterne du monde. Des égyptologues comme Cheikh Anta Diop, Théophile Obengua qui soutiennent une antériorité de l'Egypte sur les autres civilisations du monde.

Des savants et chercheurs occidentaux, réfutent ces dits et se campent sur la supériorité de la race blanche sur le nègre.

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Cette antagonisme qui a tellement duré doit trouver son épilogue. Et rien que pour cela, nous la nouvelle génération devrions y apporter notre part de vérité, d'où la nécessité de faire des recherches et d'élucider cette zone d'ombre dans l'histoire universelle de l'homme.

D'autre part, sans que l'on s'en rende généralement compte, l'Égypte pharaonique fait partie intégrante de l'imaginaire collectif de notre culture occidentale qui a par ailleurs toujours développé un discours à son propos. Chacun a tôt ou tard été en contact avec l'Égypte antique et s'en est fait une représentation mentale plus ou moins nourrie d'idées reçues. Si l'on a assez bien questionné la réception culturelle de l'Égypte ancienne dans la religion, les arts, la littérature ou encore le cinéma, on s'y est moins intéressé dans le domaine scolaire. A travers l'examen des programmes et des manuels scolaires sénégalais du cours d'initiation (CI) à la classe de terminale, juste une petite portion est réservée à la civilisation égyptienne au profit des autres civilisations et des conquêtes politiques et économiques occidentales.

Dès lors, quels sont la place et le rôle de la civilisation égyptienne dans l'école Sénégalaise? C'est cette inquiétude qui a déclenché chez nous une série de questions.

Longtemps minimisée, la représentation scolaire de l'Égypte ancienne en Afrique occidentale et plus particulièrement au Sénégal, soulève également de nombreuses questions. Elle est devenue une demande sociale, même une exigence des nouvelles élites nationales. Il s'agit ici de censurer l'image fausse sur l'Égypte ancienne transmise par l'école occidentale depuis la période coloniale, mais aussi de s'interroger sur les enjeux d'un programme scolaire afrocentrique tel que l'avait souhaiter les Professeurs Cheikh Anta DIOP, Théophile OBENGUA, Moléfikété ASANTE, etc.

Alors, cette brève étude nous permet ainsi de réfléchir sur des référents africains afin d'envisager l'Égypte ancienne comme un élément incontournable et indispensable dans nos programmes scolaires fondamentaux.

Tous ces arguments énoncés précédemment nous obligent donc à produire un élément, une étude scientifique sur les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne comme contribution. Et nous espérons bien que cela puisse inciter d'autres de nos paires, à faire de même pour qu'ensemble nous puissions réussir à produire des connaissances à transmettre dans nos écoles.

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1. 3. REVUE DE LA LITTERATURE :

Une revue de littérature est une étude ciblée, approfondie et critique des principaux travaux existants réalisés sur un thème particulier. Elle permet, sinon la maîtrise du domaine de recherche, l'acquisition des connaissances principales sur les travaux de recherche réalisés dans ce domaine.

Elle présente aussi et évalue la documentation sur notre thème dans le but de le situer par rapport aux recherches antérieures ou à l'information existante.

La revue de littérature de notre étude est constituée en grande partie par des livres qui traitent de la civilisation égyptienne dans son grand ensemble. Mais le constat générale est la rareté de ressources sur notre sujet.

? NICOLAS GRIMAL (1994) « Histoire de l`Egypte ancienne »

Paris, FAYARD, 1994

Pour la plupart, avons-nous, de la civilisation du Nil, une vision quelque peu traditionnelle et conventionnelle, le plus souvent tributaire de découvertes et de travaux remontant aux années 1950 et 1960, alors que des avancées décisives ont eu lieu depuis.

Ainsi de ces acquis anciens et nouveaux l'auteur: NICOLAS GRIMAL, un égyptologue propose ici une synthèse à la fois vivante et savante, portant sur l'ensemble de l'histoire de la terre des Pharaons (depuis la préhistoire jusqu'à la conquête d'Alexandre). Etayée sur la chronologie la plus sûre à ce jour et nourrie des informations livrées par un matériel archéologique de plus en plus abondant, elle fait une large part d'où l'importance que nous accordions aux travaux de l'auteur.

Illustré et enrichi par de nombreux textes égyptiens, cet ouvrage comme beaucoup d'autres ne mentionne aucunement cet aspect important qui est le caractère des symboles royaux de Pharaon.

? DAUMAS François (1971) « La civilisation de l'Egypte pharaonique ». PARIS, éditions Arthaud, 1971.

L'auteur nous fournie les efforts conjugués des linguistes et des archéologues, qui ont permis à l'égyptologie d'accumuler trouvailles et documents.

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La publication de ces derniers permet aujourd'hui à François DAUMAS de dresser un tableau d'ensemble de la civilisation égyptienne dans son livre. Sans doute certains dits de son oeuvre pour une large part, tributaire du hasard, mais certains traits essentiels de l'ancienne Egypte apparaissent nettement sur le visage qu'il nous restitue.

Parmi les textes innombrables que l'auteur nous envoie ici, le plus grand nombre traite de questions religieuses. Et cela n'est pas l'effet du hasard chez ce peuple épris d'éternité. On ne s'étonnera donc pas de la place qui leur est faite dans ce livre.

D'une façon générale ; cet essai de synthèse, fait la part large aux textes. Il conserve toujours les limites de la plus part des autres livres, sur notre sujet. Mais qu'importe car les textes et monuments anciens nous guident d'eux-mêmes vers la compréhension du passé et permettent de pénétrer dans le coeur de cette civilisation plus profondément qu'on n'aurait osé l'espérer.

? Claire LALOUETTE (2023) « Dieux et pharaons de l'Égypte ancienne » nouvelle édition

FRANCE, Flammarion, 2023.

Il y a près de six mille ans, les bords du Nil ont vu éclore une civilisation riche et florissante. Trente dynasties royales se sont succédé en Égypte, jusqu'à la conquête du pays par Alexandre le Grand. L'auteur nous rappelle dans ce livre, la grandeur de ce royaume prospère, portée par la foi en ses dieux et en ses pharaons.

Il nous démontre dans ses lignes les trois millénaires d'un rayonnement culturel sans précédent. Ses pensées et mythes se mêlent et font un pyramide d'échange universel, dont nous sommes aujourd'hui encore les héritiers.

Enrichi aussi d'un lexique, d'une chronologie et de cartes, ce dictionnaire est une plongée érudite et passionnante dans les profondeurs du nil pour y puiser: cultes et croyances de l'Égypte ancienne.

? Claire LALOUETTE (2011) « Au royaume d'Égypte» FRANCE, édition FLAMMARION (2011).

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Auteur aussi de la précédente livre, Claire LALOUETTE revient ici avec un nouveau style. Elle déclare dans son oeuvre que le temps des rois-dieux est celui du premier accomplissement de la civilisation pharaonique. Le monarque, Pharaon, dieu parmi les hommes, est le maître des destins : seigneur de la foi, dirigeant la politique et l'histoire, gardien vigilant de l'économie et de la prospérité du royaume du Nil.

Une partie importante est aussi consacrée à l'étude de la société et ses composantes : la grandeur des rois, les Pharaons.

Cet ouvrage est non seulement le reflet d'événements passés, mais aussi l'un des plus sensible, de la pensée des hommes d'Égypte. L'auteur aussi nous explique le système linguistique égyptien et une initiation à l'étude des hiéroglyphes.

Ce livre présente une réflexion sur le monde antique de la vallée du Nil en ses débuts.

? Christian JACQ (2022) « L'Egypte pharaonique, un royaume de lumière» France, édition Epa, 2022.

Pourquoi l'Égypte ? Comment est-elle née ? Quelles furent ses valeurs ? Pourquoi n'a-t-elle connu aucune guerre de religion? Comment le secret de l'éternité a-t-il été percé ? Etc. C'est en partie pour répondre à ces question que l'auteur Christian JACQ a interrogé plus d'un demi-siècle de recherches, cet ouvrage, illustré de documents remarquables, dont beaucoup rares et peu connus, tente de comprendre comment L'Égypte pharaonique a façonné l'âme du monde. Il redonne vie à cet univers qui parle à tous les êtres et continue, à travers les siècles, à transmettre des valeurs fondamentales, sans lesquelles une société cède au chaos et à la violence. C'est aussi pour nous plasticien, un passionnant voyage dans le temps pour découvrir les clés de cette civilisation de lumière : l'univers spirituel (dieux et les divinités), la politique (fonctionnement de l'état pharaonique), l'économie, la vie quotidienne et sa sacralisation.

? Christian JACQ (1981) « L'Egypte des grands pharaons : l'histoire et la légende » Paris, Édition Perrin, 1981.

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Kheops, Sésostris, Hatshepsout, Thoutmosis, Amenhotep, Akhenaton, Toutankhamon, Ramsès, Cléopâtre...

Autant de noms à la fois lointains et proches, autant de noms qui évoquent la civilisation des pharaons et la longue lignée des dynasties. Par cette galerie de portraits, qui est aussi une approche de la fascinante aventure historique des monarques qui régnèrent sur la Haute et la Basse Egypte, Christian JACQ nous convie encore ici à découvrir la réalité et la légende.

Réalité, car l'abondance des textes égyptiens permet d'établir un certain nombre de vérité : mais aussi légende, car l'Egypte, refusant de s'inscrire dans l'histoire événementielle, a délibérément opté pour l'éternité de Pharaon, lien entre le ciel et la terre, entre les dieux et les hommes.

? Claire SOMAGLINO (2020) « Atlas de l'Egypte ancienne » France, édition Autrement. 2020.

Nous connaissons de l'Égypte les pyramides, les hiéroglyphes et les pharaons, mais que

savons-nous de sa vie sociale, culturelle ou politique ?- Le développement de cette civilisation, en interaction avec le Nil du coeur de l'Afrique à son delta en Méditerranée.

Claire SOMAGLINO, nous fait une topographie de ce royaume.

- Durant l'Ancien Empire, la société se structure, dirigée par le roi et une élite royale qui exploite les ressources du territoire.

- Les rois du Moyen Empire se rapprochent des dieux et font appel à la loyauté de l'élite pour asseoir leur pouvoir sur toute l'Égypte.

- Les pharaons du Nouvel Empire doivent, eux, faire face aux autres grands empires : leur domination sur la population passe notamment par l'assimilation aux divinités.

L'auteur de cet atlas, grâce à plus de 70 cartes et documents, retrace l'histoire passionnante des trente dynasties qui se sont succédées, depuis 3000 av. J.-C. jusqu'à la conquête d'Alexandre en 332 av. J.-C.

? Pierre TALLET, Frédéric PAYRAUDEAU, Chloé RAGAZZOLI, Claire SOMAGLINO (2023)

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« L'Egypte pharaonique: histoire, société, culture » (2e édition) Paris, Edition Armand collin, 2023.

Dans la vallée du Nil émerge au terme d'un processus culturel complexe l'un des plus anciens états territoriaux du monde, dirigé par une royauté sacrée et une administration qui se développe et évolue durant les presque 3000 ans qui séparent la première dynastie de la conquête romaine.

Au-delà de l'image d'une Egypte des pyramides immobile, les auteurs (4) partagent ensemble leurs recherches les plus récentes, issues de l'analyse de la documentation écrite et iconographique autant que des dernières découvertes archéologiques. Pierre, Frédéric, Chloé et Claire arrivent ensemble comme de talentueux plasticiens à peindre un tableau beaucoup plus nuancé.

Au-delà du résumé de la chronologique essentielle à la compréhension de l'histoire

égyptienne, l'ouvrage aborde les problématiques historiques propres à chacune de ses grandes périodes, touchant à l'histoire, mais aussi à la société et à la culture.

? Christiane Desroches-NOBLECOURT (2008) « Symboles de l'Égypte » Paris, Poche, 2008.

L'étoile Sothis et l'omniprésence du fleuve, les pyramides et le Dieu Soleil, la scarabé et l'oeil d'Oudjat, les momies et Amon le caché... L'Auteur nous rappelle que les symboles de l'Égypte n'en finissent pas de peupler notre imaginaire, mêlant les mythes et les figures divines. Christiane Desroches NOBLECOURT, qui a dirigé le département égyptien du musée du Louvre et de nombreux chantiers de fouilles, connaît cet univers mieux que quiconque. En descendant le Nil, elle nous invite à le découvrir, étape par étape.

Telles fut les livres consulter

1. 4. OBJECTIF DE RECHERCHE:

1. 4. 1. OBJECTIF GENERAL:

Chaque projet scientifique doit viser des objectifs clairs, nets et précis et à la limite, opérationnels.

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Le but de ma présente recherche est d'obtenir des connaissances et un aperçu clair sur les symboles royaux du Pharaon en Egypte durant l'antiquité et leurs caractères plastiques afin de pouvoir les enseigner à mes futurs élèves et étudiants.

Il consiste en résumé à:

? Appréhender les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne.

Et comme axe majeure et directrice de ma recherche, cet objectif général sera opérationnalisé par des objectifs spécifiques.

1. 4. 2. OBJECTIFS SPECIFIQUES : Ils sont au nombre de trois (3):

· Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique.

· Décrire les couleurs des symboles royaux de l'Egypte pharaonique.

· Analyser les opportunités plastiques et pédagogiques de ces symboles royaux.

Ces objectifs spécifiques préétablis nous permet de formuler des hypothèses qui peuvent être envisagée comme des réponses anticipées à notre question de recherche.

1. 5. HYPOTHESES:

C'est notre problématique qui conduit à la formulation de nos d'hypothèses de recherche. Ces dernières sont en effet une réponse provisoire à la question préalablement posée.

Donc notre hypothèse peut être envisagée comme notre réponse anticipée que nous chercheur, formulons à notre question de recherche et qui se présentent en:

· Le pharaon ne ce présente jamais au peuple sans ses symboles.

· La coiffe « Némés » est la plus célèbre de ses coiffes.

· Pharaon a toujours dans sa main son sceptre.

· Les couleurs dominantes en Egypte ancienne sont le bleu, l'or et le rouge.

· Les couleurs noir et blanc sont aussi importante.

· Etc.

Ces hypothèses sont des idées qu'il faut vérifier en la comparant aux faits.

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PHASE METHODOLOGIQUE

? Démarche méthodologique

DEUXIEME PARTIE

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II. 1. METHODE ET TYPE DE RECHERCHE.

La méthodologie de recherche est un aperçu de la façon dont une recherche donnée est effectuée. Elle définit les techniques ou les procédures utilisées pour identifier et analyser les informations concernant un sujet de recherche spécifique. La méthodologie de recherche a donc à voir avec la façon dont un chercheur conçoit son étude de façon à pouvoir obtenir des résultats valides et fiables et atteindre ses objectifs de recherche.

2. 1. 1. METHODE DE RECHERCHE.

Pour les besoins de notre étude, nous avons choisi de travailler avec la méthode qualitative.

La recherche qualitative englobe la collecte et l'analyse de mots et de textes écrits ou parlés. Cette méthode de recherche est généralement utiliser lorsque notre but et nos objectifs sont descriptives, comme c'est le cas ici, nous étudions la perception d'une chose matériel comme les symboles royaux de l'Egypte ancienne. Ce type de données est essentiellement recueilli soit par le biais d'entretiens, d'observations et de groupes de discussion.

2. 1. 2. TYPE DE RECHERCHE.

Pour ce qui est toujours de notre étude, nous avons porté notre dévolu sur la recherche de type descriptive. Car elle est une méthode de recherche qui utilise les mots pour décrire des populations (objets étudiés) tels qu'ils se produisent.

La collecte de données est objective et systématique, sans variables indépendantes. Nous n'établissons pas de liens de cause à effet, mais allons plutôt observer et mesurer les caractéristiques (caractères) des éléments étudiés.

2. 2. UNIVERS DE L'ENQUETE.

L'univers est définit en fonction des objectifs de l'étude. On peut le définir en termes géographiques (une localité, une municipalité, un district, une province, un pays ou toute autre catégorie intermédiaire) ou en termes sectoriels (une population urbaine, les industries de la céramique, les producteurs de bois de feu).

On doit également poser des limites temporelles à la définition de l'univers parce que sa composition et ses caractéristiques peuvent changer au fil du temps.

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Donc il est pertinent pour nous que l'univers ait des limites spatiales qui coïncident avec les

regroupements normalisés, d'usage courant ou officiels dans chaque pays, pour qu'il soit possible d'estimer ses dimensions à partir de bases d'information déjà existantes.

Ainsi, nous avons défini de manière préliminaire l'univers au début de la conception méthodologique de notre étude, pour ensuite le préciser une fois qu'on connaît sa taille et sa distribution spatiale et temporelle, en révisant des informations existantes. D'où le choix de l'Egypte comme univers mais de manière plus précise nous allons vers l'Egypte ancienne ou celui dit pharaonique pour mieux canaliser notre question de recherche.

2. 2. 1. CADRE DE L'ETUDE DE L'EGYPTE ANTIQUE.

L'Égypte utile demeure une étroite bande fertile de plus de 1 100 km de longueur qui s'ouvre au nord sur un delta de quelque 22 000 km2. La surface habitée couvre 3,5% du pays, soit environ 35 000 km2 sur 997 739 km2 (5% si l'on ajoute les bonifications agricoles post-1950). Le pays des pharaons est bordée à l'ouest par la Libye, suivant le 25e méridien de longitude est, conformément à l'accord de 1925. Au sud, avec le Soudan, la frontière est toujours en accord avec la délimitation définie par le condominium anglo-égyptien en 1899 ; elle suit le 22e parallèle de latitude nord avec un sensible aménagement accordé au Soudan en 1960 aux abords de la mer Rouge, la bande d'Halayeb, à présent contesté. Ces frontières rectilignes s'étendent respectivement sur 1 024 et 1 240 km. Les autres frontières terrestres délimitent à l'est le Sinaï, péninsule marquant la transition entre l'Afrique et l'Asie et qui fut sous contrôle israélien de 1967 à 1982. L'Égypte compte 255 km de frontière avec Israël et 11 km avec le territoire palestinien de Gaza. Le reste de ses frontières, soit 2 900 km, sont littorales ; elles s'étendent le long de la Méditerranée, du golfe de Suez, du golfe d'Aqaba et de la mer Rouge.

Comme dit précédemment, le territoire de l'Égypte est constitué principalement de désert. Seuls 35 000 km2, soit 3,5 % de la superficie du pays est cultivée et habitée de manière permanente. L'essentiel du territoire égyptien se situe à l'intérieur de la large bande désertique qui s'étend d'ouest en est depuis la côte Atlantique de l'Afrique jusqu'en Asie du sud-ouest.

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CARTE 1: Carte de l'Egypte antique, montrant le Nil jusqu'à la cinquième cataracte et les principaux sites de la période dynastique (v. 3150-30 av. J.-C.). Le Caire et Jérusalem sont représentées comme villes de référence.

 

L'histoire géologique de l'Égypte a donné naissance à quatre grandes régions naturelles :

la vallée du Nil et le delta du Nil;

le désert Libyque (désert occidental) à l'ouest du Nil;

le désert Arabique (désert oriental) et l'Itbay à l'est du Nil; le Sinaï, au nord-est.

Les mises en valeur de l'Égypte sont toutes très récentes et, pour l'essentiel, issues des grands chantiers hydrauliques engagés au XIXe siècle pour maîtriser le cours du fleuve, conserver ses eaux au-delà de la crue, étendre les surfaces irriguées et introduire de nouvelles cultures industrielles. Le canal de Suez, la conquête des déserts, le haut barrage d'Assouan, l'exploitation pétrolière, le tourisme et l'urbanisation ont fini de bouleverser l'Égypte traditionnelle. Elle reste toutefois « Misr um al-dunya » ou « l'Egypte mère du monde » se plaisent à dire les Égyptiens, soulignant l'antériorité universelle de leur civilisation, ou « l'Égypte don du Nil » selon l'expression d'Hérodote ; autant de formules qui figent les paysages des bords du Nil dans l'immuabilité et l'immortalité.

Dans l'antiquité, on découpait le pays en deux parties que l'on appelle aujourd'hui la Basse-Égypte et la Haute-Égypte. Le haut et le bas ne réfèrent pas à notre vision occidentale nord-sud

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du monde, mais au flux du Nil. Le Nil prenant sa source dans le sud et se jetant dans la Mer Méditerranée au nord, la Haute-Égypte correspond à la partie sud du pays alors que la Basse-Égypte correspond à la partie nord. De nos jours, on parle également de Moyenne-Égypte pour désigner la région d'Assiout qui se trouve au milieu du pays.

Les points culminants de l'Égypte sont le mont Sinaï (2285 m), et Gebel Chayeb (2880 m), et son fleuve principale est le Nil dont la longueur est de 6671 km.

2. 2. 1. 1 L'HYDROGRAPHIE DE L'EGYPTE ANTIQUE:

L'empire égyptien a duré plusieurs millénaires, et nous fascine encore aujourd'hui par

sa longévité et l'héritage culturel qu'il nous a laissé. L'Egypte antique doit son essor et sa prospérité au Nil. Hérodote disait d'ailleurs que « l'Egypte est un don du Nil ».

Qu'en est-il et quelles leçons tirer de l'Histoire aujourd'hui?

A la source : le NIL.

Ce n'est pas un hasard si l'on nomme la civilisation égyptienne « civilisation du Nil» car du fleuve dépendaient non seulement la prospérité de la nation et son existence même.

Les Egyptiens ont divinisé le Nil pour ses bienfaits, il était pour eux le dieu Hâpy. Long de 6700 km, le fleuve déposait chaque année au moment des crues un limon fertile provenant d'Ethiopie qui fera de l'Egypte un véritable grenier à blé durant l'Antiquité. Les Egyptiens attendaient beaucoup des crues, puisque des crues trop faibles empêchaient une bonne irrigation, et des crues trop fortes provoquaient des inondations. Ils faisaient donc beaucoup d'offrandes au dieu Hâpy. Mais ils ne se contentaient pas d'offrandes et ont également effectué beaucoup d'aménagements hydrauliques grâce à des moyens humains, techniques et financiers considérables.

Les dignitaires et pharaons égyptiens avaient bien saisi l'enjeu économique et politique que représentait l'eau, source de prospérité et par conséquent de stabilité et de renforcement de leur pouvoir. Ils savaient également qu'une bonne gestion de l'eau.

Les scribes et la gestion de l'eau.

Les scribes étaient évidemment des personnages clés dans cette gestion de l'eau. Ils utilisaient des nilomètres, c'est à dire des puits ou des escaliers aux parois graduées,

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en communication avec le Nil, qui permettaient de surveiller avec précision le niveau des eaux lors des crues. Les scribes effectuaient des relevés réguliers afin d'estimer les récoltes à venir. Et, à partir de ces estimations, ils définissaient les impôts, déterminait aussi le développement social et culturel de l'Egypte, et donc son rayonnement.

Ainsi Danielle Bonneau, papyrologue, soulignait dans ses recherches sur le nilomètre que celui-ci « a été un instrument de pouvoir. (...) Les effets de l'irrigation naturelle et de l'irrigation artificielle sont pour ainsi dire automatiquement prévisibles à partir des données nilo-métriques datées : «Tant d'eau, tant de blé». Le gouvernement du pays peut ainsi connaître plus de six mois à l'avance, la production agricole et, de là, le résultat des perceptions fiscales. (...) Par son caractère répétitif, par ses données numériques adaptées aux principaux points de la vallée, le nilomètre a modifiéì la portée de la connaissance géographique essentielle du pays ». Et elle concluait que le nilomètre «apparaît, par comparaison avec l'histoire des civilisations d'autres pays, comme un des progrès technologiques les plus anciens et les plus marquants de l'humanité ».

Ainsi on peut affirmer que l'eau est donc à l'origine de la très grande prospérité de l'Egypte pharaonique.

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2. 2. 1. 2. LE CLIMAT

Situé à une latitude subtropicale, l'Égypte constitue l'extrémité orientale du Sahara, formée de bas plateaux à l'ouest du Nil, relevée à l'est, au-dessus du fossé de la mer Rouge. La chaleur est torride en été, s'accroissant vers le Sud, où disparaissent pratiquement les précipitations, déjà très faibles dans le delta, où elles avoisinent 50 mm par an. La vallée du Nil, d'une largeur utile de 3 à 15 km, représente moins de 5 % de la superficie du pays, dont le reste est formé de déserts parsemés d'oasis.

Le climat égyptien est méditerranéen sur la côte d'Alexandrie, semi-désertique à la hauteur du Caire (28,6°C de moyenne au mois de juillet contre 23 à Marseille et 24.9 à Dakar, source : Larousse), et complètement désertique dans le sud : il pleut en effet 42 mm par an même au Nord au Caire, contre 469 mm à Dakar (Source : Larousse). À Assouan et en Nubie, il peut faire jusqu'à 50°C. En automne, les températures oscillent entre 25 et 35°C du nord au sud.

Les étés sont très chauds et dénués de précipitations avec des maximums moyens dépassant les 40 0C et des minimums moyens supérieurs à 22,5 0C. En hiver, les températures peuvent s'abaisser au-dessous de 0 0C, avec un minimum moyen autour de 5 à 7,5 0C et un maximum de 20 à 22,5 0C. Entre l'hiver et l'été, les saisons intermédiaires sont brèves. À l'exception de la période dite du khamsin (nom du sirocco en Égypte), les cinquante jours avant la Pentecôte copte, marquée par de puissantes tempêtes de sable avec des vents. La rareté des précipitations, voire l'hyperaridité, marque l'ensemble du territoire. La zone littorale au nord du 300 de latitude nord présente des affinités méditerranéennes, la pluviosité y atteint en effet 189 mm à Alexandrie, 141 mm à Marsa Matruh et même 300 mm à Rafa. L'agriculture pluviale reste néanmoins anecdotique. Les totaux annuels chutent rapidement vers le sud: il ne tombe plus que 28 mm d'eau au Caire, 9 mm à Siwa et 6 mm au Fayoum avec des irrégularités très fortes et des pluies violentes.

Plus au sud encore, au-delà du 28e degré de latitude nord, le climat devient hyperaride. Le désert Libyque est même considéré comme la zone la plus aride du Sahara.

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L'oasis de Dakhla ne reçoit guère plus de 1 mm par an et Assouan, 3 mm. Dans ces conditions, il est aisé de comprendre combien l'Égypte est dépendante du Nil, sa seule source en eau en dehors de quelques forages dans les nappes aquifères fossiles et alluviales.

2. 2. 1. 3. UN CLIMAT DÉSERTIQUE

A / DES PLUIES RARES.

L'Égypte est pratiquement tout entière dans la zone tropicale aride. L'ensemble du pays est soumis au climat désertique. L'air y est sec. Seule une étroite bande proche de la Méditerranée reçoit quelques précipitations (Alexandrie, 166 mm, surtout en hiver; Port-Saïd, 173 mm). Les pluies se raréfient rapidement du nord au sud: Le Caire, 42 mm ; Beni-Souef, 6,4 mm ; Louqsor, 4 mm ; Assouan, 1 mm. Elles sont caractérisées par une grande variabilité interannuelle. Les printemps (jusqu'au mois de mai) sont doux, ensoleillés et sujets à de brusques variations de température.

Un aspect des montagnes du Sinaï, en Égypte.

L'Égypte est pratiquement tout entière dans la zone tropicale aride. L'ensemble du pays est soumis au climat désertique. L'air y est sec. Seule une étroite bande proche de la Méditerranée reçoit quelques précipitations (Alexandrie, 166 mm, surtout en hiver; Port-Saïd, 173 mm). Les pluies se raréfient rapidement du nord au sud:

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Le Caire, 42 mm ; Beni-Souef, 6,4 mm ; Louqsor, 4 mm ; Assouan, 1 mm. Elles sont caractérisées par une grande variabilité interannuelle. Les printemps (jusqu'au mois de mai) sont doux, ensoleillés et sujets à de brusques variations de température.

B / DES TEMPÉRATURES ESTIVALES PARTOUT ÉLEVÉES.

Les températures estivales sont partout élevées, avec un accroissement du nord au sud, ainsi qu'en témoignent les moyennes des maximums de juillet : 30,1 °C à Alexandrie, 35,8 °C au Caire, 36,9 °C à Beni-Souef, 39,4 °C à Louqsor, 41,5 °C à Assouan. Cependant, les moyennes des minimums de janvier sont en général de plus en plus accusées vers l'intérieur du pays : Alexandrie, 8,8 °C ; Le Caire, 9,4 °C ; Beni-Souef, 6,6 °C ; Louqsor, 6,3 °C. La température moyenne de juillet est de 28,6 °C au Caire, de 26,2 °C à Alexandrie ; celle de janvier, de 13,8 °C au Caire, de 13,6 °C à Alexandrie. Le caractère aride et continental du pays s'affirme avec la décroissance des taux d'humidité moyenne de l'année : Alexandrie, 68 % ; Le Caire, 50 % ; Beni-Souef, 51 % ; Louqsor, 34 % ; Assouan, 22 %.

Les vents soufflent normalement du secteur nord, mais ceux du sud et de l'est, dus au

passage de dépressions, occasionnent un froid piquant en hiver et des nuages de sable au printemps (le khamsin).

La meilleure saison touristique est l'automne, et même la période de décembre à février en Haute-Égypte.

C / LE DÉSERT

La plus grande partie de l'Égypte est constituée de déserts, à l'intérieur du Sahara. L'ensemble fait partie du vieux socle cristallin africain, portant une couverture sédimentaire de grès nubiens (mésozoïque continental) surmontés de crétacé (surtout calcaire) et de nummulitique plus ou moins relevé et cassé. . Le Sinaï est ainsi un horst, isolé entre les fossés tectoniques de Suez et de Aqaba, fortement relevé vers le sud (2 637 m) et plongeant au nord sous des plateaux sédimentaires modelés en gigantesques cuestas.

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Un aspect de la province du Fayoum, au sud-ouest du Caire, en Haute-Égypte, au sud-ouest du Caire, en Haute-Égypte.

C/ 1. LE DÉSERT ORIENTAL (OU ARABIQUE)

Le désert oriental (ou arabique), à l'est du Nil, est un fragment de socle relevé (2 180 m ; on parle parfois de chaîne arabique) vers le bombement effondré de la mer Rouge. Il porte un réseau hydrographique régulièrement hiérarchisé, où des pluies (entre 10 et 20 mm par an) permettent un écoulement temporaire. Il a été dans l'Antiquité une grande région minière (or, porphyre).

C/ 2. LE DÉSERT OCCIDENTAL (OU LIBYQUE)

Le désert libyque, à l'ouest du Nil, couvre les deux tiers de l'Égypte. Il est formé d'un plateau très aride, souvent barré par des dunes. Un erg difficilement franchissable borde la frontière occidentale. Le désert occidental serait à peu près totalement vide d'hommes sans l'existence de quelques profondes dépressions, dont celles de Kharguèh, de Dakhla, de Farafra et de Bahriya, qui sont logées sur des accidents structuraux affectant la couverture. Les plus septentrionales sont au-dessous du niveau de la mer, au fond desquelles affleurent des lignes de sources (correspondant à une nappe souterraine, en partie fossile, descendant du Tibesti vers la Méditerranée). Ces dépressions nourrissent des oasis où des sédentaires cultivent dattiers, céréales et légumes. Le dépôt salin de la dépression de Kattara est situé à 133 m sous le niveau de la mer.

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2. 2. 1. 4. L'ECONOMIE DANS L'EGYPTE ANCIENNE.

Quand on pense à la civilisation de l'ancienne Égypte, on évoque immédiatement des monuments majestueux, des objets luxueux ou des croyances sophistiquées relatives à l'au-delà. Cependant, les formes d'organisation sociale et économique qui expliqueraient de telles réalisations demeurent toujours en grande partie dans l'ombre.

Tout d'abord, l'économie s'est rapidement développée en Egypte grâce à la présence du Nil qui facilite les échanges. Mais elle repose essentiellement sur l'agriculture, et ce pour plusieurs raisons :

-les crues prévisibles du Nil qui permettaient les cultures

-les systèmes d'irrigations

-la diversité des produits qui permettent soit de se nourrir (céréales, légumes, fruits ...) que de se vêtir (lin).

Cependant la terre n'est que très rarement propriété de celui qui la cultive, la terre appartient à Pharaon qui donne la gérance de ses domaines aux temples et aux dignitaires qui se chargent de la faire exploiter.

C'est donc pharaon qui est détenteur de l'essentiel des richesses du pays, mais il existe une forme de redistribution sous forme de salaire des fonctionnaires, aides en cas de famines. Toute personne exerçant une activité professionnelle paie l'impôt à pharaon soit en nature (une partie de la production pour un agriculteur, soit en corvée, en biens, en bétail). Les scribes sont chargés de calculer et de percevoir l'impôt.

En ce qui concerne le commerce, les échanges commerciaux repose sur le troc (un objet

est échangé contre un autre bien de valeur équivalente) jusqu'au moyen empire qui voit l'apparition de la monnaie : le deben.

A l'intérieur du pays, les biens échangés sont : les surplus de production des paysans, des objets fabriqués par les artisans (poteries, pièces de lin...). En ce qui concerne les échanges avec d'autres pays les biens auparavant cités auxquels s'ajoutent les produits extraits des mines (pierres), le papyrus, objets en pierre. Tous les biens sont commercialisables.

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Les échanges se faisaient par voix terrestres fil de caravane ou bien par bateaux qui remontaient et descendaient le fleuve chargés de biens divers, car l'Egypte ne fait pas que vendre elle achète aussi aux pays voisins, elle importe de l'encens, de l'ivoire, du bois, de l'or, de l'ébène des animaux sauvages, des pierres précieuses...

Tous ces échanges étaient contrôlés par pharaon, qui prélevait un impôt sur les biens.

En outre, le recours à l'archéologie s'avère indispensable pour combler les lacunes dans la documentation écrite. Des chercheurs comme Covert van Driel ont insisté à juste titre sur l'erreur consistant à nier l'existence de ce qui ne figure pas dans les textes.

De nombreux objets de transactions communes n'ont pas laissé de trace matérielle (à cause de leur nature périssable ou transformable, comme les aliments, le sel, les étoffes, les aromates ou les métaux) ni textuelle (parce qu'ils circulaient en marge des institutions ou à cause de leur humble nature), bien que leur poids économique ne puisse être négligé. D'où l'importance, entre autres, des découvertes archéologiques de navires marchands naufragés, de textes évoquant les versements fiscaux effectués par des pêcheurs ou des producteurs de sel, de vestiges de grains, animaux et fibres végétales, et, surtout pour d'autres périodes, de traces de production préindustrielle, comme celles préservées dans la glace du Groenland.

Les preuves de l'emploi de métaux précieux dans les échanges, ainsi que les versements d'or et d'argent au fisc par des marchands, des cultivateurs, des pêcheurs ou des artisans, sont autant d'indices qui plaident en faveur de l'existence de marchés où les métaux circulaient, aussi, en marge des institutions et des transactions, réseaux de redistribution et systèmes de récompenses qu'elles alimentaient. Ces marchés permettaient donc la transformation des produits en or et en argent, suggérant l'existence d'une demande ainsi que de la possibilité d'accumulation de métaux précieux. Ces derniers faisaient l'objet, par la suite, de prélèvements fiscaux, de thésaurisation et d'investissements dans des secteurs divers. Ainsi, par exemple, le grand papyrus Harris I indique que le poids de « l'argent, correspondant aux biens provenant des contributions des serfs qui ont été donnés au domaine du dieu », allait jusqu'à 328 et 382 kg, selon deux passages du texte. Étant donné que ces livraisons d'argent sont accompagnées d'autres livraisons en grain, bétail, légumes et produits divers, il semble qu'elles correspondaient effectivement à des remises de métal et non à des évaluations d'autres produits en argent.

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En outre, elles relèvent uniquement de la production d'un nombre très réduit de temples ; comme l'Égypte ne produisait pas d'argent, ces passages révèlent que les serfs au service de ces institutions pouvaient en obtenir des quantités considérables, vraisemblablement en échange d'une partie de leur production. Reste pourtant à définir les limites tant de la demande que de l'étendue de ces opérations commerciales, limites qui témoignent du volume des échanges effectués dans les marchés et du poids global de ceux-ci dans l'économie.

2. 2. 1. 5. POPULATION DE L'EGYPTE PHARAONIQUE.

Le peuple, ou population de l'ancienne Egypte avait plusieurs appellation parmi lesquels celui de peuple des pyramides. Comment vivait le peuple de l'ancienne Egypte au temps des pyramides ? Quels étaient ses moeurs, ses coutumes, ses rites et ses croyances ? Les textes administratifs, la littérature, les représentations de la vie quotidienne peintes ou sculptées dans les chapelles funéraires nous apportent, sur tous ces points, une documentation exceptionnelle.

Au III millénaire, la vallée du Nil connut une forte poussée démographique, indissociable d'une activité rurale de mieux en mieux organisée et d'une économie de plus en plus rentable. On estime, en effet, que la population égyptienne est passée de 850 000 habitants en 3 000 av. J.-C. à 2 millions vers 1750 av. J.-C, pour une superficie d'environ 25000 km2. Modelée au cours du IVe millénaire av. J.-C. par les diverses migrations qui concentrèrent les populations le long du Nil, entre l'Afrique et la Méditerranée, la population égyptienne aboutit ainsi, après quelques siècles de mélanges ethniques, à un type bien marqué. La statuaire de l'Ancien Empire en donne une illustration physique remarquable : l'homme égyptien est de taille moyenne ; ses traits sont fins, ses cheveux sont noirs et raides, rarement crêpés.

1. La démographie et ses statistiques en Egypte ancienne.

Harcol Willems dans "les textes des sarcophages et la démocratie" aborde un sujet sensible et particulièrement intéressant : la démographie égyptienne et comment établir des statistiques "fiables". Aujourd'hui nous disposons uniquement de grandeurs très larges et très incertaines. Nous ne possédons pas de chiffres très précis, ni de recensements globaux.

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L'auteur évoque les chiffres de l'égyptologue Kraus qui parle de 7 millions d'Egyptiens vers 525 av. JC, mais une chute énorme au 3e siècle avec seulement 3 millions puis une lente hausse. Mais prouvant de tels chiffres ? Impossible car les sources utilisées sont incertaines. Nous disposons des éléments restreints pour différentes régions comme le fayoum, la Moyenne Egypte. Au Nouvel Empire, on lit parfois, 4 millions d'habitants ou 3... et moitié moins au Moyen Empire (selon Butzer).

Ensuite, il y a l'espérance de vie. Là encore malgré des échantillons très intéressants fournis par différents cimetières, difficile de généraliser. Par exemple, à Amarna, dans le cimetière populaire (voir pharaon magazine hors-série n°5), l'espérance de vie des individus ne dépasse pas 30 ans (moyenne). En moyenne (très large), on estime souvent que l'espérance de vie en Egypte ancienne se situe entre 25 et 35 ans. Et encore faut-il ajuster selon les périodes.

· La carte des flux de la population en Égypte.

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Barry Kemp synthétise ainsi : de 1 millions à la fin de la période pré dynastie à 5 millions à la période romaine.

L'homme a habité cette terre pendant longtemps. Homo Sapiens s'y installe il y a 50 000 ans. Mais la sédentarisation commence vraiment il y a 7000 ans avec la désertification du Sahara. Les populations nomades qui vivaient dans les savanes furent obligées de se replier vers des points d'eau constants. C'est ainsi que l'élevage de boeuf et la cueillette intensive de céréale commencèrent à l'ouest du Nil. A la même époque les nomades de la chaîne Arabique à l'est du Nil se mirent à élever des chèvres, animal originaire du Levant. Un troisième groupe de population apparaît également au nord du pays, le long de la mer. Il s'agit de populations agro-pastorales assez proches des populations agro-pastorales du Levant où l'agriculture était déjà pratiquée depuis longtemps.

On voit donc il y a 6000 ans une vallée du Nil habitée par de nombreux peuples, de nombreuses cultures qui peu à peu vont fusionner pour former la civilisation égyptienne.

2. 2. 1. 6. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L'EGYPTE ANTIQUE. L'administration en Egypte antique est un cas particulier. Le pouvoir est centralisé et servit par un corps de fonctionnaires nombreux, hiérarchisé, puissant et instruit. Au sommet de l'administration se trouve Pharaon, ensuite vient le vizir, les gouverneurs des nomes, les hauts responsables du clergé et de l'armée. La capital, siège du pouvoir a changé plusieurs fois au cours de l'histoire.

Le Pharaon

Bien plus qu'un simple souverain ou qu'un simple chef d'état, le pharaon était tout-puissant. Il était vu comme le chef spirituel, le guide respecté et vénéré de tout un peuple. Dans la mythologie égyptienne, Osiris gouvernait les hommes avant que son frère jaloux, Seth, ne l'assassine. Mais Horus, fils d'Isis et d'Osiris, réussit à vaincre son oncle et à le punir de son geste. A partir de cet instant, ce fut lui qui monta sur le trône et devînt ainsi le premier pharaon de l'histoire, digne héritier de son père. Il s'agit d'une base commune à toute la mythologie égyptienne : les dieux ont régné sur Terre avant les hommes.

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· L'administration

Le pouvoir est centralisé est servit par un corps de fonctionnaires nombreux, hiérarchisé, puissant et instruit.

Au sommet de l'administration se trouve Pharaon, ensuite vient le vizir, les gouverneurs des nomes, les hauts responsables du clergé et de l'armée.

La capital, siège du pouvoir a changé plusieurs fois au cours de l'histoire.

· Le vizir

C'est à lui que le roi délègue son autorité et c'est à lui que s'adresse les fonctionnaires. Il reçoit les plaintes et les doléances des citoyens contre l'état, il doit enquêter sur le bien fondé de ces doléances et prendre le cas échéant les sanctions. Il a donc autorité de justice, de police il est responsable de l'administration fiscale, les transports les travaux l'agriculture... il nome les fonctionnaires. Il a aussi un rôle sur l'administration des temples qui sont le noyau économique, les temples sont des sources de biens, de services et d'emplois pour les ouvriers, les prêtres et les artisans.

Il joue le rôle de premier ministre aux pouvoirs étendus. En fait il chapeaute plusieurs grandes instances administratives :

- le bureau des écrits, c'est une sorte de « bibliothèque où sont dressés, enregistrer et archiver tous les actes ayant force de lois.

- le bureau du trésor, il est responsable des magasins qui renferment tous les biens indispensables à la vie des citoyens en particulier la nourriture, et des produits de premières nécessités qui sont ensuite distribués dans les nomes.

Sous Aménophis I , la charge sera divisé en deux , un vizir pour la haute Egypte, un vizir pour la basse Egypte

· Le surintendant du trésor

Directement sous les ordres du vizir, il est à la tête de l' économie. il contrôle les impôts, qu'il collecte sur tous les produits du pays exceptions faites des céréales.

Il redistribue également les matières premières et les revenus en fonctions des besoins économiques, des chantiers en cours.

Les artisans qui travaillent pour pharaon reçoivent de lui le bois, les pierres, les métaux et tout ce dont ils ont besoin pour travailler.

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· Le directeur des greniers

Il s'occupe principalement des céréales qui sont la base de l'alimentation. Il est assisté de nombreux adjoints.

- Il établit la liste des contribuables.

- Il calcule la quantité de denrées que chacun doit verser sur sa récolte au titre de l'impôt dû au pharaon.

Ces denrées servent de réserves dans lesquels on puisera pour payer les fonctionnaires, les soldats, les serviteurs. Les domaines royaux de pharaon sont quant à eux gérés par un grand intendant. Une gestion qui va du paysan au bétail.

· Les gouverneurs ou nomarques

Le territoire de l'Egypte appartient à pharaon mais il en cède une partie aux temples et il confie la gestion du reste du territoire à des administrateurs territoriaux

L'Egypte est divisée en 42 nomes, ce nombre évoluera au cours de l'histoire.

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Au départ un nomarque pouvait avoir la responsabilité de plusieurs nomes, à partir de la Ve dynastie un nomarque ne s'occupera plus que d'un nome.

· Un nomarque

-tient le registre des propriétaires et des fermiers

- il veille au bon entretien des systèmes d'irrigations

- il est responsable du port de la cité et des marchands étrangers qui y accostent

- il perçoit les taxes en viande, cuir, textile et minéraux et bien entendu l'impôt en céréales

dont il assure le transport jusqu'au grenier d'Etat.

· Les scribes

Ils sont considérés comme les piliers de la société, ils recopient les textes sacrés, prennent en note les messages royaux , tiennent les registres.

Les autres fonctionnaires d'importance

o Les militaires, au nouvel empire l'armée sera structuré en une armée de métier.

o Les prêtres sont fonctionnaires puisqu'ils dépendent de pharaon.

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Ensuite viennent les fonctionnaires aux fonctions diverses, inspecteur au palais, gardiens d'oies par exemple il y a plein d'exemples.

Les postes administratifs les plus élevés sont le plus souvent héréditaires, les autres fonctionnaires sont recrutés parmi la classe moyenne.

2. 2. 1. 7. STRUCTURE SOCIALE EN ÉGYPTE ANCIENNE

La société de l'Égypte ancienne était strictement hiérarchisée: au sommet se trouvait le roi, puis son vizir, les membres de sa cour, les prêtres et les scribes, les gouverneurs régionaux (appelés par la suite "nomarques"), les généraux de l'armée (après la période du Nouvel Empire, C. 1570-1069 avant notre ère), les artistes et les artisans, les surveillants gouvernementaux des chantiers (superviseurs), les paysans et les esclaves.

La mobilité sociale n'était pas encouragée, ni observée pendant la majeure partie de l'histoire de l'Égypte, car on pensait que les dieux avaient décrété l'ordre social le plus parfait, conforme à la valeur centrale de la culture, la ma'at (ou maât, harmonie et équilibre). La ma'at était la loi universelle qui permettait au monde de fonctionner comme il le devait et la hiérarchie sociale de l'Égypte ancienne était censée refléter ce principe.

Le peuple croyait que les dieux lui avaient donné tout ce dont il avait besoin, qu'ils l'avaient installé dans le pays le plus parfait de la terre et qu'ils avaient ensuite placé le roi au-dessus de lui en tant qu'intermédiaire entre les royaumes mortel et divin. La première responsabilité du souverain était de maintenir la ma'at et, lorsque cela était accompli, toutes les autres obligations de sa fonction se mettaient naturellement en place.

Un monarque égyptien ne pouvait cependant pas superviser personnellement tous les aspects de la société, et c'est pourquoi le poste de vizir fut créé dès le début de la période dynastique (c. 3150- c. 2613 avant notre ère). Le vizir (une sorte de premier ministre) déléguait des responsabilités aux autres membres de la cour, envoyait des messages par l'intermédiaire de scribes, et supervisait également l'armée et les opérations des gouverneurs régionaux, les projets de travaux publics et la collecte des impôts, parmi ses nombreuses autres fonctions.

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Travailleurs égyptiens Horus3 (CC BY-SA)

Au bas de cette hiérarchie se trouvaient les esclaves (les personnes qui ne pouvaient pas payer leurs dettes, les criminels ou les personnes prises dans les guerres) et, juste au-dessus d'eux, les paysans qui représentaient 80 % de la population et fournissaient les ressources qui permirent à la civilisation de survivre et de s'épanouir pendant plus de 3 000 ans.

Pour autant que nous le sachions, l'habitation humaine dans la région du désert du Sahara remonte à environ 8000 avant J.-C. Ces personnes migrèrent vers la vallée du Nil pour s'installer dans la région luxuriante connue sous le nom d'oasis du Fayoum (également Al-Fayoum). Une communauté agricole s'établit dans cette région dès 5200 avant notre ère et des poteries ont également été trouvées dans la même région, datant de 5500 avant notre ère. Il convient de noter que ces dates ne concernent que les communautés agraires établies, et non l'occupation humaine initiale de la région du Fayoum, qui remonte à environ 7200 avant notre ère.

L'avènement des dieux et des villes: Les gens se regroupèrent en tribus pour se protéger des dangers et l'une de leurs défenses les plus importantes était la croyance dans le pouvoir protecteur de leurs dieux personnels.

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Le Fayoum vers 5000 avant J.-C. était un paradis luxuriant dans lequel les gens auraient joui d'une vie assez confortable avec une eau et des ressources naturelles abondantes. Cependant, à un moment donné, vers 4000 avant notre ère, une sécheresse semble avoir modifié ces conditions de vie idéales. Les eaux s'asséchèrent et la faune se déplaça pour trouver un environnement plus approprié.

Les populations qui s'étaient établies dans la région migrèrent vers la vallée du Nil, laissant l'oasis du Fayoum relativement désert. Ces personnes formèrent ensuite les communautés qui devinrent les premières villes égyptiennes le long du Nil. Cette migration s'inscrit dans l'ère connue sous le nom de période prédynastique en Égypte (c. 6000- c. 3150 avant notre ère), avant l'établissement d'une monarchie.

Delta du Nil - Jacques Descloitres (NASA) (CC BY-NC-SA)

À cette époque, on pense que les gens se regroupèrent en tribus pour se protéger de l'environnement, des animaux sauvages et des autres tribus. L'une de leurs défenses les plus importantes contre tous ces dangers était la croyance dans le pouvoir protecteur de leurs dieux personnels. L'égyptologue et historienne Margaret Bunson commente ce point:

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Les Égyptiens vivaient avec des forces qu'ils ne comprenaient pas. Les tempêtes, les tremblements de terre, les inondations et les périodes de sécheresse semblaient tous inexplicables, mais le peuple était conscient que les forces naturelles avaient un impact sur les affaires humaines. Les esprits de la nature étaient donc considérés comme puissants en raison des dommages qu'ils pouvaient infliger aux humains. (98).

De la même manière que les gens étaient conscients de la capacité nocive de ces forces, ils croyaient également qu'elles pouvaient protéger et guérir. Cette croyance précoce en des forces surnaturelles s'exprimait sous trois formes :

1. L'animisme: la croyance que les objets inanimés, les plantes, les animaux et la terre ont une âme et sont imprégnés de l'étincelle divine ;

2. Le fétichisme: la croyance qu'un objet a une conscience et des pouvoirs surnaturels;

3. le totémisme: la croyance selon laquelle des individus ou des clans ont une relation spirituelle avec une plante, un animal ou un symbole donné.

Au cours de la période prédynastique, l'animisme était la principale interprétation de l'univers, comme c'était le cas pour les premiers habitants de la plupart des cultures. Bunson écrit : "Par l'animisme, l'humanité chercha à expliquer les forces naturelles et la place des êtres humains dans le schéma de la vie sur terre" (98). Avec le temps, l'animisme conduisit au développement du fétichisme par la création de symboles (tels que le djed ou l'ânkh) qui représentaient à la fois un concept supérieur et avaient leurs propres pouvoirs innés.

Djed égyptien

Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

 

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Le fétichisme se ramifia ensuite en totémisme par le développement de forces spirituelles spécifiques qui surveillaient et guidaient un individu, une tribu ou une communauté. Une fois que le totémisme devint la pensée acceptée du fonctionnement du monde, ces forces furent anthropomorphisées (dotées de caractéristiques humaines) et devinrent les dieux et déesses de l'Égypte ancienne.

Ces divinités constituèrent le fondement de la culture pendant les 3 000 années suivantes. Les dieux avaient créé le monde, tous ses habitants, et tout établi sur le principe de l'harmonie et de l'équilibre. La ma'at fut établi lors de la création du monde, grâce au pouvoir du hékaou (heka, magie), et l'harmonie était donc valorisée dans la culture égyptienne comme le concept déterminant d'une vie stable et productive.

Si l'on vivait en équilibre, selon la volonté des dieux, on jouissait d'une vie bien remplie et, chose toute aussi importante, on contribuait à la joie et au succès de sa communauté et, par extension, du pays. Chacun bénéficiait de la connaissance de sa place dans l'univers et de ce que l'on attendait de lui, et c'est cette pensée qui donna naissance à la structure sociale de la civilisation.

2. 2. 1. 8. LES CLASSES SOCIALES

Comme dans la plupart, sinon la totalité, des civilisations depuis le début de l'histoire, les classes inférieures fournissaient les moyens de mener une vie confortable à leurs supérieurs, mais en Égypte, la noblesse prenait soin des classes inférieures en leur fournissant des emplois et en distribuant de la nourriture. Comme le roi représentait les dieux et que les dieux avaient créé le monde, le roi possédait officiellement toutes les terres. Cependant, conformément à maât, il ne pouvait pas prendre au peuple tout ce qui lui plaisait, mais recevait des biens et des services par le biais de l'impôt. Les taxes étaient prélevées et collectées par les bureaux du vizir et, une fois stockées, ces biens étaient ensuite redistribués au peuple.

On sait beaucoup de choses sur les emplois de la classe supérieure. Le roi gouvernait en déléguant des responsabilités à son vizir, qui choisissait ensuite les meilleures personnes sous ses ordres pour les tâches nécessaires. Les bureaucrates, les architectes, les ingénieurs et les artistes réalisaient les projets de construction nationaux et la mise en oeuvre des politiques, et les chefs militaires s'occupaient de la défense.

Les classes inférieures fournissaient les moyens de mener une vie confortable à leurs supérieurs et la noblesse prenait soin de ses inférieurs en leur fournissant des emplois et en distribuant de la nourriture.

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Les prêtres servaient les dieux, et non le peuple, et s'occupaient du temple et des statues des dieux, tandis que les médecins, les dentistes, les astrologues et les exorcistes traitaient directement avec les clients et leurs besoins grâce à leurs compétences en magie et à l'application de médicaments.

Il fallait travailler si l'on voulait manger, mais les emplois n'ont jamais manqué dans l'histoire de l'Égypte et tout travail était considéré comme noble et respectable. Par conséquent, cette redistribution n'était pas une "aumône" ou une charité, mais un juste salaire pour le travail accompli. L'Égypte était une société sans argent liquide jusqu'à l'arrivée des Perses en 525 avant J.-C. et le commerce était donc effectué par le biais du système de troc basé sur une unité monétaire connue sous le nom de deben.

Sennedjem dans l'au-delà - Jeff Dahl (Public Domain)

Il n'y avait pas de pièce de monnaie en deben mais le deben représentait l'unité monétaire universellement acceptée utilisée pour fixer la valeur d'un produit. Si une natte tissée coûtait un deben et un litre de bière le même prix, la natte pouvait être échangée équitablement contre la bière. Les travailleurs étaient régulièrement payés en bière pour une journée de travail, car la bière était considérée comme plus saine à boire que les eaux d'Égypte et plus nutritive aussi, mais les gens étaient également payés en pain, vêtements et autres biens pour leur travail.

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Les détails des emplois des gens sont connus grâce à des rapports médicaux sur le traitement des blessures, des lettres et des documents écrits sur diverses professions, des oeuvres littéraires (comme la Satire des métiers), des inscriptions funéraires et des représentations artistiques. Ces témoignages présentent une vue d'ensemble du travail quotidien dans l'Égypte ancienne, de la façon dont les emplois étaient exercés et, parfois, de ce que les gens pensaient de leur travail. Les Égyptiens semblent avoir été fiers de leur travail, quelle qu'ait été leur profession. Chacun avait quelque chose à apporter à la communauté, et aucune compétence n'était considérée comme non essentielle. Le potier qui fabriquait des tasses et des bols était aussi important pour la communauté que le scribe, et le fabricant d'amulettes aussi vital que le médecin.

Pour gagner sa vie, indépendamment de ses compétences particulières, il fallait participer aux projets de construction monumentaux du roi. Bien que l'on croit généralement que les grands monuments et temples d'Égypte ont été réalisés grâce au travail des esclaves, en particulier des esclaves hébreux, il n'existe absolument aucune preuve à l'appui de cette affirmation. Les pyramides et autres monuments furent construits par des ouvriers égyptiens qui avaient soit donné de leur temps comme service communautaire, soit avaient été payés pour leur travail. Du sommet de la hiérarchie à la base, chacun comprenait sa place et ce qui était exigé de lui pour sa propre réussite et celle du royaume.

Pendant la majeure partie de l'histoire de l'Égypte, cette structure fut respectée et la culture prospéra. Même pendant les périodes dites "intermédiaires", au cours desquelles le gouvernement central était faible ou même divisé, la hiérarchie de la société était reconnue comme immuable, car il était évident qu'elle fonctionnait et produisait des résultats. Vers la fin du Nouvel Empire, cependant, le système commença à s'effondrer, car ceux qui étaient au sommet commencèrent à négliger ceux qui étaient au bas de l'échelle et les membres des classes inférieures perdirent confiance en leur roi.

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2. 2. 1. 9. LES GRANDES PÉRIODES DE L'HISTOIRE EGYPTIENNE

La période prédynastique va de -8000 à -3150. Elle contient l'évolution des peuples du Nord (delta du Nil) et du Sud (Sud de l'Egypte, Nord du Soudan). La succession de souverain du Sud est appelée "dynastie 0", ce sont eux qui prendront le pouvoir sur le Nord, réunifiant vers 3150 avant JC la population du Nil.

? La période thinite, du nom de la capitale Thinis, fut la première de la civilisation égyptienne. Elle va de -3150 à -2700 et se caractérise par la mise en place de l'administration royale et d'une organisation à grande échelle pour gérer un territoire hostile et particulièrement grand. Elle inclu les dynasties I et II.

? L'ancien empire court de -2700 à -2200, il est divisé en plusieurs périodes. C'est un temps d'organisation de l'Etat, qui est divisé en provinces. L'administration accroit son autorité et profite de la paix et de la prospérité pour se lancer dans de grands travaux. A partir de la IIe dynastie la religion prend son essor, le pharaon devient un Dieu. Sa sépulture évolue, passant d'un mastaba à une pyramide à degrés, puis à une pyramide à faces lisses (IIIe - VIe dynastie). La société progresse, développant l'art, l'architecture, la sculpture, les sciences.

? La première période intermédiaire fut courte (-2200 à -2030), mais deux dynasties et 15 pharaons se succédèrent sur le trône. C'est une période d'instabilité qui aboutira à une conception différente de la pratique religieuse et du statut du pharaon.

? Le moyen empire (-2030 à -1786) commence par un conflit entre les IXe et Xe dynasties, maîtresses du Nord et la XIe, conservant le pouvoir au Sud. En -2033 le Sud prit militairement le Nord et réunifia le pays, on parle alors du début du moyen empire. La capitale sera déplacée à Thèbes, puis à Itchtaouy (Memphis). De nombreuses expéditions eurent lieux vers le Moyen-Orient, développant le commerce.

? La deuxième période intermédiaire, qui va de -1674 à -1550 est marquée par l'envahissement du territoire par les Hyksôs, un groupe ethnique venant d'Asie de l'ouest. Il semble que cet envahissement n'ai pas été spécialement violent. C'est surtout l'affaiblissement du pouvoir du pharaon sur certains territoires du Nord qui fit basculer le trône au profit d'une XIIIe dynastie étrangère.

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? Le nouvel empire (-1550 à -1000) marque l'apogée de la civilisation égyptienne, avec le développement des arts, de la science, et des relations entre les peuples d'autres régions.

? La troisième période intermédiaire arrive au début du Ier millénaire à cause de la fragilité des pharaons face aux prêtres. Les nouvelles dynasties sont issues des classes militaires ou religieuses et parviennent avec difficulté à maintenir une cohésion sur l'ensemble du Nil. Les principales villes sont déplacées vers le delta, qui devient le centre de la civilisation égyptienne.

? La basse époque commence vers -715 et représente la fin de la civilisation antique

égyptienne. Les dynasties qui se sont succédées étaient toutes d'origine étrangère (Ethiopie, Assyrie, Libye, Perse) mais respectèrent les usages en cours, n'imposant pas leurs modes de vie.

La civilisation égyptienne antique disparut par la suite avec son intégration dans l'Empire perse en tant que province, puis dans l'Empire romain.

2. 2. 2. POPULATION PARENT.

Définir la population ou l'univers d'enquête revient à répondre à la question :« Qui sont les personnes qui doivent être interrogées, si on pouvait les interroger toutes? »

La population d'une enquête s'appelle aussi univers d'enquête, population de référence, population-mère ou population.

La population d'une enquête peut être différente selon l'objectif poursuivi par l'enquête. Ainsi, dans la nôtre qui vise la description, nous voulons par exemple étudier les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne, la population correspondra à l'ensemble des symboles de l'Egypte.

L'enquête vise à étudier pourquoi les pharaons portent ses symboles et pas tout le monde, après avoir décris comment sont les caractères des symboles.

Il est aussi important de choisir des critères préétablis pour le choix de la population cible.

1. Est inclus, tout symbole que seul le roi (Pharaon) porte sur lui.

2. Est exclu tout symbole qu'on retrouve chez un égyptien qui n'est pas roi.

2. 3. LA STRATEGIE DE LA RECHERCHE.

Elle s'articule autour de la recherche documentaire, l'échantillonnage, la collecte et le mode de traitement des données.

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2.3.1. RECHERCHE DOCUMENTAIRE :

La recherche documentaire est un travail consistant à identifier, collecter et traiter des données informatives sur notre sujet à travers l'étude de sources officielles ou universitaires. Elle repose sur une méthode structurée par des étapes qui vont permettre de construire une stratégie de recherche documentaire. Mais dans ce contexte actuel, marqué par la surcharge d'informations, il est primordial d'appliquer une méthodologie pour acquérir des données fiables sur notre sujet.

? Définir le sujet:

Le sujet de notre étude est : « caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne ».

? Cerner le sujet:

Cerner notre sujet est une étape clé pour établir une stratégie de recherche efficace en précisant ses caractéristiques.

Pour cela on peut adopter la méthode QQQOCP :

· Quoi ? : Quels sont les aspects qui suscitent mon intérêt ? les caractères.

· Qui ? : quels sont les personnes concernées par le sujet ? symboles royaux.

· Quand ? : Quelle est l'époque concernée ? antiquité.

· Où ? : Quelle est la zone géographique délimitée ? Egypte.

· Comment ? : Quelles approches peut-on étudier ? Types, couleurs et opportunités.

· Pourquoi ? : Quelle est l'importance du sujet ? Connaître et enseigner aux futurs élèves.

? Formulation du sujet.

Notre sujet se présenter sous la forme d'une phrase courte et composée de mots-clés significatifs: caractères - symboles - royaux. En effet, chacun de ces termes correspond à un concept précis que recouvre notre sujet. On peut aussi formuler la phrase sous forme de question: « quels sont les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne? »

Une fois que le sujet de recherche est établi, il convient de choisir les sources d'information nécessaires à la recherche documentaire.

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? Les types de documents.

Il y a d'abord les documents généraux qui nous ont aidé à la compréhension du sujet :

· Les dictionnaires et les encyclopédies (en ligne)

Ensuite, les documents plus spécifiques, destinés à approfondir notre recherche :

· Les manuels

· Les mémentos

· Les actes de colloques

Les documents à haut niveau scientifique nous apportent des informations à caractère scientifique et technique :

· Les mémoires et thèses

· Les rapports de recherche

· Les articles scientifiques

Les documents officiels édités par l'Etat :

· Lois

· Décrets

· Règlements

· Etc.

Il y a également des documents divers dont l'utilisation dépend des composantes choisies pour traiter le sujet : données statistiques, cartes, images, etc.)

? Les types de ressources .

· Les catalogues de bibliothèques : issus de bibliothèques universitaires, ils abondent de documents de travail utiles à l'étudiant: BU (bibliothèques universitaires de l'UCAD et IFAN). Ils nous offrent la possibilité de pouvoir consulter certains contenus depuis leurs ordinateurs.

· Les bases de données : il s'agit de collections d'informations qui s'occupent elles-mêmes de créer, stocker et mettre à jour des données: IFAO (Institut Français d'Archéologie Orientale), AGEA (Anthroponymes et Généalogies de l'Egypte Ancienne), etc. . Elles sont constituées par un ensemble de références bibliographiques qui touchent un sujet ou un domaine précis.

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· Les ressources du Web : Elles se présentent sous la forme de moteurs de recherches standards (ex : Google) ou spécialisés (ex : Google Scholar), de portails scientifiques ou thématiques (ex : Université en ligne) ou encore d'applications informatiques (ex: Pinterest, Instagram, Facebook...).

U Comment chercher les documents.

Cette étape consiste à interroger les sources choisies au moyen de différentes techniques de recherche afin d'obtenir la documentation en rapport avec son sujet :

4. La recherche par mots clés :

Les mots-clés reflètent les concepts déterminés lors de la préparation de la recherche. Un sujet peut avoir plusieurs mots-clés pour préciser ou résumer les idées. Ils doivent être courts (pas de phrase) et écrits sans accents et sans majuscules. On peut également s'appuyer sur des opérateurs logiques, ET, OU et SAUF, qui permettent en liant les termes de trouver une information :

V' ET permet d'obtenir des termes communs aux ensembles visés ;

V' OU permet d'avoir les mots-clés qui appartiennent aux deux ensembles visés, où à l'un ou à l'autre ;

V' SAUF permet l'interdiction d'un mot-clé ainsi que l'élimination des documents que l'on ne souhaite pas obtenir.

4. La recherche par expression :

L'utilisation de guillemets est utile lorsque l'on veut lancer une recherche sur une « chaîne de caractères », c'est-à-dire les mêmes mots dans le même ordre. Ce type de recherche permet de rechercher précisément une expression. Par exemple « symboles royaux ».

U Evaluer la qualité du document.

Dans tout travail de recherche, il est important de pouvoir s'appuyer sur des données fiables, qu'elles soient électroniques ou imprimées. Il convient de faire preuve de jugement critique pour évaluer la pertinence et la fiabilité d'un document. Pour cela on peut appliquer plusieurs critères d'évaluation :

§ L'auteur / l'éditeur : est-il spécialisé dans le domaine ? a-t-il écrit/publié d'autres

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documents sur le sujet ? quelle est sa visibilité dans la littérature ?

? La pertinence du contenu du document : aborde-t-il le sujet à traiter ? est-il de niveau académique ? Pour se faire rapidement une idée on peut regarder : le titre, le résumé, les mots-clés, l'introduction et la conclusion, la table des matières ainsi que les titres de sections.

? L'objectivité de l'information : plus la démarche de l'auteur est scientifique et plus le propos sera objectif. L'information doit aussi se comparer à d'autres sources traitant du même sujet.

? La date du document.

L'application d'une méthodologie rigoureuse en recherche documentaire vise à faciliter la structuration de notre travail de par la familiarisation avec le monde de l'information.

Elle repose sur des étapes essentielles permettant de développer une habilité dans notre recherche afin de répondre de la manière la plus conforme possible à nos besoins d'informations.

Enfin, ce processus révèle l'importance de bien juger et utiliser correctement ses sources d'information afin de garantir un travail associant richesse documentaire et exigence scientifique.

2.3.2. ECHANTILLONNAGE :

L'échantillonnage est le processus de sélection d'un groupe d'individus (choses ou humains) qui va être interroger ou observer dans le cadre d'une étude et qui symbolise une population de référence. Il permet de mener des enquêtes à grand échelle en utilisant un échantillon de la population pour remplacer l'ensemble et ainsi mener le travail de manière réaliste.

En effet, si nous voulons mener à bien une étude portant sur les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne, interroger toutes les images de pharaon des musées et sites des pays du monde se révèle impossible. En utilisant une des différentes méthodes d'échantillonnage, nous allons pouvoir collecter des données et obtenir des résultats représentatifs de toute cette population (images).

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· 2.3.2.1. MÉTHODE D'ÉCHANTILLONNAGE :

Les stratégies d'échantillonnage sont différentes en fonction des disciplines étudiées, des domaines de recherche et du type d'étude à mener. Quoi qu'il en soit, on distingue deux principaux types d'échantillonnage : la méthode probabiliste et la méthode non probabiliste. Pour chacun de ces deux types, il existe plusieurs méthodes d'échantillonnage. Nous avons saisi les détails pour chacune d'elles afin de pouvoir choisir la meilleure solution pour notre étude. C'est ainsi que nous avons opter pour la méthode non probabiliste.

· 2.3.2.2. TYPE DE L'ÉCHANTILLON :

Comme nous voulons d'une approche visant à obtenir une subdivision de la population en précisant qui doit être recruté pour l'enquête sur la base de divers critères, nous avons choisi le type échantillonnage par quotas.

Par exemple, notre quota peut inclure ou exclure un certain type de symboles, d'un certain groupe ou d'une couleurs spécifique.

· 2.3.3.3. TECHNIQUE DE L'ÉCHANTILLONNAGE :

Le choix de la méthode d'échantillonnage implique subitement le choix d'une technique appropriée (technique typique ou raisonnée).

L'échantillonnage raisonné que nous avons choisi pour cette étude est une technique dans laquelle, nous (chercheurs) se fions à notre jugement pour choisir les membres (éléments) qui feront partie de l'étude. Il s'agit d'un type d'échantillon non probabiliste, également appelé échantillon de jugement ou échantillon d'experts.

Il nous permet de collecter des données qualitatives qui permettent de mieux comprendre notre sujet et d'obtenir des résultats précis.

Il est facile de cibler les données d'une étude grâce aux échantillons raisonnés.

La marge d'erreur est faible. Le processus de sélection est précis et efficace, car les candidats sont choisis en fonction de leurs caractères (types et couleurs).

L'utilisation d'échantillons raisonnés permet d'obtenir des résultats substantiels en temps réel.

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L'échantillonnage non probabiliste: choix délibéré des individus pour constituer l'échantillon en fonction de leurs objectifs, caractéristiques et connaissances

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2.3.2.4. TAILLE DE L'ÉCHANTILLON :

a) Définition:

La taille de l'échantillon fait référence au nombre d'individus que nous sélectionnons pour participer à notre étude. Elle joue un rôle crucial dans la généralisation des résultats de notre échantillon à une population plus large.

Une taille d'échantillon appropriée garantit que nos conclusions seront représentatives et fiables.

Alors, si notre échantillon est trop grand, cela peut créer des coûts logistiques inutiles et des retards dans la restitution de nos résultats. Par contre, si notre échantillon est trop petit, les résultats obtenus ne pourront pas être significatifs, et nous n'en tirerons alors aucune conclusion fiable.

Ainsi nous avons juger utile et nécessaire de choisir des critères préétablis pour pouvoir obtenir la taille de notre échantillon.

b) Critères de choix des candidats.

Une taille d'échantillon bien choisie renforce la crédibilité de notre étude et la qualité de nos conclusions.

Alors nous avons au départ télécharger cinquante images dans lesquelles on peut voire le pharaon. Ces images sont toutes choisies dans le site WEB du grand musée du Caire. Ainsi nous allons à partir de critères préétablis, choisir la taille de notre échantillon d'étude à partir des critères préétablis.

Et dans le cas de notre étude, deux (2) critères sont présélectionnés pour avoir la taille de l'échantillon:

1. Est inclus, tout symbole égyptien que seul le roi (Pharaon) porte sur lui.

2. Est exclu tout symbole égyptien qu'on retrouve chez une autre personne qui n'est pas Pharaon.

2. Hélène Yvonne Meynaud et Denis Duclos dans: De l'échantillonnage à la remise du produit.

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· Critère 1: Tout symbolesobjet que porte le pharaon, observé quinze (15) fois au moins sur les cinquante (50) images téléchargées du souverain, dans le site du grand musée égyptien du Caire.

· Critère 2: Tout accessoire que porte le pharaon, observé quinze (15) fois au moins sur les cinquante (50) images téléchargées du souverain, dans le site du grand musée égyptien du Caire.

· Critère 3: Toute Couleur observée cinq (5) fois au moins sur les quinze (15) images choisis dans les critères 1 et 2.

· 2.3.3 LA COLLECTE DES DONNÉES :

A cette étape, les techniques et les instruments de collecte des données utilisées ont

pour but de fournir des informations adéquates et nécessaires pour vérifier les hypothèses ou atteindre les objectifs spécifiques de notre recherche .

En général, la collecte de données peut produire deux types de données : qualitatives et quantitatives. Et ce sera pour notre étude: les données qualitatives.

· 2.3.3.1 TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNÉES :

Les données qualitatives sont des données qui décrivent les caractéristiques, les qualités et autres traits non quantifiables d'un certain sujet. Il peut s'agir d'un type de symbole, de descriptions d'un objet symbolique, ou encore de la couleur d'un symbole. Les données qualitatives sont souvent difficiles à mesurer avec des chiffres, et elles sont donc analysées sur la base de leurs qualités ou de leurs modèles par l'observation.

La technique de collecte de données la plus simple et la plus directe est l'observation. La forme la plus courante d'observation dans le contexte de la collecte de données consiste à simplement observer les formes (types) et qualité (couleurs) pour les comprendre et enregistrer ce qui a été observé. Dans le monde en ligne d'aujourd'hui, un exemple d'acte d'observation peut consister à regarder les images publiées, des sites Web et des logiciels d'images.

· Legendre (2005): l'observation est définie comme une « action de porter une attention minutieuse et méthodique sur un objet d'étude dans le but de constater des faits particuliers permettant de mieux le connaître ».

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· 2.3.3.2. LES INSTRUMENTS DE COLLECTE :

A chaque méthode, l'instrument de collecte adapté. Alors pour la méthode que nous avons choisi qui est l'observation, l'instrument de collecte adapté est la grille d'observation.

? Qu'est-ce qu'une grille d'observation ?

Une grille d'observation est un outil qui permet de recueillir des informations

pertinentes en lien avec les comportements d'une personne ou des éléments de son environnement.

De façon générale, cette grille comporte deux (2) volets caractéristiques. Les éléments à observer, ce sont les critères sur lesquels nous désirons porter un jugement de valeur. Et comme la définition de Legendre (2005), nous observons constamment notre environnement et les gens autour de nous.

L'observation est donc une action naturelle et importante pour l'adaptation humaine. Elle est aussi à la base du savoir-faire des intervenants.

? À quoi servent les grilles d'observation ? A observer!

Plus sérieusement, les grilles d'observation servent à plusieurs chose.

Avant tout, elle aident à garder un oeil plus objectif sur la situation.

Elles permettent de décrire une situation avec une meilleure objectivité et de garder une vue d'ensemble de la situation. En effet, elles aident à objectiver nos jugements et nos hypothèses.

Nous pourrions, par exemple, utiliser une grille d'observation pour documenter les types de symboles royaux et leurs aspects chromatiques (couleurs).

De plus, l'observation directe permet de recueillir des données sur ce que font les individus, ce qu'ils portent dans leur environnement naturel.

Une bonne grille permet aussi de faire l'analyse des natures et des modes vestimentaires (costume) d'une personne (Pharaon) et d'y donner un sens.

Plus encore, elles fournissent aussi des caractéristiques pour une éventuelle reproduction. Enfin, les grilles d'observation permettent de consigner des données en vue de les réutiliser plus tard ou d'évaluer la beauté d'une oeuvre naturelle ou artificielle.

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2.3.4. L'ADMINISTRATION DES INSTRUMENTS

· 2.3.4.1. PRÉ TEST ;

Le rôle du pré test est de vérifier l'efficacité de notre outils de collecte (Cf. grilles d'observation annexées). Il a aussi pour rôle d'apporter des corrections après test.

Alors pour mes travaux de recherche, j'ai fais mon pré test à la date du 10 Avril 2024 entre 00H et 4H du matin à Tivaouane. Et j'ai pas vu ou constaté de problèmes majeurs. Ainsi c'est comme ça que j'ai pu valider la fiabilité de mes grilles d'observation 1 et 2, et programmer l'administration proprement dite.

· 2.3.4.2. ADMINISTRATION PROPREMENT DITE :

La collecte de données est une phase primordiale dans une étude empirique ou d'un travail de recherche durant laquelle nous récoltons des informations qui seront analysées pour confirmer (ou non) nos hypothèses de départ, et répondre à notre problématique. La collecte de données peut s'effectuer à l'aide de plusieurs techniques et nous aide en tant que chercheur à comprendre le phénomène, le fait, ou le sujet qu'il étudie.

Dans le cas présent, nous avons fait recours à une grille d'observation et à l'observation directe non participante et structurée.

D'abord, l'administration a eu lieu à Tivaouane, chez nous. Il faisait 6h du matin, nous avions une machine (ordinateur) connecté à internet. Nous avions déjà avec nous, notre échantillon de 50 images (critères prédéfinis), qui était notre base de données (fichier). Ensuite, avec notre grille d'observation devant nous, une gomme et un crayon, nous faisions défiler les images l'une après l'autre avec des intervalles d'observation de 5mn.

Pour enfin, pouvoir bien observer la présence ou pas des symboles de pharaon et ses caractères: type, couleurs etc. Et avoir des réponses aux questions de notre enquête.

1. «La collecte de données est une phase de la recherche scientifique pour laquelle le chercheur doit définir la technique et/ou les outils qui seront utilisés principalement dans les recherches empiriques. Ils constituent des moyens de comprendre la perception et chercher des informations contenues dans le discours des sujets de recherche.» (Spagnol et al., 2016)

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· 2.3.5. MODE DE TRAITEMENT ET D'ANALYSE DES DONNÉES :

D'abord, l'analyse des données de recherche est Selon Lecompte et Schensul (1999), un processus utilisé par les chercheurs pour réduire les données à un récit et les interpréter afin d'en tirer des enseignements.

Exemple : Les données de formes et de couleurs représentent tout ce qui décrit le type, l'aspect chromatique, la texture ou une opinion qui est considérée comme une donnée de qualité. Ce type de données est généralement collecté par le biais d'observations qualitatives.

Ensuite, l'analyse des données qualitatives fonctionnent un peu différemment des données numériques, car les données qualitatives sont constituées de mots, de descriptions, d'images, d'objets et parfois de symboles.

Enfin pour obtenir un aperçu d'informations aussi complexe et impossible avec une machine, nous avons porté notre choix sur l'analyse des contenus de façon manuelle.

2.3.5.2. L'ANALYSE DE CONTENU :

Elle est largement acceptée et constitue la technique la plus fréquemment employée pour l'analyse des données dans le cadre de la méthodologie de recherche. Il peut être utilisé pour analyser les informations documentées provenant de textes, d'images et parfois d'objets physiques.

A ce niveau, nous avons procédé à la transcription, au codage du matériel, à la pré - analyse et la catégorisation.

a) LA TRANSCRIPTION :

Après la transcription des informations recueillies d'après notre observation, nous avons procédé au numérotage des différentes fiches pour chaque images observée, (1,2,.....).

b) LE CODAGE DU MATÉRIEL :

Le codage correspond à une transformation des données brutes du texte. Transformation qui, par découpage, agrégation et parfois dénombrement, permet d'aboutir à une représentation

1. Stephen L. SCHENSUL , Jean J. SCHENSUL , Margaret Diane LECOMPTE, Méthodes ethnographiques essentielles : observations, entretiens et questionnaires, Rowman Altamira, 1999 - 318

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du contenu, ou de son expression, susceptible d'éclairer l'analyste sur des caractéristiques du texte Bardin : 102 cité par Ouellet et Mayer 1.

· Enfin, pour garantir l'organisation dans la partie analyse et interprétation des données nous avons utilisé les lettres (T1, T2, T3, C1, , et C3) pour désigner respectivement: type et

couleur suivi d'un code (S1, S2, S3, S4 S10) pour désigner l'identité du symbole.
Il s'agit ainsi pour nous, d'allouer des lettre et des nombre à chaque image observée. Par exemple nous pouvons avoir image n° 1 = T1S4, pour signifier l'image N°1 renferme le type 1 (couronne) et symbole 4 (Couronne bleue « Khepresh»). Ou encore avoir image n° 25 = T1T2-S4S11 pour signifier l'image N°25 renferme les types 1 et 2 (couronne et sceptre) et les symbole 4 et11(Couronne bleue « Khepresh» et « barbe postiche »).

· C) LA PRÉ - ANALYSE :

Cette première exploitation des données a été manuelle suite à des catégories qui ont été construites en partie a priori. (Catégories prédéterminées) en fonction des champs (dimensions) liés aux objectifs de recherche. Cela signifie que lorsque les objectifs sont suffisamment précisés au départ, il est logique que l'on retrouve, dans les caractères des sujets observés (images), des informations relatives aux thèmes abordés et présents dans la grille d'observation. Cependant, il est arrivé que des informations nouvelles, inattendues, non prévues surgissent. Elles permettent de reconstituer d'autres sous- catégories a posteriori (catégories émergentes) qu'il faut ajouter dans la grille d'observation.

D) LA CATÉGORISATION :

Finalement le mode de traitement de nos données a obéit la trame suivante après la pré-analyse. Ainsi nous avons étudié les rubriques suivantes :

1. Robert MAYER et Francine OUELLET, Méthodologie de recherche pour les intervenants sociaux, Boucherville, Gaëtan Morin Éditeur, 1991, 537 p.

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Pour l'objectif spécifique 1 : Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique. Champ 1. Couronnes et coiffes

Catégorie 1 : Couronnes

Catégorie 2 : Coiffes

Champ 2. Bâton de main Catégorie1 : Sceptres Catégorie 2: Croix

Champ 3. Accessoires Catégorie 1 : Accessoires

Pour l'objectif spécifique 2: Décrire les couleurs des symboles royaux de l'Egypte

pharaonique.

Champ 1. Les couleurs

Catégorie 1 : Couleurs chaudes

Catégorie 2 : Couleurs froides

Champ 2: Les valeurs Catégorie 1: Les valeurs

Pour l'objectif spécifique 3: Analyser les opportunités plastiques et pédagogiques des ces

symboles royaux.

Champ 1. Les opportunités plastiques

Catégorie 1 : Graphisme

Catégorie 2 : Volume

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Catégorie 3 : Couleurs

Champ 2. Opportunités pédagogiques Catégorie 1 : Histoire de l'art Catégorie 2 : Culture générale Catégorie 3 : Musée scolaire

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2.4. LIMITES ET DIFFICULTÉS:

Insister sur les limites scientifiques de l'étude/ exple le caractère non extrapolables de certains types d'études (qualitatives, certains obstacles liés à l'échantillon et les non réponses qui limitent la crédibilité).

Toute recherche ayant sa dose de difficultés, il n'est recommandé de trop insister sur les aspects relatant les désagréments.

Les difficultés rencontrées lors de la réalisation de cette étude sont de deux ordres : - La première difficulté est d'ordre organisationnel, du au retard accusé par le fait que nous n'avions pas pu trouver une personne acceptant de nous servir de directeur de mémoire; à cela il faudrait ajouter le problème de temps entre le stage pratique au lycée Aminata Sow FALL de la patte d'oie (Dakar) et le DAPI (dossier artistique plastique individuel) qu'on faisais chez nous (Tivaouane), cette distance évaluée à environ plus de 153Km ; Ceci a pour conséquence un double travail effectué très fastidieux.

- La deuxième difficulté est d'ordre opérationnel. Les difficultés d'ordre opérationnel concerne le caractère du suivi en encadrement du mémoire.

L'encadrement n'est pas bien motivé (sur le plan pécuniaire) ce qui démotive les potentiels directeur de mémoire.

La difficulté majeure observée est l'absence aussi de subvention de mémoire pour les étudiants professionnel que nous sommes. Vu que nous abattons le même travail ou plus même que les autres étudiants de l'ENAMC, nous méritons à sa juste valeur cette subvention tant demandée et réclamée par les générations passées.

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TROISIEME PARTIE

PHASE EMPIRIQUE

? Analyse et interprétation des données

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III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES:

Les symboles royaux de l'Egypte font partie intégrante de notre histoire et devraient guider nos aspiration de mode pour le futur. Parmi les nombreux données récoltées dans nous dégageons, (3) types de symboles : les couronnes et coiffes, les bâtons de main et les accessoires. Et chacun de ces symboles renferme une couleur qui n'est pas né du hasard mais d'un choix judicieusement réfléchi.

Nous allons donc essayer de donner une signification de ces symboles avant de passer à l'analyse et l'interprétation des données récoltées.

Cette analyse des données se fera suivant les objectifs spécifiques en chapitre et chacun d'eux en 3 étapes:

d'abord la présentation des données, ensuite l'analyse des données et en fin l'interprétation.

3. 1. IDENTIFIER LES TYPES DE SYMBOLES ROYAUX DE L'EGYPTE ANCIENNE.

3.1. 1. PRÉSENTATION DES DONNÉES :

Dans cette partie, nous avons senti la nécessité de donner d'abord la signification des symboles avant de présenter dans un tableau, les données recueilles et traitées après dépouillement, classification et quantification (Cf. annexes 6, 8, 9 et 10) .

? SIGNIFICATION DES SYMBOLES.

A/ LES COURONNES ET COIFFES

Dans l'Égypte ancienne, chaque pharaon accédant au trône du pays était désigné par une couronne. Dés lors parmi les signes qui permettent de reconnaitre le pharaon, souverain d'Egypte figure sa couronne royale ou plutôt ses couronnes car elles sont nombreuses. Nous ne connaissons les couronnes que par leur représentations, car aucune image réelle de couronne n'a été observée.

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U LA COURONNE BLANCHE « Hedjet ».

C'est une couronne blanche qui symbolise originairement la Haute-Égypte. Cette Couronne est présentée sous la forme d'un bonnet qui s'étend vers le haut et se termine par un renflement. Plusieurs pharaon d'Egypte le portaient couramment.

U LA COURONNE ROUGE « Dechret ».

Cette couronne de couleur rouge symbolise la Basse-Égypte. Elle est constituée d'une forme de pot légèrement évasé dont la partie postérieure remonte verticalement et dont la base donne naissance à une tige en spirale incurvée vers l'avant et qui se nomme la « Kahbet ». Bon nombre de pharaons d'Egypte le portaient.

U LA DOUBLE COURONNE « Pschent ».

La double couronne, sont les couronnes Hedjet et Deshret C'est une double couronne : celui de « Hedjet », la couronne blanche de la Haute-Égypte, et de « Decheret », la couronne rouge de la Basse-Égypte, emboîtées l'une dans l'autre. L'Hedjet s'insérant dans le Deshret. Le nom de cette couronne vient du « skhemty » qui deviendra « pschent » par déformation de pa-skhemty. Presque la totalité des souverain de l'Egypte depuis l'union des deux (2) royaumes le portaient.

U LA COURONNE BLEUE « Khepresh ».

Cette couronne qui est de couleur bleue, est de forme de bulbe souvent constellée de pois jaunes. Elle apparaît à la fin de la Deuxième période intermédiaire. Cette couronne est peut-être porter lors du retour victorieux d'une campagne militaire

U LA COIFFE « Némés ».

Les couronnes n'étaient pas les seuls attributs du pharaon. Le « Némès » est une coiffe en lin plissée, traditionnellement bleue, couleur du Lapis-Lazuli 1, et or donc peut-être jaune pour le lin.

Il est constitué d'une partie frontale épousant parfaitement le front du pharaon, de parties temporales où se forment les plis entre la partie frontale et les côtés, de parties latérales ou ailes qui descendent sur les épaules, de la partie arrière qui couvre toute la coiffure et se termine par une tresse. On le voit sur la tête des pharaon depuis très longtemps.

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1. Le LAPIS-LAZULI symbolisait dans les cosmogonies mésopotamiennes et égyptiennes la force de vie surnaturelle qui est à la source de la puissance des dieux.

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? LA COURONNE « Atef ».

L'Atef est la couronne portée par le dieu Harsaphes et parfois par Osiris, de même que par Pharaon lors de certains rituels.

Elle est l'attribut de l'oiseau mythique Bénou, représentant l'âme de Rê.

Elle est constituée d'une mitre centrale à rayures verticales colorées, surmontée par un disque et flanquée de deux plumes d'autruche. Un disque solaire est à la base et au centre de la mitre, et s'ajoutent souvent deux cornes horizontales de bélier.

B/ LES BATONS DE MAIN:

Les bâtons de main de pharaon sont à la fois les emblèmes de la souveraineté divine et

du pouvoir royal. Et tout comme les couronnes qui sont nombreuses, pharaon dispose de plusieurs sceptres et croix.

Les plus connus sont : le sceptre « ouas », Ankh, croix de la vie, le flagellum (symbole de la royauté au sud), et le cross (symbole de la royauté au nord). Le roi reçoit les bâtons de commandement lors de son couronnement et les tient lors de plusieurs cérémonies officielles.

? LE SCEPTRE « OUAS ».

Le sceptre « Ouas » est un bâton dont l'extrémité inférieure est fourchue et qui est surmonté d'une tête animale. C'est le symbole de la puissance divine que les dieux transmettent à pharaon comme insigne de son pouvoir.

La forme de sa tête l'associe au dieu Seth.

? LA CROIX DE LA VIE « ANKH ».

Le symbole de l'ânkh est également connu sous les noms de croix ansée, croix de vie, clé de vie, croix égyptienne ou croix du Nil. Il représente le mot « vie » en hiéroglyphes égyptiens et est utilisé pour symboliser la vie sur Terre et l'existence éternelle dans l'au-delà.

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Le pharaon est également représenté avec l'ânkh, ce qui met en avant sa nature divine.

Il le tient souvent comme un accessoire qui lui a été confié par les dieux, mais il ne l'utilise pas activement.

? LA CROSSE « HEKA ».

Le sceptre « héqa », dont l'extrémité supérieure est recourbée à la manière de la crosse d'un bâton de berger, assimile le pharaon à un berger qui conduit son peuple. C'est un des attributs du pharaon. Souvent, les pharaons étaient représentés assis les bras croisés, portant le sceptre héqa et le flagellum nékhekh.

? LE FLEAU « NEKHEKH » OU FLAGELLUM.

Le flagellum Nekhekh, est le fouet symbolique qui accompagne toujours la crosse des pharaons. Il est à la fois un instrument agricole et un symbole de souveraineté. Il signifie la protection et la puissance féconde du roi, qui comme un pasteur avec la crosse et un agriculteur avec le fléau, est nourrisseur de son peuple.

C/ LES ACCESSOIRES DE PHARAON:

Les accessoires royaux prennent généralement la forme d'animaux divinisés (scarabée, cobra, vautour...), de morceaux de corps (oeil oudjat), d'objets symboliques (queue de taureau). L'aspect divin et religieux de tous ces accessoires est censé protéger et aider Pharaon à diriger le pays.

? L'OEIL D'OUDJAT « OEIL D'HORUS ».

Dans la mythologie égyptienne, Horus a subi la perte de son oeil gauche au cours d'un affrontement contre Seth, son oncle. Il l'a arraché en six morceaux et les a jetés dans le Nil en réponse à la mort de Osiris. Thot a récupéré tous les fragments, sauf un, et a restauré l'oeil en l'unifiant.

L'oeil d'oudjat a une connotation magique en rapport à la protection, la restauration et la perception des choses invisibles. Il est représenté sur les sarcophages, les pectoraux et les amulettes en forme d'oeil qui étaient portées pour se protéger du mal.

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? LA BARBE POSTICHE DE PHARAON.

La barbe postiche ou fausse barbe égyptienne est l'un des attributs les plus importants de la tenue vestimentaire des pharaons, si ce n'est le plus important. Fabriquée en pierre ou en métaux précieux, cette barbe est le lien entre les dieux et le pharaon.

Dans l'Egypte ancienne, la fausse barbe égyptienne était, comme son nom l'indique, une fausse barbe. Il ne pouvait être porté que par le pharaon . Dès qu'une cérémonie a lieu, le pharaon est obligé de le porter. La tradition de le porter est l'une des plus anciennes coutumes de l'Égypte ancienne.

La barbe postiche de pharaon ne ressemble pas vraiment à une barbe. Il était porté au menton et maintenu en étant attaché aux oreilles. Il était conservé précieusement pour être transmis de génération en génération.

? LE SERPENT ROYAL « URAEUS ».

Dans l'Egypte ancienne, le symbole uraeus représentait la divinité cobra Ouadjet sous la forme d'un cobra prêt à bondir sur sa proie. L'uraeus représente le pouvoir donné aux pharaons par le dieu Râ. Ainsi, ce symbole apparaît sur les différentes couronnes du pharaon : la Némés, la Pschent et la Khepresh.

L'uraeus est la représentation d'un cobra debout. Ce cobra n'est pas n'importe lequel : il s'agit de Ouadjet , la déesse cobra femelle protectrice de la Basse-Égypte. En raison de ce lien entre ce symbole et cette région d'Egypte, le symbole uraeus est porté par le pharaon pour montrer qu'il contrôle la Basse Egypte.

? LE VAUTOUR ROYAL « NEKHBET ».

Nekhbet est la déesse protectrice de la Haute-Égypte, du pharaon et de la royauté du Sud. Au Nouvel Empire, elle devint la protectrice des accouchements.

Nekhbet est souvent représenté aux côtés de L'uraeus. Avec les « deux protecteurs » ou « deux dames » sur ses couronnes royales, un pharaon prouve qu'il est le dirigeant de la Haute et de la Basse-Égypte (c'est-à-dire le dirigeant de l'Égypte ancienne unifiée).

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3. 1. 2. ANALYSE DES DONNÉES :

Nous la faisons en tenant compte des spécificités et des évidences. Ce qui a attiré notre attention, ce qui est digne d'intérêt et pertinent pour nous.

· Sur la totalité des images observées, nous avons constaté que pharaon porte toujours une couronne ou coiffe sur sa tête (100%).

· Et parmi toutes ces dernières, c'est la coiffe « Némés » qu'il porte le plus souvent presque la moitié de ses apparitions.

· Le souverain de l'Egypte porte toujours un bâton de main (100%): sceptre Ouas, croix Ankh, la cross, le flagellum et la massue (catégorie émergente).

· La cross Héka (S7=28%) et le flagellum Nékhékh (S8=28%) sont toujours ensemble à chaque fois que pharaon les porte. Nous remarquons aussi qu'il les porte la plus part du temps (S7 + S8 = 56%).

· Pour les accessoires (T3) nous avons constaté qu'ils peuvent être plusieurs dans chaque apparition de pharaon (S10 = 44% + S11 = 52% + S12 = 64% + SE = 12% ).

· Nous avons aussi constaté que parmi tous ses accessoires, l'Uraeus (S12) est la plus représentatif. Et les plus arborer de ses accessoires symboles sont: S10 (OEil d'Oudjat), S11 (Barbe Postiche) et S12 (Uraeus).

REMARQUES: Dans cette phase d'analyse aussi nous avons rencontrer des catégories émergentes: dans T1, T2 et T3.

· (T1): L'ATEF est la couronne portée par le dieu Harsaphes et parfois par Osiris, de même que par Pharaon lors de certains rituels. Elle est l'attribut de l'oiseau mythique Bénou. Elle est constituée d'une mitre centrale à rayures verticales colorées, surmontée par un disque et flanquée de deux plumes d'autruche. Un disque solaire est à la base et au centre de la mitre, et s'ajoutent souvent deux cornes horizontales de bélier.

· (T2): La Massue de pharaon était un sceptre avec à son bout supérieur une boule épaisse. C'était l'une des armes de Pharaon. Les fragments encore visibles de cette massue dont la datation remonte aux environs des années 3100 av. J.-C, présentent un décor artistiquement sculpté en bas-relief, représentant essentiellement quatre scènes de la vie royale égyptienne, réparties sur trois registres.

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· (T3): Le vautour est le symbole de la déesse de « Nekhbet », une divinité qui symbolisait la protection pharaonique au même rang que le cobra. Pour la Haute-Egypte, la

déesse vautour Nékhbet (ou Nekhabit).

· (T3): La queue de taureau était l'un des attributs du pharaon ; trophée attaché à la ceinture du roi, il lui offrait la puissance de l'animal sacré.

3. 1. 3. INTERPRÉTATION DES DONNÉES :

c'est le pourquoi des particularités et des pertinences par exemple.

1. Successeur des dieux, le pharaon ne paraît jamais tête nue en public eu égard à sa fonction sacro-sainte. C'est pourquoi il est rare voir même impossible dans l'iconographie égyptienne de voir le souverain divin sans une couronne ou coiffe sur la tête. La couronne avait plusieurs significations :

· Elle marque une légitimité divine du souverain

· Elle est un signe distinctif de la fonction : seul le roi porte une couronne

· Elle rehausse la silhouette : avec sa couronne il est plus grand que ses vassaux

· C'est un signe extérieur de richesse donc de puissance.

2. La forme du « Némès » vient de la crinière du lion égyptien. En effet, les anciens Egyptiens considéraient que si le lion est le roi de tous les animaux, le pharaon est le roi de tous les humains. Ainsi, le souverain de la vallée du Nil, le portait le plus souvent pour rappeler sa suprématie sur le commun des humains.

3. Le Sceptre est le plus ancien symbole de la domination pharaonique, il démontre que Pharaon est le berger de son peuple, le guidant et le protégeant. Le Sceptre représente une crosse de berger conçue pour saisir les brebis afin de leur administrer des soins. Les sceptres égyptiens sont de véritables amulettes de la puissance divine accordée au pharaon. Au travers de ces sceptres, les dieux confèrent au roi d'Égypte leurs pouvoirs et lui accordent de la légitimité.

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4. l'Egypte tirait sa puissance du Nil dans une zone désertique. Son élevage et son agriculture faisait de ce royaume un géant à envier. Et pour les égyptiens, cette abondance vient des dieux égyptiens et était protégée par Pharaon ( Dieu sur terre).

· La crosse « héka », dont l'extrémité supérieure est recourbée à la manière de la crosse d'un bâton de berger, assimile le pharaon à un berger qui conduit son peuple.

· Le flagellum « Nekhekh », est le fouet symbolique. Il est à la fois un instrument agricole et un symbole de souveraineté. Il signifie la protection et la puissance féconde du roi, qui comme un agriculteur nourrisseur de son peuple.

Dans l'Ancienne Égypte, ils sont ensemble portés par le corps du défunt, les bras en croix sur la poitrine.

5. Les accessoires royaux prennent généralement la forme d'animaux divinisés (scarabée, cobra, vautour...), de morceaux de corps (oeil oudjat), d'objets symboliques (queue de taureau). L'aspect divin et religieux de tous ces accessoires est censé protéger et aider Pharaon à diriger le pays.

· Ils ont des vertus (repousser le mal, éloigner le mauvais sort).

· Ils sont considérées comme des porte-bonheur.

· Ils ont aussi des vertus thérapeutiques (ils préservent des maladies...).

· Ils étaient portées comme des bijoux, le plus souvent au cou.

6. En tant qu'insigne pharaonique, le Serpent (Uraeus) est fixé sur les Couronnes et sur les Coiffes, prêt à foudroyer ou attaquer un éventuel agresseur de Pharaon. Ce Serpent royal est un puissant symbole de protection, de pouvoir et de bienfaisance. Fixé au front de Pharaon, il peut aussi cracher son venin sur les ennemis du royaume. Le reptile seul figure sur le front de Pharaon lorsqu'il est vivant, dans la mort, le souverain porte le Serpent et la tête de Vautour.

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3. 2. DÉCRIRE LES COULEURS DES SYMBOLES ROYAUX DE L'EGYPTE

PHARAONIQUE.

3. 2. 1. PRÉSENTATION DES DONNÉES :

Dans cette partie, comme fait précédemment, nous avons senti la nécessité de donner d'abord la signification des couleurs avant de présenter dans un tableau, les données recueilles et traitées après dépouillement, classification et quantification (Cf. annexe 7).

? SIGNIFICATION DES COULEURS.

La couleur (nom égyptien ancien " iwen" ) était considérée comme faisant partie intégrante de la nature d'un symbole dans l'Égypte ancienne, et le terme pouvait signifier la couleur, l'apparence, le caractère, l'être ou la nature. Les articles de couleur similaire auraient des propriétés similaires.

Les couleurs ont une signification de l'ordre du symbolique chez les Égyptiens de l'antiquité.

Les couleurs étaient associées à leur environnement naturel : le jaune du soleil, le noir des terres fertiles, ...

A/ LES COULEURS CHAUDES:

1). Le jaune (or).

Le jaune (ancien nom égyptien " khenet" ) était la couleur de la peau des femmes, ainsi que la peau des personnes qui vivaient près de la Méditerranée - Libyens, Bédouins, Syriens et Hittites.

Le jaune était aussi la couleur du soleil et, avec l'or, pouvait représenter la perfection.

Donc la couleur jaune est le symbole de l'or, du soleil à son zénith et de l'immortalité. C'est la couleur des dieux, dont le corps est en or jaune, ou en or blanc.

L'or (nom égyptien ancien "newb" ) représentait la chair des dieux et était utilisé pour tout ce qui était considéré comme éternel ou indestructible. (L'or était utilisé sur un sarcophage, par exemple, parce que le pharaon était devenu un dieu.)

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2). Le rouge .

Le rouge (ancien nom égyptien " deshr" ) était principalement la couleur du chaos et du désordre - la couleur du désert (ancien nom égyptien " deshret", la terre rouge) qui était considérée comme l'opposé de la terre noire fertile (" kemet" ) . L'un des principaux pigments rouges, l'ocre rouge, a été obtenu dans le désert. (Le hiéroglyphe du rouge est l'hermite ibis, un oiseau qui, contrairement aux autres ibis d'Égypte, vit dans les zones sèches et mange des insectes et des petites créatures.)

3). Le marron (brun).

Le marron est la couleur de la peau des humains, et ce d'autant plus qu'avec le climat égyptien, la peau des égyptiens était foncée.

On distingue régulièrement l'homme de la femme en rendant la peau de l'homme plutôt en marron - rouge, et celle de la femme en marron - ocre pâle.

B/ LES COULEURS FROIDES:

1). Le Bleu.

Le bleu évoque immédiatement le beau temps, la couleur du ciel. Le bleu-clair est donc en toute logique le symbole de l'air et du ciel.

C'est également la couleur du dieu Amon, le Roi des Dieux, qui était, entre autres, un dieu de l'atmosphère. Le dieu Min peut également être représenté en bleu dans son aspect de Min-Amon. Le bleu sombre du lapis-lazuli est le symbole de la voûte céleste la nuit, et des abysses.

Enfin, Le bleu turquoise est le symbole de l'univers aquatique du Nil.

2). Le vert .

La couleur verte (ouadj) s'écrit avec le hiéroglyphe représentant un papyrus. Elle symbolise évidemment la végétation, mais également la jeunesse, la bonne santé et la régénération. Elle partage ainsi une partie de la symbolique de la couleur noire, et c'est pourquoi certains dieux, comme Osiris par exemple, sont représentés tantôt en noir, tantôt en vert.

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C/ LES VALEURS:

1). Le noir .

Le noir (nom égyptien ancien " kem" ) était la couleur du limon vivifiant laissé par l'inondation du Nil, qui a donné naissance au nom égyptien ancien du pays: « kemet » .

La terre noire. Le noir symbolisait la fertilité, une nouvelle vie et la résurrection comme vu à travers le cycle agricole annuel. C'était aussi la couleur d'Osiris, le dieu ressuscité des morts. Le noir était souvent utilisé sur les statues et les cercueils pour invoquer le processus de régénération attribué au dieu Osiris.

Donc le Noir, pour les Égyptiens de l'antiquité, n'avait aucune connotation de deuil, et évoquait plutôt le sentiment inverse, celui de la vie. Le noir était également utilisé comme couleur standard pour les cheveux et pour représenter la couleur de peau des gens du sud - Nubiens et Koushites.

2). Le Blanc « hedj ».

La couleur blanche « hedj », rappelle la couleur de l'aurore, de la lumière, mais encore la couleur de la couronne de Haute-Égypte, le hedjet. Elle est donc le symbole de la joie et du faste. Mais le blanc est aussi la couleur des bandelettes des momies, et a donc une valeur rituelle, religieuse, dans le culte. Le blanc, s'il est la couleur de la joie, est également (cela peut sembler paradoxal) la couleur du deuil.

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3. 2. 2. ANALYSE DES DONNÉES :

Dans ce champ (couleur), nous faisons l'analyse à partir des seize (16) symboles (12 prédéfinis et 4 émergents) en tenant compte des spécificités et des évidences aussi. Ce qui nous a marqué, ce qui est pertinent pour nous est :

· La couleur or (jaune) est observable presque dans la totalité des symboles observés (S2 = 87,5%).

· La couleur orangé n'est pas observé dans l'intégralité des symboles observés (S3 = 00%).

· Dans la catégorie couleurs chaudes, nous n'avons observés qu'un élément émergent le marron (SE = 6,2%).

· La couleur violet n'est pas observé dans l'intégralité des symboles observés (S4 = 00%).

· le bleu est la couleur froide la plus représenter (S5 = 56,2%).

· La seule couleur secondaire représentée est le vert (S6 = 18,7%).

· Dans la catégorie couleurs froides, nous n'avons observés d'éléments émergents (SE = 00%).

· Dans la catégorie des valeurs, le noir est la plus représentative (S7 = 31,2%) suivi du blanc (S8 = 18,7%).

· La valeur gris n'est pas observé dans l'intégralité des symboles observés (S9 = 00%).

REMARQUES:

Dans cette phase d'analyse des couleurs, nous n'avons rencontrer qu'une seule catégories émergentes: marron dans C1 (couleurs chaudes).

3. 2. 3. INTERPRÉTATION DES DONNÉES :

C'est le pourquoi des particularités et des pertinences par exemple.

1. La plus part des symboles de l'Egypte pharaonique était en or (donc représentés en dessin par le jaune). Dans l'Égypte ancienne, l'or étant impérissable, éternel et indestructible, la couleur jaune était considérée comme représentant ces choses. Par exemple: les masques funéraires (Toutankhamon), les objects de valeurs: les diadémes d'uraeus, croix « Ankh» et les sceptres « Ouas

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». L'or (jaune) correspondait au soleil qui le produisait sous la terre. L'or donc constituait d'abord la matière solaire, puis il en était devenu le symbole et rayonnait sur ce qui entourait le dieu comme le ciel et l'horizon ou sur celui qui était dieu par naissance, le roi.. Par exemple: les rayures jaunes sur la coiffe « Némés » en hommage au dieu soleil. Les Égyptiens disaient que les os et la peau des dieux étaient en or et ils peignaient les dieux en jaune.

2. Le « realgar », que nous considérons aujourd'hui comme orangé, n'existé presque pas dans la représentation chromatique. (Le terme orange n'a pas été utilisé jusqu'à ce que le fruit soit arrivé en Europe de Chine à l'époque médiévale - même l'écriture de Cennini au 15ème siècle le décrit comme jaune).

3. Après analyse, nous avons constaté que la couleur marron (couleurs chaudes) était présente dans nos données recueillies et non prédéfinie donc c'est la seule couleurs dans les catégories émergentes.

4. L 'absence totale de la couleur violet dans les données recueillies explique sans nulle doute une absence de la couleur ou sa rareté dans les représentations antiques.

5. Il est très rare d'après nos données recueillies, de voire un symbole royal égyptien sans la couleur bleu . Puisque son symbolique était le ciel, l'eau du Nil et la domination des Dieux, la sexualité entre les êtres humains et l'immortalité, le bleu se voit dans la presque totalité des symboles observées: couronne bleu, Némés, couronne Atéf, cross et flaggelum, oeil d'oudjat, uraeus, vautour nékhbét, la queue de taureau, etc.

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6. La forte présence de la couleur noire (valeur) dans les données recueillies était prévisible. L'Egypte est un peuple noir, comme l'a prouver les études du Pr Cheikh Anta DIOP. Et dans l'ordre naturelle des choses ça doit se répercuter dans leurs manière de voire les choses. Le Noir, pour les Égyptiens de l'antiquité, n'avait aucune connotation de deuil, ou de malheur comme chez les romains. Il évoquait plutôt le sentiment inverse, celui de la vie, la joie. En effet, si le noir est bien la couleur de la nuit et du royaume des morts, le noir est avant tout la couleur des limons assurant la fertilité de la vallée du Nil et la survie des Égyptiens, évoquant donc la vie, l'abondance. D'ou sa présence dans plusieurs symboles de l'Egypte : sceptre ouas, flagellum, barbe postiche, oeil d'oudjat, Uraeus, etc.

3. 3 ANALYSER LES OPPORTUNITÉS PLASTIQUES ET PÉDAGOGIQUES DE CES SYMBOLES ROYAUX.

La civilisation égyptienne antique, avec sa grandeur artistique, a laissé un impact sur les arts du monde en général et de l'Afrique en particulier.

Et les anciens Égyptiens de l'antiquité ont laissé de nombreux symboles qui font référence à l'art égyptien et à sa beauté passionnante, difficile à compter, et qui a été perdue plus qu'elle n'a été trouvée, et ce qui en reste jusqu'à présent ne peut être comparé à ce qui a été volé ou perdu. En raison d'autres facteurs, et de ce qui n'a pas encore été découvert.

C peuple sous le règne d'un souverain divin composait des signes élaborés afin de circonscrire la complexité et la beauté des vivants et des dieux. La magie et le rite ayant revêtu une importance capitale tout au long de leur histoire, de multiples symboles ont été concrétisés dans la pierre, les métaux précieux et la faïence, à travers des amulettes et accessoires et avec un symbolisme chromatique, conférant à celui qui les portait, vivant ou défunt, une protection efficace : une amulette oeil-oudjat conférait, par exemple, une bonne vue mais aussi la « vision » divine.

Ainsi, ce qui devait être discours métaphysique, théologique et scientifique furent

donc traduits en images. Les signes et les symboles illustrent la complexité des pratiques égyptiennes et la richesse qui leur est associée.

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3. 3 . 1. LES OPPORTUNITÉS PLASTIQUES DES SYMBOLES ROYAUX. Une études sur les symboles royaux de l'Égypte ancienne offre une toile vierge d'opportunités plastiques fascinantes. Voici quelques idées pour explorer cette richesse symbolique à travers une perspective artistique plastique :

? Illustrations et images: Représenter des illustrations détaillées des symboles royaux égyptiens . Utilisez des techniques artistiques variées telles que le dessin, la peinture, le volume, le modelage ou même des collages pour capturer l'essence de chaque symbole.

? Infographies dynamiques: Créez des infographies (images composées) dans PowerPoint pour représenter la signification et l'usage de différents symboles royaux de Pharaon dans la société égyptienne.

? Maquettes et sculptures: Réalisez des maquettes ou des sculptures représentant des artefacts égyptiens emblématiques tels que les obélisques, les pyramides, ou des statuettes de divinités. Vous pourriez également créer des représentations en trois dimensions de symboles royaux spécifiques, en utilisant des matériaux variés comme l'argile, le bois ou la pierre.

? Collages numériques: Créez des collages numériques en combinant des éléments visuels tels que des symboles, des hiéroglyphes, des motifs égyptiens, des artefacts et des représentations artistiques pour exprimer des concepts ou des idées liés à l'histoire de l'Égypte ancienne.

? Dramatisation et vidéos: Créez des séances de théâtre, d'animations ou des vidéos qui illustrent l'histoire et la signification des symboles royaux égyptiens. Nous pourrions utiliser des techniques d'animation traditionnelle ou numérique pour donner vie aux hiéroglyphes en mettant en scène des divinités et des symboles fabriqués en classe.

Donc en explorant ces différentes approches artistiques, nous pouvons donner vie aux symboles royaux de l'Égypte ancienne d'une manière plastique et engageante, offrant ainsi à nos futurs élèves une expérience immersive et enrichissante.

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3. 3. 2. LES OPPORTUNITÉS PEDAGOGIQUES DES SYMBOLES ROYAUX. Une étude sur les symboles royaux de l'Égypte ancienne offre de riches opportunités pédagogiques qui peuvent être exploitées à différents niveaux d'apprentissage, que ce soit dans un cadre scolaire, universitaire ou même dans des programmes de formation informelle. Voici quelques-unes de ces opportunités :

? Compréhension de l'histoire et de la culture: L'étude des symboles royaux permet aux élèves d'explorer l'histoire et la culture de l'Égypte ancienne de manière concrète et tangible. En examinant ces symboles, les apprenants peuvent comprendre comment la royauté était perçue et représentée dans la société égyptienne, ainsi que son rôle dans la structure sociale et politique de l'époque.

? Analyse de la symbolique: Les symboles royaux, tels que l'uræus (cobra sacré), la crosse et le flagellum (bâton de berger et fléau), et l'ankh (symbole de vie), sont chargés de significations profondes. Etudier ces symboles offre aux apprenants l'occasion d'analyser leur symbolique et leur importance dans la religion, la mythologie et les rituels funéraires de l'Égypte ancienne.

? Développement des compétences de recherche: La recherche sur les symboles royaux nécessite souvent l'utilisation de diverses sources primaires et secondaires, telles que des artefacts archéologiques, l'internet et des ouvrages académiques. Nos apprenants pourront développer ainsi des compétences en recherche documentaire et en analyse critique des sources historiques.

? Intégration des disciplines: L'étude des symboles royaux peut être abordée de manière interdisciplinaire, en intégrant des concepts provenant de l'histoire, de l'art, de la géographie et de l'archéologie. Cela permet aux élèves de faire des connexions entre différentes disciplines et de développer une compréhension de l'Égypte ancienne.

? Créativité et expression artistique: Nos élèves peuvent être encouragés à exprimer leur compréhension des symboles royaux à travers des projets artistiques tels que la création de dessins, de peintures, de sculptures ou même de costumes inspirés de l'Égypte ancienne. Cela favorise la créativité et l'expression personnelle tout en renforçant la compréhension des concepts étudiés pour la gestion d'un musée scolaire sur le sujet.

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? Débats et discussions: Les symboles royaux soulèvent souvent des questions complexes sur le pouvoir, la religion et l'identité dans l'Égypte ancienne. Nous enseignants peuvons encourager les débats et les discussions en classe sur des sujets tels que la légitimité du pouvoir royal, la relation entre les pharaons et les dieux, ou l'impact des symboles sur la société égyptienne.

En explorant ces différentes opportunités pédagogiques, les éducateurs peuvent offrir aux apprenants une expérience d'apprentissage enrichissante et multidimensionnelle qui les aidera à développer une compréhension profonde de l'Égypte ancienne et de ses symboles royaux.

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QUATRIEME PARTIE

PHASE PRATIQUE

? Analyse du dossier artistique Plastique pédagogique

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4.1. LE DAPI (Dossier Artistique Plastique Individuel).

Comme son nom l'indique, le DAPI est un dossier artistique et plastique individuel que l'étudiant de l'ENAMC (école nationale des arts et des métiers de la culture) devra présenter devant un jury.

Le candidat doit d'abord choisir à partir des thèmes acceptés par l'administration de l'école, un sujet sur l'art et la culture du Sénégal, de Afrique ou universel.

Ensuite une recherche documentaire doit lui permettre d'obtenir les informations visuelles (images sur le sujet). Et partant maintenant de ces images, il devra faire une restitution des techniques artistiques et plastiques diverses qu'il a appris ou qu'il sait faire en forme de volumes ou de tableaux de peintures.

Enfin, il devra se présenter devant le jury pour expliquer dans un langage plastique soutenu: Les techniques, les médiums, les formats et les astuces qu'il aurait employé pour réussir ses oeuvres.

C'est ainsi que nous avons, comme dit les précédentes lignes, choisi le thème: « la civilisation égyptienne ». Et comme sujet d'étude aussi: « Caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne ».

Un thème et sujet sur l'Égypte revêtent une importance particulière pour plusieurs raisons :

· Richesse Historique et Culturelle : L'Égypte possède l'une des civilisations les plus anciennes et les plus fascinantes de l'histoire de l'humanité. Son héritage culturel, artistique, architectural, et religieux est d'une importance mondiale.

· Influence sur les Arts : L'Égypte antique a inspiré de nombreux artistes, écrivains, et cinéastes à travers les âges. Ses symboles, ses mythes, et ses monuments continuent à influencer la création artistique contemporaine.

En résumé, le thème et le sujet de l'Égypte ne sont pas seulement importants pour leur valeur historique et culturelle, mais aussi pour leur impact sur de nombreux aspects de la société contemporaine, de la recherche académique en passant par le développement de la créativité artistique.

De ce fait, durant toutes ses deux dernières années à l'école, nous avons chercher à produire

un travail de qualité pour réussir au final notre DAPI que nous vous présentons dans les pages suivantes.

4.2. LE DOSSIER PEDAGOGIQUE. (Cf. fiches pédagogiques en annexe ).

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PLANCHE N° 1

CARACTERISTIQUES:

Support: Papier Bristol (grain)

Format: Standard A2 (42cm/59cm)

matériel: Crayons graphites: HB, B2, B4, B10, gomme, coton tige.

Techniques: Crayonnage

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce portrait de Néfartiti (Reine d'Egypte) laisse voire la beauté des symboles (couronne, Uraeus, Ankh, oeil d'oudjat). La reproduction de cette image met en valeur la forme, les détails des structure. Elle fait, ressortir les notions de contraste d'ombre et de lumiére.

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PLANCHE N° 2

CARACTERISTIQUES:

Support: Papier Bristol (grain)

Format: Standard A2 (42cm/59cm)

matériel: Stylo bleu (Stabilo et Bic), mouchoirs en papier.

Techniques: Au stylo Bleu.

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce portrait de Néfartiti (Reine d'Egypte) laisse voire la beauté des symboles (couronne, Uraeus, Ankh, oeil d'oudjat). La reproduction de cette image à l'encre met en valeur la forme, les détails des structure. Elle fait, ressortir les notions de contraste d'ombre et de lumiére.

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PLANCHE N° 3

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CARACTERISTIQUES:

Eléments: le sphinx, 2 tours, 3 pyramides de GIZEH, 3 estrades, Entrée tombeau Murs et

parois avec hiéroglyphes...

Dimensions: Sur table de (122cm/79cm)

matériel: polystyrène, argiles, peinture, cailloux, sable dune, colle chaude.

Techniques: Installation.

ANALYSE PLASTIQUE:

Cette installation représente les pyramides de Gizeh. L'agencement et la disposition suivent

une ordre calquée de la réalité. La répétition des 3 estrades et des pyramides, prolonge le décor. Le sable de dune et les petits cailloux blancs rappellent le désert.

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PLANCHE N° 4

CARACTERISTIQUES: Support: Papier Bristol (grain) Format: Standard A2 (42cm/59cm) matériel: Peinture Acrylique (PEPEO).

Techniques: Camaïeu de Bleu.

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce portrait de Néfartiti (Reine d'Egypte) laisse voire la présence des symboles comme: la couronne royale, l'oeil d'oudjat et Uraeus. La reproduction de cette image avec la technique du camaïeu met en valeur les contours et les détails des structures. Elle fait aussi, ressortir les notions de contraste d'ombre et de lumière entre les différentes tonalité du Bleu.

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CARACTERISTIQUES:

Support: Papier Bristol (grain)

Format: Standard A2 (42cm/59cm)

matériel: Craies grasses, feutres noires STABILO.

Techniques: la craie grasse.

PLANCHE N° 5

ANALYSE PLASTIQUE:

Le tableau garde en lui 3 parties essentielles avec chacune ses caractéristiques. La couronne avec son fond violet qui est cassé avec l'or jaune (Complémentarité). Ensuite le visage avec cette effet de volume qui se dégage des joues avec un superposition de la matière grasse.

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Et enfin la poitrine avec ses formes et couleurs alignant: répétition, superposition et proportionnalité.

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PLANCHE N° 6

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CARACTERISTIQUES:

Support: Papier Bristol (grain)

Format: Standard A1 - DYPTIQUE (A2 x 2) matériel: Craies grasses, peinture acrylique.

Techniques: Traitement de masse à la craie grasse.

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau garde une originalité. Il met en image l'oeil d'oudjat (Symbole royal). L'oeil renferme sur ce dessin des touches personnelles (design) ce qui renforce encore sa splendeur. Cette dualité entre la lumière (blanc) et l'obscurité (noir) crée cette idée du clair obscur.

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PLANCHE N° 7

CARACTERISTIQUES:

Support: Papier Bristol (grain)

Format: Standard A2 (42cm / 59cm)

matériel: Gouaches acrylique, paillettes d'orées, peinture acrylique.

Techniques: Etude documentaire.

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau met en valeur des détails, la texture d'Uraeus, les creux des formes et les

nuances de la couleur de la peau. Ces détails sont éclairés par l'introduction des effets de lumière et de l'ombre.

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PLANCHE N° 8

CARACTERISTIQUES:

Support: Toile

Format: personnalisé (33cm/66cm)

matériel: colle blanche, peintures, vernis. Techniques: Aplat .

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau représente une cartouche (symbole royal). Traitement de masse des hiéroglyphes sur un fond de couleur clair (jaune). Et le cartouche sur un fond violet peut définir le clair obscur en couleur et la complémentarité entre je jaune et le violet. La structure linéaire verticale accentue la pesanteur de la forme.

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PLANCHE N° 9

CARACTERISTIQUES:

Support: Toile

Format: personnalisé (64cm/83cm)

matériel: Peinture Gylatex, colle blanche, peintures, vernis. Techniques: Clair obscur .

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau représente URAEUS (symbole royal). Ce tableau se caractérise par un contraste fort entre la lumière et l'ombre. Cette technique permet de créer une profondeur, un volume, et une harmonisation.

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CARACTERISTIQUES:

Support: Toile

Format: personnalisé (34cm/63cm)

matériel: Peinture Gylatex, colle blanche, peintures, vernis, rubis, colle chaude, peinture

dorée.

Techniques: Mixte .

PLANCHE N° 10

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau représente ANKH (symbole royal). L'oeuvre se caractérise par ses écritures et dessins qui se détachent du support pour en faire un bas relief. Une dualité aussi entre lumière et ombre créée par l'agencement du marron sombre et le marron clair. Ainsi la croix dorée au milieu apporte l'harmonie.

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PLANCHE N° 11

CARACTERISTIQUES:

Support: Toile en coton.

Format: Personnalisé (64cm / 83cm)

matériel: Gouaches acrylique, colle blanche, peinture gylatex, peinture acrylique.

Techniques: Etude documentaire.

ANALYSE PLASTIQUE:

Cette production de pharaon met en valeur des détails des différentes tonalités sur la peau (au visage) et sur la coiffe (Némés). La structure des bandes sur sa coiffe et son vêtement reflètent la répétition. Cette luminosité sur son visage plaquée sur un fond assombri, crée cette profondeur entre le 1er et le 2nd plan.

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PLANCHE N° 12

CARACTERISTIQUES:

Support: Toile en coton.

Format: Personnalisé (64cm / 83cm)

matériel: Colle blanche, peinture gylatex, à l'huile PEPEO

Techniques: le modelé.

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau à la technique du modelé représente les pyramides (Symboles royaux). L'oeuvre emprunte les couleurs chaudes pour donner naissance au crépuscule sur le nil. Ombre et lumière sont représentés. Le modelé nous a permis de faire refléter l'eau au 1er plan.

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CARACTERISTIQUES:

Support: Toile

Format: personnalisé (34cm/43cm)

matériel: Peinture Gylatex, colle blanche, peintures acrylique, vernis, perles, colle chaude.

Techniques: Mixte .

PLANCHE N° 13

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau représente PSCHENT (symbole royal). L'oeuvre se caractérise par ces

petites perles qui brillent. Son fond en gris le ramène devant l'observateur. Une dualité aussi entre lumière et ombre créée par l'agencement du blanc clair et le rouge sombre.

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CARACTERISTIQUES:

Support: Papier Bristol (grain)

Format: Standard A2 (42cm/59cm) matériel: Peinture Acrylique (PEPEO). Techniques: Mixte.

PLANCHE N° 14

ANALYSE PLASTIQUE:

Cette planche représente les pyramides de Gizeh. L'agencement et la disposition suivent les différents plans (1er, 2e, 3e et le 4e) crée cette profondeur à quatre niveaux.

En bas relief, cette oeuvre recouvre plusieurs techniques mixées : collage, sablage et dégradé.

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PLANCHE N° 15

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CARACTERISTIQUES:

Support: Toile

Format: personnalisé (110cm/83cm)

matériel: Peinture Gylatex, colle blanche, peinture acrylique, vernis, perles, colle chaude.

Techniques: Mixte .

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau représente HEKA et NEKHEKH (symboles royaux). L'oeuvre se caractérise par son fond sombre et le sujet éclairé. Les perles sur le FLAGELLUM en fait un bas relief. Une dualité aussi entre lumière et ombre créée par le contraste du jaune claire sur le noir sombre.

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PLANCHE N° 16

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CARACTERISTIQUES:

Support: Toile

Format: personnalisé (110cm/83cm)

matériel: Peinture Gylatex, colle blanche, peinture acrylique, vernis, colle chaude.

Techniques: Bas relief en dégradé .

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau représente L'OEIL D'OUDJAT(symbole royal). L'oeuvre se caractérise par son fond multi colore. Les lignes en bas relief ramènent le sujet au 1er plan.

La structure des parties de son fond crée une contraste entre couleurs chaudes et froides.

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PLANCHE N° 17

CARACTERISTIQUES:

Support: lamelles de bois.

Format: personnalisé (110cm/63cm)

matériel: clous, Fils, pompe aérosol, peintures, vernis, Marteau.

Techniques: Fil (Bas relief).

ANALYSE PLASTIQUE:

Ce tableau représente le Scarabée (symbole royal). Les formes sont répétées avec une alternance de gauche à droite. Le fond est traité en noir et laisse libre les différentes tonalités du vert se mouvoir pour faire avancer le sujet devant.

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PLANCHE N° 18

CARACTERISTIQUES:

Support: Papier Bristol (grain)

Format: Standard A2 (42cm/59cm)

matériel: peintures, vernis, colle blanche, Paillette dorée.

Techniques: Dégradé

ANALYSE PLASTIQUE:

Mise en valeur des détails des différentes tonalités sur la peau (au visage). Les structures des tresses de la fibre sur la barbe et le drapé sur, les nuances de la couleur bleue offre cette effet de volume. Tous ces détails sont éclairés par l'introduction des effets de lumière et de l'ombre. La dominance des lignes horizontales accentue la pesanteur et l'alignement des bandes.

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 
 
 
 
 
 
 

Cette étude, sous forme de mémoire de fin d'études supérieures en arts plastiques s'est donnée comme sujet d'existence: de trouver les caractères des symboles du souverain de la vallée du Nil du temps de l'antiquité.

En effet, l'étude des symboles royaux de l'Égypte pharaonique révèle l'extraordinaire complexité et la profondeur de cette civilisation antique. À travers l'analyse des symboles royaux de l'Egypte à travers les couronnes, les sceptres, les accessoires et des représentations iconographiques tous dans leurs aspects chromatiques, nous avons pu entrevoir les multiples dimensions du pouvoir et de la légitimité des pharaons.

Nous avons constaté que ces symboles ne se limitaient pas à des manifestations de pouvoir politique, mais qu'ils étaient également imprégnés de significations religieuses, cosmologiques, et culturelles profondes. Ils étaient des médiateurs entre le monde terrestre et divin, incarnant la relation sacrée entre le pharaon et les dieux, ainsi que la cohésion et l'ordre cosmique de la société égyptienne.

En outre, notre étude a souligné l'importance d'étudier ces symboles royales à l'école et a analyser les opportunités plastiques et pédagogique de notre sujet dans le développement de notre éducation scolaire et la construction de l'identité du futur africains que sont nos élèves. Les symboles royaux étaient des outils puissants de propagande et de légitimation, utilisés pour affirmer l'autorité du pharaon, consolider l'unité nationale, et renforcer la cohésion sociale.

Enfin, l'analyse des symboles royaux nous a permis de mieux comprendre l'esthétique, la symbolique, et les valeurs fondamentales de la société égyptienne antique. Leur étude continue d'enrichir notre connaissance de cette civilisation fascinante et de son héritage culturel durable.

En somme, les symboles royaux de l'Égypte pharaonique ne sont pas seulement des artefacts historiques, mais aussi des fenêtres sur un monde ancien rempli de mystères et de merveilles. Leur exploration nous invite à une réflexion profonde sur la nature du pouvoir, de la religion, et de la civilisation humaine elle-même.

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ANNEXES

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 1)

? OPERATIONNALISATION DES OBJECTIFS

OBJECTIFS
SPECIFIQUES

CHAMPS

CATEGORIES

SOUS

CATEGORIES

ELEMENTS
DESCRIPTIFS

OS1: Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique.

? Couronnes

et coiffes

· Couronnes

? Couronne
blanche

« Hedjet »

Bonnet se rétrécissant vers le haut et se terminant par un renflement.

 

Couronne plate à fond relevé et avec à l'arrière une tige en spirale incurvée vers l'avant.

 

Enchâssement de 2 couronnes (Blanche et rouge)

 

Couronne en forme de bulbe de couleur bleue ou noire.

 

? Foulard de tête « Némés »

Couvre chef de tissus avec des rayures dorées.

 

· Sceptres

? le Sceptre « Ouas »

Bâton à extrémité inférieure fourchue, et sa partie supérieure est ornée de la tête de

« Seth ».

 

Bâton à extrémité supérieure courbée.

 

Un fouet symbolique avec 3 branches.

 

? La croix « Ankh»

Une croix avec la partie supérieure en ovale.

 


·

Accessoires

? OEil d'horus

Un oeil avec en bas des tentacules courbées.

 

Barbe tressée que porte le roi.

 

Scarabée en forme de bijou avec un texte.

 

Cobra royal

 

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 2)

OBJECTIFS
SPECIFIQUES

CHAMPS

CATEGORIES

SOUS

CATEGORIES

ELEMENTS
DESCRIPTIFS

OS2: Décrire les couleurs des symboles royaux de l'Egypte pharaonique.

· Les couleurs

· Couleurs chaudes

Couleurs primaires

Rouge et jaune

 

Orangé

 

Couleurs primaires

Bleu

 

Violet et vert

 

· Valeurs

Ombre

Gris et noir

 

Blanc et gris

OS3: Analyser les

opportunités plastiques et pédagogiques de ces symboles royaux.

· Opportuni- tés plastiques

· Graphisme

V' Point

Une marque ronde de petite taille.

 

Une ligne légère qui fait les contours d'un dessin.

 

Un modulé

 

V' Bas relief

Une petite élévation sur le support.

 

Une partie est

totalement détachée du support.

 

La totalité est détachée du support.

 

V' Couleurs chaudes

Couleurs qui renvoient à la chaleur (feu).

 

Couleurs qui renvoient à l'eau, à la verdure etc.

 

Histoire de l'art

L'Egypte ancienne

Etudier la civilisation égyptienne.

 

L'Egypte ancienne

Connaissances générales.

 

L'Egypte ancienne

OEuvres réalisées pour études.

 

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 3)

GRILLE D'OBSERVATION OS1

Objectif: La Grille d'observation (Annexe 3) a pour objectif d'aider le chercheur à observer les types de symboles de Pharaon à travers les indicateurs de recherches préétablis. Elle a été conçue de façon à pouvoir conserver sur une même feuille: l'objectif spécifique, indicateurs observés et les résultats.

Date: / /2024

Lieu: Tivaouane

Nom de l'observateur: M. Abidine AIDARA

Constituée de codes, la légende de la grille permet de noter rapidement les observations faites. Voici quelques-uns de ces codes:

EOR: élément observé retrouvé EON: élément observé non retrouvé

OBJECTIFS
SPECIFIQUES

 

ELEMENTS DESCRIPTIFS
(indicateurs observés)

RESULTATS
(Codes)

OS1: Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique.


·

Voit-on un bonnet se rétrécissant vers le haut et se terminant par un renflement ?

 
 

Voit-on une couronne plate à fond relevé et avec à l'arrière une tige en spirale incurvée vers l'avant ?

 
 

Voit-on l'enchâssement de 2 couronnes (Blanche et rouge) ?

 
 

Voit-on la couronne en forme de bulbe de couleur bleue ou noire?

 
 

Voit-on une couvre chef de tissus avec des rayures dorées?

 
 

Voit-on un bâton à extrémité inférieure fourchue, et sa partie supérieure est ornée de la tête de « Seth» ?

 
 

Voit-on un bâton à extrémité supérieure courbée ?

 
 

Voit-on un fouet symbolique avec 3 branches ?

 
 

Voit-on une croix avec la partie supérieure en ovale?

 
 

Voit-on un oeil avec en bas des tentacules courbées ?

 
 

Voit-on une barbe tressée que porte le roi.

 
 

Voit-on un scarabée en forme de bijou avec un texte.

 
 

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 4)

GRILLE D'OBSERVATION 0S2

Objectif: La Grille d'observation (Annexe 4) a pour objectif d'aider le chercheur à observer les couleurs des symboles de Pharaon à travers les indicateurs de recherches préétablis. Elle a été conçue de façon à pouvoir conserver sur une même feuille: l'objectif spécifique, indicateurs observés et les résultats.

Constituée de codes, la légende de la grille permet de noter rapidement les observations faites. Voici quelques-uns de ces codes:

EOR: élément observé retrouvé

EON: élément observé non retrouvé

Date: / /2024

Lieu: Tivaouane

Nom de l'observateur: M. Abidine AIDARA

OBJECTIFS
SPECIFIQUES

ELEMENTS DESCRIPTIFS
(indicateurs observés)

RESULTATS
(Codes)

OS2: Décrire les couleurs des symboles royaux de l'Egypte pharaonique.

Rouge et jaune

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

114

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 5)

FICHE DE CODAGE

Objectif: La fille de codage (Annexe 5) a pour objectif d'aider le chercheur à bien remplir ses grilles d'observation sur les types et les couleurs des symboles de Pharaon à travers des codes préétablis. Elle comprend deux (2) colonnes: les codes et leurs signification.

CODES

SYMBOLES

COULEURS

S1

Rouge

S2

Jaune, or

S3

Orangé

S4

Violet

S5

Bleu

S6

Vert

S7

Noir

S8

Blanc

S9

Gris

 

CODES

SYMBOLES

TYPES

S1

Couronne blanche « Hedjet »

S2

Couronne rouge « Desheret »

S3

Couronne composée « Pschent»

S4

Couronne bleue « Khepresh»

S5

Foulard de tête « Némés »

S6

le Sceptre « Ouas »

S7

la cross « Heka »

S8

flagellum « Nekhekh »

S9

La croix « Ankh»

S10

OEil d'horus

S11

Barbe postiche

S12

Uraeus (cobra royal)

 

? T1,T2,T3 pour les types

? C1,,C3 pour les couleurs

REMARQUES:

Il question ici d'avoir toutes les fiches devant l'observateur (Cf. fiches annexées).

Alors sur une image observée on peut avoir un ou plusieurs types et une ou plusieurs couleurs.

Ainsi les codes T (Type), C (Couleur) et S (Symbole) nous aideront à noter vite et avec précision.

115

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 6)

Tableau récapitulatif des données 1

 
 

OS1:

Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique.

 
 
 
 
 

T1: Couronnes

T2: Sceptres

T3: Accessoires

 

S

S

S

S

S

SE

S

S

S

S

SE

S

S

S

SE

 

1

2

3

4

5

 

6

7

8

9

 

10

11

12

 

N.

03

03

02

02

14

01

05

07

07

04

02

11

13

16

03

P

12

12

08

08

56

04

20

28

28

16

08

44

52

64

12

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

 

CODES

SYMBOLES

TYPES

S1

Couronne blanche « Hedjet »

S2

Couronne rouge « Desheret »

S3

Couronne composée « Pschent»

S4

Couronne bleue « Khepresh»

S5

Foulard de tête « Némés »

S6

le Sceptre « Ouas »

S7

la cross « Heka »

S8

flagellum « Nekhekh »

S9

La croix « Ankh»

S10

OEil d'horus

S11

Barbe postiche

S12

Uraeus (cobra royal)

SE-T1

Couronne Atéf

SE-T2

Massue de Pharaon

SE-T3

Queue de taureau

SE-T3

Vautour royal « Nékhbét »

 

? Tableau récapitulatif de codage des symboles selon

? T1,T2,T3 pour les types ? la catégorie : Type.

116

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 7)

Tableau récapitulatif des données 2

 
 

OS1: Décrire

les couleurs des symboles royaux de l'Egypte pharaonique.

 
 

C1: Couleurs Chaudes

: Couleurs Froides

C3: les Valeurs

 

S

1

S

2

S

3

SE

S

4

S

5

S

6

SE

S

7

S

8

S

9

SE

N.

06

14

00

01

00

09

03

00

05

03

00

00

P

%

37,5 %

87,5 %

00

%

6,2

%

00

%

56,2 %

18,7 %

00

%

31,2 %

18,7 %

00

%

00

%

 

CODES

SYMBOLES

COULEURS

S1

Rouge

S2

Jaune, or

S3

Orangé

S4

Violet

S5

Bleu

S6

Vert

S7

Noir

S8

Blanc

S9

Gris

SE-C1

Marron

 

? Tableau récapitulatif de codage des symboles selon

? C1,,C3 pour les couleurs ? la catégorie : Type.

117

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 8)

LES SYMBOLES ROYAUX REPERTORIES

T1: Les couronnes et coiffes de Pharaon.

Couronne blanche « hédjet »

Couronne bleu « khéprésh »

Couronne plumes « Atéf »

Double couronne « Pschent»

Coiffe « Némés »

Couronne rouge « Décheret»

« Némés »

Masque Toutankhamon

Les 3 couronnes

« Hédjet, Déchret, Pschent»

118

 

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 9)

LES SYMBOLES ROYAUX REPERTORIES

T2: Bâtons de main de Pharaon.

« Ouas » et « Ankh »

Croix de vie « Ankh»

Sceptre « Ouas »

La Massue de Pharaon

Pharaon portant

« Ankh » et « Ouas »

« Héka » et « Nékhékh » de Toutankhamon

119

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

(Annexe 10)

« Uraeus » et « Nékhbét » Sur « Némés »

Cobra royal « Uraeus»

LES SYMBOLES ROYAUX REPERTORIES

T3: Accessoires de Pharaon.

OEil d'oudjat « Râ »

Scarabée « khépri »

OEil d'oudjat « Râ »

Pharaon portant la queue de taureau (à droite)

Vautour royal « Nékhbét »

« Nékhbét » en pendentif royal de Pharaon

 
 

120

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

COURS: 3e FICHE N° : 013

ARTS PLASTIQUES
( Couleur)

DATE: 29/01/2024 DUREE : 1H

 

CB : Intégrer des formes, des couleurs, des techniques graphiques, ainsi que des notions de perspective dans des situations d'animation de surface, de représentation de scènes de vie courante et de réalisation de supports de communication.

Palier 3 : Intégrer des couleurs et des notions de contraste dans des situations d'animation de surface.

OS1 : Caractériser les contrastes de couleurs (complémentaire, chaud-froid).

Objet : Le contraste chaud froid.

Objectif: Au terme de la séance les élèves devront être capable de réaliser correctement une animation de surface avec des couleurs en utilisant le contraste chaud froid.

Moyens Matériels : couleurs primaires, couleurs secondaires, règle, compas, équerre, craies et éponge etc...

Moyens pédagogiques: Observation, manipulation, questionnement, répétition, mélanges... Documentation: Programme d'Education Arts Plastiques, Cahiers de cours etc...

D E M A R C H E

ETAPES

ACTIVITE DU
PROFESSEUR

ACTIVITES
DES ELEVES

RESULTATS
ATTENDUS

 

· Faire rappeler

· Rappellent la

· Le contraste

Révision:

la leçon

leçon.

des

Le contraste des

précédente.

 

complémentaires

complémentaires.

· Exercice:

· Effectuent l'exercice.

.

 
 

· Faire observer

· Observent

Couleurs du feu:

Mise en

les carrés.

 

· Orangé

· Jaune

situation:

 
 
 

· Rouge

(Travail de groupe)

 
 

Couleurs du ciel et la végétation

 
 
 

· violet

 
 
 

· bleu

 
 
 

· vert

 

121

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

ETAPES

ACTIVITE DU
PROFESSEUR

ACTIVITES
DES ELEVES

RESULTATS
ATTENDUS

Imprégnation

· Faire faire la consigne. Consigne: Si vous

· s'exécutent.

 
 
 
 

Poser des questions.

· Qu'est ce qui peut renvoyer au chaud?

· Si nous prenons le Feu, quelles sont les couleurs du feu?

· Qu'est ce qui peut renvoyer au froid ?

· Si nous prenons la végétation, la mer, etc...

· Répondent aux questions posées.

· le feu

· rouge, jaune,
orange etc.

· La végétation,
l'eau etc.

· Bleu, vert et
violet etc...

 
 

· Faire ressortir le résumé de la leçon en revenant sur les informations essentielles.

· Qu'est ce qu'une couleur chaude?

· Qu'est ce qu'une
couleur froide?

· Faire citer des couleurs chaudes et froides.

· Ressortir le résumé de la leçon.

· donnent les définitions.

· Citent des exemples.

· Résumé:

 
 
 

· Donne une Evaluation.

· Exécutent

Consigne:

 
 
 

122

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

COURS: 5e FICHE N° : 019

ARTS PLASTIQUES
( Couleur)

DATE: 02/05/2024 DUREE : 1H

 

CB : Intégrer des formes, des couleurs, des techniques graphiques, ainsi que des notions de perspective dans des situations d'animation de surface, de représentation de scènes de vie courante et de réalisation de supports de communication.

Palier 3 : Intégrer des couleurs et des notions de contraste dans des situations d'animation de surface. OS 2 : Réaliser un dégradé en couleur sur une forme

Objet : Le dégradé en couleur.

Objectif: Au terme de la séance les élèves devront être capable de réaliser correctement un dégradé avec les couleurs dans une situation donnée.

Moyens Matériels : feuilles blanches, couleurs primaires, couleurs secondaires, règle, compas, craies et éponge etc...

Moyens pédagogiques: Observation, manipulation, questionnement, répétition, mélanges... Documentation: Programme d'Education Arts Plastiques, Cahiers de cours etc...

D E M A R C H E

ETAPES

ACTIVITE DU
PROFESSEUR

ACTIVITES
DES ELEVES

RESULTATS
ATTENDUS

Révision:

· Faire rappeler la leçon précédente.

· Exercice:

· Rappellent la leçon.

· Effectuent l'exercice.

· Le contraste des complémentaires.

Le dégradé des valeurs.

 
 
 
 

Mise en situation:

· Faire

les carrés.

observer

· Observent

 

Le dégradé en couleur.

 
 
 
 
 
 
 

· Vérifier la compréhension.

y' Quelle figure est représentée sur le 1er dessin ?

· Répondent.

Les réponses:

 
 

123

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

ETAPES

ACTIVITE DU
PROFESSEUR

ACTIVITES
DES ELEVES

RESULTATS
ATTENDUS

Imprégnation

y' Quelle est la couleur du dessin ?

y' Quelle technique a-t-on utilisé ?

· Faire faire la consigne. Consigne: Reproduisez le

 

· le dégradé des valeurs.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Analyse

Faire appréhender la

· Effectuer au fur et
à mesure.

 
 

technique.

 
 

1. Dessiner la forme.

2. Délimiter les parties.

3. Colorier les parties (foncer les extrémités et éclaircir au niveau de la rencontre).

4. Estomper le point de rencontre des couleurs (fondu).

1. dessinent.

2. délimitent les

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Synthèse

· Faire ressortir le résumé de la leçon en revenant sur les informations essentielles.

· Qu'est ce qu'un dégradé de couleur ?

· Comment fait-on un dégradé de couleur ?

· Ressortir le

· Résumé:

 

Le dégradé de couleur est une variation progressive de couleur, d'un ton pur à un ton lavé de blanc.

Il peut être aussi une transition fondue d'une couleur à une autre.

 
 

Consigne: Faire un

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Consigne: Dessiner un

· Exécutent

 
 
 
 

124

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

COURS: 5e FICHE N° : 018

Q

ARTS PLASTIQUES

raphpsme ( Graphisme)

DATE: 18/05/2024 DUREE : 1H

125

CB : Intégrer des formes, des couleurs, des techniques graphiques, ainsi que des techniques manuelles dans des situations d'animation de surfaces, de représentation d'objets et de confection de polyèdres .

Palier 4 : Intégrer des techniques de dessins dans des situations de représentation d'objets. OS1 : Réaliser le dessin d'observation d'un objet.

Objet : Le dessin d'observation.

Objectif: Au terme de la séance les élèves devront être capable de réaliser correctement un dessin d'observation à partir d'une situation donnée.

Moyens Matériels : Crayons noirs, feuilles blanche, règle, gomme, équerre, craies et éponge etc...

Moyens pédagogiques: Observation, manipulation, questionnement, répétition... Documentation: PHARES CRFP, Programme d'Education Arts Plastiques, Cahiers de cours etc...

D E M A R C H E

ETAPES

ACTIVITE DU
PROFESSEUR

ACTIVITES
DES ELEVES

 

RESULTATS
ATTENDUS

Révision:

· Faire rappeler les connaissances sur le dessin à main levée.

· Exercice:

· Rappellent la leçon.

· Effectuent l'exercice.


·

Le dessin d'un arbre.

Dessin à main levée.

 
 

· Faire observer le
dessin suivant.

· Observent

 
 

situation:

 
 

126

ETAPES

ACTIVITES DU
PROFESSEUR

ACTIVITES
DES ELEVES

RESULTATS
ATTENDUS

Imprégnation

· Vérifier la compréhension.

1 Que représente ce dessin?

1 Quelle est la couleur du dessin?

1 Quelles sont les parties du dessin?

· Faire faire la consigne.
Consigne: Dessiner cette

· Répondent

· s'exécutent.

Les réponses:

 
 
 
 

Expliquer le processus.

· Reproduisent le processus du dessin.

Les composants:

 

·

 
 

· Faire rappeler la définition du dessin d'observation pour sortir le résumé de la leçon.

· Ressortent le résumé de la leçon.

· Résumé:

 
 
 

· Donne un exercice. Consigne: Dessiner un objet

· Exécutent

(Cf. à l'objet observé)

 
 
 

· Donne une Evaluation. Consigne: Dessiner cette

· Exécutent

 
 
 
 

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES

· AKTOUF, Omar, (1992) « Méthodologie des Sciences sociales et approche qualitative des organisations » Québec, PO Q, 1992

· Allen, J. P. (2006). «Les textes des pyramides égyptiennes antiques» Society of Biblical Literature.

· Assmann, J. (2003). « L'esprit de l'Égypte : histoire et signification au temps des pharaons. » Harvard University Press.

· Baines, J., & Malek, J. (2000). « Atlas culturel de l'Egypte ancienne» . Checkmark Books.

· BARDIN Laurence « l'analyse de contenu » Presse universitaire de France : le Psychologue, 1977

· Bunson, M. The Encyclopedia of Ancient Egypt. Gramercy Books, 1991.

· Christiane Desroches-NOBLECOURT (2008) « Symboles de l'Égypte»

· Christian JACQ (1981) « L'Egypte des grands pharaons : l'histoire et la légende»

· Christian JACQ (2022) « L'Egypte pharaonique, un royaume de lumière»

· Claire LALOUETTE (2011) « Au royaume d'Égypte»

· Claire LALOUETTE (2023) « Dieux et pharaons de l'Égypte ancienne» nouvelle édition FRANCE, Flammarion, 2023.

· Claire SOMAGLINO (2020) « Atlas de l'Egypte ancienne » France, édition Autrement. 2020.

· DAUMAS François (1971) « La civilisation de l'Egypte pharaonique ». PARIS, éditions Arthaud, 1971.

·
· DESLAURIERS J.P. « recherche qualitative, guide pratique » Montréal Quebec 1991

· Hornung, E. (1999). « Conceptions de Dieu dans l'Égypte ancienne : l'Un et le Multiple ». Cornell University Press.

·
· http://www.fas.umontreal.ca/ebsi/jetrouve/projet/etape1.htm Le responsable de ce site : Frédéric D'Astous

127

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

· James C. Thompson The Egyptian Economy by Accessed 15 Jun 2017.

· JAVEAU Claude « l'enquête par questionnaire » Editions de l'Université de Bruxelles 3e edit. . 1982

· KEVASSAY Sophie : « étudiants du secteur social : le mémoire de recherche » Edition Vuibert , 2000

· Lewis, J. E. The Mammoth Book of Eyewitness Ancient Egypt. Running Press, 2003.

· M.F. FORTIN, PhD « le Processus de la Recherche : de la conception à la réalisation » Décarie Edition 1996.

· M.F. FORTIN. M.E TAGGART ; S.KEROUAC et S.NORMAND DECARIE Montréal « Introduction à la Recherche : auto-apprentissage par ordinateur Ed.1989. Université Montréal

· NICOLAS GRIMAL (1994) « Histoire de l`Egypte ancienne» Paris, FAYARD, 1994 Paris, Édition Perrin, 1981.

· OUELLET M. MAYER F., AL « méthodes de recherche en intervention sociale » Gaetan Morin 2001

· Pincer, G. (2002). « Mythe égyptien : une très brève introduction. » Presse de l'Université d'Oxford.

· QUIVY Raymond et Luc Van CAMPENHOUDT « Psycho Sup: Manuel de Recherche en Sciences sociales. » 2e Edit; Dunod 1995

· Shaw, I. et Nicholson, P. (2008). «Le dictionnaire du British Museum de l'Égypte ancienne». Presse du British Museum.

· THOUVENOT Marie Reine Cours France, édition Epa, 2022.

· Silverman, D. P. Ancient Egypt. Oxford University Press, 1997.

· Teeter, E. (2011). «Religion et rituel dans l'Egypte ancienne». La presse de l'Universite de Cambridge.

· Van De Mieroop, M. A History of Ancient Egypt. Wiley-Blackwell, 2010.

· Wilkinson, R. H. (2003). « Symbole et magie dans l'art égyptien » Thames & Hudson.

· Wilkinson, T. The Rise and Fall of Ancient Egypt. Random House Trade Paperbacks, 2013. Paris, Edition Armand collin, 2023.

Paris, Poche, 2008.

128

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 

TABLE DES MATIERES

Dédicaces: 1

Remerciements : 2

Sigles et abréviations: 3

Sommaire : .. 5

Avant-propos : 6

INTRODUCTION : . 8

PREMIERE PARTIE : Problématique et construction sujet d'étude .. 12

1. 1. : Problématique 13

1. 2 : Justification du choix du sujet 20

1. 3 : Revue de la littérature 22

1. 4 : Objectifs de l'étude 26

1. 4. 1 : Objectif général 26

1. 4. 2 : Objectifs spécifiques . 27

1. 5 : Hypothèses .. 27

DEUXIEME PARTIE : Démarche méthodologique 28

2. 1 : Méthode et type de recherche 29

2. 1. 1 : Méthode de recherche .

2. 1. 2 : Type de recherche ..

2. 2 : Univers de l'étude

2. 2. 1 : Cadre de l'étude 30

2. 2. 1. 1 : Hydrographie de l'Egypte ancienne . 32

2. 2. 1. 2 : Le climat de Egypte Antique 34

129

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

A / Un climat désertique: 35

B / Des pluies rares :

C / Températures estivales partout élevées : 36

D / Le désert :

a. Le désert oriental : 37

b. Le désert occidental :

2. 2. 1. 3: L'économie de l'Egypte ancienne . 38

2. 2. 1. 4: Population de l'ancienne Egypte. . 40

? Démographie et statistiques : .

2. 2. 1. 5 : Organisation administrative de l'ancienne Egypte 42

a. Pharaon

b. L'administration

c. Le vizir

d. Le surintendant du trésor

e. Le directeur des greniers

f. Les gouverneurs ou nomarques

g. Les scribes

2. 2. 1. 6 : Les structures sociales en Egypte antique 46

2. 2. 1. 7: Les classes sociales 50

2. 2. 1. 8 : Les grandes périodes de l'histoire Egyptienne 53

2. 2. 2 :La population parent 54

2. 3 : Stratégie de la recherche

2. 3. 1: Recherche documentaire . 55

2. 3. 2 : Echantillonnage . 58

2. 3. 2. 1 : Méthode d'échantillonnage 59

2. 3. 2. 2 : Type de l'échantillon .

2. 3. 2. 3 : Technique de l'échantillonnage

2. 3. 2. 4 : Taille de l'échantillon . 60

a) Définition :

b) Critères de choix des candidats :

130

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

2. 3. 3 : La collecte des données

2. 3. 3. 1 : Technique de collecte des données .

2. 3. 3. 2 : Instruments de collecte des données 62

2. 3. 4 : L'administration des instruments 63

2. 3. 4. 1 : Pré test

2. 3. 4. 2 : Administration proprement dite . 64

2. 3. 5 : Mode de traitement et d'analyse des données .

2. 3. 5. 1 : Analyse de contenus

a) Transcription

b) Codage du matériel

c) Pré analyse 65

d) Catégorisation

2. 4 : Limites et difficultés : 67

TROISIEME PARTIE : Analyse et interprétation des données . 68

3. 1 : Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique . 68

3. 1. 1 : Présentation des données 68

3. 1. 2 : Analyse des données 74

3. 1. 3 : Interprétation des données 75

3. 2 : Décrire les couleurs des symboles royaux de l'Egypte pharaonique 77

3. 2. 1 : Présentation des données 77

3. 2. 2 : Analyse des données 80

3. 2. 3 : Interprétation des données 80

3. 3 : Analyser les opportunités plastiques et pédagogiques 82

3. 3. 1 : Analyser les opportunités plastiques 83

3. 3. 2 : Analyser les opportunités pédagogiques . 84

QUATRIEME PARTIE : Analyse du dossier plastiques et pédagogique 86

4. 1 : Analyse du dossier plastique 87

4. 2 : Analyse du dossier pédagogique 87

CONCLUSION: 110

ANNEXES : 111

BIBLIOGRAPHIE :

131

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La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme