MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
DEDICACES ...
Ce travail est le fruit de cinq (5) années de dur
labeur et pourtant, je n'ai jamais perdu espoir d'arriver au bout. Donc je
tenais à dédier ce mémoire à:
Mon père, Mamadou Cherif AIDARA, le
jardinier qui n'a pu voir la fleur.
Ma mère, Maty SALL, la lionne qui
chassait pour ses petits.
Mes épouses, Fatou MBOW et Awa
FALL, ma paire de chaussures.
Ameth, Ibou taw, Papa, Fatima, Baye Mor et Mamita
mes amis.
Boubacar, Rama, Youssou, Sayenab, Thiate et Binoush,
mes frères et soeurs.
Mame Rokhaya SENE (à titre posthume),
pour ses prières et encouragements. Que la
terre de Yoff lui soit légère.
A tous les enseignants du Sénégal,
mes collègues et soldats du savoir.
Le rédacteur
1
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
REMERCIEMENTS ...
Nous rendons grâce à Allah, le Dieu unique, le
tout puissant, le très miséricordieux. Et nous nous inclinons
devant le meilleur des humains: Mouhamed ibn Abdallah (PSL). Chaque
réussite est l'aboutissement des efforts d'une ou de plusieurs
personnes. Pour ce travail de recherche, il n'aurait pas abouti sans l'aide de
personnes qui nous ont soutenu et accompagné. Donc nous tenons à
transmettre nos vives remerciements à:
Dr Papa Mamadou GAYE, mon mentor et directeur de
mémoire.
Serigne Ahmadou KANE (Santhiou sine) et
Serigne Khadim NDIAYE (Golby)
Pape Abdourahmane KOUNTA, mon guide et
marabout.
Mamadou Foulah BALDE et sa femme
Fatoumata BA (Keur Massar)
Fatou YATTE (mamak), le bouclier depuis
l'aube.
Baye Mor MBOW et Penda Thioro
DIEYE, mes conseillers.
Yoro THIAM, Ibou Sakho GUEYE, M. LEYE, mes
préparateurs.
Omar SEYE, Bara LEYE, et mes camarades
de la CDEFS-Bambey.
Mme Fatou SINE, celle que je déteste
(rires... elle comprendra).
M. NIASSE, M. FALL et M. NDOUR: mes
collègues collaborateurs de Golby:
Mme Mariette Catherine NDIONE, une amie et
depuis toujours.
Mme Aïssatou BANGOURA, la lionne du
Fouladou
Tous mes formateurs et agents
administratifs à l'ENAMC.
Tous mes camarades de promotion 2019 - 2023
/2024.
Tous ceux qui m'ont soutenu dans ce parcours.
2
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
|
|
SIGLES ET ABREVIATIONS ...
|
Bien sûr, voici quelques sigles et abréviations
couramment utilisés dans les mémoires sur les symboles royaux de
l'Égypte ancienne :
· EAE : Ancien Empire Égyptien
· AV.J: Après
Jésus-Christ
· Ph : Pharaon
· HE : Haute-Égypte
· BE : Basse-Égypte
· Ka : L'aspect spirituel ou l'âme
selon la mythologie égyptienne
· Ba : Une autre composante de
l'être humain dans la croyance égyptienne
· Pt : Ptah, un dieu créateur dans
la mythologie égyptienne
· Am : Amun, une divinité majeure
dans la mythologie égyptienne
· Is : Isis, une déesse importante
dans la mythologie égyptienne
· Hr : Horus, un dieu du ciel et de la
guerre dans la mythologie égyptienne
· Ra : Le dieu soleil égyptien
· Anub : Anubis, le dieu des morts et de
l'embaumement dans la mythologie égyptienne
· Os : Osiris, le dieu des morts, de la
résurrection et de la vie après la mort
· Nu : Nut, la déesse du ciel dans
la mythologie égyptienne
· AE : Ancienne Égypte
· NE : Nouvel Empire
· EA : Égypte Antique
· HE : Haute-Égypte
· BE : Basse-Égypte
· Os : Osiris, le dieu des morts et de la
vie après la mort
· Nu : Nut, la déesse du ciel
· Gn : Geb, le dieu de la terre
· Pt : Ptah, un dieu créateur
3
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· ENAMC: Ecole nationale des arts et
des métiers de la culture.
· ENSEA: L'école normale
supérieure d'éducation artistique
· ENBA: L'école nationale des
beaux-arts
· CNMDAD: Le Conservatoire national de
musique, de danse et d'art dramatique
· ICCM: L'Institut de coupe, couture et
de mode
· SR : Symboles Royaux
· FC : Formes et Couleurs
· CF : Couleur et Forme
· AC : Analyse des Couleurs
· AF : Analyse des Formes
· AP : Arts Plastiques
· AC : Analyse des Couleurs
· AF : Analyse des Formes
· HP : Histoire de l'Art
· PH : Photographie
· PE : Peinture
· SC : Sculpture
· UCAD : Université Cheikh Anta
Diop
· Web : World Wide Web
· T : type
· C : Couleur
· S : Symbole
· IFAO : Institut Français
d'Archéologie Oriental
· AGEA : Anthroponymes et
Généalogies de l'Egypte Ancienne
· BU : Bibliothèque
universitaire
· DFFDC : Département de
Formation des Formateurs et du Développement Culturel
· DASC : Département des arts
scéniques
· DAV : Département des arts
Visuels
· DAPI : Dossier Artistique Plastique
Individuel
4
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
N°
|
SYMBOLES REPRESENTES
|
TECHNIQUES UTILISEES
|
PAGE
|
1
|
Couronne royale
|
Crayonnage
|
91
|
2
|
Couronne royale
|
Stylo à bille (BIC)
|
92
|
3
|
Pyramides de Gizeh
|
Installation
|
93
|
4
|
Couronne royale
|
Camaïeu
|
94
|
5
|
Association (OEil D'oudjat, Scarabée, Ankh)
|
Craie grasse
|
95
|
6
|
OEil d'oudjat
|
Traitement de masse
|
96
|
7
|
Épouse de pharaon
|
Etude documentaire
|
97
|
8
|
Cartouche
|
Aplat
|
98
|
9
|
Uraeus
|
Clair obscur
|
99
|
10
|
Ankh
|
Mixte
|
100
|
11
|
Pharaon
|
Etude documentaire
|
101
|
12
|
Pyramides
|
Modelé
|
102
|
13
|
Pschent
|
Mixte
|
103
|
14
|
Pyramides
|
Mixte
|
104
|
15
|
Crosse et flagellum
|
Mixte
|
105
|
16
|
OEil d'oudjat
|
Bas relief en dégradé
|
106
|
17
|
Scarabée royal
|
Fil (tressage)
|
107
|
|
18Némés
(coiffe royale)
|
Dégradé
|
108
|
|
5
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
N°
|
TITRE IMAGE
|
PAGE
|
1
|
Carte de l'Egypte
|
34
|
2
|
Carte du Nil
|
36
|
3
|
Montagne du sinaï (Egypte)
|
38
|
4
|
Province du FAYOUM
|
40
|
5
|
Carte des flux démographique Egyptienne au
Néolithique
|
44
|
6
|
Travailleurs Egyptiens dans l'antiquité
|
50
|
7
|
Carte delta du Nil
|
51
|
8
|
Djed égyptien
|
52
|
9
|
Sénnejem dans l'au-delàs
|
54
|
10
|
Tableau d'opérationnalisation 1
|
111
|
11
|
Tableau d' opérationnalisation 2
|
112
|
12
|
Grille d'observation 0S1
|
113
|
13
|
Grille d'observation OS 2
|
114
|
14
|
fiche de codage des données
|
115
|
15
|
Tableau récapitulatif OS1
|
116
|
16
|
Tableau récapitulatif OS 2
|
117
|
17
|
Couronne blanche
|
118
|
18
|
couronne rouge
|
118
|
19
|
Couronne pschent
|
118
|
20
|
couronne Atéf
|
118
|
|
6
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
N°
|
TITRE IMAGE
|
PAGE
|
21
|
· Coiffe « Némés »
|
118
|
22
|
· Couronne Bleue
|
118
|
23
|
· Masque toutankhamoun
|
118
|
24
|
· Pharaon recevant les 3 couronnes
|
118
|
25
|
· Sceptre ouas
|
119
|
26
|
· Croix Ankh
|
119
|
27
|
· Cross et Flagellum
|
119
|
28
|
· Massue pharaon
|
119
|
29
|
· Ouas et Ankh
|
119
|
30
|
· Pharaon tenant Ankh et Ouas
|
119
|
31
|
· Uraeus
|
120
|
32
|
· oeil d'oudjat
|
120
|
33
|
· Nékhbét
|
120
|
34
|
· Scarabée
|
120
|
35
|
· Uraeus et Nékhbét
|
120
|
36
|
· OEil de Râ
|
120
|
37
|
· Le vautour royal
|
120
|
38
|
· Pharaon portant la queue de taureau
|
120
|
|
7
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
INTRODUCTION : 8
PREMIERE PARTIE : CADRE DE REFERENCE ..
12
CHAPITRE 1 : Problématique 13
CHAPITRE 2 : Justification du choix du sujet 20
CHAPITRE 3 : Revue de la littérature 22
CHAPITRE 4 : Objectifs de l'étude .. 26
DEUXIEME PARTIE : CADRE METHODOLOGIQUE
28
CHAPITRE 1 : Méthode et type de recherche 29
CHAPITRE 2 : Univers de l'étude 29
CHAPITRE 3: Stratégie de recherche 54
CHAPITRE 4 : Limites et difficultés . 67
TROISIEME PARTIE : CADRE EMPIRIQUE 68
CHAPITRE 1 : Présentation des données (OS1)
68
CHAPITRE 2 : Analyse des données (OS2) 77
CHAPITRE 3: Interprétation des données (OS3)
84
QUATRIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE 86
CHAPITRE 1 : Dossier Artistiques, Plastique et Individuel
87
CHAPITRE 2 : Dossier Pédagogique 87
CONCLUSION: 110
ANNEXES: 111
BIBLIOGRAPHIE : . 124
TABLES DES MATIERES: . 126
8
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
L'
|
école nationale des arts du
Sénégal était un établissement
d'enseignement
|
|
professionnel, secondaire et supérieur basé
à Dakar et dispensant des formations dans les
domaines des arts du spectacle , des arts plastiques et de
l'animation culturelle.
Elle résultait de la fusion, en 1995, de quatre
établissements nationaux de formation artistique:
· l'École normale supérieure
d'éducation artistique (ENSEA) ;
· l'École nationale des beaux-arts (ENBA)
;
· le Conservatoire national de musique, de danse et d'art
dramatique (CNMDAD) ;
· l'Institut de coupe, couture et de mode
(ICCM).
C'est en conseil des ministres réuni le mercredi 5
janvier 2022, le ministre de la culture et de la communication annonce le
projet de décret portant création et organisation de
l'Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture»,
ENAMC, en remplacement de l'ex. école nationale des
arts.
L'École Nationale des Arts et Métiers de la
Cultures (ENAMC) est un établissement d'enseignement
professionnel moyen, secondaire et supérieur ayant comme vocation
principale d'assurer une formation académique dans le domaine des Arts
vivants, des Arts visuels et de la Médiation culturelle.
L'ENAMC organise ses activités de
formation autour de neuf (09) filières de formation réparties
dans trois départements.
? LE DEPARTEMENT DE FORMATION DES FORMATEURS ET DE
DEVELOPPEMENT CULTUREL (DFFDC).
? DEPARTEMENT DES ARTS VISUELS (DAV).
? DEPARTEMENT DES ARTS SCENIQUES (DASC).
9
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Le DFFDC, qui est le département qui abrite notre
filière : celle des professeurs d'éducation artistique plastique,
dispense une formation de quatre ans, répartie en deux (2)cycles de deux
ans chacun. Et au bout de laquelle un diplôme de fin de formation est
attribué aux étudiants qui auront soutenus un mémoire de
recherche sur un thème et sujet sur l'art et la culture mondiale,
africaine et sénégalaise.
Ce travail scientifique, fruit d'une recherche est
composé de deux (2) grandes composantes: Un document
écrit: le mémoire et un dossier artistique
plastique individuel (DAPI).
10
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
«Les contemporains de la naissance de
l'égyptologie moderne savaient parfaitement que l'Égypte
était une civilisation nègre et négro-africaine, mais ils
ont falsifié sciemment l'histoire.» Cheikh Anta Diop
(1983).
Le chercheur qu'importe sa couleur de peau, recherche à
élucider une hypothèse ou trouver une solution à une
question scientifique. Et toutes les recherches menées depuis quelques
décennies sur les fondements historiques de la civilisation africaine
par Cheikh Anta DIOP et les autres afro-centristes, culminent
en son ouvrage capital, dont le titre marque avec force l'enjeu :
CIVILISATION OU BARBARIE.
" Pour nous, écrit le savant africain, le retour à
l'Egypte dans tous les domaines est la condition nécessaire pour
réconcilier les civilisations africaines avec l'histoire, pour pouvoir
bâtir un corps de sciences humaines modernes et pour rénover la
culture africaine. Loin d'être une délectation sur le
passé, un regard vers l'Egypte antique est la meilleure façon de
concevoir et bâtir notre futur culturel. Donc l'Egypte jouera, dans la
culture africaine repensée et rénovée, le même
rôle que les antiquités gréco-latines dans la culture
occidentale. "
Dans cette oeuvre exemplaire et dans d'autres de son genre,
s'articulent de grands thèmes qui s'inscrivent dans le débat
culturel contemporain : la démonstration de l'origine africaine de
l'humanité, fondée sur les données de la chronologie
absolue, de l'anthropologie physique et de l'archéologie
préhistorique ; la description des lois qui gouvernent
l'évolution des sociétés dans leurs différentes
phases (clans, tribus, nations) ; l'identification des différents types
d'Etats; l'étude des différentes révolutions de
l'histoire; une définition de l'identité culturelle et une
approche des relations interculturelles ; l'évaluation de l'apport
scientifique du monde noir égyptien à la Grèce en
particulier ; les prémisses d'une nouvelle philosophie largement
fondée sur les sciences et l'expérience scientifique et qui
pourrait, peut-être, un jour, réconcilier l'homme avec
lui-même comme dans chaque civilisation humaine.
11
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Aujourd'hui ces mêmes raisons nous poussent à aller
à la découverte de cette civilisation égyptienne et au
delà même cet héritage qui soutenait son administration
royale avec à sa tête, pharaon.
Pendant quelque 3 000 ans, l'Égypte a été
gouvernée par des souverains appelés pharaons. Qui était
donc ce personnage investi de grands pouvoirs?
· Le pharaon est d'abord un homme. Il est
généralement le fils du roi qui l'a précédé
sur le trône. Si le souverain n'a pas de fils, il choisit pour lui
succéder un haut dignitaire dont il apprécie les
compétences.
· D'après un récit qui explique l'origine de
son pouvoir, le pharaon est aussi le fils des dieux. Selon cette
légende, le père du roi est Rê, le dieu du Soleil, ou
Amon-Rê, le chef de toutes les divinités. Les dieux ont
placé le roi sur la Terre pour qu'il leur serve d'intermédiaire
avec les hommes. Ils l'aident à gouverner, à rendre
l'Égypte prospère et à maintenir Maât, l'harmonie du
monde qu'ils ont créé. En échange, le souverain construit
des temples en leur honneur et veille à ce que leurs autels soient bien
garnis.
· Le roi n'est un dieu qu'en raison de sa fonction. En
réalité, c'est un homme : il ne fait pas de miracles comme les
dieux et il peut souffrir de maladies comme tous les êtres humains. C'est
seulement après sa mort qu'il sera considéré comme un dieu
à part entière.
· Chef politique, le roi dirige le gouvernement. Il
règne avec l'aide de ministres, comme les vizirs, qui contrôlent
une administration fortement hiérarchisée. Il est aussi
conseillé par un gouverneur, le chef du trésor, ou ministre des
Finances, qui collecte les impôts et le directeur des greniers, qui
comptabilise les réserves de céréales. Mais c'est lui qui
prend toutes les décisions importantes : le choix de la capitale, la
nomination des hauts fonctionnaires et des grands prêtres, la
construction des temples, etc.
· Pharaon est aussi le chef suprême de
l'armée. Il est le seul à pouvoir décréter la
guerre. Lorsqu'il lance une importante campagne militaire, il prend
lui-même la tête des troupes.
· La diplomatie fait également partie des
prérogatives royales. Le souverain négocie la paix avec ses
voisins et il organise les échanges commerciaux internationaux.
12
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· Fils des dieux, le roi est le chef religieux du pays.
Désigné par les dieux pour leur rendre le culte, il
délègue ses pouvoirs aux prêtres, car il ne peut
matériellement pas se trouver dans tous les temples du pays en
même temps.
· Les pouvoirs royaux du pharaon sont symbolisés par
ses attributs : la couronne blanche de Haute-Égypte et la couronne de
Basse Egypte, qui, réunies, forment le pschent ou double couronne,
indiquent qu'il domine l'ensemble du pays. Sur son front se dresse
l'uræus ou cobra protecteur. Dans ses mains, le souverain brandit deux
sceptres, le crochet et le fouet, emblèmes de la royauté.
III. Le propriétaire du pays.
· L'Égypte entière avec ses champs, ses
déserts, ses mines et ses carrières appartient au pharaon.
· Le roi cède la jouissance des terres aux grandes
administrations, aux dignitaires et aux temples dont certains, comme le temple
d'Amon-Rê à Karnak, possèdent des biens
considérables. Le produit de l'agriculture finance les salaires des
paysans, ouvriers, artisans et fonctionnaires au service des différentes
institutions. Les salaires sont versés en nature, car l'argent n'existe
pas.
· Le roi envoie des équipes d'ouvriers dans les
carrières et dans les mines afin de se procurer les pierres
nécessaires à la construction des monuments et à la
fabrication des statues ainsi que l'or et les pierres semi-précieuses
qui servent à la confection des bijoux.
Donc en Egypte ancienne, sur le plan artistique et culturel, le
pouvoir du pharaon reposait sur un certain nombre de symboles royaux. Ils
étaient les témoins de sa force, de sa divinité et de son
autorité sur les terres d'Egypte et ses habitants. Le futur souverain
les recevait au moment du rite d'intronisation et les emportait avec lui jusque
dans son sarcophage. En effet, au-delà de la dimension symbolique du
pouvoir, les symboles royaux avaient, pour les égyptiens, des vertus
magiques qui devaient aider le pharaon à réaliser son passage
vers l'au-delà. Les symboles royaux sont donc très nombreux,
montrant tous les aspects de la souveraineté pharaonique : son pouvoir,
sa force et sa divinité.
13
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Dans de nombreux temples ou tombeaux, des fresques illustrent ces
aspects en révélant par exemple, le roi recevant ses attributs de
la main des dieux.
Lors de nos recherches nous avons trouver une oeuvre, riche en
symboles, Sethi 1er est accompagné d'anubis.
Le pharaon, coiffé du pschent, porte également
l'uræus sous forme d'un diadème. La barbe
postiche est accrochée à son menton. Dans sa main
gauche, la massue kherp et Ankh, la croix de
vie sont présentes. Sa main droite se prépare à recevoir
la crosse heka, le flagellum et le
sceptre ouas de la part d'anubis. La fourche de ce dernier
sceptre à l'extrémité inférieure est
particulièrement bien visible ici. Ainsi, nous n'avons pas moins de huit
symboles uniquement sur cette fresque royale.
La symbolique était largement utilisée en Egypte
ancienne et représentait une immense part dans le pouvoir du pharaon. En
quelque sorte, ses attributs étaient les garants de son autorité
signifiant ce pourquoi il était destiné. Il restait le seul
à pouvoir les arborer. Le port de ses symboles justifiait en quelque
sorte sa naissance divine et revêtaient un caractère
esthétique.
C'est la raison pour laquelle nous voulons faire une étude
scientifique détaillée de ces symboles royaux de l'Egypte
ancienne pour mieux comprendre et apprécier à sa juste valeur,
ses caractères artistiques.
Ainsi, notre étude s'appuiera sur quatre (04) parties:
V' D'abord, le cadre de référence qui est la partie
théorique pour déterminer la pertinence du sujet et les moyens
exploités.
V' Ensuite, la partie méthodologique qui explique la
démarche pour la collecte des données scientifiques
nécessaires à notre étude.
V' Après, la partie analyse et interprétation des
données qui est l'exploitation des donnés pour sortir une
synthèse et ouvrir des perspectives.
V' Enfin nous verrons l'exploitation du DAPI (Dossier Artistique
et Plastique Individuel) et du dossier pédagogique.
14
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PREMIERE PARTIE
PHASE CONCEPTUELLE
? Problématique et construction de l'objet de
recherche
15
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
«C'est l'Égypte qui est à l'origine de la
science, de la médecine, de l'astronomie et de tout le savoir dans
l'Antiquité. Les Grecs sont venus puiser dans le savoir égyptien
à partir du VIe siècle. En - 525, Cambyse II détruit la
souveraineté égyptienne, les Perses s'installent, les Grecs vers
-332 vont s'installer et après les Romains. Le noir a connu une
période de domination, il a dominé le monde jusqu'en -
525.
L a problématique est la traduction en langage
scientifique du problème de recherche. Pour Beau (2003), la
problématique c'est l'ensemble construit autour d'une question
principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui
permettent de traiter le sujet choisi. Dans ce chapitre, nous parlerons de la
formulation et de la position du problème, des objectifs de
l'étude, des intérêts de l'étude et enfin de la
délimitation de l'étude.
L'histoire du monde présente une diversité
artistique qui interpelle : certaines régions ont formé des
civilisations prospères ayant laissé de nombreux vestiges, tandis
que d'autres sont restées dans l'ombre pendant tout ce temps. Pourquoi
une telle diversité ? L'existence de vestiges écrits ou
monumentaux permet de recenser de façon relativement objective les
principales civilisations historiques du monde. Par ailleurs, on ne se
préoccupe dans cette partie que des civilisations ayant
émergé de façon autonome : l'essor de ces civilisations ne
peut donc s'expliquer par l'héritage d'autres civilisations. Ce qui nous
amène à poser la question suivante: Qu'est-ce que la civilisation
?
1. Action de civiliser un pays, un peuple, de perfectionner les
conditions matérielles et culturelles dans lesquelles vit un peuple : La
civilisation de la Gaule par les Romains.(le dictionnaire
LAROUSSE).
2. Ensemble de phénomènes sociaux (religieux,
moraux, esthétiques, scientifiques, techniques) d'une grande
société. ? Culture. La civilisation chinoise,
égyptienne. (Dico le grand Robert).
16
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
3. Une civilisation est l'ensemble des caractéristiques
spécifiques à une société, une région, un
peuple, une nation, dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux,
politiques, artistiques, intellectuels, scientifiques, techniques... Les
composantes de la civilisation sont transmises de génération en
génération par l'éducation. Dans cette approche de
l'histoire de l'humanité, il n'est pas porté de jugements de
valeurs. Le sens est alors proche de "culture". Exemples : civilisations
sumérienne, égyptienne, babylonienne, maya, khmer, grecque,
romaine, viking, arabe, occidentale... (La TOUPIE 2021).
Alors parmi ces différentes définitions des
dictionnaires, celle de la TOUPIE, me semble plus
appropriée pour notre objet d'étude, car: « une
civilisation est l'ensemble des caractéristiques spécifiques
à une société, une région, un peuple, une nation,
dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux, politiques, artistiques,
intellectuels, scientifiques, techniques... ». Les
composantes de la civilisation sont transmises de génération en
génération par l'éducation.
Ainsi, ce fait suscite une polémique sur les origines de
cette éducation des humains.
Les débats sur les origines de l'homme et sur la
préhistoire font pleinement partie d'un système de pensée
raciste lorsque certains tenants d'une prétendue
supériorité de la « race blanche » s'acharnent encore
aujourd'hui à contester l'évidence des découvertes
archéologiques les plus contemporaines. Aujourd'hui, ne pouvant plus
nier que l'humanité ait trouvé son berceau en Afrique, certains
continuent néanmoins à prétendre que les habitants de ce
continent, incapables de les inventer, auraient reçu les technologies
les plus élémentaires de l'Europe ou de l'Asie. Face à un
déni aussi opiniâtre, l'archéologie parvient difficilement
à imposer ses résultats.
Mais il faut bien se rendre à l'évidence, la
science génétique a fait voler en éclats tous les
clichés dévalorisants en démontrant
l'antériorité africaine de l'humanité et les fouilles
mettent au jour l'évidence d'un développement indigène des
techniques de l'élevage, de l'agriculture et de l'art, souvent bien
antérieur à celui du reste de la planète. Si l'on se
demandait dans le passé, quelle est la première civilisation
humaine ? En revanche on peut affirmer maintenant que c'est dans la
vallée du Nil que fut créée la plus ancienne
littérature écrite attestée à ce jour et que donc,
l`Egypte est par excellence la terre des scribes. (National Geographic
N°411).
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
La civilisation égyptienne est très riche en
enseignements et renferme toujours beaucoup de mystères. Dans cet
empire, sur terre, il n'est pas difficile de voire, un être humain,
Pharaon, roi-dieu. L'art n'y est pas seulement style d'expression au niveau des
hommes, mais aussi mode de relation avec les divinités et avec
l'au-delà. Il n'y a pas de place pour une symbolique gratuite, pas plus
qu'il n'y a d'« art pour l'art », dans une civilisation où les
diverses formes d'existence sont liées par des réseaux de
symboles et d'attributs.
Ainsi ce n'est sans doute pas un hasard si l'on nous voit
aujourd'hui en tant que jeune chercheur fouillant les décombres de cette
vieille civilisation à la recherche de réponses à de
nombreuses incertitudes.
Aujourd'hui encore, des archéologues et
égyptologues continuent de faire d'importantes découvertes, et
l'étude scientifique des momies royales éclaire la
généalogie des pharaons. Le déchiffrement des
écrits hiéroglyphiques et les recherches sur la vie de la
royauté, qui se poursuivent toujours, répondent aussi à de
nombreuses questions relatives à l'évolution de la culture
égyptienne. (Site: Canadian Museum of History - Mystère de
l'Egypte / Civilisation Egyptienne).
En tant que civilisation ancestrale, l'Egypte a survécu et
évolué grâce à son régime divin symbole de sa
royauté.
Le concept de royauté est essentiel à la
compréhension de l'évolution de la civilisation
égyptienne.
? Dans l'Ancien Empire, les rois
étaient considérés comme des dieux incarnés, comme
la manifestation physique du divin. Ce sont eux qui édifièrent
les pyramides, symboles durables du pouvoir absolu des pharaons.
? Sous le Moyen Empire, le concept de
royauté fut modifié. Les rois n'étaient plus
considérés comme des dieux, mais plutôt comme des
représentants des dieux sur la terre, choisis par eux. Ils devaient
guider leur peuple.
S'ils ne dirigeaient pas les affaires de l'État avec
sagesse et justice, ils ne pourraient entrer dans le royaume céleste
à leur mort.
Trois fragments de papyrus, qui ne remontent pas au-delà
de la fin de la XVIIIe dynastie, nous donnent un aperçu du rôle et
des responsabilités du pharaon.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Le texte, adressé au roi
Merykarê, l'incite à être un roi
juste envers les opprimés, car toutes ses actions seront
examinées au jour du jugement. Ce texte exhorte le roi à
être consciencieux et travailleur, lui rappelant que le
«créateur caché» est le juge suprême de tous.
Les dieux déterminaient qui serait le prochain roi. Pour
désigner le nouveau roi, on utilisait divers moyens de divination et on
consultait des oracles. Lorsque le roi montait sur le trône, il se
métamorphosait en une incarnation vivante du dieu-faucon, Horus.
À sa mort, il transmettait ses responsabilités à son
successeur, qui dans de nombreux cas était son fils (bien que le fils
aîné n'ait pas été toujours choisi comme
successeur).
Parfois, une personne qui n'avait aucun lien de parenté
avec le roi lui succédait : un puissant vizir, un seigneur
féodal. Il arrivait aussi qu'une nouvelle lignée de rois
émerge après l'effondrement de la monarchie
précédente.
Lorsque le roi mourait, il se rendait dans le monde
inférieur, où ses actions terrestres étaient
jugées. Si son coeur était pur et léger comme une plume,
il devenait un Osiris. De cette façon, la charge de roi était
transmise d'une génération à l'autre. La formule «le
roi est mort, vive le roi» résume le principe de la royauté
: le corps physique du roi meurt mais vit dans l'éternité; la
charge de roi continue d'exister, passant d'une génération
à l'autre.
Le concept égyptien de royauté rappelle la
tradition chamanique des cultures autochtones et le droit divin des rois dans
les civilisations modernes. Même si le rôle des monarques a perdu
beaucoup de son importance au cours du XXe siècle, la foi dans la
sagesse des dirigeants politiques (qui ont remplacé les monarques) pour
s'occuper des affaires de l'État est encore fortement enracinée
dans notre monde moderne. (Site: Canadian Museum of History -
Mystére de l'Egypte / Civilisation Egyptienne).
Donc il est indispensable pour nous, d'essayer de percer le
mystère qui enveloppe l'un des domaines les moins foulés par nos
paires, qui est sans doute la royauté de cette civilisation
égyptienne.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· Qu'est-ce que la royauté en Egypte pharaonique
?
· Qui incarnait cette royauté en Egypte ancienne
?
Le mot «pharaon» vient de la Bible. Il fut
utilisé pour la première fois par Joseph et Moïse
dans le « Deuxième livre des Rois» (Ch.17). Nous
employons ce mot sans distinction, mais c'est un anachronisme si nous
l'utilisons pour désigner les rois égyptiens antérieurs
à la XVIIIe dynastie.
L'Egypte est un pays réputé pour avoir
été dans le passé, une terre des prophètes. Cet
être qui s'opposa aux envoyés de Dieu, dont parle tous les livres
révélés (Torah, Bible, Coran...) doit être quelqu'un
de puissant, avec des attributs et caractères sur tous les plans.
D'abord dans l'Exode, 2e livre de la Torah
écrite (pentateuque), Chapitre 7, Dieu parle de pharaon
à travers le prophète Moïse (PSL) :
· « Pharaon ne vous écoutera pas, mais
j'imposerai ma main sur l'Egypte et je ferai sortir mes légions, les
israélites mon peuple, du pays d'Egypte, après une vindicte
éclatante ».
Ensuite, Dieu parlera aussi de Pharaon dans la
bible. C'est cette dernière qui la première nous a fait
connaître le nom de pharaon. Ce mot signifie «grande maison».
Par extension son emploi servit à désigner le souverain qui
réside dans le palai: la grande maison. Le nom Pharaon est
mentionné soixante quatorze (74 fois) dans la bible.
Dans l'exode 5.1 - 13 (Moïse devant le roi Pharaon)
· Le seigneur, Dieu d'Israël, te donne cet ordre:
«Laisse partir mon people dans le desert. Là, il doit
célébrer une fête en mon honneur.»
· Pharaon répond: «Quoi ? Laisser partir
les Israélites ? Mais qui est ce seigneur ? Non je ne connais pas ce
seigneur, alors je ne vous laisserai pas partir.»
Et enfin, le pharaon en Islam désigne le
personnage ayant gouverné et dirigé l'Egypte à
l'époque préislamique. L'Egypte des pharaons était
polythéiste. Les Égyptiens de cette époque avaient des
croyances erronées et pratiquaient des rites d'offrandes et d'adorations
de fausses divinités. Pharaon était donc un gouverneur
sanguinaire, injuste et opprimant son faible peuple. Il était aussi
décrit comme imbu de sa personne, hautain et méprisant. Pharaon
estimait qu'il était en droit et en position d'être adoré
par son peuple et se considérait par conséquent, comme une
divinité.
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direction du Dr Papa Mamadou GAYE
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ARTISTIQUES
· Et pharaon dit : « Notables, je ne connais pas
de divinité pour vous, autre que moi. Haman, allume - moi du feu sur
l'argile puis construit moi une tour peut être alors
· monterai - je jusqu'au dieu de Moïse. Je pense
plutôt qu'il est du nombre des
menteurs. » Sourate Al Qasas, verset 38.
Voici en partie quelques unes des raisons pour lesquelles
nous voulons faire une étude détaillée sur l'Egypte et son
souverain, Pharaon.
Les pharaons commencèrent à régner sur
l'Égypte en 3000 av. J.-C., lorsque la Haute-et la Basse Égypte
furent réunies. Sous l`ancien Empire (2575-2134 av. J.-C.), ils se
considéraient comme des dieux vivants au pouvoir absolu. Ils
construisirent des pyramides témoignant de leur grandeur mais ne
laissèrent pas de documents officiels sur leurs réalisations.
Sous le Moyen Empire, les pharaons ne se considéraient
plus comme des dieux vivants, mais plutôt comme les représentants
des dieux sur la terre. Ils laissèrent des écrits sur leurs
actes, mais il ne s'agissait guère que d'une énumération
de titres et d'épithètes élogieuses. Pour
accréditer leur image de puissants souverains divins, les pharaons se
représentaient dans les écrits et les reliefs sculptés des
murs des temples. On les voyait souvent sous la forme de guerriers massacrant
sans aide un grand nombre d'ennemis et tuant une troupe entière de
lions. Ces scènes se répétant d'un pharaon à
l'autre, on ne peut que mettre en doute leur véracité. Par
exemple, les images guerrières de Ramsès III à Karnak sont
des copies exactes de celles de Ramsès II. Ces actes
d'héroïsme étaient en partie représentés
à des fins de propagande. Ces représentations servaient à
renforcer la position du roi à la tête de l'État
plutôt qu'à refléter la réalité
historique.
Au IVe siècle av. J.-C., Manéthon, un grand
prêtre et scribe des sanctuaires sacrés d'Égypte,
établit la première liste complète des pharaons. Il groupa
les règnes en dynasties, et ce classement est encore tenu pour exact
dans une grande mesure aujourd'hui. Les dynasties sont groupées en
plusieurs périodes, depuis la période ancienne (3000-2575 av.
J.-C.) jusqu'à la période gréco-romaine (332 av. J.-C. -
395 apr. J.-C.).
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La première dynastie débuta avec le roi
légendaire Ménès (que l'on croit avoir
été le roi Narmer), et la dernière prit
fin en 343 av. J.-C. quand l'Égypte tomba aux mains des Perses.
Nectanebo, iI fut le dernier pharaon de souche
égyptienne à gouverner le pays. (L'histoire du monde, de
l'Antiquité au XXIe siècle / Françoise Martinetti -
Ellipses, 2019, 582 p).
Ainsi fut les dynasties pharaoniques et chacune d'elles avec son
lot de Pharaon. Et chacun de ces rois a su perpétuer une tradition par
la pérennisation des attributs ou symboles qui les différencient
de l'égyptien lambda.
Les attributs du pharaon ou « regalia pharaoniques
» sont les objets symboliques de la royauté de
l'Égypte antique (couronnes, coiffes, sceptres). En
usage entre 3150 et 30 av. J.-C., ces attributs sont propres aux pharaons mais
aussi à certains dieux tels Atoum, Rê, Osiris ou Horus. Et le plus
souvent on les appelle : symboles royaux. Dans la mythologie
égyptienne, ces puissants dieux sont en effet considérés
comme les détenteurs originels du pouvoir royal et comme les premiers
souverains de la vallée du Nil.
Successeur des dieux, le pharaon ne paraît jamais
tête nue en public eu égard à sa fonction sacro-sainte.
Dans l'iconographie égyptienne, les symboles royaux apparaissent
dès l'aube de la civilisation. Déjà sous la
première dynastie, la couronne blanche de Haute-Égypte, en forme
de mitre allongée, est portée très couramment par les
souverains. Il en va de même pour la couronne rouge de
Basse-Égypte, en forme de mortier, ainsi que pour la double-couronne
pschent.
Cette dernière s'adapte parfois à la
coiffe-némès, un linge plissé et
rayé. Plus tardive, la coiffe bleue khépresh est
assez fréquente sous le Nouvel Empire. Puissant symbole de protection,
le serpent-uraeus ceint immanquablement le front royal en
toute occasion. Les sceptres sont d'autres symboles de
domination. La crosse-héqa et le
flagellum-nekhekh, aux aspects pastoralistes,
démontrent que le pharaon est le berger de son peuple, le guidant et le
protégeant. Parmi les autres symboles figurent la queue de
taureau fixée à l'arrière du pagne, la
barbe cérémonielle, les sandales et
l'étui-mekes, etc.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Et chacun de ces symboles de la royauté
pharaonique renferme des caractères qui font
sa particularité: leurs formes, leurs couleurs et leurs
opportunités plastiques et pédagogiques. D'où la
pertinence pour nous jeune chercheur en arts plastique, sur la civilisation
égyptienne de nous poser la question suivante :
? Quelles sont les caractères des symboles
royaux de l'Egypte ancienne ?
1. 2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET:
Peu de peuples ont suscité autant de questions, chez le
monde savant, que le peuple égyptien. Longtemps décrit comme
celui qui permit le passage de la barbarie à la civilisation, le peuple
de l'Égypte antique a été assurément un objet
privilégié de la curiosité, comme si le passé le
plus lointain formait les racines les plus puissantes de notre
présent.
La linguistique, la paléontologie, l'anthropologie
physique et, surtout, l'égyptologie comme
spécialisation de l'archéologie ont
contribué, chacune à sa manière, à faire de
l'Égypte, de son passé et de ses populations, les topos de «
l'émergence » de la civilisation.
Chaque discipline scientifique s'intéressant au
passé de l'Égypte a tenté de la faire revivre au
gré des nouvelles découvertes archéologiques, mais les
sciences sociales et, dans une moindre mesure, les arts plastiques, avaient
comme particularité de prétendre reconstituer les oeuvres du
passé.
De ce fait, en tant que jeune chercheur en arts plastiques,
beaucoup de questions nous viennent dans la tête. Mais parmi toutes nos
interrogations scientifiques, celle qui nous emballe le plus reste la question
sur la civilisation égyptienne.
D'une part, l'Egypte a toujours été un sujet de
polémique surtout sur les origines de l'humanité.
Quand des chercheurs et savants africains ont voulu
éclairé la lanterne du monde. Des égyptologues comme
Cheikh Anta Diop, Théophile Obengua qui soutiennent une
antériorité de l'Egypte sur les autres civilisations du monde.
Des savants et chercheurs occidentaux, réfutent ces dits
et se campent sur la supériorité de la race blanche sur le
nègre.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
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Cette antagonisme qui a tellement duré doit trouver son
épilogue. Et rien que pour cela, nous la nouvelle
génération devrions y apporter notre part de
vérité, d'où la nécessité de faire des
recherches et d'élucider cette zone d'ombre dans l'histoire universelle
de l'homme.
D'autre part, sans que l'on s'en rende
généralement compte, l'Égypte pharaonique fait partie
intégrante de l'imaginaire collectif de notre culture occidentale qui a
par ailleurs toujours développé un discours à son propos.
Chacun a tôt ou tard été en contact avec l'Égypte
antique et s'en est fait une représentation mentale plus ou moins
nourrie d'idées reçues. Si l'on a assez bien questionné la
réception culturelle de l'Égypte ancienne dans la religion, les
arts, la littérature ou encore le cinéma, on s'y est moins
intéressé dans le domaine scolaire. A travers l'examen des
programmes et des manuels scolaires sénégalais du cours
d'initiation (CI) à la classe de terminale, juste une petite portion est
réservée à la civilisation égyptienne au profit des
autres civilisations et des conquêtes politiques et économiques
occidentales.
Dès lors, quels sont la place et le rôle de la
civilisation égyptienne dans l'école Sénégalaise?
C'est cette inquiétude qui a déclenché chez nous une
série de questions.
Longtemps minimisée, la représentation scolaire de
l'Égypte ancienne en Afrique occidentale et plus particulièrement
au Sénégal, soulève également de nombreuses
questions. Elle est devenue une demande sociale, même une exigence des
nouvelles élites nationales. Il s'agit ici de censurer l'image fausse
sur l'Égypte ancienne transmise par l'école occidentale depuis la
période coloniale, mais aussi de s'interroger sur les enjeux d'un
programme scolaire afrocentrique tel que l'avait souhaiter les Professeurs
Cheikh Anta DIOP, Théophile OBENGUA, Moléfikété
ASANTE, etc.
Alors, cette brève étude nous permet ainsi de
réfléchir sur des référents africains afin
d'envisager l'Égypte ancienne comme un élément
incontournable et indispensable dans nos programmes scolaires fondamentaux.
Tous ces arguments énoncés
précédemment nous obligent donc à produire un
élément, une étude scientifique sur les caractères
des symboles royaux de l'Egypte ancienne comme contribution. Et nous
espérons bien que cela puisse inciter d'autres de nos paires, à
faire de même pour qu'ensemble nous puissions réussir à
produire des connaissances à transmettre dans nos écoles.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
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1. 3. REVUE DE LA LITTERATURE :
Une revue de littérature est une étude
ciblée, approfondie et critique des principaux travaux existants
réalisés sur un thème particulier. Elle permet, sinon la
maîtrise du domaine de recherche, l'acquisition des connaissances
principales sur les travaux de recherche réalisés dans ce
domaine.
Elle présente aussi et évalue la documentation sur
notre thème dans le but de le situer par rapport aux recherches
antérieures ou à l'information existante.
La revue de littérature de notre étude est
constituée en grande partie par des livres qui traitent de la
civilisation égyptienne dans son grand ensemble. Mais le constat
générale est la rareté de ressources sur notre sujet.
? NICOLAS GRIMAL (1994) « Histoire de
l`Egypte ancienne »
Paris, FAYARD, 1994
Pour la plupart, avons-nous, de la civilisation du Nil, une
vision quelque peu traditionnelle et conventionnelle, le plus souvent
tributaire de découvertes et de travaux remontant aux années 1950
et 1960, alors que des avancées décisives ont eu lieu depuis.
Ainsi de ces acquis anciens et nouveaux l'auteur: NICOLAS
GRIMAL, un égyptologue propose ici une synthèse à la fois
vivante et savante, portant sur l'ensemble de l'histoire de la terre des
Pharaons (depuis la préhistoire jusqu'à la conquête
d'Alexandre). Etayée sur la chronologie la plus sûre à ce
jour et nourrie des informations livrées par un matériel
archéologique de plus en plus abondant, elle fait une large part
d'où l'importance que nous accordions aux travaux de l'auteur.
Illustré et enrichi par de nombreux textes
égyptiens, cet ouvrage comme beaucoup d'autres ne mentionne aucunement
cet aspect important qui est le caractère des symboles royaux de
Pharaon.
? DAUMAS François (1971) « La
civilisation de l'Egypte pharaonique ». PARIS,
éditions Arthaud, 1971.
L'auteur nous fournie les efforts conjugués des
linguistes et des archéologues, qui ont permis à
l'égyptologie d'accumuler trouvailles et documents.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
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La publication de ces derniers permet aujourd'hui à
François DAUMAS de dresser un tableau d'ensemble de la civilisation
égyptienne dans son livre. Sans doute certains dits de son oeuvre pour
une large part, tributaire du hasard, mais certains traits essentiels de
l'ancienne Egypte apparaissent nettement sur le visage qu'il nous restitue.
Parmi les textes innombrables que l'auteur nous envoie ici, le
plus grand nombre traite de questions religieuses. Et cela n'est pas l'effet du
hasard chez ce peuple épris d'éternité. On ne
s'étonnera donc pas de la place qui leur est faite dans ce livre.
D'une façon générale ; cet essai de
synthèse, fait la part large aux textes. Il conserve toujours les
limites de la plus part des autres livres, sur notre sujet. Mais qu'importe car
les textes et monuments anciens nous guident d'eux-mêmes vers la
compréhension du passé et permettent de pénétrer
dans le coeur de cette civilisation plus profondément qu'on n'aurait
osé l'espérer.
? Claire LALOUETTE (2023) « Dieux et
pharaons de l'Égypte ancienne » nouvelle
édition
FRANCE, Flammarion, 2023.
Il y a près de six mille ans, les bords du Nil ont vu
éclore une civilisation riche et florissante. Trente dynasties royales
se sont succédé en Égypte, jusqu'à la
conquête du pays par Alexandre le Grand. L'auteur nous rappelle dans ce
livre, la grandeur de ce royaume prospère, portée par la foi en
ses dieux et en ses pharaons.
Il nous démontre dans ses lignes les trois
millénaires d'un rayonnement culturel sans précédent. Ses
pensées et mythes se mêlent et font un pyramide d'échange
universel, dont nous sommes aujourd'hui encore les héritiers.
Enrichi aussi d'un lexique, d'une chronologie et de cartes, ce
dictionnaire est une plongée érudite et passionnante dans les
profondeurs du nil pour y puiser: cultes et croyances de l'Égypte
ancienne.
? Claire LALOUETTE (2011) « Au royaume
d'Égypte» FRANCE, édition FLAMMARION (2011).
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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Auteur aussi de la précédente livre, Claire
LALOUETTE revient ici avec un nouveau style. Elle déclare dans son
oeuvre que le temps des rois-dieux est celui du premier accomplissement de la
civilisation pharaonique. Le monarque, Pharaon, dieu parmi les hommes, est le
maître des destins : seigneur de la foi, dirigeant la politique et
l'histoire, gardien vigilant de l'économie et de la
prospérité du royaume du Nil.
Une partie importante est aussi consacrée à
l'étude de la société et ses composantes : la grandeur des
rois, les Pharaons.
Cet ouvrage est non seulement le reflet
d'événements passés, mais aussi l'un des plus sensible, de
la pensée des hommes d'Égypte. L'auteur aussi nous explique le
système linguistique égyptien et une initiation à
l'étude des hiéroglyphes.
Ce livre présente une réflexion sur le monde
antique de la vallée du Nil en ses débuts.
? Christian JACQ (2022) « L'Egypte pharaonique,
un royaume de lumière» France, édition Epa,
2022.
Pourquoi l'Égypte ? Comment est-elle née ? Quelles
furent ses valeurs ? Pourquoi n'a-t-elle connu aucune guerre de religion?
Comment le secret de l'éternité a-t-il été
percé ? Etc. C'est en partie pour répondre à ces question
que l'auteur Christian JACQ a interrogé plus d'un demi-siècle de
recherches, cet ouvrage, illustré de documents remarquables, dont
beaucoup rares et peu connus, tente de comprendre comment L'Égypte
pharaonique a façonné l'âme du monde. Il redonne vie
à cet univers qui parle à tous les êtres et continue,
à travers les siècles, à transmettre des valeurs
fondamentales, sans lesquelles une société cède au chaos
et à la violence. C'est aussi pour nous plasticien, un passionnant
voyage dans le temps pour découvrir les clés de cette
civilisation de lumière : l'univers spirituel (dieux et les
divinités), la politique (fonctionnement de l'état pharaonique),
l'économie, la vie quotidienne et sa sacralisation.
? Christian JACQ (1981) « L'Egypte des
grands pharaons : l'histoire et la légende »
Paris, Édition Perrin, 1981.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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Kheops, Sésostris, Hatshepsout, Thoutmosis, Amenhotep,
Akhenaton, Toutankhamon, Ramsès, Cléopâtre...
Autant de noms à la fois lointains et proches, autant de
noms qui évoquent la civilisation des pharaons et la longue
lignée des dynasties. Par cette galerie de portraits, qui est aussi une
approche de la fascinante aventure historique des monarques qui
régnèrent sur la Haute et la Basse Egypte, Christian JACQ nous
convie encore ici à découvrir la réalité et la
légende.
Réalité, car l'abondance des textes
égyptiens permet d'établir un certain nombre de
vérité : mais aussi légende, car l'Egypte, refusant de
s'inscrire dans l'histoire événementielle, a
délibérément opté pour l'éternité de
Pharaon, lien entre le ciel et la terre, entre les dieux et les hommes.
? Claire SOMAGLINO (2020) « Atlas de
l'Egypte ancienne » France, édition Autrement.
2020.
Nous connaissons de l'Égypte les pyramides, les
hiéroglyphes et les pharaons, mais que
savons-nous de sa vie sociale, culturelle ou politique ?- Le
développement de cette civilisation, en interaction avec le Nil du coeur
de l'Afrique à son delta en Méditerranée.
Claire SOMAGLINO, nous fait une topographie de ce royaume.
- Durant l'Ancien Empire, la société se structure,
dirigée par le roi et une élite royale qui exploite les
ressources du territoire.
- Les rois du Moyen Empire se rapprochent des dieux et font
appel à la loyauté de l'élite pour asseoir leur pouvoir
sur toute l'Égypte.
- Les pharaons du Nouvel Empire doivent, eux, faire face aux
autres grands empires : leur domination sur la population passe notamment par
l'assimilation aux divinités.
L'auteur de cet atlas, grâce à plus de 70 cartes et
documents, retrace l'histoire passionnante des trente dynasties qui se sont
succédées, depuis 3000 av. J.-C. jusqu'à la conquête
d'Alexandre en 332 av. J.-C.
? Pierre TALLET, Frédéric PAYRAUDEAU, Chloé
RAGAZZOLI, Claire SOMAGLINO (2023)
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
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« L'Egypte pharaonique: histoire,
société, culture » (2e
édition) Paris, Edition Armand collin, 2023.
Dans la vallée du Nil émerge au terme d'un
processus culturel complexe l'un des plus anciens états territoriaux du
monde, dirigé par une royauté sacrée et une administration
qui se développe et évolue durant les presque 3000 ans qui
séparent la première dynastie de la conquête romaine.
Au-delà de l'image d'une Egypte des pyramides immobile,
les auteurs (4) partagent ensemble leurs recherches les plus récentes,
issues de l'analyse de la documentation écrite et iconographique autant
que des dernières découvertes archéologiques. Pierre,
Frédéric, Chloé et Claire arrivent ensemble comme de
talentueux plasticiens à peindre un tableau beaucoup plus
nuancé.
Au-delà du résumé de la chronologique
essentielle à la compréhension de l'histoire
égyptienne, l'ouvrage aborde les problématiques
historiques propres à chacune de ses grandes périodes, touchant
à l'histoire, mais aussi à la société et à
la culture.
? Christiane Desroches-NOBLECOURT (2008) «
Symboles de l'Égypte » Paris, Poche, 2008.
L'étoile Sothis et l'omniprésence du fleuve, les
pyramides et le Dieu Soleil, la scarabé et l'oeil d'Oudjat, les momies
et Amon le caché... L'Auteur nous rappelle que les symboles de
l'Égypte n'en finissent pas de peupler notre imaginaire, mêlant
les mythes et les figures divines. Christiane Desroches NOBLECOURT, qui a
dirigé le département égyptien du musée du Louvre
et de nombreux chantiers de fouilles, connaît cet univers mieux que
quiconque. En descendant le Nil, elle nous invite à le découvrir,
étape par étape.
Telles fut les livres consulter
1. 4. OBJECTIF DE RECHERCHE:
1. 4. 1. OBJECTIF GENERAL:
Chaque projet scientifique doit viser des objectifs clairs, nets
et précis et à la limite, opérationnels.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Le but de ma présente recherche est d'obtenir des
connaissances et un aperçu clair sur les symboles royaux du Pharaon en
Egypte durant l'antiquité et leurs caractères plastiques afin de
pouvoir les enseigner à mes futurs élèves et
étudiants.
Il consiste en résumé à:
? Appréhender les caractères des symboles royaux
de l'Egypte ancienne.
Et comme axe majeure et directrice de ma recherche, cet objectif
général sera opérationnalisé par des objectifs
spécifiques.
1. 4. 2. OBJECTIFS SPECIFIQUES : Ils
sont au nombre de trois (3):
· Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte
antique.
· Décrire les couleurs des symboles royaux de
l'Egypte pharaonique.
· Analyser les opportunités plastiques et
pédagogiques de ces symboles royaux.
Ces objectifs spécifiques préétablis nous
permet de formuler des hypothèses qui peuvent être
envisagée comme des réponses anticipées à notre
question de recherche.
1. 5. HYPOTHESES:
C'est notre problématique qui conduit à la
formulation de nos d'hypothèses de recherche. Ces dernières sont
en effet une réponse provisoire à la question
préalablement posée.
Donc notre hypothèse peut être envisagée
comme notre réponse anticipée que nous chercheur, formulons
à notre question de recherche et qui se présentent en:
· Le pharaon ne ce présente jamais au peuple sans
ses symboles.
· La coiffe « Némés » est la plus
célèbre de ses coiffes.
· Pharaon a toujours dans sa main son sceptre.
· Les couleurs dominantes en Egypte ancienne sont le bleu,
l'or et le rouge.
· Les couleurs noir et blanc sont aussi importante.
· Etc.
Ces hypothèses sont des idées qu'il faut
vérifier en la comparant aux faits.
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PHASE METHODOLOGIQUE
? Démarche méthodologique
DEUXIEME PARTIE
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II. 1. METHODE ET TYPE DE RECHERCHE.
La méthodologie de recherche est un aperçu de la
façon dont une recherche donnée est effectuée. Elle
définit les techniques ou les procédures utilisées pour
identifier et analyser les informations concernant un sujet de recherche
spécifique. La méthodologie de recherche a donc à voir
avec la façon dont un chercheur conçoit son étude de
façon à pouvoir obtenir des résultats valides et fiables
et atteindre ses objectifs de recherche.
2. 1. 1. METHODE DE RECHERCHE.
Pour les besoins de notre étude, nous avons choisi de
travailler avec la méthode qualitative.
La recherche qualitative englobe la collecte et l'analyse de mots
et de textes écrits ou parlés. Cette méthode de recherche
est généralement utiliser lorsque notre but et nos objectifs sont
descriptives, comme c'est le cas ici, nous étudions la perception d'une
chose matériel comme les symboles royaux de l'Egypte ancienne. Ce type
de données est essentiellement recueilli soit par le biais d'entretiens,
d'observations et de groupes de discussion.
2. 1. 2. TYPE DE RECHERCHE.
Pour ce qui est toujours de notre étude, nous avons
porté notre dévolu sur la recherche de type descriptive. Car elle
est une méthode de recherche qui utilise les mots pour décrire
des populations (objets étudiés) tels qu'ils se produisent.
La collecte de données est objective et
systématique, sans variables indépendantes. Nous
n'établissons pas de liens de cause à effet, mais allons
plutôt observer et mesurer les caractéristiques
(caractères) des éléments étudiés.
2. 2. UNIVERS DE L'ENQUETE.
L'univers est définit en fonction des objectifs de
l'étude. On peut le définir en termes géographiques (une
localité, une municipalité, un district, une province, un pays ou
toute autre catégorie intermédiaire) ou en termes sectoriels (une
population urbaine, les industries de la céramique, les producteurs de
bois de feu).
On doit également poser des limites temporelles à
la définition de l'univers parce que sa composition et ses
caractéristiques peuvent changer au fil du temps.
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Donc il est pertinent pour nous que l'univers ait des limites
spatiales qui coïncident avec les
regroupements normalisés, d'usage courant ou officiels
dans chaque pays, pour qu'il soit possible d'estimer ses dimensions à
partir de bases d'information déjà existantes.
Ainsi, nous avons défini de manière
préliminaire l'univers au début de la conception
méthodologique de notre étude, pour ensuite le préciser
une fois qu'on connaît sa taille et sa distribution spatiale et
temporelle, en révisant des informations existantes. D'où le
choix de l'Egypte comme univers mais de manière plus précise nous
allons vers l'Egypte ancienne ou celui dit pharaonique pour mieux canaliser
notre question de recherche.
2. 2. 1. CADRE DE L'ETUDE DE L'EGYPTE
ANTIQUE.
L'Égypte utile demeure une étroite bande fertile de
plus de 1 100 km de longueur qui s'ouvre au nord sur un delta de quelque 22 000
km2. La surface habitée couvre 3,5% du pays, soit environ 35
000 km2 sur 997 739 km2 (5% si l'on ajoute les
bonifications agricoles post-1950). Le pays des pharaons est bordée
à l'ouest par la Libye, suivant le 25e méridien de
longitude est, conformément à l'accord de 1925. Au sud, avec le
Soudan, la frontière est toujours en accord avec la délimitation
définie par le condominium anglo-égyptien en 1899 ; elle suit le
22e parallèle de latitude nord avec un sensible
aménagement accordé au Soudan en 1960 aux abords de la mer Rouge,
la bande d'Halayeb, à présent contesté. Ces
frontières rectilignes s'étendent respectivement sur 1 024 et 1
240 km. Les autres frontières terrestres délimitent à
l'est le Sinaï, péninsule marquant la transition entre l'Afrique et
l'Asie et qui fut sous contrôle israélien de 1967 à 1982.
L'Égypte compte 255 km de frontière avec Israël et 11 km
avec le territoire palestinien de Gaza. Le reste de ses frontières, soit
2 900 km, sont littorales ; elles s'étendent le long de la
Méditerranée, du golfe de Suez, du golfe d'Aqaba et de la mer
Rouge.
Comme dit précédemment, le territoire de
l'Égypte est constitué principalement de désert. Seuls 35
000 km2, soit 3,5 % de la superficie du pays est cultivée et
habitée de manière permanente. L'essentiel du territoire
égyptien se situe à l'intérieur de la large bande
désertique qui s'étend d'ouest en est depuis la côte
Atlantique de l'Afrique jusqu'en Asie du sud-ouest.
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CARTE 1: Carte de l'Egypte antique, montrant le Nil
jusqu'à la cinquième cataracte et les principaux sites de la
période dynastique (v. 3150-30 av. J.-C.). Le Caire et Jérusalem
sont représentées comme villes de référence.
|
|
L'histoire géologique de l'Égypte a donné
naissance à quatre grandes régions naturelles :
la vallée du Nil et le delta du Nil;
le désert Libyque (désert occidental) à
l'ouest du Nil;
le désert Arabique (désert oriental) et l'Itbay
à l'est du Nil; le Sinaï, au nord-est.
Les mises en valeur de l'Égypte sont toutes très
récentes et, pour l'essentiel, issues des grands chantiers hydrauliques
engagés au XIXe siècle pour maîtriser le cours
du fleuve, conserver ses eaux au-delà de la crue, étendre les
surfaces irriguées et introduire de nouvelles cultures industrielles. Le
canal de Suez, la conquête des déserts, le haut barrage d'Assouan,
l'exploitation pétrolière, le tourisme et l'urbanisation ont fini
de bouleverser l'Égypte traditionnelle. Elle reste toutefois
« Misr um al-dunya » ou « l'Egypte mère du monde
» se plaisent à dire les Égyptiens, soulignant
l'antériorité universelle de leur civilisation, ou «
l'Égypte don du Nil » selon l'expression
d'Hérodote ; autant de formules qui figent les paysages
des bords du Nil dans l'immuabilité et l'immortalité.
Dans l'antiquité, on découpait le pays en deux
parties que l'on appelle aujourd'hui la Basse-Égypte et la
Haute-Égypte. Le haut et le bas ne réfèrent pas
à notre vision occidentale nord-sud
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du monde, mais au flux du Nil. Le Nil prenant sa source dans le
sud et se jetant dans la Mer Méditerranée au nord, la
Haute-Égypte correspond à la partie sud du pays alors que la
Basse-Égypte correspond à la partie nord. De nos jours, on parle
également de Moyenne-Égypte pour désigner la région
d'Assiout qui se trouve au milieu du pays.
Les points culminants de l'Égypte sont le mont Sinaï
(2285 m), et Gebel Chayeb (2880 m), et son fleuve principale est le Nil dont la
longueur est de 6671 km.
2. 2. 1. 1 L'HYDROGRAPHIE DE L'EGYPTE ANTIQUE:
L'empire égyptien a duré plusieurs
millénaires, et nous fascine encore aujourd'hui par
sa longévité et l'héritage culturel qu'il
nous a laissé. L'Egypte antique doit son essor et sa
prospérité au Nil. Hérodote disait d'ailleurs que «
l'Egypte est un don du Nil ».
Qu'en est-il et quelles leçons tirer de l'Histoire
aujourd'hui?
A la source : le NIL.
Ce n'est pas un hasard si l'on nomme la civilisation
égyptienne « civilisation du Nil» car du fleuve
dépendaient non seulement la prospérité de la nation et
son existence même.
Les Egyptiens ont divinisé le Nil pour ses bienfaits, il
était pour eux le dieu Hâpy. Long de 6700
km, le fleuve déposait chaque année au moment des crues
un limon fertile provenant d'Ethiopie qui fera de l'Egypte un véritable
grenier à blé durant l'Antiquité. Les Egyptiens
attendaient beaucoup des crues, puisque des crues trop faibles
empêchaient une bonne irrigation, et des crues trop fortes provoquaient
des inondations. Ils faisaient donc beaucoup d'offrandes au dieu
Hâpy. Mais ils ne se contentaient pas d'offrandes et ont
également effectué beaucoup d'aménagements hydrauliques
grâce à des moyens humains, techniques et financiers
considérables.
Les dignitaires et pharaons égyptiens avaient bien saisi
l'enjeu économique et politique que représentait l'eau, source de
prospérité et par conséquent de stabilité et de
renforcement de leur pouvoir. Ils savaient également qu'une bonne
gestion de l'eau.
Les scribes et la gestion de l'eau.
Les scribes étaient évidemment des personnages
clés dans cette gestion de l'eau. Ils utilisaient des
nilomètres, c'est à dire des puits ou des
escaliers aux parois graduées,
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en communication avec le Nil, qui permettaient de surveiller avec
précision le niveau des eaux lors des crues. Les scribes effectuaient
des relevés réguliers afin d'estimer les récoltes à
venir. Et, à partir de ces estimations, ils définissaient les
impôts, déterminait aussi le développement social et
culturel de l'Egypte, et donc son rayonnement.
Ainsi Danielle Bonneau,
papyrologue, soulignait dans ses recherches sur le nilomètre que
celui-ci « a été un instrument de pouvoir. (...) Les effets
de l'irrigation naturelle et de l'irrigation artificielle sont pour ainsi dire
automatiquement prévisibles à partir des données
nilo-métriques datées : «Tant d'eau, tant de
blé». Le gouvernement du pays peut ainsi connaître
plus de six mois à l'avance, la production agricole et, de là, le
résultat des perceptions fiscales. (...) Par son caractère
répétitif, par ses données numériques
adaptées aux principaux points de la vallée, le nilomètre
a modifiéì la portée de la connaissance
géographique essentielle du pays ». Et elle concluait que le
nilomètre «apparaît, par comparaison avec l'histoire des
civilisations d'autres pays, comme un des progrès technologiques les
plus anciens et les plus marquants de l'humanité ».
Ainsi on peut affirmer que l'eau est donc à l'origine de
la très grande prospérité de l'Egypte pharaonique.
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2. 2. 1. 2. LE CLIMAT
Situé à une latitude subtropicale, l'Égypte
constitue l'extrémité orientale du Sahara, formée de bas
plateaux à l'ouest du Nil, relevée à l'est, au-dessus du
fossé de la mer Rouge. La chaleur est torride en été,
s'accroissant vers le Sud, où disparaissent pratiquement les
précipitations, déjà très faibles dans le delta,
où elles avoisinent 50 mm par an. La vallée du Nil, d'une largeur
utile de 3 à 15 km, représente moins de 5 % de la superficie du
pays, dont le reste est formé de déserts parsemés
d'oasis.
Le climat égyptien est méditerranéen sur la
côte d'Alexandrie, semi-désertique à la hauteur du Caire
(28,6°C de moyenne au mois de juillet contre 23 à
Marseille et 24.9 à Dakar, source : Larousse), et complètement
désertique dans le sud : il pleut en effet 42 mm par an même au
Nord au Caire, contre 469 mm à Dakar (Source : Larousse). À
Assouan et en Nubie, il peut faire jusqu'à 50°C. En
automne, les températures oscillent entre 25 et 35°C du
nord au sud.
Les étés sont très chauds et
dénués de précipitations avec des maximums moyens
dépassant les 40 0C et des minimums moyens supérieurs
à 22,5 0C. En hiver, les températures peuvent
s'abaisser au-dessous de 0 0C, avec un minimum moyen autour de 5
à 7,5 0C et un maximum de 20 à 22,5 0C.
Entre l'hiver et l'été, les saisons intermédiaires sont
brèves. À l'exception de la période dite du khamsin
(nom du sirocco en Égypte), les cinquante jours avant la
Pentecôte copte, marquée par de puissantes tempêtes de sable
avec des vents. La rareté des précipitations, voire
l'hyperaridité, marque l'ensemble du territoire. La zone littorale au
nord du 300 de latitude nord présente des affinités
méditerranéennes, la pluviosité y atteint en effet 189 mm
à Alexandrie, 141 mm à Marsa Matruh et même 300 mm à
Rafa. L'agriculture pluviale reste néanmoins anecdotique. Les totaux
annuels chutent rapidement vers le sud: il ne tombe plus que 28 mm d'eau au
Caire, 9 mm à Siwa et 6 mm au Fayoum avec des
irrégularités très fortes et des pluies violentes.
Plus au sud encore, au-delà du 28e degré
de latitude nord, le climat devient hyperaride. Le désert Libyque est
même considéré comme la zone la plus aride du Sahara.
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L'oasis de Dakhla ne reçoit guère plus de 1 mm par
an et Assouan, 3 mm. Dans ces conditions, il est aisé de comprendre
combien l'Égypte est dépendante du Nil, sa seule source en eau en
dehors de quelques forages dans les nappes aquifères fossiles et
alluviales.
2. 2. 1. 3. UN CLIMAT DÉSERTIQUE
A / DES PLUIES RARES.
L'Égypte est pratiquement tout entière dans la
zone tropicale aride. L'ensemble du pays est soumis au climat
désertique. L'air y est sec. Seule une étroite bande proche de la
Méditerranée reçoit quelques précipitations
(Alexandrie, 166 mm, surtout en hiver; Port-Saïd, 173 mm). Les pluies se
raréfient rapidement du nord au sud: Le Caire, 42 mm ; Beni-Souef, 6,4
mm ; Louqsor, 4 mm ; Assouan, 1 mm. Elles sont caractérisées par
une grande variabilité interannuelle. Les printemps (jusqu'au mois de
mai) sont doux, ensoleillés et sujets à de brusques variations de
température.
Un aspect des montagnes du Sinaï, en
Égypte.
L'Égypte est pratiquement tout entière dans la
zone tropicale aride. L'ensemble du pays est soumis au climat
désertique. L'air y est sec. Seule une étroite bande proche de la
Méditerranée reçoit quelques précipitations
(Alexandrie, 166 mm, surtout en hiver; Port-Saïd, 173 mm). Les pluies se
raréfient rapidement du nord au sud:
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Le Caire, 42 mm ; Beni-Souef, 6,4 mm ; Louqsor, 4 mm ; Assouan, 1
mm. Elles sont caractérisées par une grande variabilité
interannuelle. Les printemps (jusqu'au mois de mai) sont doux,
ensoleillés et sujets à de brusques variations de
température.
B / DES TEMPÉRATURES ESTIVALES PARTOUT
ÉLEVÉES.
Les températures estivales sont partout
élevées, avec un accroissement du nord au sud, ainsi qu'en
témoignent les moyennes des maximums de juillet : 30,1 °C à
Alexandrie, 35,8 °C au Caire, 36,9 °C à Beni-Souef, 39,4
°C à Louqsor, 41,5 °C à Assouan. Cependant, les
moyennes des minimums de janvier sont en général de plus en plus
accusées vers l'intérieur du pays : Alexandrie, 8,8 °C ; Le
Caire, 9,4 °C ; Beni-Souef, 6,6 °C ; Louqsor, 6,3 °C. La
température moyenne de juillet est de 28,6 °C au Caire, de 26,2
°C à Alexandrie ; celle de janvier, de 13,8 °C au Caire, de
13,6 °C à Alexandrie. Le caractère aride et continental du
pays s'affirme avec la décroissance des taux d'humidité moyenne
de l'année : Alexandrie, 68 % ; Le Caire, 50 % ; Beni-Souef, 51 % ;
Louqsor, 34 % ; Assouan, 22 %.
Les vents soufflent normalement du secteur nord, mais ceux du sud
et de l'est, dus au
passage de dépressions, occasionnent un froid piquant en
hiver et des nuages de sable au printemps (le khamsin).
La meilleure saison touristique est l'automne, et même la
période de décembre à février en
Haute-Égypte.
C / LE DÉSERT
La plus grande partie de l'Égypte est
constituée de déserts, à l'intérieur du Sahara.
L'ensemble fait partie du vieux socle cristallin africain, portant une
couverture sédimentaire de grès nubiens (mésozoïque
continental) surmontés de crétacé (surtout calcaire) et de
nummulitique plus ou moins relevé et cassé. . Le Sinaï est
ainsi un horst, isolé entre les fossés tectoniques de Suez et de
Aqaba, fortement relevé vers le sud (2 637 m) et plongeant au nord sous
des plateaux sédimentaires modelés en gigantesques cuestas.
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Un aspect de la province du Fayoum, au sud-ouest du Caire, en
Haute-Égypte, au sud-ouest du Caire, en Haute-Égypte.
C/ 1. LE DÉSERT ORIENTAL (OU ARABIQUE)
Le désert oriental (ou arabique), à l'est du Nil,
est un fragment de socle relevé (2 180 m ; on parle parfois de
chaîne arabique) vers le bombement effondré de la
mer Rouge. Il porte un réseau hydrographique
régulièrement hiérarchisé, où des pluies
(entre 10 et 20 mm par an) permettent un écoulement temporaire. Il a
été dans l'Antiquité une grande région
minière (or, porphyre).
C/ 2. LE DÉSERT OCCIDENTAL (OU LIBYQUE)
Le désert libyque, à l'ouest du Nil, couvre les
deux tiers de l'Égypte. Il est formé d'un plateau très
aride, souvent barré par des dunes. Un erg difficilement franchissable
borde la frontière occidentale. Le désert occidental serait
à peu près totalement vide d'hommes sans l'existence de quelques
profondes dépressions, dont celles de Kharguèh, de Dakhla, de
Farafra et de Bahriya, qui sont logées sur des accidents structuraux
affectant la couverture. Les plus septentrionales sont au-dessous du niveau de
la mer, au fond desquelles affleurent des lignes de sources (correspondant
à une nappe souterraine, en partie fossile, descendant du Tibesti vers
la Méditerranée). Ces dépressions nourrissent des oasis
où des sédentaires cultivent dattiers, céréales et
légumes. Le dépôt salin de la dépression de Kattara
est situé à 133 m sous le niveau de la mer.
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2. 2. 1. 4. L'ECONOMIE DANS L'EGYPTE ANCIENNE.
Quand on pense à la civilisation de l'ancienne
Égypte, on évoque immédiatement des monuments majestueux,
des objets luxueux ou des croyances sophistiquées relatives à
l'au-delà. Cependant, les formes d'organisation sociale et
économique qui expliqueraient de telles réalisations demeurent
toujours en grande partie dans l'ombre.
Tout d'abord, l'économie s'est rapidement
développée en Egypte grâce à la présence du
Nil qui facilite les échanges. Mais elle repose essentiellement sur
l'agriculture, et ce pour plusieurs raisons :
-les crues prévisibles du Nil qui permettaient les
cultures
-les systèmes d'irrigations
-la diversité des produits qui permettent soit de se
nourrir (céréales, légumes, fruits ...) que de se
vêtir (lin).
Cependant la terre n'est que très rarement
propriété de celui qui la cultive, la terre appartient à
Pharaon qui donne la gérance de ses domaines aux temples et aux
dignitaires qui se chargent de la faire exploiter.
C'est donc pharaon qui est détenteur de l'essentiel des
richesses du pays, mais il existe une forme de redistribution sous forme de
salaire des fonctionnaires, aides en cas de famines. Toute personne
exerçant une activité professionnelle paie l'impôt à
pharaon soit en nature (une partie de la production pour un agriculteur, soit
en corvée, en biens, en bétail). Les scribes sont chargés
de calculer et de percevoir l'impôt.
En ce qui concerne le commerce, les échanges commerciaux
repose sur le troc (un objet
est échangé contre un autre bien de valeur
équivalente) jusqu'au moyen empire qui voit l'apparition de la monnaie :
le deben.
A l'intérieur du pays, les biens échangés
sont : les surplus de production des paysans, des objets fabriqués par
les artisans (poteries, pièces de lin...). En ce qui concerne les
échanges avec d'autres pays les biens auparavant cités auxquels
s'ajoutent les produits extraits des mines (pierres), le papyrus, objets en
pierre. Tous les biens sont commercialisables.
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Les échanges se faisaient par voix terrestres fil de
caravane ou bien par bateaux qui remontaient et descendaient le fleuve
chargés de biens divers, car l'Egypte ne fait pas que vendre elle
achète aussi aux pays voisins, elle importe de l'encens, de l'ivoire, du
bois, de l'or, de l'ébène des animaux sauvages, des pierres
précieuses...
Tous ces échanges étaient contrôlés
par pharaon, qui prélevait un impôt sur les biens.
En outre, le recours à l'archéologie s'avère
indispensable pour combler les lacunes dans la documentation écrite. Des
chercheurs comme Covert van Driel ont insisté à
juste titre sur l'erreur consistant à nier l'existence de ce qui ne
figure pas dans les textes.
De nombreux objets de transactions communes n'ont pas
laissé de trace matérielle (à cause de leur nature
périssable ou transformable, comme les aliments, le sel, les
étoffes, les aromates ou les métaux) ni textuelle (parce qu'ils
circulaient en marge des institutions ou à cause de leur humble nature),
bien que leur poids économique ne puisse être
négligé. D'où l'importance, entre autres, des
découvertes archéologiques de navires marchands naufragés,
de textes évoquant les versements fiscaux effectués par des
pêcheurs ou des producteurs de sel, de vestiges de grains, animaux et
fibres végétales, et, surtout pour d'autres périodes, de
traces de production préindustrielle, comme celles
préservées dans la glace du Groenland.
Les preuves de l'emploi de métaux précieux dans les
échanges, ainsi que les versements d'or et d'argent au fisc par des
marchands, des cultivateurs, des pêcheurs ou des artisans, sont autant
d'indices qui plaident en faveur de l'existence de marchés où les
métaux circulaient, aussi, en marge des institutions et des
transactions, réseaux de redistribution et systèmes de
récompenses qu'elles alimentaient. Ces marchés permettaient donc
la transformation des produits en or et en argent, suggérant l'existence
d'une demande ainsi que de la possibilité d'accumulation de
métaux précieux. Ces derniers faisaient l'objet, par la suite, de
prélèvements fiscaux, de thésaurisation et
d'investissements dans des secteurs divers. Ainsi, par exemple, le
grand papyrus Harris I indique que le poids de « l'argent,
correspondant aux biens provenant des contributions des serfs qui ont
été donnés au domaine du dieu », allait
jusqu'à 328 et 382 kg, selon deux passages du texte. Étant
donné que ces livraisons d'argent sont accompagnées d'autres
livraisons en grain, bétail, légumes et produits divers, il
semble qu'elles correspondaient effectivement à des remises de
métal et non à des évaluations d'autres produits en
argent.
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En outre, elles relèvent uniquement de la production d'un
nombre très réduit de temples ; comme l'Égypte ne
produisait pas d'argent, ces passages révèlent que les serfs au
service de ces institutions pouvaient en obtenir des quantités
considérables, vraisemblablement en échange d'une partie de leur
production. Reste pourtant à définir les limites tant de la
demande que de l'étendue de ces opérations commerciales, limites
qui témoignent du volume des échanges effectués dans les
marchés et du poids global de ceux-ci dans l'économie.
2. 2. 1. 5. POPULATION DE L'EGYPTE PHARAONIQUE.
Le peuple, ou population de l'ancienne Egypte avait plusieurs
appellation parmi lesquels celui de peuple des pyramides. Comment vivait le
peuple de l'ancienne Egypte au temps des pyramides ? Quels étaient ses
moeurs, ses coutumes, ses rites et ses croyances ? Les textes administratifs,
la littérature, les représentations de la vie quotidienne peintes
ou sculptées dans les chapelles funéraires nous apportent, sur
tous ces points, une documentation exceptionnelle.
Au III millénaire, la vallée du Nil connut une
forte poussée démographique, indissociable d'une activité
rurale de mieux en mieux organisée et d'une économie de plus en
plus rentable. On estime, en effet, que la population égyptienne est
passée de 850 000 habitants en 3 000 av. J.-C. à 2 millions vers
1750 av. J.-C, pour une superficie d'environ 25000 km2. Modelée au cours
du IVe millénaire av. J.-C. par les diverses migrations qui
concentrèrent les populations le long du Nil, entre l'Afrique et la
Méditerranée, la population égyptienne aboutit ainsi,
après quelques siècles de mélanges ethniques, à un
type bien marqué. La statuaire de l'Ancien Empire en donne une
illustration physique remarquable : l'homme égyptien est de taille
moyenne ; ses traits sont fins, ses cheveux sont noirs et raides, rarement
crêpés.
1. La démographie et ses statistiques en Egypte
ancienne.
Harcol Willems dans "les textes des
sarcophages et la démocratie" aborde un sujet sensible et
particulièrement intéressant : la démographie
égyptienne et comment établir des statistiques "fiables".
Aujourd'hui nous disposons uniquement de grandeurs très larges et
très incertaines. Nous ne possédons pas de chiffres très
précis, ni de recensements globaux.
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L'auteur évoque les chiffres de
l'égyptologue Kraus qui parle de 7 millions
d'Egyptiens vers 525 av. JC, mais une chute
énorme au 3e siècle avec seulement 3 millions
puis une lente hausse. Mais prouvant de tels chiffres ? Impossible car
les sources utilisées sont incertaines. Nous disposons des
éléments restreints pour différentes régions comme
le fayoum, la Moyenne Egypte. Au Nouvel Empire, on lit parfois, 4
millions d'habitants ou 3... et moitié moins
au Moyen Empire (selon Butzer).
Ensuite, il y a l'espérance de vie. Là encore
malgré des échantillons très intéressants fournis
par différents cimetières, difficile de
généraliser. Par exemple, à Amarna, dans
le cimetière populaire (voir pharaon magazine
hors-série n°5), l'espérance de vie
des individus ne dépasse pas 30 ans (moyenne). En moyenne (très
large), on estime souvent que l'espérance de vie en Egypte ancienne se
situe entre 25 et 35 ans. Et encore faut-il ajuster selon les
périodes.
· La carte des flux de la population en Égypte.
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Barry Kemp synthétise ainsi : de
1 millions à la fin de la période pré
dynastie à 5 millions à la période
romaine.
L'homme a habité cette terre pendant longtemps.
Homo Sapiens s'y installe il y a 50 000 ans.
Mais la sédentarisation commence vraiment il y a 7000 ans
avec la désertification du Sahara. Les populations nomades qui
vivaient dans les savanes furent obligées de se replier vers des points
d'eau constants. C'est ainsi que l'élevage de boeuf et la cueillette
intensive de céréale commencèrent à l'ouest du Nil.
A la même époque les nomades de la chaîne Arabique à
l'est du Nil se mirent à élever des chèvres, animal
originaire du Levant. Un troisième groupe de population apparaît
également au nord du pays, le long de la mer. Il s'agit de populations
agro-pastorales assez proches des populations agro-pastorales du Levant
où l'agriculture était déjà pratiquée depuis
longtemps.
On voit donc il y a 6000 ans une
vallée du Nil habitée par de nombreux peuples,
de nombreuses cultures qui peu à peu vont fusionner pour former la
civilisation égyptienne.
2. 2. 1. 6. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L'EGYPTE
ANTIQUE. L'administration en Egypte antique est un cas
particulier. Le pouvoir est centralisé et servit par un corps de
fonctionnaires nombreux, hiérarchisé, puissant et instruit. Au
sommet de l'administration se trouve Pharaon, ensuite vient le vizir, les
gouverneurs des nomes, les hauts responsables du clergé et de
l'armée. La capital, siège du pouvoir a changé plusieurs
fois au cours de l'histoire.
Le Pharaon
Bien plus qu'un simple souverain ou qu'un simple chef
d'état, le pharaon était tout-puissant. Il était vu comme
le chef spirituel, le guide respecté et vénéré de
tout un peuple. Dans la mythologie égyptienne, Osiris
gouvernait les hommes avant que son frère jaloux,
Seth, ne l'assassine. Mais Horus, fils d'Isis
et d'Osiris, réussit à vaincre son oncle et à le punir de
son geste. A partir de cet instant, ce fut lui qui monta sur le trône et
devînt ainsi le premier pharaon de l'histoire, digne héritier de
son père. Il s'agit d'une base commune à toute la mythologie
égyptienne : les dieux ont régné sur Terre avant les
hommes.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· L'administration
Le pouvoir est centralisé est servit par un corps de
fonctionnaires nombreux, hiérarchisé, puissant et instruit.
Au sommet de l'administration se trouve Pharaon, ensuite vient
le vizir, les gouverneurs des nomes, les hauts responsables du clergé et
de l'armée.
La capital, siège du pouvoir a changé plusieurs
fois au cours de l'histoire.
· Le vizir
C'est à lui que le roi délègue son
autorité et c'est à lui que s'adresse les fonctionnaires. Il
reçoit les plaintes et les doléances des citoyens contre
l'état, il doit enquêter sur le bien fondé de ces
doléances et prendre le cas échéant les sanctions. Il a
donc autorité de justice, de police il est responsable de
l'administration fiscale, les transports les travaux l'agriculture... il nome
les fonctionnaires. Il a aussi un rôle sur l'administration des temples
qui sont le noyau économique, les temples sont des sources de biens, de
services et d'emplois pour les ouvriers, les prêtres et les artisans.
Il joue le rôle de premier ministre aux pouvoirs
étendus. En fait il chapeaute plusieurs grandes instances
administratives :
- le bureau des écrits, c'est une sorte de «
bibliothèque où sont dressés, enregistrer et archiver tous
les actes ayant force de lois.
- le bureau du trésor, il est responsable des magasins
qui renferment tous les biens indispensables à la vie des citoyens en
particulier la nourriture, et des produits de premières
nécessités qui sont ensuite distribués dans les nomes.
Sous Aménophis I , la charge sera divisé en deux ,
un vizir pour la haute Egypte, un vizir pour la basse Egypte
· Le surintendant du trésor
Directement sous les ordres du vizir, il est à la
tête de l'
économie. il contrôle les
impôts, qu'il collecte sur tous les produits du pays exceptions faites
des céréales.
Il redistribue également les matières
premières et les revenus en fonctions des besoins économiques,
des chantiers en cours.
Les artisans qui travaillent pour pharaon reçoivent de
lui le bois, les pierres, les métaux et tout ce dont ils ont besoin pour
travailler.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· Le directeur des greniers
Il s'occupe principalement des céréales qui sont
la base de l'alimentation. Il est assisté de nombreux adjoints.
- Il établit la liste des contribuables.
- Il calcule la quantité de denrées que chacun
doit verser sur sa récolte au titre de l'impôt dû au
pharaon.
Ces denrées servent de réserves dans lesquels on
puisera pour payer les fonctionnaires, les soldats, les serviteurs. Les
domaines royaux de pharaon sont quant à eux gérés par un
grand intendant. Une gestion qui va du paysan au bétail.
· Les gouverneurs ou nomarques
Le territoire de l'Egypte appartient à pharaon mais il en
cède une partie aux temples et il confie la gestion du reste du
territoire à des administrateurs territoriaux
L'Egypte est divisée en 42 nomes, ce nombre
évoluera au cours de l'histoire.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Au départ un nomarque pouvait avoir la
responsabilité de plusieurs nomes, à partir de la Ve dynastie un
nomarque ne s'occupera plus que d'un nome.
· Un nomarque
-tient le registre des propriétaires et des fermiers
- il veille au bon entretien des systèmes
d'irrigations
- il est responsable du port de la cité et des marchands
étrangers qui y accostent
- il perçoit les taxes en viande, cuir, textile et
minéraux et bien entendu l'impôt en céréales
dont il assure le transport jusqu'au grenier d'Etat.
· Les scribes
Ils sont considérés comme les piliers de la
société, ils recopient les textes sacrés, prennent en note
les messages royaux , tiennent les registres.
Les autres fonctionnaires d'importance
o Les militaires, au nouvel empire l'armée sera
structuré en une armée de métier.
o Les prêtres sont fonctionnaires puisqu'ils
dépendent de pharaon.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Ensuite viennent les fonctionnaires aux fonctions diverses,
inspecteur au palais, gardiens d'oies par exemple il y a plein d'exemples.
Les postes administratifs les plus élevés sont le
plus souvent héréditaires, les autres fonctionnaires sont
recrutés parmi la classe moyenne.
2. 2. 1. 7. STRUCTURE SOCIALE EN ÉGYPTE
ANCIENNE
La société de l'Égypte ancienne était
strictement hiérarchisée: au sommet se trouvait le roi, puis son
vizir, les membres de sa cour, les prêtres et les scribes, les
gouverneurs régionaux (appelés par la suite "nomarques"), les
généraux de l'armée (après la période du
Nouvel Empire, C. 1570-1069 avant notre ère), les artistes et les
artisans, les surveillants gouvernementaux des chantiers (superviseurs), les
paysans et les esclaves.
La mobilité sociale n'était pas encouragée,
ni observée pendant la majeure partie de l'histoire de l'Égypte,
car on pensait que les dieux avaient décrété l'ordre
social le plus parfait, conforme à la valeur centrale de la culture, la
ma'at (ou maât, harmonie et équilibre). La ma'at
était la loi universelle qui permettait au monde de fonctionner comme il
le devait et la hiérarchie sociale de l'Égypte ancienne
était censée refléter ce principe.
Le peuple croyait que les dieux lui avaient donné tout ce
dont il avait besoin, qu'ils l'avaient installé dans le pays le plus
parfait de la terre et qu'ils avaient ensuite placé le roi au-dessus de
lui en tant qu'intermédiaire entre les royaumes mortel et divin. La
première responsabilité du souverain était de maintenir la
ma'at et, lorsque cela était accompli, toutes les autres obligations de
sa fonction se mettaient naturellement en place.
Un monarque égyptien ne pouvait cependant pas superviser
personnellement tous les aspects de la société, et c'est pourquoi
le poste de vizir fut créé dès le début de la
période dynastique (c. 3150- c. 2613 avant notre ère). Le vizir
(une sorte de premier ministre) déléguait des
responsabilités aux autres membres de la cour, envoyait des messages par
l'intermédiaire de scribes, et supervisait également
l'armée et les opérations des gouverneurs régionaux, les
projets de travaux publics et la collecte des impôts, parmi ses
nombreuses autres fonctions.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Travailleurs égyptiens Horus3 (CC
BY-SA)
Au bas de cette hiérarchie se trouvaient les esclaves (les
personnes qui ne pouvaient pas payer leurs dettes, les criminels ou les
personnes prises dans les guerres) et, juste au-dessus d'eux, les paysans qui
représentaient 80 % de la population et fournissaient les ressources qui
permirent à la civilisation de survivre et de s'épanouir pendant
plus de 3 000 ans.
Pour autant que nous le sachions, l'habitation humaine dans la
région du désert du Sahara remonte à environ 8000 avant
J.-C. Ces personnes migrèrent vers la vallée du Nil
pour s'installer dans la région luxuriante connue sous le nom
d'oasis du Fayoum (également Al-Fayoum). Une
communauté agricole s'établit dans cette région dès
5200 avant notre ère et des poteries ont également
été trouvées dans la même région, datant de
5500 avant notre ère. Il convient de noter que ces dates ne concernent
que les communautés agraires établies, et non l'occupation
humaine initiale de la région du Fayoum, qui remonte à environ
7200 avant notre ère.
L'avènement des dieux et des villes: Les
gens se regroupèrent en tribus pour se protéger des dangers et
l'une de leurs défenses les plus importantes était la croyance
dans le pouvoir protecteur de leurs dieux personnels.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Le Fayoum vers 5000 avant J.-C. était un paradis luxuriant
dans lequel les gens auraient joui d'une vie assez confortable avec une eau et
des ressources naturelles abondantes. Cependant, à un moment
donné, vers 4000 avant notre ère, une sécheresse semble
avoir modifié ces conditions de vie idéales. Les eaux
s'asséchèrent et la faune se déplaça pour trouver
un environnement plus approprié.
Les populations qui s'étaient établies dans la
région migrèrent vers la vallée du Nil, laissant l'oasis
du Fayoum relativement désert. Ces personnes formèrent ensuite
les communautés qui devinrent les premières villes
égyptiennes le long du Nil. Cette migration s'inscrit dans l'ère
connue sous le nom de période prédynastique en Égypte (c.
6000- c. 3150 avant notre ère), avant l'établissement d'une
monarchie.
Delta du Nil - Jacques Descloitres
(NASA) (CC BY-NC-SA)
À cette époque, on pense que les gens se
regroupèrent en tribus pour se protéger de l'environnement, des
animaux sauvages et des autres tribus. L'une de leurs défenses les plus
importantes contre tous ces dangers était la croyance dans le pouvoir
protecteur de leurs dieux personnels. L'égyptologue et historienne
Margaret Bunson commente ce point:
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direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Les Égyptiens vivaient avec des forces qu'ils ne
comprenaient pas. Les tempêtes, les tremblements de terre, les
inondations et les périodes de sécheresse semblaient tous
inexplicables, mais le peuple était conscient que les forces naturelles
avaient un impact sur les affaires humaines. Les esprits de la nature
étaient donc considérés comme puissants en raison des
dommages qu'ils pouvaient infliger aux humains. (98).
De la même manière que les gens étaient
conscients de la capacité nocive de ces forces, ils croyaient
également qu'elles pouvaient protéger et guérir. Cette
croyance précoce en des forces surnaturelles s'exprimait sous trois
formes :
1. L'animisme: la croyance que les objets inanimés, les
plantes, les animaux et la terre ont une âme et sont
imprégnés de l'étincelle divine ;
2. Le fétichisme: la croyance qu'un objet a une
conscience et des pouvoirs surnaturels;
3. le totémisme: la croyance selon laquelle des individus
ou des clans ont une relation spirituelle avec une plante, un animal ou un
symbole donné.
Au cours de la période prédynastique, l'animisme
était la principale interprétation de l'univers, comme
c'était le cas pour les premiers habitants de la plupart des cultures.
Bunson écrit : "Par l'animisme, l'humanité chercha à
expliquer les forces naturelles et la place des êtres humains dans le
schéma de la vie sur terre" (98). Avec le temps, l'animisme conduisit au
développement du fétichisme par la création de symboles
(tels que le djed ou l'ânkh) qui représentaient à la fois
un concept supérieur et avaient leurs propres pouvoirs innés.
Djed égyptien
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Le fétichisme se ramifia ensuite en totémisme par
le développement de forces spirituelles spécifiques qui
surveillaient et guidaient un individu, une tribu ou une communauté. Une
fois que le totémisme devint la pensée acceptée du
fonctionnement du monde, ces forces furent anthropomorphisées
(dotées de caractéristiques humaines) et devinrent les dieux et
déesses de l'Égypte ancienne.
Ces divinités constituèrent le fondement de la
culture pendant les 3 000 années suivantes. Les dieux avaient
créé le monde, tous ses habitants, et tout établi sur le
principe de l'harmonie et de l'équilibre. La ma'at fut établi
lors de la création du monde, grâce au pouvoir du hékaou
(heka, magie), et l'harmonie était donc valorisée dans
la culture égyptienne comme le concept déterminant d'une vie
stable et productive.
Si l'on vivait en équilibre, selon la volonté des
dieux, on jouissait d'une vie bien remplie et, chose toute aussi importante, on
contribuait à la joie et au succès de sa communauté et,
par extension, du pays. Chacun bénéficiait de la connaissance de
sa place dans l'univers et de ce que l'on attendait de lui, et c'est cette
pensée qui donna naissance à la structure sociale de la
civilisation.
2. 2. 1. 8. LES CLASSES SOCIALES
Comme dans la plupart, sinon la totalité, des
civilisations depuis le début de l'histoire, les classes
inférieures fournissaient les moyens de mener une vie confortable
à leurs supérieurs, mais en Égypte, la noblesse prenait
soin des classes inférieures en leur fournissant des emplois et en
distribuant de la nourriture. Comme le roi représentait les dieux et que
les dieux avaient créé le monde, le roi possédait
officiellement toutes les terres. Cependant, conformément à
maât, il ne pouvait pas prendre au peuple tout ce qui lui plaisait, mais
recevait des biens et des services par le biais de l'impôt. Les taxes
étaient prélevées et collectées par les bureaux du
vizir et, une fois stockées, ces biens étaient ensuite
redistribués au peuple.
On sait beaucoup de choses sur les emplois de la classe
supérieure. Le roi gouvernait en déléguant des
responsabilités à son vizir, qui choisissait ensuite les
meilleures personnes sous ses ordres pour les tâches nécessaires.
Les bureaucrates, les architectes, les ingénieurs et les artistes
réalisaient les projets de construction nationaux et la mise en oeuvre
des politiques, et les chefs militaires s'occupaient de la défense.
Les classes inférieures fournissaient les moyens de
mener une vie confortable à leurs supérieurs et la noblesse
prenait soin de ses inférieurs en leur fournissant des emplois et en
distribuant de la nourriture.
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Les prêtres servaient les dieux, et non le peuple, et
s'occupaient du temple et des statues des dieux, tandis que les
médecins, les dentistes, les astrologues et les exorcistes traitaient
directement avec les clients et leurs besoins grâce à leurs
compétences en magie et à l'application de médicaments.
Il fallait travailler si l'on voulait manger, mais les emplois
n'ont jamais manqué dans l'histoire de l'Égypte et tout travail
était considéré comme noble et respectable. Par
conséquent, cette redistribution n'était pas une "aumône"
ou une charité, mais un juste salaire pour le travail accompli.
L'Égypte était une société sans argent liquide
jusqu'à l'arrivée des Perses en 525 avant J.-C. et le commerce
était donc effectué par le biais du système de troc
basé sur une unité monétaire connue sous le nom de
deben.
Sennedjem dans l'au-delà - Jeff Dahl
(Public Domain)
Il n'y avait pas de pièce de monnaie en deben mais le
deben représentait l'unité monétaire universellement
acceptée utilisée pour fixer la valeur d'un produit. Si une natte
tissée coûtait un deben et un litre de bière le même
prix, la natte pouvait être échangée équitablement
contre la bière. Les travailleurs étaient
régulièrement payés en bière pour une
journée de travail, car la bière était
considérée comme plus saine à boire que les eaux
d'Égypte et plus nutritive aussi, mais les gens étaient
également payés en pain, vêtements et autres biens pour
leur travail.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
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Les détails des emplois des gens sont connus grâce
à des rapports médicaux sur le traitement des blessures, des
lettres et des documents écrits sur diverses professions, des oeuvres
littéraires (comme la Satire des métiers), des
inscriptions funéraires et des représentations artistiques. Ces
témoignages présentent une vue d'ensemble du travail quotidien
dans l'Égypte ancienne, de la façon dont les emplois
étaient exercés et, parfois, de ce que les gens pensaient de leur
travail. Les Égyptiens semblent avoir été fiers de leur
travail, quelle qu'ait été leur profession. Chacun avait quelque
chose à apporter à la communauté, et aucune
compétence n'était considérée comme non
essentielle. Le potier qui fabriquait des tasses et des bols était aussi
important pour la communauté que le scribe, et le fabricant d'amulettes
aussi vital que le médecin.
Pour gagner sa vie, indépendamment de ses
compétences particulières, il fallait participer aux projets de
construction monumentaux du roi. Bien que l'on croit généralement
que les grands monuments et temples d'Égypte ont été
réalisés grâce au travail des esclaves, en particulier des
esclaves hébreux, il n'existe absolument aucune preuve à l'appui
de cette affirmation. Les pyramides et autres monuments furent construits par
des ouvriers égyptiens qui avaient soit donné de leur temps comme
service communautaire, soit avaient été payés pour leur
travail. Du sommet de la hiérarchie à la base, chacun comprenait
sa place et ce qui était exigé de lui pour sa propre
réussite et celle du royaume.
Pendant la majeure partie de l'histoire de l'Égypte, cette
structure fut respectée et la culture prospéra. Même
pendant les périodes dites "intermédiaires", au cours desquelles
le gouvernement central était faible ou même divisé, la
hiérarchie de la société était reconnue comme
immuable, car il était évident qu'elle fonctionnait et produisait
des résultats. Vers la fin du Nouvel Empire, cependant, le
système commença à s'effondrer, car ceux qui
étaient au sommet commencèrent à négliger ceux qui
étaient au bas de l'échelle et les membres des classes
inférieures perdirent confiance en leur roi.
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2. 2. 1. 9. LES GRANDES PÉRIODES DE L'HISTOIRE
EGYPTIENNE
La période prédynastique va de
-8000 à -3150. Elle contient l'évolution des peuples du Nord
(delta du Nil) et du Sud (Sud de l'Egypte, Nord du Soudan). La succession de
souverain du Sud est appelée "dynastie 0", ce sont eux qui prendront le
pouvoir sur le Nord, réunifiant vers 3150 avant JC la population du
Nil.
? La période thinite, du nom de la
capitale Thinis, fut la première de la civilisation égyptienne.
Elle va de -3150 à -2700 et se caractérise par la mise en place
de l'administration royale et d'une organisation à grande échelle
pour gérer un territoire hostile et particulièrement grand. Elle
inclu les dynasties I et II.
? L'ancien empire court de -2700 à -2200,
il est divisé en plusieurs périodes. C'est un temps
d'organisation de l'Etat, qui est divisé en provinces. L'administration
accroit son autorité et profite de la paix et de la
prospérité pour se lancer dans de grands travaux. A partir de la
IIe dynastie la religion prend son essor, le pharaon devient un Dieu. Sa
sépulture évolue, passant d'un mastaba à une pyramide
à degrés, puis à une pyramide à faces lisses (IIIe
- VIe dynastie). La société progresse, développant l'art,
l'architecture, la sculpture, les sciences.
? La première période intermédiaire
fut courte (-2200 à -2030), mais deux dynasties et 15 pharaons
se succédèrent sur le trône. C'est une période
d'instabilité qui aboutira à une conception différente de
la pratique religieuse et du statut du pharaon.
? Le moyen empire (-2030 à -1786)
commence par un conflit entre les IXe et Xe dynasties, maîtresses du Nord
et la XIe, conservant le pouvoir au Sud. En -2033 le Sud prit militairement le
Nord et réunifia le pays, on parle alors du début du moyen
empire. La capitale sera déplacée à Thèbes, puis
à Itchtaouy (Memphis). De nombreuses expéditions eurent lieux
vers le Moyen-Orient, développant le commerce.
? La deuxième période
intermédiaire, qui va de -1674 à -1550 est
marquée par l'envahissement du territoire par les Hyksôs, un
groupe ethnique venant d'Asie de l'ouest. Il semble que cet envahissement n'ai
pas été spécialement violent. C'est surtout
l'affaiblissement du pouvoir du pharaon sur certains territoires du Nord qui
fit basculer le trône au profit d'une XIIIe dynastie
étrangère.
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? Le nouvel empire (-1550 à -1000) marque
l'apogée de la civilisation égyptienne, avec le
développement des arts, de la science, et des relations entre les
peuples d'autres régions.
? La troisième période intermédiaire
arrive au début du Ier millénaire à cause de la
fragilité des pharaons face aux prêtres. Les nouvelles dynasties
sont issues des classes militaires ou religieuses et parviennent avec
difficulté à maintenir une cohésion sur l'ensemble du Nil.
Les principales villes sont déplacées vers le delta, qui devient
le centre de la civilisation égyptienne.
? La basse époque commence vers -715 et
représente la fin de la civilisation antique
égyptienne. Les dynasties qui se sont
succédées étaient toutes d'origine étrangère
(Ethiopie, Assyrie, Libye, Perse) mais respectèrent les usages en cours,
n'imposant pas leurs modes de vie.
La civilisation égyptienne antique disparut par la suite
avec son intégration dans l'Empire perse en tant que province, puis dans
l'Empire romain.
2. 2. 2. POPULATION PARENT.
Définir la population ou l'univers d'enquête revient
à répondre à la question :« Qui sont les personnes
qui doivent être interrogées, si on pouvait les interroger toutes?
»
La population d'une enquête s'appelle aussi univers
d'enquête, population de référence, population-mère
ou population.
La population d'une enquête peut être
différente selon l'objectif poursuivi par l'enquête. Ainsi, dans
la nôtre qui vise la description, nous voulons par exemple étudier
les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne, la population
correspondra à l'ensemble des symboles de l'Egypte.
L'enquête vise à étudier pourquoi les
pharaons portent ses symboles et pas tout le monde, après avoir
décris comment sont les caractères des symboles.
Il est aussi important de choisir des critères
préétablis pour le choix de la population cible.
1. Est inclus, tout symbole que seul le roi (Pharaon) porte sur
lui.
2. Est exclu tout symbole qu'on retrouve chez un égyptien
qui n'est pas roi.
2. 3. LA STRATEGIE DE LA RECHERCHE.
Elle s'articule autour de la recherche documentaire,
l'échantillonnage, la collecte et le mode de traitement des
données.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
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2.3.1. RECHERCHE DOCUMENTAIRE :
La recherche documentaire est un travail consistant à
identifier, collecter et traiter des données informatives sur notre
sujet à travers l'étude de sources officielles ou universitaires.
Elle repose sur une méthode structurée par des étapes qui
vont permettre de construire une stratégie de recherche documentaire.
Mais dans ce contexte actuel, marqué par la surcharge d'informations, il
est primordial d'appliquer une méthodologie pour acquérir des
données fiables sur notre sujet.
? Définir le sujet:
Le sujet de notre étude est : « caractères des
symboles royaux de l'Egypte ancienne ».
? Cerner le sujet:
Cerner notre sujet est une étape clé pour
établir une stratégie de recherche efficace en précisant
ses caractéristiques.
Pour cela on peut adopter la méthode QQQOCP :
· Quoi ? : Quels sont les aspects qui suscitent mon
intérêt ? les caractères.
· Qui ? : quels sont les personnes concernées par le
sujet ? symboles royaux.
· Quand ? : Quelle est l'époque concernée ?
antiquité.
· Où ? : Quelle est la zone géographique
délimitée ? Egypte.
· Comment ? : Quelles approches peut-on étudier ?
Types, couleurs et opportunités.
· Pourquoi ? : Quelle est l'importance du sujet ?
Connaître et enseigner aux futurs élèves.
? Formulation du sujet.
Notre sujet se présenter sous la forme d'une phrase
courte et composée de mots-clés significatifs: caractères
- symboles - royaux. En effet, chacun de ces termes correspond à un
concept précis que recouvre notre sujet. On peut aussi formuler la
phrase sous forme de question: « quels sont les
caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne?
»
Une fois que le sujet de recherche est établi, il
convient de choisir les sources d'information nécessaires à la
recherche documentaire.
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? Les types de documents.
Il y a d'abord les documents généraux qui nous ont
aidé à la compréhension du sujet :
· Les dictionnaires et les encyclopédies (en
ligne)
Ensuite, les documents plus spécifiques, destinés
à approfondir notre recherche :
· Les manuels
· Les mémentos
· Les actes de colloques
Les documents à haut niveau scientifique nous apportent
des informations à caractère scientifique et technique :
· Les mémoires et thèses
· Les rapports de recherche
· Les articles scientifiques
Les documents officiels édités par l'Etat :
· Lois
· Décrets
· Règlements
· Etc.
Il y a également des documents divers dont l'utilisation
dépend des composantes choisies pour traiter le sujet : données
statistiques, cartes, images, etc.)
? Les types de ressources .
· Les catalogues de bibliothèques : issus de
bibliothèques universitaires, ils abondent de documents de travail
utiles à l'étudiant: BU (bibliothèques universitaires de
l'UCAD et IFAN). Ils nous offrent la possibilité de pouvoir consulter
certains contenus depuis leurs ordinateurs.
· Les bases de données : il s'agit de collections
d'informations qui s'occupent elles-mêmes de créer, stocker et
mettre à jour des données: IFAO (Institut Français
d'Archéologie Orientale), AGEA (Anthroponymes et
Généalogies de l'Egypte Ancienne), etc. . Elles sont
constituées par un ensemble de références bibliographiques
qui touchent un sujet ou un domaine précis.
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· Les ressources du Web : Elles se présentent sous
la forme de moteurs de recherches standards (ex : Google) ou
spécialisés (ex : Google Scholar), de portails scientifiques ou
thématiques (ex : Université en ligne) ou encore d'applications
informatiques (ex: Pinterest, Instagram, Facebook...).
U Comment chercher les documents.
Cette étape consiste à interroger les sources
choisies au moyen de différentes techniques de recherche afin d'obtenir
la documentation en rapport avec son sujet :
4. La recherche par mots clés :
Les mots-clés reflètent les concepts
déterminés lors de la préparation de la recherche. Un
sujet peut avoir plusieurs mots-clés pour préciser ou
résumer les idées. Ils doivent être courts (pas de phrase)
et écrits sans accents et sans majuscules. On peut également
s'appuyer sur des opérateurs logiques, ET, OU et SAUF, qui permettent en
liant les termes de trouver une information :
V' ET permet d'obtenir des termes communs aux ensembles
visés ;
V' OU permet d'avoir les mots-clés qui
appartiennent aux deux ensembles visés, où à l'un ou
à l'autre ;
V' SAUF permet l'interdiction d'un mot-clé ainsi
que l'élimination des documents que l'on ne souhaite pas obtenir.
4. La recherche par expression :
L'utilisation de guillemets est utile lorsque l'on veut lancer
une recherche sur une « chaîne de caractères »,
c'est-à-dire les mêmes mots dans le même ordre. Ce type de
recherche permet de rechercher précisément une expression. Par
exemple « symboles royaux ».
U Evaluer la qualité du document.
Dans tout travail de recherche, il est important de pouvoir
s'appuyer sur des données fiables, qu'elles soient électroniques
ou imprimées. Il convient de faire preuve de jugement critique pour
évaluer la pertinence et la fiabilité d'un document. Pour cela on
peut appliquer plusieurs critères d'évaluation :
§ L'auteur / l'éditeur : est-il
spécialisé dans le domaine ? a-t-il écrit/publié
d'autres
60
Présenté par Abidine AIDARA sous la
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documents sur le sujet ? quelle est sa visibilité dans la
littérature ?
? La pertinence du contenu du document : aborde-t-il le sujet
à traiter ? est-il de niveau académique ? Pour se faire
rapidement une idée on peut regarder : le titre, le
résumé, les mots-clés, l'introduction et la conclusion, la
table des matières ainsi que les titres de sections.
? L'objectivité de l'information : plus la démarche
de l'auteur est scientifique et plus le propos sera objectif. L'information
doit aussi se comparer à d'autres sources traitant du même
sujet.
? La date du document.
L'application d'une méthodologie rigoureuse en recherche
documentaire vise à faciliter la structuration de notre travail de par
la familiarisation avec le monde de l'information.
Elle repose sur des étapes essentielles permettant de
développer une habilité dans notre recherche afin de
répondre de la manière la plus conforme possible à nos
besoins d'informations.
Enfin, ce processus révèle l'importance de bien
juger et utiliser correctement ses sources d'information afin de garantir un
travail associant richesse documentaire et exigence scientifique.
2.3.2. ECHANTILLONNAGE :
L'échantillonnage est le processus de sélection
d'un groupe d'individus (choses ou humains) qui va être interroger ou
observer dans le cadre d'une étude et qui symbolise une population de
référence. Il permet de mener des enquêtes à grand
échelle en utilisant un échantillon de la population pour
remplacer l'ensemble et ainsi mener le travail de manière
réaliste.
En effet, si nous voulons mener à bien une étude
portant sur les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne,
interroger toutes les images de pharaon des musées et sites des pays du
monde se révèle impossible. En utilisant une des
différentes méthodes d'échantillonnage, nous allons
pouvoir collecter des données et obtenir des résultats
représentatifs de toute cette population (images).
61
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· 2.3.2.1. MÉTHODE
D'ÉCHANTILLONNAGE :
Les stratégies d'échantillonnage sont
différentes en fonction des disciplines étudiées, des
domaines de recherche et du type d'étude à mener. Quoi qu'il en
soit, on distingue deux principaux types d'échantillonnage : la
méthode probabiliste et la méthode non probabiliste. Pour chacun
de ces deux types, il existe plusieurs méthodes
d'échantillonnage. Nous avons saisi les détails pour chacune
d'elles afin de pouvoir choisir la meilleure solution pour notre étude.
C'est ainsi que nous avons opter pour la méthode non
probabiliste.
· 2.3.2.2. TYPE DE L'ÉCHANTILLON
:
Comme nous voulons d'une approche visant à obtenir une
subdivision de la population en précisant qui doit être
recruté pour l'enquête sur la base de divers critères, nous
avons choisi le type échantillonnage par quotas.
Par exemple, notre quota peut inclure ou exclure un certain type
de symboles, d'un certain groupe ou d'une couleurs spécifique.
· 2.3.3.3. TECHNIQUE DE L'ÉCHANTILLONNAGE
:
Le choix de la méthode d'échantillonnage implique
subitement le choix d'une technique appropriée (technique typique ou
raisonnée).
L'échantillonnage raisonné que
nous avons choisi pour cette étude est une technique dans laquelle, nous
(chercheurs) se fions à notre jugement pour choisir les membres
(éléments) qui feront partie de l'étude. Il s'agit d'un
type d'échantillon non probabiliste, également
appelé échantillon de jugement ou échantillon
d'experts.
Il nous permet de collecter des données qualitatives qui
permettent de mieux comprendre notre sujet et d'obtenir des résultats
précis.
Il est facile de cibler les données d'une étude
grâce aux échantillons raisonnés.
La marge d'erreur est faible. Le processus de sélection
est précis et efficace, car les candidats sont choisis en fonction de
leurs caractères (types et couleurs).
L'utilisation d'échantillons raisonnés permet
d'obtenir des résultats substantiels en temps réel.
62
L'échantillonnage non probabiliste: choix
délibéré des individus pour constituer
l'échantillon en fonction de leurs objectifs, caractéristiques et
connaissances
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
2.3.2.4. TAILLE DE L'ÉCHANTILLON :
a) Définition:
La taille de l'échantillon fait référence
au nombre d'individus que nous sélectionnons pour
participer à notre étude. Elle joue un rôle crucial dans la
généralisation des résultats de notre échantillon
à une population plus large.
Une taille d'échantillon appropriée
garantit que nos conclusions seront représentatives et
fiables.
Alors, si notre échantillon est trop grand, cela peut
créer des coûts logistiques inutiles et des retards dans la
restitution de nos résultats. Par contre, si notre échantillon
est trop petit, les résultats obtenus ne pourront pas être
significatifs, et nous n'en tirerons alors aucune conclusion fiable.
Ainsi nous avons juger utile et nécessaire de choisir des
critères préétablis pour pouvoir obtenir la taille de
notre échantillon.
b) Critères de choix des candidats.
Une taille d'échantillon bien choisie renforce la
crédibilité de notre étude et la qualité de nos
conclusions.
Alors nous avons au départ télécharger
cinquante images dans lesquelles on peut voire le pharaon. Ces images sont
toutes choisies dans le site WEB du grand musée du Caire. Ainsi nous
allons à partir de critères préétablis, choisir la
taille de notre échantillon d'étude à partir des
critères préétablis.
Et dans le cas de notre étude, deux (2) critères
sont présélectionnés pour avoir la taille de
l'échantillon:
1. Est inclus, tout symbole égyptien que seul le roi
(Pharaon) porte sur lui.
2. Est exclu tout symbole égyptien qu'on retrouve chez
une autre personne qui n'est pas Pharaon.
2. Hélène Yvonne Meynaud et Denis Duclos dans:
De l'échantillonnage à la remise du produit.
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· Critère 1: Tout symbolesobjet que porte le
pharaon, observé quinze (15) fois au moins sur les cinquante (50) images
téléchargées du souverain, dans le site du grand
musée égyptien du Caire.
· Critère 2: Tout accessoire que porte le
pharaon, observé quinze (15) fois au moins sur les cinquante (50) images
téléchargées du souverain, dans le site du grand
musée égyptien du Caire.
· Critère 3: Toute Couleur observée
cinq (5) fois au moins sur les quinze (15) images choisis dans les
critères 1 et 2.
· 2.3.3 LA COLLECTE DES DONNÉES :
A cette étape, les techniques et les instruments de
collecte des données utilisées ont
pour but de fournir des informations adéquates et
nécessaires pour vérifier les hypothèses ou atteindre les
objectifs spécifiques de notre recherche .
En général, la collecte de données peut
produire deux types de données : qualitatives et quantitatives. Et ce
sera pour notre étude: les données
qualitatives.
· 2.3.3.1 TECHNIQUES DE COLLECTE DE
DONNÉES :
Les données qualitatives sont des données qui
décrivent les caractéristiques, les qualités et autres
traits non quantifiables d'un certain sujet. Il peut s'agir d'un type de
symbole, de descriptions d'un objet symbolique, ou encore de la couleur d'un
symbole. Les données qualitatives sont souvent difficiles à
mesurer avec des chiffres, et elles sont donc analysées sur la base de
leurs qualités ou de leurs modèles par
l'observation.
La technique de collecte de données la plus simple et
la plus directe est l'observation. La forme la plus courante d'observation dans
le contexte de la collecte de données consiste à simplement
observer les formes (types) et qualité (couleurs) pour les comprendre et
enregistrer ce qui a été observé. Dans le monde en ligne
d'aujourd'hui, un exemple d'acte d'observation peut consister à regarder
les images publiées, des sites Web et des logiciels d'images.
· Legendre (2005):
l'observation est définie comme une « action de porter une
attention minutieuse et méthodique sur un objet d'étude dans le
but de constater des faits particuliers permettant de mieux le connaître
».
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· 2.3.3.2. LES INSTRUMENTS DE COLLECTE
:
A chaque méthode, l'instrument de collecte adapté.
Alors pour la méthode que nous avons choisi qui est l'observation,
l'instrument de collecte adapté est la grille
d'observation.
? Qu'est-ce qu'une grille d'observation ?
Une grille d'observation est un outil qui permet de
recueillir des informations
pertinentes en lien avec les comportements d'une
personne ou des éléments de son environnement.
De façon générale, cette grille comporte
deux (2) volets caractéristiques. Les éléments à
observer, ce sont les critères sur lesquels nous désirons porter
un jugement de valeur. Et comme la définition de Legendre (2005), nous
observons constamment notre environnement et les gens autour de nous.
L'observation est donc une action naturelle et
importante pour l'adaptation humaine. Elle est aussi à
la base du savoir-faire des intervenants.
? À quoi servent les grilles d'observation ? A
observer!
Plus sérieusement, les grilles d'observation servent
à plusieurs chose.
Avant tout, elle aident à garder un oeil plus
objectif sur la situation.
Elles permettent de décrire une situation avec une
meilleure objectivité et de garder une vue d'ensemble
de la situation. En effet, elles aident à objectiver nos jugements et
nos hypothèses.
Nous pourrions, par exemple, utiliser une grille d'observation
pour documenter les types de symboles royaux et leurs aspects chromatiques
(couleurs).
De plus, l'observation directe permet de recueillir des
données sur ce que font les individus, ce qu'ils portent dans leur
environnement naturel.
Une bonne grille permet aussi de faire l'analyse des natures et
des modes vestimentaires (costume) d'une personne (Pharaon) et d'y donner un
sens.
Plus encore, elles fournissent aussi des caractéristiques
pour une éventuelle reproduction. Enfin, les grilles d'observation
permettent de consigner des données en vue de les réutiliser plus
tard ou d'évaluer la beauté d'une oeuvre naturelle ou
artificielle.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
2.3.4. L'ADMINISTRATION DES INSTRUMENTS
· 2.3.4.1. PRÉ TEST ;
Le rôle du pré test est de vérifier
l'efficacité de notre outils de collecte (Cf. grilles d'observation
annexées). Il a aussi pour rôle d'apporter des corrections
après test.
Alors pour mes travaux de recherche, j'ai fais mon pré
test à la date du 10 Avril 2024 entre 00H et 4H du matin à
Tivaouane. Et j'ai pas vu ou constaté de problèmes majeurs. Ainsi
c'est comme ça que j'ai pu valider la fiabilité de mes grilles
d'observation 1 et 2, et programmer l'administration proprement dite.
· 2.3.4.2. ADMINISTRATION PROPREMENT DITE :
La collecte de données est une phase primordiale dans une
étude empirique ou d'un travail de recherche durant laquelle nous
récoltons des informations qui seront analysées pour confirmer
(ou non) nos hypothèses de départ, et répondre à
notre problématique. La collecte de données peut s'effectuer
à l'aide de plusieurs techniques et nous aide en tant que chercheur
à comprendre le phénomène, le fait, ou le sujet qu'il
étudie.
Dans le cas présent, nous avons fait recours à une
grille d'observation et à l'observation directe
non participante et structurée.
D'abord, l'administration a eu lieu à
Tivaouane, chez nous. Il faisait 6h du matin, nous
avions une machine (ordinateur) connecté à internet. Nous avions
déjà avec nous, notre échantillon de 50 images
(critères prédéfinis), qui était notre base de
données (fichier). Ensuite, avec notre grille d'observation devant nous,
une gomme et un crayon, nous faisions défiler les images l'une
après l'autre avec des intervalles d'observation de 5mn.
Pour enfin, pouvoir bien observer la présence ou pas des
symboles de pharaon et ses caractères: type, couleurs etc. Et avoir des
réponses aux questions de notre enquête.
1. «La collecte de
données est une phase de la recherche scientifique pour laquelle le
chercheur doit définir la technique et/ou les outils qui seront
utilisés principalement dans les recherches empiriques. Ils constituent
des moyens de comprendre la perception et chercher des informations contenues
dans le discours des sujets de recherche.» (Spagnol et al.,
2016)
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· 2.3.5. MODE DE TRAITEMENT ET D'ANALYSE DES
DONNÉES :
D'abord, l'analyse des données de recherche est Selon
Lecompte et Schensul (1999), un processus utilisé par
les chercheurs pour réduire les données à un récit
et les interpréter afin d'en tirer des enseignements.
Exemple : Les données de formes et de
couleurs représentent tout ce qui décrit le type, l'aspect
chromatique, la texture ou une opinion qui est considérée comme
une donnée de qualité. Ce type de données est
généralement collecté par le biais d'observations
qualitatives.
Ensuite, l'analyse des données qualitatives fonctionnent
un peu différemment des données numériques, car les
données qualitatives sont constituées de mots, de descriptions,
d'images, d'objets et parfois de symboles.
Enfin pour obtenir un aperçu d'informations aussi complexe
et impossible avec une machine, nous avons porté notre choix sur
l'analyse des contenus de façon manuelle.
2.3.5.2. L'ANALYSE DE CONTENU :
Elle est largement acceptée et constitue la technique la
plus fréquemment employée pour l'analyse des données dans
le cadre de la méthodologie de recherche. Il peut être
utilisé pour analyser les informations documentées provenant de
textes, d'images et parfois d'objets physiques.
A ce niveau, nous avons procédé à la
transcription, au codage du matériel, à la pré - analyse
et la catégorisation.
a) LA TRANSCRIPTION :
Après la transcription des informations recueillies
d'après notre observation, nous avons procédé au
numérotage des différentes fiches pour chaque images
observée, (1,2,.....).
b) LE CODAGE DU MATÉRIEL :
Le codage correspond à une transformation des
données brutes du texte. Transformation qui, par découpage,
agrégation et parfois dénombrement, permet d'aboutir à une
représentation
1. Stephen L. SCHENSUL , Jean J. SCHENSUL , Margaret Diane
LECOMPTE, Méthodes ethnographiques essentielles : observations,
entretiens et questionnaires, Rowman Altamira, 1999 - 318
pages 67
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
du contenu, ou de son expression, susceptible d'éclairer
l'analyste sur des caractéristiques du texte Bardin : 102 cité
par Ouellet et Mayer 1.
· Enfin, pour garantir l'organisation dans la partie
analyse et interprétation des données nous avons utilisé
les lettres (T1, T2, T3, C1, , et C3) pour désigner respectivement: type
et
couleur suivi d'un code (S1, S2, S3, S4 S10) pour
désigner l'identité du symbole. Il s'agit ainsi pour nous,
d'allouer des lettre et des nombre à chaque image observée.
Par exemple nous pouvons avoir image n° 1 = T1S4, pour
signifier l'image N°1 renferme le type 1 (couronne) et symbole 4 (Couronne
bleue « Khepresh»). Ou encore avoir image n° 25 = T1T2-S4S11
pour signifier l'image N°25 renferme les types 1 et 2 (couronne et
sceptre) et les symbole 4 et11(Couronne bleue « Khepresh» et «
barbe postiche »).
· C) LA PRÉ - ANALYSE :
Cette première exploitation des données a
été manuelle suite à des catégories qui ont
été construites en partie a priori. (Catégories
prédéterminées) en fonction des champs (dimensions)
liés aux objectifs de recherche. Cela signifie que lorsque les objectifs
sont suffisamment précisés au départ, il est logique que
l'on retrouve, dans les caractères des sujets observés (images),
des informations relatives aux thèmes abordés et présents
dans la grille d'observation. Cependant, il est arrivé que des
informations nouvelles, inattendues, non prévues surgissent. Elles
permettent de reconstituer d'autres sous- catégories a posteriori
(catégories émergentes) qu'il faut ajouter dans la grille
d'observation.
D) LA CATÉGORISATION :
Finalement le mode de traitement de nos données a
obéit la trame suivante après la pré-analyse. Ainsi nous
avons étudié les rubriques suivantes :
1. Robert MAYER et Francine OUELLET, Méthodologie de
recherche pour les intervenants sociaux, Boucherville, Gaëtan Morin
Éditeur, 1991, 537 p.
68
Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Pour l'objectif spécifique 1 :
Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique. Champ 1. Couronnes
et coiffes
Catégorie 1 : Couronnes
Catégorie 2 : Coiffes
Champ 2. Bâton de main Catégorie1 : Sceptres
Catégorie 2: Croix
Champ 3. Accessoires Catégorie 1 : Accessoires
Pour l'objectif spécifique
2: Décrire les couleurs des symboles royaux de
l'Egypte
pharaonique.
Champ 1. Les couleurs
Catégorie 1 : Couleurs chaudes
Catégorie 2 : Couleurs froides
Champ 2: Les valeurs Catégorie 1: Les valeurs
Pour l'objectif spécifique 3:
Analyser les opportunités plastiques et pédagogiques des ces
symboles royaux.
Champ 1. Les opportunités plastiques
Catégorie 1 : Graphisme
Catégorie 2 : Volume
69
Catégorie 3 : Couleurs
Champ 2. Opportunités pédagogiques
Catégorie 1 : Histoire de l'art Catégorie 2 : Culture
générale Catégorie 3 : Musée scolaire
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
2.4. LIMITES ET DIFFICULTÉS:
Insister sur les limites scientifiques de l'étude/ exple
le caractère non extrapolables de certains types d'études
(qualitatives, certains obstacles liés à l'échantillon et
les non réponses qui limitent la crédibilité).
Toute recherche ayant sa dose de difficultés, il n'est
recommandé de trop insister sur les aspects relatant les
désagréments.
Les difficultés rencontrées lors de la
réalisation de cette étude sont de deux ordres : - La
première difficulté est d'ordre organisationnel,
du au retard accusé par le fait que nous n'avions pas pu trouver une
personne acceptant de nous servir de directeur de mémoire; à cela
il faudrait ajouter le problème de temps entre le stage pratique au
lycée Aminata Sow FALL de la patte d'oie (Dakar) et
le DAPI (dossier artistique plastique individuel) qu'on
faisais chez nous (Tivaouane), cette distance évaluée à
environ plus de 153Km ; Ceci a pour conséquence un double travail
effectué très fastidieux.
- La deuxième difficulté est d'ordre
opérationnel. Les difficultés d'ordre
opérationnel concerne le caractère du suivi en encadrement du
mémoire.
L'encadrement n'est pas bien motivé (sur le plan
pécuniaire) ce qui démotive les potentiels directeur de
mémoire.
La difficulté majeure observée est l'absence aussi
de subvention de mémoire pour les étudiants professionnel que
nous sommes. Vu que nous abattons le même travail ou plus même que
les autres étudiants de l'ENAMC, nous méritons à sa juste
valeur cette subvention tant demandée et réclamée par les
générations passées.
70
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES
TROISIEME PARTIE
PHASE EMPIRIQUE
? Analyse et interprétation des
données
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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction
du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES:
Les symboles royaux de l'Egypte font partie intégrante de
notre histoire et devraient guider nos aspiration de mode pour le futur. Parmi
les nombreux données récoltées dans nous dégageons,
(3) types de symboles : les couronnes et
coiffes, les bâtons de main et
les accessoires. Et chacun de ces symboles renferme une
couleur qui n'est pas né du hasard mais d'un choix judicieusement
réfléchi.
Nous allons donc essayer de donner une signification de ces
symboles avant de passer à l'analyse et l'interprétation des
données récoltées.
Cette analyse des données se fera suivant les objectifs
spécifiques en chapitre et chacun d'eux en 3 étapes:
d'abord la présentation des données, ensuite
l'analyse des données et en fin l'interprétation.
3. 1. IDENTIFIER LES TYPES DE SYMBOLES ROYAUX DE
L'EGYPTE ANCIENNE.
3.1. 1. PRÉSENTATION DES DONNÉES :
Dans cette partie, nous avons senti la nécessité
de donner d'abord la signification des symboles avant de présenter dans
un tableau, les données recueilles et traitées après
dépouillement, classification et quantification (Cf. annexes 6, 8, 9 et
10) .
? SIGNIFICATION DES SYMBOLES.
A/ LES COURONNES ET COIFFES
Dans l'Égypte ancienne, chaque pharaon accédant au
trône du pays était désigné par une
couronne. Dés lors parmi les signes qui permettent de
reconnaitre le pharaon, souverain d'Egypte figure sa couronne royale ou
plutôt ses couronnes car elles sont nombreuses. Nous ne
connaissons les couronnes que par leur représentations,
car aucune image réelle de couronne n'a été
observée.
72
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
U LA COURONNE BLANCHE « Hedjet ».
C'est une couronne blanche qui symbolise originairement la
Haute-Égypte. Cette Couronne est présentée sous la forme
d'un bonnet qui s'étend vers le haut et se termine par un renflement.
Plusieurs pharaon d'Egypte le portaient couramment.
U LA COURONNE ROUGE « Dechret ».
Cette couronne de couleur rouge symbolise la
Basse-Égypte. Elle est constituée d'une forme de pot
légèrement évasé dont la partie postérieure
remonte verticalement et dont la base donne naissance à une tige en
spirale incurvée vers l'avant et qui se nomme la « Kahbet ».
Bon nombre de pharaons d'Egypte le portaient.
U LA DOUBLE COURONNE « Pschent ».
La double couronne, sont les couronnes Hedjet et Deshret C'est
une double couronne : celui de « Hedjet », la couronne blanche de la
Haute-Égypte, et de « Decheret », la couronne rouge de la
Basse-Égypte, emboîtées l'une dans l'autre. L'Hedjet
s'insérant dans le Deshret. Le nom de cette couronne vient du
« skhemty » qui deviendra « pschent
» par déformation de pa-skhemty. Presque la
totalité des souverain de l'Egypte depuis l'union des deux (2) royaumes
le portaient.
U LA COURONNE BLEUE « Khepresh ».
Cette couronne qui est de couleur bleue, est de forme de bulbe
souvent constellée de pois jaunes. Elle apparaît à la fin
de la Deuxième période intermédiaire. Cette couronne est
peut-être porter lors du retour victorieux d'une campagne militaire
U LA COIFFE « Némés ».
Les couronnes n'étaient pas les seuls attributs du
pharaon. Le « Némès » est une coiffe en lin
plissée, traditionnellement bleue, couleur du Lapis-Lazuli 1, et or donc
peut-être jaune pour le lin.
Il est constitué d'une partie frontale épousant
parfaitement le front du pharaon, de parties temporales où se forment
les plis entre la partie frontale et les côtés, de parties
latérales ou ailes qui descendent sur les épaules, de la partie
arrière qui couvre toute la coiffure et se termine par une tresse. On le
voit sur la tête des pharaon depuis très longtemps.
73
1. Le LAPIS-LAZULI symbolisait dans les
cosmogonies mésopotamiennes et égyptiennes la force de vie
surnaturelle qui est à la source de la puissance des dieux.
Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
? LA COURONNE « Atef ».
L'Atef est la couronne portée par le
dieu Harsaphes et parfois par Osiris, de même que par Pharaon lors de
certains rituels.
Elle est l'attribut de l'oiseau mythique Bénou,
représentant l'âme de Rê.
Elle est constituée d'une mitre centrale à rayures
verticales colorées, surmontée par un disque et flanquée
de deux plumes d'autruche. Un disque solaire est à la base et au centre
de la mitre, et s'ajoutent souvent deux cornes horizontales de
bélier.
B/ LES BATONS DE MAIN:
Les bâtons de main de pharaon sont à la fois les
emblèmes de la souveraineté divine et
du pouvoir royal. Et tout comme les couronnes qui sont
nombreuses, pharaon dispose de plusieurs sceptres et croix.
Les plus connus sont : le sceptre « ouas
», Ankh, croix de la vie, le
flagellum (symbole de la royauté au sud), et le cross
(symbole de la royauté au nord). Le roi reçoit les
bâtons de commandement lors de son couronnement et les tient lors de
plusieurs cérémonies officielles.
? LE SCEPTRE « OUAS ».
Le sceptre « Ouas » est un bâton dont
l'extrémité inférieure est fourchue et qui est
surmonté d'une tête animale. C'est le symbole de la puissance
divine que les dieux transmettent à pharaon comme insigne de son
pouvoir.
La forme de sa tête l'associe au dieu Seth.
? LA CROIX DE LA VIE « ANKH ».
Le symbole de l'ânkh est également connu sous les
noms de croix ansée, croix de vie, clé de vie, croix
égyptienne ou croix du Nil. Il représente le mot «
vie » en hiéroglyphes égyptiens et est
utilisé pour symboliser la vie sur Terre et l'existence éternelle
dans l'au-delà.
74
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Le pharaon est également représenté avec
l'ânkh, ce qui met en avant sa nature divine.
Il le tient souvent comme un accessoire qui lui a
été confié par les dieux, mais il ne l'utilise pas
activement.
? LA CROSSE « HEKA ».
Le sceptre « héqa », dont
l'extrémité supérieure est recourbée à la
manière de la crosse d'un bâton de berger, assimile le pharaon
à un berger qui conduit son peuple. C'est un des attributs du pharaon.
Souvent, les pharaons étaient représentés assis les bras
croisés, portant le sceptre héqa et le flagellum
nékhekh.
? LE FLEAU « NEKHEKH » OU FLAGELLUM.
Le flagellum Nekhekh, est le fouet symbolique
qui accompagne toujours la crosse des pharaons. Il est à la fois un
instrument agricole et un symbole de souveraineté. Il signifie la
protection et la puissance féconde du roi, qui comme un pasteur avec la
crosse et un agriculteur avec le fléau, est nourrisseur de son
peuple.
C/ LES ACCESSOIRES DE PHARAON:
Les accessoires royaux prennent généralement la
forme d'animaux divinisés (scarabée, cobra, vautour...), de
morceaux de corps (oeil oudjat), d'objets symboliques (queue de taureau).
L'aspect divin et religieux de tous ces accessoires est censé
protéger et aider Pharaon à diriger le pays.
? L'OEIL D'OUDJAT « OEIL D'HORUS ».
Dans la mythologie égyptienne, Horus a subi la perte de
son oeil gauche au cours d'un affrontement contre Seth, son oncle. Il l'a
arraché en six morceaux et les a jetés dans le Nil en
réponse à la mort de Osiris. Thot a récupéré
tous les fragments, sauf un, et a restauré l'oeil en l'unifiant.
L'oeil d'oudjat a une connotation magique en rapport à la
protection, la restauration et la perception des choses invisibles. Il est
représenté sur les sarcophages, les pectoraux et les amulettes en
forme d'oeil qui étaient portées pour se protéger du
mal.
75
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
? LA BARBE POSTICHE DE PHARAON.
La barbe postiche ou fausse barbe égyptienne est l'un des
attributs les plus importants de la tenue vestimentaire des pharaons, si ce
n'est le plus important. Fabriquée en pierre ou en métaux
précieux, cette barbe est le lien entre les dieux et le pharaon.
Dans l'Egypte ancienne, la fausse barbe égyptienne
était, comme son nom l'indique, une fausse barbe. Il ne pouvait
être porté que par le pharaon . Dès qu'une
cérémonie a lieu, le pharaon est obligé de le porter. La
tradition de le porter est l'une des plus anciennes coutumes de l'Égypte
ancienne.
La barbe postiche de pharaon ne ressemble pas vraiment à
une barbe. Il était porté au menton et maintenu en étant
attaché aux oreilles. Il était conservé
précieusement pour être transmis de
génération en génération.
? LE SERPENT ROYAL « URAEUS ».
Dans l'Egypte ancienne, le symbole uraeus représentait la
divinité cobra Ouadjet sous la forme d'un cobra prêt à
bondir sur sa proie. L'uraeus représente le pouvoir donné aux
pharaons par le dieu Râ. Ainsi, ce symbole apparaît sur les
différentes couronnes du pharaon : la Némés, la Pschent et
la Khepresh.
L'uraeus est la représentation d'un cobra debout. Ce
cobra n'est pas n'importe lequel : il s'agit de Ouadjet , la déesse
cobra femelle protectrice de la Basse-Égypte. En raison de ce lien entre
ce symbole et cette région d'Egypte, le symbole uraeus est porté
par le pharaon pour montrer qu'il contrôle la Basse Egypte.
? LE VAUTOUR ROYAL « NEKHBET ».
Nekhbet est la déesse protectrice de la
Haute-Égypte, du pharaon et de la royauté du Sud. Au Nouvel
Empire, elle devint la protectrice des accouchements.
Nekhbet est souvent représenté aux
côtés de L'uraeus. Avec les « deux protecteurs » ou
« deux dames » sur ses couronnes royales, un pharaon prouve qu'il est
le dirigeant de la Haute et de la Basse-Égypte (c'est-à-dire le
dirigeant de l'Égypte ancienne unifiée).
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direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
3. 1. 2. ANALYSE DES DONNÉES
:
Nous la faisons en tenant compte des spécificités
et des évidences. Ce qui a attiré notre attention, ce qui est
digne d'intérêt et pertinent pour nous.
· Sur la totalité des images observées, nous
avons constaté que pharaon porte toujours une couronne ou coiffe sur sa
tête (100%).
· Et parmi toutes ces dernières, c'est la coiffe
« Némés » qu'il porte le plus souvent presque la
moitié de ses apparitions.
· Le souverain de l'Egypte porte toujours un bâton de
main (100%): sceptre Ouas, croix Ankh, la cross, le flagellum et la massue
(catégorie émergente).
· La cross Héka (S7=28%) et le flagellum
Nékhékh (S8=28%) sont toujours ensemble à chaque fois que
pharaon les porte. Nous remarquons aussi qu'il les porte la plus part du temps
(S7 + S8 = 56%).
· Pour les accessoires (T3) nous avons constaté
qu'ils peuvent être plusieurs dans chaque apparition de pharaon (S10 =
44% + S11 = 52% + S12 = 64% + SE = 12% ).
· Nous avons aussi constaté que parmi tous ses
accessoires, l'Uraeus (S12) est la plus représentatif. Et les plus
arborer de ses accessoires symboles sont: S10 (OEil d'Oudjat),
S11 (Barbe Postiche) et S12 (Uraeus).
REMARQUES: Dans cette phase
d'analyse aussi nous avons rencontrer des catégories émergentes:
dans T1, T2 et T3.
· (T1): L'ATEF est la couronne
portée par le dieu Harsaphes et parfois par Osiris, de même que
par Pharaon lors de certains rituels. Elle est l'attribut de l'oiseau mythique
Bénou. Elle est constituée d'une mitre centrale à rayures
verticales colorées, surmontée par un disque et flanquée
de deux plumes d'autruche. Un disque solaire est à la base et au centre
de la mitre, et s'ajoutent souvent deux cornes horizontales de
bélier.
· (T2): La Massue de pharaon était un sceptre avec
à son bout supérieur une boule épaisse. C'était
l'une des armes de Pharaon. Les fragments encore visibles de cette massue dont
la datation remonte aux environs des années 3100 av. J.-C,
présentent un décor artistiquement sculpté en bas-relief,
représentant essentiellement quatre scènes de la vie royale
égyptienne, réparties sur trois registres.
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direction du Dr Papa Mamadou GAYE
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ARTISTIQUES
· (T3): Le vautour est le symbole de la déesse de
« Nekhbet », une divinité qui symbolisait la protection
pharaonique au même rang que le cobra. Pour la Haute-Egypte, la
déesse vautour Nékhbet (ou
Nekhabit).
· (T3): La queue de taureau était l'un des attributs
du pharaon ; trophée attaché à la ceinture du roi, il lui
offrait la puissance de l'animal sacré.
3. 1. 3. INTERPRÉTATION DES DONNÉES :
c'est le pourquoi des particularités et des pertinences
par exemple.
1. Successeur des dieux, le pharaon ne paraît
jamais tête nue en public eu égard à sa fonction
sacro-sainte. C'est pourquoi il est rare voir même impossible dans
l'iconographie égyptienne de voir le souverain divin sans une couronne
ou coiffe sur la tête. La couronne avait plusieurs significations :
· Elle marque une légitimité divine du
souverain
· Elle est un signe distinctif de la fonction : seul le roi
porte une couronne
· Elle rehausse la silhouette : avec sa couronne il est
plus grand que ses vassaux
· C'est un signe extérieur de richesse donc de
puissance.
2. La forme du « Némès »
vient de la crinière du lion égyptien. En effet, les
anciens Egyptiens considéraient que si le lion est le roi de tous les
animaux, le pharaon est le roi de tous les humains. Ainsi, le souverain de la
vallée du Nil, le portait le plus souvent pour rappeler sa
suprématie sur le commun des humains.
3. Le Sceptre est le plus ancien symbole de la domination
pharaonique, il démontre que Pharaon est le berger de son peuple, le
guidant et le protégeant. Le Sceptre représente une crosse de
berger conçue pour saisir les brebis afin de leur administrer des soins.
Les sceptres égyptiens sont de véritables amulettes de la
puissance divine accordée au pharaon. Au travers de ces sceptres, les
dieux confèrent au roi d'Égypte leurs pouvoirs et lui accordent
de la légitimité.
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ARTISTIQUES
4. l'Egypte tirait sa puissance du Nil dans une zone
désertique. Son élevage et son agriculture faisait de ce royaume
un géant à envier. Et pour les égyptiens, cette abondance
vient des dieux égyptiens et était protégée par
Pharaon ( Dieu sur terre).
· La crosse « héka »,
dont l'extrémité supérieure est recourbée à
la manière de la crosse d'un bâton de berger, assimile le pharaon
à un berger qui conduit son peuple.
· Le flagellum « Nekhekh », est
le fouet symbolique. Il est à la fois un instrument agricole et un
symbole de souveraineté. Il signifie la protection et la puissance
féconde du roi, qui comme un agriculteur nourrisseur de son peuple.
Dans l'Ancienne Égypte, ils sont ensemble portés
par le corps du défunt, les bras en croix sur la poitrine.
5. Les accessoires royaux prennent généralement la
forme d'animaux divinisés (scarabée, cobra, vautour...), de
morceaux de corps (oeil oudjat), d'objets symboliques (queue de taureau).
L'aspect divin et religieux de tous ces accessoires est censé
protéger et aider Pharaon à diriger le pays.
· Ils ont des vertus (repousser le mal, éloigner le
mauvais sort).
· Ils sont considérées comme des
porte-bonheur.
· Ils ont aussi des vertus thérapeutiques (ils
préservent des maladies...).
· Ils étaient portées comme des bijoux, le
plus souvent au cou.
6. En tant qu'insigne pharaonique, le Serpent (Uraeus) est
fixé sur les Couronnes et sur les Coiffes, prêt à foudroyer
ou attaquer un éventuel agresseur de Pharaon. Ce Serpent royal est un
puissant symbole de protection, de pouvoir et de bienfaisance. Fixé au
front de Pharaon, il peut aussi cracher son venin sur les ennemis du royaume.
Le reptile seul figure sur le front de Pharaon lorsqu'il est vivant, dans la
mort, le souverain porte le Serpent et la tête de Vautour.
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ARTISTIQUES
3. 2. DÉCRIRE LES COULEURS DES SYMBOLES ROYAUX
DE L'EGYPTE
PHARAONIQUE.
3. 2. 1. PRÉSENTATION DES DONNÉES :
Dans cette partie, comme fait précédemment, nous
avons senti la nécessité de donner d'abord la signification des
couleurs avant de présenter dans un tableau, les données
recueilles et traitées après dépouillement, classification
et quantification (Cf. annexe 7).
? SIGNIFICATION DES COULEURS.
La couleur (nom égyptien ancien "
iwen" ) était considérée comme faisant
partie intégrante de la nature d'un symbole dans l'Égypte
ancienne, et le terme pouvait signifier la couleur, l'apparence, le
caractère, l'être ou la nature. Les articles de couleur similaire
auraient des propriétés similaires.
Les couleurs ont une signification de l'ordre du symbolique chez
les Égyptiens de l'antiquité.
Les couleurs étaient associées à leur
environnement naturel : le jaune du soleil, le noir des terres fertiles, ...
A/ LES COULEURS CHAUDES:
1). Le jaune (or).
Le jaune (ancien nom égyptien " khenet" )
était la couleur de la peau des femmes, ainsi que la peau des personnes
qui vivaient près de la Méditerranée - Libyens,
Bédouins, Syriens et Hittites.
Le jaune était aussi la couleur du soleil et, avec l'or,
pouvait représenter la perfection.
Donc la couleur jaune est le symbole de l'or, du soleil à
son zénith et de l'immortalité. C'est la couleur des dieux, dont
le corps est en or jaune, ou en or blanc.
L'or (nom égyptien ancien "newb" )
représentait la chair des dieux et était utilisé pour tout
ce qui était considéré comme éternel ou
indestructible. (L'or était utilisé sur un sarcophage, par
exemple, parce que le pharaon était devenu un dieu.)
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2). Le rouge .
Le rouge (ancien nom égyptien " deshr"
) était principalement la couleur du chaos et du
désordre - la couleur du désert (ancien nom égyptien "
deshret", la terre rouge) qui était considérée comme
l'opposé de la terre noire fertile (" kemet" ) . L'un des principaux
pigments rouges, l'ocre rouge, a été obtenu dans le
désert. (Le hiéroglyphe du rouge est l'hermite ibis, un oiseau
qui, contrairement aux autres ibis d'Égypte, vit dans les zones
sèches et mange des insectes et des petites créatures.)
3). Le marron (brun).
Le marron est la couleur de la peau des humains, et ce
d'autant plus qu'avec le climat égyptien, la peau des égyptiens
était foncée.
On distingue régulièrement l'homme de la femme
en rendant la peau de l'homme plutôt en marron - rouge, et celle de la
femme en marron - ocre pâle.
B/ LES COULEURS FROIDES:
1). Le Bleu.
Le bleu évoque immédiatement le beau temps, la
couleur du ciel. Le bleu-clair est donc en toute logique le symbole de l'air et
du ciel.
C'est également la couleur du dieu Amon, le Roi des
Dieux, qui était, entre autres, un dieu de l'atmosphère. Le dieu
Min peut également être représenté en bleu dans son
aspect de Min-Amon. Le bleu sombre du lapis-lazuli est le symbole de la
voûte céleste la nuit, et des abysses.
Enfin, Le bleu turquoise est le symbole de l'univers aquatique
du Nil.
2). Le vert .
La couleur verte (ouadj) s'écrit avec le
hiéroglyphe représentant un papyrus. Elle symbolise
évidemment la végétation, mais également la
jeunesse, la bonne santé et la régénération. Elle
partage ainsi une partie de la symbolique de la couleur noire, et c'est
pourquoi certains dieux, comme Osiris par exemple, sont
représentés tantôt en noir, tantôt en vert.
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C/ LES VALEURS:
1). Le noir .
Le noir (nom égyptien ancien " kem" )
était la couleur du limon vivifiant laissé par l'inondation du
Nil, qui a donné naissance au nom égyptien ancien du pays:
« kemet » .
La terre noire. Le noir symbolisait la fertilité, une
nouvelle vie et la résurrection comme vu à travers le cycle
agricole annuel. C'était aussi la couleur d'Osiris, le dieu
ressuscité des morts. Le noir était souvent utilisé sur
les statues et les cercueils pour invoquer le processus de
régénération attribué au dieu Osiris.
Donc le Noir, pour les Égyptiens de
l'antiquité, n'avait aucune connotation de deuil, et évoquait
plutôt le sentiment inverse, celui de la vie. Le noir était
également utilisé comme couleur standard pour les cheveux et pour
représenter la couleur de peau des gens du sud - Nubiens et
Koushites.
2). Le Blanc « hedj ».
La couleur blanche « hedj », rappelle la couleur de
l'aurore, de la lumière, mais encore la couleur de la couronne de
Haute-Égypte, le hedjet. Elle est donc le symbole de la joie et du
faste. Mais le blanc est aussi la couleur des bandelettes des momies, et a donc
une valeur rituelle, religieuse, dans le culte. Le blanc, s'il est la couleur
de la joie, est également (cela peut sembler paradoxal) la couleur du
deuil.
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ARTISTIQUES
3. 2. 2. ANALYSE DES DONNÉES :
Dans ce champ (couleur), nous faisons l'analyse à
partir des seize (16) symboles (12 prédéfinis et 4
émergents) en tenant compte des spécificités et des
évidences aussi. Ce qui nous a marqué, ce qui est pertinent pour
nous est :
· La couleur or (jaune) est observable
presque dans la totalité des symboles observés (S2 = 87,5%).
· La couleur orangé n'est pas observé dans
l'intégralité des symboles observés (S3 = 00%).
· Dans la catégorie couleurs chaudes, nous n'avons
observés qu'un élément émergent le marron (SE =
6,2%).
· La couleur violet n'est pas observé dans
l'intégralité des symboles observés (S4 = 00%).
· le bleu est la couleur froide la plus représenter
(S5 = 56,2%).
· La seule couleur secondaire représentée est
le vert (S6 = 18,7%).
· Dans la catégorie couleurs froides, nous
n'avons observés d'éléments émergents (SE =
00%).
· Dans la catégorie des valeurs, le noir est la plus
représentative (S7 = 31,2%) suivi du blanc (S8 = 18,7%).
· La valeur gris n'est pas observé dans
l'intégralité des symboles observés (S9 = 00%).
REMARQUES:
Dans cette phase d'analyse des couleurs, nous n'avons rencontrer
qu'une seule catégories émergentes: marron dans C1 (couleurs
chaudes).
3. 2. 3. INTERPRÉTATION DES DONNÉES :
C'est le pourquoi des particularités et des pertinences
par exemple.
1. La plus part des symboles de l'Egypte pharaonique
était en or (donc représentés en dessin par le jaune).
Dans l'Égypte ancienne, l'or étant impérissable,
éternel et indestructible, la couleur jaune était
considérée comme représentant ces choses. Par exemple: les
masques funéraires (Toutankhamon), les objects de valeurs: les
diadémes d'uraeus, croix « Ankh» et les sceptres «
Ouas
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ARTISTIQUES
». L'or (jaune) correspondait au soleil qui le produisait
sous la terre. L'or donc constituait d'abord la matière solaire, puis il
en était devenu le symbole et rayonnait sur ce qui entourait le dieu
comme le ciel et l'horizon ou sur celui qui était dieu par naissance, le
roi.. Par exemple: les rayures jaunes sur la coiffe « Némés
» en hommage au dieu soleil. Les Égyptiens disaient que les os et
la peau des dieux étaient en or et ils peignaient les dieux en jaune.
2. Le « realgar », que nous considérons
aujourd'hui comme orangé, n'existé presque pas dans la
représentation chromatique. (Le terme orange n'a pas été
utilisé jusqu'à ce que le fruit soit arrivé en Europe de
Chine à l'époque médiévale - même
l'écriture de Cennini au 15ème siècle le décrit
comme jaune).
3. Après analyse, nous avons constaté que la
couleur marron (couleurs chaudes) était présente dans nos
données recueillies et non prédéfinie donc c'est la seule
couleurs dans les catégories émergentes.
4. L 'absence totale de la couleur violet dans les
données recueillies explique sans nulle doute une absence de la couleur
ou sa rareté dans les représentations antiques.
5. Il est très rare d'après nos données
recueillies, de voire un symbole royal égyptien sans la couleur bleu .
Puisque son symbolique était le ciel, l'eau du Nil et la domination des
Dieux, la sexualité entre les êtres humains et
l'immortalité, le bleu se voit dans la presque totalité des
symboles observées: couronne bleu, Némés, couronne
Atéf, cross et flaggelum, oeil d'oudjat, uraeus, vautour
nékhbét, la queue de taureau, etc.
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ARTISTIQUES
6. La forte présence de la couleur noire (valeur) dans les
données recueillies était prévisible. L'Egypte est un
peuple noir, comme l'a prouver les études du Pr Cheikh Anta DIOP. Et
dans l'ordre naturelle des choses ça doit se répercuter dans
leurs manière de voire les choses. Le Noir, pour les Égyptiens de
l'antiquité, n'avait aucune connotation de deuil, ou de malheur comme
chez les romains. Il évoquait plutôt le sentiment inverse, celui
de la vie, la joie. En effet, si le noir est bien la couleur de la nuit et du
royaume des morts, le noir est avant tout la couleur des limons assurant la
fertilité de la vallée du Nil et la survie des Égyptiens,
évoquant donc la vie, l'abondance. D'ou sa présence dans
plusieurs symboles de l'Egypte : sceptre ouas, flagellum, barbe postiche, oeil
d'oudjat, Uraeus, etc.
3. 3 ANALYSER LES OPPORTUNITÉS PLASTIQUES ET
PÉDAGOGIQUES DE CES SYMBOLES ROYAUX.
La civilisation égyptienne antique, avec sa grandeur
artistique, a laissé un impact sur les arts du monde en
général et de l'Afrique en particulier.
Et les anciens Égyptiens de l'antiquité ont
laissé de nombreux symboles qui font référence à
l'art égyptien et à sa beauté passionnante, difficile
à compter, et qui a été perdue plus qu'elle n'a
été trouvée, et ce qui en reste jusqu'à
présent ne peut être comparé à ce qui a
été volé ou perdu. En raison d'autres facteurs, et de ce
qui n'a pas encore été découvert.
C peuple sous le règne d'un souverain divin composait des
signes élaborés afin de circonscrire la complexité et la
beauté des vivants et des dieux. La magie et le rite ayant revêtu
une importance capitale tout au long de leur histoire, de multiples symboles
ont été concrétisés dans la pierre, les
métaux précieux et la faïence, à travers des
amulettes et accessoires et avec un symbolisme chromatique, conférant
à celui qui les portait, vivant ou défunt, une protection
efficace : une amulette oeil-oudjat conférait, par exemple, une
bonne vue mais aussi la « vision » divine.
Ainsi, ce qui devait être discours métaphysique,
théologique et scientifique furent
donc traduits en images. Les signes et les symboles illustrent la
complexité des pratiques égyptiennes et la richesse qui leur est
associée.
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ARTISTIQUES
3. 3 . 1. LES OPPORTUNITÉS PLASTIQUES DES
SYMBOLES ROYAUX. Une études sur les symboles royaux de
l'Égypte ancienne offre une toile vierge d'opportunités
plastiques fascinantes. Voici quelques idées pour explorer cette
richesse symbolique à travers une perspective artistique plastique :
? Illustrations et images:
Représenter des illustrations détaillées des symboles
royaux égyptiens . Utilisez des techniques artistiques variées
telles que le dessin, la peinture, le volume, le modelage ou même des
collages pour capturer l'essence de chaque symbole.
? Infographies dynamiques:
Créez des infographies (images composées) dans PowerPoint pour
représenter la signification et l'usage de différents symboles
royaux de Pharaon dans la société égyptienne.
? Maquettes et sculptures:
Réalisez des maquettes ou des sculptures représentant des
artefacts égyptiens emblématiques tels que les obélisques,
les pyramides, ou des statuettes de divinités. Vous pourriez
également créer des représentations en trois dimensions de
symboles royaux spécifiques, en utilisant des matériaux
variés comme l'argile, le bois ou la pierre.
? Collages numériques:
Créez des collages numériques en combinant des
éléments visuels tels que des symboles, des hiéroglyphes,
des motifs égyptiens, des artefacts et des représentations
artistiques pour exprimer des concepts ou des idées liés à
l'histoire de l'Égypte ancienne.
? Dramatisation et vidéos:
Créez des séances de théâtre, d'animations ou des
vidéos qui illustrent l'histoire et la signification des symboles royaux
égyptiens. Nous pourrions utiliser des techniques d'animation
traditionnelle ou numérique pour donner vie aux hiéroglyphes en
mettant en scène des divinités et des symboles fabriqués
en classe.
Donc en explorant ces différentes approches artistiques,
nous pouvons donner vie aux symboles royaux de l'Égypte ancienne d'une
manière plastique et engageante, offrant ainsi à nos futurs
élèves une expérience immersive et enrichissante.
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ARTISTIQUES
3. 3. 2. LES OPPORTUNITÉS PEDAGOGIQUES DES
SYMBOLES ROYAUX. Une étude sur les symboles royaux de
l'Égypte ancienne offre de riches opportunités
pédagogiques qui peuvent être exploitées à
différents niveaux d'apprentissage, que ce soit dans un cadre scolaire,
universitaire ou même dans des programmes de formation informelle. Voici
quelques-unes de ces opportunités :
? Compréhension de l'histoire et de la
culture: L'étude des symboles royaux permet aux
élèves d'explorer l'histoire et la culture de l'Égypte
ancienne de manière concrète et tangible. En examinant ces
symboles, les apprenants peuvent comprendre comment la royauté
était perçue et représentée dans la
société égyptienne, ainsi que son rôle dans la
structure sociale et politique de l'époque.
? Analyse de la symbolique: Les
symboles royaux, tels que l'uræus (cobra sacré), la crosse et le
flagellum (bâton de berger et fléau), et l'ankh (symbole de vie),
sont chargés de significations profondes. Etudier ces symboles offre aux
apprenants l'occasion d'analyser leur symbolique et leur importance dans la
religion, la mythologie et les rituels funéraires de l'Égypte
ancienne.
? Développement des compétences de
recherche: La recherche sur les symboles royaux
nécessite souvent l'utilisation de diverses sources primaires et
secondaires, telles que des artefacts archéologiques, l'internet et des
ouvrages académiques. Nos apprenants pourront développer ainsi
des compétences en recherche documentaire et en analyse critique des
sources historiques.
? Intégration des
disciplines: L'étude des symboles royaux peut
être abordée de manière interdisciplinaire, en
intégrant des concepts provenant de l'histoire, de l'art, de la
géographie et de l'archéologie. Cela permet aux
élèves de faire des connexions entre différentes
disciplines et de développer une compréhension de l'Égypte
ancienne.
? Créativité et expression
artistique: Nos élèves peuvent être
encouragés à exprimer leur compréhension des symboles
royaux à travers des projets artistiques tels que la création de
dessins, de peintures, de sculptures ou même de costumes inspirés
de l'Égypte ancienne. Cela favorise la créativité et
l'expression personnelle tout en renforçant la compréhension des
concepts étudiés pour la gestion d'un musée scolaire sur
le sujet.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
? Débats et discussions:
Les symboles royaux soulèvent souvent des questions complexes sur le
pouvoir, la religion et l'identité dans l'Égypte ancienne. Nous
enseignants peuvons encourager les débats et les discussions en classe
sur des sujets tels que la légitimité du pouvoir royal, la
relation entre les pharaons et les dieux, ou l'impact des symboles sur la
société égyptienne.
En explorant ces différentes opportunités
pédagogiques, les éducateurs peuvent offrir aux apprenants une
expérience d'apprentissage enrichissante et multidimensionnelle qui les
aidera à développer une compréhension profonde de
l'Égypte ancienne et de ses symboles royaux.
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ARTISTIQUES
QUATRIEME PARTIE
PHASE PRATIQUE
? Analyse du dossier artistique Plastique
pédagogique
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
4.1. LE DAPI (Dossier Artistique Plastique
Individuel).
Comme son nom l'indique, le DAPI est un dossier artistique et
plastique individuel que l'étudiant de l'ENAMC (école nationale
des arts et des métiers de la culture) devra présenter devant un
jury.
Le candidat doit d'abord choisir à partir des
thèmes acceptés par l'administration de l'école, un sujet
sur l'art et la culture du Sénégal, de Afrique ou universel.
Ensuite une recherche documentaire doit lui permettre d'obtenir
les informations visuelles (images sur le sujet). Et partant maintenant de ces
images, il devra faire une restitution des techniques artistiques et plastiques
diverses qu'il a appris ou qu'il sait faire en forme de volumes ou de tableaux
de peintures.
Enfin, il devra se présenter devant le jury pour expliquer
dans un langage plastique soutenu: Les techniques, les médiums, les
formats et les astuces qu'il aurait employé pour réussir ses
oeuvres.
C'est ainsi que nous avons, comme dit les
précédentes lignes, choisi le thème: « la
civilisation égyptienne ». Et comme sujet d'étude aussi:
« Caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne ».
Un thème et sujet sur l'Égypte revêtent une
importance particulière pour plusieurs raisons :
· Richesse Historique et Culturelle : L'Égypte
possède l'une des civilisations les plus anciennes et les plus
fascinantes de l'histoire de l'humanité. Son héritage culturel,
artistique, architectural, et religieux est d'une importance mondiale.
· Influence sur les Arts : L'Égypte antique a
inspiré de nombreux artistes, écrivains, et cinéastes
à travers les âges. Ses symboles, ses mythes, et ses monuments
continuent à influencer la création artistique contemporaine.
En résumé, le thème et le sujet de
l'Égypte ne sont pas seulement importants pour leur valeur historique et
culturelle, mais aussi pour leur impact sur de nombreux aspects de la
société contemporaine, de la recherche académique en
passant par le développement de la créativité
artistique.
De ce fait, durant toutes ses deux dernières
années à l'école, nous avons chercher à produire
un travail de qualité pour réussir au final notre
DAPI que nous vous présentons dans les pages suivantes.
4.2. LE DOSSIER PEDAGOGIQUE. (Cf. fiches
pédagogiques en annexe ).
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 1
CARACTERISTIQUES:
Support: Papier Bristol (grain)
Format: Standard A2 (42cm/59cm)
matériel: Crayons graphites: HB, B2, B4, B10,
gomme, coton tige.
Techniques: Crayonnage
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce portrait de Néfartiti (Reine d'Egypte) laisse voire la
beauté des symboles (couronne, Uraeus, Ankh, oeil d'oudjat). La
reproduction de cette image met en valeur la forme, les détails des
structure. Elle fait, ressortir les notions de contraste d'ombre et de
lumiére.
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 2
CARACTERISTIQUES:
Support: Papier Bristol (grain)
Format: Standard A2 (42cm/59cm)
matériel: Stylo bleu (Stabilo et Bic), mouchoirs en
papier.
Techniques: Au stylo Bleu.
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce portrait de Néfartiti (Reine d'Egypte) laisse voire la
beauté des symboles (couronne, Uraeus, Ankh, oeil d'oudjat). La
reproduction de cette image à l'encre met en valeur la forme, les
détails des structure. Elle fait, ressortir les notions de contraste
d'ombre et de lumiére.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
PLANCHE N° 3
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Eléments: le sphinx, 2 tours, 3 pyramides de
GIZEH, 3 estrades, Entrée tombeau Murs et
parois avec hiéroglyphes...
Dimensions: Sur table de (122cm/79cm)
matériel: polystyrène, argiles, peinture,
cailloux, sable dune, colle chaude.
Techniques: Installation.
ANALYSE PLASTIQUE:
Cette installation représente les pyramides de Gizeh.
L'agencement et la disposition suivent
une ordre calquée de la réalité. La
répétition des 3 estrades et des pyramides, prolonge le
décor. Le sable de dune et les petits cailloux blancs rappellent le
désert.
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ARTISTIQUES
PLANCHE N° 4
CARACTERISTIQUES: Support: Papier
Bristol (grain) Format: Standard A2 (42cm/59cm) matériel:
Peinture Acrylique (PEPEO).
Techniques: Camaïeu de Bleu.
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce portrait de Néfartiti (Reine d'Egypte) laisse voire la
présence des symboles comme: la couronne royale, l'oeil d'oudjat et
Uraeus. La reproduction de cette image avec la technique du camaïeu met en
valeur les contours et les détails des structures. Elle fait aussi,
ressortir les notions de contraste d'ombre et de lumière entre les
différentes tonalité du Bleu.
94
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Support: Papier Bristol (grain)
Format: Standard A2 (42cm/59cm)
matériel: Craies grasses, feutres noires
STABILO.
Techniques: la craie grasse.
PLANCHE N° 5
ANALYSE PLASTIQUE:
Le tableau garde en lui 3 parties essentielles avec chacune ses
caractéristiques. La couronne avec son fond violet qui est cassé
avec l'or jaune (Complémentarité). Ensuite le visage avec cette
effet de volume qui se dégage des joues avec un superposition de la
matière grasse.
95
Et enfin la poitrine avec ses formes et couleurs alignant:
répétition, superposition et proportionnalité.
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
PLANCHE N° 6
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Support: Papier Bristol (grain)
Format: Standard A1 - DYPTIQUE (A2 x 2)
matériel: Craies grasses, peinture acrylique.
Techniques: Traitement de masse à la craie
grasse.
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau garde une originalité. Il met en image l'oeil
d'oudjat (Symbole royal). L'oeil renferme sur ce dessin des touches
personnelles (design) ce qui renforce encore sa splendeur. Cette dualité
entre la lumière (blanc) et l'obscurité (noir) crée cette
idée du clair obscur.
96
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 7
CARACTERISTIQUES:
Support: Papier Bristol (grain)
Format: Standard A2 (42cm / 59cm)
matériel: Gouaches acrylique, paillettes
d'orées, peinture acrylique.
Techniques: Etude documentaire.
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau met en valeur des détails, la texture
d'Uraeus, les creux des formes et les
nuances de la couleur de la peau. Ces détails sont
éclairés par l'introduction des effets de lumière et de
l'ombre.
97
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 8
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile
Format: personnalisé (33cm/66cm)
matériel: colle blanche, peintures, vernis.
Techniques: Aplat .
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau représente une cartouche (symbole royal).
Traitement de masse des hiéroglyphes sur un fond de couleur clair
(jaune). Et le cartouche sur un fond violet peut définir le clair obscur
en couleur et la complémentarité entre je jaune et le violet. La
structure linéaire verticale accentue la pesanteur de la forme.
98
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 9
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile
Format: personnalisé (64cm/83cm)
matériel: Peinture Gylatex, colle blanche,
peintures, vernis. Techniques: Clair obscur .
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau représente URAEUS (symbole royal). Ce tableau
se caractérise par un contraste fort entre la lumière et l'ombre.
Cette technique permet de créer une profondeur, un volume, et une
harmonisation.
99
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile
Format: personnalisé (34cm/63cm)
matériel: Peinture Gylatex, colle blanche,
peintures, vernis, rubis, colle chaude, peinture
dorée.
Techniques: Mixte .
PLANCHE N° 10
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau représente ANKH (symbole royal). L'oeuvre se
caractérise par ses écritures et dessins qui se détachent
du support pour en faire un bas relief. Une dualité aussi entre
lumière et ombre créée par l'agencement du marron sombre
et le marron clair. Ainsi la croix dorée au milieu apporte
l'harmonie.
100
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 11
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile en coton.
Format: Personnalisé (64cm / 83cm)
matériel: Gouaches acrylique, colle blanche,
peinture gylatex, peinture acrylique.
Techniques: Etude documentaire.
ANALYSE PLASTIQUE:
Cette production de pharaon met en valeur des détails
des différentes tonalités sur la peau (au visage) et sur la
coiffe (Némés). La structure des bandes sur sa coiffe et son
vêtement reflètent la répétition. Cette
luminosité sur son visage plaquée sur un fond assombri,
crée cette profondeur entre le 1er et le 2nd
plan.
101
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 12
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile en coton.
Format: Personnalisé (64cm / 83cm)
matériel: Colle blanche, peinture gylatex,
à l'huile PEPEO
Techniques: le modelé.
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau à la technique du modelé
représente les pyramides (Symboles royaux). L'oeuvre emprunte les
couleurs chaudes pour donner naissance au crépuscule sur le nil. Ombre
et lumière sont représentés. Le modelé nous a
permis de faire refléter l'eau au 1er plan.
102
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile
Format: personnalisé (34cm/43cm)
matériel: Peinture Gylatex, colle blanche,
peintures acrylique, vernis, perles, colle chaude.
Techniques: Mixte .
PLANCHE N° 13
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau représente PSCHENT (symbole royal). L'oeuvre
se caractérise par ces
petites perles qui brillent. Son fond en gris le ramène
devant l'observateur. Une dualité aussi entre lumière et ombre
créée par l'agencement du blanc clair et le rouge sombre.
103
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Support: Papier Bristol (grain)
Format: Standard A2 (42cm/59cm) matériel:
Peinture Acrylique (PEPEO). Techniques: Mixte.
PLANCHE N° 14
ANALYSE PLASTIQUE:
Cette planche représente les pyramides de Gizeh.
L'agencement et la disposition suivent les différents plans
(1er, 2e, 3e et le 4e) crée cette
profondeur à quatre niveaux.
En bas relief, cette oeuvre recouvre plusieurs techniques
mixées : collage, sablage et dégradé.
104
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
PLANCHE N° 15
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile
Format: personnalisé (110cm/83cm)
matériel: Peinture Gylatex, colle blanche, peinture
acrylique, vernis, perles, colle chaude.
Techniques: Mixte .
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau représente HEKA et NEKHEKH (symboles royaux).
L'oeuvre se caractérise par son fond sombre et le sujet
éclairé. Les perles sur le FLAGELLUM en fait un bas relief. Une
dualité aussi entre lumière et ombre créée par le
contraste du jaune claire sur le noir sombre.
105
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
PLANCHE N° 16
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
CARACTERISTIQUES:
Support: Toile
Format: personnalisé (110cm/83cm)
matériel: Peinture Gylatex, colle blanche, peinture
acrylique, vernis, colle chaude.
Techniques: Bas relief en dégradé .
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau représente L'OEIL D'OUDJAT(symbole royal).
L'oeuvre se caractérise par son fond multi colore. Les lignes en bas
relief ramènent le sujet au 1er plan.
La structure des parties de son fond crée une contraste
entre couleurs chaudes et froides.
106
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 17
CARACTERISTIQUES:
Support: lamelles de bois.
Format: personnalisé (110cm/63cm)
matériel: clous, Fils, pompe aérosol,
peintures, vernis, Marteau.
Techniques: Fil (Bas relief).
ANALYSE PLASTIQUE:
Ce tableau représente le Scarabée (symbole royal).
Les formes sont répétées avec une alternance de gauche
à droite. Le fond est traité en noir et laisse libre les
différentes tonalités du vert se mouvoir pour faire avancer le
sujet devant.
107
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PLANCHE N° 18
CARACTERISTIQUES:
Support: Papier Bristol (grain)
Format: Standard A2 (42cm/59cm)
matériel: peintures, vernis, colle blanche,
Paillette dorée.
Techniques: Dégradé
ANALYSE PLASTIQUE:
Mise en valeur des détails des différentes
tonalités sur la peau (au visage). Les structures des tresses de la
fibre sur la barbe et le drapé sur, les nuances de la couleur bleue
offre cette effet de volume. Tous ces détails sont
éclairés par l'introduction des effets de lumière et de
l'ombre. La dominance des lignes horizontales accentue la pesanteur et
l'alignement des bandes.
108
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Cette étude, sous forme de
mémoire de fin d'études supérieures en arts plastiques
s'est donnée comme sujet d'existence: de trouver les caractères
des symboles du souverain de la vallée du Nil du temps de
l'antiquité.
En effet, l'étude des symboles royaux de l'Égypte
pharaonique révèle l'extraordinaire complexité et la
profondeur de cette civilisation antique. À travers l'analyse des
symboles royaux de l'Egypte à travers les couronnes, les sceptres, les
accessoires et des représentations iconographiques tous dans leurs
aspects chromatiques, nous avons pu entrevoir les multiples dimensions du
pouvoir et de la légitimité des pharaons.
Nous avons constaté que ces symboles ne se limitaient pas
à des manifestations de pouvoir politique, mais qu'ils étaient
également imprégnés de significations religieuses,
cosmologiques, et culturelles profondes. Ils étaient des
médiateurs entre le monde terrestre et divin, incarnant la relation
sacrée entre le pharaon et les dieux, ainsi que la cohésion et
l'ordre cosmique de la société égyptienne.
En outre, notre étude a souligné l'importance
d'étudier ces symboles royales à l'école et a analyser les
opportunités plastiques et pédagogique de notre sujet dans le
développement de notre éducation scolaire et la construction de
l'identité du futur africains que sont nos élèves. Les
symboles royaux étaient des outils puissants de propagande et de
légitimation, utilisés pour affirmer l'autorité du
pharaon, consolider l'unité nationale, et renforcer la cohésion
sociale.
Enfin, l'analyse des symboles royaux nous a permis de mieux
comprendre l'esthétique, la symbolique, et les valeurs fondamentales de
la société égyptienne antique. Leur étude continue
d'enrichir notre connaissance de cette civilisation fascinante et de son
héritage culturel durable.
En somme, les symboles royaux de l'Égypte pharaonique ne
sont pas seulement des artefacts historiques, mais aussi des fenêtres sur
un monde ancien rempli de mystères et de merveilles. Leur exploration
nous invite à une réflexion profonde sur la nature du pouvoir, de
la religion, et de la civilisation humaine elle-même.
109
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
ANNEXES
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
110
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 1)
? OPERATIONNALISATION DES OBJECTIFS
OBJECTIFS SPECIFIQUES
|
CHAMPS
|
CATEGORIES
|
SOUS
CATEGORIES
|
ELEMENTS DESCRIPTIFS
|
OS1: Identifier les types de symboles royaux
de l'Egypte antique.
|
? Couronnes
et coiffes
|
· Couronnes
|
? Couronne blanche
« Hedjet »
|
Bonnet se rétrécissant vers le haut et se
terminant par un renflement.
|
|
Couronne plate à fond relevé et avec à
l'arrière une tige en spirale incurvée vers l'avant.
|
|
Enchâssement de 2 couronnes (Blanche et rouge)
|
|
Couronne en forme de bulbe de couleur bleue ou noire.
|
|
? Foulard de tête « Némés »
|
Couvre chef de tissus avec des rayures dorées.
|
|
· Sceptres
|
? le Sceptre « Ouas »
|
Bâton à extrémité inférieure
fourchue, et sa partie supérieure est ornée de la tête
de
« Seth ».
|
|
Bâton à extrémité supérieure
courbée.
|
|
Un fouet symbolique avec 3 branches.
|
|
? La croix « Ankh»
|
Une croix avec la partie supérieure en ovale.
|
|
·
Accessoires
|
? OEil d'horus
|
Un oeil avec en bas des tentacules courbées.
|
|
Barbe tressée que porte le roi.
|
|
Scarabée en forme de bijou avec un texte.
|
|
Cobra royal
|
|
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 2)
OBJECTIFS SPECIFIQUES
|
CHAMPS
|
CATEGORIES
|
SOUS
CATEGORIES
|
ELEMENTS DESCRIPTIFS
|
OS2: Décrire les couleurs des symboles
royaux de l'Egypte pharaonique.
|
· Les couleurs
|
· Couleurs chaudes
|
Couleurs primaires
|
Rouge et jaune
|
|
Orangé
|
|
Couleurs primaires
|
Bleu
|
|
Violet et vert
|
|
· Valeurs
|
Ombre
|
Gris et noir
|
|
Blanc et gris
|
OS3: Analyser les
opportunités plastiques et pédagogiques de ces
symboles royaux.
|
· Opportuni- tés plastiques
|
· Graphisme
|
V' Point
|
Une marque ronde de petite taille.
|
|
Une ligne légère qui fait les contours d'un
dessin.
|
|
Un modulé
|
|
V' Bas relief
|
Une petite élévation sur le support.
|
|
Une partie est
totalement détachée du support.
|
|
La totalité est détachée du support.
|
|
V' Couleurs chaudes
|
Couleurs qui renvoient à la chaleur (feu).
|
|
Couleurs qui renvoient à l'eau, à la verdure
etc.
|
|
Histoire de l'art
|
L'Egypte ancienne
|
Etudier la civilisation égyptienne.
|
|
L'Egypte ancienne
|
Connaissances générales.
|
|
L'Egypte ancienne
|
OEuvres réalisées pour études.
|
|
112
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 3)
GRILLE D'OBSERVATION OS1
Objectif: La Grille d'observation
(Annexe 3) a pour objectif d'aider le chercheur à observer les
types de symboles de Pharaon à travers les indicateurs
de recherches préétablis. Elle a été conçue
de façon à pouvoir conserver sur une même feuille:
l'objectif spécifique, indicateurs observés et les
résultats.
Date: / /2024
Lieu: Tivaouane
Nom de l'observateur: M. Abidine
AIDARA
Constituée de codes, la légende de la grille
permet de noter rapidement les observations faites. Voici quelques-uns de ces
codes:
EOR: élément observé
retrouvé EON: élément observé non
retrouvé
OBJECTIFS SPECIFIQUES
|
|
ELEMENTS DESCRIPTIFS (indicateurs
observés)
|
RESULTATS (Codes)
|
OS1: Identifier les types de symboles royaux
de l'Egypte antique.
|
·
|
Voit-on un bonnet se rétrécissant vers le haut et
se terminant par un renflement ?
|
|
|
Voit-on une couronne plate à fond relevé et avec
à l'arrière une tige en spirale incurvée vers l'avant ?
|
|
|
Voit-on l'enchâssement de 2 couronnes (Blanche et rouge)
?
|
|
|
Voit-on la couronne en forme de bulbe de couleur bleue ou
noire?
|
|
|
Voit-on une couvre chef de tissus avec des rayures
dorées?
|
|
|
Voit-on un bâton à extrémité
inférieure fourchue, et sa partie supérieure est ornée de
la tête de « Seth» ?
|
|
|
Voit-on un bâton à extrémité
supérieure courbée ?
|
|
|
Voit-on un fouet symbolique avec 3 branches ?
|
|
|
Voit-on une croix avec la partie supérieure en ovale?
|
|
|
Voit-on un oeil avec en bas des tentacules courbées ?
|
|
|
Voit-on une barbe tressée que porte le roi.
|
|
|
Voit-on un scarabée en forme de bijou avec un texte.
|
|
|
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
113
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 4)
GRILLE D'OBSERVATION 0S2
Objectif: La Grille d'observation
(Annexe 4) a pour objectif d'aider le chercheur à observer les
couleurs des symboles de Pharaon à travers les
indicateurs de recherches préétablis. Elle a été
conçue de façon à pouvoir conserver sur une même
feuille: l'objectif spécifique, indicateurs observés et les
résultats.
Constituée de codes, la légende de la grille
permet de noter rapidement les observations faites. Voici quelques-uns de ces
codes:
EOR: élément observé
retrouvé
EON: élément observé non
retrouvé
Date: / /2024
Lieu: Tivaouane
Nom de l'observateur: M. Abidine
AIDARA
OBJECTIFS SPECIFIQUES
|
ELEMENTS DESCRIPTIFS (indicateurs
observés)
|
RESULTATS (Codes)
|
OS2: Décrire les couleurs des symboles
royaux de l'Egypte pharaonique.
|
Rouge et jaune
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
114
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 5)
FICHE DE CODAGE
Objectif: La fille de codage (Annexe
5) a pour objectif d'aider le chercheur à bien remplir ses grilles
d'observation sur les types et les couleurs
des symboles de Pharaon à travers des codes
préétablis. Elle comprend deux (2) colonnes: les codes et leurs
signification.
CODES
|
SYMBOLES
|
COULEURS
|
S1
|
Rouge
|
S2
|
Jaune, or
|
S3
|
Orangé
|
S4
|
Violet
|
S5
|
Bleu
|
S6
|
Vert
|
S7
|
Noir
|
S8
|
Blanc
|
S9
|
Gris
|
|
CODES
|
SYMBOLES
|
TYPES
|
S1
|
Couronne blanche « Hedjet »
|
S2
|
Couronne rouge « Desheret »
|
S3
|
Couronne composée « Pschent»
|
S4
|
Couronne bleue « Khepresh»
|
S5
|
Foulard de tête « Némés »
|
S6
|
le Sceptre « Ouas »
|
S7
|
la cross « Heka »
|
S8
|
flagellum « Nekhekh »
|
S9
|
La croix « Ankh»
|
S10
|
OEil d'horus
|
S11
|
Barbe postiche
|
S12
|
Uraeus (cobra royal)
|
|
? T1,T2,T3 pour les types
? C1,,C3 pour les couleurs
REMARQUES:
Il question ici d'avoir toutes les fiches devant l'observateur
(Cf. fiches annexées).
Alors sur une image observée on peut avoir un ou
plusieurs types et une ou plusieurs couleurs.
Ainsi les codes T (Type), C (Couleur) et S (Symbole) nous
aideront à noter vite et avec précision.
115
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 6)
Tableau récapitulatif des données
1
|
|
OS1:
|
Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique.
|
|
|
|
|
|
T1: Couronnes
|
T2: Sceptres
|
T3: Accessoires
|
|
S
|
S
|
S
|
S
|
S
|
SE
|
S
|
S
|
S
|
S
|
SE
|
S
|
S
|
S
|
SE
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
|
6
|
7
|
8
|
9
|
|
10
|
11
|
12
|
|
N.
|
03
|
03
|
02
|
02
|
14
|
01
|
05
|
07
|
07
|
04
|
02
|
11
|
13
|
16
|
03
|
P
|
12
|
12
|
08
|
08
|
56
|
04
|
20
|
28
|
28
|
16
|
08
|
44
|
52
|
64
|
12
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
%
|
|
CODES
|
SYMBOLES
|
TYPES
|
S1
|
Couronne blanche « Hedjet »
|
S2
|
Couronne rouge « Desheret »
|
S3
|
Couronne composée « Pschent»
|
S4
|
Couronne bleue « Khepresh»
|
S5
|
Foulard de tête « Némés »
|
S6
|
le Sceptre « Ouas »
|
S7
|
la cross « Heka »
|
S8
|
flagellum « Nekhekh »
|
S9
|
La croix « Ankh»
|
S10
|
OEil d'horus
|
S11
|
Barbe postiche
|
S12
|
Uraeus (cobra royal)
|
SE-T1
|
Couronne Atéf
|
SE-T2
|
Massue de Pharaon
|
SE-T3
|
Queue de taureau
|
SE-T3
|
Vautour royal « Nékhbét »
|
|
? Tableau récapitulatif de codage des symboles selon
? T1,T2,T3 pour les types ? la catégorie : Type.
116
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 7)
Tableau récapitulatif des données
2
|
|
OS1: Décrire
|
les couleurs des symboles royaux de l'Egypte pharaonique.
|
|
|
C1: Couleurs Chaudes
|
: Couleurs Froides
|
C3: les Valeurs
|
|
S
1
|
S
2
|
S
3
|
SE
|
S
4
|
S
5
|
S
6
|
SE
|
S
7
|
S
8
|
S
9
|
SE
|
N.
|
06
|
14
|
00
|
01
|
00
|
09
|
03
|
00
|
05
|
03
|
00
|
00
|
P
%
|
37,5 %
|
87,5 %
|
00
%
|
6,2
%
|
00
%
|
56,2 %
|
18,7 %
|
00
%
|
31,2 %
|
18,7 %
|
00
%
|
00
%
|
|
CODES
|
SYMBOLES
|
COULEURS
|
S1
|
Rouge
|
S2
|
Jaune, or
|
S3
|
Orangé
|
S4
|
Violet
|
S5
|
Bleu
|
S6
|
Vert
|
S7
|
Noir
|
S8
|
Blanc
|
S9
|
Gris
|
SE-C1
|
Marron
|
|
? Tableau récapitulatif de codage des symboles selon
? C1,,C3 pour les couleurs ? la catégorie : Type.
117
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 8)
LES SYMBOLES ROYAUX REPERTORIES
T1: Les couronnes et coiffes de Pharaon.
Couronne blanche « hédjet »
Couronne bleu « khéprésh »
Couronne plumes « Atéf »
Double couronne « Pschent»
Coiffe « Némés »
Couronne rouge « Décheret»
« Némés »
Masque Toutankhamon
|
Les 3 couronnes
« Hédjet, Déchret, Pschent»
|
118
|
|
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 9)
LES SYMBOLES ROYAUX REPERTORIES
T2: Bâtons de main de Pharaon.
« Ouas » et « Ankh »
Croix de vie « Ankh»
Sceptre « Ouas »
La Massue de Pharaon
Pharaon portant
« Ankh » et « Ouas »
« Héka » et « Nékhékh »
de Toutankhamon
119
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
(Annexe 10)
« Uraeus » et « Nékhbét » Sur
« Némés »
Cobra royal « Uraeus»
LES SYMBOLES ROYAUX REPERTORIES
T3: Accessoires de Pharaon.
OEil d'oudjat « Râ »
Scarabée « khépri »
OEil d'oudjat « Râ »
Pharaon portant la queue de taureau (à droite)
Vautour royal « Nékhbét »
« Nékhbét » en pendentif royal de
Pharaon
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120
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
COURS: 3e FICHE N° : 013
|
ARTS PLASTIQUES ( Couleur)
|
DATE: 29/01/2024 DUREE : 1H
|
|
CB : Intégrer des formes, des
couleurs, des techniques graphiques, ainsi que des notions de perspective dans
des situations d'animation de surface, de représentation de
scènes de vie courante et de réalisation de supports de
communication.
Palier 3 : Intégrer des couleurs
et des notions de contraste dans des situations d'animation de surface.
OS1 : Caractériser les contrastes
de couleurs (complémentaire, chaud-froid).
Objet : Le contraste chaud froid.
Objectif: Au terme de la
séance les élèves devront être capable de
réaliser correctement une animation de surface avec des couleurs en
utilisant le contraste chaud froid.
Moyens Matériels : couleurs
primaires, couleurs secondaires, règle, compas, équerre, craies
et éponge etc...
Moyens pédagogiques:
Observation, manipulation, questionnement, répétition,
mélanges... Documentation: Programme
d'Education Arts Plastiques, Cahiers de cours etc...
D E M A R C H E
ETAPES
|
ACTIVITE DU PROFESSEUR
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ACTIVITES DES ELEVES
|
RESULTATS ATTENDUS
|
|
· Faire rappeler
|
· Rappellent la
|
· Le contraste
|
Révision:
|
la leçon
|
leçon.
|
des
|
Le contraste des
|
précédente.
|
|
complémentaires
|
complémentaires.
|
· Exercice:
|
· Effectuent l'exercice.
|
.
|
|
|
· Faire observer
|
· Observent
|
Couleurs du feu:
|
Mise en
|
les carrés.
|
|
· Orangé
· Jaune
|
situation:
|
|
|
|
· Rouge
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(Travail de groupe)
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Couleurs du ciel et la végétation
|
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· violet
|
|
|
|
· bleu
|
|
|
|
· vert
|
|
121
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
ETAPES
|
ACTIVITE DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
RESULTATS ATTENDUS
|
Imprégnation
|
· Faire faire la consigne. Consigne: Si vous
|
· s'exécutent.
|
|
|
|
|
Poser des questions.
· Qu'est ce qui peut renvoyer au chaud?
· Si nous prenons le Feu, quelles sont les couleurs du
feu?
· Qu'est ce qui peut renvoyer au froid ?
· Si nous prenons la végétation, la mer,
etc...
|
· Répondent aux questions posées.
|
· le feu
· rouge, jaune, orange etc.
· La végétation, l'eau etc.
· Bleu, vert et violet etc...
|
|
|
· Faire ressortir le résumé de la
leçon en revenant sur les informations essentielles.
· Qu'est ce qu'une couleur chaude?
· Qu'est ce qu'une couleur froide?
· Faire citer des couleurs chaudes et froides.
|
· Ressortir le résumé de la leçon.
· donnent les définitions.
· Citent des exemples.
|
· Résumé:
|
|
|
|
· Donne une Evaluation.
|
· Exécutent
|
Consigne:
|
|
|
|
122
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
COURS: 5e FICHE N° : 019
|
ARTS PLASTIQUES ( Couleur)
|
DATE: 02/05/2024 DUREE : 1H
|
|
CB : Intégrer des formes, des
couleurs, des techniques graphiques, ainsi que des notions de perspective dans
des situations d'animation de surface, de représentation de
scènes de vie courante et de réalisation de supports de
communication.
Palier 3 : Intégrer des couleurs
et des notions de contraste dans des situations d'animation de surface.
OS 2 : Réaliser un dégradé en
couleur sur une forme
Objet : Le dégradé en
couleur.
Objectif: Au terme de la
séance les élèves devront être capable de
réaliser correctement un dégradé avec les couleurs dans
une situation donnée.
Moyens Matériels : feuilles
blanches, couleurs primaires, couleurs secondaires, règle, compas,
craies et éponge etc...
Moyens pédagogiques:
Observation, manipulation, questionnement, répétition,
mélanges... Documentation: Programme
d'Education Arts Plastiques, Cahiers de cours etc...
D E M A R C H E
ETAPES
|
ACTIVITE DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
RESULTATS ATTENDUS
|
Révision:
|
· Faire rappeler la leçon
précédente.
· Exercice:
|
· Rappellent la leçon.
· Effectuent l'exercice.
|
· Le contraste des complémentaires.
|
Le dégradé des valeurs.
|
|
|
|
|
Mise en situation:
|
· Faire
|
les carrés.
observer
|
· Observent
|
|
Le dégradé en couleur.
|
|
|
|
|
|
|
|
· Vérifier la compréhension.
y' Quelle figure est représentée sur le 1er dessin
?
|
· Répondent.
|
Les réponses:
|
|
|
123
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
ETAPES
|
ACTIVITE DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
RESULTATS ATTENDUS
|
Imprégnation
|
y' Quelle est la couleur du dessin ?
y' Quelle technique a-t-on utilisé ?
· Faire faire la consigne. Consigne: Reproduisez le
|
|
· le dégradé des valeurs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Analyse
|
Faire appréhender la
|
· Effectuer au fur et à mesure.
|
|
|
technique.
|
|
|
1. Dessiner la forme.
2. Délimiter les parties.
3. Colorier les parties (foncer les extrémités et
éclaircir au niveau de la rencontre).
4. Estomper le point de rencontre des couleurs (fondu).
|
1. dessinent.
2. délimitent les
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse
|
· Faire ressortir le résumé de la
leçon en revenant sur les informations essentielles.
· Qu'est ce qu'un dégradé de couleur ?
· Comment fait-on un dégradé de couleur ?
|
· Ressortir le
|
· Résumé:
|
|
Le dégradé de couleur est une variation
progressive de couleur, d'un ton pur à un ton lavé de blanc.
Il peut être aussi une transition fondue d'une couleur
à une autre.
|
|
|
Consigne: Faire un
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Consigne: Dessiner un
|
· Exécutent
|
|
|
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124
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
COURS: 5e FICHE N° :
018
Q
ARTS PLASTIQUES
raphpsme ( Graphisme)
DATE: 18/05/2024 DUREE : 1H
125
CB : Intégrer des formes, des
couleurs, des techniques graphiques, ainsi que des techniques manuelles dans
des situations d'animation de surfaces, de représentation d'objets et de
confection de polyèdres .
Palier 4 : Intégrer des
techniques de dessins dans des situations de représentation d'objets.
OS1 : Réaliser le dessin d'observation d'un
objet.
Objet : Le dessin d'observation.
Objectif: Au terme de la
séance les élèves devront être capable de
réaliser correctement un dessin d'observation à partir d'une
situation donnée.
Moyens Matériels : Crayons
noirs, feuilles blanche, règle, gomme, équerre, craies et
éponge etc...
Moyens pédagogiques:
Observation, manipulation, questionnement, répétition...
Documentation: PHARES CRFP, Programme
d'Education Arts Plastiques, Cahiers de cours etc...
D E M A R C H E
ETAPES
|
ACTIVITE DU PROFESSEUR
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ACTIVITES DES ELEVES
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RESULTATS ATTENDUS
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Révision:
|
· Faire rappeler les connaissances sur le dessin à
main levée.
· Exercice:
|
· Rappellent la leçon.
· Effectuent l'exercice.
|
·
|
Le dessin d'un arbre.
|
Dessin à main levée.
|
|
|
· Faire observer le dessin suivant.
|
· Observent
|
|
|
situation:
|
|
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126
ETAPES
ACTIVITES DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
RESULTATS ATTENDUS
|
Imprégnation
|
· Vérifier la compréhension.
1 Que représente ce dessin?
1 Quelle est la couleur du dessin?
1 Quelles sont les parties du dessin?
· Faire faire la consigne. Consigne: Dessiner
cette
|
· Répondent
· s'exécutent.
|
Les réponses:
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|
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|
Expliquer le processus.
|
· Reproduisent le processus du dessin.
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Les composants:
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·
|
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|
· Faire rappeler la définition du dessin
d'observation pour sortir le résumé de la leçon.
|
· Ressortent le résumé de la leçon.
|
· Résumé:
|
|
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· Donne un exercice. Consigne: Dessiner un
objet
|
· Exécutent
|
(Cf. à l'objet observé)
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|
· Donne une Evaluation. Consigne: Dessiner
cette
|
· Exécutent
|
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET
WEBOGRAPHIQUES
· AKTOUF, Omar, (1992) « Méthodologie des
Sciences sociales et approche qualitative des organisations »
Québec, PO Q, 1992
· Allen, J. P. (2006). «Les textes des pyramides
égyptiennes antiques» Society of Biblical Literature.
· Assmann, J. (2003). « L'esprit de l'Égypte
: histoire et signification au temps des pharaons. » Harvard
University Press.
· Baines, J., & Malek, J. (2000). « Atlas
culturel de l'Egypte ancienne» . Checkmark Books.
· BARDIN Laurence « l'analyse de contenu »
Presse universitaire de France : le Psychologue, 1977
· Bunson, M. The Encyclopedia of Ancient Egypt. Gramercy
Books, 1991.
· Christiane Desroches-NOBLECOURT (2008) « Symboles
de l'Égypte»
· Christian JACQ (1981) « L'Egypte des grands
pharaons : l'histoire et la légende»
· Christian JACQ (2022) « L'Egypte pharaonique, un
royaume de lumière»
· Claire LALOUETTE (2011) « Au royaume
d'Égypte»
· Claire LALOUETTE (2023) « Dieux et pharaons de
l'Égypte ancienne» nouvelle édition FRANCE, Flammarion,
2023.
· Claire SOMAGLINO (2020) « Atlas de l'Egypte
ancienne » France, édition Autrement. 2020.
· DAUMAS François (1971) « La civilisation
de l'Egypte pharaonique ». PARIS, éditions Arthaud, 1971.
· · DESLAURIERS J.P. « recherche
qualitative, guide pratique » Montréal Quebec 1991
· Hornung, E. (1999). « Conceptions de Dieu dans
l'Égypte ancienne : l'Un et le Multiple ». Cornell University
Press.
· ·
http://www.fas.umontreal.ca/ebsi/jetrouve/projet/etape1.htm
Le responsable de ce site : Frédéric D'Astous
127
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· James C. Thompson The Egyptian Economy by Accessed
15 Jun 2017.
· JAVEAU Claude « l'enquête par questionnaire
» Editions de l'Université de Bruxelles 3e edit. . 1982
· KEVASSAY Sophie : « étudiants du secteur
social : le mémoire de recherche » Edition Vuibert , 2000
· Lewis, J. E. The Mammoth Book of Eyewitness Ancient
Egypt. Running Press, 2003.
· M.F. FORTIN, PhD « le Processus de la Recherche :
de la conception à la réalisation » Décarie Edition
1996.
· M.F. FORTIN. M.E TAGGART ; S.KEROUAC et S.NORMAND DECARIE
Montréal « Introduction à la Recherche :
auto-apprentissage par ordinateur Ed.1989. Université Montréal
· NICOLAS GRIMAL (1994) « Histoire de l`Egypte
ancienne» Paris, FAYARD, 1994 Paris, Édition Perrin, 1981.
· OUELLET M. MAYER F., AL « méthodes de
recherche en intervention sociale » Gaetan Morin 2001
· Pincer, G. (2002). « Mythe égyptien : une
très brève introduction. » Presse de l'Université
d'Oxford.
· QUIVY Raymond et Luc Van CAMPENHOUDT « Psycho
Sup: Manuel de Recherche en Sciences sociales. » 2e Edit; Dunod 1995
· Shaw, I. et Nicholson, P. (2008). «Le
dictionnaire du British Museum de l'Égypte ancienne». Presse
du British Museum.
· THOUVENOT Marie Reine Cours France, édition Epa,
2022.
· Silverman, D. P. Ancient Egypt. Oxford University
Press, 1997.
· Teeter, E. (2011). «Religion et rituel dans
l'Egypte ancienne». La presse de l'Universite de Cambridge.
· Van De Mieroop, M. A History of Ancient Egypt.
Wiley-Blackwell, 2010.
· Wilkinson, R. H. (2003). « Symbole et magie dans
l'art égyptien » Thames & Hudson.
· Wilkinson, T. The Rise and Fall of Ancient Egypt.
Random House Trade Paperbacks, 2013. Paris, Edition Armand collin, 2023.
Paris, Poche, 2008.
128
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Dédicaces: 1
Remerciements : 2
Sigles et abréviations: 3
Sommaire : .. 5
Avant-propos : 6
INTRODUCTION : . 8
PREMIERE PARTIE : Problématique et construction
sujet d'étude .. 12
1. 1. : Problématique 13
1. 2 : Justification du choix du sujet 20
1. 3 : Revue de la littérature 22
1. 4 : Objectifs de l'étude 26
1. 4. 1 : Objectif général 26
1. 4. 2 : Objectifs spécifiques . 27
1. 5 : Hypothèses .. 27
DEUXIEME PARTIE : Démarche
méthodologique 28
2. 1 : Méthode et type de recherche 29
2. 1. 1 : Méthode de recherche .
2. 1. 2 : Type de recherche ..
2. 2 : Univers de l'étude
2. 2. 1 : Cadre de l'étude 30
2. 2. 1. 1 : Hydrographie de l'Egypte ancienne . 32
2. 2. 1. 2 : Le climat de Egypte Antique 34
129
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
A / Un climat désertique: 35
B / Des pluies rares :
C / Températures estivales partout
élevées : 36
D / Le désert :
a. Le désert oriental : 37
b. Le désert occidental :
2. 2. 1. 3: L'économie de l'Egypte ancienne . 38
2. 2. 1. 4: Population de l'ancienne Egypte. . 40
? Démographie et statistiques : .
2. 2. 1. 5 : Organisation administrative de l'ancienne Egypte
42
a. Pharaon
b. L'administration
c. Le vizir
d. Le surintendant du trésor
e. Le directeur des greniers
f. Les gouverneurs ou nomarques
g. Les scribes
2. 2. 1. 6 : Les structures sociales en Egypte antique 46
2. 2. 1. 7: Les classes sociales 50
2. 2. 1. 8 : Les grandes périodes de l'histoire
Egyptienne 53
2. 2. 2 :La population parent 54
2. 3 : Stratégie de la recherche
2. 3. 1: Recherche documentaire . 55
2. 3. 2 : Echantillonnage . 58
2. 3. 2. 1 : Méthode d'échantillonnage 59
2. 3. 2. 2 : Type de l'échantillon .
2. 3. 2. 3 : Technique de l'échantillonnage
2. 3. 2. 4 : Taille de l'échantillon . 60
a) Définition :
b) Critères de choix des candidats :
130
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
2. 3. 3 : La collecte des données
2. 3. 3. 1 : Technique de collecte des données .
2. 3. 3. 2 : Instruments de collecte des données 62
2. 3. 4 : L'administration des instruments 63
2. 3. 4. 1 : Pré test
2. 3. 4. 2 : Administration proprement dite . 64
2. 3. 5 : Mode de traitement et d'analyse des données
.
2. 3. 5. 1 : Analyse de contenus
a) Transcription
b) Codage du matériel
c) Pré analyse 65
d) Catégorisation
2. 4 : Limites et difficultés : 67
TROISIEME PARTIE : Analyse et interprétation
des données . 68
3. 1 : Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte
antique . 68
3. 1. 1 : Présentation des données 68
3. 1. 2 : Analyse des données 74
3. 1. 3 : Interprétation des données 75
3. 2 : Décrire les couleurs des symboles royaux de
l'Egypte pharaonique 77
3. 2. 1 : Présentation des données 77
3. 2. 2 : Analyse des données 80
3. 2. 3 : Interprétation des données 80
3. 3 : Analyser les opportunités plastiques et
pédagogiques 82
3. 3. 1 : Analyser les opportunités plastiques 83
3. 3. 2 : Analyser les opportunités pédagogiques
. 84
QUATRIEME PARTIE : Analyse du dossier plastiques et
pédagogique 86
4. 1 : Analyse du dossier plastique 87
4. 2 : Analyse du dossier pédagogique 87
CONCLUSION: 110
ANNEXES : 111
BIBLIOGRAPHIE :
131
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
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