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L'utilisation du smartphone comme outil de reportage dans les chaines d'information télévisées : cas de 7INFO


par Tchékpélé Ahoua DJABATE
Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC) Polytechnique  - Licence en journalisme spécialité télévision 2022
  

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L'ESPACE TELEVISE IVOIRIEN D'HIER A AUJOURD'HUI (RTIET INFO7)

I-GENERALITE SUR LA LIBERALISATION DU SECTEUR AUDIOVISUEL EN COTE D'IVOIRE

L'Etat de Côte d'Ivoire s'est lancé, depuis 1990, dans un processus de libéralisation du secteur de l'audiovisuel. Il s'agit, au bout du parcours, d'autoriser, après souscription à un appel d'offres ou appel à candidatures, des opérateurs privés de droit ivoirien, à user des fréquences de radiodiffusion sonore ou télévisuelle.

Au niveau de la télévision, il y a eu des chaînes publiques, une chaîne nationale (RTI, la première devenue aujourd'hui RTI 1), et deux chaînes locales (Tv2 et Tv Bouaké). Ce sont des chaînes généralistes de service public.

Avec l'avènement d'un opérateur privé qui, met à la disposition des Ivoiriens des chaînes étrangères sous forme de bouquet, dès les premières initiatives de libéralisation du secteur audiovisuel, il se développe très vite la télévision à péage, telle que proposée par Canal+Horizons-Sedaci (Société d'étude et de développement audiovisuel en Côte d'Ivoire).

Le dernier acte vers la libéralisation du secteur de l'audiovisuel a été la mise en place, le vendredi 20 juillet 2012, de la commission d'examen des dossiers d'appel d'offres ou d'appel à candidatures qui va se charger d'évaluer les dossiers de candidatures des radios et des télévisions privées qui vont être autorisées à émettre dans le cadre de la libéralisation de l'audiovisuel.

La limitation du nombre de chaînes de télévision concernées par la libéralisation est de cinq (5) chaines. Cette limitation pourrait être l'un des signes des hésitations de l'Etat à aller à une libéralisation tous azimuts. Le montant astronomique du cautionnement accompagnant les dossiers d'appel d'offres et d'appel à candidatures a pour but d'avoir affaire à « des entreprises fiables » qui exploitent, dans le respect des lois, les fréquences qui vont être mises à leur disposition. Le décret n°2012-228 du 29 février 2012 fixe le montant comme suit : « 1 milliard FCFA pour les télévisions commerciales, 400 millions de FCFA pour les radiodiffusions sonores privées commerciales, 500 millions FCFA pour les télévisions privées non commerciales, 03 millions FCFA pour les radiodiffusions sonores privées non commerciales »

C'est après ce long processus, que le mercredi 14 décembre 2016, la libéralisation de l'espace audiovisuel ivoirien a été effective, en attribuant à 4 chaines de télévisions privées commerciales, l'autorisation de s'installer en Côte d'Ivoire.

Il s'agit de Life TV,NCI , Optimum Media Côte d'Ivoire, Société Audiovisuelle de Côte d'Ivoire et Sorano-CI.

II-PRESENTATION DE LA RTI1

La loi n°62-401 du 31 octobre 1962 adoptée par l'Assemblée Nationale créait un établissement public dénommé : « RADIODIFFUSION TELEVISION IVOIRIENNE » (RTI), détenteur du monopole d'état, en ce qui concerne les émissions de Radiodiffusion et de Télévision destinées au public, effectuées sur le territoire de la République.Né de la volonté du président de la République  Félix Houphouët-Boigny, soucieux de faire participer notre pays au concert des nations. L'audiovisuel était donc un instrument essentiel de cette volonté. La première pierre fut posée le 13 janvier 1964 par le ministre d'Etat August Denise. A l'occasion, la mission de la télévision fut redéfinie en ces termes : `'Informer, éduquer et distraire'' par l'image et le son. La RTI ne diffusait à l'origine que 5 heures 30 d'émissions radio hebdomadaires. Elle ne disposait que d'un seul émetteur de 10 kW installé à  Abidjan, dans la commune d' Abobo, et d'un studio de 47 m2 dans la commune du  Plateau, siège actuel.

C'est quatre années plus tard, le 4 août 1966 qu'est inaugurée la Maison de la Télévision à  Cocody dotée de deux studios de 100 m2 et 400 m2 et de matériel technique de pointe de l'époque.

En  1973, la télévision passe à la couleur. L'effort de couverture du territoire, entrepris sept ans plus tôt, se concrétise avec l'ouverture d'une antenne du journal télévisé en 1973 à  Bouaké, dans le centre du pays, qui est transformée en station régionale en 1980. Cette couverture du territoire national se termine en 1988 avec l'inauguration de l'émetteur de  Dabakala. À la suite du lancement d'une seconde chaîne de télévision, Canal 2, le 9 décembre 1983, l'ancienne unique chaîne de télévision de la RTI est rebaptisée La Première.

RTI est une société anonyme ivoirienne au capital de 6 milliards de F CFA, créé le 26 octobre 1962. Il s'agit d'un organisme public de diffusion radiophonique et audiovisuel, financée par la redevance, la publicité et des subventions de l'État.

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