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INTRODUCTION GENERALE
L'un des objectifs de l'entreprise minière
Chemicals of Africa (CHEMAF)
à travers son département de Géologie, est
d'approfondir l'étude des indices connus afin de pouvoir
éventuellement mettre en évidence des gisements appelés
à prendre le relai de ceux actuellement en exploitation. C'est le cas du
gisement de Kansongwe Nord.
Ce travail est une contribution à l'étude
géologique détaillée dudit gisement. Ce dernier est
situé dans le polygone minier de Luishya et fait partie de la concession
de l'entreprise minière Chemical of Africa (CHEMAF) couverte par le
permis d'exploitation 2603.
Le gisement de Kansongwe nord (Kansongwe Principal) constitue
en effet, un mégafragment du Roan moyen qui affleure au sein de
l'anticlinal de Kambove que l'on peut suivre depuis le synclinal de Shilatembo
jusqu'à Kalongwe. C'est en fait le prolongement de l'anticlinal de
Ruashi-Etoile.
A. INTERET DU SUJET
Partant d'une curiosité scientifique, nous
espérons apporter un plus à l'aspect cartographique,
pétrographique, minéralogique et géochimique du gisement
de Kansongwe Nord sans résoudre et comprendre tous les problèmes
que posent la minéralisation et la cartographie de ladite colline.
OBJECTIF
Cette étude vise les objectifs suivants :
- L'établissement de la carte géologique ainsi
que de la succession lithostratigraphique des formations géologiques
;
- La détermination des caractéristiques
pétrographiques, minéralogiques et géochimiques des roches
constituant l'encaissant ainsi que la minéralisation. Une attention
particulière sera portée sur les paramètres lithologiques
et structuraux qui ont contrôlé la mise en place de cette
minéralisation.
- La mise en évidence des minerais
métallifères par une étude métallographique ;
- L'interprétation des données
géochimiques disponibles en termes d'anomalies.
B. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES
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Pour arriver aux objectifs fixés nous avons adopté
la démarche suivante :
Par une collecte de données à la
bibliothèque dans les différents ouvrages et travaux
réalisés dans ou autour de notre secteur d'étude
;
Sur terrain par :
- Une reconnaissance générale du secteur
d'étude;
- Un levé géologique suivant la méthode des
traversées, en recoupant les formations
géologiques presque perpendiculairement à leur
orientation générale sur certains
endroits et à d'autres endroits par la méthode des
traversées simples ;
- Un levé des puits des exploitations artisanales,
- Des prélèvements d'échantillons in situ
;
A la carothèque, par la
description macroscopique des carottes de sondages dans le cadre d'une
étude pétrographique et minéralogique des roches pour
l'établissement des logs lithostratigraphiques;
Au laboratoire, pour une
étude pétrographique, minéralogique et
métallographique sur les sections polies au microscope polarisant ainsi
que des analyses géochimiques.
C. MATERIELSUTILISES
Pour réaliser ce travail nous avons utilisé :
? Sur terrain:
- Un équipement de protection personnelle : Casque,
lunettes, gants, réflecteur, bottes;
- Marteau de géologue et boussoles de type BRUNTON et
SYLVA ;
- GPS de marque GARMIN 62S;
- Décamètre ruban ;
- Carnet de terrain, crayon;
- Appareil photo et
- Sacs à échantillons.
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Figure 0. 1 : Matériels de terrain
? Au laboratoire:
- Microscope polarisant en lumières transmise et
réfléchie de marque ALLTION ;
- Lames polies ;
- Appareil photo numérique ;
- Appareil de Fluorescence X (XRF).
Quant aux traitements des données, les logiciels suivants
ont été utilisés :
- Surfer pour l'élaboration des cartes, des coupes
géologiques et le traitement d'images; - Dips pour le traitement des
données structurales.
D. PLAN DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et conclusion générale, cette
oeuvre est subdivisée en quatre chapitres :
? Chapitre I : Les
généralités ;
? Chapitre II : Etude cartographique,
lithostratigraphique et structurale; ? Chapitre III : Etude
pétrographique
? Chapitre IV: Etude géochimique.
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CHAPITRE I : GENERALITES
I. PRESENTATION DU SECTEUR D'ETUDE I.1. CADRE
GEOGRAPHIQUE
I.1.1. Localisation du secteur d'étude
Le gisement de KANSONGWE NORD est situé dans le polygone
minier de
Luishya.
Figure 1. 1 : Carte de localisation du gisement de
Kansongwe Nord
Ce dernier est situé à environ 96 km au Nord de
la ville de Lubumbashi et à 56km au SE de la ville de Likasi, à
plus ou moins 10 Km au NE de Luishya Internat. Il renferme plusieurs gisements.
Il s'agit de :
? Luishya Principal : la mine la plus importante qui a
donné son nom au polygone ; ? Varseur : environ 2,5 km au Sud de Luishya
Principal ;
? Kamwali : l'Est;
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? Kanshinshi : au Nord- Ouest;
? Karoano : à environ 1,5 km au Sud de Kanshinshi ;
? Chandwe à l'Ouest de Kamwali et situé du
côté droit du tronçon Lubumbashi-Likasi, ? Kansongwe Nord
(notre secteur d'étude) : à plus ou moins 1,5 km et Kansongwe sud
situés à 6 km au Nord de Luishya Principal.
Ce vaste polygone minier s'étend sur une zone comprise
entre les méridiens 26°,55'et 27°, 30'Est et 11°,7' et
11°,12' de latitude Sud.
I.1.2. Relief, hydrographie, climat et
végétation
Relief
Ce polygone minier et tous ses gisements y compris notre
secteur d'étude, se situent entre 1100 et 1700 m d'altitude (ROBERT,
1956) caractérisée par une morphologie à larges surfaces
d'érosion qui ont abouti à des surfaces d'aplanissement sur
lesquelles apparaissent des collines résiduelles de minéraux
résistants.
Hydrographie
Le polygone de Luishya appartient à la crête
orientée nord-ouest comprise entre les affluents de Lualaba et ceux de
la rivière Lupoto. Les affluents de la Lupoto (Karoano et la Luafi)
arrosent ce polygone.
Climat et végétation
Selon (ROBERT, 1956), la région du polygone de Luishya
et ses environs connaissent un climat du type soudanien. Ce type de climat est
caractérisé par l'alternance de deux saisons: une de pluies
s'étendant de fin octobre à mi-avril et l'autre dite sèche
couvrant le reste de l'année. Dans cette région, la moyenne
annuelle des précipitations serait de 1270 mm et celle des
températures varie entre 23° et 24° C.
Il y pousse une végétation particulière
caractérisée par :
Des galeries forestières le long des cours d'eau,
celles-ci sont composées de plusieurs espèces sempervirentes
(MADI, 1985) ;
Une forêt claire que l'on appelle aussi « savane
boisée » à essences atteignant parfois 15 à 20 m de
hauteur ;
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Une clairière d'empoisonnement qui est une
végétation composée de petites herbes qui couvrent
certains endroits : il s'agit ici de la pelouse cuprifère ;
Des savanes à herbes longues et à forte
densité végétale qui se développent aux endroits
périodiquement inondés ; de telles savanes sont connues sous le
nom de « dembo » ; Aussi nous avons une végétation
basse du type steppe ; elle se rencontre sur les hauts plateaux.
Ainsi la végétation du secteur de Kansongwe est
représentée par une savane herbeuse à arbres touffus de 2
à 3 mètres de hauteur (figure 1.2).
Figure 1. 2 : Végétation du secteur de
Kansongwe Nord (Novembre, 2016).
I.2. APERCU GEOLOGIQUE REGIONAL
Trois chaînes orogéniques d'âge
protérozoïque ont été reconnues dans le Sud-Est de la
RDC (Fig. 4) (Cahen, 1954 ; Fernandez et al. 2012). Ces domaines plissés
présentent des traits structuraux et lithologiques distincts, recouverts
par des formations géologiques phanérozoïques restées
tabulaires dont:
y' la chaîne Ubendienne et le Bloc de Bangweulu
(Paléoprotérozoïque) ; y' la chaîne Kibarienne
(Mésoprotérozoïque) ; y' la chaîne Katanguienne
(Néoprotérozoïque).
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Figure 1. 3 : Carte de l'architecture structurale de
l'arc Lufilien montrant la répartition spatiale des formations des
soubassements et des roches magmatiques pré à
syn-orogéniques (Unrug 2002).
I.2.1 Le Bloc de Bangweulu et la chaine Ubendienne Le
Bloc de Bangweulu
Le Bloc de Bangweulu contient les roches les plus anciennes de
la région qui datent du Paléo protérozoïque (1.88 et
1.83 Ga) que sont des granitoïdes et de roches volcaniques (Dewaele et al.
2008).
La chaine Ubendienne
La chaîne Ubendienne a été mieux
étudiée en Tanzanie où elle affleure largement. Elle est
constituée essentiellement d'anatexites, de micaschistes, d'ortho
amphibolites, de quartzites et de carbonates cristallins.
Au Katanga, l'orientation du plissement est NNW-SSE au
Nord-est du Katanga (Cahen (1954) où affleurent des plutonites, des
vulcanites, des dykes et des filons variés tant sur le plan
chronologique que pétrographique dans la région de Marungu
(Kabengele, 1986).
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I.2.2 La chaine Kibarienne
La chaine Kibarienne affleure au sud-ouest du Katanga
méridional dans le promontoire de N'zilo et se prolonge dans les
provinces du Maniema, du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, au Rwanda et au Burundi
(Burundien), en Tanzanie et en Ouganda (Karagwe Ankole), elle constitue ce
qu'on appelle la ceinture « des Kibarides».
Au Katanga, elle est constituée par de sédiments
et de métasédiments ainsi que de nombreux massifs des roches
granitoïdes (Kokonyangi et al. 2004, 2005).
Du point de vue stratigraphique, quatre groupes
lithostratigraphique ont été définis dans les
régions de Mitwaba, de Mwanza, de Bia, de Bukama et de N'zilo
(Kokonyangi et al. 2004, 2005, 2006). On note du plus ancien au plus
récent :
- Le Groupe de Mitwaba qui est
constitué d'un conglomérat de base, de gneiss, de
métapelites, de cherts métamorphisés, de quartzites et des
roches sédimentaires notamment des carbonates et des calcaires
silicatés avec une puissance variable de 1000 à 1300 m dont 100
à 200 m de conglomérat.
- Le Groupe de N'zilo comprenant le
conglomérat de Kataba et les roches orthométamorphiques à
la base, les quartzites et grauwackes avec des nombreuses intercalations de
conglomérats, d'ardoises et de rares intercalations de
conglomérats, de basaltes et de laves rhyolitiques avec une puissance
variable de 1500 à plus de 3000 m.
- Le Groupe de Mont Hakansson qui
comporte principalement de métapelites, de quartzites et rarement de
conglomérats et de shales noirs graphiteux et d'une puissance variable
de 400 à 1700 m.
- Le Groupe de Lubudi qui est
constitué de schistes noirs, de marbres stromatolitiques, et de
quartzites. Il faut noter que les épaisseurs sont variables selon les
sites étudiés avec une puissance variable entre 1000 et 1300
m.
I.2.3. Le Katanguien I.2.3.1.
Lithostratigraphie
Le Super-Groupe du Katanguien constitue une chaîne
située entre le craton du Congo et le craton de Kalahari. Il s'agit
d'une chaine qui s'étend du Nord de la Zambie jusqu'en RD. Congo et
définissant l'arc Lufilien (François 1973, 1974, 1996) ; (Kipata
et al., 2008). Il
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est constitué de roches sédimentaires (Batumike
et al., 2006 ; 2007 ; François 2006 ; Cailteux et al., 2007).
La lithostratigraphie du Katanguien (Tableau 1) définie
par François, (1973) ; (Cailteux et al. 1994) a été revue
par (Batumike et al., 2007) et est subdivisé de bas en haut par
:
V' Le Groupe de Roan ;
V' Le Groupe de Nguba ;
V' Le Groupe de Kundelungu.
Il s'agit d'un ensemble sédimentaire
caractérisé par une alternance des dépôts
carbonatés et terrigènes d'une épaisseur d'environ 10 km
mis en place dans un rift avorté (Batumike et al., 2007).
Super Groupe
|
Groupe
|
Sous- Groupe
|
Formations
|
Lithologie
|
#177; 500 Ma
|
Kundelungu
Ku
|
Biano Ku 3
Ngule Ku 2
|
|
Arkoses, conglomérats, grès
argileux
|
Sampwe Ku 2.3
|
Pélites dolomitiques, argilo-
microgréseux
|
Kiubo Ku
2.2
|
Grès dolomitiques, microgrès et pélites
|
Mongwe Ku 2.1
|
Pélites dolomitiques, microgrès et grès
|
Gombela Ku 1
|
Lubudi K
1.4
|
Alternance calcaires et lits
sablo-carbonatés
|
Kanianga Ku 1.3
|
Shales et microgrès carbonatés
|
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#177; 620 Ma
|
|
|
Lusele Ku
1.2
|
Calcaire rose
|
Kyandamu Ku 1.1
|
Petit conglomérat
(tillite/diamictite)
|
Katanguien
|
Nguba
Ng
|
Bunkeya Ng 2
|
Monwezi Ng 2.2
|
Grès dolomitiques, microgrès et pélites
|
Katete Ng
2.1
|
Grès dolomitiques alternant
avec shales
|
Muombe Ng 1
|
Kipushi Ng 1.4
|
Dolomies et shales
dolomitiques
|
Kakontwe Ng 1.3
|
Calcaires et dolomies
|
Kaponda Ng 1.2
|
Shales carbonatés et microgrès
|
Mwale Ng 1.1
|
Grand conglomérat (tillite/
diamictite)
|
#177; 750 Ma
|
|
Mwashya R 4
|
Kanzadi R 4.3
|
Grès, alternance de shales et de microgrès
|
Kafubu R
4.2
|
Shales carbonatés
|
Kamoya R
|
Shales dolomitiques,
microgrès, grès, niveaux
|
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|
|
|
4.1
|
conglomératiques et cherts
|
|
Roan
R
|
Dipeta R 3
|
Kansuki R 3.4
|
Dolomies avec intercalations
volcanoclastiques
|
Mofya R
3.3
|
Dolomies, microgrès
dolomitiques et arénites
|
R 3.2
|
Microgrès argilo-dolomitiques
avec intercalations de grès feldspathiques ou de
dolomies
|
R.G.S. R3.1
|
Microgrès argilo-dolomitiques (roches gréso
schisteuses).
|
|
|
Mines R 2
|
Kambove R 2.3
|
Dolomies argilo-talqueuses
laminaires et stromatolitiques
|
S.D R 2.2
|
Shales dolomitiques avec 3
horizons carbonés
|
Kamoto R 2.1
|
Dolomies stromatolithiques
(RSC), dolomies silicifiées et
arénitiques (RSF/DStrat.) et Microgrès
argilo-dolomitiques grises (RAT grise)
|
|
|
R.A.T R 1
|
|
Microgrès argilo-dolomitiques rouges et des grès
RAT lilas.
|
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|
La base de la RAT n'est pas bien connue
|
900 Ma
|
Conglomérat de base
|
Tableau 1. 1 : Synthèse litho stratigraphique du
Katanguien François, (1973) ; (Cailteux et al., 1994) ; (Batumike
et
al., 2007a).
I.2.3.2 La tectonique Katanguienne
L'évolution tectonique de l'arc Lufilien a
été définie en 3 phases (François (1973), Kampunzu
et Cailteux (1999) (Figure 5) :
y' La phase D1 ou phase Kolwezienne correspond à la
phase majeure de plissement et de chevauchement avec une direction de transport
des structures vers le Nord. Le coeur des anticlinaux est souvent
affecté par des failles et occupé par des brèches
tectoniques.
y' La phase D2 ou phase Monwezienne affecte les terrains
plissés et chevauchés par des failles décrochantes
senestres orientées E-W dans la partie Ouest de la ceinture
(système des failles Monwezienne). Ces failles sont souvent
injectées des brèches des formations géologiques
recouvrant le Roan (failles d'extrusion de François, 1987).
L'incurvation de l'arc est interprétée par Kampunzu et Cailteux
(1999) comme consécutive à la tectonique décrochante de la
D2.
y' La phase D3 ou phase Chilatembo est
considérée comme responsable des plis droits et ouverts de
direction NE-SW orthogonaux à l'arc et des plis conjugués de
direction N160-N170°E et N70-80°E dans la partie Est de la ceinture,
suggérant une compression orientée NW-SE.
Les études récentes de Kipata et al., 2013 sur
l'évolution tectonique de l'arc Lufilien et son Avant-pays mettent en
évidence 8 stades de déformation plicative et 2 phases de
déformation cassante dont 5 sont lufiliens associés aux deux
phases orogéniques D1 et D2, les 3 autres stades étant
post-Lufiliens. La phase D1 ou Kolwezienne comprend deux stades cassants
(Kipata et al., 2013). Le stade1 associé à la compression majeure
lufilienne qui est caractérisé par des chevauchements dont les
failles caractéristiques sont essentiellement non
minéralisées. Le stade 2 initié par une compression
radiale résultant à la structuration des méga
brèches du Roan. L'architecture arquée de la chaine Katanguienne
est rattachée par Kampunzu et Cailteux (1999) à la phase D2, tout
comme la tectonique salifère ou d'extrusion (Jackson et al., 2013)
rattachée au stade cassant 2 de la phase D1. Ce phénomène
d'incurvation ou «
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bending » des auteurs anglophones a été
interprété par Kipata (2013) comme résultat probable d'une
compression contrôlée par des contraintes latérales
générées par l'érection de la chaîne
Kibarienne au NW et le Bloc de Bangweulu à l'Est.
Figure 1. 4 : Carte des structures D1 et D3 dans la
partie congolaise de l'Arc Lufilien (Modifié d'après Kampunzu et
Cailteux, 1999 modifiée par Kipata 2013).
La phase D2 ou Monwezienne correspond à son tour au
stade cassant 3 de Kipata (2013) qui définit le régime de la
déformation comme étant décrochant, marqué par une
déformation transgressive caractérisée par des failles de
décrochement d'extension régionale dont les résultats sont
enregistrés au-delà de l'Arc Lufilien. Il s'agit donc d'un
tenseur de contrainte régionale.
Les stades cassants 4 et 5 (Kipata, 2013) qui suivent la phase
D2 constituent l'extension tardi-orogénique qui a commencé par un
développement de l'extension perpendiculaire à l'arc (stade 4)
pour s'accentuer vers le stade 5 par une extension parallèle à
l'arc (effondrement extensif ou extensional collapse des anglo-saxons).
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La phase D3 ou Chilatembo correspond au stade 6 de Kipata
(2013). Elle est post-orogénique et correspond à l'inversion
permo-triassique en décrochement transgressif qu'on retrouve
également dans d'autres régions d'Afrique.
Après le stade 6, la région du SE du Katanga a
subi une extension intracontinentale liée à l'ouverture du
Système de Rifts Est-Africains (stades 7 et 8). Le stade 7 correspond au
système du Lac Tanganyika tandis que le stade 8 correspond à
celui du Lac Moero.
I.2.3.3 Magmatisme et Métamorphisme
L'activité magmatique au Katanga s'illustre par la
présence de roches magmatiques notamment :
y' Des cinérites de roches basiques dans les formations
du Sous-Groupe des Mines du gisement de l'Etoile, dans le secteur de Kambove et
dans le polygone minier de Luishya. Lefebvre (1975) ;
y' Des sills et des dykes des roches gabbroiques et
dioritiques dans les assises du Sous-Groupe de la Dipeta dans les secteurs de
Kakonge, Mwadingusha, Makawe, Shinkolobwe et Kipushi. (Oosterboosh, 1962 ;
Lefebvre, 1975 ; Ngongo, 1975 ; Mashala, 2007) ;
y' Des pyroclastites basiques se présentant sous des
aspects variés allant de véritables tufs, lapilli a des argilites
dans le Sous-Groupe de Mwashya ; dans les secteurs de Kipoi, Kapolowe,
Mulunguishi, Kambove, Kamoya et dans la carrière de Shituru à
Likasi. Lefebvre (1973) ; Cailteux (1983) ;
y' Des laves basiques et dioritiques à la base du grand
conglomérat dans la région de Kibambale près de Mitwaba et
des basaltes à Kasenga ;
Selon François (1973, 1987), le Katanguien a connu un
métamorphisme dont l'intensité augmente du nord vers le sud et de
l'est vers l'ouest.
y' Ce métamorphisme se traduit par la transformation
des minéraux argileux des sédiments originels en séricite
et en chlorite authigènes. La séricite est plus abondante que le
chlorite, sauf pour quelques horizons du Roan ;
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y' Ce métamorphisme se caractérise par la
présence occasionnelle de l'albite de néoformation ainsi que par
une talcification plus ou moins complète de certains bancs de dolomies
tectonisées.
Mwerah et Mbiya (1983), Unrug (1983) et Porada (1989)
distinguent 3 zones ou unités métamorphiques depuis la Zambie
jusqu' au Katanga. Il s'agit de :
y' La zone à séricite et chlorite de
Lubumbashi à Kengere vers le Nord du bassin Katanguien ;
y' La zone à
scapolite-épidote-actinote. Ici le métamorphisme est de type
« Amphibolite faciès » car on note la présence des
assemblages minéralogiques comportant le disthène à
Musoshi, à Kitwe et à Lambo-Kisinga ;
y' La zone à amphibole-grenat ; de Kisinga
à Solwezi.
La présence de la chlorite, de la biotite et même
du disthène laisse entrevoir que les températures ont pu varier
entre 400° et 600°C et les pressions entre 2 et 8 Kb.
D'où on peut dire que le Katanguien a subi un
métamorphisme du type Barrow tel que défini par Winkler
(1967).
I.2.3.4 Minéralisation dans l'arc
Lufilien.
Les minéralisations caractéristiques connues le
long de l'arc Lufilien sont principalement Cu-Co (U) dans le Roan et Cu-Pb-Zn
dans le Nguba (Figure 1.5)
La minéralisation Cu-Co stratiforme dans l'arc
cuprifère Katanguien consiste en des sulfures hypogènes
précipités au cours des phases précoce et tardive de la
diagenèse ainsi que pendant l'orogenèse. Muchez et al, 2008,
Dewaele et al., 2006, suggèrent que les gisements Cu-Co se sont
formés pendant plusieurs stades qui sont:
+ Le stade diagénétique précoce avec
remplacement de l'anhydrite par les sulfures ;
+ Le stade diagénétique tardif ;
+ Le stade orogénique.
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Figure 1. 5 : Carte de l'Arc cuprifère central
avec les endroits des dépôts (Muchez et al. 2008).
Quant aux minéralisations du type filonien, les
minéralisations Zn-Cu-Pb liées au Nguba, (Intiomale et
Oosterbosch, 1974); (Intiomale, 1982, 1984) ; (Chabu 1989, 1990), ce type de
minéralisation a été rattaché aux gisements
filoniens polymétalliques distribués le long des failles majeures
qui se sont développées pendant l'orogénie Lufilienne
(Brown ,1979).
Les gîtes de fer sont principalement localisés
dans le Mwashya inférieur au Katanga méridional (Oosterbosch,
1962 ; Brown, 1979 ; François et Cailteux, 1981). Il s'agit de
gîtes stratiformes dans lesquels le minerai s'exprime sous forme de
magnétite, d'oligiste ou de goethite et apparaît en bancs massifs
ou rubanés. Ces occurrences ont pu donc être classées par
François et Cailteux (1981) dans la catégorie des formations
itabiritiques.
1.2.2. Les formations de couverture
Elles sont constituées par des sédiments datant
du Phanérozoïque, déposés au cours de la
période de calme orogénique ayant suivi la formation de la
chaîne Katanguienne plissée et tabulaire.
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I.2.2.1. Le Paléozoïque
Il est représenté par la formation dite de
Lukuga datant du Permo-carbonifère. Il affleure dans différentes
parties du Katanga, en l'occurrence :
a. Le Katanga septentrional
Dans la région de Lukuga où les sondages
réalisés ont permis de décrire une assise à
argilites bariolées avec des minces lits de charbon; assise à
couches de houille où on peut voir les grès de Kibongwe à
psammites intercalés par des schistes noirs et l'assise de la Lukuga
;
b. Le Katanga central et méridional
Dans la région de haut-Lualaba, la série de la
Lukuga affleure en plages actuellement isolées dont les mieux connues
sont celles de la Lufupa, de la Luena et du confluent Masompe-Lualaba ;
Dans la région de Luabo et Lubudi, la série de
Lukuga fait ressortir une alternance des grès et d'argilites fluviales,
lacustres ou éoliens avec une tillite passant latéralement
à des grès ;
Dans la région de la Lovoy, cette série
constitue un bassin très étendu au Nord des régions
précédemment décrites.
I.2.2.2. Le Mésozoïque
Les couches rouges affleurant dans le voisinage du lac
Tanganyika représentent les formations de cet âge (A.
François, 1973). Elles sont constituées d'argilites rouges et de
plusieurs bancs de calcaires à nodules et une zone gréseuse
à la base (à la Lukuga), des grès rouges (à Makungu
et dans la région de la Lovoy), des sables ocre, des grès
polymorphes à cailloux éolisés reposant sur un socle
granitique à Kamina.
On signale la présence des roches magmatiques
d'âge mésozoïque, notamment des basaltes à Kasenga et
des pipes kimberlitiques sur le plateau de Kundelungu.
I.2.2.3. Le Cénozoïque
Les formations de cet âge affleurent à l'Ouest du
Katanga sur le plateau de Biano et à l'Est sur le plateau de Kundelungu,
ainsi qu'à plusieurs autres endroits de la région. Il s'agit des
formations du Kalahari présentant trois aspects distincts, à
savoir :
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- des tapis sableux qui recouvrent les
témoins des aplanissements mi tertiaires en discordance sur les
formations du substratum ;
- des dépôts de pente tapissant
les versants ou les vallées à la périphérie des
plateaux, ils
ont une faible épaisseur. Ils affleurent assez
épisodiquement pour être cartographiés ; -
les poches sableuses localisées sont bien connues grâce
aux nombreux sondages
effectués aux alentours de Kolwezi.
I.3. GEOLOGIE LOCALE >
Lithostratigraphie
Sur le plan litho stratigraphique, la région de Lwisha
se trouve dans une zone isopique méridionale, les formations sont
épaisses et des faciès relativement peu arénacés.
De manière très résumée, en voici les principales
caractéristiques:
- Le Kundelungu (Ku) :
grès dolomitiques fins et shales dolomitiques argileux ou
grès, litage irrégulier, un horizon très mince de calcaire
à chert au Nord; sa puissance est de plus de 200 mètres.
Il est formé des horizons suivants :
> (Ku1.3) : shales dolomitiques argileux ou gréseux
et grès dolomitiques fins
subordonnés, à litage irrégulier; sa
puissance est de 200 mètres environ ; > (Ku1.2.2) : shales
dolomitiques argileux, à litage irrégulier; sa puissance est
de
700 mètres environ ;
> (Ku1.2.1) : dolomie rose ou grise, finement litée
et calcaire de 0 à 10 mètres ; > Ku1.1 : tillite à
ciment argilo-gréseux (Petit Conglomérat) et à
éléments petits; épaisseur de 30 mètres ;
- Le Nguba (Ng) : il est
constitué des shales dolomitiques à litage irrégulier, de
400 mètres d'épaisseur au Nord à 300 mètres au Sud.
De haut vers le bas on a :
> Ng1.3 : shales fins dolomitiques massifs très
rarement gréseux, à litage fin et irrégulier; de 500
mètres d'épaisseur au Nord à 700 mètres au Sud ;
> Ng1.2.2 : calcaire et dolomie, finement litée ou
en gros bancs, de plus ou moins 300 mètres d'épaisseur au Sud
;
> Ng1.1 : tillite à ciment argilo-dolomitique
parfois carboné et à éléments parfois grossiers, il
y a présence d'un ou de plusieurs horizons de grauwackes arkosiques ou
shales gréseux dolomitiques; l'épaisseur est de 600 mètres
;
Page 19 sur 157
- Le Roan (R) : c'est le groupe le
plus ancien, il est composé de haut en bas :
> R4.2 : shales argileux carbonés au sommet,
grès dolomitiques à la base; 50 à 200 mètres
d'épaisseur ;
> R4.1 : dolomie siliceuse, cherteuse parfois oolithique,
horizons de shales, de cinérites et d'oxydes de fer subordonné;
50 à 70 mètres d'épaisseur ;
> R3 : dolomie et pélites micro-gréseuses
dolomitiques diverses, de puissance inconnue ;
> R2.3(CMN) : dolomies diverses, plus ou moins siliceuses,
argileuses ou talqueuses, d'épaisseur de 200 mètres au moins ;
> R2.2(SD) : shales dolomitiques gris avec 2 ou 3 horizons
carbonés noirs, à litage régulier de 30 à 40
mètres d'épaisseur ;
> R2.1.3(RSC) : dolomie siliceuse non stratifiée se
présentant sous forme de conglomérat grossiers ou de biostromes
algaires; 0 à 25 mètres d'épaisseur ;
R2.1.2.2(RSF) : dolomie siliceuse ou argileuse à rubanage
régulier, onduleux, fins ou grossiers ;
> R2.1.1 (RAT grise) : grès chloriteux fins et massifs
de 5 à 10 mètres d'épaisseur ; > R1(RAT) :
pélites micro-gréseuses et grès fins subordonnés,
massifs, parfois stratifiés, de puissance inconnue.
Ce chapitre met à jour la carte géologique du
gisement de Kansongwe Nord ; IL présente la succession
lithostratigraphique et la structure dudit gisement.
CHAPITRE II : ETUDES CARTOGRAPHIQUE, LITHOSTRATIGRAPHIQUE
ET STRUCTURALE
II.1. ETUDE CARTOGRAPHIQUE II.1.1.
Introduction
Page 20 sur 157
Pour y arriver nous avons effectué :
- un levé géologique détaillé
d'affleurements suivant la méthode des traversés, en
recoupant les formations géologiques
perpendiculairement à leur orientation générale ; - un
levé des puits d'exploitation artisanale éparpillés
çà et là dans le gisement, un levé
de quelques ouvrages d'exploration (tranchées et petits
puits),
- un logging des carottes de sondages.
II.1.2. Lever de surface
Ce lever a consisté à décrire
concomitamment les affleurements dans trois anciennes petites mines, les puits
d'exploitation artisanale et autres ouvrages (tranchées et petits
puits). Trois coupes ont été réalisées dans la
petite mine nommée « OLD PIT 1 », une coupe dans la petite
mine nommée « OLD PIT 2 » et en fin une autre dans la petite
mine nommée « OLD PIT 3 ». Le reste du gisement de Kansongwe
Nord a été levé grâce aux puits d'exploitation et
autres ouvrages (tranchées et petits puits).
Les points levés sont portés dans les tableaux
suivants :
A. OLD PIT 1
Trois coupes ont été faites dans cette ancienne
petite mine :
? COUPE 1 : NE-SW
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTIONS ET LITHOLOGIES
|
1.
|
X : 498631
Y : 8767893
Z : 1245 m
|
Sol de couleur rouge jaunâtre, avec des débris
lités de roche de couleur gris clair à gris rose.
Shale Dolomitique Supérieur (SDS)
très altéré.
|
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTIONS ET LITHOLOGIES
|
|
|
Contact entre BOMZ et SDB.
|
|
|
BOMZ : une boue de couleur gris mauve
|
|
X : 498642
|
remplie d'oxydes noirs.
|
2.
|
Y : 8767884
|
Le SDB : Shale dolomitique micacé stratifié,
|
|
Z : 1241 m
|
se débitant en bancs centimétriques, gris
verdâtre, très fracturé et
légèrement
|
Page 21 sur 157
|
|
ferrugineux. On note la présence de la
malachite souvent dans les cassures transverses à la
stratification et dans les joints de stratification.
|
|
X : 498643
|
Présence d'une faille mettant en contact le
|
3.
|
Y : 8767886
|
BOMZ et le SDB.
|
|
Z : 1241 m
|
|
|
X : 498646
|
BOMZ
|
4.
|
Y : 8767880
|
|
|
Z : 1241 m
|
|
|
|
Contact entre BOMZ et le SDS.
|
|
|
SDS : Shale gréseux, finement laminé, de
|
|
X : 498646
|
couleur jaune à brun rougeâtre. Il présente
une
|
5.
|
Y : 8767877
|
légère silicification. On note des cassures
|
|
Z : 1241 m
|
parallèles et perpendiculaires à la
stratification remplies par le quartz.
|
|
|
Contact entre le SDS et une brèche. La zone
bréchifiée a une épaisseur de 12.50 m.
|
|
X : 498651
|
Brèche hétérogène:
C'est une brèche
|
6.
|
Y : 8767870
|
hétérogène constituée de fragments
de
|
|
Z : 1241 m
|
dolomie massive, peu cariée, de dolomie
siliceuse finement litée et de shale
dolomitique minéralisé en malachite.
Les premiers fragments sont plus dominants.
|
|
|
Contact entre brèche et RSC.
|
|
X : 498649
|
RSC : Dolomie siliceuse, massive, très cariée,
|
7.
|
Y : 8767866
|
de couleur gris foncé, fracturée et fortement
|
|
Z : 1241 m
|
silicifiée. Elle contient des oxydes de fer et de la
malachite.
|
|
X : 498644
|
RSC définie à la station 8.
|
8.
|
Y : 8767859
|
Epaisseur : 8.6 m.
|
|
Z : 1242 m
|
|
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTIONS ET LITHOLOGIES
|
9.
|
X : 498642
Y : 8767858
Z : 1240 m
|
Contact entre la RSC et la RSF.
RSF : Dolomie siliceuse, finement stratifiée, de
couleur gris foncé, localement jaunâtre, légèrement
silicifiée et ferrugineuse. Elle est
|
Page 22 sur 157
|
|
minéralisée en malachite, en hématite
dans les plans de stratification.
|
10.
|
IDEM
|
RSF définie à la station 10.
|
|
|
Epaisseur : 2.2 m
|
|
|
Contact entre la RSF définie à la station 10 et
la Dstrat.
|
|
X : 498645
|
Dstrat : Dolomie siliceuse, stratifiée en
gros
|
11.
|
Y : 8767854
|
bancs, de couleur gris foncé, fracturée et
|
|
Z : 1242 m
|
fortement dolomitisée. Elle contient la
malachite en imprégnation le long des plans
de stratification et dans les fissures transversales à
celle-ci.
|
|
|
Epaisseur Dstrat : 4.90 m
|
|
X : 498631
|
Contact entre la DStrat et la RAT.
|
12.
|
Y : 8767861
|
RAT : Roche argilo-gréseuse, massive,
|
|
Z : 1244 m
|
bréchifiée, de couleur lilas à
lie-de-vin,
fracturée.
|
Tableau 2. 1 : Coupe 1 dans la carrière OLD PIT
1
Figure 2. 1 : Illustration de la coupe 1 dans la
carrière OLD PIT 1
? COUPE 2: NE-SW
STATION
S
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTIONS ET LITHOLOGIES
|
Page 23 sur 157
1.
|
X : 498615
Y : 8767886
Z : 1249
|
Roche de couleur grisâtre faiblement
altérée,
stratifiée en bancs centimétrique
à millimétrique. Il s'agit du SDS.
Présence d'un microplissement ayant la forme « S
» dans le paquet de ce Shale.
|
|
|
Contact entre SDS et BOMZ.
|
|
|
SDS : Shale gréseux, se débitant en petites
|
|
X : 498621
|
plaquettes, de couleur jaunâtre à
rougeâtre,
|
2.
|
Y : 8767867
|
fracturée et enrichi en oxydes noirs.
|
|
Z : 1241
|
BOMZ : une boue de couleur gris mauvâtre rempli des
oxydes noirs.
|
|
X : 498624
|
Contact entre BOMZ et SDB.
|
3.
|
Y : 8767861
|
SDB : Shale dolomitique micacé stratifié, se
|
|
Z : 1235
|
débitant en bancs centimétriques, gris
verdâtre, très fracturé et
légèrement ferruginisé.
|
|
X : 498622
|
RSC altéré.
|
4.
|
Y : 8767846
|
RSC : Dolomie siliceuse, massive, très cariée,
|
|
Z : 1235
|
de couleur gris foncé, altérée,
silicifiée et très altéré. On note un
enrichissement en oxydes noirs.
|
|
|
Contact entre RSC définie à la station
|
|
X : 498624
|
précédente et RSF.
|
5.
|
Y : 8767850
|
RSF : Dolomie siliceuse, finement stratifiée,
|
|
Z : 1235
|
de couleur gris claire. Elle est très
silicifiée.
|
Tableau 2. 2 : Coupe 2 dans la carrière OLD PIT
1
Page 24 sur 157
Figure 2. 2 : Illustration de la coupe 2 dans la
carrière OLD PIT 1
? COUPE 3 : NE-SW
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTIONS ET LITHOLOGIES
|
|
|
Contact entre SDB et BOMZ
|
|
X : 498610
|
SDB : Shale dolomitique micacé stratifié,
|
1.
|
Y : 8767860
|
se débitant en bancs centimétriques, gris
|
|
Z : 1235 m
|
verdâtre, très fracturé et
légèrement
ferruginisé.
|
|
|
BOMZ : une boue de couleur gris mauvâtre rempli des
oxydes noirs.
|
2.
|
X : 498611
|
BOMZ définie à la station
précédente.
|
|
Y : 8767854
|
|
|
Z : 1234 m
|
|
3.
|
X : 498605
|
RSC : Dolomie siliceuse, massive, très
|
|
Y : 8767844
|
cariée, de couleur gris foncé,
altérée,
|
|
Z : 1235 m
|
silicifiée et très altéré. On note
un
enrichissement en oxydes noirs.
|
Tableau 2. 3 : Coupe 3 dans la carrière OLD PIT
1
Page 25 sur 157
Figure 2. 3 : Illustration de la coupe 3 dans la
carrière OLD PIT 1
B. OLD PIT 2
? COUPE : NE-SW
STATION
S
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTION ET LITHOLOGIE
|
|
|
FAILLE mettant en contact SDS et CMN.
|
|
|
SDS : Shale gréseux, se débitant en petites
|
|
X : 498888
|
plaquettes, de couleur jaunâtre à
rougeâtre,
|
1.
|
Y : 8767676
|
fracturée et enrichi en oxydes noirs.
|
|
Z : 1256
|
CMN : dolomie siliceuse irrégulièrement
stratifiée de couleur gris claire. La roche est plus ou moins compacte
et très dolomitisée.
|
|
X : 498887
|
SDS défini à la station précédente
|
2.
|
Y : 8767681
|
|
|
Z : 1255
|
|
3.
|
X : 498879
|
CMN défini à la station 1.
|
|
Y : 8767677
|
|
|
Z : 1259
|
|
4.
|
X : 498879
|
SDS défini à la station 1.
|
|
Y : 8767680
|
|
|
Z : 1272
|
|
|
X : 498899
|
CMN altéré.
|
5.
|
Y : 8767616
|
|
|
Z : 1264
|
|
6.
|
X : 498977
|
CMN
|
|
Y : 8767661
|
|
|
Z : 1237
|
|
Tableau 2. 4 : Coupe 4 dans la carrière OLD PIT
2
Page 26 sur 157
Figure 2. 4 : Illustration de la coupe 4 dans la
carrière OLD PIT 2
C. OLD PIT 3
? COUPE : NE-SW
STATION
S
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTION ET LITHOLOGIE
|
|
|
RAT :
|
|
X : 499043
|
Roche microgréseuse, dolomitique,
|
1.
|
Y : 8767331
|
talqueuse massive, de couleur gris
|
|
Z : 1247
|
verdâtre à jaune brun et altérée.
|
|
|
Contact entre RAT et Dstrat, Dstrat et
|
|
|
RSF
|
|
X : 499049
|
Dstrat : Dolomie siliceuse, stratifiée en
gros bancs, de couleur gris foncé, fracturée et
fortement dolomitisée. Elle
|
2.
|
Y : 8767318
|
contient la malachite le long des plans
|
|
X : 1250
|
de stratification et dans les fissures transversales à
celle-ci.
|
|
|
RSF : Dolomie siliceuse, finement litée
avec alternance des lits siliceux et dolomitiques onduleux,
de couleur gris foncé. Elle est minéralisée en malachite
localisée dans les cassures.
|
|
X : 498981
|
SDS : Shale gréseux, se débitant en
|
3.
|
X : 8767287
|
petites plaquettes, de couleur jaunâtre à
|
|
Z : 1211
|
rougeâtre, fracturée et enrichi en oxydes
noirs.
|
Page 27 sur 157
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTION ET LITHOLOGIE
|
|
X : 499019
|
SDS défini à la station précédente
|
4.
|
Y : 8767236
|
|
|
Z : 1212
|
|
|
X : 499076
|
SDS défini à la station 3
|
5.
|
Y : 8767201
|
|
|
Z : 1239
|
|
6
|
X : 499117
|
SDS défini à la station 3
|
|
Y : 8767185
|
|
|
Z : 1246
|
|
Tableau 2. 5 : coupe 5 dans la carrière OLD PIT
3
Figure 2. 5 : Illustration de la coupe 5 dans la
carrière OLD PIT 3
D. LEVER DES PUITS D'EXPLOITATION ARTISANALE ET AUTRES
OUVRAGES.
Page 28 sur 157
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTIONS ET LITHOLOGIES
|
|
X : 498519
|
Débris de brèche de RAT provenant
|
1.
|
Y : 8768107
|
d'un puits.
|
|
Z : 1246
|
|
|
X : 498771
|
Débris de Shale dolomitique
|
2.
|
Y : 8768128
|
provenant d'un puits. Bancs
|
|
Z : 1239
|
centimétriques à millimétriques de
|
|
|
SD accompagnés de débris de RSC
altérés.
|
|
X : 498791
|
Débris de Shale dolomitique
|
3.
|
Y : 8768130
|
provenant d'un puits. Bancs
|
|
Z : 1239
|
centimétriques à millimétriques de
|
|
|
SD accompagné de débris de RSC
altérés.
|
|
X : 498802
|
Débris de RSC très altérés
|
4.
|
Y : 8768115
|
accompagnés de débris divers.
|
|
Z : 1240 m
|
|
|
X : 498847
|
Roche litée de couleur brun grisâtre
|
5.
|
Y : 8768097
|
observée dans les parois d'un puits de
|
|
Z : 1242 m
|
creuseur.
|
|
|
Shale Dolomitique.
|
|
X : 498603
|
Débris de dolomie silicifiée finement
|
6.
|
Y : 8768015
|
lités provenant du puits accompagnés
|
|
Z : 1253
|
de débris de dolomie massive. Le produit
d'altération est talqueux.
|
|
X : 498797
|
Roche de couleur brun grisâtre,
|
7.
|
Y : 8768041
|
observée dans les parois d'un puits de
|
|
Z : 1257 m
|
creuseur.
|
|
|
Shale Dolomitique.
|
|
X : 498891
|
|
8.
|
Y : 8768032
|
IDEM
|
|
Z : 1249 m
|
|
|
X : 498803
|
|
9.
|
Y : 8767954
|
IDEM
|
|
Z : 1270 m
|
|
|
X : 498796
|
Roche altérée, de couleur brun
|
10.
|
Y : 8767996
|
rougeâtre observée dans les parois
|
|
Z : 1254 m
|
d'un puits de creuseurs.
|
|
|
Shale dolomitique.
|
Page 29 sur 157
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTION ET LITHOLOGIE
|
|
X : 498768
|
Shale Dolomitique dans les parois.
|
11.
|
Y : 8767948
|
|
|
Z : 1263 m
|
|
|
X : 498770
|
|
12.
|
Y : 8767879
|
IDEM
|
|
Z : 1264 m
|
|
|
X : 498796
|
A cette station, nous avons observé un pli.
|
13.
|
Y : 8767912
|
Le coeur était occupé par le SDS. De part
|
|
Z : 1264 m
|
et d'autre de l'axe du pli nous avions successivement : le SDS
(1.30 m), le SDB
|
|
|
(0.70 m), la RSF (0.2m), la DStrat (0.6) puis vient la RAT.
|
|
X : 498822
|
Shale Dolomitique observé dans un puits
|
14.
|
Y : 8767907
|
de creuseur.
|
|
Z : 1262 m
|
|
|
X : 498836
|
Shale Dolomitique observé dans un puits
|
15.
|
Y : 8767914
|
de creuseur.
|
|
Z : 1256 m
|
|
|
X : 498838
|
Paquet de Shale Dolomitique plissé.
|
16.
|
Y : 8767928
|
|
|
Z : 1259 m
|
|
|
X : 498711
|
Débris des SD dans les parois du puits.
|
17.
|
Y : 8767617
|
|
|
Z : 1247 m
|
|
18.
|
X : 498744
|
IDEM
|
|
Y : 8767632
|
|
|
Z : 1252 m
|
|
|
X : 498784
|
SD dans les parois du puits.
|
19.
|
Y : 8767589
|
|
|
Z : 1256 m
|
|
|
X : 498853
|
|
20.
|
Y : 8767630
|
IDEM
|
|
Z : 1266 m
|
|
21.
|
X : 499054
|
CMN altéré dans les parois du puits.
|
|
Y : 8767338
|
|
|
Z : 1253 m
|
|
|
X : 499042
|
Shale Dolomitique suivi des formations
|
22.
|
Y : 8767314
|
de Ore Body Inférieur mais nous notons
|
|
Z : 1241 m
|
l'absence de la RSC.
|
|
X : 498766
|
Roche de couleur brun jaunâtre contenant
|
23.
|
Y : 8767515
|
de la séricite et à un ciment gréseux.
|
|
Z : 1242 m
|
Shale Dolomitique.
|
Page 30 sur 157
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTIONS ET LITHOLOGIES
|
|
X : 498787
|
Shale Dolomitique
|
24.
|
Y : 8767515
|
|
|
Z : 1249 m
|
|
|
X : 498811
|
|
25.
|
Y : 8767509
|
IDEM
|
|
Z : 1248 m
|
|
|
X : 498900
|
Débris des SD dans les parois du
|
26.
|
Y : 8767513
|
puits.
|
|
Z : 1264 m
|
|
|
X : 499043
|
Roche à apparence altérée, de couleur
|
27.
|
Y : 8767331
|
gris verdâtre, oxydée en limonite et
|
|
Z : 1247 m
|
magnétite.
|
|
|
Il pourrait s'agir de la RAT.
|
|
X : 499049
|
Roche Argilo-talqueuse.
|
28.
|
Y : 8767318
|
|
|
Z : 1250 m
|
|
|
X : 499066
|
RAT altérée.
|
29.
|
Y : 8767243
|
|
|
Z : 1232 m
|
|
|
X : 499113
|
Contact entre la RAT, la DStrat et la
|
30.
|
Y : 8767223
|
RSF.
|
|
Z : 1219 m
|
|
|
X : 498929
|
Shale Dolomitique.
|
31.
|
Y : 8767374
|
|
|
Z : 1245 m
|
|
|
X : 498944
|
RSF et DStrat.
|
32.
|
Y : 8767362
|
|
|
Z : 1233 m
|
|
|
X : 498794
|
Succession de la RAT, DStrat, SDB
|
33.
|
Y : 8767997
|
et BOMZ dont la RAT se trouve au-
|
|
Y : 1256 m
|
dessus de toutes les autres formations.
|
|
|
Les mesures structurales ont été
prises sur la Dolomie stratifiée et le
|
|
|
Shale dolomitique de base.
|
|
X : 498913
|
RAT dans les parois du puits.
|
34.
|
Y : 8768014
|
|
|
Z : 1245 m
|
|
|
X : 498893
|
Dstrat dans les parois d'un puits
|
35.
|
Y : 8767969
|
inaccessible pour prendre les mesures
|
|
Z : 1251 m
|
structurales.
|
Page 31 sur 157
STATION
S
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTION ET LITHOLOGIE
|
36.
|
X : 498869
Y : 8767914
|
IDEM
|
|
Z : 1251 m
|
|
|
X : 498837
|
Contact entre SD et l'Ore body inférieur.
|
37.
|
Y : 8767921
|
|
|
Z : 1265 m
|
|
|
X : 498882
|
CMN altéré dans les parois du puits
|
38.
|
Y : 8767863
|
|
|
Z : 1259 m
|
|
|
X : 498797
|
|
39.
|
Y : 8767780
|
IDEM
|
|
Z : 1259 m
|
|
|
X : 498810
|
Affleurement de la RAT et de la brèche de
|
40.
|
Y : 8767955
|
RAT de couleur gris pour la rat et des
|
|
Z : 1265 m
|
clastes des couleurs grises à rose pour la
brèche de la RAT.
|
|
X : 498519
|
Débris de la Brèche de la RAT provenant
|
41.
|
Y : 8768107
|
d'un puits.
|
|
Z : 1246 m
|
|
|
X : 498771
|
Observation des débris de SD et de RSC
|
42.
|
Y : 8768128
|
provenant d'un puits.
|
|
Z : 1239 m
|
|
|
X : 498791
|
IDEM
|
43.
|
Y : 8768130
|
|
|
Z : 1239 m
|
|
|
X : 498802
|
Débris de RSC très altérés.
|
44.
|
Y : 8768115
|
|
|
Z : 1240 m
|
|
|
X : 498603
|
Débris de dolomie silicifiée finement
litée
|
45.
|
Y : 8768097
|
et de dolomie silicifiée massive cariée.
|
|
Z : 1242 m
|
|
|
X : 498609
|
IDEM
|
46.
|
Y : 8768027
|
|
|
Z : 1249 m
|
|
|
X : 498715
|
Débris des RSC altérées.
|
47.
|
Y : 8768041
|
|
|
Z : 1252 m
|
|
|
X : 498740
|
Débris des SD et Des Dolomies.
|
48.
|
Y : 8768046
|
|
|
Z : 1254 m
|
|
Page 32 sur 157
STATIONS
|
COORDONNEES GEOGRAPHIQUES (UTM)
|
DESCRIPTION ET LITHOLOGIE
|
|
X : 498752
|
Débris des SD et des RSC.
|
49.
|
Y : 8768014
|
|
|
Z : 1252 m
|
|
|
|
Débris de la RSC au-dessus d'un tas des
|
|
X : 498942
|
produits provenant du puits.
|
50.
|
X : 8968003
|
|
|
Z : 1251 m
|
|
|
X : 498917
|
|
51.
|
Y : 8767972
|
IDEM
|
|
Z : 1253 m
|
|
|
X : 498894
|
Débris de la RSC, la RSF, la Dstrat
|
52.
|
Y : 8767966
|
provenant d'un puits.
|
|
Z : 1254 m
|
|
|
X : 498883
|
|
53.
|
Y : 8767966
|
IDEM
|
|
Z : 1251 m
|
|
|
X : 498633
|
Débris de la RAT provenant d'un puits.
|
54.
|
Y : 8767784
|
|
|
Z : 1245 m
|
|
|
X : 498670
|
Observation de la RAT dans un puits.
|
55.
|
Y : 8767803
|
|
|
Z : 1245 m
|
|
|
X : 498737
|
Débris de la RAT et de la RSF provenant
|
56.
|
Y : 8767883
|
d'un puits.
|
|
Z : 1259 m
|
|
|
X : 499054
|
Débris du CMN provenant d'un puits.
|
57.
|
Y : 8767440
|
|
|
Z : 1238 m
|
|
|
X : 499043
|
Roche altérée, de couleur gris verdâtre,
|
58.
|
Y : 8767331
|
oxydée en limonite et magnétite. Elle
|
|
Z : 1247 m
|
pourrait correspondre à la RAT.
|
Tableau 2. 6 : Lever des puits se trouvant dans le
gisement
Le lever géologique des trois anciennes
carrières (OLD PIT 1, OLD PIT 2 et OLD PIT 3), de tous les puits
d'exploitants artisanaux ainsi que des tranchées et petits puits
d'exploration nous a permis d'établir une carte géologique du
gisement de Kansongwe Nord au 1/20000 d'échelle. Le logging de quelques
trous de forages nous a aussi permis de compléter
les zones sans affleurement pour l'élaboration de
ladite carte géologique. (Carte géologique du
gisement de Kansongwe Nord sur la page suivante : Figure 2.6).
Page 33 sur 157
Figure 2. 6 : Carte géologique du gisement de
Kansongwe Nord.
Page 34 sur 157
II.1.3. PRESENTATION DES COUPES GEOLOGIQUES ILLUSTRATIVES
DU GISEMENTS DE KANSONGWE NORD
Figure 2. 7 : Coupe illustrative du gisement de
Kansongwe Nord
L'examen de la figure 2.7 montre une structure plissée
constituée par une alternance d'anticlinaux et de synclinaux. Le noyau
du synclinal est occupé par la Brèche de la RAT suivie de part et
d'autre par la dolomie stratifiée (Dstrat), la roche siliceuse
feuilletée (RSF) et le shale dolomitique(SD). Le noyau de l'anticlinal
est occupé par le shale dolomitique (SD).
Figure 2. 8 : Coupe illustrative du gisement de
Kansongwe Nord
L'examen de la figure 2.8 montre également une
structure plissée (un anticlinal déjeté). Le coeur de
celui-ci est occupé par la brèche de la RAT suivie de part et
d'autre par la dolomie stratifiée (DStrat), la roche siliceuse
feuilletée (RSF), le shale dolomitique (SD), enfin le calcaire à
minéraux noirs (CMN).
Page 35 sur 157
II.2. ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE
Cette étude porte sur la description des carottes de
sondages. Elle permettra d'en ressortir la lithostratigraphie du gisement de
Kansongwe Nord.
Figure 2. 9 : Plan de positionnement des
sondages
Page 36 sur 157
II.2.1. Description des carottes de
sondages
Onze sondages (quatre sections) ont été
sélectionnés dans le but de ressortir la lithostratigraphie et la
structure du gisement de Kansongwe Nord. Les descriptions des sondages sont
présentées dans les tableaux suivants :
? KSNDD15
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elévation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498750,513
|
8767800
|
1250,838
|
90°
|
-60
|
Tableau 2. 7 : Les coordonnées du sondage
KSNDD15
Passes
|
Descriptions
|
Lithologie
|
0.00
|
04.60
|
Recouvrement jaune rougeâtre à noirâtre,
latéritique avec des grains d'oxyde de fer.
|
Sol
|
04.60
|
10.20
|
Brèche de couleur jaunâtre à
rougeâtre un peu dure et oxydée en limonite, hématite et
magnétite. Elle contient des fragments de même nature de couleur
grise et rose. Ces derniers pouvant être des fragments de Rat Lilas.
|
Brèche de Rat
|
10.20
|
17.48
|
Fragments de roche dolomitique stratifiée en des bancs
centimétriques à millimétrique. Cette tranche est
très altérée.
|
DStrat
|
17.48
|
28.50
|
Roche stratifiée, très fracturée et
oxydée en hématite de coloration rougeâtre. Cette tranche
est marquée par la présence des SDB que nous venons de
décrire, des BOMZ marquée par la présence d'une formation
compacte de couleur noire rougeâtre à jaunâtre et des SDS
qui sont fracturés et aussi oxydés en limonite, hématite
et magnétite mais minéralisé en malachite.
|
SD
|
28.50
|
62.50 (E.O. H)
|
Cette tranche révèle par une roche
altérée au début de la fourchette devenant moins
altérée et moins fracturée en profondeur.
|
CMN
|
Tableau 2. 8 : Description du sondage
KSNDD15
? KSNDD19
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elévation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498699,461
|
8767899,26
|
1247,57
|
90°
|
-60
|
Tableau 2. 9 : Les coordonnées du sondage
KSNDD19
Page 37 sur 157
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0,00
|
4,62
|
Recouvrement rougeâtre à noirâtre,
latéritique avec des grains d'oxyde de fer.
|
Recouvrement
|
4,62
|
5,10
|
Mélange des débris de roche de couleurs
variées avec la formation de couverture.
|
Saprolite
|
5,10
|
17,82
|
Roche altérée de couleur jaune rougeâtre,
très oxydée et fortement fracturée.
|
CMN
|
17,82
|
21,20
|
Roche de couleur grisâtre, très oxydée et
fracturée. Cette formation correspond au shale dolomitique de base
(SDB).
|
SDB
|
21,20
|
27,77
|
Roche très altérée de couleur grisâtre
à jaunâtre.
|
RSF
|
27,77
|
66,17
|
Cette tranche présente un niveau très
bréchifié avec des fragments de couleur rose et grise. Elle est
très oxydée et minéralisée en malachite.
A partir de 51,9 m la roche est moins altérée.
Elle est fragmentée en blocs de plus ou moins 10 cm
d'épaisseur.
|
RAT
|
66,17
|
69,58
|
Roche fracturée et graphiteuse.
|
DStrat
|
69,58
|
70,39
|
Roche fracturée et graphiteuse et très finement
litée.
|
RSF
|
70,39
|
70,74
|
Roche siliceuse, cariée et très oxydée en
limonite. Elle est minéralisée en malachite.
|
RSC
|
70,74
|
75,00 (E.O.H)
|
Roche de couleur grise très dolomitique
témoignant le niveau des shales dolomitiques de base.
|
SDB
|
Tableau 2. 10 : Description du sondage
KSNDD19
? KSNDD71
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elévation (Z)
|
Azimut
|
Inclinaison
|
498861,769
|
8767506,32
|
1250,936
|
90°
|
-60
|
Tableau 2. 11 : les coordonnées du sondage
KSNDD71
Page 38 sur 157
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0,00
|
4,00
|
Recouvrement jaune rougeâtre à noirâtre,
latéritique avec des grains d'oxyde de fer.
|
Recouvremen
t
|
4,00
|
14,50
|
Brèche de couleur jaunâtre à
rougeâtre un peu dure et oxydée en limonite, hématite et
magnétite. Elle contient des fragments de même nature de couleur
grise et rose. Ces derniers pouvant être des fragments de Rat Lilas.
|
RATG
|
14,50
|
15,50
|
Fragments de roche dolomitique stratifiée en des bancs
centimétriques à millimétrique. Cette
tranche est très altérée.
|
DStrat
|
15,50
|
17,00
|
-
|
Cavité
|
17,00
|
19,90
|
Dolomie siliceuse, finement laminée, de couleur gris
noire, altérée, silicifiée, dolomitisée et
fracturée.
|
RSF
|
19,90
|
20,50
|
Dolomie siliceuse, massive, très cariée, de
couleur gris claire à gris foncé, altérée et
modérément fracturée. On trouve la malachite dans les
cassures.
|
RSC
|
20,50
|
22,90
|
Shale dolomitique bien stratifié, se débitant en
bancs épais,
gris verdâtre à violacée, fracturée
et minéralisée en malachite dans les plans des cassures
transversales et parallèles à la stratification.
|
SDB
|
22,90
|
24,30
|
Une boue de couleur gris mauve remplie d'oxydes noirs.
|
BOMZ
|
24,30
|
33,60
|
Shale dolomitique irrégulièrement
stratifié, de couleur rougeâtre, légèrement gris
foncé, fracturé.
|
SDS
|
33,60
|
34,60
|
-
|
Cavité
|
34,60
|
49,30
|
Shale dolomitique finement laminé, de couleur brun
rougeâtre, très altérés et riche en
hématite.
|
SDS
|
49,30
|
53,10
(E.O.H)
|
Dolomie siliceuse irrégulièrement
stratifiée de couleur gris claire. La roche est plus ou moins compacte
et très carbonatée.
|
CMN
|
Tableau 2. 12 : Description du sondage
KSNDD71
Page 39 sur 157
? KSNDD 85
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elévation (Z)
|
Azimut
|
Inclinaison
|
498496,55
|
8767901,07
|
1237,693
|
-
|
-90
|
Tableau 2. 13 : Les coordonnées du sondage
KSNDD85
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
22.11
|
Matériaux de couleur rouge, mélangé des
débris rouges avec des débris cherteux.
|
Recouvremen t
|
22.11
|
29. 62
|
Présence des débris cherteux dans une masse de
terre rouge.
|
Saprolite
|
29. 6
|
66.90
|
Présence d'une roche talqueuse, altérée, de
couleur
|
CMN altéré
|
2
|
|
brunâtre, jaunâtre à noirâtre.
|
|
66.90
|
75.32
|
Roche siliceuse, cariée faiblement altéré
et ne présentant pas de trace de minéralisation.
|
CMN altéré
|
75.32
|
80.65
|
Roche talqueuse, minéralisée en malachite.
|
CMN altéré
|
80.65
|
88.75
|
Roche dolomitique, talqueuse, ne présentant pas de
trace de la minéralisation.
|
CMN dolomitique
|
|
(E.O.H)
|
|
|
Tableau 2. 14 : Description du sondage
KSNDD85
? KSNDD 86
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elevation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498451,421
|
8767899,63
|
1237,44
|
-
|
-90
|
Tableau 2. 15 : Les coordonnées du sondage
KSNDD86
Page 40 sur 157
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
15.50
|
Terre rouge remplie de débris rocheux de natures
diverses.
|
Recouvrement
|
15.50
|
31.22
|
Roche talqueuse très altérée et ne
présentant pas de trace de minéralisation.
|
CMN altéré
|
31.22
|
42.83
|
Alternance de roches talqueuse et cherteuse, très
altérées et minéralisées en malachite vers la fin
de cette passe à une profondeur comprise autour de 1,3m.
|
CMN altéré
|
42.83
|
44.00 (E.O.H)
|
Dolomie finement cristalline, massive de couleur
blanchâtre et non minéralisée.
|
CMN
Dolomitique.
|
Tableau 2. 16 : Description du sondage
KSNDD86
? KSNDD87
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elevation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498695,023
|
8767500,6
|
1238,352
|
41°
|
-60
|
Tableau 2. 17 : Les coordonnées du sondage
KSNDD87
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
06.00
|
Sol rouge, latéritique avec des grains d'oxydes de fer.
|
Sol
|
06.00
|
09.30
|
Mélange de sol latéritique et des débris de
roche.
|
Saprolite
|
09.30
|
43.80
|
Roche altérée, transformée en poudre
argilo talqueuse, friable brun jaunâtre, noirâtre un peu
oxydée en hématite. A certains endroits, nous pouvons observer
des reliques de la roche altérée. Nous notons des traces de la
minéralisation en malachite dans cette tranche.
|
CMN altéré
|
43.80
|
67.10
|
Roche stratifiée, très fracturée et
oxydée en hématite d'où sa coloration rougeâtre.
Cette tranche est marquée par la présence du SDS (jusqu'à
58.60) que nous venons de décrire, de BOMZ (de 58.60 à 61.40
où commence une cavité jusqu'au début des SDB). Ce BOMZ
est marqué par la présence d'une formation compacte de couleur
noire rougeâtre à jaunâtre et des SDB (de la cavité
à une profondeur de 67.10) qui sont fracturés et
|
SD
|
Page 41 sur 157
|
|
aussi oxydés en limonite, hématite et
magnétite mais minéralisés en malachite.
|
|
67.10
|
68.90
|
Roche massive, siliceuse et cariée et parfois
oxydée en magnétite d'où sa coloration noire en certains
endroits.
|
RSC
|
|
|
Minéralisée en malachite
|
|
68.90
|
70.00
|
Roche à rubanement millimétrique onduleux,
oxydée et fracturée. Elle est minéralisée en
chalcopyrite.
|
RSF
|
70.00
|
77.50
|
Roche dolomitique, stratifiée, de couleur
grisâtre,
fracturée. Présence des veines de calcite
minéralisées en chalcopyrite.
|
DStrat
|
|
|
Roche massive de couleur gris verdâtre (cette coloration
|
|
77.50
|
83.00
|
est peut être due à la chloritisation). Vers la fin
du
|
RAT
|
|
(E.O.H)
|
sondage, cette formation présente des remplissages des
dolomites dans la brèche et aussi la présence des sulfures comme
la chalcopyrite et la pyrite.
|
|
Tableau 2. 18 : Description du sondage
KSNDD87
? KNSDD92
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elevation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498647,133
|
8767467,58
|
1238,012
|
41°
|
-60
|
Tableau 2. 19 : Les coordonnées du sondage
KSNDD92
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
34.80
|
Recouvrement de couleur jaune rougeâtre.
|
Sol
|
34.8
0
|
70.70
|
Alternance des roches cherteuse, schisteuse et talqueuse.
|
CMN altéré
|
70.7
0
|
81.00
|
Roche talqueuse tendre et pulvérulente de couleur
noire, altérée avec des traces de malachite. On note aussi la
présence d'oxydes de fer.
|
CMN altéré
|
81.0
0
|
83.20
|
Alternance de schistes argileux indurés stratifiés
et
d'argilite plu ou moins talqueuse, tendre de couleur noire
avec des traces de malachite.
|
CMN altéré
|
83.2
0
|
97.70
|
Roche stratifiée en certains endroits de couleur beige,
altérée et non minéralisée. Elle
est oxydée en certains endroits.
|
SDS altéré
|
97.7
0
|
111.15 (E.O.H)
|
Roche à tendance dolomitique, stratifiée, avec
quelques passes altérées et des traces de malachite. En certains
endroits elle est finement stratifiée et carbonée d'où sa
coloration noire.
|
SDS altéré
|
Page 42 sur 157
Tableau 2. 20 : Description du sondage
KSNDD92
? KSNDD116
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elevation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498609,442
|
8767435,65
|
1236,87
|
41°
|
-60
|
Tableau 2. 21 : Les coordonnées du sondage
KSNDD116
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
21.66
|
Recouvrement latéritique, de couleur rougeâtre
à rouge jaunâtre.
|
Sol
|
21.6
|
22. 70
|
Mélange de recouvrement et de fragment de roche
altérée
|
Saprolite
|
6
|
|
de couleur brun jaunâtre.
|
|
22. 7
|
39.13
|
Roche altérée, poudrée de couleur variant
entre le brun
|
CMN altéré
|
0
|
(E.O.H)
|
jaunâtre, rougeâtre à noirâtre. A la
fin de la passe on note la présence de fragments de roche dure du
CMN.
|
|
Tableau 2. 22 : Description du sondage
KSNDD116
? KSNDD124
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elevation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498884,892
|
8767343,4
|
1237,628
|
41°
|
-60
|
Tableau 2. 23 : Les coordonnées du sondage
KSNDD124
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
04.33
|
Sol de couverture rougeâtre, latéritique de
couleur jaune rougeâtre avec des grains d'oxyde de fer.
|
Sol
|
04.33
|
09. 60
|
Mélange de sol avec les débris de roche
altérée de couleur brun jaunâtre à brun
noirâtre.
|
Saprolite
|
09. 60
|
15.80
|
Roche altérée de couleur variant entre brun
rougeâtre à brun jaunâtre. La partie altérée,
poudreuse contient des minéraux brillants pouvant être la
séricite.
|
CMN altéré
|
15.80
|
52.62
|
Roche fracturée (très fracturée vers la
fin de la passe) de couleur brun jaunâtre à des oxydes de fer et
présence de magnétite. Elle est minéralisée en
malachite dans les plans des cassures et les plans de stratifications. La
minéralisation dans cette formation suit aussi les veines de calcite.
|
SD
|
52.62
|
53.13
|
Roche à rubanement millimétrique onduleux,
oxydée et très fracturée marquée par une
minéralisation en malachite.
|
RSF
|
Page 43 sur 157
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
53.13
|
53.90
|
Roche dolomitique, stratifiée, de couleur
grisâtre,
fracturée. Elle est également marquée par
une minéralisation en malachite.
|
DStrat
|
53.90
|
62.00
|
Brèche monogénique marquée par des
fragments de RAT de taille centimétrique à millimétrique
de couleur grise et
rose. Ce rose pouvant témoigner de la présence
des fragments de la Rat Lilas.
|
Brèche de RAT
|
62.00
|
67.30
|
Roche massive, de couleur grise à ciment gréseux
non minéralisé.
|
RAT grise
|
67.30
|
76.88
|
Roche dolomitique, stratifiée, de couleur
grisâtre,
fracturée. Présence de veines de calcite et
minéralisée en chalcopyrite dans les veines de calcite.
|
DStrat
|
76.88
|
77.68
|
Roche à rubanement millimétrique onduleux,
oxydée et
très fracturée marquée par une
minéralisation en chalcopyrite.
|
RSF
|
77.68
|
85.90 (E.O.H)
|
Roche de couleur noire, graphiteuse, stratifiée en
bancs
variant du décimètre au centimètre et au
millimètre. Notons la présence de nodules dans les parties
inférieures de la passe. Ces nodules marquent le niveau des shales
dolomitiques de base (SDB). Cette formation
est minéralisée en chalcopyrite dans les cassures.
|
SD
|
Tableau 2. 24 : Description du sondage
KSNDD124
? KSNDD125
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elevation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498911,956
|
8767299,44
|
1236,419
|
41°
|
-75
|
Tableau 2. 25 : Les coordonnées du sondage
KSNDD125
Page 44 sur 157
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
06.33
|
Sol de couverture latéritique, de couleur jaune
rougeâtre avec des grains d'oxyde de fer.
|
Sol
|
06.33
|
09. 15
|
Mélange de sol avec les débris de roche
altérée de couleur brun jaunâtre à brun
noirâtre.
|
Saprolite
|
09. 15
|
32.90
|
Roche altérée variant entre le brun
rougeâtre et le brun
jaunâtre. La partie altérée, poudreuse
contient des minéraux brillants pouvant être de la
séricite.
|
CMN altéré
|
32.90
|
40.80
|
Roche fracturée (très fracturée vers la
fin de la passe) brun jaunâtre avec des oxydes de fer et la
présence de la magnétite. Elle est minéralisée en
malachite dans des plans de cassures, de stratifications ainsi que les veines
de calcite.
|
SD
|
40.80
|
42.20
|
Roche massive, oxydée et fracturée,
minéralisée en malachite.
|
RSC
|
42.20
|
43.72
|
Roche à rubanement millimétrique onduleux,
oxydée et très fracturée minéralisée en
malachite.
|
RSF
|
43.72
|
46.90
|
Roche dolomitique, grisâtre, stratifiée en sa
partie
supérieure, elle est compacte et est très
fracturée en profondeur. Au début elle est compacte et
très fracturée vers la fin. Elle est également
minéralisée en malachite.
|
DStrat
|
46.90
|
51.30 (E.O.H)
|
Brèche monogénique constituée par de
fragments gris de la RAT de tailles centimétrique à
millimétrique.
|
Brèche de RAT
|
Tableau 2. 26 : Description du sondage
KSNDD125
? KSNDD126
Coordonnées du sondage :
Easting (X)
|
Northing (Y)
|
Elevation (Z)
|
Azimut
|
Inclination
|
498951,59
|
8767269,46
|
1236,172
|
41°
|
-75
|
Tableau 2. 27 : Les coordonnées du sondage
KSNDD126
Page 45 sur 157
Passes(m)
|
Description
|
Lithologie
|
0.00
|
06.60
|
Recouvrement jaune rougeâtre latéritique avec des
grains d'oxyde de fer.
|
Sol
|
06.60
|
56.62
|
Roche altérée au début du paquet donnant
un sol de couleur jaune rougeâtre et à partir de 54 m de
profondeur le faciès non altéré est
minéralisé en chalcopyrite et en oxydes de fer. Cette formation
est par endroit très fracturée.
|
CMN
|
56.62
|
58.00
|
Roche stratifiée, fracturée, graphiteuse à
nodules.
|
SD
|
58.00
|
58.48
|
Roche à rubanements millimétriques onduleux,
oxydée, fracturée et graphiteuse.
|
RSF
|
58.48
|
63.28
|
Roche dolomitique, stratifiée, fracturée et
graphiteuse.
|
DStrat
|
63.28
|
77.90 (E.O.H)
|
Brèche monogénique marquée par des
fragments chloriteux millimétriques à centimétriques de la
de RAT.
|
Brèche de RAT
|
Tableau 2. 28 : Description du sondage
KSNDD126
II.2.2. Logs lithostratigraphique des sondages de
Kansongwe nord
La description de sondages sélectionnés nous a
permis d'établir les logs stratigraphiques du gisement et de faire des
corrélations entre les différents logs lithostratigraphique.
Page 46 sur 157
Figure 2. 10 : Logs lithostratigraphique des sondages
du gisement de Kansongwe Nord
Page 47 sur 157
II.3. ETUDE STRUCTURALE II.3.1. INTRODUCTION
Dans la nature, les masses rocheuses sont rarement continues,
elles sont généralement recoupées par des
discontinuités diverses qui peuvent être des failles, des
diaclases, des joints, etc. Ces discontinuités proviennent de
différents mouvements tectoniques qui les ont affectées et
observables aux différentes échelles microscopiques,
mésoscopique et mégascopique. Dans notre étude, nos
mesures ont été prises à l'échelle
mésoscopique c'est-à-dire au niveau de l'affleurement.
Cette partie consiste en une étude des
déformations ayant affecté les formations du secteur
d'étude par une analyse structurale portant sur les aspects
géométriques et statistiques.
La méthodologie utilisée consiste en :
- Une description macroscopique des structures ;
- Une identification et une caractérisation
d'éléments structuraux planaires ainsi que leurs relations
géométriques et chronologiques ; - Une cartographie des
éléments structuraux.
Les observations et la prise des mesures ont été
rendues faciles grâce aux affleurements dans les anciennes petites mines
(OLD PIT1, OLD PIT2, OLD PIT3), dans les puits
d'exploitants artisanaux et dans les ouvrages de prospection (tranchées
et petits puits). Ces mesures ont été d'abord l'objet d'un
traitement statistique en termes de rosaces de fréquences et ont
été ensuite projetées sur canevas
stéréographiques grâce au logiciel informatique Dips
v.5.041.
? Le logiciel informatique Dips est
l'outil qui nous a permis d'obtenir la rosace de fréquences des
structures planaires (cassures ; stratification), de donner la distribution
polaire des plans et de déterminer les zones d'isodensités des
structures planaires.
? Rosace de fréquence
L'établissement des rosaces de fréquence permet
de reconnaitre rapidement et sans ambiguïté aucune les directions
préférentielles des cassures, de la stratification, des
schistosités et l'allure de distribution des valeurs.
Page 48 sur 157
? Canevas
stéréographique
La projection sur canevas stéréographique
consiste en une représentation des pôles des plans de
stratification et des cassures (minéralisées et non
minéralisées) ainsi que de leurs isodensités. Ces
représentations donnent une orientation préférentielle,
une concentration majeure et mineure des pôles dans les différents
quadrants du canevas de Schmidt en indiquant les sens
préférentiels des pendages et en ressortant le plan moyen de
stratification.
II.3.2. DESCRIPTION MACROSCOPIQUE DES STRUCTURES. A.
Structure du gisement
L'étude de la déformation par l'analyse des
structures et des microstructures observées à une échelle
mésoscopique a permis de mettre en évidence l'architecture
tectonique des formations géologiques du secteur. L'étude
lithostratigraphique faite au point précédent, montre une
polarité normale suivie d'une polarité inverse des unités
lithologiques des Sous-Groupe de Mines (R2). Ces formations présentent
une structure plissée et faillée.
Page 49 sur 157
Figure 2. 11 : Illustration des structures affectant le
gisement de Kansongwe nord à l'échelle de la carte.
Page 50 sur 157
B. Analyse de la déformation cassante
Il s'agit en effet des failles diverses observées
à l'échelle de l'affleurement et à l'échelle du
gisement ainsi que des différents types de fractures tels que les
diaclases et les fractures conjuguées.
? FAILLE 1 (F1 sur la figure 2.11)
Cette faille de direction N56°E mettant en contact un
compartiment en série normale et un autre en série
renversée a été observée au niveau de la petite
mine OLD PIT 1. Le miroir de cette faille étant caché, le sens du
pendage s'avère difficile à estimer. Le long de cette faille, on
sait distinguer le SDS, le BOMZ et le SDB (une série normale) se buter
dans la RSC appartenant au flanc inférieur (série inverse) d'un
pli. Cette faille affecte la RSF dont elle bréchifie une partie. Les
éléments de cette brèche sont arrangés de
manière irrégulière et sont de formes diversifiées
témoignant de leur origine tectonique.
NW
SE
Figure 2. 12 : Illustration de la faille1
observée dans l'OLD PIT1
? FAILLE 2 (F2 sur la figure 2.12)
En principe, il s'agit d'une faille inverse de
décrochement dextre de direction N110°E/80°SW observée
à la station 1 dans le OLD PIT 2. Cette faille longe tout le gisement et
est à l'origine de changement de directions de plans axiaux de plis et
par conséquent des formations dans le gisement de Kansongwe Nord.
Page 51 sur 157
Figure 2. 13 : Illustration de la faille inverse de
décrochement dextre observée à la station 1 dans l'OLD
PIT2.
? MICROSTRUCTURES ASSOCIEES AUX FAILLES.
Plusieurs microstructures associées aux failles ont
été observées sur les différentes formations du
gisement de Kansongwe nord.
? Faille inverse
Une faille inverse de direction N22°E/88NW a
été observée à la station 4 dans l'OLD PIT1. Elle
débute dans le BOMZ et se termine dans le SDB.
Page 52 sur 157
Figure 2. 14 : Illustration de la faille inverse
observée à la station 4 dans l'OLD PIT1
? Fractures conjuguées
Ces fractures sont observées dans toutes les formations
du gisement de Kansongwe nord. Elles forment généralement entre
elles des angles aigus proches de 60°.
Ce sont des fractures de cisaillement conjuguées, qui
se sont développées en un double réseau assez conforme.
Leur disposition spatiale (la bissectrice de l'angle aigu) permet de dresser
une direction de 61 dans l'angle aigu (61 vertical).
Page 53 sur 157
Figure 2. 15 : Illustration d'un réseau des
cassures conjuguées dans la RAT grise
III.2.3. Analyse de la déformation
plicative
L'examen de la figure 2.8 (carte géologique de
Kansongwe nord) montre que la structure du gisement de Kansongwe nord est une
structure plissée. Les directions de plans axiaux des plis
observés dans le gisement de Kansongwe nord varient
considérablement. Cela est principalement dû à l'effet des
failles décrites à la section précédente sur ces
derniers. Un micropli en forme de S a été observé à
la station 14 dans l'OLD PIT 1 dans les SDS, dont la direction du plan axial de
l'anticlinal est de N15°/74°NW et celle du synclinal est N
3°/70°W.
Figure 2. 16 : A) faux synclinal, B) un faux
anticlinal, C) un micropli dans le SDS
Page 54 sur 157
Figure 2. 17 : Plissement d'un banc de shale
dolomitique supérieur dans le OLD PIT1
II.3.3. TRAITEMENTS STATISTIQUES DES DONNEES
STRUCTURALES
Compte tenu des conditions de terrain, 27 mesures des plans de
stratification (S0) et 103 mesures des plans de cassures ont été
prises dans le gisement de Kansongwe nord.
Ces mesures seront d'abord traitées et analysées
statistiquement à l'aide des rosaces de fréquence, puis
projetées sur canevas stéréographiques grâce au
logiciel Dips version 5.041.
Page 55 sur 157
? Mesures des Plans de stratification (S0)
Longitude (X)
|
Latitude (Y)
|
Altitude (Z)
|
Pendage
|
Direction
|
Direction Du
Pendage
|
Sens Du
Pendage
|
Lithologie
|
498645
|
8767854
|
1242
|
62
|
102
|
192
|
SW
|
DStrat
|
498631
|
8767861
|
1244
|
63
|
100
|
190
|
SW
|
DStrat
|
498624
|
8767861
|
1235
|
27
|
105
|
195
|
SW
|
SDB
|
498624
|
8767850
|
1235
|
30
|
161
|
251
|
SW
|
RSF
|
498642
|
8767884
|
1241
|
26
|
105
|
195
|
SW
|
SDB
|
498796
|
8767912
|
1264
|
69
|
30
|
300
|
NW
|
DStrat
|
498822
|
8767904
|
1262
|
30
|
10
|
280
|
WNW
|
SDB
|
498836
|
8767914
|
1256
|
30
|
10
|
280
|
WNW
|
SDB
|
498784
|
8767589
|
1256
|
68
|
132
|
222
|
SW
|
SD
|
498853
|
8767630
|
1266
|
20
|
160
|
250
|
SW
|
SD
|
498887
|
8767681
|
1255
|
39
|
50
|
320
|
NW
|
SDS
|
498879
|
8767677
|
1259
|
19
|
35
|
305
|
NW
|
CMN
|
498899
|
8767616
|
1264
|
17
|
31
|
301
|
NW
|
CMN
|
498977
|
8767661
|
1237
|
15
|
29
|
299
|
NW
|
CMN
|
Page 56 sur 157
Longitude (X)
|
Latitude (Y)
|
Altitude (Z)
|
Pendage
|
Direction
|
Direction Du
Pendage
|
Sens Du
Pendage
|
Lithologie
|
499042
|
8767314
|
1241
|
60
|
140
|
230
|
SW
|
RSF
|
498787
|
8767515
|
1249
|
51
|
148
|
238
|
SW
|
SD
|
498811
|
8767509
|
1248
|
31
|
135
|
225
|
SW
|
SD
|
498900
|
8767513
|
1264
|
30
|
131
|
221
|
SW
|
SD
|
499049
|
8767318
|
1250
|
53
|
140
|
230
|
SW
|
RSF
|
499113
|
8767223
|
1219
|
46
|
125
|
215
|
SW
|
RSF
|
498929
|
8767374
|
1245
|
62
|
145
|
235
|
SW
|
SDB
|
498981
|
8767287
|
1211
|
24
|
132
|
222
|
SW
|
SDS
|
499019
|
8767236
|
1212
|
44
|
142
|
232
|
SW
|
SDS
|
499076
|
8767201
|
1239
|
69
|
122
|
212
|
SW
|
SDS
|
498794
|
8767997
|
1256
|
30
|
65
|
155
|
SW
|
DStrat
|
498837
|
8767921
|
1265
|
25
|
10
|
280
|
WNW
|
DStrat
|
498798
|
8767780
|
1259
|
50
|
6
|
276
|
WNW
|
SD
|
Tableau 2. 29 : Mesures des plans de stratification
(S0) du gisement de Kansongwe Nord
Page 57 sur 157
? Mesures des plans de cassures.
Longitude (X)
|
Latitude (Y)
|
Altitude (Z)
|
Pendage
|
Direction
|
Directio n Du Pendage
|
Sens Du Pendag e
|
Remplissag
e
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
85
|
2
|
272
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
81
|
3
|
273
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
82
|
3
|
273
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
81
|
3
|
273
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
80
|
3
|
273
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
80
|
4
|
274
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
76
|
5
|
275
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
80
|
5
|
275
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
82
|
6
|
276
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
80
|
6
|
276
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
81
|
6
|
276
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
83
|
7
|
277
|
WNW
|
Non
|
498642
|
876788
4
|
1241
|
72
|
11
|
281
|
WNW
|
Non
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
31
|
37
|
307
|
NW
|
Dolomite
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
50
|
48
|
318
|
NW
|
Quartz
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
31
|
48
|
318
|
NW
|
Dolomite
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
28
|
48
|
318
|
NW
|
Dolomite
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
48
|
49
|
319
|
NW
|
Quartz
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
28
|
50
|
320
|
NW
|
Dolomite
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
55
|
51
|
141
|
SE
|
Quartz
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
29
|
51
|
321
|
NW
|
Dolomite
|
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498879
|
876767
7
|
1259
|
28
|
51
|
321
|
NW
|
Dolomite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
84
|
51
|
141
|
SE
|
Malachite
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
52
|
52
|
142
|
SE
|
Quartz
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
29
|
52
|
322
|
NW
|
Dolomite
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
27
|
52
|
322
|
NW
|
Dolomite
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
50
|
54
|
144
|
SE
|
Quartz
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
52
|
54
|
144
|
SE
|
Quartz
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
26
|
55
|
325
|
NW
|
Dolomite
|
Longitude (X)
|
Latitude (Y)
|
Altitude (Z)
|
Pendage
|
Direction
|
Directio n Du Pendage
|
Sens Du Pendag e
|
Remplissag
e
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
27
|
55
|
325
|
NW
|
Dolomite
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
50
|
56
|
326
|
NW
|
Quartz
|
498798
|
876778
0
|
1259
|
47
|
56
|
326
|
NW
|
Quartz
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
22
|
57
|
327
|
NW
|
Dolomite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
70
|
57
|
327
|
NW
|
Malachite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
64
|
59
|
329
|
NW
|
Malachite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
50
|
60
|
150
|
SE
|
Dolomite
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
82
|
61
|
331
|
NW
|
Non
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
22
|
61
|
331
|
NW
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
51
|
61
|
331
|
NW
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
48
|
61
|
151
|
SE
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
43
|
61
|
151
|
SE
|
Dolomite
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
40
|
62
|
332
|
NW
|
Non
|
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498977
|
876766
1
|
1237
|
54
|
62
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332
|
NW
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
52
|
62
|
152
|
SE
|
Dolomite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
43
|
62
|
152
|
SE
|
Malachite
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
85
|
64
|
334
|
NW
|
Non
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
20
|
64
|
334
|
NW
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
50
|
64
|
154
|
SE
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
50
|
64
|
154
|
SE
|
Dolomite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
48
|
65
|
155
|
SE
|
Malachite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
45
|
65
|
155
|
SE
|
Malachite
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
46
|
66
|
336
|
NW
|
Non
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
50
|
66
|
156
|
SE
|
Dolomite
|
498879
|
876767
7
|
1259
|
25
|
67
|
337
|
NW
|
Dolomite
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
85
|
68
|
338
|
NW
|
Non
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
82
|
68
|
338
|
NW
|
Non
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
38
|
69
|
339
|
NW
|
Non
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
52
|
69
|
159
|
SE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
52
|
70
|
160
|
SE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
66
|
70
|
160
|
SE
|
Malachite
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
82
|
70
|
340
|
NW
|
Non
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
40
|
71
|
341
|
NW
|
Non
|
Longitude (X)
|
Latitude (Y)
|
Altitude (Z)
|
Pendage
|
Direction
|
Directio n Du Pendage
|
Sens Du Pendag e
|
Remplissag
e
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
81
|
71
|
341
|
NW
|
Non
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
79
|
71
|
341
|
NW
|
Non
|
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498811
|
876750
9
|
1248
|
81
|
71
|
341
|
NW
|
Non
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
80
|
72
|
342
|
NW
|
Non
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
72
|
72
|
342
|
NW
|
Non
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
60
|
73
|
163
|
SE
|
Malachite
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
40
|
74
|
344
|
NW
|
Non
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
80
|
75
|
345
|
NW
|
Non
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
46
|
78
|
348
|
NW
|
Non
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
52
|
80
|
170
|
SSE
|
Malachite
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
82
|
82
|
352
|
NW
|
Non
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
82
|
82
|
352
|
NW
|
Non
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
58
|
83
|
173
|
SSE
|
Malachite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
52
|
84
|
174
|
SSE
|
Malachite
|
498811
|
876750
9
|
1248
|
85
|
85
|
355
|
NW
|
Non
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
50
|
87
|
177
|
SSE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
55
|
90
|
180
|
S
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
53
|
91
|
181
|
WSW
|
Malachite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
71
|
100
|
10
|
NNE
|
Malachite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
60
|
102
|
12
|
NNE
|
Malachite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
67
|
108
|
18
|
NE
|
Malachite
|
499049
|
876731
8
|
1250
|
67
|
110
|
20
|
NE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
63
|
119
|
29
|
NE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
64
|
120
|
30
|
NE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
74
|
122
|
32
|
NE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
64
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123
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33
|
NE
|
Malachite
|
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|
876791
2
|
1264
|
65
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125
|
35
|
NE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
68
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129
|
39
|
NE
|
Malachite
|
498796
|
876791
2
|
1264
|
61
|
131
|
41
|
NE
|
Malachite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
76
|
138
|
48
|
NE
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
81
|
140
|
50
|
NE
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
84
|
142
|
52
|
NE
|
Dolomite
|
Longitude (X)
|
Latitude (Y)
|
Altitude (Z)
|
Pendage
|
Direction
|
Directio n Du Pendage
|
Sens Du Pendag e
|
Remplissag
e
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
86
|
144
|
54
|
NE
|
Dolomite
|
498977
|
876766
1
|
1237
|
85
|
146
|
56
|
NE
|
Dolomite
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
51
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|
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|
NE
|
Non
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
51
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157
|
67
|
NE
|
Non
|
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|
876785
4
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1242
|
54
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157
|
67
|
NE
|
Non
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
40
|
160
|
70
|
NE
|
Non
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
47
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160
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70
|
NE
|
Non
|
498645
|
876785
4
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1242
|
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|
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|
72
|
NE
|
Non
|
498645
|
876785
4
|
1242
|
35
|
169
|
79
|
NE
|
Non
|
Tableau 2. 30 : Mesures des plans de cassures du
gisement de Kansongwe Nord
3.3.1. Rosace de fréquence des directions des
plans de stratification
Cette rosace indique la direction préférentielle
de toutes les mesures des plans de stratification du gisement de Kansongwe Nord
(Figure 2.18).
Page 62 sur 157
Figure 2. 18 : Rosace de fréquence des plans de
stratification du gisement de Kansongwe Nord
De cette représentation, ressort une direction
préférentielle comprise entre N130°E et N140°E
orientée NW-SE. A celle-ci s'ajoute également deux autres
directions préférentielles mineures. L'une comprise entre
N120°E et N130°E et l'autre entre N140°E et N150°E. Il est
donc certain que les formations de Kansongwe Nord sont orientées
NW-SE.
A.2. Rosace de fréquence des mesures de direction
des fractures
Les différentes fractures ont été
séparées et catégorisées en fonction de leurs
remplissages :
? Rosace de fréquence des mesures de direction des
fractures tapissées de dolomite
Page 63 sur 157
Figure 2. 19 : Rosace de fréquence des mesures
de direction des fractures tapissées de dolomite
Cette représentation ressort une direction
préférentielle des cassures tapissées de dolomite. Elle
est comprise entre N60°E et N70°E orientée NE-SW.
? Rosace de fréquence des mesures de direction
des fractures tapissées de malachite
Figure 2. 20 : Rosace de fréquence des mesures
de direction des fractures tapissées de malachite
Cette représentation ressort 3 directions
préférentielles de cassures tapissées de malachite. La
première est comprise entre N60°E et N70°E orientée
NE-SW. La deuxième est comprise entre N80°E et N90°E
orientée ENE-WSW. La troisième est comprise entre N120°E et
N130°E orientée NW-SE.
? Rosace de fréquence des mesures de
direction des fractures tapissées de quartz
Page 64 sur 157
Figure 2. 21 : Rosace de fréquence des mesures
de direction des fractures tapissées de quartz
Cette représentation ressort une direction
préférentielle comprise entre N50°E et N60°E
orientée NE-SW.
? Rosace de fréquence des mesures de direction
des fractures non remplies
Figure 2. 22 : Rosace de fréquence des mesures
de direction des fractures non remplies
Cette représentation ressort une direction
préférentielle comprise entre N0°E et N10°E
orientée NNE-SSW.
3.3.2. Projection sur canevas
stéréographiques.
La projection sur canevas stéréographique consiste
en une représentation des pôles des plans de stratification et des
cassures (minéralisées et non minéralisées) ainsi
que de leurs isodensités. Ces représentations donnent une
orientation préférentielle, une concentration
Page 65 sur 157
majeure et mineure des pôles dans les différents
quadrants du canevas de Schmidt en indiquant les sens
préférentiels de pendage et en ressortant le plan moyen de
stratification.
a. Représentation des pôles et des
isodensités des plans de stratification (S0) du gisement de Kansongwe
Nord
Figure 2. 23 : Illustration de plans de stratification
par leurs pôles
Figure 2. 24 : Traces cyclographiques des plans de
stratification du gisement de Kansongwe nord.
Nous remarquons sur la figure 2.23 que la grande partie des
pôles de plans de stratification s'observe dans les quadrants NE et SE.
Ce qui suggère que les sens préférentiels de pendages sont
SW et NW (Confirmé par la figure 2.24 : traces cyclographiques des plans
de stratification).
Figure 2. 26 : Représentation en pôles des
plans de fractures du gisement de Kansongwe nord
Page 66 sur 157
Figure 2. 25 : Isodensités des plans de
stratifications.
La détermination des zones d'isodensitéspermet
de ressortir le plan de stratification moyen correspondant à la famille
majeure. L'observation de la figure ci-haut montre que la concentration
maximale des pôles atteint 21.65%, la position des pôles moyens est
plus proche du centre que de l'extrémité du cercle mais aussi
qu'une partie des pôles est à mi-distance entre le centre et
l'extrémité du cercle. Ces observations indiquent que les
formations de Kansongwe nord ont préférentiellement des pendages
faibles (compris entre 10 et 30°) et moyens (compris entre 30 et
50°).
b. Représentation des pôles et des
isodensités des plans de cassures du gisement de Kansongwe
Nord
Page 67 sur 157
Figure 2. 27 : Représentation des
isodensités de fractures du gisement de Kansongwe nord
De ces représentations on peut dire que les cassures
montrent une concentration maximale des pôles atteignant 21.66%
signifiant que les concentrations de pôles sont éparpillées
dans les 1er, 2ème et 3ème quadrants
montrant des pendages faibles à forts.
? Représentation des pôles et des
isodensités des plans de cassures tapissées de
dolomite
Figure 2. 28 : Illustration des pôles et des
isodensités des cassures tapissées de dolomite
La figure 2.28A fait ressortir 3 grandes familles de cassures sur
base du sens des
- La première famille comprend les cassures dont leurs
pôles sont concentrés dans le deuxième quadrant. Le sens
des pendages de ces cassures est le NW ;
pendages:
Page 68 sur 157
- La deuxième famille comprend les cassures dont leurs
pôles sont concentrés dans le troisième quadrant. Le sens
des pendages de ces cassures est le NE ;
- La troisième famille comprend les cassures dont leurs
pôles sont concentrés dans le quatrième quadrant. Le sens
des pendages de ces cassures est le SE.
Le diagramme des iso densités (Figure 2.28B) montre une
concentration maximale des pôles atteignant 53,49% et situer proche du
centre (90°). Ce qui suggère que les pendages sont majoritairement
moyens.
? Représentation des pôles et des
isodensités des plans de cassures tapissées de
malachite
Figure 2. 29 : Illustration des pôles et des
isodensités des cassures tapissées de malachite
La figure 2.29A fait ressortir 2 grandes familles de cassures
sur base de sens de leurs pendages :
- La première famille comprend les cassures
concentrées dans le troisième quadrant. Le sens des pendages de
ces cassure est le NE ;
- La deuxième famille comprend les cassures
concentrées dans le quatrième quadrant. Le sens de pendages de
ces cassures est le SE voire SSE.
Le diagramme des iso densités (Figure 2.29B) montre une
concentration maximale des pôles atteignant 21,57% et situer proche du
cercle extérieur que du centre. Ce qui suggère que les pendages
sont majoritairement forts.
? Représentation des pôles et des
isodensités des plans de cassures tapissées de
quartz
Page 69 sur 157
Figure 2. 30 : illustration des pôles et des
isodensités des cassures tapissées de quartz
La figure 2.30A fait ressortir 2 grandes familles de cassures
sur base de sens de leurs pendages :
- La première famille comprend les cassures
concentrées dans le deuxième quadrant. Ces cassures plongent vers
le NW.
- La deuxième famille comprend les cassures
concentrées dans le quatrième quadrant. Le sens de pendages de
ces cassures est le SE.
Le diagramme des iso densités (Figure 2.30B) montre une
concentration maximale des pôles atteignant 48,71% et est située
à mi-distance entre le centre et le cercle extérieur. Ce qui
suggère que les pendages sont moyens.
? Représentation des pôles et des
isodensités des plans de cassures non remplies
Figure 2. 31 : Illustration des pôles et des
isodensités des cassures non remplies
La figure 2.31A fait ressortir 2 grandes familles de cassures
sur base de sens de leurs pendages :
Page 70 sur 157
- La première famille comprend les cassures
concentrées dans le deuxième quadrant. Une partie de ces cassures
plongent vers le NW et une autre vers l'WNW.
- La deuxième famille comprend les cassures
concentrées dans le troisième quadrant. Le sens de pendages de
ces cassures est le NE.
Le diagramme des iso densités (Figure 2.31B) montre une
concentration maximale des pôles atteignant 25,67% et située
proche du cercle extérieur que du centre. Ce qui suggère que les
pendages sont majoritairement très forts.
Conclusion partielle
L'étude cartographique montre que le gisement de
Kansongwe Nord est constitué des formations sédimentaires
appartenant au Sous-Groupe de Mines avec comme particularité la
présence de tous les flancs d'une structure plissée
faillée qui semble être une alternance des plis
déjetés. La succession stratigraphique est renversée sur
certains flancs et normale sur d'autres. Ce phénomène est
attesté par les observations de surface et de subsurface ainsi que le
logging des carottes des sondages.
Huit unités lithologiques suivantes ont été
observées :
? La Brèche de la Roche Argileuse Talqueuse
grise (BRAT grise) ;
Page 71 sur 157
Roche microgréseuse parfois argilo-gréseuse, se
présentant à certains endroits sous forme
bréchifiée, moyennement altérée, de couleur
gris-blanchâtre à jaune violacée. On note la
présence d'une minéralisation en malachite dans les plans des
fractures et en dissémination au sein de la roche.
> La Dolomie stratifiée (DStrat)
;
Grossièrement stratifiée, présentant des
nodules à certains endroits, moyennement altérée,
jaune-grisâtre et fracturée. On note la présence d'oxydes
de Fe-Mn et d'une minéralisation en malachite dans les plans des
fractures, et de stratifications et en dissémination au sein de la
roche.
> La Dolomie Siliceuse feuilletée (RSF)
;
Roche finement stratifiée et onduleuse, grisâtre
et fracturée. Elle contient en son sein des oxydes de Fe, la
minéralisation en malachite dans les plans de fractures, dans les plans
de stratification et en dissémination au sein de la roche.
> La Dolomie Siliceuse Cellulaire (RSC)
;
Roche siliceuse dolomitique, massive, d'aspect stromatolitique
et cariée, gris-blanchâtre et fracturée, contenant des
oxydes de Fe-Mn et de malachite dans les plans de fractures, dans les caries et
en dissémination au sein de la roche.
> Le Shale Dolomitique de Base (SDB)
;
Roche finement laminée, noduleuse par endroit,
moyennement altérée, brun-violacé à
brun-jaunâtre et fracturée à nodules
disséminés ainsi que des oxydes noirs et des oxydes de fer dans
les plans de fractures et des stratifications ;
> Le Black Ore Mineralized zone (BOMZ)
;
Une boue de couleur gris mauvâtre remplie des oxydes noirs.
> Le Shale Dolomitique Supérieur SDS) ;
Page 72 sur 157
Shale dolomitique microgréseux : grossièrement
stratifié, moyennement altéré, de couleur
jaune-brunâtre présentant des fractures remplies de quartz de
néoformation et des oxydes de Fe. Ces oxydes sont aussi
disséminés dans la roche.
? Le Calcaire à Minéraux Noirs
(CMN),
Dolomie siliceuse, massive, cariée, devenant talqueuse
lorsqu'elle est altérée, gris-noirâtre, contenant des
oxydes de Fe-Mn.
L'observation des structures, microstructures de
déformation et également de la carte géologique du
gisement de Kansongwe Nord montre que ce dernier a subi une tectonique
engendrant ainsi plusieurs structures. La nature de ces déformations
ductiles et cassantes nous fait penser à l'existence de plusieurs
régimes des déformations tectoniques.
Plissement :
En considérant le résultat obtenu après
traitement des différentes valeurs de la stratification sur la rosace de
fréquence et sur le canevas stéréographique nous
remarquons que la direction préférentielle des formations de
Kansongwe Nord est NW-SE et le sens préférentiel des pendages est
SW. Il s'agit en fait des anticlinaux isoclinaux déjetés vers le
NE avec des pendages moyens mais forts proche du plan axial.
? Fracturation :
Après traitement statistique des mesures des plans de
cassure sur la rosace de fréquence et canevas
stéréographique nous retenons ce qui suit :
- La direction préférentielle des cassures
tapissées de calcite est NE-SW. Les pendages sont majoritairement moyens
et orientés suivant deux sens préférentiels NW et SE.
- Les directions préférentielles de cassures
tapissées de malachite sont NE-SW, ENE-WSW, NW-SE. Les pendages sont
majoritairement forts et orientés suivant deux sens
préférentiels NE ; SE voire SSE.
- La direction préférentielle des cassures
tapissées de quartz est NE-SW. Les pendages sont moyens et
orientés suivant deux sens préférentiels NW et SE.
- La direction préférentielle des cassures non
remplies est NNE-SSW. Les pendages sont majoritairement très forts et
orientés suivant le WNW.
Page 73 sur 157
La structure majeure du gisement de Kansongwe Nord est un
anticlinal isoclinal déjeté vers le NE recoupé par deux
grandes failles de décrochement, l'une orientée NE-SW et l'autre
NW-SE. Selon Kampunzu et Cailteux (1999), les plis à vergence NE
appartiendraient à la phase D1 (dite Kolwezienne) du plissement
Lufilien.
Seize échantillons tirés de l'ensemble de
quarante-quatre récoltés sont concernées par cette
étude.
CHAPITRE III. ETUDES PETROGRAPHIQUES
Cette étude porte sur la description
pétrographique et la détermination des différents
minéraux de la gangue et métallifères. Elle sera
basée sur l'étude macroscopique ainsi que l'analyse microscopique
de quelques échantillons représentatifs de différents
types lithologiques du gisement de Kansongwe nord.
Sur le plan macroscopique, chaque type pétrographique
sera décrit par sa couleur, sa structure, ses principaux minéraux
de la gangue, son état d'altération et sa
minéralisation.
Du point de vue microscopique, l'intérêt sera
porté sur la texture et la nature des
minéraux.
Page 74 sur 157
1. Calcaire à minéraux noirs (CMN)
(Echantillon P55) ? Observations macroscopiques
Dolomie siliceuse de couleur gris clair avec des bancs des
tailles millimétrique à centimétrique en alternance, de
couleurs gris foncé et gris clair. Elle est affectée par des
microplissements observés à la face perpendiculaire des plans de
stratification.
On y observe la pyrolysite (oxyde de manganèse), des
traces d'oxydes de fer (limonite) dans les plans de stratification ainsi que la
dolomite qui est décelée après test par l'acide
chloridrique. Les traces de malachite sont aussi présentes en
dissémination dans la roche.
Figure 3. 1 : Calcaire à minéraux noirs
(CMN)
? Observations microscopiques
L'analyse en lumière transmise
de cette lame polie montre que la roche présente une
texture hétérogranulaire et est principalement constituée
des plages des carbonates (dolomite) de couleur gris blanc montrant leurs
clivages losangiques parfaits et leurs pléochroismes intenses. On
signale la présence de certains minéraux opaques.
En réflexion, la lame montre les
minéraux suivants :
La pyrite, la limonite, la chalcopyrite et la
goethite sont à signalées comme
association minérale métallifère dans cette roche. La
goethite abondante présente une couleur brun
jaunâtre et se développe en masses globuleuses ou floconneuses
dans lesquelles on y retrouve de petits grains de pyrite
ou de chalcopyrite. Ces deux sulfures
se présentent aussi en dissémination dans la matrice rocheuse.
Minéraux opaques
Dolomite
Page 75 sur 157
Chalcopyrite
Pyrite
Hématite
Goethite
Figure 3. 2 : Lame P55 en lumière transmise (A)
et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
2. Shale Dolomitique Supérieur (SDS)
(Echantillon OP2P1) ? Observations
macroscopiques
Dolomie finement stratifiée en bancs
centimétriques, peu siliceuse et à tendance mauvâtre. Elle
présente quelques nodules dont certains sont vides et d'autres remplis
d'oxydes de fer. Les plans de stratifications sont tapissés d'oxydes de
fer (goethite, hématite).
Figure 3. 3 : Shale dolomitique supérieur
(SDS)
? Observations microscopiques
Page 76 sur 157
Cette lame polie, en lumière transmise,
nous présente une texture microgranulaire, de
matrice quartzeuse avec des paillettes des
phyllites de couleur gris clair à faiblement
brunâtre allongées et de quartz
détritique.
Notons aussi la présence des vides partiellement
remplacés par la goethite et aussi à
certains endroits par des minéraux opaques.
Son examen en lumière réfléchie
nous présente une association métallifère
signée par la présence de : la goethite,
l'hématite et la chalcopyrite.
La goethite est
caractérisée par sa couleur rougeâtre et la
chalcopyrite qui se présente en
dissémination dans la roche est très moins abondante, de forme
xénomorphes et de couleur jaune vif.
Minéraux opaques
Phyllites
Quartz
Chalcopyrite Pyrite
Figure 3. 4 : Lame OP2P1 en lumière transmise
(A) et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
3. BOMZ (Black Ore Mineralized Zone) ( Echantillon
OP1A) eth
Roche argileuse, friable de couleur gris foncé.
Impossible de distinguer les minéraux de la gangue des minéraux
métallifères.
Page 77 sur 157
Figure 3. 5 : Black Ore Mineralized Zone
4. Shale dolomitique de base (SDB) (Echantillon
OP2C1P3) ? Observations
macroscopiques
Shale dolomitique grossièrement stratifié, de
couleur gris clair, oxydé et présentant des cassures remplies
d'oxydes de fer.
Figure 3. 6 : Shale dolomitique de base
(SDB)
Page 78 sur 157
? Observations microscopiques
L'analyse de la lame « OP2C1P3 »en
lumière transmise nous montre une roche à texture
microgranulaire et présente le quartz et
les phyllites dans sa matrice.
Les phyllites sont très
abondantes et se présentent dans la roche sous forme des paillettes
allongées.
Le quartz se trouvant dans cette roche
est petit de taille mais aligné selon leur grand axes. La roche est
colorée par la goethite massive qui
également est abondante.
En lumière réfléchie
nous observons une association minéralogique signée
par la présence de la pyrite, la goethite
accompagnées par la chalcopyrite.
La pyrite se présente en
cristaux idiomorphes, d'habitus carré ou pentagonal avec un mauvais poli
à cause des nombreuses taches noires et est
épigénisée de l'extérieur vers l'intérieur
par la goethite ce qui atteste que la
goethite est postérieure à la
pyrite.
La chalcopyrite se présente en
petits cristaux disséminés dans la roche.
Minéraux opaques
Phyllites
Goethite
Quartz
Goethite
Chalcopyrite
Pyrite
Figure 3. 7 : Lame OP2C1P3 en lumière transmise
(A) et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
i
5. Roche siliceuse cellulaire (RSC) (Echantillon
OP1C1P7)
? Observations macroscopiques
Page 79 sur 157
Dolomie siliceuse massive, cariée, très
oxydée de couleur gris à jaunâtre, compacte et
altérée. Elle est très silicifiée,
légèrement ferruginisée et contient la
malachite, des oxydes de fer (limonite,
hématite) dans les caries, dans les cassures et en
imprégnation.
Figure 3. 8 : Roche siliceuse cellulaire
? Observations microscopiques
L'analyse microscopique de cette lame polie en
lumière transmise nous montre que la roche présente
une texture hétérogranulaire et est composée
principalement de larges et petits cristaux de quartz
aux contours irréguliers mais collés les uns des
autres. Les contours des cristaux sont marqués par des substances
noires. Présence remarquable des vides de dissolution comblés
totalement ou partiellement par la goethite ou
des minéraux opaques. La présence de
quelques traces de malachite est à signaler
dans cette roche en lumière transmise.
En lumière
réfléchie, cette lame montre les minéraux
métallifères suivants : la pyrite, la chalcopyrite,
la goethite, la limonite.
La pyrite est marquée par sa
couleur blanc jaune et est reconnaissable par la présence des nombreuses
taches noires qui détériorent son poli avec des cristaux
xénomorphes à automorphes fréquemment enveloppés
partiellement ou totalement par la goethite brun
Page 80 sur 157
jaunâtre ou hématite gris blanc. Ces deux
minéraux se présentent le plus souvent en masse inter
mélangée.
Les cristaux de chalcopyrite se
présentent en traces disséminées dans la roche.
Minéraux opaques
Quartz
Limonite
Chalcopyrite
Hématite
Goethite
Figure 3. 9 : Lame OP1C1P7 en lumière transmise
(A) et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
Go
6. Roche siliceuse feuilletée (RSF)
(Echantillon P66.1) ? Observations macroscopiques
Cette roche montre une alternance des lits sombres et clairs
parfois onduleux, centimétrique, de couleur gris foncé. Elle
contient la malachite dans les plans de
stratification, en imprégnation, et même dans les cassures qui
recoupent la stratification. Les pores de dissolution de la calcite sont
remplis de malachite et d'oxydes de fer (limonite,
hématite).
Quartz
Limonite Goethite
Page 81 sur 157
Figure 3. 10 : Roche siliceuse feuilletée
(RSF)
? Observations microscopiques
En lumière transmise, la lame
polie (P66.1) présente une texture hétérogranulaire avec
le quartz comme principal minéral de la
gangue. Nous y notons une alternance des lits clairs constitués des
grains de quartz collés et des lits brun sombre faits principalement
d'oxydes de fer (goethite).
La présence des cassures sécantes à la
stratification remplies de quartz secondaire blanc
lité est aussi à signaler dans cette roche.
L'analyse des minéraux métallifères
en lumière réfléchie nous montre
une association métallifère suivante dans cette roche :
la chalcopyrite, la malachite, la goethite, la limonite et la
pyrite.
La chalcopyrite repérable par
sa couleur jaune se présente en grains minuscules xénomorphes
dans la matrice et la goethite abondante se
présente quant à elle en masse inter mélangée avec
l'hématite de couleur gris blanc. Nous
observons une association de la goethite et de l'hématite dont ce
dernier est en inclusion dans la première. Ce qui suggère que
l'hématite est antérieure à la goethite.
Nous tenons à signaler que la malachite dans cette
roche est identifiée en lumière transmise et en réflexion
elle n'apparait pas sur la plage photographiée.
Page 82 sur 157
Minéraux opaques Quartz
néoformés Chalcopyrite Pyrite
Figure 3. 11 : Lame P66.1 en lumière transmise (A)
et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
i
7. Dolomie stratifiée (DStrat) (Echantillon
P54)
? Observations macroscopiques
Dolomie stratifiée en bancs épais
(centimétrique), gris clair à gris foncé, très
dolomitisée, peu silicifiée. Elle contient des oxydes de
fer et des dolomites dans les pores de
dissolution et dans les plans de stratification. Elle ne présente pas
des traces visibles de minéralisation en malachite.
Quartz
Minéraux opaques
Malachite
Goethite
Chalcopyrite
Page 83 sur 157
Figure 3. 12 : Dolomie grossièrement
stratifiée(DStrat)
Observations microscopiques
La lumière transmise nous montre
une roche à texture hétérogranulaire faite principalement
de quartz. Ce dernier se présente en cristaux
des teintes gris blanc aux contours irréguliers rarement arrondis.
Ces cristaux sont soit arrondis soit noyés dans des
produits ferrugineux brunâtres à sombres.
La roche porte beaucoup de vides de forme
irrégulière à sub arrondies pouvant correspondre aux vides
causés par la dissolution des carbonates. L'ensemble de la roche est
recouvert des produits carbonés amorphes.
En lumière
réfléchie, la lame polie «
P54»» nous montre la présence de la malachite
et de la goethite massive, de couleur brun
sombre à rouge sombre et d'aspect nuageux.
Des rares grains des sulfures
(chalcopyrite) sont en dissémination dans la
patte de la matrice et sont marqués par leur teinte qui est jaune blanc.
Ils sont très brillants et parfois entourés par la
goethite.
En réflexion, cette lame nous
présente les minéraux métallifères ci-après
: la malachite, la pyrite, la chalcopyrite et l'hématite.
La malachite reconnaissable par ses
Page 84 sur 157
Figure 3. 13 : Lame P54» en lumière transmise
(A) et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
8. Roche Argilo-Talqueuse (RAT grise) (Echantillon
P63) ? Observations macroscopiques
Microgrès argileux massif, peux talqueux, de couleur
grise. Cette roche contient des oxydes de fer dans
les pores de dissolution des minéraux. Elle présente une
coloration verdâtre pouvant être due à l'effet de la
chloritisation.
Figure 3. 14 : Roche argilo-talqueuse (RAT)
? Observations microscopiques
L'étude de cette lame polie nous montre en
lumière transmise une texture microgranulaire composée de
quartz et de carbonates. Le
quartz plus abondant s'observe en cristaux agglomérés. Nous
notons la présence de la malachite qui est
observable dans cette lame en lumière transmise.
Les carbonates relativement rares sont littéralement
remplacés par le quartz secondaire de teinte gris blanc. La malachite et
la goethite s'infiltrent dans des cassures et cavités
irrégulières de la roche.
Page 85 sur 157
réflexions internes vertes est étroitement
mélangée avec la goethite plus rarement
avec l'hématite. Dans ces masses inter
mélangées composées de la goethite, l'hématite et
la malachite on y observe une zonalité minéralogique suivante :
goethite, malachite, hématite. Cette relation
génétique précise que la goethite est postérieure,
suivie de la malachite puis en fin l'hématite plus
antérieure.
Minéraux opaques
Quartz
Carbonate
Pyrite Chalcopyrite
Malachite
Figure 3. 15 : Lame P63 en lumière transmise (A)
et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
eth
9. Black Ore Mineralized Zone (BOMZ) ( Echantillon
P69)
Roche argileuse, friable de couleur jaunâtre.
Figure 3. 16 : Black Ore Mineralized Zone
(BOMZ)
Page 86 sur 157
10. Dolomie stratifiée (DStrat) (Echantillon
OP2P12) ? Observations macroscopiques
Une dolomie grossièrement stratifiée, de couleur
gris foncé à gris clair, très dolomitisée et peu
silicifiée. Elle contient des oxydes de fer (limonite,
hématite). Elle est minéralisée
essentiellement en malachite. Cette dernière
tapisse les plans de stratification et les cassures.
Figure 3. 17 : Dolomie stratifiée
(DStrat)
? Observations microscopiques
En transmission, l'examen
microscopique nous montre une roche à texture microgranulaire avec le
quartz et phyllites
abondants dans la matrice. Les phyllites
peu abondants s'observent en petits cristaux minces et
alignés suivant une même orientation. Les grains de quartz sont
sub arrondis et régulièrement entourés des halots de
croissances diagénétique sombres. La roche présente des
cavités des formes irrégulières à sub arrondies
comblées par la goethite qui est
mélangée aux produits noirs.
En réflexion nous avons une
association métallifère composée de la
chalcopyrite, la malachite, la goethite et la pyrite.
La chalcopyrite de teinte jaune vif à jaune faiblement
orange et la pyrite de teinte jaune blanc se rencontrent en petits cristaux
xénomorphes dispersés dans le ciment rocheux. Ces deux
minéraux se retrouvent encore en
Page 87 sur 157
inclusion dans la goethite qui cette dernière se
présente irrégulièrement sous forme des larges plages.
Minéraux opaques
Quartz
Phyllite
Chalcopyrite
Goethite
Malachite
Pyrite
Figure 3. 18 : Lame OP2P12 en lumière transmise
(A) et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
eth
11. Roche Argilo-Talqueuse (RAT) (Echantillon P64.1)
? Observations macroscopiques
Microgrès argileux, grise à verdâtre,
modérément dolomitisé. Les cassures sont souvent remplies
par les oxydes de fer et la calcite.
Figure 3. 19 : Roche argilo-Talqueuse
? Observations microscopiques
L'analyse de la lame « P64.1 » en
lumière transmise nous montre une roche de texture
microgranulaire avec le quartz et les
phyllites comme minéraux cardinaux de la
roche.
Page 88 sur 157
Les phyllites assez abondantes se
présentent en cristaux minces éparpillés dans la roche. Le
quartz à petits cristaux sub anguleux à sub arrondis est
disséminé dans la roche.
En lumière réfléchie
nous observons que la goethite et
la pyrite sont des minéraux
métallifères formellement identifiés dans cette roche.
Notons que la pyrite avec sa teinte jaune blanc se
présente en cristaux d'habitus automorphes : carrés, pentagonal,
triangulaire et présente un mauvais poli du fait de la présence
de nombreuses taches noires sur sa plage. Les cristaux de pyrite sont
entourés par la goethite qui les
épigénisent. La goethite quant à
elle se retrouve dans les cassures de la roche.
Goethite
Pyrite
Quartz
Phyllites
Minéraux opaques
Figure 3. 20 : Lame P64.1 en lumière transmise
(A) et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
G
12. Black Ore Mineralized Zone (BOMZ) (Echantillon
OP2C1P5) eth
Roche argileuse, friable de couleur noirâtre.
Page 89 sur 157
Figure 3. 21 : Black Ore Mineralized Zone
13. Roche Argilo-Talqueuse (RAT) (Echantillon P65) ?
Observations macroscopiques
Il s'agit d'une roche massive gréso-argileuse,
talqueuse, de couleur grise à verdâtre. Elle est très
altérée, ferruginisée et oxydée (limonite et
hématite). La coloration verdâtre témoigne
l'altération du chlorite.
Figure 3. 22 : Roche Argilo-Talqueuse
14. Dolomie stratifiée (DStrat) (Echantillon
OP1B) ? Observations macroscopiques
C'est une dolomie stratifiée en bancs épais,
gris foncé, altérée, très dolomitisée, peu
silicifiée et ferruginisée. Elle contient des oxydes de fer et
une minéralisation en malachite suivant les plans de stratification.
Quartz
Phyllites
Malachite
Chalcopyrite
Page 90 sur 157
Figure 3. 23 : Dolomie stratifiée
? Observations microscopiques
L'étude en lumière transmise
de cette lame polie nous montre une roche à texture
microgranulaire, composée en grande partie des cristaux
xénomorphes à subautomorphes de quartz
qui baignent dans des produits ferrugineux amorphes de teinte
brun sombre.
Dans la matrice on y trouve des rares petites paillettes des
phyllites qui semblent s'alignées dans le
même sens. La roche est constituée des plusieurs cavités
(et cassures) irrégulières comblées par la
malachite, la goethite et des minéraux opaques.
Son examen en lumière
réfléchie nous montre les minéraux suivants
: la malachite, la goethite et la chalcopyrite. La chalcopyrite
se présente en grains xénomorphes, de couleur jaune
vif avec un bon poli et se retrouvant dans la goethite ou dans
l'hématite ce qui suggère son
antériorité par rapport à ces deux derniers. La
présence des petits cristaux de pyrite est
aussi à signaler dans cette roche.
Les phyllites sont très
abondantes et se présentent dans la roche sous formes des paillettes
allongées.
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Pyrite
|
Goethite
Minéraux opaques
|
Figure 3. 24 : Lame OP1B en lumière transmise (A)
et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
15. Shale dolomitique de base (SDB) (Echantillon P82)
? Observations macroscopiques
La roche est dolomitique, de couleur mauvâtre,
grossièrement stratifiée. Elle présente des nodules
aplatis alignés parallèlement à la stratification. Les
oxydes de fer tapissent les plans de stratifications et remplissent les pores
de dissolution des minéraux. On observe une veine remplie de
dolomite.
Figure 3. 25 : Shale dolomitique de base
? Observations microscopiques
L'analyse de la lame « P82 » en
lumière transmise nous montre une roche à texture
microgranulaire et présente le quartz et
les phyllites dans sa matrice.
Page 92 sur 157
Nous notons la présence d'une cassure sécante
à la stratification remplie de quartz de teinte blanc lité. Les
grains de quartz se trouvant dans cette roche sont petits de taille mais
alignés selon leurs grands axes. La roche est colorée par la
goethite massive et est abondante.
En lumière réfléchie
nous observons une association minéralogique signée
par la présence de la pyrite, la goethite
accompagnées par la chalcopyrite.
La pyrite se présente en
cristaux idiomorphes, d'habitus carré ou pentagonal avec un mauvais poli
à cause des nombreuses taches noires et est
épigénisée de l'extérieur vers l'intérieur
par la goethite ce qui atteste que la
goethite est postérieure à la
pyrite.
Minéraux opaques
Veine de quartz
Phyllites
Goethite Pyrite
Chalcopyrite
Figure 3. 26 : Lame P82 en lumière transmise (A)
et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
eth
16. Dolomie stratifiée (DStrat) (Echantillon
P42.1) ? Observations macroscopiques
Dolomie stratifiée en bancs épais
(centimétrique), gris clair à gris foncé, très
dolomitisée et peu silicifiée. Elle contient des oxydes de fer et
des dolomites dans les pores de dissolution et dans les plans de
stratification. Elle ne présente pas des traces de minéralisation
visible.
Quartz
Chalcopyrite Malachite
Page 93 sur 157
Figure 3. 27 : Dolomie stratifiée
? Observations microscopiques
La lumière transmise nous montre
une roche à texture hétérogranulaire faite principalement
de quartz. Ce dernier se présente en cristaux
des teintes gris blanc aux contours irréguliers rarement arrondis.
Ces cristaux sont soit arrondis soit noyés dans des
produits ferrugineux brunâtre à sombres.
La roche porte beaucoup de vides de formes
irrégulières à sub arrondies pouvant correspondre aux
vides causés par la dissolution des carbonates. L'ensemble de la roche
est recouvert des produits carbonés
amorphes.
En lumière
réfléchie, la lame polie « P42.1 » nous
montre la présence de la goethite massive, de
couleur brun sombre à rouge sombre et d'aspect nuageux.
Des rares grains des sulfures
(chalcopyrite) sont en dissémination dans la
patte de la matrice. Leur teinte est jaune blanc très brillant et ils
sont parfois entourés par la goethite.
Page 94 sur 157
Pyrite
Minéraux opaques
Phyllites Goethite
Figure 3. 28 : Lame P42.1 en lumière transmise
(A) et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10
Conclusion partielle
L'analyse pétrographique et minéralogique des
roches du gisement de Kansongwe nord montre qu'on a un ensemble de roches
sédimentaires détritiques constituées de dolomies, des
shales dolomitiques et des microgrès parfois dolomitiques soit argileux.
Ces
Page 95 sur 157
assises géologiques sont constituées de principaux
minéraux suivants : les carbonates (dolomite, calcite), le quartz, les
minéraux phylliteux (minéraux argileux), les oxydes et les
sulfures.
Les minéraux de gangue et métallifères
déterminés tant macroscopiquement que microscopiquement ainsi que
leur distribution par types lithologiques du gisement de Kansongwe nord sont
repris dans le tableau 3.1.
LITHOFACIES
|
MINERAUX DE GANGUE
|
MINERAUX METALLIFERES
|
CMN
|
Dolomite
|
Pyrite-Chalcopyrite-Goethite-Pyrolysite- Limonite
|
SDS
|
Quartz-Phyllites
|
Goethite-Hématite-Chalcopyrite
|
SDB
|
Quartz-Phyllites
|
Pyrite-Goethite-Chalcopyrite
|
RSC
|
Quartz
|
Pyrite-Goethite-Hématite-Limonite
|
RSF
|
Quartz
|
Chalcopyrite-Goethite-Hématite
|
DStrat
|
Quartz
|
Chalcopyrite-Goethite- Pyrite-Malachite
|
RAT grise
|
Quartz-Dolomite-Phyllites
|
Malachite-Pyrite-Chalcopyrite-Hématite- Goethite
|
Tableau 2. 31: tableau de synthèse des
minéraux observés dans les différentes
formations
Certains de ces minéraux sont le produit de
substitution comme l'hématite qui épigénise la goethite
dans certaines plages; d'autres par contre remplissent les cavités de
dissolution des carbonates et les cassures irrégulières de
l'encaissant.
D'après Routier (1963), ces réactions commencent
par l'oxydation, à la surface, d'un sulfure de fer
(Chalcopyrite, pyrite, etc...) selon le schéma
ci-après :
1°) 2FeS2 + 7O2 + 2H2O ? 2FeSO4 +
2H2O4S
2°) 12 FeSO4 + 6H2O + 3O2 ? Fe2 (SO4) + 4 Fe
(OH) 3
L'oxydation de la pyrite aboutit donc à la formation de
l'hydroxyde ferrique. Celui-ci forme un hydrogel. Par déshydratation
plus ou moins poussée, le gel se transforme en limonite Fe(OH) et en
hématite Fe2O3.
Ces réactions expliquent la présence des
oxyhydroxydes de fer dans la zone d'oxydation, en association avec les
minéraux secondaires de Cu. Ceux-ci se forment comme suit :
Page 96 sur 157
- Le sulfate ferrique produit par la réaction (2) agit
comme un oxydant très puissant sur les sulfures, par exemples :
Cu2S+ 4Fe (SO4)3 + 4H2O ? Cu2SO4 + 8FeSO4 + 4H2SO4
Ou d'une manière générale
MS + 4Fe (SO4)3 + 4H2O ? MSO4 + 8FeSO4 + 4H2SO4
M représente un métal lourd (Cu, Pb,
Zn, etc.).
Les carbonates des métaux lourds tels que la malachite
se forment par réaction entre les sulfates de Cu ou de Zn avec la gangue
carbonatée.
2Cu SO4 + Ca CO3 + H2O + 1/2 O2 ? Cu CO3 Cu (OH) 2 +
Ca SO4
Malachite
Page 97 sur 157
CHAPITRE IV : ETUDE GEOCHIMIQUE
IV .1. INTRODUCTION
La recherche minière par la méthode
géochimique utilise des anomalies en certains éléments
chimiques par rapport au fond géochimique. Cette méthode est
basée sur le principe fondamental suivant : « Une concentration
minérale, qu'elle soit profonde ou superficielle, peut, dans certaines
conditions se manifester à travers les morts terrains ou le recouvrement
terrigène, par des variations dans les caractéristiques chimiques
des matériaux sus-jacents et facilement accessibles. Ces variations sont
les plus souvent des variations de teneurs qu'on appelle « anomalies
géochimiques » (Granier, 1973).
Dans des nombreuses régions climatiques, à
l'exception des zones arides ou de haute montagne, l'observation directe des
indices métalliques est rendue difficile, voire impossible, par
l'existence d'une couverture pédologique de taille centimétrique
à métrique dérivant de l'altération
météorique des roches en place. Longtemps cette couverture a
constitué un obstacle quasi insurmontable à toute prospection
systématique de gisement métallifère et en particulier des
concentrations sulfurées.
La prospection minière se trouve de ce fait
confrontée depuis quelques décennies au problème de
recherche des gîtes cachés parmi lesquels, il faut distinguer les
gîtes sub-affleurant, masqués par la couverture pédologique
et les gîtes profonds cachés sous quelque dizaine, voire centaines
de mètres des formations stériles.
VI. 2. CONSIDERATIONS GENERALES.
Les éléments les plus abondants dans la croute
terrestre sont d'une manière générale ceux dont le nombre
atomique est faible, caractérisés par une grande
stabilité, il s'agit de l'O2, le Si, le Fe, l'Al, le Mg, le P, le Na et
le Ca ; tandis que les éléments en trace sont en faible
proportion dans la croute terrestre.
Cette étude porte sur 16 échantillons
représentatifs de différents types pétrographiques
reconnus dans le chapitre précédent. Elle est basée sur
l'étude de variation des éléments chimiques majeurs d'une
part et de celle des éléments en trace d'autre part.
L'analyse des éléments majeurs ainsi que des
éléments traces métalliques a été
effectuée par spectrophotométrie d'absorption atomique (AAS) et
par fluorescence X (XRF) au laboratoire d'analyses chimiques de l'entreprise
UNITED TECHNOLOGIES du groupe MALABAR.
Page 98 sur 157
L'objectif poursuivi dans ce chapitre est de :
+ Caractériser les différents types lithologique
décrit dans le chapitre III en se basant sur la distribution des
éléments majeurs et des éléments traces
métalliques ;
+ Etablir la relation existante entre la minéralogie et la
géochimie ;
Pour ce faire, nous allons :
> Présenter les résultats d'analyses chimiques
et les paramètres statistiques de base sous
forme de tableaux pour chaque flanc ;
> Présenter les diagrammes de variations des
éléments majeurs et des éléments traces
métalliques par rapport à l'encaissant ;
> Déterminer les matrices de corrélations ;
> Déterminer les diagrammes de corrélation et de
dispersion.
ECHANTILLONNAGE
Au total 44 échantillons ont été
récoltés dans le gisement de Kansongwe nord. Une sélection
de 16 échantillons a été faite et ces derniers ont fait
l'objet d'une analyse chimique par spectrophotométrie d'absorption
atomique (AAS) et par fluorescence X (XRF) au laboratoire d'analyses chimiques
de l'entreprise UNITED TECHNOLOGIES du groupe
MALABAR. Ces échantillons représentatifs sont subdivisés
en 3 parties dont la première pour l'étude pétrographique
et minéralogique, la deuxième pour l'analyse géochimique,
et enfin la troisième est gardée comme « échantillon
témoin ».
Page 99 sur 157
Figure 4. 1 : Plan d'échantillonnage du gisement
de Kansongwe nord
Page 100 sur 157
IV.3. PRESENTATION DES RESULTATS D'ANALYSES CHIMIQUES
Les analyses chimiques présentées dans les
tableaux ci-dessous ont porté sur 9 éléments majeurs
(Si, Ti, Al, Fe, Mn, Mg, K, Ca, P) et 18 éléments en
trace (Ta, Nb, S, V, Cr, Co, Ni, Cu, Zn, As, Se, Rb, Sr, Zr, Hg, Pb, Th,
U). Les éléments majeurs sont exprimés en % et ceux
en trace en ppm (1%=10000ppm).
Page 101 sur 157
LITHOLOGI
E
|
ID
ECHANTIL-LON
|
UNITE
|
Si
|
Ti
|
Al
|
Fe
|
Mn
|
Mg
|
K
|
Ca
|
P
|
CMN
|
P55
|
%
|
10,35
|
0,0647
|
0,2128
|
0,6989
|
0,0359
|
9,17
|
0
|
13,39
|
0
|
SDS
|
0P2P1
|
%
|
14,7
|
0,7227
|
6,86
|
7,3367
|
0,0315
|
1,75
|
5,0765
|
0
|
0,042
|
BOMZ
|
0P2C1P5
|
%
|
10,93
|
0,4199
|
4,18
|
14,68
|
0,9202
|
1,05
|
3,4065
|
0
|
0,0848
|
0P1A
|
%
|
6,3558
|
0,2603
|
2,78
|
22,16
|
1,4028
|
0,95
|
2,4558
|
0
|
0,1721
|
P69
|
%
|
11,56
|
0,3615
|
4,82
|
11,67
|
0,1927
|
1,2
|
4,1657
|
0
|
0,0877
|
SDB
|
P82
|
%
|
14,67
|
0,5173
|
6,39
|
7,823
|
0,0163
|
1,67
|
4,9274
|
0
|
0,0623
|
0P2C1P3
|
%
|
17,13
|
0,8769
|
6,21
|
1,5754
|
0,0227
|
1,53
|
6,1153
|
0
|
0
|
RSC
|
0P1C1P7
|
%
|
18
|
0,0521
|
1,009
|
9,711
|
0,1481
|
0,64
|
0,4797
|
0
|
0,1237
|
RSF
|
P66.1
|
%
|
27,38
|
0,1448
|
1,0734
|
2,4972
|
0,0142
|
0,72
|
0,4877
|
0
|
0
|
DSTRAT
|
P42.1
|
%
|
24,39
|
0,0698
|
0,7361
|
3,607
|
0,019
|
0,67
|
0,1782
|
0
|
0
|
P54»
|
%
|
19,29
|
0,1183
|
0,9594
|
4,9499
|
0,0532
|
0,54
|
0,6732
|
0
|
0,0207
|
0P2P12
|
%
|
18,34
|
0,1401
|
1,7265
|
5,8947
|
0,0163
|
0,85
|
1,4097
|
0
|
0,0199
|
0P1B
|
%
|
23,49
|
0,1263
|
0,8826
|
4,0193
|
0,0406
|
0,91
|
0,5852
|
0
|
0,0388
|
RAT
|
P63
|
%
|
8,33
|
0,2535
|
3,49
|
14,21
|
0,2206
|
5,67
|
0
|
0
|
0,0731
|
P64.1
|
%
|
7,1336
|
0,4268
|
2,31
|
5,5574
|
0,0497
|
3,78
|
0
|
0
|
0,0698
|
P65
|
%
|
11,42
|
0,4695
|
5,18
|
5,1847
|
0,0787
|
8,58
|
0
|
0
|
0,0331
|
Tableau 4. 1 : Analyses chimiques (en %) des
éléments majeurs des échantillons de surface du gisement
de Kansongwe nord
Eléments
|
Si
|
Ti
|
Al
|
Fe
|
Mn
|
Mg
|
K
|
Ca
|
P
|
Max
|
27,38
|
0,8769
|
6,86
|
22,16
|
1,4028
|
9,17
|
6,1153
|
13,39
|
0,1721
|
Min
|
6,3558
|
0,0521
|
0,2128
|
0,6989
|
0,0142
|
0,54
|
0
|
0
|
0
|
Moyenne
|
15,2168375
|
0,31403
|
3,0512375
|
7,59845
|
0,20390625
|
2,48
|
1,87255625
|
0,836875
|
0,05175
|
Ecart type
|
6,32449496
|
0,24562
|
2,27617258
|
5,68984078
|
0,38937007
|
2,83540238
|
2,15428919
|
3,3475
|
0,04915277
|
Médiane
|
14,685
|
0,2569
|
2,545
|
5,72605
|
0,04515
|
1,125
|
0,6292
|
0
|
0,0404
|
Tableau 4. 2 : Paramètres statistiques de base
pour les éléments majeurs
Page 102 sur 157
LITHOLOG
E
|
ID
ECHANTILLO
N
|
UNIT E
|
Ta
|
Nb
|
S
|
V
|
Cr
|
Co
|
Ni
|
Cu
|
Zn
|
As
|
Se
|
Rb
|
Sr
|
Zr
|
H g
|
Pb
|
Th
|
U
|
CMN
|
P55
|
ppm
|
0
|
0
|
0
|
266
|
0
|
0
|
31
|
6875
|
10
|
0
|
0
|
0
|
124
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
SDS
|
0P2P1
|
ppm
|
328
|
12 2
|
0
|
317
|
106
|
0
|
53
|
7303
|
22
|
59
|
3
|
131
|
15
|
331
|
8
|
12
|
68
|
0
|
BOMZ
|
0P2C1P5
|
ppm
|
239
|
80
|
0
|
223
|
90
|
1534
|
51
|
11028
|
43
|
148
|
4
|
81
|
10
|
221
|
10
|
25
|
51
|
11
|
0P1A
|
ppm
|
217
|
82
|
0
|
161
|
50
|
2381
|
0
|
15696
|
75
|
183
|
5
|
63
|
6
|
179
|
0
|
32
|
0
|
0
|
P69
|
ppm
|
367
|
200
|
0
|
123
|
62
|
0
|
114
|
13710
|
60
|
91
|
0
|
92
|
9
|
364
|
11
|
18
|
35
|
9
|
SDB
|
P82
|
ppm
|
303
|
131
|
0
|
364
|
160
|
0
|
25
|
6772
|
11
|
7
|
0
|
113
|
9
|
321
|
0
|
0
|
32
|
0
|
0P2C1P3
|
ppm
|
299
|
129
|
0
|
297
|
169
|
0
|
80
|
6820
|
26
|
71
|
0
|
143
|
34
|
286
|
0
|
29
|
47
|
0
|
RSC
|
0P1C1P7
|
ppm
|
0
|
0
|
93
|
116
|
0
|
1402
|
0
|
13439
|
52
|
153
|
9
|
9
|
8
|
17
|
0
|
13
|
0
|
0
|
RSF
|
P66.1
|
ppm
|
0
|
22
|
0
|
0
|
0
|
0
|
29
|
17776
|
171
|
10
|
0
|
13
|
13
|
47
|
0
|
0
|
0
|
0
|
DSTRAT
|
P42.1
|
ppm
|
68
|
0
|
0
|
0
|
91
|
0
|
37
|
7046
|
19
|
21
|
2
|
10
|
17
|
31
|
0
|
6
|
0
|
0
|
P54»
|
ppm
|
92
|
20
|
277
|
0
|
0
|
0
|
69
|
7126
|
18
|
22
|
0
|
18
|
6
|
43
|
0
|
5
|
0
|
0
|
0P2P12
|
ppm
|
71
|
17
|
0
|
267
|
87
|
0
|
45
|
41035
|
151
|
15
|
0
|
41
|
7
|
65
|
0
|
18
|
0
|
0
|
0P1B
|
ppm
|
0
|
0
|
0
|
163
|
92
|
0
|
76
|
12292
|
48
|
19
|
0
|
19
|
11
|
46
|
7
|
15
|
0
|
0
|
RAT
|
P63
|
ppm
|
235
|
101
|
0
|
165
|
0
|
0
|
123
|
11917
|
55
|
19
|
5
|
3
|
15
|
238
|
0
|
7
|
36
|
1
2
|
P64.1
|
ppm
|
389
|
175
|
97
|
33
4
|
19
9
|
0
|
12 7
|
9507
|
40
|
8
|
0
|
0
|
9
|
34
3
|
7
|
6
|
26
|
1
3
|
P65
|
ppm
|
238
|
11 0
|
0
|
16 2
|
88
|
0
|
56
|
7692
|
37
|
6
|
0
|
0
|
16
|
21
6
|
0
|
0
|
30
|
5
|
Tableau 4. 3 : Analyses chimiques (en ppm) des
éléments en trace des échantillons de surface du gisement
de Kansongwe nord
Page 103 sur
157
Elément
|
Ta
|
Nb
|
S
|
V
|
Cr
|
Co
|
Ni
|
Cu
|
Zn
|
As
|
Se
|
Rb
|
Sr
|
Zr
|
Hg
|
Pb
|
Th
|
U
|
Max
|
389
|
200
|
277
|
364
|
199
|
2381
|
127
|
41035
|
171
|
183
|
9
|
143
|
124
|
364
|
11
|
32
|
68
|
13
|
Min 0 0 0 0 0 0 0 6772 10 0 0 0 6 0 0
0 0 0
|
Moyenne
|
177,8
|
74,31
|
29,18
|
184,8
|
74,
|
332,3
|
57,2
|
12252,1
|
52,3
|
52
|
1,7
|
46
|
19,
|
171,7
|
2,6
|
11,
|
20,
|
3,1
|
|
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
6
|
3
|
|
Ecart type
|
142,1
|
67,11
|
73,5
|
118,9
|
64,4
|
740,3
|
39,2
|
8448,4
|
46,3
|
60,
|
2,7
|
50,
|
28,
|
133,7
|
4,2
|
10,
|
23
|
5,1
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
2
|
2
|
4
|
7
|
|
|
5
|
|
|
Médiane
|
226
|
81
|
0
|
164
|
87,
|
0
|
52
|
10267,5
|
41,5
|
20
|
0
|
18,
|
10,
|
197,5
|
0
|
9,5
|
13
|
0
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
|
|
5
|
5
|
|
|
|
|
|
Tableau 4. 4 : Paramètres statistiques pour les
éléments traces métallique
Page 104 sur 157
FORMATION
|
ID
ECHANTIL-LON
|
Longitude(X)
|
Latitude(Y)
|
Altitude(Z)
|
CMN
|
P55
|
498977
|
8767661
|
1237
|
SDS
|
0P2P1
|
498631
|
8767893
|
1245
|
BOMZ
|
0P2C1P5
|
498938
|
8767320
|
1213
|
0P1A
|
498646
|
8767880
|
1241
|
P69
|
498621
|
8767867
|
1241
|
SDB
|
P82
|
498798
|
8767780
|
1259
|
0P2C1P3
|
498642
|
8767884
|
1241
|
RSC
|
0P1C1P7
|
498651
|
8767870
|
1241
|
RSF
|
P66.1
|
499049
|
8767318
|
1250
|
DSTRAT
|
P42.1
|
498796
|
8767912
|
1264
|
P54»
|
498645
|
8767854
|
1242
|
0P2P12
|
498631
|
8767861
|
1244
|
0P1B
|
498893
|
8767969
|
1251
|
RAT
|
P63
|
499043
|
8767331
|
1247
|
P64.1
|
499066
|
8767283
|
1232
|
P65
|
499113
|
8767223
|
1219
|
Tableau 4. 5 : Coordonnées des
échantillons analysés
IV.4. Evolution des éléments chimiques dans
les différents types lithologiques IV.4.1. Profils
géochimiques
Ces profils constituent un moyen de visualisation plus ou
moins rapide des données en rapport avec la lithologie d'une part et les
structures d'autre part (R. Marmi, 1989).
Une première corrélation entre les
différents éléments peut être dégagée
à partir de ces profils. Ils apparaissent en dents de scie
suggérant ainsi une distribution séquentielle ou discontinue.
A. Distribution des éléments majeurs
La variation des concentrations des éléments
majeurs dans les différents types lithologiques se présente comme
suit :
? Silicium (Si)
La courbe de distribution du Si montre une évolution
plus ou moins régulière des teneurs dans les différents
types lithologiques. Sa concentration maximale est observée dans la RSF
et celle minimale dans le BOMZ. Son comportement se traduit par sa
résistance à l'altération et sa participation dans la
composition de certains minéraux tels que le quartz et les phyllites ou
par le processus de silicification.
Page 105 sur 157
TENEUR EN %
30
25
20
15
10
0
5
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Si
Si
Figure 4. 2 : Evolution du Si en fonction de la
lithologie
? Titane (Ti)
La concentration maximale du Ti (0,8769%) est observée
dans le Shale dolomitique de base tandis que la concentration minimale
(0,0521%) dans la RSC.
TENEUR EN %
0.8
0.6
0.4
0.2
0
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ti
Ti
Figure 4. 3 : Evolution du Ti en fonction de la
lithologie
L'Al montre des concentrations comprises entre 6,86 dans le
shale dolomitique supérieur et 0,2128 dans le CMN.
? Aluminium (Al)
Page 106 sur 157
TENEUR EN %
4
8
0
7
6
5
3
2
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Al
Al
Figure 4. 4 : Evolution de l'Al en fonction de la
lithologie
? Le Fer (Fe)
La concentration maximale (22,16%) du fer est observée
dans le BOMZ et la concentration minimale (0,6989%) dans le CMN. Les fortes
teneurs de fer s'expliquent par la présence des oxydes et hydroxydes de
fer (Goethite, hématite et limonite).
TENEUR EN %
25
20
15
10
0
5
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Fe
Fe
Figure 4. 5 : Evolution du Fe en fonction de la
lithologie
Il présente une forte teneur dans le BOMZ soit 1,4028 %
alors que la faible teneur (0,0142%) est enregistrée dans la RSF.
? Manganèse (Mn)
Page 107 sur 157
Mn
LITHOLOGIE
TENEUR EN %
|
1.6
1.4
1.2
1 0.8 0.6 0.4 0.2
0
|
|
Mn
|
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
Figure 4. 6 : Evolution du Mn en fonction de la
lithologie
? Magnésium (Mg)
L'évolution de magnésium est plus ou moins
régulière avec une forte concentration (9,17%) dans le CMN et une
faible concentration (O,54 %) dans la DStrat.
TENEUR EN %
10
4
8
0
6
2
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Mg
Mg
Figure 4. 7 : Evolution du Mg en fonction de la
lithologie
Il est plus concentré (6,1153%) dans le shale
dolomitique de base alors que dans la RAT il est absent.
? Potassium (K)
La teneur maximale (0,1721%) est observée dans le BOMZ
alors qu'il est quasi nul dans le SDB.
Page 108 sur 157
TENEUR EN %
4
0
7
6
5
3
2
1
LITHOLOGIE
K
K
Figure 4. 8 : Evolution du K en fonction de la
lithologie
? Calcium(Ca)
Il est fortement concentré (13,39%) dans le CMN alors
qu'il est absent dans les autres formations. Ceci reflète bien sa faible
résistance à l'altération et le caractère
dolomitique de ces formations.
Ca
LITHOLOGIE
TENEUR EN %
|
16 14 12 10 8 6 4 2 0
|
|
Ca
|
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
Figure 4. 9 : Evolution du Ca en fonction de la
lithologie
? Phosphore (P)
Page 109 sur 157
TENEUR EN %
0.18
0.16
0.14
0.12
0.08
0.06
0.04
0.02
0.2
0.1
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
P
P
Figure 4. 10 : Evolution du P en fonction de la
lithologie
? Tous les éléments majeurs dans un
seul diagramme de variation
En combinant tous les éléments majeurs dans un
seul diagramme de variation, on observe que le silicium est
l'élément le plus dominant dans toutes ces formations suivi du
fer. Le calcium est observé dans une seule formation. Ceci
reflète en premier lieu une forte altération des formations
géologiques due au lessivage du calcium à la faveur d'une forte
silicification et ferruginisation.
TENEUR EN %
30
25
20
15
10
0
5
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Si Ti Al Fe Mn Mg K Ca
P
Figure 4. 11 : Evolution des éléments
majeurs en fonctions de la lithologie
B. Distribution des éléments en
trace
Page 110 sur 157
La variation des concentrations des éléments en
trace dans les différents types lithologiques se présente comme
suit :
? Tantale (Ta)
La concentration la plus élevée du tantale est
de 389 ppm et observée dans la RAT. Il est absent dans la RSC et la
RSF.
TENEUR EN PPM
400
500
300
200
100
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ta
Ta
Figure 4. 12 : Evolution du Ta en fonction de la
lithologie
? Niobium (Nb)
La concentration la plus élevée du Nb est de 200
ppm et observée dans le BOMZ. Il est absent dans le CMN et la RSC.
Page 111 sur 157
TENEUR EN PPM
250
200
150
100
50
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Nb
Nb
Figure 4. 13 : Evolution du Nb en fonction de la
lithologie
? Soufre (S)
La concentration maximale (277ppm) du souffre est
observée dans la DStrat alors qu'il est absent dans le CMN, le SDS, le
BOMZ, le SDS, la RSF.
TENEUR EN PPM
300
250
200
150
100
50
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
S
S
Figure 4. 14 : Evolution du S en fonction de la
lithologie
? Vanadium (V)
et la Dstrat2.
Le V présente des teneurs allant de 364 dans le SDB
à 0 dans la RSF, la Dstrat1
Page 112 sur 157
TENEUR EN PPM
400
350
300
250
200
150
100
50
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
V
V
Figure 4. 15 : Evolution du V en fonction de la
lithologie
? Chrome (Cr)
L'évolution du Cr est très
irrégulière avec une teneur maximale de 199ppm observée
dans la RAT2. Il est absent dans le CMN, la RSC, la RSF, la Dstrat2 et la
RAT1.
TENEUR EN PPM
250
200
150
100
50
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Cr
Cr
Figure 4. 16 : Evolution du Cr en fonction de la
lithologie
? Cobalt (Co)
Le Co montre des teneurs de 2381ppm dans le BOMZ2, de 1534ppm
dans le BOMZ1 et de 1402ppm dans la RSC et est absent dans les roches suivantes
: CMN, SDS, BOMZ3, SDB, RSF, DStrat et la RAT.
Page 113 sur 157
Co
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
TENEUR EN PPM
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
Co
Figure 4. 17 : Evolution du Co en fonction de la
lithologie
? Nickel (Ni)
Le Ni est présent dans toutes les formations
excepté dans le BOMZ2 et la RSC. La teneur maximale (127ppm) est
observée dans la RAT2.
TENEUR EN PPM
140
120
100
40
80
60
20
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ni
Ni
Figure 4. 18 : Evolution du Ni en fonction de la
lithologie
? Cuivre (Cu)
La courbe de distribution du Cu est plus ou moins
régulière et montre de teneurs élevées. La teneur
maximale de 41035ppm (4,1035%) est observée dans la Dstrat3 alors que la
teneur minimale (6772ppm soit 0,6772%) est observée dans le SDB1.
Le Zn présente des concentrations sensiblement faibles
dans tous les types lithologiques, elles sont comprises entre 183 ppm dans Le
BOMZ2 et 0 ppm dans le CMN.
Page 114 sur 157
Cu
LITHOLOGIE
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
45000
TENEUR EN PPM
40000
35000
30000
25000
20000
15000
Cu
10000
5000
0
Figure 4. 19 : Evolution du Cu en fonction de la
lithologie
? Zinc (Zn)
Le Zn présente des concentrations sensiblement faibles
dans tous les types lithologiques, elles sont comprises entre 171 ppm dans la
RSF et 10 ppm dans le CMN.
TENEUR EN PPM
200
150
100
50
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Zn
Zn
Figure 4. 20 : Evolution du Zn en fonction de la
lithologie
? Arsenic (As)
Page 115 sur 157
TENEUR EN PPM
200
150
100
50
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
As
As
Figure 4. 21 : Evolution de l'As en fonction de la
lithologie
? Selenium(Se)
La teneur la plus élevée de Se est
observée dans la RSC. Il est absent dans les formations suivantes :
BOMZ3, SDB1, SDB2, RSF, Dstrat2, Dstrat3, Dstrat4, RAT2 et RAT3.
TENEUR EN PPM
10
4
8
0
6
2
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Se
Se
Figure 4. 22 : Evolution du Se en fonction de la
lithologie
La teneur maximale (143ppm) de Rb est observée dans le
SDB2. Il est absent dans le CMN, la RAT2 et la RAT3.
? Rubidium (Rb)
Page 116 sur 157
Rb
LITHOLOGIE
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
160
TENEUR EN PPM
140
120
100
80
60
40
20
Rb
0
Figure 4. 23 : Evolution du Rb en fonction de la
lithologie
? Strontium (Sr)
Le Sr présente des teneurs très faibles dans
toutes les formations. La teneur maximale (124 ppm) est observée dans le
CMN.
Sr
LITHOLOGIE
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
140
TENEUR EN PPM
120
100
80
60
40
Sr
20
0
Figure 4. 24 : Evolution du Sr en fonction de la
lithologie
Le Zr est plus concentré (364ppm) dans le BOMZ3. Il est
absent dans le CMN.
? Zirconium (Zr)
Page 117 sur 157
TENEUR EN PPM
400
350
300
250
200
150
100
50
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Zr
Zr
Figure 4. 25 : Evolution du Zr en fonction de la
lithologie
? Mercure(Hg)
La teneur maximale (11ppm) du Hg est observée dans le
BOMZ3. Il est absent dans les SDB, la RSC, la RSF, Dstrat1, Dstrat2, Dstrat3,
RAT1 et RAT3
TENEUR EN PPM
12
10
4
8
0
6
2
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Hg
Hg
Figure 4. 26 : Evolution du Hg en fonction de la
lithologie
La teneur maximale (32ppm) du Pb est observée dans le
BOMZ2. Il est absent dans le CMN, SDB1, RSF et RAT3.
? Plomb (Pb)
Page 118 sur 157
TENEUR EN PPM
35
30
25
20
15
10
0
5
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Pb
Pb
Figure 4. 27 : Evolution du Pb en fonction de la
lithologie
? Thorium (Th)
La concentration maximale (68ppm) du Pb est observée
dans le SDS. Il est absent dans le CMN, SDB2, RSC, RSF et dans les DStrat.
TENEUR EN PPM
40
80
70
60
50
30
20
10
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Th
Th
Figure 4. 28 : Evolution du Th en fonction de la
lithologie
L'uranium présente des teneurs très faibles et
est absent dans les formations suivantes: CMN, SDS, BOMZ2, SDB, RSC, RSF et
DStrat.
? Uranium (U)
Page 119 sur 157
TENEUR EN PPM
14
12
10
4
8
0
6
2
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
U
U
Figure 4. 29 : Evolution de l'U en fonction de la
lithologie
? Tous ces éléments en traces dans un
seul diagramme de variation
En combinant tous les éléments en traces dans un
seul diagramme de variation, nous pouvons dire que le cuivre est
l'élément le plus représenté. Les autres
éléments sont en proportions très faibles.
TENEUR EN PPM
45000
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ta Nb S V Cr Co Ni Cu Zn As
Figure 4. 30 : Evolution des éléments
traces en fonctions de la lithologie
IV.4. ANALYSE BIVARIEE DES ELEMENTS MAJEURS ET EN
TRACES
Les corrélations inter éléments
permettront de définir les affinités géochimiques entre
les différents éléments dans le souci majeur de mieux
appréhender le degré d'interdépendance entre les
éléments majeurs et traces et de justifier l'existence de
différentes minéralogies observées dans le chapitre
précédant.
Page 120 sur 157
On procède de la manière suivante pour
déterminer les couples à coefficient de corrélation
significatif :
? Calculer le degré de liberté (d.d.l) par la
différence entre le nombre total d'échantillons analysés
et 2 (16 échantillons) : d.d.l=16-2=14
? Pour un seuil de probabilité de 5% et un degré
de liberté de 14, la table de (Rollinson, 1995) donne un coefficient de
0,4973 ;
? Seuls les coefficients (en valeur absolue) calculés
supérieurs ou égaux à la valeur ci-haut (0,4973) sont
significatifs à ce seuil de probabilité et seront
interprétables.
? Un coefficient négatif signifie que la
corrélation est négative, autrement dit l'augmentation de l'un
implique la diminution de l'autre alors qu'un coefficient positif signifie que
l'augmentation de l'un implique l'augmentation de l'autre.
Page 121 sur 157
Corrélation
|
Si
|
Ti
|
Al
|
Fe
|
Mn
|
Mg
|
K
|
Ca
|
Co
|
Ni
|
Cu
|
Zn
|
Pb
|
U
|
Si
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ti
|
-0,309
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Al
|
-0,368
|
0,911
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fe
|
-0,575
|
0,009
|
0,213
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mn
|
-0,490
|
-0,008
|
0,058
|
0,853
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mg
|
-0,498
|
0,027
|
0,037
|
-0,200
|
-0,169
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
K
|
-0,119
|
0,782
|
0,799
|
0,170
|
0,144
|
-0,372
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
Ca
|
-0,205
|
-0,271
|
-0,333
|
-0,323
|
-0,115
|
0,629
|
-0,232
|
1
|
|
|
|
|
|
|
Co
|
0,116
|
0,632
|
0,455
|
-0,271
|
-0,222
|
-0,180
|
0,601
|
-0,120
|
1
|
|
|
|
|
|
Ni
|
-0,309
|
-0,107
|
0,067
|
0,540
|
0,427
|
0,156
|
-0,220
|
-0,192
|
-0,519
|
1
|
|
|
|
|
Cu
|
0,196
|
-0,119
|
-0,208
|
-0,227
|
-0,115
|
0,121
|
-0,151
|
0,174
|
0,085
|
-0,127
|
1
|
|
|
|
Zn
|
-0,080
|
-0,130
|
-0,248
|
-0,306
|
-0,108
|
0,497
|
-0,185
|
0,682
|
0,076
|
-0,141
|
0,816
|
1
|
|
|
Pb
|
-0,008
|
0,752
|
0,785
|
-0,028
|
-0,119
|
-0,043
|
0,690
|
-0,295
|
0,607
|
-0,036
|
0,261
|
0,106
|
1
|
|
U
|
-0,313
|
0,129
|
0,160
|
0,388
|
0,334
|
0,052
|
-0,013
|
-0,165
|
0,005
|
0,716
|
-0,098
|
-0,068
|
0,022
|
1
|
Tableau 4. 6 : Matrice de corrélation des
analyses chimiques de surface
Page 122 sur 157
L'analyse de la matrice de corrélation fait ressortir
couples de variables montrant une bonne corrélation, nous avons
considéré les corrélations de type moyen (50%-60%), fort
(60%-79%), très fort (80%-100%) ; ce qui est le cas pour les couples
suivants :
Couples
|
Coefficient
de corrélation
|
Type de corrélation
|
Si-Fe
|
-0,575
|
Moyen
|
Ti-Al
|
0,911
|
Très fort
|
Ti-K
|
0,782
|
Fort
|
Ti-Co
|
0,632
|
Fort
|
Ti-Pb
|
0,752
|
Fort
|
Al-K
|
0,799
|
Très fort
|
Al-Pb
|
0,785
|
Fort
|
Fe-Mn
|
0,853
|
Très fort
|
Fe-Ni
|
0,540
|
Moyen
|
Mg-Ca
|
0,629
|
Fort
|
K-Ca
|
0,601
|
Fort
|
K-Pb
|
0,690
|
Fort
|
Ca-Zn
|
0,682
|
Fort
|
Co-Ni
|
-0,519
|
Moyen
|
Co-Pb
|
0,607
|
Fort
|
Ni-U
|
0,716
|
Fort
|
Cu-Zn
|
0,816
|
Très fort
|
Tableau 4. 7 : Classification des couples de variables
en fonction de coefficient de corrélation
? Les corrélations de type très fort ?
Cu-Zn
Le Cu et Zn se corrèlent positivement avec un
coefficient de corrélation de 0,816 indiquant que ces deux
éléments peuvent coexister dans un même support
minéral. Ceci se justifierait par le comportement identique de ces deux
éléments lors du processus d'altération d'où la
présence de l'un implique nécessairement celle de l'autre.
Page 123 sur 157
TENEUR EN %
4.5
0.5
3.5
2.5
1.5
4
0
3
2
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Cu Zn
Figure 4. 31 : Evolution du couple Cu-Zn
Zn
0.018
0.016
0.014
0.012
0.008
0.006
0.004
0.002
0.02
0.01
0
0 1 2 3 4 5
Cu
y = 0.0045x - 0.0003 R2 = 0.6651
Figure 4. 32 : Evolution du couple Cu-Zn
? Fe-Mn
Ces deux éléments présentent une
corrélation positive avec un coefficient de corrélation de 0,853
traduisant un comportement identique de ces deux éléments dans le
milieu de sédimentation. Ceci signifie que l'augmentation de la teneur
du fer entraine aussi celle de la teneur du manganèse.
Page 124 sur 157
TENEUR EN %
25
20
15
10
0
5
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Fe Mn
Figure 4. 33 : Evolution du couple Fe-Mn
1.6
1.4
1.2
1
0.8
Mn
0.6
0.4
0.2
0
-0.2
-0.4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
y = 0.0584x
|
- 0.2398
|
|
5
|
|
|
R2 = 0.7281
|
0
|
10
|
15
|
20
|
2
|
|
|
|
|
|
|
Fe
5
Figure 4. 34 : Evolution du couple Fe-Mn
? Al-K
L'Al et le K montrent une corrélation positive avec un
coefficient de corrélation de 0,799 indiquant que ces
éléments peuvent coexister dans un même support
minéral à l'occurrence les phyllites bien que ayant des
comportements opposés, le K étant réputé mobile
alors que Al est résiduel.
Page 125 sur 157
TENEUR EN %
4
8
0
7
6
5
3
2
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Al K
Figure 4. 35 : Evolution du couple Al-K
7
6
5
4
3
K
2
1
0
-1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
y = 0.756x - 0.4341 R2 = 0.638
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
3
|
|
|
|
1
|
2
|
4
|
5
|
6 7 8
|
Al
Figure 4. 36 : Evolution du couple Al-K
? Ti-Al
Le Cu et le Si se corrèlent négativement avec un
coefficient de corrélation de (0,911) ; l'augmentation de l'un dans la
structure implique la diminution de l'autre et vice-versa.
Page 126 sur 157
TENEUR EN %
4
8
0
7
6
5
3
2
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ti Al
Figure 4. 37: Evolution du couple Ti-Al
Al
4
9
8
0
7
6
5
3
2
1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Ti
y = 8.4447x + 0.3993
R2 = 0.8304
Figure 4. 38 : Evolution du couple Ti-Al
? Les corrélations de type fort ?
Ti-K
Le Ti et le K montrent également une corrélation
positive avec un coefficient de corrélation de 0,782 indiquant que ces
deux éléments s'alignent dans une même phase
minérale.
Page 127 sur 157
TENEUR EN %
4
0
7
6
5
3
2
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ti K
Figure 4. 39 : Evolution du couple Ti-K
K
4
0
7
6
5
3
2
1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Ti
y = 6.8583x - 0.2812
R2 = 0.6114
Figure 4. 40 : Evolution du couple Ti-K
? Ti-Co
Ti et Co présentent une corrélation positive de
coefficient de corrélation égal à 0,632, ce qui justifie
que les deux éléments évoluent de la même
manière.
Page 128 sur 157
TENEUR EN %
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ti Co
Figure 4. 41: Evolution du couple Ti-Co
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
y = 0.1904x - 0.0266 R2 =
0.3992
|
0
|
0.2
|
0.4
|
0.6
|
0.8 1
|
Ti
0.3
0.25
0.2
0.15
Co
0.1
0.05
0
-0.05
Figure 4. 42 : Evolution du couple Ti-Co
? Ti-Pb
Le Ti et le Pb présentent une corrélation
positive avec un coefficient de corrélation égal à 0,752,
ce qui justifie que les deux éléments évoluent de la
même manière.
Page 129 sur 157
TENEUR EN %
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ti Pb
Figure 4. 43 : Evolution du couple Ti-Pb
Pb
0.0035
0.0025
0.0015
0.0005
0.003
0.002
0.001
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Ti
y = 0.0032x + 0.0002 R2 = 0.5652
Figure 4. 44 : Evolution du couple Ti-Pb
? Al-Pb
Le couple Al-Pb présente une corrélation
positive (0,785), ceci veut dire que les deux éléments entrent
dans une même phase minérale et que l'augmentation de l'un induit
directement celui de l'autre et vice-versa.
Page 130 sur 157
TENEUR EN %
4
8
0
7
6
5
3
2
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Al Pb
Figure 4. 45 : Evolution du couple Al-Pb
Pb
0.0035
0.0025
0.0015
0.0005
0.003
0.002
0.001
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Al
y = 0.0004x + 6E-05
R2 = 0.616
Figure 4. 46 : Evolution du couple Al-Pb
? Mg-Ca
Ces 2 éléments montrent une corrélation
positive (0,629), ce qui sous-entend que le Ca et le Mg appartiennent à
une même phase minérale. Cette constatation montre que ces deux
éléments ont un même comportement géochimique
(=mêmes charges et de rayons ioniques voisins). Ces derniers peuvent se
substituer dans une même phase minérale telle que la dolomite.
Page 131 sur 157
TENEUR EN %
16
14
12
10
4
8
0
6
2
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Mg Ca
Figure 4. 47 : Evolution du couple Mg-Ca
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
y = 0.7428x - 1.0053 R2 = 0.3959
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0
|
2
|
4
|
6
|
8
|
Mg
0
16
14
12
10
8
Ca
6
4
2
0
-2
Figure 4. 48 : Evolution du couple Mg-Ca
? K-Ca
Ce couple montre une corrélation positive de
coefficient de corrélation égale à 0,601 et traduit une
augmentation proportionnelle de ces éléments.
Page 132 sur 157
16
14
12
TENEUR EN %
10
8
6
K Ca
4
2
0
Figure 4. 49 : Evolution du couple K-Ca
16
14
y = -0.3602x + 1.5113
R2 = 0.0537
K
0 1 2 3 4 5 6 7
12
10
8
Ca
6
4
2
0
-2
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Figure 4. 50 : Evolution du couple K-Ca
? K-Pb
Ces deux éléments présentent une bonne
corrélation avec un coefficient de corrélation de 0,690. Cette
corrélation positive traduit un comportement identique indiquant que ces
éléments sont minéralogiquement associés dans une
même phase.
Page 133 sur 157
TENEUR EN %
4
0
7
6
5
3
2
1
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
K Pb
Figure 4. 51 : Evolution du couple K-Pb
Pb
0.0035
0.0025
0.0015
0.0005
0.003
0.002
0.001
0
0 1 2 3 4 5 6 7
K
y = 0.0003x + 0.0005 R2 = 0.4757
Figure 4. 52 : Evolution du couple K-Pb
? Ca-Zn
Ces deux éléments présentent une bonne
corrélation avec un coefficient de corrélation de 0,682. Cette
corrélation positive traduit un comportement identique indiquant que ces
éléments sont minéralogiquement associés dans une
même phase.
Page 134 sur 157
TENEUR EN %
|
16 14 12 10 8 6 4 2 0
|
|
Ca Zn
|
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Figure 4. 53 : Evolution du couple Ca-Zn
Zn
0.018
0.016
0.014
0.012
0.008
0.006
0.004
0.002
0.01
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Ca
y = 0.0009x + 0.0044
R2 = 0.4648
Figure 4. 54 : Evolution du couple Ca-Zn
? Co-Pb
Le Co et le Mg montrent une corrélation positive avec
un coefficient de corrélation de 0,607. Ce qui montre qu'ils seraient
fractionnés par les mêmes phases minérales.
Page 135 sur 157
TENEUR EN %
0.25
0.15
0.05
0.3
0.2
0.1
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Co Pb
Figure 4. 55 : Evolution du couple Co-Pb
Pb
0.0035
0.0025
0.0015
0.0005
0.003
0.002
0.001
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Co
y = 0.0086x + 0.0009 R2 = 0.369
Figure 4. 56 : Evolution du couple Co-Pb
? Ni-U
Ces deux éléments présentent une bonne
corrélation avec un coefficient de corrélation de 0,682. Cette
corrélation positive traduit un comportement identique indiquant que ces
éléments sont minéralogiquement associés dans une
même phase.
Page 136 sur 157
TENEUR EN %
0.014
0.012
0.008
0.006
0.004
0.002
0.01
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Ni U
Figure 4. 57 : Evolution du couple Ni-U
U
-0.0002
-0.0004
0.0014
0.0012
0.0008
0.0006
0.0004
0.0002
0.001
0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014
Ni
y = 0.0922x - 0.0002 R2 = 0.5121
Figure 4. 58Figure 4.58: Evolution du couple
Ni-U
? Les corrélations de type moyen ?
Si-Fe
Le silicium présente une corrélation
négative avec le fer. Un coefficient de corrélation de -0,575
montre que ces éléments non seulement participent dans la
formation des phyllites mais que l'augmentation du Si implique la diminution du
Fe. Ceci s'explique par une forte silicification occasionnée par
l'altération des roches du gisement de Kansongwe.
Page 137 sur 157
TENEUR EN %
30
25
20
15
10
0
5
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Si Fe
Figure 4. 59 : Evolution du couple Si-Fe
Fe
25
20
15
10
0
5
0 5 10 15 20 25 30
Si
y = -0.5176x + 15.475 R2 = 0.3311
Figure 4. 60 : Evolution du couple Si-Fe
? Fe-Ni
Ce couple montre une corrélation positive de coeficient
de corrélation égal à 0,540 traduisant que ces
éléments peuvent se trouver dans une même phase
minérale.
Page 138 sur 157
TENEUR EN %
25
20
15
10
0
5
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Fe Ni
Figure 4. 61 : Evolution du couple Fe-Ni
Ni
0.014
0.012
0.008
0.006
0.004
0.002
0.01
0
0 5 10 15 20 25
Fe
y = 0.0004x + 0.0029 R2 = 0.2912
Figure 4. 62 : Evolution du couple Fe-Ni
? Co-Ni
Il y a lieu de constater une corrélation
négative entre le Ni et le Co avec un coefficient de corrélation
de -0,519 indiquant que ces deux éléments ne s'alignent pas dans
une même phase minérale. L'augmentation de la teneur de l'un est
suivie par la diminution de celle de l'autre.
Page 139 sur 157
TENEUR EN %
0.25
0.15
0.05
0.3
0.2
0.1
0
CMN SDS BOMZ1 BOMZ2 BOMZ3
SDB1
SDB2
RSC
RSF DSTRAT1 DSTRAT2 DSTRAT3 DSTRAT4
RAT1
RAT2
RAT3
LITHOLOGIE
Co Ni
Figure 4. 63 : Evolution du couple Co-Ni
Ni
0.014
0.012
0.008
0.006
0.004
0.002
0.01
0
0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Co
y = -0.0275x + 0.0066
R2 = 0.2691
Figure 4. 64 : Evolution du couple Co-Ni
Page 140 sur 157
Conclusion partielle
L'étude géochimique des différents types
lithologiques nous a permis de mettre en évidence les comportements et
l'allure de la variation des courbes de différents
éléments majeurs et traces en fonction de la lithologie, ce qui
permet de retenir :
1. Les éléments
majeurs
Le Si, Fe et Al sont présents dans toutes ces formations
à de teneurs
considérables.
? Le Silicium est de loin l'élément majeur le
plus prépondérant dans presque tous les types lithologiques
étudiés montrant des teneurs relativement élevées
dans la Roche Siliceuse feuilletée et dolomie
stratifiée alors qu'il présente des teneurs relativement
faibles dans le Black Ore Mineralized Zone ;
? Puis vient ensuite le fer qui montre des teneurs
relativement élevées dans le Black Ore Mineralized Zone
et relativement faible dans le Calcaire à
minéraux noirs ;
? L'Aluminium occupe la troisième place avec des
teneurs relativement élevées dans le shale dolomitique
supérieur et dans le shale dolomitique de
base. Ses teneurs sont relativement faibles dans calcaire
à minéraux noirs et la dolomie
stratifiée.
? Le magnésium est relativement plus concentré
dans le calcaire à minéraux noirs et dans la roche argileuse
talqueuse ;
? Le potassium est quant à lui plus concentré
dans les shales dolomitiques ensuite viennent Ca, Ti, Mn
De ceci, nous pouvons mettre en évidence les tendances
géochimiques suivantes :
Siliceuse - ferrugineuse - alumineuse
-magnésienne - carbonatée - alcaline.
La présence de silicium, de fer et de l'aluminium dans
toutes les formations et avec des teneurs relativement élevées
serait due d'une part par leur forte résistance et leur caractère
résiduel lors du processus d'altération et d'autre part par leur
participation dans la composition des différents minéraux tels le
quartz, les phyllites, etc.
Page 141 sur 157
2. Les éléments en
trace
Le Cu est l'élément en trace le plus
prépondérant dans les types lithologiques étudiés,
le Ni vient en seconde position avec des teneurs avoisinants celles de Cu dans
la brèche.
L'ordre d'importance décroissante des
éléments en trace se présente comme suit :
Cu-Co-V-Ta-Zr-Cr-Nb-Ni-Zn-As-Rb-S-Th-Sr-Pb-U-Hg-Se
En ce qui concerne l'analyse bivariée, les couples
suivants ont présenté une covariance :
Si-Fe (négative), Ti-Al (positive), Ti-K
(positive), Ti-Co (positive), Ti-Pb (positive), Al-K (positive), Al-Pb
(positive), Fe-Mn (positive), Fe-Ni (positive), Mg-Ca (positive), K-Ca
(positive), K-Pb (positive), Ca-Zn (positive), Co-Ni (négative), Co-Pb
(positive), Ni-U (positive), Cu-Zn (positive).
Les corrélations inter-éléments ont pour
but de démontrer la coexistence ou non des éléments
chimiques dans les différentes phases minérales.
Page 142 sur 157
CONCLUSIONS GENERALES
L'étude géologique effectuée au gisement
de Kansongwe nord a porté sur les aspects cartographique et
lithostratigraphique, pétrographique, minéralogique et
géochimique.
A l'issue de cette étude, un certain nombre de
résultats ont été réunis. Brièvement, nous
pouvons retenir ce qui suit :
? Du point de vue cartographique,
lithostratigraphique et tectonique
Le gisement de Kansongwe Nord est constitué des
formations sédimentaires appartenant au Sous-Groupe de Mines avec comme
particularité la présence de tous les flancs d'une structure
plissée faillée qui semble être une alternance des plis
déjetés. La succession stratigraphique est renversée sur
certains flancs et normale sur d'autres. Ce phénomène est
attesté par les observations de surface et de subsurface ainsi que le
logging des carottes des sondages.
Huit unités lithologiques suivantes ont été
observées :
? La Brèche de Roche Argileuse Talqueuse grise
(BRAT grise) ;
Roche microgréseuse parfois argilo-gréseuse, se
présentant à certains endroits sous forme
bréchifiée, moyennement altéré, de couleur
gris-blanchâtre à jaune violacée. On note la
présence d'une minéralisation en malachite dans les plans des
fractures et en dissémination au sein de la roche.
? La Dolomie stratifiée (DStrat)
;
Grossièrement stratifiée, présentant des
nodules à certains endroits, moyennement altérée, de
couleur jaune-grisâtre et fracturée. On note la présence
des oxydes de Fe-Mn et d'une minéralisation en malachite dans les plans
des fractures, des stratifications et en dissémination au sein de la
roche.
Page 143 sur 157
> La Dolomie Siliceuse feuilletée (RSF)
;
Roche finement stratifiée et onduleuse, de couleur
grisâtre et fracturée. On note la présence des oxydes de
Fe-Mn et d'une minéralisation en malachite dans les plans de fractures,
dans les plans des stratifications et en dissémination au sein de la
roche.
> La Dolomie Siliceuse Cellulaire (RSC)
;
Roche siliceuse dolomitique, massive, d'aspect stromatolitique
et cariée, de couleur gris-blanchâtre et fracturée. On note
la présence des oxydes de Fe-Mn et d'une minéralisation en
malachite dans les plans de fractures, dans les caries et en
dissémination au sein de la roche
> Le Shale Dolomitique de Base (SDB)
;
Roche finement laminée, noduleux par endroit,
moyennement altérée, de couleur brun-violacé à
brun-jaunâtre et fracturée. On n'y observe des nodules qui sont en
dissémination ainsi que des oxydes noirs et des oxydes de fer dans les
plans de fractures et des stratifications;
> Le Black Ore Mineralized zone (BOMZ)
;
Une boue de couleur gris mauvatre rempli des oxydes noirs.
> Le Shale Dolomitique Supérieur SDS) ;
Shale dolomitique microgréseux : grossièrement
stratifiée, moyennement altérée, de coloration
jaune-brunâtre présentant des fractures remplies de quartz de
néoformation et des oxydes de Fe-Mn. Ces oxydes sont aussi
disséminés dans la roche
> Le Calcaire à
Minéraux Noirs (CMN),
Dolomie siliceuse, massive, cariée, devenant talqueuse
lorsqu'elle altérée, de couleur gris-noirâtre contenant des
oxydes de Fe-Mn.
L'observation des structures, microstructures de
déformation et également de la carte géologique du
gisement de Kansongwe Nord montre que ce dernier a subi une tectonique
engendrant ainsi plusieurs structures. La nature de ces déformations
ductiles et cassantes nous fait penser à l'existence de plusieurs
régimes des déformations tectoniques.
> Plissement :
Page 144 sur 157
En considérant le résultat obtenu après
traitement des différentes valeurs de So sur la rosace de
fréquence et sur le canevas stéréographique nous
remarquons que la direction préférentielle des formations de
Kansongwe Nord est NW-SE et le sens préférentiel des pendages est
SW. Il s'agit en fait des anticlinaux isoclinaux déjetés vers le
NE avec des pendages moyens mais forts proche du plan axial.
? Fracturation :
Après traitement statistique des mesures des plans de
cassure sur la rosace de fréquence et canevas
stéréographique nous retenons ce qui suit :
- La direction préférentielle des cassures
tapissées de calcite est NE-SW. Les pendages sont majoritairement moyens
et orientés suivant deux sens préférentiels NW et SE.
- Les directions préférentielles de cassures
tapissées de malachite sont NE-SW, ENE-WSW, NW-SE. Les pendages sont
majoritairement forts et orientés suivant deux sens
préférentiels NE ; SE voire SSE.
- La direction préférentielle des cassures
tapissées de quartz est NE-SW. Les pendages sont moyens et
orientés suivant deux sens préférentiels NW et SE.
- La direction préférentielle des cassures non
remplies est NNE-SSW. Les pendages sont majoritairement très forts et
orientés suivant vers WNW.
La structure majeure du gisement de Kansongwe Nord est un
anticlinal isoclinal déjeté vers le NE recoupé par deux
grandes failles de décrochement, l'une orientée NE-SW et l'autre
NW-SE. Selon Kampunzu et Cailteux (1999), les plis à vergence NE
appartiendraient à la phase D1 (dite Kolwezienne) du plissement
Lufilien.
? Du point de vue pétrographique,
minéralogique et métallographique
Le gisement de Kansongwe Nord est constitué d'un
ensemble des roches sédimentaires détritiques constituées
de dolomies, des shales dolomitiques et des microgrès parfois
dolomitiques soit argileux. Ces assises géologiques sont
constituées de principaux minéraux suivants : les carbonates
(dolomite,...), le quartz, les minéraux phylliteux (minéraux
argileux), les oxydes et les sulfures.
Le quartz est présent dans toutes les formations. La
présence des minéraux phylliteux (micas) traduit un lessivage
très poussé. Les minéraux métallifères sont
représentés par la goethite, la limonite, l'hématite, la
pyrite, la chalcopyrite, la pyrolysite et la malachite.
Page 145 sur 157
En ce qui concerne les minéralisations
ferrifères, les processus de formation de principales phases
minérales qui les portent peuvent être regroupés en 2
stades :
- la première phase, précoce et
synsédimentaire, liée à la diagenèse et à la
formation des dolomies pyriteuses ;
- la deuxième phase, la plus importante, consistant
à l'altération météorique avec oxydation
superficielle très poussée en milieu neutre ou faiblement acide
dans lequel l'hydroxyde ferrique forme un hydrosol qui, sous l'action des
divers électrolytes, coagule en un gel. Ce dernier se déshydrate
plus ou moins totalement et forme de la « limonite »
c'est-à-dire principalement de la goethite (FeO (OH)) avec des
quantités variables d'eau absorbée. Dans certains cas, la
déshydratation est poussée conduisant à la formation de
l'hématite.
La minéralisation sulfurée originelle à
Kansongwe nord est représentée par les sulfures de cuivre et de
fer (chalcopyrite, pyrite), qui montrent ici une très grande
altération. Cette altération conduit à l'individualisation
de différentes phases minérales, essentiellement
carbonatées (représentés par la malachite).
- La chalcopyrite se transforme en malachite ; - La pyrite
s'oxyde en goethite et en hématite ;
? Du point de vue
géochimique
L'étude géochimique des différents types
lithologiques nous a permis de mettre en évidence les comportements et
l'allure de la variation des courbes de différents
éléments majeurs et traces en fonction de la lithologie, ce qui
permet de retenir que :
1. Les éléments
majeurs
Les Si, Fe et Al sont présents dans toutes ces formations
à de teneurs
considérables.
? Le Silicium est de loin l'élément majeur le
plus prépondérant dans presque tous les types lithologiques
étudiés montrant des teneurs relativement élevées
dans la Roche Siliceuse feuilletée et dolomie
stratifiée alors qu'il présente des teneurs relativement
faibles dans le Black Ore Mineralized Zone ;
Page 146 sur 157
· Puis vient le fer qui montre des teneurs relativement
élevées dans le Black Ore Mineralized Zone et
relativement faible dans le Calcaire à minéraux noirs
;
· L'Aluminium occupe la troisième place avec des
teneurs relativement élevées dans le shale dolomitique
supérieur et dans le shale dolomitique de
base. Ses teneurs sont relativement faibles dans calcaire
à minéraux noirs et la dolomie
stratifiée.
· Le magnésium est relativement plus
concentré dans le calcaire à minéraux noirs et dans la
roche argileuse talqueuse ;
· Le potassium est quant à lui plus
concentré dans les shales dolomitiques ensuite viennent Ca, Ti, Mn
De ceci, nous pouvons mettre en évidence les tendances
géochimiques suivantes :
Siliceuse - ferrugineuse - alumineuse
-magnésienne - carbonatée - alcaline.
La présence de silicium, de fer et de l'aluminium dans
toutes les formations et avec des teneurs relativement élevées
serait due d'une part par leur forte résistance et leur caractère
résiduel lors du processus d'altération et d'autre part par leur
participation dans la composition des différents minéraux tels le
quartz, les phyllites, etc.
Les concentrations en éléments majeurs
principaux notamment Si, Ca, Mg, Fe sont en rapport avec les minéraux
carbonatés et silicatés exprimés notamment la dolomite, le
quartz et les phyllites. Ces dernières fractionnent également en
partie le Fe.
Le Si et le Ca se corrèlent négativement. Ceci
signifie que l'augmentation de l'un dans la structure du minéral
formé implique la diminution de l'autre. Ce comportement serait
expliqué par une silicification accompagnant la destruction de la
dolomite.
2. Les éléments en
trace
Le Cu est l'élément en trace le plus
prépondérant dans les types lithologiques étudiés,
le Ni vient en seconde position avec des teneurs avoisinants celles de Cu dans
la brèche.
L'ordre d'importance décroissante des
éléments en trace se présente comme suit :
Cu-->Co-->V-->Ta-->Zr-->Cr-->Nb-->Ni-->Zn-->As-->Rb-->S-->Th-->Sr-->Pb-->U-->Hg-->Se
Page 147 sur 157
En ce qui concerne l'analyse bivariée, les couples
suivants ont présenté une
covariance :
Si-Fe (négative), Ti-Al (positive), Ti-K (positive),
Ti-Co (positive), Ti-Pb (positive), Al-K (positive), Al-Pb (positive), Fe-Mn
(positive), Fe-Ni (positive), Mg-Ca (positive), K-Ca (positive), K-Pb
(positive), Ca-Zn (positive), Co-Ni (négative), Co-Pb (positive), Ni-U
(positive), Cu-Zn (positive).
Les corrélations inter-éléments ont pour
but de démontrer la coexistence ou non des éléments
chimiques dans les différentes phases minérales.
1. Batumike M. J., Cailteux J. L. H., Kampunzu A. B.,
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LISTE DES FIGURES
Figure 0. 1 : Matériels de terrain 3
Figure 1. 1 : Carte de localisation du gisement de Kansongwe Nord
4
Figure 1. 2 : Végétation du secteur de Kansongwe
Nord (Novembre, 2016). 6
Figure 1. 3 : Carte de l'architecture structurale de l'arc
Lufilien montrant la répartition spatiale des
formations des soubassements et des roches magmatiques pré
à syn-orogéniques (Unrug 2002). 7
Page 151 sur 157
Figure 1. 4 : Carte des structures D1 et D3 dans la partie
congolaise de l'Arc Lufilien (Modifié d'après
Kampunzu et Cailteux, 1999 modifiée par Kipata 2013).
13
Figure 1. 5 : Carte de l'Arc cuprifère central avec les
endroits des dépôts (Muchez et al. 2008). 16
Figure 2. 1 : Illustration de la coupe 1 dans la
carrière OLD PIT 1 22
Figure 2. 2 : Illustration de la coupe 2 dans la
carrière OLD PIT 1 24
Figure 2. 3 : Illustration de la coupe 3 dans la
carrière OLD PIT 1 25
Figure 2. 4 : Illustration de la coupe 4 dans la
carrière OLD PIT 2 26
Figure 2. 5 : Illustration de la coupe 5 dans la
carrière OLD PIT 3 27
Figure 2. 6 : Carte géologique du gisement de Kansongwe
Nord. 33
Figure 2. 7 : Coupe illustrative du gisement de Kansongwe Nord
34
Figure 2. 8 : Coupe illustrative du gisement de Kansongwe Nord
34
Figure 2. 9 : Plan de positionnement des sondages 35
Figure 2. 10 : Logs lithostratigraphique des sondages du
gisement de Kansongwe Nord 46
Figure 2. 11 : Illustration des structures affectant le
gisement de Kansongwe nord à l'échelle de la
carte. 49
Figure 2. 12 : Illustration de la faille1 observée dans
l'OLD PIT1 50
Figure 2. 13 : Illustration de la faille inverse de
décrochement dextre observée à la station 1 dans
l'OLD PIT2. 51
Figure 2. 14 : Illustration de la faille inverse
observée à la station 4 dans l'OLD PIT1 52
Figure 2. 15 : Illustration d'un réseau des cassures
conjuguées dans la RAT grise 53
Figure 2. 16 : A) faux synclinal, B) un faux anticlinal, C) un
micropli dans le SDS 53
Figure 2. 17 : Plissement d'un banc de shale dolomitique
supérieur dans le OLD PIT1 54
Figure 2. 18 : Rosace de fréquence des plans de
stratification du gisement de Kansongwe Nord 62
Figure 2. 19 : Rosace de fréquence des mesures de
direction des fractures tapissées de dolomite 63
Figure 2. 20 : Rosace de fréquence des mesures de
direction des fractures tapissées de malachite 63
Figure 2. 21 : Rosace de fréquence des mesures de
direction des fractures tapissées de quartz 64
Figure 2. 22 : Rosace de fréquence des mesures de
direction des fractures non remplies 64
Figure 2. 23 : Illustration de plans de stratification par
leurs pôles 65
Figure 2. 24 : Traces cyclographiques des plans de
stratification du gisement de Kansongwe nord. 65
Figure 2. 25 :Isodensités des plans de stratifications
66
Figure 2. 26 : Représentation en pôles des plans
de fractures du gisement de Kansongwe nord 66
Figure 2. 27 : Représentation des isodensités de
fractures du gisement de Kansongwe nord 67
Figure 2. 28 : Illustration des pôles et des
isodensités des cassures tapissées de dolomite 67
Figure 2. 29 : Illustration des pôles et des
isodensités des cassures tapissées de malachite 68
Figure 2. 30 : illustration des pôles et des
isodensités des cassures tapissées de quartz 69
Figure 2. 31 : Illustration des pôles et des
isodensités des cassures non remplies 69
Figure 3. 1 : Calcaire à minéraux noirs (CMN)
74
Figure 3. 2 : Lame P55 en lumière transmise (A) et en
lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10 75
Figure 3. 3 : Shale dolomitique supérieur (SDS) 75
Figure 3. 4 : Lame OP2P1 en lumière transmise (A) et en
lumière réfléchie (B) avec un
grossissement de X10 76
Figure 3. 5 : Black Ore Mineralized Zone 77
Figure 3. 6 : Shale dolomitique de base (SDB) 77
Figure 3. 7 : Lame OP2C1P3 en lumière transmise (A) et
en lumière réfléchie (B) avec un
grossissement de X10 78
Figure 3. 8 : Roche siliceuse cellulaire 79
Page 152 sur 157
Figure 3. 9 : Lame OP1C1P7 en lumière transmise (A) et
en lumière réfléchie (B) avec un
grossissement de X10 80
Figure 3. 10 : Roche siliceuse feuilletée (RSF) 81
Figure 3. 11 : Lame P66.1 en lumière transmise (A) et
en lumière réfléchie (B) avec un grossissement
de X10 82
Figure 3. 12 : Dolomie grossièrement
stratifiée(DStrat) 83
Figure 3. 13 : Lame P54» en lumière transmise (A)
et en lumière réfléchie (B) avec un grossissement
de X10 84
Figure 3. 14 : Roche argilo-talqueuse (RAT) 84
Figure 3. 15 : Lame P63 en lumière transmise (A) et en
lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10 85
Figure 3. 16 : Black Ore Mineralized Zone (BOMZ) 85
Figure 3. 17 : Dolomie stratifiée (DStrat) 86
Figure 3. 18 : Lame OP2P12 en lumière transmise (A) et
en lumière réfléchie (B) avec un
grossissement de X10 87
Figure 3. 19 : Roche argilo-Talqueuse 87
Figure 3. 20 : Lame P64.1 en lumière transmise (A) et
en lumière réfléchie (B) avec un grossissement
de X10 88
Figure 3. 21 : Black Ore Mineralized Zone 89
Figure 3. 22 : Roche Argilo-Talqueuse 89
Figure 3. 23 : Dolomie stratifiée 90
Figure 3. 24 : Lame OP1B en lumière transmise (A) et en
lumière réfléchie (B) avec un grossissement
de X10 91
Figure 3. 25 : Shale dolomitique de base 91
Figure 3. 26 : Lame P82 en lumière transmise (A) et en
lumière réfléchie (B) avec un grossissement de
X10 92
Figure 3. 27 : Dolomie stratifiée 93
Figure 3. 28 : Lame P42.1 en lumière transmise (A) et
en lumière réfléchie (B) avec un grossissement
de X10 94
Figure 4. 1 : Plan d'échantillonnage du gisement de
Kansongwe nord 99
Figure 4. 2 : Evolution du Si en fonction de la lithologie
105
Figure 4. 3 : Evolution du Ti en fonction de la lithologie
105
Figure 4. 4 : Evolution de l'Al en fonction de la lithologie
106
Figure 4. 5 : Evolution du Fe en fonction de la lithologie
106
Figure 4. 6 : Evolution du Mn en fonction de la lithologie
107
Figure 4. 7 : Evolution du Mg en fonction de la lithologie
107
Figure 4. 8 : Evolution du K en fonction de la lithologie
108
Figure 4. 9 : Evolution du Ca en fonction de la lithologie
108
Figure 4. 10 : Evolution du P en fonction de la lithologie
109
Figure 4. 11 : Evolution des éléments majeurs en
fonctions de la lithologie 109
Figure 4. 12 : Evolution du Ta en fonction de la lithologie
110
Figure 4. 13 : Evolution du Nb en fonction de la lithologie
111
Figure 4. 14 : Evolution du S en fonction de la lithologie
111
Figure 4. 15 : Evolution du V en fonction de la lithologie
112
Figure 4. 16 : Evolution du Cr en fonction de la lithologie
112
Figure 4. 17 : Evolution du Co en fonction de la lithologie
113
Figure 4. 18 : Evolution du Ni en fonction de la lithologie
113
Figure 4. 19 : Evolution du Cu en fonction de la lithologie
114
Page 153 sur 157
Figure 4. 20 : Evolution du Zn en fonction de la lithologie
114
Figure 4. 21 : Evolution de l'As en fonction de la lithologie
115
Figure 4. 22 : Evolution du Se en fonction de la lithologie
115
Figure 4. 23 : Evolution du Rb en fonction de la lithologie
116
Figure 4. 24 : Evolution du Sr en fonction de la lithologie
116
Figure 4. 25 : Evolution du Zr en fonction de la lithologie
117
Figure 4. 26 : Evolution du Hg en fonction de la lithologie
117
Figure 4. 27 : Evolution du Pb en fonction de la lithologie
118
Figure 4. 28 : Evolution du Th en fonction de la lithologie
118
Figure 4. 29 : Evolution de l'U en fonction de la lithologie
119
Figure 4. 30 : Evolution des éléments traces en
fonctions de la lithologie 119
Figure 4. 31 : Evolution du couple Cu-Zn 123
Figure 4. 32 : Evolution du couple Cu-Zn 123
Figure 4. 33 : Evolution du couple Fe-Mn 124
Figure 4. 34 : Evolution du couple Fe-Mn 124
Figure 4. 35 : Evolution du couple Al-K 125
Figure 4. 36 : Evolution du couple Al-K 125
Figure 4. 37: Evolution du couple Ti-Al 126
Figure 4. 38 : Evolution du couple Ti-Al 126
Figure 4. 39 : Evolution du couple Ti-K 127
Figure 4. 40 : Evolution du couple Ti-K 127
Figure 4. 41: Evolution du couple Ti-Co 128
Figure 4. 42 : Evolution du couple Ti-Co 128
Figure 4. 43 : Evolution du couple Ti-Pb 129
Figure 4. 44 : Evolution du couple Ti-Pb 129
Figure 4. 45 : Evolution du couple Al-Pb 130
Figure 4. 46 : Evolution du couple Al-Pb 130
Figure 4. 47 : Evolution du couple Mg-Ca 131
Figure 4. 48 : Evolution du couple Mg-Ca 131
Figure 4. 49 : Evolution du couple K-Ca 132
Figure 4. 50 : Evolution du couple K-Ca 132
Figure 4. 51 : Evolution du couple K-Pb 133
Figure 4. 52 : Evolution du couple K-Pb 133
Figure 4. 53 : Evolution du couple Ca-Zn 134
Figure 4. 54 : Evolution du couple Ca-Zn 134
Figure 4. 55 : Evolution du couple Co-Pb 135
Figure 4. 56 : Evolution du couple Co-Pb 135
Figure 4. 57 : Evolution du couple Ni-U 136
Figure 4. 58Figure 4.58: Evolution du couple Ni-U 136
Figure 4. 59 : Evolution du couple Si-Fe 137
Figure 4. 60 : Evolution du couple Si-Fe 137
Figure 4. 61 : Evolution du couple Fe-Ni 138
Figure 4. 62 : Evolution du couple Fe-Ni 138
Figure 4. 63 : Evolution du couple Co-Ni 139
Figure 4. 64 : Evolution du couple Co-Ni 139
Page 154 sur 157
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. 1 : Synthèse litho stratigraphique du
Katanguien François, (1973) ; (Cailteux et al., 1994) ;
(Batumike et al., 2007a). 12
Tableau 2. 1 : Coupe 1 dans la carrière OLD PIT 1 22
Tableau 2. 2 : Coupe 2 dans la carrière OLD PIT 1 23
Page 155 sur 157
A. INTERET DU SUJET 1
Tableau 2. 3 : Coupe 3 dans la carrière OLD PIT 1 24
Tableau 2. 4 : Coupe 4 dans la carrière OLD PIT 2 25
Tableau 2. 5 : coupe 5 dans la carrière OLD PIT 3 27
Tableau 2. 6 : Lever des puits se trouvant dans le gisement
32
Tableau 2. 7 : Les coordonnées du sondage KSNDD15 36
Tableau 2. 8 : Description du sondage KSNDD15 36
Tableau 2. 9 : Les coordonnées du sondage KSNDD19 36
Tableau 2. 10 : Description du sondage KSNDD19 37
Tableau 2. 11 : les coordonnées du sondage KSNDD71
37
Tableau 2. 12 : Description du sondage KSNDD71 38
Tableau 2. 13 : Les coordonnées du sondage KSNDD85
39
Tableau 2. 14 : Description du sondage KSNDD85 39
Tableau 2. 15 : Les coordonnées du sondage KSNDD86
39
Tableau 2. 16 : Description du sondage KSNDD86 40
Tableau 2. 17 : Les coordonnées du sondage KSNDD87
40
Tableau 2. 18 : Description du sondage KSNDD87 41
Tableau 2. 19 : Les coordonnées du sondage KSNDD92
41
Tableau 2. 20 : Description du sondage KSNDD92 42
Tableau 2. 21 : Les coordonnées du sondage KSNDD116
42
Tableau 2. 22 : Description du sondage KSNDD116 42
Tableau 2. 23 : Les coordonnées du sondage KSNDD124
42
Tableau 2. 24 : Description du sondage KSNDD124 43
Tableau 2. 25 : Les coordonnées du sondage KSNDD125
43
Tableau 2. 26 : Description du sondage KSNDD125 44
Tableau 2. 27 : Les coordonnées du sondage KSNDD126
44
Tableau 2. 28 : Description du sondage KSNDD126 45
Tableau 2. 29 : Mesures des plans de stratification (S0) du
gisement de Kansongwe Nord 56
Tableau 2. 30 : Mesures des plans de cassures du gisement de
Kansongwe Nord 61
Tableau 2. 31: tableau de synthèse des minéraux
observés dans les différentes formations 95
Tableau 4. 1 : Analyses chimiques (en %) des
éléments majeurs des échantillons de surface du
gisement de Kansongwe nord 101
Tableau 4. 2 : Paramètres statistiques de base pour les
éléments majeurs 101
Tableau 4. 3 : Analyses chimiques (en ppm) des
éléments en trace des échantillons de surface du
gisement de Kansongwe nord 102
Tableau 4. 4 : Paramètres statistiques pour les
éléments traces métallique 103
Tableau 4. 5 : Coordonnées des échantillons
analysés 104
Tableau 4. 6 : Matrice de corrélation des analyses
chimiques de surface 121
Tableau 4. 7 : Classification des couples de variables en
fonction de coefficient de corrélation 122
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE 1
B.
Page 156 sur 157
METHODOLOGIE ET TECHNIQUES 1
C. MATERIELSUTILISES 2
D. PLAN DU TRAVAIL 3
CHAPITRE I : GENERALITES 4
I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE 4
I.1.1. Localisation du secteur d'étude 4
I.1.2. Relief, hydrographie, climat et végétation
5
I.2. APERCU GEOLOGIQUE REGIONAL 6
I.2.1 Le Bloc de Bangweulu et la chaine Ubendienne 7
I.2.2 La chaine Kibarienne 8
I.2.3. Le Katanguien 8
1.2.2. Les formations de couverture 16
I.2.2.1. Le Paléozoïque 17
I.2.2.2. Le Mésozoïque 17
I.2.2.3. Le Cénozoïque 17
I.3. GEOLOGIE LOCALE 18
Lithostratigraphie 18
CHAPITRE II : ETUDES CARTOGRAPHIQUE,
LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET
STRUCTURALE 19
II.1. ETUDE CARTOGRAPHIQUE 19
II.1.1. Introduction 19
II.1.2. Lever de surface 20
II.1.3. PRESENTATION DES COUPES GEOLOGIQUES ILLUSTRATIVES DU
GISEMENTS
DE KANSONGWE NORD 34
II.2. ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE 35
II.2.1. Description des carottes de sondages 36
II.3. ETUDE STRUCTURALE 47
II.3.1. INTRODUCTION 47
II.3.2. DESCRIPTION MACROSCOPIQUE DES STRUCTURES. 48
A. Structure du gisement 48
B. Analyse de la déformation cassante 50
III.2.3. Analyse de la déformation plicative
53
II.3.3. TRAITEMENTS STATISTIQUES DES DONNEES STRUCTURALES 54
3.3.1. Rosace de fréquence des directions des plans de
stratification 61
3.3.2. Projection sur canevas stéréographiques.
64
Conclusion partielle 70
Page 157 sur 157
CHAPITRE III. ETUDES PETROGRAPHIQUES 73
Observations microscopiques 83
Conclusion partielle 94
CHAPITRE IV : ETUDE GEOCHIMIQUE 97
IV .1. INTRODUCTION 97
VI. 2. CONSIDERATIONS GENERALES. 97
IV.3. PRESENTATION DES RESULTATS D'ANALYSES CHIMIQUES 100
IV.4. Evolution des éléments chimiques dans les
différents types lithologiques 104
IV.4.1. Profils géochimiques 104
A. Distribution des éléments majeurs
104
B. Distribution des éléments en trace
109
IV.4. ANALYSE BIVARIEE DES ELEMENTS MAJEURS ET EN TRACES 119
Conclusion partielle 140
CONCLUSIONS GENERALES 142
BIBLIOGRAPHIE 147
LISTE DES FIGURES 150
LISTE DES TABLEAUX 154
TABLE DES MATIERES 155
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