2. La dimension sociale du secteur des pêches
à Nouadhibou
La dimension sociale comprend deux formes : le capital humain
et social. La dimension du capital humain est un modèle
économique (Schultz,1961) tandis que la dimension du capital social est
un modèle sociologique (Bourdieu, 1979). Le capital humain en terme du
développement durable, nous pouvons rechercher un mode de
développement assurant et préservant l'amélioration du
bien-être. La dimension du capital humain est caractérisée
par l'éducation, la liberté et la santé. En effet, la
dimension sociale occupe une partie importante dans l'espace du
développement durable.
L'exploitation des ressources halieutiques est un enjeu
socio-économique. Il convient de savoir que la politique de gestion de
la diversité biologique ne sera efficace que si la demande de la
sphère socio-économique tient en compte de tous les aspects du
secteur de la pêche. Cette sphère vise l'épanouissement, la
qualité et le bien-être de la population mauritanienne
particulièrement celle de Nouadhibou. Elle vise à
améliorer la gouvernance de la pêche tout en essayant de lutter
contre la corruption dans le circuit du secteur de la pêche, de
contribuer à la réduction et à lutter contre la
pauvreté.
Cependant, la population de Nouadhibou vit dans la
précarité. Cette dimension sociale permet d'améliorer les
conditions de la vie des populations locales et de réduire les impacts
sur les écosystèmes et la biodiversité marine.
L'activité de la pêche doit continuer à supporter de plus
en plus forte demande de la dimension sociale pour une qualité de vie
très décente. Il faut développer des formations dans les
tous les secteurs de la pêche et multiplier et améliorer les
centres de contrôles et de surveillance plus efficaces.
2.1. Le contrôle et la surveillance
Sur les côtes des eaux mauritaniennes
particulièrement celles de Nouadhibou, le ministère de la
pêche et de l'économie maritime a mis en place un
département du suivi, contrôle et surveillance. Ce
département est contrôlé, surveillé par la marine
nationale. Le contrôle et la surveillance sont des étapes
très importantes pour la gestion des ressources. Elle doit se faire au
niveau national mais également au niveau de la sous-région.
Il est essentiel que le gouvernement développe un
partenariat avec les pays frontaliers pour le suivi, le contrôle et la
surveillance au niveau maritime. Avec l'essor des activités
frauduleuses, le non-respect des réglementations de la pêche et la
sécurité des deux ports et pour prévenir les pollutions
marines, il est indispensable et urgent de mettre en place des efficaces
unités de contrôles et de la surveillance.
Il faut souligner que le département du suivi,
surveillance et contrôle de Nouadhibou dispose des moyens très
limités. Le gouvernement mauritanien doit renforcer les outils
nécessaires pour le bon fonctionnement du département suivi,
contrôle et surveillance. D'où la nécessité
d'avoir
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des outils et des équipements technologiques
suffisants, très puissants et efficaces tels que les radars, les radios,
téléphones et les suivis satellitaires. Les ressources humaines
sont également nécessaires vu qu'il y a besoin de disposer du
personnel pour la collecte des données, des informaticiens, des
statisticiens pour analyser et diffuser ces données.
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