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Contribution to the facilitation of business process specification with a scenario-oriented approach


par Franck Bruno TONLE NOUMBO
University of Dschang - Master 2021
  

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I.3.2. Les langages de modélisation de processus

Les langages de modélisation de processus sont des langages utilisés pour exprimer les modèles de processus opérationnels. Ceux-ci se doivent de fournir une sémantique claire permettant de définir les aspects clés d'un processus opérationnel. Un langage de modélisation des processus opérationnels doit fournir des structures pour la représentation des objets métiers. Il doit également fournir des structures pour les valeurs des types de bases appropriés en ce qui concerne la représentation et le flux des données [42]. Ces structures doivent être adéquates pour capturer les références aux objets ou sources de données externes. Dans le cadre de nos travaux, nous décrirons notamment le principe de trois des langages de modélisation les plus populaires, à savoir: Le langage BPMN, le langage WF-Net et le langage YAWL.

I.3.2.1. La notation BPMN

La notation Business Process Model and Notation (BPMN) est un standard de la modélisation des processus opérationnels, qui fournit une notation graphique pour spécifier les processus opérationnels dans un Diagramme de Processus Opérationnel (DPO) [43]. Ce diagramme est basé sur une technique d'organigramme similaire aux diagrammes d'activité UML (Unified Modeling Language). Développé à l'origine par la Business Process Management Initiative (BPMI), le BPMN est maintenu par l'Object Management Group (OMG) depuis la fusion des deux organisations en 2005. L'objectif principal du BPMN est d'offrir une notation facilement compréhensible par tous les utilisateurs : des analystes d'entreprise qui créent les premières ébauches des processus, aux développeurs techniques responsables de la mise en oeuvre de la technologie qui exécutera ces

I.3. GÉNÉRALITÉS SUR LA MODÉLISATION DES PROCESSUS OPÉRATIONNELS 17

MÉMOIRE - TONLE NOUMBO FRANCK BRUNO URIFIA

I.3. GÉNÉRALITÉS SUR LA MODÉLISATION DES PROCESSUS OPÉRATIONNELS 18

processus; et aux personnes qui géreront et surveilleront ces processus. Ainsi, le BPMN crée un pont normalisé entre la conception des processus opérationnels et leur mise en oeuvre [14].

Les modèles BPMN sont exprimés par des diagrammes simples construits à partir d'un ensemble limité d'éléments graphiques. Pour les utilisateurs professionnels comme le cas des développeurs, ils simplifient la compréhension du flow et du processus opérationnel. On distingue trois principales catégories de diagrammes à savoir : les diagrammes d'orchestration, de chorégraphie et de collaboration [14]. Parmi les nombreux éléments graphiques qu'offre le BPMN, les plus utilisés sont [4] (voir fig. 5) :

-- Les événements, qui sont utilisés pour représenter un phénomène susceptible de se produire. En particulier, l'événement de début représente le moment où le processus opérationnel commence, les événements intermédiaires représentent un phénomène qui peut se produire pendant l'exécution et les événements de fin sont déclenchés lorsque le processus se termine.

FIGURE 5 - Éléments de base du BPMN (source [4]).

-- Les activités, qui sont utilisées pour représenter un travail générique que les acteurs effectuent au sein du processus opérationnel. Elles peuvent être atomiques ou non. Les types d'activités qui font partie d'un modèle de processus sont : les sous-processus et les tâches. Un sous-processus est une activité constituée de plusieurs autres. Une tâche est employée pour représenter une action à réaliser, qui produit un résultat. Les activités sont représentées graphiquement par des rectangles aux coins arrondis.

-- Les passerelles, qui sont utilisées dans le but de gérer le flot de contrôle pour les activités parallèles et les choix. Il existe différents types de passerelles.

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La passerelle parallèle doit attendre que tous les flux d'entrée démarrent, puis tous les chemins de sortie sont lancés en parallèle. Elle peut se comporter comme une bifurcation (AND-Split) ou comme une fusion (AND-Join). La passerelle de fusion XOR (OR-Join) donne la possibilité de décrire des choix dans le processus et d'en sélectionner un seul chaque fois que la passerelle est atteinte. La passerelle de décision XOR (OR-Split) donne la possibilité de choisir parmi plusieurs chemins de sortie chaque fois qu'ils sont atteints. Les passerelles sont graphiquement représentées par des losanges.

-- Les pools, qui sont utilisés pour représenter un participant ou une organisation impliqué dans le processus.

À titre d'illustration, on peut observer ci-après (voir fig. 6), le modèle de workflow de notre exemple courant, spécifié à l'aide du BPMN grâce à l'ensemble des éléments graphiques précédemment cités.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote