I
EPIGRAPHE
« Si la fortune sourit aux audacieux, l'audace
ne suffit pas pour créer une entreprise. »
Robert PAPIN
II
DEDICACE
Le sourire est la seule définition d'un bon état
d'esprit, il est la vraie mélodie du coeur qui diminue la colère,
alors nous sourions quand nous vous dédions le présent
travail.
A Nos parents OLONGO WOTSHU Jacques et DISHIKI NSENGHA
Sophie, pour l'amour qu'ils ne cessent de nous témoigner pour un bon
épanouissement à notre cause. Voici le deuxième fruit de
votre dur travail.
A vous notre Père NSENGHA KONGOLO Hubert, pour les
exhortations et le soutien tant financier que moral manifesté pour nous.
=/= OMOMBO NSENGHA Théodore =/=
III
REMERCIEMENTS
Entre le passé où sont enfouis nos souvenirs et
le future où germe notre espérance, il ya le présent
où se situe notre destin.
Nous ouvrons cette page rose pour remercier toutes les
autorités Académiques de l'Université de Lodja notamment
le Professeur OKUNDJI LUTULALambert, qui s'est donné sans tergiversation
aucune pour nous assurer une bonne formation.
A toutes les autorités de la faculté des
sciences économiques et de gestion de l'Université de Lodja.
De façon singulière et sous une tonalité
spéciale, nous sommes très reconnaissant à l'endroit du
Professeur Jean-Pierre NGANDA AFUMBA pour avoir accepté d'être le
Directeur de ce mémoire.
Notre hommage s'adresse également à notre
encadreur, Chef de Travaux Marc YANANKOY OMADJELA pour avoir lu
méticuleusement ce travail.
A toute la famille « NSENGHA », nous
citons : NSENGHA Gilbert, KOLOMODI NSENGHAJean-Béni, DIKONDJA
NSENGHAElisabeth, SOMWE NSENGHAPierre-Cosmas, ONGALA NSENGHALaurent, OSOMBA
NSENGHAAntoinette, HAKANYI NSENGHAJean, KASONGO NSENGHADaniel, HIANGO Jean et
autres. Que ce mémoire soit l'expression d'un attachement envers
vous.
A Nos mamans : OLENGAJoséphine, ELONGODidi,
DELOMargueritte pour votre soutien rocambolesque.
Nos vénérations vont à la famille du
Directeur Provincial de l'EPST/Sankuru, Monsieur BOLOMA BATSU
BOFEKOGrégory pour un soutien inestimable manifesté pour nous
durant notre parcours Universitaire.
IV
Nous pensons à toi DIHOKA Pauline pour l'amour et
attachement que tu ne cesses de nous manifester, nous te serons toujours
reconnaissants.
Aux compagnons de lutte : LOTOLAJohn, LOMBOKOMoïse,
TSHAOMBOEsther, KALUMERebecca, LOMENADaniel, YOHEHénoch, EKOLONGANestor
pour les moments difficiles partagés ensemble.
Nous demeurons très reconnaissants à tout celui
qui a participé de loin ou de près à l'élaboration
de cette odyssée scientifique qui est comme édifice dont le nom
n'a pas été susmentionné.
=/= OMOMBO NSENGHA Théodore =
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
Depuis des années plusieurs pays du monde souffrent
de problème de l'accès à l'eau potable et à
l'assainissement qui a de véritables conséquences sur le
développement d'un pays.
En effet, le rapport publié par l'Organisation Mondiale
de la Santé (OMS) et les Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF)
en 2017 montre que 1,2 milliards de personnes soit 30% de la population
Mondiale n'ont pas accès à des services d'alimentation en eau
potable, 1000 enfants meurent chaque jour du fait des maladies
diarrhéiques, dues à une eau insalubre et aux manques
d'hygiènes et une perte économique estimée à 260
milliards de dollars1(*)
Selon cette étude, plusieurs pays d'Afrique sont
concernés, dont la République Démocratique du Congo parmi
les plus touchés.
Pour y remédier, la population se met à puiser
l'eau des sources, bouillir avant la consommation, l'utilisation de l'eau de
pluie. Cette façon présente parfois de dégâts dans
l'organisme. Cette situation se présente donc à nos yeux comme
une fenêtre d'opportunité d'affaires à saisir sans tenir
compte de l'existence des concurrents.
En effet, le centre-villede Lodja dans la province du Sankuru
ne pas échapper à ce phénomène. Par ailleurs, les
anciens, voire les nouveaux quartiers du centre -ville de Lodja ne disposent
pas des fontaines d'eau pouvant satisfaire une forte population qui y
réside.
Après observation, il se constate que les services
rendus par certaines fontaines implantées dans d'autres Quartiers ne
s'adaptent pas aux attentes des consommateurs, les conditions
hygiéniques ainsi que les cadres ne sont pas décents ou commodes.
L'eau est une ressource vitale et indispensable à la survie de tout
être vivant. Elle représente un élément essentiel et
incontournable dans les activités quotidiennes de l'homme.
Dans ce même ordre d'idées, Robert PAPINpense
que : « si on sait observer le monde qui nous entoure, nous
pouvons y trouver une multitude d'idées de création, mais une
idée sans marché ne présente aucun
intérêt »2(*).
Pour se faire , nous avons jugé bon, subsidiairement au
cours de gestion financière et de préparation des projets pour
lancer notre étude qui s'intitule : « Etude
de faisabilité du projet d'investissement d'implantation de forage d'eau
dans le Quartier DIENGENGA LOHADI.»
De ce qui précède, les questions ci-dessous
méritent d'être posées, lesquelles nous permettrons
d'entrer dans le vif de notre travail, il s'agit de savoir :
- Quelle est l'importance de l'implantation de forage d'eau
dans le quartier DIENGENGA LOHADI ?
- La faisabilité du projet de forage d'eau est-elle
rentable dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ?
Pour réfléchir à ces
préoccupations, nous proposons à travers les lignes qui suivent
quelques réponses anticipées qu'il convient de confirmer ou
d'infirmer.
2. HYPOTHESES
L'hypothèse est une proposition anticipée de
réponse, une idée pressentie, le point de départ
nécessaire de toute recherche mais qui attend confirmation par la
vérification argumentaire3(*).
En effet, dans le cadre de notre étude, les
hypothèses suivantes sont formulées:
- L'implantation de forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA
LOHADI présenterait une importance considérable, sur le plan
sanitaire, social et économique ;
- Compte tenu de l'opportunité qui se présente
dans ce quartier,l'implantation de projet de forage d'eau serait
économiquement et financièrementfaisable et rentable.
3. OBJECTIFS DE
L'ETUDE
Les objectifs ci-après sont poursuivis tout au long de
notre investigation :
v Connaitre l'importance de l'installation d'un forage d'eau
dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ;
v Etudier la faisabilité et la rentabilité dudit
projet.
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
« L'eau c'est la vie » dit-on et aucun
être vivant ne peut y échapper.
Le présent mémoire renferme un double
intérêt :
- Scientifique : Constituer une
Banque des données et un document de référence pour toutes
les recherches orientées dans ce domaine ;
- Pratique :Pour nous, ce
travail constitue un guide pour la conception d'un projet et sa
faisabilité au plan d'affaires, qui est développé dans le
chapitre 3 ; pour la population du Quartier DIENGENGA LOHADI et pour les
entrepreneurs en quêtent de projet d'investissement, il sera un outil
étalant l'importance d'un forage d'eau dans une agglomération qui
ne pas bien desservie en eau potable.
Ce projet contribue à la création d'emploi,
à l'augmentation du PIB, c'est-à-dire en payant les Impôts
ainsi que à la diminution de plusieurs maladies. Grâce à ce
projet, le mode de vie de la population sera amélioré.
5. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL
Dans l'espace, notre étude est menée dans le
Quartier DIENGENGA LOHADI et dans le temps, la présente investigation
s'étend sur une période de 3 ans c'est-à-dire de 2017
à 2020, au cours de laquelle on a commencé à
développer ce système d'installation de forage d'eau dans des
Quartiers du centre-ville de Lodja.
6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Dans le cadre de notre travail, il ne pas superflu de
souligner que nous allons utiliser les méthodes d'enquête et
statistique.
Ces méthodes de recherche seront soutenues par les
techniques documentaires, d'interview et de questionnaire.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Exception faite de l'introduction et de la conclusion, notre
travail est articulé sous trois chapitres. Le premier chapitre est
axé sur le cadre logique et conceptuel. Le deuxième chapitre
aborde la présentation du milieu d'étude et la démarche
méthodologique de la recherche. Et en fin, le troisième chapitre
traite de la faisabilité et la mise en oeuvre du projet dans le Quartier
DIENGENGA LOHADI.
CHAPITRE PREMIER :
CADRE LOGIQUE ET CONCEPTUEL
Le premier chapitre de notre travail fait intervenir un
certain nombre de concepts que nous estimons nécessaires de clarifier en
vue de permettre à nos lecteurs d'en saisir le contenu et de mieux piger
les idées sous-jacentes.
Sur ce, il sera pertinent d'épingler les notions autour
des concepts clés dont le projet, l'investissement, la
rentabilité et le forage.
I.1. PROJET
I.1.1. Définitions
L'essence de la notion de projet est apportée par son
étymologie et son contenu. Le mot projet provient du latin
« projectum de projicere » « jeter
quelque chose vers l'avant ». Dont le préfixe
« pro »signifie qui précède dans le
temps, et le radical « jacere » signifie
jeter4(*).
En sus, le mot projet voulait initialement dire
« quelque chose qui vient avant que le reste ne soit
fait ». Quand le mot a été adopté, il se
rapportait au plan de quelque chose, non à l'exécution proprement
dite de ce plan. Quelque chose accomplie selon un projet était
appelée « Objet ». Cette utilisation du mot projet
changea dans les années 1950, quand plusieurs techniques de gestion des
projets ont été élaborées : avec cette
avancée, le mot a légèrement dévié le sens
pour couvrir à la fois les projets et les objets.
La norme ISO (version 2019) de l'Organisation Mondiale de
Normalisation définit le projet comme « Un processus unique
qui consiste en un ensemble d'activités coordonnées, comportant
des dates de début et de fin, entrepris dans le but d'atteindre un
objectif conforme à des exigences spécifiques incluant des
contraintes de délais, de coûts et de ressources5(*).
Contrairement aux opérations, qui sont de processus
répétitifs, l'essence d'un projet est d'être innovante et
unique.
Pour le Professeur MAKETA, un projet est un ensemble
d'activités dans lesquelles sont investies des ressources rares en vue
de produire un output donné.6(*)
Il sied de noter que la dernière définition qui
cadre avec notre sujet d'étude dans le sens que la réalisation
d'un projet de forage dans le Quartier DIENGENGA LOHADI à Lodja
nécessite un ensemble d'activités et les ressources rares
(matérielles, financières et humaines) afin de réussir
à son exécution.
I.1.2. Critères d'un
projet
ü L'idée doit cadrer avec les possibilités
et intérêts de l'entité ;
ü L'idée doit être accessible ;
ü L'idée doit représenter pour le projet
une opportunité croissance et de rentabilité.
I.1.3. Risques d'un projet
Il s'agit dans ce point d'énumérer certains
dangers virtuels, plus ou moins prévisibles auxquels sera buté le
projet. Ces dangers sont observés sous trois angles
ci-après :6(*)
· Risques internes :
- Ressources humaines ;
- Organisation ;
- Moyens financiers ;
- Moyens matériels.
· Risques externes :
- Fournisseurs/sous-traitants ;
- Marché.
· Risques diffus :
- Environnement social ;
- Concurrence ;
- Normes/règlement.
I.1.4. Typologie de projets
Il va de soit de préciser qu'il ya plusieurs types de
projets. En sus, nous citons les quelques sortes suivantes :
I.1.4.1. Projet
« ouvrage »ou
projet «d'ingénierie »
Relatif à un projet unique ou non récurent qui
s'adresse à un client unique. Pour ce fait, il s'oppose au projet
« produit ». Le projet ouvrage correspond à un bien
livrable.
I.1.4.2. Projet
« Produit » ou « de developpement »
Correspond à un projet qui sera réalisé
en plusieurs exemplaires et qui s'adresse à plusieurs clients. On est
souvent, dans ce cas, dans le domaine industriel du produit qui suit un cycle
(Introduction, Expansion, Maturité et Déclin). Il est donc par
nature éphémère.
C'est ce type de projet qui cadre avec le présent
projet d'implantation de forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI
I.1.4.3. Projet
« organisationnel »
C'est un projet dont la notion de livrable est moins
tangible.
I.2. INVESTISSEMENT
I.2.1. Notions
L'acte d'investir est au coeur de la vie économique.
Opération complexe. Il est souhaitable avant de traiter du projet
d'investissement, des étapes de sa mise en oeuvre et des outils de sa
gestion, de fixer les pendules à l'heure sur la définition de
l'investissement et ses caractéristiques.
Selon MASSE, l'acte d'investir constitue l'échange
d'une satisfaction immédiate et certaine à laquelle on renonce
contre une espérance que l'on acquiert et dont le bien investi est le
support ; et d'ajouter le terme d'espérance qui illustre bien le
double contenu de la décision d'investir, celui d'un arbitrage dans le
temps puisque l'espérance concerne le futur, et celui d'un pari puisque
espérer ne pas tenir.7(*)
MASSE met en avant les trois aspects qui caractérisent
le processus d'investissement : l'intervention d'un sujet qui arbitre en
faveur d'une consommation future au détriment d'une consommation
présente, le prix d'échange entre la valeur à laquelle le
sujet renonce et l'espérance de valeur qu'il acquiert et la
définition de l'objet qui sert de support à l'arbitrage d'une
répartition des revenus dans le temps.
D'après Jacques ZAHIGA, l'investissement est une
immobilisation de capitaux sous forme des moyens divers de production dans
l'espoir d'en tirer sur une période plus ou moins longue des avantages
financiers à travers la production des biens et services fournies dans
la collectivité 8(*).
I.2.2. Caractéristiques
de l'investissement
Il ne pas superflu de noter que tout investissement productif
nécessite quatre caractéristiques, entre autres :
a) Capital ou dépense d'investissement :
Qui concerne généralement les différents
moyens y afférents pour la réalisation de ce dernier.
b) Durée :
L'investissement doit être circonscrit dans le temps
pour permettre virtuellement le calcul lié aux ventes
prévisionnelles ainsi que les recettes ou bénéfices
attendus, pendant une portion de temps.
c) Flux de trésorerie :
Concerne l'ensemble des échanges réels et
monétaires qui se produisent entre le projet et les autres agents de la
vie économique.
Il sied de noter que cette caractéristique fait
intervenir la différence entre le solde du projet exprimant les actifs
liquides et les dettes échues figurant au bilan d'une
entreprise.9(*)
d) Valeur résiduelle :
A la fin de la durée d'utilisation, le bien et/ou
l'objet de l'investissement peut garder une certaine valeur et être
cédé (vendu) en considération de celle-ci. Ladite valeur
est exclue du calcul du montant amortissable.
I.2.3. Catégories
d'investissements
A ce qui nous concerne pour ce travail, quatre
catégories d'investissements sont présentées
ci-dessous :
I.2.3.1. Selon la classification
comptable
Basée sur le critère de nature des actifs
investis, nous distinguons trois types d'investissements :
· Les actifs corporels : correspondant aux biens
physiques (équipement, installation technique, machine...) ;
· Les actifs incorporels : concernent les fonds de
commerce, brevet... ;
· Les investissements financiers : supports à
une prise de participation et de contrôle d'une société
tierce.
Cette classification des investissements est celle
retracée dans le bilan comptable d'une entité.
I.2.3.2. Selon le critère
de la finalité industrielle et commerciale des projets :
De ce point de vue, on distingue
généralement :
· Les investissements de renouvellement : Ont pour
objet le maintien d'un potentiel de production et de distribution ; ils
contribuent à la continuité de l'activité l'entreprise en
assurant un renouvellement à l'identique de la capacité de
production ;
· Les investissements de la productivité :
Contribuent à la rationalisation et à la modernisation de l'outil
de production ;
· Les investissements d'expansion : contribuent
à la croissance de l'entreprise.
Cette deuxième classification est importante sur le
plan financier car l'appartenance d'un projet d'investissement à l'une
ou à l'autre de ces catégories oriente la gestion
prévisionnelle des flux et conditionne le risque pris par
l'entreprise.
Dans ce cas, un investissement se décrit comme une
suite de flux de liquidités ou flux de trésoreries,
échelonnés dans le temps ; ces flux représentent soit
un encaissement soit un décaissement pour l'entité.
I.2.3.3. Du point de vue
optionnel
On ne peut clore ce paragraphe sans évoquer les
investissements optionnels ou investissements ayant pour objet de prendre une
option sur des investissements futurs. Aujourd'hui, de nombreux projets
d'investissement appartiennent à cette catégorie : les
investissements en recherche et développement ou bien encore en recueil
et en production d'informations en sont les meilleurs exemples.
I.2.4. Notion d'un projet
d'investissement
Par projet d'investissement, il faut comprendre un ensemble
cohérent et organisé d'activités visant à
atteindre, dans les délais et l'espace fixés et avec un budget
donné, des objectifs clairement définis10(*).
I.2.4.1. Choix d'un projet
d'investissement
Après avoir défini et expliqué
brièvement le concept « projet d'investissement »,
nous abordons les éléments ci-après pour effectuer le
choix, tout en tenant compte des différents avenirs :
- Le choix en avenir certain ;
- Le choix en avenir incertain ;
- Le choix en avenir aléatoire.
a) Le choix en avenir certain
L'investissement constitue le développement de l'avenir
de l'entreprise à long terme. La décision d'investir est un pari
sur l'avenir, en conséquence, le manque d'investissement constitue une
menace pour la survie de l'entreprise.
Si le gestionnaire prend au sérieux cette menace
l'entreprise opte pour l'investissement. La décision doit être
soumise à une procédure qui permet d'investir, d'autoriser et de
contrôler les projets d'investissements.
b) Le choix en avenir incertain
La décision d'investir engage l'avenir. Et comme
l'incertitude et aléas caractérisent ce dernier, tant aux plans
économique, financier, social, administratif et politique. Alors le
problème des décisions à l'incertain se pose.
Ainsi, nous distinguons deux situations :
- D'abord, un contexte de risque où le décideur
est capable d'associer une distribution aux états des lieux :
avenir incertain probabilisable.
- Ensuite, un contexte d'incertitude où le
décideur n'a aucune idée sur la nature de la distribution
associée aux états des lieux.
Dans ce point, on essaie de définir les concepts
clés à savoir : le risque, l'incertitude et les états
de lieux.
ü Incertitude : affecte
les principaux éléments déterminants d'un projet
d'investissement (le capital investi, les flux de trésorerie, les
conditions d'imputation, la durée de vie économique d'un
projet...) ;
ü Le risque : il semble
que le principal générateur du risque soit l'incertitude qui
affecte les déterminants d'un investissement. Le risque est donc une
conséquence de l'incertitude associée au projet.
C'est en cela que réside leur principale liaison. Si
l'incertitude est une condition nécessaire à l'apparition du
risque, elle ne semble pas suffisante pour qu'il y ait
éventualité de réalisation d'un état de la nature
non souhaité par l'entreprise ; c'est-à-dire un état
qui se traduit par un résultat négatif tel que : ne pas
atteindre un certain seuil de rentabilité ou un seuil de
liquidité jugé minimum.
L'incertitude caractérise donc un état de
connaissance du marché et de l'environnement insuffisant et
imparfait.
ü Les états des
lieux :Les états des lieux sont les
différentes réactions de l'environnement de l'entreprise. Par
exemple : demande faible par rapport aux prévisions, demande plus
forte par rapport aux prévisions, environnement économique
favorable, environnement économique défavorable. Le responsable
doit prendre une décision parmi plusieurs possibles. Il devra
également évaluer les gains ou les pertes en fonction des
différents états des lieux possibles, et cela dans un contexte
prévisionnel.
c) Le choix en avenir
aléatoire.
Dans cet avenir, les décisions peuvent provenir de deux
sources :
ü La première, est liée à
l'existence d'autres agents dont les décisions peuvent avoir un impact
sur les conséquences des décisions prises par l'agent ou
l'investisseur. A titre d'exemple, les résultats d'une entreprise qui
n'est pas en situation de monopole dépendent des conséquences des
décisions prises par les entreprises concurrentes sur le marché.
L'existence de telles interactions, fait qu'aucun investisseur ne connaît
avec certitude et à l'avance, les conséquences de ses propres
choix du moins, tant qu'il ignore les choix faits par les autres... Le
traitement de cette forme d'incertitude se fait dans le cadre de la
théorie des jeux : dans ce cas, chaque investisseur
« joue » contre un adversaire ;
ü La seconde source d'incertitude est souvent
exogène aux investisseurs dans ce sens où elle n'est
contrôlée par aucun d'entre eux et dépend simplement du pur
hasard. Le traitement de cette forme d'incertitude se fait dans le cadrede la
théorie des décisions individuelles : l'investisseur
« joue » dans ce cas, contre la nature...
Tout compte fait, la résolution des problèmes de
choix d'investissements en différents avenirs se fait dans le cadre de
la théorie des décisions individuelles.
Raison pour laquelle, notre projet est choisi en avenir
certain, nonobstant les écueils soulevés à l'introduction
et à la problématique de notre travail.
I.2.4.2. Critères
d'évaluation d'un projet d'investissement
Om peut se référer à la trilogie de
gestion pour asseoir les critères d'évaluation d'un projet :
la pertinence, l'efficience et l'efficacité. A cela, il convient
d'ajouter un quatrième critère à savoir la
pérennité ou la durabilité.
a) La pertinence :
La poursuite de l'objectif de pertinence exige qu'on
définisse a priori les moyens dont on dispose pour l'attendre, ce qui
explique la prise en compte du critère de pertinence.
Ce critère se positionne et ante (avant le lancement du
projet) et consiste à se demander si le projet répond aux besoins
identifiés, si l'objectif retenu est prioritaire par rapport à
d'autres et si les moyens dont on dispose permettent d'atteindre cet objectif.
La pertinence concerne les normes et programmation budgétaire. La
variable « norme » fait référence à la
cohérence du projet, cohérence du projet avec les moyens,
cohérence du projet avec les moeurs en vigueur, etc...
b) Efficience :
Il s'agit de la relation entre moyens et résultat.
Cette relation permet de mesurer les rapports entre les moyens mis en oeuvre et
les résultats obtenus. Ce critère intervient à posteriori
car il consiste à vérifier si les moyens affectés au
projet n'ont pas été gaspillés ou
détournés.
c) Efficacité :
Ce critère peut être qualitatif ou quantitatif et
est apprécié ex-post. Il établit la relation entre
objectifs et résultats car in fine, l'évaluation du projet
consistera à comparer les résultats réalisés aux
objectifs qui ont été fixés. On distinguera les objectifs
financiers de ceux d'intérêt général, les objectifs
à court terme de ceux à long terme. Les objectifs à court
terme son spécifiques et concernent les investissements à
opérer ou des choix de politique économique
générale.
Dans le cas d'un projet privé, les deux concepts
« efficacité » et « efficience »
se confondent. Il faut et il suffit que le projet soit réalisé
avec efficience pour qu'il soit efficace, puisque son objectif premier
même est la rentabilité financière. Cependant, la
distinction entre efficacité et efficience est, au contraire, d'une
grande portée dans le cas d'un projet public. Ce dernier a en effet,
pour première finalité, d'atteindre les objectifs qui lui sont
fixés par les pouvoirs publics : son efficacité devra
être appréciée d'abord par rapport à ses
objectifs.
Dans tous les cas, ces deux critères (efficacité
et efficience) sont essentiels pour la réalisation de l'objectif de
production. Pour dissiper toute confusion, nous dirons donc que l'efficience
concerne l'emploi des ressources et l'efficacité le degré de
réalisation des objectifs définis. On peut être efficace,
sans être efficient. Les deux concepts sont donc utiles pour
appréhender la performance.
Ainsi donc, si une entreprise efficace est aussi efficiente,
cela signifie qu'elle atteint son objectif et opère au coût le
plus bas.
d) Durabilité :
La pérennité se traduit par la capacité
dont dispose l'entreprise à survivre plus longtemps possible. Du point
de vue de la théorie économique néo-classique, elle se
fonde sur la rentabilité financière, clés de
réussite et de croissance de toute activité. En adoptant une
approche stakeholder (partenaire), la pérennité est vue comme
l'objet que doit poursuivre tout système. Elle revoit des
critères susceptibles de renseigner sur la capacité d'adaptation
de l'organisation à son environnement et se définit à
travers trois facteurs clés qui sont l'identité, la
légitimité et les ressources. Car ces trois
éléments pris de manière isolée ne constituent pas
une condition suffisante pour assurer la pérennité de
l'organisation.
I.3. RENTABILITE D'UN PROJET
I.3.1. Définitions
La rentabilité d'une activité économique
est sa capacité de produire un revenu exprimé en termes
financiers11(*).
Calculer la rentabilité implique donc une
appréciation de sa capacité à secréter un surplus
par rapport à la somme investie : surplus qui alimentera le
bénéfice.
Il convient de signaler que la rentabilité
diffère de la productivité en ce sens que la première
consiste à comparer le capital à son revenu. Quant à la
seconde, c'est le rapport entre une quantité produite et les moyens mis
en oeuvre pour l'obtenir.
De ce fait, les activités qui ont la plus forte
productivité ne sont pas nécessairement celles qui ont la plus
grande rentabilité.
Au sens strict, la rentabilité comporte deux
caractéristiques qui sont : c'est une capacité, un potentiel
de rendement. C'est donc la mesure de la rémunération des
apporteurs de capitaux, propriétaire de l'entreprise.
Au sens large, elle évoque l'aptitude de toutes sortes
des capitaux à apporter de l'argent.
I.3.2. Classification de
rentabilités
Il existe plusieurs sortes de rentabilités, mais d'une
manière générale, nous distinguons deux types, à
savoir : Economique et financière.
I.3.2.1. Rentabilité
économique
Elle mesure la productivité de tous les capitaux
engagés, c'est-à-dire la capacité de l'entreprise à
générer des bénéfices à partir de tous les
capitaux investis dans un projet d'investissement.
Mathématiquement, elle est déterminée
comme suit :
Rentabilité économique
Nt
ou
Signalons par ailleurs que pour un niveau donné du
capital investi, l'amélioration de ce ratio (actif fixé) passe
par l'augmentation de l'EBIT.
I.3.2.2. Rentabilité
financière
Elle est un indicateur de mesure des capitaux propres,
autrement dit la capacité de l'entité à
rémunérer ses associés.
Rentabilité financière
Algébriquement on :
Il sied de noter que la rentabilité des capitaux
propres est par nature, résidentielle puisqu'elle est calculée
après rémunération de tous les autres facteurs de
production.
A cela on peut ajouter la rentabilité commerciale qui
est le rapport entre le bénéfice ou perte et le chiffre
d'affaire.
I.3.2.3. Evaluation de la
rentabilité
Suivant les notions de capital et de résultats
financiers qu'il engendre, divers indicateurs de la rentabilité se
distinguent entre autres :
a) Le taux de rendement économique du capital
fixe : c'est le rapport entre l'excédent brut d'exploitation et les
immobilisations brutes.
b) Le taux de productivité du capital : c'est la
valeur ajoutée de l'entreprise et son capital fixe ;
c) Le ratio : c'est le rapport entre deux grandeurs
caractéristiques de la situation ou de l'activité de
l'entreprise.
Parmi les nombreux ratios existants nous limiterons notre
analyse uniquement à l'examen des ratios financiers.
Les ratios de situation ou de structure : ils
décrivent et mettent en relief les relations existant entre l'actif et
le passif ;
1. Les ratios de gestion ou d'activité : ils
permettent de mesuré la vitesse de rotation des biens réels et
financiers ;
2. Les ratios de rentabilité : la
rentabilité de l'entreprise s'exprime par le rapport « profit
sur capital ».
Ces ratios permettent d'évaluer le profit et le capital
engagé, ils mesurent également l'efficacité des moyens
utilisés et fournissent une information suffisante sur la gestion
financière de la firme.
L'appréciation de l'efficacité d'une entreprise
se fait par l'analyse du résultat comptable et de son chiffre d'affaires
en tenant compte de la marge brute, de la marge nette.
Le ratio de la marge brute est déterminé
par :
Le chiffre d'affaires - coût d'achat des marchandises
vendues
Chiffre d'affaires
Ce rapport doit être inférieur à
l'unité.
Le ratio de la marge nette est déterminé
par : bénéfice net
Chiffre d'affaires
I.3.2.4. Notions de seuil de
rentabilité (S.R)
Le S.R. D'une entreprise est le C.A pour lequel cette
entreprise ne réalise ni profit ni perte. Le fait qu'une entreprise a
atteint son seuil de rentabilité peut être exprimé de trois
manières suivantes :
v Résultat d'exploitation = 0 ;
v C.A = total des charges d'exploitation ;
v Marge sur coûts variables = coûts fixes.
Par calcul, on peut déterminer le seuil de
rentabilité en se basant sur l'égalité : marge sur
coûts variables = coûts fixes.
Or d'une manière générale on suppose que
les charges variables sont proportionnelles au C.A. Il en résulte que la
marge sur C.V soit elle-même proportionnelle au C.A, d'où la
relation : marge sur C.V = à C.A.
C.A = charges fixes
C.V
= C.F x C.A
Marge sur C.V
D'où le seuil de rentabilité = C.F
Marge sur C.V
C.A
I.4. NOTION DE FORAGE D'EAU
Le forage est l'action de creuser un trou (aussi appelé
« puits » dans la terre en vue d'exploiter certaines
ressources souterraines (eau, pétrole,...).
I.4.1. Objectifs
Dans ce point, nous allons analyser deux catégories
d'objectifs : - Economique et Social.
I.4.1.1. Objectif
économique
L'eau manque pour la majeure partie de la population du
Quartier DIENGENGA LOHADI, réalité à laquelle d'aucun ne
reste ignorant car les fontaines de la REGIDESO (considérées avec
virtualité) ne couvrent par ledit Quartier. Depuis une bonne portion de
temps exprimée en années, le salut vient des puits de forage des
privés.
En sus, les forages d'eau présentent,
économiquement, un bon business. Avec un prix qui tient compte du
pouvoir d'achat des ménages, une réduction ad hoc du
chômage par l'engagement de quelques individus aux points de vente.
I.4.1.2. Objectif social
Comme nous venions de le décrier au point
précédent, la population du Quartier en étude ne pas
totalement desservie en eau potable par la REGIDESO (pour raison de
véracité, le Quartier DIENGENGA LOHADI ne compte qu'une fontaine
de la REGIDESO, implantée juste à sa limite géographique
avec le Quartier DEMBA FUNDJI), qui est une structure sensée accomplir
cette mission.
Pour obvier à cette calamité, l'implantation de
forage d'eau s'avère très importante, car dans le Quartier
DIENGENGA LOHADI, il n'ya aucun forage implanté sous l'égide du
pouvoir central ou public.
Conséquemment, c'est un geste qui va sensiblement
améliorer le social des habitants, satisfaire à peu ou à
prou leur besoin vital et afin prévenir contre plusieurs maladies
d'origine hydrique bien entendu.
I.4.2. Classification de
forages
Dans ce point nous ferons un zoom sur les deux grandes
catégories de forages généralement connues.
I.4.2.1. Les forages manuels
Ce type de forage est surtout fait pour une profondeur de
moins de 40 mètres. Voici les différentes techniques de forage
manuel :
Ø Le forage à la tarière :
Idéal pour les puits destinés à l'irrigation. Il permet
d'accéder aux sites les plus reculés ;
Ø Le forage à la percussion : Idéal
pour les sols durs, il est généralement utilisé à
des profondeurs de 25 mètres.
Ø Le forage par lançage à eau :
Très rapide, ce procédé peut percer jusqu'à plus de
35m de profondeur.
Ø Le forage à la boue :Idéal pour
les sols tendres.
I.4.2.2. Les forages
mécanisés
Les forages mécanisés représentent la
solution idéale pour traiter les sols durs d'une grande profondeur.
Voici les différents types :
· Le forage MFT ou Marteau Fond de Trou :
destiné aux sols cassants comme le basalte, le calcaire et le
grès ;
· Le forage rotatif (technique rotary) : sert
à évacuer les déblais au fond du trou ;
· Les plateformes de forage mobiles : une autre
technique de forage rotatif qui utilise des moyens mécaniques plus
lourds.
Par extension, nous citons les différents types de
forages ci-après :
a) Forages profonds dans les terrains
sédimentaires : ce sont les types de forages dont le débit
(et éventuellement la profondeur du niveau dynamique) justifient
l'exploitation par pompe à moteur. Etant donné la profondeur des
aquifères couramment captés en Afrique de l'Ouest (Mali, Niger,
Ghana...), les forages y ont en général entre 100 et 400m de
profondeur.
b) Forage avec Motopompe dans le socle : C'est le type
d'ouvrage couramment utilisé pour l'alimentation en eau de centres
secondaires au moyen d'un réseau d'adduction. L'aquifère
capté est en général la partie fissurée du socle,
plus généralement l'altération sablo-argileuse.
c) Puits forés :
· A la tarière bucket :
Cet appareil est adapté à la perforation de
roches tendres, sans passage in duré (tels que blocs de dolé
rites, grès dure), mais possèdent une suffisance (les niveaux
très fluents sont difficile à passer) ;
· A la bonne - trépan :
Cette méthode convient pour forer dans des roches
tendres pouvant comporter des passages dures (qui seront forés au
trépan).
d) Puits réalisés à la main :
Nous ne ferons que rappeler brièvement les
caractéristiques de ce type d'ouvrage, déjà abondamment
décrit dans d'autres traités :
- Nature de la roche ;
- Niveau statistique ;
- Profondeur ;
- Diamètre ;
- Condition de réception.
e) Forage villageois en terrains
sédimentaires :
Ce type de forage est encore peu rependu, l'alimentation en
eau des villages dans la zone sédimentaire ayant été,
jusqu'à ces dernières années basée sur les
puits.
f) Forage villageois réalisé au
marteau fond de trou dans le socle :
Nous décrivons ici l'ouvrage standard destiné
à être équipé d'une pompe à main ou à
pied et pouvant être exploité en raison de 5 à
6m3/jours en moyenne.
Il présente en nombre, la très grande
majorité des besoins.
Les caractéristiques essentielles concernant cet
ouvrage peuvent être résumées de la façon
suivante :
- Nature de la roche ;
- Niveau statistique à moins de 20m ;
- Profondeur du forage de 40 à 60m ;
- Mode d'exécution ;
- Diamètre de forassions : 216 à
222m ;
- Tubage : PVC 110/125m ;
- Exploitation : pompe à main ou à pied.
I.4.3. Durée de vie du
forage
La durée de vie d'un forage est comprise entre 20 - 30
ans. Mais elle est de toute façon prolongée si l'on entretient
régulièrement le point d'eau.
Pour en optimiser la durée de vie, qui peut atteindre
40 ans, voire plus, il est indispensable d'intervenir pour pallier aux
problèmes de pertes de productivité plus ou moins importants.
Ce faisant, il est conseillé de veiller sur les
qualités ci-après :
· La qualité physique : dès que l'on
constate un changement de l'eau, que ce soit en matière d'odeur, de
couleur ou de goût, il est conseillé de solliciter un expert pour
vérifier l'eau du puits ;
· La qualité microbiologique : elle est
évaluée selon la quantité de bactéries, de
parasites et de virus présents dans l'eau. Ces nuisibles causent des
maladies telles que l'hépatite ou la gastro-entérite. Les
personnes les plus vulnérables sont les très jeunes enfants, les
femmes enceintes et les personnes âgées ;
· La qualité chimique : une eau de puits de
mauvaise qualité chimique peut contenir des polluants toxiques
(métaux lourds, solvants, pesticides...) extrêmement nocifs pour
la santé.
On doit mettre en place un suivi régulier du forage
pour assurer sa durabilité.
DEUXIEME CHAPITRE :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE
II.1. PRESANTATION DU
CENTRE-VILLE DE LODJA
II.1.1. Historique
Pour ce point, nous ferons un exposé chronologique
succinct des faits portant sur la création, la gestion,
l'économie, l'hydrographie et la situation géopolitique du
centre-ville de Lodja.
L'actuelle ville de Lodja, respectivement Secteur de BATETELA
puis cité de Lodja, est une création du pouvoir colonial
justifiant les besoins d'assurer une production et un essor économique
des différentes activités de production organisée par les
ressortissants étrangers. Elle est l'aboutissement d'une longue histoire
qui a commencé avec l'évènement des colons belges et des
missionnaires.
Le Secteur de BATETELA a été créé
officiellement en 1930 par l'arrêté n°52 AIM (Affaire
Indigène et Main d'oeuvre) de Monsieur le PROGOUL (Gouverneur de
Province à LUSAMBO).
Quelques années après il fut remplacé par
la cité de Lodja sans qu'une décision réglementaire n'ait
été prise pour légaliser l'existence de cette nouvelle
structure12(*).
Tenant compte de la constitution de 2006, la cité de
Lodja fut remplacée par le centre-ville de Lodja.
Depuis sa création, le centre-ville de Lodja a
été dirigé successivement par les A.T
ci-après :
II.1.2. Situation
géographique
Le centre - ville de Lodja est situé au centre de la
République Démocratique du Congo dans la Province du Sankuru,
Territoire de Lodja qui porte le même nom. Il est composé de 23
Quartiers avec des Cellules et une population estimée à 260.390
habitants. Sa superficie est d'au moins 316Km².
Du point de vue géographique, le centre-ville de Lodja
est borné :
ü Au Nord, par le Secteur des VUNGI dans le village
OMEKENGE ;
ü A l'EST, par le Secteur des NAMBELO LOHEMBE dans la
rivière LOHEYI ;
ü A l'OUEST, par le Secteur des LOTSHIMBA EDIWO PIETE
KOLOMBE (EPK) ;
ü Au SUD, par le Secteur des OLEMBA.
II.1.3. Relief
Le centre - ville de Lodja est généralement une
surface plane. Mais il ya des petites descentes et collines formées par
les petites sources et rivières telles que : LONDA, OTEBE, LOKENYE,
LOHEYI,...
Il va de soi de souligner que le relief du centre - ville de
Lodja est menacé ou mis en cause par la présence de septante
ravins causés par le ruissellement des eaux des pluies formant des
véritables tranchées d'eaux. Ces ravins pourront sans doute
envahir tout le centre-ville de Lodja à l'avenir. Nous citons ici, le
ravin dénommé « LOWENGA LA JACOB » qui cherche
à rendre un accès difficile aux habitants du Quartier LOKENYE au
centre-ville par sa traversée occasionnant la coupure des routes.
II.1.4.
Végétation
Le centre-ville de Lodja s'étend en partie sur une zone
savanière et d'autres parties sur zone forestière. Certains
Quartiers sont situés dans une galerie forestière tels que :
DIENGENGA, ASAMI, EDINGO, SHAPEMBE. Les restes complètement
situés dans la forêt.
Il contient différentes plantes qui aident les gens
dans les différents domaines : Alimentation (avocat, cocotiers,
palmiers,...), construction, Bukoko, et tant d'autres.
Concernant la faune et la flore, il n'ya plus beaucoup
d'animaux parce que l'augmentation de la population provoque l'envahissement
des parties forestières et la chasse exagérée. Il ne reste
plus que l'élevage des petits bétails qui est
préféré par tous, mais les voleurs y sont permanents.
II.1.5. Hydrographie
Le centre-ville de Lodja est baigné par plusieurs
rivières et sources notamment : LOKENYE, LONDA, LOHEYI,... La
rivière LOKENYE est la plus longue et elle tire sa source dans le
Territoire de KATAKO-KOMBE, et est navigable à partir de KOLE
jusqu'à l'embouchure du Kasaï, la navigabilité de Lodja
à KOLE connait certains obstacles suites aux chutes provoquées
par les roches.
Parfois, certaines rivières constituent les limites
entre les Secteurs ou entre les Quartiers, notamment :
Ø La rivière LOHEYI : Trace la limite entre
le centre-ville et le Secteur de NAMBELO LOHEMBE ;
Ø La rivière LUNYINYI : Trace la limite
entre le centre-ville et le Secteur de VUNGE ;
Ø La rivière LONDA : Trace la limite entre
le centre-ville et le Secteur des LUTSHIMBA EPK ;
Ø La rivière LOKENYE : Sépare les
Quartiers LOKENYE et FIN DE TERME.
Les sources les plus connues au niveau des Quartiers sont les
suivantes :
v Source EWANGO dans les Quartiers : ASAMI, LUMUMBA,
EDINGO ;
v Source VOKO dans le Quartier ASAMI ;
v Source WONDO dans les Quartiers LOKENYE et FIN DE
TERME ;
v Source LOHADI dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ;
v Source DJESE dans le Quartier OTEKELE.
II.1.6. Cadre
économique
Le centre-ville de Lodja est une agglomération ayant
une population active. Nous trouvons les fonctionnaires de l'Etat de
différents services, les commerçants qui sont dans leurs actions
diverses, les débrouillards ou les actionnaires, les couturiers, les
commissionnaires n'y manquent jamais,...
Ainsi, les activités économiques passent
rentablement dans le sens où nous trouvons que la monnaie circule bien
et toute activité économique acquiert des capitaux favorables,
les quatre coins du Territoire ne font que bondir vers le centre-ville de
Lodja.
Il s'y trouve un marché central organisé et
ouvrable chaque jour de 6h30 à 18h30. En plus, on trouve les
institutions économiques et / ou financières telles que : la
RAWBANK, la TMB, les Agences de transport, une caisse d'épargne,...
Il est à noter que la commercialisation des produits
agricoles et de PMEA, n'a connu aucun succès à l'intérieur
des Quartiers, sauf au niveau du marché central compte tenu des
incendies qui y surgissent.
Pour ce qui concerne les agents transformateurs du monde
rural, nous pouvons citer :
3. Coopératives agricoles : Rien à
signaler ;
4. Coopératives de commercialisation ou
d'écoulement ;
5. Les Associations dénommées DIBAYA PANGA,
initiative d'un politique en la personne de l'honorable Emmanuel OMPETA SHONDA
et cies, et tontinière où bon nombre de ménages s'occupent
de la vente des produits vivriers, produit de leurs associations.
Quant aux projets de développement, nous pouvons
citer :
a) PNR Lodja : Pour la multiplication et la diffusion de
nouvelles semences ;
b) FAO : Pour la distribution des intrants et semences
améliorées ;
c) Les entreprises publiques transformées en
sociétés commerciales :
- REGIDESO : Pour l'adduction d'eau potable dans le
centre-ville. Ne remplissant pas plausiblement cette tâche, il ya eu
implantation des forages d'eau dans des Quartiers, notamment : le Quartier
DIENGENGA LOHADI que nous présenterons l'historique, la situation
géographique ainsi que la structure organique dans les lignes qui
suivront ;
- La RVA : pour la régulation de l'aviation,
assurer le contrôle et la sécurité des passagers et de
leurs biens ;
- L'Office des routes : pour réfectionner les
infrastructures routières.
II.1.7. ORGANISATION
STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DU CENTRE-VILLE DE LODJA
II.1.7.1. Structure
Nous présentons le centre-ville de Lodja
synthétiquement dans un organigramme que nous définissons comme
étant un tableau hiérarchique qui en donne le service et les
subdivisions tout en démontrant d'une part la répartition des
responsabilités et d'autre part la localisation des responsables dans
l'ensemble du centre-ville.
II.1.7.2. Organisation du
centre- ville de Lodja
BUR. DE LA POPULATION
COMPTABLE
CAS
CHEF DE BUREAU
ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE ASSISTANT/
ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE
ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE ASSISTANT/POLAD
SECRETAIRE
Genre et famille
Fonct° Pub. Desactifs
Armée
Intérieur
Fonct° Pub. Des passifs
Mine et géologie
Affaires sociales
Urbanisme et habitat
Justice
Economie
Service pénitentiaire
Sport et loisir
Santé
Agri, Pèche et Elevage
TPI
Affaires foncières
Industrie
PEMEA
Budget et Contrôle
Finances
Tourisme
Environnement et conservation de la nature
Culture et Arts
Insp. Du travail
Police
Education
Environnement
Commerce
Ordonnancement
1. CADRE DE COMMANDEMENT.
2. AGENTS DE COLLABORATION
3. AUTRES SERVICES DU TERRITOIRE
ORGANIGRAMME DU CENTRE
VILLE DE LODJA15
Comme nous l'avons signalé en sus, nous
présentons dans les lignes qui suivent le Quartier DIENGENGA LOHADI, qui
est un sous ensemble du centre-ville de Lodja considéré comme
milieu d'étude de notre travail.
II.1.8. Présentation du
Quartier Diengenga Lohadi
B.1. Historique
Bien avant l'indépendance, le Quartier DIENGENGA LOHADI
ne portait pas ce nom. Il y avait l'existence de deux Groupements entre autre
le Groupement LOHOHOLA et le Groupement ASOMELO. En 1960, lors du conflit
tribal des EKONDA (habitants du Territoire de Lodja) et ESWE (constitués
exclusivement des habitants de KATAKO- KOMBE et LUBEFU), il y a eu
départ des ESWE qui composaient la grande majorité des habitants
de ces Groupements.
C'est ainsi que de 1964 à 1965, lors du régime
du Président MOBUTU, on procéda à la fusion du reste de la
population issue après conflit. C'est alors que l'on nomma le Groupement
nouvellement obtenu « DIENGENGA LOHADI » dans le Secteur de
BATETELA que nous avons présenté précédemment. Ce
nom reste jusqu'à nos jours.13(*)
B. 2. Situation
économique
Dans le Quartier DIENGENGA LOHADI, on trouve un ensemble
d'activités économiques dominées par l'agriculture. Il s'y
trouve un marché moderne construit par le Gouvernement Central de la
République Démocratique du Congo. Les débrouillards ne
manquent pas. L'implantation des forages d'eau offre un service de haute
considération par la réduction du chômage, dans la lutte
contre les maladies d'origine hydrique.
B.3. Situation
géographique
Deux Quartiers et deux Secteurs partagent les limites
géographiques avec le Quartier DIENGENGA LOHADI.
ü A l'Est : la rivière LONYINYI trace la
limite avec le Secteur de NAMBELO - LOHEMBE ;
ü A l'Ouest : la rivière LONDA qui trace la
limite avec le Secteur de LUTSHIMBA EDUWO PIETE KOLOMBE ;
ü Au Nord : par le Quartier ESENGE ;
ü Au Sud : par le Quartier DEMBA FUNDJI.
Par ailleurs, il ne sera pas superflu de rappeler que le
Quartier DIENGENGA LOHADI est constitué de 14 Cellules.
B.4.
ORGANIGRAMME.16
CHEF DE QUARTIER
PRESIDENTS DES JEUNES DES CELLULES
CHEFS DES CELLULES ET DES AVENUES
PRESIDENT DES JEUNES DU QUARTIER
NOTABLE AGRICOLE
MERE CHEF DU QUARTIER
SECRETAIRE
CHEF DE QUARTIER ADJOINT
II.2. METHODOLOGIE DE
RECHERCHE
Toute recherche digne de son nom fait nécessairement
appel à la méthode scientifique afin de produire des
résultats valides, fiables et vérifiables.
Ainsi, cette section comprend deux points saillants.
D'une part, nous allons définir le terme méthode pour faciliter
sa compréhension et d'autre part, nous allons préciser les
méthodes et techniques utilisées dans la présente
étude.
II.2.1. Méthodes
Etymologiquement, la méthode signifie une poursuite,
une voie, un chemin, cheminement,...
Ainsi, LAROUSSE définit la méthode comme une
démarche que l'on poursuit pour arriver à un but.14(*)
En outre, la méthode est une démarche
rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la
démonstration de la vérité. Au sens philosophique,
AlbertMULUMA définit la méthode comme un ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre une certaine fin, une découverte ou une preuve de
vérité.15(*)
Nous considérons la méthode comme étant
une voie ou un chemin à suivre en vue d'obtenir le résultat
attendu ou escompté.
Il sied de signaler que dans la présente étude
nous avons utilisé les méthodes d'enquête et statistique.
L'enquête nous a servi de descendre sur terrain pour recueillir les
informations nécessaires auprès des habitants du Quartier
DIENGENGA LOHADI qui est considéré comme notre milieu
d'étude. En fin, la méthode statistique nous a servi au
traitement des données.
II.2.2. Techniques
La technique peut être définie comme un moyen, un
instrument utilisé dans une étude en vue d'obtenir les
données envisagées. Cependant, Albert MULUMA définit la
technique comme l'ensemble des moyens et des procédés qui
permettent à un chercheur de rassembler les informations originales ou
de seconde main sur un projet donné.16(*)
Dans le cadre de cette étude, nous allons utiliser les
techniques suivantes :
v Le questionnaire ;
v La documentation et
v Les entretiens (interviews).
II.2.3. Population
d'étude
La population d'étude est définie selon Maurice
comme l'ensemble d'unités ou d'individus satisfaisant à une
définition commune et constituant la collectivité à
laquelle on s'intéresse.17(*)
Selon MUCHIELLI, la population est l'ensemble de groupes
humains concernés par les objectifs d'une enquête.18(*)
MANDOSI renchérit en disant que la population est tout
ensemble d'éléments (unités, individus, objets
animés ou inanimés) soumis à une étude
systématique.19(*)
Pour cette étude, notre population est composée
de tous les habitants du centre-ville de Lodja. Etant donné qu'il est
souvent difficile d'atteindre toute la population lors d'une enquête, la
théorie statistique prévoit ou recommandé le
prélèvement d'un échantillon représentatif de la
population.
A toute fin utile, nous avons tiré le Quartier
DIENGENGA LOHADI comme échantillon qui assurerait la faisabilité
de notre projet.
TROISIEME CHAPITRE :LA
FAISABILITE ET LA MISE EN OEUVRE DU PROJET
Créer une entreprise n'a de sens véritable que
si l'on pense conquérir une part de marché. Ainsi l'étude
de marché d'une importance indéniable dans le lancement d'un
produit au service car elle permet non seulement à quantifier la demande
mais aussi à identifier les concurrents et les préférences
de la clientèle.
Tout compte fait, le présent chapitre,
élaboré sur base de données issues de nos enquêtes
auprès des habitants du Quartier DIENGENGA LOHADI va faire un
aperçu général du projet en passant par l'étude de
sa faisabilité jusqu'à sa mise en oeuvre.
III.1. LA FAISABILITE DU
PROJET
Par définition la faisabilité est le
caractère de ce qui peut être fait dans des conditions techniques,
financières et de délai définies. 20(*)
Dans ce point, on va analyser les éléments
ci-après :
v Les ventes prévisionnelles ;
v Les caractéristiques de
l'échantillon ;
v Les charges prévisionnelles et ;
v La rentabilité du projet.
III.1.1. :
Caractéristiques de l'échantillon
TABLEAU N°1 :
Départions de l'échantillon (habitants) selon leurs avenues.
N°
|
Dénomination de l'Avenue
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
OYASASE
|
10
|
10
|
02
|
Chef DJANGA
|
12
|
12
|
03
|
REVOLUTION
|
18
|
18
|
04
|
ATSHINGI
|
10
|
10
|
05
|
Berthold ULUNGU
|
9
|
9
|
06
|
M. Claude
|
14
|
14
|
07
|
LONDA
|
11
|
11
|
08
|
OKONGA
|
16
|
16
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Données de notre enquête
Le tableau ci-haut, montre que 100 personnes
enquêtées dans 8 avenue du Quartier DENGENGA LOHADI, la
majorité de la population, soit 18%,habitent sur l'avenue de la
révolution . C'est pourquoi nous avons choisi d'implanter notre forage
sur cette avenue.
TABLEAU N° 2. Répartition des sujets
d'après leur état civil
Etat civil
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Célibataires
|
20
|
20
|
Mariés
|
80
|
80
|
Total
|
100
|
100
|
Source : Données de notre
enquête
Il dégage de ce tableau 20 sujets, soit 20%
sont des célibataires et 80 enquêtés, soit 80% sont des
mariés.
Nous remarquons que la majorité des habitants du
quartier DIENGENGA LOHADI sont des mariés.
TABLEAU N°3 :
Répartition des enquêtés selon leur profession
PROFESSION
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Agents de l'état
|
20
|
20
|
Cultivateurs
|
40
|
40
|
Commerçants
|
15
|
15
|
Artisan
|
10
|
10
|
Autres
|
5
|
5
|
Total
|
100
|
100
|
Source : Données de notre
enquête
De ce tableau, nous remarquons que les cultivateurs dominent
dans le Quartier DIENGENGA LOHADI, car est une agglomération qui
regorgecette classe sociale à 40%, tenant compte de nos
enquêtes.
TABLEAU N°4 :
Répartition des sujets selon le nombre des personnes par
ménage.
Nombre de personnes
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1 à 5
|
35
|
35
|
6 à 10
|
50
|
50
|
11 à 15
|
10
|
10
|
16 ou plus
|
5
|
5
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Elaboré
conformément au tableau
Les résultats de ce tableau montre que la
majorité des foyers enquêtés, soit 50% ont de 6 à 10
personnes.
TABLEAU N°5 :
Répartition de l'échantillon par rapport au nombre de litres
d'eau consommés.
Intervalles estimatifs
|
Effectif
|
Pourcentage
|
20 à 40
|
30
|
30
|
45 à 60
|
50
|
50
|
65 à 100
|
15
|
15
|
100 ou plus
|
5
|
5
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Nous constatons de ce tableau que les enquêtés
consomment beaucoup d'eau se trouvent dans l'intervalle de 45 à 60
litres, soit 50%. Ce qui peut nous amener à faire la moyenne de
consommation d'eau dans le quartier DIENGENGA LOHADI.
III.1.2. Questions liées
à l'installation du projet
Question n°1 : quelle est votre source
d'approvisionnement d'eau ?
TABLEAU N°6 :
Réactions des habitants d'après leur source de
d'approvisionnement en eau.
Source d'approvisionnement
|
Effectif
|
pourcentage
|
Sources d'eau
|
75
|
75
|
Forages
|
25
|
25
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source :Données de
l'enquête
Les résultats de ce tableau montrent que sur 100
habitants enquêtés, 75 sujets soit 75% se ravitaillent par les
sources d'eau et 25 enquêtés, soit 25% se ravitaillent par les
forages d'eau.
Il sied d'indiquer que la majorité des habitants du
Quartier DIENGENGA LOHADI consomment l'eau de la source.
Question n°2 : Pourquoi n'utilisez-vous pas
l'eau de forage ?
TABLEAU N°7 :
Réponses des sujets enquêtés par rapport à la
consommation d'eau
Réponse (raison)
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Manque de moyen (coût)
|
30
|
30
|
Distance
|
50
|
50
|
Préférence
|
20
|
20
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source :Données de
l'enquête
Le tableau ci-haut indique que 30 sujets, soit 30%, ne
consomment pas l'eau de forage par manque de moyen, 50 personnes
enquêtées, soit 50%,compte tenu de la distance, 20 habitants en
font une préférence.
Question n°3 : Etes-vous satisfaits du service de la
distribution d'eau ?
TABLEAU N°8 :
Opinions des consommateurs face à la satisfaction.
Opinions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
20
|
20
|
Non
|
80
|
80
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source :Données de
l'enquête
Dans ce tableau, il s'y lit virtuellement une insatisfaction
considérable en distribution d'eau potable dans le Quartier DIENGENGA
LOHADI.
Question N°4 : Pourquoi vous n'êtes pas
satisfaits de la distribution d'eau par forage ?
TABLEAU N°9 :
Raison justifiant l'insatisfaction des enquêtés.
Raison non satisfaction
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Prix (pouvoir d'achat)
|
15
|
15
|
Distance
|
50
|
50
|
Comportement
|
30
|
30
|
Préférence
|
5
|
5
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Données de
l'enquête
Les résultats de tableau montrent que, la distance
occupe la première place avec 50 %,suivi du comportement qu'affichent
les agents vendeurs (fontainiers) ont un impact négatif justifiant cette
insatisfaction.
III.1.3. Composantes techniques
du projet
Cette étape nous a permis d'évaluer les besoins
en eau des populations du Quartier DIENGENGA LOHADI, de proposer le
système de forages à partir des données disponibles ou
collectées et de conduire une analyse
économico-financière. Les dimensionnements des équipes
(auto, pompes, panneaux, citernes et les réseaux de canalisation d'eau)
seront réalisés pour satisfaire les besoins en eau de la
population et du cheptel à l'horizon du projet. Ainsi, la
présente étude technique a permis de proposer de variantes, de
projets sur base des résultats des enquêtes de consommation, des
données topographiques et des caractéristiques hydrodynamiques du
forage.
A. Les moyens mis en oeuvre
Pour mener à bien cette étude, le maître
d'oeuvre a déployé les moyens humains et matériels
nécessaires.
1. Les moyens humains :
La mission d'enquête a été
effectuée par nous-mêmes et des autres observateurs ayant
réalisé ce projet bien avant.
2. Les moyens matériels
Les moyens matériels utilisés pour assurer le
transport de l'enquête au niveau des différentes avenues sont la
moto et nos propres pieds.
B. Choix du site
Pour le choix du site, nous avons tenu compte des classes
sociales de la population enquêtée en tenant compte des besoins
urgents de cette dernière. Parmi les avenues, nous avons opté
pour l'implantation de ce site sur l'avenue de la Révolution à
côté du Bureau de la Direction Provinciale de l'EPST/Sankuru.
C. Les matériaux de construction du
forage
Pour réaliser ce projet, il nous a été
demandé d'acheter les matériaux ci-après :
TABLEAU N°11 : Les
matériaux de construction du forage d'eau
N°
|
Désignation
|
Coût unitaire
(en CDF)
|
Coûtglobal
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
|
Installation et implantation
Tête de forage
Château d'eau
Conduite de refoulement
Borne fontaine
Essai et désinfection
Panneaux solaires (4)
Terrain et clôture
Divers
|
8.000.000
3.000.000
600.000
2.000.000
50.000
1.000.000
600.000
2.400.000
2.700.000
|
8.000.000
3.000.000
600.000
2.000.000
50.000
1.000.000
2.400.000
2.400.000
2.700.000
|
|
TOTAL
|
|
28.160.000
|
SOURCE : Données de notre enquête
Il relève de ce tableau que le total de charge
d'investissement s'élève à28.160.000FC
D. Charge du personnel par an
TABLEAU N° 12 :
Charge du personnel par exercice comptable
CHARGE
|
P.U
|
P.G(FC)
|
Sentinelle
|
40.000FC x 12
|
480.000
|
Fontainier
|
40.000FC x 12
|
480.000
|
Autres charges d'exploitation
|
400.000 FC/an
|
400.000
|
Restauration des agents
|
15/mois x 4000 x 12
|
720.000
|
|
|
2.800.000FC
|
SOURCE : Données de notre enquête
Ce tableau montre que le total de charge d'exploitations
s'élève à2.800.000FC.
E.Calculs des amortissements
Le calcul des amortissements ou dotation aux amortissements,
sont des dépenses de renouvellement, de remplacement ou de
réhabilitation des actifs, décidés en fonction de la
performance des actifs à remplir leurs fonctions.
Pour le calcul des amortissements, nous ne considérons
que les amortissements ayant une durée de moins de 15 ans. Il s'agira
des équipements qui auront être remplacés au moins une fois
avant l'échéance du projet.
TABLEAU N°12
Evaluations des amortissements
Désignation
|
Base d'amortissement
|
Durée
de vie
|
Amortissement annuel
|
Bornes fontaines
|
300.000
|
10 ans
|
3 .000.000
|
Panneaux solaires
|
240 000
|
10 ans
|
2.400.000.
|
Conduite de refoulement
|
2.00.000
|
10 ans
|
2.000.000
|
Autres pièces et accessoires
|
3.00.000
|
10 ans
|
300.000
|
Total d'amortissement/an
|
|
10/ans
|
7.700.00O
|
E. Détermination de production d'eau à
l'échéance du projet :
P = 4.000 litres/Jour x 365 jours x 15 ans (durée du
projet) = 21.900.000L/ 20L = 1095.000 Bidons de 20L
H) détermination du prix de revient :
Coût du projet = coût des matériaux +
charges d'exploitation + dotation aux amortissements
|
Quantité de litres d'eau produite.
|
Donc, nous estimons que le bidon de 20L pourrait être
vendu à 100FC.
III.1.4.: Les ventes
prévisionnelles
Dans cette section, il est question de faire voir clairement
le nombre de litres d'eau désirés par nos sujets par jour. La
deuxième préoccupation consistera à déterminer le
prix de vente et enfin, nous allons calculer les recettes
prévisionnelles de notre projet.
TABLEAU N°10 :
Estimation des ventes annuelles
QUANTITE
|
P.U
|
P.G
|
200 bidons de 20Litres
(4000litres)
|
200x 100 CF x 365 = 7.300.000/an
|
7300.000FC/an
|
Le chiffre d'affaires pendant 15 ans est estimé
à 109.500.000FC
III.1.4. Détermination de la rentabilité
du projet
1° Rentabilité économique
Rentabilité économique
Nt
ou
EBIT = CA- FC-CV- DA = 7.300.000 - 1680.000 -
1.120.000FC-770.000FC = 3.730.000FC
Alors Rentabilité économique = 0,13
Il est à noter le ratio de rentabilité
économique annuelle est positif c'est-à-dire que l'ensemble de
capitaux investis donne une rentabilité de3.730.000FC, soit 13% du
bénéfice.
2° Rentabilité financière
Rentabilité financière
Noter que le taux d'imposition d'impôt du
bénéfice est de 40 %
Résultat de l'exercice = EBIT- Impôt
= 3.730.000FC =2.238.000FC
Rentabilité financière = 0,12
La rentabilité financière est aussi positive
c'est-à-dire qu'en son propre capital le résultat net
s'élève à3.730.000FC.
Après analyse et traitement des informations des
données, nous concluons que la faisabilité de projet est
favorable pour sa mise en oeuvredans le quartier DIENGENGA LOHADI.
III.2. Mise en oeuvre du
projet
L'étude de marché étant
présentée, le point suivant se propose de mettre en exergue un
plan d'affaires pouvant servir de guide au démarrage de notre projet.
Cependant, notre plan d'affaires comprend deux étapes,
à savoir :
Ø La première étape est consacrée
à l'argumentation du projet et ;
Ø La seconde étape est axée sur la
synthèse financière du nouveau projet sous examen.
III.2.1. L'argumentaire du
projet
L'argumentaire du projet est une étape pertinente dans
l'élaboration d'un projet d'investigation ou d'affaires. Les objectifs
des différents partenaires étant divergents, l'argumentaire du
projet fournit les informations susceptibles de justifier la réalisation
du chiffre d'affaires prévisionnel.
De ce fait, le présent sous point comprend quatre
éléments ci-après :
Ø Le savoir-faire différenciateur de notre
produit par rapport à la concurrence ;
Ø Les actions de communications et le plan d'action
commerciale ;
Ø Les clients potentiels de notre projet et ;
Ø L'analyse de la concurrence
III.2.1.1. Savoir-faire
différenciateur de projet s'établit dans la matrice de
savoir-faire suivante :
TABLEAU N°13 :
Matrice de différenciation des autres
Notre projet : point de
différence
|
Concurrent : points de
différenciation
|
1. Notre eau sera de bonne qualité et tient compte des
exigences de la clientèle cible qui est de basse classe ;
|
De l'eau vendue ne respecte pas les exigences et les caprices
des clients car l'environnement dans quel il est installé est à
majorité des cultivateurs.
|
2. Prix : Nous nous alignons sur leur politique de prix
mais avec une bonification pour certains clients qui achètent en grande
quantité et/ou régulièrement.
|
Leur politique de prix est utilisée pour un calcul
exact de prévision de vente sans appliquer le principe de
bonification.
|
3. Qualité de service d'accueil : nous disposons
d'un personnel charmant et souriant pour servir de 16h 30 minutes
jusqu'à 19h30minutes
|
Qualité de service d'accueil : les deux forages
installés ne distribuent pas de l'eau à temps et ferment trop
tôt l'installation et colériques aux clients.
|
III.2.1.2. Actions de
communication et plan d'action commerciale
Il est souvent difficile que les clients découvrent
notre savoir-faire sans que nous puissions mener les actions de communication
visant à rapprocher les consommateurs de nos produits, pour ne pas
risquer d'être les seuls à savoir que notre produit sur le
marché est le meilleur, il importe donc d'expliquer de manière
détaillée et chiffrée à nos différents
partenaires les consommateur en l'occurrence en passant par la voie de
communication.
Ainsi, notre projet de forage prévoit les axes de
communications telles que la publicité dans les différentes
chaines de radio, l'information bouche à l'oreille, parcelle par
parcelle et la promotion de vente aux habitants lors de son lancement.
III.2.1.3. Clients potentiels de
notre projet
Comme dit précédemment, les clients potentiels
visés par notre projet sont tous les habitants du Quartier DIENGENGA
LOHADI souhaitant consommer les eaux de forage.
III.2.1.4. Analyse des
concurrents
Dans le Quartier DIENGENGA LOHADI nous trouvons deux forages
installés dans lesquels celui d'un particulier, l'autre d'une ASBL
appelée ANAKI.Il va de soi de signaler que le concurrent cité en
dernier présente une concurrence de grande considération face
à notre projet. L'arrivée tardive de son fontainier sera pour
nous une belle occasion pour gagner la confiance de la clientèle car le
temps c'est l'argent, dit-on.
III.2.2. La synthèse
financière du projet
La synthèse financière expose clairement les
ressources nécessaires pour la mise en oeuvre du projet. Au cours de
cette étape, nous allons établir un bilan prévisionnel de
l'entreprise (du projet).
III.2. 3. Bilan
prévisionnel du projet
Dans ce bilan prévisionnel, nous présenterons
les avoirs et les ressources du projet dont d'un point l'actif et d'autre point
le passif.
Bilan provisionnel du projet en milliers de francs
Congolais
ACTIF
|
PASSIF
|
|
|
Terrain : 2.400.000
Installation : 8.000.000
Matériels d'installation : 17.760.000
(Equipements techniques)
Disponibles : 840.000
Banque : 840.000
29.000.000
|
Fonds propres : 23.200.000FC
Dettes financières : 5.800.000FC
29.000.000FC
|
|
Après l'analyse de notre bilan prévisionnel, le
fond de roulement (FR) s'élève à 840.000FC , soit passifs
stables - actifs stables (29.000.000 - 28.160.000FC), et la trésorerie
encaisse une somme de 840.000FC.
Cette situation explique qu'après avoir financé
notre cycle d'investissement, il dégage un excédent de flux
monétaire de 840.000FC.
III.2.3. La planification du
projet
Le plan de mise en oeuvre de notre projet se clôture par
une planification des activités devant être entamées sur
le plan juridique qu'administratif.
III.2.3.1. Formalités
juridiques
Tout projet d'investissement désirant travailler dans
le secteur formel, doit normalement être enregistré ou
posséder le RCCM (numéro de registre de commerce et de
crédit mobilier).
Quant à notre projet, étant donné que
c'estun projet dedéveloppement,il est non utile de pour le payement de
RCCM.
III.2.3.2. Formalités
administratives
La réalisation de ce projet ne fait pas fuite des
démarches administrative. Le site du projet était installé
dans le Quartier DIENGENGA LOHADI, en particulier et dans le Territoire de
Lodja en général ainsi, une fois, les démarches juridiques
se terminent avec succès, nous allons nous adresser au service
administratif précisément à l'administration du Quartier
et celui du Territoire pour la demande d'autorisation d'exploitation et en fin,
une descende sera faite au site d'installation.
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Notre sujet d'étude porte sur l'implantation du forage
d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI. Tout projet de recherche
nécessite un problème qui sera répondu par le
résultat de recherche. C'est dans ce contexte qu'avant de commencer
l'étude ce sujet nous nous sommes posés des questions
suivantes :
ü L'implantation de forage d'eau dans le Quartier
DIENGENGA LOHADI présente - t- elle une importance ?
ü Ce projet sera - t - il faisable et rentable
économiquement et financièrement ?
Pour répondre à ces questions, des
réponses provisoires y apportées nous ont fait recours aux
méthodes d'enquête et statistique, accompagnées des
techniques de questionnaire, documentaire et interview pour le traitement des
données.
Hormis l'introduction et la conclusion, nous avons
subdivisé notre travail en trois chapitres :
v Le premier chapitre essentiellement théorique a
statué sur les définitions des certains concepts clés
ayant trait avec notre recherche (le projet, l'investissement, la
rentabilité et le forage) ;
v Le deuxième chapitre a porté sur la
présentation milieu d'étude et la démarche
méthodologique (par extension le Quartier DIENGENGA LOHADI
considéré comme un sous ensembleayant été notre
milieu de recherche).
v Le troisième Chapitre a soulevé le
réel projet par des études approfondies de faisabilité du
projet. Ainsi, cela nous a conduit à mener une étude de
l'environnement et le cadre budgétaire du projet ; ensuite les
étudeslégales et technique du projet et en fin l'étude de
la rentabilité proprement dite.
Cela étant, après analyse et
interprétation de résultats, nous avons constatés ce qui
suit :
§ Les études environnementales (basées sur
le marché, la concurrence, les besoins de la population) ont
démontré qu'il existe une insatisfaction considérable en
eau de la population du Quartier DIENGENGA LOHADI.
Car les deux forages d'eau y installés ne
répondent pas adéquatement à ces besoins.
Ce qui présente une opportunité à 80%
pour l'implantation de notre projet ;
§ L'étude budgétaire a
démontré un fond de roulement (FR) qui s'élève
à 840.000FC et la trésorerie encaisse une somme de 840.000FC.
Cette situation explique qu'après avoir financé
notre cycle d'investissement, il dégage un excédent de flux
monétaire de 840.000FC.
§ Sur le plan légal, une série de
conditions (normes) devraient être respectée pour implanter un
forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ;
§ Sur le plan technique, la durée de vie
était maintenue à 15 ans, les dépenses d'investissement et
de gestion à 29.000.000FC.
De plus, nous avons procédé au calcul des
amortissements sur toutes les immobilisationsnécessaires.
Dans l'étude approfondie de la rentabilité de
notre projet, les calculs de notre structure de financement (80% fonds propres
et 20% empruntés) ont démontré que la rentabilité
économique est de 0.13, soit 13% de l'ensemble du capital investi et la
rentabilité financière est de 0, 12 , soit 13% du fond propre
.
Sur le plan socio-économique du projet, les analyses du
business plan ont démontré que les avantages proviendraient au
cas où le projet serait réalisé. Notamment, pour
l'investisseur lui-même, sur l'économie nationale et sur le niveau
des valeurs ajoutées.
Compte tenu de tous ces résultats, nous avons
confirmé toutes les deux hypothèses.
La faisabilité du projet de forage d'eau dans le
quartier DIENGENGE LOHADI présente une opportunité d'affaires car
sur le plan social ça va contribuer au bien-être de la population
en offrant de l'eau potable, sur le plan économique la création
d'emploi et sur plan financier nous avons conclu que le projet sera rentable.
Sur ce, nous n'avons pas recensé tous les aspects mais
cette contribution demeure manifeste dans le contexte
économico-financier, sanitaire du Quartier dont cette recherche a
été axée.
Cependant, nous restons ouverts à toutes les
recommandations et suggestions fondées qui seront formulées
à l'égard de cette recherche pour éliminer les lacunes
dont il regorgerait.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BERE ZACHARIE, Techniques et stratégies d'un
travail scientifique, étude, mémoire, thèse et autres
recherches, éd. UCAO, Abidjan (côte d'ivoire), 2006.
2. ISO, Version 2019.
3. LAROUSSE, Dictionnaire, 2000.
4. Le Grand LAROUSSE illustré, 2018, P.1169.
5. MASSE, P. le choix des investissements, critères
et méthodes, DUNOD, Paris, , 1968.
6. MAURICE E., Dictionnaire de statistique, DUNOD,
Paris, 1968.
7. Muchielli, analyse de contenu, ESP, Paris,
1972.
8. MULUMA MUNANGA A.Guide du chercheur en sciences
Sociales et humaines,SOGEDES, Kinshasa, 2003.
9. PAPIN ROBERT, Stratégies pour la création
d'entreprise, DUNOD, Paris, 2003.
II. Cours
1. LOKOLE KATOTO SHUNGU, Préparation et
évaluation des projets d'investissement, cours inédit, L2,
FSEG, UNIKIN, 2016.
2. MANDOSI MAMPUYA, statistique
différentielle, cours inédit, G2 GE0T, UNIKIN, 2009 -
2010.
3. ZAHIGA JACQUES, conception, élaboration et
évaluation des projets, cours inédit, L1Cpté, FSEG,
UPN , 2009 - 2010.
III. TFC ET MEMOIRES
1.LANDY MUYSA LUSOLO, étude de la rentabilité
des cybercafés en tarifications différentes :cas
du Congo-sat, TFC, Université Catholique de Graben, RDC, 2008.
2. LOHATA DIMOKE Pierre, analyse technique des obligations
comptables des commerçants du centre-ville de Lodja au regard du
SYSCOHADA, TFC, UNILOD, FSEG, 2016 - 2017.
IV. RAPPORTS ET TEXTES LEGAUX
1. Archives du Territoire de Lodja, 2013.
2. Archives du Quartier DIENGENGA LOHADI, 2020.
3. OHEMBA ODIMOLA Célestin,Interview nous
accordée par le Chef de Quartier Adjoint chargé de
l'Administration.
4. OMS/UNICEF, Rapport 2017.
V. WEBOGRAPHIE
1.
Www.techno-science.net,
consulté le 11 Janvier 2021 à 8h 45 minutes ;
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
3
0.3. OBJECTIFS DE L'ETUDE
3
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU
TRAVAIL
4
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
4
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAPITRE PREMIER : CADRE
LOGIQUE ET CONCEPTUEL
6
I.1. PROJET
6
I.1.1. Définitions
6
I.1.2. Critères d'un projet
7
I.1.3. Risques d'un projet
8
I.1.4. Typologie de projets
8
I.1.4.1. Projet « ouvrage » ou
projet «d'ingénierie »
8
I.1.4.2. Projet « Produit » ou
« de developpement »
9
I.1.4.3. Projet
« organisationnel »
9
I.2. INVESTISSEMENT
9
I.2.1. Notions
9
I.2.2. Caractéristiques de
l'investissement
10
I.2.3. Catégories d'investissements
11
I.2.3.1. Selon la classification comptable
11
I.2.3.2. Selon le critère de la
finalité industrielle et commerciale des projets :
12
I.2.3.3. Du point de vue optionnel
13
I.2.4. Notion d'un projet
d'investissement
13
I.2.4.1. Choix d'un projet
d'investissement
13
I.2.4.2. Critères d'un projet
d'investissement
17
I.3. RENTABILITE D'UN PROJET
19
I.3.1. Définitions
19
I.3.2. Classification de
rentabilités
20
I.3.2.1. Rentabilité
économique
20
I.3.2.2. Rentabilité
financière
21
I.3.2.3. Evaluation de la
rentabilité
21
I.3.2.4. Notions de seuil de rentabilité
(S.R)
22
I.4. NOTION DE FORAGE D'EAU
23
I.4.1. Objectifs
23
I.4.1.1. Objectif économique
23
I.4.1.2. Objectif social
24
I.4.2. Classification de forages
24
I.4.2.1. Les forages manuels
24
I.4.2.2. Les forages
mécanisés
25
I.4.3. Durée de vie du forage
27
DEUXIEME CHAPITRE :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET DE LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE
29
II.1. PRESANTATION DU CENTRE-VILLE DE LODJA
29
II.1.1. Historique
29
II.1.2. Situation géographique
30
II.1.3. Relief
30
II.1.4. Végétation
31
II.1.5. Hydrographie
31
II.1.6. Cadre économique
32
II.1.7. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE
DU CENTRE-VILLE DE LODJA
34
II.1.7.1. Structure
34
II.1.7.2. Organisation du centre- ville de Lodja
34
ORGANIGRAMME DU CENTRE VILLE DE LODJA
35
II.1.8. Présentation du Quartier
Diengenga Lohadi
36
B.1. Historique
36
B. 2. Situation économique
37
B.3. Situation géographique
37
B.4. ORGANIGRAMME.
38
II.2. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
39
II.2.1. Méthodes
39
II.2.2. Techniques
40
II.2.3. Population d'étude
40
TROISIEME CHAPITRE : LA
FAISABILITE ET LA MISE EN OEUVRE DU PROJET
42
III.1. LA FAISABILITE DU PROJET
42
SECTION 1 : Caractéristiques de
l'échantillon
43
TABLEAU N°1 : Départions de
l'échantillon (habitants) selon leurs avenues.
43
TABLEAU N° 2. Répartition des sujets
d'après leur état civil
43
TABLEAU N°3 : Répartition des
enquêtés selon leur profession
44
TABLEAU N°4 : Répartition des
sujets selon le nombre des personnes par ménage.
44
TABLEAU N°5 : Répartition de
l'échantillon par rapport au nombre de litres d'eau
consommés.
45
III.3. Questions liées à
l'installation du projet
45
TABLEAU N°6 : Réactions des
habitants d'après leur source de ravitaillement d'eau.
45
TABLEAU N°7 : Réponses des sujets
enquêtés par rapport à la consommation d'eau
46
TABLEAU N°8 : Opinions des
consommateurs face à la satisfaction
46
TABLEAU N°9 : Raison justifiant
l'insatisfaction des enquêtés.
47
Section 2 : Les ventes
prévisionnelles
47
TABLEAU N°10 : Estimation des ventes
annuelles
47
III.1.4. Composantes techniques du
projet
48
TABLEAU N°11 : Les matériaux de
construction du forage d'eau
49
TABLEAU N° 12 : Charge du personnel
par exercice comptable
49
TABLEAU N°12 Evaluations des
amortissements
50
III.2. Mise en oeuvre du projet
51
III.2.1. L'argumentaire du projet
51
III.2.1.1. Savoir-faire différenciateur
de projet s'établit dans la matrice de savoir-faire
suivante :
52
TABLEAU N°13 : Matrice de
différenciation des autres
52
III.2.1.2. Actions de communication et plan
d'action commerciale
52
III.2.1.3. Clients potentiels de notre
projet
53
III.2.1.4. Analyse des concurrents
53
III.2.2. La synthèse financière du
projet
53
III.2. 3. Bilan prévisionnel du
projet
54
III.2.3. La planification du projet
55
III.2.3.1. Formalités juridiques
55
III.2.3.2. Formalités
administratives
56
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
56
BIBLIOGRAPHIE
60
TABLE DES MATIERES
61
* 1OMS/UNICEF, RAPPORT 2017.
* 2PAPIN ROBERT,
Stratégie pour la création d'entreprise, DUNOD, Paris,
2003, P. 37
* 3BERE ZACHARIE, Techniques et
stratégies d'un travail scientifique, étude, mémoire,
thèse et autre recherche, éd. UCAO, ABIDJAN (Côte
d'ivoire), 2006, P.142
* 4
WWW.TECHNO-SCIENCE.NET,Consulté
le11 Janvier 2021 à 8heures 45minutes
* 5 ISO, version 2019, P.7
* 6 LOKOLE KATOTO,
OP.CIT, P. 32
* 7 P. MASSE, le choix des
investissements, critères et méthodes,DUNOD, Paris, , 1968,
P.22
* 8 ZAHIGA Jacques, conception,
élaboration et évaluation des projets, cours inédit, L1
CPTE , FSEG,UPN, 2009-2010, P.5
* 9 Le grand LAROUSSE
illustré, 2018, P.1169
* 10 LOKOLE KATOTO SHUNGU,
préparation et évaluation des projets d'investissement,
L2, FSEG, UNIKIN, 2016, P.13.
* 11LANDY MUYSA LUSOLO, Etude
de la rentabilité des cybercafés en tarifications
différentes, cas du Congo-SAT, TFC, Université Catholique du
Graben, RDC, 2008, P.12.
* 12 ARCHIVES DU TERRITOIRE DE
Lodja, 2013.
* 13 INTERVIEW NOUS ACCORDEE
PAR LE CHEF DE QUARTIER ADJOINT CHARGE DE L'ADMINISTRATION, MONSIEUR OHEMBA
ODIMOLA Célestin.
15 LOHATA DIMOKE P.R, Analyse technique des
obligations comptables des commerçants du centre-ville de Lodja au
regard du SYSCOHADA, TFC,FSEG , UNILOD, , 2016-2017, P.27
* 14 LAROUSSE, DICTIONNAIRE,
2000, P.635.
* 15 MULUMA MUNANGA, GUIDE
DU CHERCHEUR EN SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES, SOGEDES, Kinshasa, 2003, P.
93.
* 16 MULUMA MUNANGA, OP.
CIT, P.94
* 17 MAURICE E., Dictionnaire
de statistique, DUNOD, Paris, 1968, P.17.
* 18 MUCHIELLI, Analyse de
contenu, ESP, Paris, 1972, P. 45
* 19 MANDOSI MAMPUYA,
statistique différentielle, cours inédit, G2 GEOT , FPSE,
UNIKIN, 2009-2010. P.27.
* 20 Le grand LAROUSSE
illustré 2018, P. 484
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