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Etude de faisabilité de projet d'investissement d'implantation de forage d'eau dans le centre-ville de Lodja. Cas du quartier Diengenga Lohadi


par Théodore OMOMBO NSENGHA
Université de Lodja (UNILOD)  - L2 économie publique 2020
  

Disponible en mode multipage

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I

EPIGRAPHE

« Si la fortune sourit aux audacieux, l'audace ne suffit pas pour créer une entreprise. »

Robert PAPIN

II

DEDICACE

Le sourire est la seule définition d'un bon état d'esprit, il est la vraie mélodie du coeur qui diminue la colère, alors nous sourions quand nous vous dédions le présent travail.

A Nos parents OLONGO WOTSHU Jacques et DISHIKI NSENGHA Sophie, pour l'amour qu'ils ne cessent de nous témoigner pour un bon épanouissement à notre cause. Voici le deuxième fruit de votre dur travail.

A vous notre Père NSENGHA KONGOLO Hubert, pour les exhortations et le soutien tant financier que moral manifesté pour nous.

=/= OMOMBO NSENGHA Théodore =/=

III

REMERCIEMENTS

Entre le passé où sont enfouis nos souvenirs et le future où germe notre espérance, il ya le présent où se situe notre destin.

Nous ouvrons cette page rose pour remercier toutes les autorités Académiques de l'Université de Lodja notamment le Professeur OKUNDJI LUTULALambert, qui s'est donné sans tergiversation aucune pour nous assurer une bonne formation.

A toutes les autorités de la faculté des sciences économiques et de gestion de l'Université de Lodja.

De façon singulière et sous une tonalité spéciale, nous sommes très reconnaissant à l'endroit du Professeur Jean-Pierre NGANDA AFUMBA pour avoir accepté d'être le Directeur de ce mémoire.

Notre hommage s'adresse également à notre encadreur, Chef de Travaux Marc YANANKOY OMADJELA pour avoir lu méticuleusement ce travail.

A toute la famille « NSENGHA », nous citons : NSENGHA Gilbert, KOLOMODI NSENGHAJean-Béni, DIKONDJA NSENGHAElisabeth, SOMWE NSENGHAPierre-Cosmas, ONGALA NSENGHALaurent, OSOMBA NSENGHAAntoinette, HAKANYI NSENGHAJean, KASONGO NSENGHADaniel, HIANGO Jean et autres. Que ce mémoire soit l'expression d'un attachement envers vous.

A Nos mamans : OLENGAJoséphine, ELONGODidi, DELOMargueritte pour votre soutien rocambolesque.

Nos vénérations vont à la famille du Directeur Provincial de l'EPST/Sankuru, Monsieur BOLOMA BATSU BOFEKOGrégory pour un soutien inestimable manifesté pour nous durant notre parcours Universitaire.

IV

Nous pensons à toi DIHOKA Pauline pour l'amour et attachement que tu ne cesses de nous manifester, nous te serons toujours reconnaissants.

Aux compagnons de lutte : LOTOLAJohn, LOMBOKOMoïse, TSHAOMBOEsther, KALUMERebecca, LOMENADaniel, YOHEHénoch, EKOLONGANestor pour les moments difficiles partagés ensemble.

Nous demeurons très reconnaissants à tout celui qui a participé de loin ou de près à l'élaboration de cette odyssée scientifique qui est comme édifice dont le nom n'a pas été susmentionné.

=/= OMOMBO NSENGHA Théodore =

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

Depuis des années plusieurs pays du monde souffrent de problème de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement qui a de véritables conséquences sur le développement d'un pays.

En effet, le rapport publié par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) en 2017 montre que 1,2 milliards de personnes soit 30% de la population Mondiale n'ont pas accès à des services d'alimentation en eau potable, 1000 enfants meurent chaque jour du fait des maladies diarrhéiques, dues à une eau insalubre et aux manques d'hygiènes et une perte économique estimée à 260 milliards de dollars1(*)

Selon cette étude, plusieurs pays d'Afrique sont concernés, dont la République Démocratique du Congo parmi les plus touchés.

Pour y remédier, la population se met à puiser l'eau des sources, bouillir avant la consommation, l'utilisation de l'eau de pluie. Cette façon présente parfois de dégâts dans l'organisme. Cette situation se présente donc à nos yeux comme une fenêtre d'opportunité d'affaires à saisir sans tenir compte de l'existence des concurrents.

En effet, le centre-villede Lodja dans la province du Sankuru ne pas échapper à ce phénomène. Par ailleurs, les anciens, voire les nouveaux quartiers du centre -ville de Lodja ne disposent pas des fontaines d'eau pouvant satisfaire une forte population qui y réside.

Après observation, il se constate que les services rendus par certaines fontaines implantées dans d'autres Quartiers ne s'adaptent pas aux attentes des consommateurs, les conditions hygiéniques ainsi que les cadres ne sont pas décents ou commodes. L'eau est une ressource vitale et indispensable à la survie de tout être vivant. Elle représente un élément essentiel et incontournable dans les activités quotidiennes de l'homme.

Dans ce même ordre d'idées, Robert PAPINpense que : « si on sait observer le monde qui nous entoure, nous pouvons y trouver une multitude d'idées de création, mais une idée sans marché ne présente aucun intérêt »2(*).

Pour se faire , nous avons jugé bon, subsidiairement au cours de gestion financière et de préparation des projets pour lancer notre étude qui s'intitule : « Etude de faisabilité du projet d'investissement d'implantation de forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI.»

De ce qui précède, les questions ci-dessous méritent d'être posées, lesquelles nous permettrons d'entrer dans le vif de notre travail, il s'agit de savoir :

- Quelle est l'importance de l'implantation de forage d'eau dans le quartier DIENGENGA LOHADI ?

- La faisabilité du projet de forage d'eau est-elle rentable dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ?

Pour réfléchir à ces préoccupations, nous proposons à travers les lignes qui suivent quelques réponses anticipées qu'il convient de confirmer ou d'infirmer.

2. HYPOTHESES

L'hypothèse est une proposition anticipée de réponse, une idée pressentie, le point de départ nécessaire de toute recherche mais qui attend confirmation par la vérification argumentaire3(*).

En effet, dans le cadre de notre étude, les hypothèses suivantes sont formulées:

- L'implantation de forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI présenterait une importance considérable, sur le plan sanitaire, social et économique ;

- Compte tenu de l'opportunité qui se présente dans ce quartier,l'implantation de projet de forage d'eau serait économiquement et financièrementfaisable et rentable.

3. OBJECTIFS DE L'ETUDE

Les objectifs ci-après sont poursuivis tout au long de notre investigation :

v Connaitre l'importance de l'installation d'un forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ;

v Etudier la faisabilité et la rentabilité dudit projet.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

« L'eau c'est la vie » dit-on et aucun être vivant ne peut y échapper.

Le présent mémoire renferme un double intérêt :

- Scientifique : Constituer une Banque des données et un document de référence pour toutes les recherches orientées dans ce domaine ;

- Pratique :Pour nous, ce travail constitue un guide pour la conception d'un projet et sa faisabilité au plan d'affaires, qui est développé dans le chapitre 3 ; pour la population du Quartier DIENGENGA LOHADI et pour les entrepreneurs en quêtent de projet d'investissement, il sera un outil étalant l'importance d'un forage d'eau dans une agglomération qui ne pas bien desservie en eau potable.

Ce projet contribue à la création d'emploi, à l'augmentation du PIB, c'est-à-dire en payant les Impôts ainsi que à la diminution de plusieurs maladies. Grâce à ce projet, le mode de vie de la population sera amélioré.

5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL

Dans l'espace, notre étude est menée dans le Quartier DIENGENGA LOHADI et dans le temps, la présente investigation s'étend sur une période de 3 ans c'est-à-dire de 2017 à 2020, au cours de laquelle on a commencé à développer ce système d'installation de forage d'eau dans des Quartiers du centre-ville de Lodja.

6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Dans le cadre de notre travail, il ne pas superflu de souligner que nous allons utiliser les méthodes d'enquête et statistique.

Ces méthodes de recherche seront soutenues par les techniques documentaires, d'interview et de questionnaire.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Exception faite de l'introduction et de la conclusion, notre travail est articulé sous trois chapitres. Le premier chapitre est axé sur le cadre logique et conceptuel. Le deuxième chapitre aborde la présentation du milieu d'étude et la démarche méthodologique de la recherche. Et en fin, le troisième chapitre traite de la faisabilité et la mise en oeuvre du projet dans le Quartier DIENGENGA LOHADI.

CHAPITRE PREMIER : CADRE LOGIQUE ET CONCEPTUEL

Le premier chapitre de notre travail fait intervenir un certain nombre de concepts que nous estimons nécessaires de clarifier en vue de permettre à nos lecteurs d'en saisir le contenu et de mieux piger les idées sous-jacentes.

Sur ce, il sera pertinent d'épingler les notions autour des concepts clés dont le projet, l'investissement, la rentabilité et le forage.

I.1. PROJET

I.1.1. Définitions

L'essence de la notion de projet est apportée par son étymologie et son contenu. Le mot projet provient du latin « projectum de projicere » « jeter quelque chose vers l'avant ». Dont le préfixe « pro »signifie qui précède dans le temps, et le radical « jacere » signifie jeter4(*).

En sus, le mot projet voulait initialement dire « quelque chose qui vient avant que le reste ne soit fait ». Quand le mot a été adopté, il se rapportait au plan de quelque chose, non à l'exécution proprement dite de ce plan. Quelque chose accomplie selon un projet était appelée « Objet ». Cette utilisation du mot projet changea dans les années 1950, quand plusieurs techniques de gestion des projets ont été élaborées : avec cette avancée, le mot a légèrement dévié le sens pour couvrir à la fois les projets et les objets.

La norme ISO (version 2019) de l'Organisation Mondiale de Normalisation définit le projet comme « Un processus unique qui consiste en un ensemble d'activités coordonnées, comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d'atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques incluant des contraintes de délais, de coûts et de ressources5(*).

Contrairement aux opérations, qui sont de processus répétitifs, l'essence d'un projet est d'être innovante et unique.

Pour le Professeur MAKETA, un projet est un ensemble d'activités dans lesquelles sont investies des ressources rares en vue de produire un output donné.6(*)

Il sied de noter que la dernière définition qui cadre avec notre sujet d'étude dans le sens que la réalisation d'un projet de forage dans le Quartier DIENGENGA LOHADI à Lodja nécessite un ensemble d'activités et les ressources rares (matérielles, financières et humaines) afin de réussir à son exécution.

I.1.2. Critères d'un projet

ü L'idée doit cadrer avec les possibilités et intérêts de l'entité ;

ü L'idée doit être accessible ;

ü L'idée doit représenter pour le projet une opportunité croissance et de rentabilité.

I.1.3. Risques d'un projet

Il s'agit dans ce point d'énumérer certains dangers virtuels, plus ou moins prévisibles auxquels sera buté le projet. Ces dangers sont observés sous trois angles ci-après :6(*)

· Risques internes :

- Ressources humaines ;

- Organisation ;

- Moyens financiers ;

- Moyens matériels.

· Risques externes :

- Fournisseurs/sous-traitants ;

- Marché.

· Risques diffus :

- Environnement social ;

- Concurrence ;

- Normes/règlement.

I.1.4. Typologie de projets

Il va de soit de préciser qu'il ya plusieurs types de projets. En sus, nous citons les quelques sortes suivantes :

I.1.4.1. Projet « ouvrage »ou projet «d'ingénierie »

Relatif à un projet unique ou non récurent qui s'adresse à un client unique. Pour ce fait, il s'oppose au projet « produit ». Le projet ouvrage correspond à un bien livrable.

I.1.4.2. Projet « Produit » ou « de developpement »

Correspond à un projet qui sera réalisé en plusieurs exemplaires et qui s'adresse à plusieurs clients. On est souvent, dans ce cas, dans le domaine industriel du produit qui suit un cycle (Introduction, Expansion, Maturité et Déclin). Il est donc par nature éphémère.

C'est ce type de projet qui cadre avec le présent projet d'implantation de forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI

I.1.4.3. Projet « organisationnel »

C'est un projet dont la notion de livrable est moins tangible.

I.2. INVESTISSEMENT

I.2.1. Notions

L'acte d'investir est au coeur de la vie économique. Opération complexe. Il est souhaitable avant de traiter du projet d'investissement, des étapes de sa mise en oeuvre et des outils de sa gestion, de fixer les pendules à l'heure sur la définition de l'investissement et ses caractéristiques.

Selon MASSE, l'acte d'investir constitue l'échange d'une satisfaction immédiate et certaine à laquelle on renonce contre une espérance que l'on acquiert et dont le bien investi est le support ; et d'ajouter le terme d'espérance qui illustre bien le double contenu de la décision d'investir, celui d'un arbitrage dans le temps puisque l'espérance concerne le futur, et celui d'un pari puisque espérer ne pas tenir.7(*)

MASSE met en avant les trois aspects qui caractérisent le processus d'investissement : l'intervention d'un sujet qui arbitre en faveur d'une consommation future au détriment d'une consommation présente, le prix d'échange entre la valeur à laquelle le sujet renonce et l'espérance de valeur qu'il acquiert et la définition de l'objet qui sert de support à l'arbitrage d'une répartition des revenus dans le temps.

D'après Jacques ZAHIGA, l'investissement est une immobilisation de capitaux sous forme des moyens divers de production dans l'espoir d'en tirer sur une période plus ou moins longue des avantages financiers à travers la production des biens et services fournies dans la collectivité 8(*).

I.2.2. Caractéristiques de l'investissement

Il ne pas superflu de noter que tout investissement productif nécessite quatre caractéristiques, entre autres :

a) Capital ou dépense d'investissement :

Qui concerne généralement les différents moyens y afférents pour la réalisation de ce dernier.

b) Durée :

L'investissement doit être circonscrit dans le temps pour permettre virtuellement le calcul lié aux ventes prévisionnelles ainsi que les recettes ou bénéfices attendus, pendant une portion de temps.

c) Flux de trésorerie :

Concerne l'ensemble des échanges réels et monétaires qui se produisent entre le projet et les autres agents de la vie économique.

Il sied de noter que cette caractéristique fait intervenir la différence entre le solde du projet exprimant les actifs liquides et les dettes échues figurant au bilan d'une entreprise.9(*)

d) Valeur résiduelle :

A la fin de la durée d'utilisation, le bien et/ou l'objet de l'investissement peut garder une certaine valeur et être cédé (vendu) en considération de celle-ci. Ladite valeur est exclue du calcul du montant amortissable.

I.2.3. Catégories d'investissements

A ce qui nous concerne pour ce travail, quatre catégories d'investissements sont présentées ci-dessous :

I.2.3.1. Selon la classification comptable

Basée sur le critère de nature des actifs investis, nous distinguons trois types d'investissements :

· Les actifs corporels : correspondant aux biens physiques (équipement, installation technique, machine...) ;

· Les actifs incorporels : concernent les fonds de commerce, brevet... ;

· Les investissements financiers : supports à une prise de participation et de contrôle d'une société tierce.

Cette classification des investissements est celle retracée dans le bilan comptable d'une entité.

I.2.3.2. Selon le critère de la finalité industrielle et commerciale des projets :

De ce point de vue, on distingue généralement :

· Les investissements de renouvellement : Ont pour objet le maintien d'un potentiel de production et de distribution ; ils contribuent à la continuité de l'activité l'entreprise en assurant un renouvellement à l'identique de la capacité de production ;

· Les investissements de la productivité : Contribuent à la rationalisation et à la modernisation de l'outil de production ;

· Les investissements d'expansion : contribuent à la croissance de l'entreprise.

Cette deuxième classification est importante sur le plan financier car l'appartenance d'un projet d'investissement à l'une ou à l'autre de ces catégories oriente la gestion prévisionnelle des flux et conditionne le risque pris par l'entreprise.

Dans ce cas, un investissement se décrit comme une suite de flux de liquidités ou flux de trésoreries, échelonnés dans le temps ; ces flux représentent soit un encaissement soit un décaissement pour l'entité.

I.2.3.3. Du point de vue optionnel

On ne peut clore ce paragraphe sans évoquer les investissements optionnels ou investissements ayant pour objet de prendre une option sur des investissements futurs. Aujourd'hui, de nombreux projets d'investissement appartiennent à cette catégorie : les investissements en recherche et développement ou bien encore en recueil et en production d'informations en sont les meilleurs exemples.

I.2.4. Notion d'un projet d'investissement

Par projet d'investissement, il faut comprendre un ensemble cohérent et organisé d'activités visant à atteindre, dans les délais et l'espace fixés et avec un budget donné, des objectifs clairement définis10(*).

I.2.4.1. Choix d'un projet d'investissement

Après avoir défini et expliqué brièvement le concept « projet d'investissement », nous abordons les éléments ci-après pour effectuer le choix, tout en tenant compte des différents avenirs :

- Le choix en avenir certain ;

- Le choix en avenir incertain ;

- Le choix en avenir aléatoire.

a) Le choix en avenir certain

L'investissement constitue le développement de l'avenir de l'entreprise à long terme. La décision d'investir est un pari sur l'avenir, en conséquence, le manque d'investissement constitue une menace pour la survie de l'entreprise.

Si le gestionnaire prend au sérieux cette menace l'entreprise opte pour l'investissement. La décision doit être soumise à une procédure qui permet d'investir, d'autoriser et de contrôler les projets d'investissements.

b) Le choix en avenir incertain

La décision d'investir engage l'avenir. Et comme l'incertitude et aléas caractérisent ce dernier, tant aux plans économique, financier, social, administratif et politique. Alors le problème des décisions à l'incertain se pose.

Ainsi, nous distinguons deux situations :

- D'abord, un contexte de risque où le décideur est capable d'associer une distribution aux états des lieux : avenir incertain probabilisable.

- Ensuite, un contexte d'incertitude où le décideur n'a aucune idée sur la nature de la distribution associée aux états des lieux.

Dans ce point, on essaie de définir les concepts clés à savoir : le risque, l'incertitude et les états de lieux.

ü Incertitude : affecte les principaux éléments déterminants d'un projet d'investissement (le capital investi, les flux de trésorerie, les conditions d'imputation, la durée de vie économique d'un projet...) ;

ü Le risque : il semble que le principal générateur du risque soit l'incertitude qui affecte les déterminants d'un investissement. Le risque est donc une conséquence de l'incertitude associée au projet.

C'est en cela que réside leur principale liaison. Si l'incertitude est une condition nécessaire à l'apparition du risque, elle ne semble pas suffisante pour qu'il y ait éventualité de réalisation d'un état de la nature non souhaité par l'entreprise ; c'est-à-dire un état qui se traduit par un résultat négatif tel que : ne pas atteindre un certain seuil de rentabilité ou un seuil de liquidité jugé minimum.

L'incertitude caractérise donc un état de connaissance du marché et de l'environnement insuffisant et imparfait.

ü Les états des lieux :Les états des lieux sont les différentes réactions de l'environnement de l'entreprise. Par exemple : demande faible par rapport aux prévisions, demande plus forte par rapport aux prévisions, environnement économique favorable, environnement économique défavorable. Le responsable doit prendre une décision parmi plusieurs possibles. Il devra également évaluer les gains ou les pertes en fonction des différents états des lieux possibles, et cela dans un contexte prévisionnel.

c) Le choix en avenir aléatoire.

Dans cet avenir, les décisions peuvent provenir de deux sources :

ü La première, est liée à l'existence d'autres agents dont les décisions peuvent avoir un impact sur les conséquences des décisions prises par l'agent ou l'investisseur. A titre d'exemple, les résultats d'une entreprise qui n'est pas en situation de monopole dépendent des conséquences des décisions prises par les entreprises concurrentes sur le marché. L'existence de telles interactions, fait qu'aucun investisseur ne connaît avec certitude et à l'avance, les conséquences de ses propres choix du moins, tant qu'il ignore les choix faits par les autres... Le traitement de cette forme d'incertitude se fait dans le cadre de la théorie des jeux : dans ce cas, chaque investisseur « joue » contre un adversaire ;

ü La seconde source d'incertitude est souvent exogène aux investisseurs dans ce sens où elle n'est contrôlée par aucun d'entre eux et dépend simplement du pur hasard. Le traitement de cette forme d'incertitude se fait dans le cadrede la théorie des décisions individuelles : l'investisseur « joue » dans ce cas, contre la nature...

Tout compte fait, la résolution des problèmes de choix d'investissements en différents avenirs se fait dans le cadre de la théorie des décisions individuelles.

Raison pour laquelle, notre projet est choisi en avenir certain, nonobstant les écueils soulevés à l'introduction et à la problématique de notre travail.

I.2.4.2. Critères d'évaluation d'un projet d'investissement

Om peut se référer à la trilogie de gestion pour asseoir les critères d'évaluation d'un projet : la pertinence, l'efficience et l'efficacité. A cela, il convient d'ajouter un quatrième critère à savoir la pérennité ou la durabilité.

a) La pertinence :

La poursuite de l'objectif de pertinence exige qu'on définisse a priori les moyens dont on dispose pour l'attendre, ce qui explique la prise en compte du critère de pertinence.

Ce critère se positionne et ante (avant le lancement du projet) et consiste à se demander si le projet répond aux besoins identifiés, si l'objectif retenu est prioritaire par rapport à d'autres et si les moyens dont on dispose permettent d'atteindre cet objectif. La pertinence concerne les normes et programmation budgétaire. La variable « norme » fait référence à la cohérence du projet, cohérence du projet avec les moyens, cohérence du projet avec les moeurs en vigueur, etc...

b) Efficience :

Il s'agit de la relation entre moyens et résultat. Cette relation permet de mesurer les rapports entre les moyens mis en oeuvre et les résultats obtenus. Ce critère intervient à posteriori car il consiste à vérifier si les moyens affectés au projet n'ont pas été gaspillés ou détournés.

c) Efficacité :

Ce critère peut être qualitatif ou quantitatif et est apprécié ex-post. Il établit la relation entre objectifs et résultats car in fine, l'évaluation du projet consistera à comparer les résultats réalisés aux objectifs qui ont été fixés. On distinguera les objectifs financiers de ceux d'intérêt général, les objectifs à court terme de ceux à long terme. Les objectifs à court terme son spécifiques et concernent les investissements à opérer ou des choix de politique économique générale.

Dans le cas d'un projet privé, les deux concepts « efficacité » et « efficience » se confondent. Il faut et il suffit que le projet soit réalisé avec efficience pour qu'il soit efficace, puisque son objectif premier même est la rentabilité financière. Cependant, la distinction entre efficacité et efficience est, au contraire, d'une grande portée dans le cas d'un projet public. Ce dernier a en effet, pour première finalité, d'atteindre les objectifs qui lui sont fixés par les pouvoirs publics : son efficacité devra être appréciée d'abord par rapport à ses objectifs.

Dans tous les cas, ces deux critères (efficacité et efficience) sont essentiels pour la réalisation de l'objectif de production. Pour dissiper toute confusion, nous dirons donc que l'efficience concerne l'emploi des ressources et l'efficacité le degré de réalisation des objectifs définis. On peut être efficace, sans être efficient. Les deux concepts sont donc utiles pour appréhender la performance.

Ainsi donc, si une entreprise efficace est aussi efficiente, cela signifie qu'elle atteint son objectif et opère au coût le plus bas.

d) Durabilité :

La pérennité se traduit par la capacité dont dispose l'entreprise à survivre plus longtemps possible. Du point de vue de la théorie économique néo-classique, elle se fonde sur la rentabilité financière, clés de réussite et de croissance de toute activité. En adoptant une approche stakeholder (partenaire), la pérennité est vue comme l'objet que doit poursuivre tout système. Elle revoit des critères susceptibles de renseigner sur la capacité d'adaptation de l'organisation à son environnement et se définit à travers trois facteurs clés qui sont l'identité, la légitimité et les ressources. Car ces trois éléments pris de manière isolée ne constituent pas une condition suffisante pour assurer la pérennité de l'organisation.

I.3. RENTABILITE D'UN PROJET

I.3.1. Définitions

La rentabilité d'une activité économique est sa capacité de produire un revenu exprimé en termes financiers11(*).

Calculer la rentabilité implique donc une appréciation de sa capacité à secréter un surplus par rapport à la somme investie : surplus qui alimentera le bénéfice.

Il convient de signaler que la rentabilité diffère de la productivité en ce sens que la première consiste à comparer le capital à son revenu. Quant à la seconde, c'est le rapport entre une quantité produite et les moyens mis en oeuvre pour l'obtenir.

De ce fait, les activités qui ont la plus forte productivité ne sont pas nécessairement celles qui ont la plus grande rentabilité.

Au sens strict, la rentabilité comporte deux caractéristiques qui sont : c'est une capacité, un potentiel de rendement. C'est donc la mesure de la rémunération des apporteurs de capitaux, propriétaire de l'entreprise.

Au sens large, elle évoque l'aptitude de toutes sortes des capitaux à apporter de l'argent.

I.3.2. Classification de rentabilités

Il existe plusieurs sortes de rentabilités, mais d'une manière générale, nous distinguons deux types, à savoir : Economique et financière.

I.3.2.1. Rentabilité économique

Elle mesure la productivité de tous les capitaux engagés, c'est-à-dire la capacité de l'entreprise à générer des bénéfices à partir de tous les capitaux investis dans un projet d'investissement.

Mathématiquement, elle est déterminée comme suit :

Rentabilité économique

Nt

ou

Signalons par ailleurs que pour un niveau donné du capital investi, l'amélioration de ce ratio (actif fixé) passe par l'augmentation de l'EBIT.

I.3.2.2. Rentabilité financière

Elle est un indicateur de mesure des capitaux propres, autrement dit la capacité de l'entité à rémunérer ses associés.

Rentabilité financière

Algébriquement on :

Il sied de noter que la rentabilité des capitaux propres est par nature, résidentielle puisqu'elle est calculée après rémunération de tous les autres facteurs de production.

A cela on peut ajouter la rentabilité commerciale qui est le rapport entre le bénéfice ou perte et le chiffre d'affaire.

I.3.2.3. Evaluation de la rentabilité

Suivant les notions de capital et de résultats financiers qu'il engendre, divers indicateurs de la rentabilité se distinguent entre autres :

a) Le taux de rendement économique du capital fixe : c'est le rapport entre l'excédent brut d'exploitation et les immobilisations brutes.

b) Le taux de productivité du capital : c'est la valeur ajoutée de l'entreprise et son capital fixe ;

c) Le ratio : c'est le rapport entre deux grandeurs caractéristiques de la situation ou de l'activité de l'entreprise.

Parmi les nombreux ratios existants nous limiterons notre analyse uniquement à l'examen des ratios financiers.

Les ratios de situation ou de structure : ils décrivent et mettent en relief les relations existant entre l'actif et le passif ;

1. Les ratios de gestion ou d'activité : ils permettent de mesuré la vitesse de rotation des biens réels et financiers ;

2. Les ratios de rentabilité : la rentabilité de l'entreprise s'exprime par le rapport « profit sur capital ».

Ces ratios permettent d'évaluer le profit et le capital engagé, ils mesurent également l'efficacité des moyens utilisés et fournissent une information suffisante sur la gestion financière de la firme.

L'appréciation de l'efficacité d'une entreprise se fait par l'analyse du résultat comptable et de son chiffre d'affaires en tenant compte de la marge brute, de la marge nette.

Le ratio de la marge brute est déterminé par :

Le chiffre d'affaires - coût d'achat des marchandises vendues

Chiffre d'affaires

Ce rapport doit être inférieur à l'unité.

Le ratio de la marge nette est déterminé par : bénéfice net

Chiffre d'affaires

I.3.2.4. Notions de seuil de rentabilité (S.R)

Le S.R. D'une entreprise est le C.A pour lequel cette entreprise ne réalise ni profit ni perte. Le fait qu'une entreprise a atteint son seuil de rentabilité peut être exprimé de trois manières suivantes :

v Résultat d'exploitation = 0 ;

v C.A = total des charges d'exploitation ;

v Marge sur coûts variables = coûts fixes.

Par calcul, on peut déterminer le seuil de rentabilité en se basant sur l'égalité : marge sur coûts variables = coûts fixes.

Or d'une manière générale on suppose que les charges variables sont proportionnelles au C.A. Il en résulte que la marge sur C.V soit elle-même proportionnelle au C.A, d'où la relation : marge sur C.V = à C.A.

C.A = charges fixes

C.V

= C.F x C.A

Marge sur C.V

D'où le seuil de rentabilité = C.F

Marge sur C.V

C.A

I.4. NOTION DE FORAGE D'EAU

Le forage est l'action de creuser un trou (aussi appelé « puits » dans la terre en vue d'exploiter certaines ressources souterraines (eau, pétrole,...).

I.4.1. Objectifs

Dans ce point, nous allons analyser deux catégories d'objectifs : - Economique et Social.

I.4.1.1. Objectif économique

L'eau manque pour la majeure partie de la population du Quartier DIENGENGA LOHADI, réalité à laquelle d'aucun ne reste ignorant car les fontaines de la REGIDESO (considérées avec virtualité) ne couvrent par ledit Quartier. Depuis une bonne portion de temps exprimée en années, le salut vient des puits de forage des privés.

En sus, les forages d'eau présentent, économiquement, un bon business. Avec un prix qui tient compte du pouvoir d'achat des ménages, une réduction ad hoc du chômage par l'engagement de quelques individus aux points de vente.

I.4.1.2. Objectif social

Comme nous venions de le décrier au point précédent, la population du Quartier en étude ne pas totalement desservie en eau potable par la REGIDESO (pour raison de véracité, le Quartier DIENGENGA LOHADI ne compte qu'une fontaine de la REGIDESO, implantée juste à sa limite géographique avec le Quartier DEMBA FUNDJI), qui est une structure sensée accomplir cette mission.

Pour obvier à cette calamité, l'implantation de forage d'eau s'avère très importante, car dans le Quartier DIENGENGA LOHADI, il n'ya aucun forage implanté sous l'égide du pouvoir central ou public.

Conséquemment, c'est un geste qui va sensiblement améliorer le social des habitants, satisfaire à peu ou à prou leur besoin vital et afin prévenir contre plusieurs maladies d'origine hydrique bien entendu.

I.4.2. Classification de forages

Dans ce point nous ferons  un zoom sur les deux grandes catégories de forages généralement connues.

I.4.2.1. Les forages manuels

Ce type de forage est surtout fait pour une profondeur de moins de 40 mètres. Voici les différentes techniques de forage manuel :

Ø Le forage à la tarière : Idéal pour les puits destinés à l'irrigation. Il permet d'accéder aux sites les plus reculés ;

Ø Le forage à la percussion : Idéal pour les sols durs, il est généralement utilisé à des profondeurs de 25 mètres.

Ø Le forage par lançage à eau : Très rapide, ce procédé peut percer jusqu'à plus de 35m de profondeur.

Ø Le forage à la boue :Idéal pour les sols tendres.

I.4.2.2. Les forages mécanisés

Les forages mécanisés représentent la solution idéale pour traiter les sols durs d'une grande profondeur. Voici les différents types :

· Le forage MFT ou Marteau Fond de Trou : destiné aux sols cassants comme le basalte, le calcaire et le grès ;

· Le forage rotatif (technique rotary) : sert à évacuer les déblais au fond du trou ;

· Les plateformes de forage mobiles : une autre technique de forage rotatif qui utilise des moyens mécaniques plus lourds.

Par extension, nous citons les différents types de forages ci-après :

a) Forages profonds dans les terrains sédimentaires : ce sont les types de forages dont le débit (et éventuellement la profondeur du niveau dynamique) justifient l'exploitation par pompe à moteur. Etant donné la profondeur des aquifères couramment captés en Afrique de l'Ouest (Mali, Niger, Ghana...), les forages y ont en général entre 100 et 400m de profondeur.

b) Forage avec Motopompe dans le socle : C'est le type d'ouvrage couramment utilisé pour l'alimentation en eau de centres secondaires au moyen d'un réseau d'adduction. L'aquifère capté est en général la partie fissurée du socle, plus généralement l'altération sablo-argileuse.

c) Puits forés :

· A la tarière bucket :

Cet appareil est adapté à la perforation de roches tendres, sans passage in duré (tels que blocs de dolé rites, grès dure), mais possèdent une suffisance (les niveaux très fluents sont difficile à passer) ;

· A la bonne - trépan :

Cette méthode convient pour forer dans des roches tendres pouvant comporter des passages dures (qui seront forés au trépan).

d) Puits réalisés à la main :

Nous ne ferons que rappeler brièvement les caractéristiques de ce type d'ouvrage, déjà abondamment décrit dans d'autres traités :

- Nature de la roche ;

- Niveau statistique ;

- Profondeur ;

- Diamètre ;

- Condition de réception.

e) Forage villageois en terrains sédimentaires :

Ce type de forage est encore peu rependu, l'alimentation en eau des villages dans la zone sédimentaire ayant été, jusqu'à ces dernières années basée sur les puits.

f) Forage villageois réalisé au marteau fond de trou dans le socle :

Nous décrivons ici l'ouvrage standard destiné à être équipé d'une pompe à main ou à pied et pouvant être exploité en raison de 5 à 6m3/jours en moyenne.

Il présente en nombre, la très grande majorité des besoins.

Les caractéristiques essentielles concernant cet ouvrage peuvent être résumées de la façon suivante :

- Nature de la roche ;

- Niveau statistique à moins de 20m ;

- Profondeur du forage de 40 à 60m ;

- Mode d'exécution ;

- Diamètre de forassions : 216 à 222m ;

- Tubage : PVC 110/125m ;

- Exploitation : pompe à main ou à pied.

I.4.3. Durée de vie du forage

La durée de vie d'un forage est comprise entre 20 - 30 ans. Mais elle est de toute façon prolongée si l'on entretient régulièrement le point d'eau.

Pour en optimiser la durée de vie, qui peut atteindre 40 ans, voire plus, il est indispensable d'intervenir pour pallier aux problèmes de pertes de productivité plus ou moins importants.

Ce faisant, il est conseillé de veiller sur les qualités ci-après :

· La qualité physique : dès que l'on constate un changement de l'eau, que ce soit en matière d'odeur, de couleur ou de goût, il est conseillé de solliciter un expert pour vérifier l'eau du puits ;

· La qualité microbiologique : elle est évaluée selon la quantité de bactéries, de parasites et de virus présents dans l'eau. Ces nuisibles causent des maladies telles que l'hépatite ou la gastro-entérite. Les personnes les plus vulnérables sont les très jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées ;

· La qualité chimique : une eau de puits de mauvaise qualité chimique peut contenir des polluants toxiques (métaux lourds, solvants, pesticides...) extrêmement nocifs pour la santé.

On doit mettre en place un suivi régulier du forage pour assurer sa durabilité.

DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE

II.1. PRESANTATION DU CENTRE-VILLE DE LODJA

II.1.1. Historique

Pour ce point, nous ferons un exposé chronologique succinct des faits portant sur la création, la gestion, l'économie, l'hydrographie et la situation géopolitique du centre-ville de Lodja.

L'actuelle ville de Lodja, respectivement Secteur de BATETELA puis cité de Lodja, est une création du pouvoir colonial justifiant les besoins d'assurer une production et un essor économique des différentes activités de production organisée par les ressortissants étrangers. Elle est l'aboutissement d'une longue histoire qui a commencé avec l'évènement des colons belges et des missionnaires.

Le Secteur de BATETELA a été créé officiellement en 1930 par l'arrêté n°52 AIM (Affaire Indigène et Main d'oeuvre) de Monsieur le PROGOUL (Gouverneur de Province à LUSAMBO).

Quelques années après il fut remplacé par la cité de Lodja sans qu'une décision réglementaire n'ait été prise pour légaliser l'existence de cette nouvelle structure12(*).

Tenant compte de la constitution de 2006, la cité de Lodja fut remplacée par le centre-ville de Lodja.

Depuis sa création, le centre-ville de Lodja a été dirigé successivement par les A.T ci-après :

II.1.2. Situation géographique

Le centre - ville de Lodja est situé au centre de la République Démocratique du Congo dans la Province du Sankuru, Territoire de Lodja qui porte le même nom. Il est composé de 23 Quartiers avec des Cellules et une population estimée à 260.390 habitants. Sa superficie est d'au moins 316Km².

Du point de vue géographique, le centre-ville de Lodja est borné :

ü Au Nord, par le Secteur des VUNGI dans le village OMEKENGE ;

ü A l'EST, par le Secteur des NAMBELO LOHEMBE dans la rivière LOHEYI ;

ü A l'OUEST, par le Secteur des LOTSHIMBA EDIWO PIETE KOLOMBE (EPK) ;

ü Au SUD, par le Secteur des OLEMBA.

II.1.3. Relief

Le centre - ville de Lodja est généralement une surface plane. Mais il ya des petites descentes et collines formées par les petites sources et rivières telles que : LONDA, OTEBE, LOKENYE, LOHEYI,...

Il va de soi de souligner que le relief du centre - ville de Lodja est menacé ou mis en cause par la présence de septante ravins causés par le ruissellement des eaux des pluies formant des véritables tranchées d'eaux. Ces ravins pourront sans doute envahir tout le centre-ville de Lodja à l'avenir. Nous citons ici, le ravin dénommé « LOWENGA LA JACOB » qui cherche à rendre un accès difficile aux habitants du Quartier LOKENYE au centre-ville par sa traversée occasionnant la coupure des routes.

II.1.4. Végétation

Le centre-ville de Lodja s'étend en partie sur une zone savanière et d'autres parties sur zone forestière. Certains Quartiers sont situés dans une galerie forestière tels que : DIENGENGA, ASAMI, EDINGO, SHAPEMBE. Les restes complètement situés dans la forêt.

Il contient différentes plantes qui aident les gens dans les différents domaines : Alimentation (avocat, cocotiers, palmiers,...), construction, Bukoko, et tant d'autres.

Concernant la faune et la flore, il n'ya plus beaucoup d'animaux parce que l'augmentation de la population provoque l'envahissement des parties forestières et la chasse exagérée. Il ne reste plus que l'élevage des petits bétails qui est préféré par tous, mais les voleurs y sont permanents.

II.1.5. Hydrographie

Le centre-ville de Lodja est baigné par plusieurs rivières et sources notamment : LOKENYE, LONDA, LOHEYI,... La rivière LOKENYE est la plus longue et elle tire sa source dans le Territoire de KATAKO-KOMBE, et est navigable à partir de KOLE jusqu'à l'embouchure du Kasaï, la navigabilité de Lodja à KOLE connait certains obstacles suites aux chutes provoquées par les roches.

Parfois, certaines rivières constituent les limites entre les Secteurs ou entre les Quartiers, notamment :

Ø La rivière LOHEYI : Trace la limite entre le centre-ville et le Secteur de NAMBELO LOHEMBE ;

Ø La rivière LUNYINYI : Trace la limite entre le centre-ville et le Secteur de VUNGE ;

Ø La rivière LONDA : Trace la limite entre le centre-ville et le Secteur des LUTSHIMBA EPK ;

Ø La rivière LOKENYE : Sépare les Quartiers LOKENYE et FIN DE TERME.

Les sources les plus connues au niveau des Quartiers sont les suivantes :

v Source EWANGO dans les Quartiers : ASAMI, LUMUMBA, EDINGO ;

v Source VOKO dans le Quartier ASAMI ;

v Source WONDO dans les Quartiers LOKENYE et FIN DE TERME ;

v Source LOHADI dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ;

v Source DJESE dans le Quartier OTEKELE.

II.1.6. Cadre économique

Le centre-ville de Lodja est une agglomération ayant une population active. Nous trouvons les fonctionnaires de l'Etat de différents services, les commerçants qui sont dans leurs actions diverses, les débrouillards ou les actionnaires, les couturiers, les commissionnaires n'y manquent jamais,...

Ainsi, les activités économiques passent rentablement dans le sens où nous trouvons que la monnaie circule bien et toute activité économique acquiert des capitaux favorables, les quatre coins du Territoire ne font que bondir vers le centre-ville de Lodja.

Il s'y trouve un marché central organisé et ouvrable chaque jour de 6h30 à 18h30. En plus, on trouve les institutions économiques et / ou financières telles que : la RAWBANK, la TMB, les Agences de transport, une caisse d'épargne,...

Il est à noter que la commercialisation des produits agricoles et de PMEA, n'a connu aucun succès à l'intérieur des Quartiers, sauf au niveau du marché central compte tenu des incendies qui y surgissent.

Pour ce qui concerne les agents transformateurs du monde rural, nous pouvons citer :

3. Coopératives agricoles : Rien à signaler ;

4. Coopératives de commercialisation ou d'écoulement ;

5. Les Associations dénommées DIBAYA PANGA, initiative d'un politique en la personne de l'honorable Emmanuel OMPETA SHONDA et cies, et tontinière où bon nombre de ménages s'occupent de la vente des produits vivriers, produit de leurs associations.

Quant aux projets de développement, nous pouvons citer :

a) PNR Lodja : Pour la multiplication et la diffusion de nouvelles semences ;

b) FAO : Pour la distribution des intrants et semences améliorées ;

c) Les entreprises publiques transformées en sociétés commerciales :

- REGIDESO : Pour l'adduction d'eau potable dans le centre-ville. Ne remplissant pas plausiblement cette tâche, il ya eu implantation des forages d'eau dans des Quartiers, notamment : le Quartier DIENGENGA LOHADI que nous présenterons l'historique, la situation géographique ainsi que la structure organique dans les lignes qui suivront ;

- La RVA : pour la régulation de l'aviation, assurer le contrôle et la sécurité des passagers et de leurs biens ;

- L'Office des routes : pour réfectionner les infrastructures routières.

II.1.7. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DU CENTRE-VILLE DE LODJA

II.1.7.1. Structure

Nous présentons le centre-ville de Lodja synthétiquement dans un organigramme que nous définissons comme étant un tableau hiérarchique qui en donne le service et les subdivisions tout en démontrant d'une part la répartition des responsabilités et d'autre part la localisation des responsables dans l'ensemble du centre-ville.

II.1.7.2. Organisation du centre- ville de Lodja

BUR. DE LA POPULATION

COMPTABLE

CAS

CHEF DE BUREAU

ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE ASSISTANT/

ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE

ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE ASSISTANT/POLAD

SECRETAIRE

Genre et famille

Fonct° Pub. Desactifs

Armée

Intérieur

Fonct° Pub. Des passifs

Mine et géologie

Affaires sociales

Urbanisme et habitat

Justice

Economie

Service pénitentiaire

Sport et loisir

Santé

Agri, Pèche et Elevage

TPI

Affaires foncières

Industrie

PEMEA

Budget et Contrôle

Finances

Tourisme

Environnement et conservation de la nature

Culture et Arts

Insp. Du travail

Police

Education

Environnement

Commerce

Ordonnancement

1. CADRE DE COMMANDEMENT.

2. AGENTS DE COLLABORATION

3. AUTRES SERVICES DU TERRITOIRE

ORGANIGRAMME DU CENTRE VILLE DE LODJA15

Comme nous l'avons signalé en sus, nous présentons dans les lignes qui suivent le Quartier DIENGENGA LOHADI, qui est un sous ensemble du centre-ville de Lodja considéré comme milieu d'étude de notre travail.

II.1.8. Présentation du Quartier Diengenga Lohadi

B.1. Historique

Bien avant l'indépendance, le Quartier DIENGENGA LOHADI ne portait pas ce nom. Il y avait l'existence de deux Groupements entre autre le Groupement LOHOHOLA et le Groupement ASOMELO. En 1960, lors du conflit tribal des EKONDA (habitants du Territoire de Lodja) et ESWE (constitués exclusivement des habitants de KATAKO- KOMBE et LUBEFU), il y a eu départ des ESWE qui composaient la grande majorité des habitants de ces Groupements.

C'est ainsi que de 1964 à 1965, lors du régime du Président MOBUTU, on procéda à la fusion du reste de la population issue après conflit. C'est alors que l'on nomma le Groupement nouvellement obtenu « DIENGENGA LOHADI » dans le Secteur de BATETELA que nous avons présenté précédemment. Ce nom reste jusqu'à nos jours.13(*)

B. 2. Situation économique

Dans le Quartier DIENGENGA LOHADI, on trouve un ensemble d'activités économiques dominées par l'agriculture. Il s'y trouve un marché moderne construit par le Gouvernement Central de la République Démocratique du Congo. Les débrouillards ne manquent pas. L'implantation des forages d'eau offre un service de haute considération par la réduction du chômage, dans la lutte contre les maladies d'origine hydrique.

B.3. Situation géographique

Deux Quartiers et deux Secteurs partagent les limites géographiques avec le Quartier DIENGENGA LOHADI.

ü A l'Est : la rivière LONYINYI trace la limite avec le Secteur de NAMBELO - LOHEMBE ;

ü A l'Ouest : la rivière LONDA qui trace la limite avec le Secteur de LUTSHIMBA EDUWO PIETE KOLOMBE ;

ü Au Nord : par le Quartier ESENGE ;

ü Au Sud : par le Quartier DEMBA FUNDJI.

Par ailleurs, il ne sera pas superflu de rappeler que le Quartier DIENGENGA LOHADI est constitué de 14 Cellules.

B.4. ORGANIGRAMME.16

CHEF DE QUARTIER

PRESIDENTS DES JEUNES DES CELLULES

CHEFS DES CELLULES ET DES AVENUES

PRESIDENT DES JEUNES DU QUARTIER

NOTABLE AGRICOLE

MERE CHEF DU QUARTIER

SECRETAIRE

CHEF DE QUARTIER ADJOINT

II.2. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Toute recherche digne de son nom fait nécessairement appel à la méthode scientifique afin de produire des résultats valides, fiables et vérifiables.

Ainsi, cette section comprend deux points saillants. D'une part, nous allons définir le terme méthode pour faciliter sa compréhension et d'autre part, nous allons préciser les méthodes et techniques utilisées dans la présente étude.

II.2.1. Méthodes

Etymologiquement, la méthode signifie une poursuite, une voie, un chemin, cheminement,...

Ainsi, LAROUSSE définit la méthode comme une démarche que l'on poursuit pour arriver à un but.14(*)

En outre, la méthode est une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité. Au sens philosophique, AlbertMULUMA définit la méthode comme un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre une certaine fin, une découverte ou une preuve de vérité.15(*)

Nous considérons la méthode comme étant une voie ou un chemin à suivre en vue d'obtenir le résultat attendu ou escompté.

Il sied de signaler que dans la présente étude nous avons utilisé les méthodes d'enquête et statistique. L'enquête nous a servi de descendre sur terrain pour recueillir les informations nécessaires auprès des habitants du Quartier DIENGENGA LOHADI qui est considéré comme notre milieu d'étude. En fin, la méthode statistique nous a servi au traitement des données.

II.2.2. Techniques

La technique peut être définie comme un moyen, un instrument utilisé dans une étude en vue d'obtenir les données envisagées. Cependant, Albert MULUMA définit la technique comme l'ensemble des moyens et des procédés qui permettent à un chercheur de rassembler les informations originales ou de seconde main sur un projet donné.16(*)

Dans le cadre de cette étude, nous allons utiliser les techniques suivantes :

v Le questionnaire ;

v La documentation et

v Les entretiens (interviews).

II.2.3. Population d'étude

La population d'étude est définie selon Maurice comme l'ensemble d'unités ou d'individus satisfaisant à une définition commune et constituant la collectivité à laquelle on s'intéresse.17(*)

Selon MUCHIELLI, la population est l'ensemble de groupes humains concernés par les objectifs d'une enquête.18(*)

MANDOSI renchérit en disant que la population est tout ensemble d'éléments (unités, individus, objets animés ou inanimés) soumis à une étude systématique.19(*)

Pour cette étude, notre population est composée de tous les habitants du centre-ville de Lodja. Etant donné qu'il est souvent difficile d'atteindre toute la population lors d'une enquête, la théorie statistique prévoit ou recommandé le prélèvement d'un échantillon représentatif de la population.

A toute fin utile, nous avons tiré le Quartier DIENGENGA LOHADI comme échantillon qui assurerait la faisabilité de notre projet.

TROISIEME CHAPITRE :LA FAISABILITE ET LA MISE EN OEUVRE DU PROJET

Créer une entreprise n'a de sens véritable que si l'on pense conquérir une part de marché. Ainsi l'étude de marché d'une importance indéniable dans le lancement d'un produit au service car elle permet non seulement à quantifier la demande mais aussi à identifier les concurrents et les préférences de la clientèle.

Tout compte fait, le présent chapitre, élaboré sur base de données issues de nos enquêtes auprès des habitants du Quartier DIENGENGA LOHADI va faire un aperçu général du projet en passant par l'étude de sa faisabilité jusqu'à sa mise en oeuvre.

III.1. LA FAISABILITE DU PROJET

Par définition la faisabilité est le caractère de ce qui peut être fait dans des conditions techniques, financières et de délai définies. 20(*)

Dans ce point, on va analyser les éléments ci-après :

v Les ventes prévisionnelles ;

v Les caractéristiques de l'échantillon ;

v Les charges prévisionnelles et ;

v La rentabilité du projet.

III.1.1. : Caractéristiques de l'échantillon

TABLEAU N°1 : Départions de l'échantillon (habitants) selon leurs avenues.

Dénomination de l'Avenue

Effectif

Pourcentage

01

OYASASE

10

10

02

Chef DJANGA

12

12

03

REVOLUTION

18

18

04

ATSHINGI

10

10

05

Berthold ULUNGU

9

9

06

M. Claude

14

14

07

LONDA

11

11

08

OKONGA

16

16

TOTAL

100

100

Source : Données de notre enquête

Le tableau ci-haut, montre que 100 personnes enquêtées dans 8 avenue du Quartier DENGENGA LOHADI, la majorité de la population, soit 18%,habitent sur l'avenue de la révolution . C'est pourquoi nous avons choisi d'implanter notre forage sur cette avenue.

TABLEAU N° 2. Répartition des sujets d'après leur état civil

Etat civil

Effectif

Pourcentage

Célibataires

20

20

Mariés

80

80

Total

100

100

Source : Données de notre enquête

Il dégage de ce tableau 20 sujets, soit 20% sont des célibataires et 80 enquêtés, soit 80% sont des mariés.

Nous remarquons que la majorité des habitants du quartier DIENGENGA LOHADI sont des mariés.

TABLEAU N°3 : Répartition des enquêtés selon leur profession

PROFESSION

EFFECTIF

POURCENTAGE

Agents de l'état

20

20

Cultivateurs

40

40

Commerçants

15

15

Artisan

10

10

Autres

5

5

Total

100

100

Source : Données de notre enquête

De ce tableau, nous remarquons que les cultivateurs dominent dans le Quartier DIENGENGA LOHADI, car est une agglomération qui regorgecette classe sociale à 40%, tenant compte de nos enquêtes.

TABLEAU N°4 : Répartition des sujets selon le nombre des personnes par ménage.

Nombre de personnes

Effectif

Pourcentage

1 à 5

35

35

6 à 10

50

50

11 à 15

10

10

16 ou plus

5

5

TOTAL

100

100

Source : Elaboré conformément au tableau

Les résultats de ce tableau montre que la majorité des foyers enquêtés, soit 50% ont de 6 à 10 personnes.

TABLEAU N°5 : Répartition de l'échantillon par rapport au nombre de litres d'eau consommés.

Intervalles estimatifs

Effectif

Pourcentage

20 à 40

30

30

45 à 60

50

50

65 à 100

15

15

100 ou plus

5

5

TOTAL

100

100

Nous constatons de ce tableau que les enquêtés consomment beaucoup d'eau se trouvent dans l'intervalle de 45 à 60 litres, soit 50%. Ce qui peut nous amener à faire la moyenne de consommation d'eau dans le quartier DIENGENGA LOHADI.

III.1.2. Questions liées à l'installation du projet

Question n°1 : quelle est votre source d'approvisionnement d'eau ?

TABLEAU N°6 : Réactions des habitants d'après leur source de d'approvisionnement en eau.

Source d'approvisionnement

Effectif

pourcentage

Sources d'eau

75

75

Forages

25

25

TOTAL

100

100

Source :Données de l'enquête

Les résultats de ce tableau montrent que sur 100 habitants enquêtés, 75 sujets soit 75% se ravitaillent par les sources d'eau et 25 enquêtés, soit 25% se ravitaillent par les forages d'eau.

Il sied d'indiquer que la majorité des habitants du Quartier DIENGENGA LOHADI consomment l'eau de la source.

Question n°2 : Pourquoi n'utilisez-vous pas l'eau de forage ?

TABLEAU N°7 : Réponses des sujets enquêtés par rapport à la consommation d'eau

Réponse (raison)

Effectif

Pourcentage

Manque de moyen (coût)

30

30

Distance

50

50

Préférence

20

20

TOTAL

100

100

Source :Données de l'enquête

Le tableau ci-haut indique que 30 sujets, soit 30%, ne consomment pas l'eau de forage par manque de moyen, 50 personnes enquêtées, soit 50%,compte tenu de la distance, 20 habitants en font une préférence.

Question n°3 : Etes-vous satisfaits du service de la distribution d'eau ?

TABLEAU N°8 : Opinions des consommateurs face à la satisfaction.

Opinions

Effectif

Pourcentage

Oui

20

20

Non

80

80

TOTAL

100

100

Source :Données de l'enquête

Dans ce tableau, il s'y lit virtuellement une insatisfaction considérable en distribution d'eau potable dans le Quartier DIENGENGA LOHADI.

Question N°4 : Pourquoi vous n'êtes pas satisfaits de la distribution d'eau par forage ?

TABLEAU N°9 : Raison justifiant l'insatisfaction des enquêtés.

Raison non satisfaction

Effectif

Pourcentage

Prix (pouvoir d'achat)

15

15

Distance

50

50

Comportement

30

30

Préférence

5

5

TOTAL

100

100

Source : Données de l'enquête

Les résultats de tableau montrent que, la distance occupe la première place avec 50 %,suivi du comportement qu'affichent les agents vendeurs (fontainiers) ont un impact négatif justifiant cette insatisfaction.

III.1.3. Composantes techniques du projet

Cette étape nous a permis d'évaluer les besoins en eau des populations du Quartier DIENGENGA LOHADI, de proposer le système de forages à partir des données disponibles ou collectées et de conduire une analyse économico-financière. Les dimensionnements des équipes (auto, pompes, panneaux, citernes et les réseaux de canalisation d'eau) seront réalisés pour satisfaire les besoins en eau de la population et du cheptel à l'horizon du projet. Ainsi, la présente étude technique a permis de proposer de variantes, de projets sur base des résultats des enquêtes de consommation, des données topographiques et des caractéristiques hydrodynamiques du forage.

A. Les moyens mis en oeuvre

Pour mener à bien cette étude, le maître d'oeuvre a déployé les moyens humains et matériels nécessaires.

1. Les moyens humains :

La mission d'enquête a été effectuée par nous-mêmes et des autres observateurs ayant réalisé ce projet bien avant.

2. Les moyens matériels

Les moyens matériels utilisés pour assurer le transport de l'enquête au niveau des différentes avenues sont la moto et nos propres pieds.

B. Choix du site

Pour le choix du site, nous avons tenu compte des classes sociales de la population enquêtée en tenant compte des besoins urgents de cette dernière. Parmi les avenues, nous avons opté pour l'implantation de ce site sur l'avenue de la Révolution à côté du Bureau de la Direction Provinciale de l'EPST/Sankuru.

C. Les matériaux de construction du forage

Pour réaliser ce projet, il nous a été demandé d'acheter les matériaux ci-après :

TABLEAU N°11 : Les matériaux de construction du forage d'eau

Désignation

Coût unitaire

(en CDF)

Coûtglobal

01

02

03

04

05

06

07

08

09

Installation et implantation

Tête de forage

Château d'eau

Conduite de refoulement

Borne fontaine

Essai et désinfection

Panneaux solaires (4)

Terrain et clôture

Divers

8.000.000

3.000.000

600.000

2.000.000

50.000

1.000.000

600.000

2.400.000

2.700.000

8.000.000

3.000.000

600.000

2.000.000

50.000

1.000.000

2.400.000

2.400.000

2.700.000

 

TOTAL

 

28.160.000

SOURCE : Données de notre enquête

Il relève de ce tableau que le total de charge d'investissement s'élève à28.160.000FC

D. Charge du personnel par an

TABLEAU N° 12 : Charge du personnel par exercice comptable

CHARGE

P.U

P.G(FC)

Sentinelle

40.000FC x 12

480.000

Fontainier

40.000FC x 12

480.000

Autres charges d'exploitation

400.000 FC/an

400.000

Restauration des agents

15/mois x 4000 x 12

720.000

 
 

2.800.000FC

SOURCE : Données de notre enquête

Ce tableau montre que le total de charge d'exploitations s'élève à2.800.000FC.

E.Calculs des amortissements

Le calcul des amortissements ou dotation aux amortissements, sont des dépenses de renouvellement, de remplacement ou de réhabilitation des actifs, décidés en fonction de la performance des actifs à remplir leurs fonctions.

Pour le calcul des amortissements, nous ne considérons que les amortissements ayant une durée de moins de 15 ans. Il s'agira des équipements qui auront être remplacés au moins une fois avant l'échéance du projet.

TABLEAU N°12 Evaluations des amortissements

Désignation

Base d'amortissement

Durée

de vie

Amortissement annuel

Bornes fontaines

300.000

10 ans

3 .000.000

Panneaux solaires

240 000

10 ans

2.400.000.

Conduite de refoulement

2.00.000

10 ans

2.000.000

Autres pièces et accessoires

3.00.000

10 ans

300.000

Total d'amortissement/an

 

10/ans

7.700.00O

E. Détermination de production d'eau à l'échéance du projet :

P = 4.000 litres/Jour x 365 jours x 15 ans (durée du projet) = 21.900.000L/ 20L = 1095.000 Bidons de 20L

H) détermination du prix de revient :

Coût du projet = coût des matériaux + charges d'exploitation + dotation aux amortissements

Quantité de litres d'eau produite.

Donc, nous estimons que le bidon de 20L pourrait être vendu à 100FC.

III.1.4.: Les ventes prévisionnelles

Dans cette section, il est question de faire voir clairement le nombre de litres d'eau désirés par nos sujets par jour. La deuxième préoccupation consistera à déterminer le prix de vente et enfin, nous allons calculer les recettes prévisionnelles de notre projet.

TABLEAU N°10 : Estimation des ventes annuelles

QUANTITE

P.U

P.G

200 bidons de 20Litres

(4000litres)

200x 100 CF x 365 = 7.300.000/an

7300.000FC/an

Le chiffre d'affaires pendant 15 ans est estimé à 109.500.000FC

III.1.4. Détermination de la rentabilité du projet

1° Rentabilité économique

Rentabilité économique

Nt

ou

EBIT = CA- FC-CV- DA = 7.300.000 - 1680.000 - 1.120.000FC-770.000FC = 3.730.000FC

Alors Rentabilité économique = 0,13

Il est à noter le ratio de rentabilité économique annuelle est positif c'est-à-dire que l'ensemble de capitaux investis donne une rentabilité de3.730.000FC, soit 13% du bénéfice.

2° Rentabilité financière

Rentabilité financière

Noter que le taux d'imposition d'impôt du bénéfice est de 40 %

Résultat de l'exercice = EBIT- Impôt = 3.730.000FC =2.238.000FC

Rentabilité financière = 0,12

La rentabilité financière est aussi positive c'est-à-dire qu'en son propre capital le résultat net s'élève à3.730.000FC.

Après analyse et traitement des informations des données, nous concluons que la faisabilité de projet est favorable pour sa mise en oeuvredans le quartier DIENGENGA LOHADI.

III.2. Mise en oeuvre du projet

L'étude de marché étant présentée, le point suivant se propose de mettre en exergue un plan d'affaires pouvant servir de guide au démarrage de notre projet.

Cependant, notre plan d'affaires comprend deux étapes, à savoir :

Ø La première étape est consacrée à l'argumentation du projet et ;

Ø La seconde étape est axée sur la synthèse financière du nouveau projet sous examen.

III.2.1. L'argumentaire du projet

L'argumentaire du projet est une étape pertinente dans l'élaboration d'un projet d'investigation ou d'affaires. Les objectifs des différents partenaires étant divergents, l'argumentaire du projet fournit les informations susceptibles de justifier la réalisation du chiffre d'affaires prévisionnel.

De ce fait, le présent sous point comprend quatre éléments ci-après :

Ø Le savoir-faire différenciateur de notre produit par rapport à la concurrence ;

Ø Les actions de communications et le plan d'action commerciale ;

Ø Les clients potentiels de notre projet et ;

Ø L'analyse de la concurrence

III.2.1.1. Savoir-faire différenciateur de projet s'établit dans la matrice de savoir-faire suivante :

TABLEAU N°13 : Matrice de différenciation des autres

Notre projet : point de différence

Concurrent : points de différenciation

1. Notre eau sera de bonne qualité et tient compte des exigences de la clientèle cible qui est de basse classe ;

De l'eau vendue ne respecte pas les exigences et les caprices des clients car l'environnement dans quel il est installé est à majorité des cultivateurs.

2. Prix : Nous nous alignons sur leur politique de prix mais avec une bonification pour certains clients qui achètent en grande quantité et/ou régulièrement.

Leur politique de prix est utilisée pour un calcul exact de prévision de vente sans appliquer le principe de bonification.

3. Qualité de service d'accueil : nous disposons d'un personnel charmant et souriant pour servir de 16h 30 minutes jusqu'à 19h30minutes

Qualité de service d'accueil : les deux forages installés ne distribuent pas de l'eau à temps et ferment trop tôt l'installation et colériques aux clients.

III.2.1.2. Actions de communication et plan d'action commerciale

Il est souvent difficile que les clients découvrent notre savoir-faire sans que nous puissions mener les actions de communication visant à rapprocher les consommateurs de nos produits, pour ne pas risquer d'être les seuls à savoir que notre produit sur le marché est le meilleur, il importe donc d'expliquer de manière détaillée et chiffrée à nos différents partenaires les consommateur en l'occurrence en passant par la voie de communication.

Ainsi, notre projet de forage prévoit les axes de communications telles que la publicité dans les différentes chaines de radio, l'information bouche à l'oreille, parcelle par parcelle et la promotion de vente aux habitants lors de son lancement.

III.2.1.3. Clients potentiels de notre projet

Comme dit précédemment, les clients potentiels visés par notre projet sont tous les habitants du Quartier DIENGENGA LOHADI souhaitant consommer les eaux de forage.

III.2.1.4. Analyse des concurrents

Dans le Quartier DIENGENGA LOHADI nous trouvons deux forages installés dans lesquels celui d'un particulier, l'autre d'une ASBL appelée ANAKI.Il va de soi de signaler que le concurrent cité en dernier présente une concurrence de grande considération face à notre projet. L'arrivée tardive de son fontainier sera pour nous une belle occasion pour gagner la confiance de la clientèle car le temps c'est l'argent, dit-on.

III.2.2. La synthèse financière du projet

La synthèse financière expose clairement les ressources nécessaires pour la mise en oeuvre du projet. Au cours de cette étape, nous allons établir un bilan prévisionnel de l'entreprise (du projet).

III.2. 3. Bilan prévisionnel du projet

Dans ce bilan prévisionnel, nous présenterons les avoirs et les ressources du projet dont d'un point l'actif et d'autre point le passif.

Bilan provisionnel du projet en milliers de francs Congolais

ACTIF

PASSIF

 
 

Terrain : 2.400.000

Installation : 8.000.000

Matériels d'installation : 17.760.000

(Equipements techniques)

Disponibles : 840.000

Banque : 840.000

29.000.000

Fonds propres : 23.200.000FC

Dettes financières : 5.800.000FC

29.000.000FC

 

Après l'analyse de notre bilan prévisionnel, le fond de roulement (FR) s'élève à 840.000FC , soit passifs stables - actifs stables (29.000.000 - 28.160.000FC), et la trésorerie encaisse une somme de 840.000FC.

Cette situation explique qu'après avoir financé notre cycle d'investissement, il dégage un excédent de flux monétaire de 840.000FC.

III.2.3. La planification du projet

Le plan de mise en oeuvre de notre projet se clôture par une planification des activités devant être entamées sur le plan juridique qu'administratif.

III.2.3.1. Formalités juridiques

Tout projet d'investissement désirant travailler dans le secteur formel, doit normalement être enregistré ou posséder le RCCM (numéro de registre de commerce et de crédit mobilier).

Quant à notre projet, étant donné que c'estun projet dedéveloppement,il est non utile de pour le payement de RCCM.

III.2.3.2. Formalités administratives

La réalisation de ce projet ne fait pas fuite des démarches administrative. Le site du projet était installé dans le Quartier DIENGENGA LOHADI, en particulier et dans le Territoire de Lodja en général ainsi, une fois, les démarches juridiques se terminent avec succès, nous allons nous adresser au service administratif précisément à l'administration du Quartier et celui du Territoire pour la demande d'autorisation d'exploitation et en fin, une descende sera faite au site d'installation.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Notre sujet d'étude porte sur l'implantation du forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI. Tout projet de recherche nécessite un problème qui sera répondu par le résultat de recherche. C'est dans ce contexte qu'avant de commencer l'étude ce sujet nous nous sommes posés des questions suivantes :

ü L'implantation de forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI présente - t- elle une importance ?

ü Ce projet sera - t - il faisable et rentable économiquement et financièrement ?

Pour répondre à ces questions, des réponses provisoires y apportées nous ont fait recours aux méthodes d'enquête et statistique, accompagnées des techniques de questionnaire, documentaire et interview pour le traitement des données.

Hormis l'introduction et la conclusion, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres :

v Le premier chapitre essentiellement théorique a statué sur les définitions des certains concepts clés ayant trait avec notre recherche (le projet, l'investissement, la rentabilité et le forage) ;

v Le deuxième chapitre a porté sur la présentation milieu d'étude et la démarche méthodologique (par extension le Quartier DIENGENGA LOHADI considéré comme un sous ensembleayant été notre milieu de recherche).

v Le troisième Chapitre a soulevé le réel projet par des études approfondies de faisabilité du projet. Ainsi, cela nous a conduit à mener une étude de l'environnement et le cadre budgétaire du projet ; ensuite les étudeslégales et technique du projet et en fin l'étude de la rentabilité proprement dite.

Cela étant, après analyse et interprétation de résultats, nous avons constatés ce qui suit :

§ Les études environnementales (basées sur le marché, la concurrence, les besoins de la population) ont démontré qu'il existe une insatisfaction considérable en eau de la population du Quartier DIENGENGA LOHADI.

Car les deux forages d'eau y installés ne répondent pas adéquatement à ces besoins.

Ce qui présente une opportunité à 80% pour l'implantation de notre projet ;

§ L'étude budgétaire a démontré un fond de roulement (FR) qui s'élève à 840.000FC et la trésorerie encaisse une somme de 840.000FC.

Cette situation explique qu'après avoir financé notre cycle d'investissement, il dégage un excédent de flux monétaire de 840.000FC.

§ Sur le plan légal, une série de conditions (normes) devraient être respectée pour implanter un forage d'eau dans le Quartier DIENGENGA LOHADI ;

§ Sur le plan technique, la durée de vie était maintenue à 15 ans, les dépenses d'investissement et de gestion à 29.000.000FC.

De plus, nous avons procédé au calcul des amortissements sur toutes les immobilisationsnécessaires.

Dans l'étude approfondie de la rentabilité de notre projet, les calculs de notre structure de financement (80% fonds propres et 20% empruntés) ont démontré que la rentabilité économique est de 0.13, soit 13% de l'ensemble du capital investi et la rentabilité financière est de 0, 12 , soit 13% du fond propre .

Sur le plan socio-économique du projet, les analyses du business plan ont démontré que les avantages proviendraient au cas où le projet serait réalisé. Notamment, pour l'investisseur lui-même, sur l'économie nationale et sur le niveau des valeurs ajoutées.

Compte tenu de tous ces résultats, nous avons confirmé toutes les deux hypothèses.

La faisabilité du projet de forage d'eau dans le quartier DIENGENGE LOHADI présente une opportunité d'affaires car sur le plan social ça va contribuer au bien-être de la population en offrant de l'eau potable, sur le plan économique la création d'emploi et sur plan financier nous avons conclu que le projet sera rentable.

Sur ce, nous n'avons pas recensé tous les aspects mais cette contribution demeure manifeste dans le contexte économico-financier, sanitaire du Quartier dont cette recherche a été axée.

Cependant, nous restons ouverts à toutes les recommandations et suggestions fondées qui seront formulées à l'égard de cette recherche pour éliminer les lacunes dont il regorgerait.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. BERE ZACHARIE, Techniques et stratégies d'un travail scientifique, étude, mémoire, thèse et autres recherches, éd. UCAO, Abidjan (côte d'ivoire), 2006.

2. ISO, Version 2019.

3. LAROUSSE, Dictionnaire, 2000.

4. Le Grand LAROUSSE illustré, 2018, P.1169.

5. MASSE, P. le choix des investissements, critères et méthodes, DUNOD, Paris, , 1968.

6. MAURICE E., Dictionnaire de statistique, DUNOD, Paris, 1968.

7. Muchielli, analyse de contenu, ESP, Paris, 1972.

8. MULUMA MUNANGA A.Guide du chercheur en sciences Sociales et humaines,SOGEDES, Kinshasa, 2003.

9. PAPIN ROBERT, Stratégies pour la création d'entreprise, DUNOD, Paris, 2003.

II. Cours

1. LOKOLE KATOTO SHUNGU, Préparation et évaluation des projets d'investissement, cours inédit, L2, FSEG, UNIKIN, 2016.

2. MANDOSI MAMPUYA, statistique différentielle, cours inédit, G2 GE0T, UNIKIN, 2009 - 2010.

3. ZAHIGA JACQUES, conception, élaboration et évaluation des projets, cours inédit, L1Cpté, FSEG, UPN , 2009 - 2010.

III. TFC ET MEMOIRES

1.LANDY MUYSA LUSOLO, étude de la rentabilité des cybercafés en tarifications différentes :cas du Congo-sat, TFC, Université Catholique de Graben, RDC, 2008.

2. LOHATA DIMOKE Pierre, analyse technique des obligations comptables des commerçants du centre-ville de Lodja au regard du SYSCOHADA, TFC, UNILOD, FSEG, 2016 - 2017.

IV. RAPPORTS ET TEXTES LEGAUX

1. Archives du Territoire de Lodja, 2013.

2. Archives du Quartier DIENGENGA LOHADI, 2020.

3. OHEMBA ODIMOLA Célestin,Interview nous accordée par le Chef de Quartier Adjoint chargé de l'Administration.

4. OMS/UNICEF, Rapport 2017.

V. WEBOGRAPHIE

1. Www.techno-science.net, consulté le 11 Janvier 2021 à 8h 45 minutes ;

TABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. HYPOTHESES 3

0.3. OBJECTIFS DE L'ETUDE 3

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL 4

0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 4

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

CHAPITRE PREMIER : CADRE LOGIQUE ET CONCEPTUEL 6

I.1. PROJET 6

I.1.1. Définitions 6

I.1.2. Critères d'un projet 7

I.1.3. Risques d'un projet 8

I.1.4. Typologie de projets 8

I.1.4.1. Projet « ouvrage » ou projet «d'ingénierie » 8

I.1.4.2. Projet « Produit » ou « de developpement » 9

I.1.4.3. Projet « organisationnel » 9

I.2. INVESTISSEMENT 9

I.2.1. Notions 9

I.2.2. Caractéristiques de l'investissement 10

I.2.3. Catégories d'investissements 11

I.2.3.1. Selon la classification comptable 11

I.2.3.2. Selon le critère de la finalité industrielle et commerciale des projets : 12

I.2.3.3. Du point de vue optionnel 13

I.2.4. Notion d'un projet d'investissement 13

I.2.4.1. Choix d'un projet d'investissement 13

I.2.4.2. Critères d'un projet d'investissement 17

I.3. RENTABILITE D'UN PROJET 19

I.3.1. Définitions 19

I.3.2. Classification de rentabilités 20

I.3.2.1. Rentabilité économique 20

I.3.2.2. Rentabilité financière 21

I.3.2.3. Evaluation de la rentabilité 21

I.3.2.4. Notions de seuil de rentabilité (S.R) 22

I.4. NOTION DE FORAGE D'EAU 23

I.4.1. Objectifs 23

I.4.1.1. Objectif économique 23

I.4.1.2. Objectif social 24

I.4.2. Classification de forages 24

I.4.2.1. Les forages manuels 24

I.4.2.2. Les forages mécanisés 25

I.4.3. Durée de vie du forage 27

DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET DE LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE 29

II.1. PRESANTATION DU CENTRE-VILLE DE LODJA 29

II.1.1. Historique 29

II.1.2. Situation géographique 30

II.1.3. Relief 30

II.1.4. Végétation 31

II.1.5. Hydrographie 31

II.1.6. Cadre économique 32

II.1.7. ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DU CENTRE-VILLE DE LODJA 34

II.1.7.1. Structure 34

II.1.7.2. Organisation du centre- ville de Lodja 34

ORGANIGRAMME DU CENTRE VILLE DE LODJA 35

II.1.8. Présentation du Quartier Diengenga Lohadi 36

B.1. Historique 36

B. 2. Situation économique 37

B.3. Situation géographique 37

B.4. ORGANIGRAMME. 38

II.2. METHODOLOGIE DE RECHERCHE 39

II.2.1. Méthodes 39

II.2.2. Techniques 40

II.2.3. Population d'étude 40

TROISIEME CHAPITRE : LA FAISABILITE ET LA MISE EN OEUVRE DU PROJET 42

III.1. LA FAISABILITE DU PROJET 42

SECTION 1 : Caractéristiques de l'échantillon 43

TABLEAU N°1 : Départions de l'échantillon (habitants) selon leurs avenues. 43

TABLEAU N° 2. Répartition des sujets d'après leur état civil 43

TABLEAU N°3 : Répartition des enquêtés selon leur profession 44

TABLEAU N°4 : Répartition des sujets selon le nombre des personnes par ménage. 44

TABLEAU N°5 : Répartition de l'échantillon par rapport au nombre de litres d'eau consommés. 45

III.3. Questions liées à l'installation du projet 45

TABLEAU N°6 : Réactions des habitants d'après leur source de ravitaillement d'eau. 45

TABLEAU N°7 : Réponses des sujets enquêtés par rapport à la consommation d'eau 46

TABLEAU N°8 : Opinions des consommateurs face à la satisfaction 46

TABLEAU N°9 : Raison justifiant l'insatisfaction des enquêtés. 47

Section 2 : Les ventes prévisionnelles 47

TABLEAU N°10 : Estimation des ventes annuelles 47

III.1.4. Composantes techniques du projet 48

TABLEAU N°11 : Les matériaux de construction du forage d'eau 49

TABLEAU N° 12 : Charge du personnel par exercice comptable 49

TABLEAU N°12 Evaluations des amortissements 50

III.2. Mise en oeuvre du projet 51

III.2.1. L'argumentaire du projet 51

III.2.1.1. Savoir-faire différenciateur de projet s'établit dans la matrice de savoir-faire suivante : 52

TABLEAU N°13 : Matrice de différenciation des autres 52

III.2.1.2. Actions de communication et plan d'action commerciale 52

III.2.1.3. Clients potentiels de notre projet 53

III.2.1.4. Analyse des concurrents 53

III.2.2. La synthèse financière du projet 53

III.2. 3. Bilan prévisionnel du projet 54

III.2.3. La planification du projet 55

III.2.3.1. Formalités juridiques 55

III.2.3.2. Formalités administratives 56

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 56

BIBLIOGRAPHIE 60

TABLE DES MATIERES 61

* 1OMS/UNICEF, RAPPORT 2017.

* 2PAPIN ROBERT, Stratégie pour la création d'entreprise, DUNOD, Paris, 2003, P. 37

* 3BERE ZACHARIE, Techniques et stratégies d'un travail scientifique, étude, mémoire, thèse et autre recherche, éd. UCAO, ABIDJAN (Côte d'ivoire), 2006, P.142

* 4 WWW.TECHNO-SCIENCE.NET,Consulté le11 Janvier 2021 à 8heures 45minutes

* 5 ISO, version 2019, P.7

* 6 LOKOLE KATOTO, OP.CIT, P. 32

* 7 P. MASSE, le choix des investissements, critères et méthodes,DUNOD, Paris, , 1968, P.22

* 8 ZAHIGA Jacques, conception, élaboration et évaluation des projets, cours inédit, L1 CPTE , FSEG,UPN, 2009-2010, P.5

* 9 Le grand LAROUSSE illustré, 2018, P.1169

* 10 LOKOLE KATOTO SHUNGU, préparation et évaluation des projets d'investissement, L2, FSEG, UNIKIN, 2016, P.13.

* 11LANDY MUYSA LUSOLO, Etude de la rentabilité des cybercafés en tarifications différentes, cas du Congo-SAT, TFC, Université Catholique du Graben, RDC, 2008, P.12.

* 12 ARCHIVES DU TERRITOIRE DE Lodja, 2013.

* 13 INTERVIEW NOUS ACCORDEE PAR LE CHEF DE QUARTIER ADJOINT CHARGE DE L'ADMINISTRATION, MONSIEUR OHEMBA ODIMOLA Célestin.

15 LOHATA DIMOKE P.R, Analyse technique des obligations comptables des commerçants du centre-ville de Lodja au regard du SYSCOHADA, TFC,FSEG , UNILOD, , 2016-2017, P.27

* 14 LAROUSSE, DICTIONNAIRE, 2000, P.635.

* 15 MULUMA MUNANGA, GUIDE DU CHERCHEUR EN SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES, SOGEDES, Kinshasa, 2003, P. 93.

* 16 MULUMA MUNANGA, OP. CIT, P.94

* 17 MAURICE E., Dictionnaire de statistique, DUNOD, Paris, 1968, P.17.

* 18 MUCHIELLI, Analyse de contenu, ESP, Paris, 1972, P. 45

* 19 MANDOSI MAMPUYA, statistique différentielle, cours inédit, G2 GEOT , FPSE, UNIKIN, 2009-2010. P.27.

* 20 Le grand LAROUSSE illustré 2018, P. 484






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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry