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Effets de la fiscalité directe des entreprises et des ménages sur la consommation privée au burundi


par Désiré NTIRABAMPA
Université du Burundi - Licence 2015
  

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Tableau 9 : Résultat du test d'héteroscédasticité

White Heteroskedasticity Test:

F-statistic

0.597950

Probability

0.832931

Obs*R-squared

17.37617

Probability

0.628429

Source : Nous-mêmes à l'aide de l'Eviews 3.1 et des données de la régression.

L'analyse de ce tableau montre qu'à chaque statistique du test est associée une probabilité qui est supérieure à 5%. Ainsi, au seuil de 5%, l'hypothèse de l'homoscédasticité ne peut pas être rejetée.

III.2.3. Interprétation globale des résultats

L'interprétation globale des résultats trouvés dans notre travail de recherche se fait par l'analyse des signes des coefficients associés aux variables indépendantes. Lorsqu'une variable indépendante est affectée d'un coefficient statistiquement différent de zéro, c'est à dire si la probabilité associée à celui-ci est inférieure au seuil de signification de 5%, sa contribution dans la variation de la variable dépendante dépend du signe que comporte ce coefficient. Le signe négatif traduit une contribution négative tandis que le signe positif témoigne d'une contribution positive.Ainsi, nous allons interpréter ces résultats de deux manières: d'abord l'interprétation économétrique, ensuite l'interprétation économique.

III.2.3.1. Interprétation économétrique

L'analyse de la relation de long terme, après une correction des déséquilibres par le coefficient de la force de rappel, nous montre que la fiscalité directe réelle des entreprises influence négativement la variation de la consommation privée réelle avec une statistique de Student qui est égale à -0.875588 dont la probabilité est statistiquement nulle (0.3893> 0.05). Celanous permet de conclure que les effets négatifs de la FDRE sur la consommation privée réelle ne sont pas significatifs.

Quant à la fiscalité directe réelle des ménages, elle influence négativement la variation de la consommation privée réelle avec une statistique de Student égale à -2.356403 et cette influence est significative car la probabilité associée au coefficient de la fiscalité directe réelle des ménages est inférieur au seuil de signification, soit (0.0263< 0.05).

Pour les autres variables, nous constatons qu'à long terme :

- La fiscalité indirecte réelle influence positivement la consommation privée réelle avec la statistique de Student qui est égale à 2.073505 et cette influence est significative car la probabilité associée au coefficient de la fiscalité indirecte réelle est inférieure au seuil de signification, soit (0.0482< 0.05).

- Le produit intérieur brut réel exerce une influence positivement et significativement sur la consommation privée réelle, car la probabilité associée à la statistique de Student (5.232146) est inférieure à 5%. (0.0000< 0.05).

Après cette analyse de la relation de long terme, nous abordons l'analyse de la relation de court terme pour constater le comportement des variables mises en relation.

Ainsi, nous constatons des effets négatifs non significatifs de la fiscalité directe réelle des entreprises au cours de l'année D(Log FDRE) sur la consommation privée réelle au cours de la même année D(Log CPR) ; cependant, la consommation privée réelle au cours de l'année est influencée positivement mais non significativement par la fiscalité directe réelle des entreprises décalée d'une période D(Log FDRE(-1)).

Pour ce qui est de la fiscalité directe réelle des ménages, que ce soit celle de l'année en cours D(LogFDRM) ou celle décalé d'une période D(LogFDRM(-1)), elles affectent négativement mais non significativement la consommation privéeréelle car leurs probabilités associées à la statistique Student sont supérieurs au seuil de 5%.

La relation de court terme montre une dépendance largement positive et significative à 75,01% de la consommation privée réelle sur le produit intérieur brut réel de l'année en cours D(Log PIBR). Aussi, le produit intérieur brut réel décalé d'une période D(Log PIBR(-1)) influence positivement la consommation privée réelle mais de façon non significative.

Quant à la fiscalité indirecte réelle, celle de l'année encours D(LFIR) affecte positivement la consommation privée réelle avec des effets non significatifs ; tandis que celle de l'année décalée d'une périodeD(LFIR(-1)) l'affecte négativement.

Aussi, on remarque des effets non significatifs de la fiscalité indirecte réelle de l'année décalée d'une période sur la consommation privée réel.

Ainsi, l'analyse des résultats que nous avons trouvés prouve que la fiscalité directe réelle des entreprises démontre des effets négatifs mais non significatifs que ce soit dans le court ou le long terme ; raison pour laquelle notre première hypothèse stipulant qu' « Au Burundi, le prélèvement fiscal direct effectué sur les entreprises exerce un effet négatif sur la consommation privée dans le court et le long terme» est infirmée.

Cependant, la relation de long terme démontre un effet négatif et significatif de la variable fiscalité directe réelle des ménages ce qui nous ramène à confirmer la deuxième hypothèse posant qu'«A Long terme, la fiscalité directe des ménages, constituée principalement par l'impôt sur les revenusdes personnes physiques influence négativement la consommation privée».

Enfin, les explications ci-haut fournies nous montrent aussi que la variable fiscalité indirecte réelle influence positivement la consommation privée réelle dans le long et le court terme ; cela nous permet de constater qu'à une augmentation de la fiscalité indirecte, les ménages maintiennent leur niveau de consommation à la hausse compensée peut être par la diminution des investissements ou le recours au crédit à la consommation. Ce constat répond à la théorie de REBELO (1982) selon laquelle les impôts ont un impact négatif sur l'expansion de la croissance et par là influencent positivement les dépenses de consommation.

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