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Pouvoir public et prolifération des stations-services à  Lubumbashi


par Annael ITUMBO ZAMBI
Université de Lubumbashi -  2022
  

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2.3. Hydrographie

Les principaux cours d'eaux de Lubumbashi sont : Kafubu, Kampemba, Karavya, Lubumbashi, Luano, Navyundu et Ruashi. Végétation : en général, la végétation dans toute la périphérie de la ville de Lubumbashi est la savane-boisée parsemée de quelques galeries forestières dans le Nord. Certaines des espèces d'arbres sont aussi à compter parmi la végétation, notamment : Albizzia, Acacia auriculoformis, Jacarandas filaos, Acacia siamea, Acacia fliribunda, Melia, Spectabilis, Flamboyants, Sapins, pins, certains arbres fruitiers, etc.

Sol : sol alluvionnaire, sablo-argileux et limon-argileux ; provenant des roches du Katanguien.

3. Situation démographique

La croissance démographique et spatiale urbaine s'est amplifiée au cours des dernières décennies. La superficie actuelle de la ville est de 74.700 hectares (non totalement urbanisés). A sa création, Lubumbashi comptait 6000 habitants ; ce nombre a augmenté pour atteindre 16.000 en 1923 sur 370 hectares. En 1957, la population de la ville passe alors à 173.000 habitants qui occupent 22 km2. En 1984, l'agglomération couvre 7.100 hectares, l'espace résidentiel s'étend sur 5.900 hectares environ et le total de la population atteint 560.000(Bruneau 1985 : 55). D'après le recensement du dernier trimestre de l'an 2001, la population lushoise est évaluée à 1.200.000 habitants.40(*) Cette population occupe une surface urbanisée de 141.584.971,65m2.41(*)

Lubumbashi, métropole aux activités économiques diverses, est la deuxième ville de la République Démocratique du Congo. Elle entretient beaucoup d'échanges avec certaines provinces du pays. Elle est aussi cependant tournée économiquement vers l'Afrique Orientale et Australe.

Jusqu'il y a une vingtaine d'années, la ville était construite selon une structure polynucléaire nettement visible. Mais depuis les années 80, les marécages, champs de bois et autres terrains non propices ont été envahis par des constructions anarchiques, cimentant les noyaux pour en faire un continuum habité. Cette façon de « faire la ville » a donné lieu à une mosaïque de quartiers. Bruneau (1987) découpe l'espace lushois en trois catégories de quartiers homogènes : les quartiers de la ville moderne, les quartiers d'habitat populaire et les quartiers d'auto-construction ou d'extension. Ce découpage s'est fait suivant la forme de l'habitat et le contenu socio-économique.42(*)

Les quartiers de la ville moderne couvrent la grande partie de l'ancienne ville blanche. Ils comprennent le premier quadrilatère au sein duquel se trouve le centre des affaires, le quadrilatère complémentaire qui s'échappe vers le septentrion et l'occident et que prolongent les banlieues, ainsi que (vers l'orient) les Quartiers Bel Air I et II ainsi que le Quartier Industriel. Ces quartiers possèdent la quasi-totalité des équipements commerciaux et industriels.

Les quartiers d'habitat populaire (Kamalondo, Kenya et Katuba), auxquels on associe la cité planifiée de la Ruashi ont été créés pour loger une masse des travailleurs. La puissance publique avait réalisé dans ces quartiers ses équipements collectifs plus ou moins bons et suffisants. Ces quartiers sont populaires par un indice d'occupation du sol élevé, à la mesure de la densification du peuplement.

Face à une demande restée toujours élevée par rapport à l'offre dans le domaine du logement, les terrains jouxtant les aires urbanisées ont été construits anarchiquement par les habitants. Ces quartiers défient toutes les normes urbanistiques et sont appelés quartiers d'extension. Ils sont dépourvus d'équipements collectifs.

* 40 O.C.U : Approches de la criminalité dans la ville de Lubumbashi, août 2003.

* 41 O.C.U : Approches de la criminalité dans la ville de Lubumbashi, août 2003.

* 42 BUKOME, I., La population de Lubumbashi en 1984 : résultats d'une enquête, Unilu, Lubumbashi, 1984.

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