EPIGRAPHE
Gardons sain notre environnement ! Et
protégeons-le
DONATIEN DE DIEU CITUNDO
DEDICACE
A vousmes parrains, Papa SWABA Raymond et Maman MUHANDA
Laurence, c'est avec un immense plaisir que je prends mon stylo pour vous
écrire ces quelques mots. Les efforts que vous avez fait pour moi, le
temps que vous m'avez donné, les conseils avisés qui
éclaireront notre chemin et comme vous le savez, j'ai traversé
des moments si difficiles vous m'avez consolé lorsque j'avais de la
peine. Car la vie ne serait pas aussi fructueuse qu'elle l'est sans votre
soutien affectueux. Peu importe si les temps sont durs ou que les choses vont
bien, vous êtes toujours là pour m'aider et me motiver. Merci pour
tout ce que vous avez fait et tout ce que vous continuez de faire pour moi et
cela ne passe pas inaperçu
ITUMBO ZAMBI Annael
IN
MEMORIAM
A mon père MASONGO CELESTIN qui n'est plus de ce monde
mais vos souvenirs restent gravés en ma mémoire tout comme la
bonté et la sagesse qui vous a inspiré tout au long de mon
éducation restent vivace en mon esprit ! Merci pour vos bons soins dont
j'ai de tout temps profité. Reposez en paix, dans la grâce et la
miséricorde du Tout-Puissant !
ITUMBO ZAMBI Annael
REMERCIEMENTS
A Toi notre Seigneur tout puissant, le créateur des
cieux et de la terre, Toi qui nous as permis de commencer et tu viens de
permettre que nous finissions en toute bonté les études de
deuxième cycle (celui de licence) car ce n'est ni par notre force, ni
par notre volonté, mais par ton immense grandeur. Nous te serons
fidèle jusqu'à la fin de notre vie.
Au terme de ce travail, qui n'est autre que le fruit de
concours de plusieurs personnes qui, d'une façon ou d'une autre ont
contribué dans notre formation et connaissance tant théorique que
pratique, qu'il nous soit permis de remercier tous ceux-là qui de
près ou de loin nous ont facilité la tâche pour sa
réalisation.
Nous remercions, tout d'abord, notre directeur MWEMBU DIBWE
Ken, pour l'aide et le temps qu'il a bien voulu nous consacrer et que nous ne
remercierons jamais assez pour son soutien, sa patience, sa
compréhension, ses encouragements et surtout son humanisme. Car vous
avez accepté de diriger ce mémoire en dépit de vos
multiples et harassantes préoccupations et vous avez accepté de
guider nos deuxièmes pas dans la recherche. Vous vous montrez disponible
pour répondre à nos sollicitations. Ce pourquoi nous avons
l'occasion d'admirer vos éminentes qualités humaines et
pédagogiques ainsi que votre dévouement à transmettre les
connaissances que vous avez accumulées durant de longues années
de recherche. Soyez rassuré en ces lignes, cher Directeur, de notre
profonde gratitude et reconnaissance.
Notre gratitude va à tout le corps professoral, aux
Chef de travaux et Assistants de la Faculté des Sciences Sociales,
Politiques et Administratives en générale et plus
particulièrement à ceux du département de science
politique et administrative.
A ma mère biologique
HITSHIKA ITUMBO, qui a oeuvré pour ma réussite, de par son amour,
son soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils,
pour toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois
à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes
sentiments et de mon éternelle gratitude.
Nous remercions profondément le couple : Papa
SWABA Raymond et Maman MUHANDA Laurence pour les différents sacrifices
tant moraux que financiers qu'ils n'ont jamais cessé de consentir pour
que nous puissions mener une vie quotidienne adéquate.Vous m'avez fait
rire lorsque j'étais malheureux que plus d'une fois je pensais que je ne
verrais jamais le bout du tunnel. A chacun de ces moments, vous êtes
là pour me réconforter et m'aider à avancer. Je ne vous
remercierais jamais assez pour tout ce que vous avez fait pour moi et je ne
pourrais jamais vous remercier à la hauteur de ce que vous m'avez
donné. C'est pourquoi je vous remercie énormément
d'être ces personnes si importantes dans ma vie.
Mes remerciements s'adressent aussi à mes frères
et soeursbiologiques pour leur amour, patience et sacrifice notamment :
Galilée SWABWA, Guy SABWA, Ledoux KALUNGA, Sandra KASANDA, Valentin
LUSHIKU.
A mes compagnons de lutte avec qui nous avons eu à
passer des moments forts et inoubliables de notre vie estudiantine : Vital
MULAGE, Esther LUZINGA, Angel KYUNGU et Guellord MASENGO.
Enfin, je souhaite adresser mes remerciements à mon
très cher chéri KAWAYA YUMA Thierry pour l'affection et le
soutien moral que vous m'avez toujours témoigné.Une chose est
sure : je t'aime.
A Nous voudrions présenter nos excuses auprès de
toutes les personnes que nous avons involontairement oubliées de
mentionner dans les balises de remerciements. Qu'elles trouvent ici notre
marque de gratitude et de sympathie.
ITUMBO ZAMBI Annael
0. INTRODUCTION
1. PRESENTATION DE L'OBJET
D'ETUDE
En République Démocratique du Congo en
général et dans la ville de Lubumbashi en particulier, chaque
jour qui passe offre une nouveauté dans divers domaines de la vie
nationale, qui appelle parfois à des questionnements sans fin. Le cas
de la multiplicité vertigineuse des stations-services avec le
développement de l'automobile à travers le monde
particulièrement dans les grandes villes du monde a fait
apparaître un nouveau type de commerce ou de service. Dès le
début du siècle dernier, la station-service a pris rapidement
place dans le paysage et est devenue un lieu où se côtoient des
personnes intéressées par l'achat du carburant et du lubrifiant.
En dehors, de ces activités étroitement liées au services
offerts par les stations d'essence, des boutiques, des superettes et des mini
centres commerciaux, des services de restauration rapide
de choix, des salons de café naissent dans toutes les nouvelles stations
en construction.
De nos jours, les stations-services sont comptées parmi
les infrastructures urbanistiques et économiques les plus en vue. Les
postes de distribution des produits pétroliers prennent de l'ampleur,
non seulement par l'ascension de l'automobile à Lubumbashi mais aussi
par l'utilisation, dans la ville, de groupes électrogènes suite
aux difficultés d'alimentation en électricité, les
motocyclistes avec leurs taxi-moto qui utilisent une quantité non
négligeable de carburant vu leur nombre. Ceci s'explique par
l'évolutiontion qui est plus liée à l'aspect
économique car les produits pétroliers constituent l'un des
produits les plus écoulés de la ville de Lubumbashi vu que la
demande est très forte, à l'augmentation considérable de
la population lushoise et de ses environs ou encore la suppression des
plusieurs Kadhafi (vente informelle du carburant dans des bidons) par l'Etat
congolais.
L'une des manières urbanistiques sur l'implantation des
stations-services est la distance entre deux stations-services d'une part et
leur proximité aux habitants résidentielle d'autre part. La
prolifération de stations-service dans la ville de Lubumbashi
présente un danger inhérent.
Ainsi, la cartographie de l'ensemble des stations-service
régulièrement et nouvellement installée dans la ville de
Lubumbashi et aux environs nous permettra de les localiser, de les
intégrer dans leur environnement afin de prévenir les risques.
Il faut signaler que c'est avec un peu de retard que ce
phénomène a pris de l'ampleur dans la ville de Lubumbashi. Une
telle prolifération de ces stations-services, si elle n'est pas bien
encadrée, représente un risque de par le stockage et la
distribution des liquides inflammables.
D'où, notre sujet est :
« pouvoir public et prolifération des
stations-services à Lubumbashi ».
2. Choix et
intérêt du sujet
Dans cette rubrique, l'on indique pourquoi, porter un choix
sur un sujet en indiquant son intérêt.1(*) Car dans toute
réalisation scientifique, le choix et intérêt du sujet
occupent une place prépondérante.
2.1. Choix du sujet
Ceci a été pour nous un motif dans le choix de
notre sujet vu sa pertinence au niveau de la ville de Lubumbashi, l'aspect que
montre les stations-services de carburant de la ville de Lubumbashi est
déplorable.
Leur répartition spatiale ne répond pas aux
normes urbanistiques exigées par la loi et même par les normes
d'implantation de stations-services. Ce qui justifie le choix de notre travail
sur la ville de Lubumbashi.
2.2. Intérêt du
sujet
Selon KITABA KYAGHOANIS2(*), l'intérêt du sujet doit être
démontré à trois niveaux ; c'est pour cela que
l'intérêt qui nous motive devra respecter la règle de
conduite.
2.2.1. Intérêt
personnel
Les résultats de ce présent travail valorisent
notre formation en Sciences Politiques et Administratives et peut
répondre à certaines difficultés qu'on observe de la part
des autorités publiques au sujet de l'implantation des stations-services
à Lubumbashi. Car une étude scientifique permet de
découvrir les différents problèmes qui se passent sur
terrain et proposer quelque piste des solutions.
Personnellement, c'est l'occasion de n'est pas confondre les
réalités rencontrées sur terrain, les bases
théoriques que nous avons en magasiné issue des enseignements
reçus durant notre parcours académique et des théories sur
enquête.
2.2.2. Intérêt
sociétal
La mairie de Lubumbashi pourra à travers ce travail,
améliorer sa politique en matière de l'installation des
stations-services afin de réduire les risques et les dégâts
sur l'environnement et la population.
2.2.3. Intérêt
scientifique
Elle peut constituer une référence pour les
autres chercheurs dans ce domaine et surtout contribuer à
l'évolution de la science en y apportant notre contribution sur la
théorie fonctionnelle qui met l'accent sur le rôle ou la fonction
d'un individu ou d'une structure dans la société globale.
3. Etat de la question
Ici il sied de définir clairement ce que nous entendons
par l'état de la question. Norbert LUPITSHI Wa Numbi3(*) le définit comme
problème traité qui permet de se rendre compte des pistes
précédemment exploitées, des aspects déjà
abordés et, par ricochet de relever leurs mérites, leurs manques
et éventuellement leurs limites. Ce qui aide à préciser
comment les nouvelles recherches se démarquent de
précèdent dans la définition et dans la construction de
leurs objets. Dans le même ordre d'idées, affirme SHOMBA
Kinyamba4(*)« chaque investigation dépend des
études antérieures et sert de base au futur. C'est pour cela que,
plus il est possible d'établir de liens entre une étude
donnée et d'autres, plus la garantie d'une contribution efficiente est
certaine ».
L'implantation des stations-service est en étroite
relation avec la société humaine et est susceptible de
présenter des grands dangers sur la vie de cette dernière. C'est
ainsi que plusieurs études ont été menées à
travers le monde sur les stations-service et c'est dans cette perspective que
nous faisons recours aux travaux antérieurs suivants :
MWANJIBEYA YANN5(*) dans son mémoire intitulé « La
localisation des stations-services et leurs impacts dans l'organisation
spatiale de la ville de Lubumbashi » montre que les stations-services
connaissent un accroissement rapide en nombre. Ce qui montre que les
stations-services sont en pleine activité dans la ville de Lubumbashi,
au niveau du carrefour et sur les grands axes de circulation routière.
Son étude a probablement stigmatisé le danger de ces stations
pour les avoir placés de manière rapprochée, et à
cours de la négligence de l'Etat pour autoriser leurs constructions
parmi la population, alors que les mesures de protection ne sont pas efficaces.
L'Etat devrait avoir un regard attentif sur le développement du
phénomène et règlements, l'ouverture des stations si
possible, délocaliser plusieurs entrent elles afin de réduire le
risque.
ASUMANI et all6(*), (2017), quant à eux, ils ont traité
« La distribution des stations-services et leurs impacts dans
l'organisation spatiale urbaine de Lubumbashi ». Ces auteurs se sont
proposé d'analyser les facteurs des localisations des stations-services
et leurs impacts et ont déduit ce qui suit : le centre des
affaires, les grands axes et les carrefours attirent plus des opérateurs
pétroliers à implanter les stations-services au sein de la ville.
Le prix abordable, la qualité du produit
pétrolier, la proximité routière, la rapidité de
livraison vers les stations-services liées à leur rayonnement et
leur rapprochement constitue un danger permanent d'incendie en série
dans une ville où les anti-incendie sont presque inexistants.
Ils ont abouti à la conclusion que l'analyse
diachronique des stations-service révèle que ces dernières
connaissent un accroissement rapide en nombre ; de 44 en 1997 dont 19 en
activité, à 63 en 2015, ce qui montre que les stations-service
sont en plein essor dans la ville de Lubumbashi. Leur répartition rappel
un modèle spatial de type concentré avec agrégat. Cette
concentration est observée dans les lieux où les activités
urbaines sont intenses : centre-ville ; carrefours et le long des grands axes.
L'étude a également évoqué les risques des
stations-service dans la ville, notamment les probables pollutions qui ont des
effets sur la santé des habitants en particulier et sur
l'écosystème urbain en général jusqu'à
stigmatiser le danger de ces stations-service par rapport à leur
rapprochement, à cause de la négligence du service de
régulation qui tolère leur construction dans la population sans
tenir compte de la zone tampon, alors que les mesures de protection contre les
incendies sont inefficaces.
Jerome KAMBERE MONDO7(*) dans son mémoire portant sur l'impact du
commerce des produits pétroliers sur le développement
socioéconomique de la ville de Goma. L'objectif primordial était
de savoir comment la commercialisation des produits pétroliers peut-il
contribuer à l'amélioration, surtout pour accroître les
revenus des opérateurs économiques et faciliter le transport des
personnes et des biens.
Ainsi, l'auteur était parti des questions suivantes
Quel serait le niveau du revenu gagné par les
propriétaires des stations-services et les Kadhafi oeuvrant dans le
secteur informel ?
A quel niveau seraient appréciées les recettes
publiques que le pouvoir public tire des transactions pétrolières
et quel serait leur objet en terme du développement ?
Selon cet auteur lorsqu'on examine la prolifération des
stations-services dans la ville de Goma, il n'a constaté que la vente
des produits pétroliers :
o Procurerait des revenus nécessaires et de l'emploi
surtout assure un bien être aux opérateurs ;
o Serait une source de recettes pour l'Etat, susceptible de
contribuer au développement de la ville de Goma.
o L'exploitation des réserves du pétrole du
Congo et l'intensification de contrôle des exploitations en amont et aux
stations-services en aval peuvent favoriser la canalisation des recettes vers
le trésor public.
MUKAMBILWA KAMWITU8(*) dans son mémoire portant sur le thème
: « Gestion des risques liés à la conservation et
manipulation des produits pétroliers par les Stations-service à
Likasi pense que les Stations-service, cherchent à se prévenir et
se garantir des risques à leurs portée tant au niveau interne,
qu'externe. Aussi :
1. Les risques d'incendie, d'explosion, de pollution de sol,
de sous-sol et de réchauffement climatique seraient les plus importants
;
2. Les moyens adoptés et mis en oeuvre par les
stations-service à Likasi pour la gestion de ces risques seraient la
prévention d'un côté, et de l'autre, le contrat d'assurance
;
3. La part des dépenses allouée par les
Stations-service dans la gestion de risques serait au minimum de 20% de leurs
couts annuels.
Dans son travail il a été question
d'apprécier la manière dont s'organisent les stations-service
à Likasi pour gérer les risques à leur portée,
à l'occasion de la conservation manipulation de produits
pétroliers.
Séka Fernand AYENON et Golly Mathieu KAKOU9(*) pensent que parmi les sources
d'énergie, les dérivés pétroliers sont les plus
utilisés dans le monde. Ils représentent 34,3 % de la
consommation mondiale des énergies. Par ailleurs en Côte d'Ivoire,
plusieurs terminaux secondaires permettant la distribution et l'acheminement
des produits dans les stations-services. Le pétrole est desservi par les
raffineries et des sociétés de stockages d'hydrocarbures par des
camions à Abidjan. Dans la commune de Yopougon, les stations à
essence servent à la fois d'endroits propice où se
développent de multitudes activités connexes. Cette
promiscuité des stations-services et des activités annexes et
connexes dans la commune de yopougon (souvent moins de 10 m) drainant une
importante clientèle est un danger permanent. L'objectif de leur article
est de montrer l'impact de l'implantation des stations-services dans la
restructuration de l'espace à Yopougon. Le recueil de leurs informations
résulte de la consultation de la littérature suivie de plusieurs
enquêtes de terrain. Les résultats démontrent qu'au sein
même des stations-services ayant pour rôle premier la
commercialisation des dérivés pétroliers tels que
l'essence, le gasoil, le pétrole lampant et le gaz butane, il se
développe des activités annexes comme des ateliers de
préparation de moteurs (vidange), des lavages autos et même des
superettes. Par ailleurs, autour de ces hauts lieux de distributions
pétroliers foisonnent des petits métiers comme les garages, des
gares, de petits commerces et des marchands ambulants en raison de
présence massive des véhicules de transport et des usagers
(passagers) dans les rayons des stations.
Ils ont conclu en disant que l'implantation des
stations-services dans la commune de Yopougon est liée au dynamisme du
trafic routier communal et intercommunal.
Ce qui justifie la démarcation avec les autres
cités ci-haut que :
Du point de vue convergence nous parlons tous des
stations-services.
Du point de vue divergences est que notre préoccupation
est celle de savoir plus les causes de cette prolifération enfin
d'expliquer le rôle de l'Etat pour atténuer cette
prolifération grandissante dans la ville de Lubumbashi cela veut dire
que l'Etat devrait limiter le nombre de stations-service, régulé
leur répartition à travers la ville et rendre rigoureuses les
mesures d'ouvertures des activités de vente du carburant. D'autres
auteurs ont également pris leur opinion sur les méfaits que peut
présenter les stations-services sur la société, le
système de localisation des stations-services etc.
4. Problématique et
hypothèses de travail
L'élaboration d'une problématique se
décompose en deux opérations : d'abord faire le point des
problématiques possibles à partir des lectures et des
entretiens ; en suite choisir et expliciter l'orientation ou l'approche
par laquelle on va chercher à répondre à la question de
départ.10(*)
4.1. Problématique de
recherche
Toute ouvre scientifique part toujours d'un constat à
partir duquel le chercheur arrive à se poser une interrogation ou une
question fondamentale que l'on appelle
« Problématique ».
Pour Raymond Quivy et Luc Van Campenhaoud, la
problématique est la formulation d'une question centrale concernant ce
qui pose problème dans le sujet traité. Elle est l'angle sous
lequel les phénomènes vont être étudiés, la
manière dont on va les interroger.11(*)
Pour Wenu Becker12(*) le concept problématique constitue un facteur
essentiel qui permet de faire démarrer toute recherche scientifique en
ce qu'elle pose les jalons indispensables qui soutiendront l'entreprise de
recherche. Ainsi la problématique participe à une meilleure
formulation de la question et une articulation des axes autour desquels
viendraient s'organiser les matériaux ; mais également
à travers la problématique les recherches indiqueront la
quintessence de celle-ci.
Les missions de l'Etat ont évolué au fur et
à mesure que s'accroissaient les interventions dans le domaine
économique et social.
De nos jours, l'Etat providence ne
se limite pas seulement à assurer l'ordre public mais arrive à
créer et à gérer des services publics à
caractère industriel et commercial pour la satisfaction de
l'intérêt général.
Et pour y parvenir l'Etat met en place un appareil
administratif, l'appareil administratif dont il est question s'apprend
effectivement à travers divers organismes et mécanismes
génériquement traduit par le terme institutions administratives.
Il s'agit notamment des collectivités publiques comme
la province, la ville, la commune, la chefferie et le secteur ayant une base
territoriale et d'autres services publics ayant un caractère technique.
Du point de vue de l'urbanisation,
il revient à l'Etat en tant que garant de l'ordre public de guider,
d'encadrer l'aménagement de l'espace urbain et l'utilisation du sol de
cet espace par et à travers la mise sur pied des dispositions des plans
et règles de l'aménagement dans le but d'organiser les villes en
vue d'assurer le bien-être de l'homme et d'améliorer les rapports
sociaux en préservant l'environnement.
En outre, bien que les textes ou normes urbanistiques soient
présentes, il est indispensable de faire un suivi dans
l'applicabilité de ceux-ci, et donc le plus grand problème en
République Démocratique du Congo c'est celui de la
comptabilité d'usage.
Cependant, le constat que nous faisons est que le
phénomène de prolifération de stations-services dans ville
de Lubumbashi, ceci se manifeste par et à travers le désordre
dans l'implantation des stations-services de carburant.
A Lubumbashi, les stations-services poussent comme des
champignons, sans respect des normes environnementales et des conditions
réglementant le secteur. Pourtant, l'article 4 de l'arrêté
ministériel n° CAB/MIN-UH/023/2018 du 31 mai
2018, fixant les modalités d'implantation des stations de distribution
des produits pétroliers, indique qu'une distance minimum de 100
mètres doit être constaté avec les établissements
d'enseignement, les centres hospitaliers, les lieux de culte, les terrains de
sport, les places de marché et les bâtiments administratifs.
Cependant cette distance règlementaire n'est plus
respectée. Les stations-services sont désormais construites
à proximité des habitations, des écoles et autres lieux de
culte. Nous pouvons ici illustrer le cas de la station SWAMA située sur
l'avenue TABORA coin du 30 juin, cette station-service de carburant est
à 20 mètres de la station-service United Petroleum située
sur le rond-point place de la paix au croisement de l'avenue Lumumba et
Chaussée de Kasenga.
Un autre cas est celui de la station-service de carburant
Global Oil sise sur le Boulevard Moïse Katumbi coin Mukunto qui est
à 50 mètres de la station-service carburant GPM sise sur le
Boulevard Moïse KATUMBI, un autre cas est celui de la station-service
TOTAL (Bonjour) située sur l'avenue MUNUA, Arrêt MANSHINGA dans le
quartier Golf Météo.
Cette station est en face de la station Global Oil. Un autre
cas est celui de la station-service RDC Petroleum sur l'avenue Kasavubu coin
Kimbangu qui est à côté des Cliniques « La vie
est trésor » et en face de la station Global Oil.
Ces stations-services de carburant ses prolifèrent de
plus en plus à tel point qu'elles se rapprochent et deviennent nuisibles
à la santé humaine et à l'environnement alors que
l'autorité urbaine devrait s'entretenir pour guider leur implantation.
Aussi, l'implantation des stations-services requiert des dispositions
particulières dans l'architecture urbanistique du fait de leur
promiscuité d'avec les habitations et toutes sortes d'activités
économiques dans la structuration de l'espace. Les distances non
respectées dans la ville de Lubumbashi peuvent mettre en danger les
populations environnantes et les usagers des activités annexes de ces
stations-services.
Il est à noter que vers les années 1980-1990,
l'accès au carburant d'une manière officielle et libre dans la
ville de Lubumbashi était difficile, ce qui impliquait la recrudescence
du phénomène Kadhafi (vente informelle du carburant dans des
bidons). Devant les rares stations qui existaient, on observait des longues
files de véhicules attendant d'être servis en carburant.
Aujourd'hui, ce phénomène a considérablement
diminué avec l'ouverture de plusieurs stations-service et ce, sur
différentes artères de la ville. En plus, le prix du carburant
semble se stabiliser, soit 1,2 dollars par litre depuis 2010, car l'État
avait un regard attentif tourné vers le secteur des
hydrocarbures.13(*)
C'est dans cette perspective que nous nous sommes posé
les questions suivantes :
· Quelles sont les politiques publiques face à
l'implantation des stations-service de carburant à Lubumbashi ?
· Quelles sont les facteurs de cette prolifération
?
4.2. Hypothèses du
travail
L'organisation d'une recherche autour d'hypothèses de
travail constitue le meilleur moyen de la mener avec ordre. Bien plus, un
travail ne peut être considéré comme une véritable
recherche s'il ne se structure autour d'une ou de plusieurs
hypothèses.
L'hypothèse est selon Mathieu GUIDERE, une explication
admise temporairement ; concernant des phénomènes
donnés et cela jusqu'à sa confirmation ou son rejet par
l'expérience ou par démonstration.14(*)
Une hypothèse est une proposition qui anticipe une
relation entre deux termes qui, selon le cas peuvent être des concepts ou
des phénomènes.
Elle est donc une proposition provisoire, une prospection, qui
demande à être vérifiée.
Ainsi, en guise des réponses à nos questions,
nous pensons que :
En République Démocratique du Congo,
plusieurs
documents sont exigés avant de construire une station-service.
C'est notamment un certificat d'incendie, une lettre d'approbation, un rapport
de police, un certificat de décharge fiscale ainsi qu'un permis du
département des ressources pétrolières. Ce n'est
qu'après qu'on peut démarcher pour un permis de construire.
Pour ajouter l'arrêté
ministériel n° CAB/MIN-UH/023/2018 du 31 mai
2018 modifiant et complétant l'arrêté
CAB/MIN.ATUH/MBI/GHK/012/2016 du 23 août 2016 portant
réglementation de l'octroi du permis de construire en République
démocratique du Congo.
Article premier dudit arrêté stipule
que :15(*) Toute
personne physique ou morale désireuse d'entreprendre une promotion
immobilière, une innovation urbaine, une construction ou un ouvrage de
toute nature, en matériaux durables et semi durables, sur toute
l'étendue du territoire de la République démocratique du
Congo, est tenue d'obtenir au préalable un permis de construire
auprès de l'Administration compétente de l'urbanisme et de
l'habitat, selon la procédure établie dans le présent
Arrêté et conformément aux prescriptions du site d'oeuvre
pour lequel l'autorisation est sollicitée.
Pourtant, plusieurs stations ne semblent pas avoir suivi la
règlementation et se retrouvent dans des lieux à risques et
rendent la circulation non fluide.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette
prolifération entre autres :
ü Facteur économique (l'intérêt
réalisé dans la vente des carburants) ;
ü Facteur technologique (la présence des
plusieurs auto mobile à Lubumbashi) ;
ü Facteur socio-culture (l'environnement socioculturel
des propriétaires de station-service est principalement influencé
par le comportement des consommateurs).
5. Méthode et techniques
de recherche
Pour vérifier ces hypothèses, il convient
d'inscrire notre raisonnement dans un cadre méthodologique. La
méthodologie renvoie à la connaissance des règles,
étapes et procédures auxquels on recourt pour pratiquer la
science ou une discipline donnée et expliquer ces objets d'une
manière scientifique.
5.1. Méthode
Pour bien cerner cette étude, nous avons fait appel
à la méthode fonctionnelle qui consiste
à expliquer le fait politique par le rôle, la fonction qu'il
assume dans le système social auquel il appartient.
Cette méthode parait la mieux indiquée pour nous
dans la mesure où nous étudions dans le travail le rôle, la
fonction des dirigeants politiques dans le processus de l'urbanisation et en
rapport avec l'implantation des stations-services dans la ville de Lubumbashi.
En effet, nous sommes partis du constat selon lequel les
stations-services sont implantées d'une manière
désordonnée et ne respectent pas les normes urbanistiques.
Nous voulons donc analyser, étudier ce que
l'autorité politique devrait faire en termes de règlementation en
la matière.
5.2. Techniques de
recherche
Pour appuyer notre méthode, nous avons recouru à
une technique, celle-ci « représente des
procédés limités, mettant en jeu des
éléments pratiques, concrets, adaptés à un but
précis et défini par la méthode ».
Selon J.L Loub,16(*) les techniques sont « les procédés
de recherche qui serviront à mettre en oeuvre concrètement et
à réaliser les opérations correspondant aux
différentes étapes de la méthode ».
Une technique est définie comme un ensemble de
démarches préétablies à effectuer dans un certain
ordre et éventuellement dans un certain contexte. Partant de ces deux
définitions nous pouvons préciser que les techniques sont des
moyens et des outils qui sont au service de la méthode.
Parmi les techniques mobilisées, citons :17(*):
a. Analyse documentaire
Faisant allusion à l'importance de la documentation,
Gauthier,18(*)précise qu'elleapporte « certains types de
matériaux sur des évènements passés que d'autres
techniques seront incapables de procurer, elle évite des
démarches inutiles là où les matériaux existants
sont suffisamment riches pour admettre une analyse directe sans
nécessité de supplémenter les faits et attitudes
rapportés.
Elle comble des lacunes et des vides ou vient renforcer des
points de vue au moment de l'analyse, elle peut fournir des opinions contraires
et contradictoires sur les problèmes étudiés
suggérant ainsi de nouvelles venues d'exploitation de la
réalité ».
Elle consiste à étudier les documents pour
arriver à déterminer les faits dont ces documents portent des
traces. Elle nous a permis de récolter les divers documents se
rapportant à la ville de Lubumbashi et à notre sujet (Livres,
journal officiel, revues, mémoires, etc.).
b. Entretien
Nous nous sommes employés à recueillir et
d'enrichir des renseignements auprès des responsables des services
compétents de notre pays. C'est une technique qui a pour but d'organiser
un rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et
l'enquêté, afin de permettre à l'enquêteur de
recueillir certaines informations de l'enquête concernant un sujet
précis.
Nous avons fait appel à cette technique parce qu'elle
donne aux répondants l'occasion de s'exprimer beaucoup plus sur un sujet
donné et les catégories concernées sont les
autorités politico-administratives et les acteurs économiques de
vente des carburants de la ville de Lubumbashi.
c. observation directe
L'observation peut être définie comme la
considération attentive des faits afin de mieux les connaître et
de collecter des informations à leur propos.19(*)
Dans notre travail, cette technique nous permet d'observer la
réalité et de collecter directement les données.
L'observation scientifique n'est pas quelque chose de naturel, un processus
qu'il suffirait de laisser se développer de lui-même. Elle
suppose, au contraire un effort de la part du chercheur.20(*) Nous observons ce
phénomène de la prolifération des stations-services de nos
propres yeux dans la ville de Lubumbashi, donc, nous sommes les témoins
oculaires.
6. Délimitation du
sujet
Il n'est pas possible d'étudier, de parcourir tous les
éléments influents jusqu'aux extrêmes limites de la terre
et jusqu'au début des temps.
Pour le respect des règles scientifiques de la
recherche, nous délimitons notre sujet typologiquement, temporellement
et spatialement.
6.1. Sur le plan
typologique
Notre étude est du domaine de la science
administrative, définie comme la branche des sciences sociales qui
tendent à décrire et à expliquer la structure et les
activités des organes qui, sous l'autorité du pouvoir politique,
constituent l'appareil d'Etat et des collectivités publiques.
6.2. Sur le plan temporel
Nous avons observé cette réalité sociale
de la prolifération des stations-services dans la ville au cours de la
période de 2010 à 2022. Ce choix se justifie par le fait que les
stations-service, qui alimentent nos véhicules en carburant, sont de
plus en plus nombreuses et ces dernières années sont
marquées par une innovation technologique accélérée
en République Démocratique du Congo en général et
en particulier dans la ville de Lubumbashi car nous sommes à
l'ère technologique. Nous constatons qu'il y'a beaucoup des
véhicules dans la ville et le nombre de stations-service augmente chaque
année dans la ville de Lubumbashi et les automobilistes continuent
d'être beaucoup dans la ville.
6.3. Sur le plan spatial
En ce qui concerne l'espace géographique où a
été menée notre recherche, nous limitons notre
étude à la ville de Lubumbashi.
7. Subdivision du travail
Ce mémoire est articulé en 3 chapitres hormis
l'introduction et la conclusion.
· Le chapitre premier présente les concepts de
base utilisés dans notre travail. Il essaie de situer chaque terme dans
les différents contextes que celui-ci est utilisé. Ce chapitre
est subdivisé en deux sections. La première est consacrée
aux concepts et la deuxième porte sur la théorie explicative.
· Le chapitre deuxième traite de la
présentation de la ville de Lubumbashi. Nous nous efforcerons de donner
l'historique de la ville son expansion à travers le temps, sa situation
géographique, économique, politique et la cartographie de la
ville par rapport aux stations-services.
· Enfin, le chapitre porte sur pouvoir public et
prolifération des stations-services à Lubumbashi : Ce
chapitre est subdivisé en trois sections : la première
développe les causes de la prolifération des
stations-services ; la deuxième porte sur l'impact des
stations-services sur la vie de la population, la troisième sur le
rôle des autorités face à ce phénomène.
Chapitre I :
GENERALITES
Dans ce chapitre, notre préoccupation majeure ne sera
autre que d'analyser les conceptsclés et connexes ou équivalents
autours desquels gravitera notre étude, afin de cerner leurs senset
leurs portées réelles pour une meilleure saisie de notre
travail.
Nous nous contentons de déceler les différentes
significations et notions inhérentes auxconcepts clés et voisins
de notre travail dans l'intention de faciliter la compréhension à
ceux quiauront l'occasion de lire ce travail et de donner notre cadre
théorique de référence pour ce travail.
Section I. CADRE
CONCEPTUEL
Cette première section est théorique, elle
définit tous les concepts de base. En tant que tel, elle a pour
préoccupation de cerner le sens ou la signification des concepts en
usage. A travers la recherche, c'est tout un ensemble d'idées, de
théories qui se développent et s'entremêlent les unes aux
autres. Elles viennent former ce qu'on appelle le cadre conceptuel.21(*)
L'assemblage de ces connaissances qui se rattachent au sujet
de la recherche va tenir lieu de point de repères pour orienter et
délimiter la problématique. D'où l'intérêt de
clarifier et de définir les concepts de base, pour éclairer le
lecteur dans la démarche de notre questionnement. Nous analyserons dans
cette partie les concepts de notre étude qui sont :
1.1. Concepts fondamentaux
Au niveau d'une recherche sérieuse (mémoire,
thèse, article...), il semble préférable de bien
préciser les concepts que l'on utilise. Si certains prêtent
à confusion ou donnent lieu encore à diverses définitions,
il est très simple de dire qu'on utilise tel ou tel concept dans
l'acceptation retenue par tel ou tel auteur ».
1. Pouvoir
On définit souvent le pouvoir comme la capacité
d'imposer sa volonté aux autres. Dans Économie et
Société, Max Weber propose cette définition très
générale : le pouvoir est « la chance de faire triompher, au
sein d'une relation sociale, sa propre volonté, même contre la
résistance d'autrui ».22(*)On retrouve une idée proche dans la
définition proposée par le politiste américain Robert Dahl
pour qui le pouvoir est « la capacité d'une personne A à
obtenir qu'une personne B fasse quelque chose qu'elle n'aurait pas fait sans
l'intervention de A ». L'exercice du pouvoir suppose donc que l'un des
partenaires impose sa volonté à l'autre ; cette relation
asymétrique ne préjuge pas des moyens qui sont utilisés
pour parvenir à ses fins. À la limite, tout moyen peut être
utilisé pour plier autrui à sa volonté : la force
physique, la menace, la manipulation, etc.23(*)
Le pouvoir dont il est question dans notre travail est
politique. Il s'agit de la capacité de contrainte légitime
reconnue dans le cadre étatique à certaines institutions et
à ceux qui les représentent. Ce pouvoir se comprend comme
« l'ensemble des moyens institutionnels permettant la conduite des
affaires générales de la cité, éventuellement au
bénéfice de certains groupes sociaux. Cet ensemble
organisé comprend dans la société moderne, le
gouvernement, le parlement, la justice, l'armée, la
police »24(*).
Mais face au pouvoir de l'Etat précité se
dressent d'autres centres de pouvoir : pouvoir économique, pouvoir
idéologique (Eglises, élites intellectuelles...), pouvoir des
médias, pouvoir des partis politiques...
Il faut signaler que le pouvoir comporte plusieurs composantes
: la force pure, la maîtrise des ressources et l'imaginaire.
Ø La force est bien sûr un élément
central « contrainte par le corps » est un premier
élément de subordination. L'État peut, en dernier ressort,
enfermer les récalcitrants et les hors-la-loi. Les parents peuvent au
besoin dominer leur enfant par la contrainte physique. La force et la menace
sont un des piliers du pouvoir. Mais la force ne saurait suffire. Les
principales sources de la puissance proviennent d'ailleurs :
Ø De la maîtrise des ressources
stratégiques, l'argent, l'information ou encore les biens
matériels. Si le chef d'entreprise détient un grand pouvoir
vis-à-vis de ses salariés, c'est qu'il a les moyens d'embaucher
et de débaucher. Le professeur, lui, distribue des notes qui vont
déterminer l'avenir de l'enfant. C'est un instrument très
puissant pour imposer sa loi. La maîtrise des ressources, voilà
qui suit à mettre les personnes en situation de dépendance et de
subordination.
Ø L'imaginaire vient se surajouter à la force
brute et à la maîtrise des ressources pour asseoir le pouvoir.
Alors que la force s'impose au corps, l'imaginaire vise à embrigader les
esprits. La police de la pensée s'appuie sur l'idéologie, la
violence symbolique et toute une mise en scène du pouvoir visant
à assurer sa légitimité : « On peut tout faire avec
des baïonnettes sauf s'asseoir dessus », déclarait
Napoléon.25(*)
Traditionnellement, on distingue plusieurs formes de pouvoir
dans la société :
Ø Le pouvoir législatif (parlement qui vote les
lois), le pouvoir exécutif (qui dirige les affaires publiques) et le
pouvoir judiciaire (les tribunaux qui font appliquer les lois et condamnent les
contrevenants) qui sont les trois formes de pouvoir détenues par
l'État ;
Ø Le pouvoir politique, le pouvoir économique,
le pouvoir dans l'entreprise, le pouvoir dans la famille, le pouvoir dans
l'école. Les lieux de pouvoir sont multiples.
2. Public
Quant au concept public, il désigne « ce qui
concerne le peuple, qui appartient à l'Etat ».26(*)Dans
ce sens, on parlera des affaires publiques, d'l'intérêt public.
Cela veut dire que le concept public est relatif à l'Etat, entendu comme
forme institutionnalisée du pouvoir suprême, qui par le monopole
de la violence légale, crée l'ordre social par la loi, on parlera
alors des « pouvoirs publics ».
3. Pouvoirs Publics
Le Dictionnaire pratique de la langue
française entend par « pouvoirs publics »,
l'ensemble des autorités pouvant imposer des règles aux citoyens.
Il s'agit également du « pouvoir qui appartient à la
collectivité sociale ou politique et en émane »27(*).
Les « pouvoirs publics » dont il est
question dans notre travail se comprennent dans les différentes
acceptions qui ressortent des textes de lois congolais.
Dans la loi n°78-002 du 06 janvier 1978 sur les
Entreprises publiques, par exemple, le concept « pouvoirs
publics » revient plusieurs fois.
Cette loi stipule à l'article 2 qu'il y a entreprise
publique chaque fois qu'un groupement est soit créé et
contrôlé par les « pouvoirs publics » soit
créé à l'initiative des « pouvoirs
publics » entre eux, soit créé à l'initiative de
ceux-ci en association avec les personnes morales de droit public. Aussi dans
cette loi, le professeur LukombeNghenda soutient que le législateur et
interprète se doivent de substituer le mot « République
Démocratique du Congo » là où, à chaque
fois, le texte parle de « pouvoirs publics »28(*) . Il s'agit donc d'entendre par
« pouvoirs publics », l'Etat congolais.
Parler de l'Etat congolais comme « pouvoirs
publics » revient à le saisir au travers des institutions et
de représentants de l'Etat.
Les pouvoirs publics congolais comprennent alors l'ensemble
d'organes politiques et administratifs : Président de la
république, gouvernement, parlement, les différentes
administrations centrales et locales.
L'appareil d'Etat, comme pouvoirs publics, s'incarne dans des
hommes, les représentants de l'Etat, avec lesquels l'Etat ne se confond
pas dans un Etat qui se veut véritablement démocratique.
Le problème devient public lorsqu'il est pris en
charge par les représentants de la population.
4. Prolifération
La prolifération est un concept très
convoité dans plusieurs disciplines.
Examinons quelques-unes. En sciences biomédicales ce
mot signifie :
· Multiplication rapide d'êtres-vivants :
prolifération des cafards ;
· Suite des divisions cellulaires rapides, aboutissant
à des populations cellulaires homogènes, non organisées en
tissus ;
· Apparition d'un bouton à fleur ou à
feuilles sur une partie d'une plante qui n'en porte pas ordinairement ;
· Maladie fréquente et grave du pommier, due
à un mycoplasme, se manifestant par des balais des sorcières, des
fruits petits et de mauvaise qualité.
En relations internationales, par apport aux nations
détenant l'arme nucléaire par exemple, ce mot veut dire :
· Augmentation du nombre des nations accédant
à une capacité nucléaire militaire indépendante
En écologie des populations ou en biologie des
populations, on parle de prolifération ou de pullulation à propos
d'une espèce qui se reproduit abondamment dans un environnement
donné. Quand la prolifération est très rapide on parle
alors de pullulation (exemples : pullulation de méduses,
efflorescence algale, marée verte, pullulation des campagnols...) et
lorsque cette prolifération excessive concerne une espèce
introduite dans un nouveau milieu, on parle d'espèce invasive ;
En médecine, la prolifération est la division
incontrôlée et excessive de cellules qui donne naissance à
une tumeur. La plupart des cellules se
renouvellent « normalement » au cours de la vie en
fonction des besoins de l'organisme. Parfois toutefois, ce renouvellement
échappe au contrôle de l'organisme.
· La prolifération cellulaire est le fait que les
cellules se multiplient rapidement et en abondance.
Dans le domaine militaire, le concept de prolifération
concerne la diffusion, notamment incontrôlée, des armes de
destruction massive et des technologies permettant leur réalisation.
5. Station-service
Une station-service, ou essencerie dans plusieurs pays
d'Afrique francophone, aussi appelée station essence, station d'essence
ou station à essence, est une infrastructure positionnée sur le
bord d'une route ou d'une autoroute destinée principalement à
fournir du carburant aux automobilistes.
Selon le dictionnaire Le Petit Larousse, une station-service
est un poste d'essence offrant aux automobilistes, aux chauffeurs de poids
lourds et aux motocyclistes les ressources nécessaires à la bonne
marche de leur véhicule, y compris certains dépannages
d'urgence.
Le mot « station-service » est un calque
de la locution anglaise (« service station »).
Outre les pompes à carburant, les stations-services les
plus équipées offrent aussi des services nécessaires aux
véhicules automobiles : boutique d'accessoires automobiles, station
de gonflage des pneumatiques, petite mécanique et dépannage.
Parfois, une carte de carburant peut être utilisée comme moyen de
paiement.
Elles proposent également des services à
destination des automobilistes : toilettes, épicerie, restauration,
téléphone public.
Les stations-service
se différencient départ leur implantation et leur type
d'exploitation. En effet, chaque exploitant peut avoir ses propres modes de
maintenance ainsi qu'un matériel inhérent à la
station-service plus ou moins récent et sophistiqué.
En premier lieu, l'implantation de la station-service est
très importante pour étudier le risque engendré par
celle-ci sur l'environnement et la population en particulier. Ainsi, deux types
de stations-service apparaissent clairement :
les stations-service en milieu ouvert et
celle en milieu confiné,
c'est-à-dire en parking souterrain. En outre, les installations en
milieu ouvert peuvent être implantées en zone urbaine telles que
les stations-service sur les « trottoirs » en ville ou sans
urbanisation aux alentours (ou très peu) comme c'est peut-être le
cas des stations-service d'autoroute ou de grandes surfaces.
Par ailleurs, il est à noter qu'à la
différence des stations-service en milieu ouvert, les stations-service
en parking souterrain sont chacune régies par un arrêté qui
leur est propre et qui est rédigé par l'autorité
étatique. En ce qui concerne la conception, les éléments
qui peuvent différencier ces deux types de stations sont : d'une part,
les dimensions et la disposition des matériels constituant la station ;
et d'autre part, les dispositifs de sécurité.
En second lieu, concernant le type d'exploitation, les
stations-service de grands groupes pétroliers sont exploitées
soit par les groupes pétroliers eux-mêmes, soit par des
indépendants qui peuvent être propriétaires en partie ou en
totalité de l'installation.
La seconde grande catégorie de stations-service
appartient à la grande distribution.
Dans toutes ces stations-service, la distribution de carburant
peut être ou non en libre-service avec ou sans surveillance directe ou
indirecte (caméra vidéo).
1.2. Concepts connexes
Comme les concepts ont plusieurs sens le concept connexe consiste
à prendre en compte des termes qui permettront au chercheur de se faire
une idée sur son travail et cela selon sa spécificité.
En termes claire, les concepts connexes sont ceux qui ont des
liens avec ceux contenus dans le sujet d'étude, leur
compréhension est également nécessaire dans les
investigations, menées par un chercheur. C'est dans cet ordre
d'idées que les concepts ci-dessous ont été
définis :
1. Station-service en milieu ouvert
Une station-service est constituée de trois zones
principales, la zone de distribution, la zone de dépotage et la zone de
boutique et de caisse. Toutes ces zones sont situées en surface. Pour
des amples informations, il faudra comprendre que :29(*)
La zone de distribution correspond
à une zone de roulage où les usagers viennent s'approvisionner en
carburant et est composée de différentes bornes de distribution
permettant le service de carburant en simultané.
La zone de dépotage, quant à
elle, permet d'effectuer le remplissage des cuves de carburant par
camion-citerne. Dans certains cas, cette zone peut se retrouver confondue
à la zone de distribution, c'est-à-dire que le dépotage de
camions citerne se fait au même endroit que le remplissage du
réservoir de l'usager (par exemple, stations-service en milieu
urbain).
Les hydrocarbures et autres matières sont
conservés dans un réservoir de capacité limitée (au
maximum 720 litres) qui doit être vidangé
régulièrement. Si celui-ci venait à être plein, un
obturateur d'afflux s'actionnerait automatiquement bloquant tous les effluents.
Ceux-ci se déverseraient alors dans la cuvette de rétention si
elle existe ou resteraient dans les tuyauteries et en surface au niveau de la
zone de distribution et de dépotage si l'afflux est trop important.
Les cuves contenant le carburant sont, comme le
décanteur, enterrées et reliées par des canalisations
d'une part, aux postes de dépotage et d'autre part, aux
différentes bornes de distribution. Ces cuves peuvent être de
capacités variables et soit d'un seul tenant, soit
séparées en deux (par exemple, deux sous-réservoirs de 40
m3 et 20 m3 constituant une cuve au total de 60 m3). Chaque cuve (ou
sous-réservoir) possède une évacuation sous forme
d'évents situés à l'air libre et en partie haute. Chaque
évent est propre à un seul et même type de carburant. Par
ailleurs, la plupart des cuves et des canalisations contenant le carburant sont
maintenant équipées d'enveloppe double peau avec présence
d'un produit anti-gel entre les deux enveloppes. Ce système permet de
vérifier par mesure de la quantité d'anti-gel, s'il y a
présence ou non d'une fuite (corrosion, glissement de terrain...) et
d'intervenir sans risque de pollution des sols par les hydrocarbures.30(*)
De plus, afin de mesurer la quantité de carburant
présent dans chaque cuve, un jaugeage par pige s'effectue ponctuellement
au niveau des trous d'homme situés au-dessus des cuves. Pour une mesure
en continu, des jauges électroniques existent.
Concernant la distribution de carburant, les bornes sont
équipées soit de pompes à aspiration situées dans
la borne, soit de pompes à refoulement immergées dans les cuves.
Les bornes avec pompe à refoulement sont obligatoirement munies à
leur base de clapets de sécurité qui sont sensés se fermer
en cas d'arrachement de l'appareil de distribution.
Les pompes à aspiration fonctionnent seulement par
actionnement du pistolet de distribution.
En cas d'accident, ce système est plus fiable que celui
avec pompe à immersion (voir accidentologie). Par exemple, pour la
société TOTAL, 48 stations-service sur plus de 4000 environ sont
encore équipées d'un système à pompe à
refoulement.
Enfin, dans une station classique, les systèmes de
prévention et de protection contre l'incendie sont les suivants :
- arrêt de la distribution par système manuel dit
« arrêt coup de poing »,
- extincteurs portables à poudre et
- produits absorbants (sable ou autres).
La zone de boutique et de
caisse où s'effectuent toutes les tâches
administratives et comptables de la station-service.
|
2. Station-service en milieu confiné
A noter que, pour une autre station en milieu confiné,
la configuration et l'organisation pourraient être différentes.
Tout d'abord, les cuves simple peau situées au niveau
-3 d'une capacité de 10 m3 sont contenues dans des fosses
stratifiées et floquées avec un revêtement coupe-feu 2 h.
Les canalisations d'amenée de carburant sont, quant à elles,
à double enveloppe mais sans présence de fluide dans l'espace
annulaire car les canalisations descendent vers les cuves. C'est aussi pourquoi
la détection de vapeurs se fait au niveau des trous d'homme des cuves
(vapeurs d'hydrocarbures plus lourdes que l'air). Le remplissage des cuves est
effectué par dépotage de camion-citerne au niveau de la voie
publique (niveau 0). Il n'existe aucune zone spécifique
dédiée au dépotage et donc au stationnement du camion.
Les canalisations de carburant qui sont floquées par un
revêtement coupe-feu 2h remontent vers les appareils de distribution
situées au niveau -1. Le système de pompe de distribution est
mixte c'est-à-dire pour les cuves peu éloignées de la zone
de distribution, le système est à aspiration ; par contre, pour
les cuves situées au niveau -3, il est à immersion.
Concernant les systèmes de sécurité, au
niveau des îlots, existent des détecteurs de gaz en partie basse
et des actionneurs d'extracteurs fonctionnant tels que :
- lorsque la concentration de gaz atteint 20 % de la LIE, les
extracteurs se mettent en marche à faible débit ;
- lorsque la concentration de gaz atteint entre 20 et 40 % de
la LIE, les extracteurs se mettent en marche à fort débit ;
- lorsque la concentration de gaz atteint plus de 40 % de la
LIE, une coupure automatique de la distribution se produit.
Au-dessus des appareils de distribution, sont installés
des éclairages de sécurité vis-à-vis d'une
atmosphère explosible et des sprinklers à poudre et à eau.
Lorsqu'un fusible présent au niveau des îlots atteint 70 °C,
la distribution de carburant se coupe et les systèmes d'extinction
automatiques se déclenchent dans l'ordre suivant :
- dans un premier temps, le sprinkler à poudre ;
- dans un second temps, au bout d'une minute, le sprinkler
à eau.
Dans l'arrière-boutique, différentes mesures et
alarmes sont également visualisées : - un jaugeage
électronique du niveau de remplissage des cuves,
- une mesure de la LIE faite au niveau des fosses et des
regards,
- une alarme concernant le remplissage du séparateur
d'hydrocarbures,
- une alarme provenant du dépotage en cas de
problème (appel du camionneur par appareil téléphonique
autonome et antidéflagrant).
Lors des inspections, il peut être demandé des
essais de déclenchement de sprinklers au niveau des cartouches de CO2 ou
des essais avec aspersion de poudre par les têtes de sprinklers. Certains
inspecteurs rapportent que dans certains cas, les têtes de sprinklers ne
se sont pas déclenchées et que la poudre n'a donc pas
été éjectée. En effet, il peut arriver qu'un
bouchon de poudre se forme et bloque tout le système
d'éjection.
3. Service public
Le service public peut être défini à titre
de première approche comme l'activité d'une collectivité
publique visant à satisfaire un besoin d'intérêt
général.31(*)Cette définition cependant ne rend pas compte
des hypothèses de plus en plus nombreuses dans lesquelles un service
public est géré par une personne privée.
Aussi bien convient-il de la préciser en
définissant le service public comme une activité
d'intérêt général exercée par une personne
publique ou par une personne privée sous le contrôle d'une
personne publique.
J. François LA CHAUME donne deux sens du service public
:32(*)
Au sens organique : Le service public est une partie, une
composante, de l'appareil Administratif de l'Etat ou des collectivités
territoriales et c'est ce sens que l'on retrouve lorsque l'on fait, par
exemple, référence au service public des postes en
considérant ses agents, ses moyens, ses matériels, des
ramifications à travers le pays.
Au sens matériel : Il s'analyse en mission, donc
une activité d'intérêt général relevant de
façon plus ou moins étroite d'une personne publique.
4. Politique publique
Yves Mény et Jean-Claude Thoenig, dans leur ouvrage
« Les Politiques Publiques », nous proposent une autre
définition : programme d'action gouvernementale dans un secteur de la
société ou dans un espace géographique.33(*)
Ensuite ces auteurs donnent le trait qui caractérise
une politique publique. Selon eux toute politique publique doit avoir : Un
contenu principalement constitué des ressources à
mobilisées et des résultats ou des produits que ces ressources
génèrent.
De notre part la politique publique est
la réponse trouvée à un problème public,
bénéfique à la population.
La politique publique joue un grand rôle dans
l'administration publique, celui d'élaborer le problème.
Plus concrètement, élaborer une politique
publique c'est mettre sur pied une organisation, un cadre de concertation, dans
un domaine donné de la vie en vue d'atteindre les objectifs
escomptés cependant il faut noter que toute politique publique est toute
élaboration de politique publique est soumise à un principe
directeur.
Ce principe directeur constitue ce qu'on appelle les
étapes par lesquelles passe l'élaboration de politique
publique ; à savoir : émergence des problèmes
publics, identification des problèmes publics et l'inscription de
problèmes publics sur l'agenda.
Section 2. Théorie
explicative
La théorie est l'ensemble de règles, de lois
systématiquement organisées, qui donnent l'explication d'un grand
nombre de faits.34(*)
Pour une approche plus précise de la notion de
théorie scientifique, on peut se référer à la
définition qui a été proposée par Raymond Aron
cité par J.L Loubet lorsqu'il définit une théorie comme
"un système hypothéticodéductif constitué par un
ensemble de propositions, dont les termes sont rigoureusement définis,
élaborés à partir d'une conceptualisation de la
réalité perçue ou observée". Il s'agit en effet
d'idées, car toute théorie est le fruit d'une abstraction, d'une
conceptualisation qui tend à formuler, en la simplifiant, une
représentation de la réalité. D'autre part, la
théorie est aussi un système, en ce sens que les idées
sont formulées avec un souci de coordination, de cohérence,
d'articulation logique, en tentant d'ordonner l'ensemble autour d'un noyau
central unificateur.35(*)
Pour nous, une théorie est un système de
concepts qui donne une explication d'ensemble de la connaissance. Autrement
dit, c'est un système conceptuel organisé sur lequel est
fondée l'explication d'un ordre de phénomènes. Elle a pour
mission, de tracer le cadre conceptuel dans lequel les données relevant
de l'observation ou de l'expérimentation peuvent être
traitées avec pertinence. C'est la théorie qui organise et
oriente toute la recherche.
C'est ainsi que la méthode fonctionnelle que nous avons
opté dans le cadre de ce travail nous conduit à nous situer dans
la théorie fonctionnelle pour expliquer le phénomène sous
examen.
Le fonctionnalisme est, comme l'indique son nom, une
théorie qui s'articule autour du mot fonction qui revête plusieurs
sens. « Le fonctionnalisme procède de la théorie selon
laquelle tout élément du social est solidaire de tous les autres,
n'agit et ne comprend que dans la totalité socio-culturelle au sein
laquelle il remplit une fonction qui est, du reste, sa raison
d'être »36(*). En d'autres termes elle est une théorie
sociologique qui vise à comprendre la manière dont la
société parvient à maintenir sa cohésion.
La diversité des explications autour du fonctionnalisme
a donné lieu au fonctionnalisme absolu et fonctionnalisme
relativisé.
Le fonctionnalisme absolu
représenté par Malinowski suppose que « chaque
société forme un tout structurel et intègre,
caractérisé par une culture originale ; et ce qui fait
l'originalité de chaque culture, c'est l'arrangement particulier qu'on y
trouve entre les parties, c'est la place qu'y occupe chaque
élément et la façon dont tous les éléments
sont reliés entre eux ». En cherchant à comprendre
pourquoi tel ou tel élément social remplit telle ou telle
fonction, Malinowski conclut, après analyse et investigation, que chaque
élément de la société remplit une fonction pour
répondre à un ou plusieurs besoins.
Ainsi dans le cadre de notre étude, nous optons pour
le fonctionnalisme
relativisé de Robert King Merton. Il a mis en place les
postulats suivants :
1. Le principe de fonctionnalité : qui
considère qu'un élément peut être fonctionnel pour
certains secteurs de la société et pas pour d'autres (en
particulier dans les sociétés complexes). L'Etat congolais dans
sa globalité, en faute de ses pouvoirs extraordinaires entendus ne peut
rien faire de lui-même, sa force provient de ces organes institutionnels
où l'on trouve des agents qui gèrent ses biens. C'est pourquoi
l'Etat congolais a confié au ministère de l'Aménagement du
Territoire, Urbanisme, Habitat, Infrastructures, Travaux Publiques et
Reconstruction le pouvoir afin de contrôler et gérer son secteur
de l'urbanisation. Pour rappel le ministère de l'Aménagement du
Territoire, Urbanisme, Habitat, Infrastructures, Travaux Publiques et
Reconstruction a les attributions suivantes37(*):
· Aménagement de l'espace urbain en matière
d'urbanisme et d'habitat ;
· Gestion et administration du patrimoine immobilier
relevant du domaine privé de l'Etat ;
· Etude et promotion des matériaux de construction
locaux ;
· Mise en oeuvre du plan national d'habitat ;
· Police de règles de l'urbanisme et habitat ;
· Apport d'une assistance technique permanente à
l'auto-construction ;
· Développement et promotion de la construction
des établissements humains ;
· Etude et promotion des organismes financiers et banques
d'habitat en collaboration avec le Ministère ayant les finances dans ses
attributions ;
· Elaboration des normes en matière de
construction des établissements humains ;
· Agrément d'agences et courtiers immobiliers ;
· Promotion des logements sociaux.
2. Le principe de dysfonctionnel : suivant
lequel tout élément du système remplit une fonction, en
notant que certains peuvent n'en remplir aucune et être afonctionnels et
d'autres être même dysfonctionnels, c'est-à-dire gêner
ou empêcher l'adaptation du système.
Les autorités politico-administratives du pays ont le
devoir de protéger la population contre les dangers lien aux stations
qui sont à proximités avec les maisons, les écoles, les
hôpitaux etc. Il faut signaler que le non-respect des normes en
matière de construction amène le dysfonctionnent dans la ville de
Lubumbashi, car on implanter les stations-services n'importe où en
oubliant qu'il y a les retombées négatives sur la vie de la
population.
3. Le principe de substitut
fonctionnel : stipule que certaines fonctions peuvent être
remplies alternativement ou successivement par des éléments
très différents soit dans le temps, soit d'une
société à l'autre. En République
démocratique du Congo, le processus de l'urbanisation revient aux
attributions du pouvoir politique par le truchement au niveau national du
ministère de l'Aménagement du Territoire, Urbanisme, Habitat,
Infrastructures, Travaux Publiques et Reconstruction, et dans la ville de
Lubumbashi par le ministère provincial des infrastructures et la
division provinciale de l'urbanisme et habitat. A cela nous pouvons encore
ajouter quelques acteurs sociaux qui peuvent jouer ce rôle de substitut
fonctionnel :
· Les associations : elles peuvent
sensibiliser leurs membres sur les normes urbanistiques.
· Le monde universitaire : centre de
recherches, organisation de groupes de réflexion, production
d'études en tous domaines, ... Tout ceci peut influencer le comportement
des agents oeuvrant dans le secteur de la vente de carburant sur la politique
de l'implantation des stations-services.
· Les médias : leur rôle
est considérable. Ils peuvent, par leur intérêt pour une
cause et le relais qu'ils lui apportent, rendre ou non un problème
public. Ils participent énormément à la sensibilisation de
l'opinion publique.
· Les gouvernements : par leur
volonté d'agir ou pas, ils sont évidemment un acteur
primordial.
4. Le principe de fonction manifeste :
dont les conséquences sont conscientes, objectives, comprises et voulues
par les participants, car elles contribuent à l'ajustement ou
l'adaptation du système, c'est-à-dire c'est l'autorité
politique qui doit règlementer le processus de l'urbanisation et
l'implantation des stations-services. En agissant de la sorte, l'Etat remplit
la fonction manifeste à trouver la règlementation. Cette fonction
est donc voulue et acceptée par les participants du système
social congolais.
5. Le principe de fonction latente :
dont les conséquences ne sont ni comprises ni voulues consciemment par
les acteurs sociaux. Cependant, lorsque l'Etat ne remplit pas correctement ses
fonctions, il s'agit alors de la fonction latente. Celle-ci n'est pas voulue et
acceptée dans la société.
Lorsqu'il se constate du désordre en rapport avec
l'implantation des stations-services, ceci dénote la faiblesse du
pouvoir public à la survie des mesures et lois qui règlementent
ce secteur.
Conclusion partielle
Au terme de ce premier chapitre consacré au cadre
théorique et définition des concepts de base de ce travail. Deux
grandes sections ont constitué l'essentiel de ce chapitre.
La première section a porté sur la
définition des concepts de base et connexe du sujet. Nous avons
circonscrit la portée et l'acception des concepts fondamentaux et
connexes du travail, définit tour à tour en partant de :
pouvoir, public, pouvoirs publics, prolifération, station-service,
politique publique, service public etc.
La deuxième section a porté sur cadre
théorique du sujet de ce travail dans le but avoué d'expliquer un
seul problème précis d'intégrer ou de rendre
crédible notre recherche dans l'ensemble de la communauté
scientifique. Pour ce faire, nous avons, ainsi, construit ce cadre
théorique grâce à la théorie fonctionnelle pour
expliquer le phénomène sous examen. Ceci nous a permis
d'éviter les controverses sur la théorie et les concepts
clés qui correspondent à notre entendement en vue
d'éclairer notre travail.
Chapitre II : PRESENTATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
Il est vrai que chaque recherche s'effectue dans un milieu
donné, c'est-à-dire avant la confirmation ou l'infirmation des
hypothèses, il est demandé à tout chercheur d'organiser
une descente vers le lieu de récolte des données. C'est ainsi que
le présent travail ne dérogera pas à cette
évidence.
Comme signaler au début de notre étude, nos
recherches sont effectuées dans la ville de Lubumbashi.
1. Histoire de la ville de
Lubumbashi
Lubumbashi est une ville crée suite à la
colonisation ex NIHILO, elle ne résulte pas de la transformation d'un ou
de plusieurs villages préexistants. Elle est née de l'industrie
minière par la volonté de l'union minière du haut Katanga
d'implanter à cet endroit sa première usine pour le traitement du
cuivre près de la rivière Lubumbashi.
Souvent abrégée en « E'VILLE », la
ville fut renommée Lubumbashi en 1965. Elle fut aussi la capitale de
l'éphémère Etat autoproclamé du Katanga (1960-1963)
né sous l'impulsion de moise TSHOMBE. A sa création la ville fut
baptisée Elisabeth ville, en hommage de la reine Elisabeth de Belgique
et fut reconnue officiellement par l'ordonnance N° 298/Aimo, juin 1941 du
gouverneur WANGERMEE.38(*)
Les origines de Lubumbashi sont donc à la fois
économiques et politiques. Du nom de la rivière qui la traverse,
Lubumbashi revêtit très vite après sa création un
caractère métropolitain.
Première ville située le long du chemin de fer
en provenance du sud au continent africain, Lubumbashi continue à jouer
le rôle de centre de redistribution de divers produits importés
pour la province du haut-Katanga et celle du Maniema.
2. Situation
géographique
Lubumbashi est située au Sud de la république
démocratique du Congo et de la province du Haut-Katanga, elle se trouve
à 1230 m d'altitude, entre 11,20' et 12' de latitude et entre 27',
à 10' et 27 de longitude. Elle est limitée au nord par KASAPA,
KIMBEMBE et KAWAMA à 15 km de la route LIKASI dans la commune annexe, au
sud par le quartier KALEBUKA et KASUNGAMI dans la commune annexe et à
l'est par le quartier NAVIUNDU, MANOA et rivière KAMASAKA. Elle est
ceinturée par la commune annexe du nord au sud et à l'ouest, elle
est limitée par le territoire de KIPUSHI. La température moyenne
est de 20°C tandis que les températures les plus basses atteignent
15,8°C en moyenne, mais pouvant descendre jusqu'à 10°C au mois
de juillet. Les températures les plus hautes sont de 22,5°C, en
moyenne pouvant monter à 38°C au mois d'octobre.39(*)
La ville de Lubumbashi est divisée en sept communes
dont une rurale : commune Annexe (rurale), Kamalondo, Kampemba, Katuba, Kenya,
Lubumbashi et Ruashi. La ville de Lubumbashi est ceinturée par le
territoire de Kipushi à tous les points cardinaux.
2.1. Climat
A Lubumbashi, la saison pluvieuse est humide et couverte, la
saison sèche est dégagée dans l'ensemble et le climat est
chaud tout au long de l'année. Au cours de l'année, la
température varie généralement de 9
°C à 34 °C et est rarement inférieure
à 7 °C ou supérieure à 36 °C.
En fonction du
score
touristique, le meilleur moment de l'année pour visiter
Lubumbashi pour les activités estivales est de fin
avril à mi-septembre.
2.2. Température
La saison très chaude dure 1,9 mois,
du 10 septembre au 6 novembre, avec une température
quotidienne moyenne maximale supérieure à 32 °C. Le
jour le plus chaud de l'année est le 7 octobre, avec une
température moyenne maximale de 34 °C et minimale
de 18 °C.
La saison fraîche dure 7,3 mois,
du 18 décembre au 27 juillet, avec une température
quotidienne moyenne maximale inférieure à 27 °C. Le
jour le plus froid de l'année est le 3 juillet, avec une
température moyenne minimale de 9 °C et maximale
de 25 °C.
Ø Pluie
Pour montrer la variation au cours des mois et pas seulement
les totaux mensuels, nous montrons l'accumulation de pluie au cours d'une
période glissante de 31 jours centrée sur chaque jour de
l'année. Lubumbashi connaît des variations
saisonnières extrêmes en ce qui concerne les
précipitations de pluie mensuelles.
La période pluvieuse de l'année
dure 7,0 mois, du 3 octobre au 4 mai, avec une chute de
pluie d'au moins 13 millimètres sur une période
glissante de 31 jours. La plus grande accumulation de pluie a lieu au
cours des 31 jours centrés aux alentours du 30 décembre,
avec une accumulation totale moyenne de 229 millimètres.
La période sèche de l'année
dure 5,0 mois, du 4 mai au 3 octobre. La plus petite
accumulation de pluie a lieu aux alentours du 1 juillet, avec une
accumulation totale moyenne de 0 millimètre.
Ø Soleil
La longueur du jour à Lubumbashi ne varie pas beaucoup
au cours de l'année, restant à 48 minutes de 12
heures tout au long de l'année. En 2018, le jour le plus court est
le 21 juin, avec 11 heures et 26 minutes de jour ; le jour
le plus long est le 22 décembre, avec 12 heures et 49
minutes de jour.
2.3. Hydrographie
Les principaux cours d'eaux de Lubumbashi sont : Kafubu,
Kampemba, Karavya, Lubumbashi, Luano, Navyundu et Ruashi.
Végétation : en général, la
végétation dans toute la périphérie de la ville de
Lubumbashi est la savane-boisée parsemée de quelques galeries
forestières dans le Nord. Certaines des espèces d'arbres sont
aussi à compter parmi la végétation, notamment : Albizzia,
Acacia auriculoformis, Jacarandas filaos, Acacia siamea, Acacia fliribunda,
Melia, Spectabilis, Flamboyants, Sapins, pins, certains arbres fruitiers,
etc.
Sol : sol alluvionnaire, sablo-argileux et limon-argileux ;
provenant des roches du Katanguien.
3. Situation
démographique
La croissance démographique et spatiale urbaine s'est
amplifiée au cours des dernières décennies. La superficie
actuelle de la ville est de 74.700 hectares (non totalement urbanisés).
A sa création, Lubumbashi comptait 6000 habitants ; ce nombre a
augmenté pour atteindre 16.000 en 1923 sur 370 hectares. En 1957, la
population de la ville passe alors à 173.000 habitants qui occupent 22
km2. En 1984, l'agglomération couvre 7.100 hectares, l'espace
résidentiel s'étend sur 5.900 hectares environ et le total de la
population atteint 560.000(Bruneau 1985 : 55). D'après le
recensement du dernier trimestre de l'an 2001, la population lushoise est
évaluée à 1.200.000 habitants.40(*) Cette population occupe une
surface urbanisée de 141.584.971,65m2.41(*)
Lubumbashi, métropole aux activités
économiques diverses, est la deuxième ville de la
République Démocratique du Congo. Elle entretient beaucoup
d'échanges avec certaines provinces du pays. Elle est aussi cependant
tournée économiquement vers l'Afrique Orientale et Australe.
Jusqu'il y a une vingtaine d'années, la ville
était construite selon une structure polynucléaire nettement
visible. Mais depuis les années 80, les marécages, champs de bois
et autres terrains non propices ont été envahis par des
constructions anarchiques, cimentant les noyaux pour en faire un continuum
habité. Cette façon de « faire la ville » a
donné lieu à une mosaïque de quartiers. Bruneau (1987)
découpe l'espace lushois en trois catégories de quartiers
homogènes : les quartiers de la ville moderne, les quartiers
d'habitat populaire et les quartiers d'auto-construction ou d'extension. Ce
découpage s'est fait suivant la forme de l'habitat et le contenu
socio-économique.42(*)
Les quartiers de la ville moderne couvrent la grande partie de
l'ancienne ville blanche. Ils comprennent le premier quadrilatère au
sein duquel se trouve le centre des affaires, le quadrilatère
complémentaire qui s'échappe vers le septentrion et l'occident et
que prolongent les banlieues, ainsi que (vers l'orient) les Quartiers Bel Air I
et II ainsi que le Quartier Industriel. Ces quartiers possèdent la
quasi-totalité des équipements commerciaux et industriels.
Les quartiers d'habitat populaire (Kamalondo, Kenya et
Katuba), auxquels on associe la cité planifiée de la Ruashi ont
été créés pour loger une masse des travailleurs. La
puissance publique avait réalisé dans ces quartiers ses
équipements collectifs plus ou moins bons et suffisants. Ces quartiers
sont populaires par un indice d'occupation du sol élevé, à
la mesure de la densification du peuplement.
Face à une demande restée toujours
élevée par rapport à l'offre dans le domaine du logement,
les terrains jouxtant les aires urbanisées ont été
construits anarchiquement par les habitants. Ces quartiers défient
toutes les normes urbanistiques et sont appelés quartiers d'extension.
Ils sont dépourvus d'équipements collectifs.
4. Secteurs d'activités
économiques
L'économie lushoise est caractérisée par
l'exploitation des produits miniers l'importation des denrées
alimentaires et des biens de luxe, le transport en commun ainsi que la
fabrication locale des certains produits manufacturés. On enregistre
également dans la ville de Lubumbashi, mais en nombre limité, des
industries agroalimentaires, des usines textiles, une brasserie, des
limonadières, etc. Il est facile de visualiser l'arsenal
d'activités qui se déroulent à Lubumbashi en les
regroupant en différents secteurs.
4.1. Secteur minier
Elle est appelée capitale cuprifère à
cause des richesses du sous-sol que la ville renferme, principalement le
cuivre. Et même l'histoire nous apprend que la GECAMINES contribuait,
avant qu'elle soit mis à genou par la crise et la mégestion, dans
la formation du PIB dans une large mesure. Elle occasionnait, grâce
à l'exportation, des entrées des devises au pays.
Cette ville est aussi qualifiée de capitale
économique suite à sa position au sud du pays. Elle permet, en
cette qualité, l'exportation à moindre coût des produits
miniers et l'importation des produits de luxe et des denrées
alimentaires. Ainsi, la ville peut être alimenté, à des
coûts faibles en produits susmentionnés provenant des pays
australs via la ville de Lubumbashi cela en cas de pénurie. Dans ce
secteur nous retrouvons les entreprises d'extraction. Elle transforme les
minerais en vue de les exploiter sans pour autant les raffiner. Lubumbashi est
le siège de plusieurs grandes sociétés congolaises et
à capitaux étrangers, la Gécamines, Ruashi Mining et KICC
(Metorex Group compagnies), Anvil Mining sprl (Mawson West RDC),
Société de Traitement du Terril de Lubumbashi (STL),
TenkeFungurume Mining. La ville de Lubumbashi constitue un grand centre de
consommation et d'échanges (locaux et internationaux) des produits
manufacturiers, et est ouverte à tous les coins tant par route, par
chemin de fer que par air.43(*)
4.2. Principaux opérateurs économiques
Hyper-psaro, Jambo Markt, Liberty, Ma Maison, Manohah,
Megastore. Environs 10000 opérateurs économiques sont
recensés dans la ville de Lubumbashi. Ces opérateurs
économiques font la vente des produits importés venant d'Europe,
Asie, Amérique et des pays d'Afrique Australe, notamment la Zambie,
l'Afrique du Sud ou encore la Tanzanie. Plusieurs d'entre eux sont
localisés dans la commune de Lubumbashi (plus de 5000 opérateurs
économiques).
4.3. Principales activités des PME/PMI
Manufacture, agriculture, élevage, infrastructures. La
plupart des PME de Lubumbashi exercent les activités
manufacturières. Parmi les industries manufacturières de la
ville, il y a lieu de citer : Katanga plastic, Sasa SARL, Relacom, Chipita,
Ghandourindustrycosmetic, Aerathem SARL, Katanga mousse, ...
4.4. Secteur agricole
A Lubumbashi nous distinguons deux sortes d'agricultures
à savoir l'agriculture traditionnelle et l'agriculture moderne.
L'agriculture traditionnelle, quant à elle fournit la
nourriture à la population en générale et aux paysans en
particulier dans un système d'autoconsommation cette forme d'agriculture
est caractérisée par l'application des techniques agricoles
rudimentaires et archaïques.
L'Agriculture moderne : quant à elle, fournit sa
production non seulement à la consommation de la population, mais aussi
au commerce. Elle approvisionne en matière première les
industries d'aval dites « industries agroalimentaires ».
Toutefois, l'agriculture demeure l'activité principale
de la RDC souligne la Banque Centrale.44(*)
La colonisation avait favorisé les cultures
commerciales et industrielles destinées à l'exploitation au
détriment des cultures de consommation locale. Ce qui vient d'être
dit justifie le développement du secteur agricole moderne par rapport au
secteur agricole traditionnel. Cette situation est à la base de
l'insécurité alimentaire croissante.
A Lubumbashi, les industries agricoles sont nombreuses et
variées : les minoteries de maïs, de manioc, de froment, et de
raisin, des huileries, des savonniers, des usines textiles, des brasseries, des
limonadières, des scieries, ...
Aujourd'hui, l'agriculture accuse une crise profonde de
laquelle résulte une réduction sensible de la contribution de ce
secteur dans l'ensemble économique. La production agricole est devenue
insignifiante, ne pouvant pas satisfaire le besoin en alimentation de la
population. D'où l'accentuation de la dépendance alimentaire de
l'étranger.
Petit commerce (50%), Exploitation minière (25%),
Agriculture urbaine (maraîchage) (22%), Elevage (3%) Lubumbashi est un
grand centre commercial où près de 50% de la population survivent
principalement grâce aux petits commerces. Par ailleurs, la ville de
Lubumbashi, étant essentiellement minière, environs 25% de la
population travaillent dans les industries minières. L'agriculture
urbaine, principalement la production de légumes est
réalisée par 22% de la population urbaine. Un petit nombre de la
population (3%) survit grâce à l'élevage (surtout
l'élevage des poulets de chair).
5. Equipements sanitaires,
scolaires, et religieux
5.1 Situation sanitaire
Dans le domaine sanitaire, la hiérarchie des
équipements va des grands hôpitaux de référence aux
dispensaires. Cependant les centres de santé et les dispensaires sont
les plus nombreux et se retrouvent disséminés sur l'ensemble de
la ville. La ville de Lubumbashi dispose de 610 structures de santé
(soient 52 Hôpitaux et 558 Centre de santé) répartis dans
11 Zones de santé localisées dans différentes communes de
la ville : ZS Lubumbashi, ZS Kampemba, ZS Katuba, ZS Kenya, ZS Kisanga, ZS
Kowe, ZS Kamalondo, ZS Mumbunda, ZS Ruashi, ZS Tshamilemba et ZS Vangu. Parmi
ces zones de santé, 2 zones de santé sont spéciales ;
l'une est de la Police Nationale Congolaise (ZS Kowe) et l'autre est militaire
(ZS Vangu). Par ailleurs, hormis la ZS Kowe, chaque zone de santé
comprend au moins un hôpital général de
référence qui offre toutes les interventions du PCA.45(*)
En outre, elle dispose d'un très grand hôpital de
la province, attaché à la zone de santé de Lubumbashi,
l'hôpital général provincial de référence
Jason Sendwe (dit Hôpital Sendwe).
Etant le plus grand hôpital de la province, Sendwe
reçoit des patients venant de plusieurs localités, régions
et HGR. Avant l'indépendance de la RDC, l'hôpital Sendwe
accueillait également des malades provenant des pays de l'Afrique
Australe qui désiraient se faire soigner à Lubumbashi.
L'hôpital général provincial de référence
Jason Sendwe a une capacité d'accueil de 1200 lits. L'hôpital
fonctionne avec 75 médecins et 176 infirmiers (disponibles) offrant les
services suivants : la chirurgie, la médecine interne, la
pédiatrie, la gynéco-obstétrique, la neuropsychiatrie,
l'anesthésie, la réanimation, la dentisterie, la dermatologie,
l'ophtalmologie, l'otorhinolaryngologie (ORL), le laboratoire, la radiologie,
l'échographie, ...
5.2. Situation éducative
Les écoles sont tenues dans divers bâtiments
allant de plus beaux aux plus délabrés. Ces équipements
sont présents dans toutes les communes. Et comme pour les logements, ce
sont les habitants qui érigent les écoles. L'administration
publique ne dispose que les écoles construites avant
l'indépendance ou sous le régime de Tshombé, dont
certaines présentent une dégradation des bâtiments et des
locaux.
La ville de Lubumbashi compte 2550 écoles dont :
Ecoles maternelles : 534 écoles
Ecoles primaires : 1180 écoles,
Ecoles secondaires : 836 écoles.46(*)
Quant à l'enseignement supérieur, la ville de
Lubumbashi est dotée de plusieurs instituts supérieurs
(privés et officiels) et d'une université officielle qui est
l'université de Lubumbashi (UNILU). La ville regorge : 16
universités, 25 instituts supérieurs. Environs 41
établissements d'enseignement supérieur et universitaire sont
répertoriés dans la ville de Lubumbashi. Ils fonctionnent
essentiellement avec les filières suivantes : Sciences sociales,
Sciences économiques, droit, Sciences agronomiques, médecine
vétérinaire, polytechnique, lettres et Sciences humaines,
théologie, criminologie, tourisme et hôtellerie, techniques
médicales, démographie, informatique de gestion, Sciences
commerciales, Santé publique, Sciences, techniques appliquées,
etc.47(*)
Concernant les édifices religieux, on assiste à
travers la ville à une prolifération des églises et des
sectes religieuses. Ces assemblées se tiennent dans des grands
bâtiments et même dans des hangars.
6. Equipements socioculturels,
récréatifs et judiciaires
Les équipements socioculturels sont peu nombreux sur
l'ensemble de la ville. La grande salle de cinéma
« Betamax », les bibliothèques, les grands
hôtels sont encore une fois situés dans la commune Lubumbashi.
Cependant la ville est pleine des petits cinés, des bars et des petits
hôtels.
Lubumbashi étant une ville cosmopolite, plusieurs
langues y sont parlées suite à la présence de personnes de
différentes tribus et/ ou nationalités. A part le
français, le swahili constitue la langue majoritaire de la ville de
Lubumbashi. Il est parlé par presque tous les habitants de la ville.
La ville est
dotée de plusieurs institutions civiles, militaires et
policières, chargées de gérer les matières
relatives à la sécurité et à l'ordre public. Les
grandes institutions telles que le parquet, la cour d'ordre militaire, l'ANR,
l'Etat major ville sont situées dans la commune Lubumbashi. Seules les
instances d'échelon inférieur à celui de la ville ou du
district sont implantées à travers les communes.48(*)
7. Situation
politico-administrative de la ville
La préoccupation majeure dans ce point est
d'étudier les institutions politico administratives qui sont mise en
place dans la ville de Lubumbashi pour son fonctionnement et son organisation
dans les soucis de la réalisation de l'élément sans lequel
le chao s'installe c'est-à-dire l'intérêt
général.
Etant donnée que la politique est l'art de gouverneur,
de diriger qu'il convient de signaler que la politique de la ville de
Lubumbashi est dirigée par la mairie qui est une entité décentralisée
dotée d'une personnalité juridique qui la rend sujet de droit et
des obligations pour mieux fonctionner, la mairie doit mettre en place une
organisation efficace et durable tendant à assurer la pleine
satisfaction des aspirations de la population de la ville de Lubumbashi.
La ville de
Lubumbashi est dirigée par un maire titulaire, il est nommé par
l'ordonnance loi du président de la République, secondé
par un maire adjoint qui est nommé dans les mêmes conditions que
le maire titulaire par le président de la République. Dans
l'exercice de sa mission le maire adjoint doit aussi avec le consultant du
maire et le chef de division.
Le Maire actuel est le 27eme Maire de la ville de
Lubumbashi dont voici les noms de ces prédécesseurs :
N°
|
Identités
|
Année et mandat
|
1
|
MWEPU BONIFACE
|
1960-1964
|
2
|
DISSASSE INASHIKE GÉRÔME
|
1964-1966
|
3
|
KATONKA USENI BERNARD
|
1966
|
4
|
ASSUMANI BUSANYA LUKILA DELY
|
1966-1968
|
5
|
LIHAU KOMPANYI
|
1968-1969
|
6
|
KILANGA KUFI JOSEPH
|
1969-1970
|
7
|
MANKWE FÉLIX
|
1970
|
8
|
KONDE VILA KIKANDA
|
1970
|
9
|
IKOLO WONDAGELA
|
1970-1972
|
10
|
KANIAA NIANGI VÉRONIQUE
|
1972-1973
|
11
|
MPAMBIA MUSAJA BEKAJA
|
1973-1974
|
12
|
DIKETELE BUISI MABIA
|
1974-1977
|
13
|
NZITA PUATA DIMAVAMBU
|
1977
|
14
|
COLONEL FARIALA EUTSHA
|
1977-1978
|
15
|
BOSCO MAKOLO JIBIKILAYI
|
1978
|
16
|
MVUMA NGETI MFUSUKILA
|
1978-1979
|
17
|
MAKOLO MATAMBA MUFUL
|
1979-1981
|
18
|
KOYAGIALO NGBASETE GERENGBO
|
1982-1984
|
19
|
LUFUNISABO BUNDOKI
|
1985-1986
|
20
|
BASEMBE EMINA
|
1986-1987
|
21
|
MASTAKI NYEMBO WA BAZILA MPUKU
|
1987-1991
|
22
|
MULUNGA KABWESESEYA
|
1991-1996
|
23
|
SAMUTELA NDONGA
|
1996-1997
|
24
|
KASEBA MAKUNKO FLORIBERT
|
1997-2009
|
25
|
MARIE GRÉGOIRE TAMBILA SAMBWE
|
2009-2011
|
26
|
JEAN OSCAR SANGUZA MUTUNDA
|
2011-2018
|
27
|
LUBABA BULUMA GUYLAIN (en suspension)
|
2018 à nos jours
|
28
|
KALOMBO MWEMA LAURIANE (maire intérimaire)
|
Janvier 2022 à nos jours
|
Après ces deux autorités, vient ensuite en
troisième position les chefs de division. Celui-ci est administratif
numéro un de la ville, il est plus sédentaire c'est celui qui
assure la direction de l'appareil administratif de la ville, il est donc le
centralisateur de toute l'administration de la ville.
La ville de Lubumbashi comprend sept communes (: Commune de la
Katuba, de la Kenya, de la Ruashi, de Kampemba, de Lubumbashi, de Kamalondo et
commune Annexe) divisées chacune en quartier. Les communes sont
chapeautées par les bourgmestres. Ils sont chacun d'eux nommés et
révoqués par le pouvoir central ; car la constitution prenant
l'organisation des élections urbaines ; municipales et locales pour le
choix de la population elle-même ceux qui devaient diriger ces
entités. Outre les bourgmestres ; les communes sont composées des
chefs de bureau qui sont des responsables de l'administration
communale.49(*)
A ce titre ils assurent la responsabilité du bon
fonctionnement des ressources de l'État dans les communes et la bonne
marche de l'administration de leurs entités. La ville de Lubumbashi est
composée au total de 43 quartiers qui sont des simples subdivisions
Administratives sans personnalité juridique qui, du reste sont
dirigés par des chefs de Quartiers. Ces derniers sont nommés et
révoqués par le gouverneur sur proposition du Maire de la ville.
Les quartiers à leurs tours sont subdivisés en cellules qui
englobent plusieurs rues de quartier et sont dirigés par des chefs de
cellules nommés et révoqués par les bourgmestres.
8. La cartographie de la ville
par rapport aux stations-services
Par manque d'une documentation c'est pourquoi cette
cartographie imaginée représente seulement quelques
stations-services de la ville de Lubumbashi qui sont en
proximités. Il faut signaler que la ville de Lubumbashi possède
plusieurs stations-services dans toutes les communes.
Conclusion partielle
Il a été question dans ce chapitre de
présenter la situation historique, économique,
géographique, socio-culturelle de la ville de Lubumbashi en
général et de donner la cartographie de la représentation
imagée des quelquesstations-services de la ville qui
sont en proximités.
Chapitre III :
POUVOIR PUBLIC ET PROLIFERATION DES STATIONS-SERVICES A LUBUMBASHI
La croissance numérique de la population de la ville de
Lubumbashi est fonction de l'extension de ses quartiers dans l'espace. La
consommation d'espace impose aux habitants la construction des maisons. La
ville de Lubumbashi connaît aujourd'hui une concentration significative
de la population. Les guerres qu'a connues notre pays ont occasionné le
mouvement de la population des villages touchés vers les villes. La
ville de Lubumbashi les a aussi accueillis. Les déplacés des
guerres se sont installés en nombre considérable à la
périphérie pour agrandir et gonfler cette ville.
Comme le souligne CHAPELIER, la ville de Lubumbashi
était, à ses débuts, composée des quartiers
juxtaposés et se différenciant par leur plan, leur destination,
leur situation par rapport au centre50(*). La ville Européenne, correspondant à
l'actuelle commune de Lubumbashi, était en zones commerciales,
résistances et industrielles.
La vente de carburants est de plus en plus largement
complétée par des ventes ou services annexes. La création
de stations-service est presque exclusivement réalisée à
l'initiative des grandes surfaces.
Ainsi, dans les lignes qui suivent, nous présentons
quelques pistes des solutions pour limiter les conséquences de la
prolifération des stations-services de carburant.
En effet, avant que nous puissions donner quelques mesures
préventives, il est d'une grande importance d'étudier
premièrement les causes de la prolifération des stations-services
dans la ville de Lubumbashi et au regard de celle-ci, proposer des voies de
sortie.
Ce chapitre a pour but de connaitre :
1. Les facteurs explicatifs de la prolifération des
stations-services dans la ville de Lubumbashi ;
2. L'impact des stations-services sur la vie de la
population ;
3. Les politiques publiques face à l'implantation des
stations-service de carburant à Lubumbashi.
3.1. Les politiques publiques
face à l'implantation des stations-service de carburant à
Lubumbashi
On se demande si le gouvernement, dans les textes ou lois qui
régissent les hydrocarbures a prévu celui relatif avec
l'installation des stations de vente de carburant et de la gestion des
bouteilles et autres récipients déchets émanant des
hydrocarbures. Les déchets provenant des hydrocarbures devraient en
principe constituer une gestion spécifique et particulière compte
tenu de la grande dangerosité que présentent ces
hydrocarbures.
Il faut signaler que les distributeurs de carburants sont
dépendants des contraintes politiques, soit qu'elles résultent de
modifications de la législation en vigueur. Plusieurs facteurs
politiques et législatifs ont fait évoluer l'environnement des
stations-services.
Voyons dans un premier temps l'évolution des
règles en vigueur concernant la création d'une station-service
:
Article1 :51(*) Toute personne désireuse d'entreprendre une
promotion immobilière, une innovation urbaine, une construction ou un
ouvrage de toute nature, en matériaux durables et selon les
règles de l'art, sur toute l'étendue du territoire de la
République Démocratique du Congo, notamment dans les
entités urbaines, définies comme Chef-lieu de Province, comme
Chef-lieu de District, et comme Chef-lieu de Territoire, ainsi que dans les
juridictions administratives ayant statuts de Municipalité, de
Cité, d'Agglomération, ou dans tout Centre Urbain et Semi-urbain
peuplé d'au moins 20.000 habitants, est tenue d'obtenir au
préalable, un permis de construire auprès de
l'Administration de l'Urbanisme et Habitat compétente selon la
procédure établie dans le présent Arrêté, et
par rapport au site d'oeuvre pour lequel la permission des travaux est
sollicitée.
Article 4 :52(*)En République Démocratique du Congo, le
permis de construire est délivré au nom de l'Etat :
a) Au niveau national :
Par le Ministre ayant en charge l'Urbanisme et Habitat ou son
délégué, sur toute 1' étendue du territoire
national, pour :
Tout immeuble à ériger pour le compte
d'un Département ministériel, d'une Entreprise publique, d'un
Etablissement public, d'un Service public de 1 'Etat, qui en fait la demande
;
- Tout immeuble à usage non résidentiel et ceux
résidentiels de plus de deux étages ;
- Tout projet d'investissement relatif aux infrastructures
immobilières, à une promotion
immobilière, à une rénovation
urbaine, à un ensemble immobilier de plus de cinq (5) hectares
;
- Un complexe industriel d'au moins un (1) hectare ;
- Un complexe hôtelier et/ou touristique, un
hôtel, d'au moins 3 (trois) étoiles ;
- Un centre commercial d'au moins 5.000 m2 d'emprise au
sol ;
- Un centre et un bâtiment d'affaires d'au moins 3.500
m2 d'emprise au sol ;
- Une station-service d'au moins 5 pompes ;
- Un édifice culturel pouvant contenir au moins 2.000
personnes ;
- Une salle de spectacle d'au moins 1.500 personnes ;
- Un complexe sportif d'au moins 7.000 spectateurs ;
- Un bâtiment éducatif d'au moins 500 personnes
;
- Un complexe hospitalier et sanitaire d'au moins 100 lits
;
- Une chancellerie et autres édifices consulaires ;
- Toute construction en hauteur, à divers
usages telle que les pylônes, les tours, les châteaux d'eau,
dépassant 12 mètres à partir du sol.
b) Dans les Provinces et la Ville de Kinshasa :
Par le Gouverneur de Province ou son
délégué, sur toute 1' étendue de la province pour
:
- Tout immeuble à usage résidentiel
d'une superficie bâtie d'au moins 150 m2 d'emprise au sol
ou à deux étages au plus ;
- Un ensemble immobilier de plus de 2 hectares et ne
dépassant pas 5 hectares ;
- Un complexe industriel de moins de 1 ha ;
- Un complexe hôtelier et/ou touristique, un
hôtel, de deux étoiles au plus ;
- Un centre commercial d'au moins 2.000 m2 et ne
dépassant pas 5.000 m2 d'emprise au sol ;
- Un centre et bâtiment d'affaires d'au moins
1.000 m2 et ne dépassant 3.500 m2 d'emprise au sol ;
- Une station-service de moins de 5 pompes ;
- Un édifice cultuel d'au moins 1.000 personnes et ne
dépassant pas 2.000 personnes ;
- Une salle de spectacle d'au moins 800 personnes et ne
dépassant pas 1.500 personnes ;
- Un complexe sportif de moins de 7.000 personnes ;
- Un bâtiment éducatif de moins de 500 personnes
;
- Un complexe hospitalier et sanitaire de moins de 100
lits.
c) Dans les Entités Territoriales
Décentralisées, par le Délégué du
Gouverneur, affecté dans la juridiction du lieu où les travaux
seront exécutés, pour :
- Tout immeuble résidentiel ne dépassant pas un
étage ou d'une emprise au sol
inférieure à 150m2
- Un ensemble immobilier de 2 hectares au plus ;
- Un hôtel de deux étoiles au plus ;
- Un centre commercial d'au plus 2.000 m2 d'emprise au sol
;
- Un centre et bâtiment d'affaires de moins de 1.000 m2
d'emprise au sol ;
- Un édifice cultuel de moins de 1.000 personnes ;
- Une salle de spectacle de moins de 800 personnes ;
- Un bâtiment éducatif de moins de 500 personnes
;
- Un complexe hospitalier et sanitaire de moins de 100
lits.
Au regard des facteurs ou causes, l'autorité urbaine
entant que garant de l'ordre public devrait planifier l'implantation de ces
stations-services de carburant pourvu qu'elles ne se rapprochent pas et
qu'elles ne présentent pas des risques graves par et à travers
des mesures préventives liées à leur fonctionnement, un
contrôle de légalité dans le fonctionnement de ces
stations-services de carburant.
En outre, l'autorité doit planifier la construction des
stations-services de carburant, aussi sensibiliser la population et les
investisseurs dans le domaine de vente de carburant et d'implantation de
station-service sur les conséquences liées à leurs
proliférations et les mesures préventives qu'il faudrait adopter.
Les exploitants de stations-services sont
protégés par la liberté du commerce et de l'industrie
puisqu'il s'agit d'une activité économique. Cependant, la nature
de l'activité est spécifique ce qui oblige l'état à
s'intéresser à son exercice notamment pour des raisons
liées à l'ordre public environnemental. Ce sont des installations
de stockage et de distribution de carburant qui sont toxiques pour
l'environnement. Cela a pour effet l'application d'une législation
spécifique. Les stations-services font partie de la catégorie
juridique des « installations classées IC ». Leur ouverture et
exploitation sont soumises aux dispositions protectrices du code de
l'environnement.
3.2. Les facteurs explicatifs
de la prolifération des stations-services dans la ville de
Lubumbashi
Comme nous avons pu le voir dans notre introduction, les
composantes de l'environnement des distributeurs de carburant sont aussi bien
de nature économique, technologique et socioculturelle. Ces
différentes composantes ont influencé à leur tour la
prolifération de station-service dans la ville de Lubumbashi. En outre
l'urbanisation, la technologie, la hausse des revenus sont les raisons
justifiant la présence de beaucoup de station-service dans la ville de
Lubumbashi.
Afin d'identifier ces différents facteurs qui
expliquent ce phénomène de la prolifération de
station-service nous allons de la manière suivante :
3.2.1. Facteur
économique
Les distributeurs de carburants évoluent au sein d'une
économie qui est congolaise pour tout ce qui touche la demande mais
internationale pour tout ce qui touche l'offre de carburants. En effet, le prix
et l'approvisionnement en carburant des stations-service dépendent
fortement des pays producteurs. L'environnement en général est
fortement influencé par les différentes crises économiques
comme les chocs pétroliers de 1973 et 1979. Mais aussi par les
croissances économiques des années 80 et de 1995 à 2007
qui ont entraîné une évolution des activités des
distributeurs de carburants. L'activité des distributeurs de carburants
est beaucoup liée à l'évolution des prix à la
pompe.53(*)
Toujours dans la ville Lubumbashi, il se manifeste une
suprématie de l'automobile. Cette ville exerce deux forces
contradictoires. Elle repousse les habitants loin du centre pour se loger, et
elle les attire au centre pour travailler et bénéficier des
services qui s'y trouvent concentrés. Cette organisation contraint donc
les péri-urbains à se déplacer en plus souvent et sur des
distances de plus en plus longues par les véhicules privés ou de
transport en commun.
A cela il faut ajouter que le carburant est une énergie
fossile qui est devenu indispensable dans la vie des hommes, c'est la source
d'énergie la plus utilisée dans le monde de nos jours. Il est
majoritairement utilisé dans2 domaines qui sont les transports et dans
la pétrochimie, qui permet de transformer le pétrole en
matières plastiques. L'utilisation des carburants comme le gazole ou
bien l'essence utilisés dans les véhicules, représentent
les produits pétroliers les plus consommés par la population
aujourd'hui. Le carburant a deux principales caractéristiques : la
première est de ne pas être une énergie renouvelable, ce
qui veut dire que ses ressources sont limitées en quantité. La
seconde est que son extraction, sa transformation et son transport
entraînent l'émission de gaz à effet de serre, ce qui en
fait une énergie particulièrement polluante.
La prolifération des automobiles dans la ville de
Lubumbashi favorise que la demande du carburant soit forte. Ce qui pousse les
détenteurs des capitaux à investir dans le secteur de vente du
carburant et cela dans le but de faire bon marché. C'est pourquoi dans
la ville, nous trouvons plusieurs stations-services. Car c'est une
activité économique payante.
3.2.2 Facteur
technologique
La classe moyenne urbaine, en forte croissance, se
caractérise par une hausse du nombre de propriétaires de
voitures.
Les biens comme les gens se déplaçaient avant
tout par la route, sans alternative viable : la production industrielle
augmente, la demande entraîne une hausse de l'utilisation de
véhicules commerciaux. Les parents transportent leurs enfants en voiture
plus souvent que jamais. Ils doivent sentir que leurs enfants sont en
sécurité en voiture
C'est pourquoi les entreprises aujourd'hui doivent rester
à la pointe de l'innovation afin de rester les plus compétitives
possibles. Elles doivent surveiller en permanence les évolutions
technologiques et les innovations de leurs concurrents. Cela peut se justifier
par :
- Au niveau de la qualité du
produit :
Il existe une compétition importante, et en hausse, de
développement des offres en vente de carburants entre les
différentes stations-services ou des grandes sociétés de
vente de carburant.
Les carburants distribués par les différentes
stations-services sont de qualité différente en fonction du
distributeur. Les stations indépendantes de type commissionnaire ou les
stations tenues par des grands groupes pétroliers commercialisent des
carburants d'une valeur technologique supérieure aux autres
distributeurs avec l'ajout d'additifs spéciaux qui apportent une
véritable valeur ajoutée aux clients.
-
L'augmentation des véhicules
L'augmentation de nombre des véhicules dans la ville de
Lubumbashi a véritablement impacter l'installation de plusieurs
stations-services. Cette avancée technologique a été
néfaste pour l'urbanisation car les stations-services sont
implantées à n'importe quel endroit de la ville. Les moteurs des
futures voitures seront non seulement thermiques mais aussi électriques.
Les distributeurs de carburant vont devoir adapter leurs offres et plus
précisément leurs pompes de distribution afin de répondre
à cette évolution de la demande.
On peut voir que, durant ces 10 dernières
années, l'environnement des distributeurs de carburant a
considérablement évolué dans la ville de Lubumbashi. Les
distributeurs, afin de minimiser toutes ces contraintes environnementales, vont
entretenir des relations entre eux assez variées. Ils vont s'affronter,
bien sûr notamment au niveau des prix, de la qualité des produits
et des services associés, en se livrant une concurrence féroce.
D'un autre côté, ils vont aussi entretenir une relation
complémentaire puisque les grands groupes pétroliers fournissent
la majorité des carburants à tous les distributeurs
congolais.54(*)
3.2.3.
Facteur socioculturel
Le contexte socioculturel dans lequel les distributeurs de
carburant ou propriétaires de station-service évoluent influence
leurs activités. L'environnement socioculturel des propriétaires
de station-service est principalement influencé par le comportement des
consommateurs.
D'une manière générale, les consommateurs
font partie d'une communauté, ils sont influencés par
différentes valeurs, croyances et traditions qui guident leurs
comportements dans notre société. Les décisions de choisir
tel ou tel carburant sont influencées par notre culture et c'est
à travers celle-ci que nous définissons nos besoins. Par exemple,
on remarque que les Américains ont une « culture »
à utiliser des carburants de type essence dans leur automobile. En
effet, leur législation les autorise à utiliser des moteurs
puissants dans leurs voitures et ils sont aussi amateurs de gros 4X4 qui,
majoritairement, fonctionnent à l'essence. Au contraire, les
Européens privilégieront le gasoil puisqu'ils utilisent des
moteurs moins puissants et sont plus soucieux des émissions de gaz
à effet de serre.
L'environnement socioculturel des distributeurs de carburants
évolue suivant le style de vie des consommateurs, leurs façons de
consommer, leurs goûts et besoins ainsi que leurs valeurs sociales. Pour
F. Colbert55(*), « les valeurs d'une société
jouent un rôle de premier plan dans la mise en marché d'un produit
car lorsqu'elles évoluent, elles entraînent un changement
d'habitudes chez les citoyens ». Dans le même sens,
Helfer56(*) et Orsoni57(*) soulignent que « les
valeurs culturelles dont hérite chacun constituent de puissants facteurs
explicatifs de l'achat ou du non-achat : individualisme, importance de la
mère, matérialisme, convictions morales ou religieuses sont
autant de traits culturels qui orientent la consommation. »
3.3. L'impact des
stations-services sur la vie de la population
L'homme a le devoir de protéger l'environnement pour
l'intérêt des générations actuelles et futures. Afin
de laisser aux générations futures un environnement propice pour
une vie saine, nous devons empêcher que la terre ne devienne un enfer
pour ceux qui nous succéderont. Il est à noter que
l'environnement et les abus qu'il peut subir doivent fortement être
restreints, pour ne pas mettre en danger l'espace de vie pour
l'humanité. Mais souvent on sous-estime d'une part et on surestime
d'autre part les dangers qui peuvent provenir des substances de très
faible concentration
3.3.1. La pollution de
l'aire
Cette pollution se passe par et à travers les vapeurs
nocives de carburant contenant de puissants solvants organiques dont
Benzène, cancérogène et Mutagène. La pollution de
l'air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la
qualité de l'air pouvant être caractérisée par des
mesures de polluants chimiques, biologiques ou physiques présents dans
l'air, ayant des conséquences préjudiciables à la
santé humaine, aux êtres vivants, au climat ou aux biens
matériels.
Ces polluants peuvent être d'origine naturelle ou
anthropique, et concerner l'air atmosphérique et/ou l'air
intérieur des espaces clos (véhicules, maisons, usines, bureaux).
Ils constituent généralement des cocktails de polluant tels que
des particules en suspension, ou autres substances dont la concentration et les
durées de présence suffisent à produire un effet
toxique.
3.3.2. Risques de pollutions des eaux et des sols
Dans une grande majorité de stations-services, les
réservoirs sont enterrés. Les risques de fuite de carburant de
l'enveloppe du réservoir ne sont pas nuls. Des fuites de carburants lors
de la distribution sont possibles.
3.3.3. Risques d'incendie
Les grands risques d'incendie pouvant être causés
par une station-service de carburant peuvent être
caractérisés principalement par :
- La présence des produits générant des
vapeurs inflammables (sortie d'évent du camion et de la station, sortie
de l'extracteur, ouverture de la cheminée de la cuve, ensemble des
canalisations contenantes ou ayant contenu les produits) ;
- Utilisation de matériels électriques pouvant
être source d'inflammation pour ces vapeurs.
C'est pour ainsi dire que les stations-services
présentent de très grands risques d'incendie par le fait que les
carburants manipulés sont des liquides inflammables. En outre, un
téléphone portable peut enflammer la vapeur d'essence qui
s'échappe du pistolet. Et cet incendie peut probablement se produire
dans la ville de Lubumbashi vu la prolifération des stations d'essence
s'il n'y a pas des mesures préventives.
La ville de Lubumbashi gagne de plus en plus du terrain
s'étale donc davantage. Cette extension urbaine s'explique surtout par
ses facteurs attractifs (qualité de vie, emploi, pouvoir d'achat,
service, etc.).
Voici ci-dessus, une des stations-services de vente des
carburants dans la ville de Lubumbashi :
N°
|
DENOMINATION
|
CAPACITE
|
ADRESSES OPERATIONNELLES
|
1
|
UNITED PETROLEUM
|
60 m3
|
N°2,AV.30JUIN/STADE LUPOPOC/LUBUMBASHI
|
2
|
UNITED PETROLEUM
|
38, 57 m3
|
N°1 AV. LUVUA/LUMUMBA (ARRET DJAMENA) C/LUBUMBASHI
|
3
|
UNITED PETROLEUM
|
80 m3
|
AV. LUMUMBA/TABORA(ARRÊT KASAPA) C/LUBUMBASHI
|
4
|
UNITED PETROLEUM
|
128,8m3
|
AV. KIMBANGU/LUMUMBA (KIWELE) C/LUBUMBASHI
|
5
|
UNITED PETROLEUM
|
|
AV. MULUNDU C/LUBUMBASHI
|
6
|
HASS PETROLEUM
|
18 m3
|
N°20 AV. LUMUMBA (ARRET CARROUSSEL) C/LUBUMBASHI
|
7
|
ASS PETROLEUM
|
32 m3
|
CHAUSSEE DE KASENGA (ARRET TERASSE) C/KAMPEMBA
|
8
|
ASS PETROLEUM
|
70 m3
|
N° 4 AV. BAKWANDOBA C/RUASHI
|
9
|
ASS PETROLEUM
|
20 m3
|
AV. BOULEVARD KATUBA, Q/MAMPALA C/LUBUMBASHI
|
10
|
DES USINES
|
40m3
|
AV. DES USINES/LOMAMI, C/LUBUMBASHI
|
11
|
LABOHHEME
|
49 m3
|
AV.LOMAMI/MOERO, C/LUBUMBASHI
|
12
|
LABOHHEME
|
32 m3
|
AV.DELA REVOLUTION/KASHOBWEC/LUBUMBASHI
|
13
|
LABOHHEME
|
88 m3
|
ROUTE KIPUSHI/KASUMBALESA, C/KATUBA
|
14
|
LABOHHEME
|
76 m3
|
AV.CHAUSSEE DE KASENGA ET KUNDELUNGU C/ RUASHI
|
15
|
STATION ELF
|
40 m3
|
AV. LUMUMBA (EN FACE DE LA GARE SNCC) C/LUBUMBASHI
|
16
|
FINA
|
20 m3
|
AV. GOLF C/LUBUMBASHI
|
17
|
MOERO FILLING STATION
|
43 m3
|
N°66 AV. MOERO/KAPENDA, C/LUBUMBASHI
|
18
|
STATION TOTAL
|
123,5 m3
|
AV. LUMUMBA (A COTE DU TUNNEL) C/LUBUMBASHI
|
19
|
SARPD OIL
|
80 m3
|
N° 16542 CHAUSSEE L.D KABILA/ADULA C/LUBUMBASHI
|
20
|
BON COURAGE
|
100 m3
|
N° 2, AV DE LA REVOLUTION/KILELA BALANDA, C/LUBUMBASHI
|
21
|
PETRO PEUPLE
|
17 m3
|
N°25 AV. DE LA REVOLUTION,C/LUBUMBASHI
|
22
|
PETRO PEUPLE
|
40 m3
|
AV. MUNUA METEO C/ANNEXE
|
23
|
DON BOSCO
|
20 m3
|
N°1870 AV. KAPENDA/RUWE, C/LUBUMBASHI
|
24
|
STATION ISRA OIL
|
90 m3
|
AV. KASA-VUBU/RUWE, C/LUBUMBASHI
|
25
|
STATION ISRA OIL
|
30 m3
|
N°26 AV. BASILIQUE/MOERO, C/KENYA
|
26
|
GPM
|
30 m3
|
N°72 AV. KASAÏ (A COTE DE SONAS) C/LUBUMBASHI
|
27
|
ENGEN RDC
|
80 m3
|
AV. LUMUMBA (ARRET CARROUSSEL) C/LUBUMBASHI
|
28
|
ENGEN RDC
|
20 m3
|
CHAUSSE DE KASENGA/DES CIMETIERES C/KAMPEMBA
|
29
|
ENGEN RDC/Kamalondo
|
60 m3
|
N° 2 AV. ROUTE MUNANA (ARRET SC KAMALONDO) C/KAMPEMBA
|
30
|
DEBORAH
|
40 m3
|
ROUTE KIPUSHI/KINSHASA, C/LUBUMBASHI
|
31
|
OLYMPIC ENERGY
|
48 m3
|
N°2 CHAUSSEE DE KASENGA (ARRET MUKALA) C/KAMPEMBA
|
32
|
OLYMPIC ENERGY
|
88,40 m3
|
AV. ROUTE KASUMBALESA, C/ANNEXE
|
33
|
DON BC STATION
|
22 m3
|
AV. SAVONNIER/ DE C/KAMPEMBA
|
34
|
M.B.P STATION M'SIRI
|
40 m3
|
N°1935 BOULEVARD M'SIRI, C/KAMPEMBA
|
35
|
PETROK OIL
|
20 m3
|
ROUTE MUNANA C/KAMPEMBA
|
36
|
STATION LONGOLONGO
|
20 m3
|
AV. DU MARCHE/BATIMENT KTB, C/KAMPEMBA
|
37
|
STATION LA GRACE
|
10 m3
|
ROUTE MUNANA APRES EGLISE KIMBANGU C/KAMPEMBA
|
38
|
EXPRESS OIL
|
121 m3
|
N°1 ROUTE MUNANA/DU MARCHE, C/KAMPEMBA
|
39
|
S.G.C
|
20 m3
|
ROUTE MUNANA EN FACE DE LA VIRGULE C/KAMPEMBA
|
40
|
S.G.C SPRL
|
63 m3
|
N°840 AV. DE LA REVOLUTION, C/LUBUMBASHI
|
41
|
S.G.C SPRL
|
40 m3
|
N°111 ROUTE LIKASI C/ANNEXE
|
42
|
STATION LA PROMESSE
|
20 m3
|
KASAPA/BATIMENT MANOHA, C/LUBUMBASHI
|
43
|
DRC PETROLEUM
|
40 m3
|
N°21 BOULEVARD M'SIRI/ARRET, EXPRESS C/ANNEXE
|
44
|
DRC PETROLEUM
|
80 m3
|
BOULEVARD KATUBA/ARRET MAMPALA C/KENYA
|
45
|
DRC PETROLEUM
|
80 m3
|
CHAUSSEEDE KASENGA/ARAUCARIAS,C/LUBUMBASHI
|
46
|
DRC PETROLEUM
|
50 m3
|
ROUTE KIPUSHI C/KATUBA
|
47
|
MULYKAP
|
40 m3
|
AV. KASAVUBU/CHAUSSEE L.D KABILA C/LUBUMBASHI
|
48
|
STATION AUGUY NDALA
|
75 m3
|
N° 57 ROUTE MANONO/DE PLAINE, C/ANNEXE
|
49
|
STATION KAKWATA
|
40 m3
|
ROUTE LIKASI/ROUTEROUTE KIN SEVERE C/ANNEXE
|
50
|
STATION GOLF BULK
|
100 m3
|
ROUTE LIKASI/ROUTE KASENGA, C/ANNEXE
|
51
|
STRUCT INTERNATIONAL
|
80 m3
|
N°178 BOULEVARD KATUBA/AV.KABULO C/KATUBA
|
52
|
TAKSAN STATION FILLING
|
60 m3
|
N°1 CITOYENNE MOBUTU/KILELA BALANDA C/LUBUMBASHII
|
53
|
MALABAR
|
6,850 m3
|
ARRET TEXACO Q/TABA CONGO, C/KAMPEMBA
|
54
|
GLORIA TRADING
|
40 m3
|
AV. KUNDELUNGU LIBERTY, C/RUASHI
|
55
|
GLORIA TRADING
|
90 m3
|
N°1 AV. CROIS/LOMAMI/DES USINES C/LUBUMBASHI
|
56
|
STATION PETROWELS
|
150 m3
|
N°19 AV. TABORA/DU 30 JUIN, C/LUBUMBASHI
|
57
|
STATAION BON BERGER
|
28 m3
|
N°64 AV. KIWELE Q/CONGO, C/RUASHI
|
58
|
MAGAS CONGO
|
30 m3
|
BOULEVARD KATUBA
|
59
|
STATION SNCC
|
30 m3
|
GARE FORMATION/ENCEINTEDE LA SNCC
|
60
|
SHALOOM OIL
|
45 m3
|
N°1 AV. MUNUA/LAC KIPOPO, C/LUBUMBASHI
|
61
|
SHAB'OIL SARL
|
100 m3
|
N°64 AV. ROUTE KIPUSHI, Q/MAMPALA C/KATUBA
|
62
|
STATION MUMA
|
20 m3
|
N°18 AV. UPEMBA/MIAO, C/KATUBA
|
Source : Division provincial des hydrocarbures.
Conclusion partielle
Dans notre dernier chapitre, il était question de la
confirmation de nos hypothèses mises en exergue, car le but final d'un
travail scientifique est la vérification des hypothèses.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail nous a donné l'occasion de faire des
analyses et des propositions en vue de contribuer à
l'amélioration de la protection de l'environnement et de connaitre les
politiques publiques mises en place par les autorités congolaises face
au phénomène de la prolifération des stations-services.
C'est dans ce vaste chantier que s'est investi notre sujet de mémoire
intitulé « Pouvoir public et prolifération
des stations-services à Lubumbashi ».
Dans cette étude, après avoir constaté la
prolifération des stations-services de carburant dans la ville de
Lubumbashi, nous nous sommes posé les questions majeures
suivantes :
· Quelles sont les politiques publiques face à
l'implantation des stations-service de carburant à Lubumbashi ?
· Quelles sont les facteurs de cette prolifération
?
En guise d'hypothèses, nous
avons supposé qu'en République Démocratique du Congo,
plusieurs
documents sont exigés avant de construire une station-service.
C'est notamment un certificat d'incendie, une lettre d'approbation, un rapport
de police, un certificat de décharge fiscale ainsi qu'un permis du
département des ressources pétrolières. Ce n'est
qu'après qu'on peut démarcher pour un permis de construire.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette
prolifération entre autres :
ü Facteur économique ;
ü Facteur technologique ;
ü Facteur socio-culture.
En effet, pour bien mener notre recherche et arriver à
la rédaction de ce travail, nous avons fait appel à la
théorie fonctionnelle relativisée de
Robert King Merton. Pour ce qui est de la méthode, nous avons
opté pour la méthode fonctionnelle ; enfin pour ce qui est
des techniques, nous avons mis notre dévolu sur les techniques
suivantes : l'analyse documentaire, la technique d'interview et
l'observation directe.
Le travail a été subdivisé de la
manière suivante : outre l'introduction et la conclusion, il a
trois chapitres éclatés sections. Le premier chapitre a
porté sur le cadre conceptuel. Dans ce chapitre, il nous a
été question de définir les concepts clés entre
autres : prolifération et station-service et de présenter la
théorie explicative de référence.
Le deuxième chapitre est intitulé
« présentation de la ville de Lubumbashi ». Il nous
a été question de parler de l'historique, de la situation
géographique et de l'organisation politico-administrative de cette
ville.
Le troisième chapitre est intitulé
« pouvoir public et prolifération des stations-services
à Lubumbashi ». Il a été question de parler de nos
hypothèses.
En considérant cette situation, nous suggérons
aux acteurs politiques provinciaux et nationaux à qui reviennent les
compétences de règlementer le secteur des hydrocarbures, de
veiller à la stricte application des lois régissant ce secteur et
de demander aux stations-services de se moderniser.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
André DELAUBADERE, Traité de Droit
Administratif, Tome1, 12è Ed, LGDJ, Paris, 1984.
Gauthier, B., Recherche Sociale, De la problématique
à la collecte des données, Presses de l'université du
Québec, 2009.
GAUTHIER. B Recherche Sociale, De la problématique
à la collecte des données, Presses de l'université du
Québec, 2009.
GUIDERE. M, GUIDERE. M, méthode de la recherche :
guide du jeune chercheur en lettre, langues, sciences humaines et sociales,
Paris, Ed. Ellipses, 2003, p.128.
J. FRANCOIS LA CHAUME, Grands services publics, 2è
Ed, Armand Collins, Paris, 2000, p.6.
LOUBET, J.L., Initiation aux méthodes des Sciences
Sociales, 2000.
LupithiwaNumbi. N, sortir de la rue, Ed. Academia-Harmattan,
Bruxelles, 2013.
MERTON cité par Alain MAYER, analyse fonctionnelle,
classe, propriétés, école des hautes études en
sciences sociales, Paris, 1998.
MpalaMbabula, Pour vous chercheur ! Directive pour la
rédaction d'un travail scientifique, Edition MPALA, Kinshasa, 2006.
Quivy.R, Van Campenhoudt, Manuel de recherche en sciences
sociales, Paris, 2éd, Dunod,2006.
SHOMBA KINYAMBA, S., Méthodologie de la recherche
scientifique (les ficelles de captage et les logiques d'analyse des
données), PUZ, Kinshasa, 2012.
II. Articles
Agrégé de sciences de gestion et docteur
d'État, Jacques Orsoni est professeur émérite à
l'université de Corse.
ASUMANI et All, la distribution des stations-service, et leur
impact dans l'organisation spéciale urbaine de Lubumbashi en RDC, ISSN,
2028-9324, vol, 20 n°/APR 2017.
Auteur attaché à HEC Montréal, où
il est professeur titulaire de marketing, titulaire de la Chaire de gestion des
arts, responsable du diplôme d'études supérieures
spécialisées en gestion d'organismes culturels et éditeur
de l'International Journal of Arts Management.
BUKOME, I., La population de Lubumbashi en 1984 :
résultats d'une enquête, Unilu, Lubumbashi, 1984
BUKOME, I., La population de Lubumbashi en 1984 :
résultats d'une enquête, Unilu, Lubumbashi, 1984.
J. HELFER, Professeur, IAE de Paris, Université Paris 1
Panthéon Sorbonne depuis septembre 1997.
Joseph Aloïs Schumpeter est un
économiste
autrichien du
milieu
xxe siècle,
connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la
destruction
créatrice et l'
innovation.
LUKOMBE NGHENDA, Droit congolais des sociétés :
Tome1 : sociétés commerciales, sociétés civiles,
société mixtes et sociétés d'État ou
entreprises publiques, Kinshasa, P.U.C., 1999.
MENY Yves et THOENIG Jean-Claude, « Les
politiques publiques », Paris, PUF, 1989, P 391.
Nom de l'épouse du roi Léopold II.
O.C.U : Approches de la criminalité dans la ville
de Lubumbashi, août 2003.
Séka Fernand AYENON, Golly Mathieu KAKOU,
Restructuration de l'espace autour des stations-services dans la commune de
Yopougon (Côte d'Ivoire), Copyright (c) Revue Interdisc. Resol-Tropiques
-Ayénon et Kakou Volume 1, numéro 2, Juillet 2020.
Wenu. B, Quelques aspects de la recherche scientifique en
relation internationales, Lubumbashi, connaissance, 2001.
III. Dictionnaires
C-D., ECHAUDEMAISON, (sld.), Dictionnaire d'économie et
de sciences sociales, Paris, Nathan, 2001 (5è édition).
Dictionnaire de Sociologie, HATIER, Paris Août 2004.
Dictionnaire pratique de la langue française, Paris,
Ed. Le Robert, 1996, pp. 1545-1546.
Le dictionnaire des sciences sociales, sous la direction de
Jean-François Dortier, sciences Humaines Éditions, 2013.
IV. Cours
KITABA, cour des méthodes de recherche en science
sociales, G2 SPA, UNILU.
Mulowayi DIBAYA : cours de méthodologie
sociologique, premier licence sociologie, FSSPA, UNILU, 2018 inédit.
V. Thèses
A. CHAPELIER, Elisabethville, Jadotville, étude de
géographie urbaine comparée, Thèse de doctorat en
géographie, Université de Liège, 1957.
VI. Mémoires
KAMBERE MONDO J., mémoire L2 Science politique,
Université de Goma, 2016-2017.
MUKAMBILWA KAMWITU, mémoire L2 Science sociale,
Université de Likasi, 2017-2018.
MWANJIBEYA YANN, mémoire L2 SPA, FSSPA, UNILU,
2013-2014.
VII. DOCUMENTS OFFICIELS
ARRÊTÉMINISTÉRIEL n° CAB/MIN-UH/023/2018 modifiant
et complétant l'arrêté CAB/MIN.ATUH/MBI/GHK/012/2016 du
23 août 2016 portant réglementation de l'octroi du permis de
construire en République Démocratique du Congo (J. ORDC.,
15 octobre 2018, n° 20, col. 55)
Archives de la mairie de Lubumbashi, 2005.
Banque centrale, Rapport annuel 1997, P. 45.
Bureau du maire de la ville, Rapport annuel affaires
intérieures, 1998, P53
Rapport annuel de la mairie 2018
Cf. annexe 5 décomposition du prix moyen à la
pompe pour l'année 2011
La loi N°023/2002 du 18 novembre 2002 portant code
judiciaire militaire a procédé à la suppression de la cour
d'ordre militaire et à son remplacement par une organisation classique
comprenant le parquet et le siège et restaurent les différents
degrés de juridiction analogues aux juridictions de droit commun.
Ordonnance n° 20/017 du 27 mars 2020 fixant les
attributions des Ministères.
Table des
matières
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
IN MEMORIAM
III
REMERCIEMENTS
IV
0. INTRODUCTION
1
1. PRESENTATION DE L'OBJET D'ETUDE
1
2. Choix et intérêt du sujet
2
2.1. Choix du sujet
2
2.2. Intérêt du sujet
2
2.2.1. Intérêt personnel
2
2.2.2. Intérêt sociétal
3
2.2.3. Intérêt scientifique
3
3. Etat de la question
4
4. Problématique et hypothèses de
travail
9
4.1. Problématique de recherche
9
4.2. Hypothèses du travail
12
5. Méthode et techniques de recherche
14
5.1. Méthode
14
5.2. Techniques de recherche
14
6. Délimitation du sujet
16
6.1. Sur le plan typologique
16
6.2. Sur le plan temporel
16
6.3. Sur le plan spatial
17
7. Subdivision du travail
17
Chapitre I : GENERALITES
18
Section I. CADRE CONCEPTUEL
18
1.1. Concepts fondamentaux
18
1.2. Concepts connexes
25
Section 2. Théorie explicative
31
Conclusion partielle
35
Chapitre II : PRESENTATION DE LA VILLE DE
LUBUMBASHI
36
1. Histoire de la ville de Lubumbashi
36
2. Situation géographique
37
2.1. Climat
37
2.2. Température
37
2.3. Hydrographie
38
3. Situation démographique
39
4. Secteurs d'activités
économiques
40
4.1. Secteur minier
40
4.2. Principaux opérateurs
économiques
41
4.3. Principales activités des
PME/PMI
41
4.4. Secteur agricole
41
5. Equipements sanitaires, scolaires, et
religieux
43
5.1 Situation sanitaire
43
5.2. Situation éducative
44
6. Equipements socioculturels,
récréatifs et judiciaires
45
7. Situation politico-administrative de la
ville
45
8. La cartographie de la ville par rapport aux
stations-services
48
Conclusion partielle
49
Chapitre III : POUVOIR PUBLIC ET PROLIFERATION
DES STATIONS-SERVICES A LUBUMBASHI
50
3.1. Les politiques publiques face à
l'implantation des stations-service de carburant à Lubumbashi
51
3.2. Les facteurs explicatifs de la
prolifération des stations-services dans la ville de Lubumbashi
55
3.2.1. Facteur économique
55
3.2.2 Facteur technologique
56
3.2.3. Facteur socioculturel
58
3.3. L'impact des stations-services sur la vie de
la population
59
3.3.1. La pollution de l'aire
59
3.3.2. Risques de pollutions des eaux et des
sols
59
3.3.3. Risques d'incendie
59
Conclusion partielle
66
CONCLUSION GENERALE
67
BIBLIOGRAPHIE
69
I. Ouvrages
69
II. Articles
69
III. Dictionnaires
70
IV. Cours
70
V. Thèses
71
VI. Mémoires
71
Table des matières
72
* 1MpalaMbabula, Pour vous
chercheur ! Directive pour la rédaction d'un travail
scientifique, Edition MPALA, Kinshasa, 2006, p.65
* 2 KITABA, cour des
méthodes de recherche en science sociales, G2 SPA, UNILU, 2018-2019, P6.
* 3LupithiwaNumbi. N, sortir
de la rue, Ed. Academia-Harmattan, Bruxelles, 2013, p23.
* 4 SHOMBA KINYAMBA, S.,
Méthodologie de la recherche scientifique (les ficelles de captage et
les logiques d'analyse des données), PUZ, Kinshasa, 2012, p36.
* 5 MWANJIBEYA YANN,
mémoire L2 SPA, FSSPA, UNILU, 2013-2014.
* 6 ASUMANI et All, la
distribution des stations-service, et leur impact dans l'organisation
spéciale urbaine de Lubumbashi en RDC, ISSN, 2028-9324, vol, 20
n°/APR 2017, pp124-133.
* 7 KAMBERE MONDO J.,
mémoire L2 Science politique, Université de Goma, 2016-2017.
* 8 MUKAMBILWA KAMWITU,
mémoire L2 Science sociale, Université de Likasi, 2017-2018.
* 9Séka Fernand AYENON, Golly Mathieu KAKOU,
Restructuration de l'espace autour des stations-services dans la commune de
Yopougon (Côte d'Ivoire), Copyright (c) Revue Interdisc. Resol-Tropiques
-Ayénon et Kakou Volume 1, numéro 2, Juillet 2020.
* 10Quivy.R, Van Campenhoudt,
Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, 2éd, Dunod,2006,
p.263.
* 11Quivy.R, Van Campenhoudt,
Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, 2éd, Dunod,2006,
p.73.
* 12Wenu. B, Quelques
aspects de la recherche scientifique en relation internationales, Lubumbashi,
connaissance, 2001, p6.
* 13 ASUMANI et All, la
distribution des stations-service, et leur impact dans l'organisation
spéciale urbaine de Lubumbashi en RDC, ISSN, 2028-9324, vol, 20
n°/APR 2017, pp124-133.
* 14GUIDERE. M, GUIDERE. M,
méthode de la recherche : guide du jeune chercheur en lettre,
langues, sciences humaines et sociales, Paris, Ed. Ellipses, 2003, p.128.
* 1531 mai 2018. -
ARRÊTÉMINISTÉRIEL n° CAB/MIN-UH/023/2018 modifiant
et complétant l'arrêté CAB/MIN.ATUH/MBI/GHK/012/2016 du
23 août 2016 portant réglementation de l'octroi du permis de
construire en République démocratique du Congo (J. ORDC.,
15 octobre 2018, n° 20, col. 55)
* 16LOUBET, J.L., Initiation
aux méthodes des Sciences Sociales, 2000, p19.
* 17LOUBET, J.L., Initiation
aux méthodes des Sciences Sociales, 2000, p19.
* 18 Gauthier, B.,
Recherche Sociale, De la problématique à la collecte des
données, Presses de l'université du Québec, 2009,
p28.
* 19LOUBET, J.L., Initiation
aux méthodes des Sciences Sociales, 2000, p23.
* 20LOUBET, J.L., Initiation
aux méthodes des Sciences Sociales, 2000, p3.
* 21 GAUTHIER. B Recherche Sociale, De la
problématique à la collecte des données, Presses de
l'université du Québec, 2009, p767.
* 22 Le dictionnaire des
sciences sociales, sous la direction de Jean-François Dortier, sciences
Humaines Éditions, 2013, P278
* 23 Dictionnaire de
Sociologie, HATIER, Paris Août 2004, p349-350
* 24C-D., ECHAUDEMAISON,
(sld.), Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Paris, Nathan,
2001 (5è édition), p.393.
* 25C-D., ECHAUDEMAISON,
(sld.), Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Paris, Nathan,
2001 (5è édition). p. 393.
* 26Dictionnaire pratique de la
langue française, Paris, Ed. Le Robert, 1996, pp. 1545-1546.
* 27Dictionnaire pratique de
la langue française, Paris, Ed. Le Robert, 1996, p. 1490.
* 28LUKOMBE NGHENDA, Droit
congolais des sociétés : Tome1: sociétés
commerciales, sociétés civiles, société mixtes et
sociétés d'État ou entreprises publiques, Kinshasa,
P.U.C., 1999, p. 50.
* 29 ASUMANI et All, la
distribution des stations-service, et leur impact dans l'organisation
spéciale urbaine de Lubumbashi en RDC, ISSN, 2028-9324, vol, 20
n°/APR 2017, pp73-76.
* 30 ASUMANI et All, la
distribution des stations-service, et leur impact dans l'organisation
spéciale urbaine de Lubumbashi en RDC, ISSN, 2028-9324, vol, 20
n°/APR 2017, pp 80.
* 31André
DELAUBADERE, Traité de Droit Administratif, Tome1,
12è Ed, LGDJ, Paris, 1984, p.726
* 32J. FRANCOIS LA
CHAUME, Grands services publics, 2è Ed, Armand Collins,
Paris, 2000, p.6.
* 33MENY Yves et THOENIG
Jean-Claude, « Les politiques
publiques », Paris, PUF, 1989, P 391.
* 34Mulowayi DIBAYA :
cours de méthodologie sociologique, premier licence sociologie, FSSPA,
UNILU, 2018 inédit.
* 35LOUBET, J.L., Initiation
aux méthodes des Sciences Sociales, 2000, p340.
* 36MERTON cité par
Alain MAYER, analyse fonctionnelle, classe, propriétés,
école des hautes études en sciences sociales, Paris,
1998, P. 172.
* 37Ordonnance n° 20/017 du 27 mars 2020 fixant les
attributions des Ministères, p9.
* 38Nom de l'épouse du roi Léopold II.
* 39Archives de la mairie de Lubumbashi, 2005.
* 40
O.C.U : Approches de la criminalité dans la ville de Lubumbashi,
août 2003.
* 41 O.C.U : Approches
de la criminalité dans la ville de Lubumbashi, août 2003.
* 42 BUKOME, I., La
population de Lubumbashi en 1984 : résultats d'une enquête,
Unilu, Lubumbashi, 1984.
* 43O.C.U : Approches de
la criminalité dans la ville de Lubumbashi, août 2003.
* 44Banque centrale, Rapport annuel 1997, P. 45.
* 45Archives de la mairie de Lubumbashi.
* 46Bureau du maire de la
ville, Rapport annuel affaires intérieures, 1998, P53
* 47BUKOME, I., La
population de Lubumbashi en 1984 : résultats d'une enquête,
Unilu, Lubumbashi, 1984.
* 48La loi N°023/2002 du 18 novembre 2002
portant code judiciaire militaire à procédé à la
suppression de la cour d'ordre militaire et à son remplacement par une
organisation classique comprenant le parquet et le siège et restaurent
les différents degrés de juridiction analogues aux juridictions
de droit commun.
* 49Rapport annuel de la mairie 2018
* 50A. CHAPELIER, Elisabethville, Jadotville, étude
de géographie urbaine comparée, Thèse de doctorat en
géographie, Université de Liège, 1957, p.39
* 5131 mai 2018. -
ARRÊTÉMINISTÉRIEL n° CAB/MIN-UH/023/2018 modifiant
et complétant l'arrêté CAB/MIN.ATUH/MBI/GHK/012/2016 du
23 août 2016 portant réglementation de l'octroi du permis de
construire en République démocratique du Congo (J. ORDC.,
15 octobre 2018, n° 20, col. 55)
* 5231 mai 2018. -
ARRÊTÉMINISTÉRIEL n° CAB/MIN-UH/023/2018 modifiant
et complétant l'arrêté CAB/MIN.ATUH/MBI/GHK/012/2016 du
23 août 2016 portant réglementation de l'octroi du permis de
construire en République démocratique du Congo (J. ORDC.,
15 octobre 2018, n° 20, col. 55)
* 53Cf. annexe 5 décomposition du prix moyen
à la pompe pour l'année 2011
* 54Joseph Aloïs Schumpeter est un
économiste
autrichien du
milieu
xxe siècle,
connu pour ses théories sur les fluctuations économiques,
la
destruction
créatrice et l'
innovation.
* 55Auteur
attaché à HEC Montréal, où il est professeur
titulaire de marketing, titulaire de la Chaire de gestion des arts, responsable
du diplôme d'études supérieures spécialisées
en gestion d'organismes culturels et éditeur de l'International Journal
of Arts Management.
* 56J.HELFER,
Professeur, IAE de Paris, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
depuis septembre 1997.
* 57Agrégé
de sciences de gestion et docteur d'État, Jacques Orsoni est professeur
émérite à l'université de Corse.
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