2e partie : type d'alcool
le plus consommée
Nous remarquons du tableau 6 que la boisson la plus
consommée de nos répondants est la bière (40,00%). Des
études similaires en Côte d'Ivoire (Pékani et al., 2008)
sur approche épidémiologique de la consommation des boissons
alcooliques en Côte-d'Ivoire ont montré que la bière
la plus consommée globalement est également la bière
à un pourcentage de 54,9%. Par ailleurs, Diboh et al. (2013) ont
travaillé sur alcoolisation chez les jeunes élèves en
Côte-d'Ivoire : préférence et consommation effective. Ils
ont trouvé que la bière était la boisson alcoolisée
la plus consommée avec un pourcentage de 47,48%. Ce qui corrobore avec
notre résultat.
3e partie : les factures
favorisant la consommation d'alcool abusive d'alcool
En ce qui concerne ce qui pousserait les jeunes à se
lancer dans la consommation d'alcool, d'un côté le besoin de se
retrouver avec des amis (22,31%) encore désigné par d'autres
auteurs comme des pairs ; et de l'autre, fêter (22,31%). Vient en
deuxième position le besoin d'oublier les soucis (20,76%). En effet, des
études sur les problèmes liés à l'alcool et aux
autres drogues accomplies par l'Institut suisse de prévention de
l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA) aident à éclairer les
motifs des « raisons de boire » des jeunes (Corine, K.,
2008). Il ressort en effet que les jeunes avancent comme raisons pour faire
recours aux boissons alcoolisées pour faire la fête avec des
jeunes de leur âge et s'amuser. D'où la concordance avec notre
résultat. De plus, Chipperfield et Vagal en 1965,
révélaient déjà l'existence d'une influence franche
de la présence de consommateurs d'alcool dans l'entourage des sujets
d'après une étude réalisée auprès des jeunes
âgés de 19 à 21 ans.
4e partie : l'impact
psychique et portée sociale dans la vie du consommateur et son
entourage.
Notre étude révèle un taux de 5,38%
(histogramme de la figure 9) de tentative de suicide après avoir
ingéré de l'alcool. Un nombre bien considérable pour des
chercheurs tels que Park et al. (2017) qui ont montré, après une
étude sur l'Impact de la consommation aiguë d'alcool sur la
létalité des méthodes de suicide, que le risque de
suicide n'est pas lié à la prévalence mais au taux
d'alcoolémie. Soutenu par Cherpitel et al. (2004) qui ont mené
des études sur la consommation aiguë d'alcool et conduites
suicidaires. Leurs résultats soutiennent que la consommation
d'alcool est associée à un comportement suicidaire. La
prévalence de suicidaires ou de tentatives de suicide dont le test de
consommation d'alcool était positif. Un large éventail de cas
positifs à l'alcool a été trouvés pour les suicides
réussis (10-69 %) et les tentatives de suicide (10-73 %). Des
pourcentages dont les extrémités inférieures sont proches
des nôtres.
Par ailleurs, les données
épidémiologiques comme celles de Regier et al (1990) nous
indiquent que l'alcool constitue la première ligne des
comorbidités psychiatriques liées aux substances psychoactives
avec entre 40 et 62%. Ces données rendent nos résultats
inquiétants. Car les conduites addictives liées à l'alcool
ou drogue augmente le risque de tentative de suicide (Hawton et al. 2005).
Les figures 8 et 9 révèlent que 45,38% (soit
59/130) de nos répondants qui boivent de l'alcool n'arrive pas à
se rappeler certains évènements qui s'étaient
déroulés pendant qu'ils avaient abusé de l'alcool, dont la
fréquence "quelques fois" emporte sur les autres en représentant
à elle seule 31,54% ; A chaque fois, 1,54% et une fois, 12,31 fois. Ces
réponses se sont validé par les assertions de Nelson et al (2004)
qui soutient l'existence des trous de mémoire après un abus
d'alcool qu'il appelle « trou noir ».
Le figure 12 présente une répartition des
répondants qui ont été témoins d'agencement de
« paroles bizarres » (73,31%) après une prise d'alcool de la
part de leurs proches. Au niveau des auteurs de ces circonstances, les plus
représentés (Tableau 9) était les parents (26.59%), les
amis (39.31%), le conjoint (11.56%), et en fin les frères/soeurs
(17.34%). Cette dimension peut avoir des interprétations scientifiques
caractéristiques de troubles de personnalité lié à
l'alcool (Amine et al., 2013), d'intoxication aigüe à
l'alcool(DSM-5), des violences verbales (Perez-Diaz et Huré), les
traumatismes psychologues (INS, 2020) dans Enquête
démographique et santé 2018, sont inclus dans cette partie
des problèmes abordés.
Sur 130 consommateurs d'alcool, 25 (19,23%) de nos
répondants ont déclaré avoir déjà eu
à frapper sur leurs proches après avoir bu de l'alcool (figure
8). On remarque que l'alcool altère le jugement, influence les
émotions... (babor et collab, 2003) afin de pousser à
l'agressivité. Ce que Wilde, Graham et Rehm (1998) n'ont pas
manqué de soutenir ; en soulignant que l'alcool est perçu comme
un facteur agressogène et apparaît comme une cause probable dans
l'émission des comportements violents. Subra et Bègue ont
également montré au bout d'une étude sur l'alcool, une
excuse ? rôle de l'alcoolisation des agresseurs dans l'attribution de
responsabilité et de blâme, en 2014 queleurs résultats
adhèrent à l'idée selon laquelle l'alcool est fortement
lié aux comportements violents.
Le diagramme en secteur de la figure 10 et le Tableau 7 de
notre travail nous montre que 143/236 soit 60,59% répondants ont
déjà été victimes d'emportements de leur
proche ; et que les sources d'emportements les plus culminants sont les
Amis (45,45%), les parents (24,47%) et le conjoint (11,89%).
Le diagramme en secteur (figure 11) montre que 23,20% (soit
76/236) des participants étaient victimes de violence physique au moins
une fois. Un chercheur affirmait autre fois que l'abus d'alcool joue un
rôle particulièrement important sur la violence familiale.
(Laneuville, 2015), soutenu par l'OMS (2007) afin d'étayer nos
résultats, qui ajoute que dans la Région africaine, des
études ont montré qu'il existe des liens entre l'usage de
l'alcool et la violence au foyer.
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