· Chaine de valeur
Selon (Miller et da Silva, 2007), la Chaîne de valeur
est l'ensemble des acteurs (privés, publics, y compris les fournisseurs
de services) et l'ensemble des activités à valeur ajoutée
qui contribuent à porter un produit de la phase de production au
consommateur final. Dans le cas de l'agriculture, on peut parler d'un ensemble
de processus et de flux « de la ferme à la table »
Selon Porter, la chaine de valeur repose sur l'enchainement,
la succession d'activités étape par étape jusqu'au produit
ou au service final. Chaque étape permet d'y ajouté une valeur
et donc à contribuer à l'avantage concurrentiel.
Une chaîne de valeur n'est ni plus ni moins qu'un
partenariat étroit entre différents maillons de la chaîne
d'approvisionnement, Dans le but de répondre aux demandes des
consommateurs et de créer de la valeur et des profits. (Bulletin porc
Québec 2005)
On peut alors dire que d'après ces définitions
que la chaîne de valeur est une série d'activité
génératrice de revenu de la production jusqu'à la
consommation tout en visant l'avantage concurrentiel dans le but de
répondre aux demandes des consommateurs et de créer de la valeur
et des profits. Elle est donc l'enchainement et la succession d'activité
à valeur ajouté qui permet de porter un produit de la phase de
production jusqu'au consommateur final
· Le foncier
Le foncier est un concept polysémique. C'est un concept
issu du latin `'fundus'' qui veut dire `'fonds de terre'' et qui selon le
collectif d'auteur Le Bris E., Le Roy E. et Mathieu P.
(1991) « est l'ensemble des règles
définissant les droits d'accès, d'exploitation
et de contrôle concernant la terre et les ressources
naturelles ». Cette acception à l'analyse met l'accent sur la
dimension sociale du foncier, rapport entre les hommes et les groupes sociaux
partie intégrante du fonctionnement de la société.
Pour STAMM (1998) le foncier peut se
concevoir comme un «fait social total» constitué
à la fois par la terre et par l'ensemble des relations entre les
individus et les groupes pour l'appropriation et l'utilisation des ressources.
Il apparaît donc comme support et capital intervenant dans la production
avec une dimension religieuse, culturelle et affective. Parlant de dimension
religieuse
Selon MALO H. (2005) toutes ces
définitions font appel à la notion de maîtrise
foncière qui est utilisée en anthropologie pour désigner
toutes les formes d'appropriation, de pouvoir de gestion et de contrôle
social sur les terres en incluant les formes de régulation d'origine
coutumière ou contractuelle
Comme on peut le remarquer, le foncier est multidimensionnel.
Il met en jeu des facteurs économiques (la valeur de la terre, l'enjeu
économique de son contrôle) ; des facteurs juridiques (les
normes coutumières ; le statut légal de la terre et des
ressources, les dispositifs législatifs) ; des facteurs
institutionnels (les instances d'arbitrages, de décision,
l'administration foncière) ; des facteurs techniques (les
techniques d'aménagement de l'espace qui transforment la valeur et
parfois le statut de la terre)
Dans le cadre de la présente étude nous
définissons le foncier comme un capital physique constitué de la
terre et les autres ressources naturelles (eau, flores, faune...), et un
facteur de production d'une part, et comme l'ensemble des relations entre les
individus et les groupes sociaux dans l'appropriation des ressources.
· La maîtrise de l'eau
· Le système de riziculture intensive SRI
La technique du SRI a été créée
à Madagascar en 1983 par le père Jésuite Henri de
Laulanié suite aux observations lors d'une sécheresse. Elle
consiste à profiter des caractéristiques de Tallage (une
graine donne plusieurs plants) du Rriz afin d'augmenter les
rendements tout en réduisant la consommation en eau. Le tallage du riz
peut monter jusqu'à 200 brins par graines. Le SRI n'est pas une
méthode technologique standardisée.La technique du SRI à
plusieurs avantages. Tout d'abord, cette culture permet d'augmenter les
rendements de production tout en réduisant la consommation en eau de la
plante et en réduisant la quantité de semence
utilisée.Encyclopédie Universelle. 2014.
· Diguette
Une diguette désigne une petite digue, plus large
qu'une crête, normalement d'une hauteur minimum de 20 cm et maximum d'un
mètre, utilisée pour le contrôle des eaux de ruissellement
dans une surface irriguée (Les casiers de riziculture irriguée
sont entourés de diguettes).
Les diguettes se caractérisent par leurs
matériaux de construction (diguette en terre, diguette en pierres ou
diguette mixte), leur forme (triangulaire, trapézoïdale ou
semi-circulaire), leur dimension (grande diguette semi-circulaire), leur
position par rapport à la pente du terrain (diguette en courbe de
niveau, diguette de dérivation en biais, diguette perpendiculaire de
dérivation) et parfois, par la présence de diguettes
transversales (diguette de raccordement).Aquaportail 2007-15.
· Nivelage
· Repiquage
· Bas-fond
Selon la définition du CIEH et de l'Université
de Wageningen, les bas-fonds sont des fonds plats ou concaves des axes
d'écoulement temporaires qui sont inondés pendant des
périodes d'au moins plusieurs jours et dans lesquels on trouve des sols
aux caractéristiques hydro morphes ;
· Plaine inondable
3.2.Point des travaux de
recherche antérieur
Le défi majeur que constitue la filière riz au
Benin a poussé plusieurs chercheurs a s'intéressé
à la filière dans l'optique de son développement.
Ainsi, la fiche technique est réalisée par Bilgo
A., Subsol S., Bazié P., 2014 dans le cadre du projet «
intégration de l'adaptation au changement climatique dans les
secteurs de l'agriculture et de l'eau en Afrique de l'Ouest » qui
est financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial
(FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de
Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en oeuvre par le
Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le
cadre de l'appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes
d'adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de
Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en oeuvre du
système de riziculture intensive (SRI) qui permet d'améliorer la
résilience des producteurs à l'insécurité
alimentaire.Cette fiche technique montre comment le système de
riziculture intensive (SRI) permet d'améliorer la production agricole au
Benin. Le SRI optimise le fort pouvoir de tallage du riz en créant des
conditions favorables avec très peu de semences (1 plant par poquet par
repiquage), d'eau (immersion non permanente) et d'engrais chimique. Il
nécessite cependant un enrichissement organique du sol et un entretien
(désherbage pour réduire les compétitions avec les
mauvaises herbes) permettant un bon développement
végétatif.
Aussi, (Adegbola et sodjinou, 2003) ont effectués une
étude intitulée Analyse de la compétitivité
de la riziculture au Béninoise. Apes ???plusieurs
changement intervenir dans la filière il était donc
nécessaire d'effectuer des études pour analyser sa
compétitivité. Cette étude avait pour objectif
d`identifier les systèmes de rizicultures ayant un avantage comparatif
dans la production de riz et d`évaluer par une analyses de
sensibilité, les actions politiques nécessaires à
l`amélioration des avantages comparatifs. Pour la réalisation de
cette étude, le Bénin a étéété faite
morceléen dans quatre (04) grandes régions au Bénin
à savoir : le sud (Mono, Couffo, Ouémé, Plateau,
Atlantique et Littoral), le Centre (Zou, Collines), le Nord-est (Alibori,
Borgouh) et le Nord-ouest (Atacora, Donga).Ppour la réussite de cette
étude, tous les acteurs de la chaine de valeurs (producteurs,
transformateurs, commerçants et importateurs) ont été pris
en compte. Au total 1 040 acteurs dont 530 producteurs, 248 transformateurs, 10
meuniers, 247 commerçants et 05 importateurs ont été
interviewés. ApresAprès l'analyse avec la méthode de la
Matrice d`Analyse des Politiques, il ressort que seul le système de
production avec maîtrise totale de l'eau possède un avantage
comparatif dans la production de riz et Lles études de
sensibilité indiquent que les actions doivent être
centralisées tout autour de l`amélioration du rendement à
la ferme et des conditions de transformation du paddy.
De même, en 2007 P Houssou a fait une étude sur
le développement de l'étuvage du riz au Benin.
Cette étude avait pour objectif d'améliorer la technique
d'étuvage pour obtenir un riz de meilleure qualité après
d'décorticage car il est constaté que les technique
d'étuvage utilisées er par les transformateurs et transformatrice
du centres et du nord ne leur permettait pas d'obtenir du riz qui
répondait au gout des consommateurs. Pour améliorer la
qualité du produit, la recherche (PTAA-PADSA) a introduit un nouveau
dispositif, simple, d'étuvage du riz, à la vapeur. Le principe de
fonctionnement de ce dispositif est la pré-cuisson à vapeur.
Apres évaluation du nouveau dispositif il ressort que 80 % des
groupements apprécient le nouveau dispositif et l'utilisent toujours car
selon eux le dispositif est plus rapide que le dispositif traditionnel pour
l'étuvage de grandes quantités en plusieurs lots, il y a moins
d'opérations car il évite l'égouttage, riz assez propre et
sans grains carbonisés après décorticage, le taux de
brisure est faible, le séchage est rapide. Mais par contre 20 % des
groupements n'utilisent plus le nouveau dispositif, car selon eux il consomme
trop de bois, l'étuvage est très lent et mal fait et il y a une
forte attaque par la rouille.
Tu ne travailles pas sur l'étuvage. Cette partie
n'apporte rien au document selon moi ; tu peux l'enlever
On peut retenir en général que les
résultats obtenus à travers cette étude ont
été très bons en termes de qualité du produit
obtenu : riz cargo blanc, sans grains brûlés, etc. Mais le
dispositif s'est avéré peu durable, du fait de problèmes
de corrosion.
(Yabi et al. 2012) ont effectué une étude
intitulé« Rentabilité Economique des Systèmes
Rizicoles de la Commune de Malanville » L`objectif de l`étude
est d`analyser la rentabilité économique des systèmes
rizicoles sur la base de trois indicateurs que sont : la Marge Nette (MN), le
Taux Moyen de Rémunération du Travail (TMRL) et le Taux Moyen de
Rémunération du Capital (TMRC). Pour effectuer l`étude,
120 chefs d`exploitations rizicoles ont été choisir de
façon aléatoire. Apres l'analyse des données, il ressort
de cette étude que les valeurs moyennes des trois indicateurs
étaient statistiquement différentes d`un système rizicole
à l`autre. La Marge Nette moyenne (258.100 #177; 38.929 F CFA/ha) et le
Taux Moyen de Rémunération du Travail (4.848,96 #177; 1.462,9 F
CFA/homme-jour) ont indiqué que la riziculture est économiquement
rentable en termes de couverture des coûts de production variables et
fixes d`une part, et de rémunération de la force de travail
d`autre part. Cependant, le Taux Moyen de Rémunération du Capital
(0,01 #177; 0,003) a montré que la plus part des riziculteurs qui ont
obtenu des prêts à des taux d`intérêt de 16% ou 24%
pour mener l`activité rizicole ne pouvaient pas rembourser leur
crédit à partir des revenus issus de ladite activité. Ces
résultats posent ainsi le problème de l`adaptation des conditions
d`octroi de crédits à la production rizicole dans la Commune.
Idem !!!!
Récemment une étude intitulé
« étude d'état des lieux de la filière
riz au bénin en 2014 » a été
menée par le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin
(CCR-B). Cette étude visait à élaborer un document qui
présente la situation actuelle de la filière riz et en
particulier le maillon commercialisation et d'identifier les forces,
faiblesses, enjeux et perspectives de la filière riz au Bénin.
Les résultats issus de cette étude concernant le maillon
transformation révèle qu'il y a l'existence de marchés
d'écoulement de riz au Benin, la disponibilité du paddy à
décortiquer, l'existence d'unités de transformation plus
performantes, l'existence de plusieurs unités de transformation dans le
pays l'installation de deux grandes rizeries par l'Etat et le dynamisme
féminin dans l'activité de transformation du paddy. Comme
faiblesse du maillon, il ressort qu'il y a la faible disponibilité de
fonds de roulement pour l'approvisionnement en paddy, la faible
capacité des décortiqueuses appartenant aux promoteurs
privés les pannes fréquentes et répétées,
l'insuffisance des marchés d'achats de pièces de rechange de
qualité (absence d'une usine de fabrication de pièce de
rechange),la difficultés d'accès aux emballages pour le riz
transformé (absence d'une usine de fabrication de pièce de
rechange) l'insuffisance des mesures d'accompagnement aux transformateurs
(manque de crédits pour l'acquisition de matériels, pour la
main-d'oeuvre).
En conclusion l'état des lieux sur le riz en 2014 a
révélé que depuis la crise alimentaire de 2008, de
nombreux efforts ont été consentis pour le développement
de la filière riz au Bénin. Ces efforts ont permis de booster la
production du riz de manière considérable. Ils ont permis
l'amélioration des rendements, l'accroissement des superficies et de la
production, l'amélioration de la qualité du riz produit et
surtout la prise de conscience générale que le riz pourrait
constituer une culture d'avenir pour le Bénin.
Toutes ces études ont contribué de part et
d'autre à l'amélioration de la riziculture dans le Benin sur
plusieurs aspects. On peut dire que le gouvernement béninois met un
accent particulier sur la filière pour booster son développement.
Par contre, vue tous les problèmes relevés par le
résultat de certaines recherches il est important que d'autre recherche
se penche aussi sur l'aspect post -récolte afin de rendre la chaine de
valeur riz plus compétitive ???
Il ne faut pas oublier ton thème quand tu
rédiges. Surtout la dernière phrase, il faut reformuler
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