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Production du riz à  Adjohoun. Accès au foncier et maîtrise de l’eau.


par Henoc ABLEFONLIN
Université de Parakou - Licence en Agronomie Générale 2015
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DU BENIN

REPUBLIQUE DU BENIN

*************

MINISTERE D'ETAT CHARGE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*************

UNIVERSITE DE PARAKOU (UP)

*************

FACULTE D'AGRONOMIE (FA)

*************

DEPARTEMENT DE SOCIOECONOMIE DU DEVELOPPEMENT RURAL

*************

5ème Promotion de Licence Professionnelle

Thème

PRODUCTION DU RIZ A ADJOHOUN : Accès au foncier et maîtrise de l'eau

Mémoire présenté par :

Henoc ABLEFONLIN

Pour l'obtention du diplôme de Licence Professionnelle (LP)

Supervisé par :

Dr. Ir. Guy NOUATIN

Année académique 2014-2015

CERTIFICATION

Je certifie que ce travail a été conduit et réalisé par MègnissèHenoc Habib ABLEFONLINà la Faculté d'Agronomiques (FA) de l'Université de Parakou (UP) dans le département d'Economie et Sociologie rurales (ESR).

Le superviseur

Dr. Ir. Guy NOUATIN

Agronome Economiste

Maître-Assistant des Universités du CAMES

Enseignant-Chercheur à la Faculté d'Agronomie de l'Université de Parakou

Dédicace

A

Mes très chers parents :

Maximilien ABLEFONLIN &Azaratou IMOROU,

Pour tous les sacrifices consentis dans ma formation;

A

Mes frères

Hirma, Nina et mes frères consanguins

Pour votre soutien multiforme;

A

Tous les producteurs béninois, et à tous les acteurs extérieurs qui appuient le secteur agricole béninois à travers diverses interventions

Remerciements

Le présent travail est le résultat de nombreux échanges scientifiques et de collaboration avec plusieurs personnes. Ainsi nous témoignons de notre profonde reconnaissance en remerciant au terme de ce travail :

Ø Le Dr. Ir. Guy NOUATIN pour toute l'attention et la patience au cours du suivi de ce travail ;

Ø Tous les enseignants de la Faculté d'Agronomie et particulièrement ceux du département d'Economie et Sociologie Rurales pour la formation qu'ils nousont donné au cours de ces trois dernières années;

Ø La SNV pour le financement de ce travail;

Ø Mr Anselme NEGUI Coordinateur CAFROP pour son accueil et surtout pour son implication dans ce travail ;

Ø Tous les producteurs des zones d'étude qui se sont prêtés à nos questionnaires pour leur collaboration ;

Ø Mes camarades de classe en particulier TESSI Marius, YAYI Aubin,pour leur apport dans la réalisation de ce travail ;

Ø Mes amisHOUNKPE Floris, GNIDA Romuald, KOUKOUI Prudence et CHETANGNI Apolline pour leur soutien multiformes qui a été d'une très grande aide dans l'obtention du travail que voici ;

Ø Les familles KEKE, HOUNKPE, KOUKOUI, GNANSSOUNOU, KAKPO, CHETANGNI, pour leur assistance au cours de ma formation et dans la réalisation de ce travail ;

Ø Toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribués à la réalisation de ce travail.

Table des matières

CERTIFICATION iii

Dédicace iv

Remerciements v

Table des matières vi

Résumé viii

Summary viii

Liste des sigles et abréviations ix

Liste des Tableaux xi

Liste des Figures xii

Liste des Annexes xiii

Introduction générale 1

Introduction 4

1. Méthodologie de travail 4

1.1 Choix de la structure 4

1.2Présentation de la zone d'étude 4

2. Outils d'investigation 7

2.1- Outils de collecte de données 7

2.1.1- La documentation 7

2.1.2- Les entretiens 7

2.1.3- Le Focus groupes 7

2.1.4- Observation participante 7

2.1.5- Triangulation 8

2.2- Outils d'analyse 8

2.2.1- Outil FFOM 8

2.2.2- Diagramme de Ven 8

2.2.3- La statistique descriptive 8

3- Description de la structure 8

3.1- Missions 8

3.2- Vision 8

3.3- Objectifs de l'union communale des riziculteurs d'Adjohoun 8

3.4- Historique de l'union communale des riziculteurs d'Adjohoun UCR/A 9

4- Fonctionnement 9

4.1- Organisation 9

4.2- Ressources de l'UCR/A de la commune d'Adjohoun 12

4.2.1- Ressources financières 12

4.2.2- Ressources humaines 12

4.2.3-Ressources matérielles 12

5- Contraintes rencontrées 14

5.1- Matrice FFOM 14

5.2-Typologie des contraintes de l'UCR/A 16

5.3-Typologie des contraintes des groupements de producteurs de riz 17

5.4-Hiérarchisation des contraintes de l'UCR/A 19

5.5-Hiérarchisation des contraintes des groupements de producteurs du riz 21

Conclusion 22

1-Problématique/justification 25

2 -Objectifs et hypothèses de l'étude 26

2.1- Les objectifs de l'étude 26

2.2- Hypothèses (H) 26

3. Revue littéraire 27

3.1. Définition des concepts 27

? Chaine de valeur 27

3.2.Point des travaux de recherche antérieur 29

4- Méthodologie d'étude 31

4.1- Choix des unités de recherche 31

4.2- Méthode de collecte de données 31

4.2.1- Recherche documentaire 31

4.2.2- Les entretiens structurés 32

4.2.3- Le questionnaire 32

4.3- Méthodes d'analyse 33

5- Résultats obtenus 33

5.1-Etude de la chaine de valeurs du riz dans la commune de Adjohoun 33

5.1.1-La chaîne de valeur du RIVALOP et les relations entre les acteurs de la chaîne 33

? La chaîne de valeur du RIVALOP 33

? Les relations entre les acteurs de la chaîne 34

5.2-Caractéristiques socioculturelles des producteurs 35

5.2.1-Catégorisation selon l'âge, le sexe et l'ethnie 35

5.2.2-Catégorisation des enquêtés selon le niveau d'instruction et la situation matrimoniale 36

5.2.3-Taille des ménages et nombre d'actifs agricoles 37

5.3-Les facteurs de production 37

5.4-Catégorisation du mode de faire valoir par sexe à Adjohoun 38

5.5-Fréquence des stratégies d'accès au foncier 39

5.6- Système de production du riz dans la commune d'Adjohoun 39

5.7-Système de maîtrise de l'eau dans la commune d'Adjohoun 40

5.8-Impactent de l'accès au foncier sur la production du riz dans la commune d'Adjohoun 42

CONCLUSION et RECOMMANDATIONS 45

Reference bibliographiques 46

Résumé

Mots clés:

Summary

Key words:

Liste des sigles et abréviations

ADRAO :

Association pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l'Ouest

AG :

Assemblée Générale

CA :

Conseil d'Administration

CAFROP :

Coopérative d'Amélioration de la Filière Rizicole dans l'Ouémé et le Plateau

PIB : Produit Intérieur Brut

 

CCR-B :

Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin

CISV:

ComunitàImpegnoServizioVolontariato

CLCAM :

Caisse Locale de Crédit Agricole et Mutuelle

 
 
 
 

ESOP :

Entreprises de Services et Organisations de Producteurs

 
 

IFDC :

International Fertilizer Development Center

 
 

IMF :

Institution de Microfinance

MAEP :

Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche

ONGs:

Organisations non gouvernementales

 
 
 
 
 
 
 
 

RIVALOP :

Riz de la Vallée de l'Ouémé et du Plateau

SCDR :

Secteur Communal du Développement Rural

SNV :

Service des Néerlandais Volontaire

SONAPRA :

Société Nationale pour la Promotion de l'Agriculture

UCR :

Unions Communales de Riziculteurs

 
 

URIZOP :

Union des Riziculteurs de l'Ouémé et du Plateau

Liste des Tableaux

Tableau1 : Matrice SWOT de l'UCR/A

Tableau2 : Matrice SWOT des groupements des producteurs de riz d'Adjohoun

Tableau3 : typologies des contraintes de l'UCR/A

Tableau4 : typologies des contraintes des groupements de producteurs de riz d'Adjohoun

Tableau5 : fréquence des contraintes

Tableau6 : constitution de l'échantillonnage

Tableau7 : les méthodes, ressources et types de données

Tableau8 : catégorisation des enquêtés selon l'âge le sexe et l'ethnie

Tableau9 : Niveau d'instruction et situation matrimoniale des enquêtés

Liste des Figures

Figure 1: Situation du département en République du Bénin

Figure 2: Organigramme de l'UCR/A

Figure 3: Diagramme de Ven de l'UCR/A

Figure 4 : Diagramme de la hiérachisation des contraintes de l'UCR/A

Figure 5 : Diagramme de la hiérachisation des contraintes des groupements de producteurs de riz d'Adjohoun

Figure 6: cartographie de la chaine des valeurs du riz

Figure 7: Evolution des superficies rizicole avec l'avènement de la CAFROP

Liste des Annexes

Introduction générale

Le secteur agricole béninois occupe environ 48 % des actifs et contribue à plus de 36% à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB). Il fournit plus de 80% des recettes officielles d'exportation du pays dont 40% proviennent de la culture du coton. Compte tenu de l'importance que revêt ce secteur dans l'économie nationale et des défis du millénaire, il s'impose d'employer les moyens nécessaires afin de le rendre plus performant dans le souci d'accroitre l'économie nationale et d'améliorer les conditions de vie des producteurs. L'agriculture Béninoise dans son élan de modernité connait divers mécanismes d'accompagnement et d'appui aux producteurs, avec l'aide des partenaires, à travers plusieurs projets de développement.Ainsi pour rebooster le secteur agricole le gouvernement béninois depuis deux-mille-neuf(2009)a lancer une révolution verte à travers le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA 2009-2015) dans lequel le riz occupe une place de choix (MAEP, 2010).Ainsi pour développer la riziculture au Benin, plusieurs études ont été menées sur cette filière.(Adegbola et Al ;2013) qui affirme que Lle riz représente au Bénin la troisième céréale en termes de production après le maïs et le sorgho mais la deuxième la plus consommée après le maïs. Cet aliment, jadis consommé uniquement les jours de festivité, est de nos époque vu comme un produit alimentaire de base (Adégbola et al; 2005). Sur le plan mondial, le riz est la première céréale pour l'alimentation humaine (Abiassi et Eclou, 2006). Il contribue à plus de 20% aux calories consommées dans le monde. C'est la principale source de calorie (80%) de deux milliards d'asiatiques (FAO, 2004). Au Bénin, bien que les potentiels de production du riz soient énormes (MAEP, 2010), la production béninoise n'arrive pas à satisfaire la demande et plus de la moitié de sa population se nourrit majoritairement des riz importés (Adégbola et Singbo, 2005). De ce fait, dans le but d'éradiquer le problème d'insécurité alimentaire plusieurs partenaires techniques et financiers apportent leurs aides à cette filière pour la rendre plus compétitive et limité au maximum les importations du riz. Ainsi de nouvelles recherches sur la filière riz s'intéressent à la chaine de valeur du riz afin de voir dans quelle mesure intervenir sur chaque maillon pour avoir plus de l'avantage concurrentiel. Les acteurs intervenant dans cette dite chaine de valeur du riz sont nombreux ; Parmi, lesquels nous pouvons avoir les producteurs, les fournisseurs d'intrant, les partenaires techniques et financiers, les transformateurs, les commerçants et les consommateurs.

Cette étude se penchera sur le maillon producteur pour l'analyse des stratégies d'accès au foncier d'une part puis des stratégies de maîtrise d'eau d'autre part, qu'adoptent les producteurs pour le développement de la filière riz dans la commune d'Adjohoun.

Le présent rapport, fait le point de l'ensemble des observations et enquêtes menées sur le terrain, le point des analyses effectuées et bien évidemment des probables suggestions allant dans le cadre de l'étude ????

Introduction

Le monde rural actuel bénéficie de l'intervention de plusieurs acteurs étrangers notamment la SNV, une coopération néerlandaise qui axe ses interventions vers le secteur agricole dans le but de booster l'agriculture de notre pays. Mais, n'ayant pas une maîtrise du terrain, cette institution fait recours aux Organisations Non Gouvernementales ONG et aux structures à vocation agricole pour des prestations de services afin d'exécuter certaines tâches sur le terrain.

L'union communale des riziculteurs d'Adjohoun UCR/A  est, un cabinet d'étude qui traite des questions agricoles, se trouve donc être une des structures auxquelles la SNV par le biais du CCR-B fait appel pour l'exécution de certaines tâches notamment pour la mise en place des techniques de maîtrise d'eau approprier au reliefs de la commune, dans la production du riz puis facilité l'accès au foncier dans la commune d'Adjohoun ????.

Depuis plusieurs années la faculté d'agronomie de Parakou s'est engagée dans le système LMD (Licence Master Doctorat) qui exige la mise en oeuvre des approches orientées vers le développement des compétences professionnelles de ses apprenants. C'est dans cette optique que nous avions effectué un stage à l'union communale des riziculteurs à Adjohoun UCR/A afin de toucher du doigt les réalités du terrain dans le cadre de notre stage de fin de formation en licence professionnelle.

Ce rapport présente les résultats de l'étude menée au cours de notre apprentissage professionnel danscette structure. Il est reparti en deux parties : la première partie qui consiste en la caractérisation de la structure qu'est l'UCR/A et la deuxième en l'étude des stratégies d'accès au foncier et de maîtrise de l'eau dans la production du riz.

1. Méthodologie de travail

1.1 Choix de la structure

Le secteur agricole béninois a connu ces dernières années d'énormes réformes et de lourds investissements en raison de sa contribution au PIB soit 36% du PIB. Néanmoins il subsiste encore des problèmes qui freinent un véritable décollage du secteur notamment en relation avec l'accès au foncier et la maîtrise de l'eau qui s'avère être un grand déterminant de la production du paysan, en ce qui concerne la production du riz.

Ainsi dans le but de comprendre le mécanisme de mise en oeuvre à l'accès au foncier et stratégies mises en oeuvre pour la maîtrise de l'eau dans la riziculture, notre choix s'est porté sur l'union communale des riziculteurs d'Adjohoun (UCR/A) qui en relation avec la SNV travaille afin de mettre en place un mécanisme plus complet que ceux qui ont déjà été mis en place.

1.2Présentation de la zone d'étude

La Commune de Adjohoun est située au centre du Département de l'Ouemé, dans la vallée et à 32 km au Nord de Porto-Novo, Capitale administratif du Bénin. Sa superficie totale est d'environ 308 km². Elle est limitée au Sud par la Commune de Dangbo, au Nordpar celle de Bonou, à l'Est par la Commune de Sakété et à l'Ouest par les communes d'Abomey-Calavi et de Zè. Sa population est d'environ 60 955 habitants (RGPH3, INSAE 2002).

Le climat d'Adjohoun est de type subtropical avec deux saisons pluvieuses :

Une grande d'avril en juillet, une petite de septembre en novembre et deux saisons sèches, une petite d'août en septembre, la grande de décembre en mars. Cela permet deux cycles de cultures aussi bien sur le plateau que dans la plaine inondable. Les précipitations sont irrégulièrement réparties tout au long des saisons pluvieuses, ce qui constitue handicap pour l'agriculture pluviale. La pluviométrie moyenne annuelle est de 1122,19 mm en 50 jours de précipitation

Il existe deux types de sols à Adjohoun:

Ø les sols de bas-fonds (environ le tiers de la superficie totale de la Commune), riches et propices pour la culture du riz et de certaines cultures de contre saisons (maïs, niébé, manioc et produits maraîchers) ;

Ø les sols ferralitiques (terres de barre) très pauvres et à faible rendement.

L'agriculture absorbe la grande partie de la main d'oeuvre disponible dans la commune. C'est une agriculture utilisant des techniques rudimentaires peu propices pour une intensification de la productivité de la main d'oeuvre. En effet, en dehors des travaux nécessitant de gros efforts physiques tels que le défrichement, le labour et la construction d'infrastructures de stockage qui relèvent souvent des hommes, les femmes aussi contribuent aux activités agricoles par les opérations de semis, de sarclage, de récolte et de transport. Les moyens de production restent rudimentaires et les productions vivrières et maraîchères restent dominantes et sont destinées à satisfaire les demandes alimentaires des populations rurales et urbaines dans le commerce au niveau local (marché régional d'Azowlissè), d'Akpadanou et à l'intérieur du pays : Porto-Novo, Cotonou, Sakété, puis l'extérieur : Nigeria.

Les éléments suivants peuvent être considérés comme atouts pour l'activité agricole :

ü Les sols des bas-fonds riches et propices pour les principales cultures vivrières et maraîchères (maïs, niébé, manioc, riz, gombo, piment, légumes);

ü La possibilité de production de cultures maraîchères de contre saison ;

ü L'existence de nombreuses structures et groupes qui interviennent autour de la production agricole ;

ü L'existence de sols hydro morphes ;

ü Sols propices pour la production de palmiers sélectionné et naturelle.

ü L'intervention de services déconcentrés, d'ONG, de projets et de structures d'appui notamment : CeCPA, GRAPAD, PADSA, PADPPA, PDRT, CLCAM, CREP, FACOR.

Dans cette commune, cohabitent plusieurs groupes socioculturels dont les quatre (04) ethnies essentielles sont : le Wémè, le Fon, le Yoruba et l'Adja. L'ethnie majoritaire est le Wémè, suivie des Fon et des Yoruba. Ils pratiquent diverses religions dont les plus importantes sont : l'animisme et le christianisme. On observe cependant le développement de l'Islam dans la commune et un foisonnement d'églises.

UCR Adjohoun

Figure 1: Situation du département en République du Bénin

Source : Cahier des villages et quartiers de ville/ Département de l'Ouémé

2. Outils d'investigation

Les principales méthodes de collecte de données utilisées sont la documentation, les entretiens et l'observation directe. Les données recueillies ont été analysées grâce à l'analyse FFOM. (il y a unité d'investigation avant outils de investigation)

2.1- Outils de collecte de données

Les données ont été collectées grâce à l'utilisation de certains outils tels que : la documentation et les divers types d'entretiens existant.

2.1.1- La documentation

La documentation consistegénéralement à étudier les documents préexistants dans le domaine d'étude choisi. Ainsi notre phase de documentation a consisté à faire des recherches documentaires sur le net afin d'étudier les travaux préexistant sur le mécanisme d'accès au foncier, les stratégies de maîtrise de l'eau dans la commune d'Adjohoun et à consulter les différents statuts fondamentaux et rapports de la structure.

2.1.2- Les entretiens 

Selon Baco (2004), l'entretien consiste à produire et à faire produire du discours comme moyen d'accéder au point de vue de l'acteur (perceptions et représentations), à sa compréhension des faits afin de pouvoir décrypter le social.

Il existe divers types d'entretiens. Pour la collecte des informations nous avons effectué : des entretiens structurés, semi structurés et non structurés.

Des guides d'entretiens, des questionnaires préalablement établis ont été adressés aux agents de l'UCR/A afin d'obtenir les informations telles que : la mission, l'objectif, la vision l'historique, les contraintes de ladite structure. Des entretiens ont également été réalisés avec les producteurs et les agents de la mairie ???de la zone d'étude précisément la commune d'Adjohoun.

2.1.3- Le Focus groupes

Le focus groupe encore appelé discussion de groupe dirigée vise essentiellement à recueillir les opinions des individus et à impulser une dynamique de groupe de manière à aboutir à des réponses collectivement validées aux différentes questions posées au groupe.

Un focus groupe ou entretien de groupe a été réalisé en présence des producteurs des arrondissements suivants : Houèda, Codé, Todé, Goutin, et Azowlissè ; rassemblées en groupementsafin d'obtenir d'eux des réponses communes et acceptées de tous.

2.1.4- Observation participante

L'observation participante entre en compte de ce que nous avons pu remarquer durant notre séjour au sein de la structure et qui est intervenu dans la rédaction du rapport. Les relations de travail qui lient les employés au sein de la structure, la ponctualité et la gestion de l'information sont autant de choses que nous avions eu à découvrir au moyen de l'observation participante.

2.1.5- Triangulation

Les informations collectées étant d'origine diverses quoique traitant des mêmes questions reflètes parfois des écarts et nous avons effectués une triangulation de ces dernières pour l'obtention d'informations fiables puisque issus d'avis partagés.

2.2- Outils d'analyse 

L'outil FFOM, le diagramme de Ven et la statistique descriptive ont été utilisées pour l'analyse des données.

2.2.1- Outil FFOM 

Nous avons effectué l'analyse diagnostique de la structure grâce à l'outil FFOM. Il nous a permis d'identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces de la structure. Il s'en est suivi une catégorisation et une hiérarchisation des contraintes. éléments collectés.

2.2.2- Diagramme de Ven

Le diagramme de Ven nous a permis d'identifier : les différents partenaires et la nature de la relation qui les lient à ladite structure.

2.2.3- La statistique descriptive

Elle a permis le calcul des fréquences qui ont servi à la réalisation du diagramme d'hiérarchisation des contraintes.

3- Description de la structure

La description de l'union communale des riziculteurs d'Adjohoun(UCR/A) consiste, à présenter : sa mission, sa vision, ses objectifs, ses principes de fonctionnement et son historique.

3.1- Missions

L'UCR/A intervient dans toute la commune d'Adjohoun et a pour missions :

Ø Alphabétisation et Formation des producteurs membres ;

Ø Développement de la filière riz

3.2- Vision

La vision de l'UCR/A est de promouvoir d'une part la riziculture dans la commune d'Adjohoun et de valoriser d'autre part les potentialités agricoles de la vallée de l'Ouémé.

3.3- Objectifs de l'union communale des riziculteursd'Adjohoun

L'UCR/Aaccompagne près de 6500 producteurs

L'UCR/A est créée pour:

ü Représenter les producteurs membres de l'UCR/A à l'échelon communal, départemental et national ;

ü Contribuer au développement des activités des producteurs membres ;

ü Effectuer toute opération économique et sociale susceptibles d'améliorer les revenus et les conditions de vie des producteurs membres.

ü Coordonner les opérations d'approvisionnement des membres en intrants et en équipements agricoles ainsi que l'écoulement de leur productions ;

3.4- Historique de l'union communale des riziculteurs d'Adjohoun UCR/A

De façon informelle, l'Union Communale des Riziculteurs de la commune d'Adjohoun (UCR/A) a commencé depuis 2006. Au départ, elle regroupait les producteurs de seulement trois villages dont Houèda, Goutin et Todé. Il s'agissait d'un petit noyau qui produisait du riz juste pour garder la valeur culturale de vallée de l'Ouémé après tant d'échec de la part des multitudes projets d'intervention dans la période révolutionnaire et ayant pour objectifs la valorisation de la vallée. Elle était membre fondateur de l'Union des Riziculteurs de l'Ouémé Plateau (URIZOP) et c'est bien ce qui a conduit à plusieurs évènements dont la coalisions des producteurs de la commune de Dangbo et ceux d'Adjohoun dénommée URIDA et ceci de 2006 à 2010. Aussi de 2010 à 2011 notons l'intégration de trois nouveaux villages tels que : Azowlissè, Kakanitchoué et Codé. Il faut noter que, jusqu'à cette étape d'expérience, l'UCR/A, à cause de son statut de non existence et surtout du manque de moyens financiers pour l'atteinte de ses objectifs n'arrivait pas du tout à faire la collecte des données socio-économiques concernant ses membres (producteurs à la base). C'est alors que dans cette période, le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B) a procédé à cette collecte de données.

Ceci étant, l'UCR/A en 2012 a tenu son Assemblée Générale constitutive où elle s'est enregistrée de façon formelle au niveau du CARDER de la commune d'Adjohoun et c'est ce qui lui permet de connaitre une existence officielle. Mais il est important de noter que jusqu'à cette étape, l'UCR/A n'a eu aucun partenariat ou aucune aide extérieure ; mais heureusement en 2014, elle a décroché un partenariat avec la SNV où elle a véritablement un bureau et a pris ses responsabilités en ce qui concerne la collecte de données par rapport à ses membres (coopératives villageoises). C'est le seul partenariat qui fournit des appuis techniques à l'UCR/A depuis 2014 jusqu'à présent.

4- Fonctionnement

4.1- Organisation

L'UCR/A est organisée de la manière suivante :

ü L'Assemblée Générale

L'Assemblée Générale est composée des délégués de toutes les Coopératives de producteurs membres de l'UCR/A. Elle représente l'organe suprême et souverain de décisions de l'UCR/A. L'Assemblé Générale (AG) élit les membres du Conseil d'Administration (CA) et fixe la part sociale des membres. Elle se réunit une fois par an en session ordinaire et en session extraordinaire toutes les fois que l'urgence des problèmes à résoudre l'exige.

ü Le conseil d'Administration

L'Union Communale des Riziculteurs de la commune d'Adjohoun est administrée par un Conseil d'Administration composé :

- D'un Président qui veille entre autre à l'utilisation efficiente des ressources de l'UCR/A ;

- D'un Vice-Président qui assiste le président dans ces fonctions ;

- D'un Secrétaire qui assure la circulation de l'information au sein du CA ;

- D'un Trésorier qui élabore le budget de fonctionnement et examine les rapports financiers de l'UCR/A ;

- D'un responsable à l'approvisionnement et à la commercialisation ;

- D'un responsable à l'aménagement Rizicole ;

- D'un responsable à la formation.

ü Le comité de contrôle

Le Comité de contrôle est l'organe de supervision interne et de sauvegarde des intérêts de l'UCR. Il a notamment pour attribution de :

- Veiller à l'application rigoureuse des principes, des textes législatifs, réglementaires et statutaires en matière coopérative ;

- Veiller au fonctionnement harmonieux de l'UCR, notamment des organes ;

- Contrôler à tout moment, en tout cas, au moins deux fois par an les documents de gestion ;

- Présenter aux Assemblées Générales un rapport écrit de ses activités.

Figure 2: Organigramme de l'UCR/A

AssembléeGénérale

Comitédecontrôle

Conseild'Administration

Président

Secrétaire

Trésorier

DifférentsResponsablesd'activitésdel'UCR

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Légende :

Lien de travail

4.2- Ressources de l'UCR/A de la commune d'Adjohoun

4.2.1- Ressources financières

Les ressources de l'UCR/A sont constituées de :

- droits d'adhésions ;

- parts sociales libérées ;

- cotisations spéciales des membres ;

- frais de prestations de services aux membres et aux tiers ;

- différentes réserves constituées ;

- prélèvements opérés sur les ristournes et les plus-values autorisés par l'Assemblée Générale ;

- les dons, legs, subvention et emprunts provenant de sources privées ou publiques et dont les objectifs sont comptables avec ceux de l'UCR/A.

4.2.2- Ressources humaines

A l'UCR d'Adjohoun on note le manque du personnel administratif ; seul le conseiller technique assure les rôles de secrétaire, de trésorier, puis de comité de control ce qui entrave au bon fonctionnement de la structure.

4.2.3-Ressources matérielles

La plupart des matériels roulants de l'UCR d'Adjohoun sont généralement de matériel didactique (ordinateur, imprimante, etc.) fournis par les bailleurs pour l'exécution de leur programme. Il est a noté que la SNV constitue le seul projet qui a doté l'UCR/A de ce matériel pour faciliter la formation et le suivi du Conseil à l'Exploitation Familiale au niveau des producteurs membres de l'UCR. Signalons que l'UCR/A est dotée par le projet CISV d'un bureau équipé qui constitue leur siège social.

Ø Affiliation stratégique de l'UCR de la commune d'Adjohoun

Pour l'exécution de ces différentes activités, l'UCR d'Adjohoun collabore actuellement avec plusieurs partenaires d'ordre technique et financier qui sont entre autres : URIZOP, SNV, CAFROP, MARIE, CEG d'Adjohoun, CARDER, URIDA, ONASA et les bénéficiaires qui sont les riziculteurs d'Adjohoun. Les affiliations stratégiques de l'institution sont représentées par le diagramme de Ven ci-dessous. Les différences de taille des ellipses n'ont aucune signification et n'influencent donc ni la nature des relations ni leurs degrés.

Figure 3 : Digramme de Ven de l'UCR/A

ONASA

URIZOP

CAFROP

CEG Adjohoun

UCR D'ADJOHOUN

URIDA

SNV

RIZICULTEURS

CARDER

MAIRIEEEEE

Légende :

Forte relation Partenaire Technique et Financier

Faible relation Partenaire technique

Entraide technique mutuelle Bénéficiaire

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Ø Brève description des programmes en cours d'exécution

Depuis son enregistrement en 2012, l'UCR/A n'a réussi à obtenir ni d'appui financier, ni celui technique jusqu'en 2014 où elle a eu un partenariat avec la SNV dans la réalisation du programme PRORIZ. Ledit projet a débuté depuis juin 2014 et consiste en la formation des riziculteurs sur les techniques de culture du riz, sur la gestion du foncier et sur le Conseil à l'Exploitation Familiale (CEF). Son objectif est de rendre performant les riziculteurs de la commune d'Adjohoun dans la gestion de leurs exploitations. Il est important de noter que le programme prend fin en décembre prochain.

5- Contraintes rencontrées

5.1- Matrice FFOM

Sur la base des observations participantes de la structure, des interviews que nous avons réalisé avec le personnel, de l'enquête menée auprès des bénéficiaires et de la revue de documentation, nous avons pu collecter des informations relatives aux forces, faiblesses, opportunités et menaces de la structure que nous avons schématisé dans la matrice FFOM ci-dessous. Dans cette matrice, nous entendons par :

· Force, tout élément interne qui facilite l'exécution des activités de l'entreprise ou qui contribue à l'atteinte de ses objectifs. Autrement dit, ce sont les avantages de l'UCR/A et tout ce qu'elle fait de bien.

· Faiblesse, tout élément interne qui empêche ou qui fait obstacle à la réalisation des objectifs de l'UCR/A. Ce sont des éléments qu'elle doit améliorer.

· Opportunité, élément de l'environnement externe (existant ou naissant) pouvant être saisi par l'entreprise pour la réalisation de ses ambitions.

· Menace, tout élément de l'environnement externe (existant ou naissant) constituant un obstacle pouvant porter atteinte au fonctionnement de l'UCR/A. Précisons que les forces et faiblesses sont des variables contrôlables de l'UCR/A alors que les opportunités et menaces sont hors de son contrôle.

L'analyse diagnostique dans sa globalité a été guidée par la méthode SWOT (Strengths -Weaknesses - Opportunities - Threats) développée dans une approche participative. Elle est connue sous le nom de FFOM (Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces) en abréviation française. Il s'agit d'une méthode initialement développée dans le milieu des entreprises dans les pays industrialisés comme outil pour leur planification stratégique. Si de nombreux modèles de planification stratégique ont vu le jour depuis les années 70, la plupart restent basés sur la méthode SWOT. Cette méthode est un outil d'analyse permettant de réaliser le diagnostic interne et le diagnostic externe d'une entreprise. Le diagnostic interne permet de faire ressortir les forces et faiblesses de l'entreprise et le diagnostic externe expose les opportunités et menaces de l'environnement de l'entreprise. Elle vise à identifier les stratégies qui maximisent le potentiel de forces et d'opportunités et qui minimisent l'impact des faiblesses et des menaces. L'application de cette méthode nous a conduits à l a matrice SWOT qui présentent les forces et faiblesses de l'UCR/A d'une part; et les opportunités et menaces qui prévalent dans son environnement d'autre part.

Il faut bien faire la mise en forme (interligne 1,5)

Tableau 1 : Matrice FFOM de l'UCR/A

 

Forces

Faiblesses

Facteurs Internes

§ Structuration de l'UCR/A

§ Affiliation à l'URIZOP et au CCR-B

§ Existence de textes statutaires

§ Existence d'un conseiller technique

§ Encadrement des coopératifs membres

§ Manque d'infrastructures

§ Manque de performance au niveau de l'administration

§ Non application des textes statutaires

§ Difficultés dans la mise en application des formations reçues

§ Non-paiement des cotisations

§ Attente des dons et subventions des projets et ONG pour innover

§ Faible participation des membres aux réunions

 

Opportunités

Menaces

Facteurs Externes

§ Localisation de l'UCR dans la vallée de l'Ouémé

§ Projets et programmes en appui

§ Dépendance des structures faitières

§ Marché extérieur

§ Manque de moyens pour la lutte contre les oiseaux granivores et les ravageurs

§ Insuffisance numérique de personnel d'encadrement

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Pour quoi deux SWOT ?

Tableau 2: Matrice SWOT des groupements de producteurs de riz

Analyse interne

Forces

Faiblesses

Ø Disponibilité de bas-fonds, de plaines inondables fertiles et d'eau

Ø L'organisation des groupements de producteurs

Ø Formations reçues par les producteurs sur de nouvelles technologies

Ø Expérience des producteurs en production rizicole

Ø Facilité d'approvisionnement en semences et autres intrants

Ø Appui, suivi et encadrement des producteurs

Ø La distribution de la variété IR841 de riz

Ø Organisation des producteurs pour la vente du riz, ventes groupées

Ø Accès au foncier

Ø Non-respect des itinéraires techniques et des opérations post-récolte

Ø Moyens de production archaïques

Ø Présence des oiseaux granivores et rongeurs

Ø Presque inexistence de matériels post-récolte

Ø Utilisation des récoltes précédentes comme semence

Ø Manque de marché d'écoulement des produits

Ø Manque de capital financier

Analyse externe

Opportunités

Menaces

Ø Disponibilité de terres cultivables

Ø Fertilité naturelle des sols

Ø Présence des IMF, de l'entreprise d'organisation et de service (CAFROP) et des projets d'appui (SNV)

Ø Intérêt croissant des dirigeants pour la promotion de la filière

Ø Contact permanent entre producteurs, agents du SCDR et l'équipe de suivi de la SNV

Ø Aléas climatiques

Ø Faible niveau de maitrise de l'eau

Ø Inadaptation des crédits agricoles

Ø Non aménagement des terres (inondations, sécheresse)

Ø Coût élevé des intrants et de matériels de chasse

Ø Cherté et rareté de la main-d'oeuvre

Ø Coût élevé des équipements agricoles

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

5.2-Typologie des contraintes de l'UCR/A

A partir de la matrice FFOMrespectives de l'UCR/A ci-dessus, on constate que les facteurs qui entravent les objectifs de l'UCR/A et des coopératives sont de plusieurs types. Le tableau ci-dessous fait part de cette typologie

Tableau 3 : Typologie des contraintes de l'UCR/A

Types

Contraintes

Social

- Non application des textes statutaires (C1)

- Faible participation des membres aux réunions ()

- Insuffisance numérique de personnel d'encadrement (C3)

Economique

- Non-paiement des cotisations (C4)

- Attente des dons et subventions des projets et ONG pour innover (C5)

- Manque de capital financier (C6)

Technique

- Manque d'infrastructures (C7)

- Manque de performance au niveau de l'administration (C8)

- Dépendance des structures faitières (C9)

- Difficultés dans la mise en application des formations reçues (C10)

Environnemental

- Marché extérieur (C11)

- Les oiseaux granivores et les ravageurs (C12)

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

5.3-Typologie des contraintes des groupements de producteurs de riz

A partir de la matrice de l'analyse FFOM des coopératives de producteurs de riz ci-dessus, on constate que les facteurs qui entravent les objectifs des coopératives sont de plusieurs types. Le tableau ci-dessous fait part de cette typologie

Tableau 4: Typologie des contraintes des groupements de producteurs du riz

TYPES

CONTRAINTES

SOCIAL

o Difficulté à l'accès au foncier (P1)

ECONOMIQUE

o Manque de marché d'écoulement des produits (P2)

o Manque de capital financier (P3)

o Inadaptation des crédits agricoles (P4)

o Coût élevé des intrants et de matériels de chasse (P5)

o Cherté et rareté de la main-d'oeuvre (P6)

o Coût élevé des équipements agricoles (P7)

TECHNIQUE

o Non-respect des itinéraires techniques et des opérations post-récolte (P8)

o Moyens de production archaïques (P9)

o Presque inexistence de matériels post-récolte (P10)

o Utilisation des récoltes précédentes comme semence (P11)

o Faible niveau de maitrise de l'eau (P12)

o Non aménagement des terres (inondations, sécheresse) (P13)

ENVIRONNEMENTAL

o Présence des oiseaux granivores et rongeurs (P14)

o Aléas climatiques (P15)

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

5.4-Hiérarchisation des contraintes de l'UCR/A

La hiérarchisation des contraintes consiste à classer les contraintes selon les conséquences qu'elles auraient sur la mise en oeuvre des activités de notre structure d'accueil. Plusieurs méthodes permettent de réaliser cette hiérarchisation mais nous avons préféré la comparaison par paire.

De la matrice SWOT de l'UCR/A ci-dessus, nous dénombrons essentiellement douze (12) contraintes auxquelles est confrontée la structure.

C1 : Non application des textes statutaires ;

 : Faible participation des membres aux réunions ;

C3 : Insuffisance numérique de personnel d'encadrement ;

C4 : Non-paiement des cotisations ;

C5 : Attente des dons et subventions des projets et ONG pour innover ;

C6 : Manque de capital financier ;

C7 : Manque d'infrastructures ;

C8 : Manque de performance au niveau de l'administration ;

C9 : Dépendance des structures faitières ;

C10 : Difficultés dans la mise en application des formations reçues ;

C11 : Marché extérieur ;

C12 : Les oiseaux granivores et les ravageurs.

Il nous revient donc de ressortir de ces contraintes, celles majeures. Pour cela, nous allons utiliser la comparaison par paires. C'est un outil d'analyse qui consiste à prendre les contraintes capitales et à les comparer deux à deux. Ainsi on a le tableau suivant :

 

C1

 

C3

C4

C5

C6

C7

C8

C9

C10

C11

C12

C1

 
 

C3

C4

C5

C6

C7

C8

C9

C10

C11

C12

 
 
 

C3

C4

C5

C6

C7

C8

 

C10

C11

C12

C3

 
 
 

C4

C5

C6

C7

C8

C3

C3

C11

C12

C4

 
 
 
 

C4

C4

C4

C4

C4

C4

C11

C4

C5

 
 
 
 
 

C6

C7

C8

C5

C10

C11

C12

C6

 
 
 
 
 
 

C6

C6

C6

C6

C6

C6

C7

 
 
 
 
 
 
 

C7

C7

C7

C11

C12

C8

 
 
 
 
 
 
 
 

C8

C8

C11

C12

C9

 
 
 
 
 
 
 
 
 

C10

C11

C12

C10

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C11

C12

C11

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C11

C12

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Il résulte de la comparaison par paire des contraintes le tableau de fréquence suivant :

Tableau 5 : Fréquence des contraintes de l'UCR/A

C1

 

C3

C4

C5

C6

C7

C8

C9

C10

C11

C12

00

02

04

10

04

10

07

06

01

04

10

08

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015


Figure 4 : Diagramme de la hiérarchisation des contraintes de l'UCR/A

C4

De la comparaison par paire et du diagramme ci-dessus, nous déduisons la hiérarchisation ci-après :

V

C8

C1

V

V

V

V

V

V

V

V

V

V

C9

C10

C3

C5

C7

C12

C6

C11

Conclusion 1

L'analyse faite des fréquences et du diagramme de la hiérarchisation des contraintes révèle que parmi tant de contraintes qui handicapent le bon fonctionnement de l'UCR/A, les plus importantes sont :

C3 : Insuffisance numérique de personnel d'encadrement ;

C11 : Marché extérieur ;

C6 : Manque de capital financier.

Il faut noter que ces contraintes sont d'ordre économique et social.

5.5-Hiérarchisation des contraintes des groupements de producteurs du riz

De la matrice SWOT des groupements de producteurs du riz ci-dessus, nous comptons essentiellement quinze (15) problèmes P auxquelles sont confrontés les producteurs de riz dans la vallée de l'Ouémé.

P1 : Difficulté à l'accès au foncier

P2 : Manque de marché d'écoulement des produits

P3 : Manque de capital financier

P4 : Inadaptation des crédits agricoles

P5 : Coût élevé des intrants et de matériels de chasse

P6 : Cherté et rareté de la main-d'oeuvre

P7 : Coût élevé des équipements agricoles

P8 : Non-respect des itinéraires techniques et des opérations post-récolte

P9 : Moyens de production archaïques

P10 : Presque inexistence de matériels post-récolte

P11 : Utilisation des récoltes précédentes comme semence

P12 : Faible niveau de maitrise de l'eau

P13 : Non aménagement des terres (inondations, sécheresse)

P14 : Présence des oiseaux granivores et rongeurs

P15 : Aléas climatiques

A travers une comparaison par paire, nous allons ressortir de ces problèmes, ceux majeurs que rencontrent les producteurs de riz dans la vallée dans la vallée de l'Ouémé.

 

P1

P2

P3

P4

P5

P6

P7

P8

P9

P10

P11

P12

P13

P14

P15

P1

 

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P1

P2

 
 

P3

P2

P2

P2

P7

P8

P2

P2

P2

P2

P3

P4

P2

P3

 
 
 

P3

P3

P3

P3

P8

P3

P3

P3

P12

P3

P3

P3

P4

 
 
 
 

P5

P6

P7

P8

P9

P4

P4

P12

P4

P14

P4

P5

 
 
 
 
 

P5

P5

P8

P5

P5

P5

P5

P5

P5

P5

P6

 
 
 
 
 
 

P6

P6

P6

P6

P6

P12

P6

P14

P6

P7

 
 
 
 
 
 
 

P7

P7

P7

P7

P7

P7

P14

P7

P8

 
 
 
 
 
 
 
 

P9

P10

P8

P12

P8

P14

P8

P9

 
 
 
 
 
 
 
 
 

P9

P9

P12

P9

P9

P9

P10

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P10

P12

P13

P14

P10

P11

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P12

P13

P14

P11

P12

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P13

P12

P12

P13

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P14

P13

P14

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P14

P15

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Après la comparaison par paire des contraintes, nous obtenons le tableau de fréquence suivant :

Tableau 6 : Hiérarchisation des contraintes des groupements des producteurs de riz

P1

P2

P3

P4

P5

P6

P7

P8

P9

P10

P11

P12

P13

P14

P15

14

08

12

04

10

08

09

07

07

03

01

08

05

08

00

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015


Figure 5 : Diagramme de la hiérarchisation des contraintes des producteurs

Du diagramme et de la comparaison par paire effectuée ci-dessus, nous déduisons la hiérarchisation ci-après :

V

V

V

V

V

13

V

V

V

V

V

V

V

V

V

15

11

10

4

9

8

14

12

2

6

7

5

3

1

P :

Conclusion 2

L'analyse faite des fréquences et du diagramme de la hiérarchisation des contraintes révèle que parmi tant de problèmes qui entravent la production du riz dans la vallée de l'Ouémé, les plus importants sont :

P1 : Difficulté à l'accès au foncier ;

P3 : Manque de capital financier ;

P5 : Coût élevé des intrants et de matériels de chasse.

Conclusion

Des conclusion1 et 2 et vu les contraintes majeures auxquelles fait face l'UCR/A : C3 (Insuffisance numérique de personnel d'encadrement),C11 (Marché extérieur) et C6 (Manque de capital financier) ; ainsi que les problèmes fondamentaux que rencontrent les producteurs de riz : P1 (Difficulté à l'accès au foncier), P3 (Manque de capital financier) et P5 (Coût élevé des intrants et de matériels de chasse), nous nous posons la question de savoir si la production du riz est rentable dans la commune d'Adjohoun.

La réponse à cettequestion nous amène donc à faire une étude des stratégies d'accès au foncier et de maîtrise de l'eau dans la production du riz à Adjohoun.

THEME : « production du riz à Adjohoun : Accès au foncier et maîtrise de l'eau »

1-Problématique/justification

Le Gouvernement du Bénin a opté pour la croissance de l'économie à travers la diversification des filières agricoles. Pour se faire, le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA, 2009-2015) dont l'axe majeur d'intervention est la promotion des filières, a retenu le développement de treize filières porteuses dont celle de riz compte tenu de son importance socio-économique et alimentaire. En effet, la culture du riz en Afrique de l'Ouest est à un stade crucial de son développement. Il est devenu la céréale la plus consommée en Afrique de l'Ouest après le maïs, le sorgho et le mil ; En effet, 36 % de la consommation totale de céréales entre 2006 et 2011 était le riz (FAO). Plus de trois millions des exploitations familiales (à petite échelle) sont impliqués dans la production de riz, avec une superficie cultivée de près de six millions d'hectares (VECO et al, 2013). Parmi les différentes spéculations en Afrique de l'Ouest, le riz constitue l'un des plus grands à potentiels de croissance économique et génère des revenus pour les agriculteurs (Afrique du riz, 2011).

La république du Bénin, prévoit que d'ici 2050 la production agricole devra augmenter de 70 % afin de nourrir sa population. À cette date, 47 % de la population connaîtra de sérieux problèmes d'approvisionnement en eau, selon les prévisions du ministère de l'énergie et de l'hydraulique (étude de 2012). La compétition pour le captage de l'eau agricole va s'intensifier avec l'urbanisation et l'industrialisation ce qui engendrerait une rareté et une cherté des terres cultivable voir même leurs inexistences. Des phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes, dus au changement climatique, vont aggraver l'incidence des sécheresses et des crues. La sécurité alimentaire dépendra de ce fait d'un accès plus ou moins non conflictuel au foncier cultivable, d'une augmentation de la production agricole et d'une réduction de la consommation d'eau.

Au Bénin, les habitudes alimentaires des populations ont été modifiées et le riz qui autrefois était considéré comme un repas de fête est aujourd'hui consommé au quotidien tant en milieu rural qu'en milieu urbain. Du coup, les besoins en consommation du riz sont devenus élevés allant de 25 à 30 kg/hab/an, soit 175 000 à 210 000 tonnes l'an (DPP/MAEP 2009). La culture du riz représente entre un quart et un tiers de la consommation mondiale d'eau douce (Bouman et al. 2007). Avec la pratique actuelle de l'inondation continuelle des rizières, la riziculture reçoit deux à trois fois plus d'eau que les autres céréales irriguées, même si le riz présente un taux de transpiration (l'eau interne utilisée par la plante pour la croissance et la production) égal à celui du blé et d'autres céréales (Tuong et al. 2005, cité par Bouman et al. 2007).

Les travaux sur le riz, autrefois rares, ont connu une importance notoire ces dernières décennies. Ils ont été conduits sur tout le territoire national par des institutions et des centres de recherche. Ils ont également fait l'objet des thèses et mémoires d'étude. Ainsi prenant en compte le développement régional dans la filière riz, la SNV a initié et financé un projet sur la filière riz, intitulé, « PRORIZ ». A travers ce projet pilote régional, la SNV veut d'une part améliorer ses connaissances de la filière, et d'autres part, se penche sur l'amélioration des stratégies les plus garants, et moins protocolaire d'accès au foncier et conservateurs du titre de propriété, puis des méthodologies améliorant l'efficience del'usage de l'eau,ou sa productivité, dans la production du riz, qui permettra de réaliser des économies d'eau, laquelle pourrait être redirigée vers d'autres usages; pour le développement de la filière riz dans la commune d'Adjohoun. (la phrase est trop longue pour une bonne compréhension)

En effet dans ce rapport il sera questions d'aborder l'accès aux ressources en terres et en eau.

De tout ce qui précède, les questions de recherches suivantes se posent donc :

- Quels est le mode de faire valoir privilégier des exploitants pour accéder au foncier dans la commune d'Adjohoun ?

- Existe-il une disparité entre homme et femme dans les stratégies d'accès au foncier ?

- Quels sont les stratégies de maîtrise d'eau adoptée par les riziculteurs ?

- Les stratégies de maîtrise d'eau adoptée par les riziculteurs sont-ils adaptés aux reliefs de la commune et dans la production du riz ?

- Quel impacte à l'accès au foncier sur la production du riz ?

2 -Objectifs et hypothèses de l'étude

2.1- Les objectifs de l'étude

L'objectif global de cette recherche consiste à analyser l'accès au foncier et la maîtrise de l'eau pour le développement de la filière riz dans la commune d'Adjohoun.

De façon spécifique, il s'agira de :

Objectif spécifique 1 : Analyser les stratégies mise en oeuvre pour l'accès au foncier par les riziculteurs dans la commune d'Adjohoun ;

Objectif spécifique 2 : Analyser les stratégies mise en oeuvre par les riziculteurs pour la maîtrise de l'eau dans la commune d'Adjohoun ;

Objectif spécifique 3 : Analyser l'effet de l'accès au foncier sur la production du riz dans la commune d'Adjohoun ;

2.2- Hypothèses (H)

Pour atteindre ces objectifs, la recherche procédera à la vérification des hypothèses suivantes :

H1 : l'accès au foncier constitue un facteur limitant dans la production du riz dans la commune d'Adjohoun ;

 H2 : les stratégies de maîtrise de l'eau développer par les riziculteurs de la commune d'Adjohoun sont inadaptés ;

H3 : les problèmes d'accès au foncier impactent négativement la production du riz dans la commune d'Adjohoun ;

3. Revue littéraire

3.1. Définition des concepts

· Chaine de valeur

Selon (Miller et da Silva, 2007), la Chaîne de valeur est l'ensemble des acteurs (privés, publics, y compris les fournisseurs de services) et l'ensemble des activités à valeur ajoutée qui contribuent à porter un produit de la phase de production au consommateur final. Dans le cas de l'agriculture, on peut parler d'un ensemble de processus et de flux « de la ferme à la table »

Selon Porter, la chaine de valeur repose sur l'enchainement, la succession d'activités étape par étape jusqu'au produit ou au service final. Chaque étape permet d'y ajouté une valeur et donc à contribuer à l'avantage concurrentiel.

Une chaîne de valeur n'est ni plus ni moins qu'un partenariat étroit entre différents maillons de la chaîne d'approvisionnement, Dans le but de répondre aux demandes des consommateurs et de créer de la valeur et des profits. (Bulletin porc Québec 2005)

On peut alors dire que d'après ces définitions que la chaîne de valeur est une série d'activité génératrice de revenu de la production jusqu'à la consommation tout en visant l'avantage concurrentiel dans le but de répondre aux demandes des consommateurs et de créer de la valeur et des profits. Elle est donc l'enchainement et la succession d'activité à valeur ajouté qui permet de porter un produit de la phase de production jusqu'au consommateur final

· Le foncier

Le foncier est un concept polysémique. C'est un concept issu du latin `'fundus'' qui veut dire `'fonds de terre'' et qui selon le collectif d'auteur Le Bris E., Le Roy E. et Mathieu P. (1991) « est l'ensemble des règles définissant les droits d'accès, d'exploitation et de contrôle concernant la terre et les ressources naturelles ». Cette acception à l'analyse met l'accent sur la dimension sociale du foncier, rapport entre les hommes et les groupes sociaux partie intégrante du fonctionnement de la société.

Pour STAMM (1998) le foncier peut se concevoir comme un «fait social total» constitué à la fois par la terre et par l'ensemble des relations entre les individus et les groupes pour l'appropriation et l'utilisation des ressources. Il apparaît donc comme support et capital intervenant dans la production avec une dimension religieuse, culturelle et affective. Parlant de dimension religieuse

Selon MALO H. (2005) toutes ces définitions font appel à la notion de maîtrise foncière qui est utilisée en anthropologie pour désigner toutes les formes d'appropriation, de pouvoir de gestion et de contrôle social sur les terres en incluant les formes de régulation d'origine coutumière ou contractuelle

Comme on peut le remarquer, le foncier est multidimensionnel. Il met en jeu des facteurs économiques (la valeur de la terre, l'enjeu économique de son contrôle) ; des facteurs juridiques (les normes coutumières ; le statut légal de la terre et des ressources, les dispositifs législatifs) ; des facteurs institutionnels (les instances d'arbitrages, de décision, l'administration foncière) ; des facteurs techniques (les techniques d'aménagement de l'espace qui transforment la valeur et parfois le statut de la terre)

Dans le cadre de la présente étude nous définissons le foncier comme un capital physique constitué de la terre et les autres ressources naturelles (eau, flores, faune...), et un facteur de production d'une part, et comme l'ensemble des relations entre les individus et les groupes sociaux dans l'appropriation des ressources.

· La maîtrise de l'eau

· Le système de riziculture intensive SRI

La technique du SRI a été créée à Madagascar en 1983 par le père Jésuite Henri de Laulanié suite aux observations lors d'une sécheresse.
Elle consiste à profiter des caractéristiques de Tallage (une graine donne plusieurs plants) du Rriz afin d'augmenter les rendements tout en réduisant la consommation en eau. Le tallage du riz peut monter jusqu'à 200 brins par graines. Le SRI n'est pas une méthode technologique standardisée.La technique du SRI à plusieurs avantages. Tout d'abord, cette culture permet d'augmenter les rendements de production tout en réduisant la consommation en eau de la plante et en réduisant la quantité de semence utilisée.Encyclopédie Universelle. 2014.

· Diguette

Une diguette désigne une petite digue, plus large qu'une crête, normalement d'une hauteur minimum de 20 cm et maximum d'un mètre, utilisée pour le contrôle des eaux de ruissellement dans une surface irriguée (Les casiers de riziculture irriguée sont entourés de diguettes).

Les diguettes se caractérisent par leurs matériaux de construction (diguette en terre, diguette en pierres ou diguette mixte), leur forme (triangulaire, trapézoïdale ou semi-circulaire), leur dimension (grande diguette semi-circulaire), leur position par rapport à la pente du terrain (diguette en courbe de niveau, diguette de dérivation en biais, diguette perpendiculaire de dérivation) et parfois, par la présence de diguettes transversales (diguette de raccordement).Aquaportail 2007-15.

· Nivelage

· Repiquage

· Bas-fond

Selon la définition du CIEH et de l'Université de Wageningen, les bas-fonds sont des fonds plats ou concaves des axes d'écoulement temporaires qui sont inondés pendant des périodes d'au moins plusieurs jours et dans lesquels on trouve des sols aux caractéristiques hydro morphes ;

· Plaine inondable

3.2.Point des travaux de recherche antérieur

Le défi majeur que constitue la filière riz au Benin a poussé plusieurs chercheurs a s'intéressé à la filière dans l'optique de son développement.

Ainsi, la fiche technique est réalisée par Bilgo A., Subsol S., Bazié P., 2014 dans le cadre du projet « intégration de l'adaptation au changement climatique dans les secteurs de l'agriculture et de l'eau en Afrique de l'Ouest » qui est financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en oeuvre par le Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le cadre de l'appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes d'adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en oeuvre du système de riziculture intensive (SRI) qui permet d'améliorer la résilience des producteurs à l'insécurité alimentaire.Cette fiche technique montre comment le système de riziculture intensive (SRI) permet d'améliorer la production agricole au Benin. Le SRI optimise le fort pouvoir de tallage du riz en créant des conditions favorables avec très peu de semences (1 plant par poquet par repiquage), d'eau (immersion non permanente) et d'engrais chimique. Il nécessite cependant un enrichissement organique du sol et un entretien (désherbage pour réduire les compétitions avec les mauvaises herbes) permettant un bon développement végétatif.

Aussi, (Adegbola et sodjinou, 2003) ont effectués une étude intitulée Analyse de la compétitivité de la riziculture au Béninoise. Apes ???plusieurs changement intervenir dans la filière il était donc nécessaire d'effectuer des études pour analyser sa compétitivité. Cette étude avait pour objectif d`identifier les systèmes de rizicultures ayant un avantage comparatif dans la production de riz et d`évaluer par une analyses de sensibilité, les actions politiques nécessaires à l`amélioration des avantages comparatifs. Pour la réalisation de cette étude, le Bénin a étéété faite morceléen dans quatre (04) grandes régions au Bénin à savoir : le sud (Mono, Couffo, Ouémé, Plateau, Atlantique et Littoral), le Centre (Zou, Collines), le Nord-est (Alibori, Borgouh) et le Nord-ouest (Atacora, Donga).Ppour la réussite de cette étude, tous les acteurs de la chaine de valeurs  (producteurs, transformateurs, commerçants et importateurs) ont été pris en compte. Au total 1 040 acteurs dont 530 producteurs, 248 transformateurs, 10 meuniers, 247 commerçants et 05 importateurs ont été interviewés. ApresAprès l'analyse avec la méthode de la Matrice d`Analyse des Politiques, il ressort que seul le système de production avec maîtrise totale de l'eau possède un avantage comparatif dans la production de riz et Lles études de sensibilité indiquent que les actions doivent être centralisées tout autour de l`amélioration du rendement à la ferme et des conditions de transformation du paddy.

De même, en 2007 P Houssou a fait une étude sur le développement de l'étuvage du riz au Benin. Cette étude avait pour objectif d'améliorer la technique d'étuvage pour obtenir un riz de meilleure qualité après d'décorticage car il est constaté que les technique d'étuvage utilisées er par les transformateurs et transformatrice du centres et du nord ne leur permettait pas d'obtenir du riz qui répondait au gout des consommateurs. Pour améliorer la qualité du produit, la recherche (PTAA-PADSA) a introduit un nouveau dispositif, simple, d'étuvage du riz, à la vapeur. Le principe de fonctionnement de ce dispositif est la pré-cuisson à vapeur. Apres évaluation du nouveau dispositif il ressort que 80 % des groupements apprécient le nouveau dispositif et l'utilisent toujours car selon eux le dispositif est plus rapide que le dispositif traditionnel pour l'étuvage de grandes quantités en plusieurs lots, il y a moins d'opérations car il évite l'égouttage, riz assez propre et sans grains carbonisés après décorticage, le taux de brisure est faible, le séchage est rapide. Mais par contre 20 % des groupements n'utilisent plus le nouveau dispositif, car selon eux il consomme trop de bois, l'étuvage est très lent et mal fait et il y a une forte attaque par la rouille.

Tu ne travailles pas sur l'étuvage. Cette partie n'apporte rien au document selon moi ; tu peux l'enlever

On peut retenir en général que les résultats obtenus à travers cette étude ont été très bons en termes de qualité du produit obtenu : riz cargo blanc, sans grains brûlés, etc. Mais le dispositif s'est avéré peu durable, du fait de problèmes de corrosion.

(Yabi et al. 2012) ont effectué une étude intitulé«  Rentabilité Economique des Systèmes Rizicoles de la Commune de Malanville » L`objectif de l`étude est d`analyser la rentabilité économique des systèmes rizicoles sur la base de trois indicateurs que sont : la Marge Nette (MN), le Taux Moyen de Rémunération du Travail (TMRL) et le Taux Moyen de Rémunération du Capital (TMRC). Pour effectuer l`étude, 120 chefs d`exploitations rizicoles ont été choisir de façon aléatoire. Apres l'analyse des données, il ressort de cette étude que les valeurs moyennes des trois indicateurs étaient statistiquement différentes d`un système rizicole à l`autre. La Marge Nette moyenne (258.100 #177; 38.929 F CFA/ha) et le Taux Moyen de Rémunération du Travail (4.848,96 #177; 1.462,9 F CFA/homme-jour) ont indiqué que la riziculture est économiquement rentable en termes de couverture des coûts de production variables et fixes d`une part, et de rémunération de la force de travail d`autre part. Cependant, le Taux Moyen de Rémunération du Capital (0,01 #177; 0,003) a montré que la plus part des riziculteurs qui ont obtenu des prêts à des taux d`intérêt de 16% ou 24% pour mener l`activité rizicole ne pouvaient pas rembourser leur crédit à partir des revenus issus de ladite activité. Ces résultats posent ainsi le problème de l`adaptation des conditions d`octroi de crédits à la production rizicole dans la Commune.

Idem !!!!

Récemment une étude intitulé « étude d'état des lieux de la filière riz au bénin en 2014 » a été menée par le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B). Cette étude visait à élaborer un document qui présente la situation actuelle de la filière riz et en particulier le maillon commercialisation et d'identifier les forces, faiblesses, enjeux et perspectives de la filière riz au Bénin. Les résultats issus de cette étude concernant le maillon transformation révèle qu'il y a l'existence de marchés d'écoulement de riz au Benin, la disponibilité du paddy à décortiquer, l'existence d'unités de transformation plus performantes, l'existence de plusieurs unités de transformation dans le pays l'installation de deux grandes rizeries par l'Etat et le dynamisme féminin dans l'activité de transformation du paddy. Comme faiblesse du maillon, il ressort qu'il y a la faible disponibilité de fonds de roulement pour l'approvisionnement en paddy, la faible capacité des décortiqueuses appartenant aux promoteurs privés les pannes fréquentes et répétées, l'insuffisance des marchés d'achats de pièces de rechange de qualité (absence d'une usine de fabrication de pièce de rechange),la difficultés d'accès aux emballages pour le riz transformé (absence d'une usine de fabrication de pièce de rechange) l'insuffisance des mesures d'accompagnement aux transformateurs (manque de crédits pour l'acquisition de matériels, pour la main-d'oeuvre).

En conclusion l'état des lieux sur le riz en 2014 a révélé que depuis la crise alimentaire de 2008, de nombreux efforts ont été consentis pour le développement de la filière riz au Bénin. Ces efforts ont permis de booster la production du riz de manière considérable. Ils ont permis l'amélioration des rendements, l'accroissement des superficies et de la production, l'amélioration de la qualité du riz produit et surtout la prise de conscience générale que le riz pourrait constituer une culture d'avenir pour le Bénin.

Toutes ces études ont contribué de part et d'autre à l'amélioration de la riziculture dans le Benin sur plusieurs aspects. On peut dire que le gouvernement béninois met un accent particulier sur la filière pour booster son développement. Par contre, vue tous les problèmes relevés par le résultat de certaines recherches il est important que d'autre recherche se penche aussi sur l'aspect post -récolte afin de rendre la chaine de valeur riz plus compétitive ???

Il ne faut pas oublier ton thème quand tu rédiges. Surtout la dernière phrase, il faut reformuler

4- Méthodologie d'étude

4.1- Choix des unités de recherche

Notre échantillon compte cent (60) exploitants répartis dans l'ensemble des communes impliquées. La population cible était constituée essentiellement de producteurs et de productrices.Le tableau 6 fait le point du nombre d'enquêtés par sexe et par commune.

Tableau 6 : Constitution de l'échantillonnage

 

Todé

Codé

Goutin

Azowilissè

Houèda

Total

Producteurs

6

8

9

8

9

40

Productrices

6

3

3

4

4

20

Total

12

11

12

12

13

60

4.2- Méthode de collecte de données

Les outils utilisés pour la collecte des données sont notamment la recherche documentaire, les entretiens structurés et les questionnaires.

4.2.1- Recherche documentaire

Pendant cette phase, il a été question d'explorer les articles publiés, les documents disponibles en rapport avec le riz. Cela a contribué à établir les grandes lignes de la problématique, à énoncer les objectifs et hypothèses de l'étude afin d'identifier les méthodes de collecte et d'analyse des données.

4.2.2- Les entretiens structurés

L'entretien structuré dans une enquête sociale n'est pas uneconversation, ni une discussion, encore moins une discussion au sens journalistique du mot. Il estplutôt une forme d'intercommunication où se crée un pont entre aidant et aidé, qui fait de leurspersonnalités un nous, ce qui engendre un sentiment de solidarité effective selon Roger MUCCHIELLI. Afin donc de faciliter les échanges tout en restant toujours dans le cadre de l'étude, nous avions fait recours à des guides d'entretiens préalablement établis avec le consent de notre maître. Cela nous a donc permis de collecter les informations nécessaires dont nous avons besoin.

4.2.3- Le questionnaire

Un questionnaire a été réalisé sur la base des sujets autour desquels les discussions devraient être axées. Ceci nous a ainsi permis de centrer les discussions avec les producteurs tout en ouvrant le débat afin de conserver la souplesse nécessaire à ce type d'enquête ???.

Le tableau ci-dessous montre la récapitulation des méthodes de collectes utilisées, des données collectées et des sources auprès desquelles ces dernières ont été collectes

Tableau 7 : Méthodes, sources et type de données

Méthode de collecte

Sources des données

Données collectées

Entretien structuré

Personnels de de la mairie, des organisations des producteurs de riz

Rôle joué dans l'exécution des stratégies d'accès au foncier puis celles de maitrise de l'eau dans la production du riz dans le milieu ainsi que les difficultés rencontrées

Questionnaire

· Producteurs (homme et femme)

Caractéristique socioculturelle,

Identité sociale expérience en matière formation et de programme pour producteur, accès aux ressources

Perception sur la production, étapes de la production, les contraintes rencontrées ainsi que les perspectives à venir pour un meilleur système et trouver de possibles débouchés pour accéder facilement au foncier

Recherche documentaire

· Site web

· Bibliothèque

Cadre conceptuelle et écrits sur le foncier, l'accès au foncier et sur les stratégies de maitrise de l'eau dans les périmètres rizicoles.

4.3- Méthodes d'analyse

Cette dernière phase de l'étude a eu pour objet le traitement des données recueillies lors des différentes enquêtes, observations et interviews menés et l'analyse des différents résultats obtenus. Les données collectées ont été saisies dans le logiciel SPSSet le traitement des textes sera réalisé avec le logiciel Word 2010. La statistique descriptive a été utilisée à travers les fréquences, les paramètres de position (moyenne arithmétique), de dispersion (écart-type), pour décrire les exploitations agricoles. Les graphiques et les tableaux ont été utilisés pour montrer l'évolution de certaines grandeurs dans le temps et pour mettre en relief la variation ou la représentativité des phénomènes observés. Les hypothèses H1, H2 et H3 seront analysées à partir du contenu des discours, les propos des enquêtés étant retranscrits et thématisés à l'aide du logiciel SPSS ????

5- Résultats obtenus

5.1-Etude de la chaine de valeurs du riz dans la commune de Adjohoun

Le label du riz produit par la mini rizerie de la commune de Adjohoun est intitulé RIVALOP

5.1.1-La chaîne de valeur du RIVALOP et les relations entre les acteurs de la chaîne

Ø La chaîne de valeur du RIVALOP

Selon Michael Porter cité par Bloukounon (2011), la chaîne de valeurs intègre toutes les étapes de l'approvisionnement en matières premières à la consommation finale (voire au service après-vente si nécessaire) et son efficacité repose essentiellement sur la coordination des différents acteurs impliqués et leur capacité à former un réseau cohérent, collaboratif et solidaire. Une chaine de valeur est un partenariat étroit entre différents maillons ou secteurs d'activités caractérisés par une collaboration directe de travail et un partage intense de l'information dans le but de répondre aux demandes des consommateurs et de créer de la valeur et des profits. La chaine de valeur du RIVALOP, cartographiée à partir de la chaîne de base des maillons (Annexe 2) est présenté par la figure 6.

Figure 6. Cartographie de la chaîne de valeur du riz

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Légende

Relation contractuelle

Relation à vue

Il ressort de cette figure que divers acteurs interviennent au niveau de chacun des maillons de la chaine mais la CAFROP reste de loin l'acteur principal intervenant au niveau de tous les maillons. Ainsi, par ses services et activités, la coopérative vise à créer de la valeur en diminuant les coûts de production et les inefficacités du système et en améliorant la qualité et la présentation du riz produit.

Ø Les relations entre les acteurs de la chaîne

Les principaux acteurs sont les structures d'appui et d'encadrement, les fournisseurs d'intrants les groupements de producteurs, les mini-rizeries de la CAFROP, les distributeurs et les consommateurs.

Les structures techniques d'appui et d'encadrement regroupent les SCDR, le PADA, la SNV, l'IFDC et la CAFROP. Ils interviennent en amont de la chaîne au niveau des groupements de producteurs. Généralement, ils participent à la formation des producteurs sur les itinéraires techniques mais ils jouent aussi parfois le rôle de facilitateur dans l'accès aux crédits des producteurs et interviennent aussi au niveau des mini-rizeries. Les fournisseurs d'intrants regroupent les SCDR, la SONAPRA, l'ESOP et la CAFROP. Ils distribuent les semences, engrais et les produits phytosanitaires aux groupements de producteurs soit en contrepartie du paddy ou de l'argent.

Les groupements de producteurs en relation étroite avec les mini-rizeries de la coopérative à travers des contrats de production. En effet les groupements portent leur intention de production de paddy avec la superficie à cultiver à l'endroit de la coopérative. Ainsi cette dernière calcule la production du groupement en tenant compte d'une marge destinée à la consommation des producteurs. Cette marge fluctue beaucoup et dépend du niveau de consommation exprimée par chaque producteur. Après cela, la coopérative accorde aux groupements pour un casier de 2000m2 cultivé 11 à 13 kg de semences et un préfinancement de 15000 FCFA. La production de ces groupements est l'objet d'un strict suivi de la part de la coopérative afin de garantir la qualité du produit fini.

La coopérative à son tour assure l'écoulement du riz sous le label RIVALOP après transformation soit à travers des contrats de vente avec les distributeurs qui portent le RIVALOP au niveau des consommateurs soit directement aux consommateurs.

Remarquons que notre étude a nous se porteras sur le maillon production de la dite chaine de valeur précisément sur le foncier rizicole puis sur les stratégies de maîtrise de l'eau dans la production du riz.

5.2-Caractéristiques socioculturelles des producteurs

5.2.1-Catégorisation selon l'âge, le sexe et l'ethnie

Le tableau 8 montre la répartition des enquêtés en fonction de l'âge, du sexe et de l'ethnie.

Tableau 8. Catégorisation des enquêtés selon l'âge, le sexe et l'ethnie

Classes d'âge (Années)

Sexes

Ethnies

Total

Hommes

Femmes

Wémè

Goun

0 -30

6 (75%)

2 (25%)

5 (62,5%)

3 (37,5%)

8 (13,33%)

30 - 60

29 (67,44%)

14 (32,55%)

34 (79%)

9 (20,93%)

43 (71,6%)

? 60

5(55,55%)

4(44,44%)

2 (22,22%)

7 (77,77%)

9 (15%)

Total

40(66,65%)

20(33,36%)

41 (68,33%)

19(31,66%)

60 (100%)

( ) = Pourcentage

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Il découle de l'analyse du tableau 8 une prédominance dans notre échantillon des hommes (66,65%) en particulier les adultes de 30- 60 ans (67,44%). De même, on note une prédominance de l'ethnie autochtone Wémè (68,33%). Il est également à noter que ces producteurs sont majoritairement ni jeunes ni vieux (Ages compris entre 30 et 60 ans). Ces données justifient en totalité la représentativité de notre échantillon et le fait que la riziculture reste encore le monopole des hommes dans la commune d'Adjohoun du fait de sa pénibilité. Toutefois, on note une implication plus ou moins négligeable des femmes dans la production du riz à Adjohoun.

L'implication négligeable des femmes dans la production du riz dans la commune d'Adjohoun se traduit par le fait qu'elles s'adonnent à d'autres activités. En effet, ceci s'explique d'une part, par le fait que les femmes, sont beaucoup plus dans les activités post et pré récolte allant dans la production du riz puis d'autre part, particulièrement par le fait qu'elles ont difficilement accès au foncier ; un problème dont on parlera plus loin dans ce rapport. Comme l'indique plus haut dans le tableau 6 à Azowilissè puis à Todé, l'effectif remarquable des femmes productrices trouve ses origines dans un travail d'équipe abattu au sein d'un sous groupements féminin au stade embryonnaire ; où elles ont mis en commun les fonciers acquit par achat, soit par don d'une partie du périmètre rizicole de leurs époux, soutenant l'initiative de leurs épouses à également produire du riz, pour ainsi accroître le revenus du ménage.

5.2.2-Catégorisation des enquêtés selon le niveau d'instruction et la situation matrimoniale

Le tableau 9 présente la catégorisation selon le niveau d'instruction et la situation matrimoniale. L'analyse de ce tableau indique que la riziculture n'est plus majoritairement exercée par des personnes non instruites dans la commune d'Adjohoun mais on assiste à l'installation de plus en plus croissante de nouveaux types d'agriculteurs. En effet, 58% des producteurs enquêtés sont instruits avec 21% du niveau secondaire. Cette situation pourra non seulement faciliter les activités de suivi de la production par les coopératives et programmes de développement qui est capitale pour garantir la qualité du paddy mais également la diffusion de nouvelles technologies agricoles pour la réduction de la pénibilité des travaux rizicoles.

L'analyse montre également que 86% des enquêtés ont été déjà mariés une fois ce qui constitue un atout pour la riziculture. Ces derniers pourront utiliser leurs femmes et leurs enfants afin d'échapper en partie à la contrainte de pénurie de la main d'oeuvre souvent fréquente en riziculture dans ces milieux due à la simultanéité dans la mise en place du riz.

Tableau 9. Niveau d'instruction et situation matrimoniale des enquêtés

Niveau d'instruction

Situation matrimoniale

Total

Primaire

Secondaire

Aucun

Marié (e)

Célibataire

Veuf

14 (23%)

13(21%)

33 (55%)

37 (61%)

8 (13·%)

15 (25%)

60 (100%)

( ) = Pourcentage

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

5.2.3-Taille des ménages et nombre d'actifs agricoles

Le tableau 10 présente la description statistique de la taille de même que le nombre moyen d'actifs agricoles des ménages des personnes enquêtées. L'analyse de ce tableau montre que la taille des ménages des enquêtés varie entre 4 et 14 personnes avec une moyenne de 7 (#177;3,8) personnes et le nombre d'actifs agricoles varie entre une (01) à12 personnes avec une moyenne de 9 (#177;3,18) personnes. Remarquons que, plus la taille est considérable, plus élevé est le nombre d'actifs agricoles. Ces deux paramètres définissent la disponibilité en ressource humaine pour la conduite des opérations de gestion des périmètres rizicoles en particulier le ramassage des herbes, le désherbage et la chasse aviaire.

Tableau 10. Taille des ménages et nombre d'actifs agricoles

Statistiques

Taille ménage

Nombre d'actifs agricoles

Minimum

04

01

Maximum

14

17

Moyenne

7 (#177;3,8)

9 (#177;3,18)

( )= Ecart type

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Remarquons que nos statistiques indiquent que presque tous les hommes (90,9% du nombre d'hommes) produisaient le riz avant la mise en place de la mini rizerie de la commune (CAFROP). Quant aux femmes on remarque qu'environ 53% du nombre de femmes ont commencé à produire le riz après l'implantation de la mini rizerieCAFROP. Au total, 76% des enquêtés s'adonnaient à la riziculture avant la coopérative. Ce qui montre que les riziculteurs d'Adjohoun sont assez expérimentés pour fournir du riz paddy de bonne qualitépour les diverses rizeries du Bénin.

5.3-Les facteurs de production

L'importance de la production rizicole est caractérisée par trois (3) facteurs essentiels. Il s'agit du capital foncier qu'est la terre, de la main d'oeuvre et surtout du capital financier.La suite de notre étude n'abordera que le premier facteur de production : la terre

Ø La terre

La terre est soumise à une forte pression dans la commune compte tenu de sa richesse naturelle. Ceci fait que les champs d'un même producteur sont souvent dispersés. On note trois type de mode de faire valoir dans la commune à savoir l'héritage, la location puis l'achat.Le tableau 11 présente quelques statistiques descriptives de la superficie disponible et celle exploitée par les enquêtés suivant le sexe. L'analyse de ce tableau montre que la superficie disponible varie entre 1 et 10 ha avec une moyenne 4,76 (#177;3,61) ha par producteur et celle exploitée varie entre 0,5 et 5 ha avec une moyenne de 3,4 (#177;1,087) ha. La superficie moyenne disponible chez les hommes est de 5,6 (#177;2,848) ha contre 0,789 (#177;0,243) ha chez les femmes. Du coup, on constate que la superficie moyenne exploitée par les hommes est nettement supérieure à celle exploitée par les femmes. Ceci peut s'expliqué par le fait que dans la commune d'Adjohoun les femmes sont au bas de l'échelle des décisions, elles sont vus comme nomade durant le cycle de leur vie (partante pour d'autres famille) à cause du mariage donc ne peut hériter du foncier. Mais peut en posséder si elle se l'offre par achat ou si son époux le lui offre.

Tableau 11. Statistiques relatives aux surface disponible et celle exploitée par les enquêtés

Statistiques

Superficie disponible (ha)

Total

Superficie exploitée (ha)

Total

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Minimum

1

0,5

0,5

1

0,5

0,5

Maximum

10

1

10

5

1

5

Moyenne

5,6

(#177;2,848)

0,789

(#177;0,243)

4,76

(#177;3,61)

3,82

(#177;2,186)

0,75

(#177;0,451)

3,4

(#177;1,087)

( )= Ecart-type

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

La proportion de terre exploitée par ces producteurs n'est totalement allouée à la riziculture. De plus on peut constater que la superficie moyenne allouée à la riziculture par les hommes est supérieure à celle allouée par les femmes.

5.4-Catégorisation du mode de faire valoir par sexe à Adjohoun

Tableau 14. Mode de faire valoir par sexe à Adjohoun

 

Sexe du producteur

Ratio F/H

Masculin

Féminin

Héritage

29

3

0,103

Location

6

14

2

Achat

5

3

0,60

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

De ce qui précède, on peut constater que trois modes de faire valoir définissent les stratégies d'accès des exploitants au foncier agricole dans la commune d'Adjohoun. Il s'agit de l'héritage, de la location et de l'achat. L'héritage vient en tête des modes d'accès et est suivi de la location. L'achat quant à lui vient en dernière position. Par ailleurs, il existe une grande inégalité entre homme et femme quant à l'accès à la terre par mode de faire valoir directe (héritage et achat). Mais cet écart se réduit pour le mode d'accès indirect tendant même vers l'égalité. Nous avons en effet, constaté qu'il existe vraiment une inégalité entre homme et femme quant au mode d'accès direct à la terre. Toutefois, cette tendance est différente pour le mode de faire valoir indirect où homme et femme accèdent pratiquement dans les mêmes proportions au foncier.

5.5-Fréquence des stratégies d'accès au foncier

Comme indiqué dans le tableau 13 ci-dessous, trois modes de faire valoir caractérisent les exploitants enquêtés dans la commune d'Adjohoun. Parmi ces trois formes d'accès à la terre, l'héritage constitue la principale avec 53,33% des exploitants qui accède au foncier par ce mode. Il est suivi de la location qui représente 33,33% des exploitants et de l'achat 13,33%. Ainsi, en somme on peut conclure que l'accès au foncier ne constitue pas un facteur limitant pour les exploitants l'ayant acquis par héritage et par contre demeure un facteur limitant aux exploitations qui y ont accédées par achat ou location. D'une comparaison de la moyenne des superficies emblavée à celle des superficies totales des exploitations enquêtées nous constatons que la moyenne des superficies totales est supérieure à la moyenne des superficies emblavées

Tableau 13.Mode de faire valoir à Adjohoun

 

Fréquence

Pourcentage

Héritage

32

53

Location

20

33

Achat

8

13

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Par ailleurs une analyse de tout ce qui précède nous pouvons dire que le mode de faire valoir dominant dans la commune d'Adjohoun est l'héritage avec 53% des producteurs enquêté. De plus la moyenne des superficies totales est supérieure à la moyennes des superficies emblavées ; Ainsi nous pouvons dire que l'hypothèse une se vérifie, la terre ne constitue pas un facteur limitant à la production du riz dans la commune pour tous les rizicultures. Et donc les facteurs limitant à cette du riz dans la commune serait tout autre chose soit liés à la non disponibilité du capitale financier requis pour la bonne production du riz, soit à la non disponibilité des matérielles adéquat pour produire du riz.

5.6- Système de production du riz dans la commune d'Adjohoun

Autre fois le système de production du riz observé dans la commune d'Adjohoun était le SRT ou Système de Riziculture Traditionnel mais avec le temps il céda place à un système de production encore mieux que lui.

Lesystème deriziculture traditionnel (SRT) estunmodedeproductionancien peuperformant, quipermetdeproduire2à3tonnesderizparhectare dans certaines zones agro-écologiques. Lemanquedeproductivité dans ce systèmes'expliqueprincipalementpar:

- Semis à la volé ;

- lasemencesansespacemententreles grainsce qui conduitàuntaux deperteélevé;

- laplantationdeplantulestropâgéesetproduitpeu derejets;

- lebesoind'unemain-d'oeuvrenombreuse;

- aucunes stratégies de maitrise d'eau ;

- lemauvaisentretiendes aménagements.

Au regard de tout ceci et dans le but d'accroître le rendement pour ainsi lutter contre l'insécurité alimentaire au Bénin et dans sa localité, il a été initié par le professeur Pascal GBENOU (année) le Système de Riziculture Intensive ou SRI permettant uneproductivité supérieure avoisinantles6à8tonnesparhectare,contre2à3tonnesdansle systèmetraditionnelderiziculture. Le SRIest promu par le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin CCR-B dans 8 communes au Sud du pays: Zangnanado, Covè et Ouinhi (Zou), Bonou, Adja-Ouèrè, Dangbo, Adjohoun et Aguégué (Ouémé-Plateau).

Le SRI est décliné selon les principes suivants :

Ø Il est recommandé dans ce système d'utiliser le tracteur pour le labour

Ø Stratégie de maitrise d'eau (planage, repiquage, diguette ou moto pompe)

Ø Un écartement de 25 cm x 25 cm et un plant de riz seulement par poquet repiqué entre

10 à 15 jours après semis en pépinière.

Ø L'utilisation de semences de variétés améliorées de riz, en quantité limitée (10 kg/ha au lieu de 60 kg/ha en culture traditionnelle)

Ø L'utilisation d'une sarclo-bineuse (image annexe) manuelle adaptée au type de sol.

Ø L'utilisation de la matière organique (10 à 15 tonnes par hectare) est préférée aux engrais chimiques. Elle permet une bonne croissance et un meilleur tallage. Une dose faible d'engrais chimique est recommandée pour davantage favoriser la montaison et le tallage.

Ø Une lame d'eau permanente n'est pas nécessaire comme dans le cas de la technique traditionnelle. Il est possible d'alterner périodes d'irrigation et de mise à sec dans les parcelles.

Ø Il faut remarquer que 100% des enquêtés de notre échantillonnage mettre en application ce système

Le SRI combine divers stratégie de maitrise de l'eau toute relier l'un à l'autre de façon complémentaire pour ainsi donner naissance à deux types de système de maîtrise de l'eau mise en application dans la commune par les producteurs du riz. Il s'agit :

- S1 : moto pompe + diguette + planage + repiquage+ canaux + vanne

- S2 : diguette + planage + repiquage+ canaux + vanne

5.7-Système de maîtrise de l'eau dans la commune d'Adjohoun

Les systèmes S1 et S2 sont les deux systèmes de maîtrise de l'eau est utilisés par les producteurs. Il s'agit des systèmes : utilisant la motopompe en association avec les diguettes (S1) et ceux qui sont faits uniquement avec les diguettes(S2). Le tableau ci-dessous présente par système la fréquence d'utilisation par les producteurs. On peut constater que le premier système est utilisé par 42% des exploitants enquêtés tandis que le second qui est plus traditionnel mais une recommandation du SRI comme le système précédant est pratiqué par plus de la moitié (58%).

Systèmes

Pourcentage

motopompe +diguette + planage + repiquage + canaux + vanne

42

Diguette + planage + repiquage + canaux + vanne

58

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Par ailleurs, l'analyse selon le genre du type de système de maitrise d'eau adopté a été effectuée. Comme le montre le tableau ci-après, le ratio F/H quant à l'utilisation fréquente du système à motopompe est nettement inférieur à 1 (0,47). Ce ratio est égal à 0,52 pour le système traditionnel qui privilégie les diguettes comme stratégie de maîtrise d'eau.

Il existe donc une inégalité de genre quant à l'utilisation des systèmes de maîtrise d'eau dans la commune d'Adjohoun. Toutefois, comparativement au système à motopompe celui traditionnel est moins inéquitable quant à l'utilisation par les deux sexes.

De plus la comparaison de la moyenne des producteurs utilisant le système S1, 1,60 d'écart- type (#177;0,52) à la moyenne des producteurs pratiquant le système S2 1,40 pour écart-type (#177;0,40) on constate une supériorité de la moyennes des producteurs utilisant le système S1.

Tableau 15.Utilisation des systèmes de maîtrise d'eau selon le genre

Systèmes

Sexe du producteur

Ratio F/H

Masculin

Féminin

motopompe +diguette + repiquage + nivelage + canaux + vanne

17

8

0,47

Diguette + nivelage + repiquage + canaux + vanne

23

12

0,52

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

En outre, si on effectue l'analyse du niveau de maîtrise d'eau selon les deux systèmes identifiés de, on constate premièrement qu'avec la motopompe, les producteurs contrôlent totalement l'eau au sein de leur superficie rizicole. Mais pour les diguettes, le niveau de maîtrise est partiel. Or comme nous l'avons montré plus haut, la majorité des producteurs utilisent ce dernier système. A partir de là, nous pouvons dire que le système de maîtrise d'eau utilisé principalement dans la commune d'Adjohoun est inadapté car il ne permet pas un contrôle total du flux hydrique. Ainsi, l'hypothèse deux (2) selon lequel, les systèmes de maîtrise d'eau sont inadaptés est validée.

Tableau 16.Niveau de maîtrise d'eau par systèmes

Systèmes

Niveau de maîtrise

Total

Partiel

motopompe +diguette + repiquage + nivelage + canaux + vanne

25

0

Diguette + nivelage + repiquage + canaux + vanne

0

35

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

5.8-Impactent de l'accès au foncier sur la production du riz dans la commune d'Adjohoun 

Le rendement rizicole des exploitants enquêtés est en moyenne égal à 2,06 t/ha. Le tableau 17 présente la répartition des producteurs en fonction du rendement et du système de maîtrise d'eau utilisé. On constate à la lecture du tableau que dans la catégorie des producteurs obtenant entre 1 et 2 tonnes à l'hectare les producteurs utilisant le système à base de motopompe représentent 40% de l'effectif total contre 60% pour ceux utilisant le système traditionnelle de diguette. Dans la catégorie de 2 à 3 tonnes par hectare, les utilisateurs de motopompe représentent 44% et 100% dans celle des rendements supérieurs à 3t/ha. Ainsi, relativement les meilleurs rendements sont obtenus chez les utilisateurs du système de maîtrise d'eau à motopompe. Toutefois, il faut souligner que quoiqu'en soit le système, les rendements sont faibles (inférieur à 5t/ha).

Tableau 17. Quantité de riz récolté en fonction de l'utilisation de la motopompe

 

Rendement (t/ha)

Total

 

[1-2[

[2-3[

> 3

Motopompe +diguette + repiquage + nivelage + canaux + vanne

8

17

1

26

Diguette + nivelage + repiquage + canaux + vanne

12

22

0

34

Total

20

39

1

60

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

Par ailleurs, à la lecture du tableau 18, on remarque que dans la catégorie des rendements situés entre 1 et 2 tonnes par hectare, les exploitants qui emblavent plus de 2 ha représentent 60% de l'effectif des producteurs de la catégorie. Dans la classe de 2 à 3 t/ha ce sont les exploitants ayant une superficie comprise entre 1 et 2 ha qui sont plus représentés (51%). C'est également dans cette même catégorie d'emblavure qu'on a l'unique producteur qui a un rendement supérieur à 3t/ha.

Ainsi, les producteurs qui emblavent des superficies de riz compris entre 1 et 2 hectares, obtiennent de meilleurs rendements.

Tableau 18. Rendements en fonction de la superficie emblavée

Superficies emblavées

Rendement (t/ha)

Total

[1-2[

[2-3[

> 3

[0-1[

3

8

0

11

[1-2[

5

20

1

26

> 2

12

11

0

23

Total

20

39

1

60

Source : Données d'enquête de juin à septembre 2015

De tout ce qui précède, on peut conclure que les producteurs qui emblavent des superficies comprises entre 1 et 2 ha obtiennent de meilleurs rendements. En outre, en ce qui concerne la maîtrise de l'eau, c'est ceux qui utilisent la motopompe qui obtiennent les meilleurs rendements. Or comme nous l'avons montré plus haut, la majorité des producteurs, utilisent encore les systèmes de maîtrise d'eau traditionnels qui induisent de faible rendement. De même, la variation de la production dépend fortement de la superficie emblavée. Ainsi, l'accès au foncier détermine la production de riz à Adjohoun. Ainsi, on peut déduire que l'hypothèse 3 est validée. Les problèmes liés à la maîtrise de l'eau et à l'accès au foncier limitent la production de riz à Adjohoun.

Il faut revoir la mise en forme du document. C'est très important avant d'envoyer aux professeurs

CONCLUSION et RECOMMANDATIONS

Au Bénin, l'agriculture, compte tenu de la part qu'elle a dans la constitution du PIB, reste un des secteurs les plus prometteurs pouvant favoriser l'accession à un développement effectif.

En milieu rural, l'agriculture reste la première forme de production et aussi la première activité génératrice de revenus. pour les habitants de nos campagnes (les paysans). Ce secteur étant confronté à d'énormes difficultés, reçoit un nombre considérable d'interventions de différents acteurs ayant pour but de favoriser la levée de ces contraintes et donc l'avènement de notre agriculture. Néanmoins, ces problèmes persistent et donc freinent le développement de ce secteur qui favoriserait le développement ???de notre chère patrie le Bénin. Ainsi la SNV via le projet PRORIZ a à mis en place une formation des riziculteurs de la commune d'Adjohoun sur la connaissance et la maîtrise des stratégies de maîtrise de l'eau dans la production rizicole puis sur la connaissance de l'accès au foncier.

En dépit de tous ceci se secteur revêt toujours une multitude de problème qui continue de freiner le développement du riz.

De notre étude nous pouvons suggérer que voir se développer le secteur du riz revient à :

ü Reference bibliographiques

1- CED-Bénin, 2009. Mise en place d'un modèle d'équilibre sectoriel pour l'analyse de la politique agricole. DPP/MAEP

1- MAEP, 2010. Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole.

2- Adégbola, Y. P. et E. Sodjinou (2003). Analyse de la filière riz au Bénin, rapport définitif.Porto-Novo, Bénin, 255 pages.

3- Adégbola, Y. P. et A. G. Singbo. (2005). Impact de l'importation du riz sur la compétitivité et la rentabilité de la production nationale au Bénin. Communication à l'atelier régional de l'ADRAO sur le thème: Politique et stratégies pour la promotion de la production rizicole et la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne, Bénin, 13

4- FAO, 2004. Année internationale du riz 2004. Vingt troisième conférences régionales pour l'Afrique. Johannesburg (Afrique du Sud), 1-5 mars 2004.

5- Encyclopédie Universelle. 2014.






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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire