2. Les températures de l'air
Les enregistrements des températures de l'air ne sont
disponibles que pour la station de Nabeul, considérée à
l'échelle de cette étude des ressources en eau, suffisamment
représentative de la région. La moyenne thermique interannuelle
de l'air entre 1989-2005 est de l'ordre de 18,7°C, mais cette moyenne
camoufle les différences importantes qui peuvent être
observées entre les températures de l'été et celle
de l'hiver (fig 5). En effet, en hiver, principalement pendant le mois de
janvier, les températures peuvent descendre jusqu'à 8,4°C.
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Par contre, les plus hautes températures sont
observées en été avec un maximum de 30,6°C atteint au
mois d'août.
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Fig 5 : Variation des températures moyennes mensuelles
à la station de Nabeul (1989-2005)
3. L'évapotranspiration potentielle (ETP)
L'évapotranspiration potentielle représente la
quantité d'eau qui serait évaporée et transpirée si
les réserves en eau étaient suffisantes pour compenser les pertes
maximales (Castany, 1967). Elle dépend des facteurs climatiques mais
aussi du type de sol et de son couvert végétal. Les valeurs de
l'évaporation disponibles sont celles enregistrées à la
station de Nabeul. Durant la période 1989-2005, ces valeurs montrent que
l'évaporation atteint son maximum au mois de juillet (185 mm) et son
minimum au mois de décembre (35 mm).
A l'échelle saisonnière,
l'évapotranspiration potentielle est plus importante en
été, avec une moyenne de 172 mm, alors qu'en hiver elle est
minimale avec 50 mm(fig 6).
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Fig 6: Variation des évapotranspirations mensuelles
moyennes à la station de Nabeul (1989-2005)
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