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Implémentation et administration d'un système d'information distribué pour le suivi des dossiers médicaux dans un hôpital


par Espoir BOKETSHU BAKELE
ISIPA-Matadi - Licence 2020
  

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IIième PARTIE : ETUDE DU SYSTEME FUTUR

CHAPITRE TROISIEME : MODELISATION STATIQUE ET DYNAMIQUE

SECTION I : MODELISATION STATIQUE

La modélisation statique d'un système consiste à décrire les composantes de ce dernier sans tenir compte de leur évolution dans le temps.

Elle se fait à l'aide de diagrammes suivantes :

- Diagramme de classes

- Diagramme d'objets

- Diagramme de composants

- Diagramme de déploiement

I.1. DIAGRAMME DE CLASSES

Une classe est une représentation abstraite d'un d'ensemble d'objets, elle contient les informations nécessaires à la construction de l'objet (c'est-à-dire la définition des attributs et des méthodes).9(*)

La classe peut donc être considérée comme le modèle, le moule ou la notice qui va permette la construction d'un objet. Nous pouvons encore parler de type (comme pour une donnée).

On dit également qu'un objet est l'instance d'une classe (la concrétisation d'une classe).

a) Classe : une classe est une description abstraite (condensée) d'un ensemble d'objets du domaine de l'application : elle définit leur structure, leur comportement et leurs relations.

Représentation : les classes sont représentées par des rectangles compartimentés :

· Le 1er compartiment représente le nom de la classe

· Le 2ème compartiment représente les attributs de la classe

· Le 3ème compartiment représente les opérations de la classe

Figure 7 : Formalisme d'une classe

b) Attribut :

Un attribut représente la modélisation d'une information élémentaire représentée par son nom et son format.

Par commodité de gestion, on choisit parfois de conserver dans un attribut le résultat d'un calcul effectué à partir d'autres classes : on parle alors d'attribut dérivé. Pour repérer un attribut dérivé : on place un / devant son nom.

UML définit 3 niveaux de visibilité pour les attributs :

· Public (+) : l'élément est visible pour tous les clients de la classe

· Protégé (#) : l'élément est visible pour les sous-classes de la classe

· Privé (-) : l'élément n'est visible que par les objets de la classe dans laquelle il est déclaré.

c) Méthode ou opération

L'opération représente un élément de comportement des objets, défini de manière globale dans la classe.

Une opération est une fonctionnalité assurée par une classe. La description des opérations peut préciser les paramètres d'entrée et de sortie ainsi que les actions élémentaires à exécuter.

Comme pour les attributs, on retrouve 3 niveaux de visibilité pour les opérations :

· Public (+) : l'opération est visible pour tous les clients de la classe

· Protégé (#) : l'opération est visible pour les sous-classes de la classe

· Privé (-) : l'opération n'est visible que par les objets de la classe dans laquelle elle est déclarée.

d) Relation

S'il existe des liens entre objets, cela se traduit nécessairement par des relations qui existent entre leurs classes respectives.

Les liens entre les objets doivent être considérés comme des instances de relations entre classes.

Il existe plusieurs types de relations entre classes :

· L'association

Une association est une relation entre deux classes (association binaire) ou plus (association n-aire), qui décrit les connexions structurelles entre leurs instances. Une association indique donc qu'il peut y avoir des liens entre des instances des classes associées. L'association existe entre les classes et non entre les instances : elle est introduite pour montrer une structure et non pour montrer des échanges de données10(*).

Une association n-aire possède n rôles qui sont les points terminaux de l'association ou terminaisons.

Chaque classe qui participe à l'association joue un rôle. Les rôles sont définis par 2 propriétés :

- La multiplicité : elle définit le nombre d'instances de l'association pour une instance de la classe. La multiplicité est définie par un nombre entier ou un intervalle de valeurs. La multiplicité est notée sur le rôle (elle est notée à l'envers de la notation MERISE).11(*)

1

Un et un seul

0..1

Zéro ou un

N ou *

N (entier naturel)

M..N

De M à N (entiers naturels)

1..*

De un à plusieurs

Formalisme

Figure 8 : Exemple multiplicité

- La navigabilité : La navigabilité n'a rien à voir avec le sens de lecture de l'association. Une navigabilité placée sur une terminaison cible indique si ce rôle est accessible à partir de la source.

Par défaut les associations sont navigables dans les 2 sens. Dans certains cas, une seule direction de navigation est utile : l'extrémité d'association vers laquelle la navigation est possible porte alors une flèche.

Figure 9 : Exemple navigabilité

- Une classe association : Une association porteuse d'attributs est appelée classe-association.

Figure 10 : Exemple classe association

- L'agrégation :Dans UML, l'agrégation n'est pas un type de relation mais une variante de l'association.

Une agrégation représente une association non symétrique dans laquelle une des extrémités joue un rôle prédominant par rapport à l'autre extrémité.12(*)

L'agrégation ne peut concerner qu'un seul rôle d'une association.

L'agrégation se représente toujours avec un petit losange du côté de l'agrégat.

Figure 11 : Exemple agrégation

- La composition : La composition est un cas particulier de l'agrégation dans laquelle la vie des composants est liée à celle des agrégats. Elle fait souvent référence à une contenance physique. Dans la composition l'agrégat ne peut être multiple.

La composition implique, en plus de l'agrégation, une coïncidence des durées de vie des composants : la destruction de l'agrégat (ou conteneur) implique automatiquement la destruction de tous les composants liés.

Figure 12 : Exemple composition

ï La généralisation : il s'agit de prendre des classes existantes déjà mises en évidences) et de créer de nouvelles classes qui regroupent leurs parties communes ; il faut aller du plus spécifique au plus général.

Figure 13 : Exemple généralisation

ï La spécialisation: il s'agit de sélectionner des classes existantes (déjà identifiées) et d'en dériver des nouvelles classes plus spécialisées, en spécifiant simplement les différences.

Figure 14 : Exemple spécialisation

1. CONCEPTION DU DIAGRAMME DE CLASSES CANDIDATES

Le diagramme de classes candidates est la première construction statique pour le système d'information. C'est une ébauche de diagramme de classes qui se focalise sur les classes et leurs associations, sans forcément détailler les attributs et les opérations.

Schéma 6 : Diagramme de classe candidate

2. CONCEPTION DES DIAGRAMMES DES CLASSES CANDIDATES COMPLETEES

Schéma 7 : Diagramme de classe candidate complétée

* 9Pascal ROQUES, UML 2 : Modéliser une application web, Paris, ENI, 2006, p.103.

* 10MADIBA Luntadila, « UML », L1 base de données, ISIPA/MATADI, 2018-2019, cours inédit.

* 11Christian SOUTOU, UML 2 pour les bases de données, Paris, Eyrolles, 2010, p.73.

* 12Laurent AUDIBERT, UML2 : de l'apprentissage à la pratique, Paris, ENI, 2009, p.36.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius