République Démocratique du Congo
Ministère de l'Enseignement Supérieur et
Universitaire Instituts Supérieurs Techniques
Institut Supérieur de Développement
Rural de Bukavu
ISDR-Bukavu
B.P. 2849/Bukavu
APPORT DES VARIETES BIO-FORTIFIEES DE HARICOT SUR LA
VIE SOCIO- NUTRITIONNELLE ET LA SECURITE ALIMENTAIRE DES
MENAGES AGRICOLES DE GROUPEMENT D'IRHAMBI/KATANA
Directeur : Prof. Dr. Jr.:
MUSHAGALUSA NACIGERA Gustave Dr. En :
Phytosanitaire
Codirecteur :
CT : KAMULETE MUTA Guillaume Master en sciences de
l'environnement
Par : RUGENDABANGA N'NAMA Félix Mémoire
présenté et défendu pour l'obtention du diplôme de
Licence en Développement Rural
ANNEE ACADEMIQUE 2016-2017
Option : Organisation sociale Niveau de technicité :
A0
I
EPIGRAPHE
Dieu est pour nous un refuge, un appui et un secours qui ne
manque jamais dans la détresse (Psaume : 46 :1)
II
IN MEMORIAM
En mémoire de nos grands-pères Gustave
BIRHAFANWA et RUGENDABANGA MUTERUHA Fidèle,
Aux tante-maternelle Mamy BIRHAFANWA et notre cher ami
IRENGE MULUMEAJIRWAN-OWABO Alfred Sélemani
Nos profonds regrets de ne vous avoir pas vu assister aux
récoltes des bons grains auxquels vous avez veillés jusqu`aux
derniers jours de votre vie sur terre. Nous ne vous oublierons jamais. Que le
Seigneur vous accorde une vie continuelle au ciel et un repos
éternel.
RUGENDABABGA N'NAMA Félix
III
DEDICACE
A mon père Jean RUGENDABANGA BAGUMA et à ma
très chère maman Marie-Jeanne BIRHAFANWA FATUMA pour leurs
sages conseils et grandes affections qu'ils ne cessent de
nous manifester,
A tous mes petits frères et petites soeurs RUGENDABA
NGA Frimance Divine, RUGENDBANGA MUGISHO Gloire, RUGENDABANGA BINJA
Marie-Esther RUGENDABANGA BAGUMA Aimable et RUGENDABANGA TEGRA
Marcel.
A mes petits neveux et nièces Chimène MUGISA
et Grace MUGISA (Messi) A ma future épouse et notre
progéniture
Je dédie ce travail
RUGENDABANGA N'NAMA Félix
Aux couples, David RAMAZANI, KIBASOMBA NYAMASOMBA Gervais,
Claver AJABU, Carel RWIZIBUKA, Etienne KABALE, Nénette MUHINDO
MMUGOLI.
IV
REMERCIEMENTS
Le présent travail qui consacre la fin de mon cycle
de licence à l'ISDR/BUKAVU est le fruit non seulement des efforts
conjugués personnellement, mais aussi de ceux qui m'ont aidé et
accompagné tout au long de ce parcourus périlleux, en me
soutenant tant moralement que matériellement pour faire de moi, petit
écolier d'hier, cadre intellectuel d'aujourd'hui.
Ainsi mes gratitudes sont adressées :
A l'Eternel Dieu pour la grâce dont il m'a
comblé pour commencer et finir ce parcours universitaires sans
difficulté que son nom, soit loué et qu'il soit glorifier par
toutes les nations pour les siècles des siècles, Amen !
Au professeur Docteur Gustave MUSHAGALUSA NACHIGERA qui
m'a suivi au quotidien avec une conscience professionnelle engagée et
une sensibilité pour le monde rural, avoir su me guider en toute
liberté et dans le respect de ma modeste personnalité pour que je
révèle le meilleur de moi-même.
Au Chef de Travaux KAMULETE MUTA Guillaume, qui a su
être là dans les moments importants, pour nous pousser à
faire un travail de qualité avec son amour à la science, sa
perspicacité et ainsi que son soutien inconditionnel à toutes les
étapes de la production de ce travail.
A notre Alma Mater ISDR/BUKAVU et tout son corps tant
professoral qu'administratif, tous les enseignants qui ont posé une
brique sur l'édifice depuis l'école primaire jusqu'en Licence que
nous citons en passant Abdou BUKENI, Lucien WANDARASIMA, Yves BALEMBA,
Zigashane BUGEME, Valentin MIDUBO et à l'appariteur centrale Jules
BOKANDE.
Nos sentiments de gratitude sont orienté aux
familles RUGENDABANGA, BIRHAFANWA, NKINGI, LUBUNGA, KATCHELEWA, Emanuel BUROKO,
pour leur attachement indéfectible.
Remerciements indéfectibles à nos
grand-mères Immaculée MUROBAFI et Alphonsine M'CHITUNGWA et
Félicita RUGENDABANGA. Aux oncles et tantes paternels que maternel et
leurs familles respectives Esperance R. Fidélie R., Ghislain R., Rosine
R., Patrick R., Cécile R., Janvier R., Tantine Sifa R., Serge R.,
Janvier B., Ejide B, Fanny B., Saye B., Lumene B., Papy B., Chenche B., Jacques
B.,
Nous remercions également Norbert NGUSERA, Franck
MAYUNDO, Emanuel BUROKO, Charles MUSHAMUKA, pour leurs sages conseils
prodigués pendant notre parcours estudiantin.
V
A tous mes collègues Gloire KOKO, Parfait
BUSHENYULA, Nadia MUPENDA, YUSUFU SADIKI, Daniel MURHULA, Marechal MUSOMBWA,
MUKAMBA King, Georgette NDIRIRA, MUHAMIRIZA Anna, NABINTU Princesse, Alimeti
Nathalie, SHUNGU Kathy, NEEMA Bénédiction, Francine NAWEZA,
NSHOBOLE Guilaine, Nicole MATABARO, Horthy Hortance, Elisabeth KAJEJE, Fabrice
IRENGE, Innocent MULANDU, et tous les autres dont leurs noms ne sont pas
cités.
A tous mes ami(e)s Patrick MUDASA, WABATINGA MABRUKI Warda
(Wamawa), Mathieu BUHENDWA, MUZUSANGABO Yves, Franck BISIMWA, Fréderic
MUSOMBWA, BAHALA BADESIRE Ghislain, Inès MUGOLI, Apolline BITONDO, Diane
NANKAFU, Huguette BORA, Juliette NABINTU, Noëlla MWAMINI, Sarah MUTIMANWA,
Huguette MWETAMINWA, Samuel KABAYONGANE, Alice MUGOLI, Irène
MULUMEAJIRWAN'OWABO, Regina Jessica, ONDJONDA Patricia , Clémence
LINJANJA, Charline CIMANUKA, Diane SAMANTHA, Nelly LUBUNGA, Rita NANZIGE,
Pascaline LUBUNGA, tous les Parents et Jeunes ACF de BUHOLO et du
Diocèse de BUKAVU, et tous les autres amis et connaissant dont leurs
noms n'est pas repris.
RUGENDABANGA N'NAMA Félix
VI
SIGLES, SIGNES ET ABREVIATONS
% : Pourcentage
CGIAR : Groupe Consultatif International de Recherche
Agronomique
CIAT : Centre International de l'Agriculture
Tropicale
CT : Chef de Travaux
Dr : Docteur
FAO : Organisation des Nations unies pour l'Alimentation
et l'Agriculture
IFPRI : Institut International de Recherche en Politiques
Alimentaires
INERA : Institut National pour des Etudes et la Recherche
Agronomique
ISDR : Institut Supérieur de Développement
Rural
ONGD : Organisation Non Gouvernementale
RDC : République Démocratique du
Congo
T.A : Techniques Agricoles
TDR : Technicien en Développement Rural
TFC : Travail de Fin de Cycle
VII
Résumé
Notre étude est intitulée « Apport des
variétés Bio-fortifiées de haricot sur la vie
socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire des
ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana. Une enquête
formelle a été effectuée sur terrain moyennant un
questionnaire administré auprès de 150 ménages
bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées de
haricot vulgarisée par HarvestPlus choisi comme l'échantillon. A
part le questionnaire d'enquête, nous nous sommes servi des interviews
directes qui nous ont permis d'avoir des informations sur terrains et
comprendre mieux les interventions des ménages enquêtés
concernant l'intitulé de notre étude. L'enquête a
été menée au cours du mois d'Avril au mois de Mai car
c'est la période pendant laquelle les ménages sont en pleine
récolte de la production de la deuxième saison culturale, (saison
B).
Les résultats de notre étude montrent que
les variétés Bio-fortifiées de haricot ont un impact
positif sur le développement du milieu et donne une nouvelle ampleur au
secteur agricole.
Cela s'observe par une amélioration d'acquisition
de la nourriture actuellement dans les ménages par rapport à
l'acquisition de nourriture avant adoption de ces variétés
bio-fortifiées de haricot. Aujourd'hui, les ménages arrivent
à manger 2 fois par jour et quelque fois 3 fois selon la production. Une
partie de la récolte permet aux ménages de manger 2 à 3
mois avant la prochaine récolte. Les recettes reçues de la
production écoulée de ces variétés
Bio-fortifiées sont significatives par rapport aux anciennes
variétés (variétés locales); elles sont
bénéfiques actuellement sur les plans éducationnel,
sanitaire et au changement de type d'habitat c'est-à-dire les recettes
issus de la production des variétés Bio-fortifiées de
haricot permet la scolarité des enfants, l'accessibilité aux
soins de santé et l'achat des matériaux de construction des
maisons. Pendant la période de production de variétés
Bio-fortifiées de haricot, les ménages rencontrent quelques
difficultés d'ordre économique, agronomiques, et environnemental
entre autre : l'insuffisance de la main d'oeuvre, l'insuffisance des terres, la
perturbation climatique, l'inadaptabilité de variétés
à tous les deux saisons culturales, et maladie des cultures. Face
à cette situation, des conséquences s'observent comme :
instabilité de la production, importation des aliments, l'abandon de
l'agriculture par les hommes. Ces éléments justifient encore la
présence de l'insécurité alimentaire dans notre milieu
d'étude ; qui est le groupement d'Irhambi/Katana.
Eu égard de ce qui précède, nous
avons proposé la stratégie de vulgarisation des
variétés CUARENTINO 0817 et NAMULENGA pour améliorer la
production et réduire le taux de la mal nutrition des ménages du
groupement d'Irhambi/Katana.
Summarized
Our survey is titled " Contribution of the Bio-walled
varieties of bean on life socio-nutritionnelle and the food security of the
agricultural households of the Irhambi/Katana grouping. A formal investigation
has been done on land in return for a questionnaire managed close to 150
households recipients of the Bio-walled varieties of bean popularized by chosen
HarvestPlus as the sample. TO part the questionnaire of investigation, us we
are served of the direct interviews that permitted us to have information on
lands and to understand the interventions of households better investigated
concerning titled him of our survey. The investigation has been led during the
month of April to the month of May because it is the period during which
households are in full harvest of the production of the second season
culturale, (season B).
Results of our survey show that the Bio-walled varieties
of bean have a positive impact on the development of the middle and deal a new
size to the agricultural sector.
It observes itself currently by an improvement of food
acquirement in households in relation to the acquirement of food before
adoption of these bio-walled varieties of bean. Today, households manage to eat
2 times per day and some time 3 times according to the production. A part of
the harvest allows households to eat 2 to 3 months before the next harvest. The
received returns of the disposed of production of these Bio-walled varieties
are meaningful in relation to the old varieties (local varieties); they are
currently beneficial on the plane éducationnels, sanitary and to the
change of habitat type that to be-to-say the descended returns of the
production of the Bio-walled varieties of bean permits the education of
children, the accessibility to cares of health and the purchase of materials of
house construction. During the period of production of Bio-walled varieties of
bean, households meet some difficulties of economic, agronomic order, and
environnemental between other: the insufficiency of the oeuvre hand, the
insufficiency of earths, the climatic disruption, the inadaptabilité of
varieties to every two seasons culturales, and illness of cultures. Facing this
situation, consequences observe themselves as: instability of the production,
import of foods, the abandonment of agriculture by men. These elements justify
the presence of the food insecurity again in our middle of survey; who is the
grouping of Irhambi/Katana.
Had consideration of that that precedes, we proposed the
strategy of variety vulgarization CUARENTINO 0817 and NAMULENGA to improve the
production and to reduce the rate of the badly nutrition of households of the
Irhambi/Katana grouping.
1
INTRODUCTION GENERALE
La faim est un symptôme, une conséquence, une
expression de la pauvreté qui angoisse les personnes extrêmement
pauvres partout dans le monde en cherchant des solutions par tous les moyens
possibles à travers des innovations. Ce présent travail s'oriente
sur la compréhension de «
l'Apport des variétés
améliorées de haricot bio-fortifié sur la vie
socio-nutritionnelle et à la sécurité alimentaire des
ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana, en territoire de
Kabare »
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Dans le monde entier comme dans les pays en voie de
développement, la sécurité socio-économique et
alimentaire des populations est en général alarmante. Elle s'est
encore aggravée par la crise mondiale et les guerres qui ont
ruiné de plus en plus différentes couches de la population, plus
particulièrement celles des pays vivant en Afrique.
L'agriculture du XXIème
siècle est confrontée à de multiples défis : elle
doit produire plus de denrées alimentaires et de fibres pour une
population sans cesse croissante avec une main-d'oeuvre rurale réduite
et davantage de matières premières pour un marché des
bioénergies potentiellement considérables et de contribuer
à l'essor global des nombreux pays. Malgré cette attente
considérable, elle est confrontée à plusieurs menaces dont
la maladie des cultures occupe une grande partie. (FAO
2010).
En effet, parlant de la Sécurité alimentaire
à Kinshasa (E.TOLLENS,
2009) constate que la
sécurité alimentaire est éloquente. Il a écrit
brièvement : que « les Kinois ne mangent plus qu'une fois par jour
ou une fois tous les deux jours ». Il a ajouté que les quartiers
les plus pauvres de Kinshasa affichent des niveaux de pauvreté
extrêmement alarmants et un état d'insécurité
alimentaire chronique. Selon le programme PAM, le concept de la
sécurité alimentaire qu'utilisait ce dernier, intègre
trois dimensions clés entre autres la disponibilité
suffisante de nourriture (production nationale,
exportations agricoles, importations alimentaires et aide alimentaire)
dans une province, Stabilité
(durabilité des approvisionnements
alimentaires, respect de l'environnement et de la biodiversité)
; l'accessibilité adéquate à la nourriture
(pouvoir d'achat, aptitude des ménages à accéder
à la nourriture, niveau de prix, infrastructures) au niveau des
ménages, et l'utilisation appropriée de la nourriture
(équilibre nutritionnel , quantité des aliments,
innocuité des aliments, etc.) (CFSVA,
2008)
2
La sécurité alimentaire est assurée
lorsque toute personne a économiquement, socialement et physiquement
accès à une alimentation suffisante qui satisfait ses besoins
nutritionnels et ses préférences alimentaires. Or, pour
remédier à leur insécurité alimentaire, les
populations défavorisées et victimes des crises font appel
à des stratégies très diverses afin d'acquérir des
moyens pour se nourrir (Eric Levron, 2004). Les
politiques visant à améliorer l'état de la
sécurité alimentaire et à réduire le nombre de
personnes vulnérables et souffrant de l'insécurité
alimentaire sont essentielles si la consommation alimentaire universelle doit
être atteinte. Les populations sont impliquées dans le secteur
agricole à un plus grand nombre que jamais auparavant ; mais des faibles
niveaux de production dans nombreux pays ont contribué au risque de
vulnérabilité à l'insécurité alimentaire.
Ainsi donc, avec la révolution verte, la production
agricole mondiale a doublé dans les 50 dernières années en
grande partie grâce aux variétés végétales
améliorées et à des meilleures techniques agricoles. Mais
la demande vis-à-vis de l'agriculture ne faiblit pas. Il nous faut non
seulement produire plus pour répondre aux besoins d'une population
croissante, mais aussi satisfaire à l'évolution des
préférences alimentaires pour la viande et les produits laitiers
et en outre répondre aux exigences croissantes de bioénergies. De
ce fait le système alimentaire mondial relève d'énormes
défis. Or, l'écosystème naturel dont dépend
l'agriculture souffre. (CTA Août 2010).
Les populations dont la survie dépend du secteur
agricole augmentent de plus en plus ; et paradoxalement, de faibles niveaux de
production dans de nombreux pays ont contribué au risque
généralisé de vulnérabilité à
l'insécurité alimentaire. Au cours des dernières
décennies, l'agriculture dans nombreux pays d'Afrique est
confrontée à une diminution de la production à
l'hectare (Jayne et al. 2010). Comme
conséquence, les personnes souffrant d'insécurité
alimentaire et qui n'atteignent pas le niveau de sécurité
alimentaire ont augmenté, la majorité des populations et
particulièrement dans les milieux ruraux vivent sans satisfaire leurs
besoins nutritionnels les plus élémentaires (Cahier
du CERUKI N° 44)
Par rapport aux organisations agricoles D. Burundi
Nakagozi et ses collaborateurs constatent que non seulement les
ménages ont des niveaux de vie différents, mais aussi que la
grande partie de la population a des revenus faibles et une faiblesse dans la
productivité agricole. Ils pensent que pour redonner à
l'agriculture son rôle primordial, il faudrait combiner plusieurs
facteurs de productivité pour élever également les revenus
des paysans. Ils proposent qu'il y ait des stratégies judicieusement
pensées visant à modifier ces différents
paramètres. Ils insistent qu'il faudrait procéder à une
intensification de l'agriculture eu égard
3
à la pression démographique qui entraîne
une diminution des surfaces cultivables. L'amélioration de la
technologie rurale aussi bien dans l'agriculture que dans l'artisanat paysan
est selon eux susceptible de créer des conditions de relance de
l'activité agricole. (D. Burundi Nakakozi,
1997)
L'agriculture est la seule activité productrice car
elle seule peut créer un produit nouveau. Aujourd'hui, la population de
la planète enregistre une augmentation nette de 2,5 personnes par
seconde, soit 9000 habitants de plus par heure, 216 000 par jour
(QUESNAY, 2013).
En affirmant que la province du Sud-Kivu dispose de
potentialités énormes pour la relance de son économie
basée sur l'agriculture, la production agricole de cette région
demeure de plus en plus faible, si bien que sa population souffre de la faim et
croupit dans une misère abominable et qui ne fait que s'accroître
au jour le jour. Par ailleurs, des initiatives en cours dans la région
pourraient contribuer à renverser cette situation si les
différents partenaires impliqués consolident leurs actions par
l'apport aux connaissances techniques agricoles appropriées et leur
assurent leur appropriation par un plus grand nombre de membre des
communautés bénéficiaires. (Nsimire
Balika).
Elle souligne que le problème d'accès à
la formation, aux intrants agricoles, à la terre et au crédit,
etc., reste préoccupante dans une perspective d'amélioration
à la fois des capacités et de la production pour que le champ du
pays assument effectivement les deux rôles : lui procurer de la
nourriture et surtout de l'argent. Elle soutient la structuration rationnelle
des coopératives agricoles par filière en lien avec les centres
d'écoulement de produits se classe et l'ouverture des paysans
producteurs agricoles du Sud-Kivu vers d'autres milieux pour échange de
biens et d'expériences parmi les nécessités.
De failly parle de la situation socio-économique du
Sud-Kivu en 2000 comme étant en panne, et insiste sur les mutations
profondes qui y ont pris place. Celles-ci se caractérisent par une
disparition progressive des secteurs économiques formels ou des secteurs
industriels hérités du système colonial, remplacés
toutefois par l'expansion de nouvelles chaînes de producteurs dans le
secteur informel lesquelles se concentrent surtout sur la subsistance et
opèrent à très petite échelle, qu'elle soit
villageoise ou même familiale. En même temps, l'auteur conclut que
la production des cultures vivrières n'arrive pas à des
quantités garantissant l'autosuffisance alimentaire au niveau de la
province. Le déficit est comblé par des produits provenant
surtout du Nord-Kivu et du Katanga, voire des importations des alimentaires.
(De failly, 2000).
4
Cet auteur a le mérite d'avoir présenté
la situation actuelle de la province du Sud-Kivu sur le plan agricole, il a
fustigé la dégradation de la culture vivrière dans cette
province. Néanmoins, il n'a pas abordé clairement dans son
travail les causes de la baisse de la production de la culture vivrière
dans cette contrée. Certes, il devrait ajouter la variable genre aux
différents facteurs de la baisse de la production agricole.
Départ les études menées dans le
territoire de Kabare, sur les effets de l'introduction des
variétés bio-fortifiées (haricot, patate douce, manioc,
pomme de terre et maïs), la production agricole paysanne relève des
différentes contraintes qui ne permettent pas un transfert
intégral du potentiel technologique de l'innovation, et la satisfaction
total des besoins des paysans qui favorisent ensuite l'importation alimentaire.
A l'issu de cette étude, il s'est avéré que la production
agricole est différente entre la station expérimentale et le
milieu rural et que les résultats obtenus avec les nouvelles semences
sont loin supérieur à ceux obtenus avec les
variétés locales. (N. Mafikiri Tsongo
2009).
Aujourd'hui, les pays qui se disent avancés avant
d'arriver à ce stade de développement, ils avaient
commencé à développer l'agriculture, c'est-à-dire
l'agriculture est une activité principale de tout développement
et les autres secteurs viennent en second lieu.
Le haricot est principalement cultivé dans les
territoires périphériques de la province du Sud-Kivu et du
Nord-Kivu et joue un rôle prépondérant dans la
sécurité alimentaire des populations parce que faisant partie de
l'aliment de base de la population. Il est également une importante
source de revenus complémentaires et un légume non
négligeable pour combler les besoins nutritionnels en
protéine,... De même, c'est un aliment important et constitue 65%
de l'apport protéique dans l'alimentation humaine et 32% de besoins
caloriques, le haricot fait partie intégrante de la vie de nombreux
ménages agricoles du Sud-Kivu et du Nord-Kivu et contribue sans nul
doute à l'amélioration de l'alimentation des
consommateurs (ISSN, 2015).
Plus de 300 millions de personnes, consomment le haricot, il
joue un rôle important dans le régime alimentaire, surtout dans
les régions méso- et sud-américaines ainsi qu'en Afrique.
En fait, le haricot commun est la plus importante légumineuse
vivrière au monde, et il est largement consommé en Afrique
où il peut s'avérer être une culture extrêmement
productive. Des variétés améliorées de haricots
contenant une teneur élevée en fer peuvent contribuer à
réduire la carence en fer dans les régions africaines où
la consommation quotidienne de haricots est élevée.
(HarvestPlus, 2011)
5
La situation alimentaire se caractérise par la chute de
30 à 40% des productions agricoles vivrières, la baisse de la
consommation alimentaire correspondant désormais à 1,650
kcal/pers/jour contre le minimum requis en RDC qui est de 2,300
kcal/personne/jour et l'augmentation du taux de malnutrition des enfants et des
adultes (DSCRP, 2007 à 2008).
La crise alimentaire se fait sentir particulièrement
pendant la période de soudure, la plus dure de l'année. Pour la
population congolaise, le péril alimentaire se vit tous les jours et
guette près d'un tiers de la population de manière aiguë sur
l'ensemble du territoire. C'est dans les provinces orientales du Nord- et du
Sud-Kivu en République démocratique du Congo (R.D. Congo) que
l'on consomme principalement le haricot, consommation que l'on estime à
300 g par habitant et par jour. La prévalence d'anémie chez les
enfants d'âge préscolaire est de 36% dans le Nord-Kivu et de 47%
dans le Sud-Kivu (HarvestPlus op.cit.)
Harvest Plus présente la sélection,
accroît la teneur en éléments nutritifs sans réduire
la production. Le statut micro-nutritionnel est amélioré par
l'ajout de nutriments dans les cultures, les exploitants agricoles cultivent
des plantes bio-fortifiées qui sont ensuite consommées, la
bio-fortification est rentable : l'investissement est crucial et doit
être réalisé en temps opportun comme les faits de la
bio-fortification de haricot. (Harvest Plus, 2015)
A Irhambi/Katana, la population pratique l'agriculture de
subsistance alimentaire. Elle se contente plus des pratiques agricoles
rudimentaires que les techniques agricoles appropriées. La production
vivrière locale est composée essentiellement par les
légumineuses (haricot, arachide et soja), les racines et des tubercules
(manioc, patate douce et taro), les fruits comme la banane plantain, avocat,
goyave,.... Les légumes (choux, carotte, amarantes, etc.). A ces
cultures s'ajoutent les cultures industrielles telles que le thé, le
quinquina. Cette agriculture ne parvient pas à satisfaire les besoins
alimentaires suite à la quantité minime des terres
emblavées, aux techniques agricoles rudimentaires utilisées et
aux maladies des cultures.
A Irhambi/Katana, une grande partie de la population utilise
aujourd'hui des techniques et instruments rudimentaires par manque de
possibilité d'accéder aux matériels plus modernes
malgré l'intervention des ONGD. Il faut signaler que les aspirations au
bien-être de la majorité de la population ne sont plus
rencontrées suite à la disparition graduelle des modes de
production; pendant que la production agricole à Irhambi/Katana
répondait à la hauteur de 84% aux besoins des ménages
paysans. (Merci NTEBEY Sarah, 2011).
6
L'INERA MULUNGU (Institut National pour l'Etude et la
Recherche Agronomique), et IITA (Institut International d'Agriculture
Tropicale) et bien d'autres organismes notamment Harvest plus ont initié
et réalisé avec succès la vulgarisation des
différentes variétés améliorées
résistantes aux différentes maladies qui les rongent en vue d'une
augmentation de la production de haricot et l'amélioration de
l'état nutritionnel de l'organisme dans les périphériques
de la province du Sud-Kivu.
Ainsi, les interventions de différentes institutions
ont couvert les sites traditionnels en renforçant la synergie paysanne
de production agricole autant que les organisations de la société
civile dans la production agricole. La proportion de terre d'Irhambi-Katana
montagneux est souillée par l'érosion, par manque des notions sur
la nouvelle technologie agricole utilisant le compost et le fumier organique,
qui sont les moyens les plus connus pour fertiliser les sols agricoles depuis
nos ancêtres.
Selon les études d'évaluation du niveau
d'adoption de variétés bio-fortifiées de haricot
réalisée par le l'INERA MULUNGU, la sécurité
alimentaire persiste dans le territoire de Kabare, suite à l'ignorance
des paysans à l'idée de variation des variétés
résistantes aux saisons culturales, la maitrises des dattes pendant
lesquelles ils doivent procéder à la semi et le types de
variétés à choisir pour la première saison
culturale après les premières pluies. (INERA, Rapport
2015).
Face à cette crise de rendement, plusieurs
variétés améliorées de haricot Bio-fortifié
sont vulgarisées dans les milieux ruraux de la province du Sud-Kivu
comme solution aux problèmes de la faiblesse du rendement de la culture
de haricot et aux problèmes de santé dont le groupement
d'Irhambi/Katana fait partie.
C'est ainsi que des questions se posent suite à ces
multiples problèmes que fait face les ménages agricoles du
groupement d'Irhambi/Katana qui vont conduire notre recherche. :
1. Quel est l'apport des variétés
Bio-fortifiées de haricot sur la vie socio-nutritionnelle et la
sécurité alimentaire des ménages agricoles du groupement
d'Irhambi/Katana ?
2. Quel est le taux d'adoption des variétés
Bio-fortifiées de haricot et leurs contraintes d'adoption ?
3. Quelle est la stratégie efficace à adopter
pour améliorer davantage l'apport des variétés
Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la
sécurité alimentaire dans le groupement d'Irhambi/Katana ?
7
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Ainsi, dans le cadre de notre travail, nous formulons les
hypothèses suivantes :
1. Plus de 60% serait le taux d'adoption des
variétés améliorées de haricot Bio-fortifié
par les ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana et la
perturbation climatique, les maladies des cultures, l'inadaptabilité de
quelques variétés, faible rendement de certaines
variétés.
2. L'amélioration de l'état nutritionnel de
l'organisme, la prévention de certaines maladies, la diminution du taux
de malnutrition chez les enfants et chez les adultes, comme chez les femmes
enceintes, la contribution à la sécurité alimentaire,
l'amélioration des revenus, l'amélioration à
l'économie des ménages et le rendement de la production agricole,
serait l'apport des variétés améliorées de haricot
Bio-fortifié sur la vie socio-nutritionnelle et la
sécurité alimentaire des ménages agricoles du groupement
d'Irhambi/Katana serait
3. La disponibilité des variétés
résistantes aux saisons climatiques, le financement de l'agriculture,
seraient une stratégie à proposer pour améliorer la
production, le revenu et l'apport de variétés
Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la
sécurité alimentaire des ménages agricole
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL 0.3.1. Objectif
global
L'objectif global de cette étude est d'analyser
l'apport des variétés bio-fortifiées de haricot sur la vie
socio-nutritionnelle et à la sécurité alimentaire des
menaces agricoles du groupement d'Irhambi/Katana.
0.3.2. Objectifs spécifiques
? Identifier le taux d'adoption des variétés
améliorées de haricot bio-fortifié et leurs contraintes
d'adoption ;
? Analyser l'incidence d'adoption des variétés
bio-fortifiées de haricot sur la situation socio-nutritionnelle et de la
sécurité alimentaire des ménages ayant adopté les
variétés améliorées de haricot
bio-fortifié;
? Proposer des stratégies d'amélioration de
l'apport socio-nutritionnelle et économiques variétés
améliorées de haricot bio-fortifié dans les ménages
agricoles du groupement d'Irhambi/Katana
8
0.3.3. OBJET D'ANALYSE
L'objet d'analyse est l'apport des variétés
bio-fortifiées de haricot sur la vie socio-nutritionnelle et à la
sécurité alimentaire des ménages agricoles du groupement
d'Irhambi/Katana d'une manière particulier et généralement
de la province du Sud-Kivu.
0.4. CADRE THEORIQUE
Avant d'aborder la définition de la
sécurité alimentaire, il importe de mentionner ce qu'elle n'est
pas pour éviter toute confusion dans la compréhension du concept.
Premièrement, la sécurité alimentaire ne se fond pas avec
la procuration de produits alimentaires aux populations vulnérables.
Puisque la sécurité alimentaire est atteinte quand le
ménage et la personne a la capacité de satisfaire ses propres
besoins de nourriture. Les ménages qui sont dépendants de l'aide
alimentaire pour satisfaire leurs besoins de consommation, tout en
évitant la famine, ne sont pas sécurisés.
Cependant, les ressources de produits alimentaires qui sont
soigneusement programmées par des moyens tels que la production ou
l'argent comptant pour le travail, monétisation, ou en tant
qu'élément d'une stratégie impliquant d'autres secteurs
productifs peuvent être utiles afin d'aider les communautés et des
ménages à satisfaire leurs propres besoins alimentaires.
Deuxièmement, la sécurité alimentaire
n'est pas seulement composée de la production agricole. Certes
l'agriculture est assurément importante, mais elle n'est qu'un
élément de l'équation de la sécurité
alimentaire. Comme avec les autres composants elle est plus appropriée
dans certains contextes que d'autres. Cependant, satisfaire tous les besoins
alimentaires d'un ménage à partir de sa propre production
c'est-A-dire l'autosuffisance alimentaire peut être non pratique ou
être une utilisation inefficace de ses ressources disponibles. (FAO,
1999).
A la lumière de ce qui précède, nous
assumons que le concept de sécurité alimentaire fait
référence à la disponibilité et a l'accès
à la nourriture en quantité et en qualité suffisantes. On
parle également de la sécurité alimentaire, lorsque la
nourriture qui est disponible en tout temps, A laquelle l'ensemble des
personnes ont les moyens d'accéder, qui est nutritionnellement
suffisante sur le plan de la quantité, de la qualité et de la
variété est acceptable au sein d'une culture. La politique de la
sécurité alimentaire consiste à satisfaire tous les
besoins de la population du pays (minimum 2300 Kcal par jour, par
personne et 76 gr de protéine par personne et par jour) en recourant
soit à la production locale, soit à
9
l'importation selon les avantages comparatifs,
c'est-à-dire comparer le prix d'une denrée alimentaire produite
localement au prix de la même denrée importée. Suivant les
caractéristiques de la sécurité alimentaire et selon la
définition ci-haut, la sécurité alimentaire est
centrée sur les caractéristiques suivantes : la
disponibilité alimentaire, l'accessibilité à la
nourriture, l'utilisation et la stabilité.
Pour bien expliquer cette étude, nous nous sommes
intéressés sur la théorie d'innovation sociale
d'adaptation Selon Weber avec son concept d'innovation sociale d'adaptation,
cette théorie est un comme phénomène social est la
résultante de la tension dialectique entre le besoin social
ressentit par des acteurs sociaux dans un contexte sociétal carence
donné et leurs aspirations sociales à réaliser
par des pratiques sociales novatrices pour « corriger » la carence et
améliorer leurs conditions de vie économiques, sociales,
culturelles et/ou politiques. En d'autres termes, l'innovation sociale a pour
finalité sociale de sortir une collectivité située et
datée, par des façons de penser, d'agir et de sentir
inédites et innovantes, de l'univers social ou le contexte social des
besoins pour accéder à l'univers ou le contexte social des
aspirations sociales.
Cette théorie va nous permettre d'expliquer la
situation socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire
(économique) dans lequel les ménages agricoles ont su vivre
pendant une dizaine d'années avant la vulgarisation de ces
variétés Bio-fortifiées de haricot vulgarisé dans
le territoire de KABARE, elle nous aidera à comprendre le taux
d'adoption des ménages agricoles ayant adopté ces
variétés, comprendre les comportements des ménages
agricoles du groupement d'Irhambi/Katana face pour adopter ces
variétés.
Cependant, toute innovation vulgarisée par les
institutions/organisations d'appuis au secteur agricole peut être
adoptée ou pas. Lorsqu'elle ne pas adoptée par les producteurs
considérées bénéficiaire, cela explique qu'il y a
un certain nombre des obstacles auxquels nous devons faire face pour enfin
découvrir où se réside ces derniers qui n'influencent pas
l'adoptions de cette innovation. Ces obstacles peuvent être
analysés de deux cotés et sont eux qui constituent le frein de
l'innovation. Les analyses peuvent se faire de deux cotés : soit du
côté des bénéficiaires (population cible), ou soit
du côté des institutions/organisations vulgarisatrices de
l'innovation. Voilà l'originalité de notre travail, il sera
question d'analyser l'apport des variétés Bio-fortifiées
de haricot vulgarisé par les institutions/organisations d'appuis au
secteur agricole sur la vie socio-nutritionnelle et à la
sécurité alimentaire des ménages agricoles dans le
groupement d'Irhambi/Katana, en territoire de KABARE. Une analyse sur le taux
d'adoption sera faite au côté des ménages agricoles de ce
groupement.
10
0.2.CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix d'un sujet dépend selon François
Depelteau, du vécu d'un chercheur qui peut le pousser vers certains
thèmes et sujet de recherche (...). Le choix d'un sujet de recherche est
donc un acte hautement subjectif et il n'y a rien de mal à cela
(...).
0.2.1. Choix du sujet
Le choix de ce sujet de recherche n'est pas un fait du hasard,
après notre constat de la présence de différente produits
améliorés bio-fortifiés, comme le haricot, le maïs,
le patate douce, et l'endurance de l'insécurité alimentaire dans
le milieux ruraux, nous avons choisi ce sujet pour évaluer après
les sacrifices fournies par les institutions de recherche comme INERA, IITA,
HarvestPlus pour la vulgarisation de ces produits, l'apport nutritionnel de
haricot bio-fortifié dans les ménages agricoles du groupement
d'Irhambi/Katana et mesurer son influence sur la sécurité
alimentaire dans le milieu. De même, d'autres chercheurs qui voudront
aborder ce sujet aurons déjà des informations nécessaire
à cette thématique qui leur permettant d'aborder d'autres aspects
non attaqués par cette étude. Ce sujet demeure toujours
intéressant au vu de tout le monde car dit on la faible production
agricole conduit à la faim et la faim nous rapproche à la
mort.
0.2.2. Intérêt du sujet
Personnellement, cette étude vise à
édifier en ce qui concerne la notion de la production agricole en
montrant l'avantage qu'elle offre entant qu'élément de base pour
la survie des êtres. L'intérêt social de cette étude
est de faire appel à l'esprit de responsabilité et la prise en
conscience sur la production agricole par la population. Elle pourra
éclairée donc les autorités administratives à
prendre des mesures adéquates pouvant permettre le bon fonctionnement et
l'encadrement des institutions qui vulgarisent les différentes
variétés Bio-fortifiées améliorées notamment
le Maïs Bio-fortifiées, la patate douce Bio-fortifiées, le
Manioc Bio-fortifiées par des boutures saines, pour le bien-être
de sa population rurale en permettant aux agriculteurs de faire l'importation
des aliments.
Cette étude est d'intérêt Scientifique en
ce sens qu'elle servira comme une source documentaire aux chercheurs
intéressés par le sujet.
11
0.3.METHODOLOGIE ET DIFFICULTES
Pour R. Quivy et L.V Campenhoudt, les méthodes ne sont
que des mises en forme particulières de la démarche, du
cheminement différent conçus pour être mieux adaptés
aux phénomènes, ou domaines étudiés.
Quant à Jolivet, la méthode est l'ordre qu'il
faut imposer aux différentes démarches nécessaires pour
atteindre une fin donnée. Appliquée à la science, cette
définition générale devient la méthode scientifique
ou critère de l'évidence intrinsèque
0.3.1. Collecte et traitement des
données
Pour la collecte des données en rapport avec cette
étude, nous avons passé à la collecte et lecture de
quelques ouvrages, articles, rapports et autres différents documents en
rapport avec notre sujet d'étude pour comprendre des manières
différentes dont cette étude a été abordée
par d'autres auteurs dans différents angles. Nous avons effectué
une pré-enquête à l'INERA MULUNGU pour voir s'il n'y a pas
des chercheur qui ont déjà travaillé sur ce sujet afin
d'orienter notre recherche pour renforcer notre revue de la
littérature.
Un protocole de recherche (questionnaire d'enquête) a
été élaboré pour vérifier si nos
hypothèses proposées aux questions de recherche sont
confirmées et infirmées par rapport à notre objet
d'étude.
Nous avons utilisé quelques programmes et logiciels
pour la conception et l'élaboration du questionnaire d'enquête et
aussi pour le traitement et la production des résultats, dont nous
pouvons citer SPHINX, SPSS, Microsoft Word et Excel. Plusieurs outils ont
été importants pour la constitution de ce travail.
0.3.1.1. Calcul d'échantillonnage
Selon la théorie de calcul de la taille de
l'échantillon fait par François Daniel GIEZENDANZE(2012) nous dit
que lors que la population-mère « N » est compris entre
100.000 et 1.000.000 alors que le nombre de la population est estimé
à 79.187 pour le groupement d'Irhambi/Katana. (Rapport de la chefferie
de Kabare, dernier trimestre 2016). Alors notre population-mère est de
79.187, avec un niveau de confiance « S »=95%, la proportion « p
»=0.5, le coefficient de marge « t » est 1.96 et la marge
d'erreur « e » est de 0.08, alors la taille de l'échantillon
« n » est de 150 enquêtés pour les six localités
qui composent l'ensemble du groupement d'Irhambi/Katana.
Ces deux obstacles ne nous ont pas empêchés
d'atteindre le maximum de nos résultats. Pour les surmonter, Nous avons
cherché les leaders locaux qui avaient travaillé avec
HaverstPlus
12
3.1.1.2. Présentation de
l'enquête
Cette étude s'est réalisée dans le
territoire de Kabare, particulièrement dans le groupement
d'Irhambi/Katana à travers ses six localités. Nos questions
étaient adressées essentiellement aux chefs des ménages ou
à leurs conjoints (es) agriculteurs et bénéficiaires des
variétés Bio-fortifiées de haricot vulgarisées par
HarvestPlus.
L'enquête nous a aidés de faire une étude
de la production et sa contribution dans le revenu des ménages dans le
groupement d'Irhambi/Katana à travers nos entretiens avec 150
ménages agricoles dispersés à travers les six
localités constitutifs du groupement en étude.
0.3.1.1.3. Objectifs de l'enquête
Nous nous sommes fixés deux objectifs pour cette
étude:
? Recueillir les opinions, les considérations et les
contraintes liées à la production des variétés
Bio-fortifiées de haricot
? Connaître si ces variétés
Bio-fortifiées de haricot vulgarisé par HarvestPlus contribuent
au développement du groupement d'Irhambi/Katana en
générale et sur la vie socio-nutritionnelle et la
sécurité alimentaire des ménages agricoles en particulier
pour le bien être de toute la population.
0.3.1.4. Les outils de l'enquête
Pour connaitre objectivement l'apport des
variétés Bio-fortifiées de haricot sur la vie
socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire des
ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana, nous nous sommes
laissé conduire ou servi par l'observation, le questionnaire
d'enquête et interview simple.
0.3.2. Difficultés rencontrées
Comme tout travail scientifique, celui-ci ne pouvait se passer
des difficultés tout au long de son élaboration. Mais comme tout
chercheur avisé, nous avons utilisé notre esprit de
créativité et d'abnégation pour les contourner. A cet
effet, quelques difficultés se sont présentées avec
acuité, il s'agit de :
? Ignorance de noms (code) des variétés
bio-fortifiées de haricot par des agriculteurs.
? La contrainte de temps consacré à ce travail
face à notre charge horaire de nos études à l'auditoire et
autres travaux pratiques,
13
pendant la vulgarisation de ces variétés
bio-fortifiées de haricot enfin de nous donner les différentes
appellations locales que les paysans pour désigner ces
variétés.
1.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 1.5.1.
Délimitation spatiale
Cette étude a été menée dans le
territoire de Kabare, plus précisément dans le groupement
d'Irhambi/Katana, l'un des 8 groupements qui constituent le Kabare Nord,
province du Sud-Kivu située à environ 45km de la ville de Bukavu.
Il est limité : Au Nord par le territoire de Kalehe ; Au Sud par le
groupement de Bugorhe, à l'Est par le lac Kivu (frontière
naturelle avec la Rwanda, et à l'Ouest par le parc National de Kahuzi
Bièga.
Il est subdivisé en 6 villages qui sont : Mabingu,
Mwanda, Kabamba, Kabushwa, Kadjucu, et Kahungu. Le groupement d'Irhambi/Katana
compte 79.187 Habitants dont il y a 18001 d'homme, 18965 femme, 19.210
garçons, 23.011 filles.
1.5.2. Délimitation temporelle
Du point de vu temporel, cette étude analyser
l'efficacité nutritionnelle des variétés de haricot
bio-fortifié et son influence à la sécurité
alimentaire dans les ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana,
en territoire de Kabare sur une période de 9 ans, c'est-à-dire
allant de 2008 jusqu'en 2016 à travers les villages/localités
suivantes : MWANDA, KAHUNGU, KABUSHWA, MABINGU, KADJUCHU,
KABAMBA.
Le groupement d'Irhambi/Katana est l'un des groupements du
territoire de Kabare qui a bénéficié de la vulgarisation
des variétés améliorées de haricot
Bio-fortifié par des institutions et/ou ONG pendant cette
dernière décennie. Parmi ces dernières, nous pouvons citer
: INERA MULUNGU, Harvest Plus, SARCAF, etc. Nous pouvons signaler que ces
organisations interviennent jusqu'à présent dans le groupement
d'Irhambi/Katana dans le domaine agricole.
14
1.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est
subdivisé en cinq grandes parties à savoir :
+ La présentation et l'interprétation des
résultats de recherche avec trois chapitres
+ D'abord une généralité sur la
connaissance de la culture de variétés bio-fortifiées de
haricot
+ Chapitre premier sur le niveau d'adoption de
variétés bio-fortifiées de haricot + Chapitre
deuxième sur l'apport de variétés bio-fortifiées de
haricot sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire
+ Chapitres troisième sur les stratégies
d'amélioration de l'apport des variétés
Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la
sécurité alimentaire + La discussion des résultats de
recherche par rapport aux hypothèses de départ
+ La proposition de la stratégie de la vulgarisation
des variétés CUARENTINO 0817 et NAMULENGA pour améliorer
la sécurité alimentaire et réduire le taux de la
malnutrition dans le groupement d'Irhambi/Katana.
+ La conclusion générale
69%
31%
Masculin Féminin
15
Chapitre Premier : CONTRAINTES D'ADOPTION DE VARIETES
BIOFRTIFIEES
DE HARIOCOT
Dans ce chapitre nous allons présenter la
caractéristique sociodémographique des ménages
enquêtés, une brève explication sur la pratique de
l'agriculture et de l'utilisation de variétés
bio-fortifiées de haricot vulgarisé par HarvestPlus, dans le
groupement d'Irhambi/Katana.
1.1.Caractéristique sociodémographique des
enquêtés Figure 1 : Répartition des enquêtés
selon leurs âge
41%
18%
15%
26%
20-30 ans 31-40 ans 41-50 ans 51-60 ans
Les résultats de la figure 1, nous fait remarqué
les différentes tranches d'âges des ménages
bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées de
haricot le groupement d'Irhambi/Katana à travers ses six
localités, 41% des enquêtés avaient l'âge compris
entre 41 à 50 ans, suivi de 26,7% des enquêtés dont
l'âge varié entre 31 à 40 ans, 18% des
enquêtés avaient l'âge compris entre 51 à 60 ans et
enfin 15% des enquêtés avaient l'âge compris entre 20
à 30 ans.
Figure 2 : Répartition des enquêtés
selon leurs sexe
16
La figure 2 ci-dessus nous montre que sur les 150
ménages enquêtées sont du sexe masculin soit 31% et 32 sont
du sexe féminin soit 69%. Ces résultats montrent que les femmes
sont en majorité de cultivatrices des par rapport aux hommes des des
hommes pratiquent la briqueterie au détriment de l'agriculture qui est
laissée aux femmes, cela prouve que l'activité de briqueterie
exige une force physique.
Figure 3 : Répartition des enquêtés
selon leurs niveau d'étude
Université
8%
Secondaire
25%
Primaire
36%
Analphabète
31%
Départ les résultats de la figure 3, nous
remarquons que 36% des enquêtés soit 54 personnes se sont
limité au niveau primaire et 31% soit 46 personnes sur les 150
enquêtés n'ont aucun niveau d'étude, ils sont donc des
analphabètes, 25% soit 38 personnes ont un niveau secondaire et 8% soit
12 personnes ont atteint le niveau universitaire.
Figure 4 : Répartition des enquêtés
selon leurs profession
9%
Artisan
6%
7%
78%
Agriculteur Enseignant Artisanat Eleveur
Les résultats de la figure 4 sur les différentes
professions de nos enquêtés, nous montrent que
150 enquêtés de notre échantillon, 117 personnes soit 78%
sont des agriculteurs, 14 personnes soit 9%, sont des enseignants, 9 personnes
soit 6% sont des artisans et 10 personnes soit 7% sont des éleveurs.
17
Figure 5 : Répartition des enquêtés
selon leurs villages
Kadjuchu
17%
Mabingu
17%
Kabamba
17%
Mwanda
16%
Kabushwa
17%
Kahungu
16%
Vu la présentation des résultats la figure 5,
par rapport à la répartition des enquêtés selon
leurs villages, nous avons fait un équilibre en divisant notre
échantillon par nombre des villages se trouvant dans le groupement
d'Irhambi/Katana. Ainsi donc, sur 150 ménages nous avons
enquêté 25 ménages par village qui nous donne 16% à
Mwanda, 16% à Kahungu, 17% à Kabushwa, 17% à Mabingu, 17%
à Kadjuchu et 17% à Kabamba.
Eu égard à ce qui précède, nous
remarquons que pour ce qui est de l'identification de nos ménages
interrogé 15% représente les enquêtés dont
l'âge varie entre 20-30 ans, 26% entre 31-40 ans, 41% entre 41-50 ans,
18% entre 51-60 ans, 31% représente les hommes et 69% les femmes, tous
ces enquêtés font partie d'un seul groupement de Kabare qui est
Irhambi/Katana dont 16% à Mwanda, 16% à Kahungu, 17% à
Kabushwa, 17% à Mabingu, 17% à Kadjuchu et 17% à Kabamba.
Pour le niveau d'étude de nos enquêtés nous avons
remarqué que la majorité est d'eux ont le niveau d'étude
du certificat d'étude primaire, suivit des analphabètes, suivit
par ceux de niveau secondaire, et gradué.
18
1.2. De la pratique de l'agriculture
Dans cette partie de ce chapitre nous allons présenter
les différentes manières de la pratique de l'agriculture par les
ménages agricoles dans le groupement d'Irhambi/Katana. La pratique de la
culture de haricot bio-fortifié se fait pour une meilleure nutrition et
la sécurité alimentaire de la population de la R.D. Congo.
La bio-fortification est basée sur
l'amélioration et la sélection conventionnelle des plantes, pour
augmenter leur teneur en micronutriment combinant aussi avec le rendement
élevé et adapté aux conditions locales des producteurs et
répondant aux préférences des consommateurs. Harvest Plus
est une initiative conjointe du Groupe Consultatif de Centres Internationaux de
Recherche Agronomique (CIGIAR) coordonné par CIAT et l'IFPRI,
opérationnel en RDC depuis 20011. HarvestPlus travaille en partenariat
avec l'INERA, les universités et des milliers des agriculteurs pour la
promotion de la production des cultures Bio-fortifiées de haricot, de
Maïs, de Manioc et de patate douce.
Jusqu'à ces jours une dizaines de
variétés de haricot est disponibles pour les agricultures, entre
autre : HM 21-7, RWR 2245, RWR 2154, CODMLB 001, PVA 1438, NAMULENGA, CODMLV
059, MAC 44, CUARENTINO 0817, M211. Départ l'importance alimentaire du
haricot bio-fortifié, ce dernier est riche en fer et en zinc. Leur
consommation apport à l'organisme humain plusieurs avantages dont :
? Il est indispensable à l'élaboration du sang,
c'est-à-dire il donne sa couleur rouge au sang, il est utile pour la
fabrication de globule rouge, et sert à produire l'hémoglobine, ?
Il évacue le gaz carbonique en le transportant vers les poumons,
? Il donne de l'énergie et il est aussi et il est aussi
utile aux performances intellectuelles, à la mémoire.
19
Figure 6 : Appartenance des terres agricoles
35%
65%
Oui Non
De la figure 6, nous observons les différents des
ménages possédant les champs à exploiter dans le
groupement d'Irhambi/Katan. Sur 150 ménages enquêtés soit
100%, 97 ménages soit 65% possèdent des champs à exploiter
et 53 ménages soit 35% ne possèdent des champs à
exploiter.
Figure 7 : Mode d'accès à la
terre
Locataire
16%
Donation des parents
11%
Propriétaire
73%
Les analyses de la figure 7, nous montrent que sur 150
enquêtés soit 100%, 110 enquêtés soit 73% sont
propriétaire de champ qu'ils exploitent, 23 ménages soit 16%
n'ont de champ à exploiter, ils sont locataires et 17 ménages
soit 11% accèdent au champ par donation des parents. Nous remarquons que
la plus part de nos ménages enquêtés, beaucoup de
ménages sont propriétaires de champ qu'ils exploitent.
20
Figure 8 : Superficie de champs exploités par
les ménages d'Irhambi/Katana
51%
15%
5%
29%
1ha
2ha
3ha
4ha et plus
Il ressort de la figure 8, sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, 8 ménages soit 5% possèdent un
champ de 1ha, 44 ménages soit 29% possèdent celui de 2ha, 73
ménages soit 51% procèdent celui de 3ha et 22 ménages soit
15% possèdent celui de 4ha et plus. Ces résultats nous fait
observer que bon nombre des ménages possèdent des champs dont la
superficie varient de 3ha, suivi des champs d'une superficie de 2ha et enfin
des champs de 4ha et plus.
Figure 9 : Caractéristiques des
variétés de haricot cultivé à
Irhambi/Katana
Variétés Bio- fortifiées de haricot
et Variétés locales 62%
Variétés Bio-fortifiées de haricot
38%
De la figure 9 nous remarquons que sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, 57 ménages soit 38% cultivent seulement
les variétés Bio-fortifiées de haricot dans leurs champ et
93 ménages soit 62% cultivent les variétés
Bio-fortifiées de haricot et les variétés locales. De ces
résultats, nous remarquons que bon nombre des ménages
enquêtés, associent les variétés locales de haricot
et les variétés bio-fortifiées de haricot pour essayer de
renforcer le stock de la famille enfin d'équilibrer l'orientation de la
production des variétés bio-fortifiées de haricot au
marché et à l'autoconsommation.
21
Figure 10 : Types des variétés
Bio-fortifiées de haricot cultivées
32%
68%
Haricot Nain Haricot Volubile
Par rapport aux types de variétés
Bio-fortifiées de haricot cultivé dans le groupement
d'Irhambi/Katana, sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 102
ménages soit 68% cultivent le haricot Nain et 48 ménages soit 32%
cultivent le Haricot Volubile. Ces résultats nous font remarquer que
c'est le type haricot le plus cultivé c'est le haricot Nain.
Figure 11 : Durée de pratique culturale de la
production des variétés Bio-fortifiées de
haricot
29%
50%
21%
1 à 5 ans
6 à 10 ans
11 ans et plus
Il ressort de la figure 11, que sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, 32 ménages soit 21% ont une
ancienneté qui varie de 1 à 5 ans dans la production de
variétés Bio-fortifiées de haricot, 74 ménages soit
50% ont une ancienneté qui varie de 6 à 10 ans et 44
ménages soit 29% ont une ancienneté qui varie de 11 ans et plus
dans cette activité.
22
Figure 12 : Voie d'acquisition des semences
48%
8%
44%
Achat au marché
Les animateurs de HarvestPlus les amis et/ou les familiers
Il émane de la figure 12, que sur 150 ménages
enquêtés pour l'adoption des variétés
Bio-fortifiées de haricot, 66 ménages soit 44% trouvent la
semence par achat au marché, 72 ménages soit 48% trouvent la
semence par les animateurs de HarvestPlus, et 12 ménages soit 8%
trouvent la semence par les amis et/ou familles.
Figure 13 : Types des variétés
Bio-fortifiées de haricot cultivées
COD MLB 001(cialca)
5%
RWR 2245 (Nanjwijwi)
10%
M211
11%
Cuarentino 0817
Namulenga
27%
HM 21-7
(Namushweshwe)
31%
RWR 2154 (Namwisisi)
5%
La figure 13, nous fait observer les différentes
variétés Bio-fortifiées de haricot cultivé dans le
groupement d'Irhalbi/Katana. Sur 150 ménages enquêtés soit
100%, 46 ménages soit 31% cultivent la variété HM 21-7
(Namushweshwe), 7 ménages soit 5% cultivent RWR 2154 (Namwisisi), 40
ménages soit 27% cultivent Namulenga, 16 ménages soit 10%
cltivent RWR 2245 (Nanjwijwi), 7ménages soit 5% cultivent COD MLB 001
(Cialca), 17 ménages soit 11% cultivent M211, et 17 autres
ménages soit 11% cultivent Cuarentino 0817.
23
Figure 14 : Niveau d'adoption des variétés
bio-fortifiées de haricot par les ménages
15%
85%
Oui Non
Les résultats de la figure 14, nous renseignent que sur
150 ménages enquêtés soit 100%, 127 ménages soit 85%
affirment positivement qu'ils ont adoptés et autres 23 ménages
soit 15% affirment négativement qu'ils n'ont pas adoptés. De ces
résultats, nous constatons que la majorité de nos ménages
enquêtés ont adoptés ces variétés
bio-fortifiées de haricot suit à leurs rentabilité.
Figure 15 : Raisons justificatives d'adoption des
variétés Bio-fortifiées de haricot par les ménages
du groupement d'Irhambi/Katana
13%
23%
64%
Elles s'adaptent aux conditions locales climatiques
D'autres paysans et villages les ont déjà
adoptées
Elles ont un rendement élevé
Nous remarquons de la figure 15, les raisons justificatives de
la rentabilité des variétés Bio-fortifiées de
haricot affirmé par les ménages bénéficiaires de
ces dernières. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%,
96 ménages soit 64% affirment que ces variétés ont un
rendement élevé, 35 ménages soit 23% affirment que ces
variétés s'adaptent aux conditions locales climatiques et 19
ménages soit 13% disent que parce que d'autres paysans et villages les
ont adoptées. Dans les interventions des ménages
enquêtés, la plus grande raison de la rentabilité de ces
variétés est justifiée par un rendement
élevé.
24
Figure 16 : Existence des variétés
Bio-fortifiées de haricot non rentables
21%
79%
Oui Non
Les analyses de la figure 16, nous renseignent que sur 150
ménages enquêtés soit 100%, 118 ménages soit 79%
affirment positivement qu'il existe des variétés non rentables et
32 autres ménages soit 21% affirment qu'il n'existe pas des
variétés non rentables.
Figure 17 : Différentes variétés non
rentables
39%
14%
34%
13%
RWR 2154 (Namwisisi)
COD MLB 001
HM 21-7 RWR 2245
Voici les variétés Bio-fortifiées de
haricot qui ne sont pas rentables, sur 100%, RWR 2154 (Namwisisi) occupe 34%,
COD MLB 001 occupe 13%, HM 21-7 occupe 14%, et RWR 2245 occupe 39%. Parmi les
variétés vulgarisées par HarvestPlus et cultivées
dans le groupement d'Irhambi/Katana, ces 4 variétés sont celles
qui ne sont pas rentables par rapport aux autres. Les ménages ont
précisés que ces dernières sont encore celle qui ne
résiste pas aux deux saisons culturale. Ces variétés sont
tous des variétés bio-fortifiées du types « Haricot
Nain ».
25
Figure 18 : Les causes du non rentabilité des
variétés Bio-fortifiées de haricot
Variétés non résistantes
30%
Infertilité di sol
15%
Perturbation climatique
55%
La figure 18, nous présente les différentes
causes du non rentabilité des variétés
Bio-fortifiées de haricot parmi celles cultivées dans le
groupement d'Irhambi/Katana. Sur 150 ménages enquêtés soit
100%, 82 ménages soit 55% disent la perturbation climatique, 45
ménages soit 30% disent les variétés sont moins
résistantes, et 23 ménages soit 15% disent l'infertilité
du sol. La perturbation climatique est la cause principale donnée par
les ménages enquêtés dans notre milieu d'étude.
Figure 19 : La régularité de la
quantité produite des variétés Bio-fortifiées de
haricot
par an
69%
Non
Oui
31%
Cette figure 19 nous fait remarquer que sur la
régularité de la production trouvée, sur 150
ménages soit 100%, 47 ménages soit 31% affirment positivement la
régularité de a production, et 103 ménages soit 69%
affirment la non régularité. Les ménages qui ont dit non
à la régularité de la production obtenue des
variétés Bio-fortifiées de haricot, sont des
ménages qui n'ont la eu la chance d'avoir les variétés
rentables et résistantes aux deux saisons culturales.
26
Figure 20 : Causes du non régularité de
quantité produite de ces variétés
Maladie des cultures
43%
infertilité du sol
16%
Inadaptabilité aux deux saisons culturales
41%
Il ressort de cette figure 20, les différentes causes
du non régularité de la production des variétés
Bio-fortifiées de haricot. Sur 150 ménages enquêtes soit
100%, 62 ménages soit 41% donnent la cause d'inadaptabilité aux
deux saisons culturales, 24 ménages soit 16% donnent la cause
d'infertilité du sol et 64 ménages soit 43% donnent la cause de
maladie de cultures.
Figure 21 : Type de système cultural
pratiqué
Polyculture
86%
Monoculture
14%
Les analyses de la figure 21, nous montrent que beaucoup de
ménages utilisent la polyculture comme système cultural. Sur 150
ménages soit 100%, 29 ménages soit 14% utilisent la Monoculture
comme le système cultural pratiqué dans le champ et 129
ménages soit 86% utilisent la polyculture. Les ménages
bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées de
haricot cultivent aussi les variétés locales et font
l'association des cultures pour renforcer le stock et permettre les
ménages de faire écouler la production suffisante produite par
variétés Bio-fortifiées et améliorer le nombre de
repas par jour.
27
Figure 22 : Types de cultures associées avec les
variétés bio-fortifiées de haricot dans le
champ
Arachide
21%
Maïs
37%
Manioc
42%
De la figure 22, nous remarquons les différentes
cultures avec lesquelles on associe les variétés
Bio-fortifiées de haricot. Sur 150 ménages soit 100%, 63
ménages soit 42% associent le haricot avec le Manioc, 55 ménages
soit 37% associent avec le Maïs et 32 ménages soit 21% associent
avec l'arachide. Manioc et Maïs et Arachide, sont les cultures
qu'associent les ménages pendant la production des
variétés Bio-fortifiées de haricot
Figure 23 : Niveau d'utilisation de l'engrais par les
ménages producteurs des variétés bio-fortifiées de
haricot
100%
oui
L'observation de la figure 23, nous fait constaté que
150 ménages soit 100% de nos enquêtés utilisent l'engrais
pour fertiliser le sol. Selon les ménages,
l'utilisation de l'engrais est pratiqué pour que le cycle
végétatif de ces variétés soit respecter
vis-à-vis de l'association des diverses cultures.
28
Figure 24 : Types d'engrais utilisé par les
ménages agricoles
Organique
66%
Chimique
34%
Nous constatons de la figure 24 que sur 150 ménages
soit 100%, 51 ménages soit 34% utilisent l'engrais chimique et 99
ménages soit 66% utilisent l'engrais organique par manque de moyen
financier. Nous remarquons que c'est l'engrais organique est plus
utilisé parce qu'il ne demande pas les moyens financiers pour en
avoir.
Figure 25 : Différentes variétés
plus rentables que les autres
15%
9%
16%
25%
35%
Cuarentino Namulenga RWR 2254 (Nanjwijwi) M211
CODMLV 059
Les résultats de la figure 25, nous montrent la
variété la plus rentable de toutes les variétés
Bio-fortifiées de haricot. Sur 150 ménages soit 100%, 37
ménages soit 25% ont précisé que Cuarentino 0817 est la
variété la plus rentable de toutes les variétés, 63
ménages soit 42% ont aussi précisé Namulenga, 22
ménages soit 15% ont précisé RWR 2245 (Nanjwijwi), 14
ménages soit 9% ont précisé M211 et seulement 24
ménages soit 16% ont précisé COD MLV 059. De ces
résultats nous observons que la variété la plus rentable
de toutes ces variétés c'est Namulenga qui est une
variété du type haricot Volubile.
29
Figure 26 : Difficultés rencontrées dans
l'exercice de la production des variétés
Bio- fortifiées de haricot
34%
24%
42%
Insuffisance de la main d'oeuvre
Faible vulgarisation des variétés
résistantes aux deux saisons culturales
Manque des espaces à cultiver
Les données de la figure 26, nous montrent que dans
l'exercice de la production des variétés Bio-fortifiées de
haricot ; sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 63
ménages soit 42% se heurtent comme difficulté d'insuffisance de
la main d'oeuvre, 36 ménages soit 24% se heurtent comme
difficulté le manque des semences résistantes à tous les
climats et 51 autres ménages soit 34% se heurtent comme
difficulté Manque des espaces à cultiver.
Figure 27 : Conséquences des difficultés
rencontrées dans l'exercice des productions des variétés
Bio-fortifiées de haricot
34%
24%
42%
Instabilité de la Production Importation des aliments
Abandon de l'agriculture
Pour ce qui est des conséquences par rapport aux
difficultés rencontrées, nous remarquons de cette figure 27 que
sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 63 ménages soit
42% précisent l'instabilité de la production, 51 ménages
soit 34% précisent l'importation des aliments et 36 ménages soit
24% ont précisé l'abandon de l'agriculture
7%
13%
21%
19%
40%
Légume Céréales Viande Poisson Kabuchungu
30
Chapitre deuxième : APPORT DES VARIETES
BIO-FOTIFIEES DE HARICOT SUR LA VIE SOCIO-NUTRITIONNELLE ET LA SECURIET
ALIMENTAIRE DES MENAGES AGRICOLES
Dans ce chapitre, nous allons évaluer le niveau
d'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur la
nutrition et la sécurité alimentaire dans les ménages
agricoles du groupement d'Irhamba/Katana.
2.1. : APPORT DES VARIETES BIO-FORTIFIEES SUR LA VIE
SOCIO- NUTRITIONNELLE
Figure 28 : Evaluation d'existence de la malnutrition
dans les ménages du groupement d'Irhambi/Katana
75%
25%
Oui Non
De la figure 29, nous constatons qu'il a amélioration
de santé de la population du groupement d'Irhambi/Katana au
côté de la malnutrition. Sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, seulement 38 ménages soit 25% de nos
ménages ont affirmé que malnutrition existe toujours dans le
milieu, et 112 soit 75% ont affirmé négativement la non
présence de la malnutrition dans le milieu.
Figure 29 : Composition alimentaire des ménages
agricole
Moyen
41%
Bon
59%
31
Il ressort de la figure 29 que sur 100% de nos ménages
enquêtés, 60 ménages soit 40% prennent d'habitude les
légumes, 29 ménages soit 19% prennent les céréales,
19 ménages soit 13% prennent la viande, 10 ménages soit 2%
prennent le poisson, et 32 ménages soit 21% prennent le Kabuchungu (en
quelque sorte Ndakala).
Figure 30 : Contribution des variétés Bio
fortifiées de haricot dans les ménages sur le plan
nutritionnel
21%
17% Amélioration de l'état nutritionnel de
14%
48%
efficacité en éléments nutritifs
Diminution de taux de mortalité des enfants et des
nouveau-nés
l'organisme
Prévention des certaines maladies
Selon les interventions de nos ménages
enquêtés, les résultats de cette figure 30 montrent que sur
150 ménages soit 100%, 72 ménages soit 48% disent qu'il a
amélioration de l'état nutritionnel de l'organisme par
l'utilisation des variétés Bio-fortifiées de haricot, 21
ménages soit 14% disent que c'est parce que ces variétés
préviennent quelques maladies, 31 ménages soit 21% disent que
c'est parce que ces variétés ont une efficacité en
élément nutritifs et 26 ménages soit 17% disent que c'est
parce qu'il y a diminution de taux de mortalité des enfants et des
nouveau-nés.
Figure 31 : Appréciation du poids de l'enfant
à la naissance après l'adoption des variétés
Bio-fortifiées de haricot
32
Il ressort de cette figure 31 que sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, 89 ménages soit 59% disent que pour le
moment le poids des enfants à la naissance est bon et 61 ménages
soit 41% disent que le poids est moyen par rapport à l'ancien temps
où les variétés Bio-fortifiées de haricot
n'existaient pas encore.
Figure 32 : Estimation du poids de l'enfant à la
naissance avant adoption des Bio- fortifiées de
haricot
49%
16%
35%
1Kg -1Kg 900g 2Kg -2,5Kg 2,5Kg - 3,5Kg
Les résultats de la figure 32, nous montrent que sur
150 ménages enquêtés soit 100%, selon les estimations du
poids des enfants à la naissance avant adoption des
variétés Bio-fortifiées de haricot, 24 ménages soit
16% estiment à 1Kg -1Kg 900g, 52 ménages soit 35% estiment
à 2Kg - 2,5Kg et 74 ménages soit 49% estiment à 2,5Kg -
3,5Kg.
Figure 33 : Estimation du poids de l'enfant à la
naissance actuellement
43%
9%
19%
29%
2,5kg - 3Kg 3Kg - 4Kg 4Kg - 4,5Kg 4,5Kg - 5Kg
De la figure 33, nous remarquons que sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, selon les estimations du poids des enfants
à la naissance avant adoption des variétés
Bio-fortifiées de haricot, 28 ménages soit 16% estiment à
2,5Kg -3Kg 900g, 43 ménages soit 35% estiment à 3Kg - 4Kg et 65
ménages soit 49% estiment à 4Kg - 4,5Kg, 14 ménages soit %
estiment à 4,5Kg - 5Kg.
33
Figure 34 : Appréciation de la santé et
des femmes enceintes après la vulgarisation
des variétés Bo-fortifiées de haricot
39%
61%
Bonne Moyenne
La figure 34 nous fait montrer que sur 100% de nos
enquêtés, 91 ménages soit 61% d'eux disent que la
santé des enfants et des femmes enceintes est bonne après la
vulgarisation des variétés Bio-fortifiées de haricot et 59
ménages soit 39% disent cette dernière est Moyenne.
En évaluant les résultats de ce chapitre sur la
contribution des variétés bio-fortifiées de haricot sur la
situation nutritionnelle des ménages agricole du groupement
d'Irhambi/Katana, nous constatons que ces variétés ont
été d'une grande importance pour cette population dans le sens
où elles améliorent l'état nutritionnel de l'organisme
à 48%, elles améliorent les poids des enfants à la
naissance à 59%, la santé des femmes enceintes à 61%,
elles diminuent le taux de la malnutrition à 74%. La diminution de taux
de mortalité des enfants et des nouveau-nés s'observe à
17%
34
2.2 : APPORT DES VARIETES BIO-FORTIFIEES DE HARICOT SUR
LA SECURITE ALIMENTAIRE
Dans cette deuxième partie de ce chapitre, nous allons
évaluer la contribution des variétés Bio-fortifiées
de haricot à la sécurité alimentaire, voir les facteurs
influencent sa contribution.
Figure 35 : Activité principales des
ménages agricoles.
23%
13%
64%
Agriculture Enseignement Elevage
Nous remarquons de la figure 35, que sur 150
enquêtés soit 100%, 95 ménages soit 64% ont comme
activité principales l'agriculture, 35 ménages soit 23% font
l'enseignement et 20 enquêtés soit 13% font l'élevage. Ces
résultats nous montrent que l'agriculture est et sera toujours
l'activité principale et la source de revenu des ménages dans les
milieux ruraux.
Figure 36 : Acticités secondaires
39%
19%
42%
Petit commerce Artisanat Elevage
De la figure 36, nous constatons que appart l'agriculture
comme activité principale des ménages agricoles du groupement
d'Irhambi/Katana, ces derniers font des activités secondaires pour
renforcer leurs revenus. Sur 150 ménages enquêtés soit
100%, 63 ménages soit 42% font le petit commerce, 28 ménages soit
19% font l'artisanat et 59 ménages soit 39% font l'élevage.
35
Figure 37 : Répartition des enquêté
selon leurs Taille de ménages
11 personnes et plus
36%
6 à 10 personnes
49%
1 à 5 personnes
15%
Départ la figure 37, sur 150 enquêtés soit
100%, 22 ménages soit 15% ont la taille du ménage qui varie entre
1 à 5 personnes, 77 ménages soit 36% ont la taille de
ménage de 6 à 10 personnes et 54 ménages soit 36% ont la
taille du ménage de 11 personnes et plus. La croissance
démographique de la population dans le groupement d'Irhambi/Katana
s'observe de 6 à 10 personnes à 49% et 11 personnes et plus 36%
dans une famille.
Figure : 38 : Estimation de la contribution de la
rentabilité de variétés Bio-fortifiées
de haricot à l'amélioration de revenu
ménager
29%
71%
Oui Non
En analysant les résultats de la figure 38, nous
remarquons que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 107
ménages soit 71% affirment positivement que la rentabilité de ces
variétés concoure à l'amélioration de revenu de
leurs ménages et 43 autres ménages affirment négativement.
Bon nombre des ménages affirment que les recettes issues de
variétés Bio-fortifiées de haricot concourent à
l'amélioration de revenu des ménages.
36
Figure 39 : Acquisition de repas par jour avant adoption
des variétés Bio-fortifiées de
haricot
34%
10%
56%
1 fois
2 fois
3 fois
Il ressort de la figure 39 que sur 150 ménagés
enquêtés soit 100%, 84 ménages soit 56% prenaient le repas
1 fois par jour avant l'adoption des variétés
Bio-fortifiées de haricot, 51 ménages soit 34% prenaient les
repas 2 fois par jour et 15 ménages soit 10% les prenait 3 fois par
jours.
Figure 40 : Acquisition des repas par jour après
l'adoption de variétés Bio-fortifiées de
haricot
68%
25%
7%
1 fois
2 fois
3 fois
Les résultats de la figure 40, nous montrent
qu'après adoption des variétés Bio-fortifiées de
haricot, sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 10
ménages soit 7% mangent une fois par jour, 102 ménages soit 68%
déjà 2 fois par jour et 38 ménages soit 25% prennent le
repas 3 fois par jour.
37
Figure 41 : Provenance de la composition alimentaire des
aliments consommés dans les
ménages
Achat en ville
35%
Achat au marché des produits importés
à l'etranger 41%
Production locale
(Mon champ)
24%
Il ressort de lafigure 41 que la provenance de la composition
alimentaire des aliments consommés dans les ménages pendant le
repas, proviennent de différents coins. Sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, 49 ménages soit 24% prennent des
aliments qui proviennent de la production locale, 83 ménages soit 41%
achètent les aliments au marché des produits importés
à l'étranger, et 71 ménages soit 35% achètent ses
aliments à consommer en ville.
Figure 42 : Portion de la contribution de
variétés Bio-fortifiées de haricot
à l'amélioration de revenu ménager
53%
7%
40%
60%
70%
80%
La lecture de la figure 42, nous fait observer les portions de
contribution des variétés Bio-fortifiées de haricot
à l'amélioration des revenus des ménages selon leurs
rentabilités. De ce fait sur 150 ménages enquêtés
soit 100%, 61 ménages soit 40% donnent la portion de 60% de contribution
de ces variétés à l'amélioration de leurs revenus,
79 ménages soit 53% donnent 70% et 10 ménages soit 7% donnent 80%
de portion de contribution des variétés Bio-fortifiées de
haricot au revenu des ménages.
38
Figure 43 : Niveau de revenu moyen par campagne agricole
avant adoption des variétés Bio-fortifiées de
haricot
201 - 300 $
14%
301 - 400 $
7%
101 - 200 $
31%
50 - 100 $
42%
400 $ et plus
6%
Il ressort de la figure 43 les revenus obtenus des
ménages annuellement avant adoption de variétés
Bio-fortifiées de haricot. Sure 150 ménages enquêtés
soit 100%, 63 ménages soit 42% obtenaient de 50- 100$ par an comme
revenu moyen, 46 ménages soit 31% obtenaient de 101- 200$, 21
ménages soit 14% obtenaient de 201- 300$, 11 ménage soit 7%
obtenaient de 301- 400$ et 9 ménages soit 6% obtenaient de 400 et
plus.
Figure 44 : Niveau de revenu par campagne agricole
après adoption des variétés
Bio- fortifiées de haricot
301 - 400 $
40%
400 $ - 500 $
24%
201 - 300 $
17%
50 - 100 $
11%
100 - 200 $
8%
La figure 44 nous montre les revenus obtenus des
ménages par campagne agricole après adoption de
variétés Bio-fortifiées de haricot. Sure 150
ménages enquêtés soit 100%, 17 ménages soit 11%
obtenaient de 50 - 100$ comme revenu moyen annuel après adoption de ces
variétés, 12 ménages soit 8% obtenaient de 100- 200$, 26
ménages soit 17% obtenaient de 201- 300$, 59 ménages soit 40%
obtenaient de 301- 400$, et 36 ménages soit 24% obtenaient de 400
-500$.
39
Figure 45 : Affectation des recettes reçues de
la production écoulées des variétés
Bio- fortifiées de haricot
Achat des matériaux de construction de
la maison 15%
Paiement des soins médicaux
25%
Paiement des frais scolaires des
enfants 60%
Les résultats la figure 45, montrent que sur 100% de
nos ménages enquêtés, 89 ménages soit 60% orientent
les recettes de la production écoulée dans la scolarisation des
enfants, 23 ménages soit 15% l'orientent dans l'achat des
matériaux de construction de la maison et 38 ménages soit 25% les
orientent au paiement des soins médicaux des enfants. Vu
l'amélioration de revenu des ménages par les recettes qui
proviennent des variétés Bio-fortifiées de haricot, ces
dernières sont orientées en grande partie à la
scolarisation des enfants, suivit par le paiement des soins médicaux et
enfin suivit par l'achat des matériaux de construction des maisons.
Figure 46 Type d'habitat des ménages agricoles
bénéficiaires des variétés
Bio-fortifiées
de haricot
Maison en planche et à moitié en
semi- durable 22%
Maison en Planche
30%
Maison en matériaux
semi- durable 39%
Maison en matériaux durables 9%
Nous remarquons de la figure 46 une amélioration au
côté du type d'habitat qui se trouve dans le groupement
d'Irhambi/Katana. Sur 150 ménages soit 100%, 13 ménages soit 9%
possèdent le type d'habitat en maison en matériaux durables, 59
ménages soit 39%
40
possèdent le type d'habitat de maison en
matériaux semi-durable, 45 ménages soit 30% possèdent le
type d'habitat en planches et 33 ménages soit 22% possèdent le
type d'habitat en planches et à moitié semi-durable. Ces
résultats nous montrent que les revenus issus des variétés
Bio-fortifiées de haricot ont un impact positif sur tous les plans.
Figure 47 : Orientation de la production des
variétés Bio-fortifiées de haricot
Au marché + Autoconsommation
29%
Autoconsommation
25%
Au marché
46%
Par rapport à l'orientation de la production des
variétés Bio-fortifiées de haricot, Il ressort de la
figure 47 que sur 150 ménages soit 100%, 69 ménages soit 46%
orientent leur production au marché, 38 ménages soit 25%
orientent la production dans l'autoconsommation et 43 ménages soit 29%
orientent la production au marché et dans l'autoconsommation. De ces
résultats, nous constatons que les ménages orientent plus leur
production au marché pour répondre aux besoins essentiels de la
famille, comme la scolarisation des enfants, le paiement des soins
médicaux, la réhabilitation de l'habitat.
Figure 48 : Disponibilité d'un grenier dans les
ménages agricoles
29%
Non
Oui
71%
Les résultats de la figure 48, nous montrent que sr 150
ménages enquêtés soit 100%, 107 ménages soit 71%
possèdent un grenier pour la production de haricot trouvée
pendant le récolte et 43 ménages soit 39% n'a possèdent
pas.
41
Figure 49 : Utilisation de la production disponible
dans le grenier avant la prochaine
récolte
73%
10%
17%
1 Mois
2 Mois
3 Mois
De la figure 49, nous remarquons que sur 107 ménages
enquêtés qui possèdent un grenier soit 100%, 18
ménages soit 17% utilisent le stock de leur grenier 1 mois avant la
prochaine récolte, 78 ménages soit 73% l'utilise 2 mois avant, 11
ménages soit 10% l'utilise 3 mois avant la prochaine récolte.
Nous remarquons de ces résultats que parmi les 107 ménages qui
possèdent un grenier de la production de variétés
bio-fortifiées de haricot, seulement 73% de nos ménages
enquêtés utilisent le stock de leur grenier 2 mois après la
prochaine récolte et seulement 10% de quelques ménages se forcent
pour arriver 3 mois la prochaine récolte.
De ce chapitre, nous pouvons conclure en disant que la
vulgarisation des variétés Bio-fortifiées de haricot en
territoire de Kabare, dans le groupement d'Irhambi/Katana, fait présence
d'un changement dans le milieu sur le plan nutritionnelle et très peu
d'amélioration sur la sécurité alimentaire. Départ
les volets justificatifs de la sécurité alimentaire dans un
milieu, quelques n'ont pas encore jusque-là reprendre leurs convenable.
Il s'agit des volets utilisation de la nourriture (niveau d'utilisation de la
production), disponibilité de la nourriture (de la production),
stabilisation de la nourriture (ou de la production).
Cette vulgarisation permet une amélioration de
l'état nutritionnel de l'organisme, elle améliore le revenu des
ménages qui font un changement au niveau du type d'habitat, elle
facilite la scolarisation et le paiement des soins médicaux des enfants
et des membres de la famille et les différentes formes d'habitation de
la population et. Elle défavorise la disponibilité, la
stabilité, et l'utilisation de la production des variétés
bio-fortifiées de haricot dans les ménages agricoles de notre
milieu d'étude.
42
Chapitre troisième : STRATEGIES D'AMELIORATION
DE L'APPORT DES VARIETES BIO-FORTIFIEES DE HARICOT SUR LE PLAN NUTRITIONNEL
ET LA SECURITE ALIMENTAIRE
Les résultats de ce chapitre, nous donneront les
interventions de nos ménages enquêtés pour améliorer
davantage l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot
sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire.
Figure 50 Stratégies d'amélioration de
l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur le
plan nutritionnel et la sécurité alimentaire.
29%
17%
12%
42%
Financer le secteur agricole en dotant aux paysans les
matériels nécessaires à utiliser
Apprentissage des nouvelles
techniques pour la production de ces variétés
Disponibiliser les variétés résistantes
à tous les deux saisons cultrales
Octroyer des crédits aux ménages agricoles
Pour améliorer davantage l'apport des
variétés Bio-fortifiées de haricot sur le plan
nutritionnel et la sécurité alimentaire dans les ménages
agricoles du groupement d'Irhambi/Katana, sur 150 ménages
enquêtés soit 100%, 63 ménages soit 42% proposent la
disponibilité des variétés résistantes à
tous les deux saisons culturales, 18 ménages soit 12% proposent l'octroi
des crédits aux ménages, 26 ménages soit 17% proposent de
financer le secteur agricole et 43 autres ménages soit 29% proposent
l'apprentissage des nouvelles techniques pour la production de ces
variétés.
Selon les ménages enquêtés, ces
stratégies permettrons la stabilité de la production, la
régularité de la production, d'engager les personnes pour
augmenter la production (disponibilité de la main d'oeuvre
qualifiée)
43
DISCUSSION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE
La discussion des résultats de terrain est
organisée autour de trois propos qui correspondent chacun à la
contribution de réponse aux questions posées dans les objectifs
de ce mémoire.
Départ les résultats de données de notre
enquête auprès des 150 ménages agricoles,
bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées de
haricot diffusées par HarvestPlus dans le groupement d'Ihambi/Katana, en
territoire de KABARE, nous remarquons que l'agriculture est toujours la source
principale des revenus des ménages agricoles dans les milieux ruraux.
Par rapport à l'analyse et l'interprétation de nos
résultats d'enquêtes recueillies sur le terrain, nous avons abouti
aux résultats suivants pour vérifier nos objectifs de la
recherche.
Les résultats de notre recherche, nous
présentent le taux d'adoption de variétés
bio-fortifiées de haricot par les ménages
bénéficiaires de ces dernières. Le taux d'adoption de ces
variétés bio-fortifiées de haricot est de 75%
justifié par les résultats de la figure 28.
Partant de la caractéristique sociodémographique
de notre milieu d'étude, nous observons la croissance
démographique dans le milieu, surtout dans les ménages ce dernier
temps, cette dernière varie de 6 à 10 personnes par
ménages avec un taux de 49% et de 11 personnes et plus avec un taux de
36%. Ces informations se justifient par les résultats donné par
la figure 37 qui représente la répartition des
enquêtés selon leurs taille de ménages.
Par rapport aux contraintes liées à la
production des variétés bio-fortifiées de haricot, les
ménages bénéficiaires de ces variétés se
heurtent des différentes contraintes suivantes : l'instabilité de
la production à 42%, importance des aliments à 34%, insuffisance
de la main d'oeuvre à 42%, inadaptabilité aux saisons culturales
à 43%, maladies des cultures à 43% et infertilité du sol
à 16%. Face à ces problèmes, les ménages ont pris
une stratégie d'associer la culture des variétés
bio-fortifiées de haricot par d'autres cultures comme le manioc, le
maïs et l'arachide pour essayer de renforcer le niveau de satisfaction des
ménages à la nourriture.
Les ménages affirment que la cause principale de toutes
ces contraintes basée sur la perturbation climatique du milieu qui
influence la irrégularité de la production agricole des toutes
les cultures à 55%. Tous ces éléments influencent aux
agriculteurs (producteurs des variétés bio-fortifiées de
haricot) d'abandonner l'agriculture surtout au coté des hommes.
L'agriculture est restée aujourd'hui une activité propre pour la
femme rurale.
44
DROY, dans ces analyses, est convaincu de la
capacité des femmes à contribuer au développement des
milieux ruraux. A cet effet, il plaide pour un développement qui
rencontrerait les efforts des uns et des autres. Selon cet auteur, cette vision
est l'un des vecteurs pour la promotion d'un développement rural.
(Droy, 1990).
Cet auteur à raison de montrer que la femme n'est pas
considérée comme la seule actrice du développement de sa
famille et de toute la communauté.
Quant à la contribution des variétés
bio-fortifiées de haricot sur la situation nutritionnelle et la
sécurité alimentaire, nous avons abouti aux résultats
suivants : d'abord ces variétés ont une efficacité en
élément nutritif à 21%, elles améliorent
l'état nutritionnel de l'organisme à 48%, elles
préviennent certaines maladies à 14%, elles diminuent le taux de
mortalité des enfants et des nouveau-nées à 17%%. Ces
variétés ont une influence actuellement au côté du
poids de l'enfant à la naissance à 43%. Sur le plan de la
sécurité alimentaire, ces variétés n'ont un bon
témoignage dans les ménages agricoles du milieu.
Par rapport à la croissance démographique qui
s'observe dans les familles et l'irrégularité de la production
des variétés bio-fortifiées de haricot, ces
dernières n'ont pas réussir à convaincre
l'insécurité qui guette le groupement d'Irhambi/Katana. Cette
insécurité alimentaire se justifie par plusieurs résultats
de la recherche présentés par quelques figures.
Le rapport de l'INERA MULUNGU portant sur
l'évaluation de niveau d'adoption des variétés
bio-fortifiées de haricot, précise que la clé du
développement du groupement d'Irhambi/Katana et de tout le territoire de
Kabare, se trouve dans les têtes des paysans. Leur ignorance à
l'idée de variation des variétés résistantes aux
saisons culturales, la maitrise des dattes pendant lesquelles ils doivent
procéder à la semi et le types de variétés à
choisir pour la première saison culturale après les
premières pluies est le blocage du développement de ce
groupement. (Rapport 2015).
Après le constant des différentes contraintes
par les ménages agricoles (producteurs des variétés
bio-fortifiées de haricot) ces derniers ont proposé quelques
piste de solution pour améliorer l'apport de variétés
bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la
sécurité alimentaire dans leurs familles. Parmi les
ménages enquêtés, 42% ont proposés la
disponibilité des variétés résistantes aux deux
saisons culturales, 12% ont proposés l'octroi des crédits aux
ménages agricoles, 29% ont proposés de financer le secteur
agricole en dotant aux paysans des matériels nécessaires à
utiliser et 17% ont proposés l'apprentissage des nouvelles techniques
pour la production des variétés bio fortifiées de
haricot.
45
De notre part, nous avons soutenu les propositions
données par les ménages, mais en appuyant les efforts fournis par
HarvestPlus, nous soutenons l'idée des ménages, celui de
disponibiliser les variétés résistantes aux deux saisons
culturales. Ainsi donc, nous proposons une stratégie de la vulgarisation
des variétés résistantes aux deux saisons culturales du
milieu pour améliorer davantage la malnutrition et améliorer la
sécurité alimentaire dans le groupement d'Irhambi/Katana.
46
STRATEGIES DE VULAGARISATION DES VARIETES
BIO-FORTIFIEES DE HARICOT RESISTANCES AUX SAISONS CULTURALES POUR
AMILIORER DAVANTAGE LA MALNUTRITIOIN ET LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS
LE GROUPEMENT D'IRHAMBI/KATANA
3.1. INTRODUCTION
La situation socio-économique de la population du
groupement d'Irhambi/Katana, commence à chuter, suite à des
diverses complications liées à l'agriculture en
générale et à la production des variétés
Bio-fortifiées de haricot vulgarisées par HarvestPlus.
Partant de nos résultats obtenus de la recherche sur
l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur la vie
socio-nutritionnel et la sécurité alimentaire des ménages
agricoles du groupement d'Irhambi/Katana, montrent que ces
variétés ont été adoptées et elles
améliorent l'état nutritionnel de l'organisme, elles
améliorent le revenu des ménages et qui permet ensuite la
scolarité des enfants, le payement des soins médicaux, le
changement au côté de type d'habitat, elles facilitent aussi la
disponibilité, l'accessibilité, et l'utilisation des
nourritures.
Cependant, certains problèmes n'ont pas trouvé
solution par rapport à l'adoption des variétés
bio-fortifiées comme le faible niveau d'adaptation des certaines
variétés aux deux saisons culturales du milieu,
l'irrésistibilité des certaines variétés à
des maladies, la quantité irrégulière de la production des
certaines variétés, tous ceux-ci causant l'instabilité de
la production agricole en haricot, l'importation de le haricot de
l'étranger, voire l'abandon de la culture de le haricot par certains
hommes qui n'apprécient pas la faible production.
Pour pallier aux problèmes précédant,
nous proposons la stratégie de vulgarisation une ou plusieurs
variétés résistantes aux maladies des cultures et
s'adapteront aux deux saisons culturales du milieu. Nous pensons que ces
variétés pourront améliorer la production de haricot et
assurer une production régulière pendant toute l'année
afin de garantir la nourriture aux ménages, permettre la satisfaction de
la demande du marché locale et urbaine en haricot, avoir un surplus
agricole pour améliorer le sociale, l'économie rurale,
améliorer l'infrastructure, financer les autres cultures
vivrières afin d'améliorer la production agriculture en
générale.
Pour comprendre comment se poser le problème se pose
dans le milieu pour savoir y apporter une solution, nous avons construit un
arbre à problème et proposé un arbre à solution
pour palier au problème du milieu.
47
3.2.ARBRE A PROBLEME
La Famine
Irrégularité de la production
Production instable
Faible production en haricot
Forte demande en haricot
Abandon de l'agriculture
Pauvreté
Malnutrition
Insécurité alimentaire
Importation de haricot
Dépendance
Instabilité de la production de haricot
Non résistantes aux
|
Incapacité
|
Changement
|
Mauvaises
|
Infertilité du
|
maladies
|
d'adaptation aux saisons culturales
|
climatique
|
techniques agricoles
|
sol
|
Perturbation de la saison de pluie
Déboisement désordonné
Ignorance de la
population
|
Manque des moniteurs agricoles
48
3.3. ARBRE A SOLUTION
Bien-être
Reboisement massif
Vulgarisation des nouvelles techniques culturales
Production stable en haricot
Production régulière
Bonne santé
Augmentation de la production
Offre suffisante en haricot
Concentration à la culture de haricot
Amélioration de la vie
Amélioration de l'alimentation
Approvisionnement
Indépendance alimentaire
Stabilisation de la production de haricot par la Vulgarisation
des variétés résistantes aux maladies et leurs adaptations
aux saisons
culturales
|
Résistances aux
|
Adaptation aux
|
Adaptation au
|
Utilisation des
|
Infertilité du
|
maladies
|
deux saisons
|
changement
|
nouvelles
|
sol
|
|
culturales
|
climatique
|
techniques
|
|
Mise en place d'un service de vulgarisation agricole dans
le milieu
49
3.4.LES SOUS-STRATEGIES DE MISE EN OEUVRE DE LA
VULGARISATION DES VARIETES RESISTANTES
Pour matérialiser cette stratégie nous avons
proposé quelques sous-stratégies pouvant contribuer à la
mise en oeuvre au processus de la vulgarisation de ces variétés
pour accroître la production en haricot :
3.4.1. Identification des parties prenantes à la
technique de vulgarisation
Nous avons pensé que pour bien asseoir cette
information sur les nouvelles technique afin qu'ait une adoption, il faut
associer les acteurs comme : les agronomes du milieu, les associations des
agriculteurs, les centre de recherche oeuvrant dans le milieu, les leaders
locaux, les agriculteurs
Ces derniers pourront réfléchir sur les
difficultés que parcourus le milieu et proposer des solutions comme la
vulgarisation, proposer les stratégies de la mise en oeuvre pour la
réussite de la vulgarisation, définir chaque acteur avec un
rôle bien précis à jouer dans le processus de la
vulgarisation afin d'atteindre un résultat en commun, cette approche
permettra d'éviter l'échec de la vulgarisation car dit-on ce que
vous faite pour moi sans moi vous le faite contre moi.
3.4.2. Sélection et planification des
méthodes de vulgarisation appropriée
Cette étape nous permettra de définir une ou
deux méthode capable d'éparpiller les nouvelles technique
d'accompagnement des variétés bio-fortifiées de haricot
qui seront vulgarisées pour que ces dernières soient
acceptées par la population. Ces travaux de planification de la
méthode seront faits par l'équipe technique du service de
vulgarisation, qui a une expérience sur les techniques de vulgarisation
pour chaque nouvelle information capable d'être connue par une masse de
la population afin de changer un comportement. Notre comportement à
vouloir changer et la stabilisation de la production de haricot par la
vulgarisation des variétés vulgarisées. Cette
équipe sera constituée par la plupart des techniciens en
développement rurale qui sont les doués en la matière.
3.4.3. Vulgarisation proprement dite des techniques
agricoles pour accroitre la production de haricot de variétés
résistantes.
Le processus en question consiste à éparpille
les messages pour améliorer la production de haricot aux groupes cibles
qui seront bien définit au départ. Le groupe de vulgarisateurs
seront envoyés sur terrain avec un message bien précis sur les
techniques, la vulgarisation se fera par des expérimentations dans les
champs pilote afin de service d'exemple aux paysans,
50
3.4.4. Planification du système de gestion du
processus de vulgarisation
Une équipe de coordination doit être mise en
place pour conduire le projet sur terrain, mettre en place d'une politique pour
une mise en oeuvre efficace du système de vulgarisation su terrain,
suivre le projet au quotidien, cette équipe pourra être
constitué d'un coordinateur, d'un secrétaire de coordination,
d'un comptable attaché à un caissier, un logisticien, un chef de
programme de vulgarisation.
Cette équipe doit faire un plan de vulgarisation pout
tout le processus de vulgarisation, un calendrier des activités à
réaliser pour chaque superviseur, planifier les dépenses et les
effectuer, assurer que le message soit éparpille sans détruire
son contenu, prévoir les canaux de vulgarisation, les outils de
vulgarisations, distribuer les superviseurs sur terrain. Toutes ces
activités seront sous la direction du coordinateur du projet qui est
à l'exécutif du processus.
3.4.5. Mise en place d'un système de suivi,
supervision et évaluation du système
Toute activité doit être suivi et évaluer
pour une bonne supervision des activités sur terrain, afin d'identifier
les écarts de réalisations, déceler les causes des
écarts, justifier les écarts et donner les corrections afin
d'aboutir aux résultats attendus par le projet de vulgarisation. Le
suivi doit avoir les outils pour son exécution, comme la fiche du suivi,
la matrice du suivi et évaluation, les indicateurs du cadre logique, ce
suivi pourra être effectué habituellement par les superviseurs, le
chef de département, le chef de programme.
L'évaluation sera faite périodiquement pour
s'assurer des résultats par rapport aux indicateurs définis dans
le projet de vulgarisation, plusieurs outils doivent être utilisés
pour cette fin comme la matrice du cadre logique, la matrice de
l'évaluation, le terme de référence, ...
Cette évaluation peut être interne au processus,
effectuer par le processus pour s'évaluer de manière interne.
Elle peut aussi être externe, lorsqu'elle est effectuée par un
consultant extérieur pour avoir de résultat plus fiable, elle
faite surtout à la demande du bailleur de fond ou soit par les
bénéficiaires.
51
3.5. SCHEMA SYNTHETIQUE DES SOUS-STRATEGIES
MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE SUIVI, SUPERVISION
ET EVALUATION DU SYSTEME
IDENTIFICATION DES PARTIES PRENANTES A LA TECHNIQUE DE
des parties pre VULGARISATION
VULGARISATION ULGARISATION PROPREMENT
DES VARIETES
RENTINO E DITE DES VARIETES
MULENGA
RESISTENTES
SELECTION ET PLANIFICATION DES METHODES DE VULGARISATION
APPROPRIEES
PLANIFICATION DU SYSTEME DE GESTION DU PROCESSUS DE
VULGARISATION
Ce schéma explique la marche à suivre par
rapport à notre stratégie et les sous-stratégies
proposées pour la vulgarisation des variétés
bio-fortifiées de haricot résistantes aux maladies de cultures et
leurs adaptations aux deux saisons culturales du milieu.
52
CONCLUSINON GENERALE
Notre étude nous a permis de faire une analyse sur
l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur la vie
socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire des
ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana de 2008 à
2016.
Vu que la population paysanne de KABARE, WALUNGU et de tous le
BUSHI vive de l'agriculture en générale et de la culture de
haricot en particulier et comme la nourriture de base avec des impacts social,
économique, et culturel positif. Il y a de cela une dizaine
d'années qu'on attend aux médias et observe à travers les
journaux, les dépliants, des publications à l'internet, ...la
vulgarisation des variétés Bio-fortifiées de haricot, de
Manioc, de Maïs et patate douce par une institution HarvestPlus. Face
à cette thématique, nous nous fixé trois grands objectifs
:
? Identifier le taux d'adoption de variétés
bio-fortifiées de haricot et leurs contraintes d'adoption,
? Analyser l'incidence d'adoption des variétés
bio-fortifiées sur la vie socio-nutritionnelle et la
sécurité alimentaire des ménages ayant adoptés ces
variétés,
? Proposer une stratégie d'amélioration de
l'apport socio-nutritionnel et économique de variétés
bio-fortifiées de haricot dans les ménages agricoles du
groupement d'Irhambi/Katana.
Pour la collecte des données en rapport avec cette
étude, nous avons passé à la collecte et lecture de
quelques ouvrages, articles, rapports et autres différents documents en
rapport avec notre sujet d'étude pour comprendre des manières
différentes dont cette étude a été abordée
par d'autres auteurs dans différents angles. Un protocole de recherche
(questionnaire d'enquête) a été élaboré pour
vérifier si nos hypothèses proposées aux questions de
recherche sont confirmées et infirmées par rapport à notre
objet d'étude.
Nous avons utilisé quelques programmes et logiciels
pour la conception et l'élaboration du questionnaire d'enquête et
aussi pour le traitement et la production des résultats, dont nous
pouvons citer SPHINX, SPSS, Microsoft Word et Excel. Plusieurs outils ont
été importants pour la constitution de ce travail.
53
Pour ce qui est de calcule de l'échantillon, nous nous
sommes basé sur la théorie de calcul de la taille de
l'échantillon fait par François Daniel GIEZENDANZE(2012) nous dit
que lors que la population-mère « N » est compris entre
100.000 et 1.000.000 alors que le nombre de la population est estimé
à 79.187 pour le groupement d'Irhambi/Katana. (Rapport de la chefferie
de Kabare, dernier trimestre 2016). Alors notre population-mère est de
79.187, avec un niveau de confiance « S »=95%, la proportion « p
»=0.5, le coefficient de marge « t » est 1.96 et la marge
d'erreur « e » est de 0.08, alors la taille de l'échantillon
« n » est de 150 ménages enquêtés pour les six
localités qui composent l'ensemble du groupement d'Irhambi/Katana.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est
subdivisé en trois grandes parties à savoir :
La première partie s'articule sur la
présentation et l'interprétation des résultats de
recherche avec trois chapitres D'abord une généralité sur
la connaissance de la culture de variétés bio-fortifiées
de haricot. Le premier chapitre porte sur les contraintes d'adoption de
variétés bio-fortifiées de haricot, le deuxième
chapitre deuxième porte sur l'apport de variétés
bio-fortifiées de haricot sur la vie socio-nutritionnelle et la
sécurité alimentaire des ménages agricoles ; enfin le
troisième et dernier porte sur les stratégies
d'amélioration de l'apport des variétés
Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la
sécurité alimentaire
La deuxième partie se consacre sur la discussion des
résultats de recherche par rapport aux hypothèses de
départ et la troisième partie conclut le travail par la
proposition de la stratégie de la vulgarisation des
variétés résistantes aux maladies des cultures et leurs
adaptations aux deux saisons culturales du milieu, pour améliorer
davantage la malnutrition et la sécurité alimentaire dans le
groupement d'Irhambi/Katana
Après analyse et interprétation des
résultats de la recherche, nos résultats montrent que :
? Les variétés bio-fortifiées sont
cultivées à 38% et 62% représentent le mélange des
cultures (les variétés bio-fortifiées de haricot et la
variété locale MUKE MWEMA) par les ménages du groupement
d'Irhambi/Katana, 68% de ces variétés sont du type de haricot
Nain, et 32% sont de haricot volubile, 85% représente la
rentabilité de variétés bio-fortifiées de haricot,
64% représentent l'amélioration du rendement de ces
variétés. De ces données nous remarquons les
variétés ont été adoptées par les paysans
;
54
? L'amélioration de l'état nutritionnel de
l'organisme à 48%. La prévention des certaines maladies à
14%, l'efficacité en élément nutritifs à 21%, la
diminution de taux de mortalité des enfants et des nouveau-nés
à 17%, l'appréciation du poids de l'enfant à la naissance
après l'adoption à 59%, appréciation du poids de la femme
enceinte après adoption à 61%, amélioration de revenu des
ménages à 71%, 70% est la portion de contribution des recettes
issues de la production de la culture des variétés
bio-fortifiées de haricot aux revenus des ménages à 53%,
nombre de repas par jour/ ménage (2fois) avant adoption à 56%,
nombre de repas par jour/ménage (2fois) après adoption à
68%, niveau de revenu par campagne agricole avant adoption (50 -100$) à
42%, niveau de revenu par campagne agricole après adoption (301-400$)
à 40%, orientation des recettes au paiement des frais scolaire à
60%, orientation aux soins médicaux à 25%, orientation aux
matériaux de construction de la maison à 15%, construction des
maison en matériaux semi-durable à 39%, construction des maisons
en planches à 30%, construction des maisons en matériaux durable
à 9%, orientation de la production au marché à 69%,
l'autoconsommation à 38%, orientation de la production au marché
et autoconsommation à 29%, disponibilité d'un grenier à
71%.
Tous ces résultats proviennent de deuxième
chapitre qui porte sur l'apport des variétés
bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la
sécurité alimentaire des ménages du groupement
d'Irhambi/Katana.
? Le petit revenu mensuel 34%, très faible revenu
mensuel 35,3%, aucun changement positif sur le plan logement paysan 53,3%,
difficile d'accès au soin de santé 38,7%, faible satisfaction de
besoin sanitaire 54%, manger difficilement 2 fois par jours 66%, disparition de
la solidarité paysanne 77,3% sont les contributions de ces
stratégies pour la résilience communautaire des paysans .
Pour pallier ces problèmes sur l'amélioration de
la production de culture de haricot bio-fortifié et réduire le
taux de malnutrition et contribuer ensuite à la sécurité
alimentaire dans le groupement d'Irhambi/Katana, nous avons pensé
proposer une stratégie de la vulgarisation des variétés
résistantes aux deux saisons culturales dans le groupement
d'Irhambi/Katana
55
Pour arriver à cette fin, nous avons proposé des
sous-stratégies pour soutenir la principale stratégie, ainsi
donc, nous pensé à
? L'identification des parties prenantes à la technique
de vulgarisation pour bien asseoir cette information sur les nouvelles
technique afin qu'ait une adoption totale de ces variétés,
ensuite faite ;
? La sélection et la planification des méthodes
de vulgarisation appropriée ;
Cela permettra de définir une ou deux méthode
capable de répandre les nouvelles techniques d'accompagnement de ces
deux variétés pour qu'elles soient acceptées par la
population ;
? La vulgarisation proprement dite des techniques agricoles
pour accroitre la production de variétés bio-fortifiées de
haricot pour améliorer la production de haricot aux groupes cibles qui
seront bien définit au départ ;
? La planification du système de gestion du processus
de vulgarisation pour conduire le projet sur terrain, mettre en place d'une
politique pour une mise en oeuvre efficace du système de vulgarisation
sur terrain, et suivre le projet au quotidien ; et
? La mise en place d'un système de suivi, supervision
et évaluation du système pour une bonne supervision des
activités sur terrain, afin d'identifier les écarts de
réalisations, déceler les causes des écarts, justifier les
écarts et donner les corrections afin d'aboutir aux résultats
attendus par le projet de vulgarisation.
A travers notre manière de penser et de faire, nous ne
prétendons pas avoir épuisé toute la matière
relative à ce sujet nous estimons avoir fournir certains renseignement
qui ouvriront des horizons pour les chercheurs ultérieurs qui
orienterons leurs études dans ce sujet, comme par exemple nous leurs
proposons de mener de recherche sur les cultures de variétés
bio-fortifiées de Maïs et de manioc et évaluer leurs impact
dans divers angles de recherche et dans différentes territoire de la
province du Sud-Kivu.
Sur ce nous restons ouverts à toutes remarques et
suggestions qui seront formulées à l'endroit qu'il faut de ce
travail pour le perfectionner d'avantage.
56
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