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L'autofinancement et le renouvellement des actifs immobilises dans une entreprise minière


par Edmond-Judicaël KAPUDI
Institut Supérieur des Commerces  - Licence 2018
  

Disponible en mode multipage

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INSTITUT SUPÉRIEUR DE COMMERCE

DÉPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES

B.P 387

LUBUMBASHI

L'AUTOFINANCEMENT ET LE RENOUVELLEMENT DES ACTIFS IMMOBILISES DANS UNE ENTREPRISE MINIERE

CAS DE RUASHI MINING

KAPUDI KANONI Edmond

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention de grade de Licencié en Sciences commerciales et financières

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licence en sciences commerciales et financières

Option : Comptabilité

Directeur : Prof. SEM MBIMBI PASCAL

Co-directeur : Master Didier MBAY

Septembre 2018

INSTITUT SUPÉRIEUR DE COMMERCE

DÉPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES

B.P 387

LUBUMBASHI

L'AUTOFINANCEMENT ET LE RENOUVELLEMENT DES ACTIFS IMMOBILISES DANS UNE ENTREPRISE MINIERE

KAPUDI KANONI Edmond

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention de grade de Licencié en Sciences commerciales et financières

Directeur : Professeur SEM MBIMBI Pascal

Co-directeur : C.T Jean-Paul MONGA

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licence en sciences commerciales et financières

Option : Comptabilité

Directeur : Prof. SEM MBIMBI PASCAL

Co-directeur : Master Didier MBAY

Année Académique 2017-2018

EPIGRAPHE

« La science ne cherche pas à énoncer des vérités éternelles ou de dogmes immuables ; loin de prétendre que chaque étape est définitive et qu'elle a dit son dernier mot, elle cherche à cerner la vérité par approximations successives. »

(Bernard Russell)

IN MEMORIUM

A mon regretté père, KAPUDI NDUMBA Guy-Pierre, mes mots ne sauront jamais exprimer ma profonde gratitude. Ton départ pour l'éternité a laissé à plusieurs échelles sociale et religieuse de la vie un vide qui sera difficile de combler compte tenu des différentes dimensions de l'homme et de la vitesse effrénée avec laquelle se dégradent les valeurs familiales, spirituelles, morales et religieuses.

Que la terre de nos ancêtres te soit douce et légère.

DEDICACE

Les hommes sont sages, intelligents et inventifs mais Dieu est créateur, il est au-dessus de tous ; Dieu est grand. C'est pourquoi à sa gloire, Je présente ma gratitude à celle qui a fait de ma vie un investissement.

Je dédie ce travail à Marie Madeleine MILEMBA pour son affection, son amour, ses conseils qu'elle apporte à notre égard, son soutien tant moral, matériel et financière ; nous te resterons à jamais reconnaissant. La graine que vous aviez semée, deviendra un arbre qui vous sera toujours très disponible.

REMERCIEMENTS

Beaucoup de personnes ont contribuer à l'aboutissement de ce travail, C'est pourquoi je tiens à remercier Dieu tout puissant, source de notre vie et solution à tous nos problèmes, pour m'avoir donné la force d'éditer ce travail.

En effet, si le mot remerciement dont l'intensité est souvent émoussée par l'usage peut traduire, le sens de reconnaissance que nous devons : au Professeur Pascal SEM BIMBI, mon directeur du travail et au Chef des travaux Jean-Paul MONGA, ainsi qu'à l'assistant David BANZA, pour leurs disponibilités accordées à la direction de ce travail.

Nous remercions le corps académique et professoral de l'institut supérieure de commerces de Lubumbashi, qui nous a apporté son expérience vécue, contribuant ainsi de ce fait a notre formation et épanouissement.

Nous tenons à exprimer notre plus profonde reconnaissance à :

· La grande famille LUNGOZO qui de par le monde qui n'ont cessé des nous encourager ;

· Mes frère et soeur de la famille KAPUDI, KABASELE et BAKATUBIA qui ont contribué de près ou de loin à notre investigation ; trouvent leurs parts dans ce travail ;

· Aux corps de dirigeants du groupe Kiro saint François de sales SALAMA en générale et aux dirigeant : Pariciel NYEMBWE, Emmanuel KIBWE, Maurice BAMWEPELA, Olivier TSHIONZA et Gloire MONGA, pour leurs présences, leurs soutiens, leurs disponibilités et leurs conseils, en qui nous avons trouvé courage afin d'accomplir ce projet ;

· Aux collègues de promotion et compagnons de lutte : Carmel KANKU, Luc MALANGU, Benoit MOSH, Bienvenue MATANDIKO, Magdala TAMBO, Luc SHETA, et Laura MPOYO ; qui a chacun de ce moment était là pour nous réconforter et nous aider à trouver des solutions, nous ne cesserons de vous remercier pour tout ce que vous avez faites pour nous.

Pour tous ceux dont les noms ne figurent pas dans le présent travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude et considération.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

IN MEMORIUM II

DEDICACE III

REMERCIEMENTS IV

LISTE DES ABREVIATIONS IV

NOTE DE SYNTHESE V

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE 6

1.1. PHENOMENE OBSERVE 6

1.2. LA REVUE DE LITTERATURE 7

1.2.1. ETUDES THEORIQUES ET EMPIRIQUES 7

1.2.2. APPROCHES THEORIQUES 9

1.2.3. LA THEORIE CONTEXTUALISTE 9

1.3. PROBLEMATIQUE 11

1.4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE 12

1.4.1. LA METHODE QUANTITATIVE 13

1.4.2. METHODE STATISTIQUE 13

1.4.3. LA METHODE ANALYTIQUE 14

1.5. LES METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES DE DONNEES 14

1.5.1. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE 14

1.5.2. LA MÉTHODE ET TECHNIQUES D'ANALYSE DES DONNÉES 15

1.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 15

1.7. DELIMITATION DE L'ETUDE 16

1.8. STRUCTURE DU MEMOIRE 16

CHAPITRE 2. LE CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 17

2.1. DEFINITION DES CONCEPTS 17

2.1.1 AUTOFINANCEMENT 17

2.1.2 IMMOBILISATIONS 17

2.2. OPERATIONNALISATION DES VARIABLES 18

2.2.1. LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 19

2.2.2. LE ROLE DE L'AUTOFINANCEMENT 20

2.2.3. LES IMMOBILISATIONS 21

LES ACQUISITIONS D'IMMOBILISATION 21

2.2.4. COMPTABILISATION DE LA SORTIE DES IMMOBILISATIONS 23

CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE 25

3.1. PRESENTATION DE RUASHI MINING 25

3.2. LA STRUCTURE DE L'ORGANISATION 26

3.2.1. ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE 27

3.2.2. L'ORGANIGRAMME REDUIT 30

CHAPITRE 4. RESULTATS DE L'ETUDE 31

4.1. PRESENTATION DES DONNEES PRIMAIRES 31

4.2 TRAITEMENT DES DONNEES 31

4.3. INTERPRETATION DES RESULTATS 34

4.4 DISCUSSION 36

RECOMMANDATIONS 37

CONCLUSION GENERALE 38

BIBLIOGRAPHIE 41

LISTE DES ABREVIATIONS

1. A : ACTIF

2. AMORT : AMORTISSEMENT

3. CAF : CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT

4. EBE : EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION

5. GCM ou GECAMINE : GENERALE DES CARRIERES ET DES MINES

6. HAO : HORS ACTIVITES ORDINAIRES

7. IMMO : IMMOBILISATION

8. OHADA : ORGANISATION POUR L'HARMONISATION DE DROIT DES AFFAIRES EN AFRIQUE

9. P : PASSIF

10. RDC : REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

11. RH : RESSOURCES HUMAINES

12. UHMK : L'UNION MINIERE DE HAUT KATANGA

13. VNC : VALEUR NETTE COMPTABLE

NOTE DE SYNTHESE

Notre travail est intitulé « l'autofinancement et le renouvellement des actifs immobilisés dans une entreprise minière cas de RUASHI MINING », En parlant de de cette étude, il était question de ressortir l'impact qu'a l'autofinancement sur le renouvellement de l'actif immobilisé, par ce que Cette partie constitutive joue deux rôles soit autofinancer les activités de l'entreprise ou rembourser les emprunts d'une part et d'autre part renouveler l'actif acyclique de l'entreprise.

Les résultats de cette étude démontrent que, la capacité d'autofinancement à un impact sur le renouvellement des immobilisations ; l'ensemble des ressources dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise RUASHI MINING, permet de faire face au renouvellement des immobilisations.

Mots clés :Autofinancement, Renouvellement des actifs immobilisés, Immobilisations.

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE

- 1.1. PHENOMENE OBSERVE

L'entreprise est tant une entité économique contemporaine, explique le souci et l'intérêt que chaque catégorie d'acteurs et partenaires économiques, actionnaires, salarier, clients, fournisseurs, chercheurs et banquiers portent à son fonctionnement et à sa santé financière. (MICHEL ALBOUY ET GENEVIEVE 2005)

A cet effet, il est donc injuste de concevoir une entreprise sans la comptabilité soit son domaine d'activités étant donné que l'importance de cette dernière; elle tient au fait qu'elle est un outil moderne de gestion. Actuellement pour assurer son développement et faire face aux aléas de la production, l'entreprise a besoin d'innové et renouvelé ses matériels ou l'outils de production, pour mieux faire face à la concurrence.

Ainsi dans le cadre de notre dissertation consacrant la fin du second et dernier cycle de licence en Sciences Commerciales et Financières, nous abordons la question de l'autofinancement et le renouvellement des actifs immobilises dans une entreprise minière.Dans notre recherche, nous voulons d'écrire les méthodes des gestions de l'actif acyclique et la politique de renouvellement des immobilisations au sein de l'entreprise RUASHI MINING, par l'analyse de l'autofinancement. L'objectif de cette recherche est d'arrivé à rendre la gestion des immobilisations dans des entreprises minières en générale, d'identifier l'influence qu'elle exerce sur la structure de gestion et de comprendre les mécanismes de son renouvellement.

Il y a encore peu de temps que la plupart de nos entreprises tombent en faillite, pas probablement par manque des fonds, mais par ce-que les conditions de travail n'étaient pas réunies en terme des matériels. En fait, RUASHI MINING c'est une entreprise du groupe internationale METOREX, nous voulons savoir comment arrive à faire face aux problèmes liés au renouvellement de ces immobilisations.

Dans cette étude, il est question savoir les stratégies et les méthodes de gestion applique par RUASHI MINING pour arrive au renouvellement de ces immobilisations.

- 1.2. LA REVUE DE LITTERATURE

La littérature en science de gestion présente les études théoriques et empiriques et les approches conceptuels. C'est ainsi que nous aborderons dans cette partie de la manière suivante.

Toute recherche scientifique digne de ce nom, doit répondre à certains critères, comme la revue de littérature bien assimilé et bien expliqué, avec toute concordance et harmonie dans l'acharnement des idées, pas de casse, il faut y démontrer des charnières entre les différentes idées et section, tout en créant le désir du lecteur, afin d'aller au bout avec la lecture. Ainsi, avec toute humilité, nous disons qu'il existe nécessairement suffisamment d'autres chercheurs qui se sont déjà questionner sur le même (ou presque) phénomène observé que nous devons évoqués les plus éloquents à notre thématique de recherche. Puisque, la roue existe déjà et elle est déjà inventée, il ne sert pas à grande chose la réinventer, il faut au moins l'innover. (HUBER MAN 2010)

Ce paragraphe vise à exposer brièvement le point de vue des travaux antérieurs dans le domaine de notre recherche et tout en cherchant des points de comparaison entre certains déterminants qui expliqueraient la notion de gestion des immobilisations dans une entreprise.

Comme on nous le répète ci souvent au cours, notre étude ainsi que d'autres mené antérieurement forme un ensemble de publications existantes dans le domaine qui permet au chercheur de situer son apport à ces travaux pour ressortir un peu d'originalité et éviter les copies conformes ou les plagiats à l'aveuglette sans jugement de l'esprit de référencement, ni encore esprit de rigueur et de critique.

C'est pour cela, que nous avons cités à titre d'exemple, quelques travaux scientifiques et ouvrages qui nous ont inspiré dans l'exploitation de notre thème.

- MICHEL ALBOUY ET GENEVIEVE (2005), Tout au long de leur existence, d'abord lors de leur création, puis pour assurer leur fonctionnement et leur développement, les entreprises ont besoin de fonds. L'entreprise doit se doter d'un outil de production et financer son cycle d'exploitation, notamment ses stocks, et ses créances clients. La manière de combiner les différents moyens de financement est un élément de la stratégie financière qui a des conséquences directes sur la situation économique de l'entreprise, notamment sa valeur, sa solvabilité, sa rentabilité et son risque.

- Pour Karine CERRADA, Yves DE RONGÉ, Michel DE WOLF et Michel GAT (2014), Le système comptable est aujourd'hui une composante d'un système d'information plus large qui englobe l'ensemble des moyens et procédures de saisie, de recherche et de traitement d'informations de quelque nature qu'elles soient, relatives aux activités stratégiques et/ou opérationnelles d'une entité. Dans cette perspective une démarche éprouvée consiste à analyser et à comparer l'autofinancement.

- Quant à ALBERT CORNAY ET MAPAPA MBANGALA (2007), L'équilibre financier se fonde sur le principe selon lequel les investissements de longue durée doivent être financés par des ressources présentant également un caractère permanent. Le déséquilibre peut avoir des répercussions importantes sur la situation de trésorerie de l'entreprise.

- Journal officiel organisation pour l'Harmonisation en Afrique de droit des affaires (2017), acte uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière & système comptable ohada (SYSCOHADA) Décision fixant le tarif des actes du greffe de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage.

- PRICE WATHER HOUSE COOPERS, système comptable ohada : cadre comptable, le traitement des opérations courantes et des opération d'inventaire.

- Revue économique (Article 128), La firme n'a pas accès au financement externe si les actifs en place sont peu importants, si l'entrepreneur possède déjà quelques actifs ; la société de capital-risque lui fournit des fonds propres : le fait que l'entrepreneur soit capable de fournir une richesse initiale permet d'espérer un rendement du projet plus élevé. Il faut cependant que le montant des actifs permette de constituer une véritable garantie pour que le prêt bancaire devienne le mode de financement optimal.

- Pour PIERRE CABANE (2008), La gestion n'est donc pas une somme de chiffres, mais plutôt une interprétation prospective pour anticiper, piloter et gagner. Gérer, c'est prévoir, c'est-à-dire se mettre en position de vigie, alerter si la lisibilité devient floue et accélérer lorsque le contexte le permet.

- KASANGO MWEMA (2012), Analyse dynamique de l'autofinancement, et son impact sur le remboursement des dettes.

- MOSH MATEND (2016), pratique de l'amortissement est son impact sur le renouvellement des immobilisations dans une entreprise.

- 1.3. PROBLEMATIQUE

Comparativement de la revue de littérature et aux approches théoriques que nous avions disposés, la problématique appelée se définie comme étant l'ensemble de questions qu'une philosophie peut valablement se poser en fonction de ses moyens, de son objet et de ses points de vue.

Elle est une question autour de la quel va tourner notre réflexion. Dans le cas de notre travail nous avons les préoccupations suivantes. Ainsi notre question de recherche se construit de la manière suivante :

Pour professeur VICTOR KALUNGA TSHIKALA (2012). « Rédaction des mémoires en droit. Guide pratique ». La problématique est la question principale que l'auteur se pose et à laquelle il entend répondre au bout de ses recherches. Elle doit selon lui être formulée de sorte qu'elle puisse s'allier directement au thème contenu dans le sujet une seule question, poursuit-il suffit à titre de problématique, à la rigueur l'on peut admettre deux questions qui seraient complémentaires.

Question de Recherche

Comme est annoncée à la question de recherche, notre problématique prend la forme suivante :

ï Quel est l'impact de l'autofinancement sur le renouvellement de l'outil de production à la RUASHI MING ?

1.4. HYPOTHESES

L'hypothèse est une idée directrice une tentative d'explication des faits formulés au début de la recherche destinée à guider l'investigation de l'observation.

Dans le cadre de notre analyse nous pouvons dire que le renouvellement des immobilisations a un impact très positif sur la trésorerie de l'entreprise et à elle seul, l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette lourde charge.

Selon Marcour Bindungwa Ibenda (2008) dans l'ouvrage « Comment élaborer un travail de la fin de cycle, media Paul, Kinshasa,  ». L'hypothèse est l'idée ou la pensée que l'on veut défendre ou démontrer comme thèse tout au long du travail. Par rapport à la problématique, elle est la réponse directe à l'interrogation.

D'après le Professeur Sem Mbimbi Pascal Et Cornet Annie (2017), Méthodes de recherche en sciences économiques et de gestion. Ont définies, l'hypothèse comme l'ensemble des propositions de réponse à la question de recherche. Il s'agit d'une réponse anticipée, une affirmation provisoire qui décrit où explique un phénomène.

L'hypothèse retenue est la suivante : l'autofinancement a un impact sur la trésorerie de l'entreprise et à elle seul, l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette lourde charge.

- 1.4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Selon, Sem Mbimbi Pascal Et Cornet Annie (2017). La méthode constitue l'ensemble des opérations intellectuelles pour les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrés et les vérifier.

Elle est un ensemble des règles indépendantes de toute recherche et contenu particulier visant sur tous des formes de raisonnements étude perception rendant accessible la réalité à saisir.

C'est une voie à suivre pour atteindre un objectif. Dans notre travail nous nous servirons des méthodes suivantes :

- 1.4.1. LA METHODE QUANTITATIVE

Elle remonte de cas particuliers aux vérités générales, elle part de l'observation des faits à une proposition générale.

C'est une méthode qui s'appuie sur l'observation des faits et cherche à analyser ces faits en recherchant les relations causales qui les unissent.

Dans le cadre de notre étude elle nous a permettra d'étudier la méthode de gestion qui nous permis d'apprécier l'incidence du capital dans une entreprise à production multiple.

- 1.4.2. METHODE STATISTIQUE

La méthode statistique est une méthode qui consiste à réunir des données chiffrées sur des ensembles nombreux (population), puis à analyser, commenter et critiquer ces données quantitatives (Sem Mbimbi Pascal Et Cornet Annie, 2017).

On peut dire que dire que la méthode statistique est une méthode qui tente de concilier les démarches qualitatives et quantitatives, le rationnel et le sensoriel, le construit et l'observé. Ainsi l'analyse statistique consiste à extraire une information utile et synthétique d'un ensemble d'observation. Elle se fait au travers d'une grille de critère appelée caractères. Ces caractères peuvent être qualitatifs ou données qualitatives appelées catégorielle ou quantitatifs appelées données quantitatives.

- 1.4.3. LA METHODE ANALYTIQUE

Elle consiste à analyser, étudier en vue de discerner les différentes parties d'un tout et déterminer le rapport qu'elle détient l'une sur l'autre, elle nous a permis de faire une interprétation des faits un examen systématique des moyens donnés à exposer et à commenter.

Elle nous a permettra d'analyser certains agrégats de la gestion du capital, si le capital aurait de l'incidence dans une entreprise.

- 1.5. LES METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES DE DONNEES

La technique est comme la méthode, une réponse à un « comment » c'est un moyen d'atteindre un but tout comme un objectif mais qui se situe à un niveau des faits ou des étapes pratiques.Quant à nous, elles sont l'ensemble de moyens mis en oeuvre pour arriver ou aboutir à un objectif. Dans notre travail nous aurons à utiliser la technique ci-après :

- 1.5.1. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

Cette technique consiste à interroger bon nombre d'ouvrage documents officiels et non officiels des revues et articles divers, des cours, syllabus, internet et autre afin de compléter les informations nécessaires relatives au sujet exploité.Elle nous a permettra de récolter les données et les informations utiles contenues et consignées dans divers documents tels que notes de cours, articles, ouvrages et revue etc...

- 1.5.2. LA MÉTHODE ET TECHNIQUES D'ANALYSE DES DONNÉES

2.2.1.1. L'ANALYSE AVEC LOGICIEL GRETL

Cette méthode d'analyse a aidé de logiciel GRETL nous a permis d'analyser et traiter les données quantitatives puis faire l'interprétation des résultats, il nous a aidés à connaitre l'évolution de nos résultats graphiquement entre les années. (Sem Mbimbi Pascal Et Cornet Annie, 2017).

- 1.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet n'est pas fait du hasard, il a été motivé par l'obligation fait à tout étudiant arrivant au bout d'un cycle d'études supérieures et universitaires de rédiger un travail scientifique sanctionnant cette fin d'études. Et le sujet de son choix. Il porté exactement sur notre domaine de formation à savoir les sciences commerciales et financières, option comptabilité.

Notre choix est motivé, par le fait de savoir comment est-ce que les entreprises arrivent à renouveler leurs immobilisions? Ce pourquoi nous nous sommes décidés de travailler sur l'entreprise RUASHI MINING qui est notre champ empirique.

En faisant cette étude, l'objectif que nous avons, reposé sur quelques niveaux à savoir :

ï Sur le plan personnel 

Ce travail nous permettra d'expérimenter un travail scientifique surtout avec la nouvelle méthode d'analyse des données (logiciel gretl) et d'autre part, il a nous permet d'approfondir notre connaissance théorique apprise tout au long de notre formation et une étude sur le renouvellement des immobilisations.

ï Sur le plan scientifique 

Le contenu de ce travail permettra à nos interlocuteurs d'avoir une certaine documentation appropriée à leur domaine c'est-à-dire notre travail sera également une référence pour les futurs chercheurs.

- 1.7. DELIMITATION DE L'ETUDE

La délimitation du sujet est une règle de la rédaction d'un travail de recherche scientifique qui veut qu'un sujet soit circonscrit dans les limites de temps et d'espace, et bien définie afin de n'est pas le traité d'une manière illimitée.

Ce travail scientifique n'a pas échappé la règle. C'est ainsi la délimitation dans l'espace parle sur l'entreprise « RUASHI MINING » et celle du temps, cette étude porte sur la période allant de 2006 à 2016.

- 1.8. STRUCTURE DU MEMOIRE

Ce travail contiendra certes des informations utiles qui permettront de savoir plus sur le renouvellement des immobilisations dans une entreprise.Ainsi nous allons nous intéresser seulement à une étude restreinte dans l'entreprise RUASHI MINING. Les données utilisées dans ce travail ont été prélevées au service administratif et financier de la firme sous examen, et ces données concernent les états financiers. Hormis l'introduction générale et la conclusion générale, le présent travail est divisé en quatre chapitres.Le premier chapitre : introduction générale. Le deuxième chapitre parlera sur le cadre conceptuel et théorique Le troisième chapitre montrera le cadreempirique Le quatrième chapitre présentera le résultat de l'étude

CHAPITRE 2. LE CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

La littérature en sciences de gestion présente la définition des concepts opératoires, les études théoriques et empiriques et les approches théoriques mobilisées pour comprendre le sens du thème.

- 2.1. DEFINITION DES CONCEPTS

Selon Merton R.T, dans son ouvrage « élément des théories et les méthodes sociologiques,(1965) il dit qu'une recherche scientifique consciente de ses besoins ne peut passer outre à la nécessité de clarifier, car une existence essentielle de la recherche est que les concepts soient définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de progresser. Dans le souci d'éviter l'obscurité sémantique tout au long de cette rédaction scientifique et parler le même langage avec nos lecteurs, nous allons définir les concepts fondamentaux du sujet sous étude. Voici les concepts de base du vif sujet :

· Autofinancement

· Immobilisations

- 2.1.1 AUTOFINANCEMENT

La capacité d'autofinancement représente l'ensemble des ressources dégagées par l'activité de l'entreprise, au cours d'une période de référence, restant à la disposition de l'entreprise lorsque tous les produits auront été encaissés et les charges décaissées.
Ces ressources permettent de rémunérer des actionnaires avec le versement de dividendes, de financer le maintien ou le renouvellement des outils de productionet definancer la croissance, soit par le financement des investissements, soit par la contribution au remboursement des emprunts contractés. Karine Cerrada, Yves De Rongé, Michel De Wolf Et Michel Gatz, (2014)

- 2.1.2 IMMOBILISATIONS

Eléments corporels et incorporels destinés à servir de façon durable à l'activité de l'entité. Ils ne se consomment pas par le premier usage. A priori, leur durée est de plus d'un an ; Certains biens de peu de valeur ou dont la consommation est très rapide peuvent être considérés comme entièrement consommés dans l'exercice de leur mise en service et, par conséquent, ne peuvent pas être classés dans les immobilisations. Karine Cerrada, Yves De Rongé, Michel De Wolf Et Michel Gatz, (2014)

2.2. OPERATIONNALISATION DES VARIABLES

La capacité d'autofinancement correspond à l'ensemble des ressources financières générées par les opérations de gestion de l'établissement et dont il pourrait disposer pour couvrir ses besoins financiers. Elle mesure la capacité de ce dernier à financer sur ses propres ressources les besoins liés à son existence, tels que les investissements ou les remboursements de dettes. Elle représente donc l'excédent de ressources internes dégagées par l'activité de l'établissement et peut s'analyser comme une ressource durable. PierreCabane (2008)

Au-delà de la détermination du résultat (qui correspond à la différence entre les produits et les charges, y compris les charges non décaissables : dotations aux amortissements, et les produits non encaissables : reprises sur amortissements), la C.A.F. représente le résultat des opérations susceptibles d'avoir une action sur la trésorerie et mesure les ressources financières générées par l'activité de l'entité. La C.A.F. se calcule à partir du compte de résultat prévisionnel et fait appel aux notions de charges décaissables et de produits encaissables.

Les charges décaissables sont celles qui entraînent des dépenses tandis que les charges non décaissables sont celles qui, dites calculées, n'entraînent pas de frais réels comme les dotations aux amortissements, par exemple ;

Suivant la même logique, les produits encaissables génèrent des flux de trésorerie et les produits non encaissables n'en génèrent pas. Il est à noter que les produits de cession d'actifs, bien que constituant des produits « encaissables » imputés en classe 7, sont neutralisés dans le calcul de la CAF. Il s'agit, en effet, d'opérations de « désinvestissement » et non d'opérations liées à l'activité proprement dite de l'établissement. Les produits de cession correspondant à des ressources issues du patrimoine sont assimilés à des ressources stables pour l'établissement.Cyrille Mandou(2003)

La C.A.F. de l'exercice représente un surplus potentiel de trésorerie et correspond à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables.

2.2.1. LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT

La capacité d'autofinancement se calcule de deux manières différentes : à partir de l'EBE ou à partir du résultat de l'exercice.

A. La capacité d'autofinancement à partir de l'EBE (méthode soustractive)

B. La capacité d'autofinancement à partir du résultat de l'exercice (méthode additive)

2.2.2. LE ROLE DE L'AUTOFINANCEMENT

L'approche additive donne une indication de l'utilisation de la CAF dans l'entre- prise au travers de son affectation comptable :

- Renouvellement des immobilisations (amortissements) ;

- Couverture des pertes et risques probables (provisions) ;

- Développement et croissance de l'entreprise (mise en réserve) ;

- Rémunération des actionnaires (résultat distribué).

La vraie nature de l'auto?nancement est de constituer une variable stratégique de l'entreprise. Jhon Lwandu (2016)

Le surplus monétaire potentiel dégagé par l'entreprise dans son activité courante, et donc reproductible, est le bras armé de sa stratégie. Les emplois imaginables dépassent la stricte liste des affectations comptables puisqu'ils se situent fondamentalement dans une logique globale d'emplois et ressources de l'entreprise. En particulier, il ne faut pas introduire dans l'utilisation de l'auto?nancement de distinction arbitraire entre ?nancement interne du renouvellement du capital économique et ?nancement de la croissance. L'auto?nancement est le moteur interne du développement de l'entreprise. Il est à la fois :

· Un ?nancement interne disponible pour investir et développer l'entreprise dans le sens de la stratégie qu'elle se donne ;

· La garantie du remboursement d'emprunts, et donc un élément puissant de la capacité de remboursement de l'entreprise.

C'est la raison pour laquelle on met à part la fraction de la capacité d'auto?nancement qui est distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes. Ce qui reste est l'auto?nancement net, ressource librement affectable dans le cadre de la stratégie de développement de l'entreprise, surtout dans le renouvellement des immobilisations.

Auto?nancement (année N) = CAF (année N) - dividendes distribués (au titre année N-1)

En revanche, s'il est une ressource monétaire potentielle, l'auto?nancement ne peut prétendre mesurer l'enrichissement de l'entreprise ou de ses actionnaires. Il illustre le principe de conservation de l'autonomie stratégique de l'entité. Il ne peut en aucun cas être assimilé à un pro?t économique brut de l'entreprise.

2.2.3. LES IMMOBILISATIONS

La valeur d'acquisition est constituée :

1. Du prix d'achat définitif indiqué par la facture ;

2. Des charges accessoires rattachables directement à l'opération d'achat (frais de transport et d'assurances, droit de douanes et de transit, commissions, honoraires) ;

3. Des charges d'installation nécessaires pour mettre le bien en état d'utilisation (préparation, montage et mise en route) ;

NB : le coût d'acquisition peut comprendre les charges financières mais seulement dans la mesure où le découvert ou l'emprunt présente un lien direct avec l'opération d'achat.

LES ACQUISITIONS D'IMMOBILISATIONS

Les immobilisations sont enregistrées en classe 2 « compte d'actif immobilisé », à savoir :

· Les immobilisations incorporelles en 21...

· Les immobilisations corporelles dans les comptes 22... à24...;

· Les immobilisations financières dans les comptes 25... à27...;

En contrepartie des comptes :

· 5... « trésorerie »

· 481 « fournisseurs d'investissement »

· 72... « production immobilisée »

LA DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS

Le système comptable OHADA précise les aspects suivants : la dépréciation d'une immobilisation (qu'elle résulte de l'usure, du changement des techniques ou de toute autre cause) doit être constatée par des amortissements ; l'amortissement est enregistré de manière indirect, c'est à dire par l'utilisation de comptes d'amortissement ; Les imputations comptables sont les suivantes :

Débit : 681 « dotations aux amortissements d'exploitation » ou Débit : 852 « dotations aux amortissements HAO

Crédit : 28. « amortissements »

LA SORTIE DE L'IMMOBILISATION

La sortie du patrimoine donne lieu en principe à trois écritures : la constatation de l'amortissement complémentaire : débit : 681 « dotation aux amortissements » crédit : 28 « amortissements... » la reprise de la valeur brute : débit : 81 « valeurs comptables des cessions... » crédit : 22 à24 « actif immobilisé » la sortie du cumul des amortissements pratiqués : débit : 28 « amortissements » crédit : 81 « valeurs comptables des cessions... »

Ø En cas de vente de l'immobilisation, la créance sur cession est imputée comme suit : débit : 485 « créances sur cessions d'immobilisation... » crédit : 82 « produit des cessions d'immobilisation » ;

Ø En cas de mise au rebut, il n'y a aucune écriture complémentaire à passer ;

Ø En cas de destruction et si le bien est assuré, l'indemnité d'assurance reçue est assimilée au prix de cession et enregistrée comme tel.

La plus ou moins-value n'apparaît pas en comptabilité. Elle devra être déterminée par comparaison entre les soldes 81 et 82. La plus-value de cession à réinvestir est enregistrée au débit du compte 851 « dotations HAO aux provisions réglementées » en contrepartie du compte 152 « plus-value de cession à réinvestir » sans que les enregistrements en comptes 81 et 82 ne soient modifiés.

2.2.4. COMPTABILISATION DE LA SORTIE DES IMMOBILISATIONS

Lorsqu'un bien n'a plus de valeur de marché, sa sortie sans cession doit s'enregistrer de manière bien particulière. Selon le degré d'amortissement du bien, voici les différents cas de figures et les écritures comptables qui en découlent.

La sortie sans cession est caractérisée par l'absence d'une valeur de marché, quand bien même l'épave ferait l'objet d'une vente.

Cette situation peut résulter des faits suivants :

Ø Disparition de l'immobilisation quelle qu'en soit la cause,

Ø Destruction suite à sinistre, incendie ou accident,

Ø Mise hors service d'un Bien ne respectant plus les normes de sécurité ou environnementales. Etc...

Deux situations peuvent se présenter :

1. Soit le Bien est totalement amorti (valeur nette comptable « VNC » = 0)

2. Soit le Bien n'est que partiellement amorti et figure à l'Actif pour une valeur comptable nette positive (Coût - Amortissements cumulés > 0)

2.2.4.1. LE BIENS EST TOTALEMENT AMORTI

Dans ce cas il convient d'enregistrer l'écriture de sortie suivante :

Compte

Intitulé du compte

Libellé de l'écriture

début

crédit

28...

Amortissement

Virement pour Solde du coût d'origine du Bien

xxx

 

22,23,24,...

Immobilisation

 

xxx

2.2.4.2. LE BIENS EST PARTIELLEMENT AMORTI

Ce second cas, plus complexe, donne lieu aux écritures ci-après :

a. Constatation de la dotation sur le Biens, calculée « prorata temporis » :

Compte

Intitulé du compte

Libellé de l'écriture

début

crédit

68...

Dotations aux Amorts

Dotation au prorata du jour de Sortie du Bien

xxx

 

28...

Amortissements

 

xxx

A noter que l'entreprise peut se dispenser de calculer la dotation prorata temporis si elle a usé de cette faculté.

b. Virement des amortissements cumulés afférents au Bien :

Compte

Intitulé du compte

Libellé de l'écriture

Début

crédit

28...

Amortissement

Virement pour Solde du coût d'origine du Bien

xxx

 

22,23,24,...

Immobilisation

 

xxx

c. Sortie de la valeur nette comptable (VNC) du Bien ; par hypothèse celle-ci étant positive :

Compte

Intitulé du compte

Libellé de l'écriture

Début

Crédit

68...

Dotations aux Amorts

Virement/Solde de la Valeur Nette Comptable

xxx

 

22,23,24,...

Immobilisations

 

Xxx

. 2.3. LA THEORIE CONTEXTUALISTE

La perspective contextualisée, propose un cadre général d'analyse du changement se structurant autour de trois pôles : le contexte, le contenu et le processus (Sem, 2013).

1. Le contexte :

C'est l'environnement dans lequel l'entreprise opère, il se subdivise en deux contextes : un contexte interne qui se réfère plus particulièrement à la structure, à l'histoire, à la culture, aux acteurs, au mode de direction et à la prise de décision qui fondent la politique de l'entreprise et un contexte externe qui se réfère à l'environnement social, économique, politique dans lequel l'entreprise opère (BROUWER ET AL,1997).

Il a deux dimension formant le « pourquoi » du changement : la première dimension est interne (élément organisationnels, structurels, culturels, stratégique, mode de management...), cet environnement peut être analysé par le modèle SWOT (forces, faiblesses, opportunité et menaces) ; la deuxième dimension est externe (environnement économique, socioculturel, politique, légal, écologique, technologique), cet environnement est analysé par le modèle PHESTEL.

Dans notre étude, nous userons des facteurs endogènes (interne) et des facteurs exogènes (externe).

2. Le contenu :

Il se réfère à des domaines bien précis concernés par le changement que l'on veut étudier (SEM 2017) le contenu concerne le domaine subissant des changements et des transformations. Il s'agit du « quoi » du changement.

Dans notre parcours, l'analyse du contenu se rapporte au changement de la structure de renouvellement des immobilisations.

3. Le processus :

Comprend : les actions, réactions et interaction qui traduisent la manière dont les acteurs font passer l'entreprise d'un état présent à un état futur. C'est le « comment » du changement. Le processus du changement nécessite le passage par plusieurs phases successives et beaucoup de temps. Le principe de base de cette approche, c'est l'interaction qu'elle admet entre trois aspects du changement, le contexte n'est pas seulement une barrière à l'action mais est essentiellement impliquée dans sa production. C'est donc à partir des liens entre contenu et contexte du changement que l'on peut inférer les processus du changement qui opère ainsi que leurs diverses temporalités (SEM 2017).L'approche contextualise, dans notre étude nous a donné les temps de comprendre comment le contexte, l'environnement interne et externe influencent ou pas le développement de l'entreprise RUASHI MINING. Dans notre parcours, l'approche contextualise- nous sera utile dans le sens ou le développement ou la croissance de l'entreprise RUASHI MINING concours.

PROBLEMME A ANALYSER

DIMENSION

Le renouvellement des immo :

CONTEXTE

CONTENU

PROCESSUS

ANALYSE SWOT

(Contexte interne)

ANALYSE PHESTEL (contexte externe)

ANALYSE DE COTENU

ANALYSE DE PORTER (interaction)

ANALYSE COMPARATIVE

SYSTEMIQUE INDUCTIVE.

Source: nous-mêmes sur base de nos recherches.

CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE

- 3.1.

DIV COTRL

PRESENTATION DE RUASHI MINING

Dans le fonctionnement d'une entreprise quelconque il est exigé plusieurs stratégies et politiques pour mieux atteindre ses objectifs. Tel est le cas de RUASHI MINING dans son fonctionnement. L'entreprise regroupe des départements, comme partout ailleurs et elle est dirigée par une équipe qui se consacre à la mise en marche de l'entreprise.

La société RUASHI MINING exploite du cuivre et du cobalt pour les vendre à l'étranger. Ces opérations impliquent un environnement dans lequel il y a le danger et les risques.

L'Administration, la structure administrative représente l'organisation fonctionnelle des départements dans une société, c'est pourquoi nous passerons à l'énumération de départements existants au sein de l'entreprise RUASHI MINING ci-après :

· Le département de training : chargé de la formation ;

· Le département social : il s'occupe du social des employés ;

· Le département de logistique : qui à deux branches dont l'import et l'export ;

ü L'import : s'occupe de toutes les entrées dans l'entreprise.

ü L'export : c'est la branche la plus important de l'entreprise car elle s'occupe des produits générateurs des recettes.

· Le Département de la sécurité : il s'occupe de la sécurité du travail, la sécurité est d'une importance capitale au sien de l'entreprise puisque sans elle, l'entrée et la sortie de toutes choses serait possible.

· Le Département des finances : comme le mot le dit finance, ce département gère les dépenses engagées ou les charges que l'entreprise supporte, donc elle s'occupe de fonds financiers de la société.

· Le Département de la production : il se charge de la production du cuivre et du cobalt ;

· Le Département de l'environnement : il s'occupe du site afin de bien étudier les effets et les processus industriels sur la population.

· Le Département technique : ce département comprend les services suivant :

ü Le service d'instrumentation ou la maintenance

ü Le service informatique.

· Le Département médical : il s'occupe de la santé des travailleurs

· Le Département de la Mine : il s'occupe de la mine donc l'exploitation des minerais

· Le Département des ressources Humaines : il s'occupe de tous les problèmes personnels des agents liés au travail et ce qui nous concerne aussi l'entreprise.

- 3.2. LA STRUCTURE DE L'ORGANISATION

Dans le fonctionnement d'une entreprise quelconque il est exigé plusieurs stratégies et politiques pour mieux atteindre ses objectifs. Tel est le cas de RUASHI MINING dans son fonctionnement. L'entreprise regroupe des départements, comme partout ailleurs et elle est dirigée par une équipe qui se consacre à la mise en marche de l'entreprise.

La société RUASHI MINING exploite du cuivre et du cobalt pour les vendre à l'étranger. Ces opérations impliquent un environnement dans lequel il y a le danger et les risques.

L'Administration, la structure administrative représente l'organisation fonctionnelle des départements dans une société, c'est pourquoi nous passerons à l'énumération de départements existants au sein de l'entreprise RUASHI MINING ci-après :

· Le département de training : chargé de la formation ;

· Le département social : il s'occupe du social des employés ;

· Le département de logistique : qui à deux branches dont l'import et l'export ;

ü L'import : s'occupe de toutes les entrées dans l'entreprise.

ü L'export : c'est la branche la plus important de l'entreprise car elle s'occupe des produits générateurs des recettes.

· Le Département de la sécurité : il s'occupe de la sécurité du travail, la sécurité est d'une importance capitale au sien de l'entreprise puisque sans elle, l'entrée et la sortie de toutes choses serait possible.

· Le Département des finances : comme le mot le dit finance, ce département gère les dépenses engagées ou les charges que l'entreprise supporte, donc elle s'occupe de fonds financiers de la société.

· Le Département de la production : il se charge de la production du cuivre et du cobalt ;

· Le Département de l'environnement : il s'occupe du site afin de bien étudier les effets et les processus industriels sur la population.

· Le Département technique : ce département comprend les services suivant :

ü Le service d'instrumentation ou la maintenance

ü Le service informatique.

· Le Département médical : il s'occupe de la santé des travailleurs

· Le Département de la Mine : il s'occupe de la mine donc l'exploitation des minerais

· Le Département des ressources Humaines : il s'occupe de tous les problèmes personnels des agents liés au travail et ce qui nous concerne aussi l'entreprise.

- 3.2.1. ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE

- 3.2.1.1. ENVIRONNEMENT INTERNE (analyse SWOT de RUASHI MINING)

L'analyse dite SWOT est un mot français d'AFOM (forces, faiblesses, opportunités et menaces). C'est un outil qui sert d'analyse stratégique qui combine l'étude des forces, des faiblesses, des opportunités et menaces de l'entreprise et son environnement afin d'aider l'entreprise a l'installation d'une stratégie de développement. Cette analyse SWOT sert aussi à vérifier si la stratégie mise en place constitue une solution satisfaisante, dans ce dit cas, cette analyse est utilisée comme un outil d'évaluation de l'entreprise.

Ø Les forces : sont des éléments internes positifs que l'entreprise contrôle et sur lesquels elle peut établir une stratégie à long terme,

Ø Les faiblesses : sont considérées comme des éléments internes négatifs contrôlés par l'entreprise et pour lesquels il existe une possibilité d'amélioration,

Ø Les opportunités : elles représentent les possibilités externes qui s'offrent à l'entreprise et qu'elle peut capitaliser pour prendre de l'avance sur ses potentiels concurrents,

Ø Les menaces : elles représentent l'ensemble des éléments externes qui limitent ou qui s'érigent en obstacle aux actions de l'entreprise.

TABLEAU N° 1 ENVIRONNEMENT INTERNE

L'ENVIRONNEMENT INTERNE

(analyse SWOT)

Les forces de l'entreprise :

· L'expérience de RUASHI et sa parfaite connaissance de la RDC,

· La taille de l'entreprise au KATANGA,

· Forte responsabilité sociale de l'entreprise,

· Enormes campagnes de marketing et de publicité dans des marchés d'exposition.

Les faiblesses de l'entreprise :

· Compétitivité assez moyenne de la firme au Katanga,

· Faible extraction de matières premiers,

· Faible réalisation des bénéfices.

Menaces de l'entreprise :

· Plusieurs mining,

· Instabilité politique et/ou trouble civiles,

· Fluctuation des prix du cuivre et cobalt (hausse de la monnaie étrangère).

· Nouveau Code minier

Opportunités de l'entreprise :

· Marché congolais en général et katangais en particulier en croissance,

· Règlementation favorable,

· Nouvelle technologie.

Source nous-mêmes sur base de différentes recherches.

3.2.1.2. ENVIRONNEMENT EXTERNE (analyse PHESTEL)

Ce modèle d'analyse est un cadre d'analyse composé des divers acteurs qui évoluent sur la macro environnement de l'organisation ou entreprise, c'est-à- dire l'environnement dans sa globalité et sa totalité.Alors voici donc comment se présente les deux matrices.

TABLEAU N° 2 ENVIRONNEMENT EXTERNE

ENVIRONNEMENT EXTERNE

(analyse PHESTEL)

Légal :

· Les règlementations et législations qui encadrent les entreprises de tous les acteurs en RDC (droits de travail, normes OHADA).

· La mise en application du code minier

Ecologique

· La règlementation et contrainte écologiques.

Economie

· Les cycles économiques,

· le taux d'intérêt,

· le taux d'inflation,

· Le pouvoir d'achat de la clientèle.

Politique :

· La stabilité politique,

· La politique monétaire,

· La politique fiscal

Technologie

· Les avancées et les innovations,

· Les technologies qui viennent fragiliser le leadership techniques facteurs en présence.

Historique :

· L'aspect historique est caractérisé par l'exploitation de l'ancien gisement de la GCM.

Socio culturel

· La démographie,

· La culture

· Les modes de vie

· L'éducation

Source : nous même sur base de différentes recherche

- 3.2.2. L'ORGANIGRAMME REDUIT

Directeur général

Directeur général adjoint

Social

D. DE LA M

SHE

R.H

Métallurgie

Mine

Finance

Sécurité

Direction de la paie

Supply Chain

Comptabilité cout

Taxe et légal

Comptabilité fournisseur

procurement

logistic

store

Source : direction de ressources humaines de RUASHI

buyer

buyer

buyer

CHAPITRE 4. RESULTATS DE L'ETUDE

Dans ce chapitre nous allons présenter les données quantitatives récoltées à l'entreprise RUASHI MINING, nous allons l'analyser en utilisant le logiciel de traitement quantitative GRETL et faire l'interprétation des résultats.

- 4.1. PRESENTATION DES DONNEES PRIMAIRES

RUBRIQUES

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

IMMOBILISATION

221204368

230491046

248704382

250683406

251773832

263732004

281941460

328204460

358098328

374800460

CAF

-20239643

-20977047

-39128842

-17618245

-16978308

-5016944

-21404332

-10025267

-15550754

-17141817

Source : les états financiers de Ruashi Mining

- 4.2 TRAITEMENT DES DONNEES

Modèle 1: Estimation en MCO avec 10 observations 2008-2017

Variable dépendante: IMMOBILISATION

Variable

Coefficient

Erreur Std

Statistique t

p. critique

 

Const

315780

41320,9

7,6421

0,00006

 

CAF

1,89143

2,04101

0,9267

0,38118

 

Moyenne de la variable dépendante = 280963

Écart-type de la var. dép. = 53967,9

Somme des carrés des résidus = 2,36717e+010

Erreur standard des résidus = 54396,3

R2 non-ajusté = 0,0969428

R2 ajusté = -0,0159393

Degrés de liberté = 8

Statistique de Durbin-Watson = 0,402863

Coeff. d'autocorrélation du 1er ordre = 0,85813

Log de vraisemblance = -122,114

Critère d'information d'Akaike = 248,228

Critère bayesien de Schwarz = 248,834

Critère d'Hannan-Quinn = 247,565

Test pour la normalité des résidus -

Hypothèse nulle : l'erreur est distribuée selon une loi normale

Statistique de test: Chi-deux(2) = 2,37236

avec p. critique = 0,305385

Analyse de la variance:

Somme des carrés df Moyenne des carrés

Régression 2,54115e+009 1 2,54115e+009

Résidu 2,36717e+010 8 2,95896e+009

Total 2,62128e+010 9 3,27661e+009

R^2 = 2,54115e+009 / 2,62128e+010 = 0,096943

F(1, 8) = 2,54115e+009 / 2,95896e+009 = 0,858797

résidu puissance influence DFFITS

u 0<=h<=1 u*h/(1-h)

2008 -56295 0,105 -6584,9 -0,379

2009 -45612 0,109 -5596,9 -0,307

2010 6932,2 0,704* 16522 0,340

2011 -31774 0,101 -3564,9 -0,198

2012 -31893 0,103 -3657,3 -0,201

2013 -42560 0,352 -23167 -0,715

2014 6645,4 0,113 843,56 0,043

2015 31386 0,199 7793,8 0,309

2016 71730 0,111 9001,2 0,533

2017 91441 0,102 10416 0,719

('*' indique un point de puissance)

- 4.3.INTERPRETATION DES RESULTATS

Voici le Modèle Prévisionnel de notre régression : un bêta (Capacité d'autofinancement). Avec la variance de bêta zéro :   avec ; la variance de bêta un   avec

Nous constatons que les probabilités critiques : 0,00006 est inférieur au seuil de 5% c'est-à-dire le régresseur est Statistiquement Significatif, tandis que pour 0,38118 est supérieur au seuil de 0,05 ; ici le régresseur ne pas Statistiquement Significatif.

Donc les coefficients de régression de est supérieur à la probabilité critique pour explique les ressources dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise Ruashi Mining. Pour le nôtre cas, l'entreprise présente les capacités d'autofinancement négatives pour toutes les années sous études. Les facteurs qui expliques le renouvellement des immobilisations : l'entreprise présente une trésorerie positive ; des valeurs trop importantes des amortissements pour dire que Ruashi Mining renouveler son immobilisation. La question est de savoir l'entreprise ne prend pas en compte les produits de cession des éléments d'actif ?

Pour voir si le modèle est statistique significatif nous allons procéder par le test global de Fisher : en posant deux hypothèses :

Le modèle n'est pas globalement significatif

Le modèle est globalement significatif

= = 0,376

= 19,35 ici on constate que .

Nous constatons que les probabilités critiques : 0,00006 est inférieur à 0,05 le regresseur est statistiquement significatif et 0,38118 est supérieure à 5%, le regresseur est statistiquement significatif.

Pour ce qui est de Test Individuel ; pour savoir l'impact de l'autofinancement sur l'immobilisation ; nous posons aussi deux hypothèses :

La Capacité d'autofinancement n'a pas d'impact sur le renouvellement des immobilisations

La Capacité d'autofinancement a d'impact sur le renouvellement des immobilisations

=

Nous constatons que est inférieure à éorique, la capacité d'autofinancement à un impact sur le renouvellement des immobilisations ; l'ensemble des ressources dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise permet de faire face au renouvellement des immobilisations en partie. Le renouvellement des immobilisations à un impact très positif sur la trésorerie de l'entreprise, du fait que l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette lourde charge.

Pour ce qui est de la Statistique de Durbin Watson qui est supérieur à la valeur tabulé 4-d1, qui est de 0,402863 alors il existe une autocorrélation positive.

La somme des carrés des résidus (SCR) qui est de 2,36717 qui est supérieure à zéro c'est-à-dire la SCR n'est pas minimisée. L'Erreur Standard des résidus de 54396,3 la capacité d'autofinancement n'explique pas les immobilisations du fait que pour toutes les années sous études l'entreprise a présenté une capacité d'autofinancement négative.

En se basant sur la graphique d'influence : en 2008, 2009, 2011, 2012 et 2013 la capacité d'autofinancement présente une influence négative ; tandis qu'en 2010, 2014, 2015, 2016 et 2017 où la capacité d'autofinancement présente une influence positive.

4.4 DISCUSSION

L'originalité de cette étude est au niveau théorique du fait que nous avons mobilisé la théorie de contextualité inspirée de Pettigrew (1985) repris par Brouwers et Al (1997) et Sem (2014), complétée par la théorie de contingence pour comprendre la structure de renouvellement des immobilisations.

Selon la théorie de l'efficience X de Leibenstein cité par Sem (2013), comment est-ce que l'entreprise Ruashi Mining arrive -t-elle a renouveler son immobilisation. C'est pourquoi, les théoriciens de l'efficience X soutiennent que ces ressources permettent de rémunérer des actionnaires avec le versement de dividendes, de financer le maintien ou le renouvellement des outils de production et de financer la croissance, soit par le financement des investissements, soit par la contribution au remboursement des emprunts contractés.

La théorie contextuelle abordée par Sem (2013) est un cadre d'analyse adapté à l'étude des sujets en mutation dans un environnement changeant (Pettigrew, 1985). Elle consiste à rendre compte des interactions qui se produisent entre un contenu de gestion le « quoi ».

Les contextes interne et externe dans lesquels il est mis en oeuvre le « pourquoi », et le processus de son déploiement le « comment ».

Elle retient trois variables : le contexte, le contenu et le processus. Le contenu, processus et contexte du changement organisationnel forment le triptyque. La perspective contextuelle propose un cadre générateur de trois pôles : le contenu, le contexte et le processus (BROUWERS ET AL, 1996).

Le contexte utilisé dans notre introduction à deux dimensions : interne analysé par l'outil SWOT et externe par l'outil PHESTEL, le contenu qui concerne les domaines de recherche présente l'objet de la recherche et les approches théoriques utilisées telles que la théorie d'efficience X. Le processus qui comprend les actions, réaction et interaction qui traduisent le renouvellement des actifs acyclique par l'ensemble des ressources dégager en terme de l'autofinancement, qui influencent sur le renouvellement des immobilisations (Cornet, 2010).

RECOMMANDATIONS

Nous suggérons au directeur financier de l'entité RUASHI MINING et ses collaborateurs ce qui suivent, s'ils veulent bien redresser leurs production plus rentable et arrivée au renouvellement des immobilisations puis assurer la pérennité de l'entreprise ils doivent :

Définir la politique de remplacement des immobilisations, pour un cycle d'exploitation optimale soit en faisant appel aux nouveaux emprunts si possible et bien affecté les ressources générer par l'ensemble de ses activités en vue de répondre au principe de l'équilibre financier et d'avoir un financement permanant, par ce que celui-ci est une garantie de la pérennité d'exploitation. Car gérer une entreprise suppose la conduire, la guider vers les opportunités de croissance et de développement et non l'assister tout simplement.

CONCLUSION GENERALE

Vu la nécessité des exigences académiques et scientifiques adaptées aux Enseignements Supérieures et Universitaires en République Démocratique du Congo ; nous sommes arrivés au terme des recherches sacrifices et efforts consentis durant le deuxième cycle au sein de l'Institut Supérieur de Commerce de Lubumbashi, option comptabilité.

Notre travail s'intitule : « l'autofinancement et le renouvellement des actifs immobilisés dans une entreprise minière », avec comme champ empirique Ruashi Mining, notre étude s'est étalée sur une période de dix ans, soit de 2008 à 2017.

En effet, notre question de recherche était formulée de la manière suivante :

Est-ce que les renouvellements des immobilisations, entrainent les décaissements très sensibles ?

Nos hypothèses ont été émises de la manière suivante : le renouvellement des immobilisations a un impact très positif sur la trésorerie de l'entreprise et à elle seul, l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette lourde charge.Pour renforcer les théoriques, deux hypothèses seront vérifiées :

· La Capacité d'autofinancement n'a pas d'impact sur le renouvellement des immobilisations

· La Capacité d'autofinancement a d'impact sur le renouvellement des immobilisations

En ce qui concerne, les méthodes et techniques de collectes des données, nous avons utilisé l'approche mixte qui est une combinaison des deux précédentes. Elle permet au chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du mode quantitatif que ceux du mode qualitatif. Et techniques suivantes ont été utilisées : la technique documentaire, la technique d'entretien.

Après analyse, le Modèle Prévisionnel de notre régression : un bêta (Capacité d'autofinancement). Avec la variance de bêta zéro :   avec ; la variance de bêta un   avec

Nous constatons que les probabilités critiques : 0,00006 est inférieur au seuil de 5% c'est-à-dire le régresseur est Statistiquement Significatif, tandis que pour 0,38118 est supérieur au seuil de 0,05 ; ici le régresseur ne pas Statistiquement Significatif.

Donc les coefficients de régression de est supérieur à la probabilité critique pour explique les ressources dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise Ruashi Mining. Pour le notre cas, l'entreprise présente les capacités d'autofinancement négatives pour toutes les années sous études. Les facteurs qui expliques le renouvellement des immobilisations : l'entreprise présente une trésorerie positive ; des valeurs trop importantes des amortissements pour dire que Ruashi Mining renouveler son immobilisation. La question est de savoir l'entreprise ne prend pas en compte les produits de cession des éléments d'actif ?

Nous constatons que est inférieure à éorique, la capacité d'autofinancement à un impact sur le renouvellement des immobilisations ; l'ensemble des ressources dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise ne permet de faire face au renouvellement des immobilisations. Le renouvellement des immobilisations à un impact très positif sur la trésorerie de l'entreprise, du fait que l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette lourde charge.

Nous nous rendons compte que les hypothèses de cette étude démontrent que la capacité d'autofinancement à un impact sur le renouvellement des immobilisations ; l'ensemble des ressources dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise permet de faire face au renouvellement des immobilisations.

Néanmoins, cette étude présente quelques limites qui ouvrent des perspectives de recherche dans le futur :

ü Du point de vue méthodologique : cette étude se limite à l'approche quantitative avec des données chiffres et la recherche documentaire, nous pensons que d'autres recherches plus approfondies peuvent enrichir nos résultats avec l'approche qualitative en faisant des entretiens et des études longitudinales.

ü Du point de vue théorique : cette étude s'est inspirée de la théorie contextualiste, de contingence ; elle peut être complétée par la théorie des jeux d'acteurs pour comprendre les interactions entre les différentes parties prenantes.

ü Du point de vue de l'analyse : cette étude a utilisée l'analyse SWOT et PHESTEL et d'autre chercheurs peuvent l'enrichir en utilisant la chaine de valeur de Porter pour analyser la capacité d'autofinancement et son impact sur le renouvellement des immobilisations.

Ainsi donc, nous reformulons les perspectives de recherche pour les futurs chercheurs de la manière suivante : comment expliquer une capacité d'autofinancement négative au sein d'une entreprise ?

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

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2. Cyrille Mandou (2003), les méthodes de sciences sociales, éd Mont chrétien, Paris

3. Mapapa M Et Cornay A (2007), fondement de gestion financière, Université de Liège

4. Victor Kalunga Tshikala (2012). Rédaction des mémoires en droit. Guide pratique

5. Karine CERRADA, Yves DE RONGÉ, Michel DE WOLF et Michel GAT (2014),Comptabilité et analyse des états financiers 1er éd paris

6. Michel Albouy Et Geneviève (2005), 2eme éd paris

7. Prière CABANE (2008), essentiel de finance 2eme éd paris

8. Marcour Bindungwa Ibenda (2008) Comment élaborer un travail de la fin de cycle, media Paul, Kinshasa,

9. SEM ET CORNET (2017), cours des méthodes de recherche en sciences économiques et de gestion, économie

II. ARTICLES, REVUES ET AUTRES DOCUMENTS

1. sem mbimbi (2013), pratique de GRH dans les entreprises minières du Katanga, analyse microéconomique des théories de salaire déficience. Thèse de doctorat, université de Lubumbashi.

2. lwandu. (2015-2016), cours d'analyse des états financiers, ISC/Lubumbashi,

3. yashisso (2016-2017), cours des questions spéciales de comptabilité, ISC/Lubumbashi,

4. 5. Revue économique article 128

6. Price water house coopers

7. Journal officiel OHADA 2017

8. (Bernard Russell) dans réussir en 365 jours par zamana

III. MEMOIRES

1. KASANGO MWEMA (2012), Analyse dynamique de l'autofinancement, et son impact sur le remboursement des dettes. ISC/Lubumbashi

2. MOSH MATEND (2016), pratique de l'amortissement est son impact sur le renouvellement des immobilisations dans une entreprise. ISS/Lubumbashi

IV. SITE INTERNET

1. www.cairn.info

2. www.L-expert-comptable.com

3. www.schoolar.google.fr

4. www.tel.archives-ouvertes.fr






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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon