INSTITUT SUPÉRIEUR DE COMMERCE
DÉPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES ET
FINANCIERES
B.P 387
LUBUMBASHI
L'AUTOFINANCEMENT ET LE RENOUVELLEMENT DES ACTIFS
IMMOBILISES DANS UNE ENTREPRISE MINIERE
CAS DE RUASHI MINING
KAPUDI KANONI Edmond
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention de grade de Licencié en Sciences commerciales et
financières
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de licence en sciences
commerciales et financières
Option : Comptabilité
Directeur : Prof. SEM MBIMBI PASCAL
Co-directeur : Master Didier MBAY
Septembre 2018
INSTITUT SUPÉRIEUR DE COMMERCE
DÉPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES ET
FINANCIERES
B.P 387
LUBUMBASHI
L'AUTOFINANCEMENT ET LE RENOUVELLEMENT DES ACTIFS
IMMOBILISES DANS UNE ENTREPRISE MINIERE
KAPUDI KANONI Edmond
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention de grade de Licencié en Sciences commerciales et
financières
Directeur : Professeur SEM MBIMBI Pascal
Co-directeur : C.T Jean-Paul MONGA
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de licence en sciences
commerciales et financières
Option : Comptabilité
Directeur : Prof. SEM MBIMBI PASCAL
Co-directeur : Master Didier MBAY
Année Académique 2017-2018
EPIGRAPHE
« La science ne cherche pas à énoncer des
vérités éternelles ou de dogmes immuables ; loin de
prétendre que chaque étape est définitive et qu'elle a dit
son dernier mot, elle cherche à cerner la vérité par
approximations successives. »
(Bernard Russell)
IN MEMORIUM
A mon regretté père, KAPUDI NDUMBA
Guy-Pierre, mes mots ne sauront jamais exprimer ma profonde gratitude. Ton
départ pour l'éternité a laissé à plusieurs
échelles sociale et religieuse de la vie un vide qui sera difficile de
combler compte tenu des différentes dimensions de l'homme et de la
vitesse effrénée avec laquelle se dégradent les valeurs
familiales, spirituelles, morales et religieuses.
Que la terre de nos ancêtres te soit douce et
légère.
DEDICACE
Les hommes sont sages, intelligents et inventifs mais Dieu est
créateur, il est au-dessus de tous ; Dieu est grand. C'est pourquoi
à sa gloire, Je présente ma gratitude à celle qui a fait
de ma vie un investissement.
Je dédie ce travail à Marie Madeleine MILEMBA
pour son affection, son amour, ses conseils qu'elle apporte à notre
égard, son soutien tant moral, matériel et
financière ; nous te resterons à jamais reconnaissant. La
graine que vous aviez semée, deviendra un arbre qui vous sera toujours
très disponible.
REMERCIEMENTS
Beaucoup de personnes ont contribuer à l'aboutissement
de ce travail, C'est pourquoi je tiens à remercier Dieu tout puissant,
source de notre vie et solution à tous nos problèmes, pour
m'avoir donné la force d'éditer ce travail.
En effet, si le mot remerciement dont l'intensité est
souvent émoussée par l'usage peut traduire, le sens de
reconnaissance que nous devons : au Professeur Pascal SEM BIMBI, mon
directeur du travail et au Chef des travaux Jean-Paul MONGA, ainsi qu'à
l'assistant David BANZA, pour leurs disponibilités accordées
à la direction de ce travail.
Nous remercions le corps académique et professoral de
l'institut supérieure de commerces de Lubumbashi, qui nous a
apporté son expérience vécue, contribuant ainsi de ce fait
a notre formation et épanouissement.
Nous tenons à exprimer notre plus profonde
reconnaissance à :
· La grande famille LUNGOZO qui de par le monde qui n'ont
cessé des nous encourager ;
· Mes frère et soeur de la famille KAPUDI,
KABASELE et BAKATUBIA qui ont contribué de près ou de loin
à notre investigation ; trouvent leurs parts dans ce
travail ;
· Aux corps de dirigeants du groupe Kiro saint
François de sales SALAMA en générale et aux
dirigeant : Pariciel NYEMBWE, Emmanuel KIBWE, Maurice BAMWEPELA, Olivier
TSHIONZA et Gloire MONGA, pour leurs présences, leurs soutiens, leurs
disponibilités et leurs conseils, en qui nous avons trouvé
courage afin d'accomplir ce projet ;
· Aux collègues de promotion et compagnons de
lutte : Carmel KANKU, Luc MALANGU, Benoit MOSH, Bienvenue MATANDIKO,
Magdala TAMBO, Luc SHETA, et Laura MPOYO ; qui a chacun de ce moment
était là pour nous réconforter et nous aider à
trouver des solutions, nous ne cesserons de vous remercier pour tout ce que
vous avez faites pour nous.
Pour tous ceux dont les noms ne figurent pas dans le
présent travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde
gratitude et considération.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
IN MEMORIUM
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
LISTE DES ABREVIATIONS
IV
NOTE DE SYNTHESE
V
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
6
1.1. PHENOMENE OBSERVE
6
1.2. LA REVUE DE LITTERATURE
7
1.2.1. ETUDES THEORIQUES ET EMPIRIQUES
7
1.2.2. APPROCHES THEORIQUES
9
1.2.3. LA THEORIE CONTEXTUALISTE
9
1.3. PROBLEMATIQUE
11
1.4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
12
1.4.1. LA METHODE QUANTITATIVE
13
1.4.2. METHODE STATISTIQUE
13
1.4.3. LA METHODE ANALYTIQUE
14
1.5. LES METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES DE
DONNEES
14
1.5.1. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
14
1.5.2. LA MÉTHODE ET TECHNIQUES D'ANALYSE
DES DONNÉES
15
1.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
15
1.7. DELIMITATION DE L'ETUDE
16
1.8. STRUCTURE DU MEMOIRE
16
CHAPITRE 2. LE CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
17
2.1. DEFINITION DES CONCEPTS
17
2.1.1 AUTOFINANCEMENT
17
2.1.2 IMMOBILISATIONS
17
2.2. OPERATIONNALISATION DES VARIABLES
18
2.2.1. LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
19
2.2.2. LE ROLE DE L'AUTOFINANCEMENT
20
2.2.3. LES IMMOBILISATIONS
21
LES ACQUISITIONS D'IMMOBILISATION
21
2.2.4. COMPTABILISATION DE LA SORTIE DES
IMMOBILISATIONS
23
CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE
25
3.1. PRESENTATION DE RUASHI MINING
25
3.2. LA STRUCTURE DE L'ORGANISATION
26
3.2.1. ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE
27
3.2.2. L'ORGANIGRAMME REDUIT
30
CHAPITRE 4. RESULTATS DE L'ETUDE
31
4.1. PRESENTATION DES DONNEES PRIMAIRES
31
4.2 TRAITEMENT DES DONNEES
31
4.3. INTERPRETATION DES RESULTATS
34
4.4 DISCUSSION
36
RECOMMANDATIONS
37
CONCLUSION GENERALE
38
BIBLIOGRAPHIE
41
LISTE DES ABREVIATIONS
1. A : ACTIF
2. AMORT : AMORTISSEMENT
3. CAF : CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
4. EBE : EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
5. GCM ou GECAMINE : GENERALE DES CARRIERES ET DES MINES
6. HAO : HORS ACTIVITES ORDINAIRES
7. IMMO : IMMOBILISATION
8. OHADA : ORGANISATION POUR L'HARMONISATION DE DROIT DES
AFFAIRES EN AFRIQUE
9. P : PASSIF
10. RDC : REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
11. RH : RESSOURCES HUMAINES
12. UHMK : L'UNION MINIERE DE HAUT KATANGA
13. VNC : VALEUR NETTE COMPTABLE
NOTE DE SYNTHESE
Notre travail est intitulé
« l'autofinancement et le renouvellement des actifs
immobilisés dans une entreprise minière cas de RUASHI
MINING », En parlant de de cette étude, il était
question de ressortir l'impact qu'a l'autofinancement sur le renouvellement de
l'actif immobilisé, par ce que Cette partie constitutive joue deux
rôles soit autofinancer les activités de l'entreprise ou
rembourser les emprunts d'une part et d'autre part renouveler l'actif acyclique
de l'entreprise.
Les résultats de cette étude démontrent
que, la capacité d'autofinancement à un impact sur le
renouvellement des immobilisations ; l'ensemble des ressources
dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise RUASHI MINING,
permet de faire face au renouvellement des immobilisations.
Mots clés :Autofinancement, Renouvellement
des actifs immobilisés, Immobilisations.
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
GENERALE
- 1.1. PHENOMENE OBSERVE
L'entreprise est tant une entité économique
contemporaine, explique le souci et l'intérêt que chaque
catégorie d'acteurs et partenaires économiques, actionnaires,
salarier, clients, fournisseurs, chercheurs et banquiers portent à son
fonctionnement et à sa santé financière. (MICHEL ALBOUY ET
GENEVIEVE 2005)
A cet effet, il est donc injuste de concevoir une entreprise
sans la comptabilité soit son domaine d'activités étant
donné que l'importance de cette dernière; elle tient au fait
qu'elle est un outil moderne de gestion. Actuellement pour assurer son
développement et faire face aux aléas de la production,
l'entreprise a besoin d'innové et renouvelé ses matériels
ou l'outils de production, pour mieux faire face à la concurrence.
Ainsi dans le cadre de notre dissertation consacrant la fin du
second et dernier cycle de licence en Sciences Commerciales et
Financières, nous abordons la question de l'autofinancement et le
renouvellement des actifs immobilises dans une entreprise minière.Dans
notre recherche, nous voulons d'écrire les méthodes des gestions
de l'actif acyclique et la politique de renouvellement des immobilisations au
sein de l'entreprise RUASHI MINING, par l'analyse de l'autofinancement.
L'objectif de cette recherche est d'arrivé à rendre la gestion
des immobilisations dans des entreprises minières en
générale, d'identifier l'influence qu'elle exerce sur la
structure de gestion et de comprendre les mécanismes de son
renouvellement.
Il y a encore peu de temps que la plupart de nos entreprises
tombent en faillite, pas probablement par manque des fonds, mais par ce-que les
conditions de travail n'étaient pas réunies en terme des
matériels. En fait, RUASHI MINING c'est une entreprise du groupe
internationale METOREX, nous voulons savoir comment arrive à faire face
aux problèmes liés au renouvellement de ces immobilisations.
Dans cette étude, il est question savoir les
stratégies et les méthodes de gestion applique par RUASHI MINING
pour arrive au renouvellement de ces immobilisations.
- 1.2. LA REVUE DE LITTERATURE
La littérature en science de gestion présente
les études théoriques et empiriques et les approches conceptuels.
C'est ainsi que nous aborderons dans cette partie de la manière
suivante.
Toute recherche scientifique digne de ce nom, doit
répondre à certains critères, comme la revue de
littérature bien assimilé et bien expliqué, avec toute
concordance et harmonie dans l'acharnement des idées, pas de casse, il
faut y démontrer des charnières entre les différentes
idées et section, tout en créant le désir du lecteur, afin
d'aller au bout avec la lecture. Ainsi, avec toute humilité, nous disons
qu'il existe nécessairement suffisamment d'autres chercheurs qui se sont
déjà questionner sur le même (ou presque)
phénomène observé que nous devons évoqués
les plus éloquents à notre thématique de recherche.
Puisque, la roue existe déjà et elle est déjà
inventée, il ne sert pas à grande chose la réinventer, il
faut au moins l'innover. (HUBER MAN 2010)
Ce paragraphe vise à exposer brièvement le point
de vue des travaux antérieurs dans le domaine de notre recherche et tout
en cherchant des points de comparaison entre certains déterminants qui
expliqueraient la notion de gestion des immobilisations dans une entreprise.
Comme on nous le répète ci souvent au cours,
notre étude ainsi que d'autres mené antérieurement forme
un ensemble de publications existantes dans le domaine qui permet au chercheur
de situer son apport à ces travaux pour ressortir un peu
d'originalité et éviter les copies conformes ou les plagiats
à l'aveuglette sans jugement de l'esprit de référencement,
ni encore esprit de rigueur et de critique.
C'est pour cela, que nous avons cités à titre
d'exemple, quelques travaux scientifiques et ouvrages qui nous ont
inspiré dans l'exploitation de notre thème.
- MICHEL ALBOUY ET GENEVIEVE (2005), Tout au long de
leur existence, d'abord lors de leur création, puis pour assurer leur
fonctionnement et leur développement, les entreprises ont besoin de
fonds. L'entreprise doit se doter d'un outil de production et financer son
cycle d'exploitation, notamment ses stocks, et ses créances clients. La
manière de combiner les différents moyens de financement est un
élément de la stratégie financière qui a des
conséquences directes sur la situation économique de
l'entreprise, notamment sa valeur, sa solvabilité, sa rentabilité
et son risque.
- Pour Karine CERRADA, Yves DE RONGÉ, Michel DE WOLF et
Michel GAT (2014), Le système comptable est aujourd'hui une composante
d'un système d'information plus large qui englobe l'ensemble des moyens
et procédures de saisie, de recherche et de traitement d'informations de
quelque nature qu'elles soient, relatives aux activités
stratégiques et/ou opérationnelles d'une entité. Dans
cette perspective une démarche éprouvée consiste à
analyser et à comparer l'autofinancement.
- Quant à ALBERT CORNAY ET MAPAPA MBANGALA (2007),
L'équilibre financier se fonde sur le principe selon lequel les
investissements de longue durée doivent être financés par
des ressources présentant également un caractère
permanent. Le déséquilibre peut avoir des répercussions
importantes sur la situation de trésorerie de l'entreprise.
- Journal officiel organisation pour l'Harmonisation en
Afrique de droit des affaires (2017), acte uniforme relatif au droit comptable
et à l'information financière & système comptable
ohada (SYSCOHADA) Décision fixant le tarif des actes du greffe de la
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage.
- PRICE WATHER HOUSE COOPERS, système comptable
ohada : cadre comptable, le traitement des opérations courantes et
des opération d'inventaire.
- Revue économique (Article 128), La firme n'a pas
accès au financement externe si les actifs en place sont peu importants,
si l'entrepreneur possède déjà quelques actifs ; la
société de capital-risque lui fournit des fonds propres : le
fait que l'entrepreneur soit capable de fournir une richesse initiale permet
d'espérer un rendement du projet plus élevé. Il faut
cependant que le montant des actifs permette de constituer une véritable
garantie pour que le prêt bancaire devienne le mode de financement
optimal.
- Pour PIERRE CABANE (2008), La gestion n'est donc pas une
somme de chiffres, mais plutôt une interprétation prospective pour
anticiper, piloter et gagner. Gérer, c'est prévoir,
c'est-à-dire se mettre en position de vigie, alerter si la
lisibilité devient floue et accélérer lorsque le contexte
le permet.
- KASANGO MWEMA (2012), Analyse
dynamique de l'autofinancement, et son impact sur le remboursement des
dettes.
- MOSH MATEND (2016), pratique de l'amortissement est son
impact sur le renouvellement des immobilisations dans une entreprise.
- 1.3. PROBLEMATIQUE
Comparativement de la revue de littérature et aux
approches théoriques que nous avions disposés, la
problématique appelée se définie comme étant
l'ensemble de questions qu'une philosophie peut valablement se poser en
fonction de ses moyens, de son objet et de ses points de vue.
Elle est une question autour de la quel va tourner notre
réflexion. Dans le cas de notre travail nous avons les
préoccupations suivantes. Ainsi notre question de recherche se construit
de la manière suivante :
Pour professeur VICTOR KALUNGA TSHIKALA (2012). «
Rédaction des mémoires en droit. Guide pratique ». La
problématique est la question principale que l'auteur se pose et
à laquelle il entend répondre au bout de ses recherches. Elle
doit selon lui être formulée de sorte qu'elle puisse s'allier
directement au thème contenu dans le sujet une seule question,
poursuit-il suffit à titre de problématique, à la rigueur
l'on peut admettre deux questions qui seraient complémentaires.
Question de Recherche
Comme est annoncée à la question de recherche,
notre problématique prend la forme suivante :
ï Quel est l'impact
de l'autofinancement sur le renouvellement de l'outil de production à la
RUASHI MING ?
1.4. HYPOTHESES
L'hypothèse est une idée directrice une
tentative d'explication des faits formulés au début de la
recherche destinée à guider l'investigation de l'observation.
Dans le cadre de notre analyse nous pouvons dire que le
renouvellement des immobilisations a un impact très positif sur la
trésorerie de l'entreprise et à elle seul, l'autofinancement ne
peut pas couvrir toutes cette lourde charge.
Selon Marcour Bindungwa Ibenda (2008) dans l'ouvrage
« Comment élaborer un travail de la fin de cycle, media Paul,
Kinshasa, ». L'hypothèse est l'idée ou la
pensée que l'on veut défendre ou démontrer comme
thèse tout au long du travail. Par rapport à la
problématique, elle est la réponse directe à
l'interrogation.
D'après le Professeur Sem Mbimbi
Pascal Et Cornet Annie (2017), Méthodes de recherche en sciences
économiques et de gestion. Ont définies,
l'hypothèse comme l'ensemble des propositions de réponse
à la question de recherche. Il s'agit d'une réponse
anticipée, une affirmation provisoire qui décrit où
explique un phénomène.
L'hypothèse retenue est la suivante :
l'autofinancement a un impact sur la trésorerie de l'entreprise et
à elle seul, l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette lourde
charge.
- 1.4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Selon, Sem Mbimbi Pascal Et Cornet Annie (2017). La
méthode constitue l'ensemble des opérations intellectuelles pour
les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontrés et les vérifier.
Elle est un ensemble des règles indépendantes de
toute recherche et contenu particulier visant sur tous des formes de
raisonnements étude perception rendant accessible la
réalité à saisir.
C'est une voie à suivre pour atteindre un objectif.
Dans notre travail nous nous servirons des méthodes suivantes :
- 1.4.1. LA METHODE QUANTITATIVE
Elle remonte de cas particuliers aux vérités
générales, elle part de l'observation des faits à une
proposition générale.
C'est une méthode qui s'appuie sur l'observation des
faits et cherche à analyser ces faits en recherchant les relations
causales qui les unissent.
Dans le cadre de notre étude elle nous a permettra
d'étudier la méthode de gestion qui nous permis
d'apprécier l'incidence du capital dans une entreprise à
production multiple.
- 1.4.2. METHODE STATISTIQUE
La méthode statistique est une méthode qui
consiste à réunir des données chiffrées sur des
ensembles nombreux (population), puis à analyser, commenter et critiquer
ces données quantitatives (Sem Mbimbi Pascal Et Cornet Annie, 2017).
On peut dire que dire que la méthode statistique est
une méthode qui tente de concilier les démarches qualitatives et
quantitatives, le rationnel et le sensoriel, le construit et l'observé.
Ainsi l'analyse statistique consiste à extraire une information utile et
synthétique d'un ensemble d'observation. Elle se fait au travers d'une
grille de critère appelée caractères. Ces
caractères peuvent être qualitatifs ou données qualitatives
appelées catégorielle ou quantitatifs appelées
données quantitatives.
- 1.4.3. LA METHODE ANALYTIQUE
Elle consiste à analyser, étudier en vue de
discerner les différentes parties d'un tout et déterminer le
rapport qu'elle détient l'une sur l'autre, elle nous a permis de faire
une interprétation des faits un examen systématique des moyens
donnés à exposer et à commenter.
Elle nous a permettra d'analyser certains agrégats de
la gestion du capital, si le capital aurait de l'incidence dans une
entreprise.
- 1.5. LES METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTES DE DONNEES
La technique est comme la méthode, une réponse
à un « comment » c'est un moyen d'atteindre un but
tout comme un objectif mais qui se situe à un niveau des faits ou des
étapes pratiques.Quant à nous, elles sont l'ensemble de moyens
mis en oeuvre pour arriver ou aboutir à un objectif. Dans notre travail
nous aurons à utiliser la technique ci-après :
- 1.5.1. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Cette technique consiste à interroger bon nombre
d'ouvrage documents officiels et non officiels des revues et articles divers,
des cours, syllabus, internet et autre afin de compléter les
informations nécessaires relatives au sujet exploité.Elle nous a
permettra de récolter les données et les informations utiles
contenues et consignées dans divers documents tels que notes de cours,
articles, ouvrages et revue etc...
- 1.5.2. LA MÉTHODE ET TECHNIQUES
D'ANALYSE DES DONNÉES
2.2.1.1. L'ANALYSE AVEC LOGICIEL GRETL
Cette
méthode d'analyse a aidé de logiciel GRETL nous a permis
d'analyser et traiter les données quantitatives puis faire
l'interprétation des résultats, il nous a aidés à
connaitre l'évolution de nos résultats graphiquement entre les
années. (Sem Mbimbi Pascal Et Cornet Annie, 2017).
- 1.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n'est pas fait du hasard, il a
été motivé par l'obligation fait à tout
étudiant arrivant au bout d'un cycle d'études supérieures
et universitaires de rédiger un travail scientifique sanctionnant cette
fin d'études. Et le sujet de son choix. Il porté exactement sur
notre domaine de formation à savoir les sciences commerciales et
financières, option comptabilité.
Notre choix est
motivé, par le fait de savoir comment est-ce que les entreprises
arrivent à renouveler leurs immobilisions? Ce pourquoi nous nous sommes
décidés de travailler sur l'entreprise RUASHI MINING qui est
notre champ empirique.
En faisant cette étude, l'objectif que nous avons,
reposé sur quelques niveaux à savoir :
ï Sur le plan personnel
Ce travail nous permettra d'expérimenter un travail
scientifique surtout avec la nouvelle méthode d'analyse des
données (logiciel gretl) et d'autre part, il a nous permet d'approfondir
notre connaissance théorique apprise tout au long de notre formation et
une étude sur le renouvellement des immobilisations.
ï Sur le plan scientifique
Le contenu de ce travail permettra à nos interlocuteurs
d'avoir une certaine documentation appropriée à leur domaine
c'est-à-dire notre travail sera également une
référence pour les futurs chercheurs.
- 1.7. DELIMITATION DE L'ETUDE
La délimitation du sujet est une règle de la
rédaction d'un travail de recherche scientifique qui veut qu'un sujet
soit circonscrit dans les limites de temps et d'espace, et bien définie
afin de n'est pas le traité d'une manière illimitée.
Ce travail scientifique n'a pas échappé la
règle. C'est ainsi la délimitation dans l'espace parle sur
l'entreprise « RUASHI MINING » et celle du temps, cette
étude porte sur la période allant de 2006 à 2016.
- 1.8. STRUCTURE DU MEMOIRE
Ce travail contiendra certes des informations utiles
qui permettront de savoir plus sur le renouvellement des immobilisations dans
une entreprise.Ainsi nous allons nous intéresser seulement à une
étude restreinte dans l'entreprise RUASHI MINING. Les données
utilisées dans ce travail ont été prélevées
au service administratif et financier de la firme sous examen, et ces
données concernent les états financiers. Hormis l'introduction
générale et la conclusion générale, le
présent travail est divisé en quatre chapitres.Le premier
chapitre : introduction générale. Le deuxième
chapitre parlera sur le cadre conceptuel et théorique Le
troisième chapitre montrera le cadreempirique Le quatrième
chapitre présentera le résultat de l'étude
CHAPITRE 2. LE CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
La
littérature en sciences de gestion présente la définition
des concepts opératoires, les études théoriques et
empiriques et les approches théoriques mobilisées pour comprendre
le sens du thème.
- 2.1. DEFINITION DES CONCEPTS
Selon Merton R.T, dans son ouvrage
« élément des théories et les méthodes
sociologiques,(1965) il dit qu'une recherche scientifique consciente de ses
besoins ne peut passer outre à la nécessité de clarifier,
car une existence essentielle de la recherche est que les concepts soient
définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de
progresser. Dans le souci d'éviter l'obscurité
sémantique tout au long de cette rédaction scientifique et parler
le même langage avec nos lecteurs, nous allons définir les
concepts fondamentaux du sujet sous étude. Voici les concepts de base du
vif sujet :
· Autofinancement
· Immobilisations
- 2.1.1 AUTOFINANCEMENT
La capacité d'autofinancement représente
l'ensemble des ressources dégagées par l'activité de
l'entreprise, au cours d'une période de référence, restant
à la disposition de l'entreprise lorsque tous les produits auront
été encaissés et les charges
décaissées. Ces ressources permettent de
rémunérer des actionnaires avec le versement de dividendes, de
financer le maintien ou le renouvellement des outils de productionet definancer
la croissance, soit par le financement des investissements, soit par la
contribution au remboursement des emprunts contractés. Karine Cerrada,
Yves De Rongé, Michel De Wolf Et Michel Gatz, (2014)
- 2.1.2 IMMOBILISATIONS
Eléments corporels et incorporels
destinés à servir de façon durable à
l'activité de l'entité. Ils ne se consomment pas par le premier
usage. A priori, leur durée est de plus d'un an ; Certains biens de
peu de valeur ou dont la consommation est très rapide peuvent être
considérés comme entièrement consommés dans
l'exercice de leur mise en service et, par conséquent, ne peuvent pas
être classés dans les immobilisations. Karine Cerrada, Yves De
Rongé, Michel De Wolf Et Michel Gatz, (2014)
2.2. OPERATIONNALISATION DES VARIABLES
La capacité d'autofinancement correspond à
l'ensemble des ressources financières générées par
les opérations de gestion de l'établissement et dont il pourrait
disposer pour couvrir ses besoins financiers. Elle mesure la capacité de
ce dernier à financer sur ses propres ressources les besoins liés
à son existence, tels que les investissements ou les remboursements de
dettes. Elle représente donc l'excédent de ressources internes
dégagées par l'activité de l'établissement et peut
s'analyser comme une ressource durable. PierreCabane (2008)
Au-delà de la détermination du résultat
(qui correspond à la différence entre les produits et les
charges, y compris les charges non décaissables : dotations aux
amortissements, et les produits non encaissables : reprises sur
amortissements), la C.A.F. représente le résultat des
opérations susceptibles d'avoir une action sur la trésorerie et
mesure les ressources financières générées par
l'activité de l'entité. La C.A.F. se calcule à partir du
compte de résultat prévisionnel et fait appel aux notions de
charges décaissables et de produits encaissables.
Les charges décaissables sont celles qui
entraînent des dépenses tandis que les charges non
décaissables sont celles qui, dites calculées, n'entraînent
pas de frais réels comme les dotations aux amortissements, par exemple
;
Suivant la même logique, les produits encaissables
génèrent des flux de trésorerie et les produits non
encaissables n'en génèrent pas. Il est à noter que les
produits de cession d'actifs, bien que constituant des produits «
encaissables » imputés en classe 7, sont neutralisés dans le
calcul de la CAF. Il s'agit, en effet, d'opérations de «
désinvestissement » et non d'opérations liées
à l'activité proprement dite de l'établissement. Les
produits de cession correspondant à des ressources issues du patrimoine
sont assimilés à des ressources stables pour
l'établissement.Cyrille Mandou(2003)
La C.A.F. de l'exercice représente un surplus
potentiel de trésorerie et correspond à la différence
entre les produits encaissables et les charges décaissables.
2.2.1. LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
La capacité d'autofinancement se calcule de deux
manières différentes : à partir de l'EBE ou
à partir du résultat de l'exercice.
A. La capacité d'autofinancement à partir de
l'EBE (méthode soustractive)
B. La capacité d'autofinancement à partir du
résultat de l'exercice (méthode additive)
2.2.2. LE ROLE DE L'AUTOFINANCEMENT
L'approche additive donne une indication de l'utilisation de
la CAF dans l'entre- prise au travers de son affectation comptable :
- Renouvellement des immobilisations (amortissements) ;
- Couverture des pertes et risques probables (provisions) ;
- Développement et croissance de l'entreprise (mise en
réserve) ;
- Rémunération des actionnaires (résultat
distribué).
La vraie nature de l'auto?nancement est de constituer une
variable stratégique de l'entreprise. Jhon Lwandu (2016)
Le surplus monétaire potentiel dégagé par
l'entreprise dans son activité courante, et donc reproductible, est le
bras armé de sa stratégie. Les emplois imaginables
dépassent la stricte liste des affectations comptables puisqu'ils se
situent fondamentalement dans une logique globale d'emplois et ressources de
l'entreprise. En particulier, il ne faut pas introduire dans l'utilisation de
l'auto?nancement de distinction arbitraire entre ?nancement interne du
renouvellement du capital économique et ?nancement de la croissance.
L'auto?nancement est le moteur interne du développement de l'entreprise.
Il est à la fois :
· Un ?nancement interne disponible pour investir et
développer l'entreprise dans le sens de la stratégie qu'elle se
donne ;
· La garantie du remboursement d'emprunts, et donc un
élément puissant de la capacité de remboursement de
l'entreprise.
C'est la raison pour laquelle on met à part la fraction
de la capacité d'auto?nancement qui est distribuée aux
actionnaires sous forme de dividendes. Ce qui reste est l'auto?nancement net,
ressource librement affectable dans le cadre de la stratégie de
développement de l'entreprise, surtout dans le renouvellement des
immobilisations.
Auto?nancement (année N) = CAF (année N)
- dividendes distribués (au titre année N-1)
En revanche, s'il est une ressource monétaire
potentielle, l'auto?nancement ne peut prétendre mesurer l'enrichissement
de l'entreprise ou de ses actionnaires. Il illustre le principe de conservation
de l'autonomie stratégique de l'entité. Il ne peut en aucun cas
être assimilé à un pro?t économique brut de
l'entreprise.
2.2.3. LES IMMOBILISATIONS
La valeur d'acquisition est constituée :
1. Du prix d'achat définitif indiqué par la
facture ;
2. Des charges accessoires rattachables directement à
l'opération d'achat (frais de transport et d'assurances, droit de
douanes et de transit, commissions, honoraires) ;
3. Des charges d'installation nécessaires pour mettre
le bien en état d'utilisation (préparation, montage et mise en
route) ;
NB : le coût d'acquisition peut comprendre les charges
financières mais seulement dans la mesure où le découvert
ou l'emprunt présente un lien direct avec l'opération d'achat.
LES ACQUISITIONS D'IMMOBILISATIONS
Les immobilisations sont enregistrées en classe 2
« compte d'actif immobilisé », à savoir :
· Les immobilisations incorporelles en 21...
· Les immobilisations corporelles dans les comptes 22...
à24...;
· Les immobilisations financières dans les comptes
25... à27...;
En contrepartie des comptes :
· 5... « trésorerie »
· 481 « fournisseurs d'investissement »
· 72... « production immobilisée »
LA DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS
Le système comptable OHADA précise les aspects
suivants : la dépréciation d'une immobilisation (qu'elle
résulte de l'usure, du changement des techniques ou de toute autre
cause) doit être constatée par des amortissements ;
l'amortissement est enregistré de manière indirect, c'est
à dire par l'utilisation de comptes d'amortissement ; Les imputations
comptables sont les suivantes :
Débit : 681 « dotations aux amortissements
d'exploitation » ou Débit : 852 « dotations aux amortissements
HAO
Crédit : 28. « amortissements »
LA SORTIE DE L'IMMOBILISATION
La sortie du patrimoine donne lieu en principe à trois
écritures : la constatation de l'amortissement complémentaire :
débit : 681 « dotation aux amortissements » crédit : 28
« amortissements... » la reprise de la valeur brute : débit :
81 « valeurs comptables des cessions... » crédit : 22
à24 « actif immobilisé » la sortie du cumul des
amortissements pratiqués : débit : 28 « amortissements
» crédit : 81 « valeurs comptables des cessions... »
Ø En cas de vente de l'immobilisation, la
créance sur cession est imputée comme suit : débit : 485
« créances sur cessions d'immobilisation... » crédit :
82 « produit des cessions d'immobilisation » ;
Ø En cas de mise au rebut, il n'y a aucune
écriture complémentaire à passer ;
Ø En cas de destruction et si le bien est
assuré, l'indemnité d'assurance reçue est assimilée
au prix de cession et enregistrée comme tel.
La plus ou moins-value n'apparaît pas en
comptabilité. Elle devra être déterminée par
comparaison entre les soldes 81 et 82. La plus-value de cession à
réinvestir est enregistrée au débit du compte 851 «
dotations HAO aux provisions réglementées » en contrepartie
du compte 152 « plus-value de cession à réinvestir »
sans que les enregistrements en comptes 81 et 82 ne soient modifiés.
2.2.4. COMPTABILISATION DE LA SORTIE DES IMMOBILISATIONS
Lorsqu'un bien n'a plus de valeur de marché, sa sortie
sans cession doit s'enregistrer de manière bien particulière.
Selon le degré d'amortissement du bien, voici les différents cas
de figures et les écritures comptables qui en découlent.
La sortie sans cession est caractérisée par
l'absence d'une valeur de marché, quand bien même l'épave
ferait l'objet d'une vente.
Cette situation peut résulter des faits suivants :
Ø Disparition de l'immobilisation quelle qu'en soit la
cause,
Ø Destruction suite à sinistre, incendie ou
accident,
Ø Mise hors service d'un Bien ne respectant plus les
normes de sécurité ou environnementales. Etc...
Deux situations peuvent se présenter :
1. Soit le Bien est totalement amorti (valeur nette comptable
« VNC » = 0)
2. Soit le Bien n'est que partiellement amorti et figure
à l'Actif pour une valeur comptable nette positive (Coût -
Amortissements cumulés > 0)
2.2.4.1. LE BIENS EST TOTALEMENT AMORTI
Dans ce cas il convient d'enregistrer l'écriture de
sortie suivante :
Compte
|
Intitulé du compte
|
Libellé de l'écriture
|
début
|
crédit
|
28...
|
Amortissement
|
Virement pour Solde du coût d'origine du Bien
|
xxx
|
|
22,23,24,...
|
Immobilisation
|
|
xxx
|
2.2.4.2. LE BIENS EST PARTIELLEMENT AMORTI
Ce second cas, plus complexe, donne lieu aux écritures
ci-après :
a. Constatation de la dotation sur le Biens, calculée
« prorata temporis » :
Compte
|
Intitulé du compte
|
Libellé de l'écriture
|
début
|
crédit
|
68...
|
Dotations aux Amorts
|
Dotation au prorata du jour de Sortie du Bien
|
xxx
|
|
28...
|
Amortissements
|
|
xxx
|
A noter que l'entreprise peut se dispenser de calculer la
dotation prorata temporis si elle a usé de cette faculté.
b. Virement des amortissements cumulés afférents
au Bien :
Compte
|
Intitulé du compte
|
Libellé de l'écriture
|
Début
|
crédit
|
28...
|
Amortissement
|
Virement pour Solde du coût d'origine du Bien
|
xxx
|
|
22,23,24,...
|
Immobilisation
|
|
xxx
|
c. Sortie de la valeur nette comptable (VNC) du Bien ; par
hypothèse celle-ci étant positive :
Compte
|
Intitulé du compte
|
Libellé de l'écriture
|
Début
|
Crédit
|
68...
|
Dotations aux Amorts
|
Virement/Solde de la Valeur Nette Comptable
|
xxx
|
|
22,23,24,...
|
Immobilisations
|
|
Xxx
|
. 2.3. LA THEORIE CONTEXTUALISTE
La perspective contextualisée, propose un cadre
général d'analyse du changement se structurant autour de trois
pôles : le contexte, le contenu et le processus (Sem, 2013).
1. Le contexte :
C'est l'environnement dans lequel l'entreprise opère,
il se subdivise en deux contextes : un contexte interne qui se
réfère plus particulièrement à la structure,
à l'histoire, à la culture, aux acteurs, au mode de direction et
à la prise de décision qui fondent la politique de l'entreprise
et un contexte externe qui se réfère à l'environnement
social, économique, politique dans lequel l'entreprise opère
(BROUWER ET AL,1997).
Il a deux dimension formant le
« pourquoi » du changement : la première
dimension est interne (élément organisationnels, structurels,
culturels, stratégique, mode de management...), cet environnement peut
être analysé par le modèle SWOT (forces, faiblesses,
opportunité et menaces) ; la deuxième dimension est externe
(environnement économique, socioculturel, politique, légal,
écologique, technologique), cet environnement est analysé par le
modèle PHESTEL.
Dans notre étude, nous userons des facteurs
endogènes (interne) et des facteurs exogènes (externe).
2. Le contenu :
Il se réfère à des domaines bien
précis concernés par le changement que l'on veut étudier
(SEM 2017) le contenu concerne le domaine subissant des changements et des
transformations. Il s'agit du « quoi » du changement.
Dans notre parcours, l'analyse du contenu se rapporte au
changement de la structure de renouvellement des immobilisations.
3. Le processus :
Comprend : les actions, réactions et interaction
qui traduisent la manière dont les acteurs font passer l'entreprise d'un
état présent à un état futur. C'est le
« comment » du changement. Le processus du changement
nécessite le passage par plusieurs phases successives et beaucoup de
temps. Le principe de base de cette approche, c'est l'interaction qu'elle admet
entre trois aspects du changement, le contexte n'est pas seulement une
barrière à l'action mais est essentiellement impliquée
dans sa production. C'est donc à partir des liens entre contenu et
contexte du changement que l'on peut inférer les processus du changement
qui opère ainsi que leurs diverses temporalités (SEM
2017).L'approche contextualise, dans notre étude nous a donné les
temps de comprendre comment le contexte, l'environnement interne et externe
influencent ou pas le développement de l'entreprise RUASHI MINING. Dans
notre parcours, l'approche contextualise- nous sera utile dans le sens ou le
développement ou la croissance de l'entreprise RUASHI MINING
concours.
PROBLEMME A ANALYSER
|
DIMENSION
|
Le renouvellement des immo :
|
CONTEXTE
|
CONTENU
|
PROCESSUS
|
ANALYSE SWOT
(Contexte interne)
ANALYSE PHESTEL (contexte externe)
|
ANALYSE DE COTENU
ANALYSE DE PORTER (interaction)
|
ANALYSE COMPARATIVE
SYSTEMIQUE INDUCTIVE.
|
Source: nous-mêmes sur base de nos recherches.
CHAPITRE 3. CADRE
EMPIRIQUE
- 3.1.
DIV COTRL
PRESENTATION DE RUASHI MINING
Dans le fonctionnement
d'une entreprise quelconque il est exigé plusieurs stratégies et
politiques pour mieux atteindre ses objectifs. Tel est le cas de RUASHI
MINING dans son fonctionnement. L'entreprise regroupe des
départements, comme partout ailleurs et elle est dirigée par une
équipe qui se consacre à la mise en marche de l'entreprise.
La société RUASHI MINING
exploite du cuivre et du cobalt pour les vendre à l'étranger. Ces
opérations impliquent un environnement dans lequel il y a le danger et
les risques.
L'Administration, la structure administrative
représente l'organisation fonctionnelle des départements dans une
société, c'est pourquoi nous passerons à
l'énumération de départements existants au sein de
l'entreprise RUASHI MINING ci-après :
· Le département de training : chargé
de la formation ;
· Le département social : il s'occupe du
social des employés ;
· Le département de logistique : qui à
deux branches dont l'import et l'export ;
ü L'import : s'occupe de toutes les entrées
dans l'entreprise.
ü L'export : c'est la branche la plus important de
l'entreprise car elle s'occupe des produits générateurs des
recettes.
· Le Département de la
sécurité : il s'occupe de la sécurité du
travail, la sécurité est d'une importance capitale au sien de
l'entreprise puisque sans elle, l'entrée et la sortie de toutes choses
serait possible.
· Le Département des finances : comme le mot
le dit finance, ce département gère les dépenses
engagées ou les charges que l'entreprise supporte, donc elle s'occupe de
fonds financiers de la société.
· Le Département de la production : il se
charge de la production du cuivre et du cobalt ;
· Le Département de l'environnement : il
s'occupe du site afin de bien étudier les effets et les processus
industriels sur la population.
· Le Département technique : ce
département comprend les services suivant :
ü Le service d'instrumentation ou la maintenance
ü Le service informatique.
· Le Département médical : il s'occupe
de la santé des travailleurs
· Le Département de la Mine : il s'occupe de
la mine donc l'exploitation des minerais
· Le Département des ressources Humaines : il
s'occupe de tous les problèmes personnels des agents liés au
travail et ce qui nous concerne aussi l'entreprise.
- 3.2. LA STRUCTURE DE
L'ORGANISATION
Dans le fonctionnement d'une entreprise quelconque il est
exigé plusieurs stratégies et politiques pour mieux atteindre ses
objectifs. Tel est le cas de RUASHI MINING dans son
fonctionnement. L'entreprise regroupe des départements, comme partout
ailleurs et elle est dirigée par une équipe qui se consacre
à la mise en marche de l'entreprise.
La société RUASHI MINING
exploite du cuivre et du cobalt pour les vendre à l'étranger. Ces
opérations impliquent un environnement dans lequel il y a le danger et
les risques.
L'Administration, la structure administrative
représente l'organisation fonctionnelle des départements dans une
société, c'est pourquoi nous passerons à
l'énumération de départements existants au sein de
l'entreprise RUASHI MINING ci-après :
· Le département de training : chargé
de la formation ;
· Le département social : il s'occupe du
social des employés ;
· Le département de logistique : qui à
deux branches dont l'import et l'export ;
ü L'import : s'occupe de toutes les entrées
dans l'entreprise.
ü L'export : c'est la branche la plus important de
l'entreprise car elle s'occupe des produits générateurs des
recettes.
· Le Département de la
sécurité : il s'occupe de la sécurité du
travail, la sécurité est d'une importance capitale au sien de
l'entreprise puisque sans elle, l'entrée et la sortie de toutes choses
serait possible.
· Le Département des finances : comme le mot
le dit finance, ce département gère les dépenses
engagées ou les charges que l'entreprise supporte, donc elle s'occupe de
fonds financiers de la société.
· Le Département de la production : il se
charge de la production du cuivre et du cobalt ;
· Le Département de l'environnement : il
s'occupe du site afin de bien étudier les effets et les processus
industriels sur la population.
· Le Département technique : ce
département comprend les services suivant :
ü Le service d'instrumentation ou la maintenance
ü Le service informatique.
· Le Département médical : il s'occupe
de la santé des travailleurs
· Le Département de la Mine : il s'occupe de
la mine donc l'exploitation des minerais
· Le Département des ressources Humaines : il
s'occupe de tous les problèmes personnels des agents liés au
travail et ce qui nous concerne aussi l'entreprise.
- 3.2.1. ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE
- 3.2.1.1.
ENVIRONNEMENT INTERNE (analyse SWOT de RUASHI MINING)
L'analyse dite SWOT est un mot français d'AFOM (forces,
faiblesses, opportunités et menaces). C'est un outil qui sert d'analyse
stratégique qui combine l'étude des forces, des faiblesses, des
opportunités et menaces de l'entreprise et son environnement afin
d'aider l'entreprise a l'installation d'une stratégie de
développement. Cette analyse SWOT sert aussi à vérifier si
la stratégie mise en place constitue une solution satisfaisante, dans ce
dit cas, cette analyse est utilisée comme un outil d'évaluation
de l'entreprise.
Ø Les forces : sont des éléments
internes positifs que l'entreprise contrôle et sur lesquels elle peut
établir une stratégie à long terme,
Ø Les faiblesses : sont considérées
comme des éléments internes négatifs
contrôlés par l'entreprise et pour lesquels il existe une
possibilité d'amélioration,
Ø Les opportunités : elles
représentent les possibilités externes qui s'offrent à
l'entreprise et qu'elle peut capitaliser pour prendre de l'avance sur ses
potentiels concurrents,
Ø Les menaces : elles représentent
l'ensemble des éléments externes qui limitent ou qui
s'érigent en obstacle aux actions de l'entreprise.
TABLEAU N° 1 ENVIRONNEMENT INTERNE
L'ENVIRONNEMENT
INTERNE
(analyse SWOT)
|
Les forces de l'entreprise :
· L'expérience de RUASHI et sa parfaite
connaissance de la RDC,
· La taille de l'entreprise au KATANGA,
· Forte responsabilité sociale de l'entreprise,
· Enormes campagnes de marketing et de publicité
dans des marchés d'exposition.
|
Les faiblesses de l'entreprise :
· Compétitivité assez moyenne de la firme
au Katanga,
· Faible extraction de matières premiers,
· Faible réalisation des
bénéfices.
|
Menaces de l'entreprise :
· Plusieurs mining,
· Instabilité politique et/ou trouble civiles,
· Fluctuation des prix du cuivre et cobalt (hausse de la
monnaie étrangère).
· Nouveau Code minier
|
Opportunités de l'entreprise :
· Marché congolais en général et
katangais en particulier en croissance,
· Règlementation favorable,
· Nouvelle technologie.
|
Source nous-mêmes sur base de différentes
recherches.
3.2.1.2. ENVIRONNEMENT EXTERNE (analyse PHESTEL)
Ce modèle d'analyse est un cadre d'analyse
composé des divers acteurs qui évoluent sur la macro
environnement de l'organisation ou entreprise, c'est-à- dire
l'environnement dans sa globalité et sa totalité.Alors voici donc
comment se présente les deux matrices.
TABLEAU N° 2 ENVIRONNEMENT EXTERNE
ENVIRONNEMENT EXTERNE
(analyse
PHESTEL)
|
Légal :
· Les règlementations et législations qui
encadrent les entreprises de tous les acteurs en RDC (droits de travail, normes
OHADA).
· La mise en application du code minier
|
Ecologique
· La règlementation et contrainte
écologiques.
|
Economie
· Les cycles économiques,
· le taux d'intérêt,
· le taux d'inflation,
· Le pouvoir d'achat de la clientèle.
|
Politique :
· La stabilité politique,
· La politique monétaire,
· La politique fiscal
|
Technologie
· Les avancées et les innovations,
· Les technologies qui viennent fragiliser le leadership
techniques facteurs en présence.
|
Historique :
· L'aspect historique est caractérisé par
l'exploitation de l'ancien gisement de la GCM.
|
Socio culturel
· La démographie,
· La culture
· Les modes de vie
· L'éducation
|
Source : nous même sur base de différentes
recherche
- 3.2.2. L'ORGANIGRAMME REDUIT
Directeur général
Directeur général adjoint
Social
D. DE LA M
SHE
R.H
Métallurgie
Mine
Finance
Sécurité
Direction de la paie
Supply Chain
Comptabilité cout
Taxe et légal
Comptabilité fournisseur
procurement
logistic
store
Source : direction de ressources humaines de RUASHI
buyer
buyer
buyer
CHAPITRE 4. RESULTATS DE L'ETUDE
Dans ce chapitre nous allons présenter les
données quantitatives récoltées à l'entreprise
RUASHI MINING, nous allons l'analyser en utilisant le logiciel de traitement
quantitative GRETL et faire l'interprétation des résultats.
- 4.1. PRESENTATION DES DONNEES PRIMAIRES
RUBRIQUES
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
IMMOBILISATION
|
221204368
|
230491046
|
248704382
|
250683406
|
251773832
|
263732004
|
281941460
|
328204460
|
358098328
|
374800460
|
CAF
|
-20239643
|
-20977047
|
-39128842
|
-17618245
|
-16978308
|
-5016944
|
-21404332
|
-10025267
|
-15550754
|
-17141817
|
Source : les états financiers de Ruashi Mining
- 4.2 TRAITEMENT DES DONNEES
Modèle 1: Estimation en MCO avec 10 observations
2008-2017
Variable dépendante: IMMOBILISATION
Variable
|
Coefficient
|
Erreur Std
|
Statistique t
|
p. critique
|
|
Const
|
315780
|
41320,9
|
7,6421
|
0,00006
|
|
CAF
|
1,89143
|
2,04101
|
0,9267
|
0,38118
|
|
Moyenne de la variable dépendante = 280963
Écart-type de la var. dép. = 53967,9
Somme des carrés des résidus = 2,36717e+010
Erreur standard des résidus = 54396,3
R2 non-ajusté = 0,0969428
R2 ajusté = -0,0159393
Degrés de liberté = 8
Statistique de Durbin-Watson = 0,402863
Coeff. d'autocorrélation du 1er ordre = 0,85813
Log de vraisemblance = -122,114
Critère d'information d'Akaike = 248,228
Critère bayesien de Schwarz = 248,834
Critère d'Hannan-Quinn = 247,565
Test pour la normalité des résidus -
Hypothèse nulle : l'erreur est distribuée selon
une loi normale
Statistique de test: Chi-deux(2) = 2,37236
avec p. critique = 0,305385
Analyse de la variance:
Somme des carrés df
Moyenne des carrés
Régression 2,54115e+009 1
2,54115e+009
Résidu 2,36717e+010 8
2,95896e+009
Total 2,62128e+010 9
3,27661e+009
R^2 = 2,54115e+009 / 2,62128e+010 = 0,096943
F(1, 8) = 2,54115e+009 / 2,95896e+009 = 0,858797
résidu puissance influence DFFITS
u 0<=h<=1 u*h/(1-h)
2008 -56295 0,105 -6584,9
-0,379
2009 -45612 0,109 -5596,9
-0,307
2010 6932,2 0,704* 16522
0,340
2011 -31774 0,101 -3564,9
-0,198
2012 -31893 0,103 -3657,3
-0,201
2013 -42560 0,352 -23167
-0,715
2014 6645,4 0,113 843,56
0,043
2015 31386 0,199 7793,8
0,309
2016 71730 0,111 9001,2
0,533
2017 91441 0,102 10416
0,719
('*' indique un point de puissance)
- 4.3.INTERPRETATION DES RESULTATS
Voici le Modèle Prévisionnel de notre
régression : un bêta (Capacité d'autofinancement). Avec la variance de bêta
zéro : avec ; la variance de bêta un avec
Nous constatons que les probabilités critiques :
0,00006 est inférieur au seuil de 5% c'est-à-dire le
régresseur est Statistiquement Significatif, tandis que pour 0,38118 est
supérieur au seuil de 0,05 ; ici le régresseur ne pas
Statistiquement Significatif.
Donc les coefficients de régression de est supérieur à la probabilité critique pour
explique les ressources dégager en terme de l'autofinancement par
l'entreprise Ruashi Mining. Pour le nôtre cas, l'entreprise
présente les capacités d'autofinancement négatives pour
toutes les années sous études. Les facteurs qui expliques le
renouvellement des immobilisations : l'entreprise présente une
trésorerie positive ; des valeurs trop importantes des
amortissements pour dire que Ruashi Mining renouveler son immobilisation. La
question est de savoir l'entreprise ne prend pas en compte les produits de
cession des éléments d'actif ?
Pour voir si le modèle est statistique significatif
nous allons procéder par le test global de Fisher : en posant deux
hypothèses :
Le modèle n'est pas globalement significatif
Le modèle est globalement significatif
= = 0,376
= 19,35 ici on constate que .
Nous constatons que les probabilités critiques :
0,00006 est inférieur à 0,05 le regresseur est statistiquement significatif et 0,38118 est supérieure
à 5%, le regresseur est statistiquement significatif.
Pour ce qui est de Test Individuel ; pour savoir
l'impact de l'autofinancement sur l'immobilisation ; nous posons aussi
deux hypothèses :
La Capacité d'autofinancement n'a pas d'impact sur le
renouvellement des immobilisations
La Capacité d'autofinancement a d'impact sur le renouvellement
des immobilisations
=
Nous constatons que est inférieure à éorique, la capacité d'autofinancement à un impact
sur le renouvellement des immobilisations ; l'ensemble des ressources
dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise permet de faire
face au renouvellement des immobilisations en partie. Le renouvellement des
immobilisations à un impact très positif sur la trésorerie
de l'entreprise, du fait que l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette
lourde charge.
Pour ce qui est de la Statistique de Durbin Watson qui est
supérieur à la valeur tabulé 4-d1, qui est de 0,402863
alors il existe une autocorrélation positive.
La somme des carrés des résidus (SCR) qui est de
2,36717 qui est supérieure à zéro c'est-à-dire la
SCR n'est pas minimisée. L'Erreur Standard des résidus de 54396,3
la capacité d'autofinancement n'explique pas les immobilisations du fait
que pour toutes les années sous études l'entreprise a
présenté une capacité d'autofinancement
négative.
En se basant sur la graphique d'influence : en 2008,
2009, 2011, 2012 et 2013 la capacité d'autofinancement présente
une influence négative ; tandis qu'en 2010, 2014, 2015, 2016 et
2017 où la capacité d'autofinancement présente une
influence positive.
4.4 DISCUSSION
L'originalité de cette étude est au niveau
théorique du fait que nous avons mobilisé la théorie de
contextualité inspirée de Pettigrew (1985) repris par Brouwers et
Al (1997) et Sem (2014), complétée par la théorie de
contingence pour comprendre la structure de renouvellement des immobilisations.
Selon la théorie de l'efficience X de Leibenstein
cité par Sem (2013), comment est-ce que l'entreprise Ruashi Mining
arrive -t-elle a renouveler son immobilisation. C'est pourquoi, les
théoriciens de l'efficience X soutiennent que ces ressources permettent
de rémunérer des actionnaires avec le versement
de dividendes, de financer le maintien ou le renouvellement des outils
de production et de financer la croissance, soit par
le financement des investissements, soit par la contribution au remboursement
des emprunts contractés.
La théorie contextuelle abordée par Sem (2013)
est un cadre d'analyse adapté à l'étude des sujets en
mutation dans un environnement changeant (Pettigrew, 1985). Elle consiste
à rendre compte des interactions qui se produisent entre un contenu de
gestion le « quoi ».
Les contextes interne et externe dans lesquels il est mis en
oeuvre
le « pourquoi », et le
processus de son déploiement le « comment ».
Elle retient trois variables : le contexte, le contenu et
le processus. Le contenu, processus et contexte du changement organisationnel
forment le triptyque. La perspective contextuelle propose un cadre
générateur de trois pôles : le contenu, le contexte et
le processus (BROUWERS ET AL, 1996).
Le contexte utilisé dans notre introduction à
deux dimensions : interne analysé par l'outil SWOT et externe par
l'outil PHESTEL, le contenu qui concerne les domaines de recherche
présente l'objet de la recherche et les approches théoriques
utilisées telles que la théorie d'efficience X. Le processus qui
comprend les actions, réaction et interaction qui traduisent le
renouvellement des actifs acyclique par l'ensemble des ressources
dégager en terme de l'autofinancement, qui influencent sur le
renouvellement des immobilisations (Cornet, 2010).
RECOMMANDATIONS
Nous suggérons au directeur financier de
l'entité RUASHI MINING et ses collaborateurs ce qui suivent, s'ils
veulent bien redresser leurs production plus rentable et arrivée au
renouvellement des immobilisations puis assurer la pérennité de
l'entreprise ils doivent :
Définir la politique de remplacement des
immobilisations, pour un cycle d'exploitation optimale soit en faisant appel
aux nouveaux emprunts si possible et bien affecté les ressources
générer par l'ensemble de ses activités en vue de
répondre au principe de l'équilibre financier et d'avoir un
financement permanant, par ce que celui-ci est une garantie de la
pérennité d'exploitation. Car gérer une entreprise suppose
la conduire, la guider vers les opportunités de croissance et de
développement et non l'assister tout simplement.
CONCLUSION GENERALE
Vu la nécessité des exigences académiques
et scientifiques adaptées aux Enseignements Supérieures et
Universitaires en République Démocratique du Congo ; nous
sommes arrivés au terme des recherches sacrifices et efforts consentis
durant le deuxième cycle au sein de l'Institut Supérieur de
Commerce de Lubumbashi, option comptabilité.
Notre travail s'intitule : « l'autofinancement
et le renouvellement des actifs immobilisés dans une entreprise
minière », avec comme champ empirique Ruashi Mining, notre
étude s'est étalée sur une période de dix ans, soit
de 2008 à 2017.
En effet, notre question de recherche était
formulée de la manière suivante :
Est-ce que les renouvellements des immobilisations, entrainent
les décaissements très sensibles ?
Nos hypothèses ont été émises de
la manière suivante : le renouvellement des immobilisations a un
impact très positif sur la trésorerie de l'entreprise et à
elle seul, l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette lourde
charge.Pour renforcer les théoriques, deux hypothèses seront
vérifiées :
· La Capacité d'autofinancement n'a pas d'impact sur le
renouvellement des immobilisations
· La Capacité d'autofinancement a d'impact sur le renouvellement
des immobilisations
En ce qui concerne, les méthodes et techniques de
collectes des données, nous avons utilisé l'approche mixte qui
est une combinaison des deux précédentes. Elle permet au
chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du mode quantitatif que ceux du
mode qualitatif. Et techniques suivantes ont été
utilisées : la technique documentaire, la technique d'entretien.
Après analyse, le Modèle Prévisionnel de
notre régression : un bêta (Capacité d'autofinancement). Avec la variance de bêta
zéro : avec ; la variance de bêta un avec
Nous constatons que les probabilités critiques :
0,00006 est inférieur au seuil de 5% c'est-à-dire le
régresseur est Statistiquement Significatif, tandis que pour 0,38118 est
supérieur au seuil de 0,05 ; ici le régresseur ne pas
Statistiquement Significatif.
Donc les coefficients de régression de est supérieur à la probabilité critique pour
explique les ressources dégager en terme de l'autofinancement par
l'entreprise Ruashi Mining. Pour le notre cas, l'entreprise présente les
capacités d'autofinancement négatives pour toutes les
années sous études. Les facteurs qui expliques le renouvellement
des immobilisations : l'entreprise présente une trésorerie
positive ; des valeurs trop importantes des amortissements pour dire que
Ruashi Mining renouveler son immobilisation. La question est de savoir
l'entreprise ne prend pas en compte les produits de cession des
éléments d'actif ?
Nous constatons que est inférieure à éorique, la capacité d'autofinancement à un impact
sur le renouvellement des immobilisations ; l'ensemble des ressources
dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise ne permet de
faire face au renouvellement des immobilisations. Le renouvellement des
immobilisations à un impact très positif sur la trésorerie
de l'entreprise, du fait que l'autofinancement ne peut pas couvrir toutes cette
lourde charge.
Nous nous rendons compte que les hypothèses de cette
étude démontrent que la capacité d'autofinancement
à un impact sur le renouvellement des immobilisations ; l'ensemble
des ressources dégager en terme de l'autofinancement par l'entreprise
permet de faire face au renouvellement des immobilisations.
Néanmoins, cette étude présente quelques
limites qui ouvrent des perspectives de recherche dans le futur :
ü Du point de vue méthodologique : cette
étude se limite à l'approche quantitative avec des données
chiffres et la recherche documentaire, nous pensons que d'autres recherches
plus approfondies peuvent enrichir nos résultats avec l'approche
qualitative en faisant des entretiens et des études longitudinales.
ü Du point de vue théorique : cette
étude s'est inspirée de la théorie contextualiste, de
contingence ; elle peut être complétée par la
théorie des jeux d'acteurs pour comprendre les interactions entre les
différentes parties prenantes.
ü Du point de vue de l'analyse : cette étude
a utilisée l'analyse SWOT et PHESTEL et d'autre chercheurs peuvent
l'enrichir en utilisant la chaine de valeur de Porter pour analyser la
capacité d'autofinancement et son impact sur le renouvellement des
immobilisations.
Ainsi donc, nous reformulons les perspectives de recherche
pour les futurs chercheurs de la manière suivante : comment
expliquer une capacité d'autofinancement négative au sein d'une
entreprise ?
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