I.3.2. Les contraintes
mécaniques
Elles sont sous la dépendance des muscles
péri-articulaires et de la pesanteur avec des différences selon
la position et au cours des différentes phases de la marche. [11,12]
-Au repos, en station allongée ; seule intervient la
visco-élasticité des muscles psoas-iliaques, grand et moyen
fessiers. En cas de fracture, ils sont responsables du bâillement
antérieur et de la comminution postérieure.
-Au cours de la marche, les conditions de l'équilibre
de la hanche en appui bi et unipodal sont à la base du traitement
biomécanique des fractures du col du fémur et des affections de
la hanche en général. [12]
I.4.PROCESSUS
OSTEOPOROTIQUE
Par sa prévalence et ses conséquences sur la
qualité et l'espérance de vie des personnes âgées,
l'ostéoporose constitue aujourd'hui un véritable problème
sanitaire et social. Si l'ostéoporose atteint surtout les femmes
après la ménopause, les hommes n'en sont pas totalement exempts.
[10]
De nombreux facteurs endogènes (hormones)
régulent le remodelage osseux en stimulant ou en freinant la
résorption ou la formation.
Pendant la croissance, la formation est supérieure
à la résorption osseuse. Le pic de masse osseuse est atteint
entre 20 et 35 ans ; puis la masse osseuse diminue progressivement.
[10,13,14]
L'ostéoporose est souvent une maladie
multifactorielle. Outre la carence oestrogénique secondaire à la
ménopause, de nombreux facteurs aggravent la perte osseuse. Ces facteurs
de risques ont été individualisées par des études
épidémiologiques : 1.La ménopause précoce, 2.Les
facteurs génétiques (fracture vertébrale ou de
l'extrémité supérieure du fémur chez la
mère), 3.Augmentation de la longueur du col du fémur, 4.Facteurs
nutritionnels et environnementaux (apports calciques faibles, carence en
vitamine D , l'alcool et le tabac, vie sédentaire, maigreur), 5.
Pathologies (l'hypogonadisme, l'hyperthyroïdie et
hyperparathyroïdie), 6.Immobilisation prolongée,
7.Médicaments (corticoïdes, hormones thyroïdiennes et
analogues de la GnRH).[10]
I.5.FORMES
ANATOMOPATHOLOGIQUES
Du point de vue anatomo-pathologique, on distingue selon le
siège du trait :
· 2 formes principales : les fractures cervicales et les
fractures trochantériennes ;
· 2 formes rares : les fractures parcellaires de la
tête, souvent associées à une luxation de la hanche, et les
fractures isolées du grand trochanter, bénignes et ne
réclamant pas de traitement, en général ;
· 2 formes transitoires : les fractures
cervico-trochantériennes, et les fractures
trochantéro-diaphysaires. [15]
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