I.6.ASPECTS
RADIOCLINIQUES
I.6.1. Fractures
parcellaires de la tête
Elles sont exceptionnelles, surviennent essentiellement chez
le sujet jeune et sont le plus souvent secondaires à une luxation
postérieure traumatique de la hanche. Elles résultent d'un
traumatisme violant et sont souvent associées à d'autres
lésions (fracture de la cotyle, du col et ou diaphyse fémorale ;
ou épiphyse inférieure. La tomodensitométrie peut
être d'un apport important pour l'étude de la cotyle.
I.6.2. Fractures cervicales
vraies
Ce sont des fractures intracapsulaires. Elles sont
menacées de lésions vasculaires.
Ces fractures constituent environ 40% des fractures de
l'extrémité supérieure du fémur. Leur pronostic est
grevé de pseudarthrose du col et de la nécrose de la tête.
[6]
I.6.2.1. Etiologies
Ces fractures se rencontrent souvent chez le sujet
âgé (80%) avec une nette prédominance féminine
(4/5). Le traumatisme en cause est principalement une chute de sa hauteur. [9]
Sa survenue spontanée fait craindre une fracture pathologique sur
lésion osseuse préexistante (tumeur, maladies de Paget,
irradiation, tabès,).
I.6.2.2. Diagnostic clinique
L'interrogatoire révèle les
circonstances précises de l'accident. Le blessé a
éprouvé une vive douleur et perçu un craquement au niveau
de la hanche. Depuis le traumatisme, il a été incapable de se
mouvoir seul. [18] Dans l'éventualité habituelle, il n'est pas
difficile d'affirmer la fracture de l'extrémité supérieure
du fémur.
L'inspection montre, par
comparaison avec le côté sain, l'attitude vicieuse
caractéristique : La rotation externe avec le bord du pied reposant sur
le plan du lit ;
L'adduction et le raccourcissent du membre. [17]
La palpation de la région de
la hanche est accessoire. Elle confirme le diagnostic déjà
établi par la seule inspection [19]
-Au niveau du triangle de Scarpa : On note signe de Laugier
(ou la tumeur de l'aine) qui n'est autre que la saillit formée par le
col fracturé qui pointe en avant.
-Au niveau du grand trochanter : on peut noter quelques fois
une tuméfaction douloureuse. Il faut surtout mettre en évidence
l'ascension du grand trochanter. Le grand trochanter dépasse la ligne de
Nélaton-Roser. Le triangle de Bryant est plus petit que le
côté sain. Il existe aussi d'autres repères comme la ligne
trochantéro-spino-ombilicale de Schaemaker ou la ligne symphysaire
horizontale de Peter.
L'examen généralrecherche des
lésions associées, des complications immédiates et des
tares préexistantes susceptibles d'être décompensées
par l'accident (appréciation de l'état psychologique et social du
patient par la mesure du score mental, la recherche d'une démence et
appréciation de l'autonomie avant la chute) [55]
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