CHAP.V. CONCLUSIONS ET
RECOMMENDATIONS
V.1.CONCLUSIONS
Les fractures de l'extrémité supérieure
du fémur sont fréquentes. Dans notre série, elles
représentent 25,76% de la totalité de fractures de l'adulte. En
conformité avec la littérature, nous avons constaté que
ces fractures connaissent une augmentation de fréquence au fil du temps.
Au CHUK, elles sont passées de 12,38% en 1990 à 25,76% en 2005
dans notre série ; soit une augmentation de 107% pour une période
de 15 ans.
C'est une lésion de l'adulte et surtout de la femme.
La chute est l'étiologie la plus fréquemment notée dans
notre série. Dans la littérature, ces fractures sont connues
comme étant la conséquence de l'ostéoporose se
développant avec l'âge et survenant à la suite de
traumatisme minime. La fracture trochantérienne a été la
plus notée.
Les fractures de l'extrémité supérieure
du fémur ont un impact socio-économique important. Mais
malgré leur coût élevé, la mortalité
àun reste important. Les octogénaires ont été les
plus touchés en général, la femme en particulier. Le
pronostic fonctionnel est sévère avec une réduction
importante des capacités de la marche et de l'autonomie personnelle.
Les facteurs influençant cette évolution sont
liés au terrain et aux complications. Les patients plus
âgés et ceux avec les facultés intellectuelles
réduites connaissent le plus mauvais pronostic.
V.2.RECOMMENDATIONS
Afin d'améliorer le pronostic des fractures de
l'extrémité supérieure du fémur, nos propositions
sont les suivantes :
v Améliorer l'éducation sanitaire en rapport
avec l'alimentation chez les sujets âgés.
v Un supplément de calcium et la substitution
protidique est nécessaire.
v Administrer en début de ménopause un
traitement hormonal substitutif pour prévenir la perte osseuse et
améliorer en même temps les symptômes de la
ménopause.
v Prescrire, si possible, à tout sujet
âgés à haut risque de chute le protecteur de hanche.
v Ce dispositif devrait aussi être remboursé
à l'instar des médicaments.
v Disponibilité dans les hôpitaux le
matériel d'ostéosynthèse et les prothèses.
v Ces équipements devraient être
remboursés par la mutuelles et les assurances.
v Former des médecins spécialistes dans le
domaine de la kinésithérapie pour parer au déficit criant
dans ce domaine.
v Mettre en place des unités de soins de suite et de
réadaptations pour permettre une bonne rééducation.
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