EPIGRAPHE
Il n'y a nul art au monde qui ait requis plus de
philosophies que l'Agriculture
PALISSY
DEDICACE
A vous mes tendres parents NGOY SEYA BWANGA Raoul et ILUNGA WA
ILUNGA NELLY, pour votre grand amour, votre sens de responsabilité
envers nous vos enfants. Les mots me manquent pour vous exprimer la
sincérité de ma gratitude. Je vous suis très reconnaissant
pour tous vos efforts et sacrifices grâce auxquels vous avez fait de moi
un homme. A travers ce travail, veillez retrouver l'expression de ma plus
grande reconnaissance et de tout mon amour envers vous mes parents.
A toute ma famille, je dédie ce travail
SEYA NGOY Fabien
REMERCIEMENT
Ce travail de fin de cycle est l'oeuvre de longue haleine de
grande assiduité. Cependant nos efforts personnels n'auraient point
suffit pour le réaliser, c'est ainsi qu'il est de notre devoir de
remercier tous ceux qui ont apporté une pierre son édification.
Nous tenons à remercier le Recteur de
l'université de kamina ; Professeur BANZA LENGE KIKWIKE Paulin
ainsi que toutes les autorités décanales de la faculté des
sciences agronomiques, je cite le Pr. André HOUSSAIN doyen de la
faculté, le CT. Dr David KAZADI LUBAMBA vice doyen chargé de
l'enseignement, le CT. Ir Nathan MALOBA KAZADI vice doyen chargé de la
recherche, ainsi que tout le corps enseignant de ladite faculté qui a
contribué à notre formation intellectuelle.
Nous remercions également notre directeur l'assistant
Ingénieur KASONGO WA ILUNGA Ernest qui en depit de ses multiples
occupations a bien voulu dirigé ce travail.
Mes remerciements à l'Ir. TSHINKOBO Josué pour
sa contribution à ce travail et à ma connaissance personnelle.
A vous mes camarades MONGA SEYA Guelord, SEYA WA TUMBULA
Samuel et MASENGO WA MBUYA Bertholin, ainsi que d'autres compagnons avec qui
nous avons traversés vents et marrées à la quête du
savoir, un mot d'amour envers vous.
SEYA NGOY Fabien
RESUME
Cette présente
expérimentation a été conduite dans la ville de KAMINA
sur le rendement de la culture du poivron ( Capscicumannum) à
la dose croissante de la matière organique cas du guano .
Pour atteindre notre objectif, une expérimentation a
été installée suivant le dispositif en blocs complets
randomisé avec quatre traitements répliqués quatre
Ainsi les résultats ci- après ont
été trouvés lorsque les doses croissantes de guano ont
été obtenus :
T1 Ressort avec un rendement de 15 tonnes /
hectare,
T2 Ressort avec un rendement de 17 tonnes /
hectare,
T3 Ressort avec un rendement de 13 tonnes /
hectare ;
Mots clés ; rendement, culture, Poivron, dose
croissante, matière organique, guano
INTRODUCTION
L'agriculture demeure le pivot de la plupart des
économies des pays africains en fournissant près de 70% des
revenus et constitue donc l'activité principale qui pourvoit aux besoins
de populations rurales. Les pénuries alimentaires dues aux
sècheresses récurrentes et aux fluctuations des prix des
denrées alimentaires sur le marché international, rendent la
population rurale de ces régions très dépendantes du
climat et de l'aide extérieure (DANIEL, 2013).
L'agriculture en République Démocratique du
Congo occupe 50% du PIB et c'est le secteur qui occupe la majorité de la
population soit 80% (MUKOBO M., 2012). La RDC dispose des atouts
incomparables en ce qui concerne les terres agricoles, la RDC dispose de plus
de 80millions d'hectares arables et dont plus ou moins 10% seulement sont
exploités. Elle dispose d'autant plus de 4millions d'hectare des terres
irrigables, mais plus ou moins 3% seulement sont exploité. Son climat
bien diversifié, son important réseau hydrographique lui
permettent de pratiquer une gamme des spéculations agricoles
s'étalant tout au long de l'année (Vincent K., et al 2014).
La sécurité alimentaire demeure de nos jours une
préoccupation dans les Pays du monde entier actuellement
confrontés aux perturbations climatiques et à une crise
économique. La couverture alimentaire demeure insuffisante. La F.A.O
avance le nombre de 923 millions de personnes souffrant de la faim en 2007,
soit une augmentation de plus de 80 millions par rapport à la
période de référence 1990-1992 (ANONYME, 2008).
La situation de l'insécurité alimentaire tient
à une baisse de la production agricole mondiale due en partie aux
aléas climatiques, la dégradation continue des sols, les
sècheresses à répétition auxquelles s'ajoute
l'explosion démographique (KROLL, 2008).
Actuellement, les problèmes d'accès à une
nourriture saine et suffisante constituent toujours une question mondiale
à laquelle toute l'humanité continue à faire face ;
surtout dans les pays pauvres où la malnutrition et la sous-alimentation
restent des situations assez courantes et accentuées en zones rurales
(DIOBAS, 2005).
Malgré ces potentialités, la RDC demeure
jusqu'à présent un pays mal classé dans le monde et
où l'insécurité alimentaire sévit sa population.
Les causes de ce fléau dans ce pays sont l'augmentation
démographique, la baisse de la production agricole et les
déplacements massifs des populations à cause des conflits
armés (Anonyme, 2009). En effet, la production agricole congolaise a
baissée de manière disproportionnelle à l'explosion
démographique.
Les cultures légumières réagissent de
manière spécifique aux conditions locales de température
et d'insolation. Elles sont également très exigeantes en ce qui
concerne les caractéristiques chimiques et physiques des sols, qui
doivent être riches en matière organique et bien drainés.
(ANONYME, 2014).
Face à cette situation, nous nous sommes
proposés de faire une étude sur la réponse de la culture
du poivron(Capsicumannum) à la dose croissante de la fumure
organique cas de guano dans les conditions édapho-climatiques de
Kamina ; afin d'abord de vulgariser cette culture dans la pratique
courante des agriculteurs et mettre à la disposition des paysans un mode
de fertilisation moins couteux et accessible à tous au cas où
les résultats de cette étude s'avéraient positifs, ;
c'est à dire plus productif .
Au cours de cette étude, nous nous sommes posés
comme préoccupation :
ü Quelle influence auraient les doses croissantes de
guano sur le rendement de cette culture à Kamina ?
Nous osons croire que toute matière organique aurait
toujours une influence directe sur rendement de culture.
Pour parvenir aux résultats biens fiables, nous avons
fait appel à la méthode expérimentale avec comme
dispositif expérimental le bloc complet randomisé ; ayant
quatre traitements répétés quatre fois ; sur une
période de quatre mois allant de mars à juillet 2020.
Outre, l'introduction, notre travail est subdivisé en
deux grandes parties dont la première est consacrée aux
considérations théoriques et comprend deux chapitres dont le
premier relatif aux généralités sur le poivron et la
seconde porte sur les fumures organiques.
La deuxième partie sur les considérations
pratiques et comprend le troisième chapitre et le quatrième
chapitre :
ü La troisième traite sur le Milieu,
Matériels, et Méthodes ;
ü Le quatrième chapitre s'occupe des
Résultats et Discussion.
En fin intervient la conclusion et les suggestions qui mettent
fin à ce travail.
PREMIERE PARTIE :
CONSIDERATIONS THEORIQUES
PREMIER CHAPITRE :
GENERALITES SUR LE POIVRON
1.1. IMPORTANCE DU POIVRON
Le poivron dénomméCapsicumAnnuum, dans
sa composition chimique Il regorge en son sein beaucoup de vitamines du groupe
B, celles-ci aident l'organisme à épuiser l'énergie dont
il a besoin dans les aliments ainsi qu'à former des globules rouges.
D'après diverses études réalisées
dans le cadre de la recherche, le poivron pourrait contribuer à stimuler
les métabolismes probablement à cause de sa teneur en vitamine
B.
Ce poivron est incontournable en cuisine, on se retrouve dans
le cahier de recette les cuisines du monde (ANONYME, 2014).
Son fruit classé dans la catégorie de baies
contient un alcaloïde appelé capsaïcine, elle est la source
délimitant la sensation de chaleur produit par le piment.
La concentration en capsaïcine est très variable
au sein des baies également d'une espèce à l'autre, d'une
variété à l'autre au sein d'une espèce.
La capsaïcine est fabriquée pour les glandes
situées à la jureras du placenta et de la paroi de la baie (Jean
Gautier 2008).
Ø Propriétés médicales du
poivron
Sur le plan médicinal est utilisé dans le
traitement les inflammations de la bouche ou du rectum ou encore pour traiter
les otites.
Le poivron est bon pour la mémoire, il contient une
substance, la lutéoléine, une flavine qui agit en activant des
circuits neuronaux impliqués dans l'apprentissage. Il est aussi une
source d'anti cancer.
2.2. COMPOSITION CHIMIQUE DU
POIVRON
Les piments dans leur ensemble sont des fruits colorés
en général en rouge certains en jaune, orange. Ils
contiennent :
ü Beaucoup de vitamines (50 à 250mg pour
100g) ;
ü Des piments caroténoïdes dont la teneur
augmente quand le fruit mûrit (capsanthise, alpha,
carotène) ;
ü Des substances (alcaloïdes) à la valeur
piquante dont la plus abondante est la capsaïcine. La tenue en est
variable selon le cultivar, quasi nulle chez le poivron doux, elle atteint 1%
chez le piment en rage. Dans le piment séché, on trouve :
Eau (8%), protéine (15%), liquide (11%), glucides (33%), cellulose
(25%), 14mg de vitamine PP pour loog et 100 microgrammes de vitamines à
exprimer en retard pour 100g (Jean Gautier et G. Anais, 1983).
1.3. ORIGINE ET DIFFUSION
Le poivron est un groupe de cultivars de l'espèce
Capsicumannuum, il comprend des variétés à fruit
doux (sweetpepers, en Anglais) et des variétés à fruits
piquant.
Toutes les variétés à fruit piquant sont
appelés piments (hot peppers en Anglais).
Les poivrons sont originaires de l'Amérique du sud. Il
a été cultivé pour la première fois au Mexique. Des
graines vielles de 5000 ans y ont été retrouvées des
fouilles archéologiques.
Le poivron fait partie de la famille de
solanacée ; Tel que l'aubergine, la tomate, la carotte, etc...
Le piment à l'origine du poivron s'est d'abord
répandu en Europe au XVe Siècle. Ce n'est qu'au XVIIIe
Siècle que sa version douce est devenue populaire dans nos
contrées.
Le poivron et le piment sont issus du même arbuste
(Anonyme 2012).
TABLEAU N°01 LES PRINCIPAUX PRODUCTEURS
MONDIAUX
Pays
|
Surface cultivée (Mha)
|
Rendement (Q/ha)
|
Production (Mt)
|
Chine
|
0,603
|
191,3
|
14,033
|
Mexique
|
0,141
|
131,79
|
1,690
|
Indonésie
|
0,155
|
35,5
|
1,100
|
Turquie
|
|
|
1,090
|
Espagne
|
0,022
|
451,9
|
1,065
|
Etats-Unis
|
0,032
|
265,1
|
0,855
|
Nigeria
|
0,091
|
79,11
|
0,723
|
Egypte
|
0,026
|
148,8
|
0,475
|
Corée du sud
|
0,077
|
49,7
|
0,345
|
Italie
|
0,014
|
251,2
|
0,252
|
Monde
|
1,654
|
140,5
|
26,056
|
(Source wikipédia.com)
La France en produit 27,000 t, mais en importe 115,000 t,
principalement d'Italie et d'Espagne.
Les principaux producteurs mondiaux sont la Chine, suivie du
Mexique de la Turquie et de l'Espagne etc.
1.4. MORPHOLOGIE
Le poivron est une plante maraichère qui se
présente sous la forme d'un petit buisson de 1m à 1,5 de haut.
1.4.1. Racines
Son système racinaire est pivotant et profond avec des
nombreuses racines.
1.4.2. Tiges
Les tiges de la base ont tendance à se lignifier. La
plante atteint 40 à 50cm de haut en général à la
suite d'une germination ayant durée de 7 à 15 jours.
1.4.3. Feuilles
Les feuilles brillantes, alternes, lancéolées,
se terminant en pointe, sont d'un vert brillant.
1.4.4. Fleurs
Les fleurs, nombreuses et petite, sont blanches, à
pétales soudés et pointus, au nombre de 6 à 8.
1.4.5. Fruits
Le fruit est une baie d'un type particulier, la pulpe,
relativement mince et formant une espèce de capsule entourant un
placenta plus ou moins volumineux portant de nombreuses graines.
Extérieurement, la peau est lisse et brillante, de couleur vert brillant
avant maturité, elle prend à maturité une couleur vive, en
général rouge, mais aussi jaune, orangé, violet, marron,
noir...
1.4.6. Graines
Les graines sont petites, plates, réniformes, de
couleur crème.
1.5. SYSTEMATIQUE DU POIVRON
(Capsicumannuum)
D'après cronquist (1981), le poivron appartient
au :
v Règne :
Plante ;
v Division :Magnoliophyta ;
v Classe : Magnoliopsida ;
v Ordre : Solanales ;
v Famille : Solanaceae ;
v Genre : Capsicum ;
v Espèce : Capsicumannuum.
1.6. EXIGENCES ECOLOGIQUES DU
POIVRON
Le poivron est une plante maraichère le plus exigeante
en température est moins exigeant sur l'ensoleillement que la tomate.
Lorsque la température journalière se situe entre 21° et
25°C, le poivron présente un développement optimal. Tout
excès de chaleur (Sup. à 30°C) a pour effet de retarder la
croissance, de provoquer la chute des feuilles et d'entraver le
développement des fruits éclairement de rayonnement solaire est
de l'ordre 50 à 60% dans des zones tropicales surtout pour les jeunes
plantes repiquées. (Anonyme, 1999).
Les besoins en eau du poivron sont relativement
élevés. En climat sahéliens, il faut compter 1.100
à 1.200 mm (aspersion) pour un cycle complet.
Cette plante préfère des sols meubles
sablo-limoneux qui sont ni trop lourd ni trop léger, profond, bien
drainé, riche en matière organique riche, sa tolérance
à l'acidité du sol est moyenne (PH 5,5 à 6,8) (skired et
al, 2005).
1.7. TECHNIQUES CULTURALES
Le complet technique cultural couvre les différentes
étapes suivantes que comprend l'exploitation d'une culture
donnée.
ü Choit du terrain
ü Semis et repiquages
1.7.1. LE CHOIX DU TERRAIN
Il faut :
- Choisir un endroit facile et le plus près possible
d'un point d'eau. Cette eau doit être de bonne qualité et
disponible en quantité suffisante ;
- Choisir un terrain plat, avec un sol léger et bien
donné ;
- Protéger la pépinière du vent par une
brise vent, et des pluies par ombrage. (Anonyme).
1.7.2. SEMIS ET REPIQUAGE
1.7.2.1. SEMIS
Selon le dictionnaire de poche Larousse ; semis signifie
l'action, manière de semer ; terrain ensemencé ou plaire de
végétaux en graine.
Semer consiste à mettre des graines de qualité
convenable en vue de les faire germer la production de plante se fait en
pépinière.
Le semis en pépinière offre plusieurs
avantages :
Ø Une économie de graines : tous les plants
levés peuvent ensuite être repiqués tandis que dans le
semis en place il faut sacrifier les plantes en trop (éclair
usage) ;
Ø Une économie d'espèce de temps :
pendant les trois ou quatre semaines nécessaires aux plantes pour
grandir avant d'être repiqués, ils n'utilisent qu'une petite
surface de terrain, pendant ce temps, la planche ou ils doivent être
transplantés peut encore être occupée par la culture
précédente ;
Ø Une économie d'eau : il y a moins de
perdue quand on arrose que la petite surface de la
pépinière ;
Ø On peut établir la pépinière
soit en pleine terre, soit dans des caissettes.(Notes de cours le jardin en
zone tropicale p.22).
1.7.2.2. REPIQUAGE
Les plantes semées en pépinière doivent
être transplantées quand, elles sont suffisamment
développées. Les plantes sont aussi plus vigoureuses car le
repiquage développe les racines et renforce le pied.
1.8. MALADIES ET RAVAGEURS
1.8.1. MALADIES
Les maladies sont causées par trois agents infectieux
différents soit une bactérie, un champignon et un virus, il
s'agit respectivement de la tache bactérienne de la sclérotinuose
et du virus de la Mosaïque du concombre (Hugues du priez et Philipe de
Luner, 1987)
1.8.2. RAVAGEURS
Les principaux ravageurs du poivron nous avonsles
trématodes, trips, pucerons, mouches blanches, noctuelles (chenille),
araignée rouge.
1.8.3. ENNEMIS DU POIVRON
Le poivron subit l'attaque d'ovariens et de puceron des
bactéries peuvent aussi créer des taches brunes sur le feuillage
une absence de chaleur ou un excès d'humidité provoquera
inévitablement une pourriture (
http://www.Deco.fr,plante-potagère
).
1.8.4. TRAITEMENT
Des fongicoles peuvent être nécessaires pour
contrôler les pathogènes durant la période de forte
pression d'inoculation.
L'insecticide est très important dans la culture de
poivron.
1.9. RENDEMENT
Les rendements varient de 100 à 2500 boites, à
l'hectare en fonction de techniques utilisées, on peut espérer
récolter entre trois et sept fruits par plant dans le cas du poivron et
plusieurs dizaines dans le cas de petit piment (François couplant
2000).
1.10. CONSERVATION
Le poivron se conserve dans un réfrigérateur si
c'est frais 2 à 6 mois, on le conserve aussi en boîte donc faire
griller le poivron puis enlever la peau, mettre du vinaigre, du sel, l'huile
d'olive, feuille de laurier et on met ça au réfrigérateur.
(Source
http://fr.wikipedia.org)
CHAPITRE DEUXIEME :
GENERALITES SUR LESFUMURES ORGANIQUES
D'après la F.A.O, les fumures organiques, comprennent
les déchets végétaux, animaux et humains. Parmi les plus
importantes, on peut citer le fumier de ferme, compostes, les engrais verts et
les divers produits animaux de rebut.
La plupart des fumures organiques sont de nature volumineuse.
Elles ne contiennent que peu d'éléments fertilisants et leur
principal intérêt est d'apporter de la matière organique au
sol.
Sauf si elles sont apportées en grande quantité,
elles ne contribuent que peu à la nourriture des plantes. Cependant la
matière organique apportée sous forme de fumure remplit certaines
autres fonctions essentielles. Elle favorise l'activation microbienne du sol et
améliore la structure, l'aération et la capacité de
détention en eau, le rendant ainsi apte à une meilleure
réponse aux facteurs de production moderne, dont les engrais, les
variétés améliorées et l'irrigation. Elle fournit
aussi des oligo-éléments et rend les phosphates plus assimilables
par les plantes.
Leur encadrement fait que les formes organiques ne sont
guère transportables sur des longues distances qu'il n'est pas bon
marché de créer des installations de stockage pour des grandes
quantités. Dans les pays où la main d'oeuvre est rare ou
chère, le traitement des fumures organiques entant que telle, est
rarement prioritaire, de sorte que les meilleures perspectives pour leur
utilisation de plus en plus efficace semblable se trouver dans certains pays en
développement (AHUJAL. P, 2013).
2.1. DEFINITION DES FUMURES
Elle désigne l'amendement du sol réalisé
par l'apport de fumier et par extension, tout type d'amendement ou d'engrais (
www.cnrte.Fr/ détention
fumure).
2.1.1. FUMURE ORGANIQUE
Les matières organiques du sol sont par opposition aux
constituants minéraux, toutes ces substances biologiques d'origine
végétale ou animale présentes dans le sol. (AHUJAL. P,
2013)
2.2. SOURCE DES FUMURES
ORGANIQUES
Les fumures sont de sous-produits de valeur de l'agriculture
et des industries agricoles, d'organe végétal ou animal. Les
ressources organiques disponibles comprennent le fumier de ferme et les
excréments des animaux, les déchets et résidus, les autres
humains, ainsi que divers déchets industriels.
2.3. ROLES DES FUMURES ORGANIQUES
DANS LE SOL
Nous pouvons caractériser l'intérêt des
engrais organiques de la façon suivante :
Les engrais organiques nourrissent le sol avant de nourrir les
plantes. Ils se décomposent comme tous les déchets de la
matière vivante ;
Les engrais organiques améliorent la structure du sol.
L'humus et l'argile s'assemblent pour former le ciment argilo-humique
nécessaire à la construction de grumeaux. La structure grumeleuse
du sol obtenue grâce à la présence du ciment argilo-humique
et favorable à la pénétration des racines et à leur
aération.
Comme l'argile, la matière organique, surtout
lorsqu'elle est transformée en humus, capte et retient les sels
minéraux sous forme d'ions, elle les met en réserve. C'est
important, car s'ils ne sont pas capturés et retenus, les sels
minéraux risquent de s'échapper avec l'eau vers le sous-sol, ils
sont alors perdus pour les plantes qui se développent dans la couche
arabe.
Les engrais organiques sont favorables à
l'humidité du sol. Tout ce vit contient de l'eau tant qu'ils ne sont pas
entièrement décomposés, les déchets de la
matière vivante retiennent de l'eau.
Les engrais organiques contiennent des substances très
diversifiées qui, même en très petite quantité,
aident les plantes à pousser ou à résister aux maladies.
(ANDERSON JM, 1993).
2.4. QUALITES DES FUMURES
ORGANIQUES
Toutes les matières organiques n'ont pas les
mêmes qualités sur le plan de la fertilité des sols.
Certaines sont trop sèches comme le bois composé
en majeure partie de lignine, ou la paille qui est faite de cellulose. Ces
matières longues à minéraliser, sont composées
d'une très forte proportion de carbone. Aucune plante ne peut se nourrir
directement de bois et de paille ;
D'autres matières se décomposent beaucoup plus
facilement. Elles contiennent moins de carbones et beaucoup plus d'azotes,
elles sont envahies par des champignons et des bactéries et entrent
rapidement dans la chaine alimentaire de l'humification. Les excréments
animaux sont dans cette catégorie parce que les fourrages et les pailles
ingérées ont déjà été
décomposées dans la très efficace chaine alimentaire
intestinale des animaux.
Certaines matières organiques contiennent des toxiques
qui limitent la minéralisation biologique, pensons par exemple aux
litières d'eucalyptus qui ne se décomposent que très
lentement.
L'engrais organique qui contient une forte proportion d'azote
(rapport C/N faible) sera plus vite décomposé en se
différents minéraux et ceux-ci seront rapidement mis à la
disposition des racines. Inversement élevé, si C/N est
élevé, la minéralisation est plus lente.
Si les déchets végétaux disponibles
comportent une trop grande proportion de lignine et de cellulose, mieux vaut
les laisser se décomposer d'abord en fosse de compostage, ou comme
litière dans les étables, avant de les rependre sur les cultures.
(ANDERSON JM, 1993).
2.5. TYPES DES FUMURES
ORGANIQUES
Nous distinguons deux types des matières organiques,
celle d'origine animale et celle d'origine ayant toutes diverses sources et
dont le traitement peut être varié. (EMILE WOLFF, 1887).
2.5.1. FUMURES ORGANIQUES D'ORIGINE
ANIMALE
2.5.1.1. FIENTE DES VOLAILLES
2.5.1.1.1. GUANO
v Description
Provient du mot espagnol « quechua
wanu » il se traduit littéralement comme « fiente
d'oiseau de mer » des objets archéologiques suggèrent
que les peuples andins récolteraient le guano depuis le temps le plus
anciens, pour améliorer la qualité de leurs cultures.
Le guano est aussi présent dans d'autres pays,
notamment les chauves-souris en fournissent elle aussi mais c'est le guano de
Pérou qui a la meilleure réputation. Il provient surtout d'une
espèce d'oiseau, le cormoran guanay, dont les excréments sont
particulièrement riches en azote. (
http://Fr.wikipédia.org/wiki/Guano).
v COMPOSITION CHIMIQUE EN ELEMENTS FERTILISANTS DE GUANO
Le guano est constitué d'ammoniaque ainsi que d'acides
uriques de phosphore, d'acides oxaliques et carboniques et de certains sels et
impuretés. La concentration en nitrate fit du guano au XIXème
siècle une importante ressource stratégique.
On emploi généralement le guano à la dose
de 200 à 300 kilos par hectare ; de petites quantités
exercent souvent encore des effets très favorables. On le mélange
préalablement avec un volume double ou triple de terre fine et on
procède à l'épandage quand l'air est calme, la
répartition se faisant alors avec plus de régularités. Il
importe aussi d'exécuter l'opération par un temps qui promette la
pluie, le concours de celle-ci secondant vigoureusement l'action de guano.
(FAO, 1987).
NATURE DE PRODUIT
|
TENEUR %
|
Guano
|
N P K
7,0-8,0 11,1-14,0 2,0-3,0
|
(Source ; Pierre
François, 2006).
2.6. FORMES DES FUMURES ORGANIQUES
DU SOL
La matière organique étant un constituant
naturel du sol, elle s'y trouve sous différentes formes,
conventionnellement, on en distingue trois, difficilement définissable,
mais plutôt caractérisées par leur stade au degré de
décomposition, participant ensemble à la fertilisation du sol, ce
sont :
Les matières vivantes fraiches :
Elles sont constituées de débris
végétaux et animaux recouvrant le sol.
Les produits transitoires :
Ils résultent d'une de composition active dont une
fraction importante se trouve incorporée dans les micro-organismes et
dans leurs excrétions.
L'humus stables :
Il est constitué d'un mélange complexe d'acides
humiques, synthétique à partir des certains produits
transitoires d'éléments carbonés issus principalement de
la lignine, de la cellulose et des matières azotées ; c'est
un ensemble hétérogène de leurs produits de
synthèses (EMILE WOLFF, 1887).
2.7. AVANTAGES DES FUMURES
ORGANIQUES DANS LE SOL
Les engrais organiques ont certain nombre d'avantages,
à la fois économiques, et environnementaux. Leur utilisation peut
construire un environnement propice pour les organismes du sol comme vers de
terre, qui aèrent et desserrent le sol. Les engrais organiques
améliorent la capacité des nutriments et de l'eau du sol. Les
éléments nutritifs sont libérés au cours d'une
longue période de temps avec l'utilisation d'engrais organiques, une
caractéristique important. (EMILE WOLFF, 1887).
2.8. INCONVENIENTS DES FUMURES
ORGANIQUES
Les engrais organiques ont aussi quelques
inconvénients. Selon la source, ils peuvent être difficiles
à appliquer avec les systèmes d'application conventionnelle.
Transport et stockage, aussi, peut être problématique, et vous
pouvez avoir d'odeurs et d'insectes problèmes avec certaines sources si
pas correctement compostées.
Vous pouvez également constater que les animaux sont
attirés par l'engrais. Mais l'une des plus grandes préoccupations
dans l'approvisionnement de votre propre engrais organique est de ne pas savoir
le taux d'application appropriée. (
www.bio-enligne.com/../208-Fumier.htme).
2.9. DECOMPOSITION DE LA FUMURE
ORGANIQUE
Les déchets organiques, lorsqu'ils sont au sol, se
transforment, aussi bien par voie chimique que par voie biologique. Les
matières organiques fraiches (végétales et animales), sont
décomposées rapidement et libèrent des composés
minéraux (ammoniac, nitrates, sulfates) et gazeux. C'est la
minéralisation.
Ce qu'il reste de cette transformation est un mélange
de ces composés minéraux avec les résidus non encore ou
partiellement décomposés, principalement des morceaux de bois.
Leur minéralisation, très lente, s'appelle l'humification. Cette
matière très sombre, souple, fraiche, peu homogène, et
humus.
2.10. L'HUMUS
L'humus n'est normalement que la partie organique de ce
mélange organo-minéral, mais cette matière, par extension,
est appelée humus. Il peut être très différent en
fonction de l'environnement (activité biologique du sol et externe) dans
lequel il s'est formé et de la composition de la litière.
L'humus est très riche en micro-organismes de toute
sorte, il est vivant et de ce fait rend le sol très fertile. Les sols
sont également plus résistants à l'érosion. Il
retient engrais et amendements. Il favorise l'absorption par les racines du
phosphore, de l'azote, de la potasse,... entre autre qu'il contient, ces
éléments nutritifs étant directement assimilables par les
plantes (DIKOSHI R., 2018).
CHAPITRE TROISIEME : MILIEU, MATERIELS ET METHODE
Ce chapitre que nous abordons est consacré à la
présentation du milieu d'étude, aux différents
matériels utilisés au cours de notre expérimentation ainsi
qu'à la méthodologie du travail.
3.1.
Milieu
3.1.1. Situation géographique du milieu
d'étude
Notre expérimentation a eu lieu dans ville de Kamina
qui est le chef-lieu de la province du Haut-Lomami. Cette ville se situe au
Sud-Est de la République Démocratique du Congo aux
coordonnées géographiques suivantes : la latitude : 8°43'
Nord, 8°46' Sud et la longitude : 24°58' Sud, 25°02' Est.
3.1.1.1.Relief
La ville de Kamina se localise sur un plateau situé
à une altitude de 1100 mètres. La dénivellation entre le
point le plus extrême et le point le plus bas n'atteint pas 20
mètres. Selon le décret n°09/68 du 08/12/2009
conférant le statut de la ville et de commune à certaines
agglomérations de la province du Katanga, le statut de la ville de
Kamina reconnait trois communes : commune DIMAYI, commune de KAMINA, commune de
SOBONGO (Anonyme, 2013).
3.1.1.2. Climat
Kamina se situe dans le climat tropical humide. La ville
connait une alternance des saisons ; sèche et pluvieuse. La saison
pluvieuse débute au mois de septembre et prend fin au mois d'avril voir
début mai, alors que la saison sèche débute au mois
d'avril et s'achevé au mois de septembre.
3.1.1.3. Température
La moyenne de température de la ville de Kamina oscille
autour de 20 à 21°C.
3.1.1.4. Précipitations
Les précipitations pluviométriques annuelles
varient entre 1200 et 1400mm. Soit une moyenne de 1300mm des pluies reparties sur au moins 125 jours.
TABLEAU N°01:REPARTITION PLUVIOMETRIQUE
PREVALUE AU COURS DE L'ANNEE AGRICOLE 2019-2020 EN MM
2019
|
2020
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Jan
|
Fév.
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
12
|
92
|
199
|
321
|
|
167.3
|
390.5
|
56.5
|
7
|
|
500.3
|
TOTAL ANNUEL
1245.3
|
Source : Maison agro-industrielle NMK. Année
culturale 2019-2020.
Le tableau ci-haut présente les données de la
répartition mensuelle de la pluviométrie recueillit au cours de
l'année 2019-2020, Selon la source de nos données, il ressort que
la plus a débuté faiblement en octobre, s'intensifiant
progressivement jusqu'à chuter en mai. La quantité de pluie
tombée au cours de cette année est évaluée à
1245.3 mm d'eau, avec une répartition spécifique pour chaque
mois.
Pour ce qui est de la saison cultural B, la quantité
enregistrée est de 942.3 mm d'eau, alors que pour la période de
culture du haricot allant du 18 février au 08 mai 2020, la
quantité des pluies tombées est de 500.3 mm d'eau, avec le mois
de mars qui enregistre une pluviosité intense de 390.5 mm, la plus
haute de la saison et même de toute l'année agricole.
3.1.1.5. Végétation
La ville de Kamina a un relief dominé par le plateau
couvert de savanes et de poches de galeries surexploitées par la
population pour l'agriculture et la production des charbons (Anonyme, 2016).
3.1.1.6.Hydrographie
Le plateau est marqué par un important réseau
hydrologique qui borne la ville dans les quatre coins cardinaux. Les
rivières qui traversent la ville de Kamina et qui forment avec cette
dernière ses limites sont :
ü Nord : la rivière MWEYI ;
ü Sud : la rivière LOVOYI ;
ü Est : la rivière LUKULWE ;
ü Ouest : la rivière LOVOYI.
3.1.1.7. Sols
Les sols de Kamina sont de nature sableuse et argileuse, ce
sont des sables et limons de couleur grisâtre à blanchâtre,
localement ocre, dont l'épaisseur varie de 10 à 20cm. Ils
résistent à l'éboulement et ne conservent pas l'eau en
surface.
3.1.2. Activité économique
La ville de Kamina est une ville ou se réalise
plusieurs activités économiques. Etant située dans une
province à vocation agropastorale, ladite ville montre une
prédominance de deux activités :
ü L'agriculture et l'élevage qui prédomine
car cette ville se situe dans la province à vocation
agropastorale ;
ü Le commerce.
3.1.3.PRESENTATION DU SITE EXPERIMENTAL
L'expérimentation s'est faite sur un terrain
situé à Kamina dans la province du Haut-Lomami en
République Démocratique du Congo.
3.1.3.1. Localisation du site expérimental
L'expérimentation a été menée hors
station dans une concession privée située au nord de la ville,
dans la commune de Kamina habituellement appelé coté
cinquantenaire, limité par :
ü Au Nord : L'école cinquantenaire ;
ü Au Sud : La rivière Kinkunki ;
ü A l'Est : L'avenue de la base ;
ü A l'Ouest : La route menant vers Kabongo.
Le terrain expérimental avait comme culture
précédente le Maïs sur un sol souvent
végété par :
ü Urenalobata ;
ü Imperatacylindrica ;
ü Hibiscus sabdarifa.
Du point de vu édaphique, l'analyse du sol par la
méthode de décantation révèle que le sol du site de
l'expérimentation présente la texture sablo-limoneux.
3.2.
Matériels
Pour cette expérimentation, les matériels
ci-après ont été utilisés :
3.2.1. Matériels biologiques
Comme matériel biologique pour cette
expérimentation, nous avons utilisé la semence du poivron
dénommé Capsicumannuum, payée sur le
marché local de Kamina.
3.2.2.Matériels
fertilisants
La fumure organique utilisée comme fertilisant dans
cette étude était constituée de guano ;
ramassésdans les plafonds de vieilles bâtisses de la place.
3.2.3. Matériels
aratoires
Au cours de cette étude, nous avons utilisé les
instruments aratoires ci-après :
- Houe ;
- Faux ;
- Corde ;
- Mètre ruban ;
- Binette ;
- Balance électrique.
3.3.METHODE
3.3.1. CHOIX ET PREPARATION DU
TERRAIN
Au cours de cette étude nous avons utilisé la
méthode expérimentale, en établissant un dispositif
expérimental sur terrain afin de bien prélever toutes nos
observations.
3.3.2. DISPOSITIF
EXPERIMENTALE
Le dispositif expérimental était celui en blocs
complet randomisés avec 4 répétitions ayant 4 traitements
de 2x2 mètres de superficie à raison d'un pied emplacement ;
avec la densité de 16 pieds par parcelle et le dispositif
expérimental avait comme dimensions totale de 10 x 9,25 mètres
soit une superficie de 92 m2 soit 0,9 are.
v FIGURE DE DISPOSITIF
EXPERIMENTAL
T0004
T12
T25
T33
T11
T22
T44
T33
T43
T31
T05
T44
T02
T02
T15
B11
B22
B44
B33
50cm
T35
25c
v LEGENDE :
ü TO : traitement avec zéro gramme de guano
(parcelletémoin) ;
ü T1 : traitement avec 10 tonne / ha de
guano ;
ü T2 : traitement avec 20 t/ ha de guano ;
ü T3 : traitement avec 30t / ha de
guano ;
ü B = bloc.
v CONDUITE
EXPERIMENTALE
Cette étude a couvert une période de 4mois
allant du 28 Mars au 28 juillet 2020, ainsi diverses opérations ont
été pratiquées :
- Délimitation du terrain
- Défrichement ;
- Labour manuel ; hersage ;
- Etablissement des blocs et parcelles.
v Le semis et
entretien
ü Entretien de la culture : Il a
comporté le sarclage, binage, au premier mois qui était
effectués à l'aide d'une houe pour éliminer les adventices
qui entrent souvent en compétition avec la culture principale, tout en
permettant une bonne infiltration de l'eau et de l'air.
ü Les pieds ont été transplantés aux
écartements de 50x50 cm et chaque parcelle avait les dimensions de
2x2m.
Au total chaque parcelle comptait 16pieds, la récolte a
eu lieu après quatre mois après repiquage.
3.6. LES PARAMETRES OBSERVES
ü Taux de reprise en pourcentage ;
ü Largeur de feuille en centimètre (cm) ;
ü Hauteur de plantes au cours de
l'expérimentation ;
ü Nombrede feuilles par pied ;
ü Incidence de maladies et insectes ;
ü Nombre de fleurs par pied ;
ü Nombre de fruits par pied ;
ü Poids moyen de fruits par pied en gramme (g) ;
ü Rendement parcellaire en kg/parcelle ;
ü Rendement en tonne par hectare (t/ha).
CHAPITRE QUATRIEME :
PRESENTATION, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
Ce chapitre porte sur la présentation,
interprétation et discussions des résultats obtenus sur la
réponse de la culture de poivron (Capsicumannum L) au cours de
la contre saison.
Ainsi les observations ont été
réalisées sur les paramètres végétatifs et
génératifs. Toutes les données recueillies au cours de
cette expérimentation ont été d'abord,
présentées dans les tableaux, analysées ;
interprétées et ensuite discutées.
4 .1.TAUX DE REPRISE
TABLEAU N°01 : RELATIF AU TAUX DE REPRISE
EN POURCENTAGE
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
97,5
|
T1
|
97,5
|
T2
|
92,5
|
T3
|
90
|
Moyenne générale
|
94,4
|
CV=12%
Au regard du tableau N°1 relatif au taux de reprise, nous
constatons que les moyennes de différents traitements varient de 97,5%
pour T0 et T1 à 90% pour T3.
Après l'analyse de la variance tel que
résumée dans le tableau N° de l'ANOVA relatif au taux de
reprise montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre
les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.
4.2 HAUTEUR DE LA PLANTE A 15
JOURS
TABLEAU N°02 : RELATIF A LA HAUTEUR DE LA
PLANTE APRES 15 JOURS EN CENTIMETRE
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
11,5
|
T1
|
11,3
|
T2
|
12,5
|
T3
|
11,8
|
Moyenne générale
|
11,8
|
CV=12,8%
A l'issu du tableau N°2 relatif à la hauteur de la
plante après 15 jours, on remarque les moyennes de différents
traitements varient de 12,5cm pour T2 à 11,3cm pout T1.
L'analyse de la variance tel que résumée dans le
tableau N°2 de l'ANOVA relatif à la hauteur de la plante
après 15 jours mis en annexe montre qu'il n'existe pas de
différences significatives entre les blocs et entre les traitements au
seuil de 0,05.
4.3. HAUTEUR DE LA PLANTE 30
JOURS
TABLEAU N°03 : RELATIF A LA HAUTEUR DE LA
PLANTE APRES 30 JOURS EN CENTIMETRE
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
30,8
|
T1
|
31,5
|
T2
|
31,8
|
T3
|
31,3
|
Moyenne générale
|
31,4
|
CV=3,7%
A la lecture du tableau N°3 relatif à la hauteur
de la plante après 30 jours, on constate que la moyenne de
différents traitements varie de 31,8cm pour T2 à 30,8cm pour
T0.
Après l'analyse de la variance telle que montrée
dans le tableau N°3 de l'ANAOVA relatif à la hauteur de la plante
après 30 jours, nous constatons qu'il n'existe pas de différences
significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.
4.4. HAUTEUR DE LA PLANTE A 45
JOURS
TABLEAU N°04 : RELATIF A LA HAUTEUR DE LA
PLANTE APRES 45 JOURS EN CENTIMETRE
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
39,8
|
T1
|
41,5
|
T2
|
42,5
|
T3
|
41,3
|
Moyenne générale
|
41,3
|
CV=5,8%
A l'issu du tableau N°4 relatif à la hauteur de la
plante après 45 jours, on remarque la moyenne de différents
traitements varie de 42,5cm pour T2 à 39,8cm pour T0.
L'analyse de la variance telle que résumée dans
le tableau N°4 de l'ANOVA relatif à la hauteur de la plante
après 45 jours montre qu'il n'existe pas de différences
significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.
4.5. NOMBRE DES FEUILLES A 15
JOURS
TABLEAU N°05 : RELATIF AU NOMBRE DES
FEUILLES APRES15 JOURS
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
38,8
|
T1
|
47
|
T2
|
47
|
T3
|
47
|
Moyenne générale
|
44,95
|
CV=11,1%
A la lecture du tableau N°5 relatif au nombre des
feuilles après 15 jours, on constate que la moyenne de différents
traitements varie de 47 pour T1 et T2 à 38,8 pour T0.
L'analyse de la variance telle que résumée dans
le tableau N°5 de l'ANOVA relatif au nombre des feuilles après 15
jours montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.
4.6. NOMBRE DES FEUILLES A 30
JOURS
TABLEAU N°06 : RELATIF AU NOMBRE DES
FEUILLES APRES 30 JOURS
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
101,3
|
T1
|
104,3
|
T2
|
107
|
T3
|
102,5
|
Moyenne générale
|
103,78
|
CV=6,3%
A l'issu du tableau N°6 relatif au nombre des feuilles
après 30 jours, on constate que la moyenne de différents
traitements varie de 107 pour T2 à 101,3 pour T0.
Après l'analyse de la variance dans le tableau N°6
relatif nombre des feuilles après 30 jours mis en annexe, montre qu'il
n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les
traitements au seuil de 0,05.
4.7. NOMBRE DES FEUILLES A 45
JOURS
TABLEAU N°07 : RELATIF AU NOMBRE DES
FEUILLES APRES 45 JOURS
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
139
|
T1
|
145,3
|
T2
|
146
|
T3
|
139,3
|
Moyenne générale
|
142,4
|
CV=2,3%
Au regard du tableau N°07 relatif au nombre des feuilles
après 45 jours, on remarque la moyenne de différents traitements
varie de 146 pour T2 à 139 pour T0.
L'analyse de la variance telle que résumée dans
le tableau N°7 de l'ANOVA relatif au nombre des feuilles après 45
jours montre qu' qu'il existe de différences significatives entre les
blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.
4.8. AU TAUX D'ATTAQUE
TABLEAU N°08 : RELATIF AU TAUX D'ATTAQUE
PAR LES INSECTES EN POURCENTAGE
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
10
|
T1
|
10
|
T2
|
10
|
T3
|
15
|
Moyenne générale
|
11,25
|
CV=64,6%
A l'issu du tableau N°8 relatif au taux d'attaque par les
insectes, on remarque que la moyenne des différents traitements varie de
15% pour T3 à 10% pour T0,T1 et T2.
Après l'analyse de la variance telle que
résumée dans le tableau N°8 de l'ANOVA relatif au taux
d'attaque par les insectes, montre qu'il n'existe pas de différences
significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.
4.9 AU TAUX D'ATTAQUE
TABLEAU N°09 : RELATIF AU NOMBRE DES
FLEURS PAR PIED
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
155
|
T1
|
176
|
T2
|
181
|
T3
|
160
|
Moyenne générale
|
168
|
LSD=14,5 CV=5,4%
A la lecture du tableau N°09 relatif au nombre des
fleurs par pied, nous constatons que la moyenne de différents
traitements varie de 181 pour T2 à 155 pour T0.
L'analyse de la variance telle que résumée dans
le tableau N°09 de l'ANOVA relatif au nombre des fleurs par pied mis en
annexe montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.
4.10. NOMBRE DES
POIVRES PAR PIED
TABLEAU N°10 : RELATIF AU NOMBRE DES
POIVRES PAR PIED
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
147
|
T1
|
170,75
|
T2
|
205,25
|
T3
|
151,25
|
Moyenne générale
|
168,5625
|
CV=5%
Au regard du tableau N°10 relatif au nombre des poivres
par pied, on remarque que la moyenne de différents traitements varie de
205,25 pour T2 à 147 pour T0.
L'analyse de la variance telle que résumée dans
le tableau N°10 de l'ANOVA relatif au nombre des poivres par pied mis en
annexe montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
blocs et qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
traitements au seuil de 0,05.
4.11. POIDS D'UN POIVRE PAR PARCELLE EN
GRAMME
TABLEAU N°11 : RELATIF AU POIDS D'UN
POIVRE PAR PARCELLE EN GRAMME
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
53
|
T1
|
67,95
|
T2
|
70,65
|
T3
|
72,35
|
Moyenne générale
|
65,9875
|
LSD=6,02
CV=64,6%
A l'issu du tableau N°11 relatif au poids d'un poivre par
parcelle, on constate que la moyenne de différents traitements varie de
72,35g pour T3 à T3 à 53g pour T0.
Après l'analyse de la variance telle que
résumée dans le tableau N°11 de l'ANOVA relatif au poids
d'un poivre par parcelle mis en annexe montre qu'il n'existe pas de
différences significatives entre les blocs et qu'il n'existe pas de
différences significatives entre les traitements au seuil de 0,05.
4.12. RENDEMENT PARCELLAIRE
TABLEAU N°12 : RELATIF AU RENDEMENT
PARCELLAIRE EN KILOGRAMME
Traitements
|
Moyennes
|
T0
|
11,95
|
T1
|
16,9
|
T2
|
17,5
|
T3
|
14,65
|
Moyenne générale
|
15,25
|
LSD=1,11
CV=4,5%
Après récolte des résultats du tableau
N°12 relatif au rendement parcellaire montre que la moyenne de
différents traitements varie de 17,5Kg pour T2 à 11,85Kg pour
T0.
L'analyse de la variance telle que résumée dans
le tableau N°12 de l'ANOVA relatif au rendement parcellaire mis en annexe
montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs
et qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
traitements au seuil de 0,05.
4.13. RENDEMENT
TABLEAU N°13 : RELATIF AU RENDEMENT EN
TONNES PAR HECTARE
TRAITEMENTS
|
MOYENNES
|
T0
|
107,75
|
T1
|
169
|
T2
|
175
|
T3
|
119,5
|
Moyenne générale
|
142,8125
|
LSD=1,11
CV=4,8%
A l'issu du tableau N°13 relatif au rendement en tonnes
par hectare, on remarque que la moyenne de différents traitements varie
de 175 T/ha pour T2 à 107,75 pour T3.
L'analyse de la variance telle que résumée dans
le tableau N°13 de l'ANOVA relatif au rendement en tonnes par hectare, on
constate qu'il existe de différences significatives entre les blocs et
qu'il n'existe pas de différences significatives entre les traitements
au seuil de 0,05.
DISCUSSION DES RESULTATS
Les différentes données
récoltées au cours de notre expérimentation, sont d'abord
présentées dans différents tableaux et ensuite
interprétées ; Ainsi, il est important que certains
paramètres soient clarifiés.
Au cours de cette étude, les traitements ci -
après ont été utilisés :
ü T0 : témoin sans fertilisant ;
ü T1 : traitement avec application de 1o t de guano
comme fumure ;
ü T2 : traitement avec application de 20 t de guano
comme fumure ;
ü T3 : traitement avec application de 30 t de guano
comme fumure.
Tout au long de cette étude, divers paramètres
ont l'objet de nos observations, il s'agit notamment :
ü Taux de reprise en pourcentage ;
ü Largeur de feuille en centimètre (cm) ;
ü Hauteur de fleurs par pied ;
ü Nombre de fruits par pied ;
ü Poids moyen de fruits par pied en gramme (g) ;
ü Rendement parcellaire en kg/parcelle ;
ü Rendement en tonne par hectare (t/ha).
Au regard du tableau N°13 relatif au taux de reprise,
nous avons constaté que le témoin ressort un taux plus
élevé et nous constatons que ce taux varie selon les doses
croissantes c'est-à-dire plus que la dose augmente plus le taux devient
faible, cela pourra s'expliquer par le fait que au moment du repiquage la
matière organique utilisée n'était pas encore bien
décomposée ce qui a induit un meilleur taux de reprise au
témoin comparativement au traitements avec application du guano.
Quant à l'analyse de la variance sur le taux de reprise
montre que les différences entre les moyennes de traitements et les
répétitions sont déclarées non significatives.
Donc cette situation est remarquable pour les
paramètres à savoir :
§ Largeur feuille en centimètre (cm) ;
§ Hauteur des plants, nombre de fleurs par pied.
En ce qui concerne les observations liées à la
production, l'analyse de la variance révèle des
différences significatives entre les différentes doses
§ Nombre de fruits par pied ;
§ Poids moyen de fruits par pied en gramme (g) ;
§ Rendement en tonne par hectare (t/ha).
Pour ce qui concerne les données relatives au rendement
en tonne par hectare telles que consignées dans le tableau N°13,
nous constatons que les rendements sont en corrélation parfaite avec les
doses c'est-à-dire plus la dose augmente plus le rendement est aussi
élevé, ces résultats font suite avec ceux trouvés
par KONGOLO en 2008 ;selon lui ,il stipule que plus qu'on fertilise plus
les plantes sont en bonne croissance plus la productivité est
élevée , à ceci LUMPUNGU,2005 'ajoute que la
minéralisation lente de la matière organique notamment le guano
au long du cycle végétatif de la culture induit toujours un bon
rendement.
Notons cependant que la croissance et la production d'une
culture telle que le poivron sont fonction de la fertilité du sol,les
techniques culturales, la caractéristique variétale ainsi que les
éléments chimiques majeurs contenus dans une fumure tels
que : le phosphore, potassium et l'azote (KASONGO, 2012).
CONCLUSION
A l'issue de cette étude qui avait pour objectif, la
réponse de la culture de poivron (Capsicumannum L.) à la
dose croissante de la fumure organique dans les conditions
édapho-climatiques de Kamina.
Au regard des résultats obtenus, il est possible
d'avoir un rendement satisfaisant en fertilisant les plants de poivron
(Capsicumannuum L.) avec le guano.
Lorsqu'on considère le traitement d'une manière
individuelle, nous avons constaté ce qui suit :
ü Le poivron sans traitement (T0) ressort avec un
rendement de 11,95t/ha ;
ü Les parcelles traitées avec utilisation de 10
tonnes /ha donne un rendement de 15t/ha ;
ü Les parcelles traités avec utilisation de 20
tonnes /ha donne un rendement de 17t/ha ;
ü Les parcelles traitées avec utilisation de 30
tonnes /ha donne un rendement de 13 T/ha.
De ce qui précède, nous demandons que le guano
pourra être vulgarisé dans nos conditions d'expérience
étant donné qu'il a induit un rendement significativement
supérieur comparativement au témoin.
Que d'autres études soient menées dans le temps
et dans l'espace avec l'utilisation d'autres variétés à
fin de bien produire ce légume dans notre milieu.
ANNEXES
TABLEAU N°01 DE L'ANOVA RELATIF AU TAUX DE
REPRISE
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
129049,75
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
218,75
|
72,92
|
0,01
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
168,7
|
56,25
|
0,003
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
128662,25
|
14295,81
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°02 DE L'ANOVA RELATIF A LA HAUTEUR
DE LA PLANTE APRES 45 JOURS
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
27
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
3
|
1
|
0,44
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
3,5
|
1,17
|
0,51
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
20,5
|
2,28
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°03 DE L'ANOVA RELATIF A LA HAUTEUR
DE LA PLANTE APRES 30 JOURS
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.CAL
|
FTH0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
19,4575
|
-
|
-
|
-
|
-
|
BLOC
|
3
|
5,1875
|
1,73
|
1,29
|
3,86
|
NS
|
TRAITEMENT
|
3
|
2,1875
|
0,73
|
0,54
|
3,86
|
NS
|
ERREUR
|
9
|
12,0625
|
1,34
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°04 DE L'ANOVA RELATIF A LA HAUTEUR
DE LA PLANTE APRES 45 JOURS
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
117
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
49,5
|
16,5
|
2,85
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
15,5
|
5,17
|
0,89
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
52
|
5,78
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°05 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES
FEUILLES APRES 15 JOURS
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
474,9375
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
45,6875
|
15,23
|
0,61
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
204,1875
|
68,0625
|
2,72
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
225,0625
|
25,0069
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°06 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES
FEUILLES APRES 30 JOURS
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
739
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
276
|
92
|
2,13
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
74,5
|
24,83
|
0,56
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
388,5
|
43,17
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°07 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES
FEUILLES APRES 45 JOURS
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
381,75
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
118,25
|
62,75
|
6,05
|
3,86
|
*
|
Traitement
|
3
|
170,25
|
56,75
|
5,48
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
93,25
|
10,361
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°08 DE L'ANOVA RELATIF AU TAUX
D'ATTAQUE PAR LES INSECTES
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
575
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
25
|
8,33
|
0,15
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
75
|
25
|
0,47
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
475
|
52,78
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°09 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES
FLEURS PAR PIED
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
3488,4375
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
861,1875
|
287,0625
|
3,51
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
1890,1875
|
630,0625
|
7,69
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
737,0625
|
81,8958
|
-
|
-
|
-
|
TABLEAU N°10 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES
POIVRES PAR PIED
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
2619,75
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
444,25
|
148,08
|
2,08
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
1535,25
|
511,75
|
7,19
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
640,25
|
71,14
|
-
|
-
|
-
|
LSD=13,49
TABLEAU N°11 DE L'ANOVA RELATIF AU POIDS D'UN
POIVRE PAR PARCELLE
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
1079,1575
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
12,5075
|
4,169
|
0,29
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
938,9875
|
312,996
|
22,07
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
127,6625
|
14,18
|
-
|
-
|
-
|
ZZ LSD=6,02
TABLEAU N°12 DE L'ANOVA RELATIF AU RENDEMENT
PARCELLAIRE
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
81,76
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
1,325
|
0,44
|
0,92
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
76,14
|
25,38
|
52,86
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
4,295
|
0,48
|
-
|
-
|
-
|
LSD=1,11
TABLEAU N°13 DE L'ANOVA RELATIF AU RENDEMENT
EN TONNES PAR HECTARE
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
8176
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
132,5
|
44,17
|
0,93
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
7614
|
2538
|
53,19
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
429,5
|
47,72
|
-
|
-
|
-
|
RENDEMENT E N TONNES PAR
HECTARE
TRAITEMENT
|
BLOC A REPETITION
|
TOTAL
|
MG
|
1
|
2
|
3
|
4
|
T0
|
108
|
124
|
116
|
130
|
478
|
119,5
|
T1
|
170
|
166
|
172
|
168
|
676
|
169
|
T2
|
179
|
170
|
176
|
175
|
700
|
175
|
T3
|
152
|
136
|
143
|
155
|
586
|
107,75
|
TOTAL
|
609
|
596
|
607
|
628
|
2440
|
571,25
|
CV=2440
v SCT = 8176
v SC Bl = 132,5
v SC Tr = 7614
v SC Err = 429,5
ANOVA
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
F.th0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
8176
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
132,5
|
44,17
|
0,93
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
7614
|
2538
|
53,19
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
429,5
|
47,72
|
-
|
-
|
-
|
TAUX DE REPRISE
TRAITEMENT
|
BLOC A REPETITION
|
TOTAL
|
MG
|
1
|
2
|
3
|
4
|
T1
|
90
|
100
|
100
|
100
|
390
|
97,7
|
T2
|
100
|
100
|
90
|
100
|
390
|
97,7
|
T3
|
100
|
30
|
80
|
100
|
370
|
92,5
|
T4
|
90
|
80
|
90
|
100
|
360
|
90
|
TOTAL
|
380
|
370
|
360
|
800
|
1510
|
377,5
|
v C = 142506,25
v SCT = 129049,75
v SC Bl = 218,75
v SC Tr = 168,75
v SC Err = 128662,25
ANOVA
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
²115
|
129049,75
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
218,75
|
72,92
|
0,01
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
168,7
|
56,25
|
0,003
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
128662,25
|
14295,81
|
-
|
-
|
-
|
HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 15 JOURS EN
CENTIMETRE
TRAITEMENT
|
BLOC A REPETITION
|
TOTAL
|
MG
|
1
|
2
|
3
|
4
|
T1
|
11
|
12
|
12
|
11
|
46
|
11,5
|
T2
|
11
|
²10
|
12
|
12
|
45
|
11,3
|
T3
|
14
|
12
|
10
|
11
|
47
|
11,8
|
T4
|
12
|
14
|
10
|
14
|
50
|
12,5
|
TOTAL
|
48
|
48
|
44
|
48
|
188
|
11,775
|
CV=12,8%
v C = 2209
v SCT = 27
v SC Bl = 3
v SC Tr = 3,5
v SC Err = 20,5
ANOVA
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
27
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
3
|
1
|
0,44
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
3,5
|
1,17
|
0,51
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
20,5
|
2,28
|
-
|
-
|
-
|
HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 30 JOURS EN
CENTIMETRE
TRAITEMENT
|
BLOC A REPETITION
|
TOTAL
|
MG
|
1
|
2
|
3
|
4
|
T1
|
34
|
30
|
32
|
31
|
127
|
31,8
|
T2
|
32
|
30
|
31
|
32
|
125
|
31,3
|
T3
|
31
|
32
|
30
|
32
|
123
|
31,5
|
T4
|
32
|
32
|
30
|
32
|
126
|
31,5
|
TOTAL
|
129
|
124
|
123
|
125
|
501
|
31,35
|
CV=3,7%
v C = 15687,5625
v SCT = 19,4575
v SC Bl = 5,1875
v SC Tr = 2,1875
v SC Err = 12,0625
ANOVA
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
19,4575
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
5,1875
|
1,73
|
1,29
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
2,1875
|
0,73
|
0,54
|
3,86
|
NS
|
Erreur
|
9
|
12,0625
|
1,34
|
-
|
-
|
-
|
NOMBRE DES POIVRES PAR PIED
TRAITEMENT
|
BLOC A REPETITION
|
TOTAL
|
MG
|
1
|
2
|
3
|
4
|
T1
|
162
|
156
|
132
|
138
|
588
|
147
|
T2
|
171
|
170
|
159
|
162
|
662
|
205,25
|
T3
|
170
|
168
|
174
|
171
|
683
|
170,75
|
T4
|
161
|
149
|
158
|
137
|
605
|
151,25
|
TOTAL
|
664
|
643
|
608
|
2538
|
634,5
|
|
v C = 402590,25
v SCT = 2619,75
v SC Bl = 444,25
v SC Tr = 1535,25
v SC Err = 640,25
ANOVA
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
2619,75
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
444,25
|
148,08
|
2,08
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
1535,25
|
511,75
|
7,19
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
640,25
|
71,14
|
-
|
-
|
-
|
POIDS D'UN POIVRE
TRAITEMENT
|
BLOC A REPETITION
|
TOTAL
|
MG
|
1
|
2
|
3
|
4
|
T1
|
56
|
54
|
44
|
58
|
212
|
53
|
T2
|
70
|
67,8
|
68,4
|
65,6
|
271,8
|
67,95
|
T3
|
70,2
|
71,4
|
73
|
68
|
282,6
|
70,65
|
T4
|
72
|
71,8
|
73
|
72,6
|
289,4
|
72,35
|
TOTAL
|
268,2
|
265
|
258,4
|
264,2
|
1055,8
|
263,95
|
v C = 69669,6025
v SCT = 1079,1575
v SC Bl = 12,5075
v SC Tr = 938,9875
v SC Err = 127,6625
ANOVA
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
1079,1575
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
12,5075
|
4,169
|
0,29
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
938,9875
|
312,996
|
22,07
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
127,6625
|
14,18
|
-
|
-
|
-
|
RENDEMENT PARCELLAIRE EN
KILOGRAMME
TRAITEMENT
|
BLOC A REPETITION
|
TOTAL
|
MG
|
1
|
2
|
3
|
4
|
T1
|
10,8
|
12,4
|
11,6
|
13
|
47,8
|
11,95
|
T2
|
17
|
16,6
|
17,2
|
16,8
|
67,6
|
16,9
|
T3
|
179
|
17
|
17,6
|
17,5
|
70
|
17,5
|
T4
|
15,2
|
13,6
|
14,3
|
15,5
|
58,6
|
14,65
|
TOTAL
|
60,9
|
59,6
|
60,7
|
62,8
|
244
|
61
|
v C = 3721
v SCT = 81,76
v SC Bl = 1,325
v SC Tr = 76,14
v SC Err = 4,295
ANOVA
SV
|
DDL
|
SC
|
CM
|
F.cal
|
Fth0,05
|
CONCLUSION
|
TOTAL
|
15
|
81,76
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Bloc
|
3
|
1,325
|
0,44
|
0,92
|
3,86
|
NS
|
Traitement
|
3
|
76,14
|
25,38
|
52,86
|
3,86
|
*
|
Erreur
|
9
|
4,295
|
0,48
|
-
|
-
|
-
|
LISTE DES ABREVIATIONS
§ CV : Coefficient de variance
§ SV : Source de variance
§ CM : Carré moyen
§ F.Cal : Fiché calculé
§ F.th0,05 : Fiche
théorique à 0,05
§ C : Facteur correctif
§ CME : Carré moyen Erreur
§ XG : Moyenne de la moyenne
§ NS : Non significative
§ * : Significative
§ L : bloc ou répartition
§ n : Traitement
§ ANOVA : Analyse de la variance
§ TG : Total général
§ N : nombre des observations.
Formules de l'Analyse de la variance
ü Somme carré total (SCT) =
SCT - C
ü Somme carré bloc (SCB) =
ü Somme carré traitement (SCT) =
ü Somme carré erreur (SCE) = SCT
-SCB - SCT
ü CV = X 100
ü DDL =
ü CM =
ü F.Cal =
ü C =
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE....................................................................................................
I
DEDICACE....................................................................................................
II
REMERCIEMENTS..........................................................................................
III
INTRODUCTION
I
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES
4
PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LE
POIVRON
4
1.1. IMPORTANCE DU POIVRON
4
2.2. COMPOSITION CHIMIQUE DU POIVRON
5
1.3. ORIGINE ET DIFFUSION
5
1.4. MORPHOLOGIE
6
1.4.1. Racines
6
1.4.2. Tiges
6
1.4.3. Feuilles
6
1.4.4. Fleurs
7
1.4.5. Fruits
7
1.4.6. Graines
7
1.5. SYSTEMATIQUE DU POIVRON (capsicumannuum)
7
1.6. EXIGENCES ECOLOGIQUES DU POIVRON
7
1.7. TECHNIQUES CULTURALES
8
1.7.1. LE CHOIX DU TERRAIN
8
1.7.2. SEMIS ET REPIQUAGE
8
1.7.2.1. SEMIS
8
1.7.2.2. REPIQUAGE
9
1.8. MALADIES ET RAVAGEURS
9
1.8.1. MALADIES
9
1.8.2. RAVAGEURS
9
1.8.3. ENNEMIS DU POIVRON
9
1.8.4. TRAITEMENT
9
1.9. RENDEMENT
10
1.10. CONSERVATION
10
CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITES SUR LES FUMURES
ORGANIQUES
11
2.1. DEFINITION DES FUMURES
11
2.1.1. FUMURE ORGANIQUE
11
2.2. SOURCE DES FUMURES ORGANIQUES
12
2.3. ROLES DES FUMURES ORGANIQUES DANS LE SOL
12
2.4. QUALITES DES FUMURES ORGANIQUES
13
2.5. TYPES DES FUMURES ORGANIQUES
13
2.5.1. FUMURES ORGANIQUES D'ORIGINE ANIMALE
14
2.5.1.1. FIENTE DES VOLAILLES
14
2.5.1.1.1. GUANO
14
v COMPOSITION CHIMIQUE EN ELEMENTS
FERTILISANTS DE GUANO
14
2.6. FORMES DES FUMURES ORGANIQUES DU SOL
15
2.7. AVANTAGES DES FUMURES ORGANIQUES DANS LE
SOL
16
2.8. INCONVENIENTS DES FUMURES ORGANIQUES
16
2.9. DECOMPOSITION DE LA FUMURE ORGANIQUE
16
2.10. L'HUMUS
17
CHAPITRE TROISIEME : MILIEU, MATERIELS ET
METHODE
18
3.1. Milieu
18
3.1.1. Situation géographique du milieu
d'étude
18
3.1.1.1.Relief
18
3.1.1.2. Climat
18
3.1.1.3. Température
19
3.1.1.4. Précipitations
19
3.1.1.5. Végétation
19
3.1.1.6. Hydrographie
20
3.1.1.7. Sols
20
3.1.2. Activité
économique
20
3.1.3.PRESENTATION DU SITE EXPERIMENTAL
20
3.1.3.1. Localisation du site
expérimental
21
3.2. Matériels
21
3.2.1. Matériels biologiques
21
3.2.2. Matériels fertilisants
21
3.2.3. Matériels aratoires
22
3.3. METHODE
22
3.3.1. CHOIX ET PREPARATION DU TERRAIN
22
3.3.2. DISPOSITIF EXPERIMENTALE
22
v FIGURE DE DISPOSITIF
EXPERIMENTAL
23
CHAPITRE QUATRIEME : PRESENTATION,
INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
25
DISCUSSION DES RESULTATS
33
CONCLUSION
35
ANNEXES
36
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