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Essai de la fumure organique sur le rendement de la culture de piment "capsicum frutescens" à  Kamina


par Héritier Mpyana Mwanabute
UNIKAM - Graduat 2021
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Il n'y a nul art au monde qui ait requis plus de philosophies que l'Agriculture

PALISSY

DEDICACE

A vous mes tendres parents NGOY SEYA BWANGA Raoul et ILUNGA WA ILUNGA NELLY, pour votre grand amour, votre sens de responsabilité envers nous vos enfants. Les mots me manquent pour vous exprimer la sincérité de ma gratitude. Je vous suis très reconnaissant pour tous vos efforts et sacrifices grâce auxquels vous avez fait de moi un homme. A travers ce travail, veillez retrouver l'expression de ma plus grande reconnaissance et de tout mon amour envers vous mes parents.

A toute ma famille, je dédie ce travail

SEYA NGOY Fabien

REMERCIEMENT

Ce travail de fin de cycle est l'oeuvre de longue haleine de grande assiduité. Cependant nos efforts personnels n'auraient point suffit pour le réaliser, c'est ainsi qu'il est de notre devoir de remercier tous ceux qui ont apporté une pierre son édification.

Nous tenons à remercier le Recteur de l'université de kamina ; Professeur BANZA LENGE KIKWIKE Paulin ainsi que toutes les autorités décanales de la faculté des sciences agronomiques, je cite le Pr. André HOUSSAIN doyen de la faculté, le CT. Dr David KAZADI LUBAMBA vice doyen chargé de l'enseignement, le CT. Ir Nathan MALOBA KAZADI vice doyen chargé de la recherche, ainsi que tout le corps enseignant de ladite faculté qui a contribué à notre formation intellectuelle.

Nous remercions également notre directeur l'assistant Ingénieur KASONGO WA ILUNGA Ernest qui en depit de ses multiples occupations a bien voulu dirigé ce travail.

Mes remerciements à l'Ir. TSHINKOBO Josué pour sa contribution à ce travail et à ma connaissance personnelle.

A vous mes camarades MONGA SEYA Guelord, SEYA WA TUMBULA Samuel et MASENGO WA MBUYA Bertholin, ainsi que d'autres compagnons avec qui nous avons traversés vents et marrées à la quête du savoir, un mot d'amour envers vous.

SEYA NGOY Fabien

RESUME

Cette présente expérimentation a été conduite dans la ville de KAMINA sur le rendement de la culture du poivron ( Capscicumannum) à la dose croissante de la matière organique cas du guano .

Pour atteindre notre objectif, une expérimentation a été installée suivant le dispositif en blocs complets randomisé avec quatre traitements répliqués quatre

Ainsi les résultats ci- après ont été trouvés lorsque les doses croissantes de guano ont été obtenus :

T1 Ressort avec un rendement de 15 tonnes / hectare,

T2 Ressort avec un rendement de 17 tonnes / hectare,

T3 Ressort avec un rendement de 13 tonnes / hectare ;

Mots clés ; rendement, culture, Poivron, dose croissante, matière organique, guano

INTRODUCTION

L'agriculture demeure le pivot de la plupart des économies des pays africains en fournissant près de 70% des revenus et constitue donc l'activité principale qui pourvoit aux besoins de populations rurales. Les pénuries alimentaires dues aux sècheresses récurrentes et aux fluctuations des prix des denrées alimentaires sur le marché international, rendent la population rurale de ces régions très dépendantes du climat et de l'aide extérieure (DANIEL, 2013).

L'agriculture en République Démocratique du Congo occupe 50% du PIB et c'est le secteur qui occupe la majorité de la population soit 80% (MUKOBO M., 2012). La RDC dispose des atouts incomparables en ce qui concerne les terres agricoles, la RDC dispose de plus de 80millions d'hectares arables et dont plus ou moins 10% seulement sont exploités. Elle dispose d'autant plus de 4millions d'hectare des terres irrigables, mais plus ou moins 3% seulement sont exploité. Son climat bien diversifié, son important réseau hydrographique lui permettent de pratiquer une gamme des spéculations agricoles s'étalant tout au long de l'année (Vincent K., et al 2014).

La sécurité alimentaire demeure de nos jours une préoccupation dans les Pays du monde entier actuellement confrontés aux perturbations climatiques et à une crise économique. La couverture alimentaire demeure insuffisante. La F.A.O avance le nombre de 923 millions de personnes souffrant de la faim en 2007, soit une augmentation de plus de 80 millions par rapport à la période de référence 1990-1992 (ANONYME, 2008).

La situation de l'insécurité alimentaire tient à une baisse de la production agricole mondiale due en partie aux aléas climatiques, la dégradation continue des sols, les sècheresses à répétition auxquelles s'ajoute l'explosion démographique (KROLL, 2008).

Actuellement, les problèmes d'accès à une nourriture saine et suffisante constituent toujours une question mondiale à laquelle toute l'humanité continue à faire face ; surtout dans les pays pauvres où la malnutrition et la sous-alimentation restent des situations assez courantes et accentuées en zones rurales (DIOBAS, 2005).

Malgré ces potentialités, la RDC demeure jusqu'à présent un pays mal classé dans le monde et où l'insécurité alimentaire sévit sa population. Les causes de ce fléau dans ce pays sont l'augmentation démographique, la baisse de la production agricole et les déplacements massifs des populations à cause des conflits armés (Anonyme, 2009). En effet, la production agricole congolaise a baissée de manière disproportionnelle à l'explosion démographique.

Les cultures légumières réagissent de manière spécifique aux conditions locales de température et d'insolation. Elles sont également très exigeantes en ce qui concerne les caractéristiques chimiques et physiques des sols, qui doivent être riches en matière organique et bien drainés. (ANONYME, 2014).

Face à cette situation, nous nous sommes proposés de faire une étude sur la réponse de la culture du poivron(Capsicumannum) à la dose croissante de la fumure organique cas de guano dans les conditions édapho-climatiques de Kamina ; afin d'abord de vulgariser cette culture dans la pratique courante des agriculteurs et mettre à la disposition des paysans un mode de fertilisation moins couteux et accessible à tous au cas où les résultats de cette étude s'avéraient positifs, ; c'est à dire plus productif .

Au cours de cette étude, nous nous sommes posés comme préoccupation :

ü Quelle influence auraient les doses croissantes de guano sur le rendement de cette culture à Kamina ?

Nous osons croire que toute matière organique aurait toujours une influence directe sur rendement de culture.

Pour parvenir aux résultats biens fiables, nous avons fait appel à la méthode expérimentale avec comme dispositif expérimental le bloc complet randomisé ; ayant quatre traitements répétés quatre fois ; sur une période de quatre mois allant de mars à juillet 2020.

Outre, l'introduction, notre travail est subdivisé en deux grandes parties dont la première est consacrée aux considérations théoriques et comprend deux chapitres dont le premier relatif aux généralités sur le poivron et la seconde porte sur les fumures organiques.

La deuxième partie sur les considérations pratiques et comprend le troisième chapitre et le quatrième chapitre :

ü La troisième traite sur le Milieu, Matériels, et Méthodes ;

ü Le quatrième chapitre s'occupe des Résultats et Discussion.

En fin intervient la conclusion et les suggestions qui mettent fin à ce travail.

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES

PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LE POIVRON

1.1. IMPORTANCE DU POIVRON

Le poivron dénomméCapsicumAnnuum, dans sa composition chimique Il regorge en son sein beaucoup de vitamines du groupe B, celles-ci aident l'organisme à épuiser l'énergie dont il a besoin dans les aliments ainsi qu'à former des globules rouges.

D'après diverses études réalisées dans le cadre de la recherche, le poivron pourrait contribuer à stimuler les métabolismes probablement à cause de sa teneur en vitamine B.

Ce poivron est incontournable en cuisine, on se retrouve dans le cahier de recette les cuisines du monde (ANONYME, 2014).

Son fruit classé dans la catégorie de baies contient un alcaloïde appelé capsaïcine, elle est la source délimitant la sensation de chaleur produit par le piment.

La concentration en capsaïcine est très variable au sein des baies également d'une espèce à l'autre, d'une variété à l'autre au sein d'une espèce.

La capsaïcine est fabriquée pour les glandes situées à la jureras du placenta et de la paroi de la baie (Jean Gautier 2008).

Ø Propriétés médicales du poivron

Sur le plan médicinal est utilisé dans le traitement les inflammations de la bouche ou du rectum ou encore pour traiter les otites.

Le poivron est bon pour la mémoire, il contient une substance, la lutéoléine, une flavine qui agit en activant des circuits neuronaux impliqués dans l'apprentissage. Il est aussi une source d'anti cancer.

2.2. COMPOSITION CHIMIQUE DU POIVRON

Les piments dans leur ensemble sont des fruits colorés en général en rouge certains en jaune, orange. Ils contiennent :

ü Beaucoup de vitamines (50 à 250mg pour 100g) ;

ü Des piments caroténoïdes dont la teneur augmente quand le fruit mûrit (capsanthise, alpha, carotène) ;

ü Des substances (alcaloïdes) à la valeur piquante dont la plus abondante est la capsaïcine. La tenue en est variable selon le cultivar, quasi nulle chez le poivron doux, elle atteint 1% chez le piment en rage. Dans le piment séché, on trouve : Eau (8%), protéine (15%), liquide (11%), glucides (33%), cellulose (25%), 14mg de vitamine PP pour loog et 100 microgrammes de vitamines à exprimer en retard pour 100g (Jean Gautier et G. Anais, 1983).

1.3. ORIGINE ET DIFFUSION

Le poivron est un groupe de cultivars de l'espèce Capsicumannuum, il comprend des variétés à fruit doux (sweetpepers, en Anglais) et des variétés à fruits piquant.

Toutes les variétés à fruit piquant sont appelés piments (hot peppers en Anglais).

Les poivrons sont originaires de l'Amérique du sud. Il a été cultivé pour la première fois au Mexique. Des graines vielles de 5000 ans y ont été retrouvées des fouilles archéologiques.

Le poivron fait partie de la famille de solanacée ; Tel que l'aubergine, la tomate, la carotte, etc...

Le piment à l'origine du poivron s'est d'abord répandu en Europe au XVe Siècle. Ce n'est qu'au XVIIIe Siècle que sa version douce est devenue populaire dans nos contrées.

Le poivron et le piment sont issus du même arbuste (Anonyme 2012).

TABLEAU N°01 LES PRINCIPAUX PRODUCTEURS MONDIAUX

Pays

Surface cultivée (Mha)

Rendement (Q/ha)

Production (Mt)

Chine

0,603

191,3

14,033

Mexique

0,141

131,79

1,690

Indonésie

0,155

35,5

1,100

Turquie

 
 

1,090

Espagne

0,022

451,9

1,065

Etats-Unis

0,032

265,1

0,855

Nigeria

0,091

79,11

0,723

Egypte

0,026

148,8

0,475

Corée du sud

0,077

49,7

0,345

Italie

0,014

251,2

0,252

Monde

1,654

140,5

26,056

(Source wikipédia.com)

La France en produit 27,000 t, mais en importe 115,000 t, principalement d'Italie et d'Espagne.

Les principaux producteurs mondiaux sont la Chine, suivie du Mexique de la Turquie et de l'Espagne etc.

1.4. MORPHOLOGIE

Le poivron est une plante maraichère qui se présente sous la forme d'un petit buisson de 1m à 1,5 de haut.

1.4.1. Racines

Son système racinaire est pivotant et profond avec des nombreuses racines.

1.4.2. Tiges

Les tiges de la base ont tendance à se lignifier. La plante atteint 40 à 50cm de haut en général à la suite d'une germination ayant durée de 7 à 15 jours.

1.4.3. Feuilles

Les feuilles brillantes, alternes, lancéolées, se terminant en pointe, sont d'un vert brillant.

1.4.4. Fleurs

Les fleurs, nombreuses et petite, sont blanches, à pétales soudés et pointus, au nombre de 6 à 8.

1.4.5. Fruits

Le fruit est une baie d'un type particulier, la pulpe, relativement mince et formant une espèce de capsule entourant un placenta plus ou moins volumineux portant de nombreuses graines. Extérieurement, la peau est lisse et brillante, de couleur vert brillant avant maturité, elle prend à maturité une couleur vive, en général rouge, mais aussi jaune, orangé, violet, marron, noir...

1.4.6. Graines

Les graines sont petites, plates, réniformes, de couleur crème.

1.5. SYSTEMATIQUE DU POIVRON (Capsicumannuum)

D'après cronquist (1981), le poivron appartient au :

v Règne : Plante ;

v Division :Magnoliophyta ;

v Classe : Magnoliopsida ;

v Ordre : Solanales ;

v Famille : Solanaceae ;

v Genre : Capsicum ;

v Espèce : Capsicumannuum.

1.6. EXIGENCES ECOLOGIQUES DU POIVRON

Le poivron est une plante maraichère le plus exigeante en température est moins exigeant sur l'ensoleillement que la tomate. Lorsque la température journalière se situe entre 21° et 25°C, le poivron présente un développement optimal. Tout excès de chaleur (Sup. à 30°C) a pour effet de retarder la croissance, de provoquer la chute des feuilles et d'entraver le développement des fruits éclairement de rayonnement solaire est de l'ordre 50 à 60% dans des zones tropicales surtout pour les jeunes plantes repiquées. (Anonyme, 1999).

Les besoins en eau du poivron sont relativement élevés. En climat sahéliens, il faut compter 1.100 à 1.200 mm (aspersion) pour un cycle complet.

Cette plante préfère des sols meubles sablo-limoneux qui sont ni trop lourd ni trop léger, profond, bien drainé, riche en matière organique riche, sa tolérance à l'acidité du sol est moyenne (PH 5,5 à 6,8) (skired et al, 2005).

1.7. TECHNIQUES CULTURALES

Le complet technique cultural couvre les différentes étapes suivantes que comprend l'exploitation d'une culture donnée.

ü Choit du terrain

ü Semis et repiquages

1.7.1. LE CHOIX DU TERRAIN

Il faut :

- Choisir un endroit facile et le plus près possible d'un point d'eau. Cette eau doit être de bonne qualité et disponible en quantité suffisante ;

- Choisir un terrain plat, avec un sol léger et bien donné ;

- Protéger la pépinière du vent par une brise vent, et des pluies par ombrage. (Anonyme).

1.7.2. SEMIS ET REPIQUAGE

1.7.2.1. SEMIS

Selon le dictionnaire de poche Larousse ; semis signifie l'action, manière de semer ; terrain ensemencé ou plaire de végétaux en graine.

Semer consiste à mettre des graines de qualité convenable en vue de les faire germer la production de plante se fait en pépinière.

Le semis en pépinière offre plusieurs avantages :

Ø Une économie de graines : tous les plants levés peuvent ensuite être repiqués tandis que dans le semis en place il faut sacrifier les plantes en trop (éclair usage) ;

Ø Une économie d'espèce de temps : pendant les trois ou quatre semaines nécessaires aux plantes pour grandir avant d'être repiqués, ils n'utilisent qu'une petite surface de terrain, pendant ce temps, la planche ou ils doivent être transplantés peut encore être occupée par la culture précédente ;

Ø Une économie d'eau : il y a moins de perdue quand on arrose que la petite surface de la pépinière ;

Ø On peut établir la pépinière soit en pleine terre, soit dans des caissettes.(Notes de cours le jardin en zone tropicale p.22).

1.7.2.2. REPIQUAGE

Les plantes semées en pépinière doivent être transplantées quand, elles sont suffisamment développées. Les plantes sont aussi plus vigoureuses car le repiquage développe les racines et renforce le pied.

1.8. MALADIES ET RAVAGEURS

1.8.1. MALADIES

Les maladies sont causées par trois agents infectieux différents soit une bactérie, un champignon et un virus, il s'agit respectivement de la tache bactérienne de la sclérotinuose et du virus de la Mosaïque du concombre (Hugues du priez et Philipe de Luner, 1987)

1.8.2. RAVAGEURS

Les principaux ravageurs du poivron nous avonsles trématodes, trips, pucerons, mouches blanches, noctuelles (chenille), araignée rouge.

1.8.3. ENNEMIS DU POIVRON

Le poivron subit l'attaque d'ovariens et de puceron des bactéries peuvent aussi créer des taches brunes sur le feuillage une absence de chaleur ou un excès d'humidité provoquera inévitablement une pourriture ( http://www.Deco.fr,plante-potagère ).

1.8.4. TRAITEMENT

Des fongicoles peuvent être nécessaires pour contrôler les pathogènes durant la période de forte pression d'inoculation.

L'insecticide est très important dans la culture de poivron.

1.9. RENDEMENT

Les rendements varient de 100 à 2500 boites, à l'hectare en fonction de techniques utilisées, on peut espérer récolter entre trois et sept fruits par plant dans le cas du poivron et plusieurs dizaines dans le cas de petit piment (François couplant 2000).

1.10. CONSERVATION

Le poivron se conserve dans un réfrigérateur si c'est frais 2 à 6 mois, on le conserve aussi en boîte donc faire griller le poivron puis enlever la peau, mettre du vinaigre, du sel, l'huile d'olive, feuille de laurier et on met ça au réfrigérateur. (Source http://fr.wikipedia.org)

CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITES SUR LESFUMURES ORGANIQUES

D'après la F.A.O, les fumures organiques, comprennent les déchets végétaux, animaux et humains. Parmi les plus importantes, on peut citer le fumier de ferme, compostes, les engrais verts et les divers produits animaux de rebut.

La plupart des fumures organiques sont de nature volumineuse. Elles ne contiennent que peu d'éléments fertilisants et leur principal intérêt est d'apporter de la matière organique au sol.

Sauf si elles sont apportées en grande quantité, elles ne contribuent que peu à la nourriture des plantes. Cependant la matière organique apportée sous forme de fumure remplit certaines autres fonctions essentielles. Elle favorise l'activation microbienne du sol et améliore la structure, l'aération et la capacité de détention en eau, le rendant ainsi apte à une meilleure réponse aux facteurs de production moderne, dont les engrais, les variétés améliorées et l'irrigation. Elle fournit aussi des oligo-éléments et rend les phosphates plus assimilables par les plantes.

Leur encadrement fait que les formes organiques ne sont guère transportables sur des longues distances qu'il n'est pas bon marché de créer des installations de stockage pour des grandes quantités. Dans les pays où la main d'oeuvre est rare ou chère, le traitement des fumures organiques entant que telle, est rarement prioritaire, de sorte que les meilleures perspectives pour leur utilisation de plus en plus efficace semblable se trouver dans certains pays en développement (AHUJAL. P, 2013).

2.1. DEFINITION DES FUMURES

Elle désigne l'amendement du sol réalisé par l'apport de fumier et par extension, tout type d'amendement ou d'engrais ( www.cnrte.Fr/ détention fumure).

2.1.1. FUMURE ORGANIQUE

Les matières organiques du sol sont par opposition aux constituants minéraux, toutes ces substances biologiques d'origine végétale ou animale présentes dans le sol. (AHUJAL. P, 2013)

2.2. SOURCE DES FUMURES ORGANIQUES

Les fumures sont de sous-produits de valeur de l'agriculture et des industries agricoles, d'organe végétal ou animal. Les ressources organiques disponibles comprennent le fumier de ferme et les excréments des animaux, les déchets et résidus, les autres humains, ainsi que divers déchets industriels.

2.3. ROLES DES FUMURES ORGANIQUES DANS LE SOL

Nous pouvons caractériser l'intérêt des engrais organiques de la façon suivante :

Les engrais organiques nourrissent le sol avant de nourrir les plantes. Ils se décomposent comme tous les déchets de la matière vivante ;

Les engrais organiques améliorent la structure du sol. L'humus et l'argile s'assemblent pour former le ciment argilo-humique nécessaire à la construction de grumeaux. La structure grumeleuse du sol obtenue grâce à la présence du ciment argilo-humique et favorable à la pénétration des racines et à leur aération.

Comme l'argile, la matière organique, surtout lorsqu'elle est transformée en humus, capte et retient les sels minéraux sous forme d'ions, elle les met en réserve. C'est important, car s'ils ne sont pas capturés et retenus, les sels minéraux risquent de s'échapper avec l'eau vers le sous-sol, ils sont alors perdus pour les plantes qui se développent dans la couche arabe.

Les engrais organiques sont favorables à l'humidité du sol. Tout ce vit contient de l'eau tant qu'ils ne sont pas entièrement décomposés, les déchets de la matière vivante retiennent de l'eau.

Les engrais organiques contiennent des substances très diversifiées qui, même en très petite quantité, aident les plantes à pousser ou à résister aux maladies. (ANDERSON JM, 1993).

2.4. QUALITES DES FUMURES ORGANIQUES

Toutes les matières organiques n'ont pas les mêmes qualités sur le plan de la fertilité des sols.

Certaines sont trop sèches comme le bois composé en majeure partie de lignine, ou la paille qui est faite de cellulose. Ces matières longues à minéraliser, sont composées d'une très forte proportion de carbone. Aucune plante ne peut se nourrir directement de bois et de paille ;

D'autres matières se décomposent beaucoup plus facilement. Elles contiennent moins de carbones et beaucoup plus d'azotes, elles sont envahies par des champignons et des bactéries et entrent rapidement dans la chaine alimentaire de l'humification. Les excréments animaux sont dans cette catégorie parce que les fourrages et les pailles ingérées ont déjà été décomposées dans la très efficace chaine alimentaire intestinale des animaux.

Certaines matières organiques contiennent des toxiques qui limitent la minéralisation biologique, pensons par exemple aux litières d'eucalyptus qui ne se décomposent que très lentement.

L'engrais organique qui contient une forte proportion d'azote (rapport C/N faible) sera plus vite décomposé en se différents minéraux et ceux-ci seront rapidement mis à la disposition des racines. Inversement élevé, si C/N est élevé, la minéralisation est plus lente.

Si les déchets végétaux disponibles comportent une trop grande proportion de lignine et de cellulose, mieux vaut les laisser se décomposer d'abord en fosse de compostage, ou comme litière dans les étables, avant de les rependre sur les cultures. (ANDERSON JM, 1993).

2.5. TYPES DES FUMURES ORGANIQUES

Nous distinguons deux types des matières organiques, celle d'origine animale et celle d'origine ayant toutes diverses sources et dont le traitement peut être varié. (EMILE WOLFF, 1887).

2.5.1. FUMURES ORGANIQUES D'ORIGINE ANIMALE

2.5.1.1. FIENTE DES VOLAILLES

2.5.1.1.1. GUANO

v Description

Provient du mot espagnol «  quechua wanu » il se traduit littéralement comme « fiente d'oiseau de mer » des objets archéologiques suggèrent que les peuples andins récolteraient le guano depuis le temps le plus anciens, pour améliorer la qualité de leurs cultures.

Le guano est aussi présent dans d'autres pays, notamment les chauves-souris en fournissent elle aussi mais c'est le guano de Pérou qui a la meilleure réputation. Il provient surtout d'une espèce d'oiseau, le cormoran guanay, dont les excréments sont particulièrement riches en azote. ( http://Fr.wikipédia.org/wiki/Guano).

v COMPOSITION CHIMIQUE EN ELEMENTS FERTILISANTS DE GUANO

Le guano est constitué d'ammoniaque ainsi que d'acides uriques de phosphore, d'acides oxaliques et carboniques et de certains sels et impuretés. La concentration en nitrate fit du guano au XIXème siècle une importante ressource stratégique.

On emploi généralement le guano à la dose de 200 à 300 kilos par hectare ; de petites quantités exercent souvent encore des effets très favorables. On le mélange préalablement avec un volume double ou triple de terre fine et on procède à l'épandage quand l'air est calme, la répartition se faisant alors avec plus de régularités. Il importe aussi d'exécuter l'opération par un temps qui promette la pluie, le concours de celle-ci secondant vigoureusement l'action de guano. (FAO, 1987).

NATURE DE PRODUIT

TENEUR %

Guano

N P K

7,0-8,0 11,1-14,0 2,0-3,0

(Source ; Pierre François, 2006).

2.6. FORMES DES FUMURES ORGANIQUES DU SOL

La matière organique étant un constituant naturel du sol, elle s'y trouve sous différentes formes, conventionnellement, on en distingue trois, difficilement définissable, mais plutôt caractérisées par leur stade au degré de décomposition, participant ensemble à la fertilisation du sol, ce sont :

Les matières vivantes fraiches :

Elles sont constituées de débris végétaux et animaux recouvrant le sol.

Les produits transitoires :

Ils résultent d'une de composition active dont une fraction importante se trouve incorporée dans les micro-organismes et dans leurs excrétions.

L'humus stables :

Il est constitué d'un mélange complexe d'acides humiques, synthétique à partir des certains produits transitoires d'éléments carbonés issus principalement de la lignine, de la cellulose et des matières azotées ; c'est un ensemble hétérogène de leurs produits de synthèses (EMILE WOLFF, 1887).

2.7. AVANTAGES DES FUMURES ORGANIQUES DANS LE SOL

Les engrais organiques ont certain nombre d'avantages, à la fois économiques, et environnementaux. Leur utilisation peut construire un environnement propice pour les organismes du sol comme vers de terre, qui aèrent et desserrent le sol. Les engrais organiques améliorent la capacité des nutriments et de l'eau du sol. Les éléments nutritifs sont libérés au cours d'une longue période de temps avec l'utilisation d'engrais organiques, une caractéristique important. (EMILE WOLFF, 1887).

2.8. INCONVENIENTS DES FUMURES ORGANIQUES

Les engrais organiques ont aussi quelques inconvénients. Selon la source, ils peuvent être difficiles à appliquer avec les systèmes d'application conventionnelle. Transport et stockage, aussi, peut être problématique, et vous pouvez avoir d'odeurs et d'insectes problèmes avec certaines sources si pas correctement compostées.

Vous pouvez également constater que les animaux sont attirés par l'engrais. Mais l'une des plus grandes préoccupations dans l'approvisionnement de votre propre engrais organique est de ne pas savoir le taux d'application appropriée. ( www.bio-enligne.com/../208-Fumier.htme).

2.9. DECOMPOSITION DE LA FUMURE ORGANIQUE

Les déchets organiques, lorsqu'ils sont au sol, se transforment, aussi bien par voie chimique que par voie biologique. Les matières organiques fraiches (végétales et animales), sont décomposées rapidement et libèrent des composés minéraux (ammoniac, nitrates, sulfates) et gazeux. C'est la minéralisation.

Ce qu'il reste de cette transformation est un mélange de ces composés minéraux avec les résidus non encore ou partiellement décomposés, principalement des morceaux de bois. Leur minéralisation, très lente, s'appelle l'humification. Cette matière très sombre, souple, fraiche, peu homogène, et humus.

2.10. L'HUMUS

L'humus n'est normalement que la partie organique de ce mélange organo-minéral, mais cette matière, par extension, est appelée humus. Il peut être très différent en fonction de l'environnement (activité biologique du sol et externe) dans lequel il s'est formé et de la composition de la litière.

L'humus est très riche en micro-organismes de toute sorte, il est vivant et de ce fait rend le sol très fertile. Les sols sont également plus résistants à l'érosion. Il retient engrais et amendements. Il favorise l'absorption par les racines du phosphore, de l'azote, de la potasse,... entre autre qu'il contient, ces éléments nutritifs étant directement assimilables par les plantes (DIKOSHI R., 2018).

CHAPITRE TROISIEME : MILIEU, MATERIELS ET METHODE

Ce chapitre que nous abordons est consacré à la présentation du milieu d'étude, aux différents matériels utilisés au cours de notre expérimentation ainsi qu'à la méthodologie du travail.

3.1. Milieu

3.1.1. Situation géographique du milieu d'étude

Notre expérimentation a eu lieu dans ville de Kamina qui est le chef-lieu de la province du Haut-Lomami. Cette ville se situe au Sud-Est de la République Démocratique du Congo aux coordonnées géographiques suivantes : la latitude : 8°43' Nord, 8°46' Sud et la longitude : 24°58' Sud, 25°02' Est.

3.1.1.1.Relief

La ville de Kamina se localise sur un plateau situé à une altitude de 1100 mètres. La dénivellation entre le point le plus extrême et le point le plus bas n'atteint pas 20 mètres. Selon le décret n°09/68 du 08/12/2009 conférant le statut de la ville et de commune à certaines agglomérations de la province du Katanga, le statut de la ville de Kamina reconnait trois communes : commune DIMAYI, commune de KAMINA, commune de SOBONGO (Anonyme, 2013).

3.1.1.2. Climat

Kamina se situe dans le climat tropical humide. La ville connait une alternance des saisons ; sèche et pluvieuse. La saison pluvieuse débute au mois de septembre et prend fin au mois d'avril voir début mai, alors que la saison sèche débute au mois d'avril et s'achevé au mois de septembre.

3.1.1.3. Température

La moyenne de température de la ville de Kamina oscille autour de 20 à 21°C.

3.1.1.4. Précipitations

Les précipitations pluviométriques annuelles varient entre 1200 et 1400mm. Soit une moyenne de 1300mm des pluies reparties sur au moins 125 jours.

TABLEAU N°01:REPARTITION PLUVIOMETRIQUE PREVALUE AU COURS DE L'ANNEE AGRICOLE 2019-2020 EN MM

2019

2020

Oct.

Nov.

Déc.

Jan

Fév.

Mars

Avril

Mai

12

92

199

321

 

167.3

390.5

56.5

7

 

500.3

TOTAL ANNUEL 1245.3

Source : Maison agro-industrielle NMK. Année culturale 2019-2020.

Le tableau ci-haut présente les données de la répartition mensuelle de la pluviométrie recueillit au cours de l'année 2019-2020, Selon la source de nos données, il ressort que la plus a débuté faiblement en octobre, s'intensifiant progressivement jusqu'à chuter en mai. La quantité de pluie tombée au cours de cette année est évaluée à 1245.3 mm d'eau, avec une répartition spécifique pour chaque mois.

Pour ce qui est de la saison cultural B, la quantité enregistrée est de 942.3 mm d'eau, alors que pour la période de culture du haricot allant du 18 février au 08 mai 2020, la quantité des pluies tombées est de 500.3 mm d'eau, avec le mois de mars qui enregistre une pluviosité intense de 390.5 mm, la plus haute de la saison et même de toute l'année agricole.

3.1.1.5. Végétation

La ville de Kamina a un relief dominé par le plateau couvert de savanes et de poches de galeries surexploitées par la population pour l'agriculture et la production des charbons (Anonyme, 2016).

3.1.1.6.Hydrographie

Le plateau est marqué par un important réseau hydrologique qui borne la ville dans les quatre coins cardinaux. Les rivières qui traversent la ville de Kamina et qui forment avec cette dernière ses limites sont :

ü Nord : la rivière MWEYI ;

ü Sud : la rivière LOVOYI ;

ü Est : la rivière LUKULWE ;

ü Ouest : la rivière LOVOYI.

3.1.1.7. Sols

Les sols de Kamina sont de nature sableuse et argileuse, ce sont des sables et limons de couleur grisâtre à blanchâtre, localement ocre, dont l'épaisseur varie de 10 à 20cm. Ils résistent à l'éboulement et ne conservent pas l'eau en surface.

3.1.2. Activité économique

La ville de Kamina est une ville ou se réalise plusieurs activités économiques. Etant située dans une province à vocation agropastorale, ladite ville montre une prédominance de deux activités :

ü L'agriculture et l'élevage qui prédomine car cette ville se situe dans la province à vocation agropastorale ;

ü Le commerce.

3.1.3.PRESENTATION DU SITE EXPERIMENTAL

L'expérimentation s'est faite sur un terrain situé à Kamina dans la province du Haut-Lomami en République Démocratique du Congo.

3.1.3.1. Localisation du site expérimental

L'expérimentation a été menée hors station dans une concession privée située au nord de la ville, dans la commune de Kamina habituellement appelé coté cinquantenaire, limité par :

ü Au Nord : L'école cinquantenaire ;

ü Au Sud : La rivière Kinkunki ;

ü A l'Est : L'avenue de la base ;

ü A l'Ouest : La route menant vers Kabongo.

Le terrain expérimental avait comme culture précédente le Maïs sur un sol souvent végété par :

ü Urenalobata ;

ü Imperatacylindrica ;

ü Hibiscus sabdarifa.

Du point de vu édaphique, l'analyse du sol par la méthode de décantation révèle que le sol du site de l'expérimentation présente la texture sablo-limoneux.

3.2. Matériels

Pour cette expérimentation, les matériels ci-après ont été utilisés :

3.2.1. Matériels biologiques

Comme matériel biologique pour cette expérimentation, nous avons utilisé la semence du poivron dénommé Capsicumannuum, payée sur le marché local de Kamina.

3.2.2.Matériels fertilisants

La fumure organique utilisée comme fertilisant dans cette étude était constituée de guano ; ramassésdans les plafonds de vieilles bâtisses de la place.

3.2.3. Matériels aratoires

Au cours de cette étude, nous avons utilisé les instruments aratoires ci-après :

- Houe ;

- Faux ;

- Corde ;

- Mètre ruban ;

- Binette ;

- Balance électrique.

3.3.METHODE

3.3.1. CHOIX ET PREPARATION DU TERRAIN

Au cours de cette étude nous avons utilisé la méthode expérimentale, en établissant un dispositif expérimental sur terrain afin de bien prélever toutes nos observations.

3.3.2. DISPOSITIF EXPERIMENTALE

Le dispositif expérimental était celui en blocs complet randomisés avec 4 répétitions ayant 4 traitements de 2x2 mètres de superficie à raison d'un pied emplacement ; avec la densité de 16 pieds par parcelle et le dispositif expérimental avait comme dimensions totale de 10 x 9,25 mètres soit une superficie de 92 m2 soit 0,9 are.

v FIGURE DE DISPOSITIF EXPERIMENTAL

T0004

T12

T25

T33

T11

T22

T44

T33

T43

T31

T05

T44

T02

T02

T15

B11

B22

B44

B33

50cm

T35

25c

v LEGENDE :

ü TO : traitement avec zéro gramme de guano (parcelletémoin) ;

ü T1 : traitement avec 10 tonne / ha de guano ;

ü T2 : traitement avec 20 t/ ha de guano ;

ü T3 : traitement avec 30t / ha de guano ;

ü B = bloc.

v CONDUITE EXPERIMENTALE

Cette étude a couvert une période de 4mois allant du 28 Mars au 28 juillet 2020, ainsi diverses opérations ont été pratiquées :

- Délimitation du terrain

- Défrichement ;

- Labour manuel ; hersage ;

- Etablissement des blocs et parcelles.

v Le semis et entretien

ü Entretien de la culture : Il a comporté le sarclage, binage, au premier mois qui était effectués à l'aide d'une houe pour éliminer les adventices qui entrent souvent en compétition avec la culture principale, tout en permettant une bonne infiltration de l'eau et de l'air.

ü Les pieds ont été transplantés aux écartements de 50x50 cm et chaque parcelle avait les dimensions de 2x2m.

Au total chaque parcelle comptait 16pieds, la récolte a eu lieu après quatre mois après repiquage.

3.6. LES PARAMETRES OBSERVES

ü Taux de reprise en pourcentage ;

ü Largeur de feuille en centimètre (cm) ;

ü Hauteur de plantes au cours de l'expérimentation ;

ü Nombrede feuilles par pied ;

ü Incidence de maladies et insectes ;

ü Nombre de fleurs par pied ;

ü Nombre de fruits par pied ;

ü Poids moyen de fruits par pied en gramme (g) ;

ü Rendement parcellaire en kg/parcelle ;

ü Rendement en tonne par hectare (t/ha).

CHAPITRE QUATRIEME : PRESENTATION, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

Ce chapitre porte sur la présentation, interprétation et discussions des résultats obtenus sur la réponse de la culture de poivron (Capsicumannum L) au cours de la contre saison.

Ainsi les observations ont été réalisées sur les paramètres végétatifs et génératifs. Toutes les données recueillies au cours de cette expérimentation ont été d'abord, présentées dans les tableaux, analysées ; interprétées et ensuite discutées.

4 .1.TAUX DE REPRISE

TABLEAU N°01 : RELATIF AU TAUX DE REPRISE EN POURCENTAGE

Traitements

Moyennes

T0

97,5

T1

97,5

T2

92,5

T3

90

Moyenne générale

94,4

CV=12%

Au regard du tableau N°1 relatif au taux de reprise, nous constatons que les moyennes de différents traitements varient de 97,5% pour T0 et T1 à 90% pour T3.

Après l'analyse de la variance tel que résumée dans le tableau N° de l'ANOVA relatif au taux de reprise montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.2 HAUTEUR DE LA PLANTE A 15 JOURS

TABLEAU N°02 : RELATIF A LA HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 15 JOURS EN CENTIMETRE

Traitements

Moyennes

T0

11,5

T1

11,3

T2

12,5

T3

11,8

Moyenne générale

11,8

CV=12,8%

A l'issu du tableau N°2 relatif à la hauteur de la plante après 15 jours, on remarque les moyennes de différents traitements varient de 12,5cm pour T2 à 11,3cm pout T1.

L'analyse de la variance tel que résumée dans le tableau N°2 de l'ANOVA relatif à la hauteur de la plante après 15 jours mis en annexe montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.3. HAUTEUR DE LA PLANTE 30 JOURS

TABLEAU N°03 : RELATIF A LA HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 30 JOURS EN CENTIMETRE

Traitements

Moyennes

T0

30,8

T1

31,5

T2

31,8

T3

31,3

Moyenne générale

31,4

CV=3,7%

A la lecture du tableau N°3 relatif à la hauteur de la plante après 30 jours, on constate que la moyenne de différents traitements varie de 31,8cm pour T2 à 30,8cm pour T0.

Après l'analyse de la variance telle que montrée dans le tableau N°3 de l'ANAOVA relatif à la hauteur de la plante après 30 jours, nous constatons qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.4. HAUTEUR DE LA PLANTE A 45 JOURS

TABLEAU N°04 : RELATIF A LA HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 45 JOURS EN CENTIMETRE

Traitements

Moyennes

T0

39,8

T1

41,5

T2

42,5

T3

41,3

Moyenne générale

41,3

CV=5,8%

A l'issu du tableau N°4 relatif à la hauteur de la plante après 45 jours, on remarque la moyenne de différents traitements varie de 42,5cm pour T2 à 39,8cm pour T0.

L'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°4 de l'ANOVA relatif à la hauteur de la plante après 45 jours montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.5. NOMBRE DES FEUILLES A 15 JOURS

TABLEAU N°05 : RELATIF AU NOMBRE DES FEUILLES APRES15 JOURS

Traitements

Moyennes

T0

38,8

T1

47

T2

47

T3

47

Moyenne générale

44,95

CV=11,1%

A la lecture du tableau N°5 relatif au nombre des feuilles après 15 jours, on constate que la moyenne de différents traitements varie de 47 pour T1 et T2 à 38,8 pour T0.

L'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°5 de l'ANOVA relatif au nombre des feuilles après 15 jours montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.6. NOMBRE DES FEUILLES A 30 JOURS

TABLEAU N°06 : RELATIF AU NOMBRE DES FEUILLES APRES 30 JOURS

Traitements

Moyennes

T0

101,3

T1

104,3

T2

107

T3

102,5

Moyenne générale

103,78

CV=6,3%

A l'issu du tableau N°6 relatif au nombre des feuilles après 30 jours, on constate que la moyenne de différents traitements varie de 107 pour T2 à 101,3 pour T0.

Après l'analyse de la variance dans le tableau N°6 relatif nombre des feuilles après 30 jours mis en annexe, montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.7. NOMBRE DES FEUILLES A 45 JOURS

TABLEAU N°07 : RELATIF AU NOMBRE DES FEUILLES APRES 45 JOURS

Traitements

Moyennes

T0

139

T1

145,3

T2

146

T3

139,3

Moyenne générale

142,4

CV=2,3%

Au regard du tableau N°07 relatif au nombre des feuilles après 45 jours, on remarque la moyenne de différents traitements varie de 146 pour T2 à 139 pour T0.

L'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°7 de l'ANOVA relatif au nombre des feuilles après 45 jours montre qu' qu'il existe de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.8. AU TAUX D'ATTAQUE

TABLEAU N°08 : RELATIF AU TAUX D'ATTAQUE PAR LES INSECTES EN POURCENTAGE

Traitements

Moyennes

T0

10

T1

10

T2

10

T3

15

Moyenne générale

11,25

CV=64,6%

A l'issu du tableau N°8 relatif au taux d'attaque par les insectes, on remarque que la moyenne des différents traitements varie de 15% pour T3 à 10% pour T0,T1 et T2.

Après l'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°8 de l'ANOVA relatif au taux d'attaque par les insectes, montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.9 AU TAUX D'ATTAQUE

TABLEAU N°09 : RELATIF AU NOMBRE DES FLEURS PAR PIED

Traitements

Moyennes

T0

155

T1

176

T2

181

T3

160

Moyenne générale

168

LSD=14,5 CV=5,4%

A la lecture du tableau N°09 relatif au nombre des fleurs par pied, nous constatons que la moyenne de différents traitements varie de 181 pour T2 à 155 pour T0.

L'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°09 de l'ANOVA relatif au nombre des fleurs par pied mis en annexe montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et entre les traitements au seuil de 0,05.

4.10. NOMBRE DES POIVRES PAR PIED

TABLEAU N°10 : RELATIF AU NOMBRE DES POIVRES PAR PIED

Traitements

Moyennes

T0

147

T1

170,75

T2

205,25

T3

151,25

Moyenne générale

168,5625

CV=5%

Au regard du tableau N°10 relatif au nombre des poivres par pied, on remarque que la moyenne de différents traitements varie de 205,25 pour T2 à 147 pour T0.

L'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°10 de l'ANOVA relatif au nombre des poivres par pied mis en annexe montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et qu'il n'existe pas de différences significatives entre les traitements au seuil de 0,05.

4.11. POIDS D'UN POIVRE PAR PARCELLE EN GRAMME

TABLEAU N°11 : RELATIF AU POIDS D'UN POIVRE PAR PARCELLE EN GRAMME

Traitements

Moyennes

T0

53

T1

67,95

T2

70,65

T3

72,35

Moyenne générale

65,9875

LSD=6,02 CV=64,6%

A l'issu du tableau N°11 relatif au poids d'un poivre par parcelle, on constate que la moyenne de différents traitements varie de 72,35g pour T3 à T3 à 53g pour T0.

Après l'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°11 de l'ANOVA relatif au poids d'un poivre par parcelle mis en annexe montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et qu'il n'existe pas de différences significatives entre les traitements au seuil de 0,05.

4.12. RENDEMENT PARCELLAIRE

TABLEAU N°12 : RELATIF AU RENDEMENT PARCELLAIRE EN KILOGRAMME

Traitements

Moyennes

T0

11,95

T1

16,9

T2

17,5

T3

14,65

Moyenne générale

15,25

LSD=1,11 CV=4,5%

Après récolte des résultats du tableau N°12 relatif au rendement parcellaire montre que la moyenne de différents traitements varie de 17,5Kg pour T2 à 11,85Kg pour T0.

L'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°12 de l'ANOVA relatif au rendement parcellaire mis en annexe montre qu'il n'existe pas de différences significatives entre les blocs et qu'il n'existe pas de différences significatives entre les traitements au seuil de 0,05.

4.13. RENDEMENT

TABLEAU N°13 : RELATIF AU RENDEMENT EN TONNES PAR HECTARE

TRAITEMENTS

MOYENNES

T0

107,75

T1

169

T2

175

T3

119,5

Moyenne générale

142,8125

LSD=1,11 CV=4,8%

A l'issu du tableau N°13 relatif au rendement en tonnes par hectare, on remarque que la moyenne de différents traitements varie de 175 T/ha pour T2 à 107,75 pour T3.

L'analyse de la variance telle que résumée dans le tableau N°13 de l'ANOVA relatif au rendement en tonnes par hectare, on constate qu'il existe de différences significatives entre les blocs et qu'il n'existe pas de différences significatives entre les traitements au seuil de 0,05.

DISCUSSION DES RESULTATS

Les différentes données récoltées au cours de notre expérimentation, sont d'abord présentées dans différents tableaux et ensuite interprétées ; Ainsi, il est important que certains paramètres soient clarifiés.

Au cours de cette étude, les traitements ci - après ont été utilisés :

ü T0 : témoin sans fertilisant ;

ü T1 : traitement avec application de 1o t de guano comme fumure ;

ü T2 : traitement avec application de 20 t de guano comme fumure ;

ü T3 : traitement avec application de 30 t de guano comme fumure.

Tout au long de cette étude, divers paramètres ont l'objet de nos observations, il s'agit notamment :

ü Taux de reprise en pourcentage ;

ü Largeur de feuille en centimètre (cm) ;

ü Hauteur de fleurs par pied ;

ü Nombre de fruits par pied ;

ü Poids moyen de fruits par pied en gramme (g) ;

ü Rendement parcellaire en kg/parcelle ;

ü Rendement en tonne par hectare (t/ha).

Au regard du tableau N°13 relatif au taux de reprise, nous avons constaté que le témoin ressort un taux plus élevé et nous constatons que ce taux varie selon les doses croissantes c'est-à-dire plus que la dose augmente plus le taux devient faible, cela pourra s'expliquer par le fait que au moment du repiquage la matière organique utilisée n'était pas encore bien décomposée ce qui a induit un meilleur taux de reprise au témoin comparativement au traitements avec application du guano.

Quant à l'analyse de la variance sur le taux de reprise montre que les différences entre les moyennes de traitements et les répétitions sont déclarées non significatives.

Donc cette situation est remarquable pour les paramètres à savoir :

§ Largeur feuille en centimètre (cm) ;

§ Hauteur des plants, nombre de fleurs par pied.

En ce qui concerne les observations liées à la production, l'analyse de la variance révèle des différences significatives entre les différentes doses

§ Nombre de fruits par pied ;

§ Poids moyen de fruits par pied en gramme (g) ;

§ Rendement en tonne par hectare (t/ha).

Pour ce qui concerne les données relatives au rendement en tonne par hectare telles que consignées dans le tableau N°13, nous constatons que les rendements sont en corrélation parfaite avec les doses c'est-à-dire plus la dose augmente plus le rendement est aussi élevé, ces résultats font suite avec ceux trouvés par KONGOLO en 2008 ;selon lui ,il stipule que plus qu'on fertilise plus les plantes sont en bonne croissance plus la productivité est élevée , à ceci LUMPUNGU,2005 'ajoute que la minéralisation lente de la matière organique notamment le guano au long du cycle végétatif de la culture induit toujours un bon rendement.

Notons cependant que la croissance et la production d'une culture telle que le poivron sont fonction de la fertilité du sol,les techniques culturales, la caractéristique variétale ainsi que les éléments chimiques majeurs contenus dans une fumure tels que : le phosphore, potassium et l'azote (KASONGO, 2012).

CONCLUSION

A l'issue de cette étude qui avait pour objectif, la réponse de la culture de poivron (Capsicumannum L.) à la dose croissante de la fumure organique dans les conditions édapho-climatiques de Kamina.

Au regard des résultats obtenus, il est possible d'avoir un rendement satisfaisant en fertilisant les plants de poivron (Capsicumannuum L.) avec le guano.

Lorsqu'on considère le traitement d'une manière individuelle, nous avons constaté ce qui suit :

ü Le poivron sans traitement (T0) ressort avec un rendement de 11,95t/ha ;

ü Les parcelles traitées avec utilisation de 10 tonnes /ha donne un rendement de 15t/ha ;

ü Les parcelles traités avec utilisation de 20 tonnes /ha donne un rendement de 17t/ha ;

ü Les parcelles traitées avec utilisation de 30 tonnes /ha donne un rendement de 13 T/ha.

De ce qui précède, nous demandons que le guano pourra être vulgarisé dans nos conditions d'expérience étant donné qu'il a induit un rendement significativement supérieur comparativement au témoin.

Que d'autres études soient menées dans le temps et dans l'espace avec l'utilisation d'autres variétés à fin de bien produire ce légume dans notre milieu.

ANNEXES

TABLEAU N°01 DE L'ANOVA RELATIF AU TAUX DE REPRISE

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

129049,75

-

-

-

-

Bloc

3

218,75

72,92

0,01

3,86

NS

Traitement

3

168,7

56,25

0,003

3,86

NS

Erreur

9

128662,25

14295,81

-

-

-

TABLEAU N°02 DE L'ANOVA RELATIF A LA HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 45 JOURS

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

27

-

-

-

-

Bloc

3

3

1

0,44

3,86

NS

Traitement

3

3,5

1,17

0,51

3,86

NS

Erreur

9

20,5

2,28

-

-

-

TABLEAU N°03 DE L'ANOVA RELATIF A LA HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 30 JOURS

SV

DDL

SC

CM

F.CAL

FTH0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

19,4575

-

-

-

-

BLOC

3

5,1875

1,73

1,29

3,86

NS

TRAITEMENT

3

2,1875

0,73

0,54

3,86

NS

ERREUR

9

12,0625

1,34

-

-

-

TABLEAU N°04 DE L'ANOVA RELATIF A LA HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 45 JOURS

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

117

-

-

-

-

Bloc

3

49,5

16,5

2,85

3,86

NS

Traitement

3

15,5

5,17

0,89

3,86

NS

Erreur

9

52

5,78

-

-

-

TABLEAU N°05 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES FEUILLES APRES 15 JOURS

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

474,9375

-

-

-

-

Bloc

3

45,6875

15,23

0,61

3,86

NS

Traitement

3

204,1875

68,0625

2,72

3,86

NS

Erreur

9

225,0625

25,0069

-

-

-

TABLEAU N°06 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES FEUILLES APRES 30 JOURS

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

739

-

-

-

-

Bloc

3

276

92

2,13

3,86

NS

Traitement

3

74,5

24,83

0,56

3,86

NS

Erreur

9

388,5

43,17

-

-

-

TABLEAU N°07 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES FEUILLES APRES 45 JOURS

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

381,75

-

-

-

-

Bloc

3

118,25

62,75

6,05

3,86

*

Traitement

3

170,25

56,75

5,48

3,86

*

Erreur

9

93,25

10,361

-

-

-

TABLEAU N°08 DE L'ANOVA RELATIF AU TAUX D'ATTAQUE PAR LES INSECTES

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

575

-

-

-

-

Bloc

3

25

8,33

0,15

3,86

NS

Traitement

3

75

25

0,47

3,86

NS

Erreur

9

475

52,78

-

-

-

TABLEAU N°09 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES FLEURS PAR PIED

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

3488,4375

-

-

-

-

Bloc

3

861,1875

287,0625

3,51

3,86

NS

Traitement

3

1890,1875

630,0625

7,69

3,86

*

Erreur

9

737,0625

81,8958

-

-

-

TABLEAU N°10 DE L'ANOVA RELATIF AU NOMBRE DES POIVRES PAR PIED

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

2619,75

-

-

-

-

Bloc

3

444,25

148,08

2,08

3,86

NS

Traitement

3

1535,25

511,75

7,19

3,86

*

Erreur

9

640,25

71,14

-

-

-

LSD=13,49

TABLEAU N°11 DE L'ANOVA RELATIF AU POIDS D'UN POIVRE PAR PARCELLE

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

1079,1575

-

-

-

-

Bloc

3

12,5075

4,169

0,29

3,86

NS

Traitement

3

938,9875

312,996

22,07

3,86

*

Erreur

9

127,6625

14,18

-

-

-

ZZ LSD=6,02

TABLEAU N°12 DE L'ANOVA RELATIF AU RENDEMENT PARCELLAIRE

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

81,76

-

-

-

-

Bloc

3

1,325

0,44

0,92

3,86

NS

Traitement

3

76,14

25,38

52,86

3,86

*

Erreur

9

4,295

0,48

-

-

-

LSD=1,11

TABLEAU N°13 DE L'ANOVA RELATIF AU RENDEMENT EN TONNES PAR HECTARE

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

8176

-

-

-

-

Bloc

3

132,5

44,17

0,93

3,86

NS

Traitement

3

7614

2538

53,19

3,86

*

Erreur

9

429,5

47,72

-

-

-

RENDEMENT E N TONNES PAR HECTARE

TRAITEMENT

BLOC A REPETITION

TOTAL

MG

1

2

3

4

T0

108

124

116

130

478

119,5

T1

170

166

172

168

676

169

T2

179

170

176

175

700

175

T3

152

136

143

155

586

107,75

TOTAL

609

596

607

628

2440

571,25

CV=2440

v SCT = 8176

v SC Bl = 132,5

v SC Tr = 7614

v SC Err = 429,5

ANOVA

SV

DDL

SC

CM

F.cal

F.th0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

8176

-

-

-

-

Bloc

3

132,5

44,17

0,93

3,86

NS

Traitement

3

7614

2538

53,19

3,86

*

Erreur

9

429,5

47,72

-

-

-

TAUX DE REPRISE

TRAITEMENT

BLOC A REPETITION

TOTAL

MG

1

2

3

4

T1

90

100

100

100

390

97,7

T2

100

100

90

100

390

97,7

T3

100

30

80

100

370

92,5

T4

90

80

90

100

360

90

TOTAL

380

370

360

800

1510

377,5

v C = 142506,25

v SCT = 129049,75

v SC Bl = 218,75

v SC Tr = 168,75

v SC Err = 128662,25

ANOVA

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

²115

129049,75

-

-

-

-

Bloc

3

218,75

72,92

0,01

3,86

NS

Traitement

3

168,7

56,25

0,003

3,86

NS

Erreur

9

128662,25

14295,81

-

-

-

HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 15 JOURS EN CENTIMETRE

TRAITEMENT

BLOC A REPETITION

TOTAL

MG

1

2

3

4

T1

11

12

12

11

46

11,5

T2

11

²10

12

12

45

11,3

T3

14

12

10

11

47

11,8

T4

12

14

10

14

50

12,5

TOTAL

48

48

44

48

188

11,775

CV=12,8%

v C = 2209

v SCT = 27

v SC Bl = 3

v SC Tr = 3,5

v SC Err = 20,5

ANOVA

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

27

-

-

-

-

Bloc

3

3

1

0,44

3,86

NS

Traitement

3

3,5

1,17

0,51

3,86

NS

Erreur

9

20,5

2,28

-

-

-

HAUTEUR DE LA PLANTE APRES 30 JOURS EN CENTIMETRE

TRAITEMENT

BLOC A REPETITION

TOTAL

MG

1

2

3

4

T1

34

30

32

31

127

31,8

T2

32

30

31

32

125

31,3

T3

31

32

30

32

123

31,5

T4

32

32

30

32

126

31,5

TOTAL

129

124

123

125

501

31,35

CV=3,7%

v C = 15687,5625

v SCT = 19,4575

v SC Bl = 5,1875

v SC Tr = 2,1875

v SC Err = 12,0625

ANOVA

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

19,4575

-

-

-

-

Bloc

3

5,1875

1,73

1,29

3,86

NS

Traitement

3

2,1875

0,73

0,54

3,86

NS

Erreur

9

12,0625

1,34

-

-

-

NOMBRE DES POIVRES PAR PIED

TRAITEMENT

BLOC A REPETITION

TOTAL

MG

1

2

3

4

T1

162

156

132

138

588

147

T2

171

170

159

162

662

205,25

T3

170

168

174

171

683

170,75

T4

161

149

158

137

605

151,25

TOTAL

664

643

608

2538

634,5

 

v C = 402590,25

v SCT = 2619,75

v SC Bl = 444,25

v SC Tr = 1535,25

v SC Err = 640,25

ANOVA

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

2619,75

-

-

-

-

Bloc

3

444,25

148,08

2,08

3,86

NS

Traitement

3

1535,25

511,75

7,19

3,86

*

Erreur

9

640,25

71,14

-

-

-

POIDS D'UN POIVRE

TRAITEMENT

BLOC A REPETITION

TOTAL

MG

1

2

3

4

T1

56

54

44

58

212

53

T2

70

67,8

68,4

65,6

271,8

67,95

T3

70,2

71,4

73

68

282,6

70,65

T4

72

71,8

73

72,6

289,4

72,35

TOTAL

268,2

265

258,4

264,2

1055,8

263,95

v C = 69669,6025

v SCT = 1079,1575

v SC Bl = 12,5075

v SC Tr = 938,9875

v SC Err = 127,6625

ANOVA

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

1079,1575

-

-

-

-

Bloc

3

12,5075

4,169

0,29

3,86

NS

Traitement

3

938,9875

312,996

22,07

3,86

*

Erreur

9

127,6625

14,18

-

-

-

RENDEMENT PARCELLAIRE EN KILOGRAMME

TRAITEMENT

BLOC A REPETITION

TOTAL

MG

1

2

3

4

T1

10,8

12,4

11,6

13

47,8

11,95

T2

17

16,6

17,2

16,8

67,6

16,9

T3

179

17

17,6

17,5

70

17,5

T4

15,2

13,6

14,3

15,5

58,6

14,65

TOTAL

60,9

59,6

60,7

62,8

244

61

v C = 3721

v SCT = 81,76

v SC Bl = 1,325

v SC Tr = 76,14

v SC Err = 4,295

ANOVA

SV

DDL

SC

CM

F.cal

Fth0,05

CONCLUSION

TOTAL

15

81,76

-

-

-

-

Bloc

3

1,325

0,44

0,92

3,86

NS

Traitement

3

76,14

25,38

52,86

3,86

*

Erreur

9

4,295

0,48

-

-

-

LISTE DES ABREVIATIONS

§ CV : Coefficient de variance

§ SV : Source de variance

§ CM : Carré moyen

§ F.Cal : Fiché calculé

§ F.th0,05 : Fiche théorique à 0,05

§ C : Facteur correctif

§ CME : Carré moyen Erreur

§ XG : Moyenne de la moyenne

§ NS : Non significative

§ * : Significative

§ L : bloc ou répartition

§ n : Traitement

§ ANOVA : Analyse de la variance

§ TG : Total général

§ N : nombre des observations.

Formules de l'Analyse de la variance

ü Somme carré total (SCT) = SCT - C

ü Somme carré bloc (SCB) =

ü Somme carré traitement (SCT) =

ü Somme carré erreur (SCE) = SCT -SCB - SCT

ü CV = X 100

ü DDL =

ü CM =

ü F.Cal =

ü C =

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE.................................................................................................... I

DEDICACE.................................................................................................... II

REMERCIEMENTS.......................................................................................... III

INTRODUCTION I

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES 4

PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LE POIVRON 4

1.1. IMPORTANCE DU POIVRON 4

2.2. COMPOSITION CHIMIQUE DU POIVRON 5

1.3. ORIGINE ET DIFFUSION 5

1.4. MORPHOLOGIE 6

1.4.1. Racines 6

1.4.2. Tiges 6

1.4.3. Feuilles 6

1.4.4. Fleurs 7

1.4.5. Fruits 7

1.4.6. Graines 7

1.5. SYSTEMATIQUE DU POIVRON (capsicumannuum) 7

1.6. EXIGENCES ECOLOGIQUES DU POIVRON 7

1.7. TECHNIQUES CULTURALES 8

1.7.1. LE CHOIX DU TERRAIN 8

1.7.2. SEMIS ET REPIQUAGE 8

1.7.2.1. SEMIS 8

1.7.2.2. REPIQUAGE 9

1.8. MALADIES ET RAVAGEURS 9

1.8.1. MALADIES 9

1.8.2. RAVAGEURS 9

1.8.3. ENNEMIS DU POIVRON 9

1.8.4. TRAITEMENT 9

1.9. RENDEMENT 10

1.10. CONSERVATION 10

CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITES SUR LES FUMURES ORGANIQUES 11

2.1. DEFINITION DES FUMURES 11

2.1.1. FUMURE ORGANIQUE 11

2.2. SOURCE DES FUMURES ORGANIQUES 12

2.3. ROLES DES FUMURES ORGANIQUES DANS LE SOL 12

2.4. QUALITES DES FUMURES ORGANIQUES 13

2.5. TYPES DES FUMURES ORGANIQUES 13

2.5.1. FUMURES ORGANIQUES D'ORIGINE ANIMALE 14

2.5.1.1. FIENTE DES VOLAILLES 14

2.5.1.1.1. GUANO 14

v COMPOSITION CHIMIQUE EN ELEMENTS FERTILISANTS DE GUANO 14

2.6. FORMES DES FUMURES ORGANIQUES DU SOL 15

2.7. AVANTAGES DES FUMURES ORGANIQUES DANS LE SOL 16

2.8. INCONVENIENTS DES FUMURES ORGANIQUES 16

2.9. DECOMPOSITION DE LA FUMURE ORGANIQUE 16

2.10. L'HUMUS 17

CHAPITRE TROISIEME : MILIEU, MATERIELS ET METHODE 18

3.1. Milieu 18

3.1.1. Situation géographique du milieu d'étude 18

3.1.1.1.Relief 18

3.1.1.2. Climat 18

3.1.1.3. Température 19

3.1.1.4. Précipitations 19

3.1.1.5. Végétation 19

3.1.1.6. Hydrographie 20

3.1.1.7. Sols 20

3.1.2. Activité économique 20

3.1.3.PRESENTATION DU SITE EXPERIMENTAL 20

3.1.3.1. Localisation du site expérimental 21

3.2. Matériels 21

3.2.1. Matériels biologiques 21

3.2.2. Matériels fertilisants 21

3.2.3. Matériels aratoires 22

3.3. METHODE 22

3.3.1. CHOIX ET PREPARATION DU TERRAIN 22

3.3.2. DISPOSITIF EXPERIMENTALE 22

v FIGURE DE DISPOSITIF EXPERIMENTAL 23

CHAPITRE QUATRIEME : PRESENTATION, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 25

DISCUSSION DES RESULTATS 33

CONCLUSION 35

ANNEXES 36






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