WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Connaissance de la population sur les risques et la prevetion de monkeypox etude menée dans la zone de santé de Boende de janvier à  septembre 2020


par Toutou LIKAFI BOTSILI
Institut supérieur des techniques médicales de Mbandaka - Mémoire présenté et défendu en vue l’obtention du grade de Licencié en Santé Communautaire. Option :  2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE

2.1. Description du terrain de l'étude

La présente étude s'est réalisée dans la Zone de Santé de Boende ou nous avons tirés troisAires de santédans chaque axe. En effet, nous avons retenu trois axesde la supervisionde la zone de Santé de Boende(ZS).

Le bureau central Boende est créé en 1950, installé pour sa première fois dans l'actuel bâtiment du bureau de la Division Provinciale de la Santé et servait sur une maternité et dispensaire. Au cours de l'année 1959, furent venus de Luluabourg les Kasaiens sous l'impulsion du gouvernement de Quoquelath ville pour élargir la construction des bâtiments des services généraux d'hygiène et administratifs.

Une année après l'indépendance, c'est-à-dire en 1961 la zone de santé reçoit le premier médecin congolais en personne du docteur EKOF'ILIKO ainsi que quelques soeurs religieuses catholiques en 1962 pour prester à l'Hôpital Général de Référence, qui après quelques temps sont rentrés à cause du pillage.

En 1964, l'arrivé de sept médecins américains de l'église protestante qui amènent des médicaments essentiels perdus pendant la guerre de 64 par le groupe MULELE. Ces Américains ont achevé la construction des autres bâtiments qu'arbitre l'hôpital Général de Référence de cette zone de santé de à savoir :

Ø Le bâtiment de laboratoire ;

Ø La buanderie ;

Ø L'ex bâtiment de la médecine interne actuel bâtiment de la CDR/Tshuapa

Ø Bâtiment de la polyclinique actuel bureau de la division Provinciale de Tshuapa

Ø Pavillon 1 et pavillon2

Ces Américains ont construit l'Hôpital Général de Référence de Boende dans un style Pavillonnaire.En ce temps, l'Hôpital Général de Référence de Boende s'appelait A.M.O qui signifie association médicale oecuménique sous la direction de l'église protestant. A la fin de l'année 1969, un voyage par avion Boende Bolenge fut programmé et au cours duquel l'avion a connu une crache entraina la mort du pilote et la femme du médecin chirurgien docteur GODAR.

Après cet évènement le médecin décide de rentrer chez eux. Après avoir subi une longue vacance fut l'arrivée d'un médecin congolais docteur KABAMBA, ce dernier remplacé par un médecin belge, docteur Van Deven qui n'a pas mis longtemps suite à une démission volontaire.

De 1989 - 1991, La ZS de Boende avait connu de multitude des docteurs qui autres, les institutions de santé n'avaient pas de séparation de pouvoir entre le Bureau Central de la Zone de Santé et l'Hôpital Général de Reference de Boende.

Voici la liste des médecins de deux institutions de la ZS de Boende et l'Hôpital Général de Reference autre part :

1. Dr SYMPULA

2. Dr OKITO

3. Dr ENGENDJO

4. Dr LESENGE

5. Dr LELO

6. Dr NDAKA

7. Dr BOSONGA

8. Dr KATONDA

De 1992 - 1996, c'est le début de fonctionnement de deux institutions : la Zone de Santé et l'hôpital général de référence de Boende ; le premier Médecin avait commencé de gérer la Zone de Santé et l'hôpital général de référence de Boende :

1. Dr EBENDJA

2. Dr KAKUNDJI

3. Dr LUALUALI

4. Dr IKWA BONYANGA

5. Dr MOYELI

6. Dr BONTAMBA

7. Dr BOSOMBA

8. Dr BOENDO qui est maintenant comme médecin chef de Zone de Sante.

Depuis les années antérieures, il y a la succession des médecins congolais jusqu'à 1997 où la zone de Santé de Boende va bénéficier encore l'appui de la Coopi ECHO qui l'a servi presque long temps et cet appui va subir une dissolution en 2011 remplacé par le projet ICP/PARSS.Il est à noter que, jusqu'au moment où nous sommes, la zone de santé de Boende subit à tout moment la succession des médecins chef de zone congolais.

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La Province de la Tshuapa comprend 12 zones de santé dont celle de Boende située dans le territoire Boende qui a une population d'environ 297 987habitants avec 36 aires de santé reparties dans trois secteurs du territoire de Boende (Bolua, Djera et Lofoy).

La zone de santé de Boende fait frontalière aux zones de Monkoto au sud par la rivière Salonga, au Nord par la zone de santé de Mompono et Befaleà travers la rivière Maringa, à l'est par la zone de Wema et l'ouest par la zone de Befale et Monyeka au territoire de Bolomba à travers la foret Mongo.La majorité de la population de la zone de santé de Boende ne vit que de la chasse et de l'agriculture.

1.3. Organigramme de la Zone de Santé de Boende

MEDECIN CHEF DE ZONE

Structure d'appui

- Secrétaire

- Logistique

- Huissier

Dépôt/PHARMACIE

AC

Pool des NDZ

Pool des IS

Pool des AG

2.2. Devis de recherche

Cette étude s'inscrit dans l'approche quantitative. Elle est de type descriptif exploratoire c'est-à-dire elle veut explorer les connaissances de la population de la Zone de santé de Boende sur les risques et prévention de Monkeypox. Les données ont été recueillies dans les différentes communautés des trois axes de la zone de santé de Boende.

L'enquête qui s'est étendue sur la période allant deJanvier à septembre 2020,nous a permis d'évaluer les connaissances de la population sur les risques et prévention de Monkeypox dans la zone de santé de Boende.

2.3. Population et échantillon

2.3.1. Population

Amuli et Ngoma (2011), définissent la population cible comme un ensemble de sujets qui intéressent le chercheur et auxquels ce dernier voudrait pouvoir appliquer les résultats de l'étude ou extrapoler les conclusions. Elle est aussi appelée population théorique, totale ou apparente, c'est aussi un ensemble des personnes qui satisfont aux critères de sélection définis d'avance et qui permettent de faire des généralisations.

Dans le contexte de cette étude, la population est constituée de toute personne vivant dans les 5 villages de la zone de santé de Boende.

2.1.1. Echantillonnage

C'est une procédure par laquelle le chercheur détermine un sous-ensemble d'une population, à partir duquel il fera la collecte de données (Lamoureux, 1992).

Pour constituer l'échantillon de l'étude nous avons fait recours à la technique d'échantillonnage probabiliste stratifié pondéré qui est une technique probabiliste qui consiste à diviser la population cible en sous-groupes homogènes appelés « strates » puis à en tirer de façon aléatoire un échantillon (Fortin ,1988). La même source indique que cette technique est utilisée quand la population entière est reconnue pour certaines caractéristiques précises telles que l'âge, le sexe, incidence d'une condition de santé, et que le chercheur désire assurer une meilleure représentativité possible.

Notre échantillon est constitué de toutes les personnes habitant les 5 villages de la ZS de BOENDE. Pour le choix des 5 villages comme terrain de recherche, nous avons procédé par un échantillonnage aléatoire simple, et les 5 villages ont été choisis pour cibler et l'échantillon a été déterminé par les critères d'inclusions et d'exclusions.

a) Critères d'inclusion

Selon Amuli (2009), les critères d'inclusion correspondent aux caractéristiques essentielles, des éléments de la population.

Pour cette étude, nous avons retenu les critères suivants :

- Être unvillage ici de la zone de santé de Boende ;

- Etre une personneissue des ménageschoisis ;

- Accepter de participer à l'étude ;

- Etre présent le jour de l'enquête ;

b) Critères de non inclusion

Selon Amuli (2009), les critères d'exclusion sont ceux qui servent à déterminer les individus qui ne feront pas partie de l'échantillon.

Sont exclues de l'étude :

- Toutvillage qui ne fait pas partie de la ZS/Boende ;

- Toute personne qui ne fait pas parti des ménages choisis ;

- Toute personne qui ne donne pas son avis de participer à l'étude.

c) Taille de l'échantillon

En fonction des critères précités, nous avons constitué un échantillon stratifié pondéré de 384 personnes se trouvant dans les villages ciblés réparti de la manière suivante :

Tableau n°2 : Répartition de l'échantillon selon les villages

Villages

Effectif

%

Nombre

Tokumbo

93

11

42

Lotutu

91

34

131

Iyaa

26

15

58

Yenge

37

16

61

Watsi

205

24

92

Total

852

100

384

2.4. Méthode, technique et instrument

a. Méthode

Omanyondo (2016), définit la méthode comme étant la voie générale clairement établi en vue d'accomplir des actions spécifiques dans une situation pour un but donné.

Quant à OKENGE (2012), la méthode est l'ensemble de procédés scientifique qui permettent à un chercheur de rassembler les informations sur un sujet donné.Pour mener à bien cette étude, nous avons fait recours à la méthode de questionnaire pour collecter les données.

b. Technique et instruments de mesures

Selon Omanyondo (2017), la technique est un ensemble de procédés employés pour produire une oeuvre ou obtenir un résultat déterminé. D'après Albert (1972), la technique est le moyen permettant au chercheur d'acquérir, de saisir, d'appréhender et de traiter les données dont il a besoin pour comprendre ou expliquer un problème ou un sujet.

Dans cette étude nous avons utilisé la technique d'analyse documentaire pour constituer la littérature de ce travail, la technique d'interviews face à face et le questionnaire auto-administré nous a servi comme instrument de mesures pour cette étude.

2.4.1. Validité et fidélité de l'instrument

a. Validité de l'instrument

Selon Drapeau M, (2004), pour s'assurer de la validité, il faut décrire le plus exactement possible la population étudiée. Une description étendue des sujets, du terrain, des conditions sociales de l'étude, de l'évolution historique du phénomène ainsi que des précisions sur la définition et la signification accordées aux termes et construit utilisés, permettra une comparaison appropriée des résultats.

Pour Amuli (2011), la validité d'un instrument est le degré auquel un instrument mesure ce qu'il doit mesurer. Un questionnaire d'enquête était construit comme outil d'investigation en fonction de nos objectifs, de nos questions de départ et de l'étude préalable de la littérature.

Pour nous assurer de la validité et de la fidélité de l'instrument, nous avons procédé à un pré-test du questionnaire. Il nous a ainsi permis de détecter les ambigüités et les problèmes éventuels dans son contenu et de réajuster. Ce pré-test a été fait dans d'autres villages qui n'ont pas fait partie de notre terrain d'études.

b. Fidélité de l'instrument

Selon Drapeau M. (2004), la fidélité fait référence à la persistance d'une procédure de mesure à procurer la même réponse, peu importe quand et comment celle-ci est produite.

Pour s'assurer de la fidélité, nous avons recouru à plusieurs techniques à savoir : la vérification des résultats issus de pré-test des autres villages et de l'enquête proprement dite, c'est-à-dire que la fidélité de notre instrument était établie en comparant les résultats de pré-test obtenu dans d'autres villages tels que Watsi, Lolungu, Ibangalakataet ceux obtenu par nos recherches aux 6 villages, c'est ainsi que la fidélité de cet instrument de l'étude est certaine.

2.5. Déroulement de la collecte des données

a. Phase préliminaire

Après avoir obtenu l'attestation de recherche au niveau du Secrétariat Général Académique de l'ISTM-MBANDAKA, nous avons effectué les descentes sur le terrain en date du 26/03 au 28/03/2020. Signalons qu'avant de faire le pré-test, nous sommes allés au bureau de la ZS/BOENDE en vue d'obtenir la liste des villages. A l'arrivée sur le terrain, la première étape a consisté à remplir les formalités d'ordre administratif ; ensuite orienté par le chef du village.

b. Collecte des données

Après avoir obtenu le consentement des chefs de ménage, nous leur avons expliqué et avons fait l'enquête proprement dit.

2.6. Critères d'acceptabilité

Selon l'Institut du Nouveau Monde (2013), les critères d'acceptabilité sont les conditions minimales à mettre à la place pour qu'un projet, un programme ou une politique s'intègre dans un milieu.

Partant de cette considération, en vue d'interpréter aisément les résultats de notre étude, nous avons fixé un seuil d'acceptabilité de 60% ou plus.

2.7. Analyse des données

Après avoir collecté les données, nous avons procédé au contrôle de la qualité de ce dernier c'est-à-dire passé en revue tous les questionnaires pour vérifier la cohérence et la complétude des données en vue d'élaguer de notre échantillon un questionnaire incomplet.

Pour donner une valeur statistique a nos résultats, nous avons utilisé la statistique descriptive (pourcentage) et statistique inferentielle (Khi-carré) en suivant les formules ainsi que les légendes.

)2

(

X2 et

ddl= K-1 ou (col-1)(R-1)

Légende

% = pourcentage

FO  = fréquence observée

FA = fréquence attendue

Ddl = degré de liberté

K =catégorie

= somme

Ne = fréquence absolue

Ni = fréquence théorique

Col =colonne

X2 = khi-carré.

2.8. Considération d'ordre éthique

Toute recherche qui porte sur les êtres humains, principalement dans le domaine de la santé fait entrer en jeu dès le début de la recherche les considérations éthiques (Amuli et Ngoma 2011).

Pour cette raison, il a été impératif pour nous de solliciter le consentement éclairé des autorités des structures sanitaires en leur expliquant le but de l'étude et obtenir de manière libre leur participation. Ensuite nous avons garanti la confidentialité de deux façons : par l'anonymat des sujets de l'étude et en gardant le questionnaire dans un endroit sécurisé.

2.9. Difficultés rencontrées

Pendant l'élaboration de ce travail, nous avons rencontré beaucoup de difficultés telles que :

- Les moyens financiers insuffisants pour réaliser notre recherche ;

- Le problème de transport ;

- Le problème d'accessibilité pour atteindre les lieux de notre enquête pour collecter les données.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo