ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES
« ISTM/Mbandaka »
E-mail:istm.mbka@gmail.com
B.P 99
MBANDAKA
Section : Techniques Médicales
CONNAISSANCE DE LA POPULATION SUR LES RISQUES ET LA
PREVETION DE MONKEYPOX
Etude menée dans la Zone de Santé de BOENDE
de Janvier à septembre 2020
Toutou LIKAFI BOTSILI
Gradué en Sciences Infirmières
Mémoire présenté et défendu en vue
l'obtention du grade de Licencié en Santé Communautaire.
Option : Epidémiologie
Directeur : Dr Jean-Pierre IKOLONGO
BEFEMBO
Professeur
Encadreur : Georges BEKAKO
IKOLONGO
Assistant
Année
académique 2019-2020
EPIGRAPHE
« Mieux vaut tard que jamais ».
IN MEMORIAM
A notre maman LYDIABEKANGA, que le Seigneur a usé
de son droit de véto, il a permis qu'un sommeil fatal vous soustraie
parmi nous tes enfants, sans vous laisser le temps de nous voir réaliser
ce présent travail. Votre absence parmi nous est criante.
Que la Terre de nos ancêtres vous soit douce et
légère !
Toutou LIKAFI BOTSILI
Dédicace
A vous, Clarisse IKUMA BAMPUNGAchère épouse,
pour votre accompagnement plein d'amour et d'abnégation ;
A vous, Camille EYOKU, notre père, pour tous les
sacrifices consentis dans notre vie en famille.
Je dédie ce travail, fruit de nos efforts
mérités.
Toutou LIKAFI BOTSILI
Remerciements
Ce travail constitue le point d'arrivée de notre
parcours du deuxième cycle de notre formation
universitaire à l'Institut Supérieur des Techniques
Médicales de Mbandaka ; et nous voudrions ici exprimer notre gratitude
à tous ceux qui ont contribués à sa réalisation.
Nos remerciements les plus profonds s'adressent tant au
personnel scientifique qu'administratif et ouvrier de l'ISTM/Mbandaka, pour
leur encadrement durant les deux ans passés ensemble.
De manière particulière, nos sincères
remerciements s'adressent au Professeur Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO qui, en
dépit de ses multiples occupations, tant académiques
qu'administratives, a accepté volontiers d'assumer la direction de ce
travail.
Nos remerciements s'adressent également à
l'Assistant Georges BEKAKO IKOLONGO, notre encadreur pour ses sages conseils,
ses remarques parfois sévères et recommandations précises
ont permis l'aboutissement de notre mémoire. Qu'il trouve ici,
l'expression de notre profonde gratitude.
Nous n'oublions pas de dire grand merci également
à nos frères et soeurs, oncles et tantes, cousins et cousines,
neveux et nièces, qui ont mis chacun la main dans la pâte pour
l'aboutissement harmonieux de ce travail.
Nous serions condamnés si nous fermerions cette page
sans rendre un hommage mérité à notre Pasteur Blanchard
LOBAY, les familles SébastienBOKOO BOKETE et Guy BOSAMBOLI, sans oublier
nos filles et fils EYOKU LIKAFI Exaucé, BEKANGA LIKAFI Merly, IKEMBO
LIKAFI Audrey, LOMPONGO LIKAFI Sosthène, pour tout le bien-être
qu'ils nous ont toujours et indéfectiblement procuré à
chaque fois que nous étions à leurs côtés.
Nous n'oublierons pas les camarades de notre promotion et
compagnons de lutte ainsi que les amis : Tyty EFANA, Annie LOYOKO, Fouga
IGBALA, etc. Nous leur disons tous, merci pour leur courage et
abnégation.
Ainsi, que ceux qui, d'une manière ou d'une autre nous
ont accompagnés dans ce processus, et que leurs noms ne figurent pas
dans ce travail, trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.
Toutou LIKAFI BOTSILI
Abréviations, sigles et symboles
% : Pourcentage
: Somme
CGUS : Comité de Gestion des
Urgences Sanitaires
Col : Colonne
CS : Centre de Santé
Ddl : Degré De Liberté
ERR : Equipe de Réponse Rapide
FA : Fréquence Attendue
ISTM : Institut Supérieur des Techniques
Médicales
K : Catégorie
Ne : Fréquence absolue
Ni : Fréquence Théorique
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONG : Organisation Non Gouvernemental
PEV : Programme Elargie de Vaccination
PNLMPX : Programme National de Lutte contre le
Monkeypox
RDC : République Démocratique du
Congo
RECO : Relais Communautaire
UNICEF : Fond des Nations Unis pour l'Enfance
X2 : Khi-carré
ZS : Zone de Santé
0. INTRODUCTION
0.1. Enoncé du problème
Le Monkeypox demeure encore un problème majeur de
santé publique dans les pays en développement où la
majorité de la population vit dans la pauvreté,
insalubrité, etc. Le Monkeypox ou variole des singes est une maladie
virale très semblable à variole. On l'a appelé ainsi car
le virus responsable de cette maladie a été isolé pour la
première fois chez les singes, mais actuellement ce sont les primates et
rongeurs qui en seraient le réservoir.
Les personnes atteintes de cette maladie, sont
contaminées par un contact direct avec un animal infecté ou un
homme malade.Les maladies vivent essentiellement dans les villages
situés à proximité des forêts équatoriales
d'Afrique occidentale et centrale.
La RDC notifie près de 85% de cas humaines commis ;
lors de ces 30 dernières années, la maladie s'est
caractérisée par une tendance à l'augmentation de cas et
à la survenue de plusieurs épidémies, suite à
l'arrêt de la vaccination contre la variole après son
éradication.En effet, ce vaccin protège aussi les gens contre le
Monkeypox ; malgré cette situation, on ne sait pas encore comment cette
maladie apparait dans certaines zones et pas dans d'autres se trouvant toutes
à proximité des forets équatoriales. En outre, les
endroits, les périodes de survenue de la maladie et les
caractéristiques des personnes atteintes ne sont pas encore bien
connus.
La direction nationale tente de comprendre ce
phénomène pour y arriver, elle a analysé une base de
données quasi 20.000 patients diagnostiques de 2000 à 2016.Elle a
également exploré les caractéristiques des environnements
les plus touchés. En regroupant ces données, elle a
dessiné des cartes présentant les cas de cette maladie et elle a
explorée la façon dont ces cas se répartissaient dans le
temps. La source propose une meilleure compréhension de
l'évolution de la maladie et de ses caractéristiques. Elle pourra
ainsi établir des plans de prévention contre la maladie et, la
réduction des cas de Monkeypox au sein de la RDC.
Le Monkeypox fait partie des 20 maladies à potentiel
épidémique sous surveillance en RDC. Cette maladie est
endémique dans certaines provinces du Pays traversées par
laforêt Équatorial comme le Bas-Uélé,
l'Équateur, le Sud-Ubangui, la Mongala et la Tshuapa.
La Province de la Tshuapa est seule qui a connu une
augmentation importante du nombre de cas suspect du mois de Janvier à
Mai 2020 (108 cas dont 12 décès, létalité :
11%). Vu ce constat, notre étude voudrait répondre aux questions
suivantes :
- Quel est le niveau de connaissance de la population de la
zone de santé de Boende sur les risques liés auMonkeypox ?
- Cette population a-t-elle des connaissances sur les mesures
préventives de Monkeypox ?
0.2. Hypothèses de recherche
Une hypothèse est une supposition que l'on fait sans se
demander si elle est vraie ou fosse, mais seulement pour en tirer des
conséquences.
Selon Omanyondo (2017), c'est une série des
réponses qui permette de prédire les vérités
scientifiques vraisemblable au regard des questions soulevées par la
problématique et dont la recherche vérifie le bien-fondé
ou le mal fondé.
Ainsi, nous formulons les hypothèses selon
lesquelles :
- Le niveau de connaissance de la population de la zone de
santé de Boende sur les risques liés au Monkeypox serait faible.
- Cette population aurait des connaissances moindres sur les
mesures préventives de Monkeypox.
0.3. But et objectifs de l'étude
Le but poursuivi par cette étude est d'évaluer
le niveau de connaissance de la population de Boende sur les risques et la
prévention de Monkeypox telles qu'édictées par le
Programme National de Lutte contre le Monkeypox (PNLMPX) en RDC dans la Zone de
Santé de Boende.
Pour atteindre ce but, les objectifs suivant ont
été définis :
- Dénombrer les villages faisant l'objet de notre
étude ;
- Identifier les personnes faisant l'objet de notre
étude,
- Décrire leur niveau de connaissance sur les risques
et la prévention de Monkeypox ;
- Proposer les pistes de solutions.
0.4. Choix et intérêt du
sujet
Le Monkeypox reste un problème majeur de santé
publique en République Démocratique du Congo en
général et à la Tshuapa/Boende en particulier. La
prévention contre cette maladie telle que préconisée par
l'organisation Mondiale de la santé et le programme National de lutte
contre le Monkeypox (Ministère de la santé publique), reste le
seul moyen pour relever le défi de Monkeypox dans la population.
L'observance de la connaissance de risque et prévention
de Monkeypox permettront à la population de la Tshuapa en
général et de la zone de santé de Boende en particulier de
trouver au travers de ce travail un support utile pour la sensibilisation des
populations sur les risque et prévention de Monkeypox dans la
communauté.
Cette étude pourra permettre aux recherches
ultérieures d'instituer les recherches pour acquérir les
connaissances sur les risques et prévention de Monkeypox dans la ville
de Boende.
0.5. Domaine et type de recherche
Notre étude s'inscrit dans le domaine de la
santé publique précisément dans sa composante de lutte
contre les maladies à surveillance épidémiologique, elle
est du type descriptif exploratoire.
0.6. Délimitation de l'étude
Notre étude s'est déroulée dans les
villages des cinq aires de santé de la Zoné de Santé de
Boende durant la période allant de janvier à septembre 2020.
0.7. Division du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comprend
quatre chapitres :
- Le premier est consacré aux
généralités sur le Monkeypox;
- Le deuxième est axé sur l'approche
méthodologique ;
- Le troisième porte sur la présentation des
résultats ;
- Le quatrième s'articule sur l'interprétation
des résultats.
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