ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES
« ISTM/Mbandaka »
E-mail:istm.mbka@gmail.com
B.P 99
MBANDAKA
Section : Techniques Médicales
CONNAISSANCE DE LA POPULATION SUR LES RISQUES ET LA
PREVETION DE MONKEYPOX
Etude menée dans la Zone de Santé de BOENDE
de Janvier à septembre 2020
Toutou LIKAFI BOTSILI
Gradué en Sciences Infirmières
Mémoire présenté et défendu en vue
l'obtention du grade de Licencié en Santé Communautaire.
Option : Epidémiologie
Directeur : Dr Jean-Pierre IKOLONGO
BEFEMBO
Professeur
Encadreur : Georges BEKAKO
IKOLONGO
Assistant
Année
académique 2019-2020
EPIGRAPHE
« Mieux vaut tard que jamais ».
IN MEMORIAM
A notre maman LYDIABEKANGA, que le Seigneur a usé
de son droit de véto, il a permis qu'un sommeil fatal vous soustraie
parmi nous tes enfants, sans vous laisser le temps de nous voir réaliser
ce présent travail. Votre absence parmi nous est criante.
Que la Terre de nos ancêtres vous soit douce et
légère !
Toutou LIKAFI BOTSILI
Dédicace
A vous, Clarisse IKUMA BAMPUNGAchère épouse,
pour votre accompagnement plein d'amour et d'abnégation ;
A vous, Camille EYOKU, notre père, pour tous les
sacrifices consentis dans notre vie en famille.
Je dédie ce travail, fruit de nos efforts
mérités.
Toutou LIKAFI BOTSILI
Remerciements
Ce travail constitue le point d'arrivée de notre
parcours du deuxième cycle de notre formation
universitaire à l'Institut Supérieur des Techniques
Médicales de Mbandaka ; et nous voudrions ici exprimer notre gratitude
à tous ceux qui ont contribués à sa réalisation.
Nos remerciements les plus profonds s'adressent tant au
personnel scientifique qu'administratif et ouvrier de l'ISTM/Mbandaka, pour
leur encadrement durant les deux ans passés ensemble.
De manière particulière, nos sincères
remerciements s'adressent au Professeur Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO qui, en
dépit de ses multiples occupations, tant académiques
qu'administratives, a accepté volontiers d'assumer la direction de ce
travail.
Nos remerciements s'adressent également à
l'Assistant Georges BEKAKO IKOLONGO, notre encadreur pour ses sages conseils,
ses remarques parfois sévères et recommandations précises
ont permis l'aboutissement de notre mémoire. Qu'il trouve ici,
l'expression de notre profonde gratitude.
Nous n'oublions pas de dire grand merci également
à nos frères et soeurs, oncles et tantes, cousins et cousines,
neveux et nièces, qui ont mis chacun la main dans la pâte pour
l'aboutissement harmonieux de ce travail.
Nous serions condamnés si nous fermerions cette page
sans rendre un hommage mérité à notre Pasteur Blanchard
LOBAY, les familles SébastienBOKOO BOKETE et Guy BOSAMBOLI, sans oublier
nos filles et fils EYOKU LIKAFI Exaucé, BEKANGA LIKAFI Merly, IKEMBO
LIKAFI Audrey, LOMPONGO LIKAFI Sosthène, pour tout le bien-être
qu'ils nous ont toujours et indéfectiblement procuré à
chaque fois que nous étions à leurs côtés.
Nous n'oublierons pas les camarades de notre promotion et
compagnons de lutte ainsi que les amis : Tyty EFANA, Annie LOYOKO, Fouga
IGBALA, etc. Nous leur disons tous, merci pour leur courage et
abnégation.
Ainsi, que ceux qui, d'une manière ou d'une autre nous
ont accompagnés dans ce processus, et que leurs noms ne figurent pas
dans ce travail, trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.
Toutou LIKAFI BOTSILI
Abréviations, sigles et symboles
% : Pourcentage
: Somme
CGUS : Comité de Gestion des
Urgences Sanitaires
Col : Colonne
CS : Centre de Santé
Ddl : Degré De Liberté
ERR : Equipe de Réponse Rapide
FA : Fréquence Attendue
ISTM : Institut Supérieur des Techniques
Médicales
K : Catégorie
Ne : Fréquence absolue
Ni : Fréquence Théorique
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONG : Organisation Non Gouvernemental
PEV : Programme Elargie de Vaccination
PNLMPX : Programme National de Lutte contre le
Monkeypox
RDC : République Démocratique du
Congo
RECO : Relais Communautaire
UNICEF : Fond des Nations Unis pour l'Enfance
X2 : Khi-carré
ZS : Zone de Santé
0. INTRODUCTION
0.1. Enoncé du problème
Le Monkeypox demeure encore un problème majeur de
santé publique dans les pays en développement où la
majorité de la population vit dans la pauvreté,
insalubrité, etc. Le Monkeypox ou variole des singes est une maladie
virale très semblable à variole. On l'a appelé ainsi car
le virus responsable de cette maladie a été isolé pour la
première fois chez les singes, mais actuellement ce sont les primates et
rongeurs qui en seraient le réservoir.
Les personnes atteintes de cette maladie, sont
contaminées par un contact direct avec un animal infecté ou un
homme malade.Les maladies vivent essentiellement dans les villages
situés à proximité des forêts équatoriales
d'Afrique occidentale et centrale.
La RDC notifie près de 85% de cas humaines commis ;
lors de ces 30 dernières années, la maladie s'est
caractérisée par une tendance à l'augmentation de cas et
à la survenue de plusieurs épidémies, suite à
l'arrêt de la vaccination contre la variole après son
éradication.En effet, ce vaccin protège aussi les gens contre le
Monkeypox ; malgré cette situation, on ne sait pas encore comment cette
maladie apparait dans certaines zones et pas dans d'autres se trouvant toutes
à proximité des forets équatoriales. En outre, les
endroits, les périodes de survenue de la maladie et les
caractéristiques des personnes atteintes ne sont pas encore bien
connus.
La direction nationale tente de comprendre ce
phénomène pour y arriver, elle a analysé une base de
données quasi 20.000 patients diagnostiques de 2000 à 2016.Elle a
également exploré les caractéristiques des environnements
les plus touchés. En regroupant ces données, elle a
dessiné des cartes présentant les cas de cette maladie et elle a
explorée la façon dont ces cas se répartissaient dans le
temps. La source propose une meilleure compréhension de
l'évolution de la maladie et de ses caractéristiques. Elle pourra
ainsi établir des plans de prévention contre la maladie et, la
réduction des cas de Monkeypox au sein de la RDC.
Le Monkeypox fait partie des 20 maladies à potentiel
épidémique sous surveillance en RDC. Cette maladie est
endémique dans certaines provinces du Pays traversées par
laforêt Équatorial comme le Bas-Uélé,
l'Équateur, le Sud-Ubangui, la Mongala et la Tshuapa.
La Province de la Tshuapa est seule qui a connu une
augmentation importante du nombre de cas suspect du mois de Janvier à
Mai 2020 (108 cas dont 12 décès, létalité :
11%). Vu ce constat, notre étude voudrait répondre aux questions
suivantes :
- Quel est le niveau de connaissance de la population de la
zone de santé de Boende sur les risques liés auMonkeypox ?
- Cette population a-t-elle des connaissances sur les mesures
préventives de Monkeypox ?
0.2. Hypothèses de recherche
Une hypothèse est une supposition que l'on fait sans se
demander si elle est vraie ou fosse, mais seulement pour en tirer des
conséquences.
Selon Omanyondo (2017), c'est une série des
réponses qui permette de prédire les vérités
scientifiques vraisemblable au regard des questions soulevées par la
problématique et dont la recherche vérifie le bien-fondé
ou le mal fondé.
Ainsi, nous formulons les hypothèses selon
lesquelles :
- Le niveau de connaissance de la population de la zone de
santé de Boende sur les risques liés au Monkeypox serait faible.
- Cette population aurait des connaissances moindres sur les
mesures préventives de Monkeypox.
0.3. But et objectifs de l'étude
Le but poursuivi par cette étude est d'évaluer
le niveau de connaissance de la population de Boende sur les risques et la
prévention de Monkeypox telles qu'édictées par le
Programme National de Lutte contre le Monkeypox (PNLMPX) en RDC dans la Zone de
Santé de Boende.
Pour atteindre ce but, les objectifs suivant ont
été définis :
- Dénombrer les villages faisant l'objet de notre
étude ;
- Identifier les personnes faisant l'objet de notre
étude,
- Décrire leur niveau de connaissance sur les risques
et la prévention de Monkeypox ;
- Proposer les pistes de solutions.
0.4. Choix et intérêt du
sujet
Le Monkeypox reste un problème majeur de santé
publique en République Démocratique du Congo en
général et à la Tshuapa/Boende en particulier. La
prévention contre cette maladie telle que préconisée par
l'organisation Mondiale de la santé et le programme National de lutte
contre le Monkeypox (Ministère de la santé publique), reste le
seul moyen pour relever le défi de Monkeypox dans la population.
L'observance de la connaissance de risque et prévention
de Monkeypox permettront à la population de la Tshuapa en
général et de la zone de santé de Boende en particulier de
trouver au travers de ce travail un support utile pour la sensibilisation des
populations sur les risque et prévention de Monkeypox dans la
communauté.
Cette étude pourra permettre aux recherches
ultérieures d'instituer les recherches pour acquérir les
connaissances sur les risques et prévention de Monkeypox dans la ville
de Boende.
0.5. Domaine et type de recherche
Notre étude s'inscrit dans le domaine de la
santé publique précisément dans sa composante de lutte
contre les maladies à surveillance épidémiologique, elle
est du type descriptif exploratoire.
0.6. Délimitation de l'étude
Notre étude s'est déroulée dans les
villages des cinq aires de santé de la Zoné de Santé de
Boende durant la période allant de janvier à septembre 2020.
0.7. Division du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comprend
quatre chapitres :
- Le premier est consacré aux
généralités sur le Monkeypox;
- Le deuxième est axé sur l'approche
méthodologique ;
- Le troisième porte sur la présentation des
résultats ;
- Le quatrième s'articule sur l'interprétation
des résultats.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE MONKEYPOX
1.1. Définition des concepts clés
1.1.1. Connaissance
C'est le fait de connaitre, manière de connaitre,
faculté de connaitre propre à un être vivant (Bernard et
Geneviève, 2002).
Selon Larousse (2006), c'est le fait de savoir quelque chose
qui existe et d'avoir une idée plus ou moins précise sur la
chose.
1.1.2. Population
Selon le dictionnaire Robert (2012), c'est l'ensemble des
individus qui habitent un espace, un lieu (la Terre, une région, un
pays, une ville, etc.), considérés du point de vue de la
démographie.
1.1.3. Risques
C'est l'existence d'une probabilité de voir un danger
se concrétiser dans un ou plusieurs scénarios, associée
à des conséquences dommageables sur des biens ou des personnes.
C'est la combinaison de probabilité d'évènement et de sa
conséquence, l'effet de l'incertitude sur les objectifs.
Le risque sanitaire ici représente la
probabilité pour les populations de Boende d'attraper le Monkeypox.
1.1.4. Prévention
C'est l'action de prévenir, ensemble de mesures
préventives contre certains risques (Bernard et Geneviève,
2004).
1.1.5. Monkeypox
Le Monkeypox est une maladie émergente, zoonotique,
caractérisée par la fièvre, une éruption
vésiculeuse et pustuleuse causée par un orthopoxvirus.
L'éruption au cours du Monkeypox se localise principalement au niveau de
la face, des paumes des mains et des plantes des pieds. Il ressemble
cliniquement à la variole (éradiquée).
1.2. Notion sur le Monkeypox
1.2.1. Historique
Le Monkeypox est une zoonose ressemblant cliniquement à
la variole et qui est transmise par un virus qui a été pour la
première fois isolé en 1958, lors d'une épizootie survenue
chez les singes captifs dans un jardin zoologique de Copenhague (Danemark).
L'origine des cas de Monkeypox n'est pas encore concrètement connue.
Elle serait néanmoins liée aux contacts de l'homme avec certains
animaux de la forêt, en particulier les singes et les rongeurs.
Les spécialistes pensent que le virus a
été importé avec les rats de Gambie (également pris
comme animal exotique, plusieurs de ces rongeurs africains ont
été vendus par le commerçant texan à
Phil'spocket.). Ces rats ont pu à leur tour contaminer les chiens de
prairie.Le virus de Monkeypox fut isolé en 1958 par Von Magnus chez le
singe, et le premier cas de Monkeypox humain a été
identifié à Basankusu (Province de l'Equateur) en RDC en 1970
pendant l'éradication de la variole.
Dès lors des cas sporadiques ont été
rapportés dans différents pays africains (Afrique centrale et
Afrique de l'ouest). Pendant les dix dernières années, de plus en
plus de cas et d'épidémies ont été
rapportés. C'est en RDC et notamment dans les Districts de Sankuru
(province de Kasaï-oriental) et de Tshuapa (province de l'Equateur) que
l'on dénombre la majorité de cas déclarés de
Monkeypox humain dans le monde. L'épidémie la plus importante
jamais connue au monde a eu lieu en 1996 à Katako Kombe avec 832 cas
dont 78% de cas secondaires.
Depuis 1997, la coordination nationale de lutte contre le MPX
et les FHV ont été créée et le Monkeypox figure sur
la liste des maladies à potentiel épidémique à
déclaration immédiate et obligatoire en RDC. Pendant les dix
dernières années, de plus en plus de cas et
d'épidémies ont été rapportés,
particulièrement dans les provinces de Kasaï-Oriental,
Kasaï-Occidental, Equateur, Bandundu, Maniema et province Orientale.
1.2.2. Epidémiologie
a. Agent Infectieux
Le virus du Monkeypox appartient à la famille de
poxvirus, du genre orthopoxvirus, apparenté aux virus de la variole et
de la vaccine.
b. Réservoir
Le réservoir animal du virus est constitué
essentiellement de rongeurs (écureuil, rat, etc.), parfois des singes,
porc-épic et pangolin.
c. Mode de transmission
Ø La transmission des animaux infectés vivants
ou morts à l'homme sain ;
Ø La transmission interhumaine se fait de personne
malade ou décédée à personne saine, par contact
étroit ou avec les liquides biologiques ou corporels (sang, urines,
vomissements, sueurs, spermes......) et les organes infectés ;
Ø Les autres modes de contamination sont :
- La contamination nosocomiale (très fréquente
en milieu hospitalier surtout parmi le personnel soignant non
protégé) ;
- La contamination par manipulation des cadavres ;
- La contamination par seringues ou aiguilles
souillées ;
- La contamination par le sperme du malade ; 5. la voie
placentaire (Monkeypox congénitale).
1.2.3. Facteurs de risque
Les facteurs de risque dépendent du mode de
transmission :
Ø Transmission animale-homme
ï Jouer avec un animal atteint ;
ï Dépecer un animal atteint ;
ï Ramasser un animal trouvé mort sans raison
apparente ;
ï Morsure par un animal atteint.
Ø Transmission inter humaine
ï Etre en contact immédiat avec le cas (jouer,
dormir etc.) ou ses excrétions et sécrétions (urines,
selles, salive, etc.).
1.2.4. Symptomatologie
C'est une maladie à déclaration obligatoire,
immédiate et journalière (à potentiel
épidémique très élevé)
caractérisée par la fièvre, les éruptions
vésiculo-pustuleuses, les adénites, les douleurs dans la gorge,
des ulcérations buccales, la rougeur des yeux, les vomissements, la toux
et la diarrhée (>3 selles/24h/).
1.2.5. Complications
Les complications sont dues à l'activité propre
du virus ou aux surinfections bactériennes. Il s'agit de : abcès
cutané ou sous-cutané, dermatite, infections broncho-pulmonaires,
déshydratation sévère due aux vomissements et à la
diarrhée, ulcérations cornéennes pouvant entraîner
une cécité, encéphalites et surdité. Les
séquelles que la maladie laisse sont : les cicatrices varioliques
(indélébiles), les opacités cornéennes, les
cicatrices chéloïdiennes, les alopécies et la
cécité unique ou bilatérale.
1.2.6. Diagnostic
a. Diagnostic clinique
Il est basé sur la notion de contact avec les animaux
morts ou vivants et sur les manifestations cliniques décrites ci-dessus.
b. Diagnostic biologique
ï Diagnostic sérologique par la recherche des
anticorps IgM et IgG, la recherche de l'antigène viral par ELISA.
ï Diagnostic virologique : isolement du virus sur cellule
VERO.
ï Diagnostic moléculaire : mise en évidence
de l'ARN du virus par la RT-PCR.
c. Diagnostics différentiels
Le Monkeypox peut se confondre avec les maladies virales
ci-dessous :
- La variole ;
- La varicelle ;
- Les autres poxviroses qui sont :
ï Virus de l'orf ou de la dermatite pustuleuse
contagieuse (chez le mouton et la chèvre) ;
ï Molluscum contagiosum ;
ï Variole bovine (chez le bovin et le rongeur).
1.2.7. Surveillance épidémiologique
Un bon système de collecte d'information et de leur
analyse permet de détecter à temps les épidémies de
Monkeypox et de mieux les prendre en charge.
a. Identification des cas
Pour arriver à identifier les cas, il faut :
- Utiliser la définition des cas dans toutes les
formations sanitaires et dans la communauté ;
- Prélever les échantillons des premiers cas et
les envoyer au laboratoire national à Kinshasa pour une confirmation
(Institut National de Recherche Biomédicale : avenue de la
Démocratie.
b. Définition des cas dans les formations
sanitaires
Ø Cas
présumé (suspect) :
Toute personne se présentant avec une fièvre
élevée d'apparition brutale, suivie après quelques jours
d'une éruption vésiculo-pustuleuse prédominant à la
face, aux paumes des mains et plantes des pieds, ou présence d'au moins
5 cicatrices de type variolique.
En cas d'épidémie
Ø Cas
possible
Tout cas de fièvre avec éruption, non
diagnostiqué comme varicelle, chez une personne résidant dans une
zone endémique de Monkeypox.
Ø Cas
actif
Toute personne présentant des lésions actives
(macules, papules, vésicules, pustules et croûtes) jusqu'à
la desquamation.
Ø
Contact
Toute personne n'ayant pas de symptômes mais qui a
été en contact physique avec un cas au stade infectieux, ou avec
ses liquides biologiques d'un cas au cours des 3 dernières semaines
(sécrétions cutanées, toux, pré-mastication,
urines, selles, vomissures, sang et contact sexuel).
Ø Cas
primaire
Tout cas sans notion de contact antérieur avec un autre
malade (cas connu) dans les 21 jours qui ont précédé la
maladie.
Ø Cas
co- primaire
Tout cas qui a eu une histoire de contact avec un autre cas
faisant la maladie entre 0 et 6 jours avant le début de la maladie. Ce
contact a eu lieu dans les 6 jours qui ont précédé la
maladie.
Ø Cas
secondaire
Tout cas ayant eu un contact avec un autre cas exclusivement
durant la période comprise entre le 7è et le 21è jour
ayant précédé la maladie.
Ø Cas confirmé
Tout cas dont le diagnostic clinique et
épidémiologique de Monkeypox humain a été
confirmé par le laboratoire (présence de virus d'antigène
et/ ou d'anticorps spécifiques contre le virus de Monkeypox par la PCR,
isolement viral ou ELISA chez un cas possible ou probable).
1.2.8. Notification des cas
Dans une région non endémique, le Monkeypox est
une maladie à notification immédiate. Un seul cas suspect de
Monkeypox est une épidémie. La notification doit se faire en
utilisant le moyen le plus rapide (phonie, téléphone, courrier
électronique...).Par contre dans la région endémique, elle
est à notification hebdomadaire. Le seuil d'alerte est atteint lorsque
les cas augmentent anormalement en terme doublement.
1.2.9. Analyse et interprétation
des données
Les données du Monkeypox, consignées au
préalable dans un registre de consultation curative, devront être
à tout moment organisées en temps, lieu et personne pour
faciliter l'analyse. On utilise le tableau (caractéristiques
individuelles), les graphiques (tendances épidémiques) et les
cartes (origine de cas).
1.2.10.
Activités préparatoires
a. Mise en place du comité de gestion des
urgences sanitaires (CGUS) et de l'équipe de réponse rapide
(ERR)
Pour mieux lutter contre les épidémies de
Monkeypox, il est recommandé d'avoir un comité de gestion des
urgences sanitaires (CGUS) à tous les niveaux du système de
santé. Ce comité doit être multisectoriel et
multidisciplinaire et dirigé par l'autorité politico
administrative. Les membres composants ce comité doivent provenir de
tous les secteurs que sont :
ï Les secteurs de la santé ;
ï Les autres secteurs tels que : l'administration,
l'éducation, l'agriculture, etc. ;
ï La Croix-Rouge ;
ï La communauté ;
ï L'armée et la police ;
ï Les représentations des organisations locales ou
internationales, les organisations internationales (OMS, UNICEF, ...) des ONG
des Agences bilatérales et multilatérales feront partie du
comité de lutte une fois invitées par le comité de lutte
local.
Les rôles et responsabilités du comité de
gestion des urgences sanitaires se résument comme suit :
Ø
Avant l'épidémie
Ce comité doit préparer un plan de
préparation et de réponse aux épidémies au niveau
de la zone de santé qui met l'accent sur :
ï Le renforcement de la surveillance
épidémiologique/ système d'alerte précoce ;
ï L'achat et la gestion de stock de médicaments et
de matériels ;
ï La formation/ recyclage du personnel de santé
;
ï La production et la distribution des directives
spécifiques aux maladies à potentiel épidémique
;
ï La sensibilisation de la communauté.
Ø Au
cours de l'épidémie
ï Mobiliser les ressources humaines, matérielles
et financières nécessaires à la prévention et la
lutte contre les épidémies ;
ï Coordonner la mise en oeuvre du plan d'action, y
compris la promotion de la santé ;
ï Assurer le suivi de la mise en oeuvre des
activités de lutte contre l'épidémie ;
ï Coordonner l'assistance reçue des
différents partenaires ;
ï Assurer le suivi de l'utilisation des ressources
(médicaments, vaccin etc.).
Ø
Après l'épidémie
ï Diligenter et coordonner une revue de
l'épidémie ;
ï Produire un rapport ;
Pérenniser les activités préventives pour
prévenir de nouvelles épidémies
En règle générale, le comité
devrait se réunir plus fréquemment durant les
épidémies. A l'approche de la saison épidémique,
des réunions préparatoires devraient avoir lieu chaque semaine.
Pendant les épidémies, ces réunions
devraient se tenir au moins 2 fois par semaine. En dehors des périodes
critiques, des réunions trimestrielles devraient avoir lieu.
L'équipe de réponse rapide est constituée d'un groupe de
professionnels de santé et autres qui peuvent être
mobilisés dans un temps record pour vérifier une rumeur et
apporter l'appui nécessaire en cas d'épidémie, pour mettre
en oeuvre des mesures de prévention et de lutte.
Sa composition est la suivante :
épidémiologistes, biologistes ou laborantins, cliniciens,
ingénieurs sanitaires ou technicien d'assainissement, entomologistes,
mobilisateurs sociaux, logisticiens, gestionnaires des données et
anthropologistes. Elle a pour responsabilités de :
ï Vérifier toute rumeur d'épidémie
;
ï Mener des investigations ;
ï Proposer au comité de gestion des
épidémies des stratégies appropriées et des mesures
pour endiguer les épidémies ;
ï Participer activement dans la mise en oeuvre des
mesures de prévention et de lutte contre les épidémies.
L'équipe de réponse rapide est la composante
opérationnelle du comité de gestion des urgences sanitaires. Elle
doit faire rapport des vérifications des rumeurs, des investigations, de
la mise en oeuvre des mesures de lutte au comité de gestion des urgences
sanitaires, qui est l'organe de coordination.
b. Pré positionnement des médicaments et autres
intrants
Pour arriver à la réduction du délai
d'intervention au moment où survient une épidémie de
monkeypox, il faut dans un premier temps pré positionner les intrants
nécessaires à la lutte (intrants pour la réhydratation,
seules armes pour lutter contre la maladie, les EPI, les lits pour le repos des
malades, les antipyrétiques, les antalgiques, les
antiémétiques et les autres intrants nécessaires).
Ces intrants serontpré positionnés soit à
l'antenne PEV ou à la Division Provinciale de la Santé,
l'essentiel est que le Médecin Chef de Zone soit informé du lieu
de stockage pour y recourir s'il y a un besoin.
c. Formation du personnel
Pour améliorer la qualité des services et de la
bonne gestion des épidémies de Monkeypox, la formation de tout le
personnel impliqué dans la préparation doit être
préalablement réalisée par les équipes cadres de la
zone de santé. Cette formation doit cibler essentiellement :
ï Médecins ;
ï Les infirmiers titulaires ;
ï Les techniciens de laboratoire ;
ï Les membres de la communauté (les RECO, ...)
;
ï Les membres du CGUS.
Cette formation vise à rendre le personnel de la ZS
capable de :
ï Détecter et notifier un cas possible de
Monkeypox ;
ï Analyser et interpréter les données sur
le Monkeypox ;
ï Enquêter et répondre aux suspicions
(rumeurs) d'épidémie de Monkeypox ;
ï Se préparer pour faire face à
l'épidémie de Monkeypox ; · Enquêter et
répondre à l'épidémie de Monkeypox ;
ï Superviser et donner une rétro information.
Elle va porter spécifiquement sur :
ï Observation de la précaution standard avec tous
les malades ;
ï Identification d'un cas possible de Monkeypox ;
ï Isolement du malade ;
ï Soins infirmiers de base ;
ï Port de vêtements protecteurs ;
ï Pratiques et rituels d'inhumation sans risques ;
ï Désinfection du matériel contaminé
et de l'équipement médical avant réutilisation ;
ï Élimination sans risques des déchets ;
ï Pratiques et rituels d'inhumation sans risques ;
Mobilisation des ressources de la communauté
CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE
2.1. Description du terrain de
l'étude
La présente étude s'est réalisée
dans la Zone de Santé de Boende ou nous avons tirés troisAires de
santédans chaque axe. En effet, nous avons retenu trois axesde la
supervisionde la zone de Santé de Boende(ZS).
Le bureau central Boende est créé en 1950,
installé pour sa première fois dans l'actuel bâtiment du
bureau de la Division Provinciale de la Santé et servait sur une
maternité et dispensaire. Au cours de l'année 1959, furent venus
de Luluabourg les Kasaiens sous l'impulsion du gouvernement de Quoquelath ville
pour élargir la construction des bâtiments des services
généraux d'hygiène et administratifs.
Une année après l'indépendance,
c'est-à-dire en 1961 la zone de santé reçoit le premier
médecin congolais en personne du docteur EKOF'ILIKO ainsi que quelques
soeurs religieuses catholiques en 1962 pour prester à l'Hôpital
Général de Référence, qui après quelques
temps sont rentrés à cause du pillage.
En 1964, l'arrivé de sept médecins
américains de l'église protestante qui amènent des
médicaments essentiels perdus pendant la guerre de 64 par le groupe
MULELE. Ces Américains ont achevé la construction des autres
bâtiments qu'arbitre l'hôpital Général de
Référence de cette zone de santé de à
savoir :
Ø Le bâtiment de laboratoire ;
Ø La buanderie ;
Ø L'ex bâtiment de la médecine interne
actuel bâtiment de la CDR/Tshuapa
Ø Bâtiment de la polyclinique actuel bureau de la
division Provinciale de Tshuapa
Ø Pavillon 1 et pavillon2
Ces Américains ont construit l'Hôpital
Général de Référence de Boende dans un style
Pavillonnaire.En ce temps, l'Hôpital Général de
Référence de Boende s'appelait A.M.O qui signifie association
médicale oecuménique sous la direction de l'église
protestant. A la fin de l'année 1969, un voyage par avion Boende Bolenge
fut programmé et au cours duquel l'avion a connu une crache entraina la
mort du pilote et la femme du médecin chirurgien docteur GODAR.
Après cet évènement le médecin
décide de rentrer chez eux. Après avoir subi une longue vacance
fut l'arrivée d'un médecin congolais docteur KABAMBA, ce dernier
remplacé par un médecin belge, docteur Van Deven qui n'a pas mis
longtemps suite à une démission volontaire.
De 1989 - 1991, La ZS de Boende avait connu de multitude des
docteurs qui autres, les institutions de santé n'avaient pas de
séparation de pouvoir entre le Bureau Central de la Zone de Santé
et l'Hôpital Général de Reference de Boende.
Voici la liste des médecins de deux institutions de la
ZS de Boende et l'Hôpital Général de Reference autre part :
1. Dr SYMPULA
2. Dr OKITO
3. Dr ENGENDJO
4. Dr LESENGE
5. Dr LELO
6. Dr NDAKA
7. Dr BOSONGA
8. Dr KATONDA
De 1992 - 1996, c'est le début de fonctionnement de
deux institutions : la Zone de Santé et l'hôpital
général de référence de Boende ; le premier
Médecin avait commencé de gérer la Zone de Santé et
l'hôpital général de référence de Boende :
1. Dr EBENDJA
2. Dr KAKUNDJI
3. Dr LUALUALI
4. Dr IKWA BONYANGA
5. Dr MOYELI
6. Dr BONTAMBA
7. Dr BOSOMBA
8. Dr BOENDO qui est maintenant comme médecin chef de
Zone de Sante.
Depuis les années antérieures, il y a la
succession des médecins congolais jusqu'à 1997 où la zone
de Santé de Boende va bénéficier encore l'appui de la
Coopi ECHO qui l'a servi presque long temps et cet appui va subir une
dissolution en 2011 remplacé par le projet ICP/PARSS.Il est à
noter que, jusqu'au moment où nous sommes, la zone de santé de
Boende subit à tout moment la succession des médecins chef de
zone congolais.
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La Province de la Tshuapa comprend 12 zones de santé
dont celle de Boende située dans le territoire Boende qui a une
population d'environ 297 987habitants avec 36 aires de santé reparties
dans trois secteurs du territoire de Boende (Bolua, Djera et Lofoy).
La zone de santé de Boende fait frontalière aux
zones de Monkoto au sud par la rivière Salonga, au Nord par la zone de
santé de Mompono et Befaleà travers la rivière Maringa,
à l'est par la zone de Wema et l'ouest par la zone de Befale et Monyeka
au territoire de Bolomba à travers la foret Mongo.La majorité de
la population de la zone de santé de Boende ne vit que de la chasse et
de l'agriculture.
1.3. Organigramme de la Zone de Santé de
Boende
MEDECIN CHEF DE ZONE
Structure d'appui
- Secrétaire
- Logistique
- Huissier
Dépôt/PHARMACIE
AC
Pool des NDZ
Pool des IS
Pool des AG
2.2. Devis de recherche
Cette étude s'inscrit dans l'approche quantitative.
Elle est de type descriptif exploratoire c'est-à-dire elle veut explorer
les connaissances de la population de la Zone de santé de Boende sur les
risques et prévention de Monkeypox. Les données ont
été recueillies dans les différentes communautés
des trois axes de la zone de santé de Boende.
L'enquête qui s'est étendue sur la période
allant deJanvier à septembre 2020,nous a permis d'évaluer les
connaissances de la population sur les risques et prévention de
Monkeypox dans la zone de santé de Boende.
2.3. Population et échantillon
2.3.1. Population
Amuli et Ngoma (2011), définissent la population cible
comme un ensemble de sujets qui intéressent le chercheur et auxquels ce
dernier voudrait pouvoir appliquer les résultats de l'étude ou
extrapoler les conclusions. Elle est aussi appelée population
théorique, totale ou apparente, c'est aussi un ensemble des personnes
qui satisfont aux critères de sélection définis d'avance
et qui permettent de faire des généralisations.
Dans le contexte de cette étude, la population est
constituée de toute personne vivant dans les 5 villages de la zone de
santé de Boende.
2.1.1. Echantillonnage
C'est une procédure par laquelle le chercheur
détermine un sous-ensemble d'une population, à partir duquel il
fera la collecte de données (Lamoureux, 1992).
Pour constituer l'échantillon de l'étude nous
avons fait recours à la technique d'échantillonnage probabiliste
stratifié pondéré qui est une technique probabiliste qui
consiste à diviser la population cible en sous-groupes homogènes
appelés « strates » puis à en tirer de
façon aléatoire un échantillon (Fortin ,1988). La
même source indique que cette technique est utilisée quand la
population entière est reconnue pour certaines caractéristiques
précises telles que l'âge, le sexe, incidence d'une condition de
santé, et que le chercheur désire assurer une meilleure
représentativité possible.
Notre échantillon est constitué de toutes les
personnes habitant les 5 villages de la ZS de BOENDE. Pour le choix des 5
villages comme terrain de recherche, nous avons procédé par un
échantillonnage aléatoire simple, et les 5 villages ont
été choisis pour cibler et l'échantillon a
été déterminé par les critères d'inclusions
et d'exclusions.
a) Critères d'inclusion
Selon Amuli (2009), les critères d'inclusion
correspondent aux caractéristiques essentielles, des
éléments de la population.
Pour cette étude, nous avons retenu les critères
suivants :
- Être unvillage ici de la zone de santé de
Boende ;
- Etre une personneissue des ménageschoisis ;
- Accepter de participer à l'étude ;
- Etre présent le jour de l'enquête ;
b) Critères de non inclusion
Selon Amuli (2009), les critères d'exclusion sont ceux
qui servent à déterminer les individus qui ne feront pas partie
de l'échantillon.
Sont exclues de l'étude :
- Toutvillage qui ne fait pas partie de la ZS/Boende ;
- Toute personne qui ne fait pas parti des ménages
choisis ;
- Toute personne qui ne donne pas son avis de participer
à l'étude.
c) Taille de l'échantillon
En fonction des critères précités, nous
avons constitué un échantillon stratifié
pondéré de 384 personnes se trouvant dans les villages
ciblés réparti de la manière suivante :
Tableau n°2 : Répartition de
l'échantillon selon les villages
Villages
|
Effectif
|
%
|
Nombre
|
Tokumbo
|
93
|
11
|
42
|
Lotutu
|
91
|
34
|
131
|
Iyaa
|
26
|
15
|
58
|
Yenge
|
37
|
16
|
61
|
Watsi
|
205
|
24
|
92
|
Total
|
852
|
100
|
384
|
2.4. Méthode, technique et instrument
a. Méthode
Omanyondo (2016), définit la méthode comme
étant la voie générale clairement établi en vue
d'accomplir des actions spécifiques dans une situation pour un but
donné.
Quant à OKENGE (2012), la méthode est l'ensemble
de procédés scientifique qui permettent à un chercheur de
rassembler les informations sur un sujet donné.Pour mener à bien
cette étude, nous avons fait recours à la méthode de
questionnaire pour collecter les données.
b. Technique et instruments de mesures
Selon Omanyondo (2017), la technique est un ensemble de
procédés employés pour produire une oeuvre ou obtenir un
résultat déterminé. D'après Albert (1972), la
technique est le moyen permettant au chercheur d'acquérir, de saisir,
d'appréhender et de traiter les données dont il a besoin pour
comprendre ou expliquer un problème ou un sujet.
Dans cette étude nous avons utilisé la technique
d'analyse documentaire pour constituer la littérature de ce travail, la
technique d'interviews face à face et le questionnaire
auto-administré nous a servi comme instrument de mesures pour cette
étude.
2.4.1. Validité et fidélité de
l'instrument
a. Validité de l'instrument
Selon Drapeau M, (2004), pour s'assurer de la validité,
il faut décrire le plus exactement possible la population
étudiée. Une description étendue des sujets, du terrain,
des conditions sociales de l'étude, de l'évolution historique du
phénomène ainsi que des précisions sur la
définition et la signification accordées aux termes et construit
utilisés, permettra une comparaison appropriée des
résultats.
Pour Amuli (2011), la validité d'un instrument est le
degré auquel un instrument mesure ce qu'il doit mesurer. Un
questionnaire d'enquête était construit comme outil
d'investigation en fonction de nos objectifs, de nos questions de départ
et de l'étude préalable de la littérature.
Pour nous assurer de la validité et de la
fidélité de l'instrument, nous avons procédé
à un pré-test du questionnaire. Il nous a ainsi permis de
détecter les ambigüités et les problèmes
éventuels dans son contenu et de réajuster. Ce pré-test a
été fait dans d'autres villages qui n'ont pas fait partie de
notre terrain d'études.
b. Fidélité de l'instrument
Selon Drapeau M. (2004), la fidélité fait
référence à la persistance d'une procédure de
mesure à procurer la même réponse, peu importe quand et
comment celle-ci est produite.
Pour s'assurer de la fidélité, nous avons
recouru à plusieurs techniques à savoir : la
vérification des résultats issus de pré-test des autres
villages et de l'enquête proprement dite, c'est-à-dire que la
fidélité de notre instrument était établie en
comparant les résultats de pré-test obtenu dans d'autres villages
tels que Watsi, Lolungu, Ibangalakataet ceux obtenu par nos recherches aux 6
villages, c'est ainsi que la fidélité de cet instrument de
l'étude est certaine.
2.5. Déroulement de la collecte des
données
a. Phase préliminaire
Après avoir obtenu l'attestation de recherche au niveau
du Secrétariat Général Académique de
l'ISTM-MBANDAKA, nous avons effectué les descentes sur le terrain en
date du 26/03 au 28/03/2020. Signalons qu'avant de faire le pré-test,
nous sommes allés au bureau de la ZS/BOENDE en vue d'obtenir la liste
des villages. A l'arrivée sur le terrain, la première
étape a consisté à remplir les formalités d'ordre
administratif ; ensuite orienté par le chef du village.
b. Collecte des données
Après avoir obtenu le consentement des chefs de
ménage, nous leur avons expliqué et avons fait l'enquête
proprement dit.
2.6. Critères
d'acceptabilité
Selon l'Institut du Nouveau Monde (2013), les critères
d'acceptabilité sont les conditions minimales à mettre à
la place pour qu'un projet, un programme ou une politique s'intègre dans
un milieu.
Partant de cette considération, en vue
d'interpréter aisément les résultats de notre
étude, nous avons fixé un seuil d'acceptabilité de 60% ou
plus.
2.7. Analyse des données
Après avoir collecté les données, nous
avons procédé au contrôle de la qualité de ce
dernier c'est-à-dire passé en revue tous les questionnaires pour
vérifier la cohérence et la complétude des données
en vue d'élaguer de notre échantillon un questionnaire
incomplet.
Pour donner une valeur statistique a nos résultats,
nous avons utilisé la statistique descriptive (pourcentage) et
statistique inferentielle (Khi-carré) en suivant les formules ainsi que
les légendes.
)2
(
X2 et
ddl= K-1 ou (col-1)(R-1)
Légende
% = pourcentage
FO = fréquence observée
FA = fréquence attendue
Ddl = degré de liberté
K =catégorie
= somme
Ne = fréquence absolue
Ni = fréquence théorique
Col =colonne
X2 = khi-carré.
2.8. Considération d'ordre
éthique
Toute recherche qui porte sur les êtres humains,
principalement dans le domaine de la santé fait entrer en jeu dès
le début de la recherche les considérations éthiques
(Amuli et Ngoma 2011).
Pour cette raison, il a été impératif
pour nous de solliciter le consentement éclairé des
autorités des structures sanitaires en leur expliquant le but de
l'étude et obtenir de manière libre leur participation. Ensuite
nous avons garanti la confidentialité de deux façons : par
l'anonymat des sujets de l'étude et en gardant le questionnaire dans un
endroit sécurisé.
2.9. Difficultés rencontrées
Pendant l'élaboration de ce travail, nous avons
rencontré beaucoup de difficultés telles que :
- Les moyens financiers insuffisants pour réaliser
notre recherche ;
- Le problème de transport ;
- Le problème d'accessibilité pour atteindre les
lieux de notre enquête pour collecter les données.
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES
RESULTATS
3.1. Analyse mono variée
Tableau n°1 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Fréquence
|
%
|
M
|
152
|
39,6
|
F
|
232
|
60,4
|
Total
|
384
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que 60,4% des enquêtés
sont de sexe féminin contre 39,6% de sexe masculin.
Tableau n°2 : Répartition des
enquêtés selon l'âge
Age
|
Fréquence
|
%
|
20 à 25 ans
|
31
|
8,1
|
26 à 30 ans
|
112
|
29,2
|
31 à 35 ans
|
123
|
32,0
|
36 à 40 ans
|
94
|
24,5
|
Plus de 40 ans
|
24
|
6,2
|
Total
|
384
|
100,0
|
32% des enquêtés sont dans la tranche d'âge
comprise entre 31 à 35 ans, 29,2% sont dans la tranche d'âge
comprise entre26 à 30 ans, 24,5% sont dans la tranche d'âge
comprise entre 36 à 40 ans, 8,1% sont dans la tranche d'âge
comprise entre 20 à 25 ans et 6,2% sont dans la tranche d'âge de
plus de 40 ans.
Tableau n°3 : Répartition des
enquêtés selon le niveau d'études
Niveau d'études
|
Fréquence
|
%
|
Sans niveau
|
95
|
24,7
|
Primaire
|
163
|
42,4
|
Secondaire
|
116
|
30,2
|
Supérieur
|
10
|
2,6
|
Total
|
384
|
100,0
|
Ce tableau indique que 42,4% des enquêtés ont un
niveau primaire, 30,2% ont un niveau secondaire, 24,7% n'ont pas un niveau et
2,6% ont un niveau supérieur.
Tableau n°4 : Réponses des
enquêtés sur la connaissance de Monkeypox
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Oui
|
384
|
100,0
|
Non
|
00
|
00
|
Total
|
384
|
100,0
|
100% des enquêtés connaissent le monkeypox.
Tableau n°5 : Réponses des
enquêtés sur la signification de Monkeypox
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Maladie virale zoonotique qui se produit par contact plus
fréquent avec les animaux infectés
|
126
|
32,8
|
Maladie zoonotique caractérisée par la
fièvre, éruption vésiculaire et pustuleuse causée
par un orthopoxvirus
|
185
|
48,2
|
Une zoonose ressemblant cliniquement à la variole et
qui est transmise par un virus
|
73
|
19,0
|
Total
|
384
|
100,0
|
Le constat fait dans ce tableau montre que 48,2% des
enquêtés connaissent le Monkeypox comme une maladie zoonotique
caractérisée par la fièvre, éruption
vésiculaire et pustuleuse causée par un orthopoxvirus, 32,8%
connaissent le Monkeypox comme une maladie virale zoonotique qui se produit par
contact plus fréquent avec les animaux infectés et 19%
connaissent le Monkeypox comme une zoonose ressemblant cliniquement à la
variole et qui est transmise par un virus
Tableau n°6 : Réponses des
enquêtés sur la connaissance des risques liés au
monkeypox
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Oui
|
175
|
45,6
|
Non
|
209
|
54,4
|
Total
|
384
|
100,0
|
La majorité soit 54,4% des enquêtés ne
connaissent pas les risques liés au Monkeypox contre 175 soit 45,6% qui
connaissent.
Tableau n°7 : Réponses des
enquêtés sur la manière que l'homme peut attraper le
Monkeypox
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Contact direct
|
60
|
15,6
|
Manger ensemble
|
163
|
42,4
|
Partager les habits et le même lit
|
108
|
28,1
|
Manger et manipuler les animaux contaminés
|
53
|
13,8
|
Total
|
384
|
100,0
|
Ce tableau montre que 42,4% des enquêtés ont
évoqué manger le repas ensemble, 28,1% ont dit partager les
habits et le même lit, 15,6% ont répondu être en contact
direct et 13,8% ont évoqué manger et manipuler les animaux
contaminés.
Tableau n°8 : Réponses des
enquêtés sur la connaissance des mesures de prévention
contre le Monkeypox
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Oui
|
164
|
42,7
|
Non
|
220
|
57,3
|
Total
|
384
|
100,0
|
La majorité soit 57,3% des enquêtés ne
connaissent pas les mesures de prévention contre le Monkeypox et 164
soit 42,7% connaissent les mesures de prévention contre le monkeypox.
Tableau n°9 : Réponses des
enquêtés sur les mesures de prévention contre le
Monkeypox
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Eviter de consommer les animaux trouvés mort à la
forêt
|
52
|
13,5
|
isoler tout cas confirmé de monkeypox
|
146
|
38,0
|
Eviter de jouer avec les animaux rongeurs et primate
|
111
|
28,9
|
Bien cuire les viandes des animaux
|
75
|
19,5
|
Total
|
384
|
100,0
|
Nous remarquons que 38% des enquêtés ont dit
isoler tout cas confirmé de monkeypox, 28,9% ont évoqué
éviter de jouer avec les animaux rongeurs et primate, 19,5% parlent de
bien cuire les viandes des animaux et 13,5% ont dit éviter de consommer
les animaux trouvés mort à la forêt.
3.2. Analyse bi variée
Tableau n°10 : Relation entre le
niveau d'études et la connaissance
des risques liés au Monkeypox
Niveau d'études
|
Connaissance des risques liés au monkeypox
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Sans niveau
|
46
|
49
|
95
|
Primaire
|
65
|
97
|
162
|
Secondaire
|
56
|
60
|
116
|
Supérieur
|
7
|
3
|
10
|
Total
|
174
|
209
|
383
|
Khi-carré calc=4,997, khi-carré tab=7,815,
ddl=3
|
L'analyse statistique de ce tableau montre qu'il n'y a pas de
lien entre le niveau d'études et la connaissance
des risques liés au Monkeypox car le
khi-carré cal. (4,997) est inférieur au Khi carré tab
(7,815) à ddl=3 ; p < 0,05.
Tableau n°11 : Relation entre le
niveau d'études et la manière
que l'homme peut attraper le Monkeypox
Niveau d'études
|
comment l'homme peut attraper le monkeypox
|
Total
|
contact direct
|
manger ensemble
|
partager les habits et le même lit
|
manger et manipuler les animaux contaminés
|
sans niveau
|
17
|
35
|
29
|
14
|
95
|
Primaire
|
28
|
69
|
43
|
23
|
163
|
secondaire
|
14
|
56
|
31
|
15
|
116
|
Supérieur
|
1
|
3
|
5
|
1
|
10
|
Total
|
60
|
163
|
108
|
53
|
384
|
Khi-carré calc=6,097 ; khi-carré
tab=16,919 ; ddl=9
|
L'analyse statistique de ce tableau montre qu'il n'y a pas de
lien entre le niveau d'études et la manière
que l'homme peut attraper le Monkeypox
car le khi-carré cal. (6,097) est inférieur au Khi carré
tab (16,919) à ddl=9 ; p < 0,05
Tableau n°12 : Relation entre le
niveau d'études et la connaissance
des mesures de prévention contre le Monkeypox
Niveau d'études
|
Connaissance des mesures de prévention contre le
monkeypox
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Sans niveau
|
43
|
52
|
95
|
Primaire
|
67
|
96
|
163
|
Secondaire
|
47
|
69
|
116
|
Supérieur
|
7
|
3
|
10
|
Total
|
164
|
220
|
384
|
Khi-carré calc=3,697 ; khi-carré
tab=7,815 ; ddl 3
|
L'analyse statistique de ce tableau montre qu'il n'y a pas de
lien entre le niveau d'études et
la connaissance
des mesures de prévention contre le Monkeypox
car le khi-carré cal. (3,697) est inférieur au Khi carré
tab (7,815) à ddl=3 ; p < 0,05.
Tableau n°13 : Relation entre le
niveau d'études etles mesures de prévention contre le Monkeypox
Niveau d'études
|
quelles sont les mesures de prévention contre le
monkeypox
|
Total
|
Eviter de consommer les animaux trouvés mort à
la forêt
|
Isoler tout cas confirmé de monkeypox
|
Eviter de jouer avec les animaux rongeurs et primate
|
bien cuire les viandes des animaux
|
sans niveau
|
11
|
34
|
30
|
20
|
95
|
Primaire
|
25
|
59
|
45
|
33
|
162
|
secondaire
|
15
|
51
|
32
|
17
|
115
|
Supérieur
|
1
|
2
|
4
|
3
|
10
|
Total
|
52
|
146
|
111
|
73
|
382
|
Khi-carré calc=5,929 ; khi-carré
tab=16,919 ; ddl=9
|
L'analyse statistique de ce tableau montre qu'il n'y a pas de
lien entre le niveau d'études et
les mesures de prévention contre le Monkeypox
car le khi-carré cal. (5,929) est inférieur au Khi carré
tab (16,919) à ddl=9 ; p < 0,05.
CHAPITRE QUATRIEME : INTERPRETATION DES
RESULTATS
4.1. Résultats des analyses mono
variées
Après l'analyse et la présentation des
données de cette étude nous avons trouvés les
résultats suivants :
Concernantle sexe, 60,4% des enquêtés
étaient de sexe féminin contre 39,6% de sexe masculin dont 32%
des enquêtés étaient dans la tranche d'âge comprise
entre 31 à 35 ans, 29,2% étaient dans la tranche d'âge
comprise entre26 à 30 ans, 24,5% sont dans la tranche d'âge
comprise entre 36 à 40 ans, 8,1% étaient dans la tranche
d'âge comprise entre 20 à 25 ans et 6,2% étaient dans la
tranche d'âge de plus de 40 ans parmi lesquels 42,4% des
enquêtés avaient un niveau primaire, 30,2% avaient un niveau
secondaire, 24,7% n'avaient pas un niveau et 2,6% avaient un niveau
supérieur.
S'agissant des connaissances de monkeypox, 100% des
enquêtés connaissaient le Monkeypox dont 48,2% des
enquêtés connaissaient le Monkeypox comme une maladie zoonotique
caractérisée par la fièvre, éruption
vésiculaire et pustilineuse causée par un arthopoxvirus, 32,8%
connaissaient le Monkeypox comme une maladie virale zoonotique qui se produit
par contact plus fréquent avec les animaux infectés et 19%
connaissaient le Monkeypox comme une zoonose ressemblant cliniquement à
la variole et qui est transmise par un virus. Cela pourrait se justifier par le
fait que la majorité de nos enquêtés ont niveau
d'études très bas (primaire).
Par rapportauxconnaissances des risques liés au
monkeypox, 54,4% des enquêtés ne connaissaient pas les risques
liés au Monkeypox contre 175 soit 45,6% qui connaissaient dont 42,4% des
enquêtés avaient évoqué manger le repas ensemble
comme moyen d'attraper le monkeypox, 28,1% avaient dit partager les habits et
le même lit, 15,6% avaient répondu être en contact direct et
13,8% avaient évoqué manger et manipuler les animaux
contaminés.
Pour ce qui est desconnaissances des mesures de
prévention contre le monkeypox, 57,3% des enquêtés ne
connaissaient pas les mesures de prévention contre le Monkeypox et 164
soit 42,7% connaissaient les mesures de prévention contre le Monkeypox
dont 38% des enquêtés avaient dit isoler tout cas confirmé
de Monkeypox comme mesure préventive, 28,9% avaient évoqué
éviter de jouer avec les animaux rongeurs et primate, 19,5% parlent de
bien cuire les viandes des animaux et 13,5% avaient dit éviter de
consommer les animaux trouvés mort à la forêt. Les faibles
connaissances des risques et les mesures préventives de nos
enquêtés pourrait se justifier par le faible niveau
d'études de nos enquêtés.
4.2. Analyse bi variée
Concernant l'analyse bi-variée, nous avons
trouvé dans cette étude les résultats suivants :
- Il n'y a pas de lien entre le
niveau d'études et la connaissance
des risques liés au Monkeypox ;
- Il n'y a pas de lien entre le
niveau d'études et la manière
que l'homme peut attraper le Monkeypox
;
- Il n'y a pas de lien entre le
niveau d'études et la connaissance
des mesures de prévention contre le Monkeypox
;
- Il n'y a pas de lien entre le
niveau d'études et
les mesures de prévention contre le monkeypox.
CONCLUSION
Nous sommes arrivés au terme de notre étude
portant sur les connaissances de la population sur les risques et la
prévention de Monkeypox « Etude menée dans la
Zone de Santé de BOENDE de Janvier à septembre 2020 »
Le but poursuivi par ce travail était d'évaluer
le niveau de connaissance de la population de Boende sur les risques et la
prévention de Monkeypox telles qu'édictées par le
Programme National de Lutte contre le Monkeypox (PNLMPX) en RDC dans la Zone de
Santé de Boende.
Dans cette étude, nous avons fait usage de la
méthode de questionnaire appuyée par la technique d'interviews
face à face et le questionnaire auto-administré comme instrument
de collecte des données.
Après la tabulation, analyse et discussion des
résultats, nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
- 54,4% des enquêtés ne connaissaient pas les
risques liés au Monkeypox ;
- 45,6% connaissaient ;
- 57,3% des enquêtés ne connaissaient pas les
mesures de prévention contre le Monkeypox ;
- 42,7% connaissaient les mesures de prévention contre
le Monkeypox.
Vu ses résultats qui sont inférieur à
notre critère d'acceptabilité fixé à 60% ou plus,
nous confirmons nos hypothèses selon lesquelles :
- Le niveau de connaissance de la population de la Zone de
Santé de Boende sur les risques liés au Monkeypox serait faible.
- Cette population aurait des connaissances moindres sur les
mesures préventives de Monkeypox.
Vu ses résultats, nous suggérons ce qui
suis :
a. Au Gouvernement
Etant donné que la connaissance
des risques et prévention de Monkeypox vont probablement réduire
sensiblement les cas de Monkeypox dans la zone de santé de Boende, cela
implique l'intégration des activités de prévention et de
prise en charge pour l'amélioration des conditions de vie.
b. Aux structures sanitaires de la Zone de
santé :
La sensibilisation et l'adoption des actions politique visant
l'arrêt de la propagation de Monkeypox à la population qui va
augmenter sensiblement la connaissance de la population de la zone de
santé sur les risques et la prévention de Monkeypox.
c. Aux paritaires techniques et financiers de la
ZS :
-Recycler les personnels qui assurent la surveillance à
base communautaires en se basant sur le volet de la prévention des
maladies en générale et Monkeypox en particulier ;
- Distribuer à la population de la zone de santé
les dépliants sur la prévention de Monkeypox.
d. A la communauté :
D'appliquer les mesures d'éducation sanitaire
reçue par le professionnel de santé sur les risques et
prévention de Monkeypox.
BIBLIOGRAPHIE
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illustré, Paris.
-MARRY MALLON (1969), Contamination de
maladies infectieuses, Etats-Unis.
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
Photo 1 : Une femme et son bébé
atteints de Monkeypox
Photo 2 : un Monsieur de 40 ans de Monkeypox
décédé après observation dans un tableau de
Sepsis
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