CHAPITRE 4ième:
DISCUSSION DES RESULTATS
Dans cette partie du travail, en tenant compte de nos
objectifs nous discutons les résultats de notre étude aux
résultats de nos prédécesseurs qui ont travaillé au
sujet similaire au nôtre.
Le premier objectif de notre travail étant
d'évaluer la perception et le niveau de connaissance de personnels
soignants de la ZS de Butembo face à la riposte de la MVE, nous leurs
avons demandé s'ils avaient entendu parler de la MVE, la croyance
à l'existence de cette maladie et les sources d'information.
Tous les sujets (personnels soignants) dans notre étude
avaient entendu parler de la MVE avec comme source principale d'information la
faculté ou école dans 70,8% des cas suivi de la formation avec
14,9% des cas. Tels quels sont représentés dans les tableaux 3d
et 3e de notre travail.
Ce résultat n'est diffère pas plus de celui de
l'étude faite au Mali au sein du CHU du point G de Bamako où la
faculté était de 42,6% suivi de la télévision avec
27,7% (KANSAYE, 2015).
Le tableau 3f nous a montré que dans notre population
d'étude, nous avons trouvé que 100% de nos enquêtés
croyaient à l'existence de la MVE. Par contre ce résultat
diffère de celui de l'étude faite au Libéria où on
a trouvé 1,8% qui ne croyait pas contre 98,2% qui en croyaient
(Monrovia, 2015)
Nous avons vu que dans le tableau 3g, 100% des personnels
soignants avaient cité 2 à 21 jours comme le délai
d'apparition des premiers signes après exposition au virus. Par contre
en 2015, KANSAYE dans son étude avait trouvé que 85,2% de sa
population d'étude avaient cité 2 à 21 jours comme
délai d'apparition des signes après exposition au virus.
Dans le tableau 3i de ce travail révèle que 81%
des enquêtés avaient comme connaissance qu'une personne
infectée devient contagieuse après apparitions des premiers
signes suivi 16% de la population d'étude avec comme connaissance
à tout moment. Toujours KANSAYE en 2015 avait trouvé 67,1% de ses
enquêtés disaient que le moment de contagiosité
était « après apparition des signes » suivi
de 20,6% des cas avec comme connaissance « à tout
moment ».
Le tableau 3j représente que 100% de nos
enquêtés avaient cité le contact direct avec le liquide
biologique d'une personne infectée comme mode de transmission. Ce
résultat est comparable à celui d'une étude faite au
Libéria en 2015 par Ministery of Health Monrovia avait aussi
trouvé 100% des cas avaient cité le liquide biologique comme mode
de transmission.
Le deuxième objectif de notre travail état de
déterminer l'attitude des personnels soignants face à la riposte
de la MVE, le tableau 3k nous a représenté que 100% de nos
enquêtés avaient comme attitude d'alerter l'équipe de la
riposte alors que dans l'étude du CPPA au Nigeria, il s'agissait de
référer le patient à un centre spécialisé de
prise en charge de la MVE dans 80% (CPPA, 2014).
Dans le tableau 3k, elle nous revient à dire que
l'attitude à prendre après une exposition accidentelle au virus
par nos enquêtés était d'aller au CTE pour ma prise en
charge suivi du lavage et antisepsie de la partie du corps souillée avec
fréquences respectives de 53% et 42%. Par contre avec l'étude de
KANAYE de 2015, la déclaration, l'isolement et la consultation d'un
centre spécialisé étaient les plus majoritairement
évoquées soit respectivement 90,8% ; 88,2% ; 74,3% par
l'ensemble des enquêtés après exposition au virus.
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