CONCLUSION GENERALE
Les mauvaises pratiques alimentaires notamment
la mauvaise manipulation, préparation et conservation des aliments sont
à la base des maladies. La consommation
déséquilibrée de certains aliments cause les
problèmes nutritionnels par carence (dénutrition) et/par
excès (obésité, surpoids, cancer,
athérosclérose, diabète...) ; ces maladies sont
normalement liées à l'alimentation, à l'évolution
des habitudes alimentaires. Dans cette partie nous parlons des habitudes
alimentaires du Kasaï (habitudes alimentaires,) ainsi les objectifs
assignés sont entre autre :
Ø Connaitre les habitudes alimentaires de la tribu,
Ø répertorier les différents mets
consommés,
Ø Leur source,
Ø Mode de conservation, de consommation, utilisation en
cas d'un grand rendement de récolte, pèche, élevage et
cueillette,
Ø Matériels usités pour leur
apprêt,
Nous avons effectué une étude descriptive
transversale, pour se faire la population concernée par notre
étude est constituée e ménages de la ville de Lubumbashi
d'où 128 enquêtés qui constituent notre taille de
l'échantillon dans les sites d'enquête dont la commune annexe,
Katuba et Kampemba).
A l'issu de l'analyse, interprétation, commentaire et
discussions de nos résultats, nous concluons comme suit :
Ø 100% de de nos sujets enquêtés ont
été déjà dans leur tribu d'origine
conformément à notre critère d'inclusion,
Ø 37sujets soit 29.90% étaient du sexe masculin
et 91sujets soit 71.09% couvraient le sexe féminin,
Ø 79.68% de la population Lushoise consomment le Bukari
+ légume + poisson ou viande et 10.15% cette même population
mangent du riz + haricot,
Ø 72.65% de la population consomment habituellement du
Bidia + légume + poisson ou viande et 16.40% s'en soucient de haricot +
riz,
Ø 64 sujets soit 50% connaissaient du Bidia comme met
kasaïens et son mode culinaire et 31 sujets soit 24.21% s'attelleraient
sur les feuilles de manioc,
Ø Il y a abondance de produits alimentaires (mets)
à 67.18% pendant la saison de pluies et une réduction de 27.34%
saison sèche,
Ø la grande partie de produits alimentaires soit 56.25%
sont vendus, 23.43% sont stockés pour l'alimentation ultérieure
et 20.31% seront épargnés pour la prochaine semence (poisson dans
les étangs,
Ø 43.75% des produits alimentaire proviennent de
l'agriculture et 25.78% tirent leur source à l'élevage.
Ø Le conditionnement avec couvercle au-dessus est le
mode de conservation beaucoup plus utilisé à45.21% d'ordre
à 24.21% du fumage,
Ø Pour l'apprêt de met, la casserole est
matériel le plus utilisé à 49.21% d'ordre à 30.46%
du mortier-pilon,
Ø 128 sujets soit 100% connaissaient le mode culinaire
selon notre critère d'inclusion,
Ø La préparation à petite huile est plus
utilisé avec une fréquence moyenne de 61ssujet soit 47.65%
d'ordre à 31.25% de la grillade et/ou friture,
Ø la consommation de repas en groupe est à
97.65% de ménage d'ordre à 2.34% du mode individuel.
Au vu de nos premiers résultats, nous confirmons que
les habitudes alimentaires de Luba du Kasaï se ressemblent à
celles de certaines tribus du pays et à titre illustratif, le Katanga,
Kinshasa, Kongo-Central, une partie du Bandundu et dans certaines pays
africains comme (le Malawi, la Zambie, la République Centre
Africaine...).
Les pratiques culinaires sont divers, leur mode de
manipulation qui peuvent des influences sur la composition nutritionnelle tel
est le cas de la cuisson prolongée et à une forte
température allant au-delà de limites fixées qui de
l'impact sur les vitamines, la mauvaise conservation soit/ou l'exposition des
aliments d'origine végétale à une forte chaleur qui
dénature les protéines.
Dans ce deuxième groupe de résultats, nous avons
parlé des mets de Luba du Kasaï, le nom vernaculaire, noms
français et scientifique, du mode opératoire de chaque mets, les
ingrédients en constitution, enchainement de procédés
technologiques, opérations unitaires, valeurs notionnelles.
Il s'agit d'une étude descriptive et analytique
documentée par les tables de composition alimentaires, notre taille de
l'échantillon est représentée par 10mets
récoltés dans la commune de Katuba, Annexe et Kamalondo.
A l'issu de préparation, évaluation des valeurs
nutritionnelles et équilibre alimentaires nous concluons que nos
préparations ont une teneur faible en nutriments et ne répondent
pas aux critères nutritionnels d'où la diversité
alimentaire en sera importante et augmentation de quantité de ration
alimentaire.
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