TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
E.S.U
2019 - 2020
Année Académique
INSTITUT SUPERIEUR D'INFORMATIQUE ET DE GESTION
BP: 841 GOMA
http://www.isig.ac.cd
adresse@email.zz
ISIG - GOMA
Travail de Fin de Cycle présenté pour l'obtention
de Diplôme de grade en Gestion de Développement
CONNAISSANCES, ATTITUDES, ET PRATIQUES DES MENAGES DE
LA VILLE DE GOMA SUR LES RISQUES LIES A LA PROXIMITE DU VOLCAN NYIRAGONGO ; CAS
DU QUARTIER MAJENGO
Directeur: Didier FATAKI SIMBA, MSc.
Par : LUKUBIKA BAVULA Julien
EPIGRAPHE
« Vous marchez sur une cendre à peine
refroidie, et vous ne croyez déjà plus aux volcans !
»
Adolphe de
LamartineDEDICACE
A nos chèrs parents LUKUBIKA MAMPASI et MYMY SABITI,
A nos frères et soeurs Yguette LUKUBIKA, Cynthia LUKUBIKA,
SHAMSA LUKUBIKA, JEAN JACQUES LUKUBIKA
LUKUBIKA BAVULA Julien
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail qui sanctionne la fin de notre premier
cycle de Graduat en gestion de Développement, nous avons le noble devoir
de remercier tous ceux qui nous ont été d'une importance
capitale.
Notre gratitude s'exprime de prime à bord à
notre Père céleste lui qui est le maitre de temps et des
circonstances pour ce souffle de vie qu'il ne cesse de nous accorder.
Nous remercions du fond de coeur, les autorités
académiques de l'Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion (ISIG en sigle) en particulier le Directeur Général
Lucien ZIHINDULA pour la formation tant morale qu'intellectuelle, notre
Directeur de travail Didier FATAKI pour l'encadrement, les conseils et les
encouragements donné dans l'exécution de notre travail et tous
nos enseignants pour leur sacrifice qu'ils ne cessent de manifester à
notre égard afin de nous ouvrir les ondes d'un avenir promettant.
Nos remerciements s'adressent également à nos
parents biologiques et spirituels pour leur soutien moral, financier ainsi que
spirituel.
A nos amis et connaissances KABALA Lydia, MUSH'AYUMA Noella,
Jospin KASUKU, KASHEMWA Zandi, MIDURA Gulaine et d'autres. Qu'ils trouvent ici
l'expression de notre gratitude
A tous ceux là qui de près ou de loin ont
contribué dans l'exécution de notre travail et dont leurs noms ne
sont pas mentionnés ; qu'ils partagent ici les sentiments de notre
reconnaissance.
LUKUBIKA BAVULA Julien
SIGLES ET ABREVIATIONS
$ : Dollars
: Pourcentage
C : Cellicius
CO : Monoxyde de carbone
CO2 : Gaz carbonique
CT : Chef des Travaux
Etc. : Et Cætera
H2 O : Dioxyde d'oxygène
H2 : Didrogène
H2S : Dihydrogène surface
H2SO4 : Acide sulfurique
HCI : Chlorure d'hydrogène
He : Helium
HF : Fluore d'Hydrogène
HNO3 : Acide Nitrique
Info : Informatique
ISIG : Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion
Km : Kilomètre
m : Mètre
Mr. : Monsieur
MS : Microsoft
N : Numéro
NO2 : Dioxyde d'Azote
PPRN : Plan de prevention de risqué naturels
RDC : République Démocratique du Congo
SO2 : Dioxyde de soufre
TFC : Travail de Fin de Cycle
USA : United State of América (Etats Unis)
VEI : Indice d'Explosivité Volcanique
RESUME DU TRAVAIL
Cette étude a porté sur les connaisssances,
attitudes et prtatiques des ménages de la ville de Goma sur les
risqué liés à la proximité du volcan Nyiragongo ;
cas du quartier Majengo. Au début de ce travail, nous nous étions
fixés les objectifs suivants : Evaluer le niveau de connaissance ;
Déterminer l'attitude ; Déterminer les pratiques liées
à la proximité du volcan Nyiragongo par les ménages du
quartier Majengo. Pour mener cette recherche, la question principale suivante a
été posée : Quels seraient le niveau de connaissances, les
attitudes et les pratiques des ménages du quartier Majengo sur les
risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?
A cette question principale, nous avons ressortis trois
questions spécifiques ci-après : Quel serait le niveau de
connaissance ? Quelle serait l'attitude ? Quelle serait la pratique des
ménages du quartier Majengo faces aux risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo ?
Différentes hypothèses ont été
émises à ces différentes questions posées
: Les ménages du quartier Majengo auraient un niveau de
connaissance bas sur les risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo ; L'attitude des ménages du quartier Majengo
serait neutre face aux risques liés à la proximité du
volcan ; Les ménages devraient développer une relation avec
les scientifiques et les autorités politico administrative, pour une
prise de conscience et l'atténuation des risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo.
Pour arriver à vérifier les hypothèses de
départ, différentes méthodes ont été
utilisées telles que : la méthode descriptive et statistique
accompagnées des différentes techniques notamment : la technique
écrite et d'interview.
Apres enquête sur le terrain les résultats
suivants sont venus confirmés les hypothèses qui ont
été émises dès le départ : un niveau de
connaissance bas des menages du quartier Majengo par rapport aux risques
liés à la proximité du volcan. Mais aussi une attitude
neutre des ménages face aux risques liés à la
proximité volcan conformément au tableau N° 21, 22, et
23 ; Conformément au tableau N° 24 la plus part des
ménages d'où 31,9% sont absolument insatisfait; de même
qu'au tableau N°25, 35% sont aussi absolument insatisfait pour ce qu'ils
font pour limiter les dommages des risques dans le futur d'où la
neccessité de l'amélioration de linformation dans la surveillance
du volcan Nyiragongo comme projet, pour reduire les risques volcanique envu de
protéger les ménages contre les pertes et dommages .
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
Depuis toujours, les volcans ont suscité des sentiments
mêlés de crainte et de fascination. Ils sont à l'origine
des catastrophes naturelles parmi les plus mortelles, et pourtant les hommes
n'ont cessé d'être attirés par la fertilité des sols
qui se forment après les éruptions.
Il y a des centaines de millions d'années,
l'activité volcanique a éjecté des laves, cendres et gaz
qui ont provoqué non seulement des profondes modifications de
l'environnement ou des répercussions à l'échelle mondiale
en raison de leur influence sur le climat, mais ont aussi impactés les
populations aux alentours, à la surface de la terre.
Pour les populations approximatives, les risques (ou
aléas) sont très variés et ses subdivisent en deux
catégories :
ü Primaires, c'est-à-dire directement liés
à l'activité éruptive du volcan. Ils comprennent :
les coulées de lave, les nuées ardentes, les
panaches de cendres et les nuages de gaz toxiques et
ü Secondaires, c'est-à-dire liés
indirectement aux éruptions. Ils sont le résultat de la
conjonction du processus différé dans le temps et dans l'espace,
et sont souvent déclenchés par la combinaison de
l'activité volcanique et hydrométéorologique : les
raz-de-marée (tsunamis), les coulées de boue (lahars), les
glissements de terrain. Leurs conséquences sur non seulement l'habitat
mais aussi l'environnement et économiques peuvent s'avérer
dramatiques.
Au vu de ce qui précède, nous pouvons dire que
les volcans, par les risques qu'ils présentent, sont incontestablement
très dangereux pour les sociétés humaines1(*).
Les populations, les acteurs socio-économiques et
politiques, les médias ne perçoivent pas de manière
exhaustive et partagée la diversité des phénomènes
volcaniques et de leurs impacts, le fait qu'ils se caractérisent par une
grande variabilité spatiale et temporelle. Le nombre de morts
engendrés par l'activité volcanique depuis 1600, de l'ordre de
280 000 personnes, reste assez bas par rapport au nombre de victimes
engendrées par les autres catastrophes naturelles2(*).
Mais il faut savoir que la plupart des volcans alternent entre
de longues périodes de repos éruptif et de courtes
périodes d'activité intense où ils sont dangereux. Il faut
donc, volcan par volcan, analyser les aléas et quantifier les risques.
Or beaucoup de volcans potentiellement actifs ne sont pas connus ou mal connus,
pour près de 40 % des volcans identifiés, la connaissance se base
sur des informations n'ayant qu'un siècle3(*).
Et plus on remonte dans le temps, moins on a d'informations
précises sur le passé éruptif d'un volcan. Par exemple, le
volcan Sinabung est entré en éruption en Indonésie en 2010
alors qu'il avait été classé comme un volcan endormi,
ayant eu des éruptions dans les derniers 10 000 ans mais aucune
activité historique documentée au cours des quatre derniers
siècles. On sous-estime donc très largement le nombre
d'éruptions, leur intensité et par conséquent les
aléas potentiels4(*).
Alors que, le volcanisme est un risque majeur contre lequel
l'homme ne peut que se protéger de manière passive. On ne peut
empêcher une éruption d'avoir lieu. Mais on peut tenter de la
prévenir et prendre des dispositions pour minimiser ses
conséquences sur le plan humain, la protection des biens n'étant
pas envisageable à l'heure actuelle.
Ainsi, contrairement à d'autres risques naturels, la
réduction du nombre des victimes est parfaitement possible, tandis que
la protection des biens n'est à l'heure actuelle qu'illusoire.
Les clés de cette protection passive sont une solide
connaissance de l'histoire du volcan ; Pour prévoir le type et la
fréquence des éruptions volcaniques à venir, les
géologues se servent des données historiques des éruptions
d'un volcan. Connaître les volcans leur permet également de
délimiter les zones menacées autour d'un volcan5(*) ; une surveillance capable
de détecter tout signe annonciateur d'une éruption en fin de
permettre une prévention efficace du risque volcanique, une
prévision des éruptions volcaniques efficace fondée sur la
surveillance et la connaissance du fonctionnement de chaque volcan ainsi que
par l'information et l'éducation des populations ; un système
d'alerte et enfin des moyens de protection (évacuation principalement)
prêts à être mis en oeuvre ; une prévention sismique
basée sur l'information des populations (zones à risques à
éviter, constructions parasismiques, conduites à tenir avant,
pendant et après les séismes)6(*).
Nous voyons dans les médias d'impressionnantes images
d'éruptions volcaniques sans être conscients de la
multiplicité des dangers qui guettent les populations installées
à proximité.
En 1815, dans l'est de l'Indonésie, le Tambora explose
brutalement, causant la mort immédiate de 10 000 personnes. Dans les
jours, les semaines et les mois qui suivent, des dizaines de milliers d'autres
victimes succombent, de faim le plus souvent.
En Europe, la quantité de cendre volcanique
présente dans l'atmosphère est telle que « l'année
sans été » se soldera par des milliers de victimes de la
famine. Maintenant, imaginez que cette éruption se produise 200 ans plus
tard, avec notre population actuelle. Il faudrait alors évacuer des
millions de personnes et trouver les moyens de porter assistance aux plus de
100 millions d'Indonésiens plongés sous les cendres et
frappés par la destruction des récoltes, la pollution des
ressources en eau et le chaos des infrastructures essentielles7(*).
À partir de 1980 et pendant onze ans, les risques
volcaniques ont en effet été au premier rang des soucis des
spécialistes de la gestion du risque de catastrophe. Cette
année-là, l'explosion du mont Saint Helens, au nord-ouest des
États-Unis, avait provoqué la mort de 57 personnes et plus d'un
milliard de dollars de dommages. Deux ans plus tard, El Chichon entrait
à son tour en éruption au Mexique, faisant plus de 2 000
victimes8(*).
En 1985, 23 000 Colombiens perdaient la vie à Armero,
ensevelis sous un lahar gigantesque coulée de boue volcanique
déclenchée par une éruption mineure du Nevado Del Ruiz. Un
an après, 1 700 personnes périssaient, endormies, dans un nuage
de gaz carbonique dégagé par le volcan du lac Nyos, au
Cameroun.
Le Pinatubo se réveillait en 1991 après 800 ans
de sommeil, provoquant, à moins de cent kilomètres de Manille,
aux Philippines, l'éruption volcanique la plus importante du
siècle. Grâce à l'alerte lancée rapidement par
l'Institut philippine de volcanologie et de sismologie et par des chercheurs de
l'US Geological Survey, 200 000 personnes, furent être
évacuées. On enregistra néanmoins 350 disparus, 200 000
populations sans-abris ainsi qu'un refroidissement de la planète de 1,5
°C9(*).
Depuis lors, la majorité des éruptions
volcaniques s'est heureusement produite dans des zones relativement peu
peuplées. Leurs répercussions sont donc restées minimes
même si elles ont perturbé la vie des entreprises et alourdi leurs
coûts, à l'instar de l'éruption d'un volcan islandais qui a
paralysé le ciel européen en 201010(*).
A l'Est de la République Démocratique du Congo
se situe le volcan Nyiragongo, le plus grand et le plus dangereux au monde. Il
est dangereux pour deux raisons principales, tout d'abord, ses coulées
de lave sont extrêmement rapides. Comparable à des voitures de
Formule 1. Elles peuvent descendre une pente à une vitesse de 100
kilomètres par heure. Ensuite, outre le Nyiragongo lui-même, En
1977, une énorme éruption a entrainé sa vidange.
Vingt-deux millions de m3 de lave ont été
vidangés en moins d'une heure entrainant la mort de 2000 à 3000
personnes sur Goma. La seconde raison est le nombre élevé de
personnes habitant à proximité du volcan Nyiragongo. De plus, la
population de Goma augmente rapidement et la zone à risque augmente de
manière exponentielle11(*).
Lorsque le volcan est entré en éruption en 2002,
la population de Goma était d'environ 400 000. Aujourd'hui, elle est
estimée à plus d'un million d'habitants. Ceux qui se sont
récemment installés ne savent que très peu de choses sur
le volcan ou sur les risques existants ici12(*).
Après cette éruption volcanique, dans le
quartier Majengo de nouveaux immeubles ont poussé comme des champignons
partout sur les rochers constitués par la coulée de lave. La
piste de l'aéroport a été réhabilitée. Les
routes ont également été macadamisées. Et le
quartier s'est, une fois de plus, agrandie comme si de rien n'était. Les
gens investissent et oublient vite qu'il y a un volcan qui ronfle à
côté d'eux.
L'atténuation du risque volcanique passe par une prise
de conscience des populations successibles d'être menacée par
l'activité volcanique. Pour cela, il est nécessaire de
développer la communication entre les scientifiques, les
autorités et le public afin de sensibiliser les populations aux dangers
volcaniques qui peuvent se produire : éduquer les autorités et
informer les communautés.
La combinaison de ces éléments paraît
indispensable pour limiter au maximum les risques volcaniques. Il faut donc de
faire passer les messages entre les composantes scientifique, politique,
économique, sociale et humaine. Il arrive encore trop fréquemment
que par manque de connaissance l'un des groupes considérés ne
perçoive pas le risque à sa juste mesure et brise l'indispensable
connexion entre les acteurs.
Si étudier, prévoir et alerter est la
tâche première des scientifiques, il faut également
absolument faire l'effort d'éduquer les responsables, les médias
et les habitants et s'assurer qu'ils prennent les mesures appropriées.
C'est en fonction de tous ces facteurs que l'on pourra vraiment faire le
maximum pour atténuer de manière significative les effets des
éruptions volcaniques, et sauver ainsi des vies humaines.
Néanmoins, il faut aussi
accepter par humilité le fait que tout ne peut pas être
prévu et que la nature reste en dernier lieu maîtresse des
événements13(*).
0.2. Questions de
recherche
0.2.1. Question
générale
Quels seraient le niveau de connaissances, les attitudes et
les pratiques des ménages du quartier Majengo surles risques liés
à la proximité du volcan Nyiragongo ?
0.2.1. Questions
spécifiques
v Quel serait le niveau de connaissance des ménages du
quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo ?
v Quelle serait l'attitude des ménages du quartier
Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan
Nyiragongo ?
v Quelle serait la pratique des ménages du quartier
Majengo faces aux risques liés à la proximité du volcan
Nyiragongo ?
0.3. Hypothèses
Ø Les ménages du quartier Majengo auraient un
niveau de connaissance bas sur les risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo.
Ø L'attitude des ménages du quartier Majengo
serait neutre face aux risques liés à la proximité du
volcan
Ø Les ménages devraient développer une
relation avec les scientifiques et les autorités politico
administrative, pour une prise de conscience et l'atténuation des
risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.
0.4. Objectifs de la
recherche
0.4.1. Objectif global
Déterminer le niveau de connaissances, les attitudes et
les pratiques des ménages de la ville de Goma dans le quartier les
volcans surles risques liés à la proximité du volcan
Nyiragongo.
0.4.2. Objectifs
spécifiques
· Evaluer le niveau de connaissance des ménages du
quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo ;
· Déterminer l'attitude des ménages du
quartier Majengo face aux risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo ;
· Déterminer les pratiques liées à
la proximité du volcan Nyiragongo par les ménages du quartier
Majengo.
0.5. Choix et
intérêt du sujet
Compte tenu de la problématique du volcanisme dans la
ville de Goma avec ses risques sur la population, nous nous proposons de mener
une étude sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques en vue de
trouver les facteurs qui seraient à la base des risques liés
à la proximité du volcan.
L'étude que nous comptons réaliser est
importante car elle permettra de dégager les risques de la
proximité du volcan dans la communauté et en particulier dans la
ville de Goma.
Dans le cadre de la promotion du développement
communautaire, les informations issues de la présente étude
permettront aux intervenants ci-dessous d'instaurer un mécanisme de
prévention pour limiter les risques néfastes liés à
la proximité du volcan dans la communauté.
- La communauté du quartier Majengo pourra s'inspirer
de la présente étude pour avoir les informations sur les risques
liés à la proximité du volcan pour sa survie en cas
d'éruption ou d'autres risques volcaniques ;
- Sur le plan développement communautaire les
résultats de cette étude pourront inspirer les acteurs dans la
mise en oeuvre des mécanismes pouvant prévenir les risques
liés à la proximité du volcan en limitant les causes de
mortalité dues à l'éruption volcanique ;
- Sur le plan social les résultats de cette
étude permettront à ceux-là qui interviennent faveur de la
population vivant à proximité du volcan de mener des actions
contre les risques liés à la population vivant à
proximité du volcan ;
- Sur le plan économique, ce travail sera un outil pour
la mise sur pied d'un mécanisme de lutte contre le dégât
matériel lors d'une éruption volcanique.
0.6. Délimitation
spacio temporelle de l'étude
L'étude porte sur les connaissances, attitudes et
pratiques des ménages de la ville Goma sur les risques liés
à la proximité du volcan Nyiragongo dans le quartier Majengo pour
une période allant du mois de Janvier à Septembre 2020.
Nous n'allons pas atteindre toutes la population du quartier
Majengo mais seulement les habitats sélectionnées dans notre
enquête.
0.7. Subdivision du travail
Notre travail s'articule autour de quatre chapitres à
savoir :
Chap. I : Généralités sur le sujet
Chap. II : Présentation du milieu d'étude et
méthodologie du travail
Chap. III : Présentation des résultats de
recherche
Chap. IV : Projet et considération informatique
CHAPITRE I.
GÉNÉRALITÉS SUR LES CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES
FACE AUX RISQUES LIES A LA PROXIMITE D'UN VOLCAN
I.1. Définitions des concepts clés de
l'étude :
o Risque : Danger éventuel plus ou
moins prévisible.14(*)
o Proximité: voisinage d'une chose
à légard d'une autre.15(*)
o Volcan : Lieu d'émission en surface
de produits (gazeux, liquides et solides) d'origine magmatique profonde,
pouvant être d'origine terrestre ou sous-marine.16(*)
o Connaissance: Ensemble des informations
acquise par des personnes sur un sujet donné.17(*)
o Attitudes: ce que la personne
perçoit du risque, ce qu'elle dit des intentions, des difficulter
à l'appréhender, de ses obstacles à modifIer les
pratiques.18(*)
o Pratique: conduite tenu en réponse
à un stimulus.19(*)
o Coulées boueuses : sont des
phénomènes très rapides affectant des masses de
matériaux remaniés, soumis à de forte concentration en
eau, sur des faibles épaisseurs généralement. (0-5
m).20(*)
o Éboulements : chute de ce qui
s'éboule, s'écroule.21(*)
o Raz de marée : est un envahissement
exceptionnel du rivage par la mer, produit par une lame de tempête, un
tsunami ou un plissement sous marin.22(*)
o Une coulée de lave: ou coulée
volcanique est une formation constituée d'un épanchement de lave
issue d'un volcan au cours d'une éruption.23(*)
o Nuées ardentes : Emission de
mélanges à haute température de tephra et de gaz
volcanique dévalant les pentes du volcan à grande vitesse (de 200
à 500 km/h), peuvent engendrer des décès et blessures
graves.24(*)
o Éruption volcanique: est un
phénomène géologique caractérisé par
l'émission, par un volcan, de laves et/ou de téphras
accompagnés de gaz volcaniques.25(*)
I.2.
Généralités sur le volcanisme
I.2.1. Connaissances théoriques sur le
volcanisme
I.2.1.1. La Tectonique des Plaques
La Tectonique des plaques est un modèle dont certains
éléments datent du 18ème siècle qui propose une
vision du fonctionnement interne de la Terre.
Selon ce modèle, la croûte terrestre ou
lithosphère (partie externe de la Terre) est découpée en
plaques rigides qui flottent sur le manteau terrestre et s'y déplacent
selon des courants qu'on appelle courants de convections. Ces mouvements sont
de l'ordre d'un à dix centimètres par an mais sont à
l'origine de la grande majorité des phénomènes sismiques
et volcaniques sur Terre.26(*)
C'est par des interactions entre plaques que sont
provoqués la plupart des séismes et des éruptions, aux
frontières des plaques. Il en existe trois grands types, auxquels sont
associés les trois grands types de failles :
a) La divergence : deux plaques
s'éloignent l'une de l'autre laissant le manteau remonter entre elles :
cela forme une ride océanique ou dorsale, lieu de volcanisme intense.
b) La convergence : deux plaques se
rapprochent l'une de l'autre selon trois types de frontière :
· Zone de subduction : une plaque plus dense plonge sous
une autre, provoquant des frictions et faisant monter le magma (ex : Côte
Ouest Amérique du Sud)
· Zone de collision : deux plaques se confrontent sans
plonger (ex : Himalayas)
· Zone d'obduction : plaque océanique
transportée sur une plaque continentale (aucun exemple actif
actuellement). Cela crée une faille inverse.
c) Transcurrence (conservation) : glissement
horizontal de deux plaques côte à côte, qui provoque des
frictions et des séismes. Cela crée une faille appelée
« décrochement ».
Ainsi, au rythme de quelques centimètres par an les
plaques naissent, se déplacent puis disparaissent. Ces mouvements
provoquent la dérive des continents, la formation des montagnes, des
océans, etc... Personne ne ne peut dire ce que sera la terre demain.
Le volcanisme est intimement lié à la tectonique
des plaques et aux lieux d'apparition des séismes. En effet, c'est en
général à la jonction entre deux plaques tectoniques que
le manteau peut se liquéfier et donner naissance à des
volcans.27(*)
I.2.1.2. Les volcans
Un volcan est une émission en surface de produits
(gazeux, liquides et solides) d'origine magmatique profonde. Il peut être
terrestre ou sous-marin.
L'énergie dégagée lors d'une
éruption volcanique peut atteindre, voire dépasser pour les
événements cataclysmaux, 1020 joules, soit dix millions de fois
la puissance de la bombe lâchée sur Hiroshima en 1945.
On caractérise souvent un volcan par son
activité : on parle de volcan actif ou de volcan éteint.
Un volcan actif peut être en activité ou en
sommeil ; une période de sommeil prolongée peut laisser à
penser que le volcan est éteint, alors qu'une nouvelle éruption
est possible à tout moment.
On considère qu'un volcan est éteint si le temps
écoulé depuis sa dernière éruption est largement
supérieur à la moyenne des périodes de sommeil
passées.28(*)
I.2.1.3. La localisation du volcanisme
Le volcanisme représente, avec les séismes,
l'une des manifestations de la tectonique des plaques.
La quasi-totalité du volcanisme dans le monde se situe
aux frontières entre deux plaques (dorsales océaniques, zones de
subduction). Par exemple, les îles de la Martinique et de la Guadeloupe
appartenant à l'arc insulaire des petites antilles sont un exemple de
volcanisme en zone de subduction. Un second type de volcanisme, dit de point
chaud, est indépendant de ces mouvements de plaques et se
caractérise par une remontée beaucoup plus profonde de magma (le
volcanisme de la Réunion en constitue un exemple).29(*)
I.2.1.4. Déroulement de l'éruption
volcanique
Une éruption volcanique survient lorsque la chambre
magmatique sous le volcan est mise sous pression avec l'arrivée de magma
venant du manteau. Elle éjecte alors plus ou moins de gaz en fonction de
son remplissage en magma. Cette mise sous pression fait gonfler le volcan et
provoque de petits séismes. La lave remonte par la cheminée
principale, accompagnés de séismes le long de la cheminée
et d'un dégazage.
L'éruption débute quand la lave atteint la
surface. Si elle est effusive, elle s'écoule de façon fluide sur
les flancs du volcan. Si elle est explosive, elle s'accumule en haut de la
cheminée et forme un bouchon qui entraînera des nuées
ardentes et des panaches volcaniques quand il explosera.30(*)
Il peut survenir des phénomènes paravolcaniques
comme d'importants séismes, des glissements de terrain ou des
tsunamis.
La présence d'eau sous forme solide ou liquide, au
contact des matériaux volcaniques, va augmenter leur explosivité.
Elle peut aussi entraîner des tephras avec elle, ce qui va créer
un lahar : l'éruption est alors appelée phréatique ou
phréatomagmatique.
L'éruption se termine lorsque la lave n'est plus
émise. Les coulées de lave, cessant d'être
alimentées, s'immobilisent et commencent à se refroidir et les
cendres refroidies retombent au sol.
Par ailleurs, certains phénomènes très
destructeurs peuvent se manifester après l'éruption : des cendres
qui détruisent les cultures et stérilisent la terre, des
coulées de lave qui bloquent des vallées et créent des
lacs noyant les régions habitées, des pluies qui tombent sur les
cendres, les emportent dans les rivières et créent des lahars,
etc...
Une éruption volcanique peut durer de quelques heures
à plusieurs années. Cependant, la durée moyenne est d'un
mois et demi, et le record absolu est celui du Stromboli qui est quasiment en
éruption depuis 2 400 ans.31(*)
I.2.1.5. Que sort-il d'un volcan ?
Selon le type de volcanisme, différents
matériaux s'échappent du (des) cratère(s) pendant
l'éruption : Ce sont les produits volcaniques. Lors d'une
éruption volcanique, différents matériaux sont
émis, qu'ils soient solides (projections), liquides (lave) ou gazeux.
L'éruption volcanique peut être effusive, avec une dominance de
produits liquides, ou explosive, avec plus de gaz volcaniques et de
projections?; les éruptions explosives sont particulièrement
dangereuses ;
Comme par exemple le téphras (ou ejecta) sont tous les
morceaux solides de magma refroidi soufflés par une éruption
explosive qui retombent en dehors du cratère. Ils peuvent prendre
différentes formes et avoir différentes tailles.32(*)
a. La lave
La Lave est un magma ayant perdu la plupart de ses gaz en
sortant d'un volcan. Cette roche magmatique fondue pouvant dépasser les
1200°C peut adopter différents comportements d'écoulement et
peut être classifiée selon sa composition :
· Felsique : très visqueuse, car riche en silice,
aluminium, potassium, sodium et calcium, elle peut atteindre des
températures de 750°C pendant l'éruption,
· Intermédiaire (ou andésite) : Moins
visqueuse, car plus pauvre en aluminium et en silice, elle atteint souvent des
températures de 950°C,
· Mafique (ou basaltique) : Riche en fer et en
magnésium mais pauvre en silice et en aluminium, elle est plus fluide et
peut également dépasser les 950°C pendant
l'éruption,
· Ultramafique : Ultra-fluide grâce à sa
faible teneur en silice et sa richesse en fer et magnésium, elle atteint
la plupart du temps des températures de 1600°C.
On classifie également les laves selon leur
comportement.
· Pillow lava (lave « coussin ») :
Roche formée au contact de la lave et de l'eau dans une éruption
sous-marine. La lave visqueuse émergeant d'un évent se solidifie
immédiatement et prend une forme de coussin. Etant au contact de l'eau,
la température de cette lave est vite très faible,
· Aa : Caractérisée par une surface
rugueuse formée de scories, qui recouvre un coeur très dense et
actif. Globalement, ce type de lave est assez visqueux et très chaud,
car il peut atteindre 1100°C. Les coulées Aa avancent comme un
bulldozer, recouvrant tout sur son passage,
· Pahoehoe : Lave basaltique à la surface lisse ou
ondulante, plus fluide, formant parfois des tubes de laves. Loin de sa source,
elle peut se changer en lave Aa car sa température baisse. En temps
normal, une coulée Pahoehoe peut atteindre 1200°C.
b. Le gaz volcanique
Les gaz sont très présents dans les volcans. Ce
sont eux qui font remonter le magma dans la cheminée, et ils peuvent
parfois s'échapper par des fumerolles ou pendant le dégazement du
magma
· H2O : La vapeur d'eau est le principal gaz
relâché. Il n'est bien sûr pas dangereux en lui-même
mais il peut se mélanger à d'autres gaz toxiques ;
· CO2 : En trop grand quantité, il est
très mauvais pour l'Homme et pour l'environnement. Par ailleurs, il peut
se transformer en CO, mortel mais imperceptible ;
· S02 : Il est très toxique et quand il
se mélange à la vapeur d'eau, il est le principal constituant des
pluies acides, mauvaises pour l'Homme et l'Environnement ;
· S02 : Il est très toxique et, sous
forme d'acide sulfurique (H2SO4), il peut se
mélanger à la vapeur d'eau, et devenir le principal constituant
des pluies acides, mauvaises pour l'Homme et l'Environnement ;
· N02 : De même, il est très
toxique et, sous forme d'acide nitrique (HNO3), il peut se
mélanger à la vapeur d'eau, et permettre la constitution des
pluies acides, mauvaises pour l'Homme et l'Environnement ;
· H2S : Ce gaz acide, par ailleurs responsable
de l'odeur d'oeuf pourri, est un poison pour les organismes humains et
animaux ;
· HCl : Il condense les gouttes d'eau et devient un
très fort acide ;
· HF : Cet acide est "faible" mais il en reste
néanmoins très corrosif et toxique, donc très dangereux
pour la santé humaine et animale ;
· He : Ce gaz est inodore, insipide, non toxique et
pratiquement inerte, donc il ne présente aucun danger ;
· H2 : De même, ce gaz est
innofensif.33(*)
I.2.1.6. Classification des volcans
Après avoir observé quelques volcans, les
premiers volcanologues ont créé une classification basée
sur le type d'éruptions et le type de lave émise nommé
selon un volcan de référence (comme les stromboliens,
hawaïens, pliniens). Cependant, cette classification est très
subjective et ne tient pas compte des modifications du comportement des
volcans, c'est pourquoi elle est maintenant considérée comme
secondaire. Le VEI (Indice d'Explosivité Volcanique) : Il permet de
comparer la force des éruptions grâce à une échelle
ouverte partant de zéro définie en fonction de différents
facteurs : le volume de matériaux éjectés, la hauteur du
nuage éruptif, ou encore l'observation humaine de
l'éruption.34(*)
I.2.1.6.1. Les dynamismes :
Les principales différences entre volcans viennent de
la puissance de leur éruption, ou de leur explosivité. On
distingue ainsi les deux grands types de dynamismes éruptifs : l'effusif
et l'explosif, qui contiennent chacun différents types plus
précis
a. L'explosivité : ce sont les
éruptions les plus violentes, et elles éjectent des
matériaux solides très dangereux :
Animation montrant le fonctionnement du dynamisme explosif :
o Type Vulcanien : du magma visqueux, en remontant à la
surface, forme une sorte de bouchon. Sous la pression énorme des gaz, il
finit par céder et s'ensuit une forte explosion projetant cendres et
tephra à plusieurs kilomètres (jusqu'à 25km). L'explosion
est tellement puissante qu'elle fissure les flancs du volcan. Les
coulées de lave sont extrêmement rares dans ce type de dynamisme,
dont le nom provient du volcan Sicilien Vulcano. Le VEI varie de 2 à 5.
Exemples: Vulcano, Etna (Italie)...
o Type Peléen : la lave très pâteuse ne
s'écoule pas et forme un dôme de lave en forme d'aiguille en se
solidifiant. Sous la pression du magma, celui-ci peut exploser et créer
des nuées ardentes (voir troisième partie) ou projeter des
débris jusqu'à 30km. Son nom provient de la meutrière
Montagne Pelée (Martinique) qui fit 28000 morts dans son éruption
de 1902. Le VEI varie de 1 à 8. Exemples : Montagne Pelée,
Soufrière de Montserrat, Soufrière de Guadeloupe...
o Type Plinien : la lave extrêmement pâteuse forme
un bouchon dans la cheminée, qui empêche les gaz de se
libérer. De lourdes roches sont alors projetés à de
grandes distances pendant l'explosion, des gaz jaillissent et créent un
panache éruptif de plus de 50km de haut qui détruit tout quand il
retombe sous son propre poids. Son nom provient de l'auteur de la
première éruption de ce type, à savoir la terrible
explosion du Vésuve en 79 (qui détruisit Pompeï) : Pline le
Jeune. Le VEI varie de 3 à 8. Exemples : principalement les volcans de
la Ceinture de Feu : Merapi, Krakatoa (Indonésie), Pinatubo
(Philippines), mais aussi le Mont Saint Helens (USA) ou le Mont Augustine
(Alaska, USA)
b. L'effusivité : plus calmes, ces
éruptions n'éjectent pratiquement que des laves fluides et
lentes, dangereuses :
o Type Hawaïen : de la lave très fluide approchant
les 1100°C jaillit du cratère comme une fontaine vers le ciel
(jusqu'à 100m d'altitude), et forme des coulées de laves en
retombant sur les flancs du volcan. Ce dynamisme n'est
généralement pas dangereux, sauf quand la laves a le temps de
refroidir dans l'air et de se transformer en bombe qui vient percuter violement
les flancs du volcan. Les pentes sont généralement très
douces. Le nom vient bien évidement de l'archipel américain
d'Hawaï. Le VEI varie de 0 à 1. Exemples : Mauna Kea, Mauna Loa
(Hawaï), Erta Ale (Ethiopie) ou Nyiragongo (Congo)
o Type Strombolien : de la lave visqueuse et dense est
projetée sous la pression intense des gaz par explosion. Des fontaines
de lave sont également produites, mais elles contiennent plus de
matériaux solides (cendres, lapilli, bombes...). La lave refroidit
rapidement près du sommet, c'est pourquoi les flancs sont très
abrupts. Le nom vient du volcan Sicilien Stromboli. Le VEI varie de 1 à
2. Exemples: Stromboli, Etna...
o Le phréato-magmatisme : ces éruptions ont lieu
quand des grandes quantités d'eau sont en présence (sous-marins,
contact avec nappes phréatiques...), augmentant leur
explosivité.
Cependant, on ne classifie pas les volcans que selon leur
dynamisme éruptif. On utilise d'autres caractéristiques, que l'on
croise pour obtenir une classification précise d'un certain volcan :
· La genèse : l'endroit sur la terre où est
situé le volcan,
· Zone de subduction : enfoncement d'une plaque
tectonique plus dense sous une autre, plus légère, provoquant des
frottements de la roche et des remontées de magma en fusion qui
entraîneront des éruptions,
· Arc insulaire : zone de subduction entre deux plaques
océaniques. La plus vieille (plus dense) plonge et cela crée une
chaîne d'îles volcaniques, un arc insulaire. On peut penser aux
îles Philippines, à la Nouvelle-Zélande, ou à la
portion Pacifique Ouest et Nord de la fameuse Ceinture de Feu,
· Arc continental : zone de subduction entre une plaque
océanique plus dense et une plaque continentale plus
légère qui crée un arc volcanique continental sur la marge
de la continentale comme les Andes ou la Chaîne des Cascades aux
Etats-Unis,
· Dorsale (océanique) : zone de divergence
(où deux plaques s'écartent) étroite où le magma
remonte et forme une croûte océanique, futur plancher d'un
océan. L'ensemble des dorsales du monde forme une chaîne de
reliefs continue aux fonds des océans de la planète d'environ
60.000 km : c'est la dorsale médio océanique,
· Rift (continental) : Grand fossé d'effondrement
résultant d'un phénomène de divergence tectonique. Ce
phénomène d'écartement des plaques provoque souvent la
remontée du magma et la création de grands volcans (ex : les
dorsales sur les plaques océaniques). Une fois refroidi, le magma forme
une nouvelle croûte, futur-plancher d'un océan. Les bordures d'un
rift sont l'expression de grandes failles normales,
· Point Chaud (Intracontinental): Contrairement aux
autres volcanismes, le point chaud n'intervient pas à une
frontière de plaque. Du magma en fusion perce la croûte
(généralement océanique) et donne naissance à un
volcan, mais le mouvement de la plaque modifie la position du point chaud par
rapport à celle-ci et entraîne la création d'un alignement
de volcans comme les îles Hawaï,
· Stratovolcan : Très grand, en forme de
cône, au sommet pointu et aux pentes raides, il est formé par des
couches successives de lave visqueuse et de cendres de différentes
éruptions. Généralement situé au-dessus d'une zone
de subduction, c'est le type de volcan le plus répandu sur Terre,
· Volcan bouclier/fissural : De petite taille mais
très large aux pentes douces, en forme de dôme, il est
formé par l'écoulement de laves très fluides qui
parcourrent des kilomètres avant de s'arrêter. La plupart de ces
volcans naissent au dessus de points chauds dans l'océan,
· Caldeira : Cratères géants (plusieurs
kilomètres de diamètre) à ras le sol, ces cuvettes sont
formées par d'énormes explosions qui vident la chambre magmatique
et font s'effondrer le volcan sur lui-même,
· Faille : Le magma sort directement par des ouvertures
linéaires de la croûte : c'est n'est pas vraiment un volcan,
· Dôme de scories : En forme de chapeau cinois,
avec un cratère au sommet, il est formé de l'empilement de
scories (troués comme du gruyère),
· Maar : Edifice possédant un large cratère
en forme de cuvette occupé par un lac. Il est formé par une
éruption phréatomagmatique (rencontre du magma et d'une nappe
phréatique souterraine).
Il peut également y avoir d'autres types de volcans,
comme les fissures à même le sol ou les volcans de boue, tous deux
très rares
· Conduit volcanique : le type de cheminée du
volcan,
· Central : un seul conduit (la cheminée
principale) relie la chambre magmatique à la surface,
· Fissural/linéaire : La cheminée
principale se fracture en plusieurs cheminées secondaires qui
amènent également le magma à la surface, mais le plus
souvent à des centaines de mètres voire des kilomètres du
cratère principal,
· La fréquence d'éruption : le nombre
d'éruptions qui ont donné naissance à l'édifice,
· Monogénique : une unique éruption a
formé le volcan,
· Polygénique : Plusieurs éruptions ont au
fil du temps façonné l'édifice pour lui donner sa forme
actuelle.
Il faut savoir que certains de ces critères sont
étroitement liés entre eux. Par exemple, un stratovolcan est
forcement polygénique et a de grandes chances d'être situé
au-dessus d'une zone de subduction, donc d'être continental.
On peut ainsi, grâce à ces critères,
classifier l'Etna (Sicile, Italie) : stratovolcan en activité permanente
(émission continue de gaz) d'origine océanique et
d'activité plutôt effusive, il est polygénique.35(*)
I.2.1.7. Types de risques volcaniques
Il existe sept types de risques volcaniques plus ou moins
élevés : coulées de lave, projections et retombées,
nuées ardentes, gaz, coulées boueuses, éboulements et
raz-de-marée.36(*)
I.2.1.7.1. Les coulées de lave
Les coulées de laves (type éruptif hawaïen)
ne présentent que des dangers modérés pour les populations
mais peuvent détruire de nombreux biens : habitats, voies de
communication, cultures. Exemples: Etna, Mont Cameroun.37(*)
I.2.1.7.2. Les projections ou retombées de
bombes, de cendres, de ponces
Les projections et retombées de bombes (type
strombolien), de cendres (type vulcanien), de ponces (type plinien) concernent
des surfaces parfois très importantes. Exemples: Piton de la Fournaise
(Réunion), Tavurvur (Papouasie, Nouvelle-Guinée).38(*)
I.2.1.7.3. Les nuées ardentes
Le volcan Soufriere Hills, dans l'île de Montserrat, aux
Antilles, est en éruption depuis 1995. Les dépôts de
nuées ardentes, canalisés par le lit de Tar River, ont
formé de véritables deltas sur la mer des Caraïbes.
Les nuées ardentes se propagent à des vitesses
prodigieuses et constituent des risques majeurs pour les habitants et leurs
biens. Exemples: Soufrière de Montserrat (Antilles).39(*)
I.2.1.7.4. Les gaz des volcans
D'abondantes fumerolles soufrées, à une
température atteignant parfois 700 degrés, s'échappent en
permanence de Vulcano, dans les îles éoliennes, en Italie.
Les gaz sont émis en abondance par les volcans. Exemple
: Vulcano (îles éoliennes, Italie). Ils peuvent parfois asphyxier
les êtres vivants, hommes et animaux. Exemple: Lac Nyos, Cameroun,
1986.40(*)
I.2.1.7.5. Les coulées boueuses ou
lahars
Vue d'hélicoptère de la ville de Bacolor, aux
Philippines, située à une trentaine de kilomètres du
cratère du Pinatubo, recouverte par des lahars après le passage
du Typhon Mameng, le 1er octobre 1995, plus de quatre ans après
l'éruption majeure de 1991.
Les coulées boueuses, appelées aussi lahars
(terme indonésien), résultent d'un mélange d'une grande
quantité de cendres volcaniques, en position instable sur
l'édifice volcanique, et d'eaux, d'origines variées (pluies
abondantes, cyclones et typhons, rupture des parois d'un lac de cratère,
fonte de neige ou de glace). Exemple: Pinatubo (Philippines).41(*)
I.2.1.7.6. Instabilité sur le volcan
(Éboulements, écroulements et glissements des
terrains)
Il peut se produire des éboulements et
écroulements de dôme de lave solidifiée, glissements de
terrain, comme par exemple avec le volcan Merapi (Indonésie).
I.2.1.7.7. Les raz-de-marée ou
tsunamis
Les raz-de-marée, appelés aussi tsunamis, sont
des vagues sur la mer, provoquées par l'éruption de volcans
insulaires ou côtiers. Elles déferlent ensuite, avec une amplitude
gigantesque, sur des côtes éloignées de plusieurs dizaines,
voire milliers, de kilomètres. Exemple: Tavurvur (Papouasie,
Nouvelle-Guinée).42(*)
Les risques 1 à 4, immédiats, sont des
conséquences directes de l'éruption. Les risques 5 et 6
apparaissent différés dans le temps car ils peuvent suivre
l'éruption de plusieurs jours, mois ou années. Le risque 7 est
différé dans l'espace : le volcan a un effet destructeur dans une
zone éloignée. Un même volcan peut présenter
différents types de risques en même temps ou successivement. Les
volcanologues doivent prendre en compte l'ensemble de ces risques.43(*)
I.2.2. Rapport entre les
variables d'étude
I.2.2.1. Connaissance sur les risques liés
à la proximité du volcan
I.2.2.1.1. Une coulée de lave
Parmi les volcans de la chaine de Virunga, celui qui affecte
le plus la ville de Goma est donc le Nyiragongo et plus particulièrement
ses coulées de lave très fluides dont la descente rapide est
généralement favorisée par la topographie en pente qui
existe entre le volcan et la ville44(*).
Selon Michellier, Lors de l'éruption de 1977 du volcan
Nyiragongo, le nombre des victimes qui furent tués par la lave fut
à la fois la conséquence de la vitesse des coulées
atteignant jusqu'à plusieurs dizaines de km/h sur les flancs plus
escarpés du volcan, et le résultat de la méconnaissance de
la part de la population locale de la menace mortelle et dévastatrice
des coulées de lave.45(*)
Se basant sur ces témoignages et ses propres
observations de terrain, Tazieff estime une vitesse initiale de la lave de 100
km/h, qui ralentissait au fil du temps lors de son écoulement sur les
pentes, elle a été un événement éruptif
exceptionnel jamais enregistré dans le monde. C'est aussi
l'éruption qui a tué plus des personnes de mémoire d'homme
dans la chaîne volcanique des Virunga. Elles provoquent des destructions
en s'écoulant sur des routes, des villes, des champs cultivés ...
Elles sont un danger très faible pour les populations
comme celui aussi de l'Etna entre 2011 et 2014, ajoute-t-il. 46(*)
I.2.2.1.2. Une nuée ardente
"Aucune chance de salut pour celui qui est pris dans des
nuées ardentes roulant leurs lourdes volutes de cendres et de blocs
à des centaines de kilomètres à l'heure et à des
températures de 100 à 900 °C. » Voilà ce qu'a
écrit le volcanologue alsacien Maurice Krafft après son
observation en novembre 1990. Sept mois plus tard, il est emporté avec
son épouse Katia par ce même phénomène volcanique au
pied du mont Unzen, au Japon.
Selon le volcanologue professeur Kazuya Ohta, des dômes
de lave du mont Unzen se sont formés, à seulement 7
kilomètres du centre de la ville de Shimabara, générant
pas loin de 9 400 nuées ardentes. Durant six années, les
éruptions ont impacté la santé d'environ 66 % de la
population de la ville en raison de la nuée ardente qui la recouvraient.
Shimabara ne compte aujourd'hui plus que 45 000 habitants, soit une baisse de
20 % depuis la catastrophe, la nuée ardente est donc l'un des risques
élevé pour les populations vivant à proximité du
volcan. A part la destruction de forêts qu'il engendre, il démoli
également des habitations, cause la mort d'hommes, des explosions
secondaires qui expulsent encore plus de cendres dans l'atmosphère;
tsunami,... 47(*)
I.2.2.1.3. Les projections volcaniques ou
retombées des bombes, cendres et ponces
Selon Flanck LAVIGNE, d'après ses recherches pour sa
thèse de doctorat en volcanologie, conclut que, les risques
associés aux retombées de cendres sont faibles, mais plus
élevés que ceux liés aux coulées de lave :
près de 3 400 victimes au XXe siècle (4,2 %).
Les retombées balistiques (bombes); les risques sont
faibles pour les biens et les personnes car la portée maximum n'est pas
importante. les victimes restent souvent des touristes imprudents qui
gravissent les pentes des volcans les moins dangereux afin d'apercevoir la lave
au fond du cratère48(*).
Les retombées de cendres, ce sont des produits
transportés latéralement par le vent, notamment le jet stream
(vent d'altitude très puissant). Par conséquent, les cendres
peuvent faire plusieurs fois le tour de la terre et générer une
pollution globale. Les risques sont généralement faibles et
surtout matériels. Par contre, les retombées peuvent être
fatales dans le cas d'éruptions ultrapliniennes comme pour le
Vésuve en 79 : 2 000 morts à Pompéi (avec 18 000 fuyards)
par l'effondrement des toits, mais aussi la suffocation ou l'enterrement vivant
sous 3 m de ponces
Les risques touchent aussi la circulation aérienne qui
peut être perturbée comme en témoigne le Galunggung
(Indonésie) en 1982, où deux boeing 747 ont traversé le
panache à 11500 m d'altitude entraînant l'arrêt de quatre de
leurs réacteurs, heureusement sans conséquence. En mars 2010,
l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll a perturbé pendant
plusieurs semaines le trafic aérien au-dessus de l'Europe
Enfin, les retombées de cendres perturbent le climat en
abaissant les températures et en modifiant les saisons. A ce titre,
rappelons que c'est une thèse qui serait complémentaire dans la
disparition des dinosaures. Les risques associés aux retombées
sont relativement faibles car dans la plupart des cas, les populations ont le
temps de s'enfuir. Les retombées considérées sont issues
d'éruptions explosives verticales dont la genèse est très
variée.
I.2.2.1.4. Les gaz volcaniques
Les volcans produisent de gaz qui sort sous la forme de
simples fumerolles à forte odeur de souffre. Les exemples les plus
connus sont Dieng en 1979 (142 morts) et le lac Nyos (Cameroun) en 1986 (1 750
morts). A Dieng, le gaz a libéré le long d'une faille ouverte
lors de séismes. Au Cameroun, le gaz s'est accumulé à
l'état dissous dans les eaux profondes du lac, jusqu'à un
état proche de la saturation l'amenant à un état
d'équilibre instable.
De même, après l'éruption du volcan
nyiragongo en 2002, la lave fondue à couler vers le lac Kivu pour
quelques jours de plus. Cette lave a créé un delta d'environ 800
m de largeur et 120 m de longueur qui, selon des enquêtes
submersibles49(*), se sont
étendus dans le lac kivu jusqu'à une profondeurs de 60 m
50(*).
La prévision reste quasiment impossible car les effets
dans le passé ne laissent pas de traces. De surcroît, il est
impossible d'en réchapper car le nuage est la plupart du temps incolore
et inodore ce qui fait de celui ci un risque très élevé
(très dangereux).
I.2.2.1.5. Un lahar ou coulée de
boues
Les coulées de boues résultent de
l'évolution des glissements et prennent naissance dans leur partie avale
(Saint-Laurent & guimont, 1999). Ce déplacement brutal est semblable
à celui des coulées de lave.51(*)
Ils sont ainsi très dangereux (très
élevé) et constituent le phénomène volcanique le
plus meurtrier, plus que les coulées de lave et les nuées
ardentes.
Ces coulées, très denses et très lourdes,
emportent tout ce qui se trouve sur leur passage : arbres, ponts, voitures,
bâtiments, etc. et peuvent charrier des blocs rocheux de plusieurs
dizaines de tonnes. Elles parcourent des dizaines de kilomètres à
une grande vitesse.52(*)
En 1985 en Colombie, la ville d'Armero et 23 000 de ses
habitants furent ensevelis sous un lahar de huit mètres de haut parti
des pentes du Nevado del Ruiz, qui fut provoqué par la fonte de la
calotte glaciaire sous la chaleur du magma. Cette catastrophe provoqua 25 000
morts.53(*)
I.2.2.1.6. Instabilité sur le volcan
(écroulements, éboulements et glissements des
terrains)
Un édifice volcanique devient instable avec le temps,
avec des éboulements, des écroulements de dôme de lave, des
glissements de terrain. Ces phénomènes imprévisibles
représentent un risque majeur pour les populations vivant aux alentours
et les matériaux affectés sont très variés (roches
marneuses ou schisteuses, formations tertiaires altérées,
colluvions fines, moraines argileuses, etc.)54(*)
Les profondeurs des surfaces par exemple de glissement varient
ainsi de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres de
profondeur. On parle de glissements superficiels dont les signes visibles en
surface sont souvent spectaculaires (fissures dans les murs des habitations,
bourrelets dans les champs, poteaux penchés...) et de glissements
profonds qui présentent moins d'indices observables et qui sont donc
plus difficilement détectables. 55(*)
I.2.2.1.7. Raz de marée ou tsunami
« Le risque de tsunami restera élevé
tant que le volcan sera dans sa phase d'activité actuelle parce qu'il
est susceptible de déclencher des glissements de terrain sous-marins,
etc », prévient ainsi Richard Teeuw, de l'Université de
Portsmouth après son enquête en France.
le 26 décembre 2004, par exemple, un séisme
très puissant (magnitude = 9,1 sur l'échelle de Richter) au large
de Sumatra a déclenché un Tsunami dans l'océan indien, les
vagues ont atteint des hauteurs de 30 mètres, en atteignant les
côtes elles ont provoqué d'inombrables dégâts et
pertes humaines (bilan estimé à au moins 220 000 personnes
!56(*)
I.2.2.2. Attitude vis à vis des risques
liés à la proximité du volcan
I.2.2.2.1. Absence de la crainte de la
mort
Lorsqu'on les interroge sur la peur, les habitants commencent
souvent par dire qu'ils n'ont peur de rien, avant d'évoquer leur
préoccupation réelle : la survie au quotidien. On retrouve
souvent chez les enquêtés l'expression d'un dédain envers
la mort, une philosophie de vie considérant que ce n'est pas ce qui peut
leur arriver de pire ou que de toute manière la mort est
inévitable. La peur de manquer surpasse alors la peur de la mort. Cette
peur du manque est exactement le contraire de la sécurité humaine
définie originellement comme « libération du manque »
(freedom from want) et « libération de la peur » (freedom from
fear)57(*) ;
I.2.2.2.2. La conscience totale du risque
D autres habitants ou présidents ont une conscience
aiguë du risque et même des raisons qui expliquent que les habitants
s'exposent. Ils se tiennent prêts à évacuer leur propre
maison 58(*);
I.2.2.2.3. Les risques nié ou occulté
Certains habitants nient ou occultent le risque et les
catastrophes alors même qu'ils en ont été les victimes ou
qu'ils vivent dans un endroit très exposé 59(*);
I.2.2.2.4. Les perceptions
autocontradictoires
La contradiction dans le discours reflète
peut-être une confusion de la perception du risque, et/ou une tentative
d'occultation. Un président de junta, par exemple, affirme que « la
terre est ferme » et qu'il n'y a aucun risque dans sa zone, mais à
la fin de l'entretien il évoque un petit glissement de terrain dans sa
zone qui a détruit quatre maisons, dont les habitants ont
été relogés à El Alto. On trouve à plusieurs
reprises deux discours différents sur les risques tenus par la
même personne. Le président d'une junta avait assuré en
entretien que sa zone était sans risque. Quelques jours plus tard, il
affirma que toute la ladera était à risque, en particulier sa
zone et ses environs.60(*)
I.2.2.3. Pratiques de la population face aux risques
liés à la proximité du volcan
La politique de prévention s'appuie sur 7 principes
complémentaires dont La connaissance des phénomènes, de
l'aléa et du risque ; La surveillance, la prévision et l'alerte ;
information préventive et éducation de la population ; La prise
en compte des risques dans l'aménagement et l'urbanisme ; La
réduction de la vulnérabilité ; La préparation et
la gestion de crise ; La gestion de l'après-crise et le retour
d'expérience
Elle s'adapte et s'enrichit en analysant les crises
passées et en anticipant les crises futures.(Fabien Nathan, ethnographie
des foyers et des quartiers les plus exposés aux aléas physique,
2012)61(*)
I.2.2.3.1. La connaissance des
phénomènes, de l'aléa et du risque
Imputées autrefois à la colère divine,
les catastrophes ont d'abord été vécues avec fatalisme.
Aujourd'hui, les progrès de la science nous permettent de mieux
connaître les causes des phénomènes et les
mécanismes mis en jeu. Cette connaissance repose sur 3 fondements :
La connaissance des évènements passés
grâce aux recherches historiques et à la constitution de bases de
données de sites ou d'évènements, de cartographies ;
Les recherches menées par de nombreux services de
l'État, de nombreux laboratoires européens pour comprendre les
mécanismes des phénomènes et en prévoir les
comportements. Tous les domaines sont concernés : séismes,
mouvements de terrains, inondations, etc ;
Les études techniques permettant d'établir des
cartes d'extension et d'intensité des phénomènes ou encore
d'évaluer l'occurrence de certains aléas, voire de prévoir
l'apparition d'autres phénomènes quelques heures ou quelques
minutes avant qu'ils ne surviennent.
Une connaissance approfondie des risques permet de mieux
évaluer les conséquences potentielles des
phénomènes et de mettre en place des mesures de prévention
ou de protection appropriées en tenant compte de la
vulnérabilité du site considéré. Pour avoir une
meilleure compréhension des aléas, il est donc primordial de
développer ces axes de recherche, mais également de mettre cette
connaissance à disposition du plus grand nombre, notamment via internet
ou dans le cadre d'une coopération partenariale.62(*)
I.2.2.3.2. La surveillance, la prévision et
l'alerte
La surveillance permet d'alerter les populations d'un danger
par des moyens de diffusion efficaces et adaptés à chaque type de
phénomène.63(*)
I.2.2.3.3. L'information préventive et
l'éducation des populations
Chacun concourt par son comportement à la
sécurité civile. En France, de nombreuses informations sont
accessibles aux citoyens : plusieurs documents sur la connaissance des risques
majeurs et leurs conséquences pour les personnes, les biens et
l'environnement sont consultables dans les mairies et relayés sur
internet. Ils informent aussi la population sur les mesures de sauvegarde et
conduites à tenir.64(*)
I.2.2.3.4. La prise en compte des risques dans
l'aménagement et l'urbanisme
Afin de réduire les dommages lors des catastrophes
naturelles, il est nécessaire de maîtriser l'aménagement du
territoire, l'utilisation des espaces naturels ou ruraux et la valorisation des
espaces sensibles en milieu urbain, en évitant d'augmenter les enjeux
dans les zones à risques et en diminuant la vulnérabilité
des zones déjà urbanisées. Les plans de prévention
des risques naturels majeurs prévisibles (PPRN) ont cette vocation.
Il s`agit ici du respect des normes de construction pour la
protection des infrastructures et l`amélioration du degré de
sécurité des bâtiments. Lors d`un risque volcanique, le
non-respect des codes de construction et les bâtiments à risque
accroissent le nombre de victimes et les pertes matérielles. À
titre d`exemple, le tremblement de terre d`une magnitude de 6,3 sur
l`échelle de Richter qui a frappé la ville iranienne de Bam le 26
décembre 2003 aura causé environ 41 000 morts et 30 000
blessés. 65(*)
Le nombre élevé de victimes s`explique du fait
que les gens sont morts asphyxiés sous les décombres en brique
traditionnelle de boue et de terre (SIPC, 2007). En outre, plus de 85 % des
bâtiments n`ont pas résisté au séisme, puisqu`ils
n`étaient pas construits selon les normes antisismiques.
Conséquemment, la majorité des survivants se sont
retrouvés sans abri, soit environ 75 000 personnes (Magazine du
mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 2004). Selon
M. Mohamed Rahimnejad, un ingénieur civil iranien, « ce sont les
maisons et non pas le séisme - qui ont tué les gens
».66(*)
I.2.2.3.5. La réduction de la
vulnérabilité
I.2.2.3.5.1. La mitigation
L'objectif de la mitigation est d'atténuer les dommages
en réduisant, soit l'intensité de certains aléas
(inondations, coulées de boues, avalanches), soit la
vulnérabilité des enjeux (constructions, bâtiments
industriels et commerciaux, monuments historiques, sites touristiques,
réseaux de télécommunications,
d'électricité, d'eau, de communication). La mitigation
nécessite notamment la formation des différents intervenants
(architectes, ingénieurs en génie civil, entrepreneurs) en
matière de conception et de prise en compte des phénomènes
climatiques et géologiques et de définition des règles de
construction. L'application de ces règles doit être garantie par
un contrôle des ouvrages. Par exemple, au titre du risque sismique aux
Antilles françaises, un ambitieux programme de réduction de la
vulnérabilité sismique du bâti existant est engagé,
le plan séisme Antilles.
La mitigation relève également d'une implication
des particuliers qui doivent agir personnellement afin de réduire la
vulnérabilité de leurs biens.67(*)
I.2.2.3.6. La préparation et la gestion de
crise
Les pouvoirs publics ont le devoir d'organiser les moyens de
secours nécessaires.Cette organisation nécessite un partage
équilibré des compétences entre l'État et les
collectivités territoriales.Lorsque l'organisation des secours
revêt une ampleur ou une nature particulière, elle fait l'objet,
dans chaque département, dans chaque zone de défense et en mer,
d'un dispositif organisant la réponse de sécurité civile
(loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août
2004).68(*)
I.2.2.3.7. La gestion de l'après-crise et le
retour d'expérience
Chaque catastrophe naturelle, chaque accident technologique
constitue une remise en cause des pratiques et des certitudes. C'est alors
l'occasion d'examiner les erreurs et de rechercher comment créer les
conditions nécessaires à la diminution du risque pour l'avenir.
Le retour d'expérience permet de tirer les leçons d'une action et
d'affiner la connaissance des phénomènes.69(*)
I.3. Conclusion
partielle
Dans ce chapitre, il a été question de
définir les concepts clés du sujet de recherche et donner la
revue de la littérature. Nous avons parlé à propos du
volcan, de la tectonique des plaques, de la localisation du volcanisme, du
déroulement de l'éruption volcanique, de ce qui sort du volcan,
de la classification des volcans et du type de risques volcanique.
En définitif, nous avons présenté le
niveau de connaissances, attitudes et pratiques de la population face aux
risques liés à la proximité du volcan.
CHAPITRE II. APPROCHES
METHODOLOGIQUES
II.1. Présentation du
quartier Majengo
II.1.1. Adresse
Le quartier Majengo est situé dans la commune de
karisimbi, ville de Goma, province du Nord Kivu en République
Démocratique du Congo.
II.1.2. De la
création : Acte de création
Le quartier Majengo a été créé en
vertu de l'ordonnance présidentielle N°29/127 du 8 mai 1983 fixant
les normes de la dénomination de la ville de GOMA. Pour découpage
territorial de l'ex région du Kivu sur l'ordonnance loi N°82-006 du
25 février 1982 portant sur l'organisation territorial, politique et
administrative de la RDC.
II.1.3. Situation
géographique
1. Limites territoriales
Le quartier MAJENGO est limité :
· Au nord par le groupement de Munigi, chefferie de
Bukumu et le territoire de Nyiragongo.
· Au sud par le quartier Virunga et MABANGA NORD
· A l'est par le quartier BUJOVU et l'aéroport
national de GOMA qui sépare les deux entités
· A l'ouest par les quartiers kasika et Katoyi puis le
nord-ouest par le groupement Munigi, Localité NGANGI III.
2. Climat et relief
Le quartier Majengo jouit d'une influence climatique de la
ville de Goma et d'autres part de la collectivité de Munigi en
territoire de Nyiragongo, sur ce, ce quartier connaît un climat doux et
tempéré.
En ce qui concerne l'alternance des saisons, il s'avère
indispensable de souligner que au sein de ce quartier, il y a une alternance de
deux saisons qui sont : la saison sèche et la saison des pluies ; cette
situation conduit à la variation de température
(température varient avec le saison)
3. Le sol
Le sol du quartier majengo est du type volcanique, fertil et
très favorable à l'agriculture.
4. Hydrographie
Cet aspect est particulièrement important même
s'il echappe à l'attention de certains agents de développement
selon la connaissance du milieu.
L'Hydrographie au même titre que la terre constitue une
ressource très célèbre de richesse socio économique
inépuisable. Pour ce qui concerne le quartier Majengo, en son sein, il
n'a aucune source d'eau.
II.1.4. Aspect politico
administratif et démographique
Le quartier Majengo est dirigé par un chef de quartier
qui est HABAWEZI MALIRO Germain, assisté par deux adjoints aux noms de :
LUKULANGA BOLOMBI Paul et DIDIER MBILIKA Kepler. Leur bureau se situe sur avenu
MAHINDULE au numéro 403, de l'Est à l'Ouest et du Nord au Sud. Ce
quartier comporte 23 avenues réparties en 5 cellules dont voici leur
répartition et populations.
Tableau N°1 : Répartition de la population
par avenues et cellules
N°
|
CELLULES
|
AVENUES
|
POPULATION
|
Homme
|
Femme
|
Garçon
|
Fille
|
Total
|
1.
|
DON BOSCO
|
KIBINDA
|
1839
|
2051
|
2787
|
3010
|
9684
|
BAKUNGO
|
754
|
784
|
1255
|
1212
|
4005
|
MULUMBA
|
981
|
1089
|
1665
|
1730
|
5465
|
MULINDWA
|
791
|
800
|
1170
|
1170
|
3931
|
BITWAIKI
|
818
|
864
|
1264
|
1484
|
4430
|
2.
|
KINYANGUNGWE
|
SANGIRO
|
656
|
789
|
1147
|
1278
|
3870
|
TENGENEZA
|
731
|
793
|
1039
|
1379
|
3939
|
MAPINDUZI
|
1023
|
871
|
1363
|
1501
|
4758
|
MUNZENZE
|
625
|
710
|
1303
|
1286
|
3923
|
MAHINDULE
|
812
|
1211
|
1646
|
1845
|
5514
|
3.
|
GISIGARI
|
KABASHA
|
619
|
561
|
958
|
1154
|
3292
|
KABINGWA
|
704
|
755
|
1052
|
1254
|
4430
|
MAENDELEO
|
631
|
664
|
1088
|
1176
|
3559
|
BWISHA
|
585
|
642
|
931
|
642
|
3329
|
4.
|
KISIMA
|
TUHESHIMIYANE
|
597
|
699
|
1007
|
1159
|
3462
|
DE LA PAIX
|
459
|
465
|
947
|
1039
|
2910
|
OPTIGO
|
528
|
731
|
1089
|
1154
|
3663
|
BUGITI
|
689
|
839
|
1301
|
1428
|
4339
|
MUGARA
|
528
|
1134
|
236
|
1228
|
3202
|
5.
|
UMOJA
|
BWEZA
|
735
|
822
|
1236
|
1321
|
4114
|
KIMBILIO
|
859
|
974
|
1303
|
1332
|
4460
|
KAVUMU
|
610
|
1147
|
1421
|
1698
|
4876
|
BUTSITSI
|
1084
|
1190
|
1677
|
1930
|
5881
|
TOTAL
|
17894
|
20233
|
29365
|
32995
|
100487
|
Source : Rapport du quatrième trimestre
2019 du quartier Majengo
II.1.5. Organisation et
fonctionnement
a. Organisation
L'organisme permet de montrer la succession hiérarchique
tout en exposant les services fonctionnels et traduit les
responsabilités, les relations de collaboration et la subordination
entre les agents.
CHEF DE QUARTIER
CELLULES
Chef de quartier adjoint
Chargé des affaires sociales
Chef de quartier adjoint
Chargé de l'administration
SECRETAIRE ADMINISTRATIF
· Organanigramme
UMOJA
DON BOSCO
KISIMA
KINYANGUNGWE
KISIGARI
TUHESHIMIYANE
DE LA PAIX
OPTIGO
BUGITI
MUGARA
BWEZA
KIMBILIO
KAVUMU
BUTSITSI
KIBINDA
BAKUNGO
MULUMBA
MULINDWA
BITWAIKI
SANGIRO
TENGENEZA
MAPINDUZI
MUNZENZE
MAHINDULE
KABASHA
KABINGWA
MAENDELEO
BWISHA
b. fonctionnement
Partant du fonctionnement du quartier, nous avons à la
tête un chef de quartier titulaire occupant de la mise en application de
la politique et la sécurité de l'entité assisté par
deux chefs de quartier adjoint l'un chargé de l'administration et
l'autre des affaires sociales.
Le secrétaire administratif s'occupe de correspondance
interne qu'externe de l'entité avec un chef de développement
chargé de récolter les données sur terrain pour savoir les
différents problèmes qui menacent la population.
Le quartier Majengo est subdivisé en cinq cellules, ces
derniers sont subdivisés en 23 avenues, chaque cellule est
dirigée par un chef de cellule assisté par un adjoint. A la
tête de chaque avenue nous trouvons un chef d'avenue qui est
secondé par un chef d'avenue adjoint. Dans les avenues nous trouvons des
groupes de dix maisons contrôlés par un chef dénommé
« NYUMBA KUMI » format un groupe communément
appelé « chef de cadre de base ».
II.1.6. Aspect
environnemental et développement
Le quartier Majengo pratique et respecte
régulièrement le jour du salongo qui est communément le
samedi. Il ya aussi plantation des arbres le long des différentes routes
du village.
Face aux risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo ; l'insuffisance de connaissances, rien n'est fait, pas
même un plan de contengence, alors que le quartier est parmi les plus
exposés aux risques volcanique, et traversés par des fissures.
II.1.7. Situation
sanitaire
Le quartier MAJENGO est notre site de partenariat se trouvant
dans la zone de santé karisimbi qui à son sein un centre de
santé. Au centre de santé nous avons différent services
dont la maternité, l'obstétrique, la pharmacie, le laboratoire,
la nutrition et diététique. Le quartier dispose d'un centre de
santé intégré, CS kimuti. Ce centre de santé
connait une pénurie en eau.
Les causes de consultation au centre de santé KIMUTI
se résume dans les dix maladies les plus fréquentes selon
l'importance des fréquences. Le paludisme, la verminose, la
diarrhée simple, les infections respiratoires aigue, traumatisme,
l'amibiase, la grippe, le syndrogastrique, la conjonctivite et la
malnutrition.
II.2. Methodologie de la
recherche
II.2.1. Population
d'étude
La population d'étude est constituée de
l'ensemble des ménages du quartier Majengo estimé à
1752370(*).
II.2.2. Echantillonnage
II.2.2.1. Type d'échantillon
L'échantillon que nous avons choisi est celui qui est
probabiliste, car chacun des éléments de la population cible aura
une probabilité connue et différente de zéro d'être
choisi lors du tirage au hasard pour mener l'enquête.
II.2.2.2. Estimation de la taille
l'échantillon
Pour tirer les individus à enquêter dans le
quartier Majengo la formule de LYNCH,71(*) a servis :
n = la taille de l'échantillon
N = le nombre de ménages, qui est de 17523
ménages
d = correspond à la marge d'erreur qui est de 5% soit
0,05 à
z = est une constante pour compenser la marge d'erreur qu'il
aurait vis à vis de la population totale, on estime à 1,96
P = c'est la probabilité pour la distribution de
l'échantillon, elle est de 0,5 pour notre cas.
Ainsi pour calculer l'échantillon c'est à dire
l'effectif des propriétaires des parcelles, nous avons
procédé comme suit :
n = 375,9
n 376 ménages
II.2.2.3. Répartition de
l'échantillon
Pour faite cette répartition nous avons regroupé
le nombre total de la population du quartier Majengo réparties par
chaque cellule
Tableau N°2 : Répartition de la population
du quartier Majengo par cellule
N°
|
CELLULES
|
Nbre de ménage
|
%
|
ECHANTILLON
|
1.
|
DON BOSCO
|
5022
|
28.6
|
107
|
2.
|
KINYANGUNGWE
|
3764
|
21.4
|
81
|
3.
|
GISIGARI
|
2467
|
14.07
|
53
|
4.
|
KISIMA
|
2968
|
17
|
64
|
5.
|
UMOJA
|
3302
|
18.8
|
71
|
6.
|
TOTAL
|
17523
|
100
|
376
|
Source : calcul de la répartition de
l'échantillon
II.2.3. Methodes, techniques
et outils de collecte des donnees
II.2.3.1. Méthodes utilisées
Selon madeleine GRAWITZ, la méthode est
constituée de l'ensemble des opérations intellectuelles pour
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elles poursuivent, les démontre et les vérifies.
Dans ce travail nous avons utilisé deux méthodes
à savoir
a) La méthode descriptive
Ceci qui va nous permettre de décrire les
connaissances, attitudes et pratiques des habitants du quartier Majengo sur les
risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo
b) La méthode statistique
Ceci va nous permettre de déterminer le résultat
sur le niveau de connaissances, les attitudes et les pratiques des habitants du
quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo.72(*)
II.2.3.2. Techniques utilisées
La technique est aussi l'ensemble de moyens de
procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des
informations originales sur un sujet donné.
Nous nous sommes servis de deux techniques à savoir :
a. Le questionnaire écrit : elle nous
permet de trouver les données correctes sur terrain
b. Technique d'interview : qui consiste
à faire un entretien avec une personne sur sur thème sans guide
quelconque.73(*)
II.2.4. Procedures
d'admnistration du questionnaire
Quand nous étions entrain des récolter les
données sur terrain, nous nous sommes servis d'un questionnaire
constitué des questions fermées et ouvertes. Dans un
ménage du quartier Majengo, celle une seule personne devrait
répondre au nom du ménage sélectionné. Celle
personne ne devrait être majeur, c'est à dire avoir 18 ans
révolus, quelque fois 15 ans au moins. Ce questionnaire était
traduit en langue locale c'est à dire le kiswahili pour faciliter la
compréhension de l'objet de cette étude en vue de récolter
des données fiables.
II 2.5. Saisie et traitement des
donnees
Pour saisir et traiter les données, nous nous sommes
servis de trois logiciels du paquet MS. Il s'agit de MS Word, MS Excel et MS
Access chacun avec une utilité précise. MS Word pour saisir le
texte, MS Excel pour traiter statistiquement les données et MS Access
pour informatiser la base des données du projet de cette
étude.
II.3. Conclusion
partielle
Dans ce chapitre il a été question de
présenter le milieu d'étude et donner les approches
méthodologiques. Le milieu d'enquête est le quartier Majengo dont
nous avons présentés ses différentes avenues et cellules
ainsi que le nombre de la population totale qui est de 100487 habitants selon
les statistiques du 4eme trimestre 2019. Au vue de notre sujet qui parle de
connaissances, attitudes et pratiques des ménages de la ville de Goma
sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo,
cas du quartier Majengo ; la population cible est les ménages de ce
quartier qui sont au nombre de 17523 ; Vu les statistiques du rapport technique
du 4eme trimestre.
En partant du calcul de l'échantillonnage,
l'échantillon est de 376 Ménages. Différentes
méthodes et techniques ont été utilisé pour arriver
à récolter les données dont : la méthode
descriptive et statistique, les techniques de questionnaire écrit et
d'interview et dont les données ont été traité par
les logiciels Microsoft Word et Microsoft office Excel à voir en
détail dans les lignes suivantes.
CHAPITRE III. RESULTATS DE L'ETUDE
Dans ce chapitre, les résultats de l'enquête sont
présentés. La première section présente le profil
des enquêtés, la deuxième s'attèle sur les
résultats des questions proprement dites et la dernière porte sur
la discussion des résultats issus de l'enquête.
III.1. Cacteristiques sociodémographiques des
enquetés
Cette section fait référence au sexe, à
l'âge, au niveau d'étude, à l'état civil, à
la profession et à la taille du ménage.
Tableau N°6: Sexe des
enquêtés
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Masculin
|
107
|
28,4
|
Féminin
|
269
|
71,6
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Au vue de ce tableau, sur 376 enquetés nous constatons
que le sexe féminin domine avec 107 enquetés soit 71,6 % par
rapport au sexe masculin qui est de 269 enquetés soit 28,4 %.
Tableau N°7: Ages des
enquêtés
Tranches d'âge
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Moins de 18 ans
|
54
|
14,4
|
18 à 25 ans
|
66
|
17,8
|
26 à 35 ans
|
163
|
43
|
36 à 50ans
|
54
|
14,4
|
51 au plus
|
39
|
10.4
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Au regard de ce tableau, nous remarquons que sur les 376
enquêtés ; la tranche de moins de 18ans représente 54
enquêtés soit 14,4 %, entre 18 à 25ans 66
enquêtés soit 17,8 % ; 26 à 35 ans 163
enquêtés soit 43 % ; 36 à 50ans 54 enquêtés
soit 14,4 % et de 51 ans au plus 39 enquêtés soit 10,4 %. La
plupart des enquêtés ont entre 26 et 35 ans.
Tableau N°8 : Niveau d'Etude des
enquêtés
Niveau d'étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Sans niveau
|
85
|
22,6%
|
Primaire
|
94
|
25%
|
Secondaire
|
154
|
41%
|
Université
|
43
|
11,4%
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Ce tableau renseigne que parmi les 376 enquêtés,
154 enquetés soit 41% ont un niveau d'étude secondaire ; 94
enquêtés soit 25% ont un niveau d'étude primaire ; 85
enquêtés soit 22,6% n'ont jamais étudié et 43
enqêtés soit 11,4% affirment avoir passé à
l'université. La pluspart des enquêtés ont le niveau
secondaire.
Tableau N°9 : Etat-civil des
enquêtés
Etat civil
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
Célibataire
|
79
|
21
|
Marié
|
233
|
62
|
Divorcés(es)
|
18
|
5
|
Veufs (ves)
|
46
|
12
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
A la lecture de ce tableau, nous remarquons que sur 376
enquêtés, 233 enquêtés soit 62% sont mariés ;
79 enquêtés soit 21% sont des célibataires ; 18
enquêtés soit 12% des veufs et veuves. La pluspart de ces
enquêtés sont mariés.
Tableau N°10 : Profession des
enquêtés
Profession
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Sans emploi
|
176
|
46,8
|
Commerçant
|
136
|
36,1
|
Enseignant
|
25
|
6,7
|
Autres profession
|
39
|
10,4
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notreenquête
Il ressort de ce tableau que parmi 376
enquêtés ; 176 enquêtés soit 46,8% sont sans
emploi ; 136 enquêtés soit 36,1% font des petits commerces ;
25 enqêtés soit 6,7% seul sont des enseignants et 39
enquêtés soit 10,4% pratiquent d'autres travaux autres que ceux
qui sont mentionnés dans le tableau. La pluspart des
enquêtés sont sans emploi.
Tableau N° 11 : Taille du ménage des
enquêtés
Taille du ménage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Seul
|
24
|
6,4
|
2 à 5 personnes
|
125
|
33,2
|
6 à 10 personnes
|
117
|
31,1
|
11 et plus
|
110
|
29,3
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
En partant de ce tableau, nous constatons que les
ménages contenant 2 à 5 personnes sont de 125
enquêtés sur 376 enquêtés soit 33,2% ; 117
enquêtés de 6 à 10 personnes soit 31,1% ; ceux dont
les nombres de personnes sont des 11 et plus comprennent 110 soit 29,3% et
enfin pour les ménages contenant une seule personne est de 24 soit 6,4%.
La pluspart des enquêtés sont entre 2 et 5 personnes dans le
ménage.
III.2. Presentation des resultats proprement dits
A. Connaissance des risques
liés à la proximité du volcan
Tableau N°12 : La connaissance sur la
coulée de lave comme risque lié à la proximité du
volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Comment estimez vous le niveau de dangerosité de la
coulée de laves?
|
Très bas
|
30
|
7,5
|
Bas
|
232
|
62,5
|
Moyen
|
64
|
17
|
Élevé
|
22
|
5,7
|
Très élevé
|
28
|
7,3
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquêté
Il ressort de ce tableau que sur 376 enquêtés,
232 enquêtés soit 62,5% estiment que la coulée de lave est
un risque bas ; 64 enquêtés soit 17% pense que c'est
moyen ; 30 enquêtés soit 7,5% très bas ; 28
enquêtés soit 7,3% très élevé, et 22
enquêtés soit 5,7% élevé. La pluspart des
enquêtés penses que c'est un risque bas.
Tableau N°13 : La connaissance sur la nuée
ardente comme risque lié à la proximité du
volcan
Réponses
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
A quel niveau pensez vous le dégat de la nuée
ardente?
|
Très bas
|
20
|
5
|
Bas
|
54
|
14,3
|
Moyen
|
32
|
9
|
Élevé
|
242
|
64,3
|
Très élevé
|
28
|
7,4
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquêté
Au regard de ce tableau, nous constatons que parmi les 376
enquêtés, 242 enquêtés soit 64,3% affirment que c'est
un risque élevé ; 54 enquêtés soit 14,3% des
enquêtés croient que c'est un risque bas ; 32
enquêtés soit 9% pensent que c'est moyen ; 28
enquêtés soit 7,4% prennent ce risque comme très
élevé et 20 enquêés soit 5% seulement disent que
c'est très bas. La pluspart de ces enquêtés affirment que
ce risque est élevé.
Tableau N°14 : La connaissance sur la projection
volcanique comme risque lié à la proximité du
volcan
Réponses
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Comment déterminez vous le niveau de préjudice
de la projection volcanique?
|
Très bas
|
105
|
28
|
Bas
|
165
|
43,8
|
Moyen
|
30
|
8
|
Élevé
|
15
|
4
|
Très élevé
|
71
|
16,2
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre Enquête
Ce tableau nous démontre que, parmi les 376
enquêtés, 165 enquêtés soit 43,8% disent que c'est un
risque bas ; 105 enquêtés soit 28% très bas ; 71
enquêtés soit 16,2% élevé ; 30 enquêtés
soit 8% moyen et 15 enquêtés soit 4% seulement croient que c'est
élevé. La majorité de ces enquêtés estiment
que ce risque est bas.
Tableau N°15 : La connaissance sur le gaz
volcanique comme risque lié à la proximité du
volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
A quel niveau croyez-vous le dommage du gaz volcanique ?
|
Très bas
|
59
|
15
|
Bas
|
53
|
14
|
Moyen
|
103
|
27,4
|
Élevé
|
98
|
26
|
Très élevé
|
63
|
17
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Au vu de ce tableau, nous remarquons que sur 376
enquêtés, 103 enquêtés soit 27,4% disent que le gaz
volcanique est un risque moyen ; 98 enquêtés soit 26% pensent
que c'est élevé ; 63 enquêtés soit17%
très élevé ; 59 enquêtés soit 15%
très bas et 53 enquêtés soit 14% seulement croient que
c'est un risque bas. La plupart des ménages estiment que c'est un risque
moyen.
Tableau N°16 : La connaissance sur le lahar comme
risque lié à la proximité du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Comment appreciez vous le niveau de préjudice du lahar
?
|
Très bas
|
15
|
4
|
Bas
|
32
|
8
|
Moyen
|
60
|
16
|
Élevé
|
116
|
31
|
Très élevé
|
153
|
41
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
A la lecture de ce tableau, nous constatons que 153
enquêtés sur 376 enquêtés soit 41% affirment que
c'est un risque très élevé ; 116 enquêtés
soit 31% élevé ; 60 enquêtés soit 16% moyen ; 32
enquêtés soit 8% bas et 15 enquêtés soit 4%
très bas. La plupart des enquêtés de majengo disent que le
lahar est un risque élevé.
Tableau N°17 : La connaissance sur
l'Instabilité du volcan comme risque lié à la
proximité du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Comment présumez vous le niveau de dangerosité
de l'instabilité sur le volcan ?
|
Très bas
|
17
|
5
|
Bas
|
49
|
13
|
Moyen
|
54
|
14
|
Élevé
|
121
|
35,9
|
Très élevé
|
135
|
32,1
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 376
enquêtés ; 121 enquêtés soit 35,9% affirment que
l'Instabilité sur le volcan est un risque élevé ; 135
enquêtés soit 32,1% un risque très élevé ; 54
enquêtés soit 14% un risque moyen ; 49 enquêtés soit
13% un risque bas et 17 enquêtés soit 5% seulement affirment que
c'est un risque très bas. La pluspart de ménages de Majengo
disent que l'Instabilité sur le volcan est un risque
élevé.
Tableau N° 18 : La connaissance sur le tsunami
comme risque lié à la proximité du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Aquel niveau évaluez vous le dommage d'un tsunami ?
|
Très bas
|
20
|
5,6
|
Bas
|
37
|
10,1
|
Moyen
|
63
|
17
|
Élevé
|
150
|
39,9
|
Très élevé
|
103
|
27,4
|
Total
|
371
|
100
|
Source: Notre enquête
Au regard de ce tableau, nous constatons que sur 376
enquêtés ; 150 enquêtés soit 39,9% estiment que
le tsunami est un risque élevé, 103 enquêtés soit
27,4% pensent que c'est très élevé ; 63
enquêtés soit 17% pour moyen ; 37 enquêtés soit 10,1%
pour bas et seul 20 enquêtés soit 5,6% estiment que c'est
très bas. La majorité de ménages de Majengo disent que le
tsunami c'est un risque élevé.
B. Attitudes face aux
risques liés à la proximité du volcan
Tableau N°19 : Attitude de la peur face aux
risques liés à la proximité du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Dans ma famille, nous avons peur parce que nous ne savons pas
quoi faire au moment d'une catastrophe ; Quel est votre disposition face
à cette proposition ?
|
Désaccord total
|
168
|
44,7
|
Désaccord partiel
|
38
|
10,1
|
Indifférent
|
20
|
5,3
|
Accord partiel
|
99
|
26,3
|
Total accord
|
51
|
13,6
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Il ressort de ce tableau que parmi les 376
enquêtés, 51 enquêtés soit 13,6% sont en accord total
qu'ils ont peur dans leur famille parcequ'ils ne se savent pas quoi faire au
moment d'une catastrophe dans le quartier Majengo ; 99
enquêtés soit 26,3% ont relevé l'accord partiel ; 20
enquêtés soit 5,3% ont parlé de l'indifférence par
rapport à cette proposition ; 38 enquêtés soit 10,1%
en desaccord partie ; 168 enquêtés soit 44,7% parlent du
total désaccord. La pluspart des enquêtés sont en total
désaccord face à cette proposition.
Tableau N°20 : Attitude de l'inquiétude
face aux risques liés à la proximité du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Quel est votre disposition face à la proposition
suivante : En cas de catastrophe, je ne m'inquiète pas, c'est toujours
la même chose, rien ne se passe
|
Désaccord total
|
70
|
18,6
|
Désaccord partiel
|
85
|
22,7
|
Indifférent
|
94
|
25
|
Accord partiel
|
27
|
7,1
|
Total accord
|
100
|
26,6
|
Total
|
376
|
100
|
Source: notre enquête
Il ressort de ce tableau que parmi les 376
enquêtés, 27 enquêtés soit 7,1% sont en accord
partiel ; 94 enquêtés soit 25% Indifférent ; 85
enquêtés soit 22,7% en désaccord partiel ; 70
enquêtés soit 18,6% en total désaccord, et 100
enquêtés soit 26,6% en accord total. La majorité des
ménages de Majengo sont en accord total avec cette proposition.
Tableau N°21 : Attitude de la
responsabilité face aux risques liés à la proximité
du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Quel est votre disposition face à la proposition : je
pense que je suis responsable des dégâts causés par
certaines catastrophes
|
Désaccord total
|
23
|
6,1
|
Désaccord partiel
|
27
|
7,1
|
Indifférent
|
70
|
18,7
|
Accord partiel
|
106
|
28,1
|
Total accord
|
150
|
40
|
Total
|
376
|
100
|
Source: notre enquête
Au vu de ce tableau, nous remarquons que sur 376
enquêtés, 70 enquêtés soit 18,7% se déclarent
Indifférent face aux responsabilités des dégâts
causés par le catastrophe ; 106 enquêtés soit 28,1% en
accord partiel ; 150 enquêtés soit 40% sont totalement
d'accord ; 27 enquêtés soit 7,1% en désaccord partiel et
seul 23 enquêtés soit 6,1% totalement désaccord. La
majorité des enquêtés sont en total accord face à
cette proposition.
Tableau N°22 : Attitude face aux
dégâts liés à la proximité du
volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Souvent, les dégâts personnels subis en cas de
catastrophe dépendent de mes erreurs, Quel est votre disposition face
à cette proposition ?
|
Désaccord total
|
33
|
8,7
|
Désaccord partiel
|
26
|
6,9
|
Indifférent
|
46
|
12,2
|
Accord partiel
|
103
|
27,4
|
Total accord
|
168
|
44,7
|
Total
|
376
|
100
|
Source: notre enquête
Il ressort de ce tableau que 12,2% soit 46
enquêtés sur 376 enquêtés, sont Indifférent
que les dégâts personnels subis en cas de catastrophe
dépendent de leurs erreurs ; 103 enquêtés soit 27,4%
en accord partiel ; 168 enquêtés soit 44,7% en accord total
de cette proposition ; 33 enquêtés soit 8,7% en total
désaccord et seulement 26 enquêtés soit 6,9% en
désaccord partiel. La pluspart des enquêtés sont
Indifférent à cette proposition dans le quartier majengo.
Tableau N°23 : Attitude de la participation
à des plans d'urgence face aux risques liés à la
proximité du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Je ne tiens pas à faire ou à participer à
des plans d'urgence, car rien ne se passe, quel est votre disposition ?
|
Désaccord total
|
39
|
10,4
|
Désaccord partiel
|
50
|
13,3
|
Indifférent
|
23
|
6,1
|
Accord partiel
|
89
|
23,7
|
Accord total
|
175
|
46,5
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
En se référant aux données de ce tableau,
nous constatons que sur 376 enquêtés, 175 enquêtés
soit 46,5% sont en accord total dans le quartier Majengo avec cette proposition
; 89 enquêtés soit 23,7% en accord partiel ; 50
enquêtés soit 13,3% en désaccord partiel ; 39
enquêtés soit 10,4% en désaccord total et 23
enquêtés soit 6,1% sont Indifférent. La pluspart des
enquêtés ne participe pas à des plans d'urgence.
C. Pratique des
enquêtés face aux risques liés à la proximité
du volcan
Tableau N°24 : Les exercices de simulation dans
le quartier Majengo face aux risques liés à la proximité
du volcan
Questions
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Comment êtes vous satisfaits des exercices de simulation
faites dans le quartier ?
|
Absolument insatisfait
|
120
|
31,9
|
Plutôt insatisfait
|
101
|
26,9
|
Ni satisfait ni insatisfait
|
68
|
18
|
Plutôt satisfait
|
20
|
5,3
|
Absolument satisfait
|
67
|
17,9
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Ce tableau nous montre que sur 376 enquêtés, 120
enquêtés soit 31,9% affirment qu'ils sont absolument insatisfaits
des exercices de simulation d'évacuation ; 101
enquêtés soit 26,9% plutôt insatisfait, 68
enquêtés soit 18% ni satisfait ni insatisfait ; 67
enquêtés soit 17,9% absolument insatisfait tandis que 20
enquêtés soit 5,3% plutôt satisfait. La majorité des
ménages du quartier Majengo sont absolument insatisfait.
Tableau N°25 : Pratique pour la limite de domage des
risques dans le futur
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
A quel niveau êtes vous satisfaits des pratiques faites
pour limiter les dommages des risques dans le futur ?
|
Absolument insatisfait
|
131
|
35
|
Plutôt insatisfait
|
105
|
27,9
|
Ni satisfait ni insatisfait
|
16
|
4,25
|
Plutôt satisfait
|
64
|
17
|
Absolument satisfait
|
60
|
15,9
|
Total
|
376
|
100
|
Source: Notre enquête
Ce tableau nous montre que parmi les 376
enquêtés, 131 enquêtés soit 35% affirment qu'ils sont
absolument insatisfaits des pratiques pour limiter les dommages de catastrophe
dans le futur ; 105 enquêtés soit 27,9% plutôt insatisfait ;
64 enquêtés soit 17% plutôt satisfait ; 60
enquêtés soit 15,9% sont absolument satisfait et enfin 16
enquêtés soit 4,25% sont ni satisfait ni insatisfait. La pluspart
des ménages de Majengo disent qu'ils sont absolument insatisfait.
III.3. Discussion des
resultats
Après avoir dégagé les résultats
de l'enquête effectué autour du sujet intitulé : « la
connaissance, attitude et pratique des ménages de la ville de Goma sur
les risques liés à l'approximaté du volcan nyiragongo, cas
du quartier Majengo », nous allons passer à la discussion des
résultats par rapport aux objectifs assignés.
Le premier objectif consistait à évaluer le
niveau de connaissance des ménages du quartier Majengo sur les risques
liés à la proximité du volcan Nyiragongo.
Se rapportant aux résultats du tableau N°12, nous
constatons que sur 376 ménages enquêtés comme étant
notre échantillon, la majorité est donc, 232 soit 62,5% affirment
que la coulée de lave est un risque bas, pourtant selon les
études menées par Tazieff en 1977 affirment que c'est un risque
très bas pour les ménages approximatives; quant au risque
nuée ardente, d'après les enquêtes les ménages
estiment que c'est un risque élevé, une affirmation semblable aux
enquêtes mené par le prof Kazuya ohta. Pour la projection
volcanique, la majorité des ménages croient que c'est un risque
bas, un résultat conforme aux enquêtes menés par Frank
LAVIGNE; Par rapport à la gaz volcanique, la majorité des
ménages ont quand même affirmés que c'est un risque moyen,
contrairement aux études menés par LATRILLE qui avait conclut que
ce dernier est un risque très élevé ; Pour le lahar ils
disent que c'est un risque élevé, alors que les études
menés par LATRILLE prouve que c'est un risque très
élevé; quant à l'instabilité sur le volcan un
risque pourtant élevé selon Christophe MAGDELAINE mais la
majorité des ménages dont 35,9% croient que c'est un risque
élevé. Pour le tsunami, nos enquêtés croient que
c'est un risque élevé conformément aux études
menés par Christophe M.
Parmi les sept risques liés à la
proximité du volcan dont : la coulée de lave, la projection
volcanique, la nuée ardente, le gaz volcanique, les lahars et
l'instabilité sur le volcan, seules la nuée ardente, la
projection volcanique et le tsunami sont connu par la majorité des
ménages, d'où un niveau de connaissance bas des menages du
quartier Majengo par rapport aux risques liés à la
proximité du volcan.
Le deuxième objectif consistait à
déterminer l'attitude des ménages du quartier Majengo face aux
risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo
En partant des données du tableau N° 19 qui parle
de la peur en cas de catastrophe, il se remarque que sur 376 ménages,
168 soit 44,7% une majorité des ménages sont en total
désaccord face à la peur en cas de catastrophe
Ces données obtenues poussent à faire
référence au tableau N° 20 ; 100 sur 376 ménages
enquêtés soit 26,6% affirment n'est pas avoir une
inquiétude, parce que rien ne se passe, c'est toujours la même
chose ; de même conformément au tableau N°23 qui montrent
aussi qu'une majorité des ménages, ne participent pas à
des plans d'urgence, car rien ne se passe.
D'une autre part, la pluspart des ménages ont cette
conscience du risque, et se sent responsable des certains dégâts
causés par ces derniers en référence au tableau N° 21
et N° 22 d'où la majorité des ménages sont en total
accord.
Les résultats de nos enquêtes nous poussent
à conclure conformément à notre hypothèse une
attitude neutre des ménages face aux risques liés à la
proximité volcan car d'une part les ménages ont une attitude
positive et d'autres part une attitude négative d'où une
neutralité.
Le troisième objectif consistait à
déterminer les pratiques liées à la proximité du
volcan Nyiragongo par les ménages du quartier Majengo.
Conformément au tableau N° 24 la pluspart des
ménages d'où 31,9% sont absolument insatisfaits ; de même
qu'au tableau N°25, 35% sont aussi absolument insatisfait pour ce qu'ils
font pour limiter les dommages des risques dans le futur.
Au vu de tous les résultats obtenus, nous constatons
que le niveau de connaissance bas des ménages sur les risques
liés à la proximité du volcan Nyiragongo, une attitude
neutre et des insatisfactions aux pratiques faites reste les défis
à soulever dans la ville de Goma en générale et dans le
quartier majengo en particulier ; où ce problème est plus
récuré.
Il est difficile aux ménages de prendre des mesures
préventives quand ils n'ont pas une connaissance approfondie sur les
risques, comme les enquêtes l'ont montré, sur les sept risques
liés à la proximité du volcan la majorité des
ménages ne connaissent que trois ; le fait de n'est pas avoir une
connaissance suffisante sur les risques fait à ce qu'il ait certaines
attitudes d'occultation chez certains et de peur chez les autres
Par contre, une certaine conscience totale du risque pour
certains ménages qui, peut être une fois soutenue ou renforcer
peut influencer et amener les autres ménages à l'adopter par
certaines mesures qui peuvent être mis en oeuvre ; celui principalement
de faire connaître ces ménages les risques aux quels ils sont
exposé qui leur amènera à avoir conscience et à
prendre les mesures préventives pour faire face à ces
derniers.
Les ménages ont une connaissance bas sur les risques
liés au volcan et la majorité sont insatisfait des pratiques
faites ;
La proposition donnée pour pallier à ce
problème est la création d'un centre d'alerte precose. Etant sur
le terrain et étudiant le problème lié à la
proximité du volcan dans ce milieu, cela est une bonne idée
innovatrice car elle permettra aux ménages d'avoir une connaissance sur
les risques ; de participer aux exercices de simulation d'évacaution et
de limiter les dommages des risques dans le futur.
CHAPITRE IV. PROJET ET CONSIDERATION INFORMATIQUE
IV.1. PROJET DE
RÉDUCTION DES RISQUES VOLCANIQUE : AMELIORATION DE LA GESTION DE
L'INFORMATION DANS LA SURVEILLANCE DU VOLCAN NYIRAGONGO A MAJENGO
IV.1.1. Contexte et
justification du projet
Le quartier Majengo est parmi les
quartiers les plus exposés aux risques volcaniques dans la ville de
Goma. Principalement, lors de l'éruption volcanique de 2002 ; il a
été parmi les plus touchés car il est traversé par
les fissures d'une profondeur variée entre 5 et 15 km des voies
naturelles de conduit d'une éruption volcanique. La plupart des victimes
de l'éruption de 2002 avaient été asphyxiées par
les fumées et les autres ont perdu plusieurs de leurs biens. Rien
n'avait été donné aux habitants en guise de mesures de
précaution. D'aucun allaient se réfugier même dans des
stations-services, ne s'imaginant pas le danger de la lave une fois en contact
avec l'essence.
La vulgarisation du système de fonctionnement d'un
volcan actif et son appropriation par le public sont cruciales parce qu'elles
contribuent à la réduction des idées reçues et
hypothèses farfelues, généralement répandues sur
l'activité séismique et volcanique. La collecte et l'analyse des
données fiables facilitent la diffusion d'informations scientifiques sur
l'activité volcanique Nyiragongo et arment intellectuellement et
moralement les populations riveraines, dans leur conduite à tenir afin
de réduire, tant soit peu, les risques naturels auxquels elles sont
exposées.
Après nos enquêtes, nous avons constaté
que les ménages ont une connaissance bas sur les risques liés au
volcan et la majorité ne pratique même pas les exercices de
simulation. Ce projet de création d'un centre d'alerte vient apporter
une solution car il permettra primordialement aux ménages d'avoir la
connaissance sur les risques auxquels ils sont encourus et leur permettre de
faire des exercices de simulation conformément au tableau N°24 et
25 parlant d'une insatisfaction face aux pratiques lié à la
proximité du volcan. Cela jouera également sur les attitudes des
ménages en le rendant plus positif.
Ce système d'information est de permettre aux
ménages de réagir à temps et de manière
appropriée aux dangers afin de réduire les risques de
décès, de blessures, de pertes matérielles et de
dégâts. Ceci doit réussir à faire passer le message
et à inciter les personnes en danger à agir.
IV.1.2. Objectifs
IV.1.2.1. Objectif global
L'objectif global de ce projet est la réduction des
risques liés au volcan Nyiragongo dans le quartier Majengo envu de
protéger les ménages contre les pertes et dommages
IV.1.2.2. Objectifs spécifiques
Ce projet a pour objectif spécifique de :
Ø Création d'un centre d'alerte precose,
Ø Amélioration de la gestion de l'information
dans la surveillance du volcan
IV.1.3. Durée et
localisation
Ce projet couvre une période allant du 1er
Janvier 2021 au 31 Décembre 2021 soit 12 mois.
Il sera exécuté en République
Démocratique du Congo, dans la province du Nord-Kivu, ville de Goma,
quartier Majengo.
IV.1.4. Nature et cadre
juridique
Ce projet est de nature socio-économique parce qu'il
vient réduire les risques liés au volcan Nyiragongo à
Majengo tout en protégeant les ménages contre les pertes et
dommages liés aux risques volcanique.
Signalons aussi que ce projet est du type concerté car
il implique la population locale, L'Etat Civil, le PNUD et l'OVG.
IV.1.5.
Bénéficiaires et partenaires
· Bénéficiaire direct :
Les ménages du quartier Majengo
· Bénéficiaires indirects
: les autorités du quartier Majengo et les quartiers environnants.
Pour mener à bon part les activités de ce
présent projet, il est nécessaire de signaler les
différents acteurs. Ce projet sera financé par l'Etat Civil, le
PNUD et l'OVG, et la participation de la population locale.
IV.1.6. Etude du projet
IV.1.6.1. Opportunité du projet
Ce projet à caractère socio-économique
vise à réduire les risques liés au volcan, en
protégeant les ménages contre les dommages et pertes. Ce projet
vient répondre au problème réellement ressenti par les
ménages du quartier Majengo.
IV.1.6.2. Pertinence du projet
Ce projet va apporter une solution à la
réduction des risques liés au volcan Nyiragongo dans le quartier
Majengo en améliorant l'administration de l'information sur la
surveillance du volcan Nyiragongo.
IV.1.6.3. Faisabilité du projet
o Sur le plan technique : ce projet est
faisable car il engage un personnel qualifié et possède des
matériels nécessaires ;
o Sur le plan social : Il est faisable car
les conditions sociales sont réunies ;
o Sur le plan politique : La
sécurité va être renforcé pour permettre de bien
mener le projet et de bien conserver les matériels ;
o Sur le plan financier : les fonds seront
sollicités auprès de l'Etat Congolais, le PNUD, l'OVG et la
population locale.
IV.1.7. Stratégies du projet
Les différentes stratégies mises en place pour
la réalisation de ce projet sont les suivantes :
· Sensibiliser la population dans l'implication de la
réussite du projet ;
· Rechercher le financement;
· Trouver le bâtiment
· Recruter le personnel;
· Acheter les matériels de formation ;
· Former le personnel;
· Acheter les matériels de surveillance et de
collecte d'information ;
· Chercher à connaître les risques ;
· Mettre en place les services de surveillance et de
collecte ;
· Mettre en place les services d'analyse des collectes
· Diffuser et communiquer;
· Préparer et répondre;
· Suivre les activités;
· Evaluer les activités.
IV.1.8. Organisation et
fonctionnement
IV.1.8.1. Organigramme
Figure N1 : Organigramme du projet
Coordination
Secrétariat
Supervision
Animation
Technique
Administration et finance
Sentinelle
Source : Projet de la gestion de
l'information dans la surveillance du volcan Nyiragongo dans le quartier
Majengo
IV.1.8.2. Fonctionnement
o Coordination : Le coordonnateur, dirige
toutes les tâches du projet, collabore avec les bailleurs des fonds.
o Secrétariat : Réceptionner
les courriers reçus et expédiés, afficher les
communiqués, présider les réunions et rédiger le
compte rendu et rapport de réunion.
v Comité de suivi : c'est l'organe qui
s'occupe à faire le suivi et évaluation du projet ;
v Service administratif et financier : Ce
service est subdivisé en :
1. Logistique : S'occupe des achats et de
stockage des matériels, fournitures nécessaires pour la
réalisation du projet ;
o Comptabilité : S'occupe de passer
les écritures relatives à la comptabilité, collabore avec
la banque et la caisse, établie le rapport financier ;
o Caisse : Collabore avec le service de
comptabilité, gère la caisse du projet en contrôlant les
différents mouvements de l'argent, signe les documents en rapport avec
la caisse, la comptabilité et la banque.
v Service technique : A pour mission de
renforcer les capacités professionnelles techniques, Organise et
planifie les activités sur la formation, s'occupe de la technique ; Dans
ce dernier nous y trouvons aussi tous les techniciens intervenant dans le
projet entre autres :
· Les géophysiciens,
· Techno. Communicateurs,
· Informaticiens etc.
v Supervision : S'occupe de superviser les
activités de projet, contrôler et faire rapport à la
coordination ;
v Service d'Animation : Doit être en
permanence sur le terrain dès le début du projet pour
sensibiliser la population sur la prise de conscience dans la participation
locale pour l'évolution du projet ;
v Sentinelle : Assurer la garde des
matériels et d'équipement de construction, s'occupe de
l'entretien du bureau.
IV.1.9. Planification des
intrants
Intrant 1 : Sensibilisation de la population
dans l'implication de la réussite du projet
Objectif : Entrer en contact avec la population
bénéficiaire
Cible : Population
Responsable : Animateurs
Echéance : Du 1er Janvier 2021 au 31
Décembre 2021
Intrant 2 : Recherche de financement
Objectif : Entrer en contact avec les bailleurs des fonds
Responsable : Coordonateur
Durée : 3mois soit Janvier, Février, Mars
2021
Intrant 3 : Trouver le bâtiment
Objectif : Trouver le bâtiment où installé
le bureau
Responsable : Comité de suivi
Durée : 1mois soit Avril 2021
Intrant 4 : Recrutement du personnel
Objectif : Trouver le personnel qualifié
Responsable : Coordonnateur
Durée: 1mois soit Mai 2021
Intrant 5 : Achat matériels de
formation
Objectif : payer les matériels pour former le
personnel
Responsable : Logisticien
Durée : 1 semaine soit du 1er au 7 Juin
2021
Intrant 6 : Formation du personnel
Objectif : Trouver un personnel qualifié
Responsable : Techniciens
Duré : 2 semaines soit du 08 au 22 Juin 2021
Intrant 7 : achat des matériels de
surveillance et alerte
Objectif : payer les materiels pour surveiller et collecter
les informations
Responsable : service technique
Durée : 1 semaine soit 23 au 30 Juin 2021
Intrant 8: connaissance des risques
Objectif : mettre en place ou actualiser des données
sur les dangers et sur la vulnérabilité des ménages.
Responsable : service technique
Durée : 3 mois du 01 Août au 2 Octore 2021
Intrant 9 : surveillance et collecte
Objectifs : Surveiller les signes précurseurs du
danger, prévoir son évolution et émettre une alerte
précise, au moment opportun.
Responsable : Service technique
Durée : A partir du 01 Juillet
Intrant 10 : Analyse des informations
Objectif : Vérifier si les informations récolter
sont correctes pour informer la population
Responsable : technique
Durée : A partir du 01 Juillet
Intrant 11 : Diffusion et communication
Objectif : la propagation de messages d'alerte clairs et
compréhensibles, avec des informations préalables de
préparation
Responsable : service technique
Durée : A partir du 01er Janvier 2021
Intrant 12 : Préparation et
réponse
Objectif : une éducation systématique et
programme de préparation pour le quartier.
Responsable : Animateur
Durée : A partir du 01er Janvier 2021
Intrant 13 : Suivi des activités
Objectif : Connaitre l'évolution du projet
Responsable : Comité de suivi, Superviseur,
Coordonateur
Durée : A partir du 01er Janvier 2021
Intrant 14 : Evaluation des
activités
Objectif : Savoir la réussite ou l'échec du
projet
Responsable : Comité de suivi et Coordonateur
L'évaluation se fera de manière trimestrielle
IV.1.10.
Budgétisation du projet
Tableau N° 26 : Salaire du personnel
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
Qualification
|
Salaire/mois
En $
|
Salaire total en$
|
1
|
Coordonnateur
|
1
|
TDR A0
|
1300
|
15600
|
2
|
Agents de suivi
|
2
|
L2 PLANNIFICATION
|
1000
|
24000
|
3
|
Ir. Géophysicien
|
1
|
A1
|
2000
|
48000
|
|
Ir. Techno. Communicateur
|
1
|
A1
|
1500
|
36000
|
4
|
Ir. Informaticiens
|
1
|
A1
|
2000
|
48000
|
5
|
Logisticien
|
1
|
L2 LOGISTIQUE
|
600
|
7200
|
6
|
Comptable
|
1
|
AGENT COMPTABLE
|
650
|
7800
|
7
|
Secrétaire
|
1
|
G3 INFO
|
500
|
6000
|
8
|
Caissier
|
1
|
G3 ECONOMIE
|
400
|
4800
|
9
|
Géophysiciens
|
5
|
A1
|
1000
|
24000
|
10
|
Techno. Communicateurs
|
5
|
A1
|
750
|
18000
|
11
|
Informaticiens
|
5
|
L2 INFORMATIQUE
|
500
|
12000
|
13
|
Superviseur
|
3
|
FORMATION
|
100
|
24000
|
14
|
Animateurs
|
10
|
EXPERIENCE
|
60
|
21600
|
15
|
Sentinelles
|
3
|
EXPERIENCE
|
120
|
4320
|
TOTAL
|
41
|
|
7380
|
301320
|
Source : La planification du projet
Tableau N° 27 : Matériels de surveillance
et collecte
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire/ $
|
Prix total/$
|
1
|
Serveurs
|
5
|
130
|
650
|
2
|
Routeurs
|
10
|
150
|
1500
|
3
|
Modems
|
15
|
95
|
1425
|
4
|
Capteurs à infrasons et de détection des
mouvements du sol
|
3
|
380
|
1140
|
5
|
Caméra de contrôle
|
10
|
250
|
2500
|
6
|
Radio 5 tonnes
|
10
|
150
|
1500
|
7
|
Téléphones
|
10
|
100
|
1000
|
8
|
Panneaux manuel
|
15
|
85
|
1275
|
9
|
Radars
|
3
|
500
|
1500
|
10
|
Détecteurs de gaz volcanique
|
1
|
1500
|
1500
|
11
|
Sismomètres
|
2
|
1200
|
24000
|
TOTAL
|
4540
|
13990
|
Tableau N° 28: Matériels et fournitures du
bureau
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire en$
|
Prix total
|
1
|
Ordinateur
|
10
|
350
|
1050
|
2
|
Machine à calculer
|
4
|
4
|
16
|
3
|
Rame papier
|
5
|
5
|
25
|
4
|
Agrafeuse
|
4
|
2
|
8
|
5
|
Boite enveloppe
|
10
|
1
|
10
|
6
|
Papier collant
|
8
|
2
|
16
|
7
|
Boite d'agrafe
|
20
|
1
|
20
|
8
|
Gomme
|
5
|
0,5
|
2,5
|
9
|
Encre correcteur
|
14
|
2,5
|
35
|
10
|
Classeur
|
25
|
3
|
75
|
11
|
Table bureau
|
4
|
25
|
100
|
12
|
Chaise
|
12
|
18
|
216
|
13
|
Etagère
|
3
|
25
|
75
|
14
|
Cahier ministre
|
12
|
3
|
36
|
15
|
Boite de craies
|
5
|
2
|
10
|
16
|
Frotteur
|
2
|
1
|
2
|
17
|
Boite stylo
|
5
|
5
|
25
|
18
|
Sceau
|
3
|
5
|
15
|
19
|
Livre de caisse
|
6
|
4
|
24
|
20
|
Cole liquide
|
5
|
2
|
10
|
21
|
Perforateur
|
7
|
6
|
42
|
22
|
Souligner
|
5
|
2
|
10
|
23
|
Rouleaux papier
|
25
|
4,5
|
112,5
|
24
|
Lattes
|
6
|
1
|
6
|
25
|
Tempo
|
8
|
3
|
24
|
26
|
Encre tempo
|
10
|
5
|
50
|
27
|
farde chemise
|
20
|
2
|
40
|
TOTAL
|
484,5
|
2055
|
Source: Imprimerie Papyrus
Tableau N°29 : Autres activités du
projet
N°
|
Désignation
|
Montant total en$
|
1
|
Frais de location du bâtiment
|
1500
|
2
|
Frais formation
|
700
|
3
|
Frais sensibilisation
|
1050
|
TOTAL
|
3250
|
Source: Planification du projet
Tableau N° 30 : Synthèse de la
budgétisation
N°
|
Désignation
|
Montant total en$
|
1
2
3
4
5
|
Salaire du personnel
Matériels de surveillance et collecte
Matériels et fournitures de bureau
Autres activités du projet
Imprévus (5%)
|
301320
13990
2055
3250
15316,25
|
TOTAL
|
335931,25
|
Source: planification du projet
IV.1.11. Viabilité du
projet
Ce projet est d'une durée d'un an. Il va débuter
en Janvier jusqu'en Décembre 2021. A la fin du projet les ménages
auront la connaissance des risques auxquels ils sont exposés, une
surveillance des signes précurseurs du danger, à prévoir
son évolution et à analyser puis propager de messages, clairs et
compréhensibles, avec des informations préalables de
préparation.
IV.1.12. Calendrier
d'exécution des activités
Tableau N° 31 : Calendrier d'exécution des
activités
N°
|
PERIODE
ACTIVITES
|
2021
|
|
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
septembre
|
oct.
|
Nov.
|
Dec.
|
1
|
Sensibilisation de la population
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Recherche de financement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Recherche du bâtiment
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
Recrutement du personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
Achat matériels de formation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
Formation du personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
Achat de matériels de surveillance et collecte
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
connaissance des risques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
surveillance et collecte
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
diffusion et communication
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
préparation et de réponse
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
Suivi des activités
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
Evaluation des activités
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Légende
Activités intermittentes
Activités concomitants
Activités continue simple
Activités permanentes
IV.1.13. Cadre logique
Identité du projet
Titre : Réduction de risque
volcanique : Amélioration de la gestion de l'information dans la
surveillance surveillance du volcan Nyiragongo
Rayon d'action : RDC, Province du Nord-Kivu,
ville de Goma, quartier Majengo
Cout du projet : 321641,25$
Durée : 12mois soit du 1er
Janvier au 31 Décembre 2021
Date du résumé du projet :
Janvier 2021
Tableau N° 32: Cadre Logique
LH
LV
|
RESUME NARATIF
(NR)
|
INDICATEUR
OBJECTIVEMENT
VERIFIABLE
(IOV)
|
MOYENS DE
VERIFICATION
(MV)
|
CONDITIONS
CRITIQUES
(CC)
|
OBJECTIF
|
Réduction des risques liés au volcan Nyiragongo
envu de protéger les ménages et leurs biens
|
90% des ménages participent à la
réduction des risques liés au volcan Nyiragongo
|
ü Observation directe,
ü Sondage,
ü Rapport du projet,
ü Photos,
ü Enquête auprès des
bénéficiaires;
|
|
BUT
|
Améliorer la gestion de l'information dans la
surveillance du volcan Nyiragongo
|
L'information sur la surveillance du volcan Nyiragongo
améliorer à 70%
|
ü Descente sur le terrain,
ü Rapport du coordonateur,
ü Rapport d'activités;
|
§ Si les rebelles ne menacent pas ;
§ S'il n'ya pas éruption volcanique ;
§ S'il y a pas une pandémie;
|
(OUT POUT) Extrants
|
· Population sensibilisée;
· Financement retrouvé;
· Bâtiment d'installation du bureau trouvé
;
· Personnel recruté;
· Matériels de formation achetés;
· Personnel formé;
· Matériels de surveillance et alerte
achetés ;
o Risques liés au volcan connu ;
o Dangers surveillé et information collectée
;
o Information analysée;
o Messages diffusés et communiqués aux
ménages ;
o Ménages préparés;
o Activités suivies;
o Activités évaluées
|
Un centre d'alerte précoce est implanté dans le
quartier Majengo ;
90% des ménages sensibilisée sur la gestion de
l'information ;
41 personnel sont recrutés pour l'exécution du
projet;
|
ü Visite;
ü Photos;
ü Rapport de sensibilisation;
ü Contrat de travail;
ü Témoignage de la population
bénéficiaire ;
ü Entretien avec les agents;
|
§ Si le personnel nécessaire est disponible ;
§ Si les partenaires ne changent pas d'avis.
|
(IN POUT) Intrants
|
· Sensibiliser la population;
· Rechercher le financement;
· Trouver le bâtiment où installer le bureau
;
· Recruter le personnel;
· Acheter les matériels de formation ;
· Former le personnel;
· Acheter les matériels de surveillance et
collecte ;
· Connaître les risques liés à la
proximité du volcan ;
· Surveiller et collecter les informations ;
· Analyser les informations;
· Alerter les ménages en cas des risques ;
· Diffuser et communiquer les messages aux ménages
;
· Préparer les ménages;
· Suivre les activités;
· Evaluer les activités.
|
Cout global du projet: 321641,25$;
Salaire du personnel: 301320$;
Matériels et fournitures de bureau : 2055$ ;
Autres activités du projet : 2950$ ;
Imprévus (5%) : 15316,25$
|
ü Facture;
ü Livre de caisse;
ü Liste des paies des agents ;
ü Cheque;
ü Bon de commande.
|
§ Si les fonds ne sont pas détournés ;
§ Si les fonds sont débloqués dans les
délais nécessaires ;
§ Si le contrôle du projet a eu lieu ;
§ Si les matériels sont disponibles
|
IV.2. Consideration informatique
IV.2.1. Définition
des concepts
Ø Informatique : Est une science du
traitement automatique et rationnel de l'information par ordinateur.
Informatique de Gestion : C'est un domaine de
l'informatique qui s'occupe de l'automatisation de toutes les fonctions
relevant des activités d'une entreprise ;
Ø Microsoft Access : Est un
système de gestion de base des données du type relationnel
(SGBDR). Cela signifie que l'on stock des données connexes dans des
tables séparées, on définit à la suite des liens
entre ces tables et Ms Access utilisent ses liens pour retrouver les
données connexes se trouvant stockées dans la base des
données ;
Ø Base des données : Est un
ensemble d'informations associées à un sujet particulier ;
Ø Table : Est une collection des
données sur une rubrique précise. Elle est la condition
préalable à la création d'un objet des bases des
données ;
Ø Relation : Est une association des
champs (colonnes) commune en deux tables ;
Ø Requêtes : Sont des
interrogations proprement appelés des extractions qui répondent
à un certain nombre de critères ;
Ø Formulaires : permettent de saisir,
de modifier, de visualiser et d'imprimer des données ;
Ø Etats : permettent d'envoyer une
sélection de données sous forme d'un rapport sur l'imprimante
;
Ø Champs : Sont des données en
colonnes organisées par les tables ;
Ø Enregistrements : Sont des
données en lignes organisées par les tables ;
Ø Clé primaire : c'est un
identifiant unique pour chaque enregistrement de la table composé d'un
ou plusieurs champs.
IV.2.2. Création de
la base des données
Pour bien atteindre les objectifs du projet, nous allons faire
recours à un gestionnaire de base des données.
Le sujet de la base des données porte sur :
« La gestion de l'information dans la surveillance du volcan Nyiragongo
dans le quartier Majengo. »
Les informations ci-dessous ressortent de la base des
données :
IV.2.2.1. Objectifs
Cette base des données à pour objectifs de :
· Déterminer les informations collectées;
· Déterminer l'analyse des informations
collectées ;
· Déterminer les informations diffusées;
· Déterminer la liste des
bénéficiaires ;
· Déterminer différents matériels
utilisés dans l'exécution du projet ;
· Déterminer la situation globale de
matériels achetés pour l'exécution du projet.
IV.2.2.2. Détermination des tables
Différentes tables dégagées sont les
suivantes :
§ Table collecte;
§ Table analyse;
§ Table diffusion;
§ Table matériels;
§ Table communautaire ou bénéficiaire.
IV.2.2.3. Champs ou caractéristiques de chaque
table
v Pour la table collecte nous avons :
o Code collecte;
o Matricule collecteur;
o Intituler de la collection;
o Matériel de collecte;
v Pour la table analyse du projet nous avons
:
o Code analyse;
o Matricule analyste;
o Code collecte;
o Intitulé de la collection;
v Table diffusion du projet:
o Matricule communicateur;
o Code information;
o Code collecte;
o Code analyse;
o Code communauté;
v Table
communauté/bénéficiaire:
o Code communauté;
o Nom;
o Post nom;
o Prénom;
o Adresse;
v Table matériels du projet:
o Code matériel de collecte;
o Désignation;
o Quantité;
o Prix unitaire;
o Prix total;
o Code collecte;
IV.2.2.4. Les champs à valeur unique
ü Pour la table collecte la valeur unique est le code
borne ;
ü Pour la table bénéficiaire la valeur
unique est le matricule collecteur ;
ü Pour la table analyse la valeur unique est le matricule
analyste ;
ü Pour la table diffusion la valeur unique est le
matricule communicateur/informateur ;
ü Pour la table communauté la valeur unique est le
code communauté ;
ü Pour la table matériel la valeur unique est le
code matériel de collecte ;
IV.2.2.5. Relations entre les tables
Figure N 2 : Relations entre les tables de la base des
données
Source : base de donnée du projet
IV.2.2.6. Tables
Figure 3. Table analyse
Source : base de donnée du projet
Figure 4. Table communauté
Source : base de donnée du projet
IV.2.2.6. Formulaire
Figure 5. Formulaire analyse
Source: base de donnée du projet
Figure 6. Formulaire diffusion
Source : base de donnée du projet
IV.2 2.7. Etat
Figure 7. Etat materiel de collecte
Source: base de donnée du projet
CONCLUSION GENERALE
Ce travail a porté sur le sujet dénommé
: « les connaissances, attitudes et pratiques des ménages
de la ville de Goma sur les risqué liés à la
proximité du volcan Nyiragongo »
Quatre chapitres ont constitué notre travail dont le
premier a porté sur les généralités
théoriques sur le sujet de recherche qui a été
développé en deux sections entre autre la définition des
concepts clés et la revue de la littérature ; le
deuxième chapitre a présenté les approches
méthodologiques de la recherche qui de même s'est
étalé sous deux sections dont la présentation du milieu
d'étude et la méthodologie de la recherche ; le chapitre
troisième a présenté les résultats de
l'étude et qui a été reparti en trois point entre
autre : les caractéristiques sociodémographiques des
enquêtés, présentation des résultats proprement dits
et la discussion des resultants; enfin le dernier chapitre a comporté
sur le projet de développement et considération informatique.
Au début de ce travail, nous nous étions
fixés les objectifs suivants :
1. Evaluer le niveau de connaissance des ménages du
quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo ;
2. Déterminer l'attitude des ménages du quartier
Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan
Nyiragongo ;
3. Déterminer les pratiques liées à la
proximité du volcan Nyiragongo par les ménages du quartier
Majengo.
Pour mener cette recherche, la question principale suivante a
été posée : Quels seraient le niveau de connaissances, les
attitudes et les pratiques des ménages du quartier Majengo surles
risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?
A cette question principale, nous avons ressortis trois
questions spécifiques suivantes :
· Quel serait le niveau de connaissance des
ménages du quartier Majengo sur les risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo ?
· Quelle serait l'attitude des ménages du quartier
Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan
Nyiragongo ?
· Quelle serait la pratique des ménages du
quartier Majengo faces aux risques liés à la proximité du
volcan Nyiragongo ?
Différentes hypothèses ont été
émises à ces différentes questions posées entre
autre :
Ø Les ménages du quartier Majengo auraient un
niveau de connaissance bas sur les risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo.
Ø L'attitude des ménages du quartier Majengo
serait neutre face aux risques liés à la proximité du
volcan
Ø Les ménages devraient développer une
relation avec les scientifiques et les autorités politico
administrative, pour une prise de conscience et l'atténuation des
risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.
Pour arriver à vérifier les hypothèses de
départ, différentes méthodes ont été
utilisées telles que: la méthode descriptive et statistique
accompagnées des différentes techniques notamment: la technique
écrite et d'interview.
Apres enquête sur le terrain les résultats
ci-dessous sont venus confirmés les hypothèses qui ont
été émises dès le départ :
v Parmi les sept risques liés à la
proximité du volcan dont : la coulée de lave, la projection
volcanique, la nuée ardente, le gaz volcanique, les lahars et
l'instabilité sur le volcan, seules la nuée ardente, la
projection volcanique et le tsunami sont connu par la majorité des
ménages, d'où un niveau de connaissance bas des menages du
quartier Majengo par rapport aux risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo.
v Mais aussi une attitude neutre des ménages face aux
risques liés à la proximité volcan car d'une part les
ménages ont une attitude positive et d'autres part une attitude
négative d'où une neutralité conformément au
tableau N° 21, 22, et 23 ;
v En fin, conformément au tableau N° 24 la
pluspart des ménages d'où 31,9% sont absolument insatisfaits ; de
même qu'au tableau N°25, 35% des enquêtés sont aussi
absolument insatisfait pour ce qu'ils font pour limiter les dommages des
risques dans le futur. D'où la neccessité de développer
une relation avec les scientifiques et les autorités politico
administrative, pour une prise de conscience et l'atténuation des
risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.
Au vu des résultats ci-dessus nous concluons que les
hypothèses de départ ont été conforment aux
réponses données par les enquêtés sur le terrain
c'est-à-dire que les hypothèses ont été
confirmée.
C'est ainsi après avoir analysé les
résultats trouvés sur le terrain et après avoir
étudié le besoin réellement ressenti par la population du
quartier Majengo, un projet de développement a été
proposé et a porté sur « l'amélioration de
la gestion de l'information dans la surveillance du volcan
Nyiragongo ». Ce projet a une durée de 12 mois soit du
1er Janvier 2021 au 31 Décembre 2021. Son objectif est de
réduir les risques volcanique envu de protéger les ménages
contre les pertes et dommages
Au vu de ce qui précède, il apparait que cette
étude produit l'essentiel pour pouvoir porter un jugement de valeur sur
la problématique de connaissances, attitudes et pratiques des
ménages du quartier Majengo sur les riques liés à la
proximité du volcan et a atteint entièrement ces objectifs.
Cependant, nous ne pouvons pas prétendre avoir
traité de manière définitive tous les aspects
inhérents à cette étude. C'est pourquoi nous sollicitons
l'indulgence de nos lecteurs pour toute imperfection constatée dans ce
travail.
Enfin cette étude constitue une ébauche dans ce
domaine et peut servir d'orientation d'autres chercheurs en approfondissant
c'est dont nous n'avons pas pu traiter.
BIBLIOGRAPHIE
1. ARTICLES ET OUVRAGES
ALANNA SIMPSON, éruptions volcaniques : un danger
à prendre au sérieux, 12 Janvier 2017
Caroline Idoux, le volcan Nyiragongo menace toujours,
VOLCANOLOGIE, Futura, 01/01/2019.
Christophe madegleine, l'impressionnante eruption volcanique
du dangereux volcan philippin Taal, 2019
Darion DETESCO, surveiller l'activité volcanique en
République Démocratique du Congo, 2007
Fabien Nathan, ethnographie des foyers et des quartiers les
plus exposés aux aléas physique, 2012
Handicap international, 2009
HENRY GAUDRU, L'homme face aux risques volcaniques,
volcanologie. Risque, 26 Mars 2008
J.baxter; eruption du volcan Nyiragongo en 2002 (RDC) :
chronology, evidence de la tectonique de plaque et l'impact de lave dans la
ville de Goma. 2004. Acte volcanologique, 14, 27-61
Jacques-Marie Bardintzeff, Les sept types de risques
volcaniques, 2018
Latrille Ed. subreville G. 1979
Magazine du mouvement international de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge, 2004
Michellier C. (2017). Contribuer à la prevention des
risquesd'origine géologique : l'evaluation de la
vulnérabilté des populations dans un context de rareté des
données. Le cas de Goma et Bukavu (RD Congo).
Observation régional des risques majeurs, 2008
SIPC, 2007, p.4
TARZIEF, H. (1977) An exceptional eruption : Mt Nyiragongo,
Janv.10,1977 bullettin de la volcanologie 40,189-200
2. COURS
· CT Jean Claude KASAVUBU, cours d'Informatique et de
Gestion, inédit ISIG 2020 ;
· CT KASUKU KALABA Erick, cours de Planification des
Projets de développement, inédit, ISIG 2019 ;
· CT OMER KAKULE, cours d'Initiation à la
Recherche Scientifique, inédit ISIG 2019,
3. DICTIONNAIRE
· Dictionnaire français ; édition 2017 ;
Paris
· Le petit LAROUSSE illustré 2019, 21 rue de mont
parnasse 75283 Paris codex 06
4. RAPPORTS
· Rapport du 4eme trimestre 2019 du quartier
Majengo ;
5. TFC ET MEMOIRES
o Léo MASSEY, quelle gouvernance des risques majeurs
pour une meilleure resilience des territories ? institutt catholique de Paris ;
Mémoire de fin de cycle ; Metiers du politique et de la gouvernance
2012
o Soilihi DJAE, stratégie de reduction de risque et
vulnérabilité de la population comorienne face aux catastrophes
naturelles, TFC, Université de Tuléar à Madagascar,
2013
o Fréderic SAHA, La vulnérabilité aux
risques naturels en milieu urbain : cas de la ville de Bamenda, mémoire
de fin de cycle, université de Yaoundé I, 2014
6. WEBOGRAPHIE
o
http://fr.wikipedia.org/wikipedia/osmose
o
https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme
o http://www.wikipedia.org
o http://fr.m.wikipedia org>wiki>éruption
volcanique/fr
o
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm
o
https://www.unops.org/fr/news-and-stories/stories/unops20-monitoring-volcanoes-in-the-democratic-republic-of-the-congo
o
https://www.maxicours.com/se/cours/l-homme-reagit-face-aux-risques-sismiques-et-volcaniques/
o
https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/volcanologie-volcanisme-a-z-462/page/6/
o
https://www.unops.org/fr/news-and-stories/stories/unops20-monitoring-volcanoes-in-the-democratic-republic-of-the-congo
Table des matières
EPIGRAPHE
i
DEDICACE i
i
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
RESUME DU TRAVAIL
v
0. INTRODUCTION
1
0.1. Problématique
1
0.2. Questions de recherche
5
0.2.1. Question générale
5
0.2.1. Questions spécifiques
5
0.3. Hypothèses
6
0.4. Objectifs de la recherche
6
0.4.1. Objectif global
6
0.4.2. Objectifs spécifiques
6
0.5. Choix et intérêt du sujet
7
0.6. Délimitation spacio temporelle de
l'étude
7
0.7. Subdivision du travail
8
CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS
SUR LES CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES FACE AUX RISQUES LIES A LA
PROXIMITE D'UN VOLCAN
9
I.1. Définitions des concepts clés de
l'étude :
9
I.2. Généralités sur le
volcanisme
10
I.2.2. Rapport entre les variables
d'étude
22
I.3. Conclusion partielle
31
CHAPITRE II. APPROCHES METHODOLOGIQUES
32
II.1. Présentation du quartier Majengo
32
II.1.1. Adresse
32
II.1.2. De la création : Acte de
création
32
II.1.3. Situation géographique
32
II.1.4. Aspect politico administratif et
démographique
33
II.1.5. Organisation et fonctionnement
35
II.1.6. Aspect environnemental et
développement
37
II.1.7. Situation sanitaire
37
II.2. Methodologie de la recherche
38
II.2.1. Population d'étude
38
II.2.2. Echantillonnage
38
ii.2.3. methodes, techniques et outils de collecte
des donnees
39
ii.2.4. procedures d'admnistration du
questionnaire
40
ii 2.5. saisie et traitement des donnees
41
II.3. Conclusion partielle
41
CHAPITRE III. RESULTATS DE L'ETUDE
42
III.1. Cacteristiques sociodémographiques des
enquetés
42
III.2. Presentation des resultats proprement
dits
45
A. Connaissance des risques liés à la
proximité du volcan
45
B. Attitudes face aux risques liés à
la proximité du volcan
48
C. Pratique des enquêtés face aux
risques liés à la proximité du volcan
51
CHAPITRE IV. PROJET ET CONSIDERATION
INFORMATIQUE
55
IV.1. PROJET DE RÉDUCTION DES RISQUES
VOLCANIQUE : AMELIORATION DE LA GESTION DE L'INFORMATION DANS LA SURVEILLANCE
DU VOLCAN NYIRAGONGO A MAJENGO
55
IV.1.1. Contexte et justification du projet
55
IV.1.2. Objectifs
56
IV.1.3. Durée et localisation
56
IV.1.4. Nature et cadre juridique
56
IV.1.5. Bénéficiaires et
partenaires
56
IV.1.6. Etude du projet
57
IV.1.8. Organisation et fonctionnement
58
IV.1.9. Planification des intrants
59
IV.1.10. Budgétisation du projet
63
IV.1.11. Viabilité du projet
66
IV.1.12. Calendrier d'exécution des
activités
66
IV.1.13. Cadre logique
69
IV.2. Consideration informatique
73
IV.2.1. Définition des concepts
73
IV.2.2. Création de la base des
données
73
CONCLUSION GENERALE
81
BIBLIOGRAPHIE
84
1. ARTICLES ET OUVRAGES
84
2. COURS
85
3. DICTIONNAIRE
85
4. RAPPORTS
85
5. TFC ET MEMOIRES
85
6. WEBOGRAPHIE
85
QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
89
QUESTIONNAIRE
D'ENQUÊTE
Nous sommes étudiant en troisième année
de graduat (G3) en Gestion de développement à l'ISIG. Nous sommes
entrain de mener des recherches portant sur : « CONNAISSANCES,
ATTITUDES ET PRATIQUES DE LA POPULATION DE LA VILLE DE GOMA FACE AUX RISQUES
LIES A LA PROXIMITE DU VOLCAN NYIRAGONGO ; CAS DU QUARTIER MAJENGO
».
Vu la confiance que nous portons vis-à-vis de votre
personnalité et partant de votre hospitalité nous sollicitons
votre contribution à ce travail en nous aidant à répondre
aux différentes questions ci-dessous. Les données serviront pour
des fins scientifiques et nous vous garantissons l'anonymat.
Merci d'avance !!!
I. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
1. Quel est votre sexe ?
Masculin
Féminin
2. Dans quelle tranche d'ages appartenez-vous
?
Moins de 18ans
18 à 25ans
26à 35 ans
36 à 50ans
51 et plus
3. Quel est votre niveau
d'instruction ?
Sans niveau
Primaire
Secondaire
Université
4. Quel est votre état civil
Marié(e)
Célibataire
Divorcé(e)
Veuf (veuve)
5. Quel est votre profession ?
Sans emploi
Commerçant
Enseignant
Autres
6. A combien êtes-vous dans votre ménage
?
Seul
2 à 5personnes
6 à 10personnes
11et plus
II. QUESTIONS PROPREMENT DITES
A. Connaissances des risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo
Tableau N°3 : Quel niveau les éléments
suivant constituent un risque lié à la proximité du volcan
Nyiragongo ?
N°
|
Niveau
Risques
|
1. Très bas
|
2. Bas
|
3. Moyen
|
4. Elevé
|
5. Très élévé
|
7.
|
Coulée de lave
|
|
|
|
|
|
8.
|
Projection volcanique
|
|
|
|
|
|
9.
|
Nuée ardente
|
|
|
|
|
|
10.
|
Gaz volcanique
|
|
|
|
|
|
11.
|
Lahar ou coulée de boues
|
|
|
|
|
|
12.
|
Instabilité sur le volcan
|
|
|
|
|
|
13.
|
Tsunami
|
|
|
|
|
|
B. Attitude face aux risques liés à la
proximité du volcan
Tableau N°4 : Quel niveau etes vous d'accord ou
non des attitudes suivantes face aux risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo ?
N°
|
Disposition
Proposition
|
1. Total désaccord
|
2. Désaccord partiel
|
3. Indifférent
|
4. Accord partiel
|
5. Accord total
|
14.
|
Dans ma famille, nous avons peur parce que nous ne
savons pas quoi faire faire au moment d'une catastrophe
|
|
|
|
|
|
15.
|
En cas de catastrophe, je ne m'inquiète pas,
c'est toujours la même chose, rien ne se passe
|
|
|
|
|
|
16.
|
Je pense que je suis responsable des
dégâts causés par certaines catastrophes
|
|
|
|
|
|
17.
|
Souvent les dégâts personnels subis en
cas de catastrophe dépendent de mes erreurs
|
|
|
|
|
|
18.
|
Je ne tiens pas à faire ou à participer
à des plans d'urgence, car rien ne se passe
|
|
|
|
|
|
C. Pratiques vis à vis des risques liés
à la proximité du volcan Nyiragongo
Tableau N°5 : Quel niveau êtes-vous
satisfait(e) des pratiques face aux risques liés à la
proximité du volcan Nyiragongo ?
N°
|
Disposition
Proposition
|
Absolument insatisfait(e)
|
Plutôt insatisfait(e)
|
Ni satisafait(e) ni insatisfait(e)
|
Plutôt satisfait(e)
|
Absolument satisfait(e)
|
1.
|
Les exercices de simulation dans le
quartier
|
|
|
|
|
|
2.
|
Ce que vous faites pour limiter les dommages des
risques dans le futur
|
|
|
|
|
|
* 1
https://www.rts.ch/decouverte/sciences-et-environnement/terre-et-espace/9619356-quel-est-l-interet-que-presente-l-etude-d-un-volcan-.html
* 2 Pierre
Barthélémy, les dangers liés aux volcans sont
sous-estimés (entretien avec Jean Christophe Komorowski), 19avril
2015.
* 3 Idem
* 4 Idem
* 5
https://www.maxicours.com/se/cours/l-homme-reagit-face-aux-risques-sismiques-et-volcaniques/
* 6
https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/volcanologie-volcanisme-a-z-462/page/6/
* 7 ALANNA SIMPSON,
éruptions volcaniques : un danger à prendre au sérieux, 12
Janvier 2017
* 8 Idem
* 9 Idem
* 10 Caroline Idoux, le
volcan Nyiragongo menace toujours, VOLCANOLOGIE, Futura, 01/01/2019.
* 11
https://www.unops.org/fr/news-and-stories/stories/unops20-monitoring-volcanoes-in-the-democratic-republic-of-the-congo
* 12 Idem
* 13 HENRY GAUDRU, L'homme face
aux risques volcaniques, volcanologie. Risque, 26 Mars 2008
* 14 Dictionnaire
français ; édition 2017 ; Paris
* 15 Idem
* 16
https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme
* 17 Handicap international,
2009
* 18 Idem
* 19 Idem
* 20 Observation
régional des risques majeurs, 2008
* 21 Dictionnaire
français ; edition 2017 ; Paris
* 22 Dictionnaire
français ; edition 2017 ; Paris
* 23 www.wikipedia.com
* 24
https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme
* 25 http://fr.m.wikipedia
org>wiki>éruption volcanique/
* 26
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm)
* 27
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm
* 28
https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme
* 29
https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme
* 30
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm
* 31 Idem
* 32
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm
* 33
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm
* 34
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm
* 35
http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm)
* 36 Idem
* 37 Jacques-Marie
Bardintzeff, Les sept types de risques volcaniques, 2018
* 38 Idem
* 39 Ibidem
* 40 Ibidem
* 41 Jacques-Marie
Bardintzeff, Les sept types de risques volcaniques, 2018
* 42 Idem
* 43 Ibidem
* 44 Tedesco et al, 2007
* 45 Michellier, 2017
* 46 Tazieff,1977
* 47
http://volcanisme.explosif.free.fr/risques.htm
* 48 Défendue par Franck
LAVIGNE
* 49 Baxter et al., 2002
* 50 Tedesco et al., 2007
* 51 Latrille, 1979
* 52 Idem
* 53
http://www.wikipedia.org
* 54 Défendu par
Christophe Magdelaine
* 55 Idem
* 56 Idem
* 57 Alkire, 2002
* 58 Idem
* 59 Ibidem
* 60 Ibidem
* 61 Fabien Nathan,
ethnographie des foyers et des quartiers les plus exposés aux
aléas physique, 2012
* 62 Idem
* 63 Ibidem
* 64 Ibidem
* 65 Magazine du mouvement
international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 2004
* 66 SIPC, 2007, p.4
* 67 Fabien Nathan,
ethnographie des foyers et des quartiers les plus exposés aux
aléas physique, 2012
* 68 Idem
* 69 Ibidem
* 70 Rapport quatrième
trimestre du quartier Majengo
* 71 Omer KAKULE, cours
d'initiation à la recherche scientifique inédit 2017
* 72 Omer KAKULE, cours
d'initiation à la recherche scientifique inédit 2017
* 73 Idem
|