Juillet 2019
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
SECTION DES SCIENCES COMMERCIALES, ADMINISTRATIVES ET
INFORMATIQUE DE GESTION
PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
DANS UNE ENTREPRISE MINIERE, CAS DE LA SOCIETE BANRO A TWANGIZA.
Par: CIKURU BYANI Stuart
Travail de fin de cycle présenté et en vue de
l'obtention du diplôme de graduat
Département : sciences commerciales et administratives.
Directeur : Ass. ANYEMU SANGO Josué
REMERCIEMENT
L'humain ne devient Homme que grâce aux efforts et
sacrifices des autres. Il nous serait donc ingrat de nous prévaloir de
tout ce qui a contribué à la formation de notre
personnalité. Il est pervers de finir un tel niveau de nos études
sans remercier certaines personnes qui les ont rendues possibles.
Nos premiers remerciements s'adressent à Dieu tout
puissant créateur des cieux et de la terre pour tous ses bienfaits sans
lesquels notre existence serait réduite à néant.
Nos remerciements les plus raffinés s'adressent
à nos très chers parents, Past. BISIMWA Dieudonné, et
KUSINZA Charlotte, pour leur amour et sacrifices durant tout notre parcours,
Nous reconnaissons qu'ils ne cessent de nous soutenir moralement et
matériellement dans le seul but de nous offrir un avenir radieux .Nos
sincères remerciements s'adressent à nos frères et soeurs
pour leur contribution de quelle forme qu'elle soit dans le seul souci de nous
voir gravir les échelons.
Je tiens à remercier aussi mes frères et soeurs,
je cite BISIMWA consol ; BISIMWA Aimé ; Bisimwa Narcisse ; Bisimwa
Apollon; BISIMWA Byoshi ; BISIMWA Ciza ; BISIMWA Eka ; BISIMWA Ayola qui ont
accepté de tout subir durant les années de mes études et
pendant ces mois de mes recherches et de la rédaction de ce
présent travail.
Nos remerciement aux autorités académiques de
l'institut supérieur pédagogique de Bukavu lesquelles du jour au
lendemain donnent le meilleur d'eux-mêmes pour nous placer dans des
conditions prometteuses d'apprentissage.
Qu'il nous soit permis de remercier notre encadreur ANYEMU
SANGO Josué qui a donné le maximum de son temps pour rendre cette
recherche possible.
Ils sont nombreux ceux qui nous ont prêté main
forte durant cette pénible partie de notre cursus académiques. A
nos proches camarades, à nos amies et connaissances, nos remerciements
les plus sincères.
DEDICACE
A ceux qui m'ont donné la vie, BISIMWA Dieudonné et
KUSINZA charlotte Je dédie ce travail
Épigraphie
la gloire de cette dernière maison sera plus
grande que celle de la première, dit l'éternel des armée ;
et c'est dans ce lieu que je donnerai la paix, dit l'éternel des
armées.
Aggée 2 :9
Sigles et abréviations
1. ATS : All Terrain Service
2. BCO : Demande Chimique en Oxygène
3. BDO : Demande biologique en Oxygène
4. CET : Centre d'Enfouissement Technique
5. CMS : Carbonate Mudstone
6. CR : Community relations
7. DD : Dry Density
8. DGPS : Differentiel Global Positionning System
9. DTM : Modele Digital de Terrain
10. EM : Efficient Microorganisms
11. EPP : Equipement de Protection Personnel
12. GPS : Global Position System
13. GRH : gestion des ressources humaines
14. HG : High Grade
15. HR : Human Ressources
16. I.T.F.M. : Institut Technique Fundi Maendeleo
17. INSS : Institut National de Sécurité
Sociale
18. IR : Industrials relations
19. LG : Low Grade
20. LV : Light Vehicule
21. MDD : Maximum Dry Density
22. MNC : Naturel Moisture Contain
23. MRM : Mineral Ressources Manager
24. OMS : Optimum Moisture Contain
25. ONEM : Office National de l'Emploi
26. PEPME : Personnel, Environnement, Protection et
Equipement
27. PR : Proctor
28. RDC : République Démocratique du Congo
29. RH : Ressources humaines
30. SGSS : Système de Gestion Sécuritaire et
Sanitaire
31. TDD : Twangiza Diamant Drilling
32. TDS : Total des Solides Dissous
33. TMF : Tailling Management Facility
34. Twg mg : twangiza mining
35. WD : Weight Density
36. WST : Wast
1
0. INRODUCTION
0.1.Problématique
Toute organisation pour atteindre ses objectifs a besoin non
seulement des ressources matérielles et financières mais aussi
des ressources humaines. Cette dernière constitue un
élément très important dans la survie de l'entreprise.
En effet, la poussée et le tournant technologique de ce
21ème siècle a changé
considérablement l'image de la gestion du personnel,
ses conséquences en matière d'emploi, de compétences, de
conditions de travail et d'aménagement des temps, de formation, de
motivation et de rémunération sont considérables.
L'instabilité économique des dernières
décennies et la compétitivité accrue dans la plupart des
secteurs d'activité forcent les entreprises à
reconsidérer, sinon à considérer, la place du personnel
dans leur organisation. Longtemps définie comme une activité de
support aux autres fonctions de l'organisation, la gestion des ressources
humaines représente maintenant la fonction qui permet à une
entreprise de se démarquer de ses concurrents (Becker, Huselid, Pickus
et Spratt, 1997). Pour améliorer leur performance et leur position
concurrentielle (Delaney et Huselid, 1996; Schuler et Jackson, 1998) les
entreprises n'ont d'autres choix que de réviser leurs façons de
faire dans les activités traditionnelles de gestion des ressources
humaines telles la planification de la main d'oeuvre, la dotation ou encore la
gestion des carrières, mais surtout d'innover en développant des
pratiques de gestion des ressources humaines efficaces qui auront pour
résultats d'attirer et de conserver dans l'entreprise une main-d'oeuvre
compétente. Ces exigences obligent plusieurs entreprises à
réviser l'entièreté de leur mode de gestion, leur
structure organisationnelle ainsi que l'organisation du travail (Becker et
Gerhart, 1996; Schumann, 1998; Tetenbaum, 1998).
Auparavant, la gestion des ressources humaines ne visait que
la croissance et la maximisation du profit du propriétaire.
Actuellement, la gestion des ressources humaines devient une action
stratégique et vitale pour la pérennité des
activités, le travailleur n'est plus qu'un engrenage remplaçable
pour l'entreprise, mais plutôt un actif intangible que l'on veut attirer,
former, motiver, engager, orienter, développer, mais surtout retenir
dans notre entreprise. (J. Fontaine 2007)
En effet, dans le secteur minier cette question nécessite
une grande attention particulière
2
L'entreprise minière est l'un des secteurs sollicitant une
main d'oeuvre importante.
De l'exploration à l'exploitation, les entreprises
minières font appel à une expertise humaine considérable
parfois dépendant directement de l'entreprise ou géré par
les sous-traitants.
La gestion de cette main d'oeuvre ne parait pas toujours
facile par l'entreprise qui ne parvient pas souvent à contrôler
l'efficacité du système de gestion en son sein et auprès
de ses sous-traitants provoquant souvent des abus ainsi que des frustrations de
la part des employés.
C'est ainsi qu'à travers ce travail portant sur la
problématique de la gestion des ressources humaines dans une entreprise
minière, cas de la société BANRO à Twangiza, nous
voulons porter une attention sur le modèle de gestion de ressources
humaines qu'utilise ladite société, évaluer son
efficacité pour le comparer avec des modèles cohérents
proposés par différents auteurs afin de tirer des conclusions
utiles.
Ainsi, notre réflexion est guidée par les questions
suivantes :
1. Existe-t-il une politique cohérente dans la gestion
des ressources humaines à la Société BANRO capable de
permettre une meilleure réalisation des objectifs assignés par
cette dernière ?
2. les agents sont-ils satisfaits par cette politique ?
0.2. HYPOTHESES DE TRAVAIL
L'hypothèse est une proposition provisoire, une
présomption, un pressentiment qui exige à être
vérifié1.
Le dictionnaire Larousse nous donne la définition de
l'hypothèse comme étant une supposition que nous faisons d'une
chose possible ou non et dont nous tirons une
conséquence2.
D'une manière générale,
l'hypothèse est entendue comme la formation d'une supposition
liée à la pertinence à travers la mise en oeuvre des
diverses recherches, toutes les questions posées suscitent une tentative
des réponses provisoires dans les lignes qui suivent.
1 Mbayo Ngoyi, cours de méthodes de recherche
scientifique, G2 Eco, INILU/Lubumbashi, 2006, p39.
2 La Rousse, dictionnaire.
3
Pour répondre aux différentes questions de notre
recherche, nous nous sommes assigné les hypothèses suivantes :
0. les agents de la société BANRO seraient à
majorité jeunes ;
1. la société BANRO aurait une bonne politique de
recrutement ;
2. la politique salariale de la société BANRO
serait adéquate et satisfaisante pour les agents ;
3. la société BANRO aurait une bonne politique
de motivation de ses agents et une bonne planification de gestion des
ressources humaines
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Généralement, cinq fonctions principales sont
reconnues à l'Entreprise. La fonction technique, la fonction humaine ou
personnel, la fonction commerciale, la fonction recherche et
développement, enfin la fonction financière. De toutes ces
fonctions, celle humaine revêt une importance capitale dans le
fonctionnement d'une entreprise ; car réalité humaine,
l'entreprise est une unité sociale. De cette affirmation, il ressort que
l'entreprise n'est pas simplement un instrument destiné à fournir
des biens et des prestations des services, mais qu'elle devient une
organisation à part entière, un système d'actions et des
décisions impliquant la participation des individus et leur souscription
à des buts clairement définis.
Cette étude présente un intérêt
pratique pour nous, car elle va nous aider à vérifier si les
théories apprises sur la gestion des entreprises ou mieux sur la gestion
des ressources humaines sont d'application dans les entreprises minières
; elle permet aussi à notre entreprise cible de passer en revue sa
politique de gestion du personnel par rapport aux observations qui seront
émises. Et aux futurs chercheurs, elle aidera à se faire une
idée sur le fonctionnement des entreprises minières,
particulièrement sur la gestion du personnel.
0.4. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question est une orientation qui vise
à établir le parallélisme entre l'esprit de la recherche
présente et celui des recherches antérieurs. En effet, nous ne
sommes pas le premier à pouvoir parler ou disserter sur la gestion des
ressources humaines et, chaque étude a eu lieu sur un cadre bien
déterminé et avait des objectifs précis.
Dans le cadre de ce travail nous avons lu les travaux des
chercheurs parmi lesquels :
4
1. Claude VERMET GAUD dans « Prévoir l'emploi et
gérer les carrières individuelles » explique que nous vivons
dans un monde de compétition, de comparaison. Pour lui, les entreprises
performantes adoptent des solutions de gestion de comparaison écrites
par rapports aux prévisions ; aux concurrents et par rapport à un
sujet ou un idéal3.
2. Ntakobajira KARHUBAKA dans « gestion des ressources
humaines et sa contribution à l'amélioration de la performance
d'une entreprise : cas de l'hôpital général de
référence Dr RAU à Ciriri ». Celui-ci nous Parle de
la gestion des ressources humaines dans un secteur de santé tout en
analysant sa performance, il donne quelques propositions pour parvenir à
la performance.
3. Polepole MAKANGILA dans « la gestion des ressources
humaines au sein d'une coopérative et mutuelle d'épargne et de
crédit : cas de la MECREBU ». Dans ce document l'on nous parle de
la manière dont les ressources humaines sont gérées dans
une société financière telle que la MECREBU. La
définition des agents et des postes faisant partie de la dite
société est énoncé.
4. Kalita KUBOTA Esther dans «la gestion des ressources
humaines à l'institut d'Ibanda ». Dans ce livre il s'agit de la
gestion des ressources humaines dans une école publique, son
organisation ainsi que sa composition.
5. Tarcisse KIPETE KITENGIE dans « processus d'embauche
et gestion des effectifs au sein d'une entreprise. Cas de la
société minière du Katanga, SO.MI.KA » en RDC. Dans
ce livre on nous montre les grands principes du processus d'embauche et de
gestion des effectifs d'un processus d'embauche et la gestion des effectifs du
personnel, L'embauche est une activité de la gestion des ressources
humaines qui a pour but d'acquérir à l'entreprise la main
d'oeuvre compétente en vue d'atteindre ses objectifs. Cette acquisition
débute par le recrutement qui est un ensemble d'actions utilisées
par l'entreprise pour attirer des candidats qui possèdent les
compétences et aptitudes nécessaires pour occuper un poste
vacant.
3 CV GAUD, Prévoir l'emploi et gérer les
carrières individuelles, éd. d'organisation, Paris, 1987
5
0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL.
Il est bienséant pour tout travail qui se veut
scientifique, qu'on recourt à une ou des méthodes et à un
certain nombre de techniques, afin de collecter les informations
considérées comme étant la matière qui permet
d'atteindre certaine vérité.
Ceci étant, il nous sera ainsi utile d'indiquer la
méthode et technique qui vont conduire à mieux élaborer et
appréhender notre sujet.
0.5.1. METHODES
D'après Claude JAVEAU, la méthode se
définit comme une demande intellectuelle qui vise d'un coté
à obéir rigoureusement à un objet d'une science
(réalité sociale et étudiée en fonction d'un objet
déterminé).
PINTO et GRAWITZ définissent la méthode comme un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontrer et les vérifie. Ces opérations intellectuelles
supposent une attitude de chercheur vis-à-vis de l'objet à
étudier4. Le chercheur ne doit rester naïf à
recevoir toutes sortes d'information sans pour autant s'y mettre pour les
vérifier.
Pour réaliser ce travail nous allons recourir aux
méthodes suivantes : 0.5.1.1. METHODE STATISTIQUE
Elle nous a permis de traiter les données
chiffrées au moyen de quelques regroupements facilitant ainsi, une
meilleure analyse et interprétation.
0.5.1.2. METHODE HISTORIQUE
Elle nous a aidés à fouiller des faits
passés pour déceler des données susceptibles de nous faire
comprendre la configuration actuelle de notre cadre d'étude qui est la
Société BANRO à Twangiza.
0.5.1.3. METHODE ANALYTIQUE
La méthode analytique nous a permis de vérifier
l'adéquation entre la politique de gestion du personnel de l'entreprise
et les objectifs assignés à cette dernière.
4 PINTO et Grawtz, méthode des sciences
sociales ,4e édition, Dallaz, Paris 1971, p219.
6
Elle nous permet aussi d'analyser des informations en notre
possession pour leur donner une signification.
0.5.2. TEHNIQUES
L'application de la méthode dépend des
techniques que l'on adopte. Les techniques dont permettent à la
méthode d'atteindre son objectif.
Si la méthode est une démarche intellectuelle ou
une voie à suivre, la technique quant à elle n'est qu'un moyen
utilisé pour collecter des données. Elles servent donc à
récolter les données c'est-à-dire recueillir les
informations nécessaires, elles sont toutes sont toutes fois
subordonnées aux méthodes.
0.5.2.1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Elle nous a permis de consulter des ouvrages, des Travail de
Fin de Cycle, des notes de cours, des mémoires, des revues en rapport
avec notre travail.
0.5.2.2. L'INTERVIEUW
Elle nous a aidés à recueillir certaines
informations importantes sur la gestion des ressources humaines. Nous irons sur
le terrain, nous entretenir avec le personnel, le staff et les clients de la
société BANRO ;
0.5.2.3. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Celle-ci recourt aux questions fermées et ouvertes
soumises à un échantillon donné représentant une
population d'enquête.
En ce qui nous concerne, notre population d'enquête va
concerner les agents et les cadres de la société BANRO.
0.6. DELIMITATION DU DUJET
Toute démarche scientifique procède fatalement
par un découpage de sa réalité. Il n'est pas possible
d'étudier, de parcourir tous les éléments influents
jusqu'aux extrêmes limites de la terre et jusqu'au début de
temps5.
5 Rezsohazy, R, Théorie et critique des faits
sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971, p68.
7
Dans l'espace, notre sujet se limite à la
société BANRO, à Twangiza, chefferie de Luhwindja
territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu. Nous ferons une étude sur la
période allant du 1er janvier au 30 juin 2019.
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Au cours de la réalisation de notre travail de fin de
cycle, nous avons fait face aux multiples problèmes qui nous ont
poussés à ralentir ce dernier.
Nous avons retrouvé les difficultés suivantes :
> Des rendez-vous sans réponses ;
> La négligence de la part des certains agents dans le
remplissage du questionnaire ;
> Le retard dans la réponse des certaines questions
concernant notre recherche ;
> L'ignorance des certaines requêtes ;
> La distance du milieu d'étude qui nous a
coûté des sommes importantes et du temps ;
> Le travail étant fait simultanément avec les
examens ;
> Le non encadrement des étudiants chercheurs ;
> Le vol des certains outils informatiques qui servaient de
supports ;
> Lenteur du logiciel statistique.
Malgré ces multiples problèmes, notre Dieu tout
puissant n'a pas cessé de nous donner
force et courage, une fois de plus que son nom soit
loué.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres à savoir: y' Le premier chapitre définit le cadre
conceptuel ;
y' Le deuxième chapitre présente la
Société BANRO, son bref aperçu historique, sa structure
organisationnelle et bien d'autres points ;
y' Et enfin le troisième et dernier chapitre analyse la
gestion des ressources humaines de la Société BANRO.
8
CHAPITRE PREMIER : GENERALITE SUR LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES DANS LES ENTREPRSES MINIERES ET APPROCHES
CONCEPTUEL
I.1. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Le mot gestion vient du verbe gérer du latin «
gere » qui signifie faire porter6. Gérer une fortune, un
bien signifie l'administration conformément aux intérêts de
celui qui le possède. Ce qui révèle un caractère
juridique.
Pour P. Roussel, La GRH est l'ensemble des activités
qui visent à développer l'efficacité collectives des
personnes qui travaillent pour l'entreprise.
NGAY ABEN considère que la GRH consiste à
s'acquérir des hommes qu'il faut à la place qu'il faut à
les amener à donner le meilleur d'eux-mêmes pour l'entreprise et
que cette dernière soit en même temps un lieu de satisfaction pour
eux .
I.1.1. ORIGINE DE LA GRH
1. DEFINITION
La gestion des ressources humaines peut être
définie comme une science, un art, une philosophie dans la mesure
où elle met l'accent sur la conduite et/ou la direction des
hommes7.
La gestion des ressources humaines consiste en des mesures
(politiques, procédures, etc.) et des activités (recrutement,
etc.) impliquant des Ressources Humaines et visant une efficacité et une
performance optimales de la part des individus et de l'organisation. Elle a une
approche individuelle et considère les personnes comme une ressource
plutôt que comme un coût. Elle fait du partage de la fonction
Ressources Humaines une priorité nécessaire pour la coordination
des ressources8.
2. DIMENTION DE LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
Parler de gestion des Ressources Humaines revient à
mettre l'accent sur l'aspect managérial (gestion) et économique
(ressources humaines). L'évolution, tant du rapport salarial que des
facteurs socio- culturels, a développé les dimensions juridiques,
psycho- sociale de la fonction9.
a) La dimension managériale et
économique
6 Dictionnaire la rousse
7 Cours de GRH, G3SCA, ISP Bukavu.
8 SEKIOU et al. Gestion des Ressources
Humaines, Ed. 4L Inc., Montréal, 2è éd.,
2001, p.10
9 ALBERTO, T. et COMBEMALE, P. op.cit., p.181
9
Diriger le personnel, c'est exercer une fonction de
commandement, d'organisation, d'animation et d'évaluation ; c'est aussi
gérer un facteur de production, et non des moindres, le travail, ce qui
conduit à appliquer le raisonnement économique (coûts,
productivité, allocation des ressources rares, etc.) et les techniques
de gestion prévisionnelles (analyse des besoins, gestion des flux :
recrutement, promotion, départs ; gestion qualitative : profil de
postes, formation, etc.)
b) La dimension juridique
Conçu à l'origine comme un simple contrat de
louage des services par le code civil, la relation employeur-employé
s'est , tout au long du 20ièmesiècle,
institutionnalisée, générant un droit du travail, dont les
textes, de plus en plus nombreux, régissent de nombreux domaines :
embauche, durée du travail, discipline, règlement
intérieur, détermination du salaire, congés,
représentation des salariés, réglementation des conflits,
licenciements, hygiène et sécurité, etc.
c) La dimension psycho-sociale
L'organisation des salariés, l'évolution du
niveau scolaire et des moeurs, les recherches en psychologie, en sociologie des
organisations, en communication, etc., ont profondément modifié
les attentes des salariés et des employeurs. Pour les premiers, il
semble que l'entreprise soit de moins en moins perçue comme un lieu
où l'on aliène son autonomie, voire sa personnalité, en
échange d'un salaire, mais plutôt comme un espace de vie où
l'on espère réaliser un certain nombre de besoins
supérieurs : estime des autres, sécurité,
convivialité, opportunités des carrières, etc.
Les employeurs, quant à eux, cherchent à agir
sur les variables psycho-sociales pour motiver, développer
l'adhésion et la cohésion de leur personnel.
d) La dimension politique
Diriger des hommes est un acte éminemment politique.
Cela implique une attitude à aménager un rapport de force,
à conquérir, exercer, défendre son pouvoir sur les
autres.
L'institutionnalisation de la représentation du
personnel, du droit d'expression des salariés, la gestion des conflits
individuels ou collectifs, nécessitent, en plus des connaissances
techniques et juridiques, des qualités de tacticien et de
négociateur.
La gestion des hommes n'est l'apanage de la Direction des
Ressources Humaines. Tout responsable qui encadre ses subordonnés, ne
serait-ce qu'un seul, doit gérer, dans le cadre de ces attributions, des
ressources humaines. Néanmoins l'importance des tâches
administratives et le haut degré de spécialisation
évoqué ci-dessus justifient l'existence des services
spécialisés.
10
3. ATTRIBUTION DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
La Gestion des Ressources Humaines a pour attributions 10:
a) la gestion administrative du personnel
Elle comprend :
? des tâches de gestion collectives :
· Analyse des besoins d'emploi ;
· Gestion des flux internes : promotion, mutation,
licenciements ;
· ·Définition des procédures à
l'embauche, l'évaluation, la rémunération, etc.;
· Conception du règlement intérieur ;
· Définition et mise en application des
règles de sécurité ;
· Gestion du plan de formation : analyse des besoins,
organisation d'actions de formation, etc. ;
· Gestion de certaines oeuvres sociales
· Médecine du travail ;
· Établissement de statistiques : certaines sont
obligatoires, par exemple, les accidents du travail, le bilan social, d'autres
à usages interne (ratio sociaux) ;
? des tâches de gestion individuelles :
· Recrutement ;
· Gestion des dossiers individuels ;
· Rémunération, rotation, et sanction ;
· Détermination des plans de carrière ; ?
des relations avec les administrations :
· Inspection du travail ;
· Direction départementale du travail ;
· Sécurité sociale ;
· Caisse de retraites ;
· Agence Nationale pour l'Emploi.
b) Les relations sociales
Cette gestion administrative implique une certaine
disponibilité pour répondre aux éventuelles questions
posées par le personnel. Mais au - delà, la Gestion des
Ressources Humaines a également dans ses attributions l'organisation et
la gestion des relations avec les représentants du personnel et le
traitement des conflits.
10 ALBERTO, T. et COMBEMALE, P. op.cit., p.186
11
Dans le cadre de la réglementation applicable et en
fonction de la politique sociale de l'entreprise, il convient d'organiser les
élections des représentants du personnel, de leur permettre
d'exercer leurs attributions, de conduire les négociations, etc.
I.2. ACTE DE GESTION CLASSIQUE 1. RECRUTEMENT
1.1. DEFINITION
Le recrutement peut être considéré comme la
première activité que réalise la fonction "personnel".
C'est une opération par laquelle, l'entreprise fait appel au "sans neuf
dans ses veines". Par le recrutement, l'entreprise appelle les gens à
embaucher11. Il faut que les entreprises fassent le recrutement avec
beaucoup d'attention. L'entreprise cherche à correspondre le profil
individuel au profil professionnel, c'est-à-dire que, le visage que
porte l'homme doit correspondre au poste de travail. C'est dans cette
perspective qu'intervient le "job analysis" c'est- à-dire la
technique qui nous aide à analyser les exigences que nous offre un poste
de travail.
Le recrutement est une activité qui vise à pouvoir
des postes offerts et vacants dans une organisation.
Cette activité entraîne l'établissement d'une
procédure permettant à l'organisation de faire en sorte
(préparation, recherches, information) d'attirer un nombre suffisant de
bonnes candidatures possédant des Qualifications et de la motivation
face au poste offert.
Nous pouvons définir plus précisément le
recrutement comme un ensemble d'actions entreprises par l'organisation pour
attirer des candidats qui possèdent les compétences
nécessaires pour occuper dans l'immédiat et dans l'avenir un
poste vacant12.
1.2. PROCESSUS DE RECRUTEMENT Les
différentes étapes du recrutement sont :
1° La définition du
besoin
Elle comprend :
a) La demande de recrutement
Elle émane en général du responsable
hiérarchique directement concerné. L'origine de la demande peut
être un remplacement du fait d'un départ, d'une mutation ou d'un
besoin supplémentaire.
11 Cours de GRH, G3SCA, ISP Bukavu, P20
12 SEKIOU et al. Op.cit., p.227
12
b) La décision de recruter
Avant de lancer les opérations de recrutement, il est
nécessaire de vérifier l'opportunité de la demande. Le
diagnostic d'opportunité permet de vérifier que toutes les
solutions d'amélioration de la productivité et de la
réorganisation du service, voire l'externalisation, ont
été analysées avant de recourir à l'augmentation ou
au maintien des effectifs.
c) La définition de la fonction
Il ne peut y avoir de recrutement sans définition de
la fonction. S'il n'existe pas de descriptif adéquat ou
actualisé, il est nécessaire de l'établir ou de le
réviser à l'occasion du recrutement.
- L'analyse du poste
L'analyse du poste est une des clés de voûte de
la Gestion des Ressources Humaines. Elle présente une large gamme
d'utilisations au- delà du recrutement (notamment pour déterminer
la rémunération de base).
- La description du poste
Les données de l'analyse doivent être
rassemblées afin de définir le poste, sa finalité, les
caractéristiques, les compétences et habilités qu'il
suppose.
d) La définition du profil
Une fiche de fonction comprend également trois rubriques
principales : - La mission confiée
Cette rubrique comprend, entre autres, les buts et les
finalités du poste, le niveau hiérarchique, les tâches
à accomplir.
- Les compétences nécessaires
La fiche distingue les compétences transverses,
nécessaires pour tous les postes de l'entreprise, de ce niveau ou dans
cette fonction et les compétences spécifiques propres au
poste.
- Le profil du candidat
Il est défini, notamment, par la formation
indispensable, la formation souhaitée, l'expérience
nécessaire, les compétences spécifiques exigées.
2°) La recherche des candidats
La recherche se fait sur le marché interne de l'entreprise
et sur le marché externe.
a) La prospection interne
13
Les postes vacants sont généralement
proposés en priorité aux salariés de l'entreprise dans le
cadre des politiques de mobilité interne. Dans le cadre des politiques
de promotion interne, un dosage entre recrutement externe et promotion interne
n'est généralement autorisé qu'en l'absence des
possibilités de recrutement interne.
b) La recherche des candidatures externes La
recherche des candidatures externes renvoie :
- au souhait de comparer les candidats internes aux
candidats externes afin de disposer d'information sur les niveaux relatifs des
marchés interne et externe du travail ;
- au souci d'enrichir le potentiel interne de
l'apport de son « sang » nouveau et / ou de rajeunir la pyramide
d'âge ;
- à l'impossibilité de trouver dans
l'entreprise le profil recherché. Il peut s'agir des postes du bas
l'échelle, des postes de débutants ou des postes particuliers
impliquant un cursus original.
c) Les candidatures spontanées
Elles sont en nombre croissant. Elles affirment en
particulier dans les grandes entreprises. L'abondance des candidatures
spontanées est une de mesure de l'image externe auprès de publics
ciblés. Les liens avec les écoles et universités, la
participation à des forums dans les établissements d'enseignement
renvoient à ce souci d'attirer les diplômes de
recherchés.
d) L'annonce
Elle peut être adressée à des associations
ou des organismes, être publiée dans la presse ou de plus en plus
fréquemment sur Internet. L'annonce publiée dans la presse est le
moyen le plus fréquent. Son efficacité repose l'adaptation du
support au poste, à sa situation géographique et à la
qualité du contenu.
La rédaction de l'annonce est de la plus grande
importance. Si elle est explicite, claire et sans ambiguïté dans la
définition de la fonction proposée et des critères
professionnels requis, elle aura des chances d'être lue et comprise par
le petit nombre des candidats correspondant au poste.
Les autres moyens
D'autres sources se développent.
- Les stages : Ils sont un tremplin pour les jeunes
diplômés, car un certain nombre de stages de fin d'études
débouchent sur une proposition de recrutement.
- La transformation de contrat à durée
déterminée en contrat à durée
indéterminée.
14
3° La sélection des
candidats
a) Le tri des candidatures
La sélection débute par l'analyse des lettres
de candidature et des curriculum vitae. Une première confrontation des
caractéristiques des postulants avec les exigences de l'entreprise
conduit à une élimination importante.
b) Le questionnaire (ou dossier de candidature
maison)
Le questionnaire permet à l'entreprise de
réunir les compétences et la personnalité du candidat, les
éléments qui lui sont nécessaires de façon
précise et identique.
c) L'entretien
L'entretien de recrutement a un double but :
- informer le candidat sur l'entreprise, sa
stratégie, les profils recherchés, les perspectives offertes et
le poste à pouvoir ainsi que ses caractéristiques.
- Lui permet de s'exprimer pour qu'il donne le
maximum d'informations sur le passé professionnel, ses aspirations, ses
compétences, ses qualités relationnelles et managériales,
etc. Il est important que les responsables opérationnels menant des
entretiens bénéficient d'une formation spécifique.
d) Les tests
Les candidats retenus à l'issue des phases
précédentes peuvent être soumis à des tests. Leur
objectif est double :
- faire apparaître les points faibles
éventuels pouvant constituer des contre- indications pour le poste ;
- classer les aptitudes des candidats parmi lesquels
choisir, et les adéquations entre les profils respectifs et le profil du
poste.
Les tests peuvent être classés en trois
catégories :
? Les tests d'aptitudes pour une tâche donnée ;
? Les tests de personnalité : il vise à cerner la
personnalité du candidat ;
? Les tests de groupe proposent une situation de groupe
rassemblant généralement les derniers candidats en piste ;
? Les tests de situation : Ils visent à intégrer
les éléments de la tâche et ceux de la
personnalité.
15
4° Concrétisation, accueil et
intégration
a) La décision
Une fois les entretiens et tests éventuels
achevés, le service interne ou le cabinet externe chargé du
recrutement et le responsable hiérarchique demandeur examinent les
dossiers des candidats retenus.
La décision finale est généralement prise
par le responsable hiérarchique à partir de l'ensemble des
données recueillies.
b) La négociation d'un engagement vg
La négociation porte essentiellement sur le montant et
les éléments qui constituent la rémunération
globale.
c) La signature de contrat
Le contrat est nécessairement écrit dans certains
cas :
- contrat à durée déterminée
;
- contrat de travail temporaire ;
- contrat à temps partiel ;
- contrat d'apprentissage, contrat d'adaptation, contrat
de qualification, contrat
d'orientation, contrat d'initiative d'emploi, contrat emploi
jeune, etc.
I.3. MOBILITE ET GESTION DES CARRIERES
I.3.1. DEFINITION
On définit le mot carrière dans un sens strict
comme l'ensemble des emplois qu'un individu occupe durant sa vie
professionnelle et pour lesquels il reçoit une rétribution.
L'expression « gestion des carrières » a un sens plus large.
On peut la définir comme un ensemble d'activités entreprises par
une personne pour introduire, orienter et suivre son cheminement professionnel,
en dedans ou en dehors de l'organisation, de façon à lui
permettre de développer pleinement ses aptitudes, habilités et
compétences.13
Pour Jean Marie PERETTI14 une carrière dans
une entreprise, c'est une succession d'affectations. La gestion de
carrière inclut le suivi dans la passé, le présent et
l'avenir des affectations d'un salarié au sein des structures de
l'entreprise. Elle apparaît comme un compromis permanent entre les
besoins de l'entreprise, des potentiels disponibles et des désirs
13 PERETTI, J.-M. op.cit., p.105
14 PERETTI, J.-M. op.cit., p.105
16
exprimés par les salariés. Ce compromis
s'exprime en décisions de recrutement, de formation et de
mobilité interne.
L'évolution des hommes au sein de la pyramide
hiérarchique de l'entreprise se traduit en décisions de
promotion. Gérer les carrières, c'est prendre en compte à
la fois les besoins de l'entreprise et les potentiels et souhaits de chaque
salarié.
Cela implique un système d'appréciation
permettant de détecter les potentiels et d'orienter la gestion
personnalisée de l'emploi. Cela nécessite également
l'existence d'une politique de promotion et d'une gestion des carrières.
Cela englobe en fin la prise en compte des départs.
1. POLITIQUE DE MOBILITE
Deux politiques de mobilité peuvent être
distinguées :
- la mobilité « au coup par coup »,
- la mobilité organisée.
Dans le premier cas, le problème de la mobilité
ne se pose que lorsqu'un poste à pourvoir existe. La hiérarchie
recherche avec le gestionnaire des carrières si l'un des salariés
possède les aptitudes requises.
La mobilité « au coup par coup » peut
intervenir à tout niveau hiérarchique. Elle ne se situe pas dans
le cadre d'une gestion des ressources humaines vraiment élaboré.
La nécessité de pourvoir rapidement le poste, l'absence d'outils
d'évaluation adéquats peuvent aboutir à des échecs.
Les promotions manquées qui entraînent un constat d'échec
se révèlent particulièrement coûteuses. Aussi
paraît-il nécessaire d'organiser la mobilité.
La mobilité organisée repose sur une gestion
prévisionnelle de l'emploi et un système d'évaluation du
personnel. Elle nécessite de prévisions, une préparation
minutieuse et une étude des répercussions. La mobilité
organisée utilise les plans de remplacement.
2. LA REMUNERATION 2.1. DEFINITION
La rémunération est la somme en espèces,
dues par un employeur à un travailleur, en vertu d'un contrat de travail
ou des dispositions légales. Elle comprend le salaire et les accessoires
convenus15.
On distingue la rémunération directe et la
rémunération indirecte.16
15 MAKINDU, H. Cours de Gestion des
Ressources Humaines, G3 FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006, p.10
16 SEKIOU et al. Op.cit., p.157
17
a) rémunération directe : elle comprend les
paiements en espèces et en nature, les sommes gagnées par les
salariés et les gains résultant d'autres systèmes de
rémuné ration, comme les régimes d'incitation et
d'intéressement. Elle englobe en outre, la rémunération
des heures supplémentaires dépassant le taux de salaire
régulier. Tous ces paiements ont généralement un rapport
direct avec le travail accompli.
b) rémunération indirecte : elle s'ajoute
à la rémunération directe pour les salaires. Il s'agit
d'autres paiements ou prestations dont bénéficient les
salariés. Elle porte le nom d'avantages sociaux ou d' «
éléments sociaux ». Pour l'employeur, les
éléments sociaux sont un ajout au coût de la main d'oeuvre.
Ce sont des frais incontournables qui dépassent la
rémunération directe des salariés.
2.2. FACTEUR DE REMNERATION
a) Facteurs internes
? Nature de l'emploi : elle se décrit en termes de
contenu d'emploi et d'exigences.
- Si un emploi requiert plus de qualification et de
responsabilité qu'un autre, il sera mieux
rémunéré.
- C'est l'analyse des emplois, suivie par
l'évaluation des emplois, qui permet de déterminer les salaires
de base.
? La contribution du salarié : Elle englobe la
compétence personnelle, l'ancienneté et la performance.
b) Facteurs externes
? Lois du marché : l'évaluation des salaires est
une question d'offre et de demande.
? Législation gouvernementale : L'Etat peut
déterminer par une loi ou un décret les
conditions minimales à respecter dans
l'établissement des niveaux de salaires.
· Coût de la vie : ce facteur a pour objet d'ajuster
le niveau de salaire pour tenir compte
de la perte du pouvoir d'achat.
2.3. DETERMINATION ET IMPORTANCE DE LA
REMUNERATION
Le calcul de la rémunération est
déterminée par 17:
v'Le temps (salaire au temps)
v'Le rendement (salaire à la pièce, tâche
réalisée). Voici les rôles de la
rémunération:
Chez le travailleur, la rémunération :
· Permet de subvenir à ses besoins et ceux de la
famille ;
· Permet de vivre aisément en famille ;
· Est un instrument de mesure ou d'évaluation
tangible de la valeur que l'entreprise lui accorde ;
· Permet son intégration dans la
société qui l'utilise ;
· Permet de jouer son véritable rôle social
entant qu'agent économique ;
· Elle est un instrument de justice et
équité mais aussi un signe de considération et de
participation ;
· Chez l'entreprise, la rémunération permet
aux travailleurs de bien effectuer leurs tâches une fois bien
rémunérées ;
17 Cours de GRH, G3SCA, ISP Bukavu, p43
18
? Chez l'Etat qui est intéressé du bien-être
social, les taxes et les impôts perçus sur les
rémunérations permettent d'augmenter la valeur ajoutée
nationale ou revenu national qui doit être réparti sur la
population.
La politique salariale
Toute politique salariale doit s'inscrire dans la logique du
pays (lois, règlementations, ...) mais aussi et surtout le contexte
économique dans lequel évolue l'entreprise. Voici quelques
éléments constitutifs d'une politique salariale : Par ce que nous
venons de montrer la motivation et la rémunération, nous pouvons
parler de l'information (communication), de l'appréciation et de la
gestion des carrières.
3. LA FORMATION
Certains auteurs insistent, dans leur définition, sur
la transmission des connaissances afin de répondre aux besoins de
l'organisation. Ainsi, la formation peut se définir comme l'ensemble des
actions capables de mettre les individus et les groupes en état
d'assurer avec compétence leurs tâches actuelles ou celles qui
leur seront confiées dans leur future pour la bonne marche de
l'organisation.
D'autres auteurs englobent dans leurs définitions des
actions lors de l'éducation de base et lors de la formation
professionnelle, en cours d'emploi ou en tant qu'adulte. Ainsi la formation
englobe toutes les activités éducatives auxquelles pourraient
s'adonner l'adulte, qu'il s'agisse d'études générales ou
professionnelles, de recyclage ou de perfectionnement, de matières
pertinentes à son travail comme à sa vie de citoyen.
On retient que la formation en organisation est une ensemble
d'actions, de moyens, de techniques et des supports à l'aide desquels
les salariés sont incités à améliorer leurs
connaissances, leurs comportements, leurs attitudes, leur habiletés et
leurs capacités mentales, nécessaires à la fois pour
atteindre les objectifs de l'organisation et des objectifs personnels ou
sociaux, pour s'adapter à leur environnement et pour accomplir de
façon adéquate leurs tâches actuelles et
futures.18
I.4. COMMUNICATION ET INFORMATION
I.4.1. DEFINITION DE LA COMMUNICATION HUMAINE
La définition la plus simple est celle qui accorde une
importance capitale à la dimension interpersonnelle, puisque, de tout
temps, dans tous les milieux et dans toutes les langues, dans les
activités quotidiennes comme les grands débats philosophiques,
les êtres humains ont communiqué entre eux. On peut donc
définir la communication en mettant l'accent non seulement sur le
transfert d'information par un humain (émetteur) également sur
l'acceptation de l'information par un autre humain (récepteur).
18 SEKIOU et al. Op.cit., p.336
19
Dans cette optique, la communication est un processus reposant
sur un échange entre deux ou plusieurs personnes utilisant un code
fermé de gestes, de mots ou d'expressions qui rend compréhensible
une information formelle ou informelle transmise d'un émetteur à
un récepteur.19
I.4.2. COMMUNICATION ET INFORMATION
Les termes « communication» et « information
» sont souvent confondus. Pourtant l'information fait partie de la
communication mais elle n'est que la « servante ». L'information est
un ensemble de pratiques qui cherchent surtout à mettre des individus en
relation avec des événements. La communication est plutôt
un ensemble de pratiques qui cherchent à réaliser une mise en
relation des individus entre eux. La communication contient donc l'information
et elle fait généralement circuler l'information dans les deux
sens.
I.5. L'AMELIORATION DES CONDITIOS DE TRAVAIL ET DE
SECURITE
L'importance des enjeux économiques et humains justifie
l'intérêt qu'a l'entreprise pour l'action à mener sur les
conditions de travail et la sécurité, le calcul des coûts
sociaux, et notamment des coûts liés à de mauvaises
conditions de vie au travail. L'action concernant les conditions de travail se
développe dans trois directions : l'ergonomie, l'organisation du travail
et la sécurité. Sur ces terrains, les hommes de RH ne peuvent
agir qu'en collaboration étroite avec la hiérarchie. Leur
rôle est souvent celui de promoteur et de conseiller.
I.5.1. L'ERGONOMIE
L'ergonomie est une étude multidisciplinaire du travail
humain pour remédier à l'inadaptation industrielle, limiter les
atteintes à la santé physique ou mentale, réduire la
fatigue professionnelle.
Les grilles d'analyse ont été
élaborées pour établir un diagnostic des conditions de
travail. Ces grilles portent, en particulier, sur les conditions d'ambiance
physique de travail, les charges physiques et mentales.
I.5.2. L'ORGANISATION DU TRAVAIL
L'amélioration des conditions de travail ne saurait se
limiter aux aspects environnementaux et physiques. Le contenu du travail est un
élément crucial.
A partir d'une critique de l'organisation scientifique du
travail, de nouvelles formes d'organisation ont été
expérimentées. Les formules proposées sont : la rotation,
l'élargissement, l'enrichissement, les groupes de production (ou groupes
semi-autonomes) et l'empowerment.
19 SEKIOU et al. Op.cit,
p.461
20
I.5.3. LA SECURITE
La sécurité est d'une importance capitale dans
une entreprise quel que soit son capital ou bien la place qu'elle occupe au
sein d'une société donnée.
L'hygiène et la sécurité des travailleurs
dans l'entreprise doivent répondre aux conditions prévues par une
réglementation abondante et complexe.
La sécurité représente d'importants
enjeux financiers dans l'entreprise. En effet, les accidents du travail sont
très onéreux, notamment du fait d'une tarification incitative.
1. ENTREPRISE MINIERE
Entreprise
Le mot entreprise est définit par plusieurs auteurs
parmi lesquels nous avons PERROUX : « L'entreprise est une organisation de
la production dans laquelle on combine les prix de divers facteurs de
production apportés par des agents autres que les propriétaires
de l'entreprise en vue de vendre sur le marché des biens et des services
pour obtenir par la différence entre le prix de revient et le prix de
vente le plus grand gain monétaire.20
Elle est une entité autonome combinant divers facteurs de
production, produisant pour la vente des biens et services et distribuant des
revenus en contre partie de ces facteurs.21 L'entreprise est une
cellule économique où sont combinés à l'initiative
et sous les responsabilités de l'entreprise les facteurs : nature,
travail, et capital en vue de la production des biens et
services.22
Partant de ces trois définitions, nous pouvons
dégager les éléments essentiels d'une entreprise à
savoir :
y' L'entreprise est une organisation : c'est une personne, un
sujet de droit. Elle a son existence propre
y' L'entreprise doit être financièrement
autonome.
y' L'entreprise doit produire des biens et/ ou des services, de
la transformation des
facteurs, de leur combinaison, elle doit produire des
résultats y' L'entreprise produit pour le marché, elle produit
pour la satisfaction des besoins
solvables, c'est-à-dire des demandes armées d'un
pouvoir d'achat y' L'entreprise doit réaliser du profit ou revenu
monétaire
Ainsi dont l'entreprise d'une manière
générale est un organisme financièrement
indépendant produisant pour le marché des biens et des
services.
Cependant, il existe plusieurs sortes d'entreprises divers
critères nous aidant à les distinguer :
20 PERROUX François « Pratique du
management des entreprises », 2005, P. 123
21 Lexique de gestion 2005
22 23 VERHULOT A ; Cours d'économie de l'entreprise,
éd0. CRP, Kinshasa 1984, P. 9
21
SORTES D'ENTREPRISES
D'après le domaine d'activité on distingue :
Les entreprises commerciales
Qui sont celles qui achètent les marchandises ou les
produits et les vendent sans qu'ils ne
subissent aucune transformation. Dans cette catégorie,
on y trouve deux fonctions principales
(l'approvisionnement et la distribution).
Les entreprises industrielles
Celle-ci contrairement aux précédentes,
achètent des matières premières en vue de leur
transformation en produits finis susceptibles d'être
commercialisés.
On trouve dans ce genre d'entreprise les fonctions
d'approvisionnement, de production ou
transformation et de distribution.
Les entreprises
financières
Celle-ci font le commerce et l'argent, facilitent les
échanges internationaux de toutes les
opérations financières. Nous avons cette gamme
les banques, les institutions financières de
crédit.
D'APRES LA TAILLE DES ENTREPRISES
D'après ce critère, nous avons les petites et
moyennes entreprises, les grandes entreprises, les multinationales, ...
D'APRES LE REGIME JURIDIQUE OU LA PERSONNALITE
JURIDIQUE DE L'ENTREPRISE
Nous avons les entreprises privées, publiques et mixtes
ou semi - publiques ou paraétatiques ou encore parastatales.
Les entreprises privées
Ce sont les entreprises crées par les capitaux
privée et régies par le droit privé notamment (droit
commercial, droit des affaires et droit civil).
Elles peuvent individuelle ou sociétaires. Elles
peuvent avoir ou non la personnalité juridique.
Les entreprises publiques
Ce sont les entreprises créées par les fonds
publics et qui relèvent du droit public (droit administratif). Elles
sont régies essentiellement par la loi n° 78/ 002 du 06 Janvier
1978 telle que modifiée à ces jours.
La loi cadre partant sur les entreprises et par le droit
privé notamment dans le respect des règles de comptabilité
immatriculation registre de commerce.
Du point de vue économique, une entreprise publique est
une organisation à caractère industriel et commercial
placé sous l'autorité ou sous la direction de l'Etat ou de la
collectivité publique.
Elle gère dans une certaine autonomie de patrimoine
affecté à son objet social, mais elle demeure sous tutelle des
pouvoirs publics.
22
Les membres du conseil d'administration y compris
l'administrateur délégué général sont
nommés et peuvent révoqués par voie d'un décret
présidentiel. L'Etat est seul actionnaire et confie la gestion de son
bien à qui veut.
Les entreprises mixtes
Elles sont constituées des capitaux mixtes (Etat et
privés, elles sont régies par le droit privé).
DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES
a. Gestion
DELAVERGNE déclare que « La gestion est un
processus spécifique consistant en l'activité de planification de
l'organisation d'impulsion et de contrôle visant à
déterminer et à atteindre les effectifs définis
grâce à l'emploi d'être humain et à la mise en oeuvre
d'autres ressources.
Il faut noter que la définition DELAVERGNE nous pousse
à dire que la planification dans la gestion équivaut à
déterminer ou à décider à l'avance ce que l'on doit
faire, le moment de le faire et la façon de le faire.
La gestion est définie comme l'ensemble des actes
tendant dans le cadre d'une politique prévisionnelle définie,
à déclencher, suivre et contrôler le fonctionnement
à court et à moyen termes des éléments dont dispose
l'entreprise pour atteindre le but fixé.
Gérer, c'est mettre en oeuvre tous les
éléments à la disposition de l'entreprise en vue de
réaliser le but fixé.
Gérer, c'est aussi piloter un processus que prend un
problème à l'état ou le trouve le gestionnaire, pour le
conduire au seuil de la décision.
Gérer, c'est donc organiser un processus de prise de
décision et de telle façon que cette décision prise en
temps opportun, par les personnes les mieux placées et ayant
autorité pour la prendre, en intégrant toutes les données
et paramètres nécessaires à la qualité de cette
décision. La gestion implique des règles capables de
résoudre tous les cas susceptibles de se présenter en suite les
appliquer aux situations.
b. Le travail
Le travail est une activité humaine ayant pour but de
produire, de transformer ou de
communiquer quelque chose. Cette activité comportant
généralement un effort et donc entrainant une certaine fatigue
musculaire ou revenu.
Il peut aussi être défini comme étant une
activité ou des opérations concrètes qu'une personne
exécute effectivement pour accomplir les tâches qui lui sont
assignés ou qu'elle s'est assignée elle-même.
23
c. Le personnel
C'est l'ensemble des salariés ou employés d'un
service, d'une administration ou d'une organisation.
24Avenant 2 à la convention minière
du 13 février 1997 entre la R.D.Congo et Banro Corporation, Article 8,
Kinshasa, 2010, page 6.
24
DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DE LA SOCIETE MINIERE
BANRO / TWANGIZA MINING A LUHWINDJA
Dans ce chapitre, il est question de parler tant soit peu de
l'histoire, la situation géographique, le fonctionnement et enfin de la
structure de notre objet d'étude qui est la Société Banro,
spécialement sa filiale Twangiza Mining à Luhwindja.
I. SITUATION HISTORIQUE ET GEOGRAPHIQUE DE TWANGIZA
MINING.
Le 18 avril 2002, l'accord de règlement amiable et
l'avenant n°1 à la convention minière de 1997 ont
été signés entre la République Démocratique
du Congo et Banro Corporation. A travers ces deux actes, les parties
conviennent ce qui suit :
- La convention minière de 1997 sera seulement
modifiée et il n'y aura pas une nouvelle convention. Banro Corporation
reste soumis aux exonérations fiscales très avantageuses de
SAKIMA.
- L'avenant n°1 qui modifie la convention minière
de 1997 crée cinq sociétés minières de droit
congolais constituant entièrement des filiales de Banro Corporation. Il
s'agit de Twangiza Mining SARL, Namoya Mining SARL, Kamituga Mining SARL,
Lugushwa Mining SARL et Banro Congo Mining SARL en compensation des dommages et
intérêts que la RDC devrait payer à Banro Corporation.
Toutes les concessions aurifères de SAKIMA sont donc
cédées à Banro Corporation. A partir de 2003, Banro
Corporation reprend ses activités d'exploration sur ses sites et en 2010
un deuxième avenant est signé entre la RDC et elle après
la renégociation des contrats miniers de 1997. Le rapport de la
commission de révisitation démontre que l'Etat congolais accorde
à Banro pour toute la durée de la convention, une
exonération fiscale totale et complète23.
Malheureusement, l'avenant n°2 n'apporte pas de
modification significative à l'exception d'un compromis pour Banro de
réaliser ses engagements sociaux et environnementaux24.
La compagnie Twangiza Mining est anonyme de droit congolais
dont la fondation a été autorisée par le décret
no 30/2003 du 30 mars 2003 signé par le président de
la R.D.C. Son siège social est établi à Kinshasa, au 14
avenu sergent Moke, commune de Ngaliema, ses
23Rapport des travaux de révisitation des
contrats miniers, novembre 2007, page 23.
25
sièges d'exploitation sont situés à
Bukavu et à Twangiza, dans la province du Sud-Kivu, cette
société est immatriculée au no 54921 Kin du
nouveau registre de commerce et au no n° 01-128-N40960km de
l'identification nationale25.
Twangiza Mining SA cession des permis no 40, 41,
42, 43, 44, 68, cédés par la société SAKIMA suivant
le contrat de cession dont les copies de certificat d'exploitation sont les
n° CAM/CE/927/2004,CAMI/CE/929/2002,CAMI/CE/930/2004,CAMI/CE/931/2004,
CAMI/CE/932/2004 continu d'apprendre une compagne de
certification des réserves géologiques et minière
reconnues au titulaire de permis d'exploitation par les dispositions de
l'article 64 du code minier et industrielles de production terminées par
les études de faisabilité en cours de réalisation
concomitamment avec le certificat de réserve. En ce jour, l'exploration
de base, l'exploration au tour des anciennes concessions et le
développement du projet entrepris de manière systématique
pour la société.
Twangiza Mining SA est une entreprise qui exerce ses
opérations minières dans le cadre de la convention minière
conclut entre la R.D.C et SAKIMA dont la jouissance a été
conférée par l'avenant no 1 à la convention
minière du 13/02/1997, approuvé par le décret
présidentiel no 052 E/2003 du 30/03/2003.
L'objet social de la filiale Twangiza Mining SARL26
porte sur toutes les opérations d'études, de prospection, de
recherche et d'exploitation de toute substance minérale concessible,
ainsi que toute opération de concentration et de traitement
métallurgique et chimique, de transformation, de commercialisation de
l'or, d'exportation de ces substances et de leurs dérivés, pour
son compte ou pour le compte des tiers, et toute autre opération de
nature à favoriser la réalisation de cet objet social. Elle peut,
en conséquence, soit en République Démocratique du Congo,
soit à l'étranger, faire toute opération d'un
caractère industriel, commercial, financier, de nature
immobilière, ayant un rapport direct ou indirect avec son objet ou
pouvant en faciliter la réalisation ou en assurer le
développement27. Elle détient six permis
d'exploitation n°41, 42, 43, 44,45et6828 qui s'étend sur
trois collectivités chefferies à
25 Rapport de stage effectué à Twangiza Mining,
p2
26 «A la page 3 de ses statuts du 2 mars 2002, le
siège social de Twangiza Mining SARL est établi à
Kinshasa, au 7ème niveau Immeuble UBC Center, avenue des aviateurs,
Commune de la Gombe.
27 Statuts de Twangiza Mining du 2 mars 2002 à son article
4.
28
www.flexicadastre.com/dotnetnukerdc
26
savoir Luhwindja, Burhinyi et Ngweshe en province du Sud-Kivu.
Twangiza est le nom d'un village se trouvant dans la chefferie de Burhinyi.
Mbwega est l'endroit où les creuseurs artisanaux travaillaient depuis la
chute de la SOMINKI et se trouve dans le groupement de Luciga29. La
mine de Twangiza exploitée par Twangiza Mining est la première
mine d'or commerciale privée construite en République
Démocratique du Congo depuis plus de 50 ans30. L'estimation
des ressources minières de Twangiza s'élève à
4.500.000 onces (1 once = 31,1 grammes31) exploitables dans 10 ans.
C'est depuis 1997 que la recherche avait commencé mais elle était
interrompue plusieurs fois pour plusieurs causes notamment : les
bouleversements politiques, expropriation et dépossession de ses
propriétés par l'Etat congolais, les rébellions et
guerres, la crise financière mondiale, etc. Malgré toutes ces
interruptions, elle avait pris fin en 2008. En 2009, l'entreprise a
commencé les opérations de la première phase de la
construction de la mine d'or de Twangiza, qui est conçue pour produire
100.000 onces d'or par année à partir des minerais oxydés
en surface. Le 11 octobre 2011, le premier lingot d'or fut
produit32.
La structure de la société BANRO se présente
comme suit33 :
Actionnaire principal Actionnaire intermédiaire
Actionnaire directe Titulaire
Banro corporation(Canada)
Banro Group(Barbados) Limited
Twangiza Mining SARL
Twangiza(Barbados) Limited
29 Carte administrative de la chefferie de Luhwindja : Luciga
l'un des grands groupements dans la chefferie de Luhwindja où la
société Twangiza Mining est construite et fonctionne
normalement.
30 Banro Corporation, Rapport sur le développement durable
2014 : une approche tous azimuts de la durabilité, page 2. Disponible
sur
www.banro.com
31 Dictionnaire français encarta 2012.
32www.banro.com
in Banro, rapport de durabilité de l'entreprise pour 2012, Page 2.
33 Banro in Annual Information Form, 2013, page 4
27
II. description des communautés affectées
par les activités du projet Twangiza Mining.
Les communautés affectées par le projet TWANGIZA
MINING sont essentiellement constituées des habitants de la chefferie de
Luhwindja, située dans le territoire de Mwenga dans la Province du Sud
Kivu. La chefferie de Luhwindja s'étend sur une superficie de 183 Km2
avec une population estimée à 93.147 habitants34.
La chefferie de Luhwindja comprend neuf groupements dont le
groupement de Luciga où la société Twangiza Mining
réalise ses activités d'exploitation minière
aurifère. Du point de vue démographique, le groupement de Luciga
a une population de 17.907 dont 3.591 hommes majeurs, 3.833 femmes majeures,
5.362 jeunes garçons et 5.121 jeunes filles35.
Luciga, comme les huit autres groupements de Luhwindja, est
une zone montagneuse. Avant l'arrivée de TWANGIZA MINING, quatre
activités de subsistance se pratiquaient dans ce groupement à
savoir, l'exploitation minière artisanale (majoritairement
pratiquée par les jeunes dans le site de Mbwega, endroit où est
actuellement implantée l'usine de Twangiza Mining), l'élevage du
gros bétail (pratiqué par les hommes les plus âgés
dans de vastes pâturages au Sud et Nord-Est à la frontière
avec les chefferies Bafulero, Ngweshe et Kaziba), l'agriculture et le petit
commerce (pratiqués par les femmes). L'arrivée de la
société Twangiza Mining dans la chefferie de Luhwindja est
intervenue en 2004 dans un contexte de conflit de gestion du pouvoir coutumier
entre le jeune frère biologique du feu Mwami Philémon NYALUHWINJA
(assassiné en France en 2006) et sa belle-soeur, la veuve du
défunt Mwami désignée par les services étatiques
comme régente pour son fils encore mineur d'âge à
l'époque. Ce conflit était à la base de la division des
communautés locales en deux camps. Ce conflit se trouve exacerbé
du fait que le frère du Mwami ne voulait pas de la présence de la
société dans le milieu alors que sa belle-soeur, régente
du pouvoir, y était favorable. Actuellement, les activités du
projet TWANGIZA MINING affectent directement 6 villages du groupement Luciga
qui sont : Bigaja, Luciga (Goné), Buhamba, Lwaramba, Nyora (Namihombo)
et Cibanda Ier. Les populations jusque-là délocalisées
vers le site de Cinjira sont celles des villages Nyora et Cibanda Ier,
spécialement celles des sous villages de Namihombo, Buyumba, Kaliba et
Bushigi.
34 Chefferie de Luhwindja, Rapport du recensement de 2013 de la
chefferie de Luhwindja
35 Statistiques récoltées auprès du
secrétariat de la Chefferie.
28
Les habitants de ces quatre autres villages (Bigaja, Luciga,
Buhamba, Lwaramba) peuvent être délocalisés à tout
moment parce que l'entreprise TWANGIZA MINING avait effectué des
sondages dans leurs concessions lors de la prospection. Pour les
communautés locales réinstallées à Cinjira,
l'activité de subsistance est l'exploitation minière artisanale
dans un petit site minier qu'ils ont découvert après leur
déplacement. Ils appellent ce site minier MAKIMBILIO qui signifie «
lieu de refuge ».
Une autre activité qui pouvait être envisagée
c'est l'agriculture et l'élevage, mais ils n'ont pas encore eu de terres
arables malgré la promesse qui leur avait été faite par le
Chefferie. Dépourvus d'infrastructures sociales de base pleinement
opérationnelles comme le marché, le centre de santé, les
habitants de Cinjira sont confrontés à des difficultés
sérieuses et des cas de mal nutrition commencent à y être
enregistrés, les prédisposant aux diverses maladies. De plus, le
site de Cinjira ne dispose pas d'écoles secondaires.
II. Impacts du projet Twangiza Mining sur le cadre de vie
des communautés
locale
? Des impacts positifs du projet Twangiza
Mining.
La présence de BANRO corporation à travers sa
filiale de TWANGIZA MINING a produit un effet de boomerang sur, non seulement
l'environnement physique de Luhwindja, mais aussi sur son environnement
socio-économique et culturel.
Au cours du processus de son installation, la compagnie a
réussi à rendre praticable la route de Bukavu vers Luhwindja qui
était devenue impraticable depuis plusieurs années. L'entreprise
a accompli plusieurs réalisations sociales dans la chefferie de
Luhwindja et ailleurs dans la province du Sud Kivu, notamment dans les domaines
de la santé et de l'éducation comme :
- La réhabilitation de l'hôpital d'IFENDULA ainsi
que l'offre d'une ambulance
- La réhabilitation/construction de sept écoles
dans la chefferie de LUHWINJA,
- La construction du marché de NABUNTALAGA et de
LUBANDA,
- La construction des stations de captage et d'adduction d'eau
dont NAMALA,
- Les bourses octroyées aux élèves terminant
leurs études secondaires avec la mention distinction
- L'appui financier fourni aux enseignants de certaines
écoles (Ecole Primaire Chiburhi, institut NALUHWINJA, EP BIGAJA, Ecole
Primaire Mwana, Institut LUCIGA...).
29
- Prêts à intérêts à quelques
entrepreneurs locaux à travers la Société
Financière des Grands Lacs (SOFIGEL),
- L'alphabétisation des adultes et la création
de certains emplois en faveur des communautés tels que le cartonnage
manuel, le gardiennage et la sécurité routière.
- Le financement du processus de réinsertion
socio-économique des creuseurs artisanaux à travers les petits
projets de développement/entreprises avec l'accompagnement de la
société financière d'investissement des grands lacs
SOFIGEL.
Certaines de ces réalisations sont exécutées
par la Fondation Banro, agence de Banro Corporation chargée du
développement des communautés dans les domaines de la
santé, de l'éducation, des infrastructures et opportunités
d'emploi.
D'autres activités plus spécifiques telles que
le financement des actions de plaidoyer, la création d'un fond
spécial d'assistance humanitaire en cas de désastre et
l'approvisionnement en électricité ont été
prévues. Parmi ces prévisions, les unes ont été
réalisées à la satisfaction de la population et d'autres
pas encore. Les communautés bénéficiaires des
réalisations sociales positives énumérées à
la section précédente ont exprimé leur satisfaction et ont
reconnu la contribution de ces réalisations à
l'amélioration de leur cadre de vie.
? Des impacts négatifs du projet Twangiza
Mining.
Outres les réalisations positives susmentionnées,
les activités du projet TWANGIZA
MINING ont été à la base d'impacts
négatifs.
Parmi les impacts, il y a notamment :
- l'occupation de grands espaces de terres arables qui
empêche les communautés de
pratiquer normalement les activités agro-pastorales
provoquant ainsi une crise alimentaire
dans la chefferie ;
- la pollution de l'environnement ;
- le chômage ;
- la précarité/instabilité des emplois des
membres des communautés locales ;
- la perte des valeurs culturelles ;
- la baisse du niveau de vie ;
- la division au sein de la communauté ;
- les mauvaises conditions de vies des membres des
communautés relocalisées à Cinjira.
30
1. Impacts lies au processus de délocalisation
des communautés locales.
A l'issue des travaux d'exploration de l'entreprise TWANGIZA
MINING, il s'est avéré que le gisement du minerai d'or est
situé dans la zone habitée par les communautés locales des
villages de Nyorha, particulièrement du sous village de Mbwega. Ainsi,
l'entreprise était confrontée aux défis de la
délocalisation de ces communautés en vue de construire les
installations d'exploitation de la mine.
La majorité des communautés locales
déclarent qu'elles n'étaient pas suffisamment
éclairées sur le processus de la délocalisation et de la
succession des étapes y relatives. Elles poursuivent en disant que la
société se contentait de contacter une poignée de
personnes avec lesquelles elle collaborait mais qui ne relayaient pas
l'information comme il se doit aux communautés locales.
Dans sa note des réponses aux questions adressées
par l'équipe de recherche, l'entreprise a indiqué les 8
étapes qu'elle affirme avoir suivies dans le processus de
délocalisation des communautés affectées.
Ces 8 étapes ont comporté 36 :
La consultation - information.
- Le choix du site de relocalisation par les
bénéficiaires.
- Evaluation conjointe et transparente du patrimoine.
- Désintéressement des personnes affectées
par l'entreprise et signature du document de
paie dont copie à la chefferie, à Twangiza Mining
et à la personne affectée.
- L'acte de déménagement (français et
Swahili) contresigné par la personne délocalisée et
Twangiza Mining à travers le Forum communautaire.
- Le visa de l'Etat congolais à travers le Chef de Poste
d'Encadrement Administratif.
- Délais accordé au ménage pour
déménager.
- Enfin la relocalisation proprement dite.
Le processus de délocalisation est ainsi
subdivisé en 5 étapes essentielles ci-après :
1) l'exploration d'alternatives à la relocalisation,
2) le processus d'information, de consultation et de choix du
site de réinstallation,
3) le processus d'indemnisation et de relocalisation des
communautés,
36 Rapport sur les investissements miniers de BANRO,
p20
31
4) l'usage de la force dans le processus d'évacuation des
communautés et
5) les voies de recours pour les cas de réclamations.
III. ORGANIGRAMME DE TWANGIZA MINING
La société TWANGIZA MINING SA organise ses
activités dans plusieurs départements de
recherches subdivisés parfois à leurs tours en
différentes sections tel qu'illustre l'organigramme ci-après :
GENERAL MANAGER
ORGANIGRAMME DE TWANGIZA MINING SA
OFFICER ADMINISTRATION
OPERATINS MANAGER MINING
OPERATING MANAGER PROCESSING
MANAGER SUSTAINABILITY
MANAGER FINANCE
SUPERINTENDEN T CIVIL
SUPERINTENDENT SECURITY
MANAGER MINING
SUPERTENDENT MINIG
SUPERTENDENT FLEET
MAINTENANCE
|
SUPERTENDENT MINING TRAINING
MANAGER MRM
SUPERINTENDENT MINE
CHIEF MINE LOGIGEST
SUPERINTENDENT RESSOURCES
SUPERINTENDENT EXPLORATION
MANAGER
SUPERINTENDENT PLANT MAINTENANCE
SUPERINTENDENT PREOCESS
CHIEF METALLURGY
SUPERINTENDENT ASSAY LAB SGS
SUPERINTENDENT CR
SUPERINTENDENT ENVIRONNEMENT
SUPERINTENDENT SAFETY
SUPERINTENDENT FINANCIAL ACCOUNTING
SUPERINTENDENT MANAGEMENT ACCOUNTING
SUPERINTENDENT SUPPLY
SUPERINTENDENT I.T
SUPERTENDENT SURVEY
33
1. DEPARTEMENT DE RESSOURCES HUMAINES
Les ressources humaines sont l'ensemble de pratiques mises en
oeuvre pour
administrer, développer, mobiliser les activités de
l'organisation. Ces ressources humaines
sont l'ensemble des collaborateurs de tous statuts appartenant
à l'organisation.
La gestion de ressources humaines intervient dans tous les stades
de la vie des collaborateurs
dans l'entreprise dont leur entrée et sortie.
Le département de ressources humaines est subdivisé
en plusieurs sections à savoir :
? Management and administration section : gestion de ressources
humaines
? La gestion de camp et de transport
? Industrials relations : relations industrielles
? HR training : formation et développement du personnel
1.1.GESTION DE RESSOURCES HUMAINES
La gestion de ressources humaines se charge de la diffusion et
de l'application de la législation au sein de la société.
Il est chargé également chargé de recrutement, de la
formation et de la sélection des travailleurs sur les contenues des
textes officiels propre à l'organisation BANRO. La section
d'administration s'occupe des activités suivantes :
Gérer les dossiers du personnel, calculer les jours de
congé, calculer les salaires des agents gérer les contrats de
travailleurs, calculer les avances sur salaire, recevoir les courriers et y
répondre, recruter les agents, donner les mains d'oeuvre à la
société, vérifier les documents pour la
société, ...
A. ENGAGEMENT D'UN NOUVEL AGENT
Pour engager un agent on doit se rassurer que son poste a
été budgétisé par l'entreprise, s'il l'est, le
département de ressources humaines rempli une fiche de recrutement,
après le recrutement on envoie la demande au ressources humaines
où l'on vérifie si l'employé est budgétisé,
on regarde si on a des matériels à sa disposition
c'est-à-dire on a prévu le salaire à lui donner et c'est
le chef du département qui le fait.
Lors du recrutement, on écrit une offre d'emploi,
après la fiche est approuvée par les ressources humaines, on
passe la commande à l'ONEM et après on fait une réunion
où l'on est en train de recevoir les lettres de motivations et on fait
la compilation où l'on regarde qui a tous les critères
exigés et après on fait appel à ceux qui ont
déposés leur lettres de
Les manoeuvres sont des agents qui ont 18 jours de
congés annuels et sont reparties en quatre catégories :
34
motivations pour passer le test pas écrit mais orale
appelé « interview », après interview on choisit le
candidat selon ce qu'il a dit et en fin on lui fait appel pour les conditions
du travail, avant que le nouvel agent soit engagé il doit avoir une
attestation médicale délivré par le médecin,
après l'engagement on lui demande la lettre de l'ONEM et puis on le
déclare à la CNSS.
Quand le travailleur est déjà engager, il doit
constituer un dossier en y mettant sa demande d'emploi, la photocopie de sa
carte d'identité ou son passe port pour un expatrié, des copies
des attestations de services rendus, acte de mariage s'il est marié,
actes de naissances des enfants s'il en a et une fiche de composition
familiale.
Le dossier d'un personnel est l'élément le plus
important dans le milieu professionnel.
Lorsqu'on veut faire monter de grade à un agent, on
doit toujours regarder dans son dossier pour savoir son comportement s'il
mérite de faire bien le travail qu'on veut lui confier et s'il est
responsable.
B. CLASSEMENT DE DOSSIERS
Le classement est une opération de rangement
méthodique coordonne qui consiste à disposer les matériels
et les pièces en tenant compte d'un certain nombre de
caractéristiques.
Pour classer les dossiers il existe plusieurs méthodes
de classement : classement alphabétique, numérique,
alphanumérique, géographique, idéologique, chronologique,
décimal.
Les dossiers du personnel sont classés selon le
classement alphabétique de noms mais pas selon l'ordre
alphabétique de département
C. JOURS DE CONGES
L'Etat a prévu trois catégories de travailleurs
:
- Les manoeuvres
- Les maitrises et
- Les cadres
? Les manoeuvres
35
> Le manoeuvre spécialisé (MS) qui commence de
MS1 jusqu'à MS5
> Ouvrier semi qualifié (OSQ) qui commence d'OSQ1
jusqu'à OSQ4
> Ouvrier qualifié (OQ) qui commence d'OQ1
jusqu'à OQ4
> Ouvrier hautement qualifié(OHQ) qui commence d'OHQ1
jusqu'à OHQ6
+ Les maitrises
Les maitrises sont des agents qui ont 21 jours de congés
annuels et commencent de M1 jusqu'à M9
+ Les cadres
Les cadres sont des employés qui ont 26 jours de
congés annuels et sont divises en deux groupes :
Les cadres qui commencent de C1 jusqu'à C9 et les
cadres de direction qui commencent de CD1 jusqu'à CD4
Pour bien organiser le travail, la société
Twangiza Mining a instauré le système de 7-3 qui signifie 7
semaines sur site et 3 semaines de congés pour les expatriés et
les étrangers
N.B : après chaque cinq (5) ans de services, les jours
de congés des employés augmentent de 2 jours.
D. CALCULS DES HEURES SUPPLEMENTAIRES
La loi a fixé la durée maximale du travail
à 8h par jour, les heures au-delà de cette durée
légale sont des heures supplémentaires, qui donnent droit
à une majoration de salaire. Cette majoration s'établi :
> 30 % pour les deux premières heures au-delà
de 48 heures hebdomadaires > 60 % pour les heures suivantes et
> 100 % (un double salaire) pour les heures de dimanches et
les jours fériés légaux.
E. CALCULS DE SALAIRES
Le salaire est calculé en fonction du temps
presté augmenté des avantages reçus telles que les primes,
les gratifications, les allocations familiales, les heures
supplémentaires, ... on déduit les retenues sur salaire telles
que les QPP, QPO, INSS et les autres avantages reçus en natures
36
1.2.GESTION DE CAMPS ET DE TRANSPORT
A. Gestion de camps
Seul les contractés résident dans le camp et on les
loge selon les travails qu'ils font. Les contractés sont des agents dont
leur noms ne sont pas venus de la chefferie. Dans la gestion de camp, il y a le
logement et le repas :
a) Le logement
Pour loger un agent on doit se rassurer que la chambre dans
laquelle on veut le loger dispose de la lumière, de l'eau chaude et
froide, du savon, de l'essuie-mains, lit est bien arrangé, la
télévision s'allume, le câble internet y est.
b) Le repas
Tout agent a droit au repas mais il est reparti en trois
catégories :
Il y a des agents qui ont un seul repas par jour, il y a ceux
qui ont deux repas par jour et il y a
ceux qui en ont trois selon leur travail et leu
résidences.
En ce qui concerne le repas, les chargés de la gestion de
camp et de transport ont des taches
suivantes :
- La supervision de la cuisine ATS : contrôle de la
qualité et de la quantité de la nourriture ;
- Veuille aux heures de l'ouverture et de la fermeture du
restaurant ;
- Swaper les numéros de badges des agents : pour avoir
accès au repas, on doit avoir son
badge et on doit le swaper pour manger et celui qui n'en a pas
n'a pas droit d'accéder au
repas ;
- Vérifier si les agents ont étaient bien servis
;
- Vérifier les meals sheet chaque semaine ;
- Contrôler le junior et le senior restaurant
- Dans le junior restaurant, on y fait la cuisine locale
où il n'y a pas mélange de beaucoup de
produit
- Dans le senior restaurant, on y fait la cuisine blanche
où l'on fait le mélange de beaucoup de
produit et beaucoup d'épices.
c) Camps
Dans les camps sont logés par les agents de Twangiza et
sont logés selon leur travail et leur lieux d'habitations. Pour cela les
chargés sont appelé à y faire des tours comme suit : - Le
matin pour vérifier si les chargés de faire la propreté de
chambres les ont bien fait ;
37
- Le soir pour vérifier ce que les travailleurs qui
étaient chargés de nettoyer les camps avaient fait.
1.3.GESTION DE TRANSPORTS
La société a mis à la disposition de ses
agents des moyens de transports pour leur déplacement.
Pour ça, on a mis des immobiliers et des mobiliers des
ressources humaines que les chargés de transport doivent
gérer.
Il y a des gros bus pour le déplacement des personnels
Twangiza-Bukavu et Bukavu Twangiza et les LV pour le déplacement de
personnel quittant leur habitation pour le lieu du travail et les lieux du
travail pour leur habitation.
Les points de départ sont fixés comme suit : -plant
site -Lubanda et Lubanda-plant site -Plant site-Birhala et Birhala-plant site
-Plant site - Mulambi et Mulambi-plant site
On veuille le jour de l'entretien de véhicules de
ressources humaines et on fait la supervision des chauffeurs poids lourd et
poids léger.
1.4.RELATIONS INDUSTRIELLES
Les relations industrielles c'est la section qui gère
les agents et leurs problèmes. Cette section s'occupe de la discipline
au sein de la société.
Les agents qui ne respectent pas les normes ou
règlements de la société sont soumis à des
sanctions disciplinaires, pour sanctionner un agent, on doit se rassurer qu'il
a fait ce qui n'est pas autorisé par la société et le plus
souvent on utilise le document de base appelé « code du travail
».
Avant de sanctionner un agent il faut qu'il y soit une faute, il
faut que la faute soit connue par les relations industrielles, on fait appel
à cet agent qui a commis la faute pour lui demander s'il est vrai qu'il
a commis cette faute, on vérifie si réellement il a commis cette
faute puis on lui fait une demande d'explication ou il s'explique verbalement
ou par écrit. Pour sanctionner il y a deux éléments
à suivre :
la conduite de l'agent et la gravité de la faute
38
Pour les agents qui ne respectent pas les codes du travail et les
règlements de la société, il y a des sanctions que la loi
a prévis pour eux :
y' Le blâme : est prévis pour un agent qui fait des
fautes léger pour sa première fois (avertissement écrite
qui va dans le dossier du personnel)
y' La réprimande : c'est la lettre d'un dernier
avertissement dont l'objet est connu y' La mise à pieds : on demande
à l'agent de rester à la maison pour un temps
y' Le licenciement : est donné à un agent qui n'a
pas compris les petites sanctions qu'on lui donner et/ou qui a fait une faute
lourde.
N.B. il y a des fautes auxquelles on ne donne pas des
avertissements mais on passe directement au licenciement
En bref, les relations industrielles ont les taches de
gérer la discipline, gérer les relations de partenaires,
échanger avec les contractants, conseiller.
1.5.GESTION DE STOCK
Dans le stock on garde tous les matériels dont
l'utilisateur aurait besoin. Le stock est acheté pour mettre en
provision les matériels dont les utilisateurs auront besoin pour
remplacer le remplacement de certaines pièces qui s'usent sur les
machines et pour d'autres utilisations.
Pour avoir un stock de matériels on doit acheter et pour
le faire on doit se rassurer que dans le stock a diminué jusqu'au stock
minimal pour passer une commande au fournisseur et ce dernier envoie les
matériels accompagné par le bon de livraison.
Lorsque les matériels arrivent à la destination, on
doit les réceptionner dans la zone de réception où l'on
vérifie si le bon de livraison et conforme au bon de commande.
Pour réceptionner les matériels, on doit avoir des
documents à comparer :
-La liste de colisage ou packing list
-La facture
-Le bon de commande ou bordereau d'expédition pour le
fournisseur local
Après vérification de marchandises, on leur cherche
des locations et on les crée des items code pour leur localisation en
cas de besoin.
Les matériels sont utilisés selon leur nature et
leur utilité tout en respectant les méthodes de safety. On met
les matériels lourd en bas pour éviter des incendies et ceux qui
sont léger en haut.
39
Chaque article du magasin a son item code et son part number
qui les identifie et aucun article ne peut avoir l'item code de l'autre.
Chaque rangé a sa localisation qui permet de monter la
rangé auquel on peut trouver chaque article.
Pour rechercher un article au magasin on le retrouve à
l'aide de son item code et sa localisation. A la réception de
matériels on se base sur la description, la quantité et l'item
code, à la réception on fait la combinaison de bon de commande,
bon de livraison et la facture.
Chaque article pourra franchir la réception pour aller
aux locations lorsque le récepteur est déjà rassuré
que sa commande a été bien passée.
Lorsqu'un utilisateur vient chercher des pièces, il
doit venir avec le bon de commande qui contient la description de la
pièce, l'item code et la quantité de pièces à
retirer, alors les storemen leur livrent les matériels, celui qui a
livré et celui qui a retiré les matériels signent et puis
le document est donné au bureau pour enregistrer la sortie dans le
système.
Lors de l'inventaire, on vérifie si la quantité
des matériels qui sont dans le magasin est conforme à la
quantité des matériels qui sont dans le système.
40
TROISIEME CHAPITRE. : PRESENTATION DES RESULTATS III.1.
Données socio démographiques
Tableau 1 : Présentation des enquêtés
selon l'âge, le sexe, l'état civile et le pays
d'origine.
Age
Variables
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
20-25 ans
|
10
|
12,5
|
26-30 ans
|
26
|
32,5
|
31-40 ans
|
19
|
23,8
|
41-50 ans
|
16
|
20,0
|
51-60 ans
|
9
|
11,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Sexe
|
|
|
Masculin
|
61
|
76,3
|
Féminin
|
19
|
23,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Etat-civil
Marié
|
55
|
68,8
|
Célibataire
|
19
|
23,8
|
Divorcé(e)
|
3
|
3,8
|
Veuf (ve)
|
3
|
3,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Pays d'origine
RDC
|
71
|
88,8
|
Etranger
|
9
|
11,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Source : nos enquêtes sur terrain et analyses
par SPSS V20
Il ressort de ce tableau que la majorité de nos
enquêtés (31,3%) avaient un âge compris entre 26 à 30
ans, le sexe masculin prédominait à 76,3%, ils étaient en
majorité mariés (68,8) et originaires de la RD Congo (88,8).
41
III.2. Profil professionnel
Tableau 2 : Présentation des enquêtés
selon le niveau d'étude, le domaine de formation, le secteur
d'activité, l'ancienneté et le moment de travail.
Niveau d'étude
Variables
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Primaire
|
7
|
8,8
|
Secondaire
|
36
|
45,0
|
Supérieur (Universitaire)
|
37
|
46,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Domaine de formation
Géologie
|
9
|
11,3
|
Economie
|
6
|
7,5
|
Management
|
4
|
5,0
|
Autres
|
37
|
46,3
|
Mécanique
|
24
|
30,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
Secteur d'activité
Exploration
|
11
|
13,8
|
Exploitation
|
24
|
30,0
|
Administration
|
45
|
56,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Ancienneté
moins d'un an
|
2
|
2,5
|
1 à 5 ans
|
46
|
57,5
|
6-10 ans
|
32
|
40,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
Moment de travail
Occasionnellement
|
18
|
22,5
|
Chaque jour
|
62
|
77,5
|
Total
|
80
|
100,0
|
Source : nos enquêtes sur terrain et analyses
par SPSS V20
Ce tableau nous montre que 46,3% de nos enquêtés
avaient un niveau d'étude supérieur, travaillants en majeure
partie soit 56,3% dans l'administration (RIT), 57,5% travaillent chez BANRO
depuis 1 à 5 ans, enfin, la majeure partie sont employés chaque
jour soit 77,5%.
-
42
III .3. Recrutement et engagement
Tableau 3 : Réponses des enquêtés sur
le processus de recrutement
Q. Les offres sont-elles publiées à la
société Banro?
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
69
|
86,3
|
Non
|
11
|
13,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. comment aviez-vous été au courant de
l'offre d'emploi de la société Banro
Media
|
9
|
11,3
|
Affiche
|
3
|
3,8
|
Téléphone
|
54
|
67,5
|
Agent de la société
|
14
|
17,5
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Comment avez-vous été engagé
?
Dépôt du dossier
|
10
|
12,5
|
Sélection et affiche
|
17
|
21,3
|
Test écrit et affiche
|
46
|
57,5
|
Interview et affiche
|
4
|
5,0
|
Autre
|
3
|
3,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Comment appréciez-vous la procédure de
recrutement ?
Objective
|
63
|
78,8
|
Subjective
|
17
|
21,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Source : nos enquêtes sur terrain et analyses
par SPSS V20
Il ressort de ce tableau que la majorité de nos
enquêtés soit 86,3% reconnaissent que les offres sont
publiés. Le téléphone est le moyen par lequel ils en sont
au courant (67,5%).
Plus de la moitié soit 57,7% ont été
engagé après un test écrit et l'affichage des
résultats.
78,8% de nos enquêtés reconnaissent que la
procédure d'engagement au sein de la compagnie BANRO est objective.
? Objectif :
- On regarde les compétences
- On cherche ceux qui sont du domaine
? Subjectif
- Ce sont les connaissances qui priment
43
Tableau 4 : Modalités au cours du processus
d'engagement
Q. Aviez-vous été soumis à une
période d'essai ?
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
77
|
96,3
|
Non
|
3
|
3,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Aviez-vous bénéficié du coaching
lors de votre engagement ?
Oui
|
73
|
91,3
|
Non
|
7
|
8,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Aviez-vous signé un contrat ?
Oui
|
72
|
90,0
|
Non
|
8
|
10,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Type de contrat
Contrat à durée déterminée
|
9
|
12,5
|
Contrat à durée indéterminée
|
63
|
87,5
|
Total
|
72
|
100,0
|
Source : nos enquêtes sur terrain et analyses
par SPSS V20
Ce tableau nous montre que la majorité 96,3% de nos
enquêtés ont été soumis à une période
d'essai et ont bénéficié d'un coaching91, 3% lors de leur
engagement. Une large majorité a signé un contrat (90%) de type
indéterminé dans la plupart des cas (87,5%).
? Certains ont bénéficié du coaching parce
qu'ils devaient recevoir des instructions de la part des
expérimentés quant à un nouveau travail d'autres n'en
n'ont pas bénéficié parce qu'ils ont été
recommandés pour des postes bien déterminés.
? nombreux n'ont pas signé de contrats parce qu'ils sont
journaliers
? La majorité est soumise à une période
d'essai de 3 mois Si non parce qu'ils ne sont pas liés par un contrat
Tableau 5 : Réponses des enquêtés sur
le poste par rapport à la formation, le principe de méritocratie
et la qualité de l'intégration lors de l'engagement.
Q. Le poste que vous occupez cadre-t-il avec votre
domaine de formation ?
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
72
|
90,0
|
Non
|
8
|
10,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Estimez-vous que le principe de la méritocratie
règne au sein de BANRO ?
Oui
|
77
|
96,3
|
Non
|
3
|
3,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Qualité de l'intégration lors de
l'engagement
44
Bonne
|
76
|
95,0
|
Mauvaise
|
4
|
5,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
Source : nos enquêtes sur terrain et analyses
par SPSS V20
De ce tableau nous constatons que majorité de nos
enquêtés (90%) ont estimé occuper un poste qui cadre avec
leur domaine de formation ; 96,3% estiment que le principe de
méritocratie règne au sein de la société BANRO ;
95% ont déclaré que la de l'intégration lors de
l'engagement était bonne.
? Le poste ne cadre pas avec le domaine parce qu'on a
affecté à une fonction pour laquelle il n'a pas été
formé.
III.4. Conditions de travail
Tableau 6: Réponses de enquêtés par
rapport aux conditions de travail Q. Comment appréciez-vous les
conditions de travail ?
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Très bonne
|
5
|
6,3
|
Bonne
|
70
|
87,5
|
Mauvaise
|
5
|
6,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Source : nos enquêtes sur terrain et analyses
par SPSS V20
De ce tableau nous remarquons que la majorité de nos
enquêtés (87,5%) travaillent dans des bonnes conditions.
? Bonnes parce qu'ils ont un horaire précis de travail,
tout est programmé. ? Mauvaises surtout pour les opérateurs qui
travaillent dans l'exploitation, leur temps de repos n'est pas
programmés et travaillent chaque jour.
III.5. Rémunération
Tableau 7 : Réponses des enquêtés par
rapport à la politique salariale
Q. Votre salaire vous permet-il de nouer sans
difficultés les deux bouts du mois ?
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
75
|
93,8
|
Non
|
5
|
6,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. percevez-vous votre salaire à temps
?
Oui
|
78
|
97,5
|
Non
|
2
|
2,5
|
Total
|
80
|
100,0
|
45
Q. Bénéficiez-vous d'autres avantages
?
Oui
|
80
|
100,0
|
Non
|
00
|
00,00
|
Total
|
83
|
100,0
|
Si oui, lesquels ? Réponses fréquents : le
soin de santé, transport, allocations familiales, treizième
mois,...
De ce tableau précédant, nous remarquons que la
majorité des employés (93,8%) ont un salaire qui leur permet de
nouer les deux bouts du mois, 97,5% perçoivent leur salaire à
temps et 100% bénéficient des avantages.
III.6. Relations
Tableau 8 : Réponse des enquêtés par
rapport aux relations dans l'entreprise
Relations entre subalternes et
hiérarchie
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Très bonnes
|
3
|
3,8
|
Bonnes
|
41
|
51,3
|
Mauvaises
|
29
|
36,3
|
Très mauvaises
|
7
|
8,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Relations entre agents
Bonnes
|
77
|
96,3
|
Mauvaises
|
3
|
3,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Etes-vous associés à la prise de
décision ?
Oui
|
15
|
18,8
|
Non
|
65
|
81,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Ce tableau nous montre que plus de la moitié de nos
enquêtés soit 51,3% ont affirmé que les relations entre
subalternes et hiérarchie sont bonnes, la majorité soit 96,3% ont
affirmé que les relations entre agents étaient bonnes.
La majorité de nos enquêtés (81,3%) ont
répondu ne pas être associés à la prise des
décisions.
46
III.7. formation, évaluation et
promotion
Tableau 9 : réponse des enquêtés sur
la formation, l'évaluation et la promotion Q.
Bénéficiez-vous des formations ?
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
77
|
96,3
|
Non
|
3
|
3,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Si oui, comment appréciez-vous la politique de
formation ?
Très bonnes
|
2
|
2,6
|
Bonnes
|
75
|
97,4
|
Total
|
77
|
100,0
|
Q. Etes-vous évalué
régulièrement ?
|
Oui
|
77
|
96,3
|
Non
|
3
|
3,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Si oui, comment appréciez-vous la politique
d'évaluation ?
|
Bonnes
|
61
|
79,2
|
Mauvaises
|
16
|
20,8
|
Total
|
77
|
100,0
|
Q. Comment appréciez-vous la politique de sanction
après évaluation ?
Objective
|
71
|
88,8
|
Subjective
|
9
|
11,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Comment appréciez-vous la politique de
promotion
|
Objective
|
52
|
65,0
|
Subjective
|
28
|
35,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
Ce tableau nous renseigne que 96,3% de nos enquêtés
ont affirmé bénéficier des formations ; 97,4% d'entre eux
estiment que la politique de formation au sein de la société
BANRO est bonne. 96,3% ont affirmés être évalués
régulièrement ; 79,2% d'entre eux estiment que la politique
d'évaluation est bonne.
La majorité de nos enquêtés soit 88,8 % ont
estimé objective la politique de sanction après évaluation
;
La politique de promotion quant à elle a été
estimé objective par 65% de nos enquêtés contre 35% qui
l'ont estimé subjective.
47
III.8. Réponses des enquêtés sur les
conflits et leur gestion dans l'entreprise.
Tablea10 : gestion des conflits
? Les conflits fréquents sont les
suivants :
- les fausses accusations que les agents portent contre
eux-mêmes- le refus des paysans de prendre leurs terres
III.9. Licenciement
Tableau 11: Réponses des enquêtés sur
le licenciement Avez-vous déjà assisté au cas de
licenciement ?
Q. Assistez-vous au cas de conflit professionnel
?
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
75
|
93,8
|
Non
|
5
|
6,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Comment appréciez-vous la politique de gestion
de conflit ?
Très bonnes
|
8
|
10,3
|
Bonnes
|
46
|
59,0
|
Mauvaises
|
22
|
28,2
|
Je ne sais pas
|
2
|
2,6
|
Total
|
78
|
100,0
|
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
73
|
91,3
|
Non
|
7
|
8,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Si oui, la procédure est-elle respectée
?
Oui
|
30
|
36,1
|
Non
|
47
|
56,6
|
Total
|
77
|
92,8
|
Ce tableau nous renseigne que 91,3% des travailleurs ont
déjà assisté au cas de licenciement, 56,6% disent que la
procédure de licenciement est respectée.
III.10. Sécurité sociale
Tableau 12 : affiliation des agents à la
sécurité sociale Q. Etes-vous affilié à la CNSS
(Ancienne INSS) ?
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
80
|
100,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
De ce tableau, nous constatons que 100% des agents de la
société Banro sont affiliés à la CNSS.
48
Ce tableau nous montre que 100% des agents de la
société Banro affirme que cette dernière a une bonne
politique de motivation. Quant à la fidélité, 91,3%
restent fidèle à leur société et
III.11. Syndicat
Tableau13 : Réponse des enquêtés sur
la présence et le rôle du syndicat Q. Avez-vous un syndicat
?
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
76
|
95,0
|
Non
|
4
|
5,0
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Si oui, joue-t-il pleinement son rôle
?
Oui
|
55
|
68,8
|
Non
|
25
|
31,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
Ce tableau nous montre que 95% des agents ont un syndicat et
68,8% affirment que le syndicat joue bien son rôle.
? Le syndicat ne joue pas pleinement son rôle parce qu'ils
ne plaident pas favorablement pour les causes des agents.
Tableau : Motivation des agents, fidélité à
l'institution et efficacité de la gestion des ressources humaines
III.12. Motivation et appréciation des
agents
Tableau 14 : Réponses des enquêtés
sur la politique de motivation et l'appréciation des
enquêtés.
Q. La société Banro a-t-elle une bonne
politique de motivation de ses agents ?
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
80
|
100,0
|
Non
|
0
|
0,00
|
Vous sentez-vous fidèle à votre institution
?
Oui
|
73
|
91,3
|
Non
|
7
|
8,8
|
Total
|
80
|
100,0
|
Q. Comment appréciez-vous la gestion des
ressources humaines de votre institution. Est-elle efficace ?
Oui
|
23
|
28,8
|
Non
|
57
|
71,3
|
Total
|
80
|
100,0
|
49
71,3% disent que la gestion des ressources humaines au sein de la
société Banro n'est pas efficace.
Les raisons les plus fréquentes qui ont été
avancées par nos enquêtés sont entre autre :
? Il y a une bonne politique des motivations parce que quand la
production augmente le salaire de chaque agent aussi augment mais aussi le
13e mois est perçu à la fin de
chaque année et une fête est organisée pour
cela.
? Les agents sont fidèles à leur travail parce
qu'ils bénéficient de beaucoup d'avantages et leur travail est
stable.
? Les agents ne sont pas fidèles à cause des
perturbations d'emplois qui se remarquent vue le changement des structures de
la société.
Q! Quels sont les aspects sur lesquels la
société Banro doit encore focaliser son attention pour la
redynamisation de sa gestion des RH ?
Selon les agents, la société Banro doit beaucoup
veiller sur les relations entre la hiérarchie et les agents mais aussi
cette dernière doit faire participer les travailleurs à la prise
de décision et leur donner tous une même valeur.
Q! Avez-vous des suggestions à donner sur la
politique de gestion des ressources humaines de la société Banro
?
Sur une minorité des agents qui avaient des suggestions
à donner à la société Banro, en voici quelques-unes
:
- La société doit faire participer tout le monde
à la prise des décisions ; - Elle doit éviter d'être
subjective dans la promotion de ses agents ;
- Elle doit faire parvenir le salaire à temps pour une
catégorie des opérateurs ;
- Elle doit améliorer les conditions de travail pour
certains opérateurs.
50
CONCLUSION
Au terme de notre recherche qui portait sur « la
problématique de gestion des ressources humaines dans une entreprise
minière, cas de la société BANRO à Twangiza.»,
nous sommes partis de deux questions de recherche :
1. Existe-t-il une politique cohérente dans la gestion
des ressources humaines à la Société BANRO capable de
permettre une meilleure réalisation des objectifs assignés par
cette dernière ?
2. les agents sont-ils satisfaits par cette politique ?
Il nous sied aussi d'en rappeler les hypothèses qui
étaient les suivantes :
0. les agents de la société BANRO seraient à
majorité jeunes ;
1. la société BANRO aurait une bonne politique de
recrutement ;
2. la politique salariale de la société BANRO
serait adéquate et satisfaisante pour les agents ;
3. la société BANRO aurait une bonne politique
de motivation de ses agents et une bonne planification de gestion des
ressources humaines
Pour bien vérifier nos hypothèses et les traduire
en résultat, nous nous sommes servis des différentes
méthodes descriptives et statistiques et techniques documentaire,
d'interview et d'observation qui nous a aidés à confirmer nos
hypothèses, nous avons analysés nos données grâce au
logiciel statistique SPSS v20, ce qui nous a permis d'aboutir aux
résultats suivants :
- Les agents de la société BANRO sont en
majorité jeunes, la plupart avaient un age compris entre 26 à 30
ans.
- La politique de recrutement de la société
BANRO a été jugé bonne et objective. - La politique
salariale est efficace quant à la perception du salaire à temps
et la masse
salariale permettant à ses agents de nouer les deux
bouts du mois, en plus de cela, la
société offre d'autres avantages à ses
agents.
- La société BANRO a une bonne politique de
motivation de ses agents et ces derniers sont fidèles à leur
entreprise.
Ce travail a été subdivisé en quatre
chapitres hormis l'introduction et la conclusion : le chapitre premier a
été consacré à la revue de la littérature,
le deuxième était la présentation du milieu d'étude
et approche méthodologique, le troisième était
consacré à la présentation des
51
résultats et en fin le quatrième était la
discussion des résultats de l'enquête faite auprès des
agents de la société BANRO à Twangiza.
Ainsi, nous arrivons au terme de ce présent travail
scientifique. Nous ne prétendons pas avoir réalisé un
outil parfait aussi que mal mais les critiques et suggestions émises par
les différents lecteurs sont pour nous les biens venus.
52
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
> PERETTI, J.-.M. Gestion de Ressources Humaines, Ed.
Vuibert, Paris, 10è éd., 2002.
> MBILO, F. L'entreprise publique congolaise face au
défi du management moderne, Les presses de la société
des Editions Européennes, Bruxelles, 2002.
> SEKIOU et al. Gestion des Ressources Humaines, Ed. 4
L Inc., Montréal, 2è éd., 2001.
> PICHAULT, F. et NIZET, J. Les pratiques de Gestion des
Ressources Humaines, Editions du Seuil, Paris, 2000.
> ALBERTO, T. et COMBEMALE, P. Comprendre
l'entreprise, Ed. Nathan, Paris, 2è éd., 1999.
> DAYAN, A. Manuel de Gestion, Vol. I, Ed. Ellipses,
Paris, 1999.
> BUSSENAULT, C. et PRETET, M. Economie et Gestion de
l'entreprise, Ed. Vuibert, Paris, 2è éd., 1998.
> DUHAMEL, H. Stratégie et direction de l'entreprise,
(CLE)-27 bd de port - loyal - 75013 Paris, 1986.
> SUAVET, T. et THALVARD, R. La vie économique de
l'entreprise, Les éditions Ouvrières, Paris,
5è éd., 1984.
> REZSOHAZY, R. Théorie et critique des faits
sociaux, La renaissance du livre, Bruxelles, 1971.
> Statuts de Twangiza Mining du 2 mars 2002 à son
article 4.
> Rapport des travaux de révisitation des contrats
miniers, novembre 2007 ;
> CV GAUD, Prévoir l'emploi et gérer les
carrières individuelles, éd. d'organisation, Paris, 1987
> PINTO et Grawtz, méthode des sciences sociales
,4e édition, Dallaz, Paris 1971
> Rezsohazy, R, Théorie et critique des faits sociaux,
la renaissance du livre, Bruxelles, 1971
> SEKIOU et al. Gestion des Ressources Humaines, Ed.
4L Inc., Montréal, 2è éd., 2001
> PERROUX François « Pratique du management des
entreprises », 2005
> Rapport des travaux de révisitation des contrats
miniers, novembre 2007 ;
> Banro Corporation, Rapport sur le développement
durable 2014
> Rapport du recensement de 2013 de la chefferie de
Luhwindja
> Rapport sur les investissements miniers de BANRO
> Lexique de gestion 2005
> Dictionnaire français encarta 2012.
> Dictionnaire LAROUSSE
II. TFE
> Neema NKULUMBISHI, la gestion des ressources humaines au
Rescou environnement, paix et développement, TFC, ISP BKV 2013 ;
> KALITA KUBOTA Esther, gestion des ressources humaines
à l'institut d'Ibanda, TFC, ISP BKV, 2014 ;
> POLEPOLE MAKANGILA, la gestion des ressources humaines
au sein d'une coopérative et mutuelle d'épargne et de
crédit cas de la MECREBU, TFC, ISP BKV 2010 ;
> NTAKOBAJIRA KARHUBAKA, gestion des ressources humaines
et sa contribution à l'amélioration de la performance d'une
entreprise cas de l'hôpital général de
référence Dr RAU à CIRIRI, TFC, ISP BKV, 2014
53
> MAUWA IBUCWA, gestion des ressources humaines à
l'INPP ;
> MUMBERE KALWANA, gestion des ressources humaines à
la BCDC, ISP BKV, > Tarcisse KIPETE KITENGIE, processus d'embauche et
gestion des effectifs au sein
d'une entreprise cas de la société
minière de Katanga, S.O.M.I.K.A en RDC, TFC, ISS
LUBUMBASHI, 2011.
III. NOTES DE COURS ET SYLLABUS
> ANYEMU. J et CHARLES.S, syllabus de Gestion des Ressources
Humaines, G3 SCA/ISP Bukavu, 2013-2014.
> CHARLES.S, cours de Management des affaires, G2 SCA/ISP
Bukavu, 2017-2018. > MAKINDU, H. Cours de Gestion des Ressources Humaines,
G3 FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006
> VERHULOT A ; Cours d'économie de l'entreprise,
éd0. CRP, Kinshasa 1984
IV. WEBOGRAPHIE
1.
www.flexicadastre.com/dotnetnukerdc
2.
www.Banro.com
54
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADDRESSE AUX AGENTS DE LA SOCIETE
BANRO A TWANGIZA
Nous menons une recherche concernant « La
problématique de la gestion des ressources humaines dans une entreprise
minière, cas de la société BANRO à Twangiza »,
raison pour laquelle nous vous prions de nous aider à répondre
aux questions ci-après.
Pour ce faire, nous vous garantissons que vos réponses
données ne porteront aucunement atteinte à votre
personnalité et ne seront utilisées qu'à des fins purement
scientifiques.
En fin, nous vous remercions d'avance de votre
disponibilité et de votre apport pour la réalisation de notre
étude.
I. Identité de l'enquêté
1. Age : a) 20-25ans b) 26-30ans c) 31-40ans
51-60ans plus de 60 ans
|
d) 41-50ans
|
2. Sexe : a) Masculin
3. Etat-civil : a) marié(e)
|
b) Féminin b) célibataire
|
c)divorcé(e)
|
e) veuf (ve)
|
|
4. Pays d'origine :
5.
b) secondaire c) supérieur/universitaire
Secteur d'activité :
6. Poste occupé :
7. Niveau d'étude : a) primaire
d) Aucun niveau e) autre :
8. Domaine de formation
II. Questions proprement dites
1. Depuis quelle période travaillez-vous ici?
Je travaille ici depuis
2. A quel moment travaillez- vous ?
a) occasionnellement b) weekend seulement c) chaque jour
3. Les offres sont-elles publiées à la
société Banro?
4. comment aviez-vous été au courant de
l'offre d'emploi de la société Banro ?
a) Media
|
b) Affiche c) Réseaux sociaux
|
d) Téléphone
|
e) Par un agent de la société f) Autres à
préciser
5. Comment avez-vous été engagé ? (cochez
les étapes par lesquelles vous étiez passés)
a) Dépôt du dossier d) Interview et affiche
b) Sélection et affiche e) Autres à
préciser
c) Test écrit et affiche
6. Comment appréciez-vous la procédure de
recrutement de Banro ?
a) Objective b) Subjective
55
Pourquoi ?
7. Aviez-vous été soumis à une
période d'essai ?
Si oui, de quelle période ?
Si non, pourquoi ?
8. Aviez-vous signé un contrat ? Oui Non Si oui,
quel contrat ?
a) Contrat à durée déterminée b)
contrat à durée indéterminée
Autres
Si non, pourquoi ?
9. Aviez-vous bénéficié du coaching lors de
votre engagement ? Oui Non
Si oui, pourquoi ?
Si non, pourquoi ?
10. Le poste que vous occupez cadre-t-il avec votre domaine de
formation ?
Si non pourquoi .
11. Estimez-vous que le principe de la méritocratie
règne au sein de BANRO ?
12. Comment appréciez-vous la qualité de votre
intégration lors de votre engagement ?
a) Très bonne b) Bonne c) Mauvaise
13. Comment appréciez-vous les conditions de travail ?
a) Très bonnes b) Bonnes c) Mauvaises d) Très
mauvaises Justifiez votre réponse :
14. Votre salaire vous permet-il de nouer sans
difficultés les deux bouts du mois ?
Oui Non
15. percevez-vous votre salaire à temps ?
Oui Non
16. Bénéficiez-vous d'autres avantages ? Oui
Non
Si oui, lesquels ?
Si non, pourquoi ?
17. Comment appréciez-vous les relations :
a) Entre les subalternes et la hiérarchie ? Très
bonnes Bonnes
Très mauvaises Bonnes
Très mauvaises
Non
Mauvaises
b) Entre agents ? Très bonnes
Mauvaises
18. Etes-vous associé à la prise de
décision ? Oui
19.
Non
Bénéficiez-vous des formations ? Oui
Si oui, comment appréciez-vous la politique de formation
de la société Banro ?
a) Très bonne b) Bonne c) Mauvais d) Très
mauvaise
56
Non
Si non, pourquoi ?
20. Etes-vous évalué régulièrement ?
Oui
Si oui, par et comment appréciez-vous la politique
d'évaluation ?
a) Très bonne
|
b) Bonne
|
c) Mauvais
|
d) Très mauvaise
|
Si non, pourquoi ?
21. Comment appréciez-vous la politique de sanction
après évaluation ?
Objective subjective
22. Comment appréciez-vous la politique de promotion
au sein de votre institution ?
a) Objective b) Subjective
23. Assistez-vous au cas de conflit professionnel ? Oui Non
Si oui, lesquels sont les plus fréquents ?
24. Comment appréciez-vous la politique de gestion de
conflit ?
a) Très bonne
|
b) Bonne
|
c) Mauvais
|
d) Très mauvaise
|
|
25. Non
Avez-vous déjà assisté au cas de
licenciement ? Oui Si oui, la procédure est-elle respectée ?
Oui Non
26. Etes-vous affilié à la CNSS (Ancienne INSS)
?
27. Avez-vous un syndicat ?
Si oui, joue-t-il pleinement son rôle ?
Si non, pourquoi
28. La société Banro a-t-elle une bonne politique
de motivation de ses agents ?
Non
Pourquoi ?
29. Vous sentez-vous fidèle à votre institution ?
Oui
Pourquoi ?
30. Comment appréciez-vous la gestion des ressources
humaines de votre institution. Est-elle efficace ?
Si oui pourquoi ?
Si non pourquoi ?
31. Quels sont les aspects sur lesquels la société
Banro doit encore focaliser son attention pour la redynamisation de sa gestion
des RH ?
32.
Non
Avez-vous des suggestions à donner sur la politique de
gestion des ressources humaines de la société Banro ? oui
Sioui,lesquelles ?
57
Merci d'avoir contribué à la réalisation de
notre travail et que Dieu vous bénisse.
Cikuru Byani Bisimwa Stuart (c) 2019
|