La restauration rapide face la restauration traditionnelle de la commune Kamalondopar Zéphyrin KATONGOLA Université de Lubumbashi - licence en science de l'information et des communications 2019 |
IMPORTANCE ECONOMIQUELubumbashi est une des villes stratégiques de la RDC compte tenu de : - D'une part des richesses du sol et surtout du sous-sol qu'elle regorge, et - D'autre part de sa localisation avantageuse permettant de relier la RDC aux pays australes en général et aux pays de la SADEC en particulier. Elle est appelée capitale cuprifère à cause des richesses du sous-sol que la ville renferme, principalement le cuivre. Et même l'histoire nous apprend que la GECAMINES contribuait, avant qu'elle soit mis à genou par la crise et la me gestion, dans la formation du PIB dans une large mesure. Elle occasionnait, grâce à l'exportation, des entrées des devises au pays. Cette ville est aussi qualifiée de capitale économique suite à sa position au sud du pays. Elle permet, en cette qualité, l'exportation à moindre coût des produits miniers et l'importation des produits de luxe et des denrées alimentaires. Ainsi, la ville peut être alimentée, à des coûts faibles en produits susmentionnés provenant des pays australs via la ville de Lubumbashi cela en cas de pénurie. 4. EQUIPEMENT COMMERCIALA Lubumbashi, la fonction commerciale est considérable, elle est repartie dans toute les communes, les magasins, les marchés, les boutiques, les kiosques et les étalages constituent les principaux équipements de commerce. C'est dans la commune de Lubumbashi et plus précisément du centre des affaires que ses concentrent les magasins. Il convient, cependant de signaler que les avenues basiliques et du marché de la commune Kenya se sont transformé au fil des ans en centre commercial et tente à concurrencer les magasins du centre-ville. Ces équipements constituent des pôles d'attraction de la population et certaines activités telles que les pousse pousses, les tresses, la couture, les taxis, les marchés pirates et autres, y sont très développées c'est ainsi qu'on assiste à divers scènes insolites ou à de cas de vols très fréquents par les pickpockets. 2. PRESENTATTION DE LA COMMUNE KAMALONDO Kamalondo est une commune de la ville de Lubumbashi en République démocratique du Congo. Elle fut la première commune créée, la ville ayant été scindée en deux communes au début du XXe siècle, la commune de Lubumbashi proprement dite, réservée aux résidents blancs, et au sud-est le quartier Albert (devenu Kamalondo)51(*). La commune de Kamalondo a deux quartiers qui sont : le quartier njanja et kitumaini. Dans la commune de Kamalondo nous y trouvons des fans de football et buveurs de bière le jour, amateurs de musique et junte féminine la nuit... Cette commune de Lubumbashi ne dort jamais. Toutes proportions gardées, visiter Lubumbashi sans passer par Kamalondo, c'est comme se rendre à New York sans s'arrêter à Times Square. Située dans le sud du centre-ville, « la cité de l'ambiance », comme l'appellent les Lushois, revendique d'ailleurs le statut de wa ntanshi (« la première de toutes », en lamba) : c'est-à-dire la première des sept communes de la capitale provinciale. Elle est la moins étendue, mais c'est celle qui bouge et compte le plus, celle où l'on va dès qu'il s'agit de célébrer quelque chose. Elle est surtout la plus ancienne des communes. Lubumbashi l'a précédée, certes, mais c'était la commune des Européens, pas une cité indigène. Créée en 1911 par les tout premiers « évolués » (Congolais considérés comme « civilisés » par les colons belges), qui y ouvrirent leurs premiers bars, Kamalondo n'a rien perdu de sa réputation. « C'est the place to be à Lubumbashi ! » jure Pitchen Katumba en posant les deux mains sur le comptoir de son magasin de prêt-à-porter. Aujourd'hui, de l'aube jusque tard dans la nuit, la bière coule à flots Au coeur de la commune, l'avenue Karavia n'est que succession de boutiques de vêtements, étals divers et variés, malewa (petits restaurants), cafés, night-clubs... Autant d'établissements dont s'échappe une bonne dose de musique. Kamalondo est bruyante, très bruyante. Ici, qu'il soit diurne ou nocturne, le tapage est devenu la règle, se plaint Joseph Kasikosa, 72 ans. Père d'une grande famille (deux femmes et treize enfants), il vit dans la commune « depuis bientôt quarante piges » et, à l'écouter, la cité de l'ambiance n'a jamais aussi bien porté son nom que ces dix dernières années. « Autrefois, nous buvions des verres le soir après le boulot, mais aujourd'hui, de l'aube jusque tard dans la nuit, la bière coule à flots », peste-t-il en regardant un groupe de jeunes sirotant leurs bouteilles de Simba (« lion », en swahili) sous une paillote improvisée. Il n'est pas encore midi. Dans la rue d'en face, un groupe d'amoureux du ballon rond parle foot. Visiblement tous supporters du Tout-Puissant Mazembe, puisqu'ils portent les maillots noir et blanc des « Badiangena » (« mangeurs de crocodiles »). Ils reviennent sur les performances de leur club au lendemain du derby katangais remporté, une fois de plus, par l'équipe du gouverneur Moïse Katumbi, propriétaire du club depuis 1997, face à son éternel rival lushois, le FC Saint-Éloi Lupopo. « À Kamalondo plus que partout ailleurs dans la ville, nous sommes fiers de soutenir Mazembe, parce que c'est chez nous qu'a été construit le stade », explique Jean-Claude Benga, fervent supporteur du club résident.La rumba congolaise n'est plus la reine des soirées. L'heure avançant, le débat sportif cède la place à l'ambiance typique de Kamalondo. À partir de 18 heures, tous les bars semblent se livrer à une compétition, haussant le son de quelques décibels les uns après les autres. Ici les derniers morceaux en vogue à Kinshasa, là les chansons locales du moment, plus loin des airs rythmés de brakka katangais et de karindula à la sauce lushoise, ailleurs les tubes zambiens, tanzaniens voire nigérians... « Chez nous, la rumba congolaise n'est plus la reine des soirées, commente Félix, DJ au Ngwasuma. Les gens me réclament de plus en plus des sons bien rythmés venus d'ailleurs. » Devant la boîte de nuit, deux agents en uniforme surveillent les entrées et les sorties. Même si ici personne n'est recalé. Contrairement aux night-clubs du centre-ville où il faut débourser une dizaine de dollars avant de franchir la porte, rien n'est exigé à l'entrée, que vous veniez seul ou accompagné, habillé en tenue de ville, décontracté ou guindé. « À Kamalondo, on vient comme on est », résume Gaston, un habitué. Il est 20 heures, la « junte » féminine débarque. Tenue de rigueur plus déshabillée qu'habillée pour ces commandos de filles qui prennent d'assaut les pistes de danse à la recherche de leur proie. Dès qu'elles aperçoivent une cible, elles demandent à se faire payer une bière. Une fois le poisson ferré, la transaction peut commencer... Ce sera entre 50 et 100 dollars. Du sexe au rabais, sur des matelas posés à même le sol Juste en face du night-club, une maison de passe où hôtesses et clients vont et viennent à un rythme soutenu, sous la surveillance d'une petite équipe qui perçoit pour chaque couple entre 10 et 20 dollars, selon le temps « passé » dans la maison. « C'est pratique pour les prostituées, qui peuvent multiplier les clients et donc gagner un peu plus, étant donné qu'à Kamalondo les filles sont payées cinq fois moins cher que dans le centre-ville », explique le très pragmatique gérant des lieux. Du sexe au rabais, sur des matelas posés à même le sol. 3. PRESENTATION DU FAST FOOD
La restauration rapide (fast food, en anglais) est un mode de restauration dont le but est de faire gagner du temps au client en lui permettant de consommer rapidement les plats commandés ou de les emporter, et ce, pour un prix généralement moindre que dans la restauration traditionnelle. Les mets servis sont le plus souvent des hamburgers ou des sandwichs, accompagnés de frites et d'une boisson. On peut aussi y manger un hot-dog, une pizza, un club sandwich, frites-saucisses, un taco, un kebab ou un sushi. Avant d'entrer dans le thème des fast-foods, il est important de commencer par l'histoire de ces derniers.
Le premier McDonald's a ouvert en 1937, il était dirigé par les frères McDonald. Il a connu un grand succès, au point d'être franchisé dans les années 50, où les premiers restaurants arborant les branches jaunes formant le M, symbole du géant du hamburger, font leur apparition. La grande rentabilité de leur système de restauration rapide attire un dénommé « Ray Kroc », entrepreneur et vendeur de machines à milkshakes qui devient l'un des premiers franchisés. Au début des années 1960, il rachète l'entreprise pour 2,7 millions de dollars. Le succès de McDonald's pousse d'autres entrepreneurs à ouvrir leurs propres chaînes de fast-food dès l'année 1955. Ainsi naquirent Burger King (logo ci-dessous), Subway, Wendys, KFC, ou encore Quick en Europe. En 1961, l'industriel Jacques Borel crée la version française des restaurants Wimpy, laquelle devient la première chaîne de restauration rapide en France. L'expérience Wimpy, importée des États-Unis par Borel, a un concept simple : « un repas complet dans un pain rond », mais ne réussit pas à s'imposer. La chaîne de trente restaurants burgers installée sur les autoroutes françaises ferme en 1969, les Français n'étant pas prêts alors à prendre des repas rapides.52(*) En 1972, Raymond Dayan, un homme d'affaires français installé aux États-Unis ayant ouvert plusieurs restaurants McDonald's à Chicago, décide de lancer le concept en France. Après avoir convaincu la direction de la chaîne américaine, les deux parties s'accordent sur une franchise de trente ans et sur l'ouverture de 150 restaurants en région parisienne. L'ouverture du premier McDonald's en France a lieu le 30 juin 1972 près de Paris à Créteil53(*) mais a du mal à connaitre le succès. Un an plus tard, Dayan ouvre un second McDonald's sur les Champs-Élysées. Le premier restaurant devient bénéficiaire en 1978 mais cela ne dure pas : McDonald's USA réclame entre 10 et 20 % des bénéfices alors que Raymond Dayan n'en verse que 1,5 %. McDonald's met fin à la franchise en 1981 et ouvre en même temps le premier McDonald's à Strasbourg le 17 septembre 1979.54(*)
La restauration rapide est arrivée à Lubumbashi dans les années 2000 et a tiré la curiosité de plus d'un lushois, elle a atteint son sommet vers les années 2010 parce que toute les familles veulent par curiosité decouvrir la nouvelle forme de restaurations. A Lubumbashi nous pouvons citer les Fast Foods qui suivent : - Orange - Galito's - Barcelos - Jambo Food plazza - Momo - Miga Gelato - etc * 51https://www.google.com/search?source=hp&ei=dvcKXtf0OpDFwALTmbeIBw&q=kamalondo&oq=kama&gs_l=psy-ab.1.1.0l10.26565.27361..35598...0.0..0.697.1768.3-3j0j1......0....1..gws-wiz.......0i131.lDg-0dIuuog * 52French Company Handbook, International Business Développent, 1984, p. 16. * 53Benjamin Neumann, « Un McDo effacé de l'histoire », L'Expansion, 1er mars 2010 * 54Laurent Telo, « La petite histoire du fast-food en France », Le Monde, 1er octobre 2015 |
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