Introduction générale
Avec l'industrialisation, l'urbanisation et le
développement de Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication, les modes de vie de la population lushoise tend à changer
sur tous les plans notamment celui de la restauration.
L'émergence des chaines de restauration proposant une
cuisine rapide amène plusieurs couples et des jeunes à manger
à l'extérieur. Hier, il leur était difficile d'amener
leurs épouses à Kamalondo ou sur des terrasses renommées
d'autres communes, aujourd'hui, l'apparition des Fast-Food semble les inciter
à proposer des sorties à ces dernières, à leurs
enfants, et surtout à des amis et amies.
Les produits du Fast Food, faut-il le rappeler, peuvent
être consommés au bureau, sur le lieu de travail, dans le
véhicule. Les produits sont dans des emballages spécifiques
destinés à faciliter le transport et la conservation des
aliments.
0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET
Jusqu'à un passé encore récent, les
bistrots de la commune Kamalondo avec la présence dans ses alentours
immédiats des espaces pour braiser la viande de chèvre, de mouton
et autres poulets, constituaient le lieu idéal de détente pour
les jeunes gens et les jeunes filles. Et ne pas connaître ces espaces
était et est toujours considéré comme un comportement
proche de celui d'un villageois. Un citadin digne de ce nom ne se devait que de
fréquenter ces espaces caractérisés, pourtant, par une
pollution musicale et de l'air provenant des voitures mal entretenues et
circulant sur la voie, des eaux nauséabondes qui coulent dans les
caniveaux, etc.
Mais depuis quelques temps, l'ouverture des espaces Fast Food,
au centre-ville et au « Carrefour » par les
communautés libanaise et indo-pakistanaise semble attirer beaucoup de
jeunes gens et de jeunes filles. Ce comportement constitue une communication
dont il faut essayer de comprendre le sens.
Il est donc intéressant de savoir sur le plan
scientifique ce qui motive ce changement de comportement, ce que signifie pour
eux le choix de fréquenter les Fast-Food plutôt que les terrasses
de Kamalondo.
Sur le plan social, cette recherche va nous permettre
d'observer les mutations en cours dans la société congolaise en
ce qui concerne, par exemple, le choix d'un lieu de restauration, les
critères de ce choix, etc.
Sur le plan personnel, elle va nous amener nous interroger
sur notre propre pratique de la restauration, sur les aspects qui nous
conduisent à choisir tel ou tel espace de restauration.
0.2 ETAT DE LA QUESTION
Dans tout travail scientifique, l'état de la question
est l'étape qui permet à tout chercheur de recenser les travaux
antérieurs effectués sur le même sujet et de montrer ainsi
la pertinence et l'originalité de sa recherche.
Notre revue littéraire nous a permis d'épingler
les travaux des auteurs suivants :
1. RAOUL NKUITCHOU NKOUATCHET1(*) :
Dans son ouvrage intitulé : « Les
enjeux sociaux du flux tendu dans la restauration rapide », notre
auteur note que, depuis les origines de l'industrie de la restauration rapide
aux Etats-Unis, les normes de consommation et normes des produits se
répondent méthodiquement.
Grâce à une étude menée chez Pizza
Hut, McDonald's et Quick, il est parvenu à la thèse que deux
conditions sont nécessaires à la viabilité du flux tendu
dans le fast-food : un turn-over phénoménal et une
disponibilité structurelle de cette main-d'oeuvre potentielle sur le
marché du travail.
2.
GUILLAUME DUPREZ, pour sa part a
publié un
ouvrage sur «
S'installer
dans la restauration rapide : Création, gestion, législation,
fiscalité, Comment développer et dynamiser ses
activités » dans lequel il se fixe l'objectif de guider le
candidat à la création de son activité dans la
restauration rapide tout au long de son projet, ainsi que dans la gestion
quotidienne de celle-ci et de son développement... Si
décriée qu'elle soit, dit-il, la restauration rapide s'impose
toujours davantage. Rapidité, prix, diversité, et de plus en plus
souvent qualité font le succès de cette restauration dont le but
reste de faire gagner du temps au client.2(*)
3 Anne Delaby, quant à elle, a
indiqué dans son ouvrage « Profession restaurateur »
qu'il ne suffit pas d'être un cordon bleu pour réussir. Gestion,
ressources humaines, négociation, achats, décoration, marketing,
règlementation, sont des facteurs que le restaurateur doit multiplier
les talents pour tirer son épingle du jeu. Son ouvrage pragmatique et
méthodique apporte toutes les clés nécessaires à la
réussite de l'aspirant restaurateur. Acquérir les connaissances
essentielles, trouver des clients, gagner de l'argent, respecter la
réglementation3(*).
4 Marc Binet, dans son ouvrage
« Créer et développer son restaurant, de la
création à la revente : toutes les clés du
succès, les pièges à éviter, les fondamentaux
à respecter » propose un guide qui fournit l'ensemble des
éléments importants relatifs à la création, la
gestion, le développement et la revente d'un restaurant4(*).
3. LA DIRECTION DES AFFAIRES SOCIALES5(*)
La direction des affaires sociales de Paris a publié
un livre sur « Le guide de bonnes pratiques d'hygiène en
restauration collective à caractère social ». Dans ce
livre, il est question d'une étude simple sur les conditions de
préparation des produits et sa conservation
Notre étude diffère des
précédents ouvrages par le fait qu'elle cherche à
comprendre pourquoi le lushois à vite adopté les Fast-Food,
étudier ses enjeux et la problématique d'image qui sous-tende
cette adoption.
0.3 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
Pourquoi les jeunes filles et les jeunes gens de Lubumbashi
manifestent-ils un si grand engouement pour les Fast-Food installés au
centre-ville de Lubumbashi, eux qui, jusqu'à un passé
récent ne fréquentaient que les terrasses des communes telles que
Kamalondo, Kenya ou Katuba, par exemple, et qui leur servent de la viande de
cabri, du poulet braisé ou encore les têtes de chèvre
préparées et autres pattes de cochon ?
Ces espaces, il faut le dire, sont d'une propreté qui
laisse à désirer : les tables et les chaises sont souvent
couvertes de poussière, les verres lavés dans de l'eau dont la
qualité est souvent douteuse, les lieux d'aisance souvent malodorants
et douteux sans oublier que les tables sont posées au-dessus des
canalisations certes couvertes mais tout aussi malodorantes.
Quant à la nourriture et particulièrement la
chèvre ou le bouc, il est abattu dans des conditions hygiéniques
qui laissent souvent à désirer et même si la viande propose
est protégée soit par du papier de seconde main ou un plateau,
les mouches virevoltent tout autour ou s'y posent allègrement. C'est
dans ces papiers de seconde main ou sur le plateau que ces nourritures sont
servies.
Le délai d'attente de la nourriture est d'au moins une
heure au minimum pendant lequel on peut grignoter les arachides et autres
manioc.
Toutefois, ces terrasses qui ne servent en grande partie que
des boissons alcoolisées, ne manquent pas de charme : ils sont
conviviaux, ils permettent des échanges conversationnels
intéressants malgré la musique tonitruante, d'interagir avec les
passants, etc.
Un bémol, cet espace est pratiquement interdit aux
enfants et, contexte culturel oblige, déconseillé en quelque
sorte aux femmes, le débit de boisson étant
considéré comme un milieu de débauche.
Construits dans un style moderne, les espaces Fast-Food, pour
leur part, sont en général propres et proposent une
variété de mets qui vont du poulet et steak en passant par le
chawarma et pizza. Ils proposent aussi les frites, glaces et sandwichs dans un
temps record.
Situés souvent dans des espaces où il y a
d'autres commerces, ces Fast-Food permettent non seulement d'accueillir des
consommateurs en train d'effectuer les achats avec les membres de leur famille
mais aussi des interactions avec d'autres consommateurs de passage dans ces
espaces.
Quant aux toilettes, situées un peu plus loin de ces
espaces, elles sont au moins plus présentables que celles des terrasses
de Kamalondo, Kenya ou Katuba et les mouches n'y pullulent pas.
Ce sont donc ces constats de nos observations qui nous
amènent à formuler les hypothèses de travail
suivantes :
Hypothèses de travail
Si les Fast-Food connaissent un franc
succès, c'est non seulement à cause de leur proximité
à côté d'autres négoces, mais parce qu'ils offrent
aussi aux consommateurs venus faire leurs achats un espace de répit
entre deux courses, un espace de convivialité avec la famille et les
amis et surtout un espace qui façonne leur image.
0.4 Méthodes et techniques
0.4.1 Les méthodes
Le terme méthode nécessite une explication car
son sens varie selon qu'il est utilisé au singulier ou au pluriel. Au
singulier, il désigne, selon M. Grawitz6(*), la marche rationnelle de l'esprit pour arriver
à la connaissance ou à la démonstration de la
vérité ». En se référant à cette
définition, Loubet Del Bayle7(*) considère la méthode d'une recherche
comme « l'ensemble des opérations intellectuelles
permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la
réalité. »
Par-là, la méthode désigne donc une
démarche logique, indépendante du contenu particulier de la
recherche et qualifie des processus et des formes de perception et de
raisonnement destinés à rendre intelligible la
réalité à appréhender.
Dans le cadre de ce travail, nous allons recourir aux
méthodes suivantes :
Ø L'observation
Ø La description
Ø La méthode historique
Ø La méthode de contextualisation situationnelle
dynamique
0.4.1.1 L'observation
Contrairement à ce qu'on pourrait penser,
l'observation scientifique n'est pas une chose naturelle. Elle suppose, au
contraire, un effort de la part du chercheur et constitue, dans son principe
même une opération plus complexe. L'observation en tant que
méthode consiste en « une considération des faits afin
de mieux les connaitre. »8(*) L'observation peut être saisie de deux
manières : elle peut être ainsi désengagée ou
participante.
Dans Le cas de l'observation désengagée,
l'observateur étranger au groupe est seulement spectateur. Il
pénètre dans le groupe qui sait en général qui il
est et dans quel but il se trouve là, mais il ne participe pas à
l'activité du groupe.
Et dans le cas de l'observation participante, l'observateur
est toujours au départ un étranger au groupe, mais il n'est pas
seulement spectateur de la vie du groupe, il devient acteur, il
s'intègre à la vie du groupe.
Pour notre travail, nous allons recourir à
l'observation désengagée, car nous nous contentons d'observer le
phénomène, la fréquentation des Fast-Food, sans y prendre
part.
O.4.1.2 La méthode descriptive
Elle consiste à rassembler les
observations faites à propos de tel ou tel phénomène afin
de fournir une image aussi cohérente et aussi approfondir que possible
de celui-ci.
Dans notre cas, celle méthode nous permettra de
procéder à la description aussi cohérente et approfondie
que possible d'un restaurant Fast-Food et les terrasses de Kamalondo, par
exemple.
0.4.1.3 La méthode historique
Cette méthode consiste à comprendre un objet
d'étude en considérant sa genèse et son évolution
dans le temps.
Cette approche va nous permettre de faire l'historique des
terrasses de Kamalondo et celle des Fast-Food.
4.1.4 La méthode de contextualisation
situationnelle dynamique
La méthode consiste à travailler sur un cas qui
rapporte une dynamique situationnelle : une situation de départ
décrète, et des activités menées par des acteurs
qui la transforment de telle façon que des communications
généralisées soient générées du fait
même de cette transformation.
Cette méthode consiste à décrire d'abord
une situation de départ et celle d'arrivée qui se poursuit par
l'analyse des processus des communications qui permettent de passer de la
situation de départ à celle d'arrivée.
L'analyse de ces processus permet de comprendre comment les
significations ont évoluées et comment les communications
généralisées des acteurs se sont construites.
Dans le cadre de notre étude, celle méthode
nous permettra de voir comment on en est arrivé à
apprécier les restaurants Fast-Food.
0.4.2 Les techniques
Les techniques sont des procédés de recherche
qui serviront à mettre en oeuvre concrètement et à
réaliser les opérations correspondant aux différentes
étapes de la méthode. Dans le présent travail, nous
utiliserons les techniques suivantes : la technique de l'observation
documentaire et celle d'interview.
0.4.2.1 La technique d'observation
documentaire
Dans l'observation documentaire il n'y a pas de contact
immédiat entre l'observateur et la réalité sociale. C'est
une observation médiatisée par les documents.
En effet, ces documents se présentent à
l'observateur à l'état brut et, pour en extraire les
renseignements qui lui seront utiles, le chercheur doit procéder
à un traitement de ces documents, à leur analyse.
0.4.2.2 La technique d'interview
Dans cette technique, il y a un contact entre
l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquêté concernant un objet ou un fait
précis.9(*)
Il en existe également plusieurs ; mais pour notre
travail, nous allons recourir à l'interview avec des questions ouvertes
où l'enquêté est libre de répondre comme il le
désire. Cependant, dans cette interview, l'enquêteur est contraint
à poser des questions précises, libellées d'avance en
suivant l'ordre prévu.10(*)
0.5 Délimitation spatio-temporelle du
travail
Comme toute étude doit être limitée dans
le temps et dans l'espace, la nôtre n'a pas fait l'exception.
Ainsi, dans l'espace notre étude concerne la ville de
Lubumbashi et dans le temps, notre étude couvre la période allant
de 2017 à 2019, délai triennal que nous avons jugé
suffisant pour apprécier la fréquentation des Fast-Food.
0.6 SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Coiffée en amont et en aval par l'introduction et la
conclusion, la présente étude comprend trois chapitres :
- Le premier chapitre fixe le cadre théorique et
conceptuel ;
- Le deuxième chapitre fait la présentation des
espaces Fast Food et terrasses de Kamalondo.
- Le troisième chapitre, qui est notre cadre empirique,
explique le choix des Fast-Food plutôt que des terrasses.
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
INTRODUCTION
Notre premier chapitre est centré sur deux points
principaux qui sont : le cadre théorique et le cadre conceptuel.
Premièrement nous pouvons définir la
théorie comme étant un ensemble cohérent d'explications ,
des notions ou d'idées sur un sujet précis, peuvent inclure des
lois et des hypothèses, induite par l'accumulation des faits provenant
de l'observation, l'expérimentation ou, dans le cas de
mathématique, déduite d'une base axiomatique donnée :
théorie de matrice, torseur, de probabilité11(*).
Une théorie scientifique doit répondre à
plusieurs critères comme la correspondance entre les principes
théoriques et les phénomènes observés. Une
théorie doit également permettre de réaliser des
prédictions sur ce qui va être observé. Enfin la
théorie doit résister à l'expérience et être
compatible avec les nouveaux faits qui peuvent s'ajouter au cours du temps, ou
rester valide dans de nouveaux domaines non encore exploité lors de sa
première élaboration. Si ce n'est pas le cas la théorie
doit être corrigé ou invalider en dehors de son premier domaine.
Le but d'une théorie est celui d'expliquer un ensemble des
phénomènes inconnus.
Les théories normatives12(*) sont destinées à servir de guide
à la pratique ; elles ont potentiellement une fonction
d'encadrement et de régulation de l'action. Nous les subdiviserons en
deux grandes catégories.
Un premier corps de théories, qui relève
essentiellement de la psychologie différentielle, voit
l'évaluation comme une science positive, un corps de savoirs
systématisés appliqué à une réalité
objective, indépendante de l'évaluateur. Il est marqué par
la recherche de données valides et pertinentes. Mais, dans les
organisations, cette ambition est mise à mal par l'idéal de
performance auquel l'évaluation, en tant que pratique sociale, doit
répondre, l'assimilant inévitablement aux approches normatives et
aux jugements de valeur qu'elle recouvre.
Un second type de théories se réclame
essentiellement de la valeur d'utilité et pose l'évaluation comme
une nécessité gestionnaire. Il manifeste une adhésion
explicite aux intérêts de l'organisation et donne davantage de
crédit aux pratiques managériales et aux attentes des acteurs.
C'est le plus souvent dans les organisations, et en réponse aux besoins
exprimés par leurs dirigeants, que les chercheurs de ce courant vont
mener leurs observations et construire leurs modèles conceptuels.
Avec la théorie constructiviste, les connaissances de
chaque personne ne sont pas simplement une simple copie de la
réalité mais au contraire une (ré) construction de la
réalité. La (ré) construction est basée sur des
éléments désintégrés. La théorie
constructiviste est celle de l'apprentissage qui est fondée sur
l'idée que la connaissance est construite par l'apprenant sur la base
d'une activité mentale.13(*)
Le constructivisme a pour hypothèse : la
réflexion sur nos expériences. Nous construisons notre propre
vision du monde dans lequel nous vivons, que nous utilisons pour transmettre le
sens à nos expériences.
I.1. CADRE THEORIQUE
Tout problème de recherche doit d'abord
s'intégrer dans une perspective théorique générale.
Et la perspective générale est garante de l'intégration de
la recherche dans la communauté scientifique.
A partir de cette perspective théorique
générale, le chercheur doit ensuite concevoir un cadre
théorique spécifique à l'objet d'étude. Le cadre
théorique est quelque peu différent d'une théorie car il
se construit uniquement en fonction d'un problème ou d'une question
précise de recherche. Alors qu'une théorie est destinée
à généraliser l'explication de certaines créations
à plusieurs faits et événements.
Le cadre théorique est construit dans le but
avoué d'expliquer un seul problème précis. Le cadre
théorique sert aussi à intégrer ou à rendre
crédible une recherche particulière, dans l'ensemble de la
communauté scientifique.
Cet argument épistémologique signifie que le
cadre théorique peut être constitué d'une ou plusieurs
théories en vue d'insérer une étude dans la
communauté scientifique. Outre, la nécessité
d'intégrer la recherche à la communauté scientifique, le
cadre théorique sert principalement à présenter un cadre
d'analyse et à généraliser des relations
d'hypothèses déjà prouvées dans d'autres contextes
pour tenter de les appliquer au problème14(*).
Dans cette partie consacrée au cadre théorique
présente trois théories qui seront no guides tout le long de ce
point. Il s'agit de la présentation de soi, de la théorie
systémique de la communication et de la sémiologie
contextuelle.
I.1.1. La théorie de la présentation de
soi
Selon EVRING GOFFMAN, cette théorie est essai de
décrire, classer et ordonner les manières dont les individus
nouent les rapports interpersonnels dans les limites physiques d'un immeuble ou
d'un établissement15(*).
La présentation de soi a pour objet la vie
sociale qui s'organise dans les limites physiques d'un immeuble ou d'un
établissement. Comment une personne se présente-t-elle ?
Comment présente-t-elle son activité aux autres ? Comment
gère-t-elle les impressions qu'elle laisse ? Que peut-elle et ne
peut-elle pas faire lors d'une
interaction ?
La théorie de la représentation de soi envisage
la vie sociale comme étant une region ou elle se déroule.
2. concept de la représentation
Le concept de représentation, un des objets
d'étude des sciences humaines depuis le XIXème
siècle, a été réintroduit dans le champ des
recherches actives par S. Moscovici en 196116(*). Depuis, il intéresse de plus en plus de
chercheurs, dans des domaines différents (psychologie sociale,
psychologie cognitive, éducation...). C'est en effet un concept
fondamental, transdisciplinaire, qui comme l'écrit S. Moscovici permet
d'«étudier les comportements et les rapports sociaux sans les
déformer ni les simplifier.17(*)». Pour P. Mannoni, «les
représentations sociales sont à la base de notre vie
psychique18(*)». Jean Clenet ajoute : « la
représentation construite par une personne (ou un collectif) est son
lien, son rapport le plus intime avec l'organisation et l'environnement dans
lequel elle se situe19(*)»
Grâce au concept de représentation on peut
aborder les aspects cognitifs et sociaux de :
· la relation entre l'individu et le monde (hommes et
objets),
· la relation entre l'individu et l'action (la sienne et
celle des autres),
· la relation de l'individu avec lui-même.
On le voit, l'étude des représentations offre
une approche fine de ce qu'il est convenu d'appeler le sens commun :
« C'est à la fois par l'importance du problème auquel
elle s'attaque et par la subtilité de ses pouvoirs d'analyse que la
notion de représentation prend pied dans les sciences de
l'homme20(*). »
Après un bref rappel historique et
épistémologique du concept, nous le définirons avant de
nous intéresser rapidement à son intérêt
scientifique en particulier dans le champ des sciences de
l'éducation.
2. Les représentations : les
sens du concept.
Si la genèse, le rôle, les limites des
représentations sont très discutées par l'ensemble des
chercheurs en sciences humaines, le sens du concept est commun. On peut en
définir le contenu, les aspects et les fonctions.
1. Les représentations comme produit et processus.
Jean CLENET propose une définition
générale du concept que nous allons essayer de détailler
dans la suite du texte : « Les représentations sont des
créations d'un système individuel ou collectif de pensée.
Elles ont une fonction médiatrice entre le "percept" et le concept. En
ce sens, elles sont à la fois processus (construction des idées)
et produits (idées). Elles se valident, se construisent et se transforme
dans l'interaction "pensées"ó»actions21(*) ».
· Les
représentations comme produit :
Les représentations sont un produit de l'esprit humain
qui recrée en lui une image complexe de son environnement afin de
mieux penser et agir sur celui-ci. C'est l'interface symbolique entre
l'individu et son environnement perçu.
Pour M. Denis, les représentations sont un produit de
l'esprit humain, qui permet de conserver de l'information. Il précise
«mais transformée, souvent dans le sens d'une
schématisation, d'une réduction. Mais elle possède en plus
la propriété d'analogie qui lui permet de refléter la
structure des objets sous une forme qui ressemble à la
perception.22(*)» Les
représentations construites par l'individu lui permettent de
régler sa conduite : « les contenus de
représentation agissent comme des grilles de lectures, et des guides d'action23(*)»
Pour S. Moscovici, par les représentations, la personne
se donne des modèles explicatifs, des codes qui autorisent chacun
à trouver un sens et à donner une signification au monde qui
l'entoure.
Ces représentations sont un produit complexe, dans
l'élaboration desquelles de nombreux aspects individuels et collectifs
interviennent. D. JODELET explique : « les
représentations sociales doivent être étudiées en
articulant éléments affectifs, mentaux et sociaux et en
intégrant à côté de la cognition, du langage et de
la communication, la prise en compte des rapports sociaux qui affectent les
représentations et la réalité matérielle, sociale
et idéelle sur lesquelles elles ont à intervenir. 24(*)».
· Les
représentations comme processus :
Les représentations constituent aussi un système
d'interprétation, par lequel l'individu interagit avec son
environnement. Elles interviennent dans de nombreuses activités
cognitives et à ce titre jouent un rôle essentiel dans le
comportement du sujet.
J. Clenet à la suite de M. Denis définit les
représentations individuelles «comme processus par lesquels
l'esprit humain appréhende son environnement, en construit des
représentations et utilise celle-ci afin de régler sa
conduite.25(*) ».
D. JODELET explique : «On reconnaît
généralement que les représentations sociales, en tant que
systèmes d'interprétation régissant notre relation au
monde et aux autres, orientent et organisent les conduites et les
communications sociales. De même interviennent-elles dans des processus
aussi variés que la diffusion et l'assimilation des connaissances, le
développement individuel et collectif, la définition des
identités personnelles et sociales, l'expression des groupes et les
transformations sociales26(*) ». Dans l'approche constructiviste,
«la représentation constitue la fonction médiatrice entre le
percept (produit de nos organes des sens) et le concept (idée
générale et abstraite)
27(*) ».
La force du processus apparaît clairement dans ce que
les psychologues modernes appellent le phénomène de
«réduction de la dissonance cognitive », durant lequel un
individu réaménage la réalité dans le sens de ses
désirs afin de rétablir la cohérence interne de ses
représentations (ici comme produit). La force des représentations
modifie alors les représentations pour permettre à l'individu de
conserver son équilibre psychique.
A la fois processus et produit, les représentations
interviennent à différents niveaux des activités
humaines.
2. Représentations individuelles, collectives et
sociales :
Le concept de représentation se décline en
plusieurs concepts dérivés. Nous allons essayer de
préciser le sens des trois principaux.
· Représentations
individuelles :
On désigne par ce terme les représentations que
l'individu se construit par l'interaction avec son environnement. Elles
constituent un tout cohérent et personnel et lui servent à
organiser son action.
Pour J. Clenet les représentations individuelles sont
«ce qu'un sujet a pu intérioriser d'une situation vécue, de
ce qui pour lui fait sens et donne sens à ses actions. ». Plus
loin : « Ces représentations individuelles sont
fondées sur des expériences singulières et sont
construites de manière tout autant singulière dans un
environnement qui devient alors singulier.28(*)»
On peut rapprocher cette notion de celle de
représentation mentale chère à M. Denis. P. Mannoni expose
que ces représentations mentales dans la plupart des cas, sont
orientées par les préoccupations praxéologiques du sujet.
Elles sont utilisées par celui-ci pour organiser et planifier son
action, participent aux projets comme à leur exécution et se
trouvent en permanence dirigées par une intention pragmatique.
Pour Durkheim, elles sont propres à chaque individu,
sont variables et emportées dans un flot ininterrompu. [...] (Elles) ont
pour substrat la conscience de chacun... . Insistant sur la
variabilité des représentations individuelles, Durkheim
considérait d'ailleurs que c'était les représentations
collectives qui prévalaient.
· Les
représentations collectives :
La notion de représentations collectives est celle qui
intéressa la première sociologie. Elle désigne les
représentations partagées par un groupe social en termes de
contenu essentiellement. M. Denis explique : « Ces
représentations comportent une spécificité individuelle
mais également un noyau commun partagé par la plupart des esprits
humains participant de la même culture».
Elles servent à définir des modes de
pensée communs (autours de normes, de mythes, d'objectifs) qui
règlent et légitiment les comportements au sein du groupe. La
notion de représentations collectives insiste sur leur
spécificité pour le groupe qui les élabore et les
partage.
Ce concept, très utilisé en anthropologie a
laissé la primauté aux représentations sociales dans les
autres champs des sciences humaines.
· Les
représentations sociales :
La notion de représentation sociale est plus
récente. Elle repose sur les travaux de S. Moscovici, qui
s'intéresse aux représentations comme interactions entre
individus et/ou groupes. Ce terme désigne plus les
représentations étudiées dans leur dynamique, leur
élaboration, leurs évolutions que dans leur contenu. Ces
représentations sociales intègrent des aspects collectifs et
individuels.
J. Clenet considère que «les
représentations se construisent par l'interaction avec les autres, par
le contact avec la réalité dans l'action29(*)». Ailleurs il
précise : « Les représentations sociales seraient
à la fois produits et processus interindividuels, intergroupes et
idéologiques, qui entrent en résonance les uns avec les autres
pour former des dynamiques propres à une institution [...] et ces
dynamiques ne sont pas indifférentes quant à la construction des
représentations individuelles30(*)».
Définissant les représentations sociales, D.
Jodelet indique : « C'est une forme de connaissance, socialement
élaborée et partagée, ayant une visée pratique et
concourant à la construction d'une réalité commune
à un ensemble social ». Plus loin, elle ajoute : les
représentations sociales sont abordées à la fois comme le
produit et le processus d'une activité d'appropriation de la
réalité extérieure à la pensée et
l'élaboration psychologique et sociale de cette réalité
.
L'étude des représentations sociales correspond
mieux aux besoins de la société moderne, changeante
1.2. Théorie systémique de la
communication
Cette théorie permet de reformuler de nombreux
problèmes de communication, de la vie courante ou des organisations. Ils
illustrent, en particulier, comment on peut décrire, en termes
managériaux, impliquant à la fois chefs et subordonnés,
les descriptions classiques des styles de management, centrés
exclusivement sur la psychologie des leaders. Ils rendent compte, d'un point de
vue nouveau, des blocages de la communication dans les entreprises, de
l'impuissance de certaines institutions, ou encore des fameuses
résistances au changement. Par ailleurs, l'étude de ces cas
favorise l'exploration de nouvelles pistes dans l'audit des crises
organisationnelles et, en conséquence, propose de nouvelles
méthodes pour le management des changements. La mise à jour des
réciprocités, construites par les acteurs au cours de leurs
échanges, met en évidence les logiques, les enjeux, les
paradoxes, les valeurs de ces systèmes de communication entraînant
ces acteurs dans des jeux qu'ils ne maîtrisent plus.
La théorie systémique des communications
constitue un outil innovant que les chercheurs en sciences humaines et sociales
peuvent utiliser pour regarder et analyser les phénomènes de
communication, mais aussi appliquer dans la perspective de nouvelles
découvertes.
La théorie systémique permet aux personnes ayant
ls boites, bars, terrasses à la commune de Kamalondo ou ayant le Fast
Food de savoir communiquer avec sa clientèle au travers sa
décoration ou bien mieux par rapport au système mis en place pour
attirer les multiples clients désireux de la détente sous
ambiance. Cette théorie permet aussi aux propriétaires d'analyser
le moment et la clientèle pour une application une nouvelle philosophie
de communication.
Alex Mucchielli qui est à la fois
épistémologue et spécialiste des sciences de la
communication ; dans son ouvrages : « Les Situations de
communication, les Nouvelles Méthodes d'étude des communications,
la Théorie des processus de la communication et l'Approche
systémique et communicationnelle des organisations » apportent
tous de nouveaux outils pour penser les phénomènes de
communication.
1.1. Les principes de la théorie
systémique des communications
Le premier principe est systémique et à ses
applications : Les musiciens et leur public. Une unité de
médecine interne dans un centre hospitalier. Le deuxième
principe : La critique de la hiérarchie par les cadres d'une grande
entreprise. La critique des cadres par l'équipe de direction. La
critique des collègues qui ne veulent pas changer. Le
troisième : La presse people, le paparazzi et le public. Les
conduites managériales et le style de management hyper affectif. Le
quatrième principe : la logique du système : La logique de
la « communication interne » dans les
hôpitaux. L'homéostasie d'un système familial de
communications. Le cinquième principe : les émergences
systémiques : Le jeu de la mise en difficulté du
supérieur. Le jeu de l'indigence selon E. Berne. L'émergence de
sens à travers les communications restructurant le système. Le
sixième principe : les paradoxes : La formation psychanalytique
à l'analyse des phénomènes de groupe. Les situations
paradoxales dans les organisations. Le cas d'une fabrique de
berlingots31(*).
1. La théorie sémiotique et
contextuelle
La théorie sémiotique a été
souvent abordée en Sciences de l'Information et de la Communication
comme un outil opérationnel mais un peu marginalisé. Bien loin
d'une science de la vie de signes32(*), une science des formes signifiantes33(*), la sémiotique est
souvent pensée comme un outil parmi les autres qui permet d'analyser tel
ou autre corpus strictement d'un point de vue méthodologique mais loin
d'une approche qui fait que tel ou autre objet d'analyse présente la
spécificité et éventuellement la nécessité
d'être appréhendé en tant que texte sémiotique.
Autrement dit, la sémiotique, telle que souvent mobilisée par les
SIC n'est pas une science qui va déterminer les
spécificités d'un fait sociétal et par là
signifiant mais plutôt un choix opérationnel qui va permettre de
penser les outils mais pas les textes.
Dans le sens de la comparaison, cette théorie permet de
tous les deux cotés que ça soit pour le Fast Foot ou pour la
commune de Kamalondo, elle permet cette analyse objective dans le but d'attirer
pour une maximisation de recettes tout en intégrant des méthodes
qui permettront de plaire et d'attirer.
Aussi souligne-t-on une certaine superficialité dans la
place qu'occupe la sémiotique dans les enseignements notamment à
vocation professionnalisante où la transmission rapide de quelques
outils de base doit permettre aux futurs communicants, quel que soit le secteur
de leur intervention (médias, publicité, communication des
organisations, etc.) de maîtriser un métalangage rudimentaire
susceptible d'être mobilisé tant bien que mal dans le cadre
d'éventuelles expertises. A mieux observer la place qu'occupe la
sémiotique au sein des contenus pédagogiques des SIC, on constate
qu'elle est omniprésente sans pour autant s'y faire une place en tant
que science participant au carrefour interdisciplinaire des Sciences de
l'Information et de la Communication. Outil mais pas science, approche
méthodologique donc application mais rarement pensée
épistémologique. Si dans le cursus en SIC la sémiotique et
la sémiologie font partie des enseignements de base, notamment parce
qu'ils permettent aux étudiants de se doter d'une culture dite de
communication visuelle et bien évidemment selon les options
pédagogiques soutenues par chaque département que la
sémiotique/sémiologie peuvent éventuellement occuper une
place à vocation épistémologique.
L'institution universitaire a jusqu'à présent
favorisé l'approche épistémologique de la
sémiotique/sémiologie au sein des cursus de Sciences du Langage
sans doute influencée par le fameux linguistic turn faisant avancer de
pair la linguistique structurale et la sémiotique. Cela nous semble du
moins paradoxal lorsqu'en Sciences de l'Information et de la Communication il
s'agit de penser les carrefours signifiants de pratiques communicationnelles
elles-mêmes dotées donc de signes et des discours signifiants. Qui
plus est, si on suit DOMINIQUE WOLTON selon qui « par communication,
il faut entendre l'ensemble des techniques, de la télévision aux
nouveaux médias, et leur implication économique, sociale et
culturelle. Mais aussi les valeurs culturelles, les représentations et
les symboles liés au fonctionnement de la société ouverte
et de la démocratie »34(*), on ne peut ne pas s'intéresser aux formes et
aux formats empruntés et développés par ces
modalités communicationnelles. Or la question des formes et de formats,
autrement dit des stratégies énonciatives ne peut être
abordée, à notre sens, pertinemment et justement qu'au travers
d'une approche sémiotique débusquant les signes et les textes
constituants des pratiques communicationnelles.
Il serait bien évidemment du moins maladroit de faire
l'impasse sur les travaux de recherche de référence (Floch, 1990,
1995), (Semprini, 1996), (Fontanille & Barrier, 1999), (Boutaud &
Véron, 2007,) ainsi que le récent numéro de la revue
Communication et organisation s'intéressant aux applications de la
sémiotique à la communication des organisations (Catellani &
Versell, 2011). Les travaux de Boutaud & Véron par exemple
permettent à ceux qui s'intéressent de loin ou de près
à la science du sens de saisir aussi bien un panorama des apports
théoriques de la sémiotique que des études précises
portant sur des objets analytiques propres aux SIC. C'est ainsi que l'on arrive
avec les chercheurs précédemment cités à une
« Sémiotique ouverte »35(*) qui échappe au
modèle immanentiste et au tournant linguistique. Ce qualificatif
euphorique pour une perception sémiotique dite communicationnelle
souligne largement l'opposition entre une (ou des) sémiotiques et la
sémiotique nouant de liens avec la communication et par là,
institutionnellement parlant, avec les Sciences de l'Information et de la
Communication.
2. Théorie de l'action accomplie
La théorie de l'action est l'étude de la nature
de l'action humaine, qu'elle soit individuelle ou collective. Les
différentes disciplines qui s'intéressent à la
théorie de l'action sont la
philosophie
de l'action, la
sociologie
de l'action ainsi que l'
économie
par exemple dans le cadre de
théorie
de la décision ou de la
théorie
du choix rationnel.
Les différentes branches de la théorie de
l'action sont:
· la métathéorie de la théorie de
l'action objet avant tout de la philosophie et plus particulièrement de
la
philosophie
analytique ;
· la théorie de l'action rationnelle comme la
théorie
des jeux ou la théorie du choix rationnel par exemple ;
· la théorie empirique de l'action qui
décrit les comportements des individus ou groupes sociaux comme la
sociologie de l'action par exemple ;
La théorie de l'action normative dont l'
éthique
représente le type le plus riche et le plus ancien.
Dans le cadre qui est le nôtre, la théorie de
l'action nous permettra de faire une annalyse objective des actions
menées au sein de ces lieux : Fast Food et Kamalondo. Cette sera
analyse sera rationnelle dans le but de comprendre le comportement des
invividus qui y frequentent.
I.2. CADRE CONCPTUEL
Un cadre conceptuel est défini comme étant un
outil d'analyse comptant plusieurs variations et contextes. Il est
utilisé pour faire des distinctions conceptuelles et organiser des
idées. Les cadres conceptuels forts saisissent quelque chose de
réel et le font d'une manière facile à retenir et à
appliquer.
De même, les cadres conceptuels sont des
représentations abstraites, reliées à l'objectif du projet
de recherche qui dirige la collecte et l'analyse de données sur le plan
de l'observation sur le terrain. L'explication36(*)est le type le plus commun des fins de recherche
utilisé dans la recherche empirique. L'
hypothèse
formelle est le cadre associé à l'explication37(*).
Dans la deuxième partie de ce chapitre, nous passerons
en revue les concepts majeurs de notre travail qui sont la communication, la
perception et l'image.
I.2.1. Communication
La communication est l'ensemble des interactions avec autrui
qui transmettent une quelconque information. On distingue la
communication
interpersonnelle, la communication de groupe et la
communication
de masse, c'est-à-dire de l'ensemble des moyens et
techniques
permettant la diffusion du message d'une organisation sociale auprès
d'une large audience.
Elle concerne aussi bien l'être humain, l'animal, la
plante (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (
télécommunications,
nouvelles
technologies...), ainsi que leurs hybrides : homme-animal,
hommes-technologies... C'est une science partagée par plusieurs
disciplines qui ne répond pas à une définition unique.
Comme le constate
Daniel
BOUGNOUX : « Nulle part ni pour personne n'existe la
communication. Ce terme recouvre trop de pratiques, nécessairement
disparates, indéfiniment ouvertes et non dénombrables38(*) ». Si tout le monde
s'accorde pour la définir au moins comme un processus, les points de vue
divergent lorsqu'il s'agit de la qualifier.
Les
sciences
de l'information et de la communication proposent une approche de
la communication basée sur la
théorie
de l'information, éventuellement complétée par les
apports des
sciences
cognitives. La
psychologie
sociale s'intéresse essentiellement à la
communication
interpersonnelle. La
psychanalyse
traite de la communication intrapsychique.
2.1. La communication interpersonnelle
La communication humaine comporte une part de
rhétorique,
art de convaincre ou de persuader, et discipline qui étudie les moyens
de le faire,
paroles,
diction, gestes, attitudes. La rhétorique, dont l'enseignement remonte
à la
Grèce
antique, implique une intention consciente. L'interlocuteur peut aussi
analyser avec une certaine distance l'action de l'interlocuteur, la nature des
figures de
style qu'il emploie, sa
communication
non verbale39(*).
Quand ce n'est pas le cas, et que s'instaure un rapport de
domination, ou
qu'une des deux personnes agit de façon dissimulée sur le
contexte (
Gaslighting), la
communication peut se qualifier de
manipulation
mentale.
2.2. La communication de groupe
La communication de groupe part de plus d'un émetteur
s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par
un
message
ciblé sur leur compréhension et leur
culture propre.
C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de
culture, souvent
axées sur la
culture de
masse (
société
de consommation), dont la
publicité
ciblée est la plus récente et la plus manifeste. Les effets de la
communication de groupe se situent entre ceux de la communication
interpersonnelle et ceux de la communication de masse.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car
elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe et la
personnalité des membres qui le composent. On peut également
intégrer cette notion dans la communication interne à une
entité. Les groupes peuvent alors être des catégories de
personnels, des individus au sein d'un même service, etc. On peut aussi
intégrer cette notion à une communication externe ciblée
vers certains partenaires ou
parties
prenantes de l'entité.
2.3. La communication de masse
Dans la communication de masse, un
émetteur
(ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adresse à un
ensemble de
récepteurs
disponibles plus ou moins ciblés. Là, la compréhension est
considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les
récepteurs bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une
rétroaction,
ou alors très lente (on a vu des campagnes jugées
agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par
exemple, conduire à des baisses de ventes du produit vanté).
Ce type de communication émerge avec :
· la « massification » des
sociétés : production, consommation, distribution dites
« de masse »,
· la hausse du pouvoir d'achat,
· la généralisation de la vente en
libre-service,
· l''intrusion entre le producteur et le consommateur de
professionnels et d'enseignes de distribution,
· les
médias
de masse ou « Mass-Media » dont la
radio
et la
télévision.
L'absence de réponse possible en fait un outil idéal de la
Propagande, ce
que souligne à plusieurs reprises
Georges
Bernanos.
3. La communication comme science
Concernant la communication en tant que science, certaines
notions ont été dégagées par les différents
modèles de communication explicités plus bas. Durant les
années
1980, S. H. CHAFFEE et C. R. BERGER proposèrent une
définition généraliste qui reste de nos jours une base
connue des sciences de la communication : « La science de la
communication cherche à comprendre la production, le traitement et les
effets des symboles et des systèmes de signes par des théories
analysables, contenant des généralisations légitimes
permettant d'expliquer les phénomènes associés à la
production, aux traitements et aux effets. »
3.1. La distinction
entre l'information et la communication
Selon
Paul
WATZLAWICK, chercheur de l'
Ecole de PALO
Alto, la communication est de l'ordre de la relation, l'information de
l'ordre du contenu d'un message40(*).
Au moment de la naissance de la discipline des
sciences
de l'information et de la communication en France (1975-1995) la
distinction entre information et communication est présentée par
Daniel
BOUGNOUX dans un ouvrage didactique41(*) qui regroupe des textes de nombreux auteurs
susceptibles d'illustrer l'un ou l'autre terme. Pour lui, la communication est
de l'ordre du chaud et l'information de l'ordre du froid.
Pour
Dominique
WOLTON, spécialiste de la communication politique42(*), pendant des siècles,
la rareté de l'information et la difficulté de sa transmission
étaient telles « que l'on croyait de bonne foi que
l'information créait de la communication ». (...) La
« croissance de l'information et sa multiplication, comme
l'hétérogénéité des récepteurs
rendent finalement visible cette dissociation entre information et
communication ». (...) L'explosion de la communication telle qu'elle
est comprise en général peut même amplifier
l'incommunication »43(*).
Au sein du CNU (comité national des
universités), dans la section SIC n°71 fondée en 1975,
l'influence respective des recherches de l'information et de la communication
fluctuent. Avec le développement d'Internet, les questions se portent
fréquemment sur la façon dont ce média influence la
qualité de l'une et de l'autre.
Selon Irène LAUTIER44(*), pour Dominique WOLTON, le mot
« information » fut « d'abord lié à
une revendication politique : la liberté d'information comme
condition de la démocratie et le complément de la liberté
de conscience » puis « le symbole de la presse »
et du « droit de savoir ce qu'il se passe », avant
d'être repris dans l'informatique, pour parler de
« système d'information »45(*) .
I.2.2. Image
1. Définition
Une image est une représentation visuelle, voire
mentale, de quelque chose (objet, être vivant et/ou concept). Elle peut
être naturelle (
ombre,
reflet) ou
artificielle (
sculpture,
peinture,
photographie),
visuelle ou non, tangible ou conceptuelle (
métaphore),
elle peut entretenir un rapport de ressemblance directe avec son
modèle ou
au contraire y être liée par un rapport plus
symbolique. Pour
la
sémiologie
ou
sémiotique,
qui a développé tout un secteur de
sémiotique
visuelle, l'image est conçue comme produite par un
langage
spécifique.
Une des plus anciennes définitions de l'image est celle
donnée par
Platon :
« J'appelle image d'abord les ombres ensuite les reflets qu'on voit
dans les eaux, ou à la surface des corps opaques, polis et brillants et
toutes les représentations de ce genre »46(*). Le mot image en
français vient du
latinimago, qui
désignait autrefois les
masques
mortuaires.
2. Types d'images
ü Les images
dites mentales
Elles correspondent à des représentations de
nature consciente ou inconsciente, résultant du phénomène
subjectif de perception, selon une dimension individuelle ou collective :
· L'image naturelle, qui selon
Platon était
la seule à avoir un intérêt
philosophique :
ombre, reflet.
· L'image psychique correspond à une
métaphore,
une
représentation
mentale, un
rêve, une
imagination,
etc.
· L'image sociale résulte d'une impression
forgée par l'opinion d'un groupe restreint ou d'une foule.
· L'image historique ou liée à la
mémoire est la trace laissée aux générations
suivantes d'un personnage ou d'un évènement.
ü Les images
dites artificielles
L'image artificielle peut être :
· enregistrée à partir du
réel :
photographie,
vidéo,
radiographie,
etc.
· fabriquée à partir d'une construction ou
d'une restitution du réel :
dessin,
peinture,
image de
synthèse, etc.
On peut distinguer sept types d'images :
· la vision naturelle : image unique + vision
unique
· peinture-
dessin : image
unique (non reproductible) + vision multiple
· affiche-
photographie :
reproductibilité
+ vision multiple
·
cinéma-
vidéo :
reproductibilité + vision multiple + mouvement
·
télévision : reproductibilité + vision
multiple + mouvement + transmission instantanée
· image
numérique
internet :
reproductibilité + vision multiple + mouvement + transmission
instantanée +
interactivité
ü Perception
La perception est l'activité par laquelle un sujet fait
l'expérience d'objets ou de propriétés présents
dans son environnement. Cette activité repose habituellement sur des
informations délivrées par ses sens. Chez l'espèce
humaine, la perception est aussi liée aux mécanismes de
cognition. Le mot « perception » désigne :
· soit le processus de recueil et de traitement de l'
information
sensorielle ou sensible (en
psychologie
cognitive par exemple),
· soit la prise de conscience qui en
résulte47(*) (en
philosophie
de la perception notamment).
En
psychologie
expérimentale, chez l'être humain en particulier, on
distingue des échelles de perception
consciente
d'une part, et la perception
inconsciente,
d'autre part. Celle-ci est qualifiée parfois d'implicite ou
subliminale.
Cette distinction a été étendue aux autres animaux dans la
mesure où ils peuvent être entraînés et
conditionnés
à indiquer s'ils ont perçu ou non un
stimulus.
La perception d'une situation fait appel tout à la fois
aux sens
physiologiques
d'un organisme et à ses capacités cognitives, à un niveau
élémentaire ou conscient.
v Sortes de perception
§
Perception sensorielle
La perception sensorielle est la perception
immédiate que nos sens nous livrent, comme des informations
directes. Le terme de
sensation
est parfois utilisé dans un sens plus large (recouvrant aussi les
émotions) ;
on ne peut donc le retenir pour dénommer cette forme de perception.
En
psychologie
cognitive, la perception est définie comme la réaction du
sujet à une stimulation extérieure qui se manifeste par des
phénomènes chimiques, neurologiques au niveau des organes des
sens physiologiques et au niveau du
système
nerveux central, ainsi que par divers mécanismes qui tendent
à confondre cette réaction à son objet par des processus
tels que la représentation de l'objet, la différenciation de cet
objet par rapport à d'autres objets.
§ Perception
visuelle
L'
oeil ne fonctionne
pas comme un
capteur
photographique d'appareil numérique. L'oeil comprend deux
systèmes complètement différents :
· Le système
fovéal qui
donne la possibilité d'examiner des points d'environ 2 degrés
d'angle 3 à 4 fois par seconde. C'est un système très lent
avec un excellent
pouvoir
de résolution et un bon rendement des couleurs.
· Le système de la
rétine
périphérique qui rend jusqu'à 90 images par seconde sur un
angle d'environ 180 degrés, avec une mauvaise résolution. Il sert
à donner l'impression globale de la situation.
Ces deux systèmes relient le monde extérieur
avec sa
représentation
intérieure. La perception visuelle est donc un système
d'identification. Il permet d'identifier par exemple une personne par la
comparaison de quelques points critiques et l'impression globale avec les
images internes. Pour percevoir un objet, il faut avoir vu des objets
similaires.
§
Perception de la réalité
La perception d'une situation simple ou complexe fait appel
à des processus d'analyse inconscients. La réalité
concrète et immuable est extrêmement difficile à cerner car
chaque personne a sa propre perception de la réalité. Les filtres
de la perception étant omniprésents dans la vie de chaque
individu, cela rend impossible la définition précise de ce qui
est réel. Ces filtres agissent sur la perception en déformant un
peu plus les informations provenant du monde réel. Par exemple,
l'état psychologique d'une personne, son état de fatigue, la
luminosité, les bruits environnant, son niveau de
stress, un taux
élevé d'
hormones comme l'
Ocytocine, le
Cortisol, la
Testostérone,
la
sérotonine,
etc. En plus d'être personnelle à chacun, la perception du
réel se modifie à chaque instant48(*).
Afin d'améliorer sa perception de la
réalité, et de limiter les risques d'erreur, il est important de
croiser les sources d'information, et de croiser les interprétations de
ces sources. Ainsi, les situations du monde réel qui apparaissent
complexes demandent un niveau d'
attention
élevé. Mais les
biais
cognitifs peuvent occulter de nombreux éléments, ou
déformer le niveau de compréhension et ainsi agir sur les actions
suivantes.
Au XVIIe siècle,
Baruch
Spinoza, dans le traité de la réforme de l'entendement (
1661-
1677), distingue quatre
modes de perception :
· la perception par les sens;
· la perception par l'
expérience ;
· la perception par le
raisonnement
déductif ;
· la perception par l'
intuition.
La perception par l'expérience est un processus
empirique, qui
fait aujourd'hui appel à des
méthodes
expérimentales sophistiquées.
Autant les deux premiers types de perception (perception par
les sens et par l'expérience) sont individuels, autant le
raisonnement,
et aussi l'
intuition ont des
implications collectives : c'est à ce stade que l'intelligence
(inter-ligere, en latin, signifie lier entre) de l'individu, face à une
situation, nécessite des communautés que les perceptions des uns
et des autres interagissent pour aboutir à une vision structurée
d'un ensemble à un moment particulier. En
gestion
des connaissances, on parle de
communautés
de pratique.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons circonscrit les théories
qui nous ont semblés être important pour la suite de notre
travail.
La théorie de la représentation de soi a
éclairé la problématique d'image présente dans
notre recherche. La seconde théorie qui est systémique de la
communication aborde la problématique du processus relationnel et
interactionnel. Enfin, celle sémio contextuelle qui introduit la
dimension situationnelle de notre problématique.
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PHENOMENE : LA
PERCEPTION DES FAST FOOD ET LA KAMALONDO
1. VILLE DE LUBUMBSHI
Point n'est besoin de rappeler que la ville de Lubumbashi
occupe la deuxième position après Kinshasa du point de vue de la
superficie et de l'infrastructure. Localisée dans la partie australe de
la RDC, au sein du Katanga, elle compte sept communes et accuse une population
en majorité jeune.
SECTION
1 : HISTORIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
De part son nom, Lubumbashi provient du nom de la
rivière qui baigne cette ville qui était créé en
1910 au moment de l'entrée du rail venant du sud.
Auparavant, c'est-à-dire à partir de 1907, le
C.S.K au nom de l'Etat indépendant du Congo et de la compagnie du
Katanga, se rendant compte du progrès de l'industrie (U.M.H.K) dont
l'existence d'un centre administratif et commercial à proximité
des mines et des usines, confia à Monsieur Emile Wangemée qui
était son représentant de procéder au transfert du
siège du comité spécial du Katanga de Lukonzolwa (Lac
Moero) aux environs de la mine de l'étoile (Kalukuluku) à
Lubumbashi avant 1906.
C'est un plateau caractérisé par une savane
infinie, dominé par des miteux à la terre ocre et à a
maigre végétation savane verte en saison de pluie et rouge en
saison sèche, fut habités depuis 1906. A partir de ce moment,
cette ville s'appellera Elisabethville, baptisée du nom de la reine
Elisabeth épouse du Roi Albert 1er des Belges. Cette ville,
subissant multiples mutations, sera baptisée et appelée
« Lubumbashi » aura son statut de la ville par l'ordonnance
N°28/aimo du 25 juin 1941.49(*)
Elle s'étendait de l'avenue limité au sud
à l'avenue drogmans au Nord, du rail de chemin de fer et l'Est au
boulevard INERA (actuelle Kamanyola) à l'ouest, elle grouillait d'une
population cosmopolite.
SECTION
2 : SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.1.
SUPERFICIE
Située à 1230m d'altitude, la ville de
Lubumbashi s'étend sur une superficie 747Km.50(*) Elle est constituée
d'un plateau légèrement vallonnée est limité par
11°30 de latitude sud, 27829' longitudes Est 271030' de longitude
ouest.
2.2.
HYDROGRAPHIE
Du Nord au Nord- Ouest vers le sud Est, la ville de Lubumbashi
est traversée par deux grandes rivières : Kafubu et
Lubumbashi. Son bassin hydrographique est composé de quatre ruisseaux
qui sont : Katuba, Kimilolo, Kiawishi et naviundu.
2.3.
RELIEF
Le relief de la ville de Lubumbashi est
caractérisé par :
- Le plateau incliné du Nord vers le Sud - Est
- Plusieurs vallons où sont implantées des
fermes agropastorales
- Un sol alluvionnaire et sablo-argileux.
2.4. LE
CLIMAT
La ville de Lubumbashi est sous un climat sec avec deux
saisons qui sont :
- La saison de pluie allant de fin octobre à
mi-avril
- La saison sèche allant de fin avril à
mi-octobre
Il faudra noter qu'il y a une forte chaleur pendant les mois
d'Août, de septembre et d'octobre. Alors qu'il fait froid au mois de juin
et de juillet.
SECTION 3 : SECTEURS D'ACTIVITES ECONOMIQUES
L'économie lushoise est caractérisée par
l'exploitation des produits miniers l'importation des alimentaires et des biens
de luxe, le transport en commun ainsi que la fabrication locale des certains
produits manufacturés. On enregistre également dans la ville de
Lubumbashi, mais en nombre limité, des industries agroalimentaires, des
usines textiles, une brasserie, des limonadières, etc. Il est facile de
visualiser l'arsenal d'activités qui se déroulent à
Lubumbashi en les regroupant en différents secteurs.
3.1. SECTEUR MINIER
Dans ce secteur nous retrouvons les entreprises d'extraction.
Elle transforme les minerais en vue de les exploiter sans pour autant les
raffiner. Nous citerons à titre d'exemple la Gécamines qui
produit principalement le cuivre et le cobalt (elle est à genou pour le
moment), la STL qui traite les scories et l'EXACO qui s'occupe de
l'hétérogénéité. Signalons que suite
à la libéralisation de l'exploitation artisanale des produits
miniers dans les anciens cites de la G.C.M, il existe des creuseurs, des
négociants et artisans, encadrés par l'EMAK, ils vendent leurs
produits localement à l'état brut.
3.2. SECTEUR DE TRANSPORT ET
COMMUNICATION
Il est constitué des sociétés et des
agences qui rendent service à la communauté lushoise grâce
aux moyens de transport ou de la communication qu'elles mettent à sa
disposition.
Il existe à Lubumbashi des entreprises de transport qui
peuvent être classées selon les différentes voies de
transport. Parmi ces entreprises, nous pouvons citer :
* Mulykap, Transkat,... qui sont des sociétés
privées qui assurent les transport des personnes et leurs bien liant les
villes telles que Lubumbashi, likasi, Kolwezi, Kasumbalesa, Dilolo et bien
d'autres villes.
* C.A.A, FLY CONGO, CONGO AIRWAYS, compagnies aériennes
qui assurent le transport des passagers et des marchandises, elles permettent
la communication en reliant plusieurs coins de la RDC et de
l'étranger.
* Le transport par voie routière qui évolue
quasi- totalement dans l'informel, est possible grâce aux bus et mini-bus
communément appelés « DUBAI », grâce
également aux taxis qui rendent facile le déplacement d'un
endroit à un autre alors que les grands camions sont
opérationnels généralement sur des routes vicinales.
|
|
IMPORTANCE ECONOMIQUE
Lubumbashi est une des villes stratégiques de la RDC
compte tenu de :
- D'une part des richesses du sol et surtout du sous-sol
qu'elle regorge, et
- D'autre part de sa localisation avantageuse permettant de
relier la RDC aux pays australes en général et aux pays de la
SADEC en particulier.
Elle est appelée capitale cuprifère à
cause des richesses du sous-sol que la ville renferme, principalement le
cuivre. Et même l'histoire nous apprend que la GECAMINES contribuait,
avant qu'elle soit mis à genou par la crise et la me gestion, dans la
formation du PIB dans une large mesure. Elle occasionnait, grâce à
l'exportation, des entrées des devises au pays.
Cette ville est aussi qualifiée de capitale
économique suite à sa position au sud du pays. Elle permet, en
cette qualité, l'exportation à moindre coût des produits
miniers et l'importation des produits de luxe et des denrées
alimentaires. Ainsi, la ville peut être alimentée, à des
coûts faibles en produits susmentionnés provenant des pays
australs via la ville de Lubumbashi cela en cas de pénurie.
4. EQUIPEMENT COMMERCIAL
A Lubumbashi, la fonction commerciale est considérable,
elle est repartie dans toute les communes, les magasins, les marchés,
les boutiques, les kiosques et les étalages constituent les principaux
équipements de commerce. C'est dans la commune de Lubumbashi et plus
précisément du centre des affaires que ses concentrent les
magasins. Il convient, cependant de signaler que les avenues basiliques et du
marché de la commune Kenya se sont transformé au fil des ans en
centre commercial et tente à concurrencer les magasins du centre-ville.
Ces équipements constituent des pôles d'attraction de la
population et certaines activités telles que les pousse pousses, les
tresses, la couture, les taxis, les marchés pirates et autres, y sont
très développées c'est ainsi qu'on assiste à divers
scènes insolites ou à de cas de vols très fréquents
par les pickpockets.
2. PRESENTATTION DE LA COMMUNE KAMALONDO
Kamalondo est une commune de la ville de
Lubumbashi en
République
démocratique du Congo. Elle fut la première commune
créée, la ville ayant été scindée en deux
communes au début du
XXe siècle,
la commune de
Lubumbashi
proprement dite, réservée aux résidents blancs, et au
sud-est le quartier Albert (devenu Kamalondo)51(*). La commune de Kamalondo a deux quartiers qui
sont : le quartier njanja et kitumaini.
Dans la commune de Kamalondo nous y trouvons des fans de
football et buveurs de bière le jour, amateurs de musique et junte
féminine la nuit... Cette commune de Lubumbashi ne dort jamais. Toutes
proportions gardées, visiter
Lubumbashi
sans passer par Kamalondo, c'est comme se rendre à New York sans
s'arrêter à Times Square. Située dans le sud du
centre-ville, « la cité de l'ambiance », comme l'appellent les
Lushois, revendique d'ailleurs le statut de wa ntanshi (« la
première de toutes », en lamba) : c'est-à-dire la
première des sept communes de la capitale provinciale. Elle est la moins
étendue, mais c'est celle qui bouge et compte le plus, celle où
l'on va dès qu'il s'agit de célébrer quelque chose.
Elle est surtout la plus ancienne des communes. Lubumbashi l'a
précédée, certes, mais c'était la commune des
Européens, pas une cité indigène. Créée en
1911 par les tout premiers « évolués » (Congolais
considérés comme « civilisés » par les colons
belges), qui y ouvrirent leurs premiers bars, Kamalondo n'a rien perdu de sa
réputation. « C'est the place to be à Lubumbashi ! »
jure Pitchen Katumba en posant les deux mains sur le comptoir de son magasin de
prêt-à-porter. Aujourd'hui, de l'aube jusque tard dans la nuit, la
bière coule à flots
Au coeur de la commune, l'avenue Karavia n'est que succession
de boutiques de vêtements, étals divers et variés, malewa
(petits restaurants), cafés, night-clubs... Autant
d'établissements dont s'échappe une bonne dose de musique.
Kamalondo est bruyante, très bruyante.
Ici, qu'il soit diurne ou nocturne, le tapage est devenu la
règle, se plaint Joseph Kasikosa, 72 ans. Père d'une grande
famille (deux femmes et treize enfants), il vit dans la commune « depuis
bientôt quarante piges » et, à l'écouter, la
cité de l'ambiance n'a jamais aussi bien porté son nom que ces
dix dernières années. « Autrefois, nous buvions des verres
le soir après le boulot, mais aujourd'hui, de l'aube jusque tard dans la
nuit, la bière coule à flots », peste-t-il en regardant un
groupe de jeunes sirotant leurs bouteilles de Simba (« lion », en
swahili) sous une paillote improvisée. Il n'est pas encore midi.
Dans la rue d'en face, un groupe d'amoureux du ballon rond
parle foot. Visiblement tous supporters du
Tout-Puissant
Mazembe, puisqu'ils portent les maillots noir et blanc des «
Badiangena » (« mangeurs de crocodiles »). Ils reviennent sur
les performances de leur club au lendemain du derby katangais remporté,
une fois de plus, par l'équipe du gouverneur
Moïse
Katumbi, propriétaire du club depuis 1997, face à son
éternel rival lushois, le FC Saint-Éloi Lupopo. « À
Kamalondo plus que partout ailleurs dans la ville, nous sommes fiers de
soutenir Mazembe, parce que c'est chez nous qu'a été construit le
stade », explique Jean-Claude Benga, fervent supporteur du club
résident.La rumba congolaise n'est plus la reine des soirées.
L'heure avançant, le débat sportif cède
la place à l'ambiance typique de Kamalondo. À partir de 18
heures, tous les bars semblent se livrer à une compétition,
haussant le son de quelques décibels les uns après les autres.
Ici les derniers morceaux en vogue à Kinshasa, là les chansons
locales du moment, plus loin des airs rythmés de brakka katangais et de
karindula à la sauce lushoise, ailleurs les tubes zambiens, tanzaniens
voire nigérians... « Chez nous, la rumba congolaise n'est plus la
reine des soirées, commente Félix, DJ au Ngwasuma. Les gens me
réclament de plus en plus des sons bien rythmés venus d'ailleurs.
»
Devant la boîte de nuit, deux agents en uniforme
surveillent les entrées et les sorties. Même si ici personne n'est
recalé. Contrairement aux night-clubs du centre-ville où il faut
débourser une dizaine de dollars avant de franchir la porte, rien n'est
exigé à l'entrée, que vous veniez seul ou
accompagné, habillé en tenue de ville, décontracté
ou guindé. « À Kamalondo, on vient comme on est »,
résume Gaston, un habitué.
Il est 20 heures, la « junte » féminine
débarque. Tenue de rigueur plus déshabillée
qu'habillée pour ces commandos de filles qui prennent d'assaut les
pistes de danse à la recherche de leur proie. Dès qu'elles
aperçoivent une cible, elles demandent à se faire payer une
bière. Une fois le poisson ferré, la transaction peut
commencer... Ce sera entre 50 et 100 dollars. Du sexe au rabais, sur des
matelas posés à même le sol
Juste en face du night-club, une maison de passe où
hôtesses et clients vont et viennent à un rythme soutenu, sous la
surveillance d'une petite équipe qui perçoit pour chaque couple
entre 10 et 20 dollars, selon le temps « passé » dans la
maison. « C'est pratique pour les prostituées, qui peuvent
multiplier les clients et donc gagner un peu plus, étant donné
qu'à Kamalondo les filles sont payées cinq fois moins cher que
dans le centre-ville », explique le très pragmatique gérant
des lieux. Du sexe au rabais, sur des matelas posés à même
le sol.
3. PRESENTATION DU FAST FOOD
3.1. DEFINITION
La restauration rapide (fast food, en
anglais) est un mode de
restauration
dont le but est de faire gagner du temps au client en lui permettant de
consommer rapidement les plats commandés ou de les emporter, et ce, pour
un prix généralement moindre que dans la restauration
traditionnelle.
Les mets servis sont le plus souvent des
hamburgers ou
des
sandwichs,
accompagnés de
frites et d'une
boisson. On peut aussi y manger un
hot-dog, une
pizza, un
club
sandwich, frites-saucisses, un
taco, un
kebab ou un
sushi.
Avant d'entrer dans le thème des fast-foods, il est
important de commencer par l'histoire de ces derniers.
3.2. HISTORIQUE
Le premier McDonald's a ouvert en 1937, il était
dirigé par les frères McDonald. Il a connu un grand
succès, au point d'être franchisé dans les années
50, où les premiers restaurants arborant les branches jaunes formant le
M, symbole du géant du hamburger, font leur apparition. La grande
rentabilité de leur système de restauration rapide attire un
dénommé « Ray Kroc », entrepreneur et
vendeur de machines à milkshakes qui devient l'un des premiers
franchisés. Au début des années 1960, il rachète
l'entreprise pour 2,7 millions de dollars. Le succès de McDonald's
pousse d'autres entrepreneurs à ouvrir leurs propres chaînes de
fast-food dès l'année 1955. Ainsi naquirent Burger King (logo
ci-dessous), Subway, Wendys, KFC, ou encore Quick en Europe.
En 1961, l'industriel
Jacques
Borel crée la version française des restaurants
Wimpy, laquelle
devient la première chaîne de restauration rapide en France.
L'expérience Wimpy, importée des
États-Unis
par Borel, a un concept simple : « un repas complet dans un pain
rond », mais ne réussit pas à s'imposer. La
chaîne de trente restaurants burgers installée sur les autoroutes
françaises ferme en 1969, les Français n'étant pas
prêts alors à prendre des repas rapides.52(*)
En 1972, Raymond Dayan, un homme d'affaires français
installé aux États-Unis ayant ouvert plusieurs restaurants
McDonald's
à Chicago, décide de lancer le concept en France. Après
avoir convaincu la direction de la chaîne américaine, les deux
parties s'accordent sur une franchise de trente ans et sur l'ouverture de 150
restaurants en région parisienne. L'ouverture du premier McDonald's en
France a lieu le 30 juin 1972 près de
Paris à
Créteil53(*) mais a
du mal à connaitre le succès. Un an plus tard, Dayan ouvre un
second McDonald's sur les
Champs-Élysées.
Le premier restaurant devient bénéficiaire en 1978 mais cela
ne dure pas : McDonald's USA réclame entre 10 et
20 % des bénéfices alors que Raymond Dayan n'en verse que
1,5 %. McDonald's met fin à la franchise en 1981 et ouvre en
même temps le premier McDonald's à
Strasbourg le
17 septembre 1979.54(*)
3.2.1. FAST FOOD A LUBUMBASHI
La restauration rapide est arrivée à Lubumbashi
dans les années 2000 et a tiré la curiosité de plus d'un
lushois, elle a atteint son sommet vers les années 2010 parce que toute
les familles veulent par curiosité decouvrir la nouvelle forme de
restaurations.
A Lubumbashi nous pouvons citer les Fast Foods qui
suivent :
- Orange
- Galito's
- Barcelos
- Jambo Food plazza
- Momo
- Miga Gelato
- etc
3.3. Types de
restauration rapide
Ø
Snack ;
Ø Cuisine de
rue ;
Ø
Casse-croûte;
Ø
Snack-bar et sandwicherie
Ø Cantines ;
Ø Friterie
et baraque à frites ;
Ø Roulotte à patates ;
Ø
Taquería ;
Ø Fast-Food.
3.4. Controverses
Il est souvent reproché aux chaînes de
restauration rapide (restaurants de hamburgers notamment) de fournir une
cuisine
médiocre contribuant à la «
malbouffe »55(*)) ;
diététiquement
néfaste, source de gaspillage, sous-tendue par une volonté de
profit maximum
ayant recours aux bas
salaires. Ces
critiques émanent notamment du monde médical et d'associations
altermondialistes,
écologistes
ou promouvant le
développement
durable.
La restauration rapide est basée sur des aliments issus
de l'agro-industrie, parfois
ultra
transforme (associés à un risque accru de
cancer56(*)), trop riches en
lipide,
sel et
sucre, et trop
pauvre en
fruits
et
légumes
frais. Elle contribue donc à la
pandémie
d'
obésité
et de
maladies
cardio-vasculaires (bien que depuis le milieu des années 2000,
quelques enseignes nouvelles s'orientent vers une offre plus saine (bars
à salade, bars à soupes, etc.). En 2009, une étude
américaine a conclu que la présence d'un restaurant rapide
à moins de 150 mètres d'une école augmente de
5,2 % le risque de voir un enfant devenir
obèse.
Concernant l'environnement, les viandes et poissons
proviennent de l'élevage et de l'agriculture industriels (volaille
industrielle...) et de la pêche industrielles qui surexploite la
ressource halieutique ; les
couverts
et emballages jetables à usage unique en carton ou en matériaux
non dégradables comme le plastique ou le polystyrène isotherme
sont quasi systématiques. En France, début
2019, après
des contrôles faits par les équipes du
ministère
de l'Environnement dans une cinquantaine de salles de restauration
rapide, la Secrétaire d'État
Brune
Poisson a annoncé à la filière qu'elle avait
jusque mars 2019 pour revoir ses pratiques en matière de
tri des
déchets, via « un plan très concret de mise en
conformité avec la réglementation ».
CHAP TROISIEME : LE CHOIX DES FAST-FOODS
PLUTOT QUE DES TERRASSES.
Dans ce chapitre nous allons expliquer notre hypothèse,
nos méthodes et également nos outils (guide d'entretien,
micro-trottoir, etc....) que nous avons utilisé pour pouvoir analyser
nos résultats obtenus. Par la suite nous allons pouvoir analyser les
réponses du guide d'entretien, des micro-trottoir et des sondages
réalisés auprès des consommateurs et des professionnels en
effectuant des analyses qualitatives et quantitatives.
3.1. Etablissons d'abord notre
hypothèse.
Notre société est en constante évolution
en tout point : politique, social, économique, environnemental...
notre façon de s'alimenter suit également ces changements, c'est
pourquoi, depuis quelques années nous avons constaté
particulièrement ici à Lubumbashi l'ouverture en masse des
espaces fast-food, au centre-ville, au carrefour et dans divers endroits.
En République Démocratique du Congo, le
fossé se creuse entre la restauration traditionnelle et la restauration
rapide qui comprend bien évident les restaurants de restauration rapide
mais aussi les restaurants proposant principalement la vente à emporter,
son but est simple : gagner en temps.
3.4.1. La méthode d'enquête
(questionnaire)
Pour réaliser notre enquête sur terrain, nous
nous sommes directement rendus auprès de chaque personne ciblée
dans notre enquête à qui l'on a remis un questionnaire.
Certaines personnes nous ont demandé d'attendre
quelques jours après les interrogations générales, mais
d'autres n'ont pas hésité à les prendre mais, les
protocoles ont été perdus. Nous avons été
obligées de ré-photocopier et nous étions obligés
de ne pas les redistribuer aux mêmes personnes.
Et désormais pour la plupart de nos enquêtes,
comme les habitants de kamalondo et les travailleurs des différentes
entreprises telles que citées ci-bas dans le tableau no 1,
nous avions procède par la technique de l'interview et en orientant
chaque fois le public ciblé.
3.5. Variable
Les variables sont des caractères, c'est-à-dire
des traits, des aspects Qui appartiennent à un objet ou à des
objets et qui varient en prenant diverses modalités ou diverses
valeurs57(*).
Il existe plusieurs sortes des variables mais nous n'en avons
retenu que deux : la variable indépendante et la variable
dépendante.
Nous avons retenu la variable indépendante : les
fast-foods ou les terrasses de kamalondo. Et une variable dépendante les
jeunes lushois. Par exemple le choix des fast-foods plutôt que des
terrasses de kamalondo dépend d'une personne à une autre.
Nous avons dégagé ces deux variables pour
vérifier nos hypothèses de manière à
vérifier si les lushois partagent les mêmes points de vue sur la
préférence des jeunes lushois pour les fast-foods plutôt
que des terrasses.
3.5. Dépouillement
Le dépouillement de notre questionnaire a d'abord
consisté à révéler les fréquences des
réponses choisies par individu et par item. Dans ce premier cas nous
avons utilisé la technique statistique de pourcentage. Ceci en vue de
faciliter la lecture des résultats et leur comparaison s'obtient en
appliquant la formule suivante :
%
Ffréquence.
Npopulation.
%pourcentage.
Bien entendu, le résultat présenté
à l'issue de notre enquête concerne la période allant de
2017 à 2019. Nous allons maintenant procéder au point 3.6
où nous présentons les résultats de cette enquête et
où nous les analysons.
3.6. Présentation, analyse et
interprétation
Dans le point qui a précédé, nous avons
exposé les techniques choisies en vue d'atteindre le but de notre
étude et recherche.
Ce point ou ce paragraphe est consacré à la
présentation quantitative de l'échantillon, à l'analyse et
à l'interprétation des résultats de notre
enquête.
3.6.1. Présentation générale de
l'échantillon
Tableau n°1 : Répartition des jeunes
et adulte selon le sexe et l'âge.
N°1
|
AGE ET SEXE
|
Entre 21 et 29 ans
|
Entre 30 et 39 ans
|
Entre 40 et 49 ans
|
Entre 50 et plus
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
Entreprise Malta forest.
|
5
|
3
|
10
|
2
|
5
|
5
|
5
|
-
|
Des résidences de kamalondo
|
7
|
7
|
10
|
15
|
15
|
15
|
5
|
10
|
Entreprise Katanga Plastique
|
1
|
-
|
5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Les étudiants de l'UNILU
|
7
|
10
|
5
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
TOTAL
|
20
|
20
|
30
|
20
|
20
|
20
|
10
|
10
|
Tableau n°2 : Répartition des
enquêtes selon l'âge.
Age
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
21 à 29 ans
|
40
|
27%
|
30 à 39 ans
|
50
|
33%
|
40 à 49 ans
|
40
|
27%
|
50 à plus
|
20
|
13%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Tableau n°3 : Répartition des
enquêtes selon le sexe.
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
M
|
80
|
53%
|
F
|
70
|
47%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Tableau n°4 : Répartition des lushois
qui ont fréquenté les terrasses de kamalondo en 2017.
Nombre de fois
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1 ou plusieurs fois par semaine
|
28
|
19%
|
1 fois par mois
|
26
|
17%
|
1 fois tous le 2 mois
|
24
|
16%
|
1 fois tous les 3 mois
|
26
|
17%
|
Plus occasionnellement
|
46
|
31%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Sur 150 lushois enquêtés qui ont répondu,
nous constatons que la plus part des lushois ont fréquenté
occasionnellement les terrasses (31%), vingt-huit ont fréquenté 1
ou plusieurs fois par semaine (19%), vingt-six ont fréquenté 1
fois par mois (17%), encore vingt-six ont fréquenté 1 fois tous
les 3 mois (17%), et vingt-quatre ont fréquenté 1 fois tous les 2
mois soit (16%).
Donc il y a un nombre élevé des lushois qui ont
fréquenté occasionnellement les terrasses en 2017.
Tableau n°5 : Répartition des lushois
qui ont fréquenté les fast-foods en 2017.
Nombre de fois
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1 ou plusieurs fois par semaine
|
30
|
20%
|
1 fois par mois
|
28
|
19%
|
1 fois tous le 2 mois
|
24
|
16%
|
1 fois tous les 3 mois
|
26
|
17%
|
Plus occasionnellement
|
42
|
28%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Sur 150 lushois enquêtés qui ont répondu,
nous constatons que la plus part des lushois ont fréquenté
occasionnellement les fast-foods (28%), 30 ont fréquenté 1 ou
plusieurs fois par semaine (20%), 28 ont fréquenté 1 fois par
mois (19%), 26 ont fréquenté 1 fois tous le 3 mois, et en fin 24
ont fréquenté 1 fois tous les 2 mois soit 16%.
Donc il y a un nombre très élevé des
lushois qui ont fréquenté occasionnellement les fast-foods en
2017.
Tableau n°6 : Répartition des lushois
qui ont fréquenté les terrasses de kamalondo en 2018.
Nombre de fois
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1 ou plusieurs fois par semaine
|
24
|
16%
|
1 fois par mois
|
24
|
16%
|
1 fois tous le 2 mois
|
22
|
14%
|
1 fois tous les 3 mois
|
40
|
27%
|
Plus occasionnellement
|
40
|
27%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Sur 150 lushois enquêtés en qui ont
répondu, nous constatons que la plupart ont franquette 1 fois tous les 3
mois (27%) et plus occasionnellement (27%) les terrasses de kamalondo, 24 ont
fréquenté 1 ou plusieurs fois par semaine, 24 encore ont
fréquenté 1 fois par mois (16%), et en dernier lieu 22 ont
fréquenté 1 fois tous les 2 mois (14%).
Donc il y a un nombre très élevé des
lushois qui ont fréquenté 1 fois tous les 3 mois les terrasses de
kamalondo et ceux qui ont fréquenté occasionnellement les
terrasses en 2018.
Tableau n°7 : Répartition des lushois
qui ont fréquenté les fast-foods en 2018.
Nombre de fois
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1 ou plusieurs fois par semaine
|
32
|
21%
|
1 fois par mois
|
30
|
20%
|
1 fois tous le 2 mois
|
26
|
17%
|
1 fois tous les 3 mois
|
28
|
19%
|
Plus occasionnellement
|
34
|
23%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Sur 150 lushois enquêté en 2018, nous constatons
que la plupart ont fréquenté occasionnellement (23%), 32 ont
fréquenté 1 ou plusieurs fois par semaine (21%), 30 ont
fréquenté 1 fois par mois (20%), 28 ont fréquenté 1
fois tous les 3 mois (19%) et 26 ont fréquenté 1 fois tous les 2
mois.
Donc il y a un nombre élevé qui ont
fréquenté occasionnellement les fast-foods en 2018.
Tableau n°8 : Répartition des lushois
qui ont fréquenté les terrasses de kamalondo en 2019.
Nombre de fois
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1 ou plusieurs fois par semaine
|
20
|
13%
|
1 fois par mois
|
20
|
13%
|
1 fois tous le 2 mois
|
30
|
20%
|
1 fois tous les 3 mois
|
40
|
27%
|
Plus occasionnellement
|
40
|
27%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Sur 150 lushois enquêtés en 2019, nous constatons
que la plupart ont fréquenté plus occasionnellement les terrasses
soit 27%, 40 ont fréquenté 1 fois tous les 3 mois (27%), 30 ont
fréquenté 1 fois tous les 2 mois (20%), 20 ont
fréquenté 1 ou plusieurs fois par semaine (13%) et 20 encore 1
fois par mois (13%).
Donc nous constatons qu'il y a un nombre très elle des
lushois qui ont fréquenté occasionnellement les terrasses de
kamalondo et aussi ceux qui ont fréquenté 1 fois tous les 3
mois.
Tableau n°9 : Répartition des lushois
qui ont fréquenté les fast-foods en 2019.
Nombre de fois
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1 ou plusieurs fois par semaine
|
36
|
24%
|
1 fois par mois
|
34
|
23%
|
1 fois tous le 2 mois
|
30
|
20%
|
1 fois tous les 3 mois
|
24
|
16%
|
Plus occasionnellement
|
26
|
17%
|
TOTAL
|
150
|
100%
|
Sur 150 lushois enquêtés qui ont répondu,
nous constatons que la plupart ont fréquenté 1 ou plusieurs fois
par semaine les fast-foods (24%), 34 ont fréquenté 1 fois par
mois (23%), 30 ont fréquenté 1 fois tous les 2 mois, 26 ont
fréquenté occasionnellement, et 24 ont fréquenté 1
fois tous les 3 mois (16%).
Donc il y a un nombre élevé des lushois qui ont
fréquenté 1 ou plusieurs fois par semaine les fast-foods en
2019.
Malgré la conjoncture, les lushois reste fidèle
à la restauration rapide dans cet environnement actuel bien que pour la
plupart étant plongé dans la crise, certains lushois sont
prêts à payer un ticket moyen plus élevé pour des
produits offrant une meilleure qualité.
L'accélération des rythmes de vie,
l'évolution des modes de vie sont les facteurs d'influence de secteur de
la restauration rapide ou du fast-food.
Une étude révèle que les français
consomment hors domicile un repas sur sept. Mais les leaders sont les royaumes
unis avec un repas sur trois pris en dehors du domicile.58(*)
De ce qui nous concerne, loin d'être une étude
comparative, dans la présente étude, il est question de
comprendre la mutation que l'on peut facilement voir dans le comportement des
lushois qui autrefois pouvaient affluer dans le terrasses de kamalondo charger
habitudes dans la restauration et migrer vers les fast-foods.
Plusieurs raisons sont à la base de leurs migrations
parmi lesquelles nous pouvons citer :
(1) L'hygiène
Les règles d'hygiène sont moins
respectées et au cours de notre enquête nous avons
réalisés que les règles d'hygiène n'étaient
pas respectées.
- Les toilettes mal entretenues
- Les eaux nauséabondes, ou les eaux des fosses
septiques qui passent dans les caniveaux devant les terrasses.
- La plupart des terrasses sont construites au bord des
routes, les véhicules, les motos poluent la voie et très
facilement la poussière se colle aux tables et aux vers ainsi
qu'à la viande qui nous est servi.
(2) Outrage public à la pudeur
Dans les terrasses de communes renommées telles que
Kenya, Katuba et kamalondo ; beaucoup d'actes indécents y sont
commis et cela devant des témoins, et généralement la vie
sexuelle n'est pas un tabou même auprès des garçons de
moins de 12 ans.
Qu'il me soit permis ici d'évoquer le mot fourre-tout
pour désigner les terrasses de kamalondo, car ici tout est permis et
personne ne peut vous reprocher de quoi que ce soit.
(3) Le besoin du changement
Changer peut être attirant mais aussi faire peur,
pourtant le changement est nécessaire à une évolution
possible. Le lushois une fois au contact avec la culture occidentale est
tombé amoureux de cette dernière en voyant la manière dont
les choses sont organisées dans les fast-foods plutôt que dans les
terrasses de kamalondo.
Soulignons ici que le blanc a compris que l'homme congolais ou
le lushois en particulier a besoin du changement, le confort, et manière
indirecte le blanc a demandé au congolais, au lushois de renier sa
façon d'être pour épouser cette nouvelle culture.
C'est ce qui se fait et la plupart de temps, les lushois qui
fréquentent des fast-foods, la tendance aussi c'est de se prendre en
photo pour montrer même aux autres que l'on a évolué.
3.5. Analyse et critique
Le secteur de la restauration rapide ou des fast-foods
présente des avantages qu'il serait inouï de négliger et
ignorer.
Bien que de nos jours, les fast-foods sont pointés de
doigt par les nutritionnistes, il n'empêche, l'engouement pour ce style
d'établissement n'est pas prêt des s'essouffler. Ici à
Lubumbashi, c'est un phénomène qui prend de plus en plus de
l'ampleur.
Pour le cas de Galito's, il y a tout d'abord la
proximité de cet établissement par rapport au lieu du travail.
Loin de moi la pensée de faire la publicité de cet
établissement. Galito's situé au carrefour, dans ces centres
commerciaux ainsi que des quartiers d'affaires et industriels, étant
donné que toutes les entreprises qui y ne sont pas dotées de
cantine. La rapidité et l'aspect pratique de la formule (vente à
emporter par exemple) entre en ligne de compte. Dans cet établissement
de restauration rapide le repas dure au maximum 30 minute.
Cet établissement de restauration rapide respire la
liberté et la convivialité. Les contraintes sont presque
inexistantes. Et ceci se traduit par une carte particulièrement
généreuse. Celle-ci est établi de façon à ce
que tout un chacun puisse y trouver son compte (menus enfant, famille, etc.) on
comprend dès lors le caractère cosmopolite de ces
établissements de restauration rapide qui deviennent par la même
occasion un lieu de rencontre entre les membres des différents classes
sociales.
Notons que par rapport à nos observations, en bien
telle que relevé dans nos données les moins des 40 ans constitue
le gros de la clientèle de la restauration rapide et la plupart sont des
hommes.
Au regard des données statistiques, il y a lieu de dire
que il y a une mutation qui se fait, une grande préférence par la
plupart des lushois pour les fast-foods plutôt que pour les terrasses de
kamalondo ou d'autre commune.
En effet, alors qu'en 2017 le pourcentage des lushois sur 150
enquêtés, néanmoins pour ceux qui fréquentaient les
fast-foods une ou plusieurs fois par semaine était à 20%. En 2018
cela est passé de 20% à 21%, et en 2019 cela est passé de
21% à 24%.
Ceci étant, nous pouvons nous poser la question de
savoir : le fait pour la plupart des lushois de manifester un grand
intérêt pour les fast-foods signifie-t-il que les terrasses de
kamalondo ou d'autres communes de Lubumbashi sont menacées de
disparaitre ?
Pas nécessairement, la réalité sur
terrain nous révèle quelque chose, nous avons constaté que
de nos jours la plupart des terrasses qui ouvrent, c'est des terrasses de types
moderne, le lushois commence aussi à comprendre progressivement que pour
fidéliser sa clientèle il devrait à la limite organiser
son service comme on le ferait dans un fast-food par exemple.
C'est comme ça qu'en faisant le tour dans la commune de
kamalondo, il y a de plus en plus des terrasses qui ouvrent pour le moment
construit au modèle européen et avec un service impeccable.
3.7. Conclusion
Notons pour clore ce chapitre que notre enquête a
porté sur effectif de 150 participants dont 75 pour les terrasses
précisément de kamalondo et 75 pour les fast-foods.
Comme nous l'avions souligné, loin d'être une
étude comparative, mais dans cette étude il était question
de comprendre la mutation que l'on peut voir facilement dans le comportement
des lushois qui autrefois pouvaient affluer dans les terrasses de kamalondo
changer d'habitudes dans la restauration et migrer vers les fast-foods.
Et la question principale ci-après nous a servi
à meubler cette esquisse de recherche qualitative.
A quelle fréquence vous rendez-vous dans une terrasse
de kamalondo ou dans un établissement de restauration
(fast-food) !
a. 1 ou plusieurs fois par semaine.
b. 2 à 3 fois par mois.
c. 1 fois par mois.
d. 1 fois tous les 2 mois.
e. 1 fois tous les 3 mois.
f. Jamais.
Et pour plusieurs raisons les lushois ont manifesté un
grand intérêt pour les fast-foods plutôt que pour les
terrasses de kamalondo : le problème d'hygiène, outrage
public à la pudeur, le besoin du changement.
Nous avons relevé aussi que le lushois comprenant aussi
ce phénomène qui se passe sur terrain, très
progressivement il commence à développer des stratégies
pour fidéliser sa clientèle en lui offrant un service
impeccable.
* 1 Nkuitchou Nkouatchet, R.,
Les enjeux sociaux du flux tendu dans la restauration rapide, Paris,
2006.
* 2
GUILLAUME
DUPREZ,
S'installer
dans la restauration rapide : Création, gestion, législation,
fiscalité, Comment développer et dynamiser ses
activités,2013.
* 3ANNE DELABY,
profession restaurateur, 2013.
* 4BINET,
MARC,Créer et développer son restaurant, de
la création à la revente : toutes les clés du
succès, les pièges à éviter, les fondamentaux
à respecter, éd du puits fleurit, Paris, 2016.
* 5La direction des Affaires
sociales, guide de bonnes pratiques d'hygiène en
restauration collective à caractère social, U.P.R.M,
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* 6 Grawitz.,
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Paris, 1976, p.343.
* 7 Loubet Del Bayle, J.L.,
Introduction aux Méthodes des Sciences Sociales, Toulouse,
Privat, 1978, P. 28
* 8 Loubet Del Bayle, Op.cit.,
p.26
* 9MPALA MBABULA
L., Op.cit., P.71
* 10 Ibidem, p.71
* 11
https://fr.m.wikipedia.org:théorie
* 12
https://www.cairn.info/l-evaluation-de-la-performance-individuelle--9782707188922-page-29.htm
* 13
Http// :www.funderstanding.com/constructivisme. cfm, le 11/01/2020
* 14 LARAMEE A. et VALLE.
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méthodologie, Presse de l'université de Québec, 1991,
p.170
* 15 Cfr. EVRING GOFFMAN,
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coll. 1956 P.212
* 16 Moscovici, La
psychanalyse, son image et son public, P.U.F., Paris, 1961, p.87
* 17 Moscovici, Des
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* 18 Mannoni, les
représentations sociales, Que sais-je, P.U.F., 1998, p. 3.
* 19 Clenet,
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Alternances/Développement, l'Harmattan, Paris, 1998, p. 70.
* 20 Moscovici p. 70.
* 21J. Clenet, Cours D.E.A. Sciences de
l'éducation, C.U.E.E.P de Lille, novembre 1999
* 22 M. Denis, op.
cit.
* 23 D. Jodelet, Les
représentations sociales, regard sur la connaissance ordinaire, in
Sciences Humaines n° 27, avril 1993, p. 22.
* 24Idem, p. 41.
* 25 Clenet, op. cit.
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* 26 D. Jodelet, op.
cit. , 1989, p. 36-37.
* 27 G. Chappaz, Les
représentations du monde comme tremplin pédagogique, in
Sciences Humaines n° 27, Avril 1993, p. 30.
* 28 J. Clenet, op.
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* 29 J. Clenet, cours au
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* 30J. Clenet, op. cit. , 1998, p. 8.
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* 32 FERDINAND DE SAUSSURE,
Cours de Linguistique Générale, Paris, Payot, 1916,
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* 33 JEAN-MARIE FLOCH,
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* 34 DOMINIQUE WOLTON,
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* 35 JEAN-JACQUES BOUTAUD
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sémiotiques en communication, Paris, PUF, 2007
* 36Babbie, Earl. 2007.
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Belmont, CA: Thompson, Wadsworth pp. 89. Babbie identifie également
l'exploration et la description comme objectifs de la recherche empirique
* 37Brains, C., Willnat, L.,
Manheim, J. and Rich, R. 2011. Empirical Political Analysis: Quantitative
and Qualitative Research Methods New York, NY: Longman, pp. 75-77.
Brains et autres 2011 identifient également l'exploration, l'explication
et la description aux buts des recherches. L'explication est reliée
à des expérimentations d'hypothèses (comme cadre). Les
autres fins de recherche ne sont pas connectées à un cadre
* 38DANIEL BOUGNOUX,
Introduction aux sciences de la communication, La découverte,
Collection repères Paris 2001,
* 39
OLIVIER
REBOUL, Introdusction à la rhétorique, Paris,
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1991, p. 3.
* 40PAUL WATZLAWICK, PAUL
WATZLAWICK, JANET H. BEAVIN ET DONALD D. JACKSON, Une logique de la
communication, Paris, Seuil, 1972
* 41DANIEL BOUGNOUX, La
Communication par la bande, Les sciences de l'information et de la
Communication, Paris, Larousse, 1993
* 42INFORMATION ET
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CNRS,
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Paris
* 43
Dominique
Wolton, Il faut sauver la communication, Paris, Flammarion,
2005
* 44Expression -
Communication" par Irène Lautier, directrice de la Faculté des
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université
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* 45Avec son prolongement,
la création du poste de DSI, voulant dire Directeur des systèmes
d'information d'une société.
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ville, Rapport annuel affaires intérieures, 1998, p.21
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rapport annuelle 1997, p.45.
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* 53Benjamin Neumann,
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McDo effacé de l'histoire »,
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1er mars 2010
* 54Laurent Telo,
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petite histoire du fast-food en France »,
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Monde, 1er octobre 2015
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presse.inserm.fr (consulté le 06 février 2020).
* 56 PASCALE SANTI,
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aliments ultratransformés sur la santé, sur Le Monde,
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* 57 Flavien UMBA, statistique
descriptive, cours inédit à I.S.P.R, 2ème
graduat, KINSHASA 2005-2006, p.3.
* 58 Article
électronique, la restauration rapide,
http://www.france-jeunes.net/lire-la
restauration rapide.
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