1.2.
GESTION DES ARBRES FRUITIERS
1.2.1. Principaux acteurs
La Conférence internationale
sur la gestion durable des forêts en République
démocratique du Congo, tenue à Bruxelles en février 2007,
a constitué un cadre propice pour cerner certains aspects, jusqu'alors
ignorés, du code forestier. Méconnue parce qu'insuffisamment
vulgarisée, l'actuelle loi n° 011-2002 du 29 août 2002
portant code forestier (CF) est l'instrument juridique de base de ce secteur
depuis sa promulgation. À l'instar du code minier et de celui des
investissements, dont une comparaison avec le code forestier peut
s'avérer utile (Sakata, 2007), l'objectif assigné au
départ de l'élaboration du code forestier est celui de dynamiser
l'économie nationale et de garantir les droits d'usage des populations
locales.
Les autorités sont dans
l'obligation de vulgariser le message concernant surtout l'importance de
l'arbre dans la ville en dehors de son importance nutritionnelle car dans la
plupart de cas lorsqu'un arbre cesse de fournir des fruits nous voyons
clairement comment la population envisage de le couper pour s'en
débarrasser en oubliant que l'arbre fourni beaucoup à
l'environnement alors dans ce sens la population sera informé et ne
soufrera plus de la présence de l'arbre même si ce dernier des
produits plus.
1.2.2. Gestion participative
La participation est l'un des
principes fondateurs de la bonne gouvernance et de la démocratie
(ONU-CESAP, 2009). Elle permet de sensibiliser les communautés locales
et responsabilise ses membres en soutenant leurs droits et leurs
responsabilités. Cela améliore la qualité, l'acceptation,
la stabilité et la durabilité des décisions de gestion, ce
qui permet une utilisation plus efficace des ressources publiques disponibles
(FAO et al., 2000; Kuper et al., 2009; Stringer et
al., 2006).
La participation des parties
prenantes (secteur public/privé, y compris les populations locales)
à la gestion durable des ressources naturelles en général,
et à la gestion des forêts en particulier, est au coeur de
nombreuses questions telles que la sécurité alimentaire, la
réduction de la pauvreté, le développement rural et la
protection de l'environnement. Si la population peut participer en plantant en
moyenne un arbre fruitier par an cela peut réduire le risque de
changement climatique en long terme et cela aidera beaucoup la population
future en approvisionnement en fruit qui nécessaire et indispensable
pour une bonne santé suite à sa composition chimique.
1.2.3. Gestion durable
Les arbres hors forêt,
présents dans la plupart des paysages ruraux, intègrent une
grande partie des systèmes agroforestiers. Le Centre international de
recherche en agroforesterie (CIRAF) définit l'agroforesterie comme un
système dynamique, à visée écologique, de gestion
des ressources naturelles (végétales et animales) qui, par
l'intégration des arbres dans les exploitations et les espaces
agricoles, diversifie et contribue à la production, augmentant ainsi les
bénéfices sociaux, économiques et environnementaux en
faveur de tous les usagers.
Il est par conséquent essentiel
à l'Etat de mettre en oeuvre des politiques pragmatiques et
réalistes qui reflètent les équilibres nécessaires
entre les composantes économiques, écologiques et sociales qui
sont la base d'un développement durable (Muengula, 2020).
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