UNIVERSITE DE GOMA
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BP 204 GOMA
ANALYSE DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE DES FEUILLES DE
MANIOC A GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
Par : DIVIN ADAMO
Mémoire présenté en vue de l'obtention du
Diplôme de licence en Sciences Économiques
Département : Economie rurale
Directeur : Prof Dr. SENZIRA NAHAYO Paul
Encadreur : Ass2. Éric NDANGIJIMANA
Septembre 2018
DEDICACE
A mes parents ADAMO RUHIMBASA et ESPERANCE MUKATETE
A mes frères et soeurs Ange, Diane, Willy,
Fidèle, Fabrice, Prisca, Neige, Tristan et Eloge ADAMO
DIVIN ADAMO
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail nous tenons à remercier du
profond de notre coeur le Souverain Suprême de l'univers notre Dieu
JEHOVAH pour le don si précieux de la vie qu'il nous a offert et pour le
fait qu'il continue à l'entretenir jusqu'à ce jour.
Ensuite nos remerciements à Monsieur le Professeur
Docteur SENZIRA NAHAYO Paul et à Monsieur l'Assistant Éric
NDANGIJIMANA pour nous avoir aidé au cours de la réalisation de
ce travail.
Nos remerciements s'adressent aussi aux Autorités
Académiques de l'Université de Goma et spécialement celles
de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
En plus nos remerciements les plus profonds s'adressent
à nos parents ADAMO RUHIMBASA et ESPERANCE MUKATETE pour tout ce qu'ils
ont fait à notre égard depuis que nous nous sommes sur le banc de
l'école. Qu'ils trouvent en ce mots notre sentiment de gratitude et de
remerciement
A Monsieur FABRICE ADAMO et sa femme PRISCA pour leur soutien
financier, nous remercions nos frères, soeurs et belle soeurs ANGE,
DIANE, WILLY, FIDELE, NEIGE, TRISTAN et ELOGE ADAMO.
Enfin, nous pensons à tous les amis et camarades
étudiants avec qui nous avons parcouru notre cursus universitaire. Nous
citons : MICHEE MISHONA, ALI LOKONDE, JOSUE KITOKO, HORTENCE KAZINGUFU,
AMADI JOSEPH, SEBUSHARI BAHATI Delphin, WIZEYE AKILI Divine, KAMBALE MUGALIHYA
Trésor, CIZUNGU KANDI Bryan, DANIEL BITITA, JOSEPH KASTERRO, JOHNSON
ISHARA, GADI DUNIA, BLANDINE LWABOSHI, ROSETTE LUSABO, DIANE OLENGA, VUAVU
LYDIE, INESSE FIMBO et ARIANE MATABARO.
DIVIN ADAMO
O. INTRODUCTION
0.1.
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
Le manioc est une plante tropicale cultivée
essentiellement pour ses racines tubéreuses riches en amidon. Introduit
pour la première fois en Afrique Centrale au cours de la deuxième
moitié du XIVe siècle puis en Afrique de l'Ouest au début
du XVIIIe siècle et en Afrique de l'Est au début du XIXe
siècle, le manioc occupe environ un tiers de la production totale
d'aliments de base en Afrique subsaharienne (FAO, 1986). Il est cultivé
presque exclusivement pour l'alimentation humaine dans 39 pays africains, qui
s'étendent de Madagascar, dans le Sud-Est, jusqu'au
Sénégal, dans le Nord-Ouest. En fonction de l'utilisation
multiple et multiforme dont il est l'objet, le manioc a vu sa demande
internationale et régionale croître de façon marquante ces
dernières années.
Depuis les années 1980, en plus de son rôle dans
la consommation humaine, le manioc contribue de plus en plus à
l'alimentation des animaux et sert de matière première aux
industries (textiles, pharmaceutiques, d'emballage, etc.).
L'utilisation du manioc à des fins d'alimentation
humaine est la forme la plus répandue et la plus ancienne. En 2000, la
FAO estimait à environ 100 millions de tonnes en équivalent
racines fraîches, la part de la production mondiale utilisée
à cette fin. Par rapport à d'autres cultures, le manioc est en
effet très efficace sur le plan de la production d'énergie
alimentaire en raison de la rapidité et de l'étalement de sa
croissance. En outre, il produit 2,2 fois plus de calories par hectare que le
maïs (FAO, 1986), à un coût moindre en ressources. La
principale qualité du manioc en tant qu'aliment pour l'homme est qu'il
constitue une source énergétique peu coûteuse et abondante.
L'Afrique se singularise comme la région la plus consommatrice du
manioc (65 millions de tonnes en 2000). Les 10 pays au monde qui obtiennent la
plus grande partie de leur énergie alimentaire du manioc sont
situées en Afrique. Il s'agit de l'Angola, du Bénin, de la
République Centrafricaine, des Comores, de la République
Démocratique du Congo, du Congo, du Libéria, du Mozambique, de la
Tanzanie et du Togo. Selon la FAO, il existerait encore des marchés
africains insuffisamment satisfaits.
La République Démocratique du Congo est le
troisième pays parmi les six plus grands producteurs du manioc dans le
monde et le deuxième en Afrique après le Nigeria. Avec sa
production de 15Million de tonne par an, la consommation humaine du manioc en
R.D.C. est la plus élevée au monde : en effet, un Congolais
consomme en moyenne 453 kg de racines fraîches par an, soit 145 kg de
farine de manioc. Les feuilles de manioc se placent au premier rang de tous les
légumes-feuilles consommés en R.D.C où un ménage de
7 à 8 personnes consomme près de 4 kg de feuilles de manioc par
semaine. Cependant, malgré son importance dans l'alimentation humaine
(Nourriture pour 90% de la population congolaise) et du bétail en RDC,
les techniques de transformation (fermentation) du manioc en RDC, sont en ce
jour artisanales, empiriques et rudimentaires conduisant à des produits
transformés de qualités douteuses qui ne peuvent pas garantir la
sécurité sanitaire des produits du manioc. En outre, le manioc
constitue une source de revenu principal au niveau des ménages.
A part les tubercules, les feuilles de manioc sont
extrêmement riches en valeurs nutritives. Les plus importantes
étant le fer, la vitamine A, la protéine, le calcium, elles sont
aussi très riches en fibres alimentaires, en énergie. Une
insuffisance en fer conduit à l'anémie, qui réduit
considérablement notre énergie mentale et physique. Une carence
en vitamine A affaiblit notre protection contre les infections telles que
rhume, grippe et rougeole, et en particulier les infections qui provoquent la
diarrhée1(*)
Cette culture constitue le plus important légume en RDC
en général, dans la province du Nord-Kivu en particulier et
précisément dans la ville de Goma. Que ce soit en volume comme
en valeur, elles se placent au premier rang de tous les légumes
-feuillent consommées dans la ville.
La filière des feuilles de manioc en RDC comprend : La
production au champ, la transformation, la commercialisation au niveau des
grossistes et des détaillants et la consommation au niveau des
ménages ou par les industriels. La production est encore à
majorité entre les mains de petits producteurs et
considérée comme une activité économique du secteur
informel.
La ville de Goma est approvisionnée en feuilles de
manioc par ses périphéries entre autre Minova une des
localités du territoire de Kalehe dans le Sud-Kivu, la cité de
Sake et la localité de Nzulo dans les périphéries.
Dans les milieux ruraraux de la République
Démocratique du Congo, la culture de manioc joue un rôle
prépondérant dans l'alimentation des populations et est
considérée entant que telle comme une culture de base. Il serait
important de signaler que c'est impossible de parler de feuilles de manioc sans
parler du manioc lui-même.,
Ainsi on remarque que malgré les multiples avantages
que présentent le manioc (tubercules et légumes), sa production
demeure toujours faible. Depuis plus d'une décennie, la production de
manioc connait une chute, et la pénurie de ses produits ne fait que
s'accentuer à cause de la recrudescence des maladies et des ravageurs
dont l'incidence et la sévérité affectent davantage le
rendement en racines tubéreuses. A ces maladies et ravageurs s'ajoutent
les pratiques culturales traditionnelles non performantes (KABEYA, 2004).
En ce qui concerne les maladies, la mosaïque africaine du
manioc figure parmi les plus importantes qui menacent la culture du manioc
spécialement en Afrique. C'est l'une des épidémies les
plus dangereuses du manioc. Elle est virale et très rependue partout
où le manioc est cultivé. Endémique, elle touche plusieurs
pays producteurs et leur fait perdre chaque année d'importante somme
d'argent et causant de dégâts énormes (SPORE, 1987).
Le rendement médiocre en Afrique estimé de 7
à 8 tonnes de tubercules/ha a probablement pour cause principale la
présence quasi généralisée de la mosaïque
africaine du manioc. Les pertes dues à cette maladie sont difficiles
à évaluer (GUTHRIE, 1999). Elle est grave et diminue fortement le
rendement des variétés qui se révèlent plus
sensibles (PRONAM, 1989).
La mosaïque africaine du manioc non seulement diminue le
rendement en racines tubéreuses mais également celui en feuilles
consommables par la déformation des feuilles et la réduction de
la surface foliaire et par là aggrave l'insécurité
alimentaire et accentue la pauvreté en milieu paysan (MONDE, 2011).
La ville de Goma et la province du nord Kivu en
général ne font pas exception à cette malheureuse
situation. Cependant, des temps en temps, suite à certaines raisons
telles que spécifiées ci-haut, nous remarquons une carence de
ces feuilles sur le marché, ce qui crée des répercutions
sur les variations des prix et le niveau de l'offre et la demande dans la ville
de Goma.
La problématique étant l'ensemble des questions
que le chercheur se pose avant de descendre sur le terrain, plusieurs questions
ont attiré notre attention pour ce thème de recherche portant sur
la consommation des feuilles de manioc dans la ville de Goma, à savoir
:
ü Comment fonctionne le marché des feuilles de
manioc à Goma ?
ü Comment est résorbé l'éventuel
déficit ou écoulé l'éventuel surplus sur le
marché ?
ü Quels sont les déterminants de la demande des
feuilles de manioc à Goma ?
0.1 OBJECTIF DU
TRAVAIL
Les auteurs GUERNY et GUIREC définissent les objectifs
comme des résultats, généralement chiffrés, que
l'on se fixe d'atteindre dans un certain délai. Ainsi, les buts sont
compris ici, comme des objectifs subsidiaires dont la réalisation
conditionne l'atteinte des objectifs fondamentaux.
Pour ce qui est du présent travail l'objectif est de
prime à bord d'arriver à comprendre le fonctionnement du
marché de feuilles de manioc et également comprendre les
différents facteurs déterminant la demande des feuilles de
maniocdans la ville de Goma.
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
ü Choix du sujet
Le choix de notre sujet se justifie par la formation que nous
avons choisi de suivre à l'université dans le département
d'économie rurale. L'intérêt qui nous a poussé au
choix de ce sujet estle taux de consommation (niveau de la demande) des
feuilles de manioc par les ménages de la ville de Goma en particulier et
celle de la RD Congo en général.
ü Intérêt du sujet
Ce travail scientifique présente un double
intérêt, à savoir un intérêt pratique et
scientifique :
Sur le plan pratique, ce travail veut étudier le
fonctionnement du marché des feuilles de manioc dans la ville de Goma
Scientifiquement il servira de base et de
référence à tout chercheur qui voudraaborder une
thématique similaire et ainsi contribuer un tant soit peu dans la
résolution des problèmes liés à l'approvisionnement
des denrées alimentaires dans le milieu urbain, principalement les
feuilles de manioc pour cette étude.
0.4 METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Pour la véracité et les recherches pour ce
thème, nous avons fait recourt à des méthodes et des
techniques ci-après :
0 .4.1 Méthodes
Selon Jean Louis LAUBET Del Bayle, la méthode est
définie « Comme l'ensemble des opérations
intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la
réalité étudiée2(*) »
Quant à GRAWITZ, Madeleine, « La
méthode est un ensemble des opérations intellectuelles permettant
par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et le
vérifie3(*)».
Les méthodes suivantes nous ont été d'une
grande utilité :
Ø La méthode analytique
Selon RWIGAMBA, B. cette méthode est définit
comme « une analyse systématique des toutes les informations ainsi
que les données récoltées ». Cette méthode
nous a permis d'analyser des nombreuses données qui ont
été recueillies grâce au questionnaire et aux entretiens
avec certains producteurs, revendeurs et consommateurs des feuilles de manioc
dans la ville de Goma et ses périphéries.
Ø La méthode statistique
Selon BYUKUSENGE Eugénie, cette méthode est
définie comme « une collecte des données
chiffrées sur le terrain et de faire une analyse comparative des
résultats4(*)». Cette méthode nous a permis de traiter
et de comparer les données afin de dresser les tableaux et graphiques
qui sont des informations synthétiques et pertinentes pour qui veut
comprendre le fonctionnement du marché des feuilles de manioc dans la
ville de Goma.
0 .4.2 TECHNIQUES
Selon Roger PINTO et Madeleine GRAWITZ : « la
technique c'est un moyen d'atteindre un but mais elle se situe au niveau de
faits ou des étapes intellectuelles. Les techniques ne sont donc que des
outils mis à la disposition de la recherche et organises par la
méthode dans ce but »5(*). Ceci étant, nous nous
sommes servis des techniques ci-après :
Ø La technique documentaire
La technique documentaire (observation documentaire) :
consiste à étudier et analyser les documents pour avoir des
informations sur les faits ou les phénomènes que l'on
étudie »6(*).Cette technique nous a été d'une
très grande utilité car elle nous a permis de consulter des
ouvrages, des articles et des publications scientifiques cadrant avec notre
travail.
Ø Le questionnaire
Le questionnaire par entretien (l'interview directe)
définie comme : « une technique qui a pour but
d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes,
l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations de l'enquête
concernant un objet précis »7(*). Le questionnaire que nous
avons élaboré a été efficace car c'est grâce
à lui que nous avons été en mesure de faire le traitement
et la récolte de données.
0.5 DELIMITATION DU
SUJET
Dans l'espace, notre travail s'étendra dans la ville de
Goma et principalement dans ses différents quartiers et marchés
entre autre Alanine, Virunga, le petit marché de Kimburu, jusqu'à
sake en passant par Nzulo oùnous avons rencontré certains
producteurs.
Dans le temps, nos investigations ont été faites au
mois d'Avril et Mai 2018.
0.6 SUBDVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se
subdivise en trois chapitres dont : la première traite sur la revue
de la littérature, le second sur présentation des milieux
d'étude et le troisième est la présentation de l'analyse
et interprétation de résultats.
CHAPITRE PREMIER REVUE DE
LA LITTERATURE
Dans ce chapitre il est question de présenterla revue
théorique et empirique sur l'offre et la demande des produits
agricoles.
I.1 THEORIES SUR L'OFFRE ET
DEMANDE
ü Définitions
En économie, offre et demande désignent un
mécanisme fondamental qui met en parallèle le niveau de
production et le niveau de consommation, de façon à ajuster ces
deux paramètres en cas de dépassement de l'un par l'autre, et qui
détermine la formation des prix des biens, des services et des produits
financiers.
Selon la théorie, ou loi, de l'offre et de la demande,
les prix du marché des biens et des services sont
déterminés par la relation entre l'offre et la demande. En
théorie, lorsque l'offre est supérieure à la demande, les
vendeurs doivent baisser les prix pour stimuler les ventes ;
réciproquement, lorsque la demande dépasse l'offre, les acheteurs
surenchérissent pour éliminer leurs concurrents.8(*)
Les termes « offre » et « demande » ne
représentent pas la quantité de biens et de services
réellement échangés ; dans une vente, le montant vendu
égale le montant acheté ; par conséquent, dans ce cas,
l'offre et la demande s'équilibrent toujours. En théorie
économique, l'offre est la quantité disponible à la vente
ou la quantité que les vendeurs veulent vendre à un prix
donné, et la demande, parfois appelée demande réelle, est
la quantité que les acheteurs veulent acquérir à un prix
donné.
La théorie de l'offre et de la demande prend en compte
l'influence qu'ont sur les prix des éléments tels qu'une hausse
ou une baisse des coûts de production, mais elle considère cette
influence comme indirecte car elle n'affecte les prix qu'en modifiant soit
l'offre, soit la demande, soit les deux. D'autres facteurs ayant une influence
indirecte sur les prix sont les changements dans les habitudes de
consommation.
ü
Détermination des prix en fonction d'offre et de la demande
Le mécanisme des prix joue un rôle fondamental
dans l'ajustement de l'offre et de la demande, dans la mesure où il
existe, dans les économies de marché, un niveau de prix qui
permet d'établir, pour tout produit, un équilibre entre la
production et la consommation. Ce prix d'équilibre constitue un
compromis entre ce que les producteurs peuvent se permettre de facturer et ce
que les consommateurs sont disposés à payer.9(*)
Les prix vont donc permettre de déterminer ce qui sera
produit, pour qui, dans quelle quantité et de quelle manière. Les
questions relatives au prix sont, par conséquent, cruciales en science
économique, notamment en microéconomie, et font l'objet
d'études approfondies.
Ce sont les facteurs constitutifs de l'offre et de la demande
qui déterminent le prix des produits. Ainsi, lorsque la demande est trop
importante, les prix diminuent jusqu'à ce qu'un équilibre soit
atteint.
En matière d'offre, les prix sont définis sur la
base des coûts de production et de distribution, qui sont fonction de la
rareté des matériaux et de la technologie employée, ainsi
que des limites imposées par l'organisation même de l'entreprise,
telles que la loi des rendements décroissants, le coût du travail,
etc. Le producteur recourt généralement à une politique de
prix à même de porter les bénéfices obtenus à
leur niveau le plus élevé. D'autres objectifs du même type,
repris dans la théorie de la firme, peuvent également entrer en
ligne de compte.
La demande correspond à la somme des décisions
individuelles d'achat prises par les acquéreurs sur un marché
déterminé alors qu'ils s'efforcent de maximiser l'utilité
disponible. Cela suppose, bien entendu, que les acheteurs effectuent des choix
rationnels, choix que la publicité et le marketing modifient.
I.2 THEORIE DE LA PRODUCTION
D'UN MENAGE AGRICOLE
1) Definition de la
production
Les comptables nationaux définissent la production
comme étant l'activité socialement organisée des
unités résidentes qui consiste à créer des biens et
services habituellement échangés sur le marché et/ou
obtenus à partir des facteurs de production qui s'échangent sur
le marché10(*).
2) Sortes des productions
agricoles
Une étude de la FAO11(*) nous affirme que le type de production peut
être classifié suivant différents critères, par
exemple :
F La portée de l'activité agricole : à
des fins de consommation ou industrielles, ces dernières peuvent avoir
à leur tour une finalité alimentaire (arachide) ou de
transformation industrielle (matière première : coton);
F Le type de culture : pérenne (arbres fruitiers) ou
annuelle (maïs),
F L'objectif de la production animale : consommation
alimentaire ou valorisation des sous-produits, etc.
3) Facteurs explicatifs d'une
production agricole
Les facteurs de la production sont les biens, services et
ressources au départ desquels les productions agricoles sont obtenues.
Ils comprennent d'abord des éléments du milieu (entre autre
l'air, lumière, température, eau, éléments
minéraux du sol, ...) qui sont indispensables compte tenu de la nature
même de la production agricole. Cependant étant donné leur
abondance, ces facteurs sont considérés comme bien libres.
ü La terre
La terre constitue l'élément indispensable de la
production agricole, elle est généralement
considérée comme le premier facteur de la production agricole.
Elle est l'élément solide dans lequel les végétaux
s'enracinent et puisent les éléments minéraux
indispensables à leur croissance et à leur élaboration. Il
est important de signaler que la RDC dispose de 25 millions d'hectares de terre
arable (FAO, 2013)
Selon une étude de la FAO en 2004, la terre fournit
directement les moyens d'existence à 60 pour cent des personnes, au
travers de l'agriculture, de la pêche en eau douce, de la foresterie et
d'autres ressources naturelles.12(*)
D'après une autre étude menée par Claudio
Araujo, Catherine Araujo Bonjean et Jean-Louis Arcand en juin 199913(*), la productivité de la
terre est fonction d'une série de quatre variables muettes correspondant
aux types de sols, le capital humain du ménage (le nombre de personne
actives dans le ménage), la surface de la parcelle et enfin la
disponibilité de crédit agricoles.
Ø Les modes des faire valoir
Un propriétaire terrien a le choix entre cultiver ses
terres lui-même et les remettre aux mains d'un tiers. Ceci constitue la
première distinction entre les différents modes de faire-valoir
et permet de les classer en deux groupes.
Dans le premier, le paysan peut être assimilé
à un entrepreneur. Le cas le plus simple est celui qui correspond au
modèle de la firme néoclassique habituelle : c'est le
faire-valoir direct, où le paysan travaille la terre lui-même,
éventuellement en faisant appel à de la main-d'oeuvre
salariée. Du point de vue du travailleur agricole, cette situation
correspond au cas du salariat.
Dans le cas où les coûts de transactions sont
trop élevés sur le marché du travail pour que le paysan
puisse intervenir. Le mode de faire valoir qui prévaut est celui de
L'exploitation familiale, dans laquelle seul le travail des membres du
ménage est utilisé.
Le deuxième ensemble de modes de faire valoir regroupe
deux types de contrat très différents : Le fermage et le
métayage (share tenancy ou share cropping).
Le fermage14(*) correspond à un système de location de
la terre, dont le loyer, fixé en fonction de la superficie, est
payé soit en nature soit en espèce.
Un contrat de métayage15(*) est d'une nature plus complexe. Il implique d'une
part que le métayer (le preneur) verse au propriétaire (le
bailleur) une part fixe de la production, et d'autre part que Les deux parties
s'entendent sur le partage du coût des inputs. En général,
le métayeur fournir la terre et le métayer fournit le travail, de
nombreuses variantes étant possibles, en particulier selon que le
contrat (implicite ou explicite) précise ou non le partage du coût
des autres inputs et le temps de travail du métayer sur cette terre.
ü Occupation des terres de
l'exploitation
- Rotation : c'est la succession des cultures
dans un même champ. La rotation s'entend donc dans le temps.
16(*)
- Assolement : c'est la répartition
des cultures en rotation sur l'exploitation pour une campagne agricole.
L'assolement se rapporte à des portions de la surface cultivée
dans l'année (SCA) appelées soles. Il y a autant de soles que de
cultures annuelles assolées.
- Culture associées : cultures
effectuées en même temps sur le même champ mais
semées et récoltées séparément (exemple
maïs et arachides).
- Culture intercalaire : cultures
associées où l'association est faite ligne par ligne.
- Cultures successives : cultures faites
à la suite sur un même champ au cours de la même campagne
agricole de telle sorte que l'une ne soit mise en place que lorsque l'autre a
été récoltée.
ü Le potentiel de production et la
sélection des cultures
Une étude menée par la FAO17(*) montre que le potentiel
productif d'une terre est déterminé par les conditions du sol et
du climat, et par le niveau d'intrants et de gestion appliqués à
cette ressource. Pluviale ou irriguée, la production
végétale peut être maximisée en ajustant les choix
des cultures aux caractéristiques climatiques et pédologiques du
terrain.
Les tentatives de cultiver des végétaux auxquels
les conditions écologiques existantes conviennent mal
déboucheront souvent sur une productivité faible ou nulle.
Le type d'intrants, leur quantité et le calendrier ont
également un effet majeur sur le rendement. Les intrants en petite
quantité vont généralement de pair avec une production de
subsistance ou à petite échelle, un faible investissement en
capital, le travail manuel, des cultivars locaux, peu ou pas d'engrais, aucune
lutte contre les insectes et de petites superficies agricoles.
Les intrants en grande quantité vont de pair avec une
production commerciale, des investissements financiers plus ou moins
importants, une mécanisation poussée, des cultivars
améliorés, des engrais chimiques minéraux et des moyens de
lutte contre les ravageurs, de vastes superficies d'exploitation et des
marchés accessibles.
Cette étude montre qu'en générale, le
continent africain dans son ensemble est caractérisé par un
faible usage d'intrants.
ü Le travail
Dans l'économie moderne, le travail désigne une
activité humaine consciente et volontaire, naturelle et pénible
appliquée en vue d'élaborer une oeuvre utile du type
matériel ou immatériel18(*).
Le travail désigne de ce fait tout effort conscient et
organisé, déployé par l'homme dans le but de produire des
biens agricoles. Par extension, il comprend les efforts animaux ainsi que la
participation des machines et matériel à l'opération de
production.
· Le capital
Le capital d'exploitation comprend les facteurs de production
de l'exploitation, autres que la terre (capital foncier) et le travail
humain.19(*)
Les moyens de production d'une exploitation (capital
fixe, capital circulant) peuvent être recensés et
évalués grâce à un inventaire effectué
à une date précise. La comparaison d'inventaire successif donne
une idée de l'évolution des moyens de production d'une
exploitation. Comme pour le foncier, tous les moyens de production
utilisés sur une exploitation ne sont pas forcément en pleine
propriété : outillage
prêté, matériel utilisé en commun, etc.
Les moyens de production représentent le capital que
l'exploitant a dû investir. Ces investissements ont pu être
financés par les gains de l'exploitation agricole
elle-même, par les revenus d'autres activités du foyer ou par
le recours au crédit. Parmi les moyens de production, on
distingue :
- Le capital fixe d'exploitation qui est
à la valeur des biens servant à plusieurs cycles de
production : outils, moyens de traction, bâtiments
d'élevage, animaux reproducteurs, etc.
- Le capital d'exploitation
circulant (encore appelé consommations intermédiaires)
est la valeur des biens consommés pendant un cycle de
production : semences, engrais, aliments du
bétail, etc.
I.3 THEORIE DU CONSOMMATEUR
Un consommateur rationnel est un consommateur calculateur.
Avant d'acheter, il regarde les prix, compare les biens, se renseigne sur les
conditions du marché. Cet effort n'est pas une perte de temps. Il a pour
objectif, de dépenser la totalité de son argent de manière
à satisfaire le maximum de besoin et à obtenir la meilleure
satisfaction possible.20(*)
La théorie du consommateur essaie de répondre
à la question suivante : comment un individu décide-t-il de
repartir son budget entre les différents biens et services disponibles ?
Les économistes néoclassiques de la fin du XIXème
siècle (Jevons, Menger, Walras...) ont développé une
théorie dans laquelle l'individu rationnel est supposé
recherché le maximum de satisfaction ou d'utilité. On suppose
d'abord que l'individu est capable de mesurer par un indice quantitatif
précis l'utilité qu'il retire de la consommation d'un bien. C'est
l'approche cardinale.
1. L'EQUILIBRE DU
CONSOMMATEUR
Le consommateur est dit en équilibre, compte tenu de
la contrainte imposée par son revenu et les prix des biens, quand il
tire de ses dépenses une utilité (ou satisfaction) totale
maximale. En d'autres termes, un consommateur en équilibre, quand
étant donné, sa contrainte budgétaire, il atteint la
courbe d'équivalence la plus élevée possible.
La théorie des choix : La théorie des choix met
en évidence les principes qui déterminent le choix de
consommation. Le consommateur atteint sa consommation d'équilibre
lorsque la combinaison de consommation retenue lui procure la plus grande
satisfaction qu'il soit possible d'obtenir, compte tenu des contraintes qui
représentent le niveau des prix et le budget de consommation disponible.
On a admis que le consommateur rationnel est celui qui
recherchait un maximum de satisfaction. On peut élargir l'approche en
disant qu'un agent économique est rationnel s'il cherche à
optimiser une fin, compte tenu de moyens donnés ou bien à
réaliser une fin donnée en optimisant les moyens à mettre
en oeuvre pour la réaliser.
L'application de ces principes au comportement du consommateur
donnera deux formulations de la notion de comportement rationnel :
F Le consommateur sera rationnel s'il cherche à obtenir
le maximum de satisfaction du revenu dont il dispose
F Le consommateur sera rationnel s'il cherche à rendre
minimum le revenu nécessaire pour obtenir un niveau donné de
satisfaction.
En définissant le comportement du consommateur de l'une
ou de l'autre façon, on est conduit à admettre que le
comportement rationnel s'identifie à la recherche d'un optimum sous
contrainte. Si on connaît le revenu disponible de l'individu et les
prix unitaires des biens, le consommateur sera rationnel s'il cherche
à obtenir un maximum de satisfaction sous la contrainte de son budget et
des prix qui sont donnés.
La recherche de l'optimum du consommateur consiste à
déterminer les quantités maximales de biens, X* et Y*, qui
maximisent l'utilité sous contrainte budgétaire.
Mathématiquement, il s'agit de trouver un extremum sous contrainte
qui se formule ainsi : Maximiser U = U(X, Y) Sous contrainte : R = Px .X + Py
.Y Où R, Px et Py sont des constantes.
I.4. CIRCUIT DE COMMERCIALISATION D'UN BIEN
1.
La commercialisation
La commercialisation consiste à s'informer de ce que
veut le client et à lui vendre en faisant un bénéfice
cette définition met en lumière deux idéo forces.
21(*)
Premièrement en matière de commercialisation est
client est roi, il n'acceptera de payer que si on lui offre une marchandise
conforme à ses besoins.
Deuxièmement la commercialisation est une
activité à but lucratif qui n'est que si elle rapporte des
intérêts à tous les intervenants.
L'analyse des circuits de commercialisation est
destinée à fournir une connaissance systématique du flux
des biens et des services depuis leur origine (production) jusqu'à leur
destination finale (consommateur).
On acquiert cette connaissance en étudiant les acteurs
du processus c'est-à-dire ceux qui exercent des fonctions physiques de
commercialisation en vue d'obtenir des profits économiques en assurant
les fonctions, les agents de commercialisation poursuivent des objectifs tant
personnels que sociaux, ils obtiennent pour eux même des gains financiers
à partir des activités que confie la société.
Ils ajoutent de la valeur aux produits contribuant à
satisfaire les besoins des consommateurs, ce prix que paie le consommateur pour
les biens et les services fournis récompense l'agent de
commercialisation de ses efforts.
2.
les agents de commercialisation
a. Le producteur
Est le premier acteur de la chaine de commercialisation, il
récolte les produits et les livre au deuxièmement agent
dès l'instant où il choisit ce qu'il va cultiver c'est une
décision de commercialisation qu'il prend en répondant aux
questions suivante : quoi cultiver, quand cultiver et quelle
quantité cultiver.
b. Le collecteur
Le plus souvent on l'appel transporteur, c'est le premier
acteur entre le producteur et les autres intermédiaires, il rassemble
des petits lots de produits agricoles dispersés en plusieurs endroits
pour le réunir en un seul changement en un seul lieu.
c. Le grossiste
Il concentre les divers changements de taille
intermédiaire pour en constituer de grandes unités uniformes,
toutes ces activités contribuent à l'établissement du prix
au cours de son activité, le grossiste fournis des informations à
ses fournisseurs c'est-à-dire les producteurs et supporte des
degrés divers les risques associés au transport des droits de
propriété attachés aux biens et services achetés ou
vendus.
d. Les vendeurs
Intermédiaire tels que supermarché et autres
grandes surfaces de revente au délai qui divisent des grands changements
des produits et les vendent aux consommateurs en petites unités.
e. Les enterprises agro-alimentaires
C'est l'ensemble des entreprises qui utilisent les produits
agricoles comme matière première pour la fabrication d'autres
produits.
f. Les exportateurs
Ils sont constitués par toutes les entreprises qui
achètent et vendent des produits agricoles sur les marchés
étrangers
g. Les associations de production et de
consommation
Sont des associations professionnelles et coopératives
agricoles qui régulent et ont une influence sur le processus de
production de consommation
h. Le consommateur
C'est le dernier acteur de la commercialisation, ce sont
généralement les familles qui représentent les
consommateurs finals, mais les entreprises de transformation peuvent aussi
être considérées comme des utilisateurs (consommateurs)
mais il est important de savoir que c'est à un stade
intermédiaire.
Dans le circuit de commercialisation on peut aussi citer les
quartiers, les agences ou organismes gouvernementaux et autres organismes tel
que les offices de commercialisation mixtes ou précis.
I.5. NOTION SUR LE REVENU ET
PRIX
a) Revenu
ü Définition
Le revenu est la part de la production qui revient au sujet
économique, individu ou collectivité comme
rémunération de son travail et/ou fruits de son capital. Les
grandes catégories de revenu sont le salaire, profits, la rente et
l'intérêt.
Si l'on adopte le point de vue d'un pays tout entier, son
revenu est au sens étymologique " ce qui revient" chaque année
dans ce pays sous la forme de produits. Le revenu national est donc égal
au produit national.
Si l'on reprend la définition de Hicks, le revenu
d'une période est ce qu'on produit et consommé pendant une
période sans s'appauvrir. Le revenu ainsi conçu est net de la
part du produit qui sert à reconstituer les " moyens " qui ont permis de
l'obtenir (autrement dit, le revenu est calculé après
amortissement).
Le calcul du revenu fait inévitablement intervenir des
prix. Or lorsque ceux-ci varient, la frontière entre richesse et revenu
peut devenir floues ; si par exemple, le prix de la maison que je
possède augmente dois-je considérer que c'est ma richesse ou mon
revenu qui augmente ?
L'inflation affecte aussi le revenu des ménages, avec
effets différents selon qu'ils sont créanciers ou
créateurs ; elle joue un rôle non négligeable au moment de
la reconstitution de leur patrimoine (leur appauvrissement si l'on s'en tient
à la définition de Hicks).
ü Types des revenus
1). Le revenu réel, exprimé en quantité
de bien et de service qu'il permet d'acheter (pouvoir d'achat) et le nouveau
nominal exprimé en monnaie aux prix courants.
2). Le revenu brut et le revenu net ou disponible : c'est le
revenu obtenu avant déduction de l'impôt. ( revenu net = revenu
brut - impôt direct).
3). Le revenu nécessaire et revenu
discrétionnaire : un revenu est dit nécessaire lorsqu'il est
destiné à la satisfaction des besoins primaires et est
discrétionnaire celui égale à la part du revenu restant
après satisfaction des besoins primaires généralement
destiné à l'achat des biens et services luxueux à des
dépenses somptuaires.
4). Le revenu primaire et le revenu de transfert
Le revenu primaire est le revenu d'un facteur de production
avant tout prélèvement, alors que le revenu de transfert est
revenu social provenant de prélèvement opéré sur
des revenus primaires.
b) Prix
ü Définitions
Le prix est le rapport entre deux quantités de
marchandises proposées à l'échange ou ce qui revient
à la même quantité d'un bien que l'on doit donner en
échange d'une unité d'un autre bien, service ou facteur de
production.
Le prix est aussi défini comme la quantité de
monnaie que doit être versée par l'acheteur à
l'échange d'un bien et reçue par le vendeur comme la valeur
attribuée à un bien par le client et le vendeur.
Sur les marchés, les biens
s'échangent contre de la monnaie (ce qui est différent d'un
système de troc où les biens s'échangent contre des
biens).Par conséquent, dans un système de marché, on
associe un prix à chaque bien : le prix auquel les agents
échangent une unité de ce bien sur le marché.22(*)
ü Déterminations du prix
La détermination du prix se fait en fonction de l'offre
et de la demande. Ce sont les facteurs constrictifs de l'offre et de la demande
qui déterminent le prix du produit, de tel sorte que lorsque la demande
est trop importante, le prix diminue ce pourquoi le prix est une fonction de
stimulation de la demande parce que plus le prix augmente, plus la
quantité de la demande diminue et plus le prix diminue, plus la
quantité de la demande augmente.
En matière d'offre les prix sont définis sur
base des couts de production qui sont fonction de la rareté des
matériaux et de la technologie employée, ainsi que la loi des
rendements décroissants, le cout du travail etc.
La demande correspond à la somme des décisions
individuelles d'achats prises par les acquéreurs sur un marché
déterminé, alors qu'ils s'efforcent de maximiser l'unité
disponible. Cela suppose bien entendu, que les acheteurs effectuent des choix
rationnels.
ü Formation du prix
Le prix du bien échangé sur le marché
n'est donc pas fixé par les entreprises mais il est
déterminé par l'équilibre entre l'offre et la demande. La
baisse du prix d'un produit proposé sur le marché entraine en
principe une augmentation de la demande, les rentes peuvent paraitre au profit
du consommateur.23(*)
Le surplus du consommateur comme solution au paradoxe de la
valeur. Le paradoxe de la valeur soulevé par Adam Smith est le suivant :
pourquoi certaines marchandises relativement peu utiles, comme les diamants,
ont un prix élevé, alors que d'autres, très utiles, comme
l'eau, ont prix très bas ? L'explication tient dans la distinction entre
valeur totale et valeur marginale. Lorsque la courbe de demande est
décroissante, la valeur marginale (disposition marginale à payer)
d'un bien abondant est faible, tandis que la valeur totale (surplus) est
élevée
C'est-à-dire la différence entre le prix auquel
le consommateur a pu trouver le produit et ce qu'il aurait accepté de
payer. Mais aussi il peut arriver que le profit soit du côté de
vendeur et là on parle du `'surplus du vendeur'' c'est-à-dire que
la différence entre le prix sur le marché et le prix auquel il
aurait accepté de vendre son produit.
I.6. FONCTIONNEMENT DU
MARCHE
Dans l'analyse économique, le concept de
marché est beaucoup plus général : un marché existe
à partir du moment où deux ou plusieurs individus sont
prêts à effectuer des échanges de marchandises quelque
soient le lieu et la date. Ainsi le mot marché indique une situation
d'échange. L'analyse du fonctionnement des marchés est le
problème central en microéconomie puisque le processus
d'allocation des ressources est un processus de marché. Par
conséquent, pour chaque marchandise, un marché doit exister et
toute chose qui ne peut pas être échangée sur un
marché n'est pas une marchandise, du point de vue de la
microéconomie.
Une économie avec un système complet de
marché est une économie où il existe tous les
marchés comptants et à terme pour assurer l'échange de
toutes les marchandises qui seront disponibles à tous les lieux et
à toutes les dates.
1. DEFINITION
Pascal Binet (2004) définit le marché comme le
lieu de rencontre à un instant donné des désirs des
consommateurs exprimés par leur demande et des propositions des
producteurs exprimés par leur offre. 24(*)
Il est possible de dire qu'un marché est un lieu de
rencontre des offres et des demandes de biens et de services sur lequel va
s'établir un prix. Un prix est associé à chaque bien.
C'est la quantité de monnaie que l'on doit donner pour avoir une
unité de ce bien. Il existe un marché pour chaque type de bien et
chaque marché donne lieu à la fixation d'un prix
Pour chaque produit il y a un marché.de nombreux
marché peuvent être rassemblés à certains endroits,
ou être spécialisés comme dans le cas de la vente
d'automobile.
La théorie que nous évoquons est la
théorie néoclassique. Il y a des offreurs (vendeurs) et des
demandeurs (acheteurs) qui se portent sur un marché sur lequel un prix
détermine la valeur d'une unité échangée. Le
marché permet la coordination entre les offreurs et les demandeurs. Les
acteurs ont une offre ou une demande qui dépend du prix.25(*)
Selon la nature, on distingue trois types de marchés,
à savoir le marché des biens et services, le marché du
travail et le marché des capitaux (marché financier et
marché de change). Le fonctionnement d'un marché dépend du
nombre d'intervenants sur celui-ci aussi bien du côté de l'offre
que de la demande.
Lorsqu'il n'y a qu'un seul offreur (monopole) ou qu'un seul
acheteur (monopsone) sur le marché, celui-ci a la possibilité de
fixer le prix (price maker) alors que s'il y a plusieurs offreurs (polypole) et
acheteurs (polypsone), un agent économique aura du mal à fixer
seul le prix auquel les transactions auront à se solder. Dans ces
conditions, c'est l'interaction entre offre et demande globales qui fixe le
prix d'équilibre, et les intervenants se rangent derrière ce prix
(price-taker).confer le tableau de Stackeiberg à la page 24.26(*)
Il convient de dire où dévons aussi parler de la
concurrence, on doit entendre par concurrence la compétition entre
commerçants, entreprise ou produit visant à attirer une
même clientèle 27(*)
2. TYPES DES
MARCHES
ü Marché oligopolistique
Une situation d'oligopole se rencontre lorsqu'il y a sur un
marché, un
nombre très faible d'offreurs (vendeurs) et un nombre important de
demandeurs (clients). On parle aussi de situation de marché
oligopolistique.28(*)
À cet égard oligopole est un marché avec
petit nombre de producteurs. Comme exemple nous citons le duopole
Airbus/Boeing, le secteur de la téléphonie et autres
En fait, les conséquences de ce marché
sont : interaction stratégique et interdépendance des
comportements ; Chacun réalise que ses choix vont influencer les
choix des entreprises concurrentes, Et tient compte du comportement des
concurrents pour déterminer ses propres stratégies ; Chaque
entreprise a finalement une influence non négligeable sur le prix de
marché.29(*)
Il s'agit d'une situation de
marché
imparfait : dans le cadre de la
concurrence
pure et parfaite, le profit de chaque producteur dépend de
l'attitude des autres offreurs, alors que dans le cas d'un oligopole les
offreurs sont indépendants, car la demande est plus forte que l'offre,
ce qui assure à une entreprise la vente de ses produits, quel que soit
le prix ou la qualité.
Lorsque les rendements sont constants ou croissants, les
producteurs sont naturellement incités à grossir afin de
réaliser des
économies
d'échelle, ce qui tend à la concentration, et
l'équilibre d'un tel système est une situation de
monopole où il ne
reste plus qu'un producteur. Néanmoins, dans le but de protéger
le consommateur des abus, les institutions politiques s'opposent à la
constitution de monopoles.
En situation de duopole/oligopole, il est impossible d'obtenir un profit total aussi élevé
qu'en situation de monopole certes, si en monopole on peut
gagner 20$,en duopole 15$ et en concurrence un profit proche de 0$.30(*)
ü Marché de concurrence pure et
parfaite
Les marches de chaussures usagées sont bien
éloignées des postulats de la concurrence CPP. Un marché
des biens est en CPP s'il respecte 5 conditions. Les hypothèses
nécessaires à l'existence de la concurrence parfaite sur un
marché sont les suivantes :
- Atomicité des participants : le marché
comprend un grand nombre de vendeurs et d'acheteurs, de sorte que le volume de
transactions pour chacun d'eux est négligeable par rapport au volume
global des échanges. L'action de chacun des participants n'a ainsi
aucune incidence notable sur les quantités et le prix d'équilibre
(Chaque agent a une dimension négligeable par rapport à celle du
marché). Les agents sont dits « price-takers » car il
considère le prix de marché comme une donnée
exogène.
- Les biens doivent être homogènes sur ce
marché, c'est-à-dire qu'ils doivent être rigoureusement
identiques, de façon à ce que les acheteurs soient
indifférents entre tous les biens. Le prix est alors le critère
ultime de décision, ce qui oblige chacun des participants à
accepter le prix de marché pour ne pas être exclu des
échanges.
- Il doit y avoir libre entrée ou libre sortir sur le
marché : les acteurs de l'échange ne doivent pas pouvoir adopter
des comportements collusifs empêchant un concurrent d'intervenir ou
d'entrer sur le marché,
- L'information doit être totalement transparente : tous
les participants à l'échange sont parfaitement informés du
prix et de la qualité des produits, de façon à pouvoir
arbitrer entre les différents biens offerts et ainsi permettre la
réalisation de l'équilibre.
- Les biens doivent être exclusifs ce qui signifie
qu'une même unité de bien ne peut être consommé par
plusieurs individus en même temps.
Bien que ce cadre de concurrence pure et parfaite relève
d'un cas d'école et qu'il est constamment mis en question par la
réalité des marchés, il reste néanmoins le cadre
théorique par excellence sur lequel s'appuie l'économiste pour
analyser un31(*)
ü La remise en cause de l'hypothèse
d'atomicité et les différentes formes de
marché
L'hypothèse d'atomicité indique que les
intervenants sur un marché ont une taille si modeste et sont
présents en si grand nombre que l'influence de chacun sur les prix et
les quantités est négligeable. En concurrence pure et parfaite,
les entreprises sont ainsi dites « preneuses de prix ». Elles
considèrent le prix comme une donnée et n'ont pas conscience
qu'elles participent à sa fixation par la quantité de biens
qu'elles mettent sur le marché. Au contraire, lorsqu'on commence
à examiner des structures de marché où le nombre de
participants est faible, on ne peut plus faire l'hypothèse que les
entreprises n'ont pas d'incidence sur les prix. Elles connaissent alors la
fonction de demande inverse et donc la façon dont le prix va
réagir aux quantités offertes.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DES MILIEUX D'ETUDE
Dans ce chapitre, il est question de présenter les
milieux d'étude et le produit sous examen. De ce fait, on va
présenter la localité de Nzulo et la ville de Goma ensuite
présenter la feuille de manioc.
A. PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA
La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu est
située à l'Est de la RDC, centre touristique de l'Est. Elle est
située au sud de l'Equateur entre 141° de latitude Sud et 24°
de longitude Est.
Elle est limitée au Nord par la commune rurale de
Nyiragongo, au Sud par le lac Kivu, à l'Est par la République du
Rwanda et l'Ouest par le Territoire de Masisi32(*). Sa superficie est estimée actuellement
à 75, 344 Km²33(*).
1.
APERCU SOCIO-ECONOMIQUE DE LA VILLE DE GOMA
Du point de vue économique, la ville de Goma est un
carrefour qui facilite la communication de sa population avec le reste du
monde. Cette communication est à l'origine des nombreux échanges
économiques, politiques et sociaux. Ceux-ci se manifestent grâce
aux infrastructures que manifeste Goma.
Nous citons par exemple l'aéroport, les ports, les
agences des compagnies aériennes, magasins, boutiques et marchés
(Kituku, Birere, Alanine, Katindo et Katoyi et les autres minis marchés
qui s'éparpillent à travers les quartiers).
D'où ses activités sont regroupées en
secteurs économiques, il s'agit ici de l'ensemble d'activités
humaines relatives à la production et à la consommation des
richesses.
ü Sur le plan social
La population de la ville de Goma est
caractérisée par le chômage, la débrouillardise qui
fait l'occupation de cette dernière car il faut reconnaître qu'il
n'y a pas beaucoup d'industries dans la ville pour créer de l'emploi et
les quelques entreprises qui fonctionnent ont été
calcinées par les laves du volcan Nyiragongo du 17 janvier 2002.
Pour ce faire, le faible revenu de la population de Goma,
entraine une grande partie des personnes actives vers le secteur informel et au
niveau des ménages, il entraine les jeunes gens à
l'oisiveté par manque des frais scolaires, ce qui augmente davantage les
risques des bandes des inciviques appelés ``Maibobo''.
ü Revenu moyen
Le revenu moyen mensuel du ménage est 134,58$, le
revenu moyen par personne par jour est 0,66$ US, et le revenu par personne par
an est 237,6$ US. Vu ce revenu moyen par personne par jour, on peut dire que la
population de Goma vit en dessous de seuil de pauvreté fixé par
la banque mondiale à 1$ par jours par personne34(*).
ü Indice de la dépendance
Le nombre moyen de personne par ménage non travailleur
est de 5,5 le nombre de travailleurs est 1,3 et l'indice de la
dépendance est 4,2.35(*)
II.2.1.3 Infrastructures scolaires
Comme l'éducation est l'un de moyen de
développement le plus incontestable, la ville de Goma possède des
écoles maternelles, primaires, secondaires, instituts supérieurs
et universités.
ü Infrastructures sanitaires
Les installations sanitaires sont en quelques sortes
très pauvres, la ville dispose d'une inspection de la santé qui
chapeaute toutes les zones de santés de la contrée.
- Un hôpital de référence ;
- Quelques centres hospitaliers plus organisés
comme :
· Heal Africa;
· La charité maternelle
· Cbca
· Maison medicale du centre
· Bellevue
ü Sur le plan économique
Du point de vue économique, la ville de Goma est
fondée essentiellement de produits vivriers et de produits
d'élevage. Les activités industrielles et artisanales y sont peu
développées.
La majorité d'emplois se trouve dans le secteur de
commerce et informel. Les emplois modernes recensés sont le fait de
quelques entreprises commerciales, de transport, de l'administration publique
et des organismes paraétatiques.
La localisation de la ville de Goma est très favorable
aux échanges commerciaux avec les pays des grands lacs36(*). L'économie de la ville
de Goma est constituée par trois secteurs économiques dont toute
économie en progrès dispose pour une évolution normale.
Ces secteurs sont :
· Le secteur primaire
· Le secteur secondaire
· Le secteur tertiaire ou secteur de service
F Secteur primaire
Ce secteur englobe les richesses du sol (arbres, plantes,) et
du sous-sol (minerais). Il comprend les entreprises agricoles, la pêche,
l'extraction minière, la sylviculture ainsi que la traite des produits
agricoles37(*). Le secteur
primaire de la ville de Goma est constitué des différentes
activités caractérisées par l'exploitation de certains
éléments tels que :
· La pêche : elle est pratiquée sur le
lac Kivu par les paysans en utilisant les pirogues et des filets. Elle est de
moindre importance car sa production est insignifiante pour nourrir toute la
population. De ce fait, pour satisfaire la demande de la population les
produits de pêche sont renforcés par les poissons importés
de l'Ouganda. Elle est donc de type artisanal.
· L'agriculture : Elle est du type traditionnel. La
ville de Goma s'approvisionne en produits vivriers dans les différents
territoires ruraux de la province du Nord Kivu notamment : les territoires
de Masisi, de Rutchuru, de Lubero, de Beni...
L'agriculture vivrière traditionnelle est peu
pratiquée. Elle est trop extensive et négligée. Ce qui
explique que l'essentiel des produits agricoles proviennent des centres ruraux
cités ci-haut.
· L'élevage : il s'agit de l'élevage
du petit bétail etde la volaille pratiquée principalement pour
l'autoconsommation, mais quelques fois aussi pour être vendue, la
quantité produite ne couvre pas la demande. Cependant, la viande
consommée dans la ville de Goma provient du territoire de Masisi et de
la ville de Gisenyi au Rwanda.
A part ces activités ci haut cités, les
activités comme la télécommunication, l'activité
hôtelière, le transport,sont aussi des activités faisant
partie du secteur primaire.
Toutes ces activités n'étant pas
exploitées au maximum au niveau de la ville, le secteur primaire en
ville de Goma est essentiellement exploité pour l'autosubsistance de la
population et ses produits sont insuffisants pour améliorer les
conditions de vie de la population de Goma et aussi pour contribuer au PIB
national.
Quant aux activités minières à Goma,
à partir de l'année 1989 la ville a été
caractérisée par l'ouverture massive des comptoirs d'achat. Les
activités minières à cette période ont connu une
grande expansion et ont été essentiellement concentrés sur
l'exploitation de la combo-tantalite (coltant) et de l'or dont le service
artisanal primait sur l'exploitation industrielle.
Cependant, suite à la baisse du cout de ces
matières sur le marché mondial et la législation de plus
en plus contraignante dans ce secteur, plusieurs comptoirs sont tombés
en faillites.
Ainsi, suite à une expansion minière informelle
et la fraude des minerais, ce secteur n'a pas eu un grand impact sur les
ressources locales et nationales comparativement à la
réalité de production. D'une façon générale,
les potentiels miniers de la ville de Goma se présentent de la
manière suivante38(*) :
· Les roches volcaniques localisées sur les
trajectoires des laves sur toute l'étendue de la ville de Goma ;
· Bentonite (pozzolane) localisé au bord du lac
vert ;
· Halite (sel germé de légumes) au mont
Goma, au bord du lac Kivu ;
· Le gaz méthane dans les eaux profondes du lac
Kivu dont la réserve est de 57milliars de m3.
Tous ces potentiels sont encore sous exploités.
F Le secteur secondaire
Le secteur secondaire en tant que secteur qui s'occupe de la
transformation des matières premières en produits finis, il
comporte ainsi les industries chimiques, alimentaires, textiles, les
constructions, les fabrications mécaniques, les services d'eau et
l'électricité et diverses autres industries39(*) comme le NYIRAGONGO CIMENT qui
venait de naitre dans la ville.
Dans la ville de Goma, le secteur secondaire est
constitué de :
§ La production industrielle et
artisanale : l'industrie à Goma se trouve encore à un
stade embryonnaire, sa production est dominée par la présence des
industries de transformations et des industries alimentaires. Nous avons
identifié à titre d'exemple :
ü CHRISHNA, qui est une boulangerie pour la fabrication
des pains
ü NYIRAGONGO CIMENT, une usine pour la production du
ciment
ü MBINZA, une usine pour la production de
matelas
ü MAIZEKING, une entreprise industrielle qui fabrique des
produits à la base de maïs, sorgho, soja, et blé.
ü Les menuiseries pour la fabrication des meubles.
Exemple la maison MUUNGANO, fer en bois, et plusieurs autres dispersés
dans les quartiers de la ville de Goma.
ü La savonnerie, la cordonnerie, la forge.
Quelques autres petites usines sont éparpillées
à travers la ville de Goma à savoir : fabrique des
chaussures en plastique, des mousses, traitement du café(ONC), et la
SOTRAKI. L'installation des quelques moulins ou broyeurs de petite
capacité qui aide la population à s'approvisionner en farine de
manioc, de mais, communément appelé semoule de mais, de sorgho,
du blé..., nous avons aussi de moulin qui sont spécialisés
pour la transformation du riz et rares, nous trouvons aussi quelques machins
pour la transformation des arachides en huile.
§ L'électricité et l'eau :
Celle-ci trouve leur existence par la présence du lac Kivu. Ainsi la
Régie de distribution d'eau (REGIDESO) s'occupe de la production et
traitement de l'eau potable qui alimente toute la ville. Quant à
l'électricité, la société nationale
d'électricité (SNEL) s'occupe de sa production et alimente la
ville de Goma à partir de la centrale hydroélectrique de la
Ruzizi à Bukavu. Signalons que l'eau et l'électricité
n'atteignent plus certaines parties de la ville de Goma.
Notons que ces entreprises sont de faible taille ainsi donc
sont loin de satisfaire la demande locale. A toutes ces entreprises du secteur
secondaire, nous pouvons ajouter l'industrie de transformation du plastic dont
Alpha Shoes Est, ... ; l'industrie Master Mind Tobacco Congo
« MTC » pour la fabrication des cigarettes de marques super
match ; des studios pour le développement des photos ;
F Le secteur tertiaire
C'est le secteur le plus dominant dans la ville de Goma. Il
est connu sous le nom de secteur des services. Il s'occupe des services tant
privés (le commerce, le transport, les banques, les hôtels,...)
que publics (administration, enseignement,
télécommunication,...)40(*).
Dans la ville de Goma, le secteur tertiaire est dominé
par le commerce, le tourisme, les banques et les institutions de micro finance,
les entreprises de télécommunication, l'enseignement et les
hôtels.
Ø Le commerce occupe une place importante dans
l'économie de la ville de Goma. Il est une activité
exercée par la majorité des habitants de la ville de Goma. Cette
majorité grande population du commerce s'explique par un taux de
chômage très élevé et de la position
géographique de la ville de Goma (son accès au lac Kivu, sa
frontière avec le Rwanda et son aéroport international).
A propos des transactions commerciales, nous avons : le
centre de commerce de Birere, les magasins en ville, les boutiques un peu
partout dans les quartiers de la ville et surtout à Katindo et
essentiellement en face de l'hôpital général de
référence de Goma(HGRG), le marché de Virunga, de Kahembe,
Alanine et le centre d'approvisionnement de Kituku.
Signalons qu'à travers la ville, nous notons
également la présence d'une diversité des marchés
de tailles diverses permettant à la population de s'approvisionner en
produits divers ainsi que des nombreuses boutiques dont la plupart se trouve
dans le secteur informel. C'est ici où il faut présenter les
différentes activités commerciales :
- Les boutiques ; alimentations et des divers
- Les quincailleries
- Les officines pharmaceutiques
- Les activités de micro entreprises tenues par les
femmes.
Ø Le tourisme à Goma est poussé par
l'existence du parc national de Virunga, par des montagnes volcaniques et du
lac Kivu.
Ø La télécommunication à Goma est
essentiellement caractérisée par l'existence des quelques
entreprises de communication. Dans la ville de Goma, nous avons 4 grandes
entreprises de télécommunication notamment Airtel, Vodacom, Tigo
et Orange.
Ø Secteur bancaire et non bancaire est
caractérisé par l'émergence bancaire qui augmente le
nombre du jour au jour dans la ville de Goma et d'autres connaissent des
chutes.
Ø Les hôtels à Goma sont traversés
et beaucoup d'entrepreneurs investissent dans leur construction du fait que la
ville de Goma est une région touristique, à titre
d'exemple : l'hôtel Karibu, l'hôtel IHUSI, l'hôtel
MBIZA, l'hôtel LINDA, l'hôtel VIP PALACE,
Dans ce chapitre deuxième, notre objectif était
de présenter la ville de Goma, qui est considéré comme
notre cadre de recherche, nous l'avons épinglé en trois sections
qui sont respectivement : la présentation de la ville de Goma et
l'aperçu socio- économique de la ville et l'aperçu des
marchés alimentaires à Goma.
2. APERCU DES MARCHES ALIMENTAIRES A
GOMA
Le marché alimentaire est la principale source
d'approvisionnement pour tous les ménages de la ville de Goma,
indépendamment de leur statut à l'égard de la
sécurité alimentaire. Savoir où les ménages
obtiennent la nourriture qu'ils consomment donne un aperçu sur les
marchés et les lieux d'approvisionnement de ces marchés.
L'économie de toute la province du Nord Kivu est
tournée essentiellement à l'agriculture. L'agriculture est
pratiquée par des ménages agricoles sur des petites
étendues avec des outils rudimentaires et des semences non
améliorées. Beaucoup d'exploitations modernes ont disparu
à cause notamment des pillages, de l'insécurité, etc. le
mauvais état des routes, le manque d'engrais et
l'insécurité sont aussi des raisons de
dépérissement de cette exploitation. C'est la raison pour
laquelle le prix de produits alimentaires augmente sans cesse.
L'élevage de gros et petits bétails est aussi
une activité importante de la province du Nord Kivu et la production des
grandes quantités de fromage et de lait caillée,
particulièrement dans le Territoire de Masisi et de Rutshuru. La
pêche est aussi pratiquée au Nord Kivu avec diverses
espèces de poissons dont le tilapia.
La ville de Goma dispose plusieurs marchés dont
certains sont officiels et d'autres sont informels, dans lesquels sont
échangés les biens dont les produits alimentaires qui sont
généralement produit dans les coins ruraux de la province.
L'enclavement qui induit des coûts de transport
élevés et les taxes routières constituent les facteurs
aggravant pour l'approvisionnement des marchés. En raison de la loi de
l'offre et de la demande, l'augmentation de la population entraîne
également une augmentation de la demande en produits vivriers. Pour
satisfaire cette demande, différents acteurs économiques
interviennent : les grands commerçants, mais aussi les petits
commerçants du secteur informel. Ces derniers contribuent de
manière significative à l'économie de la ville et assurent
la survie de leurs familles.
Voici quelques marchés alimentaires dont dispose la
ville de Goma :
1. Marché Central de Virunga ;
2. Marché MAMAN OLIVE LEMBE ;
3. Marché Kahembe
4. Les petits marchés évoluant dans le secteur
informel
5. Les alimentations et/ou supermarchés de la ville :
marchés ou l'on vend les produits divers qui sont essentiellement
importés.
Dans la plupart de ces marchés, le prix de certains
produits se forme librement par les vendeurs à cause des
problèmes de toutes les tracasseries routières et par le
mécanisme de la concurrence. La ville de Goma s'approvisionne en
produits vivriers dans les différents territoires ruraux de la province
du Nord Kivu notamment : les territoires de Masisi, de Rutchuru, de
Lubero, de Beni... Province du Sud Kivu et au Rwanda
voisin(GISENYI) ; etc.
3. PRESENTATION DE LA
LOCALITE DE NZULO
Description de la localité de
Nzulo
Notre milieu d'étude s'étend sur le territoire
de MASISI qui est l'un des territoires de la province du Nord-Kivu en
République Démocratique du Congo plus particulièrement
dans le groupement de KAMURONZA.
Situation geographique
La localité de Nzulo est une entité
administrative qui a une superficie de 7km carre, elle est une des
localités du groupement de KAMURONZA, un groupement de la
collectivité de BUHUNDE se trouvant dans le territoire de MASISI,
province du NORD KIVU en République démocratique du Congo. Il est
limité par :
ü Au nord : par le parc national de VIRUNGA;
ü Au sud : par le lac Kivu et le groupement
MUPFUNYI/SHANGA ;
ü A l'ouest : par la localité de MACHA et
KIMOKA;
ü A L'Est : par le Quartier lac vert, et MUGUNGA.
Aspect politico administratif
Chaque localité est administré par un chef de
localité secondé par son secrétaire, chaque
localité est subdivisé en notabilité administré
chacune d'un notable, voilà pourquoi la localité de Nzulo a un
chef de localité appelé : MALIRO MUSEMAKWELI Jean
batiste.
Le chef de groupement reste l'intermédiaire entre le
MWAMI de la collectivité et la population. C'est lui qui transmet les
doléances des notables et des chefs des villages au MWAMI.
Les chefs de localités quant à eux donnent leurs
rapports au chef de groupement. Dans ce même groupement, nous y trouvons
d'autres services de l'Etat entre autre le tribunal secondaire, l'Etat civil,
l'environnement, pêche et forêt, l'agriculture, la jeunesse, la
sécurité et le service de renseignement.
Aspect socio-culturel
ü Santé
La localité de Nzulo compte un seul centre de
santé supervisé par la zone de santé rurale (BSR) de
KIROCHE. Il s'agit de centre de santé de NZULO.
ü Éducation
Au cours de décennies passés (2000) le
groupement de KAMURONZA était dépourvu d'écoles,
actuellement le groupement compte 21 écoles primaires, 7 écoles
secondaires et 3 instituts supérieurs, parmi lesquelles on a deux
écoles primaires et une école secondaire a NZULO
notamment :
v EP MAHINDULE
v EP BULENGO
v INSTITUT MAHINDULE
ü Religion
Les croyants traditionnels des habitants du groupement
KAMURONZA en général et ceux de Nzulo en particulier ont
cédé durant l'influence du christianisme et de l'islam, toute la
population actuellement croit en un seul Dieu, mais elle est
éparpillée dans différentes communautés religieuses
; les catholiques, protestants, les musulman, Adventiste, tempérant,
assemblées.
ü L'habitat
Dans la localité, l'habitant est groupé avec des
constructions en bois et couvert de pailles, les maisons sont en dur et semi
durables.
S'agissant des installations hygiéniques, par exemples
les poubelles sont insuffisantes utilisées dans certains coins de la
localité et souvent là où sont construits, c'est
éviter les menaces des agents de service d'hygiène, il en est de
même pour les latrines.
ü Les sports et loisir
Les activités culturelles portent sur les jeux à
travers toute la localité et aux pièces de théâtre
présenté par les écoliers, églises sur le plan
sportif, on compte plusieurs clubs dans la localité de NZULO, mais ces
souvent des clubs des jeunes qui pratiquent le foot de rues. A NZULO se trouve
aussi un petit stade appelé stade MAHINDULE
Aspect démographique
Dans la localité de NZULO cohabitent un certain nombre
des groupes tribaux bien distincts, caractérisés par leurs
activités et leur mode de vie.
v Les hunde
Ce peuple détient le pouvoir coutumier, les bahunde se
trouvent dans toutes les 7 localités du groupement, mais la
majorité occupe le bord du lac Kivu, comme activité, ils
s'occupent du commerce, de l'agriculture et la pêche, ils constituent la
majorité.
v Les hutu
Ils pratiquent l'élevage des bovins, ils constituent
une petite portion de la population, on le trouve dans la localité de
NZULO, MALEHE, KATEMBE et KINGI pour raison de service, certain se trouvent
dans la localité de MATCHA plus précisément à
SAKE.
A part de ces 4 tribus que nous venons de cités on
trouve aussi quelques BASHI et quelque NANDE venue faire le commerce.
Aspect économique
v L'Agriculture
La localité de NZULO est à vacation agricole,
l'agriculture pratiqué sert pour la substance et pour le marché,
elle constitue dont une source de revenu pour les paysans, la
répartition du travail se font en fonction de sexe. Les hommes
s'occupent des travaux apparemment dangereux comme l'abattage des arbres et le
défrichage le labour est effectué par l'homme et la femme donc le
sarclage et la récolte sont considérés comme les travaux
lèges et réservés à la femme.
Le principe culturel de cette entité est : le haricot,
la patate douce, la pomme de terre, le manioc et les légumes.
v Elevage
L'élevage constitue des revenues non
négligeables, les produits étaient jadis utilisé non
seulement pour la consommation mais aussi pour la commercialisation lors des
conflits interethnique qui ont ravagé le territoire de MASISI en 1993.
Une grande partie du bétail a été pillée, il en a
été de même cas de la guerre dite de libération en
1996 (AFDLR) ALLAIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUE POUR LA LIBERATION DU RWANDA et
ceci n'est épargné pas d'autres rebellions comme : celle de CNDP
aussi de M23. Etant donné que la sécurité avait
commencée à se rétablir dans la région, cette
activité a aussi repris. Ainsi on y rencontre quelques espèces
que voici les bovins, les porcins, les lapins et volailles sur toute
l'étendue localité.
v La pêche
Elle est pratiqué sur le lac Kivu et surtout par la
population de la localité NZULO, les espèces capturés sont
le tilapia nilote, le limnothrina « SAMBAZA » et les pagnons «
NDUGU » une partie est consommée localement et l'autre
écoulé sur le marché KITUKU à Goma
v Le commerce
Le commerce est l'un des activités de la population de
la localité. Les commerçants se rendent à Goma et Butembo
pour y a acheter des produits manufacturés de première
nécessité qu'ils étalent à leur tour dans des
petits boutiques et sur les étages, et d'autres marchandises dans les
marchés MASISI MWESO et KITCHANGA.
Le principal marché du groupement est celui de SAKE,
départ des divers activités, SAKE tend à devenir un
exemple extra coutumier, mais les tracasseries et la guerre du jour fait
défaut.
CHAPITRE TROISIEME :
ANALYE DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE DES FEUILLES DE MANIOC A GOMA
Dans cette section, il est question d'analyser en
détail l'offre et la demande des feuilles de manioc à Goma. De ce
fait présenter les données, faire analyse et
l'interprétation des résultats de la recherche.
III.1 : PRESENTATION DES
DONNEES ET DEROULEMENT DE L'ENQUETE
ü Population d'étude
Comme l'objectif de notre étude l'indique, nous
cherchons à déterminer en particulier l'offre et la demande des
feuilles de Manioc à Goma. Notre enquête s'est
présenté à 3 niveaux.
Ceci nous a permis de subdiviser notre population en trois
sous populations et pour les atteindre nous avons procédé de la
manière suivante :
- Le producteur-type : nous avons fait une descente sur
terrain à Nzulo et à Sake, où nous avons pu atteindre
producteurs, ceci nous a permis d'avoir une idée générale
sur la production des feuilles de manioc.
- Les offreurs des feuilles de manioc : pour les
atteindre nous avons faits une descente dans 4 marchés de la ville de
Goma, le marché de Virunga, celui de Birere, d'alanine et le petit
marché chez Kimburu. Avec un échantillon de 100 vendeurs
enquêtés dans les marchés ci-haut cités.
- Les demandeurs : pour ce qui est des demandeurs, nous
avons pris un échantillon de 100 individus éparpillés dans
5 différents quartiers de la ville de Goma (Quartier Katoyi, Mapendo,
Virunga, Himbi et les Volcans.
Au vu de ce qui précède, un échantillon
de 200 individus à été pris dans la ville de Goma pour
analyser l'offre et la demande des feuilles de manioc et 40 individus pris dans
la localité de Nzulo et la cité de sake pour avoir une
idée générale sur le producteur-type.
Les logiciels SPSS 23 et E-views 10, nous ont permis d'encoder
et de tirer des statistiques pour une meilleure interprétation et par la
fin formuler un modèle économétrique.
ü Taille de l'échantillon
La taille de notre échantillon a été
déterminée au travers l'application de la formule
suivante : 41(*) Avec :
- n = taille de l'échantillon
- : Valeur de la distribution normale au seuil
- = intervalle de confiance ou seuil de risque (5%)
- =niveau de précision voulu par le chercheur 10%
- P= proportion d'obtenir un bon échantillon qui est
égale à 50%
- (1-P)= proportion d'obtenir un échantillon
médiocre
- N= population totale ou nombre total de la ville de goma
Sachant que la population totale de la ville de goma est
connue soit de 1 200 000 Habitants selon le recensement de fin 2017, la
taille est :
Au vu des moyens de l'étude (les moyens financiers et
temps alloué pour répondre à chaque questionnaire)
à notre disposition et tenant compte de recherches antérieures
entre autre celle de Olivier UWIMANA NGIRABANZI42(*), cours de statistique agricole, cours de
théorie et pratique de sondage et le forum.cultureco.com43(*) ; nous avons jugé
mieux de prendre un échantillon de 200 individus parmi lesquels 100
offreurs et 100 consommateurs qui ont été
sélectionnés de façon aléatoire et sans remise en
faisant le mieux possible pour qu'au moins dans legrands marches de la ville
Goma et quelques quartiers environnants ces marchés il y ait une
représentation dans l'échantillon mais aussi en essayant
d'introduire la notion de pas de sondage dans le raisonnement.
Nous avons également pris 40 producteurs type par
hasard parmi lequel 16 dans la localité de Nzulo et 24 dans la
cité de sake pour avoir une vue d'ensemble sur la production des
feuilles de manioc.
ü Méthodes
Dans ce point, il est question de déterminer les
méthodes utilisées durant l'élaboration de ce
présent mémoire. Ainsi nous avons recouru conjointement à
la méthode qualitative et quantitative étant donné
donnée qu'elles sont complémentaires.
- Méthode qualitative
L'analyse qualitative est un processus qui consiste à
analyser les réponses données à chaque question afin de
leur attribuer une certaine valeur. Ainsi, avant de faire l'analyse et
l'interprétation des résultats, nous avons procédé
au dépouillement du questionnaire. D'après J.P. POURTOIS, et
J.M.V. DESMET, « lorsque les questionnaires sont
rentrés, le chercheur va procéder à leur
dépouillement. Il s'agit de transcrire les réponses sous formes
homogènes afin de les traiter, les comparer et établir des
relations entre elles. »44(*)
Après avoir analysé attentivement et
scientifiquement les thèmes de contenu, nous sommes passés
à l'interprétation des résultats, afin de pouvoir donner
la signification aux résultats obtenus et aller au-delà des
données recueillies en les rattachant à d'autres
éléments du cadre théorique. Tel que l'ont expliqué
C. SELLTIZ et al, « l'interprétation des résultats
vise à découvrir le sens le plus général des
réponses en les rattachant aux différentes connaissances dont
nous disposons »45(*)
- Méthode quantitative
La méthode quantitative consiste à calculer les
pourcentages, les fréquences des thèmes, des mots, des symboles
retenus et à rechercher les propositions. En d'autres mots
« les méthodes quantitatives sont des méthodes de
recherche à propos des nombres ou de quoi que ce soit de quantifiable.
Elles se distinguent ainsi des méthodes dites
qualitatives.»46(*).
La méthode quantitative nous a permis de quantifier les
résultats pour faciliter le traitement et dégager une conclusion.
Ceci s'explique en calcul des propositions, des fréquences et des
pourcentages. Et c'est ce qu'affirme M.GRAWITZ, quand elle dit que
« l'analyse quantitative consiste à classer en
catégories les diverses positions ou attitudes que reflètent les
réponses pour permettre une interprétation quantifiée des
résultats. »47(*)
III.2 : PRESENTATION
SOCIODEMOGRAPHIQUES DES ENQUETES
Cette section se donne comme objectif principale de
présenter la situation socio-économique des enquêtés
en ce qui concerne leur sexe, état civil, niveau d'étude
âge et taille de ménage étant donné qu'on est
producteur, vendeurs ou demandeur des feuilles de manioc.
Tableau 1. Présentation des enquêtés
selon leur âge
|
Sexe
|
Producteur
|
Vendeur
|
Demandeur
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Masculin
|
18
|
45,0
|
23
|
23,0
|
31
|
31,0
|
Féminin
|
22
|
55,0
|
77
|
77,0
|
69
|
69,0
|
Total
|
40
|
100,0
|
100
|
100,0
|
100
|
100,0
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai2018
Le tableau ci-dessus présente la situation des
enquêtés en ce qui concerne leur sexe et l'on remarque ceux qui
suivent :
ü Pour le producteur, nous remarquons que la
majorité des enquêtés est constituée des personnes
de sexe féminin soit une proportion de 55% et les 45% restant sont
constitués des hommes. Ce qui confirme la réalité
observée dans différentes zones rurales de la RDC où non
seulement les femmes s'occupent des travaux de champs plus que les hommes mais
aussi elles aident à commercer les productions obtenues.
ü Il se décèle la même
réalité que pour le vendeur où 77% des vendeurs des
feuilles de manioc sont constitués des personnes de sexe féminin
et seulement une proportion de 0,23 est constituée des hommes. Il est
important de signaler que ces hommes sont souvent constitués des
producteurs qui décident de ne pas vendre leurs productions à
sake voire même à Nzulo pour les vendre à goma afin de
faire croître leurs recettes comme le signale la théorie de
délocalisation de Von Thunen.
ü Quant en ce qui concerne le demandeur, on remarque que
l'échantillon est constitué en grande partie par les les femmes
(soit 69% de l'échantillon) et les hommes représentent soit 31%.
Ce qui est une bonne chose car dans la plus part des cas dans la ville de Goma,
les travaux des menagers sont généralement effectués par
les femmes.
Tableau 2. Présentation des enquêtés
selon leur état civil
|
Etat civil
|
Producteur
|
Vendeur
|
Demandeur
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Marié
|
39
|
97,5
|
64
|
64,0
|
57
|
57,0
|
Célibataire
|
1
|
2,5
|
24
|
24,0
|
30
|
30,0
|
Veuf(ve)
|
----
|
----
|
5
|
5,0
|
10
|
10,0
|
Divorcé
|
----
|
----
|
7
|
7,0
|
3
|
3,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100
|
100,0
|
100
|
100,0
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018
A la lumière de ce qui précède, nous
remarquons que sur les 40 producteurs, 975% sont déjà
mariées et seulement une personne est encore célibataire. Il se
décèle l'exclusion de veuf et divorcé chez le producteur
des feuilles de manioc.
Pour ce qui est des vendeurs, nous constatons que 64% sont
déjà mariés, 24 autres sont encore des
célibataires, 5% sont constitués des veufs et la proportion
restante (soit 0,07) est faite des divorcés.
Il se remarque aussi de la part des demandeurs que 57% sont
mariés, 30% sont des célibataires, 10% sont des veufs et les
divorcés représentent 3% de l'échantillon.
Tableau 3. Présentation des enquêtés
selon leur Niveau d'étude
|
Niveau d'étude
|
Producteur
|
Vendeur
|
Demandeur
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Aucun
|
15
|
37,5
|
20
|
20,0
|
3
|
3,0
|
Primaire
|
25
|
62,5
|
31
|
31,0
|
10
|
10,0
|
Secondaire
|
---
|
---
|
49
|
49,0
|
66
|
66,0
|
Grade
|
---
|
---
|
---
|
---
|
15
|
15,0
|
Licence
|
---
|
---
|
---
|
---
|
6
|
6,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100
|
100,0
|
100
|
100,0
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018
Le tableau ci-haut fait une synthèse des
enquêtés en ce qui concerne le niveau d'étude selon qu'on
est producteur, vendeur ou demandeur des feuilles de manioc.
Il se remarque ainsi 37,5% des enquêtés n'ont pas
atteint le bas de l'école et la proportion restante se sont juste
arrêtés au niveau de l'école primaire. Ce qui n'est pas une
bonne chose car l'éducation (outre l'expérience en agriculture)
permet souvent au cultivateur de développer des techniques pour
améliorer la production des certaines cultures.
Nous constatons aussi que 20% des enquêtés
vendeurs n'ont pas étudié, 31% se sont arrêtés au
niveau du primaire et les pourcentages restant (soit 49) ont obtenus le
diplôme d'état, il se dégage l'exclusion des études
universitaire chez les vendeurs de feuilles de manioc dans la ville de Goma.
Quant aux demandeurs nous remarquons que seulement 3% n'ont
pas étudiés, 10% ont niveau de primaire, 66% ont un niveau de
secondaire et la proportion restante est repartie entre ceux-là qui ont
fait ont obtenus le diplôme de grade (soit 15%) et celui de licence (6%).
Ce qui est une bonne chose car l'éducation contribue d'une
manière ou d'une autre à la manière dont les hommes se
nourrissent du point de vue de nutriment.
Tableau 4. Statistiques sur l'âge des
enquêtés
|
Statistiques
|
Producteur
|
Vendeur
|
Demandeur
|
Moyenne
|
42,38
|
35,59
|
37,33
|
Ecart type
|
15,335
|
9,605
|
12,190
|
Minimum
|
21
|
16
|
21
|
Maximum
|
73
|
53
|
72
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018
Eu égard de ce qui précède, nous
remarquons que l'âge moyen d'un producteur des feuilles de manioc est de
42,38 ans avec une dispersion autour de cette moyenne de 15,335, l'âge
minimal est de 21 ans et celui maximal est de 73 ans.
Quant aux vendeurs, nous remarquons que l'âge moyen
d'un vendeur des feuilles de manioc dans la ville de Goma est de 35,59 et la
dispersion autour de la moyenne est de 9,605 et dont l'âge minimal d'un
vendeur est de 16 ans et celui maximal est de 53 ans.
De la part des demandeurs, nous constatons que l'âge
moyen d'un demandeur est de 37,33 ans et la dispersion autour de la moyenne est
de 12,190.
Pour tester la représentativité de ces moyennes
nous avons insérer dans le raisonnement la notion de coefficient de
variation qui est trouvé par la formule suivante :
· Si la valeur trouvée
est inférieure à 0.15 : ce que la moyenne est très
représentative,
· Si cette valeur est entre 0,15 et 0.33 : cela veut
dire que la moyenne est représentative
· Si la valeur du coefficient est supérieure
à 0,33, ce que la moyenne n'est pas représentative et qu'il faut
prendre de précaution pour l'interpréter.
Ainsi pour ce qui est de l'âge de producteur on remarque
que qui n'est pas représentative, d'où il faudrait prendre de
mesures pour l'interpréter. Quant en ce qui concerne l'âge moyen
d'un demandeur et d'un vendeur dans la ville de Goma, nous remarquons qu'ils
(âges) représentatifs car leurs CV (coefficient de variation) sont
respectivement de 0,3265 et 0,2698.
Tableau 5. Statistiques sur la taille de ménage
des enquêtés
Statistiques
|
Producteur
|
Vendeur
|
Demandeur
|
Moyenne
|
8,53
|
6,07
|
5,87
|
Ecart type
|
3,823
|
2,622
|
2,831
|
Minimum
|
2
|
1
|
1
|
Maximum
|
17
|
12
|
12
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018
Pour ce qui est de la taille de ménage selon qu'on est
producteur, vendeur ou demandeur, nous remarquons les réalités
suivantes
ü Pour ce qui est de producteurs, nous avons
remarqué que la taille du ménage est de 8,53 individus et la
dispersion autour de cette moyenne est de 3,823, les tailles minimale et
maximale dans un ménage producteur -type sont respectivement de 2 et 17
personnes.
ü Pour le cas d'un vendeur, nous remarquons que la taille
d'un ménage est de 6personnes avec une dispersion autour de la moyenne
de 2,266.
ü Quant au demandeur, nous remarquons que la taille d'un
ménage est située entre une personne (soit la taille minimale) et
12 personnes (soit la taille maximale), ce qui nous donne une moyenne de 5,87
personnes par ménage avec une dispersion autour de la moyenne de 2,831.
III.3. PRESENTATION D'UN
PRODUCTEUR-TYPE ET ANALYSE DES L'OFFRE ET DE LA DEMANDE DES FEUILLE DE MANIOC A
GOMA
Cette section regorge en son sein trois parties, l'une
présente la situation du producteur des feuilles de manioc ensuite
analyse de l'offre et de la demande des feuilles de manioc dans la ville de
Goma. Ainsi dans notre analyse l'offreur de feuilles de manioc est
constitué de vendeur dans la ville de Goma, seulement il nous a paru
utile voire même nécessaire de faire un aperçu
général sur la production des feuilles de manioc dans quelques
milieux ruraux environnant comme il est développé dans le point
qui suit.
III.3.1. PRESENTATION DU
PRODUCTEUR-TYPE
Dans ce point l'on développe la situation du producteur
des feuilles de manioc consommées dans la ville de Goma. Ainsi l'on
invoque son enceinte, son niveau de producteur et le prix d'une mesure au
niveau de la campagne
Il est important de signaler que ville de Goma est
ravitaillée en légume des feuilles de manioc de différents
endroits tel que le présente le tableau ci-dessous :
Tableau N.6 : Milieu d'approvisionnement des
feuilles de manioc dans la ville de Goma
Milieu d'approvisionnement
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Nzulo
|
29
|
29,0
|
Sake
|
27
|
27,0
|
Masisi
|
8
|
8,0
|
Minova
|
36
|
36,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
A l'issu de ce qui précède, nous constatons que
les feuilles de manioc consommées dans la ville de Goma proviennent de
Mivova en grande partie qui est suivi de Nzulo et ensuite de Saké et
rarement de masisi.
Il serait erroné qu'en analysant l'offre des feuilles
de Manioc dans la ville de Goma, nous puissions nous baser sur le revendeur et
écarter le producteur. Voilà pourquoi nous nous sommes
intéressés aux producteurs des feuilles de manioc dans la
localité de Nzulo et de la cité de saké vu leur importance
dans l'offre globale dans la ville de Goma.
Après une descente sur terrain dans la localité
de Nzulo (16 producteurs) et la cité de sake (24 producteurs). C'est
ainsi que nous avons remarqué que dans la plupart de cas ces deux
milieux ne servent que des points de rassemblement des feuilles de manioc
provenant d'autres endroit.
Pour la localité de Nzulo, elle ressemble les feuilles
de manioc provenant précisément des collines de Muchibwe,
Kitembo, Bugulubi et Buchengwa. Quant en ce qui concerne la cité de
Saké, elle ressemble les feuilles de manioc provenant de Masisi, Minova
et des périphéries.
ü Quantité offerte par le
producteur-type
Se focalisant sue les quantités offertes par les
producteurs des deux milieux enquêtés, nous avons remarqué
ce qui suit :
Tableau.N.7. Statistiques sur la quantité
offerte par le producteur-type
|
Statistiques
|
Valeurs
|
|
Biais
|
Erreur std.
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
|
Minimum
|
27,00
|
|
|
|
|
Maximum
|
200,00
|
|
|
|
|
Moyenne
|
113,1750
|
-,2301
|
6,6665
|
98,4858
|
125,3686
|
Ecart type
|
42,64817
|
-,81193
|
4,55179
|
32,56193
|
50,60021
|
N valide (liste)
|
40
|
0
|
0
|
40
|
40
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
De ce tableau, nous remarquons que la quantité offerte
par le producteur varie entre 27 tas des feuilles de manioc (soit le minimum)
et 200 tas (soit le maximum), ce qui fait une moyenne d'offre de 113,1750 tas
avec une dispersion autours de la moyenne de 42,64817.
En insérant dans le raisonnement la notion d'intervalle
de confiance, nous constatons que la vraie valeur de la moyenne d'offre se
trouve entre 98,4858 tas et 125,3686 tas.
Il est important de signaler que cette offre varie le plus
souvent selon qu'on est dans une saison sèche ou celle pluvieuse. Durant
la saison sèche on remarque la diminution de l'offre, ce qui rend le
marché intéressant pour le producteur de par l'augmentation du
prix d'un tas.
ü Prix d'un tas des feuilles de manioc
Ce point présente le prix d'un tas des feuilles de
manioc au niveau du producteur, nous remarquons les réalités
suivantes selon qu'on est à Saké ou à Nzulo :
Tableau N.8. Prix d'un tas de manioc chez le
producteur
|
Lieu d'pprov. Statistiques
|
Valeurs
|
|
Sake
|
|
Moyenne
|
321,67
|
Ecart type
|
247,486
|
Minimum
|
80
|
Maximum
|
1000
|
|
Nzulo
|
|
Moyenne
|
207,50
|
Ecart type
|
219,560
|
Minimum
|
80
|
Maximum
|
1000
|
Sources : Nos enquêtes, Avril, Mai 2018
Au vu de ce qui précède, nous remarquons que le
prix d'un tas de feuilles de manioc varie entre 80 et 1000 quand on est
à Saké la moyenne de prix est de 321,67 Fc avec une dispersion
autour de la moyenne de 247,486.
Contrairement avec à la localité de Nzulo où
le prix d'un tas des feuilles de manioc se voit revu à la baisse (soit
une moyenne de 207,50 Fc par tas). Cette différente peut s'expliquer de
part la perception de acheteurs qui pensent que les feuilles de manioc
provenant de Minova et qui sont vendues à Saké sont de meilleure
qualité comparativement à d'autres. Ce qui fait croitre le
niveau de la demande auprès de producteur, d'où l'augmentation de
prix.
A ceci, ajoutons aussi la possibilité d'une offre
importante des feuilles de manioc au niveau de Nzulo, ce qui peut conduire
à la diminution du prix.
ü Facteurs explicatifs de la production des feuilles
de manioc
Dans cette section, il est question de déterminer les
facteurs expliquant la quantité offerte des feuilles de manioc. Ainsi
nous avons troupe ce qui suit:
· Dimension du champ
La dimension d'un champ peut déterminer la quantité
produite vue que cela permet de planter un grand nombre de semences. Ainsi nous
avons posé la question de savoir l'estimation de champs de chaque
cultivateur et cela en Hectare. Les résultats suivants ont
été constaté:
Tableau N.9. dimension d'un champ (Ha)
|
|
|
Statistiques
|
|
Biais
|
Résidu standard
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
Moyenne
|
10,43
|
,01
|
1,28
|
8,08
|
13,10
|
Ecart type
|
8,230
|
-,214
|
1,436
|
5,119
|
10,581
|
Minimum
|
2
|
|
|
|
|
Maximum
|
33
|
|
|
|
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018
Sur les 40 cultivateurs, nous constatons que la dimension de
champs la plus élevée en Ha est de 33 et le minimum est de 2 Ha.
Ce qui fait qu'en moyenne un cultivateur un champ estimé à 10,43
Ha et la dispersion autours de cette moyenne est de 8,230. Ce qui fait que la
vraie valeur d'une dimension des champs est entre 8,08 et 13,10 Ha (IC à
95%)
Il est très important de savoir que dans 40
cultivateurs, certains ne sont pas propriétaires de champs. A ceci les
deux modes de faire valoir indirect intervienne :
- Fermage : dans ce cas le cultivateur loue en argent le
champ d'un propriétaire.
- Métayage : dans ce cas le cultivateur cultive le
champ et partage la récolte avec le propriétaire du champ.
· L'expérience en agriculture
L'expérience en agriculture permet à
l'agriculteur d'acquérir des techniques nouvelles pour accroitre la
production. Cette expérience peut être liée aussi à
l'âge biologique de l'agriculteur. D'où les résultats
suivants :
Tableau N.10. Expérience en agriculture d'un
producteur des feuilles de manioc
|
|
Statistiques
|
|
Biais
|
Erreur std.
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
|
Minimum
|
2,00
|
|
|
|
|
Maximum
|
60,00
|
|
|
|
|
Moyenne
|
21,3250
|
-,0813
|
2,3732
|
16,7525
|
25,9000
|
Ecart type
|
15,51408
|
-,37770
|
1,86526
|
11,16881
|
18,58798
|
N valide (liste)
|
40
|
0
|
0
|
40
|
40
|
Sources : Nos enquêtes, avril, mai 2018
Au vu de ce qui précède, nous constatons
l'expérience en agriculture est de 21,3250 avec une dispersion autours
de la moyenne de 15,51408, ainsi la vraie valeur de l'expérience en
agriculture d'un cultivateur des feuilles de manioc est entre 16,7525 et 25,90
ans
III.3.2 ANALYSE DE L'OFFRRE DES
FEUILLES DE MANIOC A GOMA
Dans cette section il est question de savoir qui offre les
feuilles de manioc à Goma, à quel prix et quelle quantité
correspondante et afin estimer le profit de chaque offreur dans ville de
Goma.
ü Les grands marchés d'offre de feuilles
de Manioc à Goma
Au de ce qui a été dit comparativement à
la provenance des feuilles de manioc qui sont offertes à Goma, nous
avons pu repérer les grands marchés qui sont les
suivants :
· Marché Maman Olive lembe
· Marché Virunga
· Marché Birere et le Marché Kimburu
Ne sachant pas le nombre exact de vendeurs dans les grands
marchés, l'échantillon de 100 enquêtés vendeurs a
été reparti de manière aléatoire dans les grands
marchés de la place et cela de la manière suite :
Tableau N.11. Répartition des vendeurs selon les
marchés enquêtés
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Alanine
|
38
|
38,0
|
kimburu
|
9
|
9,0
|
Virunga
|
13
|
13,0
|
Birere
|
40
|
40,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
Sur les 100 vendeurs enquêtés, 38 ont
été trouvé dans le marché maman olive lembe, 9
autres dans le marché Kimburu, 13 autres dans le marché Virunga
et le nombre restant (soit 40 vendeurs dans la ville) dans le marché
BIRERE.
Cette répartition n'est pas un fait du hasard mais elle
tient compte de la grandeur du marché mais aussi du nombre de vendeurs
des feuilles de manioc dans le marché.
ü Quantités offertes par l'offreur dans la
ville de Goma
Cette section a comme objectif principal de déterminer
la quantité des feuilles de manioc offerte par un vendeur dans la ville
de Goma. Ainsi, nous remarquons la réalité suivante :
Tableau N.12. Quantité des feuilles de manioc
offerte Hebdomadaire dans la ville de Goma
|
Statistiques
|
Valeurs
|
|
Biais
|
Résidu standard
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
Moyenne
|
68,10
|
,02
|
4,98
|
58,75
|
78,30
|
Ecart type
|
49,025
|
-,928
|
9,109
|
29,985
|
65,722
|
Minimum
|
15
|
|
|
|
|
Maximum
|
350
|
|
|
|
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
Le tableau ci-haut présente la quantité des
feuilles de manioc offerte par un vendeur dans la ville de Goma durant la
période d'étude. Ainsi nous remarquons que la quantité
moyenne des feuilles de manioc offerte par un vendeur sur le marché
varie entre 15 tas (soit le minimum) et 350 tas (soit le maximum).
De ceci, nous remarquons que la moyenne d'offre par vendeur
est de 68 tas avec une dispersion autour de la moyenne de 49,025. Ainsi la
vraie valeur d'offre pour un vendeur se situe entre 58,75 tas et 78,30 tas.
Plusieurs raisons peuvent expliquer la variation de cette
offre comme nous allons le voir dans les points en dessous.
ü Prix d'un tas sur le marché
Tableau N.13. Statistique sur le prix d'un tas de feuilles de
manioc
|
Statistiques
|
Valeurs
|
|
Biais
|
Résidu standard
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
Moyenne
|
528,50
|
,28
|
23,11
|
485,01
|
576,99
|
Ecart type
|
227,997
|
-1,881
|
18,638
|
189,955
|
260,699
|
Minimum
|
250
|
|
|
|
|
Maximum
|
1200
|
|
|
|
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
De ce tableau, on remarque que le prix moyen d'un tas des
feuilles de manioc est de 528,50Fc avec une dispersion autour de la moyenne de
227,997. De ceci il se dégage que la vraie valeur du prix de tas varie
entre 485,01 Fc et 576,99 Fc.
Il est important de signaler que ce prix varie le plus souvent
en fonction de la saison, lors de la saison pluvieuse nous remarquons une forte
offre des feuilles de manioc ce qui influe négativement sur le prix et
dans le cas contraire, on remarque que le prix est revu à la hausse.
Pour vendre ce légume, les vendeurs font face des taxes
et autres frais comme nous pouvons le remarquer dans le tableau
ci-après :
Tableau N.14. Différentes charges auxquelles
font face les vendeurs de feuilles de manioc
|
|
Statistiques
|
Bootstrap
|
Biais
|
Erreur std.
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
Dépôt
|
Minimum
|
100,00
|
|
|
|
|
Maximum
|
10000,00
|
|
|
|
|
Moyenne
|
975,5000
|
10,9500
|
215,5586
|
615,5000
|
1471,4619
|
Ecart type
|
2074,81890
|
-28,16381
|
414,34479
|
1177,05787
|
2838,80537
|
Taxes
|
Minimum
|
100
|
|
|
|
|
Maximum
|
1000
|
|
|
|
|
Moyenne
|
419,00
|
1,14
|
33,73
|
355,03
|
487,00
|
Ecart type
|
346,904
|
-1,685
|
17,741
|
307,775
|
378,241
|
N valide (liste)
|
|
100
|
0
|
0
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
De ce tableau, il se décèle que les vendeurs des
feuilles de manioc de manioc dans la ville de Goma font face à des frais
de dépôt estimé à 975,5 Fc le jour en moyenne et
dont la dispersion autour de celle-ci est de 2074,81. Ce qui fait que la vraie
valeur est comprise entre 615,5 Fc et 1471,4619 le jour.
Outre ces frais de dépôt, nous pouvons signaler
aussi les frais de taxes qui sont estimés à 419 Fc le jour avec
une dispersion autour de la moyenne de 346,904. Ce qui nous donne que la vraie
valeur de ces taxes se trouve entre 355,03 et 487 Fc.
A la lumière de ceci, il est important de se poser la
question de savoir à combien est estimé le profit d'un vendeur
des feuilles manioc dans la ville de Goma. Ce qui est développé
dans le point qui suit.
ü Profit d'un vendeur des feuilles de manioc dans
la ville de goma
Tableau N.15. Statistiques sur le profit d'un vendeur des
feuilles de manioc à Goma
|
Statistique
|
Valeurs
|
Bootstrap
|
Biais
|
Erreur std.
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
|
Minimum
|
100,00
|
|
|
|
|
Maximum
|
500,00
|
|
|
|
|
Moyenne
|
214,5000
|
-,2185
|
11,3439
|
191,5127
|
238,5000
|
Ecart type
|
115,97087
|
-1,50462
|
11,67732
|
90,68204
|
134,92789
|
N valide (liste)
|
|
100
|
0
|
0
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
Au vu de ce qui précède, nous remarquons que le profit d'un vendeur des
feuilles de manioc dans la ville de goma varie entre 100 Fc (soit le minimum)
par tas et 500 Fc par tas (soit le maximum), ce qui conduit à une
moyenne de 214,5Fc par tas avec une dispersion autour de la moyenne de 115,97,
ce qui fait que la moyenne de profit pour un vendeur dans la ville de Goma se
trouve entre 191,51Fc par tas et 238,5 Fc par tas vendu (IC à 95%).
ü Les facteurs favorisant l'activité de la vente
des feuilles de manioc dans la ville de Goma
Dans cette section, il est question de savoir pourquoi les
offreurs préfèrent juste vendre les feuilles de manioc. Plusieurs
réponses ont été répondues face à cette
question tel que le démontre le tableau suivant :
Tableau N.16. Préférence de l'activité de
vente de feuilles de manioc
Préférences
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Rendement élevé
|
9
|
9,0
|
Facile à écouler
|
44
|
44,0
|
Profit élevé
|
21
|
21,0
|
J'aime personnellement les feuilles de manioc
|
8
|
8,0
|
Préférence personnelle
|
6
|
6,0
|
Activité acquise par le parent
|
12
|
12,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes, Avril, Mai 2018.
Nous remarquons que certains préfèrent cette
activité par qu'ils trouvent un profit élevé (9%),
d'autres parce que les feuilles de manioc sont faciles à écouler
(44%), d'autre encore parce qu'ils aiment personnellement les feuilles de
manioc (8%), d'autre c'est au fait que cette activité les a
été légué par les parents (12%).
ü Déterminants de l'offre des feuilles de
manioc à Goma
Estimer les déterminants de l'offre des feuilles de
manioc sur le marché revient à évaluer les facteurs qui
influencent la variation de l'offre sur le marché. Pour ce cas deux
variables ont sont au rendez-vous, entre autres le prix d'achat d'un tas et le
prix de vente.
Utilisant la méthode de MCO pour l'estimation nous
avons abouti aux résultats suivants :
Tableau No.13 : Déterminants de l'offre
des feuilles de manioc dans la ville de Goma
Variables Dépendante : QUANT_VEND
|
|
Méthode : MCO
|
|
|
Nombre d'observations : 100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-6.165063
|
9.247528
|
-0.666671
|
0.5066
|
PRIX_ACH
|
-0.001189
|
0.000650
|
-1.829456
|
0.0704
|
PRIX_VEND
|
0.148883
|
0.015423
|
9.653457
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-Carré
|
0.501298
|
|
|
R-Carré ajusté
|
0.491016
|
|
|
Ficher
|
48.75252
|
|
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Nos calculs, E-Views 10. Au vu de ce qui
précède, il se dégage la droite de régression qui
suit :
QUANT_VEND = -6.16506292353 - 0.00118908352352*PRIX_ACH +
0.148883417938*PRIX_VEND
Ainsi il se décèle
que Le prix d'achat d'un tas des feuilles de manioc (Exprimé en FC)
influe négativement sur quantité achetée ou offerte sur le
marché. Seulement il se remarque que cette variable n'est pas
significative car la probabilité associée à son
coefficient est supérieure au seuil recommandé (5%). Ainsi il est
important de porter de jugement partiel sur cette variable car la rareté
de produits qui influe significativement sur le prix d'achat peut rendre le
marché plus intéressant et faire en sorte que le vendeur cherche
à s'approvisionner davantage.
En plus nous constatons que le prix de vente influe
positivement sur le quantité offerte (la quantité
achetée), cette variable est significative au seuil de 5%. Ainsi plus le
prix est intéressant pour le vendeur, plus le vendeur a tendance
à acheter plus et vendre plus.
On remarque que le modèle développé
ci-haut est significatif car la probabilité associée au
coefficient de Ficher est inférieure au seuil de 5%, seulement les
variables choisies expliquent la variation de la quantité achetée
à 49,10% (soit le R2 Ajusté du modèle). Ceci veut dire
indirectement qu'il existe d'autre variable qui influencent la variation de
notre variable expliquée qu'on peut capter par le terme d'erreur Ut.
III.3.3. LE DEMANDEUR DE
FEUILLES DE MANIOC A GOMA
Cette section analyse la demande des feuilles de manioc dans
la ville de Goma. Pour ce faire, il est important de signaler que quelques
quartiers de la ville ont été ciblées en fonction de leur
proximité avec les marchés enquêtés pour la partie
offre comme développé dans la section précédente.
Ainsi l'on remarque les quartiers suivants :
Tableau N.17. Quartier d'enquête
Quartiers
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Katoyi
|
4
|
4,0
|
Virunga
|
20
|
20,0
|
Mapendo
|
38
|
38,0
|
Himbi
|
20
|
20,0
|
Mikeno
|
7
|
7,0
|
Les Volcans
|
11
|
11,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
De ce qui précède, nous remarquons que 5
Quartiers de la ville de Goma ont été choisis, entre autres le
quartier Katoyi (situé près du marché Kimburu), le
quartier Virunga qui est près du marché Virunga, le quartier
Himbi (qui est près du marché alanine) et les quartiers Mapendo,
Mikeno et les Volcans (qui sont près du marché Birere).
a) Revenu du ménage
Il est développé que la quantité
demandée d'un bien est fonction du prix du bien en question sur le
marché mais aussi du niveau du revenu de la consommation, ainsi dans ce
point il est cherché à déterminer le niveau de revenu du
demandeur des feuilles de manioc dans la ville de Goma.
Tableau No.16 : Revenu du demandeur des feuilles
de manioc à Goma
|
Statistiques
|
Valeurs
|
Bootstrap
|
Biais
|
Erreur std.
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
|
Minimum
|
70,00
|
|
|
|
|
Maximum
|
600,00
|
|
|
|
|
Moyenne
|
230,3500
|
,0668
|
11,2426
|
208,1064
|
254,3848
|
Ecart type
|
113,88071
|
-1,04658
|
8,89022
|
96,24224
|
129,90626
|
N valide (liste)
|
100
|
0
|
0
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
Il se remarque de ce qui précède que le revenu
d'un demandeur de feuilles de manioc dans la ville de Goma varie entre 70$ (le
minimum) et 600$ (le maximum), Ainsi on constate que le revenu moyen d'un
demandeur de feuille de manioc dans la ville de Goma est de 230$ avec une
dispersion autours de la moyenne de 113,88. Ce qui fait que la vraie valeur du
revenu moyen d'un ménage consommateurs de feuilles de manioc se trouve
entre 208,24$ et 254,38$ (IC à 95%).
b) Quantité des feuilles de manioc
achetée
Tableau N.18 : Quantité achetée par
le demandeur
|
|
Statistiques
|
Bootstrap
|
Biais
|
Résidu standard
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
Moyenne
|
4,44
|
,01
|
,20
|
4,03
|
4,85
|
Ecart type
|
2,076
|
-,011
|
,124
|
1,811
|
2,293
|
Minimum
|
1
|
|
|
|
|
Maximum
|
9
|
|
|
|
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
A la lecture de ce tableau ci-haut, nous remarquons que la
quantité minimale et celle maximale achetée sont respectivement
de 1 et 9 tas par ménage, ce qui fait que la moyenne est estimée
à 4,44 tas avec la dispersion de 2,076 et que donc à l'intervalle
de 95%, la vraie valeur de la moyenne est entre 4,03 tas et 4,85 tas
achetés.
c) Prix d'achat d'un tas
A cette quantité achetée ci-haut, il est question
de déterminer dans ce point le prix unitaire y relatif, d'où la
nécessité du tableau qui suit :
Tableau No.19 : Prix d'achat du demandeur par
tas
|
|
Statistiques
|
Bootstrapa
|
Biais
|
Résidu standard
|
Intervalle de confiance à 95 %
|
Inférieur
|
Supérieur
|
Moyenne
|
578,00
|
-,64
|
23,44
|
533,00
|
625,50
|
Ecart type
|
235,844
|
-1,908
|
22,804
|
190,835
|
279,053
|
Minimum
|
300
|
|
|
|
|
Maximum
|
1500
|
|
|
|
|
Source : Nos enquêtes, avril, mai 2018.
|
Nous remarquons ainsi que le prix moyen d'un tas des feuilles
de manioc dans ville de Goma est de 578 Fc avec une dispersion autour de cette
moyenne de 235,844
Un paradoxe se remarque en faisant une analyse comparative des
prix chez l'offreur et le demandeur :
- Pour l'offreur, le prix de vente d'un tas de feuilles de
manioc est de 528,5Fc par tas des feuilles de manioc,
- Pour le demandeur le prix d'achat d'un tas de feuille de
manioc est de 578 Fc
Cet écart s'explique au fait qu'il existe un
marchandage dans les marchés agricoles, ce qui donne naissance à
des prix consensuels qui peuvent varier d'un offreur à un autre ou d'un
tel ou autre demandeur.
d) Déterminants de la demande des feuilles de
manioc à Goma
Comme le petit titre l'indique, ici il est question de
déterminer les facteurs expliquant la demande en quantité des
feuilles de manioc à Goma d'un ménage à un autre dans la
ville de Goma
Pour chaque demandeur nous pouvons avoir les facteurs
suivants :
- Le Prix sur le marché
- Le revenu mensuel
- La taille du ménage
Tableau N.20. Déterminants de la demande des
feuilles de manioc à Goma
Variables Dépendante : QAUNT_ACH
|
|
Méthode : MCO
|
|
|
Nombre d'observations : 100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
7.645468
|
0.584104
|
13.08922
|
0.0000
|
PRIX_ACH
|
-0.006655
|
0.000581
|
-11.45389
|
0.0000
|
REVMENS
|
0.002412
|
0.001187
|
2.032413
|
0.0449
|
TAILLEMEN
|
0.014566
|
0.048584
|
0.299812
|
0.7650
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-Carré
|
0.596432
|
|
|
R-Carré ajusté
|
0.583820
|
|
|
Ficher
|
47.29269
|
|
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sources : Nos calculs, Eviews 10
Il se dégage une droite estimée de la
forme :
QUANTACHL = 7.64546808907 - 0.00665488873746* PRIXACH +
0.00241178699762*REVMENS + 0.0145660078837*TAILLEMEN
Il se décèle ainsi que le prix d'achat influe
négativement sur la quantité demandée du bien, autrement
dit, plus le prix augmente, plus la quantité demandée a tendance
à diminuer. Ce qui confirme la loi de la demande où il est
dit : Toutes choses restant égales par ailleurs, la quantité
demandée d'un bien varie au sens inverse de son prix. En d'autres
termes, on peut dire la demande des feuilles de manioc est une fonction
décroissante du prix de ce bien.
Par après on remarque le revenu du demandeur influe
positivement sur la quantité demandée soit avec un coefficient de
0.002412. Ainsi à chaque variation du revenu de façon positive,
la quantité achetée à aussi tendance à croitre.
Et enfin, la taille du ménage influe positivement sur
le niveau de la demande des de feuille de manioc, en outre si le nombre de
personnes dans un ménage varie d'une personne la quantité
achetée varie de 0.0145660078837 tas.
Le modèle est significatif au seuil de 5% et les
variables chassies explique la variation de la variable expliquée
à 58,38 % (soit le R2 ajusté du modèle) et toutes les
pentes sont significatives au seuil de 5% sauf celle de la variable taille du
ménage.
Ceci veut dire qu'il existe d'autre variable pouvant expliquer
la demande de feuilles de manioc dans le ménage, en outre on peut noter,
la culture, les habitudes alimentaires, la classe sociale, l'influence du
milieu. Il est important de signaler que la demande des feuilles de manioc
serait aussi expliquée au fait qu'elles permettent aux mamans d'avoir de
lait maternel pour les bébés.
III.4. EQUILIBRE DU MARCHE DES
FEUILLES DE MANIOC A GOMA
Dans cette section, il est question de parler comment se forme
l'équilibre sur le marché de des feuilles de manioc dans la ville
de Goma. L'une de méthode utilisée dans le pays en
développement est la rencontre de l'offre et de la demande.
1. Fonction
d'offre
La fonction d'offre qui est une fonction croissante du prix de
vente sur le marché est estimée dans le tableau
ci-dessous :
Tableau No.21 : Fonction d'offre des feuilles de
manioc à Goma
Variables Dépendante : Quantité Vend
|
|
|
Méthode : MCO
|
|
|
Nombre d'observations : 100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-10.96691
|
8.972763
|
-1.222245
|
0.2245
|
PRIX_VENT
|
0.149606
|
0.015601
|
9.589367
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-Carré
|
0.484091
|
|
|
R-Carré ajusté
|
0.478827
|
|
|
Ficher
|
91.95595
|
|
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nos Calculs, E-Views 10
De ce tableau où l'on considère que le prix est la
seule variable qui influe sur le niveau de l'offre des feuilles de manioc dans
la ville de Goma ; d'où l'on remarque que le prix de vente exerce
un effet positif sur l'offre du produit sur le marché.
D'une autre manière lorsque le prix évolue à
la hausse le vendeur a tendance à faire croitre l'offre des feuilles de
manioc sur le marché afin de bénéficier plus et avoir des
recettes maximales.
Ainsi on obtient la droite d'offre suivante :
Ainsi de ce tableau on remarque que
le prix de vente explique la variation de l'offre à 44,15%, et le
modèle est significatif étant donné que la
probabilité associée au coefficient de Ficher est
inférieur au seuil recommandé.
2. Fonction de la
demande
Après avoir estimée la fonction de l'offre, dans
cette partie il est question de déterminer la fonction de demande. Ainsi
prenant le prix d'achat comme facteur explicatif de la demande sur
marché à Goma, on a ce qui suit :
Tableau No.22 : Fonction de la demande des feuilles
de manioc à Goma
Variables Dépendante : QUANT_ACH
|
|
|
Méthode : MCO
|
|
|
Nombre d'observations : 100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
8.311317
|
0.359892
|
23.09393
|
0.0000
|
PRIX_ACH
|
-0.006698
|
0.000577
|
-11.60961
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-Carré
|
0.579007
|
|
|
R-Carré ajusté
|
0.574711
|
|
|
Ficher
|
134.7830
|
|
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nos Calculs, E-Views 10
De ce tableau, on remarque que le prix influe négativement
sur la demande des feuilles de manioc dans la ville de Goma. D'où on a
la fonction de la demande est la suivante :
On remarque que le prix influe
significativement sur la variation de la demande par le consommateur des
feuilles de manioc sur le marché à hauteur de 57,47% (soit le R2
ajusté). En d'autres ce qu'il existe d'autre variable qui influent sur
la variation de la demande.
Mais aussi le modèle est significatif étant
donné que la probabilité associée au coefficient de Ficher
est inférieure au seuil de 5%).
ü Equilibre sur le
marché
Tenant compte des points développés ci-dessus, il
est possible d'obtenir l'équilibre sur le marché des feuilles de
manioc dans la ville de Goma. Ainsi on assiste à un marchandage entre
vendeur et demandeur qui nous conduit à ce qui suit :
A l'équilibre du marché l'offre est
égalisée à la demande, ce qui conduit aux résultats
suivants :
19,278227
Ainsi, de ce qui
précède, on remarque que le prix d'équilibre sur le
marché est de 128,261 Fc par tas et la quantité correspondante
à ce prix est de 7,452 tas des feuilles de manioc.D'où on a la
figure suivante :
E
128,261
7,452
Quantité
0
Prix
Figure No1 : Equilibre sur le marché des feuilles de
manioc à Goma
ü Rationnement de
l'offre ou de la demande des feuilles de manioc sur le
marché
On parle du rationnement de marché lorsque l'offre est
supérieure à la demande et vice versa.
En cas d'un éventuel
déficit sur le marché des feuilles de manioc dans la ville de
Goma, nous remarquons la présence d'un commissaire-priseur pour
réguler le marché et donné naissance à un nouveau
point d'équilibre.
Lorsque l'offre est inférieure à la demande,
nous constations une augmentation du prix pour obtenir un nouveau point
d'équilibre.
Lorsque l'offre est supérieure à la demande, on
remarque la diminution du prix. Ainsi des vendeurs développent des
solutions nous proposées dans le tableau qui suit :
Tableau No.23 : Stratégies lorsque la
marchandise n'est pas écoulée
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
|
Baisse de prix
|
48
|
48,0
|
59,3
|
59,3
|
Garde dans le dépôt pour une revente
ultérieure
|
22
|
22,0
|
27,2
|
86,4
|
Autoconsommation
|
3
|
3,0
|
3,7
|
90,1
|
Prêt aux Clients fidèles
|
8
|
8,0
|
9,9
|
100,0
|
|
Total
|
81
|
81,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes, Avril, Mai 2018.
Nous remarquons que la
majorité réduit le prix (soit 48%), d'autres (22%)
préfèrent garder la marchandise pour une revente au lendemain,
d'autres encore (3%) font des prêts aux clients fidèles et la
proportion restante (8%) en font une autoconsommation.
CONCLUSION
Au terme de cette étude, qui a porté sur
« offre et demande de feuilles de manioc à
Goma »En abordant la présente étude, notre
problème c'est résumé dans trois questions
suivantes :
ü Comment fonctionne le marché des feuilles de
manioc à Goma ?
ü Comment est résorbé l'éventuel
déficit ou écoulé l'éventuel surplus sur le
marché ?
ü Quels sont les déterminants de la demande des
feuilles de manioc à Goma ?
Pour mener notre recherche, nous nous sommes servis de
méthodes et techniques suivantes :
Méthode analytique et quantitative, la technique
documentaire, enquêté par questionnaire, d'interview. La
méthode analytique nous a aidé à mener une analyse
systématique sur l'offre et la demande des feuilles de manioc dans la
ville de Goma.
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se
subdivise en trois chapitres dont : la première traite sur la revue
de la littérature, le second sur présentation des milieux
d'étude et le troisième porte sur l'analyse de l'offre de la
demande des feuilles de manioc à Goma.
Après avoir présenté les données
de l'enquête, les interprété de manière
économique, nous avons abouti aux résultats suivants :
En ce qui concerne les offreurs de feuilles de manioc dans la
ville de Goma, nous remarquons que le profit d'un vendeur des feuilles de
manioc varie entre 100 Fc (soit le minimum) par tas et 500 Fc par tas (soit le
maximum), ce qui conduit à une moyenne de 214,5Fc par tas avec une
dispersion autour de la moyenne de 115,97, ce qui fait que la moyenne de profit
pour un vendeur dans la ville de Goma se trouve entre 191,51Fc par tas et 238,5
Fc par tas vendu (IC à 95%).
Ainsi pour ce qui est des déterminants de cette offre,
il se décèle que Le prix d'achat d'un tas des feuilles de manioc
(Exprimé en FC) influe négativement sur quantité
achetée ou offerte sur le marché. Seulement il se remarque que
cette variable n'est pas significative car la probabilité
associée à son coefficient est supérieure au seuil
recommandé (5%). Ainsi il est important de porter de jugement partiel
sur cette variable car la rareté de produits qui influe
significativement sur le prix d'achat peut rendre le marché plus
intéressant et faire en sorte que le vendeur cherche à
s'approvisionner davantage.
En plus nous constatons que le prix de vente influe
positivement sur le quantité offerte (la quantité
achetée), cette variable est significative au seuil de 5%. Ainsi plus le
prix est intéressant pour le vendeur, plus le vendeur a tendance
à acheter plus et vendre plus.
S'agissant de la demande des feuilles de manioc estimée
à 4,44 tas en moyenne par individu, on remarque qu'elle est fonction de
du revenu du consommateur (qui est estimé à 230,35$) qui influe
positivement sur la demande, le prix d'achat de 578Fc le tas des feuilles de
manioc et la taille de ménage estimée à 5,87 individus.
La formation du prix se forme à la rencontre de la
fonction d'offre estimée à et celle de la demande estimée à Ainsi, de ce qui précède, on remarque que le prix
d'équilibre sur le marché est de 128,261 Fc par tas et la
quantité correspondante à ce prix est de 7,452 tas des feuilles
de manioc.
En cas d'un éventuel déficit sur le
marché des feuilles de manioc dans la ville de Goma, nous remarquons la
présence d'un commissaire-priseur pour réguler le marché
et donné naissance à un nouveau point d'équilibre.
Lorsque l'offre est inférieure à la demande,
nous constatons une augmentation du prix pour obtenir un nouveau point
d'équilibre.
Lorsque l'offre est supérieure à la demande, on
remarque la diminution du prix. Ainsi des vendeurs développent des
solutions entre autres la réduction du le prix,
d'autres le garde de la marchandise pour une revente au lendemain, le
prêt aux clients fidèles ou l'autoconsommation.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé tous
les aspects relatifs à cette thématique, c'est dans ce sens que
nous invitons d'autres chercheurs à nous emboiter le pas pour
l'avancement de la science.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ALBERT, B, Les méthodes des sciences
sociales, Paris, éd, Montchrestien, 1972,
2. ANNE YVRANDE-BILLON Structures de marché L'oligopole
2012-2103
3. BYUKUSENGE E., : Cours de Méthodologie de
recherche, Lic I, UNR-BUTARE, 2006.FAO, Archives et documents, 1986.
4. SELLTIZC., et al. Méthodologies de
recherche en sciences sociales. Éd. HRW,
5. DOULON F., Economie générale,
éd. Dunod, Paris, 1988,
6. GILLES KOLÉDA introduction à l'analyse
économique, 2007 - 2008,
7. GREGORY SCOTT et GRIFFON. Prix de production et acteurs
éd KARTHALA CIRAD et CIP 1998
8. POURTOISJ.P. et DESMETH., Epistémologie et
instrumentalisation en sciences humaines, Mardaga ISBN, Paris, 1990,
9. KALIS A., Profil économique de la province du
Nord-Kivu, 2eme éd., Goma, juillet 2000,
10. LAUBET Jean Louis, Initiation aux méthodes
de recherche en sciences sociales, L'Harmattan, Paris, 2000,
11. LUCAS MAUSSION et FRANÇOIS-CHRISTOPHE RICHARDIER,
Comment combattre la malnutrition et améliorer la
sécurité alimentaire grâce aux
légumes-feuilles, Leaf for Life, 2012.
12. GRAWITZM., Méthodes en sciences
sociales.3ème éd. Dalloz, Paris 1986,
13. GRAWITZM. : Méthodes de recherche en
sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001,
14. PASCAL BINET La théorie des marchés Cas
général,2004
15. PINTO.R, et GRAWTZ, M, Méthode des sciences
sociales, 4é édition, Paris, Dalloz
16. SIERGE J., Circuit économique, éd.
LOYOLA, Kinshasa, 1989,
17. VAN LIERDE C.H., Economie politique, CRP,
Kinshasa, 1983,
18. YILDIZOGLU, Introduction à la microéconomie,
Edition libre, Marseille, 2009,
19. ALEXANDRE NSHUE M. MOKIME microéconomie Kinshasa,
Juin 2012,
II. ARTICLES ET
PUBLICATIONS
1. ARAUJOC., ARAUJO BONJEANC. et ARCANDJ. L, Capital
humain, productivité agricole, et travail féminin : variables
latentes et séparabilité dans les modèles de
ménage, CERDI-CNRS, Université d'Auvergne Clermont,
2. Division provinciale du plan, Fiche technique provincial,
2000
3. FAO, une agriculture en transition : ses effets sur la
sécurité alimentaire année de publication 1986
4. ISIG, Etude globale sur la situation de ménages
dans la ville de Goma après l'éruption du volcan de Nyiragongo le
17janvier 2002,
5. Mairie de Goma, Rapport annuel de l'urbanisation,
1998
6. Microsoft Encarta 2009.
7. MOVIB et IPS/Nord - Kivu, enquête
socio-économique et l'accessibilité aux soins dans la province du
Nord - Kivu réalisée par CIF - Santé, mars 2006
8. REPUBLIQUE DU MALI, Projet de cours d'Economie Rurale,
Générale et Tropicale, Appliquée à l'Agriculture
Malienne, DNFAR DNAR.' BAMAKO - JUIN 1982
III. COURS ET
MEMOIRES
1. BUGANDWAD., Théorie et pratiques de sondage, Cours
inédit, Unigom-FSEG, 2016-2017
2. MUKAMBA KYALONDAWA La production et la consommation locale
des produits agroalimentaires face à la mondialisation : Cas des
produits vendus dans les supermarchés et alimentations de la ville de
Goma, mémoire inédit, UNIGOM-FSEG, 2016-2017
3. SENZIRA NAHAYO P., Comptabilité nationale, Cours
inédit FSEG-Unigom, 2015-2016,
4. SENZIRA NAHAYO P., Economie du travail, Cours inédit,
FSEG-Unigom, 2017-2018
5. SENZIRA NAHAYO P., Economie politique II, cours inédit,
Faculté des Sciences Economiques et Gestion, UNIGOM 2014-2015
IV. WEBOGRAPHIE
1.
http://fr.wikipedia.org/wiki/m%c3%A9thodesquantitatives,(
consulté le 02 juin 2018, à 6h22).
2.
http://forum.cultureco.com/leblog/201/etude-de-marche-taille-echantillon/,
(consulté le lundi 7 mai 2018, à 08h38)
1.
pdlmd/www_pb_eco_contemp/pb_eco_contemp/pb_eco_contemp_3.html"
http://www.lmd.jussieu.fr/ (consulte
le 07 mai 2018)
4.
pdlmd/www_pb_eco_contemp/pb_eco_contemp/pb_eco_contemp_3.html(consulte
le 07 mai)
5.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oligopo (le consulté le
07/07/2018)
Table des matières
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
O. INTRODUCTION
1
0.1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DE
L'ETUDE
1
0.1 OBJECTIF DU TRAVAIL
2
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
0.4 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
2
0.5 DELIMITATION DU SUJET
2
CHAPITRE PREMIER REVUE DE LA
LITTERATURE
2
I.1 THEORIES SUR L'OFFRE ET
DEMANDE
2
ü Définitions
2
ü Détermination des prix
en fonction d'offre et de la demande
2
I.2 THEORIE DE LA PRODUCTION D'UN MENAGE
AGRICOLE
2
1) Definition de la
production
2
2) Sortes des
productions agricoles
2
3) Facteurs
explicatifs d'une production agricole
2
I.3 THEORIE DU CONSOMMATEUR
2
1. L'EQUILIBRE DU
CONSOMMATEUR
2
I.4. CIRCUIT DE COMMERCIALISATION D'UN
BIEN
2
1. La commercialisation
2
2. les agents de commercialisation
2
I.5. NOTION SUR LE REVENU ET
PRIX
2
a)
Revenu
2
ü Types des
revenus
2
b)
Prix
2
ü Définitions
2
ü Déterminations du prix
2
ü Formation du prix
2
I.6. FONCTIONNEMENT DU MARCHE
2
1.
DEFINITION
2
2. TYPES DES
MARCHES
2
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DES
MILIEUX D'ETUDE
2
A.
PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA
2
1. APERCU
SOCIO-ECONOMIQUE DE LA VILLE DE GOMA
2
ü Sur le plan social
2
II.2.1.3 Infrastructures scolaires
2
ü Infrastructures sanitaires
2
ü Sur le plan économique
2
2. APERCU
DES MARCHES ALIMENTAIRES A GOMA
2
3. PRESENTATION DE
LA LOCALITE DE NZULO
2
CHAPITRE TROISIEME : ANALYE DE L'OFFRE
ET DE LA DEMANDE DES FEUILLES DE MANIOC A GOMA
2
III.1 : PRESENTATION DES DONNEES ET
DEROULEMENT DE L'ENQUETE
2
ü Taille de
l'échantillon
2
ü Méthodes
2
III.2 : PRESENTATION
SOCIODEMOGRAPHIQUES DES ENQUETES
2
III.3. PRESENTATION D'UN PRODUCTEUR-TYPE ET
ANALYSE DES L'OFFRE ET DE LA DEMANDE DES FEUILLE DE MANIOC A GOMA
2
III.3.1. PRESENTATION DU PRODUCTEUR-TYPE
2
III.3.2 ANALYSE DE L'OFFRRE DES FEUILLES DE
MANIOC A GOMA
2
III.3.3. LE DEMANDEUR DE FEUILLES DE MANIOC
A GOMA
2
III.4. EQUILIBRE DU MARCHE DES FEUILLES DE
MANIOC A GOMA
2
1. Fonction
d'offre
2
2. Fonction de la
demande
2
ü Equilibre sur le
marché
2
ü Rationnement de l'offre ou de
la demande des feuilles de manioc sur le marché
2
CONCLUSION
2
BIBLIOGRAPHIE
2
I.
OUVRAGES
2
II. ARTICLES ET
PUBLICATIONS
2
III. COURS ET
MEMOIRES
2
IV.
WEBOGRAPHIE
2
* 1 LUCAS MAUSSION et
FRANÇOIS-CHRISTOPHE RICHARDIER, Comment combattre la malnutrition et
améliorer la sécurité alimentaire grâce aux
légumes-feuilles, Leaf for Life, 2012, p.4.
* 2 LAUBET (D.B) Jean Louis,
« Initiation aux méthodes de recherche en sciences
sociales », L'Harmattan, Paris, 2000, p. 120
* 3GRAWITZ, Madeleine :
« Méthodes de recherche en sciences
sociales », Dalloz, Paris, 2001, p. 35
* 4 BYUKUSENGE Eugénie, :
Cours de Méthodologie de recherche, Lic I, UNR-BUTARE, 2006
* 5PINTO.R, et GRAWTZ, M,
Méthode des sciences sociales, 4é édition, Paris,
Dalloz, p 289
* 6ALBERT, B, Les
méthodes des sciences sociales, Paris, éd,
Montchrestien, 1972, p207
* 7Op. cit, p.20
* 8SINZIRA NAHAYO, Economie
politique II, cours inédit, Faculté des sciences
économiques, UNIGOM 2014-2015
* 9 MUKAMBA KYALONDAWA La
production et la consommation locale des produits agroalimentaires face
à la mondialisation : Cas des produits vendus dans les super
marchés et alimentations de la ville de Goma, mémoire
inédit, UNIGOM-FSEG, 2016-2017, p12.
* 10 SENZIRA NAHAYO Paul,
Comptabilité nationale, Cours inédit FSEG-Unigom, 2015-2016,
p.9.
* 11 FAO, Archives et
documents, 1986.
* 12 TERAFRICA, La pratique de
la gestion durable des terres, p7.
* 13C. ARAUJO, C. ARAUJO
BONJEAN et J. L ARCAND, Capital humain, productivité agricole, et
travail féminin : variables latentes et séparabilité dans
les modèles de ménage, CERDI-CNRS, Université
d'Auvergne Clermont, P.16.
* 14 S. LAMBERT, A.
SINDZINDRE ; droits et contrats fonciers en Afrique, P.113.
* 15 S. LAMBERT, A.
SINDZINDRE ;Op.cit. P.113.
* 16REPUBLIQUE DU MALI, Projet
de cours d'Economie Rurale, Générale et Tropicale,
Appliquée à l'Agriculture Malienne, DNFAR DNAR.' BAMAKO - JUIN
1982, p.60.
* 17 FAO, une agriculture en
transition : ses effets sur la sécurité alimentaire,
1986.
* 18 SENZIRA NAHAYO P.,
Economie du travail, Cours inédit, FSEG-Unigom, 2017-2018
* 19 REPUBLIQUE DU MALI,
Op.cit. P.61.
* 20SENZIRA NAHAYO, Economie
politique II, cours inédit, Faculté des sciences
économiques, UNIGOM 2014-2015
* 21Gregory SCOTT et GRIFFON.
Prix de production et acteurs éd KARTHALA CIRAD et CIP 1998 p282.
* 22 YILDIZOGLU,
Introduction à la microéconomie, Edition libre, Marseille, 2009,
p 3-5
* 23SINZIRA NAHAYO, Economie
politique II, cours inédit, Faculté des Sciences Economiques et
Gestion, UNIGOM 2014-2015
* 24 PASCAL BINET La
théorie des marchés Cas général,2004
* 25
http://www.lmd.jussieu.fr/-pdlmd/www_pb_eco_contemp/pb_eco_contemp/pb_eco_contemp_3.html
* 26 ALEXANDRE NSHUE M. MOKIME
microéconomie Kinshasa, Juin 2012, P62
* 27Microsoft Encarta 2009.
* 28
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oligopole,consulté
le 07/07/2018
* 29ANNE YVRANDE-BILLON
Structures de marché L'oligopole 2012-2103, p3.
* 30
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oligopole,consulté
le 07/07/2018
* 31 GILLES KOLÉDA
introduction à l'analyse économique, 2007 - 2008,
P20.
* 32 Division provinciale du
plan, Fiche technique provincial, 2000
* 33 Mairie de Goma,
Rapport annuel de l'urbanisation, 1998
* 34 MOVIB et IPS/Nord - Kivu ,
enquête socio-économique et l'accessibilité aux soins
dans la province du Nord - Kivu réalisée par CIF -
Santé,mars 2006
* 35Op. cit, mars 2006
* 36 ISIG, Etude globale
sur la situation de ménages dans la ville de Goma après
l'éruption du volcan de Nyiragongo le 17janvier 2002, P.133
* 37 SIERGE J., Circuit
économique, éd. LOYOLA, Kinshasa, 1989, P.19
* 38 KALIS A., Profil
économique de la province du Nord-Kivu, 2eme éd.,
Goma, juillet 2000, P.87
* 39 DOULON F., Economie
générale, éd. Dunod, Paris, 1988, P.276
* 40 VAN LIERDE C.H.,
Economie politique, CRP, Kinshasa, 1983, P.8
* 41 Déo BUGANDWA,
Théorie et pratiques de sondage, Cours inédit, Unigom-FSEG,
2016-2017, P.46
* 42Sur une enquête dans
le territoire de Nyiragongo avec une population de 145748 habitants, il a pris
comme échantillon, 200 individus.
* 43
http://forum.cultureco.com/leblog/201/etude-de-marche-taille-echantillon/,
consulté le lundi 7 mai 2018, à 08h38
* 44J.P. POURTOIS et H.
DESMET, Epistémologie et instrumentalisation en sciences
humaines, Mardaga ISBN, Paris, 1990, p.165
* 45C. SELLTIZ, et
al. Méthodologies de recherche en sciences sociales.
Éd. HRW,
* 46 Méthode
quantitative,
http://fr.wikipedia.org/wiki/m%c3%A9thodesquantitatives,
consulté le 02 juin 2018, à 6h22.
* 47M.
GRAWITZ, Méthodes en sciences
sociales.3ème éd. Dalloz, Paris 1986,
P.654
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