0.5. REVUE DE LA
LITTERATURE
La présentation de la revue de la littérature
est une étape très nécessaire dans un travail
scientifique. En effet, cette étape permet d'établir la recension
des travaux antérieurs déjà présentés par
d'autres auteurs sur le même thème que le nôtre.
En ce qui concerne notre travail, voici quelques auteurs qui
ont retenu notre attention. Dans les ouvrages, peuvent être
cités :
Marc PAIN (1975), montre qu'un
développement aussi rapide de la ville ne se fait pas sans engendrer de
crise. Elle est présente dans tous les domaines : poids
démesuré de la capitale dans le pays, rupture des
équilibres naturels dans l'environnement immédiat,
dégradation de la ville ancienne et sous-équipement de la ville
récente, problèmes de scolarisation et d'emploi, crise
morale...
C'est ainsi que les petites activités et
l'économie domestique s'imposent dans la rue et finissent par structurer
le quartier. Les habitants créent eux-mêmes écoles et
marchés, font pression sur les autorités, ordonnent leur cadre de
vie. Cependant, le développement incontrôlé de l'habitat ne
fait que renforcer la ségrégation et la hiérarchie des
quartiers. L'opposition demeure fondamentale entre ce qui est perçu
comme « la Ville » : la ville des riches, la ville du travail et la
« Cité » : la ville des pauvres.
TRICART J. (1977), présenteun
exposée scientifique de haut niveau qui offre une vue d'ensemble de la
dynamique externe du globe dans le contexte d'une approche de la morphologie
générale. Tricart dégage en substrat la nature
véritable des forces agissantes et démontre le mécanisme
par lequel elles s'exercent, tout en analysant de quelle manière le
façonnement du relief est influencé par le climat, un aspect de
problèmes qui constitue alors l'objet de la géomorphologie
climatiques.
LELO NZUZI (2011),« Kinshasa :
planification et aménagement », qui met l'accent sur la ville
entassée et la ville taudifiée. L'auteur souligne à cet
effet que l'occupation du tissu urbain continue et s'effectue dans
planification. Les kinois s'implantent selon leur vouloir et pouvoir. C'est
à cause des difficultés de transport que les quartiers proches du
centre-ville, ou les activités utiles se concentrent, assistent à
l'afflux de demande de terres et maisons de location. Cette étude nous a
permis de comprendre le pourquoi de l'occupation de notremilieu
d'étude.
Pour les TFC et TFE, les auteurs suivants ont retenu notre
attention :
OTCHIA SAMEN C. (2006), dont l'objectif du
travail était d'identifier les déterminants d'ordre
socio-économique de la qualité de l'habitat à Kinshasa en
se servant des données de l'enquête réalisée en
2004. De ce fait, les facteurs qui déterminent la qualité de
l'habitat sont le niveau de vie, la part des dépenses consacrées
au logement, la localisation, le type d'habitation, le statut d'occupation et
le niveau d'études du chef de ménage. Parmi ces facteurs, il sied
de noter que le niveau d'études du chef de ménage ne
détermine pas la qualité de la structure. Egalement, le statut
d'occupation ne détermine pas la qualité de l'infrastructure.
KASHIMBA KAYEMBE. (2008),qui a
travaillé sur la « pression de l'habitatsur l'agriculture
urbaine dans le lotissement de l'espace maraicher NzezaNlandu dans la commune
de Kisenso » propose que le fait de mettre à la disposition
des données plus précises sur la localisation et le rôle
des activités maraichères permettraient donc à la ville de
mieux évaluer l'importance économique mais également de
prendre conscience que les citadins sont favorables au maintien de ces espaces
maraichers à proximité ou dans la ville.
MADIA S. (2008), qui a travaillé aussi
sur la « crise de l'habitat et l'occupation des espaces agricoles
dans le site maraicher Malimbi dans la commune de Masina ».Conclut
qu'il faudrait sensibiliser la population à la
multifonctionnalité de l'agriculture pour l'amener à comprendre
le bien-fondé de la protection des espaces agricoles et inciter au
respect de ceux-ci.
YETA SUKISA (2008), a dans son travail,
démontré le conflit qui existe entre l'agriculture urbaine et la
pression de l'habitat à Kinshasa et plus particulièrement dans le
quartier Lukunga, le processus de la croissance urbaine et l'étalement
spatial du quartier se fait d'une façon anarchique sur les espaces
agricoles.
KIARA NKA D. (2014),
constate que la gestion foncière dans le quartier Mama Yemo dans la
commune de Ngaliema foule au pied les dispositions légales en
matière de lotissement où se remarque une multitude de promoteurs
fonciers, voire l'occupation anarchique des espaces, le manque d'assainissement
de l'habitat et de l'environnement qui constituent des indices de la non
urbanisation de ce quartier, y compris les problèmes environnementaux
qui sont d'ailleurs complexes : problème de l'eau,
d'électricité, etc. et la population ignore les
inconvénients de la mauvaise gestion de l'environnement.
NKUNGA MFUNDA N. (2015), dans son
étude sur la « Croissance spatio-temporelle et démographique
de la cite de Kinkole et ses conséquences», démontre comment
la cité de kinkole qui se trouve localisé dans les quartiers
périphériques reconnue comme village de pécheurs
s'urbanise très rapidement tant du point de vue spatial que du point de
vue démographique.
CIZA NSHANGALUME L. (2018), a
examinéla production de l'habitat de la vallée Molimbi (Quartier
Abattoir) ». Il constate que, c'est un quartier construit en partie sur un
sol marécageux, à proximité de la rivière Ndjili,
par la population elle-même sans intervention des experts en la
matière, caractérisée par le manque des infrastructures et
services de base ainsi que l'absence d'un bon réseau d'assainissement.
Face à cette difficulté, sa préoccupation a
été de comprendre les raisons de son existence. Après la
fermeture de cette activité rizicole, due au conflit entre les chefs
coutumiers et ses exploitants (les chinois), cet espace a été
occupé loti. Cette occupation s'est faite sans intervention des experts
en aménagement, et par conséquent sans un bon réseau de
drainage et d'assainissement.
La présentation de la revue de la littérature
est une étape très nécessaire dans un travail
scientifique. En effet, cette étape permet d'établir la recension
des travaux antérieurs déjà présentés par
d'autres auteurs sur le thème proche que le nôtre.En ce qui
concerne notre travail, c'est qu'il propose d'épinglé quelques
aspects et problèmes liés au mouvement, au changement et à
l'organisation de l'espace dans un quartier urbain et
périphérique de la ville de Kinshasa précisément le
quartier Mitendi dans la commune de Mont ngafula.
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