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Dynamique de l'habitat et son impact sur la physionomie du quartier Mitendi dans la commune de Mont Ngafula à  Kinshasa


par Julio LUZOLADIO MIANKOMA
Université Pédagogique Nationale - Licence en Aménagement du Territoire 2020
  

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau II.1 : Données pluviothermiques.........................................................28

Tableau II.2 : Effectifs de la population de 2010 à 2019........................................30

Tableau II.3 : Les effectifs démographiques selon les localités................................31

Tableau II.4 : Structure de la population selon l'âge et sexe ..................................33

Tableau II.5 : Structure de la population par profession........................................35

Tableau II.6 : Les fermes du quartier Mitendi....................................................38

LISTE DES PHOTOS

Photo II.1 : élevage des porcs......................................................................39

Photo II.2 : Une des maisons des travailleurs à la ferme.......................................39

Photos II.3 : Marché de Mitendi juste à côté de la RN1........................................40

Photos II.4 : Marché de Mitendi à l'intérieur.....................................................40

Photo II.5 : Station total juste en diagonal de terminus.........................................41

Photo III.1 et III. 2 : Physionomie du quartier Mitendi.........................................55

Photo III.3 et III.4 : Maison (Parcelle du type villa) à Mitendi................................55

Photos, III.5 et III.6 : Baraques en tôles de récupération à Mitendi (Mont Ngafula).......56

Photo III.6 : Maisons inachevées...................................................................58

Photo IV.1: Maisons type deux pièces .........................................................69

Photo IV.2 : Bureau de l'association Millenium..................................................69

Photo IV.3 : Maisons type 3 pièces à la cité Millenium........................................69

Photos IV.4 et 5: Ravin Nsanzadi, Destruction des maisons dans le quartier Mitendi......72

Photo IV.6 et 7 : Versants de ravins aménagés à Mitendi, avec sacs de terre pour barrer les eaux....................................................................................................72

Photo IV.8 : Occupation hors procédure de lotissement dans la colline de Mitendi...........................................................................................................72

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE

Depuis les années 1950, la plupart des villes africaines ont connu des taux de croissance annuels exceptionnels (de 5 à 9 % pour la période de 1950 à 1990) soutenus par une forte croissance naturelle de la population urbaine et l'exode rural (Dubresson et al., 1998). Cette croissance conduit à des transformations spatiales rapides de l'espace urbain. Les villes s'étendent sur les espaces périurbains, jadis voués à l'activité agricole, et se densifient dans les quartiers centraux. Kinshasa n'échappe pas à ce constat (Delbart et al., 2002). Son emprise spatiale récente reste mal connue.

Suivre l'évolution urbaine de Kinshasa a toujours été la préoccupation des géographes et aménageurs. Ces derniers ont longtemps privilégié l'approche cartographique pour retracer l'extension spatiale de la ville. Cette dernière consiste à rassembler de documents cartographiques anciens et à les comparer (Flouriot, 1975 ; Pain, 1978). Flouriot (1975) a également combiné l'approche cartographique avec les enquêtes auprès des ménages pour suivre la croissance de l'habitat replacée dans le temps long.

La ville-province de Kinshasa, située entre 4° et 5° de latitude sud et entre 15 et 16° de longitude est, est la plus grande ville de la République Démocratique du Congo. Elle couvre une superficie de 9 965 km2 (L. de Saint Moulin, 2005), dont environ 600 km2seulement seraient urbanisés. La ville comptait 400 000 habitants en 1960 et aurait atteint plus de six millions d'habitants en 2008 ; le taux de croissance annuel moyen entre 1960 et 2003 serait de l'ordre de 6,8 % (LeloNzuzi, 2008).

La ville de Kinshasa a connu, au fil du temps, une grande croissance. Cette croissance s'entend aussi bien au sens démographique que spatiale. Malheureusement, la croissance de la ville de Kinshasa s'est faite sans aucune maîtrise de la part de l'administration urbaine. Cette situation explique, dans une large mesure, plusieurs dégâts que la ville enregistre régulièrement à l'occasion des différentes intempéries.

Le manque d'une urbanisation maîtrisée coûte cher à la ville, en dégâts matériels et en vies humaines. Autrement dit, les constructions des milieux urbains et surtout celles à destination résidentielle doivent obéir à un certain nombre de normes d'ordre urbanistique. En effet, dans la mesure où lesdites normes sont respectées, l'environnement sera préservé et mieux, la santé ainsi que le bien-être de la population seront assurés. En cela, l'on voit qu'il y a un lien étroit entre logement, santé de ses occupants et environnement.

Cette étude tente d'apporter quelques éléments de réponses aux questions qui suivent pour une meilleure compréhension de notre problématique sur la commune collinaire de Mont ngafula, au quartier Mitendi.

Eu égard à ce qui précède, les préoccupations de la présente étude se formulent à travers les interrogations que voici :

1. Les érosions dans le quartier Mitendi ne sont-elles pas dues à cette dynamique de l'habitat ?

2. L'occupation des sites non aedificandi dans le quartier Mitendi ne sont-elles pas dû à cette forte croissance démographique ?

3. La physionomie du quartier Mitendi n'est-elle pas liée à cette dynamique spatiale constatée ?

4. Quel est l'impact de la dynamique constatée sur la physionomie du quartier d'étude et quelle proposition d'aménagement convient-il d'envisager ?

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius